mini montgolfieres

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mini montgolfieres
Fédération Française d’Aéro-Modélisme
Agréée par le Ministère des Transports, D.G.A.C., S.F.A.C.T. et par le Ministère
de la Jeunesse et des Sports
VOL RADIOCOMMANDE
MINI MONTGOLFIERES
REGLEMENT NATIONAL
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 1/13
0- TABLE DES MATIERES
1- REGLEMENTS GENERAUX
1.1- Description d’une Mini-Montgolfière
1.1.1- Définition
1.1.2- Réglementation particulière
1.2- Terrain de vol
1.2.1- Terrain de vol
1.2.2- Zone de remplissage des bouteilles
1.2.3- Zone d’envol
1.3- Règles de sécurité
1.3.1- Règles de sécurité particulières aux Mini-montgolfières
1.3.2- Règles de sécurité des vols
2- REGLEMENT DES COMPETITIONS
2.1- Concurrents
2.1.1- Inscription
2.1.2- Identification
2.2- Dispositions générales
2.2.1- Montgolfière
2.2.2- Marqueur
2.3- Règles de vol
2.3.1- Règles générales
2.3.2- Déroulement d’une compétition
2.3.3- Déroulement des épreuves de vol
2.4- Jury
2.5- Explications et réclamations
2.6- Résultats
2.6.1- Note brute
2.6.2- Classement d’une épreuve
2.6.3- Classement général
2.6.4- Points de compétition
2.6.5- Challenge Montgolfier
2.7- Définition des épreuves
2.7.1- But choisi
2.7.2- Retour au bercail
2.7.3- Chasse au renard
2.7.4- Valse hésitation
2.7.5- Ligne
2.7.6- Zone
2.7.7- Vol en palier
2.7.8- Cercle
2.8- Guide de l’organisateur
2.8.1- Préparation de la compétition
2.8.2- Déroulement de la compétition
2.8.3- Publication des résultats
3- BREVET DE PILOTE DE DEMONSTRATION
3.1- Définition
3.2- Déroulement des épreuves
4- ANNEXES
4.1- Modèle de Fiche de vol
4.2- Tableau d’attribution des points de compétition
4.3- Brevet de pilote de démonstration
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 2/13
Le présent document constitue un recueil des règlements couvrant l’activité modéliste Mini Montgolfières au
sein du Comité Technique de Vol Radio Commandé (CTVRC) de la Fédération Française d’Aéro Modélisme
(FFAM). Il regroupe :
Réglementation générale,
Réglementation des compétitions nationales,
Brevet de Pilote de démonstration,
Annexes
Il fait référence au guide du dirigeant édité par la FFAM auquel il est demandé de se reporter pour toute question
générale et pour actualisation.
1- REGLEMENTS GENERAUX
1.1- MINI MONTGOLFIERE :
1.1.1- Définition :
Une montgolfière (ou ballon à air chaud) est un aéronef plus léger que l’air, non dirigeable, dont la
sustentation est assurée par de l’air chaud contenu dans une enveloppe. L’air chaud est produit par un ou
plusieurs brûleurs alimentés en gaz (propane le plus généralement) à partir de bouteilles embarquées.
L’allumage ou l’extinction des brûleurs est radiocommandée. Une ou plusieurs veilleuses ou un dispositif
piézo électrique assurent l’allumage du ou des brûleurs. L’ensemble de radiocommande et les bouteilles
de gaz sont suspendus à l’enveloppe (en général contenus dans une nacelle).
1.1.2- Réglementation particulière :
Voir FFAM, guide du dirigeant, chapitre 06.
L'arrêté ministériel du 25/08/1986 définit trois catégories de modèles selon leur masse :
catégorie 1 : poids inférieur à 12 kg, en ordre de vol, carburant compris.
catégorie 2 : poids supérieur à 12 kg et inférieur à 25 kg carburant compris : déclaration FFAM
nécessaire,
catégorie 3 : poids supérieur à 25 kg : agrément FFAM nécessaire.
Au delà de 50 kg ou de 200 m3, le modèle est soumis à la réglementation de la DGAC.
1.2- TERRAIN DE VOL :
1.2.1- Terrain de vol :
Voir FFAM, Guide du dirigeant, chapitre 04.
Le vol des montgolfières peut se pratiquer sur un aérodrome ou tout autre terrain (agricole notamment)
disposant d’une étendue suffisamment dégagée pour permettre le vol des modèles. Il doit être en
conformité avec les règles générales de la circulation aérienne et bénéficier des autorisations nécessaires
(propriétaire du terrain, mairie dans le cas de manifestations publiques).
Dans le cas des montgolfières, il sera porté une attention particulière aux critères suivants :
Zone ne présentant pas de risques d’incendie et suffisamment vaste pour permettre l’évolution des
montgolfières sans risques pour les personnes et l’environnement,
Eloignement des lignes électriques, des routes à grande circulation, des voies de chemin de fer,
Eloignement des zones et sites protégés (stockage de matières dangereuses ou inflammables),
1.2.2- Zone de remplissage et de vidange des bouteilles :
Le remplissage des bouteilles de gaz d’une montgolfière se fait à partir d’une nourrice, généralement une
bouteille de 15 ou de 35 kg ou un « cylindre » utilisé en aérostation grandeur. Cette nourrice est fournie
par l’organisateur de la manifestation.
La zone de remplissage et de vidange des bouteilles de gaz embarquées dans la nacelle de la mini
montgolfière est sous la responsabilité de l’organisateur de la manifestation. Elle doit être isolée (au
moins 20 mètres) et sous le vent du public, de la zone de gonflage et de la zone d’envol .
1.2.3- Zone de gonflage, zone de vol :
La zone de gonflage des enveloppes et la zone de vol sont précisées par le directeur des vols. Eviter tout
site présentant des risques (lignes électriques, dépots de carburants.…)
L’organisateur peut utilement placer un dispositif (balon à hélium, manche à air, etc) permettant aux
concurrents d’apprécier les conditions aérologiques.
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1.3- REGLES DE SECURITE :
La manipulation de gaz extrêmement inflammable (propane le plus généralement) en phase liquide (risques
de gel) oblige à un respect strict de règles de sécurité. L’organisateur d’une manifestation doit apporter une
surveillance toute particulière à la discipline des participants et du public. Il peut exclure de la manifestation
tout participant contrevenant aux règles de sécurité, sans que le contrevenant puisse faire appel.
Pour limiter les risques, il est souhaitable de limiter à 5 kg la quantité maximale de gaz embarqué par une
mini montgolfière. Chaque pilote doit avoir des gants de sécurité et pouvoir disposer d’un extincteur (à gaz
ou à poudre).
1.3.1- Sécurité de la montgolfière :
Eliminer toute bouteille présentant des fissures, des déformations importantes ou des robinets défectueux.
Ne pas utiliser des bouteilles présentant des fuites. Une épreuve de tenue à la pression est un gage de
sécurité (20 bars) mais n’est pas actuellement obligatoire. Les bouteilles de gaz embarquées doivent
disposer d’un système de sécurité permettant de libérer le gaz en cas de surpression accidentelle. Il est
conseillé de nettoyer les bouteilles et le circuit d’alimentation au moins une fois par an avec de l’air
comprimé, des particules pouvant empêcher le fonctionnement normal des électrovannes. Il est
souhaitable que les bouteilles soient reliées entre elles par un câble de mise à la masse. Lors du
remplissage des bouteilles, un filtre (micro poreux ou fritté) peut être utilement placé dans la ligne
d’alimentation. Dans la zone des brûleurs, protéger les tubes d’alimentation de la chaleur. Les suspentes
métalliques assurant la liaison entre le cadre de charge et l’enveloppe sont reliées au cadre de charge par
des câbles de mise à la masse.
1.3.2- Sécurité dans la zone de remplissage :
Le remplissage des bouteilles à partir des nourrices relève de la seule responsabilité du pilote de la
montgolfière. Dans la zone de remplis sage, il est strictement interdit de fumer, de provoquer des
étincelles (briquets), d’allumer les veilleuses ou de tester les brûleurs sous peine d’exclusion immédiate et
sans appel de la compétition. Lors d’une manifestation faisant appel au public, cette zone doit être
matérialisée par des banderoles de chantier et des pancartes mentionnant l’interdiction de fumer et
l’interdiction de pénétrer aux personnes non autorisées.
Dans la zone de remplissage, l’organisateur de la manifestation doit mettre à dis position un extincteur
d’une capacité minimum de 6 kg de poudre (feu de classe C).
L’organisateur de la manifestation peut utilement fournir une lyre de remplissage équipée de plusieurs
embouts normalisés permettant plusieurs branchements mais ne peut être tenu pour responsable de leur
défectuosité éventuelle. Pendant le remplissage des bouteilles, couper l’alimentation électrique des
électrovannes et de la radiocommande. Il est souhaitable d’avoir une mise à la terre des bouteilles et de la
nourrice (câble avec pinces par exemple).
Voir FFAM, Guide du dirigeant, Chapitre 06, section 009.
1.3.3- Sécurité dans la zone de gonflage et dans la zone de vol :
Les vols ne sont pas autorisés si la vitesse du vent, mesurée à hauteur d’homme, est supérieure à 2
mètres/seconde (7,2 km/h = 3,9 nœuds).
Les vols non captifs de nuit sont interdits (avant le lever et après le coucher du soleil).
La montgolfière doit être équipée d’au moins un dispositif de sécurité permettant d’arrêter le vol en cas de
problème. Ce dispositif peut être (liste non limitative) : coupure radiocommandée de la veilleuse, coupure
de l’alimentation des brûleurs et de la veilleuse en cas de panne radio, coupure temporisée des brûleurs…
Le pilote doit pouvoir interrompre tout vol provoquant des risques pour le public ou pour
l’environnement.
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2- REGLEMENT DES COMPETITIONS
Les manifestations sportives de mini montgolfières ne peuvent être retenues et figurer au calendrier de la FFAM
que dans la mesure où l’association organisatrice a obtenu l’accord formel du CRAM dont elle est membre.
Il appartient au concurrent de se procurer la dernière édition du présent règlement, un exemplaire de celui-ci
étant disponible auprès de l’organisateur de la manifestation.
Voir FFAM, guide du dirigeant, chapitre 08.
2.1- CONCURRENTS :
2.1.1- Inscription :
Ne peuvent participer à une manifestation FFAM que les personnes françaises inscrites à la FFAM ou les
étrangers inscrits à un organisme reconnu par la FFAM et dont les assurances couvrent la responsabilité
civile, les dommages corporels et matériels de l’activité modéliste.
Sauf dérogation spéciale d’utilisation de fréquence radio, les émetteurs doivent être conformes aux lois et
règlements en vigueur en France. Les concurrents doivent être en règle vis à vis des administrations :
Licence FFAM en cours de validité pour les concurrents français,
Déclaration ou agrément FFAM selon la masse de leur montgolfière pour les concurrents français,
Documents équivalents pour les concurrents étrangers.
L’organisateur de la compétition est responsable de la vérification de ces documents et des fréquences
utilisées.
Chaque concurrent ne peut concourir qu’avec un seul modèle (enveloppe, nacelle, équipement de la
montgolfière). Le concurrent peut procéder aux réparations et au changement d’équipement de radiocommande si des conditions de sécurité l’impose. Ceci oblige l’organisateur à disposer de moyens pour
vérifier que le modèle n’a pas été transformé en cours de compétition.
2.1.2- Identification :
Chaque concurrent doit disposer d’un marqueur conforme et portant son nom, son numéro de licence ou
son numéro d’inscription. Ce marqueur peut être remplacé par un marqueur fourni par l’organisateur de la
manifestation. Ce marqueur, largable à partir de la nacelle, est utilisé dans les épreuves de précision.
L’organisateur peut également imposer tout autre moyen d’identification (caliquot, dossard…) .
2.2- DISPOSITIONS GENERALES :
2.2.1- Montgolfière :
Il n’est pas établi de limites minimales ou maximales (masse ou volume) autres que celles imposées par la
FFAM. Les montgolfières radiocommandées concourent dans le même groupe quelle que soit leur taille.
Un contrôle de masse peut être effectué par l’organisateur pour vérifier la catégorie du modèle et sa
conformité au règlement de la catégorie correspondante (déclaration FFAM, etc.).
Sauf épreuve spéciale (cercle), les modèles doivent être autonomes et sans liaison physique avec le sol ou
tout autre élément volant ou non. Aucun élément (fil, antenne, etc.) ne doit dépasser du niveau inférieur
de la nacelle. Dans le cas contraire, cet élément détermine le point de contact avec le sol.
2.2.2- Marqueur :
Le marqueur est en tissu de couleur vive pour pouvoir être repéré facilement. Il mesure environ 4 cm de
large sur environ 40 cm de long et pèse entre 20 et 40 grammes. Un lest (grains de plomb par exemple)
est fixé à une extrémité. Un anneau souple ou rigide d’un diamètre d’environ 2 cm est fixé à l’autre
extrémité et permet l’accrochage à un dispositif de largage radiocommandé installé dans la nacelle. Le
tissu porte l’identification du concurrent (nom, numéro…).
La liaison entre le dispositif de largage et le marqueur peut être assurée par un élément particulier à
discrétion du concurrent et restant éventuellement attaché au marqueur pour autant que la masse finale du
marqueur largué ne dépasse pas 40 grammes.
En cas de défaut de fonctionnement du dispositif de largage du marqueur, le concurrent informe les
commissaires techniques du défaut et de son intention de remplacer le largage marqueur par un posé
nacelle. Les rebonds éventuels lors d’un posé nacelle ne sont pas pris en compte.
Le déplacement du marqueur par le concurrent (ou un de ses aides) entraîne la disqualification du
concurrent pour l’ensemble du concours. Le déplacement intentionnel du marqueur par un autre
concurrent (ou un de ses aides) entraîne la disqualification de cet autre concurrent pour l’ensemble du
concours. Mention de cette disqualification est faite dans le compte-rendu de la compétition.
Au sol, les marqueurs ou le posé nacelle peuvent être signalés par des jalons ou piquets visibles de loin.
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2.3- REGLES DE VOL :
2.3.1- Règles générales :
Le directeur des vols peut déplacer la zone d’envol en fonction des épreuves et des conditions
aérologiques. Elle peut donc être différente de la zone de gonflage. Dans certaines épreuves, la zone
d’envol doit être matérialisée.
Chaque concurrent ne peut recourir à une aide physique que pendant la phase de remplissage des
bouteilles, la phase de gonflage ou la phase de décollage de la montgolfière. Le concurrent ou ses aides
peut procéder au gonflage préalable de l’enveloppe pour être prêt à décoller dès le début de l’épreuve.
Le vol commence au moment de la perte de contact entre la nacelle et le sol. Si le pilote ou un aide retient
la montgolfière, le vol commence au moment du lâcher. A partir de ce moment, tout contact direct ou
indirect de la montgolfière ou de l’un quelconque de ses éléments (à l’exception du fil d’antenne qui doit
être déployé pour des raisons de sécurité) avec le sol est considéré comme un contact nacelle ou comme
un largage marqueur. Toutefois, des rebonds de la nacelle peuvent être tolérés dans la zone d’envol pour
tenir compte des conditions aérologiques (vent).
Le contact avec des obstacles naturels (arbres, haies, etc.) ou avec des objets reliés au sol (piquet, cible,
etc.) est considéré comme un contact de la nacelle avec le sol. Sauf disposition contraire, il n’est autorisé
qu’une seule tentative par épreuve.
Après largage de son marqueur ou un posé nacelle, le concurrent doit rapidement dégager la zone de la
cible pour éviter de gêner un autre concurrent.
Tout contact du concurrent (ou de ses aides) avec sa montgolfière pendant la phase de vol entraîne la
nullité du vol du concurrent. Tout contact volontaire d’un concurrent (ou de ses aides) avec une autre
montgolfière entraîne la disqualification du concurrent fautif.
2.3.2- Déroulement d’une compétition :
La compétition comprend un ensemble d’épreuves de vol. Il n’est pas établi de jugement statique.
Pour qu’une compétition puisse être reconnue, elle doit comporter au moins trois épreuves dont au moins
deux de type différent.
Avant le début de chaque épreuve, le directeur des vols précise le type d’épreuve, la zone d’envol et la
gestion des temps de vol :
- Ouverture des envols (début de l’épreuve),
- Fermeture des envols (fin des décollages),
- Ouverture de la cible (début possible du largage marqueur ou du posé nacelle),
- Fermeture de la cible (fin de l’épreuve).
En cours d’épreuve, le directeur des vols peut signaler les temps de vol par tout moyen approprié (corne
de brume, haut parleur, etc..)
Lors d’une compétition nationale, les épreuves sont choisies dans la liste suivante :
- But choisi
- Valse hésitation
- Retour au bercail
- Chasse au renard
- Ligne
- Zone
- Vol en palier
- Cercle
2.3.3- Déroulement des épreuves :
L'heure prévue d'ouverture des envols sera annoncée suffisamment à l'avance pour permettre à tous les
concurrents de décoller dès l'ouverture des envols. Chaque concurrent peut librement choisir le moment
de son décollage entre l'ouverture et la fermeture des envols. Le concurrent doit, sous peine de
disqualification, décoller de la zone d’envol définie par le directeur des vols.
Sauf mention contraire qui sera rappelée par le directeur des vols, chaque concurrent ne peut réaliser
qu’une seule tentative par épreuve. Dans le cas où plusieurs tentatives sont autorisées, seule la dernière
est retenue.
Si un concurrent ne peut commencer ou poursuivre son vol et que le directeur de vol estime que le
concurrent n’est pas responsable, le directeur de vol peut l’autoriser à effectuer un nouveau vol qui annule
le précédent.
Le vol se termine par le largage du marqueur, par le posé nacelle, par l’abandon ou par la disqualification
du concurrent. Le largage du marqueur ou le posé nacelle en dehors de la période d’ouverture de la cible
entraîne une note de vol nulle.
Le temps total d’une épreuve (ouverture des envols à fermeture de la cible) doit permettre son
déroulement dans des conditions météorologiques homogènes.
Le directeur de vol peut annuler une épreuve si les conditions météorologiques ne permettent plus un
déroulement normal et équitable de l’épreuve, en particulier par suite de changement net de la direction
ou de la force du vent.
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Pendant les vols, le pilote est autorisé à suivre son modèle et à bénéficier d’informations extérieures.
2.4- JURY :
Un jury doit être formé avant le début des épreuves. Il est composé d’un Président et du Directeur des
vols. Le Directeur des vols enregistre ou fait enregistrer les vols des concurrents, veille au bon
déroulement de la compétition et du respect des règlements. Il s’assure que les assistants techniques sont
compétents : capacités d’observation, mesurages de longueur et de temps, report des observations sur les
feuilles de vol. Ces assistants ne sont pas obligatoirement des « commissaires agréés » de la FFAM.
Dans la suite du présent règlement, le terme de « Commissaire » couvrira les fonctions de commissaire ou
d’assistant technique.
2.5- EXPLICATIONS ET RECLAMATIONS :
Voir FFAM, Guide du dirigeant, Chapitre 8, section 2, paragraphe 10.
Un concurrent peut demander une explication au Directeur des vols sur tout ce qui concerne la
compétition. Il peut vérifier ou faire vérifier son résultat, son nombre de points ou se faire expliquer le
mode de calcul. Si ces explications ne le satisfont pas, il peut déposer une réclamation auprès du
Directeur des vols. Cette réclamation est déposée par écrit et ne peut être examinée que si elle est
accompagnée d’une caution dont le montant est fixé par l’organisateur de la manifestation (au moins
égale au montant de l’inscription). Si la réclamation n’est pas retenue, la caution n’est pas restituée.
2.6- RESULTATS :
2.6.1- Note brute :
Pour chaque épreuve, un concurrent obtient une note brute égale au total des points de vol, du bonus de
décollage et du bonus de précision.
La note brute est obtenue par une mesure de distance ou de temps. Le mesurage de la distance du
marqueur à la cible est pris à partir du lest ou de sa verticale. Le mesurage de la distance du posé nacelle à
la cible est pris à partir de la partie au sol la plus proche de la nacelle. Les temps sont comptés en
secondes. La règle de l’arrondi est appliquée : inférieur si inférieur à 0.5 et supérieur si égal ou supérieur
à 0.5.
Un bonus de décollage de 100 points par épreuve est attribué au concurrent faisant décoller sa
montgolfière.
Un bonus de précision de 100 points par épreuve est attribué au concurrent larguant son marqueur sur la
cible (rayon inférieur à 1 mètre) ou dans le récipient (épreuve du cercle).
2.6.2- Classement d’une épreuve :
Le concurrent ayant obtenu la meilleure note brute est crédité de 1000 points. Les notes brutes des autres
concurrents sont rapportées à 1000 points pour obtenir les points du concurrent :
Points = 1000 x (note brute du concurrent / note brute du premier)
Le classement d’une épreuve est établi par comparaison directe des notes brutes (points de vol plus
bonus) ou par comparaison des points (note rapportée).
2.6.3- Classement général :
Si la compétition permet plus de 3 épreuves, la plus mauvaise épreuve du concurrent est retirée. Dans le
cas contraire, toutes les épreuves sont retenues.
Le classement général est obtenu en faisant le total des notes rapportées retenues.
Dans le cas d’un championnat de France, les étrangers ne participent pas au classement officiel. Un
classement général complet peut cependant être établi pour permettre la comparaison du niveau des
concurrents.
2.6.4- Points de compétition :
A chaque compétition FFAM à laquelle il participe, un concurrent français obtient un certain nombre de
points en fonction de son classement et du nombre de concurrents affiliés. Dans le cas d’un championnat
de France, seuls les concurrents français sont pris en compte.
Le nombre de points N est calculé de la façon suivante (Voir tableau en annexe) :
Nombre de points = 100*(Nombre de participants + 1 - Classement) / Nombre de participants
Ce nombre de points et le score moyen sont utilisés par le sous comité technique pour la sélection des
représentants à des compétitions internationales et pour l’attribution du Challenge Montgolfier.
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2.6.5- Challenge MONTGOLFIER :
Un « Challenge MONTGOLFIER » est créé pour assurer une émulation entre pilotes de mini
montgolfières et favoriser les rencontres inter clubs.
Pour participer à l’attribution du challenge Montgolfier, un concurrent doit participer à au moins deux
compétitions inscrites au calendrier annuel de la FFAM. Il participe à une compétition dès lors qu’il
participe à au moins une épreuve, sans qu’il puisse se retirer de la compétition si ses résultats ne
correspondent pas à ses espérances.
A chaque compétition à laquelle il participe, un concurrent obtient des points de compétition tels que
définis au paragraphe précédent. Le total des points de compétition divisé par le nombre de participations
d’un concurrent détermine son classement annuel. Il est tenu compte de toutes les participations.
Le Challenge MONTGOLFIER devient propriété définitive du concurrent l'ayant remporté trois fois
consécutivement ou non.
2.7-DEFINITION DES EPREUVES
2.7.1- But choisi :
2.7.1.1- Définition :
Avant le début de l’épreuve, le directeur des vols place ou fait placer une cible à un endroit quelconque
du site de vol. Le concurrent décolle de la zone d’envol. Il largue son marqueur le plus près possible de la
cible. Le concurrent n’a droit quà une seule tentative.
2.7.1.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.1.3- Mesurage :
La distance entre le point de chute du marqueur et la cible est mesurée par un commissaire et arrondie au
décimètre le plus proche. Les distances supérieures à 100 mètres sont comptées comme égales à 100
mètres.
2.7.1.4- Points de vol :
Le maximum possible des points de vol est de 1000 points. De ce maximum il est retiré un point par
décimètre arrondi pour obtenir les points de vol du concurrent.
2.7.1.5- Divers :
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
2.7.2- Valse hésitation :
2.7.2.1- Défi nition :
Avant le début de l’épreuve, le directeur des vols place ou fait placer plusieurs cibles à des endroits
quelconques du site de vol et espacées entre elles d'au moins 100 mètres. Le concurrent décolle de la zone
d’envol. Il largue son marqueur le plus près possible d'une cible de son choix. Le concurrent n’a droit
qu’à une seule tentative.
2.7.2.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.2.3- Mesurage :
La distance entre le point de chute du marqueur et la cible choisie est mesurée par un commissaire et
arrondie au décimètre le plus proche. Les distances supérieures à 100 mètres sont comptées comme égales
à 100 mètres.
2.7.2.4- Points de vol :
Le maximum possible des points de vol est de 1000 points. De ce maximum il est retiré un point par
décimètre arrondi pour obtenir les points de vol du concurrent.
2.7.2.5- Divers :
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
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2.7.3- Retour au bercail :
2.7.3.1- Définition :
Avant le début de l’épreuve, le directeur des vols place ou fait placer une cible à un endroit quelconque
du site de vol. Le concurrent choisit son point de décollage à l’intérieur de la zone d’envol. Il largue son
marqueur le plus près possible de la cible. Le concurrent peut faire plusieurs tentatives tant que la cible
n’est pas fermée et à condition de repartir de la zone d'envol. Une tentative annule la précédente.
2.7.3.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.3.3- Mesurage :
La distance entre le point de chute du marqueur et la cible est mesurée par un commissaire et arrondie au
décimètre le plus proche. Les distances supérieures à 100 mètres sont comptées comme égales à 100
mètres.
2.7.3.4- Points de vol :
Le maximum possible des points de vol est de 1000 points. De ce maximum il est retiré un point par
décimètre arrondi pour obtenir les points de vol du concurrent.
2.7.3.5- Divers :
La zone d’envol est large pour permettre au concurrent de choisir un point de décollage qu’il estime le
plus favorable tout en s’efforçant de conserver une distance à la cible suffisante et homogène.
2.7.4- Chasse au renard :
2.7.4.1- Définition :
Une montgolfière (renard) fournie par un membre organisateur décolle de l’aire d’envol. Son point
d’atterrissage (marqueur ou nacelle) est matérialisé par une cible (piquet nettement visible de loin).
L'ouverture des envols est faite peu de temps après le décollage du renard pour conserver des conditions
aérologiques comparables. Le concurrent décolle de la zone d’envol puis largue son marqueur au plus
près de la cible. Le concurrent ne peut faire qu’une seule tentative.
2.7.4.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.4.3- Mesurage :
La distance entre le point de chute du marqueur et la cible est mesurée par un commissaire et arrondie au
décimètre le plus proche. Les distances supérieures à 100 mètres sont comptées comme égales à 100
mètres.
2.7.4.4- Points de vol :
Le maximum possible des points de vol est de 1000 points. De ce maximum il est retiré un point par
décimètre arrondi pour obtenir les points de vol du concurrent
2.7.4.5- Divers :
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
2.7.5- Ligne :
2.7.5.1- Définition :
Le but est de larguer le marqueur avant une ligne matérialisée (bande, ficelle…) sans la dépasser. Le
marqueur au-delà de la ligne entraîne la nullité des points de vol.
2.7.5.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.5.3- Mesurage :
La distance du point de chute du marqueur à la ligne est mesurée par un commissaire et arrondie au
décimètre le plus proche. Les distances supérieures à 100 mètres sont comptées comme égales à 100
mètres.
2.7.5.4- Points de vol :
Le maximum possible des points de vol est de 1000 points. De ce maximum il est retiré un point par
décimètre arrondi pour obtenir les points vol du concurrent.
2.7.5.5- Divers :
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
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2.7.6- Zone :
2.7.6.1- Définition :
Le but est de parcourir la plus grande distance dans une zone délimitée. Le concurrent largue son
marqueur dans la zone délimitée puis réalise un posé nacelle à la plus grande distance possible du
marqueur sans sortir de la zone. Le marqueur ou le posé nacelle en dehors de la zone entraîne la nullité
des points de vol.
2.7.6.2- Temps de vol :
Le directeur des vols signale l’heure d’ouverture des envols suffisamment à l’avance pour permettre aux
concurrents de se préparer normalement. Ouverture des envols et ouverture de la cible sont confondus.
Fermeture des envols puis fermeture de la cible.
2.7.6.3- Mesurage :
La distance entre le point de chute du marqueur et le posé nacelle est mesurée par un commissaire et
arrondie au décimètre le plus proche.
2.7.6.4- Points de vol :
Il est attribué un point par décimètre arrondi de distance entre le marqueur et le posé nacelle sans limite
maximale.
2.7.6.5- Divers :
La zone cible a une orientation quelconque mais doit être nettement différenciée. Il est suggéré que sa
diagonale dans le sens du vent soit d'au moins 100 mètres.
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
2.7.7- Vol en palier :
2.7.7.1- Définition :
Le but est de rester à une altitude constante pendant le temps maximum. Une ficelle lestée est fixée sur la
nacelle et pend sur une longueur de 1 m (vol en extérieur) ou de 40 cm (vol en intérieur) mesurée à partir
de la partie inférieure de la nacelle. Le lest assure la tension verticale. Sa forme est effilée pour éviter
l’accrochage intempestif avec des éléments du sol. La ficelle doit rester le plus longtemps possible en
contact avec le sol sans que la nacelle ne touche le sol. L’organisateur peut fixer un temps maximum.
2.7.7.2- Temps de vol :
Ouverture des envols, Fermeture des envols.
2.7.7.3- Mesurage :
Le concurrent annonce clairement son intention de commencer l’épreuve. Le chronométrage commence
au décollage de la nacelle ou au premier contact de la ficelle avec le sol (en cours de vol). Il se termine au
moment où la ficelle perd le contact avec le sol ou lorsque la nacelle touche le sol. Les temps sont
arrondis à la seconde la plus proche.
2.7.7.4- Points de vol :
Chaque seconde de vol est comptée pour un point.
2.7.7.5- Divers :
La zone d’envol est réduite pour éviter aux concurrents de choisir un point de décollage plus favorable.
La surface du terrain est homogène (absence d’aspérités ou creux importants)
2.7.8- Cercle :
2.7.8.1- Définition :
La cible est un récipient placé au centre d’un cercle de 10 m de rayon dans lequel le concurrent n’a pas le
droit de pénétrer ni toucher sous peine de disqualification. Le concurrent doit larguer son marqueur le
plus près possible de la cible pendant le temps d'ouverture de la cible. Il peut guider son ballon en tenant
l'extrémité d'une corde de longueur égale au diamètre du cercle et dont l'autre extrémité est fixée à un
point quelconque de la nacelle.
2.7.8.2- Temps de vol :
Le temps d'ouverture de la cible est identique pour chaque concurrent et fixé à l'avance par le directeur
des vols. Pour chaque concurrent le temps d'ouverture de la cible commence lorsque la nacelle de la
montgolfière est à la verticale du cercle.
2.7.8.3- Mesurage :
La distance entre la cible et le point de chute du marqueur est mesurée en centimètres et arrondie au
centimètre le plus proche.
2.7.8.4- Points de vol :
Le nombre maximum de points de vol est de 1000. De ce maximum, il est retiré un point par centimètre
arrondi de distance à la cible.
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 10/13
2.7.8.5- Divers :
La zone d’envol est située assez loin du cercle pour permettre à un concurrent de décoller pendant qu’un
autre concurrent est autour du cercle. Le concurrent peut guider sa montgolfière jusqu'à proximité du
cercle. Pour éviter les contacts entre montgolfières, n’accepter qu’une seule montgolfière dans le cercle.
Le temps d'ouverture de la cible est limité. Le concurrent ne peut pas réduire la longueur de la corde sous
peine de note de vol nulle.
2.8- EPREUVES COMBINEES
Une épreuve combinée comprend un nombre non limité de plusieurs épreuves simples telles que définies
dans le paragraphe précédent et enchaînées au cours d'un même vol. La même épreuve peut être
introduite plusieurs fois dans une épreuve combinée.
La combinaison des épreuves est laissée à la discrétion du directeur des vols mais devra être clairement
expliquée aux concurrents. Chaque épreuve, partie d'une épreuve combinée, compte pour une épreuve à
part entière.
Dans la succession des épreuves d'une épreuve combinée, la première épreuve commence par le
décollage, les épreuves suivantes par la fin de l'épreuve précédente. Un concurrent peut décider de sauter
une ou plusieurs épreuves. Les épreuves "sautées" entraînent une note de vol nulle pour les épreuvs
correspondantes.
2.9- GUIDE DE L’ORGANISATEUR
Voir FFAM, Guide du dirigeant, chapitres 8 et 9
Les informations ci-dessous sont relatives aux mini montgolfières.
2.9.1- Préparation de la compétition :
Prévoir :
Systèmes de signalisation, piquets, repères, bandes de chantier,
Systèmes pour apprécier la vitesse et la direction du vent (anémomètre, girouette,..),
Mesurages : pentamètre, roulette de mesurage, chronomètres …
Sonorisation et communications entre chefs de piste et directeur de compétition : trompe de brume,
émetteurs récepteurs,..
Calicots pour nacelles, marqueurs, dossards des compétiteurs,..
Approvisionnement en gaz (propane) et raccords de remplissage,
Dispositifs de sécurité (extincteurs, gants, signalisation de la zone de remplissage, trousse de secours,
éloignement du public, véhicule de sécurité….),
Fiches de vol, règlement à jour.
2.9.2- Déroulement de la compétition :
L’organisateur de la compétition est responsable de la gestion de la zone de remplissage et de la régie radio
(vérification des fréquences, mise à disposition des émetteurs).
Le directeur des vols choisit le site en fonction des conditions météorologiques. Les vols ont généralement
lieu tôt le matin ou tard le soir. Les épreuves de nuit sont limitées aux vols captifs (cercle).
Bien préciser les différentes zones : remplissage, gonflage, envol, cible, ..
En fonction des conditions météorologiques et de la configuration du terrain, le directeur de vol choisit les
types d’épreuves et le nombre de vols possibles. Il nomme et informe les commissaires ou les assistants
techniques, assure ou fait assurer la gestion des fréquences, regroupe les feuilles de vol, établit le classement
des concurrents.
2.9.3- Publication des résultats :
Voir FFAM, Guide du dirigeant
Dans les 8 jours, le président du club organisateur transmet les résultats de la compétition
à la FFAM,
au président du CRAM concerné (copie),
au Secrétaire -rapporteur du Sous-comité technique Montgolfières (copie avec les feuilles de vol).
Il conserve un double de ces feuilles pour archivage de sécurité.
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 11/13
3- BREVET DE PILOTE DE DEMONSTRATION
Voir FFAM, Guide du dirigeant, Chapitre 09
3.1- DEFINITION
Le brevet de pilote de démonstration participer à une manifestation publique. Cette qualification est
matérialisée par une mention sur la carte d’affiliation à la FFAM, catégorie Montgolfières (lettre M suivie de
la catégorie du modèle) ou par un certificat de pilote de démonstration. Elle précise la catégorie du modèle
selon son poids. Dans le cas de catégorie 2 ou 3, le pilote devra justifier de la déclaration (catégorie 2) ou de
l’agrément (catégorie 3) de la FFAM.
3.2- DEROULEMENT DES EPREUVES :
Les officiels doivent :
Vérifier que le modèle est conforme à la réglementation et qu’il ne présente pas de caractère dangereux,
Vérifier la capacité de l’intéressé à respecter les règles de sécurité au sol et en vol.
Vérifier l’aptitude de l’intéressé à piloter sa montgolfière.
Les épreuves de qualification peuvent être organisées localement, soit sous forme de session spéciale, soit à
l’occasion d’une compétition ou d’une manifestation.
Le programme est le suivant (dans l’ordre) :
Remplissage des bouteilles,
Gonflage de l’enveloppe et maintien au sol avant décollage,
Décollage avec pesée,
Vol en palier pendant au moins 15 secondes à moins de 2 m. du sol,
Montée régulière,
Descente régulière,
Atterrissage en douceur.
Pendant le vol, le pilote est autorisé à suivre son modèle. Il doit annoncer chaque figure. Les figures ne sont
pas notées mais doivent être exécutées de manière correcte et en douceur, le manque de maîtrise conduisant à
un refus de qualification.
Si, pour des raisons techniques indépendantes de sa volonté, le candidat ne réussit pas à son premier essai, il
a droit à une seconde tentative, celle ci pouvant être sur tout ou partie du programme.
4- ANNEXES
4.1- FICHE DE VOLS
Préciser le type d’épreuve dans la case réservée à cet effet.
Au dos de chaque fiche de vols, on peut utilement reporter les définitions des types d’épreuves et leur mode
de notation.
L’organisateur remplit chaque fiche sur les indications du concurrent et les remet aux commissaires. Les
commissaires indiquent le type d’épreuve et reportent les distances ou temps observés. Le directeur des vols
détermine les meilleurs temps ou distances. Il calcule la note relative de chaque concurrent. Dans le cas de
plus de 3 épreuves, il élimine l’épreuve la plus faible. Il calcule le total des points obtenus, détermine le
classement et le nombre de points compétition attribués.
4.2- TABLEAU D'ATTRIBUTION DES POINTS COMPETITION
Le classement est indiqué sur la ligne horizontale
Le nombre de concurrents (fiche d’aide avec 2 à 25 concurrents) est indiqué dans la première colonne.
Le nombre de points attribués est lu au croisement de la colonne Classement et de la ligne Nombre de
concurrents.
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 12/13
Les éléments suivants figurent au dos des fiches de vol à l’usage des commissaires. Ils sont
un résumé des définitions des épreuves, les définitions figurant au chapitre 2.7 du
règlement faisant foi en cas de litige.
But choisi :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Cible placée. Mesurer la distance entre le point de
chute du marqueur (ou le posé nacelle) et la cible. Arrondir au décimètre approchant. Si la distance est
supérieure ou égale à 100 mètres, noter 100. Une seule tentative tant que la cible est ouverte.
Valse hésitation :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Plusieurs cibles placée. Mesurer la distance entre
le point de chute du marqueur (ou le posé nacelle) et la cible choisie par le concurrent. Arrondir au
décimètre approchant. Si la distance est supérieure ou égale à 100 mètres, noter 100. Une seule tentative
tant que la cible est ouverte.
Retour au bercail :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Cible placée. Mesurer la distance entre le point de
chute du marqueur (ou le posé nacelle) et la cible. Arrondir au décimètre approchant. Si la distance est
supérieure ou égale à 100 mètres, noter 100 m. Plusieurs tentatives tant que la cible est ouverte.
Chasse au renard :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Cible obtenue d’un premier ballon (renard).
Mesurer la distance entre le point de chute du marqueur (ou le posé nacelle) et la cible. Arrondir au
décimètre approchant. Si la distance est supérieure ou égale à 100 mètres, noter 100 m. Une seule
tentative tant que la cible est ouverte.
Ligne :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Ligne définie. Mesurer la distance
(perpendiculaire) entre la ligne et le point de chute du marqueur ou du posé nacelle. Arrondir au
décimètre approchant. Si la distance est supérieure ou égale à 100 mètres ou si le marqueur est au-delà de
la ligne, noter 100. Une seule tentative tant que la cible est ouverte.
Zone :
Décollage dans la zone d’envol sinon disqualification. Zone définie. Mesurer la distance entre le
marqueur (ou posé intermédiaire) et le posé nacelle. Arrondir au décimètre approchant. Si le marqueur ou
le posé nacelle sont en dehors de la zone, noter 0. Une seule tentative tant que la cible est ouverte.
Vol en palier :
La ficelle fixée sous la nacelle doit rester en contact avec le sol sans que la nacelle ne touche le sol.
Chronométrer le temps après le « Top départ » annoncé par le concurrent. Exprimer le temps en secondes.
Cercle :
Le concurrent n’a pas le droit de pénétrer sous peine de disqualification. Mesurer la distance (en
centimètres) entre la cible et le point de chute du marqueur. Indiquer si le marqueur est entré dans le
récipient. Note de vol nulle si le concurrent raccourcit la longueur de la corde.
FFAM. Règlement Montgolfières.
Edition 2001 V@, page 13/13