Pakistan - b2match

FICHE PAYS
Pakistan
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Données générales
Superficie : 796 095 km²
Capitale : Islamabad
Monnaie : Roupie pakistanaise (PKR)
(1 EUR ~ 116 PKR en août 2015)
Langues officielles : ourdou, anglais
Langues courantes : ourdou (langue nationale),
pendjabi (48 %), pachtou (13 %), sindhi (12 %),
cachemiri, baloutche
Population : 186 M (2014, Banque mondiale)
Démographie :
Densité : 235 habitants au km²
Croissance démographique : 2,5 %
Source : Ministère des Affaires étrangères
Espérance de vie : 62 ans (hommes), 64 ans (femmes)
Taux d’alphabétisation : 58 % (hommes), 29 % (femmes)
Religions : Islam (religion d’Etat, 97 %), hindouisme (1,5 %), christianisme (1,5 %)
Données politiques
Type de régime : République fédérale
Les dernières élections : 11 mai 2013
Les prochaines élections : 2018
Les principaux dirigeants :
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Président : M. Mamnoon Hussain (depuis le 9 septembre 2013)
Premier ministre : M. Nawaz Sharif (depuis le 5 juin 2013)
Ministre des Finances et des Affaires économiques : M. Muhammad Ishaq Dar
Ministre de l’Intérieur : M. Chaudhry Nisar Ali Khan
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Données économiques en 2013/2014
Principaux indicateurs économiques du Pakistan
Indicateurs
PIB
Déficit public en % du PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation
Taux de chômage
Pakistan
241 Mds USD
4,9 %
61 %
1295 USD
4,4 %
8%
6,7 %
Sources : DGTPE, FMI, Banque mondiale
Situation économique et financière
Le gouvernement a fait de la relance économique une priorité, et des mesures ont permis une amélioration de la situation
macroéconomique au cours de l’année budgétaire 2014 (réduction du déficit budgétaire, dérive des prix contrôlée,
reconstitution des réserves de changes tombées au plus bas en 2013). En revanche, des retards ont été pris dans la poursuite
des réformes structurelles, notamment celles du secteur énergétique, de la fiscalité et de la privatisation des entreprises
publiques.
La croissance moyenne du pays durant les quatre dernières années s’élève à près de 4,5%. Les observateurs tablent sur une
croisance en hausse entre 2015 et 2017. Cette dernière pourrait atteindre, 4,6%. Le Pakistan doit également combler son
retard en termes de développement de ses infrastructures, avec un réseau routier encore peu dense, et des secteurs aérien
et ferroviaire dominés par deux opérateurs publics (Pakistan International Airlines et Pakistan Railways). Pour ce faire les
secteurs privé et public sont en demande d’accompagnement de la part des entreprises étrangères et françaises en
particulier.
L’inflation est en hausse par rapport à l’année précédente, elle est à 8 % en année pleine (contre 7,4 % lors de l’exercice
précédent). La revalorisation des tarifs de l’électricité et la hausse d’un point de la taxe sur les ventes auraient été en partie
neutralisées par la nette appréciation de la roupie par rapport au dollar (+12 % depuis février 2014).
Le Pakistan bénéficie d’un cadre des affaires relativement attractif et d’un régime des investissements étrangers globalement
plus souple que celui de ses voisins – pas de part locale minimum exigée, entière convertibilité de la roupie pakistanaise,
liberté des mouvements de capitaux et possibilité de rapatrier librement les profits et dividendes.
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
Le Pakistan a signé des accords bilatéraux / multilatéraux ci-dessous (liste non exhaustive):
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Accord commercial préférentiel entre le Pakistan et le MERCOSUR
Association des Pays d’Asie du Sud pour la Coopération régionale (SAARC)
Accord de partenariat économique plus étroit Malaisie-Pakistan
Accord commercial préférentiel entre le Pakistan et l'Iran
République populaire de Chine et le Pakistan Accord de libre-échange
Régime tarifaire préférentiel - Groupe des huit pays en développement
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Commerce extérieur
Exportations de la France vers le Pakistan : 434 M EUR (2014)
Importations françaises depuis le Pakistan : 695 M EUR (2014)
(Source : DGTPE)
Sur l’année civile 2014, le volume des échanges commerciaux bilatéraux entre la France et le Pakistan est autour de 1,2 Md
euros contre 991 M EUR pour l’exercice précédent, dont 434 millions d’euros d’exportations et 695 M EUR d’importations,
marquant un léger recul par rapport aux deux années précédentes. Les exportations, en progression de 11,6 % par rapport à
l’exercice 2013 en raison du dynamisme de nos ventes, notamment de moteurs et turbines, restent dominées par les
aéronefs et les engins spatiaux, suivies par les instruments et appareils de mesure, d’essai et de navigation, des produits
laitiers et fromages, les produits pharmaceutiques, équipements de communication, pesticides et autres produits
agrochimiques. Les importations françaises du Pakistan, en progression de 9 % par rapport à l’exercice précédent, sont
constituées à 80 % de produits textiles, de cuirs, de chaussures, des articles de sports.
Le Pakistan est le deuxième partenaire commercial de la France en Asie du Sud (le Pakistan absorbe 11,5 % des exportations
ème
françaises vers l’Asie du Sud) et la France est ainsi en 2014, le 10
client du Pakistan et le 5ème au sein de l’Union
Européenne.
Les investissements français au Pakistan
44 entreprises françaises sont présentes au Pakistan, dont 15 du CAC 40, dans les secteurs-clé pour l’économie pakistanaise
(énergie, transport, BTP, environnement, pharmacie, biens de grande consommation, services). Elles sont majoritairement le
fait de grands groupes français, notamment GDF-Suez et Lafarge. Plusieurs investissements sont en cours, principalement
dans le secteur de l’énergie. Des opportunités importantes d’investissements existent dans les secteurs de l’Energie,
Hydrocarbures, Telecom et TIC et dans les Infrastructures. Plus de 185 sociétés françaises sont membres du « PakistanFrance Business Alliance », membre du réseau des CCI France International, Paris.
Secteurs porteurs pour les exportations françaises vers le Pakistan
Les exportations de France à destination du Pakistan restent dominées par les aéronefs et engins spatiaux, les produits
pharmaceutiques et les instruments et appareils de mesure, d’essai et de navigation, avec des parts respectives de 15%, 12%
et 11%. D’autres secteurs porteurs existent dans l’agro-alimentaire (le secteur laitier, les fruits et légumes), le domaine de la
santé (les dispositifs médicaux, les instruments chirurgicaux, l’imagerie et tous les équipements à base d’électronique), les
équipements de sécurité, les biens d’équipements (par exemple les machines textiles) et les biens de consommation
(alimentation, habillement, cosmétique, électronique grand-public).
Environnement des affaires et conseils pratiques
Année fiscale : L'année fiscale commence le 1er juillet et se termine le 30 juin de l’année suivante.
Horaires d’ouverture des bureaux : Les bureaux privés sont généralement ouverts de 9h00 à 18h00 (du lundi au vendredi) et
les bureaux du gouvernement de 9h00 à 17h00 (du lundi au vendredi). Il peut arriver que les bureaux, privés ou publics,
soient également ouverts le samedi jusqu’à midi. Les banques privées au Pakistan sont ouvertes 6 jours par semaine, avec
des horaires de travail raccourcis les vendredis.
Langues : L’ourdou est la langue officielle du pays. L’anglais, principalement parlé par l’élite pakistanaise et la population
aisée, est également la langue des affaires.
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Tenue vestimentaire recommandée : La religion musulmane conservatrice est majoritaire au Pakistan, et il existe des
bastions intégristes où peut régner la charia. Il est donc conseillé, tant pour les hommes que pour les femmes, d'adopter une
tenue vestimentaire stricte et discrète (pas de shorts, décolletés, mini-jupes). Nous conseillons aux femmes de porter des
vêtements longs et qui couvrent les épaules chaque fois qu'elles sortent dans la rue. La tenue locale, qui se compose d'une
longue chemise sur un pantalon bouffant, est adaptée.
Des atouts à explorer
Le Pakistan possède de nombreux atouts économiques. Le premier d’entre eux est incontestablement sa démographie
dynamique. Avec une croissance démographique annuelle de l’ordre de 2%, le pays compte 183 millions d’habitants, dont
60% de moins de 20 ans ce qui en fait le 6ème pays le plus peuplé au monde. On constate également le développement
d’une classe moyenne composée d’environ 25 millions de consommateurs solvables. Ce phénomène explique pour partie le
succès local des multinationales spécialisées dans la distribution et les produits de grandes consommation tels que Nestlé,
P&G, l’Oréal ou encore Carrefour. L’ouverture récente du mall The Centaurus à Islamabad
(http://www.thecentaurus.com/News-Updates) témoigne de cette dynamique.
A noter que le pays compte près de 10 métropoles de plus d’un million d’habitants et dans lesquelles la population vivant
dans les aires urbaines devrait doubler d’ici 2030 pour atteindre 125 millions d’habitants.
Bonnes pratiques dans la prévention de la corruption
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la
conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services
fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à
l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin
d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains
pays la condamnent fortement au travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des
implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du
commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie à une
performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la
propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes
juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales
internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette
infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret
n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs
pratiques professionnelles.
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UBIFRANCE vous propose quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à
identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international.
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Auteur : Business France Inde – Bureau de Bombay
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Rédigée par : Nikhil THORAT
Revue par : Thibaut Fabre/ Shilpa PATIL
Version originelle du : 03/11/2015