L`Heure ? C`est maintenant - Imnlp-p

Transcription

L`Heure ? C`est maintenant - Imnlp-p
L’Heure ?
C’est
maintenant
!
Axel Bourgais
Illustrations de Claudie Woehrlé
© Editions de l‟Association imnlp-p, 2008
Rue du Pré de la Fontaine 13
1217, Meyrin, Genève
ISBN : 978-2-8399-0396-7
Préface
Voici un livre peu banal. L‟auteur y parle de l‟être
humain avec profondeur et discernement. Ce livre
nous emmène au cœur de notre cerveau et de nos
pensées pour en comprendre les mécanismes. Il nous
parle de nos sens, de nos croyances, de nos attitudes
et de nos habitudes, de notre conscient et de notre
inconscient, faisant appel à notre conscience et nous
rappelant notre inconscience.
Tout est passé en revue et remis en question, notre
enfance, notre éducation, nos manies, nos phobies,
nos mauvaises habitudes, nos préjugés.
Pourquoi cette remise en question ?
Pour nous faire prendre conscience de nos limitations
et nous encourager à les dépasser par la force de
l‟esprit afin de découvrir toutes ces possibilités qui sont
en nous et que nous ignorons, que nous négligeons et
qui sont pourtant bien là, prêtes à s‟épanouir pour nous
mener vers une prise de conscience, le
développement de notre cerveau, une vie plus
harmonieuse et une communion avec le monde tout
entier, l‟univers et l‟être suprême, notre créateur. C‟est
à notre âme que l‟auteur s‟adresse.
Beaucoup d‟informations, beaucoup de choses à
prendre, beaucoup de bonheur à gagner et
d‟accomplissements à réaliser.
Claudie Woehrlé
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Introduction
Ce livre est une histoire écrite par un père pour
ses enfants, les enfants des autres et ceux
d‟Adam et Eve.
Si vous êtes père, mère, fille ou fils, alors vous
êtes invité à visiter le monde du je, le monde des
héritiers d‟Adam et Eve, le monde où le malin est
récompensé, le scientifique est exploité, la graine
- source de vie - est monopolisée, l‟homme est du
stock, la malhonnêteté est acceptée, le mensonge
est conseillé. Le monde où la limite est “pas de
limite”, le monde où le vrai n‟est que l‟utile, le faux
est convenu, le monde où les mots servent pour
cacher le vrai et le silence pour entretenir
l‟ignorance …
Le genre masculin est utilisé dans ce livre sans aucune
discrimination et uniquement pour alléger le texte.
Si je ne sais pas qui je suis, comment saurais-je
ce que je fais ?
Ce qui compose ma vie, est-ce ce que je reçois,
ou ce que je fais de ce que je reçois ?
Si je ne sais pas où je vais, comment saurais-je y
aller !
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Si je ne sais pas où je suis, comment saurais-je
que je ne suis pas perdu ?
Je ne peux pas donner ce que je n’ai pas.
Tu es ce que tu penses, n’en veux pas aux autres
de te traiter de ce que tu es !
Si tu n’es pas satisfait de la façon dont les autres
te traitent, alors ne reste pas satisfait de ce que tu
penses de toi-même.
Nous ne voyons pas les choses comme elles
sont, nous les voyons à travers ce que nous
sommes !
L’heure ? C’est maintenant !
Si vous ne pouvez pas faire de grandes choses,
faites de petites choses de la plus grande façon.
Si vous ne savez pas comment le dire
explicitement, dites-le avec une métaphore.
Axel Bourgais
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Le langage et la perception.
L‟une des multiples capacités de l‟être humain
est celle d‟utiliser le langage pour représenter le
monde qui l‟entoure, pour le représenter aux
autres et en même temps pour se le représenter à
lui-même.
Nous avons une capacité étonnante de nous
représenter le monde autour de nous, en en
parlant avec les autres d‟une part, et en y
pensant de façon individuelle d‟autre part.
Quand quelqu‟un annonce à une audience :
«La situation économique va repartir», par
exemple, il est capable de transmettre une
information sur la situation économique. Cela peut
être vrai ou faux, mais dans les deux cas il fait une
affirmation, peut-être de façon libre ou intuitive et il
utilise le langage, à la fois, pour créer cette
affirmation et pour faire partager sa représentation
de la situation à ses interlocuteurs.
Un autre exemple, celui-ci mental et non verbal,
c‟est quand quelqu‟un est persuadé de quelque
chose, que tous les magasins ferment à 19
heures, par exemple. Il y croit et cela peut être
vrai ou faux, le plus important est que cela soit
vrai dans sa réalité à lui.
Notre capacité à représenter les choses avec le
langage ou la pensée a fait l‟objet d‟études
L’heure ? C’est maintenant !
philosophiques depuis une centaine d‟années ou
plus.
On peut faire une multitude de choses avec le
langage.
Donner des ordres, poser ou répondre à des
questions, raisonner, calculer, réfléchir, se
justifier, se donner du courage, se faire peur, faire
peur aux autres, rassurer, induire en erreur etc., et
nous utilisons celui-ci pour transmettre notre
représentation du monde. Nous utilisons le
langage, parlé et écrit, pour transmettre la
connaissance. Cela vient, bien sûr, du fait que
nous avons acquis une grande partie de nos
connaissances par le langage lui-même.
Partager avec les autres nos pensées sur le
monde, en parlant ou en écrivant, nous aide à
mettre en commun nos ressources cognitives.
En utilisant le langage nous sommes capables de
lire les pensées de notre interlocuteur, d‟entrer
sans effort dans le monde de notre interlocuteur.
Lorsque quelqu‟un parle, il invite les autres à
partager sa conception du monde mais aussi
parler sert à créer (forger) ses convictions et ses
pensées.
Le fait d‟être capable de représenter le monde par
le langage est le propre de la communication
humaine.
Or les informations que nous transmettons à
travers le langage sont directement dérivées de
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nos pensées et de nos états mentaux élaborés
par notre cerveau, cet organe complexe qui nous
permet de nous faire une représentation du
monde qui nous entoure.
Nous créons nos convictions et nos pensées à
l‟aide du langage que nous utilisons et nous nous
en servons pour nous convaincre nous-mêmes et
souvent nous y parvenons sans trop de difficultés.
Puis nous utilisons le même langage pour
convaincre les autres autour de nous et nous
rencontrons toutes sortes de difficultés et souvent
nous échouons.
Devant ces échecs nous nous faisons une raison
et rarement nous ne remettons en question ni nos
pensées ni nos convictions et continuons d‟utiliser
ce langage sans trop le remettre en question.
Nous parlons le même langage et ce langage est
souvent plus efficace quand nous l’utilisons pour
nous convaincre nous-mêmes que lorsque nous
l’utilisons pour convaincre les autres.
Contrôlons-nous la signification des symboles,
des mots que nous utilisons ? Existe-t-il une
signification autre que celle que nous avons
construite dans notre esprit ? La signification d‟un
mot est-elle la même pour chaque individu ?
L’heure ? C’est maintenant !
L‟homme commence sa vie en tant que bébé et
découvre le monde extérieur à travers ses sens.
Quand nous étions dans le ventre de notre mère,
nous entendions des sons. En venant au monde
nous découvrons d‟abord la sensation du toucher
puis nous découvrons que nous pouvons produire
des sons, puis nous découvrons la lumière, puis
nous découvrons le goût et puis nous découvrons
des visages, des odeurs, des bruits, des
saveurs…
Le bébé cherche à se nourrir et réclame de
l‟attention ainsi que de la nourriture.
En grandissant il découvre des sensations et, au
fur et à mesure qu‟il avance dans la vie, il
s‟habitue à ces sensations et développe des
préférences.
En grandissant il constate qu‟il existe en tant que
corps et se préoccupe plutôt de ce dernier et de
l‟effet que cela produit sur son entourage et s‟en
sert pour attirer l‟attention.
En effectuant ses premiers pas, ses parents et
son entourage l‟encouragent et lui prêtent toute
leur attention.
Ce faisant, il découvre un nouveau moyen de
satisfaire ce besoin d‟attirer l‟attention sur lui.
Il imite les sons qu‟il entend et prononce :
«maman», «papa», «bébé» et il les utilise sans
trop leur donner une réelle valeur. Il va appeler
toute autre femme qu‟il voit avec un bébé
«maman» puis, plus tard, il apprendra que
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«maman» c‟est plutôt sa maman et que la voisine
n‟est pas «maman», mais plutôt «tatie», et avec
le temps, la voisine deviendra la maman du petit
copain plutôt que «tatie»…
Cette découverte des mots est telle qu‟elle va
devenir son moyen le plus pratique pour assimiler,
comprendre et communiquer avec le monde qui
l‟entoure et en même temps apprendre ce qui va
façonner et constituer l‟adulte qu‟il deviendra.
Son cerveau va créer des chemins et l‟aider à
développer sa capacité d‟imiter ; il imitera son
père, sa mère, ses frères, et il se servira du
langage pour continuer à réclamer l‟attention de
son entourage et exprimer ses choix, ses envies,
ses humeurs, ses préférences et se faire une
opinion des autres, de lui-même, de ce qui
l‟entoure et de ce qu´il expérimente…
Ces opinions vont ensuite se transformer en
pensées et en croyances et ces dernières vont
générer des sensations et des sentiments qui vont
devenir son modèle et sa façon d´être.
Plus tard il va se servir de l‟image qu‟il va se faire
de lui-même pour se retrouver dans le monde qui
l‟entoure.
En découvrant le monde le bébé ne se préoccupe
pas des outils dont son corps est pourvu mais
L’heure ? C’est maintenant !
plutôt des sensations obtenues à travers ces
outils, il continue d‟ignorer leurs capacités et le fait
qu‟ils constituent, à la fois, son unique accès et
son seul moyen de communiquer avec le monde
qui l‟entoure.
Ce besoin d‟attirer l‟attention va se transformer en
un besoin d‟épater et de s‟exprimer qui va
s‟installer.
Nous nous exprimons à travers notre attitude et
notre corps. Ce que nous pensons de
nous-mêmes, nous le construisons avec nos
pensées et nos croyances.
Dans ce besoin de nous exprimer nous nous
retrouvons des fois incompris, d‟autres fois
blâmés mais aussi, quelquefois, ridiculisés.
Nous nous trouvons déçus, puis nous nous disons
qu‟il y a lieu de nous mettre en colère, puis nous
nous construisons des plaidoiries et nous nous
révoltons. Puis nous nous rassurons en nous
disant qu‟après tout, si les autres ne nous
comprennent pas, c‟est de leur faute et que nous
ne le faisons que pour les épater et leur plaire ….
Nous nous racontons des histoires, nous nous
fabriquons des arguments et nous sommes à la
fois l‟avocat et le juge. Nous jugeons en notre
faveur et nous continuons de nous donner raison
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et d’entretenir notre jugement en sélectionnant les
mots et les phrases qui nous conviennent et qui
nous donnent raison.
Ce tribunal enfoui au fin fond de nous-mêmes va
continuer de fonctionner sans attirer notre
attention et va se mettre à sélectionner et à
façonner toute information qui nous parvient
depuis ce monde que nous côtoyons et pour
lequel nous sentons le besoin d‟établir une carte
ou plan pour nous y retrouver et nous y repérer.
En grandissant ce besoin d‟épater va recevoir de
moins en moins de nourriture de la part de nos
parents et de nos proches et pour continuer à le
satisfaire, nous allons sortir et chercher à le
satisfaire ailleurs.
Dans notre quête nous allons être attirés vers et
par ceux/celles qui nous applaudissent le plus, qui
nous critiquent le moins et qui ont l‟air de
comprendre ce que nous disons.
Ce besoin s‟amplifie et nous nous trouvons en
train de faire toutes sortes de compromis et nous
engager dans toutes sortes de projets pour faire
durer ces applaudissements et continuer à nourrir
ce besoin qui devient de plus en plus fort et qui
nous dévore.
L’heure ? C’est maintenant !
Les gens autour de nous existent et existent
seulement s‟ils peuvent satisfaire ce besoin. Nous
existons donc à travers ce que nous pensons et
nous sommes trop occupés et pressés de
dessiner le plan de ce que nous croyons « la
réalité » au lieu d‟écouter les autres ou voir et
comprendre ce qui nous entoure, et nous
confondons le monde et la réalité avec la carte
que nous en avons établie.
Le monde extérieur existe à travers le plan que
nous en avons établi et nous nous installons
derrière ce plan pour naviguer dans ce monde.
Le monde qui nous entoure existe uniquement à
travers ce que nous percevons sur ce plan.
Nous allons donc créer une idée précise de ce
que nous pensons du monde et de ce que nous
sommes au moyen des mots que nous
connaissons et notre conception du monde sera
dessinée et affectée par cette idée-même que
nous avons de nous-mêmes.
En grandissant, nous allons découvrir des
sensations obtenues à travers nos organes et nos
sens et nous allons les associer à des personnes
ou à des lieux, des situations, des événements,
des odeurs ou toute autre chose que nous
pensons qui les ont créées ou causées.
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Et nous allons inconsciemment les classer en
«agréables» ou «désagréables».
Nous allons développer des préférences, des
attirances et des répulsions.
Nous serons attirés par ce que nous pensons agréable
et nous serons repoussés par ce que nous considérons
désagréable.
Ces répulsions vont se transformer en une peur
de vivre le désagréable et cette peur va devenir
encore plus désagréable et plus forte que ce que
nous considérons désagréable en soi.
Nous allons nous faire une raison et nous allons
accepter de subir cette peur au lieu de faire face
et d‟affronter le désagréable.
Les mots et le langage vont nous permettre d’halluciner
et de façonner nos pensées et nous allons confondre la
réalité avec nos hallucinations.
Certaines de ces pensées vont devenir des
certitudes et des croyances pendant que d‟autres
vont disparaître.
Certaines de ces croyances deviendront solides.
Les unes vont nous aider à avancer dans la vie
tandis que d’autres vont constituer un handicap et
L’heure ? C’est maintenant !
prendre la forme d’un mur en béton et nous
bloquer tout au long de notre vie.
Sommes-nous vraiment ce que nous pensons
être ?
La réalité est-elle vraiment cette carte que nous
avons établie ?
Il était une fois un paysan, qui un jour, décida
d’aller chercher des herbes médicinales dans la
montagne. Pendant sa cueillette, il remarqua un
œuf, posé entre deux pierres. Il le ramassa et de
retour à la ferme, il le déposa sous une poule qui
couvait des œufs dans son poulailler. Quelques
semaines se passèrent et les œufs éclorent.
Il y eut une bonne douzaine de petits poussins
tout jaunes et tout mignons et, parmi eux, il y en
avait un qui était plutôt chétif et plutôt gris. Il est
vrai qu’il avait quelques difficultés à faire comme
les autres : gratter le sol pour trouver des petits
vers, chanter comme un poulet…
Quelque temps plus tard le paysan s’aperçut que
c’était plutôt un aigle mais ni les oiseaux du
poulailler, ni ses frères poulets, ni même lui ne le
savaient. Alors il passa toute sa vie à gratter le
sol, à chanter comme un poulet et à battre des
ailes sans pouvoir voler.
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Nos certitudes et nos doutes.
Certaines de nos certitudes ont tout simplement
disparu toutes seules comme les petites histoires
que nos parents nous racontaient pour nous aider
à dormir ou comme celle du Père Noël qui arrive
avec ses cadeaux et qui rentre à la maison à
travers la cheminée…
(Nous savons maintenant que le père Noël rentre
par la fenêtre plutôt !).
Depuis, certains doutes se sont transformés en
certitudes pendant que d‟autres certitudes se sont
transformées en doutes ou ont disparu tout
simplement.
Nos certitudes comme nos doutes sont quelque
part emprisonnés dans notre esprit et ont pour
seul gardien la certitude de notre incapacité de les
changer.
Nos croyances et nos certitudes constituent à la fois
notre moteur et notre frein et sont quand même et,
L’heure ? C’est maintenant !
malgré tout, ce que nous sommes et elles constituent
notre propre conception de nous-mêmes.
Nous concevons le monde qui nous entoure à
travers cette conception et comme nous sommes
tous différents,
Y aurait-il autant de mondes qu’il y a d’êtres
vivants ?!
Nous ne percevons pas le monde comme le
perçoivent les animaux et nous ne percevons pas
le monde comme le perçoivent les autres êtres
humains.
Nous avons chacun notre propre carte du monde.
Chacun y a tracé ses propres chemins, ses
propres labyrinthes, ses propres repères, ses
propres sens uniques, ses propres interdictions,
ses
propres
ronds-points,
ses
propres
autorisations, ses propres plaisirs, ses propres
priorités, ses propres frustrations, ses propres
peurs, ses propres difficultés et ses propres
limites…
Nous naviguons dans ce monde qui nous entoure
à travers nos plans, ceux-là mêmes que nous
avons conçus par nos pensées et nos croyances
qui, elles-mêmes, à leur tour, ont été conçues et
façonnées par les mots que nous avons entendus,
utilisés, mémorisés, adaptés, et ceux auxquels
nous avons cru…
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Ces mêmes mots dont le monde qui nous entoure
s‟est servi pour nous apprendre ce que nous
avons appris.
Mais qu‟avons-nous appris ?
Avons-nous appris à nous faire peur nousmêmes ?
Avons-nous appris à faire peur aux autres ?
A quoi nous servent ces mots ?
Nous servent-ils pour rêver ?
Nous servent-ils pour obtenir de la vie ce que
nous désirons ?
Nous servent-ils pour nous critiquer nous-mêmes
ou les autres ?
Nous servent-ils pour nous corriger nousmêmes ?
Nous servent-ils pour nous donner du courage et
nous rassurer ?
Nous servent-ils pour prendre nos propres
décisions ?
Dans tous les cas nous nous en sommes servis
pour tracer nos plans et notre carte du monde,
dans un moment de notre vie où nous étions
immatures,
naïfs,
inexpérimentés,
fragiles,
déprimés, frustrés, influençables, manipulés,
inconscients…
L’heure ? C’est maintenant !
Nos pensées et croyances.
Ces pensées et ces croyances sont conçues et
supportées par ce que nous percevons et
recevons par les canaux de perception dont est
pourvu notre corps, nos cinq sens : la vue, l‟ouïe,
l‟odorat, le toucher, le goût.
La plupart de nos pensées et croyances ont été
affectées ou introduites en nous par les concepts
du milieu social où nous avons vécu, par la
conception du monde de nos parents, par nos
déceptions et nos combats, par notre besoin de
reconnaissance, par nos difficultés, nos humeurs,
nos joies, notre frivolité, notre innocence, notre
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égoïsme, notre ignorance, notre immaturité, notre
manque d‟expérience, notre naïveté, nos
handicaps, les limitations de nos cinq sens et nos
frustrations ...
Nos pensées ont été installées en nous de façon
inconsciente et le langage écrit ou parlé les a
transportées ainsi que les sensations que nous
avons vécues.
On se retrouve donc quelque part programmés dès
notre très jeune âge et ce programme crée une
multitude d’autres programmes qui vont gérer et
diriger notre vie entière.
Nous sommes tous programmés.
Serions-nous tous programmés, aussi bien ou
aussi mal programmés que nos ordinateurs ?
Le langage et les mots ont-ils conçu ces
programmes et les ont-ils installés dans notre
cerveau ?
Nous sommes nés avec un programme, certes,
mais sans manuel et sans mode d‟emploi.
Nous ne nous levons pas le matin en nous disant :
«il ne faut pas que j‟oublie de digérer après avoir
mangé, il ne faut pas que j‟oublie de continuer à
inspirer de l‟air et puis à l‟expirer, il ne faut pas
que j‟oublie de faire pousser mes cheveux, mes
poils, mes ongles, de quelques nanomillimètres…»
L’heure ? C’est maintenant !
Serions-nous des zombies ?
Sommes-nous
des espèces de robots ou de
«zombies» ?
Nous avons accepté l‟idée que nous sommes
libres et capables de contrôler notre avenir et
notre destinée, sans tenir compte du fait que nous
marchons en sommeillant, que nous rêvons quand
nous sommes réveillés et que nous passons le
plus clair de notre temps à nous mentir à nousmêmes et à nous raconter des histoires souvent
fausses.
Le mieux qu‟on puisse dire c‟est que nous
sommes 99,9 pour cent du temps dans un état
inconscient et que le 0,01 pour cent restant nous
sommes dans un état de lucidité.
Nous changeons tous, tout le temps, et en fait
nous ne sommes jamais la même personne que
celle de la veille, encore moins celle que nous
étions il y a dix ans. Si les gens n‟avaient pas
cette habitude de nous appeler par le même nom,
nous ne saurions plus qui nous sommes et si nous
perdions nos souvenirs nous ne saurions plus qui
nous étions non plus… !
Ce programme qui nous sert pour exister a été conçu et
développé de la manière la plus simple et la plus subtile
en même temps.
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Quand nous arrivons dans la vie, nous
découvrons le monde qui nous entoure à travers
nos cinq sens. Nous ne réalisons pas que nous
respirons et que notre nourriture est plutôt liquide
que solide.
Nous oublions aussi que notre corps est plutôt
liquide et que nous devons nous adapter, comme
le font l‟eau et le liquide, que nous devons prendre
la forme que nous impose notre environnement au
lieu de demander à notre environnement de
s‟adapter à nous.
Nous développons des opinions et des attitudes et
nous nous mettons à classer les autres, à leur
attribuer des rôles dans ce plan qui est le nôtre.
Nous développons une capacité d‟analyse pour
nous différencier des autres et nous nous laissons
emporter par des sentiments qui vont gérer nos
relations et nos comportements vis-à-vis des
autres et du monde qui nous entoure. Nous
développons une personnalité et nous nous
convainquons que nous sommes une unité
indépendante et distincte.
Nous nous autorisons à penser en tant qu‟individu
indépendant et complet, en égoïste et
individualiste et tentons de prendre et de recevoir
plus que nous donnons.
Nous oublions que nous faisons partie d’un ensemble et
que le flux de la vie n’est autre que l’harmonisation des
L’heure ? C’est maintenant !
interactions des éléments et des forces de la nature.
Nous oublions aussi que notre corps et notre
esprit sont dans un constant et dynamique
échange avec le reste du monde et l‟univers, que
n‟importe comment nous serons affectés nousmêmes par ce que nous pensons et faisons.
Des fois il nous arrive de réaliser que nous
sommes en train de penser et de nous mentir à
nous-mêmes, mais la plupart du temps nous ne
nous en rendons même pas compte.
En fait nous pensons tout le temps, jour et nuit,
nos pensées déferlent dans notre esprit à une
vitesse telle que nous avons besoin de nous
concentrer pour nous en apercevoir.
La plupart de nos pensées ne sont pas réfléchies,
la plupart d‟entre elles se sont installées tout au
long de notre vie sous forme de jugements,
d‟impressions, de croyances, de préjugés,
d‟opinions, de suggestions, d‟hallucinations…
Elles dépendent de notre capacité de cueillir
l‟information, de notre faculté de jugement, de
notre expérience ou de nos connaissances, du
milieu où nous vivons et celui d‟où nous venons et
de notre passé.
N‟importe comment cette information va être
affectée à la fois par l‟outil (le sens) qui va la
cueillir (vue, ouïe, odorat, toucher, goût..), par la
capacité de notre esprit à la collecter, par notre
ego, par ce que nous avons accumulé dans notre
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passé : forces ou tares, par nos limitations, nos
handicaps, nos attentes et toutes sortes de filtres
liés à et créés par nos sentiments du passé et les
sentiments et sensations que nous vivons au
moment de la réception de l‟information… et de
façon inconsciente elle va être classée sur
l‟échelle de l‟agréable et du désagréable.
En avançant dans la vie, nos pensées s’installent
et se mettent à gérer à la fois ce que nous
percevons et la façon dont nous réagissons et
souvent nous nous trouvons devant le fait
accompli.
Souvent nous nous trouvons dans la situation
complexe qui est celle de les identifier une par
L’heure ? C’est maintenant !
une, de sélectionner celles qui risquent de nous
nuire, leur faire face et les bloquer, puis, en
même temps, de sélectionner et utiliser celles qui
vont nous permettre de réagir afin de contrôler
notre futur et notre destinée.
Nos pensées démarrent nos sentiments.
Une fois démarrés, ces derniers contrôlent notre corps
qui à son tour agit et nous met souvent devant le fait
accompli et souvent dans l´embarras…
Notre futur s‟en trouve affecté et notre vie entière
s‟en trouve bouleversée.
Un peu comme cette femme qui avait passé une
excellente soirée, qui avait dansé et chanté avec
des gens qu‟elle aimait bien.
A la fin de la soirée quelqu‟un, accidentellement,
lui renversa un verre de vin rouge sur sa robe. Et
la voilà qui se met à crier « Vous avez ruiné ma
soirée !!! »
Cette femme, malgré toutes les heures agréables
et heureuses qu‟elle venait de passer, est rentrée
chez elle, déprimée, effondrée et triste. Cet
incident, non seulement a effacé toutes les heures
agréables et les moments heureux qu„elle venait
de vivre, mais il allait aussi la poursuivre dans son
futur.
La fête s‟était passée un vendredi soir et c‟était le
trois août de l‟année 1981, la robe qu‟elle portait
ce soir-là était bleue, la maison où la soirée avait
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eu lieu était du style années 60 et portait le
numéro 3 dans une rue bordée de platanes.
Quelques années plus tard, cette femme se
sentait inconfortable à chaque fois qu‟elle
traversait une rue bordée de platanes, évitait de
sortir les vendredis soirs, pensait que le numéro
trois était son numéro de malchance et évitait
inconsciemment de prendre ses vacances au
mois d‟août.
Un jour son fils est venu la chercher pour
l´emmener voir la maison qu‟il venait d‟acheter. En
descendant de la voiture, devant la maison de son
fils, elle s‟est sentie mal à l‟aise et contrariée car,
sans le savoir, elle avait encore une fois associé
son expérience de la soirée de quelques années
auparavant au style de la maison où cela s‟était
passé et devinez quoi, la maison était du style
années 60.
Malheureusement l‟expérience de cette femme
n‟est pas isolée. Nous sommes tous plus ou
moins porteurs de ces vieux meubles et de ces
vieux bibelots et nous avons du mal à nous en
débarrasser, peut-être tout simplement parce que
nous ne trouvons pas de temps pour le faire. Et
nous continuons de les traîner avec nous dans
notre futur…
Alors le futur ne serait-il pas un peu comme le
passé et le présent ?
L’heure ? C’est maintenant !
Sauterions-nous du passé vers le futur ? N‟y
aurait-il pas de maintenant ni de « tout de
suite » ?
Serions-nous des pigeons voyageurs ?
Notre vie ne serait-elle pas similaire au retour du
pigeon voyageur au foyer, une fois lâché ?
Les amateurs et les organisateurs de concours de
pigeons mettent leurs pigeons dans le coffre de
leur voiture ou de leur camionnette, ils les
conduisent dans un endroit lointain puis les
lâchent et rentrent à la maison pour les attendre et
les accueillir.
Certains pigeons arrivent plus tôt et d‟autres
arrivent plus tard.
Notre vie n’est-elle pas tout simplement un
voyage de retour ?
Ce que nous appelons notre avenir ne serait-il pas
le parcours que nous sommes obligés de faire
pour rentrer à la maison une fois que la journée
est finie ?
Mais que nous apporte le futur ? Et qu‟en est-il du
passé ? Pourrions-nous revenir au passé chercher
quelque chose que nous avons oublié ?
Des recherches ont démontré que physiquement
nous ne sommes pas capables de nous rendre
compte (de façon consciente) de notre décision de
bouger nos muscles.
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Chaque pensée, sensation, sentiment ou action
arrivent (et tout le temps) avant que nous en
soyons conscients et par conséquent nous
n‟avons aucun moyen de les éviter.
Ceci inclut tout choix que nous faisons et fait que
nous vivons constamment et objectivement dans
le passé et que ce dernier ainsi que le futur sont
hors de notre contrôle.
Nous ne vivons pas le présent non plus ?!
Notre vie est une série de sentiments «agréables»
ou «désagréables» qui sont le fruit de nos
L’heure ? C’est maintenant !
pensées et hallucinations, la plupart de ces
pensées circulent dans notre tête pendant que
nous sommes occupés à fuir le désagréable ou
nous diriger vers l´agréable.
Les mots et leurs sons affectent nos sentiments, ces
derniers affectent à la fois notre jugement et notre corps
et par conséquent notre futur.
Certains sons ou certaines images et même
certaines odeurs peuvent nous rappeler quelque
chose d´agréable ou de désagréable dans notre
vie.
Si je dis « tapis », toute personne qui comprend le
français va immédiatement assimiler à ce mot une
image ou une couleur, une chambre peut-être.
Pour un jeune étudiant qui n‟habite plus avec ses
parents, le terme tapis va lui rappeler peut-être
son grand-père ou sa grand-mère car le seul tapis
qu‟il ait dans sa chambre d‟étudiant c‟est celui de
son grand-père ou de sa grand-mère, etc…
Il peut créer non seulement des images ou
rappeler des souvenirs, mais il peut aussi générer
des sensations ou des émotions comme celles de
la joie en pensant à la personne qui a fait le
cadeau ou de la tristesse parce que le tapis
appartenait au grand-père ou à la grand-mère qui
sont décédés …
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Demandez à quelqu’un de lire pour vous le
paragraphe suivant.
Fermez les yeux et imaginez-vous dans un
moment de votre vie où vous étiez heureux et
satisfait. Faites une image ou installez-vous dans
ce moment spécifique de votre vie, rajoutez tous
les détails dont vous pouvez vous rappeler. Qu’est
ce qu’il y avait devant vous et autour de vous ?
Est-ce que vous vous y voyez clairement ?
L’image est-elle en noir et blanc ou en couleur ?
Est-elle grande ou petite ? Laissez-vous envahir
par cette agréable sensation pendant que vous
êtes en train de vous voir ou de vous sentir dans
cette image qui vous met à l’aise et dans un état
confortable. Agrandissez cette image. Pendant
que vous êtes en train de réaliser cela et
apprécier ce moment agréable et positif,
agrandissez cette image deux fois plus et rendez
les couleurs plus brillantes et plus précises.
Maintenant rentrez dans cette image et regardez
autour de vous en gardant les yeux fermés.
Prenez note de ce que vous voyez.
Maintenant que vous êtes à l’intérieur de cette
image, ajoutez-y le son qui y est associé et
cherchez dans votre imagination d’où vient ce
son. Est-ce qu’il vient de votre gauche ou de
votre droite, devant vous ou derrière vous ?
Est-il fort ou faible ? Quel genre de son estce ? Une musique ou une voix ? Ecoutez le ton
L’heure ? C’est maintenant !
ou le volume, écoutez profondément, prenez
note et vérifiez comment il vous met à l’aise et
comment vous vous sentez dans cet
environnement. Etes-vous debout ou assis ?
Quelle est la température de l’air ? Prenez note
de vos sensations internes, d’où elles
proviennent, ces sensations sont peut-être en
train de tourner autour de votre corps.
Concentrez-vous
profondément
sur
ces
merveilleuses sensations et appréciez-les.
Prenez note de tout goût ou toute odeur qui
veulent y être inclus et savourez.
Avec vos yeux toujours fermés regardez la scène
avec vos yeux intérieurs encore une fois, faites en
sorte d’agrandir les images et de les rendre
encore plus brillantes, plus nettes. Faites en sorte
que le son devienne plus fort, plus clair et plus
agréable. Faites en sorte que les sensations
deviennent plus intenses, plus profondes, plus
chaleureuses.
Suivez
l’intensité
de
ces
sensations, si elles bougent d’une place à l’autre,
joignez-les ensemble et intensifiez-les.
Répétez-les encore et encore pour qu’elles
deviennent de plus en plus fortes. Laissez-vous
envahir par cette merveilleuse sensation.
Toujours les yeux fermés doublez le tout et
rendez-le plus fort et plus clair puis redoublez-le
encore et encore. Maintenant tout votre corps et
votre esprit se délectent dans toute cette
37
expérience. Vivez-la, écoutez-la et sentez-la.
Rendez cette sensation la plus forte que vous
pouvez et juste au moment où vous ne pouvez
plus la rendre plus forte, doublez-la encore une
fois et fermez votre main gauche le plus fort
possible et le plus vite possible.
Sentez la sensation entrer à l’intérieur de vous et
vous envahir, intensifiez-la encore, serrez votre
poing encore davantage.
Desserrez votre main et sentez la sensation
envahir votre corps.
Prenez votre temps pour décompresser et vous
décontracter et ouvrez les yeux quand vous êtes
prêt pour le faire.
L’heure ? C’est maintenant !
Nos
pensées
programment…
et
nos
idées
nous
Au cours de notre vie nous apprenons quelques
centaine de mots ; nous n‟aurions pas pu et nous
ne pourrions pas apprendre un seul mot sans lui
associer une sensation qui vient de nos cinq
sens : la vue, l‟ouïe, le goût, l‟odorat et le toucher
mais pas uniquement. …
Si je dis : « gris », vous allez associer, et c‟est
naturel, une couleur du Spectrum de la lumière à
ce son et par conséquent l‟association à ce son va
être visuel, mais si je dis « Oh, c‟est un jour gris
aujourd‟hui », les uns vont se sentir tristounets et
quelque peu déprimés pendant que d‟autres vont
y associer une sensation d‟humidité et de froid ou
se revoir dans une expérience heureuse ou triste
de leur vie passée…
Alors la question :
Comment sommes-nous capables de générer des
sensations et des émotions telles que celle de la
tristesse ou celle du froid et même des souvenirs
à partir d‟un son qui n‟est, à la base, que pour
déterminer une couleur précise ?
Comment un simple son, qui fait allusion à une
couleur, peut-il générer chez nous une gêne, un
malaise ou un souvenir ?
39
«Jasmin, sucre, fer, grincement, coucher de
soleil », chacun de ces mots peut évoquer en plus
de l‟expérience olfactive, gustative, tactile,
auditive, visuelle, un sentiment précis qui peut être
une mauvaise ou une bonne expérience pour les
uns et les autres.
Le mot « fourrure » est un très bon exemple car il
représente, pour les uns, le luxe, pour les autres,
du travail saisonnier et, pour d‟autres encore, de
la sauvagerie. Il y a donc une relation
d‟interdépendance et d‟influence entre les mots et
nos sens...
Mais que serions-nous sans nos sens ?
Ces sens constituent nos outils comme la scie, le
mètre, le niveau, la règle, la planeuse, la lime, le
marteau, le tournevis constituent les outils d‟un
menuisier. Quand un jeune menuisier s‟installe à
son compte, il achète tous ces outils et démarre
son entreprise de menuiserie.
S‟il a du travail à faire, il va utiliser ces outils car,
sans eux, il ne peut faire ni de la menuiserie, ni
exercer son travail de menuisier.
Dans son activité vient un moment où, pour
continuer d‟être un bon menuisier, il a besoin
d‟aiguiser, dans certains cas, de remplacer
certains outils sans quoi il aura des difficultés à
L’heure ? C’est maintenant !
faire un bon travail car, avec un mètre dont les
graduations en millimètres ont disparu, la finition
du travail en souffrira et, avec une scie qui coupe
grossièrement et difficilement, le travail sera
médiocre et laborieux.
Le placard, la table, les meubles et tout travail
produit par un menuisier ne peut être obtenu sans
les outils ; leur esthétique, leur qualité, en
dépendront et constituent, à la fois, le résultat de
la qualité des outils et de la dextérité du
menuisier.
Nos pensées et nos idées sont un peu comme les
meubles fabriqués par ce menuisier, elles sont le
fruit et le résultat obtenus à travers nos sens et
elles n‟existent qu‟à travers les images, les
représentations et les mots que nous utilisons et
ceux qui circulent dans notre tête.
Pour avancer dans la vie nous avons besoin de ce
programme. Notre seul accès à ce dernier n‟est
autre que le langage que nous utilisons un peu
comme un clavier par rapport à un ordinateur.
Nous pouvons donc, à travers ce clavier, apporter
toutes sortes de modifications à la fois aux
documents que nous créons (nos pensées et
idées) et en même temps modifier le programme
lui-même qui nous aide à créer ces documents.
41
Dans la phrase * :
- « Il fait beau aujourd‟hui même si demain il va
pleuvoir : »
Nous retenons : Il fait beau et c‟est l‟essentiel.
Demain on verra.
Tandis que dans la phrase :
- « Il fait beau aujourd‟hui mais il va pleuvoir
demain ».
Dans cette façon de s‟exprimer on retient et on
s’attarde de façon inconsciente sur le
lendemain et sur la pluie, plutôt que sur le fait
qu‟il fasse beau …
Dans cette autre phrase *:
- « J‟ai trouvé la solution au problème même si
elle ne peut pas fonctionner dans toutes les
situations.»
Cette façon de s‟exprimer met l‟accent sur la
solution trouvée et le fait qu‟elle ne fonctionne pas
dans toutes les situations devient accessoire. Ici
c‟est l‟exemple même d‟une « programmation »
positive.
A comparer avec :
- « J’ai trouvé la solution au problème mais elle ne
peut pas fonctionner dans toutes les situations ».
L’heure ? C’est maintenant !
Comparons maintenant ces différentes phrases * :
1- « Vous obtenez pratiquement tout ce que vous
voulez de la vie si vous êtes prêt à travailler assez
dur. »
2- « Si vous êtes prêt à travailler assez dur, vous
obtenez pratiquement tout ce que vous voulez de
la vie. »
Bien qu‟elles apportent la même information ces
phrases nous «programment» de deux façons
différentes ; en fait elles vont à la fois nous mettre
dans deux attitudes distinctes par rapport à la vie :
positive (exemple 1) ou négative (exemple 2).
Dans la phrase * :
1-« Je suis heureux aujourd’hui mais je doute que
cela dure toute ma vie. (Programmation négative)
2- « Je suis heureux aujourd’hui bien que je
doute que cela dure toute ma vie. (Programmation
positive)
Avec un simple « twist » on peut profiter du
moment présent et prendre une attitude positive et
courageuse envers le futur.
*exemples pris dans le livre : « Sleight of Mouth », Robert Dilts
43
Avant tout il faut préciser que nous sommes une
bio-machine et le programme en question est
automatisé et reste difficile d’accès.
Descartes disait : « Je pense, donc je suis »
Il était une fois un humain qui avait invité un gentil
extra-terrestre qui n‟avait jamais visité la Terre.
Une fois arrivé sur la Terre l‟extra-terrestre est
reçu par son hôte humain et celui-ci le dirige vers
une voiture, ouvre la portière et lui demande de
s‟installer dans le véhicule.
L‟extra-terrestre n‟ayant jamais vu de voiture
demande à l‟humain : « C‟est quoi cette chose ? »
L‟humain répond : « C‟est un véhicule qui va nous
servir pour aller chez moi. »
L‟extra-terrestre s‟installe comme suggéré puis
son hôte entreprend de conduire la voiture.
Au cours du trajet l‟extra-terrestre demande :
« C‟est un véhicule que vous, les humains,
fabriquez ? ». Son hôte lui répond : « Oui, oui. »
Au cours du trajet l‟extra-terrestre voit des
immeubles, des gens qui s‟appliquent à construire
des maisons, d‟autres en train de nettoyer la
chaussée pendant que d‟autres réparent les
trottoirs. Une fois arrivés devant la maison l‟extraterrestre demande si tout cela aussi est fabriqué
par les humains. « Oui, oui », répond l‟hôte.
L’heure ? C’est maintenant !
En rentrant à la maison l‟extra-terrestre est reçu
par l´épouse de son hôte et il remarque que
celle-ci est physiquement différente mais il se
retient de poser des questions, regarde les
meubles et le décor dans le salon de la maison et
demande :
« C‟est vous qui fabriquez tout cela ? »
Son hôte répond : « Oui, oui, c‟est nous les
humains qui fabriquons tout cela.»
« Alors comment faites-vous pour faire tout cela et
qu‟est-ce que vous êtes en train de fabriquer en
ce moment ? »
L‟hôte, réalisant que l‟extra-terrestre ne comprend
pas, rectifie : « Enfin, ce n‟est pas moi qui ai
fabriqué tout cela. Ce sont d‟autres humains qui
l‟ont fait pour moi.»
« Et vous, qu‟est-ce que vous avez fait pour
eux ? »
« Je les ai payés avec de l‟argent.»
« C‟est quoi l‟argent ? »
« Oh, l‟argent, c‟est un concept », répond l‟hôte.
« Un concept, que voulez-vous dire ? »
« Eh bien, euh…c‟est une représentation
abstraite, mais ce qui compte, pour nous, les
humains, c‟est que nous y croyons et ça nous
suffit. »
« Si j‟ai bien compris, vous, les humains, vous
croyez en des choses abstraites, mais comment
les autres savent-ils fabriquer tout cela et pas
vous ? »
45
« Non, non, voyez-vous, nous, les humains, nous
sommes tous différents. Les uns sont bons à faire
une chose pendant que d‟autres savent faire autre
chose, alors nous profitons du savoir des uns et
des autres. »
« Ah, je comprends » dit l‟extra-terrestre « et vous,
qu‟est-ce vous leur apportez ? »
« Moi, je suis médecin », répond l‟hôte.
« Et qu‟est-ce que vous leur donnez en tant que
médecin ? »
« Je leur conseille des médicaments une fois que
je sais ce qui ne va pas bien avec eux.»
« Pourquoi ? Il y a des humains qui ont des
choses qui ne vont pas bien avec eux ? »
« Ça dépend, mais il y en a qui font des choses
dures ou qui ont un travail dur ou dangereux. »
« C‟est quoi dur, dangereux ? »
« Dur, euh…….je ne sais pas comment expliquer,
disons, c‟est difficile, c‟est le contraire de facile. »
« Je comprends, c‟est quelque chose que vous
n‟arrivez pas à expliquer. Et c‟est quoi
dangereux ? »
« Dangereux, c‟est quelque chose qui peut
détruire notre corps ou notre façon de réfléchir et
de penser… »
« Alors pourquoi les autres humains acceptent-ils
de faire ce qui peut détruire leurs corps et leur
façon de réfléchir, est-ce que vous les obligez à le
faire ? »
L’heure ? C’est maintenant !
« Non, non, personne n‟oblige personne à faire
quoi que ce soit. »
« Alors pourquoi acceptent-ils de faire ce qu‟ils
font ? »
« Oh, ce sont eux qui pensent qu‟ils ne peuvent
pas faire autrement. »
L‟extra-terrestre continue : « En venant ici, j‟ai vu
des gens balayer, construire et d‟autres réparer le
trottoir, c‟est ce que vous appelez dur ? »
« Oui, en quelque sorte. »
« Et vous ne voudriez pas faire ça parce que c‟est
dur ? »
« On peut dire ça comme ça, mais comme je vous
ai expliqué, nous sommes différents et c‟est ce qui
fait notre richesse », répond finalement l‟hôte,
puis, inconsciemment, il prend la télécommande
de la télévision et l‟allume.
C‟est l‟heure des nouvelles et le journaliste
annonce et montre des images de guerre. En
voyant cela l‟extra-terrestre demande : « Que fontils ces humains, ils ont l‟air de faire des choses
dures et dangereuses ! » Et l‟hôte répond : « Ça,
c‟est la guerre, ils se battent parce qu‟ils ne sont
pas d‟accord.»
« Pourquoi ne sont-ils pas d‟accord ? »
« Ils ne sont pas d‟accord parce que chacun
pense différemment.»
« Qu‟est-ce ça veut dire différemment ? »
demande l‟extra-terrestre.
47
« Différemment, c‟est comme différent », répond
le médecin.
« Je croyais que différent était un avantage pour
vous, les humains ! »
« Oui, oui, du fait que nous sommes différents,
nous pensons différemment et chacun pense que
l‟autre a tort »
« Et c‟est pour cela que vous vous battez ? »
« Oui, on peut dire ça comme ça. »
« Alors, pourquoi n‟arrêtez-vous pas de penser
tout simplement ? »
Descartes disait aussi : « Je suis un esprit et j’ai
un corps » !
En 1993 une démonstration s‟est déroulée à
Washington DC entre le 7 juin et le 30 juillet,
4000 personnes se sont réunies et se sont mises
à prier et à méditer. Pendant cette période de
prière et de méditation le pourcentage de crimes
commis a été réduit de 23%. Une fois que les
prières et les méditations se sont arrêtées, le
nombre de crimes a repris comme d‟habitude.
En outre, quelques centaines d‟essais ont été faits
pendant lesquels on demandait à des gens
d‟essayer d‟influencer, avec leur pensée
(uniquement), des appareils mécaniques et
électroniques. Or, il s‟est avéré qu‟ils produisaient
L’heure ? C’est maintenant !
des influences positives ou négatives selon les
pensées réfléchies.
En tant qu‟humains nous avons donc la capacité
de fonctionner non seulement à travers nos cinq
sens mais aussi à travers nos « extra » sens tels
que la télépathie, l‟intuition, l‟énergie qui soigne, la
spiritualité, la clairvoyance, la précognition,
l‟hypnose à distance.
Nous ne sommes pas des individus, encore moins
indépendants. En fait, nous sommes tous
connectés et ce que nous pensons à chaque
moment de notre vie affecte le reste du monde.
Ce que nous renfermons dans notre fond et que
nous pensons « privé et légitime » affecte le reste
du monde.
Si je commence ma journée en me levant du
mauvais pied et que je laisse une mauvaise
humeur s‟installer comme pensée à l‟intérieur de
moi, cette mauvaise humeur qui a commencé
comme un sentiment va se transformer ensuite en
langage du corps puis en attitude.
Je vais par conséquent la transmettre comme un
virus à mon conjoint et à mes enfants, puis, en
sortant de la maison, je vais la transmettre à mon
voisin ; en roulant en voiture pour aller au travail,
49
je vais la transmettre à quelques autres
personnes, peut-être à un agent de la circulation ;
ensuite, arrivé au travail je vais la transmettre à
mes collègues, à mes collaborateurs ou à mes
employés.
Si l‟agent de la circulation, cette même matinée,
est lui aussi de mauvaise humeur, le risque est
qu‟il peut lui aussi mettre tous les gens qu‟il
rencontre de mauvaise humeur.
Et peut-être que l‟une de ces personnes peut
créer un accident et affecter la vie de quelques
autres personnes.
Dans le cas où ma mauvaise humeur s‟exerce sur
un des ouvriers qui travaille sur une machine
dangereuse, il peut y avoir un accident. Cet
accident peut engendrer un drame dans le foyer
de l‟ouvrier, un retard de livraison de la
marchandise, la perte d‟un client qui va lui-même
se trouver dans la possibilité de perdre son client,
une perte du chiffre d‟affaires, une mauvaise
réputation de l‟entreprise et l‟histoire peut
continuer jusqu‟à détruire une bonne partie de la
société.
Nous sommes donc tous liés, bourreaux comme
victimes, avocats comme juges, entrepreneurs et
employés, notre état d‟esprit *du moment*
concerne et affecte la vie des autres et ce qu‟ils
penseront d‟eux-mêmes, de la société et du
monde qui les entoure.
L’heure ? C’est maintenant !
Nous avons tous rêvé un jour de changer le
monde !
Le temps du rapport de force est révolu.
Les employés ne sont plus là pour exécuter ce
que le patron décide qu‟ils exécutent car il suffit
qu‟ils prennent une attitude négative pour que
l‟idée même de l‟entreprise soit remise en
question.
Vous avez certainement remarqué qu‟on peut
trouver la même marchandise partout et souvent
au même prix mais nous avons tous notre endroit
préféré.
Si on cherche un peu plus, on trouvera que nous
préférons un endroit plutôt qu‟un autre pour la
qualité du service, la qualité humaine du
personnel, celle de l‟accueil, et comme nous ne
sommes pas stupides, nous savons distinguer
entre un conseiller vendeur sincère et un autre qui
prétend l‟être.
Attitude négative, attitude positive.
Il ne suffit pas de demander à une hôtesse
d‟accueil ou à un vendeur d‟être polis ou
accueillants, encore moins de les surveiller.
51
S‟ils pensent qu‟ils n‟ont pas besoin de l‟être,
nous, les clients, allons voter avec nos pieds et les
conséquences pour l‟entreprise seront négatives.
Considérons le dialogue suivant :
- Vendeur :
« Oui, qu‟est-ce que vous cherchez, madame ? »
- Cliente :
« Je voudrais acheter un ordinateur »
- V : « Quel genre d‟ordinateur voulez-vous ? »
- C : « Un portable »
- V : « Nous avons différents portables à différents
prix, madame. Combien voulez-vous mettre ?…
- C : « Eh bien, je ne sais pas !
Lequel me conseillez-vous ? »
- V : « Je ne sais pas, madame, ça dépend de ce
que vous voulez faire avec ? »
- C : « Sûrement pas de la popote ! …Je ne sais
pas. Qu‟est-ce qui justifie la différence des prix ? »
- V : « Ecoutez, madame, si vous ne me dites pas
ce que vous voulez faire avec, je ne peux pas
vous conseiller ! ...Je vous laisse regarder, j‟ai
d‟autres clients. Quand vous aurez décidé, vous
me faites signe ! »
Ou encore cet autre exemple :
- Client potentiel :
« Allô ! Je voudrais connaître le prix de la
paraffine, est-ce que vous pouvez me passer
L’heure ? C’est maintenant !
quelqu‟un
qui
peut
me
donner
des
renseignements ? »
- Employé : « Vous êtes déjà client chez nous ?
Comment vous appelez-vous ? »
- Client potentiel : « Non, pas encore ! »
- E : « Votre nom, s‟il vous plaît ? »
- Client potentiel : « Le monsieur qui appelle d‟un
téléphone portable… »
- E : « De quelle société êtes-vous ? »
- Eventuel Client : « Je n‟ai pas encore de société,
je suis en train de réunir l‟information »
- E : « Vous n‟avez pas de registre du commerce
alors ? »
- Appelant : « Non madame ! »
- E : « J‟ai besoin de votre adresse, monsieur ! »
- Appelant frustré : « Vous avez besoin de mon
adresse pourquoi faire, madame ? »
- E : « Si vous ne me donnez pas votre adresse, je
ne pourrai pas vous donner l‟information ! »
Considérons les phrases suivantes :
1) Je vais devoir chercher le dossier afin de vous
donner l’information que vous demandez.
2) Je me ferai un plaisir de vous donner
l’information dès que j’aurai accédé à votre
dossier.
53
Dans les deux phrases la personne promet de
donner l‟information recherchée, par contre
l‟attitude est complètement inversée.
La première attitude nous révèle que la personne
a immédiatement installé une difficulté devant elle
(désagréable) pour accéder au dossier et qu’elle
s’est persuadée qu’elle ne trouvera aucun plaisir à
le faire mais plutôt un acte pénible et contraignant.
En tant que demandeur on est en droit de penser
qu’elle fera cela le plus tard possible et les
renseignements qu’elle va nous fournir seront le
moins détaillés possibles et le moins complets
possibles.
Dans la deuxième attitude (exemple 2) on est tout
de suite rassuré, confiant, et sûr d‟avoir une
information complète et rapide.
Ces deux attitudes peuvent être classées sur une
unité de mesure, s‟il en existait une, qui détermine
l‟agréable et le désagréable.
Dans la 1ère attitude la personne a projeté dans le
futur un moment désagréable (devoir) et par
conséquent elle a inséré dans son programme la
certitude de passer un moment plutôt désagréable
puisque n‟importe comment elle va devoir fournir
l‟information demandée.
L’heure ? C’est maintenant !
Dans la 2ème attitude la personne a projeté un
moment plutôt agréable et aura hâte de le vivre le
plus tôt possible.
Nous avons tendance à déterminer et connaître à
l‟avance ce qui va être agréable et ce qui ne va
pas l‟être.
Notre lendemain est toujours rempli de moments
plutôt désagréables. Ce n‟est pas parce que nous
les avons déjà vécus ni parce que nous sommes
dans une attitude neutre, mais c‟est parce que
nous nous sommes faits la promesse d‟inclure
dans chaque journée de notre vie du désagréable.
En conséquence, nous allons affecter les autres et
ils auront leur part du désagréable que nous
avons préparé à l‟avance, pour nous d‟abord, et
pour servir les autres qui nous côtoient…
Toute relation est basée sur donner et recevoir, donner
donne naissance à recevoir et recevoir crée donner. Ce
qui monte doit descendre, ce qui sort doit rentrer ; en
fait, donner est la même chose que recevoir car ils sont
tous les deux des aspects du flux de l’énergie de
l’univers. Si vous arrêtez l’un de ces flux vous
interférez avec l’intelligence du cosmos.
Plus vous donnez, plus vous recevrez car vous
allez garder l’abondance de l’univers circuler dans
votre vie. En réalité seul compte ce qui a une
valeur réelle et qui se multiplie uniquement quand
il est donné.
55
« Ce que nous voyons et entendons devient le
sujet de nos réflexions et pensées ; nos pensées
influencent nos réactions ; nos réactions
deviennent nos habitudes et déterminent notre
destinée »
Bob Gass.
Si vous voulez du respect, respectez les autres ;
si vous voulez de l‟appréciation, appréciez les
autres ; si vous cherchez de l‟estime, estimez les
autres ; si vous cherchez des compliments, faites
des compliments…
La nécessité d’être positif et honnête.
Les images, les mots et les sentiments sont
affirmations.
des
Ce que nous pouvons dire constitue ce que nous
pouvons penser et ce que nous pouvons faire.
La positivité est le fait de savoir qu‟on peut faire
des choses positives. Cet état d‟esprit stimule les
régions supérieures du cerveau; plus on stimule
et on utilise cette zone du cerveau, plus le
cerveau fait des interconnections et plus l‟usage
de notre cerveau est complet.
Quand nous sommes en état de déséquilibre
émotionnel les bactéries se développent dans
notre corps comme des insectes qui attaquent
plutôt les plantes en mauvaise santé que celles en
bonne santé.
L’heure ? C’est maintenant !
Nous avons besoin de nous sentir en équilibre
avec nous-mêmes et nous avons besoin de
satisfaire notre condition de terriens pour être en
harmonie avec le reste.
Essayez de vous rappeler la dernière fois que
vous avez attrapé un rhume !
Etiez-vous malheureux ou déprimé, ou vous
sentiez-vous coupable de quelque chose juste
avant d‟attraper ce rhume ?
Les bactéries se développent dans les substances
qui sont produites par nos émotions négatives.
La crainte, l‟anxiété et le stress réduisent la salive
et nous avons besoin de cette salive pour
neutraliser l‟acide buccal et prévenir les caries
dentaires.
Or, notre système immunitaire est réduit lorsque
nous sommes dans un état de négativité.
Plusieurs maladies se déclenchent quand notre
système immunitaire est affaibli.
Si on comprend cela on réalise alors que notre
capacité d‟auto-guérison est largement contrôlée
par notre cerveau qui, lui-même, est contrôlé par
nos pensées.
Si vous n’insérez pas de pensées positives dans votre
inconscient, celui-ci se servira de ce qu’il y trouvera
pour continuer son cycle.
57
La relaxation profonde enlève toutes tensions et
craintes emmagasinées dans notre inconscient
et renforce notre système immunitaire.
Lorsque nous sommes en état de relaxation et en
bonne entente avec notre esprit et notre âme nos
vaisseaux sanguins se dilatent et le sang qui y
circule apporte plus d‟oxygène à nos cellules et
permet un meilleur fonctionnement de notre
cerveau.
Imaginons un monde où on serait parfaitement
honnête avec soi-même et envers les autres.
Imaginons un monde dans lequel on se mettrait dans les
chaussures de l’autre avant de prononcer un jugement
ou de refuser une requête.
Le dictionnaire définit l‟honnêteté comme
l‟intégrité, la sincérité, l‟honneur et l‟absence de
tricherie.
Honnête : qui est conforme aux principes de la
probité, du devoir et de la vertu.
Sincère : qui est disposé à reconnaître la vérité et
à faire connaître ce qu’il pense et sent réellement
sans consentir à se tromper soi-même ni tromper
les autres.
Alors pourquoi les gens ne sont-ils pas sincères et
honnêtes ?
Pourquoi les gens prennent-ils des décisions qui
concernent les autres et ne s‟imaginent même pas
L’heure ? C’est maintenant !
qu‟ils peuvent être affectés eux-mêmes ou leurs
propres enfants par leurs décisions ?
Est-ce par peur de vivre le désagréable ? Ou
d‟être mal à l‟aise en révélant aux autres que l‟on
a fait quelque chose qui n‟est pas correct ?
Il a été dit que nous n‟exprimions la vérité que
lorsque nous nous sentions en sécurité.
Saviez-vous que les émotions de la crainte, de
l‟envie, de la colère et du plaisir peuvent être
trouvées dans le cerveau avec une simple
électrode qui touche une petite section spécifique
du cerveau limbique ?
Par contre les émotions d‟amour inconditionnel,
de compassion, de bonheur, de courage, ne
peuvent pas être trouvées dans ce système
limbique ni dans n‟importe quelle autre partie du
cerveau.
La raison est que la peur, l‟envie, la colère et le
plaisir sont des émotions que nous partageons
avec tous les animaux qui ont un cerveau
limbique.
Ce qui rend les humains différents, c‟est la
présence de cette partie importante du cerveau
qui se trouve au dessus du système limbique.
59
Quand on vit l’amour, la compassion, le bonheur, la
sincérité et le courage, on utilise notre cœur et les
cellules de cette partie supérieure du cerveau.
Mais il se trouve qu‟il y a beaucoup de gens qui
ont des difficultés à vivre ces émotions parce que
leur vie entière tourne autour d‟un système de
réaction (réflexe primaire) au lieu d‟action
consciente et réfléchie.
Quand nous pratiquons consciemment dans le but
d’utiliser davantage notre cœur et notre cerveau, nous
utilisons plus de ce potentiel que Dieu nous a donné et
la sincérité est alors plus facile à exprimer.
Toutes nos inter-réactions avec les autres et le
monde qui nous entoure souffrent du manque de
sincérité plus que de toute autre chose.
Dans nos relations, tous nos accords, explicites ou
implicites, supposent que la sincérité soit
maintenue.
Quand la déloyauté, le secret, les fausses
promesses, les demi-vérités et l‟habitude de dire
une chose et de faire autre chose interviennent
dans une relation quelconque : commerciale,
amicale ou familiale, la confiance est ébranlée et
le raisonnement est faussé.
Alors comment peut-on rectifier une tendance
malhonnête dans ce monde où la malhonnêteté
est devenue acceptable ?
Posons-nous la question :
L’heure ? C’est maintenant !
À quoi servent nos sentiments ? Quel est leur
rôle ? Que nous apportent-ils ?
Ne sont-ils pas ces sensations qui se créent en
nous par les autres ?
Ne sont-ils pas toujours liés à notre interaction
avec les autres ?
Ne sont-ils pas cette liaison avec le reste ?...
Quand la peur, l‟envie (« enlève-toi de là que je m’y
mette »), la colère, le plaisir de nos sens dominent
notre vie quotidienne, la malhonnêteté devient
acceptable.
En nous concentrant sur notre évolution personnelle, en
pratiquant le courage, l’amour, la compassion et le
bonheur, en contrôlant les tentations qui peuvent se
manifester, la sincérité devient facile à exprimer.
Prêtons donc attention à ce déclic qui arrive juste
au niveau de notre esprit quand nous sommes sur
le point de dire ou de faire quelque chose de
malhonnête ou de pas sincère.
La malhonnêteté va de pair avec une destruction
de soi, de ce que nous pensons de nous-mêmes
et fragilise notre système immunitaire.
Comment peut-on se convaincre nous-mêmes de
d‟une chose que nous savons pertinemment
fausse ?
A force de forger on devient forgeron. Si nous
décidons que la sincérité nous apportera plus
d‟avantages, nous devons la pratiquer dans tout
61
ce que nous faisons, comme n‟importe quel
métier.
En pratiquant l’honnêteté nous augmentons notre
courage et quand nous augmentons notre courage
nous contrôlons notre peur et nos frustrations.
Quand le courage se manifeste plus souvent que
la peur dans notre vie, nous jouissons mieux de la
vie et notre joie va se manifester aussi en aidant
les autres.
Arrêtons d‟exagérer les incidents de notre vie.
Pour un pêcheur, le poisson perdu est toujours le
poisson le plus gros dans le filet.
En éliminant les mensonges nous devenons
honnêtes avec les autres et en devenant honnêtes
avec les autres nous le devenons avec nousmêmes.
Si nous ne sommes pas honnêtes avec les autres
comment le serions-nous avec nous-mêmes ?
Comment saurions-nous nous convaincre et
trouver du courage quand nous savons que nous
utilisons des mensonges pour nous aider à
avancer dans la vie ?
La réalité n’est pas ce que l’on voit, entend, sent, et
comprend... C’est plutôt les sensations et sentiments
qui gèrent notre expérience du moment.
Notre réalité, quand on est assis autour d‟une
table avec des gens autour de nous, n‟est pas
L’heure ? C’est maintenant !
tellement qu‟on est en train de manger, ou la
diversité des plats sur cette table, la qualité de la
préparation ou le goût des aliments, le décor de
l‟endroit ou la qualité des meubles mais plutôt le
sentiment qu‟on a de ce moment et pendant ce
moment.
Une expérience a été menée dans laquelle on
proposait à des gens de jouer à un jeu. Le jeu
consistait à prendre la bonne décision selon sa
propre conception de soi-même et ses propres
opinions. Il fallait deux participants. Le jeu
consistait à tirer au sort pour déterminer lequel
des deux diviserait la somme de 100 dollars et
lequel des deux aurait le dernier mot en décidant
d‟accepter le partage tel qu‟il serait proposé par la
première personne ou de décider de renoncer à la
somme mise en jeu.
On avait laissé penser à la personne qui allait
décider d‟accepter le partage ou de remettre le
tout à son propriétaire que l‟autre joueur était,
comme elle, un simple joueur. Or la personne qui
allait avoir le droit de diviser était complice et le
tirage au sort était truqué. Celle-ci proposa de
garder 80 dollars pour elle et de donner 20 dollars
à la victime.
La victime, donc, avait le dernier mot : accepter le
partage tel qu‟il était proposé ou user de son droit
de décider de rendre la totalité de l‟argent à son
propriétaire.
63
Dans la plupart des cas les victimes ont décidé
que l‟argent soit restitué au lieu de prendre les 20
dollars proposés.
Pourquoi ont-elles pris une telle décision ?
Quelques-uns se sont sentis vexés, d‟autres se
sont sentis insultés, d‟autres encore ont eu le
sentiment que leur adversaire se moquait d‟eux…
Peu importe leurs sentiments et ce qu‟ils ont
pensé, la réalité est qu‟ils ont tous renoncé à
prendre 20 dollars !
« Une bonne humeur n´a pas besoin d´une
bonne raison pour exister…»
Richard Bandler
Quand nous nous levons le matin, nous vérifions
le temps qu‟il fait, nous vérifions l‟heure, nous
nous lavons, nous prenons notre petit-déjeuner,
nous choisissons nos vêtements selon le temps
qu‟il fait dehors, ce que nous projetons de faire
pendant la journée, et, selon les cas, nous
vérifions si nous avons les outils nécessaires, les
habits nécessaires pour l‟activité de la journée.
Nous vérifions aussi si nous avons assez d‟argent
sur nous, si nous avons nos papiers d‟identité, nos
clés, si nous avons pensé à tout ce qu‟il nous faut
pour la journée, bref, nous faisons une série de
préparations et nous nous assurons que nous
n‟avons rien oublié avant de quitter notre foyer.
L’heure ? C’est maintenant !
Nous ne vérifions jamais l‟état de notre moral et
nous ne prêtons jamais attention à toutes ces
pensées qui circulent en arrière-plan dans notre
tête, nous sommes trop occupés par notre
apparence, notre façon de percevoir le monde
extérieur, nos peurs, nos envies, nos frustrations,
nos opinions, et dès que l‟on se retrouve en
dehors de chez nous, nous passons le contrôle
aux autres et au monde qui nous entoure.
Nous nous laissons influencer, énerver, dévier de
notre chemin, de notre trajectoire, nous nous
retrouvons devant des situations imprévues, en
train de défendre des intérêts et souvent nous
nous retrouvons en train d‟agir malgré nous au
lieu de traiter la situation de façon calme, sereine
et juste. Nous ne nous mettons jamais à la place
de l‟autre, dans ses chaussures, pour voir les
choses de son point de vue.
Nous ne nous rappelons jamais que nous avons
déjà vécu une situation similaire où nous étions
du côté de l‟autre point de vue.
Notre esprit refuse de faire le parallèle et nous
nous disons : c‟est différent. Nous attribuons au
même poids deux mesures et nous restons
convaincus que dans notre situation les autres
auraient fait pareil…
Nous nous retrouvons donc à la fois à la merci du
monde extérieur et, en même temps, à la merci de
nos propres pulsions.
65
Nous avons l‟air de comprendre certaines
expressions telles que : « Ce n‟est pas facile ! »,
ou tout au moins, nous donnons l‟impression de
comprendre quand on entend quelqu‟un nous
dire : « Ce n‟est pas facile, vous comprenez ? »
Nous répondons immédiatement : « Oui, je
comprends. »
A force d‟entendre cette expression qui a l‟air de
devenir une façon de vivre pour les uns et une
excuse ou une philosophie pour les autres, on se
retrouve en train d‟épouser cette manière de
réfléchir et de penser.
On ne se retrouve jamais en train de penser :
« Mais que veulent-ils dire par ce n‟est pas facile ?
Qu‟est-ce que cela veut dire ? Qu‟est-ce qui est
supposé être facile ? Ce n‟est pas facile par
rapport à quoi ? À qui ? »
Et on finit par installer une petite voix à l‟intérieur
de nous qui nous répète tout le temps : « Ce n‟est
pas facile ! ». À chaque fois que nous
entreprenons de corriger une chose en nous que
nous savons inutile ou négative ou tout
simplement d‟intégrer dans nos comportements
une chose positive, cette voix se déclenche avant
même que nous ne commencions et nous répète
la même chanson encore et encore : « Ce n‟est
pas facile, ce n‟est pas facile ! Ce n´est pas
agréable, ce n´est pas agréable… »
L’heure ? C’est maintenant !
Si nous laissons ces pensées circuler dans notre
tête et nous dire que nous sommes victimes, tout
ce que nous sommes (  notre esprit, notre corps,
nos sens, nos sentiments), de façon inconsciente,
vont se transformer et devenir une espèce
d‟aimant qui attire et collecte toute particule et
morceau de fer dans un tas de foin en omettant
d‟attirer l‟or et l‟argent qui peuvent s‟y trouver.
Disons-nous que les gens sont méchants et nous
allons nous transformer en méchants nousmêmes. Cet état d‟esprit va se transformer en
attitude et les gens vont réagir méchamment à
notre attitude et par conséquent vont devenir
méchants à notre égard.
67
Si vous êtes convaincu que vous êtes victime et
que vous vous dites : «Si je me comporte comme
je le fais, ce n‟est pas de ma faute, c‟est la faute
des autres, les problèmes que je vis ont été créés
par les autres ». Qu‟arriverait-il (à votre avis) si les
«autres» revenaient corriger leurs fautes ? N‟en
commettraient-ils pas d‟autres ? Croyez-vous
avoir le temps d‟attendre qu‟ils reviennent corriger
leurs erreurs ? Leur feriez-vous confiance et les
laisseriez-vous tenter de les corriger ? Et s‟ils se
trompaient encore une fois ? Et, à votre avis,
combien de différentes solutions peuvent-ils
apporter ? Comment saurez-vous quelle est la
bonne ?
L’heure ? C’est maintenant !
Nos croyances et certitudes.
Certaines de nos croyances et certitudes restent
limitées et nous empêchent d‟être ce que nous
voudrions être.
La majorité de ces dernières ont commencé
comme une simple suggestion ou une simple
pensée et puis, en grandissant, notre esprit va
fermer autour de la pensée de plus en plus et
n‟autoriser aucun questionnement.
Le contraire arrive quand une croyance se
transforme en une pensée. L‟esprit s‟ouvre de
plus en plus à d‟autres questionnements. Et ce
processus inverse peut défaire une croyance et la
mettre sur l‟étagère des incertitudes.
Quand nous vivons une certitude intense et
catégorique nous avons tendance et sans l‟ombre
d‟un doute de répondre :
« Bien sûr, c‟est évident ».
D‟autre part quand nous défaisons cette certitude,
pour la rendre questionnable et peut-être la
modifier, nous commençons à penser et à dire :
« Je me demande,… et qu‟en est-il de cette autre
pensée ? Et… Qu‟en est-il des autres
facteurs ?… »
Alors quand nous arrivons (dans notre processus
de remise en question) à un résultat douteux et
peu plausible nous nous mettons à penser et
réagissons :
69
« Non, bien sûr que non, c‟est ridicule ! ».
Tenez, on va jouer à installer une certitude (si
vous voulez bien) :
Prenez l‟idée que nous ne sommes pas des
personnes entières mais plutôt des moitiés.
L‟idée que nous sommes une moitié n‟est peutêtre pas une certitude mais on va voir si elle va le
devenir.
Pour apprendre à parler nous avons eu besoin
d‟entendre (on est d‟abord sourd avant d‟être
muet).
Après on grandit et dès que notre besoin de nos
parents commence à s‟affaiblir nous nous mettons
à chercher l‟âme sœur, d‟autres diraient, « je
cherche ma moitié »; l‟âme sœur va nous apporter
l‟amour, la reconnaissance, le complément et on
va se retrouver en train de faire des projets, de
prendre une activité pour l‟épater et pour prouver
qu‟on est la bonne moitié recherchée.
Après cela il y a toutes les frictions qu‟on peut
imaginer et que souvent nous pensons nuisibles
et négatives.
Quelqu‟un disait un jour à la radio : « Ça y est :
moi et ma femme on a pris la décision de ne plus
nous engueuler. Nous divorçons demain ».
La loi naturelle des opposés n‟est autre que la loi
de l‟énergie. Nous sommes un pôle de cette
énergie et sans le pôle opposé nous cessons
d‟exister.
L’heure ? C’est maintenant !
Par conséquent nous sommes des moitiés et tous
les mots que nous utilisons pour communiquer et
pour nous programmer nous-mêmes ont leur
contraire et leur opposé.
Il n‟y aurait pas de chaud sans froid, d‟hommes
sans femmes, et comme disait Coluche, il suffit
d‟arrêter d‟acheter pour que ça ne marche plus et
il n‟y aurait donc pas de commerces sans clients.
Parmi nos certitudes les plus carrées et les moins
discutables il y a les choses que nous avons déjà
vécues (dans notre passé) et dont nous sommes
sûrs, puisque nous les avons vécues. Parmi ces
certitudes nous savons aussi que nous allons
mourir.
Ce que nous ignorons, c‟est combien de temps il
nous reste à vivre, autrement dit, dans combien
de temps nous allons mourir et nous avons
tendance à nous intéresser à ce que nous
ignorons plutôt qu‟à ce que nous savons. Notre
attention est concentrée sur ce que nous risquons
de découvrir d‟agréable ou de désagréable et la
peur de vivre le désagréable l´emporte et nous
nous naviguons les yeux fermés pour éviter ce
que nous pensons désagréable.
Mais nous savons aussi que nos certitudes nous
proviennent du passé.
71
Que seraient nos pensées si nous savions que
notre vie n’était qu’un parcours de retour ? Ne
serions-nous pas plutôt inquiets de ce que nous
allons trouver au foyer, une fois arrivés, plutôt
que de nous inquiéter du chemin de retour :
court, long, pénible, facile, agréable, désagréable,
joyeux ? …
L‟agréable, le désagréable, ne sont-ils pas de
simples sensations ?
L’heure ? C’est maintenant !
Notre imagination est notre force majeure.
Le
monde où nous vivons est rempli
d‟attractions.
Ces
attractions
sont
des
suggestions, certaines créent chez nous des
réflexions, engagent un processus de pensée,
certaines de ces pensées peuvent être toxiques et
peuvent avoir un effet dramatique sur notre santé
et sur notre bien-être si elles se transforment en
certitudes.
Notre esprit et notre corps font partie du même
système et s‟influencent mutuellement. Quand
nous sommes heureux, nous paraissons heureux
et nous utilisons des mots joyeux. Notre attitude
contrôle notre esprit et notre esprit contrôle notre
corps. Notre attitude installe la qualité de notre
humeur et de nos pensées…
Peu importe ce que nous faisons, ce que nous sommes
et où nous vivons, que nous soyons riche ou pauvre,
cadre ou ouvrier, chômeur ou entrepreneur, jeune ou
vieux. Notre attitude, vis-à- vis de ce qui se passe
autour de nous et vis-à-vis de nos propres pensées
internes, déterminera à la fois notre état d’âme et notre
réaction aux événements extérieurs.
Quand on pense au temps où nous étions « petit »
et je suis sûr que vous serez d‟accord, on était
heureux. Vous me direz : « Oui, bien sûr, les
enfants en bas âge n‟ont pas de soucis ! »
73
Mais ils n‟adhèrent pas au concept du temps ni à
la peur de la mort non plus. Ni à aucun des
concepts qui gèrent notre vie d‟adulte d‟ailleurs.
Notre imagination est Notre force majeure et reste
plus forte que notre meilleure volonté.
Notre imagination est capable d‟accepter toute
idée abstraite mais aussi de créer toute
représentation sensorielle dans notre tête : des
images, des sons, des odeurs, des goûts, des
sensations et peut même aller jusqu‟à créer des
sentiments qui prennent le contrôle de notre corps
comme le sentiment de peur, de colère, de désir…
Notre imagination est capable de déformer la
réalité, de construire une réalité virtuelle au point
que certaines personnes ne savent plus distinguer
ce qu’elles ont vécu de ce qu’elles ont imaginé…
Notre imagination peut travailler pour nous mais
peut aussi travailler contre nous.
Elle peut faire de nous une espèce de superman
ou de misérable.
Meilleure est l’information avec laquelle nous
nourrissons notre imagination, meilleure est la façon
dont notre imagination va organiser notre jugement et,
meilleur est notre jugement meilleure sera notre
attitude et en conséquence meilleure sera notre vie.
C’est nous qui choisissons.
L’heure ? C’est maintenant !
Nous pouvons choisir une attitude négative envers
la vie et envers notre entourage à travers notre
façon de réfléchir. Penser que nous n‟allons pas
nous en sortir…
Ou faire le contraire et décider de ce que nous
voulons de la vie et utiliser notre imagination pour
l‟obtenir.
On n‟a pas besoin d‟être un champion
d‟imagination pour intégrer une attitude négative
et nuisible : impatience, colère, ennui, déception,
angoisse, anxiété, jalousie…
Pourquoi ne pas au contraire intégrer une attitude
plutôt positive et utile ?
Quand nous rencontrons quelqu’un, nous pouvons faire
un compliment, être curieux, enthousiaste, intéressé,
serviable, chaleureux, proposer une aide …
Posons-nous la question : « Qu‟est-ce que je veux
maintenant, tout de suite ? Quelle attitude peut me
servir le mieux ? »
Plus tôt nous savons ce que nous voulons, plus tôt
nous découvrons l’attitude la mieux adaptée pour
nous aider à avoir ce que nous voulons, plus tôt
notre corps, notre tonalité de voix et nos mots
vont changer et nous aider à avoir ce que nous
voulons.
75
Le langage corporel.
Les signaux que
nous transmettons à travers
notre corps sont riches et compréhensibles et sont
reçus par l‟inconscient de nos interlocuteurs.
Quelques-uns de ces signaux sont inscrits dans
nos gènes, d‟autres ont été installés selon notre
culture, la société où nous vivons et d‟autres par
les sentiments du moment et ce qui se passe à
l‟intérieur de nous.
L’attitude que nous prenons est dictée et affectée
par les pensées qui circulent dans notre tête.
Quand nous communiquons avec les autres nous
faisons des gestes et nous rajoutons une tonalité
aux mots que nous utilisons.
Les mots ne constituent qu‟un petit pourcentage
de notre communication et vous serez surpris
d‟apprendre qu‟en fait ils ne constituent que 7
pour cent de toute conversation. Les intonations
que nous donnons aux mots que nous
prononçons occupent 37 pour cent et les gestes
corporels en occupent 57 pour cent.
L‟ensemble reste hors de notre contrôle conscient
et reste contrôlé par nos sentiments et l‟attitude
que nous avons envers l‟événement.
Au cours d‟une discussion nous aimons penser
que nous avons le contrôle de la situation mais en
fait nous ne sommes capables, au mieux, que
d‟observer ce qui nous arrive.
L’heure ? C’est maintenant !
Les émotions liées au cœur sont transmises à
travers les expressions du visage, ainsi le corps
maintient une attitude ouverte ou fermée. Une
attitude ouverte incite les gens à s‟ouvrir avec
nous et les met à l‟aise et dans une ambiance
positive. Par contre une attitude fermée repousse
les gens et crée une ambiance négative.
Notre corps ne sait pas mentir et de façon
inconsciente il transmet nos pensées et nos
sentiments dans un langage que le corps de notre
interlocuteur ou de notre entourage comprend
parfaitement. Toute contradiction dans la
communication peut interrompre l‟intérêt que peut
avoir notre interlocuteur et notre entourage en
nous.
77
Notre connexion avec les autres.
Notre
développement personnel et notre
évolution vont de pair avec notre connexion avec
les autres.
Le résultat de notre communication n’est pas ce
que nous disons, c’est plutôt ce que nous
obtenons.
Il est donc nécessaire et primordial de développer
en soi une approche positive inconditionnelle pour
avoir ce que l’on veut obtenir des autres ou de la
vie en général.
Nous sommes instinctivement conduits à créer
des relations avec les autres et à être avec les
autres. Nous formons des groupes d‟amis, nous
faisons partie d‟associations et n‟importe comment
nous faisons partie d‟une communauté et sans
cela notre vie peut devenir insignifiante ou
inexistante. Quand nous créons une nouvelle
connexion avec le monde extérieur, nous en
créons une nouvelle dans notre propre conception
du monde et dans notre cerveau. Un peu comme
un village qui s‟agrandit et crée de nouvelles
zones de logement en prolongeant les chemins et
les voies.
Le relatif et l’absolu.
Nous vivons dans un monde renversé et nous
essayons en vain de réduire son existence à nous
L’heure ? C’est maintenant !
fournir du plaisir et satisfaire nos besoins de plus
en plus débridés, à nous fournir toutes sortes de
satisfactions imaginaires et irréelles. Nous nous
sommes tellement éloignés de nos besoins réels
et absolus que nous nous retrouvons en train de
confondre nos besoins réels avec les besoins
produits par nos hallucinations, concepts et
pensées.
Nous nous sommes donc laissé entraîner à penser
que le relatif est absolu.
Les mots magiques du monde moderne ne sont
autres que : plaisir, sexy, luxe, cool, nouveau, jeu,
liberté, luxe, richesse, argent …
Sommes-nous vraiment libres ? Et si nous l‟étions
de quoi nous sommes-nous libérés ?
Sommes-nous libérés de nos sens ?
Sommes-nous libérés de ce que nous
percevons avec nos yeux ?
Sommes-nous libérés de notre âme et
esprit ?
Sommes-nous libérés de ce qu‟on devrait
faire et être ?
Ou sommes-nous réduits à nourrir et à satisfaire
l‟animal en nous ?
Comme les animaux, nous avons des instincts
naturels que nous devons satisfaire, nous avons
l‟instinct de manger, de boire, de nous accoupler,
de nous sentir en sécurité, de nous défendre et
79
défendre notre territoire, de posséder un foyer ou
un terrier…
Qu‟aurions-nous de plus que les animaux si on se
limitait à satisfaire et à satisfaire uniquement ces
instincts ?
L‟abondance de la nourriture, la diversité des
boissons, le confort du terrier, la surface du
territoire, la capacité et la puissance de la
défense, font-ils de nous des animaux forts et
puissants ? Mais que font-ils de notre humanité ?
Que peut bien être cette chose qui nous
différencie des animaux ?
Ne serait-ce pas cette chose que nous appelons
esprit et âme ?
Avons-nous troqué notre capacité d‟écouter
l‟humain en nous ?
Et si nous l‟avons troquée qu‟avons-nous reçu en
échange ?
N‟aurions-nous pas arrêté de réfléchir sur nos
réflexions ?
Sommes-nous rentrés nous cacher au fond de
nous-mêmes pour vivre dans le monde virtuel de
nos hallucinations ?
Ou sommes-nous projetés à l‟extérieur de nousmêmes ? Ne nous retrouvons-nous pas en train
de nous rechercher dans ce vaste monde dans
lequel tout le monde est en train de se chercher
lui-même, un peu comme un chien qui a perdu
son maître et court dans tous les sens ?…
L’heure ? C’est maintenant !
Sommes-nous notre propre maître ou nous
sommes-nous laissés emmener en promenade ?
Ne sommes-nous pas en train de proposer au
gamin que nous sommes de jouer quand il est en
train de réclamer de la nourriture ?
Quelles sont ces raisons enfouies à l‟intérieur de
nous et que nous n‟acceptons de délivrer qu‟après
4 ou 5 ans allongés sur le fauteuil d‟un
psychanalyste ?
Nos pensées ont créé notre perception du monde
extérieur et classent pour nous ce qui est agréable
et ce qui ne l´est pas et notre peur de vivre ce que
nous concevons comme désagréable est devenue
à la fois notre forteresse et notre prison.
Nous protégeons cette forteresse par toutes
sortes de mensonges, de faux arguments, de
fausses idées et nous n‟autorisons aucune
brèche. Nous passons le plus clair de notre temps
à colmater toute fissure, au point d‟oublier qu‟un
tel édifice constitue notre propre prison.
À un moment ou à un autre de notre vie nous
nous retrouvons enfermés dans cette enceinte et
notre seule échappatoire devient notre propre
capacité d‟halluciner.
Nous passons une bonne partie de notre vie à
halluciner et, certains parmi nous, ne se
contentent plus de le faire par eux-mêmes et ont
recours à des substances pour ce faire.
81
Le maître mot est : plaisir.
Nous trouvons du plaisir à manger uniquement
quand nous avons faim, du plaisir à nous reposer
uniquement quand nous avons travaillé, du plaisir
à dormir quand nous sommes fatigués.
Un vieil épicier dans un quartier pauvre de la ville
avait laissé un testament à son fils : « Ne dors que
dans des draps en soie, ne mange que du caviar
et du foie gras, ne bois que du champagne et,
entre les repas, ne mange que des petits fours et
du chocolat raffiné. »
Après le décès de son père, le fils trouva le
document et partit demander à un ami de son
père de le lui expliquer.
L‟ami de son père lui répondit: « Ton père est en
train de te dire dans son testament que
l‟information est entre les lignes, que si tu
travailles dur et que tu restes ouvert le plus
longtemps possible, en t‟allongeant n‟importe où
tu auras l‟impression que tu es dans des draps en
soie, si tu pousses la faim à ses limites, tout ce
que tu mangeras te semblera et t‟apportera autant
de plaisir que du caviar et du foie gras, si ta soif
est telle, l‟eau du robinet te paraîtra du
champagne de première qualité ! »
Le plaisir n‟est-il pas une sensation ? Les
sensations ne sont-elles pas d’abord obtenues et
découvertes à travers nos sens ?
L’heure ? C’est maintenant !
Ne serait-il pas plus judicieux et plus intelligent de
développer nos propres papilles pour découvrir le
plaisir du goût ?
Ne serait-il pas plus économique et plus pratique
de développer nos tympans pour écouter de
belles mélodies ?
Ne serait-il pas plus raisonnable de développer
notre imagination pour vivre des moments
agréables ?
La réalité n‟a rien à voir avec la qualité de l‟endroit
où nous sommes, ni les meubles qui nous
entourent, ni le confort du lit où nous dormons. On
peut être malheureux dans une belle chambre ou
dans un beau salon d‟hôtel 5 étoiles comme on
peut être heureux dans un taudis et sur un tas
d‟ordures.
Il ne suffit pas d‟avoir un lit confortable pour
passer une bonne nuit. Il ne suffit pas de posséder
des millions de dollars pour avoir une vie
satisfaisante.
La réalité n’est autre que les sensations et les
sentiments que nous vivons. Ces sentiments et ces
sensations nous les fabriquons, nous les concevons et
nous pouvons les changer et les modifier…
83
En fait nous pouvons les maîtriser et les rendre
nos esclaves au lieu de passer notre vie à être le
leur.
Ces sensations et ces sentiments nous contrôlent
et nous rendent sourds et aveugles, ils nous
handicapent, nous réduisent, nous manipulent et
nous font perdre notre qualité d‟être humain.
Avez-vous tenté par le passé de faire le vide dans
votre tête et d‟arrêter de penser ? La majorité des
gens ne sont pas capables d’arrêter de penser
plus que quelques secondes.
Considérez l‟exercice suivant : fermez les yeux et
imaginez-vous en dehors de votre corps et
surveillez ce train de pensées qui traverse votre
esprit. Ne les suivez pas, ne les amplifiez pas,
contentez-vous de les apercevoir et observez-les
défiler dans votre tête.
Avez-vous remarqué que cette partie de vous qui
observe est plutôt indépendante de cette autre qui
est manipulée par ces pensées ?
Avez-vous remarqué que ces pensées n‟attendent
pas de se faire inviter ?
Essayez maintenant de les arrêter et faites en
sorte de ne penser à rien !!!
Vous n‟y arrivez pas, n‟est-ce pas ?
Alors la question : qui est au volant ? Le vrai, vous
(l‟observateur) ? Ou cet autre qui est sous le
contrôle de ces pensées déferlantes ?
L’heure ? C’est maintenant !
Il y a plus d‟un milliard de choses dans le monde
que nous ne pouvons jamais voir, entendre, sentir,
vivre ni même imaginer.
Nous n‟avons jamais le temps de nous occuper de
nous-mêmes ni des autres car nous sommes
occupés à tenter de satisfaire nos émotions.
Nous ignorons tout de la réalité et nous nous
sommes laissés convaincre que la réalité n‟est
autre que ce que nous percevons et les concepts
qui gèrent notre vie.
Nous sommes loin de mettre en doute l‟efficacité
de ces concepts et leurs effets sur nous et sur ce
que nous pensons de la réalité.
Nous ne nous autorisons jamais de poser les
questions pour lesquelles nous pensons qu‟il n‟y a
pas de réponses.
Nous nous sommes installés dans l‟addiction de
nos habitudes, pourtant nous savons bien qu‟une
addiction n‟est autre qu‟une habitude.
Nous avons tous besoin des autres pour nous
procurer un travail, pour nous divertir, pour nous
rassurer, nous soigner, nous enterrer une fois
mort.
Ce que nous pensons à l‟intérieur de nous affecte
notre inter-réaction avec les autres et crée un effet
de miroir qui nous renvoie l‟effet produit positif ou
négatif, heureux ou douloureux.
Nous récoltons de façon amplifiée ce que nous
transmettons aux autres à travers nos attitudes,
85
ce qui peut être très plaisant et réconfortant ou
très déprimant et destructeur selon l‟attitude
investie.
Il y a peut-être une définition universelle attachée
à chaque mot que nous utilisons mais le résultat
de notre conversation n’est autre que ce qui a été
compris et non pas ce qui a été dit.
Et par conséquent le résultat de nos interréactions, c‟est plutôt ce que nous plantons et
non pas ce que nous cueillons.
En se débarrassant des sentiments négatifs et des
jugements négatifs qui nous habitent nous allons
voir plus clair et nous allons pouvoir distinguer les
possibilités qui nous sont offertes et choisir celles
qui vont rendre notre avenir meilleur.
En se débarrassant des sentiments négatifs et des
jugements négatifs qui nous habitent nous allons, à la
fois, déterminer ce qui est important et enrichissant
pour notre vie et ce qui ne l’est pas et qui parasite notre
existence.
Nous allons aussi recouvrer notre capacité de distinguer
l’essentiel du superflu et par conséquent, nous allons
déterminer nos priorités et pouvoir les classer selon nos
besoins et dans l’ordre le plus juste et le plus sain, pour
nous, pour notre entourage, les autres et le monde où
nous vivons.
Nous sommes tous connectés les uns aux autres.
L’heure ? C’est maintenant !
La notion que nous sommes des individus à part
entière nous vient de notre soif de consommer, de
notre besoin d’être applaudis...
Nous avons tous le droit de vivre et de nous sentir
vivants mais nous savons tous que nous ne
sommes pas uniquement des corps.
Nous sommes tous persuadés que la vie devrait
nous donner plus que ce que nous avons reçu.
Mais quelle est cette chose ou quelles sont ces
choses que nous attendions de la vie et que nous
n‟avons pas reçues ?
La vie nous a-t-elle fait une promesse qu‟elle n‟a
pas tenue ?
Ou sommes-nous porteurs d‟un besoin que nous
n‟avons pas satisfait ?
Nous mangeons pour satisfaire notre faim, nous
buvons pour calmer notre soif, etc. Mais quelle est
cette chose enfouie en nous et qui continue de
réclamer de la nourriture ? Et quelle peut bien être
cette nourriture ?
Nous sommes des terriens et la terre a ses
propres lois qui lui sont attachées : accepter de
vivre sur la terre implique respecter ses lois.
Nous avons bâti des sociétés et des
communautés sur cette terre et nous vivons dans
ces sociétés et dans ces communautés en
respectant les lois de ces sociétés et de ces
communautés.
87
Notre ignorance sur notre cerveau et son
fonctionnement.
Depuis
son arrivée sur terre l‟homme s‟est
octroyé une mission : celle de changer les règles
et les lois qui régissent tous les éléments de cette
terre et il reste persuadé qu‟il peut continuer sans
être puni.
Mais la terre ne constitue-t-elle pas un élément de
l‟univers, continuerait-elle d‟exister si la lune, le
soleil devaient disparaître ?
L‟univers ainsi que notre corps ont été conçus par
Dieu pour subvenir à leurs propres besoins.
Quand le flux de l‟énergie qui les gère est rompu,
ils se rebiffent, se bloquent et se vengent.
Etant terriens nous communiquons à travers nos
sens avec le monde qui nous entoure et celui-ci
crée nos sentiments.
L’homme est capable de voir, d’entendre, de sentir, de
goûter, de toucher et de communiquer de façon
sensorielle et extra sensorielle.
Rares sont ceux qui ont développé ces capacités,
encore plus rares sont ceux qui les utilisent.
Je peux m‟amuser à écrire des centaines de
pages pour citer ce que nous ignorons de nousmêmes et de ce que nous sommes.
La majorité de nos pensées ont été affectées par
le milieu social où nous avons vécu, par la
L’heure ? C’est maintenant !
conception du monde des autres… Nos pensées
ont été installées en nous de façon inconsciente et
malgré nous, elles nous viennent de notre passé et
notre passé ne nous a jamais appartenu.
Ne devrions-nous pas nous en méfier ?
Nous pensons que nous existons matériellement
et nous sommes convaincus que notre corps est
notre territoire.
Dans notre quête de nous adapter au monde qui
nous entoure, nous développons des idées
existantes qui vont continuer à tenter d‟adapter le
monde qui nous entoure à nos pensées et idées
virtuelles, rigides, naïves et surtout égoïstes.
Mais, ce monde, nous entoure-t-il vraiment ?
Ne sommes-nous pas plutôt un élément
minuscule de cet univers ?
L’homme a besoin de croire, l’homme fait partie de cet
univers et cet univers a un créateur, ce créateur n’est
autre que Dieu.
Notre sentiment d‟insatisfaction nous vient du
programme qui est inséré dans nos gènes.
Nous avons autant besoin de satisfaire notre
instinct animal que notre instinct humain.
Comment expliqueriez-vous le mot « miel » à
quelqu‟un qui n‟a jamais goûté de miel ni de
sucre, comment seriez-vous sûr qu‟il a compris ?
89
Nous prononçons ou écrivons le mot « Dieu »
mais nous ne savons pas ce que cela veut dire.
Certains ont une idée, une pensée, mais d‟où
vient-elle cette idée ou pensée ?
Quelle est cette chose qui nous manque et qui ne
se vend nulle part ? Comment pourrions-nous
nous la procurer ?
Investiriez-vous dans un supermarché s‟ouvrant
dans une partie du monde où les seuls habitants
seraient des moines ?
Quand pour la dernière fois avez-vous rencontré
une religieuse ou un moine dans votre
supermarché du coin ?
Comment font-ils pour vivre? Portent-ils des
montres et des téléphones portables ? Font-ils la
queue devant les magasins le premier jour des
soldes ? Portent-ils des trainers ? De quelle
marque sont leurs chaussures de sport ? Mais,
au fait, paient-ils un loyer, un abonnement adsl,
une licence tv ?...
“Non, rien de tout cela !” Me direz-vous.
Pourtant ils sont comme nous, ils vivent sur cette
terre et ils ont l‟air d‟être satisfaits de leur
situation.
Sont-ils préoccupés par le temps qu‟il fait ou qu‟il
fera ? Ou tout simplement ignorent-ils le temps ?
L’heure ? C’est maintenant !
Si les humains n‟existaient pas sur la terre et que
la terre continuait son cycle avec tout le reste : les
animaux, la végétation et que l‟on demande aux
animaux quelle heure il est, leur réponse ne
serait-elle pas : “C‟est quoi l‟heure, quelle heure ?
L’heure, c’est maintenant ! Qu‟y a-t-il d‟autre? »
Le temps n’est qu’un autre concept. Existe-t-il
vraiment ?
Il nous sert certes, pour payer les factures, pour
nous inquiéter du lendemain et surtout il nous aide
à compter le temps qui nous reste pour retourner
au foyer et au jour du jugement.
Jésus avait demandé à ses disciples :
« Croyez-vous qu‟une anxiété peut rajouter une
journée à votre vie ? »
Le concept “temps” nous fait courir au point que
nous n‟avons même plus le temps de le vivre.
Nous sommes convaincus que notre vie est un
passé, présent et futur.
Où est-il ce présent ?
L‟avez-vous rencontré ?
Savez-vous comment le rencontrer ?
Est-ce que vous lui donnez rendez vous de temps
en temps ?
Passez-vous des moments de votre vie avec lui ?
Que pensez-vous de lui ?
Quel est son prénom ?
91
Ne serait-ce pas Stress ?
Et qu‟en est-il de l‟autre, qui s´appelle le futur ?
Son prénom ne serait-il pas Inquiétude ?
Et celui qui s‟appelle passé ?
Qu‟apporte-t-il quand il se fait inviter ?
Attend-il d‟être invité avant de venir ?
Ou s‟invite-t-il de lui-même ?
Apporte-t-il des cadeaux quand il vient et frappe à
la porte sans prévenir ?
Est-il sympa, ennuyeux ou perturbant ?
Quelle est sa couleur prédominante ?
Que raconte-t-il ?
C‟est quoi son sujet préféré ?
Serait-ce les remords, la culpabilité, les regrets, la
nostalgie ou plutôt la satisfaction du devoir
accompli, la fierté, la sérénité…
Comme disait l’autre « Parle-moi de moi, c’est tout
ce qui m’intéresse ». Le fameux « moi » est-il le
nôtre ou est-ce nous qui lui appartenons. En
d’autres termes qui conduit la camionnette ?
Nous avons tous nos vieux principes, nos vieux
rêves, nos vieilles frustrations et plein d‟autres
choses que nous avons mis dans le coffre et plus
nous roulons, plus le coffre devient surchargé.
Certains parmi nous cherchent un « quick fix »
pour faire le ménage : une soirée, une bouteille de
whisky ou de tequila, un comprimé (souvent
L’heure ? C’est maintenant !
placebo), ou un moment court et volé avec
quelqu‟un.
Le problème c‟est que ce coffre se trouve dans
notre système. Bien qu‟il comporte de bons et
d‟agréables souvenirs, il peut cependant être
encombré de bien d‟autres qui peuvent nous nuire
de façon souvent inconsciente et alourdir le
véhicule.
93
Le monde matériel - la consommation
Le
monde matérialiste où nous vivons et qui
encourage l‟individualité et l‟égoïsme est un
monde convenu et qui reste basé sur toutes
sortes de concepts. Parmi ces concepts il y a la loi
du marché mais avant qu‟il n‟y ait une loi, il a fallu
créer un marché. Les marchés se créent quand la
demande existe.
Ou plutôt devrais-je dire : on crée d‟abord la
demande et puis on prend un malin plaisir à faire
semblant de la satisfaire.
Dans ce monde moderne nous avons accepté et
nous avons intégré l‟idée que nous étions des
consommateurs et nous savons aussi, en tant que
consommateurs, que nous représentons et
constituons cette demande.
Mais en fait, quelle est notre demande ?
Que voulons-nous ?
Quand j’étais en train d’écrire ce livre je suis allé
dans la rue et j’ai posé ces questions aux
passants :
Qu‟attendez-vous de la vie ?
Quel sont les objectifs de votre vie ?
Qu‟est ce qui vous fait lever le matin, la peur
d‟arriver en retard ou le plaisir de reprendre
votre activité quotidienne ?
À part votre profession et votre occupation
que pensez-vous être?
L’heure ? C’est maintenant !
Qu‟est-ce que c‟est le temps pour vous ?
Prenez-vous le temps ou est-ce le temps qui
vous prend ?
Croyez-vous être un corps ou un esprit ?
Si vous pensez que vous êtes un esprit que
faites-vous pour vous nourrir ?
Si vous pensez que vous êtes un esprit,
pensez-vous que vous êtes un esprit
indépendant ou plutôt lié au plus grand
esprit ?
Pouvez-vous imaginer une question que
vous poseriez à un médecin qui vous
propose une consultation gratuite alors que
vous êtes en bonne santé ?
Pouvez-vous recomposer la phrase suivante
pour la rendre positive ?
« Je dois aller travailler. »
Pouvez-vous reproduire les sons suivants
qui sont négatifs et les transformer en sons
positifs ? ( Euh…euh…, Aie !, Zut !)
Dans quel état d‟esprit vous met les sons
suivants : Humm ? Miam, miam ?
Il s‟est avéré que mes questions étaient
surprenantes. Mais au fait ?
Que consomme-t-on pour satisfaire notre ego ?
Et que consomme-t-on pour satisfaire notre
corps ?
Que consomme-t-on pour satisfaire notre esprit ?
95
Et que peut-on accomplir quand on se laisse
convaincre que l‟on ne peut rien changer ?
Que peut-on accomplir quand on essaie et essaie
seulement ?
Que peut-on accomplir avec des opinions ?
Ou plutôt.
Que peut-on accomplir quand on décide de grandir et
de prendre une attitude juste, responsable, positive et
sereine ?
Nous avons tous des opinions sur nous-mêmes et
à partir desquelles nous construisons des opinions
sur les autres, sur le monde dont nous constituons
un élément. Mais à quoi nous servent-elles ces
opinions ? En quoi peuvent-elles nous aider ?
A chaque instant de notre vie, notre cerveau se
trouve face à quelques 400 milliards de bits
d‟information et dans le meilleur des cas nous ne
sommes conscients que de 2000 bits de cette
information.
La réalité est qu’il n’y a pas de présent.
Ce que nous pensons être un moment qui
constitue notre présent n‟existe pas. Chaque
seconde de notre existence comporte en elle une
partie du passé et une partie du futur, comme si
nous étions sur une bande transporteuse ; celle-ci
se dirige en sens unique et sa vitesse est égale à
la vitesse de l‟information qui se présente à nous.
L’heure ? C’est maintenant !
Quand nous pensons à notre vie ou à la vie en
général, nous avons donc tendance à penser en
unités telles que heures, jours, années, et aussi
enfance, adolescence, âge adulte, vieillesse et
aussi élèves, étudiants, célibataires, mariés, ou
divorcés, enfants, parents, grands-parents…
Dans la société moderne où nous vivons nous
nous retrouvons en train de transformer notre vie
en handicaps à sauter plutôt que de vivre les
différentes phases de notre vie.
Notre vie est divisée en une partie heureuse selon
les cas, c‟est celle de notre enfance, une autre qui
est d‟apprentissage et dans laquelle nous nous
sentons matériellement pauvres et démunis, puis
nous passons à une période où nous nous
transformons en acquéreurs de biens matériels
pour satisfaire nos besoins sentimentaux de plus
en plus débridés et de plus en plus manipulés et
nos besoins physiques de plus en plus gourmands
et insatiables.
Nous avons du mal à faire face à ce qui nous fait
mal parce que nous sommes sur cette bande
transporteuse et pour cela il faut s‟arrêter, voir ce
qui ne va pas, réparer pour continuer, comme si
on devait gonfler les pneus de la camionnette ou
s‟occuper de la crevaison pendant que nous
roulons.
Nous nous retrouvons dans une sorte de station
de métro dans laquelle les haut-parleurs
97
annoncent : « Au feu, au feu, sauve qui peut !! »
Nous entendons la voix mais nous ne savons pas
d‟où elle vient, ni d‟où vient le feu ni par quelle
issue nous pouvons nous échapper.
Et nous ne nous rendons pas compte que la voix
vient de l‟intérieur de nous.
« Ce que nous sommes aujourd’hui vient de nos
pensées d´hier et ce que nous pensons aujourd’hui
construira notre lendemain. »
Bouddha
« Hier appartient au passé, demain au futur, nous
n’avons qu’aujourd’hui.
Aujourd’hui est le lendemain qui t’a inquiété hier.
Hier est de l´histoire, demain est un mystère et
aujourd’hui est un cadeau. »
B. Olatunji
Nous sommes tous inquiets sur notre avenir et
nous ignorons que chaque minute de notre
existence comporte dans son espace (temps) une
bonne partie de notre futur.
Nous vivons le futur à chaque instant de notre vie, un
peu comme si on était poussés par une force
supérieure à notre capacité de résister.
Nous savons que nous devons, quoi qu’il arrive,
garder notre sang-froid et prendre le chemin que
nous désirons prendre. Un peu comme dans le
film « Duel » de Spielberg où le chauffeur de la
L’heure ? C’est maintenant !
voiture est plutôt occupé à résister à la force du
camion qui le pousse que de suivre son propre
itinéraire.
Nous sommes entraînés par nos sentiments et
nous réagissons alors que nous aurions aimé
répondre.
Notre vie est composée d‟une multitude de
moments et de situations qui affectent notre vie et
qui se composent en :
Événement, perception, puis réaction.
Si on répartit ces trois éléments sur le facteur
temps, l‟événement est déjà du passé, la
perception fait partie du passé qui va influencer le
futur, la réaction composera le futur.
Considérons une conversation entre deux
personnes dont l‟une se sent vexée. Elle réagit.
La deuxième personne se sent insultée puis
réagit.
L‟événement s‟est déroulé et par conséquent fait
partie du passé, la réaction de la première
personne se fait après l‟événement qui s‟est
déroulé (passé) et par conséquent construira le
futur. Ce futur devient passé dès que la réaction
de la deuxième personne s‟est manifestée.
Ce passage du sentiment x dans notre esprit
s‟effectue dans une unité de temps qui précède
notre interprétation de la réaction d‟autrui ou de
99
l‟événement et par conséquent notre propre réaction
est automatisée et reste hors de notre contrôle.
Nous sommes donc obligés de contrôler le passé
en faisant une «virée» depuis le futur dans le
passé pour changer le futur.
Exemple :
Une personne nous dit quelque chose qui nous
met en colère ou nous nous trouvons devant une
situation qui est supposée nous mettre en colère
ou qui, d‟habitude, nous met en colère.
Si on intègre l‟idée que cette situation fait déjà
partie du passé (elle existe) et que notre réaction
à cela constituera le futur, nous allons créer le
futur que nous désirons seulement et seulement si
nous développons une capacité de changer notre
perception de ce qui existe bien à l‟avance et
avant qu‟il n‟ existe !
Si nous acceptons l‟idée que toutes nos réactions
sont toujours et (tout le temps) des réactions sur
le passé, alors nous pouvons changer notre futur
et celui de notre entourage en travaillant à
l’avance de façon à créer des sentiments qui vont
nous permettre de prendre le contrôle de notre
futur.
Les plus grandes déceptions sont le résultat des
plus grandes attentes.
Quand la colère se manifeste dans votre corps et
votre esprit, au lieu de vous laisser emporter par
cette sensation, transformez-la, en vous imaginant
L’heure ? C’est maintenant !
en train d‟embrasser cette personne ou de la
prendre dans vos bras au lieu de vociférer.
Quand vous avez affaire à une personne qui tente
de vous impressionner ou qui vous réprimande
imaginez-la comme une figurine de bande
dessinée et attribuez-lui la voix du canard Donald.
Quand vous vous sentez repoussé par une
personne, pensez plutôt que vous avez de la
chance de ne pas l‟avoir épousée.
Quand le sentiment de jalousie se manifeste en
vous, commencez à compter ce que vous avez.
Quand quelqu‟un vous regarde en fronçant les
sourcils, dites-vous qu‟il est malvoyant.
Quand votre mari ne remarque pas votre nouvelle
coiffure ou votre nouvelle tenue, ne vous dites pas
qu‟il a cessé de vous aimer.
Quand vous êtes tenté de critiquer quelqu‟un
mettez-vous dans ses chaussures avant.
Quand l‟envie de faire un reproche aux autres
vous prend, vérifiez d‟abord si vous ne devez pas
vous le reprocher à vous mêmes.
Quand vous partagez, laissez l‟autre choisir sa
part.
101
Le cheval de Troie !
Avez-vous
remarqué ces dernières années
certaines écoles proposent toutes sortes de cours.
L‟autre jour, en lisant un journal, j‟ai appris qu‟une
école proposait des cours pour apprendre à
utiliser la machine à laver le linge ; il paraît qu‟il y
a une demande pour ce genre de cours :
apprendre à utiliser son i-pod, son lecteur dvd…
Ce qui est intéressant c‟est que le monde
moderne nous propose une quantité de nouveaux
produits qui offrent plein de possibilités et qui
intègrent un paquet de nouveaux boutons et de
nouvelles capacités…
Vous avez sûrement remarqué que maintenant les
fabricants de voitures proposent toutes sortes de
gadgets : le volant qu‟on peut positionner selon la
taille du conducteur, la température du siège
réglable selon le climat… Le véhicule a tellement
de possibilités et de gadgets que dans la plupart
des cas on l‟utilise pratiquement toute sa vie sans
avoir à utiliser une bonne partie d‟entre eux.
C‟est un peu comme un vélo à 16 vitesses, on ne
les utilise jamais toutes, mais on est content de
les avoir, des fois même, on a envie d‟acheter le
nouveau qui en a 24.
C‟est intéressant parce que plus le monde
matérialiste nous propose des produits supposés
nous faciliter la vie et nous faire gagner du temps,
L’heure ? C’est maintenant !
plus nous avons besoin de prendre sur notre
temps pour apprendre comment les utiliser et
souvent ils sont démodés et hors garantie avant
qu‟on apprenne à les utiliser.
Certains parmi nous font l‟effort d‟apprendre à les
utiliser dans toutes leurs capacités, mais souvent
nous les utilisons dans la vie de tous les jours
sans jamais avoir à utiliser ces extras supposés
nous faire gagner du temps.
Il nous est tous arrivé d‟acheter un outil, un robot
ménager pour « au cas où » ou parce qu‟on pense
« ah, ça, j‟en aurai l‟utilité », et puis le jour où on
en a besoin, oups !, on ne sait plus où on l‟a
rangé ou alors on ne sait plus comment s‟en servir
et on n‟a pas le temps de lire le mode d‟emploi.
Parmi ce que nous apporte le monde moderne, il y
a la modalité temps et on se retrouve avec plein
de gadgets, plein de câbles électriques, plein de
transformateurs, plein de chargeurs mais moins
de temps, moins d‟espace…moins de sous aussi !
Plus de crédits surtout ! Et plus de soucis !
Le temps c’est de l’argent, dit-on.
Ne sont-ils pas tous les deux des concepts ?
Notre vie entière n‟est-elle pas une période de
temps ? Il paraît que notre espérance de vie peut
aller jusqu‟à 90 ans.
90 ans pour quoi faire ?
103
« Ce qui compte ce n’est pas tellement
qu’une personne soit née, mais plutôt ce
qu’elle va décider de devenir. »
Joanne Kathleen Rowling.
Ce qui compte ce n´est pas ce que tu as, mais ce que tu
es. Ce qui compte ce n’est pas ce que tu as, mais ce que
tu fais avec ce que tu as.
Le confort est le slogan.
Je me rappelle d‟un jour où j’argumentais avec
mon jeune frère (évidemment je n‟ai pas réussi à
le convaincre) pour le persuader d‟aménager dans
la maison qu‟il venait d‟acquérir et de faire les
travaux de décoration en vivant dans la maison.
À noter qu‟il avait pris un gros crédit pour l‟achat
de cette propriété et qu‟il était locataire avant
d‟acheter cette maison. Son argument fut « Et
mon confort, qu‟est-ce que tu en fais ! Je ne vais
quand même pas vivre dans un chantier ! »
La maison avait toutes les facilités des années 80,
salle de bains, toilettes, cuisine, chauffage, tout
fonctionnait correctement mais n‟était pas à la
mode. Ce jeune frère a continué de payer un loyer
en plus des traites dues au crédit pour l‟achat de
la maison et a travaillé dans sa nouvelle maison,
transformée en chantier, tous les soirs après son
travail et tous les week-ends pendant deux ans.
Je n‟ai pas besoin de vous dire qu‟il était exténué,
qu‟il en voulait à tout le monde et passait ses
L’heure ? C’est maintenant !
journées à s‟angoisser, à se demander s‟il allait
pouvoir honorer ses engagements …
Sa vie de couple et sa relation avec ses proches
en étaient affectées.
Si le temps c‟est de l‟argent alors qu‟en est-il d‟un
conseil ?
Albert Einstein disait « Les solutions aux
problèmes ne seront jamais trouvées par ceux-là
mêmes qui les ont créés »
L‟homme est un résolveur de problèmes et ceci
constitue sa raison d‟être. Il reste engagé dans un
processus
continu
et
constant
d‟état
d‟insatisfaction et de quête de solution (le
« show » doit continuer).
Si grandes et si nombreuses soient ses
réalisations, il ne cesse d‟être insatisfait et de
vouloir davantage. S‟il se trouvait au paradis il
trouverait le moyen de dire : « Oui, mais… »
Nous avons besoin de respirer, boire, manger,
mais aussi de disposer d‟un abri, d‟un territoire,
de nous sentir en sécurité etc. Mais nous avons
aussi besoin de croire et de prier pour notre âme.
L’absolu est inscrit génétiquement dans la bio- machine
que nous sommes. Nous sommes tous programmés
pour satisfaire un certain nombre de besoins et parmi
ces besoins il y a notre nourriture spirituelle.
105
La réalité est que nous sommes capables de réussir tout
ce que nous devons accomplir sur terre mais seulement
et uniquement si nous cessons d’adhérer à tous ces
concepts qui nous viennent de l’abstrait.
Dans ce monde matérialiste et mercantile nous
avons accepté et nous avons intégré l‟idée que
nous étions des consommateurs et nous savons
aussi, en tant que consommateurs, que nous
représentons et constituons cette demande.
Ne serions-nous pas plutôt un stock de
marchandise ? Si nous ne l‟étions pas, alors
comment se fait-il que les programmes de
télévision les moins regardés soient supprimés et
que ceux qui sont les plus regardés soient les plus
rentables.
Quand vous regardez une publicité, ne croyezvous pas que votre regard est vendu et facturé
aux émetteurs de pub ?
Quand vous demandez un crédit à une banque,
ne croyez-vous pas qu‟en fait vous apportez de
l‟argent à cette banque.
Rappelez-vous, l‟argent n‟est qu‟une idée et un
concept.
Les banques ne fabriquent pas l‟argent mais elles
le créent sous forme de chiffres : en réalité vous
recevez des chiffres écrits sur un bout de papier et
vous vous en servez pour payer ceux qui vous
vendent un autre concept.
L’heure ? C’est maintenant !
Le langage nous permet de nous représenter le
monde où nous vivons et de communiquer aux
autres notre conception du monde ; les mots, les
chiffres et les mathématiques à démontrer ces
concepts.
En fait nous mesurons l‟abstrait par l‟abstrait,
comme le raconte l‟histoire du vieil arabe :
107
Ce vieil arabe traversait une partie du Sahara sur
son chameau. Il avait soif quand il rencontra un
gamin aux abords d’un campement et il lui
demanda s’il pouvait lui offrir à boire. Le gamin
courut vers une tente et revint avec une gourde
pleine d’eau fraîche qu’il tendit au vieil homme. Ce
dernier en avala d’un trait le contenu et après
coup seulement réalisa qu’il avait oublié de
remercier l’enfant. Pour se racheter, il dit au
gamin : « Pour te remercier tu peux me demander
tout ce que tu veux ! »
L’enfant sans hésitation lui dit « Vous êtes sûr ?
Tout ce que je veux ? »
« Oui, oui », lui répondit le vieillard, « tu viens de
me sauver la vie ! »
Sur ce, le gamin lui demande de descendre de
son chameau et de venir sous la tente. Intrigué et
quelque peu inquiet, le vieillard s’exécute et le suit
sous la tente.
Une fois sous la tente, il trouve deux autres
enfants, le plus grand le reçoit et lui dit :
« Voyez-vous notre père vient de mourir et il nous
a laissé 17 chameaux à nous partager. Nous
sommes trois frères, moi, mon cadet et le petit
frère celui-là. Selon son testament je dois garder
la moitié des chameaux, mon frère cadet en reçoit
le tiers et le dernier le neuvième. Mais nous avons
17 chameaux et nous ne pouvons pas diviser
selon la volonté de notre père sans en couper un
pour le mettre en morceaux car le nombre est
L’heure ? C’est maintenant !
impair. (Eh bien, oui !!! 17 divisés par deux, ça fait
8 chameaux plus la moitié d’un !!!)
Le vieux bonhomme réfléchit un instant et
répond: « Ah, je vois que vous avez un problème !
Je viens de proposer à votre frère de lui donner
ce qu’il voulait. Est-ce que vous voulez que je
vous aide à régler ce problème ?»
Ravis, les frères s’exclament « Mais comment ? »
« Et bien je vais vous donner mon chameau » et il
continue « comme ça vous aurez 18 chameaux ! »
« Toi l’aîné, tu as droit à la moitié, ce qui fera 9,
toi son cadet tu en auras le tiers c’est à dire 6, et
toi mon ami », en s’adressant au plus petit, « tu as
droit au neuvième et par conséquent tu auras
deux chameaux. »
Mais s’exclama le petit : «9 + 6 + 2 ça ne fait que
17 ! »
Et le vieux de répondre avec un sourire « et bien
maintenant que mon chameau ne vous sert plus à
rien, je peux le récupérer pour continuer mon
chemin ».
La morale de cette histoire est qu‟il y a différentes
approches pour résoudre les problèmes. Mais j‟ai
envie de me demander s‟il y avait un problème ?
Peut-être que le défunt père avait rédigé ce
testament pour empêcher les enfants de partager
et pour les obliger à rester ensemble, peut-être
que le vieil homme les a vraiment aidés, peut-être
pas, peut-être qu‟ils auraient mieux fait de ne pas
109
partager et rester ensemble pour affronter les
difficultés et les calamités du désert. On peut
interpréter cela dans tous les sens, la seule
certitude c‟est que ce qui paraît être un problème
peut ne pas l‟être…
Notre façon de penser, notre façon de filtrer
l‟information, notre façon de faire des compromis,
notre façon d‟hiérarchiser nos priorités, notre
façon de nous punir nous-mêmes, notre façon de
nous boucher les oreilles, fermer les yeux et
même notre façon de faire l‟idiot et d‟entretenir
notre ignorance vont devenir à la fois notre
forteresse préférée et nos habitudes les mieux
gardées et défendues.
Nous avons souvent l‟impression de ne pas avoir
réussi (tant mieux pour les vendeurs de rêve sous
emballage) parce que nous nous sommes
autorisés (entre autres) de nous comparer avec
ceux que nous croyons avoir mieux réussi que
nous. Et nous nous demandons : « Qu‟ont-ils de
plus que nous ? ».
L‟idée de comparaison est destructive en ellemême car dans le processus il n‟y a jamais
d‟égalité.
Pourquoi ne nous comparons-nous pas aux
religieux et aux pratiquants ? (si nous devons
nous comparer).
L’heure ? C’est maintenant !
Nous aimons penser de nous-mêmes que nous
avons un esprit d‟analyse et de synthèse et nous
nous engageons dans un processus laborieux et
nous nous mettons à classer les choses pour
mieux les gérer et les distinguer.
Nous nous retrouvons dans ce processus de
penser que les choses sont différentes et par
conséquent ont des valeurs différentes.
Nous nous retrouvons en train de bichonner notre
apparence extérieure quand on n‟est pas en train
de dépenser une fortune pour effacer une ride,
consacrer des moyens colossaux pour embellir
notre abri ou agrandir notre territoire ou pour nos
loisirs, mais on prend rarement le temps de semer
quelques bonnes graines et de planter de bonnes
plantes dans ce jardin appelé cerveau car notre
cerveau est un jardin et nos réflexions et nos
idées en sont les fruits.
Notre jardin le plus fécond, le plus abondant et le
plus précieux est laissé ouvert et à tous vents et à
qui veut y planter ce qu‟il veut. Les graines et les
engrais de ce jardin viennent sous forme de
suggestions subtiles et camouflées dans le cheval
de Troie. Nous passons le meilleur de notre temps
à guetter le lancement du nouveau cheval
pendant que nous économisons pour le prochain.
111
Ce monde matérialiste est de notre invention, en
fait il est le fruit de nos idées. Ces idées, comme
toutes nos pensées sont virtuelles et impalpables,
la majorité de ce que nous appelons nouveau est
le fruit d‟une idée qui est née dans le cerveau de
l‟inventeur.
Dans ce monde matérialiste, nous croyons à ce
que nous fabriquons et nous sommes attirés par
ce que nous concevons.
Ce que nous appelons art représente des œuvres
humaines, nous avons l‟air de les apprécier et de
leur attribuer une valeur de plus en plus
extravagante et insensée.
Nous
applaudissons
les
créateurs,
les
scientifiques et ceux que nous appelons génies et
artistes, nous leur donnons des médailles et des
prix et nous persistons à dénigrer les autres
œuvres sans lesquelles, le génie, l‟artiste, le
scientifique, l‟humain et l‟investisseur ne
pourraient exister.
Nous savons que ce que nous appelons œuvres
est né dans l‟esprit de l‟artiste. Qu‟en est-il de
toutes ces œuvres qui nous entourent et que nous
appelons ciel, arbre, soleil, pierre…
Une histoire en vaut une autre !
Un ancien gardien de port, à la retraite, rencontre
un jour une personne qu’il connaissait quand il
était responsable de la sécurité du port et lui dit
« Tiens, je te connais toi, tu travaillais au port.
L’heure ? C’est maintenant !
Mais au fait qu’est-ce que tu faisais comme
travail ? » L’autre le regarde d’un air amusé,
ricane et lui dit. « Oui, oui, je te reconnais, tu me
contrôlais tous les soirs en sortant et tu avais l’air
de me soupçonner de quelque chose. »
L’ex-gardien répond : « Oui, tu as raison, quelque
chose en moi me disait que tu n’étais pas très
clair, mais je ne savais pas ce que c’était ! »
L’autre ricane encore et répond « Et pourtant tu
me fouillais tous les jours et tu ne trouvais rien ! »
L’autre répond « C’est vrai je ne trouvais rien mais
mon instinct me disait qu’il y avait quand même
quelque chose. Alors maintenant que tu sais que
je suis à la retraite, tu peux peut-être me dire ? »
Et l’autre lui dit : « Tu me fouillais parce que tu
pensais que je volais des choses ? »
« Oui » avoua l’ex-gardien.
« Je ne volais pas des choses, je sortais à vélo.»
« Oui, je sais, tu étais toujours à vélo ! »
L’histoire continue et dit que le bonhomme en fait
volait un vélo par jour dans l’enceinte du port et
sortait avec.
Croyez-vous qu‟une telle histoire puisse être
vraie ?
113
L´équilibre est entre 2 extrémités.
Les virus et les intoxications sont devenus notre
drogue quotidienne et les titres annonçant la
misère des autres sont devenus notre information
du jour.
Nous continuons d‟ignorer la règle naturelle des
opposés et de ne pas en tenir compte dans notre
façon de réfléchir pour atteindre l‟équilibre.
L‟opposé de la justice n‟est autre que l‟injustice,
l‟opposé de la méchanceté n‟est autre que la
bonté. L‟opposé de la réussite n‟est autre que
l‟échec. L‟opposé de la richesse n‟est autre que la
pauvreté. La même règle s‟applique au succès qui
n‟aurait pas existé si l‟échec n‟existait pas.
Le verre qui est à moitié vide implique un verre à
moitié plein et l´équilibre est entre 2 extrémités.
Notre vie est un peu comme le verre à moitié vide.
Au lieu de contempler la partie pleine nous nous
concentrons sur le vide, nous nous empêchons de
nous déclarer satisfaits et de considérer ce que
nous avons réussi et nous nous disons plutôt que
notre bonheur tarde à venir.
Les médias et les journaux du matin nous arrosent
de toutes sortes de mauvaises nouvelles pendant
que les publicités nous demandent si nous
sommes bien assurés et si notre santé, notre
L’heure ? C’est maintenant !
maison, notre véhicule, notre travail, notre pouvoir
d‟achat sont garantis…sans oublier nos obsèques.
Nous commençons donc nos journées par un
sentiment d‟inquiétude, quand nous découvrons
que notre voiture est toujours là, nous sommes
contents au point que nous ne vérifions même pas
s‟il y a de nouvelles bosses de peur d‟en trouver
une de plus ou une de trop qui risque de nous
faire craquer nerveusement. Quand nous arrivons
à notre travail, c‟est déjà un exploit, car pendant le
trajet notre subconscient nous a emmenés en
« balade » dans un voyage plutôt inquiétant et loin
d‟être rassurant.
Cet état de choses se répète comme un tourbillon
et finit par en emporter de plus en plus parmi
nous.
Nous sommes une bio-machine et cette machine
est programmée à la fois pour nous protéger
contre nous-mêmes et contre les agressions
extérieures mais elle a ses limites.
Je me rappelle un jour dire à quelqu‟un qui me
proposait de le rejoindre dans un café : « Désolé,
je ne peux pas le faire » et devant son insistance
je lui dis « Je préfère rester à la maison et écouter
mon corps. »
Quand nous sommes agressés notre cerveau et
notre système arrête son cycle de régénération et
notre cerveau déclenche une substance chimique
qui va ensuite être distribuée et répartie sur nos
115
cellules, notre corps va réagir, notre expression du
visage et notre voix vont être affectées.
Le même processus se produit pour les autres
émotions connues par l‟homme.
Le monde moderne où nous vivons et dans lequel
le relatif est devenu notre absolu, dans lequel
nous avons tous adhéré à ses mots magiques, ce
monde a apporté aussi un autre mot magique :
stress.
Ce mot concocté par Hans SELYE est finalement
le mot qui a l‟air de se renouveler de lui-même et
n‟a besoin ni de marketing ni de promoteur. On
s‟en charge nous-mêmes et nous passons des
heures entières accrochés à nos télécommandes
ou suspendus au bout de nos écouteurs pour les
uns, pendant que d‟autres sont collés à leur
téléphone portable.
Nous avons tous notre propre idée de la réussite.
Nous avons aussi nos propres croyances et
convictions. Nous avons notre propre façon de
voir le monde qui nous entoure et nous avons
notre propre idée de nous-mêmes et nous savons
aussi ce qui ne va pas et ce que nous devons
changer…
Quand nous nous trouvons devant une situation
donnée, chacun de nous se comporte
L’heure ? C’est maintenant !
différemment et la plupart d‟entre nous
interprètent et classent la réalité en agréable et en
désagréable.
Deux différentes personnes peuvent vivre le
même événement ou la même réalité de façon
complètement différente.
Prenez l‟exemple de deux personnes qui se
trouvent sur une plage pendant une journée d‟été,
l‟une peut penser qu‟elle passe un bon moment,
se délecter sous le soleil, apprécier le paysage,
l‟odeur de la mer, la vue de l‟horizon, la présence
des enfants qui jouent, la chaleur du sable, les
gens qui se trouvent aux alentours, le livre qu‟elle
lit, la boisson qu‟elle sirote…
Tandis que l‟autre personne constate que les
enfants sont bruyants et dérangeants, que la
chaleur la met mal à l‟aise et fait que son corps
transpire, que la proximité des gens est plus
gênante qu‟agréable…
Par conséquent leur présence sur la même plage
et au même moment constituera deux « réalités »
distinctes et opposées. À la question : « Laquelle
des deux « réalités » est la plus vraie ? »
La réponse est : « Aucune des deux ! »
Ce que ces personnes perçoivent constitue leur
réalité peut-être, mais cela n´affecte en rien la
réalité de la plage.
Donc, devant une réalité X précise, les uns
généralisent pendant que d‟autres transforment et
117
tordent, d‟autres réduisent et appliquent toutes
sortes de couleurs et de formes.
Les uns installent l‟information sous forme
d‟images, de clip ou de film, pendant que d‟autres
mettent l‟accent sur les sons ou la tonalité de la
voix, et d‟autres utilisent leur côté sensoriel et
kinesthésique ...
Nous naviguons dans ce monde à travers des
cartes que nous traçons nous-mêmes, tout seuls,
sans l‟aide de personne et souvent en cachette.
Ces cartes constituent notre monde mais ne sont
en aucun cas le monde qui nous entoure.
Ces cartes ont été conçues par des suggestions,
croyances et associations…
Bien que nous inter-réagissions avec le monde qui
nous entoure à travers nos sens, de façon
inconsciente, nous réagissons uniquement en
sous l‟influence de cette réalité transformée,
déformée, réduite, aggravée, généralisée et
jamais envers la réalité telle qu‟elle est.
Notre subconscient et nos pensées contrôlent
nos réactions, installent nos humeurs, ordonnent à
notre cerveau de produire des substances
chimiques et de les distribuer à nos cellules, ainsi
nos réactions seront créées …
Mais notre subconscient reste quand même et
malgré tout une sorte de majordome qui ne cesse
de dire : «Oui Monsieur, oui Patron. »
L’heure ? C’est maintenant !
En tant que patron, nous devons donc donner des
directives au majordome afin qu‟il puisse nous
servir ce que nous désirons et ce que nous
savons positif pour nous.
Nous devons donc arrêter de lui dire : « Je ne
veux pas que tu fasses ceci ou cela, je ne veux
plus que tu continues de me préparer les mêmes
plats, je ne veux plus que tu me serves de cette
façon… »
Nous devrions plutôt lui montrer comment et
quoi nous servir, comment nous le servir au lieu
de lui dire ce que nous ne voulons pas qu’il
fasse…
Nous savons tous ce que nous avons besoin de changer
en nous et nous savons aussi ce que nous devons faire,
ce que nous ne savons pas c’est comment faire et non
pas quoi faire.
Nous sommes une bio-machine, cette machine
fonctionne de façon plutôt automatisée et, bien
qu’elle comporte un programme qui la maintienne
en activité, elle reste en construction et par
conséquent programmable.
119
Le conscient, le subconscient et l’inconscient.
A part notre corps ce qui constitue le « Je »
n‟est autre qu‟un ensemble de parties qui sont :
le conscient, le subconscient et l’inconscient.
Votre conscient est cette partie de vous qui vous
procure la capacité et la faculté d‟analyser les
choses, c‟est cette partie de vous que vous
utilisez pour vous concentrer et résoudre les
problèmes, pour trouver et comprendre des
logiques, (cette partie réveillée en vous) celle qui
vous dira ce que vous avez prévu de faire cet
après midi…celle qui vous aide à établir un emploi
du temps mais qui reste limitée dans sa capacité
et qui ne peut pas retenir plus de sept à neuf bits
d‟informations.
Puis, il y a votre subconscient, cette partie de
vous a un rôle à jouer et des responsabilités.
Votre subconscient est le dépositaire de vos
souvenirs, ce qui vous est arrivé dans le passé, ce
qui est arrivé autour de vous et comment vous
vous êtes sentis. C‟est aussi le dépositaire de vos
émotions et tout ce qui vous a inquiété, vos
croyances, vos expériences, vos certitudes, vos
doutes, vos habitudes, vos capacités conscientes
comme ce que vous savez faire (métier, etc...),
vos comportements, la partie de vous qui génère
L’heure ? C’est maintenant !
des sentiments et des réactions de peur,
d‟anxiété, de stress, de joie, de réflexe, etc...
Sa capacité est illimitée contrairement au
conscient mais elle résiste au changement, ceci
étant dû notamment à sa fonction de protection.
Le subconscient commence son existence
presque vide.
Votre inconscient s‟occupe plutôt des besoins de
votre corps tels que la respiration, le contrôle de la
température du corps, la transpiration, la
digestion, le réflexe de protection du corps,
comment les émotions s‟installent dans le corps.
En cas de timidité, votre corps sait comment
rendre vos joues rouges (vous ne savez pas
comment le faire), votre estomac sait comment
vomir, vos yeux savent comment pleurer, votre
corps sait comment vous faire mal à la tête, etc…
Il reste cependant limité et accepte difficilement le
changement.
A la frontière du conscient et du subconscient se
trouve une partie que nous pouvons appeler le
facteur critique.
Cet élément s‟engage dans un mécanisme et un
processus de comparaison et d‟analyse, quand
une information arrive et traverse l‟un de nos
sens, il la compare à celle qui est déjà installée
dans notre subconscient et peut l‟accepter ou la
rejeter selon nos croyances, nos habitudes, etc.…
121
et par conséquent cet élément filtre, défend et
protège ce que notre subconscient contient et la
majorité de nos difficultés à changer provient de
cette partie de nous car celle-ci a pour rôle de
nous protéger et nous aider. Le problème est que
cette partie de nous est très émotionnelle et reste
illogique.
Quand notre subconscient décide de nous aider,
l‟aide qu‟il nous apporte est souvent teintée et
affectée par nos sentiments et émotions et par
conséquent souvent illogique et insensée.
C‟est comme si vous vous prépariez pour un
entretien d‟embauche ou une intervention
publique et que vous vous comportiez
différemment de ce que vous aviez planifié avec
votre partie consciente.
Votre subconscient essaie de faire les choses
pour vous et vous aider à obtenir ce que vous
désirez …
Par exemple, si vous vous demandez pourquoi,
dans le passé, vous n‟étiez pas bon en maths ou
L’heure ? C’est maintenant !
en langues étrangères, votre subconscient se dit :
«Hé, il est en train de se demander pourquoi il
n’est pas bon en maths et en langues étrangères.
Euh, je peux l’aider à trouver la réponse ! » Et il se
met à établir toute une liste de raisons pour
lesquelles vous n‟avez pas pu et ne pouvez pas et
vous voilà avec de mauvaises raisons.
Votre subconscient a tendance à vous faire faire
ce que vous avez l’habitude de faire plutôt que ce
que vous avez prévu de faire.
C’est pour cette raison que nous nous comportons
comme nous avons l’habitude de le faire au lieu
de nous comporter comme nous avons décidé de
le faire.
Votre subconscient ne sait pas distinguer entre ce
que vous avez vraiment vécu et ce que vous avez
imaginé et répété, pour lui tout est réel.
Quand vous vivez un échec et que vous
l‟acceptez votre subconscient garde toutes les
raisons que vous vous êtes données pour
l‟accepter et vous les fournit quand vous êtes
devant une situation similaire.
Ce livre vous aidera à trouver de nouvelles façons
de réfléchir, de nouvelles attitudes.
Si vous ne donnez pas à votre subconscient des
options claires et bien définies, il continuera de
vous fournir les mêmes comportements et les
mêmes modèles.
123
Quand vous vous donnez des objectifs à
atteindre, vous devez développer des émotions
et les installer dans le futur. Vous ne devez pas
retourner dans votre passé les chercher, vous
devez les construire dans le futur et pour le futur,
car votre subconscient n‟est pas stupide, il sait
que vous ne pouvez pas vous donner des
objectifs dans le passé et il se dit : « il n‟est pas
sérieux, je vais continuer de lui fournir ce que j‟ai
l‟habitude de lui servir… ! »
Pour changer les choses, vous avez besoin
d‟utiliser votre imagination et non pas revenir dans
votre passé pour vous servir des émotions que
vous avez découvertes ou connues dans votre
passé. En d‟autres termes, vous devez inventer
et vous « voir » dans un autre état d‟esprit et dans
d‟autres images et représentations que celles que
votre subconscient renferme et risque de vous
ressortir.
Ne reculez pas pour sauter si vous savez que derrière
vous le sol est mou ou boueux.
Nous avons tous des modèles (une espèce de
sténographie) que nous utilisons comme des
raccourcis pour la réalité et nous les utilisons
comme des filtres ; tout ce que nous percevons
devra passer à travers ces filtres et nous
confondons ce qui passe à travers ces filtres avec
ce qui existe vraiment dans la réalité.
L’heure ? C’est maintenant !
Supposons, (si vous êtes un homme) que vous
croyez que les femmes sont hostiles à votre
égard. A chaque fois que vous avez affaire à une
femme, votre subconscient va se comporter
comme un détective et trouver cette hostilité dans
la personne que vous approchez. Il effacera tout
le reste de façon à vous montrer que votre modèle
est correct…
N’oubliez pas que votre subconscient veut vous
aider et vous sert ce qu’il pense que vous
cherchez.
Souvent nous faisons attention à ce que nous disons aux
autres, mais nous ne prêtons aucune attention à ce que
nous nous disons à nous- mêmes.
Le problème est que la plupart des gens sont
obligés de revenir dans leur passé pour lancer
leur imagination, ils se servent des émotions qu‟ils
y trouvent et souvent se retrouvent limités par ces
mêmes émotions. Or l’hypnotiseur sert de «co-pilote
ou de guide» qui, en parlant à votre subconscient, l’aide
à se diriger et à découvrir de nouveaux chemins et de
nouvelles routes pour atteindre le but recherché.
Ainsi votre subconscient découvre et apprend de
nouvelles façons et de nouvelles approches ; un
nouveau modèle et une nouvelle façon de
raisonner seront donc créés…
125
Le succès est un voyage et non pas une
destination.
Apprenez
à être satisfait et reconnaissant,
remerciez Dieu pour tout ce que vous avez :
santé, jeunesse, famille, moments agréables.
Considérez-vous
heureux
et
chanceux,
agrandissez cela à tous les autres éléments de
votre vie.
Inspirez-vous de la nature, observez l‟oiseau qui
vole, l‟herbe qui pousse, le poisson qui nage, le
soleil qui brille, la fleur qui éclot… la nature
n‟essaie pas, elle se manifeste sans effort, la terre
ne tente pas de tourner sur son axe, elle tourne…
L‟humain est un autre élément de cette nature,
ses rêves devraient se manifester tout
naturellement et sans efforts.
Votre corps est un outil qui génère l’énergie, la contrôle
et l’amplifie. Si vous apprenez comment gérer cette
énergie, vous allez vous en servir pour créer un bienêtre immense autour de vous et pour vous.
Faites attention à votre ego, c’est le plus grand
consommateur d’énergie. Si vous existez à travers
votre ego, si vous cherchez le pouvoir sur les
autres, si vous faites les choses pour être craint,
alors vous dépensez votre énergie pour quelque
chose qui ne dure pas.
Si vous vous débarrassez de votre ego, vous allez
vous immuniser des critiques, vous allez vous
L’heure ? C’est maintenant !
débarrasser de la peur du défi et du challenge et
vous allez récupérer cette énergie et l‟utiliser pour
obtenir ce que vous désirez dans la vie.
Dans le livre « The Art of Dreaming” Don Juan dit
à Carlos Castaneda : « …la plus grande part de
notre énergie est perdue en tentant de maintenir
notre importance… Si nous acceptons de perdre
un peu de cette importance, deux choses
extraordinaires nous serons révélées, la première,
nous allons récupérer cette énergie dépensée
pour maintenir cette illusion de grandeur, la
deuxième, nous allons utiliser cette énergie
récupérée pour apercevoir et nous reconnecter
avec une partie de la grandeur de cet univers... »
Deepak Chopra dans son livre : « The Seven
spiritual laws of success, » (dans le chapitre : Law
of the least effort), dit qu‟il y a trois composants à
la loi de « fais moins et accomplis plus » dont l‟un
des composants est l‟acceptation, l‟acceptation
est tout simplement un engagement, dites-vous :
« Aujourd’hui, je vais accepter les gens, les situations,
les circonstances, les événements tels qu’ils sont et tels
qu’ils se présentent. »
Ceci veut dire, je vais prendre conscience et
accepter le fait que le moment est tel qu’il doit
être, car l’univers est tel qu’il doit être. Ce
moment (celui que vous vivez en ce moment) est
la culmination de tout ce que vous avez vécu dans
127
le passé. Ce moment est comme il est, car
l’univers entier est comme il est.
Acceptez le moment tel qu’il se présente, ne le
contaminez pas avec ce que vous souhaitez qu’il
soit, les souhaits se réalisent dans le futur, les
souhaits sont des éléments qui ne s’appliquent
qu’au futur.
Le moment sert et servira le futur, si vous le
saisissez tel qu‟il est, si vous arrêtez de le critiquer
et de le repousser, il vous apprendra quelque
chose qui vous sera utile dans votre futur. Si vous
le refusez, le dénigrez, il risque de vous faire
souffrir et de se répéter.
Contrôlez vos émotions, n’oubliez pas que nos
réactions se font envers nos propres émotions et
non pas contre ceux qui les ont créées.
Si je vous insulte, vous allez réagir à mes insultes
et si je vous fais des compliments vous allez
choisir de me rendre le compliment ou de faire le
modeste. Dans les deux cas vous allez faire un
choix. Posez-vous la question : « Pourquoi
laisserais-je ses insultes m‟influencer et me créer
un malaise ? Qui est en contrôle, moi ou lui ? »
Vous pouvez faire le choix. Pourquoi ne pas
choisir d‟installer une sensation de confort plutôt
que de malaise ?
N‟oubliez pas que la force des émotions est telle
qu‟elle nous mène à nous battre, à nous marier, à
divorcer, à aller en guerre…
L’heure ? C’est maintenant !
A chaque fois que vous agissez sous l’effet d’un
stimulus, vous n’êtes pas en contrôle de votre corps ni
de votre destinée.
Quand vous vous sentez emporté par une
émotion quelconque, prêtez attention à votre
corps, sentez vos muscles, surveillez votre
respiration, les muscles de votre visage, la lueur
de votre regard, la tonalité de votre voix, si vous
jugez que cette émotion ne vous aide pas, tout ce
que vous avez besoin de faire est de changer
l‟interprétation que vous faites de la situation.
129
Le fonctionnement du cerveau et la PNL.
Ces
quatre
dernières
décennies,
des
découvertes importantes ont été réalisées sur le
fonctionnement du cerveau humain et dans le
domaine de la psychologie.
Ces découvertes nous ont permis de comprendre
le processus interne humain lié aux événements
que nous vivons et comment nous interréagissons avec la réalité et le monde qui nous
entoure.
L‟une de ces découvertes est la Programmation
Neuro-Linguistique. (PNL)
La PNL est une combinaison de plusieurs écoles de
psychologie, mais l’essentiel de ses découvertes reste
l’étude du processus interne de l´expérience humaine.
John Grinder et Richard Bandler sont les
créateurs de cette science PNL.
Ils ont observé puis analysé un certain nombre de
praticiens qui excellaient dans leur travail de
psychologue et notamment :
- Milton Erickson qui pratiquait l‟hypno-thérapie
pour aider ses patients à utiliser leurs propres
capacités pour surmonter leurs problèmes
psychologiques et quelquefois leurs problèmes
physiques.
- Virginia Satir, experte en thérapie familiale et
spécialiste des problèmes liés aux relations du
couple et celles des parents avec leurs enfants.
L’heure ? C’est maintenant !
- Ainsi que les principes et les fondements de la
psychologie Gestalt.
Les créateurs de la PNL ont recueilli cet ensemble
d‟informations et lui ont appliqué la grammaire
transformationnelle de Noam Chomsky et Gregory
B.Bateson plus la métaphore de la programmation
d‟ordinateur.
L‟ensemble crée une théorie sur le processus de
fonctionnement psychologique de l‟être humain et
ses réactions au monde qui l‟entoure.
Les créateurs de la PNL voulaient trouver des
techniques précises, réutilisables et assimilables
qui permettraient de changer les gens afin de les
aider à surmonter les difficultés qu‟ils peuvent
rencontrer à un moment ou à un autre de leur vie,
vis-à-vis d‟eux-mêmes ou dans leur vie
professionnelle, sentimentale ou de couple, etc…
Ce faisant ils ont développé la théorie selon
laquelle ces changements s‟effectuent.
Ce que nous vivons à tout moment de notre vie et
ce que nous percevons à tout instant n’est en
aucun cas et à aucun moment « cru et intact » tel
qu’il est, mais au contraire se transforme et
change et par conséquent devient affecté par
notre langage, nos sens, nos pensées, nos
préjugés, nos attentes… dès que nous le
recevons.
131
La PNL est l‟étude du processus interne de
l‟individu…ce qui se passe à l‟intérieur du cerveau
de chacun et comment cela peut changer.
Changer comment on réfléchit et comment on
raisonne est l‟acte de modification d‟une attitude
et d‟une façon de percevoir les choses.
Une transe hypnotique n’est autre qu’un changement
d’état de perception et de conceptualisation.
Ce qui rend la PNL une science puissante et
controversée c‟est le fait qu‟elle casse et détruit
les croyances et les préjugés que les gens ont sur
l‟hypnose et l‟hypnotisme.
La plus grande croyance est que personne ne
peut être hypnotisé contre sa volonté.
Bien qu‟il existe une trace de vérité dans cette
croyance, la PNL peut hypnotiser quelqu‟un sans
qu‟il s‟en rende compte.
En cachant ou en camouflant des « commandes
hypnotiques » dans une phrase banale, on peut
mettre une personne en transe hypnotique.
Nous ne nous parlons pas de la même façon que nous
parlons aux autres.
Et si une personne se mettait à vous parler de la
même façon que vous vous parlez à vous-mêmes,
qu‟arriverait-il à votre avis ?
Votre subconscient croirait que ce sont vos
propres pensées et les intégrerait… Ceci est la
conception derrière le processus du langage.
L’heure ? C’est maintenant !
Le processus du langage vient de l’idée que tout
est processus. La joie, la colère, l’admiration, la
fascination sont des mécanismes et il est possible
de changer ces mécanismes, de les transformer et
de les manipuler en utilisant une technique
précise.
Le terme manipuler peut vous mettre mal à l‟aise,
mais peut-être pas si vous admettez que nous
nous manipulons nous-mêmes et tout le temps.
Sinon, comment se fait-il que nous arrivions à
nous convaincre nous-mêmes facilement ?
Ai-je réussi à vous convaincre ?
Pas encore ?
Quand quelqu‟un vous insulte ou vous manque de
respect, ne vous manipule-t-il pas ?
Bien sûr que oui !
Un exemple du processus du langage est celui de
l‟inter-réaction entre les humains et leurs chiens.
Les chiens ne comprennent pas le français ni
aucune autre langue humaine d‟ailleurs. Mais ils
s‟exécutent et obéissent quand ils reçoivent une
commande.
En fait c‟est l‟intonation du son qu‟ils comprennent
et qui les fait réagir.
Un autre exemple, que nous appelons une
commande négative, c‟est quand je dis : « Ne
pensez pas à un chien bleu ! »
Maintenant que vous êtes en train de penser à un
chien bleu ...vous comprenez comment une
commande négative fonctionne.
133
La PNL examine l‟influence du langage sur notre
programmation et son influence sur notre système
nerveux ainsi que la façon dont cette
programmation elle-même affecte notre manière
de parler et de nous représenter les choses.
Dans leur premier livre (« The Structure of
Magic », 1975) Richard Bandler et John Grinder
disent :
« Toutes les activités de l’humanité, positives ou
négatives ont nécessité l’utilisation du langage.
Nous, en tant qu’humains, nous utilisons le
langage de deux façons. En premier lieu, nous
l’utilisons pour représenter notre expérience, nous
appelons cela organisation, raisonnements,
pensées, répétitions, rêveries. Quand nous
l’utilisons pour faire une représentation de ce que
nous avons vécu ou expérimenté, nous sommes
en train de créer un modèle de notre expérience
ou inter-réaction. Ce modèle du monde ou de
notre inter-réaction avec le monde que nous
représentons sous forme et à travers le langage
est basé sur notre perception du monde. Nos
perceptions sont aussi partiellement déterminées
par notre modèle ou représentation…
En deuxième lieu, nous utilisons notre langage
pour
communiquer
notre
modèle
ou
représentation du monde entre nous, avec les
autres humains. Nous l’appelons, discuter, parler,
chanter, enseigner… »
L’heure ? C’est maintenant !
La PNL considère que les mots, que nous
utilisons pour parler ou écrire, représentent notre
“structure de surface” qui est elle-même une
transformation de notre représentation mentale
ou linguistique interne : la “structure profonde”, et
par conséquent les mots reflètent notre
représentation et deviennent un outil puissant qui
nous permet de réfléchir de façon consciente ou
inconsciente.
En surpassant les mots utilisés par un individu, on
peut accéder à la structure profonde d’un individu,
et influencer la représentation mentale de cet
individu.
La PNL met à la disposition du praticien un
ensemble d‟outils qui lui permet d‟accéder à la
structure profonde et d‟apporter des modifications.
«Les personnes qui réagissent de façon créative
et se débrouillent de façon efficace sont les
personnes qui ont une représentation riche ou un
modèle de leur situation dans lesquels elles
perçoivent un grand choix d’options qui leur est
offert pour prendre leurs décisions. Pour les
autres personnes, leur modèle est limité et se
représente avec des options limitées dont aucune
ne leur est attractive… »
«Ce que nous avons découvert est le fait que, ce
n’est pas que le monde soit limité ou qu’il propose
un choix limité, mais plutôt que ces gens
135
s’empêchent et bloquent eux-mêmes les options
et possibilités que ce monde leur offre et met à
leur disposition, pour la simple raison que leur
modèle est réduit et limité ».
L‟expérience est le processus de sentir et de
percevoir le monde qui nous entoure et notre
réaction interne à cela. Nos expériences sont
construites et composées par l‟information que
nous percevons depuis l‟environnement extérieur
à travers nos organes et nos sens mêlés à nos
sentiments et sensations associés à nos
souvenirs et à notre mémoire.
Le terme expérience se réfère aussi à
l‟accumulation du savoir, l‟information reçue
devient automatiquement codée ou diluée dans
notre savoir précédent et préexistant.
Les mots non seulement représentent notre
expérience mais ils peuvent aussi la limiter.
Parmi les outils que la PNL met à notre disposition
il y a l‟utilisation du langage lui-même pour
accéder à la représentation interne profonde de
l‟individu et utiliser les mots pour l‟aider à réajuster
les éventuels mauvaises interprétations qu‟il a pu
faire d‟un événement douloureux ou d‟une
expérience quelconque dans son passé.
Dans son livre « Sleight of Mouth », Robert Dilts,
l‟un des experts en PNL met l‟accent sur
L’heure ? C’est maintenant !
l‟importance de l‟utilisation des mots et leur
utilisation dans le “cadrage”.
«Les mots, non seulement représentent notre
expérience mais “cadrent” aussi cette expérience.
Ils cadrent notre expérience en amenant certains
aspects en premier plan et en en mettant d’autres
en deuxième plan (mettent l’accent sur certains
aspects et en cachent d’autres) tels que les mots:
mais, et même si, bien que.
Quand une personne dit ou se dit à elle-même la
phrase suivante par exemple :
Il fait beau aujourd’hui, mais il va pleuvoir demain.
Nous avons tendance à nous concentrer sur le
lendemain et sur la dernière patrie de la phrase, et
par conséquent cette partie de la phrase vient se
mettre en premier plan et cache l’information: il fait
beau aujourd’hui…. »
Le cadrage est l‟un des autres outils importants de
la PNL.
Considérez les deux cadres suivants :
Cadre Problèmes
Qu’est ce qui ne va pas ?
Pourquoi est-ce un problème ?
Qu‟est-ce qui a causé le problème ?
Qui a causé le problème ?
C‟est la faute de qui ?
137
Cadre Objectif
Que veux-tu ?
Comment l’obtenir ?
Quelles ressources avons-nous en notre possession ?
Autre exemple :
Quand on pose les questions suivantes:
- 1) Quand vous pensez à cette situation
sentez-vous de la peine ou de la douleur ?
- 2) Dans quel sorte de malaise vous met cette
situation quand vous y pensez ?
La première question appelle la peine et la
douleur. La deuxième question appelle le malaise
et permet au praticien de limiter la peine et la
douleur à un simple malaise qui peut être
contrôlé…
Quand quelqu‟un fait une déclaration telle que :
« Je ne me suis jamais entendu(e) avec mon
épouse/mari, nous nous engueulons tout le
temps ! »
Nous savons qu‟ils se sont entendus au moins
une fois pour se marier, nous savons aussi qu‟ils
arrêtent de se disputer pour dormir, pour se laver,
pour aller au travail…
Donc « je ne me suis jamais entendu(e)» est un
mensonge que la personne s‟est raconté et
auquel elle a cru …
L’heure ? C’est maintenant !
Dans mon activité de coach et praticien PNL, je
travaille sur rendez-vous et les gens doivent me
contacter à travers mon site pour toute
consultation ; il m‟arrive de recevoir des messages
de personnes qui désirent me rencontrer mais qui
prennent le temps (quand même) d‟écrire dans
leur message : « Vous êtes sûr de pouvoir
hypnotiser tout le monde ?
D‟autres disent : « L‟hypnotisme n‟existe pas, ce
sont des histoires de roman et de fiction »
Je reste convaincu que ces gens sont plutôt des
gens intelligents car malgré leur croyance
négative envers l‟hypnose et leur inexpérience, ils
prennent rendez-vous car ils savent que la seule
façon de comprendre quelque chose n’est autre que de
l’expérimenter un peu soi-même.
139
Apprendre à apprendre.
Dans
chaque transaction entre deux êtres
humains, qu‟elle soit entre deux amis, deux
amants, des parents et leurs enfants, une épouse
et son mari, un patient et son thérapeute, chaque
personne apporte avec elle son paquet de
croyances, sa propre carte du monde ainsi que
ses cadres.
Je suis persuadé que ces croyances et ces cartes
internes sont utiles, permettent aux gens de
réaliser leurs désirs et les satisfont dans la plupart
des cas.
Cependant quelques-uns de ces paquets de
croyances et quelques-uns de ces cadres sont
moins efficaces et peuvent mener à une
destination plutôt douloureuse et négative.
Les individus qui cherchent de l‟aide et viennent
consulter un thérapeute apportent aussi avec eux
toute une histoire en arrière-plan, un passé et des
croyances, parmi ces derniers se trouve une
partie qui pose problème ou qui les empêche de
trouver une solution.
L’un des outils de la PNL est celui d’aider les gens
à passer du « cadrage problèmes» au « cadrage
objectif ».
Je crois profondément que nous sommes tous
induits de façon hypnotique à ce qui constitue nos
croyances et notre façon de cadrer les situations
et à ce que nous vivons au quotidien.
L’heure ? C’est maintenant !
Comme je l‟ai dit plus tôt, nous n‟agissons pas sur
la réalité elle-même telle qu‟elle existe mais, nous
réagissons en face de cette réalité transformée
par nos croyances et les cadres que nous lui
attribuons.
Le monde moderne est dans un état et un esprit
de renouvellement et de changement tels que nos
institutions et nous-mêmes ne savons plus quoi
enseigner à nos enfants pour qu‟ils puissent
naviguer dans le futur.
Certains parmi nous savent de quoi nous parlons.
La vie les a obligés à changer de métier et à
s‟adapter au marché de l‟emploi. D‟autres
connaissent l‟importance des formations continues
professionnelles et de l‟adaptation aux nouvelles
technologies pour rester compétitifs et s‟adapter
au marché car, rappelez-vous, le mot magique
aujourd‟hui c‟est : «nouveau» (une autre
expression peut-être : «qui n‟avance pas,
recule»).
Il reste cependant des tas de choses qu‟on ignore.
Nous avons à peu près tous un véhicule mais peu
parmi nous savent comment fonctionne son
moteur.
Qu‟en est-il de notre propre cerveau ?
141
Charles M. Schulz disait : « La vie, c‟est comme
un vélo qui a dix vitesses. La plupart d‟entre nous
ont des vitesses qu‟ils n‟utilisent jamais.»
Aucun parmi nous ne considérerait l‟option
d‟envoyer ses enfants dans un cours qui va leur
apprendre à faire de la sténographie ou de la
typo-gravure pour la simple raison que ce ne sont
plus des métiers d‟avenir.
Dans ce monde en évolution nous allons à l‟école
où nous apprenons des sujets tels que la science,
la géographie, l‟histoire mais aussi nous
développons diverses habiletés : nous apprenons
à lire, à écrire et à compter. L‟esprit même de
l‟école n‟est autre que l‟apprentissage mais qu‟en
est-il de comment apprendre ?
Et qu´en est-il du but de l´école ? N´est-il pas de
nous préparer à affronter les éventuelles difficultés
que nous réserve la vie ?
Il ne suffit pas d´être un bon ouvrier, professeur,
médecin, employé, pour réussir sa vie, il faut être
aussi une bonne maman, un bon père, un bon
voisin, un bon citoyen, un consommateur
intelligent et avisé…
Ce que nous apprenons est supposé nous aider à
développer notre capacité de raisonnement et de
réflexion devant diverses et différentes situations
et surtout nous aider à créer et développer une
confiance dans nos capacités et par conséquent
en nous-mêmes.
L’heure ? C’est maintenant !
Avons-nous confiance en nous ?
Le temps que nous avons passé à apprendre à
lire, à compter, nous sert-il pour croire en
nous- mêmes ?
Comment se fait-il que nous ne sommes même
pas capables de nous entendre et de nous
comprendre au sein d´un même couple, au sein
d´une même famille, au sein du même pâté de
maisons, d‟une rue, d‟un quartier, d‟un lieu de
travail ?
Sommes-nous éduqués ? Vraiment ?
Ou notre éducation est plutôt incomplète et reste
mal adaptée ?
Comment se fait-il que nos tribunaux soient
inondés de dossiers de litiges et de jugements à
prononcer ?
Ignorons-nous à ce point le vrai du faux, le juste
de l´injuste, confondons-nous à ce point ce qui est
nôtre et ce qui ne l´est pas… Sommes-nous
éduqués, vraiment ?
L´école nous prépare à gagner notre vie mais
qu´avons-nous appris pour la réussir ?
De quoi avons-nous besoin pour être ce bon
voisin, ce bon citoyen, ce bon père, ce bon
humain, cette bonne épouse, cette bonne belle
mère… De quoi avons-nous besoin pour être
bienveillants, prévenants, bons, compréhensifs,
justes, complets, épanouis, satisfaits, sereins,
respectueux de l‟autre, de la propriété privée, du
bien commun, du code de la route… bref tout ce
143
que nous reprochons aux autres de ne pas être et
que nous voudrions qu‟ils soient.
Dans ce monde en évolution nous sommes
stressés parce que nous avons appris et nous
avons été préparés pour un monde qui a déjà
disparu ou qui est en cours de disparition. Je me
rappelle dans les années 60, certaines personnes
étaient fières d‟exhiber des stylos de différentes
couleurs sur la pochette extérieure de leur veston
et c‟était leur façon de montrer qu‟elles n‟étaient
pas illettrées. Plus tard dans les années 80 les
machines dactylo se sont démocratisées et on a
créé des cours pour permettre aux gens de les
utiliser. Plus tard la même chose est arrivée pour
les ordinateurs IBM, Amstrad et le système DOS.
Et depuis quelque temps le mot magique c‟est
ingénieur informaticien mais pour combien de
temps ?
Nous avons donc besoin d’apprendre comment
apprendre, comment gagner notre vie et surtout
comment la réussir, comment aider les autres à
réussir la leur et c’est notre seule assurance vie,
car si les autres ne réussissent pas la leur, ils vont
créer cette atmosphère négative que certaines
sociétés expérimentent et détestent.
L‟éducateur John Holt disait dans les années
60 : « Comme on ne sait pas à l‟avance quel
L’heure ? C’est maintenant !
savoir sera utile dans le futur, c‟est un non-sens
que de vouloir l‟enseigner à l‟avance. »
Ceci est d‟actualité de nos jours. D‟autant plus
que notre connaissance du fonctionnement du
cerveau a largement progressé et que les
techniques d‟enseignement, les moyens vidéos, le
e-Learning se sont développés.
Quand nous apprenons une nouvelle activité telle
que conduire un véhicule, faire du vélo, nous
avons des difficultés à le faire d‟un seul tenant et
pour cela nous sommes obligés de découper les
actions ou les tâches à faire en petits modules
pour pouvoir surmonter la difficulté que cela
présente.
Pendant ce processus nous sommes en réalité en
train de faire la même chose au niveau de notre
cerveau. Notre cerveau crée des chemins comme
si nous étions en pleine jungle et que nous ayons
besoin de créer des chemins pour avancer et
explorer.
Une fois le processus de création de chemins
engagé, ce qui peut être difficile et laborieux selon
la tâche à apprendre, l‟exploration du territoire
devient plus facile et les chemins créés vont
faciliter de futures entreprises.
Si vous apprenez à conduire une voiture, une fois
que vous maîtrisez cette activité il vous sera
beaucoup plus facile d’apprendre à conduire un
145
bus ou un camion car vous avez déjà des chemins
et votre cerveau a déjà créé les connexions
nécessaires. La même chose s’applique dans
toute autre activité de la vie.
Nous avons trois différentes sortes de neurones :
un groupe de neurones se charge de transmettre
l‟information depuis nos sens, un autre a la
responsabilité de créer des chemins et des
connexions à d‟autres neurones dans notre
cerveau, le troisième groupe transporte les
messages depuis notre cerveau à nos muscles et
contrôle notre corps.
Plus nous apprenons, plus nous renforçons notre
cerveau et plus notre cerveau va créer des chemins et
des connexions et par conséquent notre capacité
d’apprentissage va se développer.
Notre cerveau adore faire des connexions mais
aussi comprendre ce qui se passe autour. Pour
cela il est capable de rajouter l‟information
manquante pour assimiler. Quand on regarde un
objet nous ne le voyons jamais en entier, nous
voyons une partie de cet objet et notre cerveau
rajoute l‟information manquante qui est la partie
que nous n‟avons pas vue pour compléter et pour
assimiler l‟information.
Si vous rendez visite à l‟un de vos proches ou tout
simplement si vous devez vous rendre à un
endroit précis, vous allez utiliser des chemins et
un réseau pour trouver l‟endroit et si, depuis là, on
L’heure ? C’est maintenant !
vous demande d‟aller dans un endroit différent
vous allez pouvoir vous y rendre sans retourner à
la maison et repartir depuis la maison.
Quand on se promène dans nos villes nous
constatons l‟explosion des centres de sport, de
bien-être, de beauté et de massage et, depuis
quelques années, des rayons d‟alimentation
biologique et de plats tout préparés mais nous
constatons qu‟il n‟y a pas de centres de mise et
remise en forme du cerveau.
Nous emmenons nos véhicules pour une vidange
et une mise au point au garage et nous faisons
tout pour éviter la panne mais nous ne faisons rien
de tel pour éviter la panne de ce que nous avons
de plus cher et de plus précieux : notre cerveau.
L‟homme se distingue des autres créatures par sa
capacité et sa faculté à rire et cette capacité réduit
notre stress. Le rire réduit la quantité de cortisone
qui circule à travers notre système. Les
recherches ont démontré que le rire améliore
notre système immunitaire et souvent nous aide à
surmonter des situations difficiles et stressantes.
« La plus belle révolution de notre génération c’est
la découverte que les humains, en changeant leur
attitude interne dans leur esprit, peuvent changer
leur vie. »
William James, psychologue.
147
Tout est Un et Un est tout.
Nous formons tous une partie de cet univers.
Le monde est rempli de richesses et a plus à offrir
que ce que nous pouvons prendre mais nous
avons préféré prendre ce que nous voyons et
touchons, nous avons opté de nous gaver de
matérialisme et de satisfaire notre corps plutôt que
notre esprit. Les librairies sont remplacées par des
supérettes, les églises par des discothèques, les
espaces verts par des terrains de foot et les foyers
par des salles de jeux…
Mais sommes-nous des corps ou des âmes et
esprits ? Que faisons-nous pour nourrir ce que
nous sommes vraiment ?
Parmi nos certitudes communes il y a la mort,
notre mort à chacun. Si vous aviez la certitude
d‟être embauché après un entretien, dans quel
état d‟esprit parcouririez-vous le trajet pour vous
rendre au lieu de l‟entretien ? Seriez-vous inquiet
ou serein ? Auriez-vous peur ou seriez-vous
calme et rassuré ?
Nous nous dirigeons vers une certitude, notre
mort et nous appelons cela notre avenir !
Le dictionnaire définit l‟avenir comme : le temps
qui suit le présent ou le temps à venir.
Ce que nous appelons avenir, en fait, ce sont les
événements et les situations dans lesquels nous
allons nous retrouver pendant notre parcours et,
nous savons aussi que n‟importe comment nous
L’heure ? C’est maintenant !
sommes dans le bus et que ce bus se dirige vers
le point de rendez-vous.
Nos revendications, nos mécontentements, nos
réclamations, n‟arrêteront pas le bus et le
parcours sera parcouru quoi qu‟il arrive. Nous
avons rendez-vous. Rappelez-vous !
Il y a trois motifs pour lesquels nous vivons ; nous
vivons pour le corps, nous vivons pour l'esprit, nous
vivons pour l'âme.
Nous sommes tous au courant des lourdes
conséquences de vivre pour le corps et de nier
l'esprit et l'âme; et nous savons que la vraie vie
signifie l'expression complète de tout ce que
l'homme peut exprimer par le corps, l'esprit et
l'âme. Quoi qu'il puisse dire, aucun être humain ne
peut être vraiment heureux ou satisfait à moins
que son corps ne vive entièrement chaque
fonction, et à moins qu'il en soit de même en ce
qui concerne son esprit et son âme.
Partout où il y a une possibilité inexprimée ou une
fonction non exécutée, il y a un désir insatisfait. Le
désir est une possibilité cherchant à s'exprimer, ou une
fonction cherchant à s'exécuter.
L'homme ne peut pas vivre pleinement dans son
corps sans bonne nourriture, vêtements
confortables et abri chaud ; et sans être libéré d'un
travail dur et excessif. Le repos et la récréation
sont également nécessaires à sa vie physique.
149
Il ne peut pas vivre entièrement en esprit sans
livres et du temps pour les étudier, sans voyage et
observation ou sans compagnie intellectuelle.
Pour vivre entièrement en âme, l'homme doit avoir
de l'amour, de la compassion, de l‟humour, du
recul, du jugement, et remercier le créateur pour
tout ce qu‟il a reçu ...
Le bonheur le plus élevé qu'un homme puisse
trouver est dans l'amour qu'il donne à ceux qui
l‟entourent.
L'amour trouve son expression la plus naturelle et
la plus spontanée dans le don. L'être humain qui
n'a rien à donner ne peut pas remplir sa place en
tant que frère ou sœur, mari ou père, femme ou
maman, entrepreneur ou chef d’entreprise ni en
tant que citoyen.
« Si vous êtes un homme ou une femme il est
normal que vous ne puissiez pas vous en
empêcher. Il est parfaitement normal que vous
donniez le sens de votre vie à la réussite parce
que c'est le plus noble et le plus nécessaire des
besoins. Si vous négligez cette nécessité, vous
abandonnez votre devoir envers vous-même, Dieu
et l'humanité ; car vous ne pouvez rendre à Dieu
et l'humanité un plus grand service que de tirer le
meilleur de vous-même. »
Napoleon HILL.
L’heure ? C’est maintenant !
Etre vaincu est souvent une situation temporaire,
abandonner, c´est ce qui la rend permanente.
Si vous ne savez pas ce que vous voulez, comment
le reconnaîtrez-vous quand vous le trouverez ?
« Le plus fort moteur des humains n’est pas de
survivre c’est plutôt d’éviter les imprévus et
l’inconnu. »
Virginia Satir.
« Nous n’avons pas besoin d’une bonne raison
pour nous sentir bien.
Si vous voulez que quelqu’un aille quelque part,
allez-y vous-même en premier.
Si vous continuez à parler de la dépression, vous
allez entrer en état dépressif et allez aggraver votre
dépression.
La liberté ce n’est pas d’avoir du nouveau mais
plutôt d’avoir plusieurs choix.
La peur n’est pas un mauvais sentiment, mais elle
doit être utile.
La force personnelle c’est la capacité de savoir ce
que vous pouvez réussir et bien faire et ce que
vous n´avez pas “encore” réussi et ne savez pas
“encore” bien faire.
Quand vous prenez une décision et que vous vous
sentez mal, alors vous avez pris la mauvaise
décision.
Quand vous vous réveillez le matin, vous devez
penser “Wow, je vais survivre une journée de plus
dans le paradis. Il y a tellement de choix et
tellement d’opportunités.
L’hésitation est la maladie de cette planète.
151
Nous avons tellement peu pratiqué “comment
nous sentir bien” que nous ne savons pas
comment nous sentir bien vraiment.
Quand vous souriez et riez vous activez la
distribution dans votre corps de la sérotonine et de
l’endorphine.
Quand vous sentez la peur, tournez-la en rond et
envoyez-la balader.
Quand vous vous entendez dire “ceci va être
impossible”, comprenez ceci va être facile.
La foule paraît penser avec la même cervelle.
Tout est hypnose.
Les anges peuvent voler parce qu’ils ne se
prennent pas au sérieux.
Nous voulons uniquement rendre les gens heureux
pour pas de bonne raison.»
Richard Bandler
« Réussir sa vie
d'environnement.
n'est
pas
une
question
Tout est créé 2 fois, une première fois dans votre
imagination et la deuxième dans votre réalité.
Vous devez vous débarrasser du dernier vestige de
la vieille idée que tout est difficile et compliqué, et
aussi que seul le matériel et l’acquisition de biens
matériels peuvent combler une vie.
La substance intelligente c’est vous et en tout ce
qui vit.
Afin de savoir plus, de faire plus, et d'être plus
nous devons être juste et honnête et aider les
autres. »
Napoleon HILL.
L’heure ? C’est maintenant !
L’agréable et le désagréable.
Si
on s´intéresse au processus de prise de
décisions d´adultes que nous sommes et que
nous creusons un peu plus, nous allons découvrir
qu´en fait la plupart des décisions que nous
prenons dans notre vie sont basées sur deux
facteurs, celui de fuir la douleur et celui d‟aller
vers le plaisir.
Nous hésitons à prendre des décisions que nous
savons nécessaires parce que nous avons peur
de souffrir.
Nous nous retrouvons jetés dans un torrent de
pensées et nous nous laissons emporter.
Certaines décisions que nous prenons se
résument en un « choix imposé» entre deux
possibilités qui s‟offrent à nous !
Dans la majorité des situations, nous décidons
sous l´influence de deux critères: celui de
s‟éloigner de la souffrance ou celui de s´approcher
du plaisir et de l‟agréable.
Et nous appelons cela prendre une décision !
Quand nous nous intéressons aux raisons pour
lesquelles nous n´avons pas réussi, nous avons
tendance à expliquer nos échecs par les
conditions économiques, culturelles, familiales,
par les situations personnelles, l‟éducation,
l‟insuffisance de moyens et toutes sortes
153
d´excuses liées à notre situation matérielle,
physique, intellectuelle, mais jamais nous ne
cherchons à expliquer nos échecs ou nos
renonciations par ce qui s‟est passé à l´intérieur
de nous-mêmes sous forme de sentiments,
pensées, conversation interne, croyances…
La vérité, c‟est que dans la majorité des cas, nous
échouons car nous avons peur de l‟imprévu et ce
dernier fait partie du pénible, ou tout au moins
nous le percevons comme tel.
Si vous êtes fumeur et que vous voulez arrêter de
fumer, à peine commencez-vous à considérer
cette décision que votre subconscient va réagir et
insérer dans vos pensées une série d‟images ou
de sensations plutôt pénibles et désagréables, et
par conséquent, vous allez renoncer à prendre
cette décision pour éviter le désagréable et la
douleur.
Au cours de notre vie, nous avons découvert et intégré
un certain nombre de sensations et nous les avons
réparties en 2 catégories : celles que nous pensons
agréables et celles que nous croyons désagréables.
Notre vie va être affectée par toutes les décisions
que nous allons prendre (que ces décisions soient
un simple choix devant une obligation ou un choix
délibéré et libre de toute pression).
Le besoin de fuir le désagréable ou de se diriger
vers l´agréable contrôle nos décisions et notre vie
en dépend.
L’heure ? C’est maintenant !
Si vous êtes fumeur ou buveur de whisky,
rappelez-vous votre première cigarette ou votre
premier verre de whisky ! Vous aviez trouvé cela
plutôt désagréable, mais vous avez persisté pour
éviter que votre entourage ne se moque de vous
ou pour ne pas être considéré comme
immature…n‟importe comment vous vous êtes
forcé pour éviter ce que vous aviez perçu comme
“désagréable” et depuis, vous vous êtes habitué à
ces goûts au point que maintenant vous les
trouvez plutôt agréables. Mais rappelez-vous,
vous vous êtes forcé à continuer de boire ou de
fumer pour éviter que l‟on se moque de vous,
peut-être, vous vous êtes forcé de finir le verre ou
la cigarette pour une autre raison mais n‟importe
comment c´était pour éviter le désagréable ou
pour vous diriger vers l´agréable. En conséquence
vous avez appris à votre subconscient et à votre
corps d´accepter ce qui (à priori) n´est pas
agréable et à le transformer en agréable.
Nous pouvons donc manipuler notre subconscient
et lui faire accepter comme agréable ce qu’il
“conçoit” comme désagréable, comme plaisir ce
qu’il conçoit comme pénible, et comme facile ce
qu’il conçoit comme difficile.
Comme je l´ai déjà dit notre cerveau sait créer des
chemins et quand nous nous engageons dans un
processus, nous développons des capacités et
ces nouvelles capacités nous projettent encore
155
plus loin et nous aident à en développer d‟autres
et ainsi de suite.
Si vous vous convainquez que vous allez trouver
du plaisir à apprendre et décidez d‟apprendre,
vous allez découvrir que votre plaisir devient de
plus en plus réel et grand.
Si vous décidez dorénavant que vous allez
devenir le maître et le patron de votre
subconscient, vous allez commencer à décider
quels sentiments et quelles sensations vous
aideront pour réussir et vous allez découvrir dans
quel état d´esprit vous réussissez.
Ainsi votre subconscient va créer pour vous cette
sensation qui va vous aider à prendre le contrôle
de votre vie et destinée.
Certains parmi nous fonctionnent sous la pression
de la peur de vivre le désagréable, pendant que
d´autres fonctionnent sous l‟attraction du plaisir et
de l‟agréable.
Vous saurez comment vous fonctionnez si vous
vous rappelez la sensation et le sentiment qui ont
fait que vous avez trouvé le temps de remplir votre
dernière déclaration d´impôts.
Vous en êtes-vous occupé le dernier jour, ou
l´avez-vous remplie et renvoyée bien avant le
dernier délai ?
Vous êtes-vous fait peur en vous disant : “Si je ne
le fais pas aujourd´hui, je vais le regretter et être
L’heure ? C’est maintenant !
obligé de payer des indemnités de retard » ? Ou
vous en êtes-vous occupé bien des jours à
l‟avance en vous disant : « Je ferais mieux de
m‟en occuper tout de suite, comme ça je vais
m‟en débarrasser et me libérer pour faire ce qui
me fait vraiment plaisir » ?
Qu‟est-ce qui vous fait lever le matin ? La peur
d‟arriver en retard au travail et de vous faire
réprimander par votre supérieur ?
Ou est-ce l‟envie de faire ce qui vous passionne et
vous fait plaisir ?
Si vous décidez que vous avez tout ce qu´il faut
pour réussir, tout ce que vous vous autorisez de
réussir, alors vous allez trouver en vous tous les
outils dont vous avez besoin pour réussir.
Rappelez-vous, notre vie est une série de
sensations et de sentiments, les uns nous aident
à prendre le contrôle pendant que d´autres nous
rendent faibles et vulnérables.
Nos décisions dépendent de ce que nous croyons
désagréable et de ce que nous croyons agréable.
L‟agréable et le désagréable ne sont que des
sensations. Celles-ci n´ont rien à voir avec la
réalité et restent de simples « pensées et
conceptions ».
Une pensée en vaut bien une autre et, par
conséquent, nous pouvons remplacer une pensée
négative par une autre plutôt positive.
157
Choisir entre deux options ne constitue pas une
décision.
Attendre que les choses deviennent impossibles
est une décision.
Attendre que l´huissier vienne avec un mandat de
saisie est une décision.
Ne pas prendre une décision est une décision en ellemême et par conséquent notre vie entière est une série
de décisions.
Alors pourquoi attendre d‟être acculé au mur et se
retrouver devoir faire un choix entre 2 options.
Certains parmi nous décident et jouissent du
résultat de leurs décisions, d‟autres attendent de
subir les conséquences de leurs décisions,
d´attendre et de se retrouver devant un choix et
ensuite d´attendre que la situation les obligent à
choisir entre le désagréable immédiat et le
désagréable lointain.
Quand vous décidez de prendre des décisions
commencez par décider ce que vous voulez être avant
de décider ce que vous voulez avoir.
Si vous ne savez pas dans quel état d´esprit vous êtes,
quand vous êtes en train de prendre une décision,
comment saurez-vous que vous avez pris la bonne
décision ?
Si vous n´êtes pas honnête, comment allez-vous
reconnaître une proposition honnête
L’heure ? C’est maintenant !
Comment changer ses croyances ?
Vous
êtes,
vous-même,
votre
meilleur
investissement. Si vous n´êtes pas diamantaire
comment allez-vous distinguer un diamant d´un
morceau de verre ?
Vous êtes ce que vous pensez être, vos
croyances et ce que vous pensez de vous-même
constituent ce que vous êtes et ce que vous
deviendrez.
Des recherches qui ont été effectuées sur des
personnes souffrant du syndrome de multiples
personnalités, ont révélé que le corps, la couleur
des yeux changeaient et que même certaines
maladies telles que le diabète ont été
diagnostiquées chez la même personne selon la
personnalité investie…
Vous pouvez développer donc, n´importe quelle
croyance que vous désirez tant que vous trouverez de
quoi la supporter.
Si vous croyez que vous êtes faible, moche,
dépourvu de tout sens de l´humour, maladroit…
votre subconscient va collecter toutes sortes
d´éléments pour supporter cet ensemble de
croyances.
Si, au contraire, vous développez des croyances
qui vont vous aider à avancer dans la vie, tête
haute, votre inconscient va trouver ce qu´il faut
159
pour vous aider à installer ces croyances et en
faire des certitudes.
Si vous appliquez le principe de fuite du pénible à
toutes les croyances actuelles qui vous posent
problème, alors vous allez commencer à les fuir et
vous diriger vers d‟autres que vous aurez créées
et qui seront basées sur des sensations plutôt
agréables.
Si vous vous convainquez que ces croyances que
vous avez de vous-même et du monde qui vous
entoure n´ont rien à voir avec la réalité et que la
réalité est quelque chose que personne sur terre
ne peut vraiment saisir, alors vous allez
L’heure ? C’est maintenant !
comprendre qu´une croyance en vaut une autre et
que la seule différence est son utilité et son
efficacité.
Comparez la réalité à un panier immense où il y a
toutes sortes d´ingrédients pour faire à manger,
piment, ail, navets, légumes, fruits, poissons,
viande, riz…
Tout cuisinier peut préparer ce qu´il veut selon
son goût, ce qu´il aime, sa faim du moment, le
temps qu´il a prévu ou qu‟il a à sa disposition pour
cuisiner, son état mental du moment, son envie
d´épater et séduire, son expérience, son besoin
de démontrer ses capacités de bon cuisinier…
Le repas cuisiné sera et dépendra du cuisinier, de
son état d‟âme, d‟esprit, de sa propre confiance
en lui, des pensées qui ont traversé son esprit
pendant la préparation ; il dépendra de sa
capacité à contrôler la situation, l‟imprévu,
l‟accident, de sa façon de gérer son emploi du
temps et d‟une multitude de facteurs mais
n´affectera en rien la réalité, car la réalité est
restée intacte et crue…
La qualité du plat cuisiné, son apparence, le
temps qui a fallu pour le préparer…dépendra plus
du cuisinier et moins de la qualité des
ingrédients...
Quand vous décidez de changer vos croyances
vous allez vous mettre à construire des supports
161
qui vont vous aider à transformer vos nouvelles
croyances en convictions.
Si, par exemple, vous décidez d´installer la
croyance que la pratique d´une religion est une
nécessité pour un épanouissement personnel et
le moyen le plus sûr d´attirer le bonheur absolu,
alors vous allez commencer à vous intéresser aux
personnes qui pratiquent une religion. Vous allez
ouvrir votre esprit et les écouter parler, vous allez
faire de façon à les rencontrer et à leur poser des
questions pour mieux comprendre, vous allez
comprendre leur façon de voir les choses et leur
façon de cuisiner d´autres plats de cette même
corbeille d´ingrédients.
Posez-vous la question :
« Suis-je plus important, “mieux” que la vie que je
vis ou la vie que je mène est plus importante que
moi ? »
« Pourquoi dois-je accepter moins que ce que je
peux mériter ? »
Je ne vous ai peut-être pas encore rencontrés,
mais je sais que vous avez en vous plus que ce
dont vous avez besoin pour faire votre propre
cuisine et manger vos propres plats.
Vous avez le bon livre dans les mains et celui-ci
ne va rien faire pour vous si vous ne vous
autorisez pas de rêver.
L’heure ? C’est maintenant !
Au cas où vous vous donnez carte blanche, alors
rêvez grand, rêvez fort, rêvez pour les autres,
rêvez que vous êtes non seulement capables de
réussir votre vie, mais aussi d´aider les autres (les
proches comme les inconnus) à réussir la leur.
Vous avez en vous plus de capacités que vous ne
pouvez imaginer, rappelez-vous sur l´échelle de la
vie, plus on monte en haut moins il y a de monde.
Commencez par visualiser dans votre œil interne
l´image ou la représentation que vous vous faites
de vous-mêmes - en ce moment - pendant cette
période de votre vie.
Fixez-la et regardez comment elle est. Est-elle
grande ? Est-elle en couleur, est-elle belle ? Estelle superbe ? Etes-vous fiers de cette image ou
représentation? Etes-vous satisfaits de cette
représentation? Qu´a-t-elle de moins que l´image
ou de la représentation que vous voulez donner
de vous-mêmes ?
De quoi avez-vous besoin pour la rendre belle,
brillante, précise et claire ?
Avez-vous besoin de changer certaines relations
dans votre vie?
Fermez les yeux et mettez toutes les personnes
que vous fréquentez sur une scène de théâtre et
regardez-les comme un spectateur. Parlent-ils de
vos réussites ou de vos échecs ? Comment vous
présentent-ils à leur famille ? Que croyez-vous
163
qu‟ils pensent de vous ? Sont-ils fiers de vous ou
pensent-ils que vous êtes plutôt marrant ?
Rient- ils sur vos malheurs ?
Vous apportent-ils un support ou vous aident-ils à
dégringoler?
Quelles sont leurs plaisanteries sur vous ?
Vous font-ils des compliments ou plutôt essaientils de faire de vous un perdant ?
Se rappellent-ils de vos réussites ou de vos
échecs ? …
Savez-vous que des expériences ont été
effectuées sur de l´eau, par le Dr. Masuru
EMOTO ?
A partir de la même eau il a mis des gouttes d´eau
dans un certain nombre de récipients, il a produit
des pensées et écrit sur les contenants des mots
tels que “merci”, “amour”, “haine”, puis il a mis les
récipients dans un congélateur. Il a ensuite pris
des photos des gouttes une fois congelées et a
démontré ainsi l‟influence des pensées et des
mots sur l‟eau.
Les résultats furent spectaculaires. Pour voir ces
images un lien est mis à votre disposition sur le
site Internet: www.bourgais.ch «Le message de
l’eau».
Si de simple pensées ou mots écrits sur des
récipients peuvent produire un effet sur des
L’heure ? C’est maintenant !
gouttes d´eau, qu’en est-il des effets que peuvent
produire nos propres pensées sur notre corps qui
est constitué de pas loin de 70 pour cent d´eau ?
La matière grise humaine a produit bien plus d´or
que l´humanité entière n’en a extrait des
profondeurs de la terre. Notre cerveau est doté de
capacités que nous sommes loin de soupçonner et
notre peur du nouveau, du différent, nous bloque
et nous limite.
Churchill disait : “Quand je pense à toutes mes
inquiétudes, je me rappelle l´histoire de ce vieil
homme qui, sur son lit de mort, parlait de tous les
problèmes qu´il avait eus dans sa vie et qui
n´étaient jamais arrivés.”
Si l´image ou la représentation que vous vous
faites de vous-mêmes ne vous convient pas, alors
remplacez-la par une autre plus grande, plus
belle, plus joyeuse, plus sympa, plus flexible, plus
capable; n‟oubliez pas que seul Dieu est parfait
et dites-vous que la vie est trop courte pour vivre
la haine, la jalousie, le mépris de l´autre, la
concurrence…
Dites-vous que vous n´avez pas besoin de concurrencer
qui que ce soit, de vous battre contre qui que ce soit, de
courir après quoi que ce soit.
Rappelez-vous que vous êtes vivants et que vous
vous êtes réveillés dans un paradis où il y a plus
que vous ne pouvez prendre. Rappelez-vous que
165
ce qui compte ce n´est pas ce que vous possédez
mais ce que vous êtes, rappelez-vous que ce
n´est pas ce que vous avez qui détermine ce que
vous êtes, rappelez-vous que pour les gens qui
vous aiment vraiment, le plus important c´est
vous et non pas ce que vous avez.
Votre imagination est votre laboratoire, si vous
n´arrivez pas à vous imaginer et à vous voir dans votre
tête en train de réussir, comment allez-vous savoir
comment faire dans le monde qui vous entoure ?
Les acteurs répètent plusieurs fois l´action qu‟ils
doivent jouer avant de se lancer sur la scène,
mais est-ce suffisant de répéter les gestes, les
mouvements, le dialogue… pour être un bon
acteur ? Bien sûr que non, ils ont besoin de se
mettre dans la peau de leur personnage, ils
doivent penser comme lui, développer des
réflexes comme lui, ils doivent le construire dans
leur imagination et devenir lui, le temps
nécessaire pour la pièce à jouer ou le film à créer.
Vous êtes à la fois l´acteur et le metteur en scène du
film de votre vie et que vous êtes en train de créer ; il
existe dans votre tête, personne n’y a accès sauf ceux
que vous invitez, personne ne peut y avoir un rôle sans
votre autorisation.
Utilisez votre imagination pour vous voir dans
votre film réussissant un examen, un concours, un
entretien d´embauche, une vente, une rencontre
amoureuse, une négociation, une requête…
L’heure ? C’est maintenant !
Concentrez-vous sur cette image de vous qui a
réussi,
n´autorisez
aucun
doute,
aucun
questionnement…
C’est votre film. Et vous en êtes le metteur en
scène et le responsable.
Prenez vos responsabilités et respectez vos
engagements envers vous-mêmes et envers les
autres, n´oubliez pas que votre vie est un beau cadeau
et pour qu´elle soit sympa avec vous, faites des cadeaux
à votre tour aux autres. Pensez à eux, ils penseront à
vous. Remerciez Dieu pour tout ce que vous avez reçu
et il vous donnera encore plus.
Essayez de compter ce que Dieu vous a donné et
vous dépenserez la totalité de votre vie à faire des
additions et des plus.
Si vous vous mettez à compter ce que vous avez
reçu le négatif et le signe moins (–) ne seront plus
utiles et vous allez voir et apercevoir ce que le matin
offre et ce que le coucher du soleil apporte.
Je reste bouche-bée quand j´entends les gens
raconter
le
dénouement
heureux
des
mésaventures qu´ils ont vécues ou des situations
difficiles auxquelles ils ont survécu en priant et en
appelant Dieu à leur secours. Mais une fois sortis
de ces situations ils oublient de citer Dieu dans
leur vie quotidienne …
Nous faisons partie de cet univers et nous avons à
la fois un rôle à jouer et une part à prendre, cette
167
part peut être agréable ou désagréable, l’une ne
va pas sans l’autre.
Vous avez certainement connu des gens ou
entendu des histoires de personnes qui ont trouvé
tout ce qu‟il faut pour mener une vie (matérielle)
tranquille dépourvue d´inquiétudes, en naissant
dans ce bas-monde avec une cuillère en argent
dans la bouche, mais qui trouvent la vie plutôt
misérable et dépourvue de charme.
Nous avons besoin du désagréable pour apprécier
l’agréable, mais l´agréable reçu facilement et
gratuitement n’est pas apprécié et perd de suite sa
qualité.
Si vous êtes gourmand et que vous voulez donner
un coup de stop à votre gourmandise, tout ce que
vous avez besoin de faire est de travailler pendant
vos vacances dans la fabrique de ce que vous
adorez manger pour vous en dégoûter.
Notre cerveau est une espèce d´antenne qui émet
et reçoit. Si vous vous concentrez sur ce que vous
voulez réussir, il vous suffit de faire une image ou
représentation de ce que vous voulez. Celles-ci
vont finir par être reçues par celui ou celle qui va
vous donner ou vous procurer ce que vous
cherchez.
L’heure ? C’est maintenant !
Notre perception de la réalité.
Ce que vous voyez existe autrement que vous le
voyez et ce que vous ne voyez pas existe tel que
vous ne le voyez pas.
La science et la technologie moderne nous parle
des ondes, de l´électricité, nous ne les avons
jamais vues et pourtant nous les utilisons et elles
nous facilitent la vie et constituent la vie moderne
dont nous sommes si fiers.
D´autres ondes existent, seuls ceux et celles qui croient
fermement en Dieu les perçoivent et les utilisent. Ils et
elles s´en servent aussi pour faciliter leur vie.
Vous y aurez accès dès que vous commencerez à
croire en Dieu, dès que vous vous débarrasserez
des doutes qui vous habitent et de ceux que vous
entretenez.
La force de nos croyances est telle que nous
sommes prêts à sacrifier tout ce que nous avons
de plus cher et de plus important, le temps que
nous avons à vivre.
Nous croyons tous au pouvoir de l´argent, nous
nous sommes laissé convaincre que nous
pouvons tout obtenir avec l´argent.
Imaginez un instant que la terre cesse de produire
le blé, le riz, les légumes, l´herbe pour les
animaux...
169
Que pourrions-nous faire avec l´argent ? Que
produira cet état de choses comme croyance ? Le
riz et le blé ne deviendraient-ils pas la monnaie
d‟échange par excellence ?
Nous pouvons donc développer toutes sortes de
croyances tant que nous pouvons trouver des
idées pour les supporter et les entretenir.
Ces croyances vont être les nôtres et par
conséquent nous en sommes les maîtres et les
créateurs.
Dites-vous que vous êtes un bon vendeur et vous
allez vous intéresser à tout ce qui peut vous aider
à développer cette capacité et qui est en vous.
Dites-vous que vous êtes faible et que vous
n´avez pas d´énergie et vous allez vous
transformer en une loque fainéante.
Dites-vous que vous êtes courageux, honnête, juste, et
vous allez vous transformer en gagnant et en leader.
La force des croyances est telle que si vous
pensez honnêtement que vous avez les capacités
d´apprendre, d´être flexible, de pouvoir vous
adapter, de créer, de réussir, d‟aider…alors, tout
ce qu´il vous reste à faire c‟est d´appliquer la règle
de l´agréable et du désagréable à toutes les
croyances que vous voulez changer.
Associez la douleur à ce que vous voulez changer
et cela changera tout simplement en cherchant ce
qui vous fait mal dans ce que vous faites.
L’heure ? C’est maintenant !
Imaginez tout le mal que cela créera dans le futur
si vous ne vous débarrassez pas de ce que vous
voulez changer.
Associer le plaisir à ce que vous voulez réussir et
cela deviendra agréable. Pensez à tout ce que
vous obtiendrez d‟agréable et vous allez
commencer à avancer vers ce qui vous fera
plaisir.
Renoncez aux petites satisfactions pour découvrir
les grandes.
Dites-vous bien qu´il y a de plus en plus de gens
qui économisent toute l´année pour aller faire
l´ascension de l´Himalaya.
On pourrait se demander ce qu‟il y a donc
d‟agréable dans le fait de passer ses journées à
grimper sur des parois humides et raides dans le
froid, passer la nuit recroquevillé dans une
crevasse de la montagne avec juste une soupe
dans le ventre, tout cela pour respirer de moins en
moins d´oxygène et vivre moins de confort.
La réponse est que cet ensemble de souffrances,
de peurs, d´expositions à l´imprévu, est perçu par
les alpinistes comme agréable.
L‟est-il vraiment ? La réponse est oui, puisqu´ils y
croient et c’est l´essentiel.
Si vous posez la question aux gens :
Que désirez-vous de la vie ?
171
Certains vous répondront sûrement : « Je veux
avoir plus d‟argent », et d‟autres diront : « Je
voudrais que ma vie change »…
Sachez que votre vie ne changera pas tant que
vous ne changerez pas vous-mêmes.
En changeant vous-mêmes, vous allez influencer les
autres et ils changeront à leur tour et le monde
deviendra meilleur.
Dites-vous bien que le plus grand menteur que
vous connaissez dans votre vie n‟est autre que
cette petite voix qui vous parle dans votre tête,
méfiez-vous en, surveillez-la et confrontez-la, ne
la laissez pas vous mener en bateau, car un
bateau sans capitaine est livré à lui-même, finit
son parcours en dérive et se retrouve échoué ou
dans les profondeurs de l‟océan.
Quand la petite voix vous parle traitez-la de
menteuse et développez un esprit juste, ne la
laissez en aucun cas attribuer deux mesures au
même poids. Même si elle vous dit que vous
risquez de perdre.
Les meilleures affaires sont les affaires dans
lesquelles tout le monde est gagnant : vendeurs et
acheteurs.
Si vous n’avez rien à apporter ou à donner comment
espérez-vous prendre ou recevoir ?
L’heure ? C’est maintenant !
La plupart des gens pensent que si leur
adversaire gagne ils ont perdu et souvent oublient
que l‟adversaire n‟est autre qu‟un partenaire.
Car sans partenaire, il n‟y aurait pas de contrat ni
de transaction.
La majorité des « affairistes » sont persuadés
qu‟ils ne gagnent vraiment que lorsque l‟autre a
perdu.
Malin. Futé. Intelligent.
Le dictionnaire explique le terme malin comme la
caractéristique d’une personne qui a de la ruse et
de la finesse pour se divertir aux dépens d’autrui,
se tirer d’embarras et réussir.
Futé : une personne pleine de finesse, de malice,
qui sait déjouer les pièges et esquiver les coups.
Intelligent : qui a la faculté de connaître et de
comprendre, qui comprend vite et bien et qui
s’adapte facilement aux situations.
Ces qualificatifs et cet état d‟esprit ou façon
d‟exister relèvent de notre vie matérialiste et de
notre envie d’entreprendre.
Si vous vous approchez d‟une communauté
religieuse pratiquante, vous allez réaliser que ces
notions n‟existent pas. Leur existence et leurs
inter-réactions sont basées sur ce qu‟ils sont et
non pas ce qu‟ils entreprennent.
173
Les seuls éléments qui gèrent leur vie c‟est : bon
ou mauvais, bien ou mal, destructif ou
constructif.
Nos sociétés modernes applaudissent les malins
et les futés et ignorent l‟intelligence pure et simple.
La
société
moderne
refuse
d‟accepter
l‟intelligence sans malice et sans ruse.
Mais est-ce bien de l‟intelligence ?
L‟intelligence n‟est-elle pas la connaissance et la
connaissance n‟est-elle pas la capacité de
percevoir la grande image au lieu de se
concentrer sur les détails et sur une petite partie
de l‟image.
L‟intelligence n‟est-elle pas la faculté de s‟adapter
facilement aux situations au lieu d‟adapter la
situation à ce que l‟on est ?
L‟intelligence n‟est-elle pas tout simplement le
contraire de la malice et de la ruse ?
L‟intelligence n‟est-elle pas «cette chose» qui
prend son origine dans le cœur ?
Nous avons besoin de notre conscient pour
compter, nous avons besoin de notre cerveau
pour nous rappeler, nous avons besoin de notre
corps pour que les autres nous trouvent.
Nous avons besoin de notre ego pour nous
perdre, nous avons besoin de nos pensées pour
L’heure ? C’est maintenant !
juger, nous avons besoin de notre cœur pour
aimer et être juste...
Ne croyez-vous pas qu‟en ces moments difficiles
de l‟évolution de l‟espèce humaine et de la
pollution de la terre, nos sociétés modernes aient
besoin d‟individus intelligents.
Où sont-ils ces «scientifiques» à qui on tendait les
micros pour nous annoncer qu‟il n‟y avait rien à
craindre de la prétendue pollution de la terre.
Etaient-ils malins ou intelligents ?
C‟était pour ne pas inquiéter les populations,
diraient quelques-uns.
La question est : Est-ce intelligent ?
Il apparaît que la société matérialiste n‟a que faire
de l‟intelligence, elle a besoin des malins, des
rusés et des opportunistes ; si vous êtes bons,
alors vous êtes considérés comme naïfs, stupides,
faibles, tout simplement du fait que nos sociétés
modernes ne sont pas pratiquantes et par
conséquent le bon n‟existe pas ; le bon est
remplacé par l‟inefficace et le stupide.
Demandez aux gens pourquoi ils ne sont pas
bons et pourquoi ils n‟aident pas les autres, leurs
voisins, etc.
Ils vous répondront : « Ça ne sert à rien, quand on
donne un œuf, les gens vous demandent un
175
bœuf... et de toutes façons ils ne sont jamais
reconnaissants”
La réalité est que les gens ne sont pas
reconnaissants parce qu‟ils pensent d‟eux-mêmes
qu‟ils sont malins et que vous, vous êtes naïfs. Ils
ne mesurent jamais par la règle du bon et du
mauvais, mais plutôt celle du malin et du stupide.
Avec une telle règle, nous devons tous être malins
et opportunistes.
La mauvaise nouvelle est que nous le sommes et
ce, depuis que nous avons adhéré à cette
philosophie et conception.
Les malins sont trop malins pour réaliser que leur
intérêt c’est d’arrêter de l’être.
L’heure ? C’est maintenant !
Ne cherchez pas à être malin, cherchez à être bon
ou plutôt arrêter de prétendre et laissez-vous
emporter par votre nature. Vous êtes une créature
de Dieu et par conséquent vous êtes bon, vous ne
pouvez pas être mauvais, méchant, malin,
opportuniste, rusé, vous ne pouvez que prétendre
l‟être, vous êtes une créature intelligente et vous
êtes le plus grand scientifique qui puisse exister,
votre corps et votre cerveau sont capables de
produire et produisent plus de produits chimiques
que tous les laboratoires réunis sur terre ne
peuvent en produire ou en fabriquer.
Vous êtes le scientifique et le médecin par
excellence, votre corps fabrique et délivre la
bonne composition chimique à la bonne dose et
au bon moment à tout votre corps.
Vos pensées sont les préparatrices, il vous suffit
de les surveiller et au besoin les créer pour
qu‟elles n‟injectent que la bonne composition et la
bonne dose.
Arrêtez de prétendre ce que vous n‟êtes pas et
vous allez vous reconnecter avec ce que vous
êtes vraiment, vous allez reconquérir le bon, celui
dont vous êtes fier, celui qui a toujours existé en
vous, celui qui vous habite et ne sait pas faire mal.
Le bon reconnaît le bon et combat le mal, le bon
vous aidera à retrouver Dieu et Dieu vous donnera
encore plus de sa bonté et de ses biens.
177
Arrêtez de jouer le jeu qu‟on vous impose et vous
redeviendrez ce que vous êtes.
Quand nous nous présentons aux autres, nous
disons comment nous nous appelons et quelle
profession nous avons.
Sommes-nous vraiment ce que nous disons ?
Dans mon activité de praticien PNL, je rencontre
des personnes que je surprends en leur
demandant de me dire ce qu‟ils sont vraiment et
non pas la profession qu‟ils font.
La plupart ne savent pas répondre à cette
question, certains parmi nous savent ce qu‟ils
sont, mais c‟est un sujet tabou. C‟est un sujet dont
nous ne discutons jamais, même pas avec nousmêmes.
Nous ne parlons jamais de ce qui nous fait mal, ce
n‟est pas approprié, pense-t-on. Nous répondons
à ceux qui nous demandent :
« Comment ça va ? » « Ça va et vous ? » Et
jamais : « C’est bien que vous me posiez la
question. En fait, j’ai des soucis et je ne sais pas
comment faire pour régler un problème, peut-être
vous pouvez m’aider à y voir plus clair. »
Nous avons tous nos valeurs et certains parmi
nous sont tellement occupés à satisfaire et
conforter leurs sentiments qu‟ils ne s‟en rappellent
même plus.
L’heure ? C’est maintenant !
Triez vos valeurs, mettez-les en face de vous et
mettez-les en ordre, de la plus importante à la
moins importante ou de la plus urgente à la moins
urgente.
Posez-vous la question : qu’est-ce qui est le plus
important pour moi à ce moment de ma vie ?
Comment aimerais-je qu’on se rappelle de moi ?
Quels seraient mes regrets à la fin de ma vie ?
La plupart des gens, à la fin de leur vie, n‟ont
aucun regret sur leur vie, le seul regret qu‟ils aient
c‟est de l‟avoir dépensée à courir après ou de fuir
ce que leurs hallucinations ont produit. Le seul
regret qu‟ils aient est de ne pas s‟être concentrés
sur ce qui était important dans leur existence.
Une fois que vous avez déterminé ce que vous
voulez devenir (ou plutôt dois-je dire) ce que vous
êtes vraiment, notez ce que vous devez réunir et
quels outils vous devez mettre à votre disposition
pour reconquérir ce que vous êtes.
Puis, notez toutes ces habitudes en vous qui
constituent un handicap et risquent de continuer
de poser problème.
Appliquez-leur la règle du désagréable (en vous
projetant dans le futur et en regardant tout le
désagréable qu´elles peuvent vous causer si vous
ne les changez pas de suite).
Dites-vous que si vous vous mettez à accumuler le
savoir, non seulement vous allez trouver un plaisir
179
immense dans le processus lui-même mais, en
plus, vous allez trouver le secret pour transformer
vos journées en satisfaction et bonheur.
Vous allez trouver le secret pour transformer les
conflits en bonne entente…
Une fois que vous avez noté les habitudes que
vous devez changer pour atteindre votre but,
classez-les par ordre d´importance et décidez de
les changer une par une jusqu´à ce que votre
subconscient adopte les nouvelles, les intègre et
les automatise un peu comme ce que vous avez
fait avec la cigarette, le whisky ou toute autre
mauvaise habitude.
Notez les étapes nécessaires et le processus qui
va vous emmener vers le but que vous vous êtes
fixé puis commencez… (N´oubliez pas, si en
cours de route vous rencontrez des difficultés,
surtout ne changez pas de but, ne le négociez
pas, adaptez votre approche, posez-vous la
question : que dois-je changer en moi, dans ma
méthode, ou quel outil me servira le mieux ?)
Surtout ne négociez jamais votre but, ne
doutez jamais de votre capacité.
Si un doute arrive, vérifiez-le et questionnez-le,
posez-vous la question : est-il lié à la peur du
désagréable ? Si la réponse est oui, tournez-le en
rond et envoyez-le «balader», si c´est concernant
L’heure ? C’est maintenant !
l´approche ou les outils, alors trouvez une autre
approche ou un autre outil.
N’oubliez pas, quelquefois, pour atteindre ce que
nous désirons nous devons être malléables et
devons pousser nos propres limites et sortir de
notre zone de confort.
Quand la petite voix vous dit, dans votre tête, tu
n‟y arriveras pas, alors dites-vous : je n‟ai pas le
choix, je dois réussir, ma vie en dépend.
Imaginez-vous en plein désert et obligés de
continuer à marcher car c‟est votre seule chance
de rencontrer quelqu‟un pour vous aider.
Vérifiez comment vous fonctionnez, comment
fonctionne votre système de motivation, rappelezvous la dernière fois que vous vous prépariez pour
partir en vacances, vous vous êtes levés tôt, vous
aviez hâte d‟arriver, fermez les yeux et rappelezvous ce moment, ce matin où vous étiez excités,
regardez (dans votre tête) cette image ou cette
ambiance, est- elle claire, est-elle en couleur,
grande, superbe, vous y voyez-vous en
mouvement, vous sentez-vous heureux ?…
Maintenant fermez les yeux et pensez à quelque
chose qui n‟a aucune valeur pour vous, ou que
vous n‟aimez pas. Comment est-elle cette image
ou cette représentation que vous vous en faites,
est-elle petite, est-elle en noir et blanc, est-elle sur
votre gauche, derrière vous, loin devant vous ?
181
Comment vous sentez-vous ? Dégoûté ? Mal à
l‟aise ?…
Maintenant que vous voyez et sentez la
différence, vous comprenez pourquoi certaines
activités vous paraissent désagréables, vous
pouvez les rendre agréables tout simplement en
fermant les yeux, en les voyant ou en les
représentant dans votre tête puis en les mettant à
la place de celles de vos vacances ou celles qui
représentent ce qui vous attire, puis vous les
agrandissez, vous leur mettez de belles couleurs,
bref, vous leur attribuez tous les éléments qui font
de celles qui sont attirantes ce qu‟elles sont (son,
lumière, mouvement, odeurs..).
Si vous êtes gourmand, en pensant à la nourriture
ou au plat que vous aimez, vous allez les voir ou
vous les représenter dans votre imagination
encore plus vrais que ce qu‟ils sont dans la réalité,
peut-être que vous êtes déjà en train de saliver
rien qu‟en y pensant. Je vous suggère de penser
à quelque chose que vous détestez manger,
fermez vos yeux et imaginez cette chose que vous
détestez manger, une fois que vous vous la
représentez, considérez l‟autre représentation ou
image de ce que vous adorez manger, vous allez
remarquer la différence entre les deux, peut-être
même dans l‟espace, une à gauche, l‟autre à
droite, une en haut pendant que l‟autre est en bas,
L’heure ? C’est maintenant !
une lointaine et l‟autre proche…une fois que vous
voyez les deux images ou les deux
représentations, mettez celle qui représente ce
que vous aimez à la place de celle qui représente
ce que vous détestez et attribuez-lui les
caractéristiques de celle que vous détestez.
Gardez les yeux fermés un moment puis
réouvrez-les, pensez à autre chose pour un
moment puis fermez les yeux encore une fois et
essayez de visualiser ou de vous représenter ce
que vous aimez ! L‟image ou la représentation ont
changé n‟est-ce pas ? Vous pouvez appliquer ce
principe
à
toutes
sortes
d‟images
ou
représentations que vous imaginez dans votre tête
et n‟oubliez pas, la réalité n‟est en aucun cas ce
que vous pensez ou ce que vous vous
représentez. Aucun être humain ne peut et n‟est
capable de saisir la réalité.
Ce que nous considérons comme réel n’est autre que
ces images, ces représentations, ces sensations, ces
sons, ces sentiments que nous hallucinons et créons
dans notre tête…
Certaines personnes fonctionnent sous la peur,
cette dernière est le fruit d‟hallucinations et elle est
véhiculée par ce menteur qui nous habite.
Certaines personnes tentent d‟expliquer leurs
décisions par la peur qu‟ils ont perçue et laissent
entendre que leur peur est justifiée. Ils laissent
croire à eux-mêmes et à leur entourage, quand
183
leur peur se réfère à des personnes, que ces
personnes sont méchantes et peuvent être
dangereuses. Il existe plus de 360 phobies et la
totalité des phobiques sont emportés et saisis par
une peur qui les terrorisent quand ils voient, ou
tout simplement quand ils pensent à une souris,
un cafard, ou quand ils conduisent ou s‟imaginent
conduire une voiture, prennent ou s‟imaginent
prendre l‟avion… La question qu‟il faut se poser
est : la peur ou la phobie de ces personnes
rendent-elles cette souris, ce cafard, cette voiture,
cet avion méchants ?…
Si la peur vous prend et vous saisit, ne tentez pas
de la contrôler ni de lui faire face, intéressez-vous
à elle, vérifiez votre respiration et mettez-vous à
respirer tranquillement, regardez où elle
commence dans votre corps, surveillez son cycle
et comment elle envahit votre corps, sentez
comment cette sensation voyage, se disperse et
se renouvelle dans votre corps. En vous
concentrant sur cette sensation vous allez vous
dissocier d‟elle et vous allez la voir circuler dans
ce corps que vous avez quitté en vous dissociant
(regardez vous-même dans votre tête en dehors
de votre corps) et par conséquent vous allez
devenir un spectateur et non pas une victime qui
subit cette sensation…
N‟oubliez pas que nous réagissons aux images et
aux représentations que nous nous faisons du
monde et non pas au monde lui-même. En
L’heure ? C’est maintenant !
d‟autres termes ce que nous appelons vous et moi
“réalité”, ce n‟est pas la vraie réalité, celle qui
existe dans ce monde, c‟est plutôt celle que nous
avons dans notre tête, et celle-là est sous forme
d‟images, d‟idées, de voix interne, de croyances,
de préjugés, de sensations … vous voyez, rien de
cela n‟est vrai, vous ne pouvez toucher aucun de
ces éléments, ils sont virtuels et impalpables et ce
n‟est que de l‟abstrait et du vent.
Si après cela vous avez des doutes sur le géant,
le bon et le juste qui vous habite, alors allez sur
mon site et envoyez-moi un e-mail et je m´occuperai de l‟un de ces trois.
[email protected]
Ce livre constitue un don à l‟association
imnlp-p dont le site web est :
http://www.imnlp-p.org
En tant que membre de l´association vous
bénéficierez de nouvelles ressources pour vous
aider à développer celui/celle que seul(e) vous
pouvez être et devenir.
Rappelez-vous l´école vous donne peut-être les
outils pour gagner votre vie mais - si vous voulez
la réussir - alors utilisez le reste du temps pour
gagner le reste…
A bientôt.
185
Si vous vous trouvez dans la tourmente et la peur et
que vous vous sentez à peine capable de survivre,
Votre Dieu est celui de faire face ou de fuir.
Si vous vous trouvez capable et fort pour faire face à
une situation, votre Dieu est celui de la réponse
réactive.
Si vous vous trouvez calme et sensé, votre Dieu est
celui de la tranquillité et prise de conscience.
Si vous vous trouvez en train de grandir et d'évoluer,
votre Dieu est celui de la réponse intuitive.
Si vous vous trouvez comme quelqu'un qui transforme
ses rêves en réalité, votre Dieu est celui de la
réponse créative.
Si vous vous regardez vous-même en tant que
quelqu´un capable de faire des miracles, votre Dieu
est celui de la réponse visionnaire.
Si vous vous sentez sous la protection de Dieu, votre
réponse est celle du Dieu sacré.
Deepak CHOPRA
L’heure ? C’est maintenant !
Les exercices suivants font partie de la série
Coaching et ont été sélectionnés pour développer
les cinq sens, la concentration et la maîtrise de la
pensée. Ils constituent une partie de la collection
Développement
Personnel
qui
comporte
d‟autres exercices pour développer le « selfconcept », l‟estime de soi et la communication.
Pour toute information, envoyez un e-mail à
[email protected] ou visitez le site web :
www.imnlp-p.org
Développement des cinq sens *
Ils sont à la fois simples et faciles à pratiquer.
Ils vous permettront de développer les cinq sens
tels que la vue, l‟ouïe, le toucher, le goût, l‟odorat.
Ces derniers, comme vous le savez, constituent
notre seul moyen d‟inter-réagir avec le monde qui
nous entoure. Nous les avons utilisés quand nous
étions bébés et leur efficacité est telle que sans
eux nous n‟aurions rien appris.
Vous avez ici une méthode qui, une fois pratiquée,
vous permettra de rajeunir votre esprit, de faciliter
toutes sortes d‟apprentissages.
* Exercices du Dr Vitoz
187
Lisez ce que vous devez faire à chaque exercice
et pratiquez-les l’un après l’autre.
1- La vue.
1- Regardez un objet ou une personne ou un
paysage ou une image ou une photo. Fermez les
yeux après et visualisez ce que vous venez de
voir sans y penser et sans efforts.
2- Ouvrez à nouveau les yeux et regardez un
détail ou un fragment de l‟objet puis refermez les
yeux et regardez cela les yeux fermés.
3- Faites cela plusieurs fois. Vous allez remarquer
qu‟à chaque fois l‟image devient plus précise.
4- Quand vous avez fait cela trois à quatre fois,
regardez encore l‟objet, fermez les yeux et
visualisez ce que vous venez de voir puis
agrandissez-le de plus en plus comme si vous
étiez en train de regarder à travers des jumelles.
2- L’ouïe.
1- Prenez un verre (de cristal de préférence si
possible) et faites-le tinter ou agiter une petite
cloche. Ne pensez pas au bruit, laissez les ondes
de ce son passer à travers vos oreilles et dans
votre corps sans les arrêter. Vibrez avec le son.
Suivez le son jusque ce qu‟il devienne
imperceptible.
L’heure ? C’est maintenant !
2- Ecoutez d‟autres sons, comme le moteur d‟une
voiture, le bruit d‟un train, le son d‟une machine à
laver comme si vous les entendiez pour la
première fois et sans les anticiper.
3- Quand vous êtes dans la rue et que vous
entendez des bruits désagréables ou surprenants,
laissez-les vous pénétrer et supprimez tout
dialogue interne du genre : oh là, là, c‟est
agaçant ! Et détendez-vous si vous sentez que
vos muscles se crispent.
3- Le toucher.
1- Trouvez quelqu‟un pour vous aider et
demandez-lui de mettre un objet de son choix
dans votre main. Ouvrez votre main et gardez les
yeux fermés pendant tout l‟exercice (vous ne
devez pas savoir quel objet il/elle va vous mettre
dans la main). Demandez-lui de mettre l‟objet
dans votre main ouverte.
2- N‟essayez pas de déterminer de quel objet il
s‟agit mais plutôt essayez de sentir toutes les
sensations provoquées par l‟objet et par la
sensibilité de votre main : chaleur, rugosité,
douceur, souplesse, dureté etc.…
3- Faites la même chose avec l‟autre main.
4- Cet exercice pour le développement du toucher
peut être pratiqué n‟importe où et notamment
quand vous êtes assis ou quand vous touchez
n‟importe quel objet (vêtement, siège,…)
189
5- Sentez votre corps, écoutez-le de la tête aux
pieds et concentrez-vous sur les vibrations et les
pulsations de chaque partie de votre corps et la
radiation depuis la surface de votre peau.
4- Le goût.
1- Prenez n‟importe quel morceau de nourriture,
mâchez-le et n‟essayez pas de lui donner un nom
mais plutôt concentrez-vous sur les différentes
saveurs qui changent au fur et à mesure que vous
le mastiquez.
2- Faites la même chose avec n‟importe quelle
boisson de votre choix. Faites-la tourner dans la
bouche et essayez de détecter les différentes
saveurs qui la composent puis faites la même
chose avec de l‟eau.
5- L’odorat.
Faites la même chose que pour le goût et essayez
de sentir différents aliments, fruits, parfums,
plantes ou fleurs et à chaque fois essayez de
trouver différents composants.
6- Contrôle de mouvements et de perceptions.
1- Quand vous vous brossez les dents,
concentrez-vous sur le mouvement que vous êtes
L’heure ? C’est maintenant !
en train de faire et sur la sensation des fibres de la
brosse sur vos dents.
2- Quand vous prenez une douche, concentrezvous sur le contact de l‟eau sur votre peau et de
son ruissellement sur votre corps, de la sensation
du savon qui glisse sur votre corps, de la
température changeante de l‟eau quand elle coule
le long de votre corps et concentrez-vous sur la
paume de votre main quand vous vous frottez.
3- Quand vous ouvrez une porte sentez le froid du
métal de la poignée, la résistance du ressort ou
des charnières et toute résistance ou bruit liés à
l‟ouverture ou à la fermeture de cette porte.
4- Quand vous serrez la main à quelqu‟un, sentez
l‟énergie traverser d‟une main à l‟autre, prenez
conscience du temps que cela a pris, la rapidité
ou la lenteur avec laquelle les mains se séparent,
sentez le contact, la peau.
5- Quand vous conduisez votre voiture soyez
conscients de tous vos mouvements et gestes,
comment vous prenez le volant, comment vous
changez la vitesse, comment vous êtes assis sur
le siège et essayez de vérifier et d‟être conscient
de toute tension sur vos muscles et votre corps.
Essayez d‟économiser vos gestes et de les
synchroniser.
6- Quand vous mangez, sentez le poids de la
nourriture sur votre fourchette, les muscles que
vous utilisez pour diriger la fourchette vers votre
bouche, le mouvement de vos mâchoires quand
191
vous mastiquez et prêtez attention à la
consistance de la nourriture que vous êtes en train
de manger.
7- Quand vous faites un sport quelconque,
devenez conscients des mouvements de votre
corps, du contact de vos pieds sur le sol et à
travers vos chaussures, des vibrations et des
contractions et décontractions de vos muscles.
8- Faites la même chose quand vous faites
l‟amour. Redécouvrez la sensibilité et les
émotions en vous concentrant sur les caresses,
votre affection pour l‟autre et l‟intensité de votre
plaisir.
Cette méthode peut être pratiquée dans toutes
sortes d‟activités quotidiennes telles qu‟ouvrir une
enveloppe, prendre un téléphone etc...etc...
7- Marcher consciemment.
En marchant concentrez-vous sur le contact de
vos pieds sur le sol, la sensation de votre corps se
balançant, prenez conscience des contractions de
vos chevilles, genoux, de vos hanches, la façon
dont votre colonne vertébrale bouge, du
mouvement de vos bras, la façon dont vous tenez
votre tête, la position de vos épaules, sentez
l‟équilibre de votre corps et l‟harmonie de vos
mouvements et prenez conscience que tout cela
se fait sur une simple commande de votre
cerveau.
L’heure ? C’est maintenant !
En vous concentrant sur la synchronisation de vos
mouvements en marchant, cet exercice vous
permettra de vous calmer et de vous apporter une
harmonie et supprimer toute fatigue intellectuelle
et psychologique.
Comparez votre état d‟esprit avant et après avoir
fait cet exercice de marche consciente.
A chaque fois que vous vous sentez stressé ou
quand vous recevez de mauvaises nouvelles ou
que vous avez une déception, une dizaine de
minutes de marche consciente suffisent pour vous
apporter assez de calme et de sérénité intérieure.
Quand vous êtes habitués à cet exercice, vous
pouvez y ajouter la respiration consciente.
8- Respiration consciente.
A chaque fois que nous nous sentons stressés ou
que nous commençons à avoir des pensées
négatives le rythme de notre respiration change et
nous commençons à respirer de façon saccadée
et nous n‟expirons pas assez, ce qui augmente
notre tension.
En devenant conscient de notre respiration et en
synchronisant notre respiration avec la marche
consciente, en inspirant et en expirant à chaque
pas, nous pouvons réduire le stress et, si nous ne
marchons pas, il suffit d‟inspirer à travers le nez,
retenir l‟air un moment puis expirer à travers la
193
bouche et refaire cela une dizaine de fois de façon
calme, douce et sereine.
Exercices de concentration et de maîtrise de la
pensée *
La concentration pour supprimer le stress.
Si vous pensez à des choses ou des impressions
négatives pendant la journée, cela vous garde
dans un état d‟esprit négatif.
Un simple exercice de concentration peut faire
des merveilles et casser complètement une
condition négative et procurer une sensation de
bien-être immédiat.
Choisissez un objet, un dessin géométrique, une
image, la flamme d‟une bougie, et relaxez-vous.
Concentrez-vous totalement sur cet objet choisi et
mettez toute votre attention sur l‟observation de
cet objet.
Videz votre esprit de toute autre pensée, évitez
toute distraction comme si rien d‟autre n‟existait
que cet objet d‟observation. Ne vous autorisez
aucun commentaire intérieur, aucune évaluation
* Exercices de Melvin D. Saunders
L’heure ? C’est maintenant !
ou image parasite. Faites cela pendant une
minute sans interruption.
Si une pensée arrive ou que votre attention est
interrompue par un bruit extérieur ou tout autre
stimulus sensoriel extérieur, recommencez et
refaites l‟exercice pendant une minute complète.
En guise d‟illustration, observez le point noir au
milieu du cercle ci-dessous pendant une minute
sans aucune distraction.
Aussi simple que puisse paraître cet exercice,
vous allez être surpris de voir combien de
pensées tentent et se présentent à votre esprit.
Vous n‟avez pas besoin de froncer les sourcils ou
de grimacer pour faire l‟exercice. Il suffit de
focaliser votre attention sur l‟objet.
195
Observez-le d‟abord avec les yeux ouverts, puis
fermez les yeux et concentrez-vous sur ce que
vous avez vu lorsque vous aviez les yeux ouverts.
Observez-le intérieurement.
Cette technique permet à l‟esprit de passer d‟un
état négatif à un état neutre puis positif, car une
sensation de soulagement est ressentie.
Faites attention que, une fois l‟exercice terminé,
les pensées négatives ne reviennent pas.
Même si cet exercice n‟est pas fait tout à fait
correctement au début, il donne déjà de bons
résultats. C‟est donc pour cela qu‟il est conseillé
de le pratiquer plusieurs fois. C‟est un exercice
précurseur de toute méditation.
La concentration pour aider l’attention.
Avant de dormir, essayez de compter à l‟envers
de 100 à 1, en projetant, dans votre esprit, ces
chiffres sur un tableau imaginaire et voyez
combien de fois des pensées parasites viendront
interrompre votre décompte. Et sans doute
pourrez-vous le faire facilement.
Ensuite récitez-vous toutes les tables de
multiplication en prenant les chiffres un par un.
L’heure ? C’est maintenant !
Voyez jusqu‟où vous pouvez aller avant que votre
esprit ne divague vers d‟autres pensées. Il sera
facile d‟évaluer votre progrès en fonction de là où
vous vous êtes arrêtés dans la table de
multiplication.
Se concentrer sur l’absence de pensées
(sur rien).
Essayez-vous confortablement et relaxez-vous en
fermant les yeux un moment.
Prenez conscience de toutes les pensées qui
traversent votre esprit – les événements de la
journée, les problèmes émotionnels, les désirs
futurs, etc.
Maintenant imaginez que vous êtes dans une
salle complètement sombre et que la seule fenêtre
de cette pièce est fermée avec un store qui ne
laisse pas entrer le moindre rayon de lumière. Il
n‟y a pas de dessin sur le store, il est juste noir.
Concentrez-vous sur ce store en n‟autorisant pas
d‟autre pensée. S‟il y en a une qui arrive,
repoussez-la et concentrez-vous uniquement sur
le store.
Si vous pouvez sentir que vous ne pensez
absolument à rien pendant un court instant, vous
commencerez à avoir une perspective nouvelle,
197
où le temps et la distance ont un nouveau sens.
Une pratique régulière de cet exercice vous
permettra de mieux contrôler les pensées qui vous
habitent inconsciemment et, si vous les contrôlez,
vous ferez un grand pas dans votre évolution
personnelle.
Contrôler ses actions.
La meilleure façon de rééduquer son cerveau,
c‟est de contrôler ses actions. Cela peut paraître
simple, voire enfantin, mais les résultats sont
spectaculaires.
Les personnes souffrant de psychose ont, en
général, beaucoup de difficultés à accomplir des
tâches quotidiennes avec précision. En effet, elles
ont des difficultés à réfléchir à ce qu‟elles font et
leurs gestes sont hésitants. Si par exemple une
personne psychotique veut aller chercher un objet
dans sa chambre, il arrive très souvent qu‟une fois
arrivée dans sa chambre elle ne sache plus
pourquoi elle y est venue et ce qu‟elle cherche.
Or, des actions faites dans un état semi-conscient,
cela nous arrive à nous aussi et celles-ci ont des
répercussions sur notre cerveau. Notre esprit
oublie ce qu‟il est supposé faire et si l‟incertitude
s‟accentue, nous y perdons notre confiance en
nous.
L’heure ? C’est maintenant !
Bien sûr il serait exagéré de contrôler toutes nos
actions quotidiennes mais se donner l‟objectif d‟en
contrôler un certain nombre dans une journée est
très utile et bénéfique.
Une
action
contrôlée
est
une
action
« consciente », c‟est à dire une action que l‟on fait
consciemment et en étant concentré sur l‟action
elle-même, sans se laisser distraire par autre
chose en aucune façon. C‟est un point très
important.
La deuxième chose importante est que durant
cette action contrôlée, notre cerveau doit être
réceptif. Son rôle doit être d‟enregistrer ce qui se
passe, de sentir et non pas de penser.
Penser c‟est émettre de l‟énergie tandis que sentir
c‟est recevoir de l‟énergie.
En développant la réceptivité, les sensations sont
exactes et non déformées. Il est important de
prendre pleinement conscience de regarder ce
que nous voyons, d‟écouter ce que nous
entendons et de sentir ce que nous faisons.
199
Pour y arriver, voici comment il faut faire.
La vision.
La vision consciente permet aux vibrations de
l‟objet de pénétrer les yeux, sans avoir besoin de
le fixer. Sans pour autant s‟attacher aux détails,
l‟esprit absorbe l‟objet dans son intégralité et crée
une image interne très claire.
L’ouïe.
L‟ouïe consciente permet au son que l‟on écoute
de pénétrer en soi et nous permet d‟écouter
pleinement sans se forcer. Ecoutez par exemple
le tic-tac d‟une horloge pendant un moment, ou le
bruit d‟un tram, et imprégnez-vous de ce son.
Ecouter de façon consciente un bruit permet de
guérir bien des phobies liés au son.
Le toucher.
Ce sont les sensations qui sont importantes
comme par exemple la première sensation
perçue, si l‟objet est froid ou chaud, dur ou mou.
Nul besoin d‟analyser l‟objet mais de recevoir ces
sensations conscientes.
Les autres sens (comme le goût et l‟odorat) sont
traités de la même façon.
L’heure ? C’est maintenant !
Le contrôle du mouvement.
Chaque action est consciente quand le
mouvement qui est fait pour faire cette action est
perçu dans sa totalité. Par exemple, pour fermer à
clé un tiroir il est important de bien réaliser qu‟il
faut tourner la clé pour compléter cette action.
Contrôler la honte, la culpabilité et le blâme.
Beaucoup de gens se plaignent de leurs
manques, se disent et pensent en tant que
victimes et passent leur temps à exprimer des
points de vue négatifs envers eux-mêmes et
envers le monde. Or, plus une personne se
complaît dans cet état et plus les choses qui lui
arriveront seront négatives.
Quand nous réagissons au lieu d‟agir, nous le
regrettons souvent plus tard et nous nous disons
que nous aurions pu mieux faire. Or ce sentiment
d‟amertume se réfère à des expériences
négatives qui ont servi d‟ancrage inconscient.
Dans cet exercice nous allons faire marche arrière
et revenir sur ces mauvaises expériences du
passé et les changer. Nous allons nous
concentrer sur les bonnes choses que nous avons
reçues des autres et celles que nous leur avons
données en retour. Cet exercice permet de se
guérir et de guérir ceux qui nous entourent.
201
Rappelons-nous que ce sont ces mauvaises
expériences qui empoisonnent notre état actuel et
à chaque fois que nous revivons ces moments de
culpabilité, c‟est l‟erreur elle-même que nous
revivons. Tirons un enseignement de ces erreurs,
mais pardonnons-nous nous-mêmes et avançons
vers des choses constructives et positives. On ne
peut pas changer le passé, mais on peut faire en
sorte que les choix que nous prenons maintenant
nous aideront à contrôler le futur.
On doit commencer à vivre ici et maintenant. Ne
gaspillons pas notre énergie à nous morfondre sur
ce que nous avons fait, sur ce que nous aurions
dû faire. Le moment présent est un cadeau,
profitons-en !
L‟exercice consiste à (se dissocier) sortir de soi et
de voir sa vie comme un film continu dans le
temps et non pas une série d‟événements non
connectés. Ceci évite de se concentrer sur des
actes individuels et de se reprocher de les avoir
faits. Voyons plutôt ces moments négatifs comme
une connaissance supplémentaire qui va nous
servir à nous améliorer. En faisant ce film continu
de notre vie, on peut voir comment ces
expériences passées nous ont servis. Quand on
se met devant l‟image globale de notre vie, on
apprend à apprécier tous ces incidents pour ce
qu‟ils nous ont apporté dans notre connaissance
L’heure ? C’est maintenant !
de nous-mêmes et on peut comprendre comment
notre enfance, nos relations et notre carrière ont
fait ce que nous sommes.
Faites cet exercice le plus souvent possible car
c‟est un moyen de changer tout mauvais souvenir
en une compréhension positive de la position ou
vous êtes maintenant et comment vous pouvez
progresser dans le futur.
Et gardons ces axiomes en tête :
1) Si vous ne voulez pas que les autres sachent
ce que vous allez faire, alors c‟est le signal que
vous avez honte de le faire et donc ne le faites
pas.
2) Vos valeurs doivent reposer sur ce que vous
croyez et non pas sur ce que croient les autres.
Faites vos propres choix et prenez-en la
responsabilité.
3) N‟ayez pas peur de faire des erreurs.
Quelqu‟un qui ne fait pas d‟erreur n‟apprend rien
et ne fait rien. Soyez quelqu‟un qui bouge. Faites
des erreurs, comprenez-les et avancez.
4) Soyez honnête et sincère et surtout avec vousmême. Ne soyez pas une personne différente
selon l‟environnement ou l‟entourage : cela ne
mène qu‟à une confusion de l‟esprit.
203
5) Si vous doutez d‟une action à faire, réfléchissez
si vous voulez que vos petits enfants se rappellent
de vous par cette action. Si la réponse est non,
alors ne la faites pas.
Apprendre à prendre des décisions.
Concernant tous les actes d‟initiative et de
création, il y a une vérité élémentaire dont
l‟ignorance tue, sans compter, les idées et les
magnifiques projets ; au moment ou quelqu‟un
s‟engage, la chance s‟engage aussi. Et toutes
sortes de choses arrivent alors qu‟elles ne
seraient pas arrivées autrement. Une série
d‟événements arrivent à partir de la décision,
soulevant des situations, des rencontres et une
assistance matérielle incroyablement inespérées.
« Peu importe ce que vous faites, ou ce dont vous
rêvez, faites-le. L‟audace a du génie, du pouvoir et
de la magie en elle. Commencez maintenant ! »
Goethe
La faculté de prendre des décisions est liée à la
faculté d‟arrêter la procrastination (le fait de
remettre une action à plus tard). La vie n‟est pas
difficile, ce sont les décisions de la vie qui le sont.
Les gens suivent leurs habitudes et ont l‟habitude
de faire ce qu‟ils ont l‟habitude de faire. Même s‟ils
ne sont pas heureux dans ce qu‟ils font, ils
dédaignent à changer leur routine.
L’heure ? C’est maintenant !
Une prise de décision ferme peut transformer vos
attitudes émotionnelles négatives en un état
d‟esprit positif et vous vous sentez mieux dans cet
état. Vous êtes libre de prendre une décision à
tout moment, mais c‟est mieux de s‟y préparer.
Certaines personnes ont du mal à décider de ce
qu‟elles veulent dans la vie. Décider d‟aller au
restaurant ou au cinéma n‟est rien. Mais décider
de changer de métier, de conjoint, changer de lieu
de résidence ou toute autre décision qui signifie
un changement important de la vie, sont
difficilement gérables pour certaines personnes.
Alors comment devenir capable de prendre de
telles décisions ? Comment peut-on prendre ces
décisions et avancer dans la vie ? Tout d‟abord
passez en revue toutes les décisions que vous
avez prises dans votre vie et regardez où elles
vous ont amené. Regardez votre vie et voyez
comment directement ou indirectement les choix
que vous avez faits ont créé les circonstances qui
sont maintenant les vôtres. Ecrivez-les et
regardez-les.
Notre comportement habituel est simplement un
modèle neurologique de notre cerveau que nous
avons l‟habitude de répéter, comme le saphir d‟un
électrophone sur un disque rayé. Nous devons
donc pousser ce saphir pour pouvoir écouter le
reste du disque. Et donc se rendre compte que
205
notre disque est rayé constitue le premier pas.
Forcer la tête de l‟électrophone pour pouvoir
explorer les autres pistes du disque de votre vie
est la deuxième étape.
Il y a des gens qui ne savent pas que leur disque
est rayé et par conséquent continuent à répéter
les mêmes choses dans leur vie, n‟y apportant
aucun changement majeur. On peut aussi
s‟apercevoir qu‟on est malheureusement bloqué
sans oser changer les choses, par peur, par
crainte de l‟erreur et on reste dans cet état.
Donc, première étape, reconnaître que l‟on est
coincé dans un certain type de comportement et
que l‟on ne veut pas y rester. Soit vous choisissez
d‟être actif soit passif dans votre vie.
Qu‟est-ce que vous voulez faire dans votre vie ?
Pouvez-vous vous imaginer heureux en faisant
cela ? Pourquoi n‟allez-vous pas dans cette
direction ? Ecrivez les raisons. Comment pouvezvous aller dans cette direction ? Surtout ne vous
autorisez pas une seule fois de penser que vous
ne pouvez apporter rien de meilleur dans votre
vie ! Vous êtes libre de choisir, toujours. Utilisez
votre volonté pour aller là où vous voulez aller.
Une fois que vous avez décidé là où vous voulez
aller, allez-y et faites tous les jours quelque chose
qui va dans ce sens. Ce comportement est
L’heure ? C’est maintenant !
important car cela va laisser venir à vous tout ce
qui va vous aider à réussir.
Prendre des décisions est un comportement qui a
besoin d‟être pratiqué comme tous les autres.
Rappelez-vous, votre vie peut être faite de toutes
sortes d‟événements pour voir ce qui marche et
qui donne un meilleur résultat. C‟est quand nous
sommes
bloqués
dans
des
sentiments
malheureux qu‟il faut examiner la façon dont nous
nous comportons.
Pratiquez de diversifier votre vie et de vivre de
nouvelles expériences. Changer la façon de faire
les choses que vous faites habituellement : même
se laver les dents peut être fait de la main gauche,
à la cuisine, et même dehors avec un bidon d‟eau.
Changer votre vie activement et consciemment.
Certaines personnes décident de faire des choses
et ne les font pas, c‟est comme si le fait d‟avoir dit
leur décision suffisait. Le comportement consistant
à dire une chose et à en faire une autre peut
apporter de la confusion dans votre vie. Si vous
vous reconnaissez là, faites tourner votre langue 7
fois dans votre bouche quand vous êtes sur le
point de dire que vous allez faire quelque chose.
Apprenez à être sincère avec vous-même et avec
les autres. Les gens vous respecteront d‟autant
plus.
207
Et si vous faites un mauvais choix, reconnaissezle et faites-en un autre. La vie est une série
d‟expériences qui nous enrichissent.
Comment gérer les critiques des autres.
La critique des autres est de la négativité
constructive et c‟est une négativité qui peut avoir
la vie très courte si gérée proprement. Ce qui
importe surtout c‟est comment la personne qui la
reçoit l‟expérimente, et non pas l‟intention du
critique.
Une confrontation face à face destinée à vous
défaire complètement l‟un et l‟autre peut être
gérée simplement avec le silence, un regard vide
et pas de geste réactifs.
Plus votre adversaire cherche à vous mettre en
colère, plus il devient frustré. S‟il vous demande
pourquoi vous ne répondez pas, dites
simplement : est-ce que tu voudrais ? Et retournez
au silence.
Il peut y avoir de l‟énergie détectable dans votre
regard. Ne la laissez pas passer et adoptez un
regard plutôt impassible, celui-ci renverra la
mauvaise énergie venant de votre interlocuteur.
Refuser de vous synchroniser avec une mauvaise
L’heure ? C’est maintenant !
énergie laissera votre interlocuteur frustré, surpris
et vidé.
Pour décourager les critiques faites dans votre
dos, allez trouver cette personne (sans
mentionner les critiques qu‟elle a faites sur vous)
et faites-lui des louanges au sujet de ce pourquoi
elle vous a critiqué. Souvent les gens critiquent les
autres sur ce qu‟ils détestent le plus en euxmêmes, comme un effet miroir. En les
complimentant sur cela justement, ils sont
immédiatement soulagés et ils ne vous
regarderont plus si méchamment.
S‟ils vous ont critiqué sur la façon dont vous vous
habillez, louez-les sur la leur et s‟ils vous ont
critiqué sur la façon dont vous parlez,
complimentez-les sur la leur.
Souvenez-vous que l‟encouragement patient, le
conseil, aident beaucoup plus que la critique. Ne
dites pas à quelqu‟un ce qu‟il faut faire, laissez-le
vous le dire. Supportez la personne comme elle
est, et dans quoi que ce soit qu‟elle décide de
faire. La plupart des gens qui sont sans émotions,
le sont parce que lors d‟une expérience, d‟un
traumatisme, ils n‟ont pas pu les exprimer. Ils ont
besoin de confiance et de sécurité et de se sentir
en contrôle et qu‟ils ne sont pas poussés à faire
quelque chose qu‟ils n‟ont pas envie de faire. Ils
peuvent tout arrêter quand ils en ont assez et ils
209
savent quand le moment est arrivé. Vous pouvez
les encourager à ce moment-là et leur dire que
tout va bien. Ceci est la méthode pour soigner les
gens émotionnellement que vous devez pratiquer
quand c‟est nécessaire.
Contrôler la colère.
Pour pouvoir contrôler la colère, encore faut-il
savoir ce que cela veut dire dans votre vie.
Alors voici quelques mots associés à la colère et
qui pourront vous aider à l‟identifier :
Irritation, ressentiment, impatience, être vindicatif,
restriction, abus, désaccord, chose bruyante et
forte, haine.
La colère est une émotion primaire qui trouve son
origine dans le cerveau limbique.
Les recherches scientifiques ont démontré que la
colère augmente les pulsations du cœur, la
pression du sang, favorise l‟occlusion des artères
par le cholestérol et augmente le risque de crise
cardiaque.
Si vous reconnaissez consciemment votre état de
colère quand il arrive vous éviterez que celui-ci
soit contrôlé par votre subconscient. En étant
conscient et attentif vous allez pouvoir gérer votre
colère et mieux comprendre comment vous
fonctionnez. Gardez-vous cependant de la juger et
L’heure ? C’est maintenant !
de vous demander s‟il elle est juste ou
irraisonnée. Contentez-vous de l‟observer pour
mieux vous connaître.
Reconnaissez que c‟est normal de ressentir de la
colère mais observez-vous pour la comprendre et
ne la jouez pas. Rédiger un journal intime aide à
faire ce travail, le fait d‟écrire aide à dégager la
mauvaise expérience. La respiration profonde, le
cri, le rire, peuvent aussi aider à dégager le
surplus d‟émotions ressenti en état de colère. Plus
vous savez déterminer pourquoi vous êtes en
colère et mieux vous pourrez l‟analyser.
Une colère mal maîtrisée peut déclencher des
accidents et des dérèglements physiques.
Quand vous avez affaire à une personne en
colère vous pouvez
- ou lui poser une question qui demande une
réponse et qui n‟a rien à voir avec le sujet de sa
colère, pour faire diversion et ne pas être
embarqué dans la colère avec elle,
- soit lui montrer que vous êtes d‟accord avec elle,
ce qui va affaiblir son état envers vous,
- soit faire quelque chose de totalement étrange et
imprévu, pour attirer son attention sur tout à fait
autre chose.
Certains policiers sont entraînés à cela et s‟en
servent en cas de violence conjugale. Ils laissent
211
le couple se disputer violemment et ouvrent le
réfrigérateur du couple pour se faire un sandwich
en attendant.
Observez-vous et identifiez votre état de colère.
Criez-vous à vous-mêmes « Arrête cette
colère ! ». Quand vous êtes en colère après
quelqu‟un, imaginez-vous en train d‟embrasser
cette personne, de la serrer dans vos bras…
Tourner les disputes en votre faveur.
On oublie toute logique lorsque nous nous
disputons avec quelqu‟un. Les gens se disputent
et très souvent regrettent ce qu‟ils ont fait et la
façon dont ils se sont comportés. Prenons-en
avantage.
Dans cet exercice nous allons voir comment se
servir de la logique pour résoudre une dispute en
notre faveur.
1) Ne pas imposer sa volonté à l‟autre personne
2) Ne pas dire à l‟autre qu‟il a tort
3) Ne pas dire à l‟autre de se taire et d‟écouter
4) Ne pas fixer avec insistance l‟autre
5) Ne pas demander l‟aval d‟une tierce personne
contre cette personne
Mais faire plutôt cela :
L’heure ? C’est maintenant !
1) Donner votre point de vue calmement et de
façon modérée
2) Prenez une attitude modeste pour désarmer
l‟autre personne
3) Exprimez un doute quant à votre propre point
de vue en admettant que vous pouvez très bien
vous tromper. L‟autre ne pourra plus être
catégoriquement contre.
4) Puisque vous ne jetez pas votre point de vue à
la figure de l‟autre, celui-ci est prêt à le considérer
5) L‟autre commence à le considérer et à y voir la
vérité.
6) Enfin, en sauvant la face, il commence à
admettre que votre point de vue n‟est pas si faux
et que vous ne devriez pas en douter.
Maintenant que vous savez comment faire,
pratiquez le plus souvent possible pour maîtriser
la technique et votre habileté à mener les autres
dans la direction que vous voulez. C‟est juste une
question de pratique.
Décourager la procrastination et encourager
l’action.
La procrastination est le fait de toujours remettre à
plus tard les choses qui doivent être faites. Ne pas
faire les choses est synonyme de crainte, de
doute sur soi-même et de refus de vivre quelque
chose de désagréable.
213
Cette tendance peut mener au sentiment d‟être
perdu, à l‟alcoolisme et à la dépression. Ce n‟est
pas simplement de la paresse, c‟est un problème
psychologique complexe.
D‟abord il faut s‟observer et voir quand on fait de
la
procrastination.
Ensuite
essayez
de
comprendre pourquoi vous remettez toujours et
toujours ce que vous devez faire. Réalisez que
vos raisons sont souvent des excuses. Ce sont
ces petits mensonges que vous vous faites à
vous-mêmes et qui traduisent un état intérieur
tourmenté de deux types : une non-confiance en
soi ou une très mauvaise tolérance pour tout ce
qui veut dire tension ou frustration.
Si vous faites de la procrastination, faites une liste
de toutes ces excuses. Par exemple les gens qui
disent qu‟ils n‟ont pas le temps, souvent, ne
veulent pas trouver du temps. Gardez cette liste
avec vous tout au long de la journée comme un
rappel à l‟ordre et surveillez toutes les excuses
que vous faites pendant la journée quand elles
arrivent. L‟action arrive ensuite.
Si quelquefois un projet paraît trop grand, prenez
la décision de vous y mettre 5 à 10 minutes
seulement. Puis au bout de ces quelques minutes,
prolongez encore de 5 à 10 minutes. De cette
façon vous aurez fait le premier pas vers la
L’heure ? C’est maintenant !
réalisation et tout le reste vous paraîtra plus facile
après.
Tout ce que vous ferez sera une partie de moins à
faire plus tard. Prenez l‟habitude de faire ce qu‟il
faut quand vous y pensez. « Ne laissez pas pour
demain ce qui peut être fait le jour même ».
Quand vous avez fini, mettez-vous à quelque
chose qui vous fait plaisir ou que vous aimez faire.
Rappelez-vous que chaque fois que vous agissez
au lieu d‟hésiter, vous faites un pas positif pour
votre évolution et pour votre attitude générale
dans la vie. N‟ayez pas peur des erreurs, ceux qui
ne font rien ne se trompent jamais ! Commencez
votre journée en faisant plusieurs petits travaux
rapides pour vous chauffer avant de vous lancer
dans les plus grands projets.
Pensez aux tâches désagréables comme des
choses à faire et non pas comme des choses que
vous aimez ou que vous n‟aimez pas. Pour que
ces tâches ardues deviennent excitantes,
imaginez une merveilleuse histoire dans votre
esprit au sujet de ce que vous allez apprendre et
découvrir en faisant cette tâche.
215
Voici des points importants à retenir :
1) Ne remettez pas votre vie à plus tard. Agissez
maintenant, définissez vos objectifs et ce que
vous voulez atteindre. De quoi avez-vous besoin
pour atteindre ces objectifs ? Combien de temps
cela va prendre et quel est le délai ?
2) Soyez organisé. Faites une liste des choses à
faire et classez-les par priorité. Laissez les
moments de distraction à la fin. Mettez un délai
raisonnable pour chaque tâche.
3) Divisez les grands projets en petits morceaux et
faites-en un à la fois. Déléguez si besoin est, si
vous avez besoin d‟aide, dites-vous que vous
n‟avez pas à vous battre tout seul.
4) Commencez petit. Faites une petite tâche
rapide puis vérifiez votre liste. N‟est-ce pas
agréable de rayer une tâche déjà accomplie ?
5) Faites un emploi du temps, allouez un certain
nombre de minutes à une tâche et si vous n‟avez
pas fini au bout de ces minutes, arrêtez.
Commencez avec 5 minutes puis rajoutez cinq
minutes à la fin de la première.
6) Faites-vous des pense-bêtes et consultez-les
plusieurs fois pendant la journée pour vous forcer
à agir.
L’heure ? C’est maintenant !
7) Sachez quel est le moment dans la journée où
vous êtes le plus productif : mettez les tâches plus
difficiles à ce moment-là et utilisez les autres
moments pour les autres tâches.
Si vous avez un élan d‟énergie, mettez vous au
travail, n‟attendez pas quand vous serez fatigué !
8) Soyez quelqu‟un de confiance. Respectez les
délais que vous vous êtes donnés et
éventuellement parlez-en autour de vous pour
vous donner du courage et vous engager.
9) Motivation personnelle. Il n‟y a rien de mieux
que le présent. Plus vite vous aurez fini et plus
vite vous pourrez vous détendre. Vous n‟êtes pas
obligé de faire tout tout seul, déléguez !
217
Sommaire
Introduction
7
Le langage et la perception
11
Nos certitudes et nos doutes
23
Nos pensées et croyances
24
Serions-nous des zombies ?
27
Nos pensées et nos idées nous programment
39
Nos croyances et certitudes
69
Notre imagination est notre force majeure
73
Le langage corporel
76
Notre connexion avec les autres
78
Notre ignorance sur notre cerveau
et son fonctionnement
89
Le monde matériel, la consommation
94
Le cheval de Troie ?
104
L‟équilibre est entre deux extrémités
114
L’heure ? C’est maintenant !
Le conscient, le subconscient
et l‟inconscient
120
Le succès est un voyage et non pas
une destination
126
Le fonctionnement du cerveau et la PNL
130
Apprendre à apprendre
140
Tout est Un et Un est Tout
148
L‟agréable et le désagréable
153
Comment changer nos croyances ?
159
Notre perception de la réalité
169
Exercices
187
219
Bibliographie
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Magic, Palo Alto, CA: Science & Behavior Books 1975.
Richard BANDLER et John GRINDER, Frogs into Princes,
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13 Rue du pré de la Fontaine.1217 Meyrin
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223