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Mise en place d’un réseau régional de soin s pou r la D égénérescence Macu laire Liée à l’ Age (D MLA) Projet Nord-DMLA Fiche de présentation Intitulé du projet Nord-DMLA (Réseau de soins Ophtalmologique de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age dans le Nord Pas de Calais) Caractéristiques du promoteur Association Septentrionale d'Ophtalmologie (ASO) : Association loi 1901, créée en Avril 2001 ayant pour but de promouvoir le dépistage et la prévention des maladies oculaires. Historique et justification La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) est devenue la première cause de baisse d’acuité visuelle chez les personnes de plus de 60 ans dans nos pays occidentaux. Pour améliorer la qualité de la prise en charge des patients, améliorer la coordination entre les différents professionnels de santé impliqués dans cette pathologie et pour diminuer certains coûts inutiles, il apparaît opportun de créer un réseau de soin concernant cette pathologie dans la région Nord Pas de Calais. Une enquête précédemment réalisée dans le cadre d’un FAQSV auprès des orthoptistes impliqués en réadaptation basse vision a montré l’intérêt d’impliquer à la fois les médecins ophtalmologistes et les orthoptistes dans cette démarche (1). Zone géographique Région Nord Pas de Calais (59 – 62) Population visée Femmes et hommes de plus de 60 ans, exceptionnellement personnes en dessous de 60 ans. Pathologie Dégénérescences maculaires liées à l’âge (DMLA) Professionnels concernés Médecins ophtalmologistes, Orthoptistes Principales actions ? Mise en place de la structure de fonctionnement ? Mise en place des procédures d'échanges d’information sur le patient ? Constitution d’une base d’une base de données régionale sur la DMLA ? Mise en place d'une décision thérapeutique commune Identification du promoteur Forme de regroupement Association Septentrionale d'Ophtalmologie (ASO) : association loi 1901, créée en Avril 2001 ayant pour but de promouvoir le dépistage et la prévention des maladies oculaires. Président Prénom NOM: Carole ROSSI Qualification : Médecin Ophtalmologiste Vice président Prénom NOM: Ryckewaert Marc Qualification : Médecin Ophtalmologiste Lieu d’exercice : Cabinet d’Ophtalmologie, Dunkerque Clinique Villette, Dunkerque Lieu d’exercice : Cabinet d’ophtalmologie, Lille Clinique de Lambersart, Lambersart Clinique de la Louvière, Lille N° de téléphone : 03 28 21 15 85 Télécopie 03 28 65 15 90 N° de téléphone : 03 20 42 06 36 Télécopie 03 20 42 05 59 Adresse complète : Cabinet d’ophtalmologie, 46 av Adolphe Geeraert 59240 Dunkerque Adresse complète : Cabinet d’ophtalmologie 30 Bd. de la Liberté 598000 Lille Liste des fondateurs Carole Rossi, Marc Ryckewaert, Thomas Desmettre La liste des membres de l’ASO, la publication au J.O. et les statuts de l’ASO sont joints en annexe. Participants au projet NORD-DMLA Responsable principal CoResponsable NOM Prénom : NOM Prénom : Desmettre Thomas Hladiuk Katrine Qualification : - - Médecin Ophtalmologiste Doctorat d'Université, Habilitation à Diriger des Recherches Diplôme universitaire d'angiographie et de pathologies rétiniennes Diplôme inter universitaire européen des lasers Lieu d’exercice : Centre d'imagerie et Laser, Lambersart (59) INSERM IFR114, UPRESS 2689, CHU Lille (59) Hôpital Lariboisière, CHU Paris VII (75) Qualification : - Orthoptiste - Diplôme universitaire de rééducation basse vision Lieu d’exercice : Centre d'imagerie et Laser, Lambersart (59) Cabinet d'Orthoptie, r. de Beaumont, Dunkerque (59) Centre Hospitalier de Dunkerque (59) N° de téléphone : 03 20 22 77 61 N° de fax : 03 20 22 77 66 N° de téléphone : 03 20 04 62 70 email : N° de fax : [email protected] 03 20 04 62 70 email : Adresse complète : [email protected] Cabinet d'Orthoptie, 30, rue de Beaumont 59140 Dunkerque Adresse complète : Centre d'Imagerie et Laser 221, avenue de l'hippodrome 59130 Lambersart Liste des Ophtalmologistes libéraux initiateurs du projet : Comité de Pilotage : Dr Clothilde Boursier (Hénin-Beaumont, 62) Dr Xaxier Calmet (Lens, 62) Dr Michel Delimal (Cambrai, 59) Dr Patrick Duquesne (Somain, 59) Dr Laurent Merlin (Valenciennes, 59) Dr Bernard Pinoche (Boulogne/Mer, 62) Dr Philippe Razemon (Lille, 59) Dr Carole Rossi (Dunkerque, 59) Dr Marc Ryckewaert (Lille, 59) Etablissements de santé impliqués dans le projet - Centre d'Imagerie, de Laser et de Réadaptation Basse Vision, Lambersart (59) - Clinique de la Louvière (59) - Institut Ophtalmologique de Somain, Somain (59) - Clinique de la côte d'Opale, Boulogne (62) I. Justification et objectifs de création d’un réseau Justification Ce projet fait suite à une enquête réalisée par l’ASO et financée par le FAQSV en 2002 (1). Cette enquête avait pour but de préciser l’état de la prise en charge de la DMLA dans la région NordPas-de-Calais et d’apprécier l’opportunité de la création d’un réseau de soin pour cette pathologie. L’intégralité des résultats de l’enquête est fournie dans le document joint. Etat de la science La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) constitue actuellement la première cause de La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) constitue actuellement la première cause de cécité légale (acuité visuelle inférieure à 1/20 ème) dans tous les pays développés (2, 3). Le taux de prévalence augmente avec l'âge : 2% de la population entre 52 et 64 ans et jusqu'à 28% entre 65 et 85 ans (4-6). L’absence totale de prévention possible de l’affection, associée à l’allongement progressif de la durée de la vie fait prévoir une augmentation considérable de l’incidence de la maladie au cours des années à venir. De plus, actuellement, seule une petite minorité de patients est susceptible de bénéficier d’un traitement (7). Les traitements actuellement disponibles, basés sur les lasers, agissent sur les complications de la DMLA et ont essentiellement pour but de stabiliser la maladie et non pas de la guérir (7-12). C’est ainsi que de nombreux patients atteignent un stade de malvoyance en raison de cette affection spécifique (13). Dans la région Nord - Pas de Calais, quelques sites spécialisés font le relais des cabinets ophtalmologiques de ville pour la réalisation d'examens permettant une prise en charge de la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age. Ces examens sont en premier lieu l'angiographie à la fluorescéine et au vert d'indocyanine. Les résultats de ces examens permettent en effet d'orienter les patients vers différents traitements tels que la photocoagulation au laser, la thérapie photodynamique, la thermothérapie transpupillaire, ou des options chirurgicales et enfin la réadaptation orthoptique "basse vision". Actuellement ces sites de diagnostic et traitement sont insuffisants pour la demande avec une augmentation des délais de rendez vous. De même, les ophtalmologistes exerçant en cabinet de ville font face à des délais de rendez vous croissants. Ces délais sont liés à la faible démographie médicale de la région et à l’augmentation de l’incidence de la maladie. Ces délais concernent la prise en charge de la réfraction mais sont surtout dommageables pour la prise en charge des affections médicales ou chirurgicales. Dans le cadre de la DMLA il a été démontré que les délais augmentent le risque de passage vers les formes graves avec d’importantes déficiences visuelles. Les études de la MPS (macular photocoagulation study group) ont en effet montré que délai entre l'apparition des premiers signes cliniques fonctionnels et la consultation ophtalmologique était un facteur important conditionnant l'éligibilité ou la non éligibilité à un traitement par photocoagulation (14). Le rythme de croissance rapide des néovaisseaux choroïdiens et le risque de perte de la vision centrale montrent bien l'intérêt de dépister la DMLA dés les stades les plus précoces. A l’opposé la prise en charge des formes évoluées de la maladie est également rendue difficile par la sous médicalisation, par le manque d’ophtalmologiste mais également par le manque d’orthoptistes réalisant la réadaptation basse vision. Certains patients effectuent des trajets de plus de 100 km pour bénéficier d'une rééducation basse vision. Pour caractériser les besoins de travail en réseau des ophtalmologistes et des orthoptistes au cours de la prise en charge la DMLA trois types de situation peuvent être schématisés : Les patients présentant un stade précoce de DMLA, c’est à dire des drusen et ou des remaniements pigmentaires, ne nécessitent qu’une surveillance régulière par l’ophtalmologiste habituel du patient avec éventuellement un avis ponctuel dans un centre spécialisé. Ces patients sont surtout demandeurs d’informations sur la pathologie, ses modes évolutifs, la prévention du passage éventuel vers un stade plus évolué et sur le rythme de la surveillance. Il apparaît que ces patients manquent encore d’information et que le défaut d’apport d’information à ce stade de la maladie est responsable de nomadisme médical (15). Actuellement la population générale est mieux informée sur des pathologies telles que la cataracte et le glaucome que sur la DMLA. Une étude internationale a montré récemment que 70% des adultes n'avait pas entendu parler de la DMLA comme d'une pathologie individualisée et que 2% seulement des adultes savaient que la DMLA est la première cause de baisse d'acuité visuelle sévère chez les individus de plus de 50 ans (16). Les patients présentant une complication néovasculaire de la DMLA peuvent être pris en charge par l’ophtalmologiste habituel du patient ou, souvent, être adressés dans un centre spécialisé pour la réalisation d’une photocoagulation au laser, d’une thérapie photodynamique ou d’une thermothérapie transpupillaire. Les résultats de ces traitements sont ensuite évalués par des examens biomicroscopiques et des angiographies à la fluorescéine et éventuellement au vert d’indocyanine qui peuvent être réalisés soit par l’ophtalmologiste habituel du patient, soit dans le centre spécialisé. A ces différentes étapes la structuration de la communication entre les ophtalmologistes est particulièrement importante pour la bonne surveillance des traitements. Elle permet aussi d’harmoniser la prise en charge en facilitant un suivi de proximité. Si au terme de la prise en charge médicale, les patients sont en situation de déficience visuelle avec handicap, une rééducation visuelle spécifique - la réadaptation "Basse Vision" peut leur être proposée. Cette réadaptation "Basse Vision" a pour but de développer et d’utiliser au mieux les capacités visuelles fonctionnelles résiduelles des patients, leur permettant ainsi de conserver le plus longtemps possible une autonomie malgré la déficience (17-20). Elle est réalisée en deux temps : d'abord un bilan orthoptique spécifique à la DMLA évaluant la vision fonctionnelle ; ensuite la rééducation proprement dite comprenant une dizaine de séances. Pour favoriser une prise en charge de proximité, il est parfois possible de faire réaliser le bilan orthoptique initial dans un centre spécialisé puis de faire réaliser la réadaptation proprement dite par une orthoptiste exerçant à proximité du domicile du patient. Ce type d’organisation est favorisée dans le cadre d’un réseau régional de soins faisant intervenir des ophtalmologistes et des orthoptistes. Surveillance, information Des patients aux stades précoces (Médecins généralistes) Ophtalmologistes Prise en charge des patients présentant des complications néovasculaires Ophtalmologistes ± Rétinologues en centre spécialisé Prise en charge des formes évoluées avec « basse vision » Ophtalmologistes Orthoptistes Justification pour le patient Les patients atteints de DMLA sont en majorité des patients âgés de plus de 60 ans (90% dans le Nord-Pas-de-Calais d’après notre enquête) dont un nombre important est en situation de dépendance (40% dans notre enquête). On constate que la prise en charge du patient en réadaptation est souvent tardive (dans 49.5 % à plus de 2 ans après le diagnostic dans notre enquête). Une prise en charge plus précoce permettrait de préserver les performances visuelles du patient ou de ralentir l’évolution de la maladie. La dépendance des patients implique un besoin d’être soigné plus près du domicile d’où la nécessité d’une prise en charge plus coordonnée. Enfin un discours et des pratiques homogènes reposant sur des informations communes aux différents praticiens prenant en charge le patient de façon successive est un élément rassurant. Justification pour les professionnels de santé Les ophtalm ologistes Pour les ophtalmologistes, un réseau de soin pour la DMLA permettrait de répondre à un certain nombre de besoins couramment exprimés. Les besoins principaux sont résumés ci-après : - Besoin de disposer d’une synthèse des données concernant le patient pour la décision et la prise en charge médicale - Besoin de disposer d’outils pour organiser la prise en charge du patient - Besoin d’un retour des informations sur la prise en charge notamment concernant la rééducation qui est réalisée par les orthoptistes - Besoin de pouvoir bénéficier de décision thérapeutique commune pour la discussion des cas difficiles - Besoin de mettre en commun les données médicales afin de réaliser des études rétrospectives ou prospectives. Les or thoptistes Pour les orthoptistes, un réseau de soin permettrait de répondre aux besoins suivants : - Besoin d’outils pour assurer la relation médicale avec les ophtalmologistes - Besoin d’intégration à la chaîne de prise en charge du patient pour lutter contre le sentiment d’isolement souvent exprimé - Besoin de formation et de mise à jour des connaissances (deux orthoptistes sur trois n'ont jamais été formés à la « basse vision » selon notre enquête). L’ensemble de ces justifications est concrétisé par le fait que neuf professionnels sur dix ont affirmé être disposés à participer activement à un réseau ayant pour objectif une meilleure prise en charge de la DMLA. Objectifs Vers le patient Le premier objectif est la diminution du délai de prise en charge des patients et la mise à disposition de tous les acteurs de l’ensemble des renseignements sur le patient pour une qualité optimale du diagnostic et du traitement. Le deuxième objectif est d’améliorer la qualité de vie du patient en favorisant une prise en charge de proximité en limitant ou en évitant les déplacements, souvent pénibles et perturbants. Il est à noter que cette harmonisation de la prise en charge permettrait de limiter le risque de consultations multiples appelé « nomadisme médical ». Vers le professionnel de santé Les ophtalm ologistes L’objectif principal est de concevoir et de réaliser les outils pour : - fournir et recevoir des informations médicales sur le patient - échanger sur les cas difficiles - disposer de données globales permettant d’appréhender l’état d’avancement des connaissances sur la DMLA - disposer de données sur l’activité médicale du réseau pour réaliser des études rétrospectives et prospectives. Les or thoptistes L’objectif principal est de donner accès aux outils créés pour : - obtenir les éléments médicaux nécessaires à une prise en charge de la rééducation - fournir les éléments de suivi du patient - améliorer les relations avec les ophtalmologistes. Les orthoptistes seront associés pleinement à la création des outils. Vers les structures L’objectif est de fournir aux autorités de tutelles des éléments épidémiologiques régionaux sur la DMLA ainsi que des renseignements sur l’évolution de la prise en charge et les besoins éventuels. Objectifs économiques L’objectif est de diminuer le coût lié au traitement de la DMLA par une prise en charge plus précoce et mieux organisée L’objectif est également de limiter les coûts liés au « nomadisme médical », au transport du patient et en général, à la dépendance de celui-ci. Ces objectifs sont difficiles à quantifier la première année. Il feront l’objet d’une évaluation spécifique quand le réseau sera fonctionnel (2ème et 3ème année). II. Contenu, organisation, mise en oeuvre Présentation générale Le présent projet de réseau vise à répondre aux objectifs précités. Il sera constitué des personnes ayant répondu à l’enquête précédemment réalisée et ayant souhaité une participation active à une structure de réseau. Le contenu et l’organisation sont conformes aux souhaits exprimés par les différents acteurs de la prise en charge des patients atteints de DMLA. Structures et fonctionnement La première action du réseau sera la mise en place de sa structure de fonctionnement. Le schéma suivant résume cette structure : Structure administrative Structure de coordination Action : Conseil d’administration de l’ASO Coordinateur Coordinateur adjoint Président Secrétaire général Trésorier Structure de réalisation Réunions mensuelles des membres du réseau Echanges d’informations Action ; Base de données DMLA Action : Décision thérapeutique Comité de pilotage La structure administrative est celle d’une association loi 1901. Elle comprend l’assemblée générale qui nomme un bureau constitué d’un président, d’un secrétaire général et d’un trésorier. L’association met à disposition un coordinateur de réseau (ophtalmologiste) assisté d’un coordinateur adjoint (orthoptiste) qui vont animer les actions du réseau. Les actions sont conçues et mises en place par des sous-groupes, l ‘ensemble des membres du réseau se réunissant pour discuter des travaux des sous-groupes. Afin d’assurer la cohérence médicale et la conformité à l’état du savoir, un comité de pilotage supervisera l’ensemble des actions. Ce comité regroupera des ophtalmologistes et des orthoptistes expérimentés en veillant à ce que la majorité de ses membres soient médecins. Les actions Le réseau Nord-DMLA intègre à la fois des médecins ophtalmologistes et des orthoptistes. Pour cette raison les échanges d’informations auront une importance particulière. Des procédures souples permettront de guider ces échanges d’information entre les praticiens ces procédures entrent dans le cadre la première action. Par ailleurs la constitution progressive d’une base d’information sur un réseau informatique accessible par Internet fera le relais de ces procédures. La description de cette base d’information fait l’objet de l’action II. Enfin le dernier objectif de l'année de création du réseau est la mise en place d'une décision thérapeutique commune pour les cas difficiles. Mise en place des procédures d'échanges d’informations sur le patient La mise en place des échanges d'information sur le patient se fera par la rédaction de procédures diffusées aux membres du réseau et à tout professionnel souhaitant les appliquer. Les outils informatiques facilitant la mise en oeuvre de ces procédures seront également réalisés (échange de données automatisé entre les membres du réseau, centralisation des informations nécessaires à la prise en charge (sur un système protégé). Ces échanges d’information entre les praticiens peuvent être classés suivant les différents stades de la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (DMLA). Patients aux stades pr écoce s de D M LA Pour les patients aux stades précoces de la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age si le suivi par l’ophtalmologiste habituel apparaît suffisant au patient et à l’ophtalmologiste, aucune action particulière ne semble opportune hormis la fourniture d’information vers la base d’information du réseau de soin. Si un avis est demandé auprès d’un autre praticien du réseau dans un centre spécialisé, un compte rendu et une copie des examens éventuellement réalisés seront adressés à l’ophtalmologiste habituel et seront également disponibles dans la base d’information du réseau. Exceptionnellement des patients consultent directement un ophtalmologiste spécialisé en pathologies vitréorétiniennes dans un centre spécialisé alors qu’ils sont à ce stade précoce de la maladie. Dans le cadre du réseau de soin, il sera opportun que ces patients soient redirigés vers un ophtalmologiste consultant en cabinet de ville et qu’un compte rendu et une copie des examens éventuellement réalisés dans le centre spécialisé soient adressés à cet ophtalmologiste. Patients pr ésentant une com plication néovasculair e Pour les patients présentant une complication néovasculaire de la DMLA, suivant la localisation des néovaisseaux, un traitement physique basé sur les lasers tel qu’une photocoagulation, une thérapie photodynamique ou une thermothérapie transpupillaire peuvent être réalisés. Au cours du suivi des angiographies et des examens ophtalmologiques de contrôle permettent de vérifier l’efficacité de ces traitements et/ou de discuter l’opportunité de les renouveler. Ces traitements sont souvent réalisés dans un centre spécialisé soit par l’ophtalmologiste habituel du patient, soit par un ophtalmologiste spécialisé dans la prise en charge des pathologies vitréorétiniennes. Dans ce cadre, d’une part un compte rendu et une copie des examens seront adressés à l’ophtalmologiste habituel du patient, d’autre part dans la mesure du possible et suivant le souhait du patient, le suivi comportant des consultations et des examens complémentaires tels que l’angiographie sera préférentiellement réalisé par l’ophtalmologiste habituel du patient. Stade de déficience vi suelle Pour les patients présentant un stade évolué de DMLA avec un stade de déficience visuelle impliquant un handicap social, une réadaptation basse vision est habituellement proposée. Cette réadaptation est réalisée par des orthoptistes spécialisées en réadaptation basse vision. Elle se déroule en deux temps, d’une part un bilan orthoptique de départ, d’autre part la réadaptation proprement dite comprenant une dizaine de séances. Dans le cadre du réseau de soins il est opportun que les patients soient adressés dans des délais raisonnables à l’orthoptiste impliquée en basse vision. Un compte rendu et une copie des examens précédemment réalisés seront adressés à cette orthopiste et seront également disponibles dans la base d’information du réseau. Dans certains cas le bilan avant réadaptation basse vision est réalisé auprès de l’orthoptiste d’un centre spécialisé et la réadaptation proprement dite est réalisée par une orthoptiste proche du domicile du patient. La mise à disposition des informations sur la base de données du réseau et l’envoi d’un compte rendu faciliteront la bonne communication entre les orthoptistes impliquées dans le projet de réadaptation de ce type de patient. Les procédures seront du type « assurance qualité ». Elles ne concerneront que les aspects pratiques de la prise en charge et des échanges d’information. Le système informatique d’échange retenu ne nécessite pas de modifications importantes des outils informatiques des praticiens. Il est sécurisé et, par sa souplesse peut s’adapter aux évolutions de la demande. Constitution d’une base d’une base de données régionale sur la DMLA La constitution d’une base de donnée permettra d'inclure, en plus des données précédemment citées, les informations sur le suivi et l'évolution des patients. Les données de la base seront à la disposition des praticiens orthoptistes et ophtalmologistes, pour leurs patients mais les donnée, seront également exploitées pour des travaux de recherche clinique et épidémiologique. La base sera réalisée grâce au système mis en place pour l’échange des données. Les statistiques réalisées à partir de la base de données seront communiquées régulièrement aux organismes de tutelle. Mise en place d'une décision thérapeutique commune Comme dans beaucoup de pathologies, une décision thérapeutique commune sur les cas difficiles de DMLA serait un apport important pour le patient et pour les professionnels de santé. La mise en place des outils précédemment décrits facilite l'organisation d'une telle décision sans recourir systématiquement à la réunion des personnes concernées. Des procédures de demande, de sélection des experts et d'échange sur les cas difficiles seront créées et mises en œuvre. Pendant une période d'essai avec quelques professionnels volontaires, ces procédures seront testées et améliorées avant d'entre dans les pratiques courantes du réseau. L’évaluation des différentes actions portera d’abord sur la nature et le nombre de données échangées. Ensuite, les changements dans la pratique professionnelle, engendrée par le réseau, seront analysés par questionnaires remplis pour chaque patient concerné. Une enquête sur la perception générale du réseau sera enfin effectuée. III. Calendrier prévisionnel Novembre 2002 –Mars 2002 : - rédaction des cahiers des charges - mise en place des structures - rédaction des procédures Avril 2002 –Juillet 2002 : - diffusion des procédures - réalisation des outils informatiques - test de la décision médicale commune Août 2002 –Novembre 2002 : - mise en route du système d’information - première évaluation de l’utilisation des procédures. IV. Suivi et évaluation Une importance particulière sera portée au suivi et à l’évaluation du fonctionnement et des travaux du réseau. Le comité de pilotage s’assurera de la conformité des actions du protocole initial et de la qualité médicale. L’évaluation sera confiée à une société spécialisée (TEREO) qui mettra en place les outils qualité et effectuera les procédures d’évaluation nécessaires aux prises de décision et d’orientation du réseau ainsi qu’au rapport final remis aux tutelles. TEREO fournira également les conseils et le soutien méthodologique pour une démarche de type plan d’assurance qualité. L'appel à une société extérieure est justifié par la nécessité d'un évaluateur neutre garantissant la confidentialité des données concernant les deux professions impliquées dans le réseau : les ophtalmologistes et les orthoptistes. V. Moyens nécessaires Moyens en personnel : Pour l’organisation du réseau et la gestion des affaires courantes : Coordinateur : 1 vacation par semaine d’ophtalmologiste : €111 : €5772 Coordinateur – adjoint : 1 vacation par semaine d’orthoptiste : €65 : €3380 Secrétariat : une secrétaire à temps partiel (1/2 journée par semaine) : €40 : €2080 Soit € 11 232 sans charges de l’employeur €22 464 avec charges Indemnisations Pour sur les membres du réseau sur la base de 5 réunions annuelles 10 ophtalmologistes : 111x10x5 = 5550 € 10 orthoptistes : 65x10x5 = 3250 € soit € 8 800 VI. Budget prévisionnel Dépenses de fonctionnement liées au projet Demande FAQSV 2002 TTC 60 Achats - Fournitures, matériel de bureau et pédagogique 1 000,00 € 61 Services externes - Indemnisation des membres du réseau - Système informatique 8 800,00 € 78 840,32 € 62 Autres services externes - Publicité - Frais postaux et téléphone - Prestation externe d’évaluation 2 000,00 € 1 500,00 € 14 830,40 € 63 Impôts et taxes, frais de gestion 1 500,00 € 64 Frais de personnel -Salaires bruts + charges sociales de l’employeur 22 464,00 € Total Financement FAQSV Autres financements 2002 130 934,72 2003 130 934,72 50 000,00 130 934,72 € 2004 130 934,72 50 000,00 VII. Références 1. Desmettre T, Hladiuk K, Ryckewaert M, Boursier C, Calmet X, Duquesne P, et al. "Etat des lieux" de la réadaptation Base Vision dans la région Nord-Pas de Calais. J Fr Ophtalmol 2002 (sous presse). 2. Ferris FLd, Fine SL, Hyman L. Age-related macular degeneration and blindness due to neovascular maculopathy. Arch Ophthalmol 1984;102(11):1640-2. 3. Kini MM, Leibowitz HM, Colton T, Nickerson RJ, Ganley J, Dawber TR. Prevalence of senile cataract, diabetic retinopathy, senile macular degeneration, and open-angle glaucoma in the Framingham eye study. Am J Ophthalmol 1978;85(1):28-34. 4. Vingerling JR, Dielemans I, Hofman A, Grobbee DE, Hijmering M, Kramer CF, et al. The prevalence of age-related maculopathy in the Rotterdam Study. Ophthalmology 1995;102(2):205-10. 5. Atmaca LS, Ozmert E, Idil A. Natural progression of age-related macular degeneration. Ann Ophthalmol 1993;25(11):412-7. 6. Klein R, Klein BE, Linton KL. Prevalence of age-related maculopathy. The Beaver Dam Eye Study. Ophthalmology 1992;99(6):933-43. 7. Cohen SY, Quentel G. Dégénérescence maculaire liée à l'âge. In: S Y Cohen, G Quentel, Diagnostic angiographique des maladies rétiniennes. Paris: Elsevier; 1997. p. 154-176. 8. Coscas G. Dégénérescences Maculaires Liées à l'Age. Masson ed. Paris: Rapp. Sté Fr Ophtalmologie; 1990. 9. Coscas G, Soubrane G. Photocoagulation des néovaisseaux sous rétiniens dans la dégénérescence maculaire sénile par laser à Argon: résultats de l'étude randomisée de 60 cas. Bull Mem Soc Fr Ophtalmol 1982;94:149-54. 10. Coscas G, Soubrane G, Ramahefasolo C, Fardeau C. Perifoveal laser treatment for subfoveal choroidal new vessels in age- related macular degeneration. Results of a randomized clinical trial. Arch Ophthalmol 1991;109(9):1258-65. 11. Desmettre T, Cohen SY, Mordon S. Thérapie photodynamique et DMLA en 2000. J Fr Ophtalmol 2001;24(1):82-93. 12. Yannuzzi LA. Krypton red laser photocoagulation for subretinal neovascularization. Retina 1982;2(1):2946. 13. Klaver CC, Wolfs RC, Vingerling JR, Hofman A, de Jong PT. Age-specific prevalence and causes of blindness and visual impairment in an older population: the Rotterdam Study. Arch Ophthalmol 1998;116(5):653-8. 14. Bressler NM, Bressler SB, Gragoudas ES. 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Safran AB, Landis T. From cortical plasticity to unawareness of visual field defects. J Neuroophthalmol 1999;19(2):84-8. Annexes Description du système SantNet Box Offre Tereo Statuts de l’association ASO Devis SantNet Box système de communication informatique sécurisé SANTNET est une société d’ingénierie médicale spécialisée dans la communication du dossier patient. SANTNET a été fondée en 1997 par une équipe pluridisciplinaires de médecins et d’ingénieurs. Fort de ses compétences en technologie de l’information et de la communication en santé, SANTNET a développé un outil spécifique dans la communication des données médicales à destination des professionnels de santé : la SANTNET BoX. La SANTNET BoX, répond aux besoins croissants des Professionnels de Santé d’accéder plus simplement et rapidement aux données médicales du patient. Ces données sont réparties dans les différents cabinets médicaux du « bassin de vie » dans lequel évolue le patient. La SANTNET BoX est un ensemble matériel, services et logiciels de hautes performances. Elle a été développée dans le soucis constant du respect des composantes médicales d’éthique et de déontologie [garantie du secret médical au praticien et son patient] ainsi que dans le respect des composantes réglementaires actuelles [ recommandations de la CNIL , de l’Ordre des Médecins, loi informatique et liberté, loi du 04 Mars 2002 ]. LA SANTNET BoX « colle » au plus prés de la pratique médicale et ne modifie pas les habitudes de travail du cabinet médical. Sa particularité repose sur le fait que les données médicales ne sont pas centralisées en un lieu unique, mais restent localisées au sein du cabinet médical. En effet, la SANTNET BoX s’installe dans le cabinet médical du praticien spécialiste , s’interface avec le système d’information du cabinet, et contient, en copie, les données médicales du patient. Cette « copie informatique » est ordonnée par le professionnel de santé pour en faire bénéficier ses correspondants. Schéma général du réseau SANTNET Parc Eurasanté – 55 rue Salvador Allende – LOOS T : 03 20 42 28 88 - Fax : 03 20 42 27 77 SANTNET SA au capital de 170 520 € - RCS LILLE B 414 468 736 La recherche d’un Dossier Patient. Lors d’une recherche d’un patient, un «moteur » permet le récupération des données médicales présentes sur l’ensemble des SANTNET BoX du réseau et constitue en quelques secondes son dossier médical. Cette recherche est transparente pour l’utilisateur. Les documents du dossier médical sont alors visualisables par un navigateur internet. La Sécurité. L’ensemble du système SANTNET BoX est fortement sécurisé. Il obéit aux recommandations de la CNIL et de l’Ordre des Médecins. L’accès au réseau est protégé par des outils de type « carte à mémoire » (V1.5). L’accès aux données du patient est protégé. En fonction des habilitations « médecin-patient » dont dispose le professionnel de santé , un praticien ne pourra pas voir que les patients dont il a la charge. La transmission des données utilise une solution cryptographique : le chiffrement. Enfin, le stockage local des documents sur les SANTNET BoX est crypté. Configuration minimale. La SANTNET BoX est un outil sécurisé et spécialisé de mise à disposition d’information médicale. Pour qu’elle puisse remplir cet objectif, un pré-requis du cabinet médical en matériel informatique est nécessaire. Ce pré-requis est : 1 – la présence d’un ordinateur ou d’un réseau d’ordinateurs. 2 – la présence d’un lecteur de carte bi-fente Vitale et CPS sur le poste d’émission du praticien [ V1.5] 2 – une connexion permanente de type ADSL ou LS. SANTNET est soutenu par : Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie (JESSICA) (FEDER) Parc Eurasanté – 55 rue Salvador Allende – LOOS T : 03 20 42 28 88 - Fax : 03 20 42 27 77 SANTNET SA au capital de 170 520 € - RCS LILLE B 414 468 736 Tableau Financier SantNet Box Coût Unitaire €HT /professionnel Coût réseau €HT /20 professionnels Installation/paramètrage SBOX Total abonnement mensuel SBOX 600 € 83 € 12 000 € 1 660 € Mise en œuvre du service Hébergement mensuel messagerie 5€ 2 000 € 100 € Santnet Box Messagerie/forum Option: serveur sécurisé dédié 6 000 € Spécifications techniques Suivi technique du projet 6 000 € 8 000 € Coordination technique du projet Abonnement ADSL 45 € 900 € TOTAL ABONNEMENTS MENSUELS TOTAL MENSUEL pour 20 TOTAL ANNUEL pour 20 2 660 € 31 920 € TOTAL INVESTISSEMENT Installations SBOX TOTAL GENERAL HT TOTAL GENERAL TTC 1000 8800 78840,32 2000 1500 14830,4 1500 22464 130934,72 600 € 12 000 € Mise en œuvre messagerie 2 000 € Option serveur sécurisé dedié 6 000 € Coordination technique du projet 14 000 € TOTAL INVESTISSEMENT 34 000 € 65 920 € 78 840,32 € Devis Tereo : Société d’aide à la recherche clinique Parc Eurasanté 256 rue Eugène Avinée 59120 LOOS (FRANCE) Tél: 03.28.16.02.80 Fax: 03.28.16.02.89 e-mail: [email protected] SARL au capital de 43200 € Siret : 433 114 246 00013 21/10/02 Offre de prestation Objet de l’offre Projet : " Mise en place d’un réseau régional de soins pour la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) ". Description de l’offre ? ? ? ? Le projet fait suite à une enquête déjà réalisée par TEREO et financée en 2001 par le FAQSV. TEREO propose: d'aider le promoteur pour la mise en place du réseau. d'aider le promoteur à créer les outils de fonctionnement du réseau (procédures). d'aider le promoteur à réaliser un plan d'assurance qualité, adapté à la taille et aux moyens du réseau. de mettre en place et d'aider à la réalisation d'une auto évaluation du réseau, sur la base des auto évaluations déjà réalisées pour des réseaux financés par le FASQV (réseau RENOIR, réseau ONCOMEL). Contact Pour TEREO, Bernard Hecquet sera responsable de la prestation. Délais TEREO s'engage à respecter les délais fixés par le projet, sous réserve de disposer des informations nécessaires à la prestation. Parc Eurasanté 256 rue Eugène Avinée 59120 LOOS (FRANCE) Tél: 03.28.16.02.80 Fax: 03.28.16.02.89 e-mail: [email protected] 21/10/02 SARL au capital de 43200 € Siret : 433 114 246 00013 Devis Objet Destinataire Mise en place d’un réseau régional de soins pour la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) Association Septentrionale d’Ophtalmologie (ASO) Prestation Prix HT Prix TTC Aider à la conception du réseau 1 400 € 1674.40 € Aider le promoteur à créer les outils de fonctionnement du réseau (procédures) 4 000 € 4784.00 € Aider le promoteur à réaliser un plan d'assurance qualité, adapté à la taille et aux moyens du réseau 2 000 € 2392.00 € Mettre en place et aider à la réalisation d'une auto évaluation du réseau 5 000 € 5980.00 € Total HT TVA 19,6% Total TTC 12 400.00 € 2430.40 € 14 830.40 € Statuts de l’association ASO