Poitou-Charentes

Transcription

Poitou-Charentes
PROCÉDÉ DE FERTILISATION MARCEL MÉZY
À LA SANTÉ
DE LA TERRE
DU POITOU-CHARENTES
Cet homme redonne vie à la terre.
Des centaines d’agriculteurs de Poitou-Charentes
en profitent déjà.
Ils témoignent.
PROCÉDÉ DE FERTILISATION MARCEL MÉZY
SOMMAIRE
Chaque jour, la terre nous donne raison :
agriculteurs et scientifiques témoignent …
LES TÉMOIGNAGES EN POITOU-CHARENTES (Propos recueillis en 2011)
Pages 4 / 5
Charente-Maritime : Yves et Maryse Baudouin à Marans.
Pages 6 / 7
Deux-Sèvres : Antony Ecalle à Saint-Germier.
Pages 8 / 9
Deux-Sèvres : Jean-Pierre et Philippe Guérit à Périgné.
Pages 10 / 11 Charente-Maritime : Jean-Louis Lièvre à Marans.
Pages 12 / 13 Charente-Maritime : Jean-Patrice Mandin à Yves.
LES TÉMOIGNAGES D’EXPERTS
Page 14
Agronome : Marcel Mazoyer ( Professeur à l’Université Paris XI )
Page 15
Vétérinaire : Frédéric Porchez ( de la station de sélection UPRA RACE AUBRAC de 1996 à 2011 )
Page 16
Nutritionniste : Michel Lepertel ( Nutritionniste indépendant )
L’ HUMUS ET LE CONCEPT SOBAC
Page 17
Le rôle de l’humus : Ne pas confondre matière organique et humus
Page 18
La technologie SOBAC : Moins de nitrates, fertilité améliorée
L’ ENTREPRISE SOBAC
Page 19
La production : L’usine de production Futuragri
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REMERCIEMENTS
À LA SANTÉ DE LA TERRE
ET DES ANIMAUX
« Retrouver le bon sens paysan », « se réapproprier la terre »,
« être à nouveau fier de faire ce métier » autant d’expressions
que nous avons entendues chez les éleveurs des quatre coins de
la France. Autant de phrases porteuses d’espoir qui permettent
de croire en une autre agriculture plus solidaire et aussi plus
responsable.
Merci à tous ceux qui ont souhaité partager leur expérience
et leur passion pour la terre et les animaux à travers ces
témoignages.
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ILS
TÉMOIGNENT
BOVINS
VIANDE
CAPRINS
CharenteMaritime
APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA
“ Heureusement qu’il y a eu la Sobac ”
(Propos recueillis en 2011)
Yves et Maryse Baudouin
A Marans
(Charente-Maritime)
40 hectares
170 chèvres
de race Saanen
25 vaches allaitantes
Blondes d’Aquitaine
Chez Yves et Maryse Baudouin, la tempête Xynthia a frappé fort en ce mois de
février 2010. Les trois quarts de l’exploitation ont été noyés sous l’eau de mer à une
hauteur de 80 cm à un mètre puisque
seulement les têtes des piquets de clôture dépassaient encore. L’eau s’est
quand même arrêtée au pied des bâtiments, mais Yves n’a pas tout de suite
pensé au sel qui allait rester sur les terres
recouvertes par l’eau pendant huit/dix
jours. La rencontre avec la Sobac a été
pour eux déterminante et ils en parlent
encore avec beaucoup d’émotion.
« Après la tempête Xynthia, la Sobac est
venue nous voir et nous avons eu une
longue discussion, ils ont été d’un grand
soutien. Ils nous ont proposé de faire des
essais. On n’a pas vu une grande différence
mais quand François, le commercial, est
passé quelque temps après, il nous a
conseillé de mettre du Bactériosol® sur
toutes les terres qui avaient été inondées
afin de diminuer la salinité et améliorer
la structure du sol. Nous avions 76% de
nos terres qui avaient été recouvertes.
Nous sommes partis en Bactériosol®
sur toute l’exploitation à raison de
400 kg/hectare.
Nous pouvons déjà faire quelques
remarques. Nous avons semé du méteil
fourrager et nous avons eu un bon rende-
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ment : 35 bottes à l’hectare ce qui fait plus
de dix tonnes de matière sèche à l’hectare.
Nous n’en parlons pas beaucoup autour de
nous. Pour l’instant on est encore un peu
des marginaux avec ce procédé. Mais celui
qui nous fait l’enrubannage, il a vu qu’il y
avait du rendement et il veut rencontrer
François. C’est bon signe.
Avant la tempête, nous ne connaissions
pas du tout ce procédé. C’est vrai qu’on se
sentait un peu seul. Heureusement qu’il y a
eu la Sobac à ce moment là. Nous nous
sommes mis aussi à travailler nos fumiers
avec Bactériolit®. Il y a une nette amélioration. Il est beaucoup plus facile à sortir et
surtout, il n’y a plus d’odeurs. Il est super
bien composté. En plus, il y a beaucoup
moins d’émanations d’ammoniac et la
paille reste beaucoup plus sèche. On va
commencer à travailler nos terres avec ce
fumier traité à l’automne prochain. On a
moins de problèmes de toux chez les
chèvres.
Avec le fumier traité, on va passer à zéro
engrais. Avant, je vendais une partie de
mon fumier mais là, je vais tout utiliser. On
ne pouvait plus payer de toute façon. Il va
falloir attendre quelques années pour pouvoir vraiment quantifier nos économies
mais nous sommes confiants. On espère
que François et la Sobac sont en train de
nous remettre sur les rails. Quand on a fait
ILS TÉMOIGNENT
La Chambre d’Agriculture nous conseillait de ne faire que des tournesols parce
que c’est une plante qui résiste au sel. On ne leur dira pas nos résultats en
méteil car ils vont se moquer de nous. Ils vont croire qu’on ment…
des semis, il est toujours passé nous voir
pour observer comment ça se passait. Au
printemps, on était très inquiet parce
qu’on avait l’impression que ça ne poussait pas. Il nous a rassurés, il nous a dit que
c’était normal, que ça allait repartir. Après
le sel, on avait peur de tout. L’an dernier,
on n’a fait aucune récolte. Vous vous rendez compte ? C’est normal qu’on soit un
peu traumatisés et c’est pour ça qu’on a
beaucoup apprécié la façon de faire de la
Sobac.
Nous avons été indemnisés, ça nous
a bien aidés. Cette catastrophe nous
aura au moins permis de reprendre
conscience de la fragilité du sol et du fait
qu’il est vivant. On est les seuls à travailler avec ce procédé dans le coin.
Notre but c’est surtout de profiter au maximum de nos fumiers. On verra l’année prochaine l’action qu’ils auront sur nos terres.
Quand on dit aux techniciens comment on
travaille, ils nous disent qu’on est riches. Il
ne cherchent pas ou plutôt ne veulent pas
prendre en compte tout ce que nous ne
mettons plus sur nos sols. Eux, ce qui les
intéresse c’est de faire du chiffre, c’est
tout. Quand on leur parle de diminution
d’intrants, ils nous répondent : « De toute
façon ça ne pourra pas marcher, il n’y aura
plus de rendement ». D’emblée, ils disent :
« ce n’est pas possible ».
Il va falloir que ça change car on ne va pas
pouvoir continuer tel que c’est parti. Il y
a des gros céréaliers qui même avec de
l’azote en pagaille, ne font plus de rendements. Leurs terres sont brûlées, saturées.
Quand on a fait les méteils après Xynthia,
on n’y croyait pas trop. On se demandait si
on allait vraiment récupérer nos terres
après le sel. Nous étions vraiment pessimistes d’autant que le Bactériosol®,
ça avait un coût, les semences de méteil
aussi. On se disait : si on ne récupère pas
là, comment va-t-on faire ? La Chambre
d’Agriculture nous conseillait de ne faire
que des tournesols parce que c’est une
plante qui résiste au sel. On ne leur dira
pas nos résultats en méteil car ils vont se
moquer de nous. Ils vont croire qu’on
ment… De toute façon, on ne les voit
jamais.
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Ce qui est réconfortant c’est que les terres
sont en bonne voie de guérison. On sait
qu’on récoltera alors que la Chambre nous
disait qu’il faudrait attendre cinq ans pour
récupérer les rendements. Et là, un an
après, c’était inespéré de faire de tels rendements sur les méteils. François nous
disait : « Laissez faire, vous verrez à la
récolte ». Il avait raison. Avec les prairies
10 plantes, on a fait 70 bottes sur 6 hectares, on va faire 5/6 tonnes de matière
sèche / hectare sur une première année.
Ce n’est pas si mal » ■
ILS
TÉMOIGNENT
BOVINS
VIANDE
POLYCULTURE
DeuxSèvres
“ Un retour aux sources ”
(Propos recueillis en 2011)
Antony Ecalle
Le Breuil
A Saint-Germier
(Deux-Sèvres)
En Gaec avec sa mère
Polyculture élevage
120 hectares
dont 90 ha en herbe
(60 ha de dix plantes),
15 ha de maïs ensilage,
10 ha de céréales
(triticale et épeautre),
entre 5 et 7 ha de lupin
Installé depuis 2007.
110 vaches de race
parthenaise
« Nous avons commencé avec la Sobac en
2005/2006. C’est Louis-Marie Basin du
Gaec de l’Espérance à La Peyratte près de
Parthenay dans les Deux-Sèvres, qui m’en
avait parlé. C’est le beau-père de ma sœur
et c’est comme ça que j’ai connu ce procédé. Ils ont des vaches laitières et travaillent beaucoup en pâturages. Il a pris
un après-midi pour me faire faire un tour
de sa ferme à regarder les parcelles, les
cultures. On a discuté méthodes de travail et ça m’avait bien plu. »
« Dans la foulée, j’ai pris contact avec la
Sobac. Quand mon père exploitait, on faisait ray-grass, trèfle, dactyle et on mettait
de l’engrais tous les ans. On avait dans
l’idée de supprimer l’azote et on l’a fait en
2004. Les résultats n’ont pas été très
concluants. Les prairies ont eu des baisses
de rendement et le mélange n’était pas forcément adapté pour supporter la baisse.
C’est en voyant sur le terrain la tenue des
prairies qu’on s’est lancé. Elles étaient plus
denses et la couleur n’était pas la même.
Dans les prairies dix plantes, l’herbe est
verte, d’un beau vert et s’il y a suffisamment d’eau ça pousse bien avec le
Bactériolit®. Au départ, on a fait six hectares avec un sorgho. La prairie a très bien
repris derrière et après on a progressé dix
hectares par dix hectares. Aujourd’hui, on a
passé 80% de la surface en herbe. On complète quelquefois avec du Bactériosol®
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s’il y a un manque. En fumier, on en a à
peine assez pour mettre sur les prairies.
Cette année, j’ai complété en mettant du
Bactériosol® sur les prairies qui n’avaient
pas de fumier.
Avec Bactériolit®, le fumier se tasse assez
vite et après il ne bouge plus. Quand on le
reprend, il n’y a pas de dégagement d’ammoniac, juste une légère odeur mais qui
n’est pas celle de l’ammoniac. Et quand on
l’épand, il n’y a pas d’odeur. Quand j’ai des
stagiaires, je le leur fais remarquer.
Cela fait deux ans que l’on retourne les
prairies pour faire du triticale, et au niveau
du labour, c’est vrai que ça se défait bien.
L’an dernier, on a fait 70 quintaux en
triticale avec 70 unités d’azote. On a complètement arrêté l’engrais de fond sur les
prairies, la chaux, et l’azote sauf sur le
triticale.
Je n’ai pas encore assez de recul pour juger
de la santé animale même s’il est évident
que l’ambiance est meilleure dans les
stabulations. C’est vrai que cette année on
n’a pas eu de problèmes majeurs. Notre but
c’est d’être autonomes, de produire la
protéine, d’acheter le moins possible. Par le
biais de l’enrubannage de prairies dix
plantes, on produit déjà une partie de
notre protéine. Avant, on mettait 60 %
d’aliments pour 40 % de céréales et
ILS TÉMOIGNENT
Avant on mettait 60 % d’aliments pour 40 % de céréales et maintenant avec
l’enrubannage et le foin qu’on fait, c’est l’inverse. Bien sûr que c’est important
de travailler propre.
maintenant avec l’enrubannage et le foin
qu’on fait, c’est l’inverse. Bien sûr que c’est
important de travailler propre.
Autour de moi, ça ne bouge pas beaucoup,
tout le monde reste en traditionnel. J’ai un
copain qui fait aussi des vaches, il est à
fond sur le système ray-grass maïs. En fait
moi, je ne regarde pas ce qui se fait à côté.
J’ai une certaine idée de mon métier mais je
n’essaie pas de me comparer à mon voisin.
Cette année j’ai quand même fait une
constatation : on avait beaucoup de rumex
dans les prairies. Jusqu’à maintenant, on
désherbait mais derrière, on avait une
baisse de rendement. J’avais deux parcelles qui en étaient vraiment garnies
depuis quatre ans et cette année il n’y a
quasiment plus rien du tout.
On va commencer le méteil cette année.
On va essayer de ne pas tout miser sur les
cultures de printemps. Le technicien de la
coopérative a essayé de me dissuader de
travailler comme je travaille. Ce sont eux
qui me font mon plan de fumure et ce sont
eux qui vendent l’engrais. Et donc logiquement, ils me disaient que mes terres
allaient produire de moins en moins,
qu’elles allaient être déficitaires en azote.
J’ai fait un échange de parcelle avec mon
beau-frère qui est céréalier. Lui, il mettait
de la chaux tous les ans, il mettait de l’engrais complet pour faire des rendements
en blé de 60 à 70 quintaux. Maintenant,
dessus, je fais de bons rendements en
herbe mais il dit que je dois bénéficier de
ce qu’il a mis auparavant. Chacun voit midi
à sa porte…
Au niveau financier, jusqu’à maintenant
c’était tendu car il y a beaucoup d’investissements. Nous ne sommes pas dans une
exploitation qui a atteint sa vitesse de croisière. Quand je me suis installé, on a
monté quasiment tous les bâtiments.
Malgré tout, quand aujourd’hui on
constate que le poste « achat d’aliments »
a diminué d’au moins 30% et que celui des
engrais est quasi nul, on se dit qu’on est
sur le bon chemin.
En fourrages, je suis encore un peu juste.
J’ai fauché début avril pour essayer d’avoir
un maximum d’herbe jeune et donc un
maximum de matière azotée mais derrière
ça a beaucoup séché. Même en période de
sécheresse, on se tient pas mal. C’est toujours la compétition entre voisins à savoir
qui aura trois ou quatre quintaux de plus
à l’hectare. C’est toujours : « Quel rendement
t’as fait ? », alors que la question devrait
être : « Quelle marge t’as fait ? ». Ça, ce
n’est pas encore rentré dans les têtes. J’ai
moins de cheptel, plus de marge, ça me va.
Pour l’instant, je me sens un peu isolé et
les voisins ne me posent pas de questions
par rapport à ma façon de travailler.
Pourtant, la différence entre mes parcelles
et les leurs se voit. C’est une question de
couleur, d’aspect global. On sent que chez
moi, la plante se débrouille toute seule. Le
jour où les gens prendront conscience
qu’il faut faire quelque chose, nous, on
aura déjà de l’avance. Car un procédé
comme le procédé Sobac, il faut quand
même trois ans pour bien le mettre en
place. Ce n’est pas comme avec l’azote où
on voit la différence tout de suite même si
les conséquences ne sont pas les mêmes
sur le moyen et long terme.
On sent que chez moi,
la plante se débrouille
toute seule. Le jour
où les gens prendront
conscience qu’il faut faire
quelque chose, nous,
on aura déjà de l’avance.
J’observe plus ma terre qu’avant, c’est vrai.
J’essaie de comprendre. Quand sur une
partie d’un champ, il y a telle ou telle
plante qui n’est pas présente, je cherche à
comprendre. Oui, c’est un peu un retour
aux sources. J’ai eu la chance que mes
parents me suivent tout de suite. Ils n’ont
jamais essayé de tirer en arrière, même
l’année où on a arrêté de mettre de
l’azote. Je n’ai jamais eu le moindre
reproche et c’est très important. Rien
qu’en discutant en famille avec LouisMarie Basin, en voyant ses résultats, on
savait que ça marchait. Après, on ne savait
pas ce que ça allait donner chez nous. Il a
fallu qu’on adapte ça à notre spécificité.
Il n’y a pas un modèle unique » ■
Consultez ces article sur : www.bacteriosol-sobac.fr
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ILS
TÉMOIGNENT
POLYCULTURE
CAPRINS
DeuxSèvres
“ Financièrement,
c’est de l’ordre de 35% de mieux ”
(Propos recueillis en 2011)
Jean-Pierre Guérit, 49 ans
Philippe Guérit, 38 ans
Gaec du Chêne vert
A Périgné (Deux-Sèvres)
Jean-Pierre Guérit est
installé depuis 1987.
80 hectares SAU
dont 26 ha de blé,
6 ha de colza,
9 ha de maïs,
14 ha de méteil,
17 ha de dix plantes,
1 ha d’épeautre,
7 ha en prairies naturelles.
500 chèvres de races
Saanen et alpine pour le
lait plus engraissement
de chevreaux.
« Mon premier contact avec la Sobac,
c’était un jour où j’étais énervé ; j’étais en
train d’épandre le fumier mais il n’était
pas décomposé et il ne voulait pas sortir
de l’épandeur. J’étais vraiment en colère.
Le commercial qui passait par là m’a dit :
« J’ai la solution pour ton fumier, et ça a
démarré comme ça. »
« J’ai fait un essai en 2005 dans une chèvrerie et très vite, on a tout passé en
Bactériolit®. Au bout de deux mois d’essais,
quand on a vu les résultats, on n’a pas
hésité. Quand, en plus, on a vu les résultats
sur les terrains où le fumier avait été
épandu… Déjà, quand on a sorti les premiers fumiers, on n’avait plus l’impression
de sortir du fumier. Il ne sentait rien. On
retrouvait l’odeur de la terre, du vrai
fumier. Des odeurs agréables. L’ambiance
n’avait plus rien à voir dans les chèvreries. Il
faut vivre avec pour arriver à comprendre. Il
n’y a plus cette odeur d’ammoniac qui
prend la tête. Et ça se ressent bien sûr sur la
santé des animaux. Tous les ans, le taux de
fertilité du troupeau augmente, la production laitière aussi. En plus les coûts ont
diminué. C’est tout un ensemble après.
L’année suivante, on a complété avec du
Bactériosol® pour pallier le manque de
fumier. L’an dernier, on a fait 80% avec nos
fumiers et cette année on devrait faire
100%. Et on arrêtera le Bactériosol® pour
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ne travailler qu’avec le Bactériolit®.
Aujourd’hui, c’est primordial de gagner
cette autonomie. Si vous faites le tour des
exploitations, je suis persuadé que ceux qui
travaillent avec la Sobac se plaignent moins
que les autres.
A partir du moment où vous partez avec
la Sobac, c’est que vous avez envie de
changer votre façon de travailler. Nous,
depuis six ans, il n’y a pas photo.
Nous avons supprimé une vingtaine de
tonnes en engrais de fond et dès la première année nous avons supprimé 50% de
l’azote. Nous avons aussi la volonté de travailler propre. Le côté environnemental, ça
a été le déclic.
Je n’en parle pas autour de moi car on a pas
la même philosophie du métier. Dans le
coin ici, c’est chacun pour soi. Je travaille
avec un collègue qui a 135 hectares et fait
des chèvres comme moi mais je ne lui en
parle pas. Il sait ce que je fais mais lui est en
conventionnel et c’est comme ça. Tout est
question de volonté personnelle. A chacun
sa conscience mais aujourd’hui, 300 unités
d’azote sur un blé, c’est de la folie. Cela
induit un régulateur de croissance, trois
fongicides au minimum avec certainement
un insecticide. Alors qu’à moins de 100 unités, un fongicide suffit sans insecticide ni
régulateur. C’est sûr qu’on ne va pas aller
ILS TÉMOIGNENT
« Aujourd’hui, la sécheresse ne me concerne pas. On a fait le tour en première
coupe et je peux déjà dire qu’on est tranquille pour l’année. »
chercher les 80 quintaux mais on va
faire entre 55 et 65 quintaux et la marge
sera beaucoup plus intéressante. Financièrement, c’est de l’ordre de 35% de
mieux. Aujourd’hui, la sécheresse ne me
concerne pas. On a fait le tour en première
coupe et je peux déjà dire qu’on est tranquille pour l’année. Le fourrage est assuré.
C’est sûr que s’il avait plu un peu plus, au
lieu de faire 15 bottes de méteil, on en
aurait fait 17 ou 18. Et là, s’il pleut un peu,
les maïs ne sont pas perdus.
La première chose que j’ai remarquée au
niveau de ma terre en commençant avec la
Sobac, c’est au niveau du développement
racinaire des plantes. En temps de travail,
on gagne 10 à 15 %, on consomme 10 à 15 %
de gasoil en moins parce que le sol est beaucoup plus souple. Ce n’est plus nous qui
travaillons le sol, il se travaille tout seul. Ce
sont les microorganismes, les vers de terre
qui font le boulot. Les cultures sont plus
homogènes. Entre une culture de blé
Bactériosol® et une culture de blé traditionnelle, en année sèche, ça va se voir
parce que la parcelle Bactério va moins
souffrir. Ça, c’est certain. Mes parcelles
sont plus vite drainées.
Oui, on a pris de l’avance sur les autres.
On se prépare aux mesures qui vont être
prises. Il faut anticiper les choses. Quand
on ne les anticipe pas, on est « mort ».
Au départ, je suis parti sur les prairies dix
plantes. Sur 80 hectares avec 25 à 30 ha
de luzerne, on ne réussissait plus à tenir la
luzerne. On est partis sur les dix plantes
parce qu’on n’avait plus besoin de désherber et que c’était bien d’un point de vue
écologique. C’était il y a 5 ans. Le méteil ça
fait deux ans, un peu pour remplacer le
maïs en raison de la sécheresse. C’est une
culture que l’on sème à l’automne quand
théoriquement, il n’y a pas de manque
d’eau. Et après, il n’y a rien à faire dessus.
Rien. Il a fallu adapter la formule proposée
par la Sobac. On s’est rendus compte en
caprins, que les chèvres ne mangeaient
pas le triticale parce que les barbes des
épis leur piquaient la bouche. Il y a toujours des améliorations à apporter.
Autrefois, on avait 30 % de refus alors
que maintenant, on n’en est même pas à
2 %. C’est impressionnant. Et au niveau
de la production laitière, on est maintenant monté à 900 kilos ce qui fait 850
litres par lactation.
Au niveau vétérinaire, il faut vraiment
qu’on ait un gros souci pour le faire venir.
L’élevage des chèvres, c’est spécial. Il faut
sentir quand la bête va être malade.
Souvent, quand elle est effectivement
malade, c’est trop tard. C’est un petit
monde à part. On ne travaille pas en curatif mais en préventif.
« Je lui ai même dit l’autre jour que s’il n’y avait pas
eu la Sobac, je ne sais pas si je serais encore là
à faire ce métier. J’en avais marre du système. »
Il y a des régions qui bougent plus que
d’autres, des endroits où les agriculteurs
vont plus vite prendre conscience des problèmes. Ici, je ne sais pas où ils veulent
aller. Il y a des exploitations de 500/600
hectares avec des gens qui veulent tout
avaler, c’est impressionnant. S’il y a encore
des réticences, c’est parce qu’il y a de
grosses puissances derrière notre agriculture. Les techniciens, ils font leur travail. Je
travaille avec un négociant pas avec une
coopérative. Celui qui vient ici, ça fait trois
ou quatre ans qu’il est là. Je lui ai dit :
« N’essaie pas de me faire changer d’avis
ça ne marchera pas. Maintenant, je sais où
je vais ». Je lui ai même dit l’autre jour que
s’il n’y avait pas eu la Sobac, je ne sais pas
si je serais encore là, à faire ce métier. J’en
avais marre du système. Quand je me suis
installé, déjà, j’avais dit que je ne ferais pas
ce métier toute ma vie. Aujourd’hui, c’est
pourtant parti pour. J’ai retrouvé mon
indépendance. Les primes aujourd’hui,
c’est 3% de mon chiffre d’affaires. Un
céréalier, si on lui supprime ça, il est
« mort ».
Quand j’étais jeune, j’ai connu la polyculture et c’est cette agriculture là qui me
plaisait. Le système de la PAC par contre,
ça ne me plait pas du tout. C’est pour ça
qu’on est partis sur un système chèvres.
Chez nous, les primes c’est dérisoire.
En changeant de technique, quand on voit
les économies qu’on fait, on va augmenter
la marge. Et en plus, avec notre façon de
travailler, on a encore de la vraie terre. De
la terre qui fait son travail.
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J’ai connu la Sobac il y a sept ans et elle
n’était connue qu’en Bretagne et dans
l’Aveyron. Maintenant c’est international.
Ça explose.
L’autre jour, j’ai pris un petit chemin avec
ma femme. Je lui ai dit : « Je vais te faire
voir mon maïs ». Il était plus haut que le
bureau. Je lui ai dit : « Tu vois, il n’y a pas
d’azote, rien du tout ». Elle est fière de me
voir travailler comme ça. On a retrouvé
notre fierté. C’est vrai qu’on ne prêtait pas
attention à notre terre avant. Ça a changé.
Je suis fier de mettre une pancarte Sobac à
l’entrée de mon champ. J’ai toujours été
amoureux de mon métier. J’aurais pu être
footballeur pro, musicien, mais c’est ce
métier qui m’attirait le plus » ■
ILS
TÉMOIGNENT
POLYCULTURE
BOVINS
LAIT
CharenteMaritime
OVINS
VIANDE
APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA
“ Pour un long bail avec la Sobac ”
(Propos recueillis en 2011)
Jean-Louis Lièvre
47 ans
A Marans
(Charente-Maritime)
Exploitation bio de
120 hectares dont 10 ha
de méteil enrubannage,
10 ha de méteil grain,
3 ha de betteraves,
3 ha 1/2 de blé, 7 ha
de sorgho, 14 ha de maïs
ensilage et le reste
en prairies naturelles
et temporaires.
Installé depuis 25 ans.
70 vaches laitières
de race normande
50 brebis de race
Ile de France
14 cochons
Volailles et lapins
« J’ai connu la Sobac par Guy
Baudonnière, le commercial du coin, au
XXe siècle. J’avais commencé et puis
j’avais arrêté. J’ai repris suite à la tempête
quand le commercial François est passé.
Et là, je fais tout en Bactériosol®.
Pourquoi je suis revenu ? D’abord on a eu
le raz-de-marée, nous nous sommes trouvés noyés dans le sel. Il fallait trouver une
solution et le Bactériosol® m’a semblé
pouvoir être la solution. On est en bio, on
ne peut pas passer par le NPK. »
« Mon souhait, c’est d’avoir des récoltes de
qualité et que le sol se reconstitue, qu’on
en améliore la structure qui est difficile ici.
En bio, c’est la qualité qui prime. En méteil
enrubannage, derrière les luzernes, ça a
bien marché. En un an, je vois déjà une évolution. La production a été bonne tant au
niveau quantitatif que qualitatif.
Ce qu’on veut, c’est devenir le plus autonome possible.
Un an après Xynthia, je peux dire que nos
méteils ont été une bonne surprise, surtout
que je n’avais pas mis de gypse et donc je
comparais par rapport au voisin en face. Au
début, ce n’était pas évident. Les voisins
sont en chimique mais je reste persuadé
que je suis dans le vrai. L’avantage du
Bactériosol®, c’est qu’il fait redémarrer la
vie du sol qui était mort. Les engrais
10
chimiques vont mobiliser le sel mais après…
Je n’en parle pas autour de moi. Je suis la
seule exploitation bio et ça crée une petite
animosité. Mes autres collègues bio, je ne
leur en ai pas parlé. On m’a reproché de
ne pas avoir mis de gypse. On m’a dit :
« Ce n’est pas du boulot, tu crois avoir un
produit miracle… ». Ce genre de débat ne
m’intéresse pas.
Je ne sais pas si je suis en avance. C’est une
évolution. J’espère ne pas être en retard
déjà, c’est un premier point. J’espère évoluer positivement. Par rapport à des
mesures qui pourraient être prises au
niveau gouvernemental, oui, je suis en
avance. Je pense être parti pour un long
bail avec la Sobac. Notre monde agricole
évolue. Je connais certains durs qui commencent à évoluer, à essayer de changer
leur façon de travailler même si au départ
ils le font un peu en cachette. Ils ne veulent
pas reconnaître qu’ils se sont peut-être
trompés. Pour eux le bio, c’était l’horreur.
La norme, par le biais de leurs BTS ou BTA,
c’était NPK et la chimie. Le sol n’était qu’un
support et l’animal une machine. A partir
de là, allez leur expliquer des choses… Il y
en a d’autres, la génération autour de la
cinquantaine, ils ne veulent pas entendre
parler d’évolution, ils disent : « On va aller
jusqu’à la retraite comme ça. Ceux qui arriveront derrière, on s’en fiche ». Il y a l’appartement dans les Pyrénées ou au bord de
ILS TÉMOIGNENT
« Aujourd’hui, vis-à-vis du monde agricole, je me sens beaucoup moins marginal. C’est surtout vis-à-vis de la population que notre image a changé. »
la mer à payer. Ils n’ont pas de temps à
perdre. Alors que dans une conversion bio,
l’argent, il repasse entièrement dans la
ferme. Après, les loisirs, on ne peut plus…
On est de toute façon trop décalés par rapport aux autres catégories socio-professionnelles. Sans avantages sociaux et avec
beaucoup plus de travail. Par contre, une
partie de la nouvelle génération a envie de
changer, ça se sent. Et puis, il y a une population autour de nous qui nous encourage
à travailler comme on le fait. De plus en
plus de gens sont prêts à mettre le prix
pour avoir de bonnes choses, des produits
de qualité.
Il y a trente ans, tous ceux qui prônaient le
bio étaient rejetés. C’était confidentiel.
Personne ne voulait de ça. Aujourd’hui, visà-vis du monde agricole, je me sens beaucoup moins marginal. C’est surtout
vis-à-vis de la population que notre image
a changé. A Marans, il y a plein de gens qui
ne sont pas bios, mais qui nous achètent
de la marchandise. Ils sont liés à de gros
paysans conventionnels mais ils reconnaissent la qualité de nos produits. On peut
aussi bien avoir des gens aisés que des
plus modestes qui viennent de Rochefort
s’approvisionner ici. C’est une question
d’état d’esprit et de priorités.
L’évolution, elle est plus dans le grand
public que dans l’agriculture.
La Sobac est là pour, au final, limiter voire
supprimer l’utilisation de NPK et autres
produits chimiques. Si on peut faire retravailler les sols, c’est le but qu’il faut se
fixer. Je me souviens de cultures il y a 35
ans où sur dix centimètres de terre, il fallait voir ce qu’on sortait en blé ou en
luzerne. Et puis ces dernières années, ça
ne répondait plus. Ces terres se sont oxydées, saturées.
Je sors d’une réunion où on nous a présenté du matériel. Autour de moi, le discours c’était : irrigation maximale,
rendements à tout prix. Ce n’est pas
gagné…
Quand on voit les dégâts avec le soja OGM,
en Argentine par exemple, certains coins
sont redevenus des déserts. Je me sens évidemment plus proche de quelqu’un de la
Sobac que de celui qui fait du maïs et
balance un lac entier dessus pour le faire
venir. Evidemment, des terrains qui faisaient avant 35 quintaux de blé qui font
11
maintenant 120 quintaux de maïs, c’est la
fortune… C’est comme s’il n’y avait pas de
morale.
Grâce aux méteils et aux prairies dix
plantes, avec mes terres qui retrouvent
leur équilibre grâce au Bactériosol®, j’ai
bon espoir de redevenir autonome. C’est
ça le but ultime. C’est pour ça que j’attends beaucoup du traitement de mes
fumiers avec Bactériolit® que je vais commencer dans les mois qui viennent. » ■
ILS
TÉMOIGNENT
POLYCULTURE
BOVINS
VIANDE
CAPRINS
CharenteMaritime
APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA
“ Sur le chemin
de l’autonomie fourragère ”
(Propos recueillis en 2011)
Jean-Patrice Mandin
45 ans
Earl de Villeneuve
A Yves
(Charente-Maritime)
190 hectares
dont 120 ha de céréales
(10 ha de méteil, 60 ha
de blé et 50 ha en maïs)
et 70 ha de prairies
naturelles et artificielles
200 chèvres
de race Saanen
120 bovins viande
en majorité
de race charolaise.
Installé depuis 1988
Jean-Patrice Mandin n’est pas prêt d’oublier ce 27 février 2010, quand la tempête
Xynthia a déferlé sur la région. La quasitotalité de ses terres a été recouverte par
l’eau salée. Une catastrophe dont il panse
encore les plaies sur son exploitation
quadrillée de canaux au milieu du marais
de Rochefort-Nord.
« La première fois que j’ai entendu parler
de la Sobac, c’était il y a deux ans, à la foire
caprine de Niort. J’étais déjà dans une
démarche raisonnable. Cela faisait deux
ans que je n’avais pas fait de fongicide sur
les blés. Je ne passe pas systématiquement,
je fais confiance à mes sensations. Je suis
beaucoup plus patient que beaucoup de
mes collègues. Et la Sobac m’a réappris la
patience.
J’ai commencé par le Bactériolit® pour mes
litières. Ça n’a pas été immédiat mais maintenant je vois l’efficacité. Et puis l’année
suivante, nous avons eu la tempête Xynthia
et 80% de mes terres ont été recouvertes
d’eau de mer. Avec la Sobac, on a décidé de
faire des tests sur mes parcelles pour
évacuer le sel. D’autres tests ont été mis en
place vers Marans. Ça m’a conforté dans
l’idée que j’avais fait le bon choix. Je ne sais
pas si le Bactériosol® peut, à lui seul, éliminer tout le sel mais il va restructurer mon
sol, améliorer sa porosité. Cet hiver, aux
endroits où les tests ont été faits, le terrain
12
était déjà beaucoup plus souple qu’à côté.
C’est d’abord l’aspect économique qui m’a
fait envisager de changer ma façon de travailler. Au niveau environnemental, je ne
suis pas écolo mais j’ai conscience qu’il faut
quand même faire attention à ce qu’on fait.
Cela fera trois ans au mois de novembre
que j’ai commencé à traiter mes fumiers. La
première chose qu’on remarque, c’est la
facilité d’épandage. Le fumier évolue beaucoup plus vite. Et puis il y a une meilleure
ambiance dans les stabulations avec beaucoup moins d’ammoniac.
Le Bactériosol®, j’y suis venu après la tempête mais je pense qu’il faut attendre
encore pour voir les résultats définitifs.
J’espère que j’ai pris un peu d’avance sur les
autres,
l’avenir
nous
l’apprendra.
L’important aujourd’hui c’est de gagner en
autonomie notamment au niveau des fourrages. C’est dans cette optique que je me
suis mis à faire du méteil grain et ensilage.
Le but c’est de faire des économies substantielles d’aliments pour les animaux. Je
vais essayer de produire un maximum pour
la consommation de mes bêtes. Il faut déjà
que je réduise mes achats extérieurs au
niveau des aliments secs pour les chèvres.
Cette année, je suis quand même agréablement surpris par la quantité et la qualité du
fourrage produit. Là, on tourne à dix tonnes
de matière sèche à l’hectare. C’est une très
bonne surprise. C’est d’autant plus
ILS TÉMOIGNENT
« Avec les méteils j’ai déjà le sentiment de faire des économies et je sais que
quand tout va être mis en place je vais être gagnant. »
surprenant que c’est long à démarrer. Il
faut réapprendre la patience. Dans le coin,
ici, ça ne bouge pas. Moi, j’aime bien
essayer des choses nouvelles, je n’aime pas
la sensation d’être à l’arrêt. Il faut aller de
l’avant et avec les résultats d’analyses que
j’ai au niveau de la qualité de ma production, c’est vrai que j’ai le sentiment d’être
sur le chemin de l’autonomie fourragère.
Je ne suis pas pressé comme certains.
Quand on ensile, je passe toujours en dernier…Mais je vois les autres, il faudrait
qu’ils changent. C’est une autre façon de
travailler.
En fait, celui qui pourrait bien parler des
différences qu’il y a d’une exploitation à
l’autre, c’est la personne qui est sur l’ensileuse. Il a bien vu cette année qu’il n’y a
que «chez nous qu’il y avait de l’herbe ».
Chez nous, il passait à 7 km/heure et chez
le voisin il était à 10-12 km/heure. Ça
montre la densité du fourrage.
C’était trop intensif ces dernières années.
Il faut faire travailler nos sols, les faire évoluer et arrêter de les épuiser. Avec les
méteils j’ai déjà le sentiment de faire des
économies et je sais que quand tout va
être mis en place je vais être gagnant. On
va attaquer maintenant la mise en place
de prairies dix plantes sur 5/6 hectares.
Après tout ce qu’on vient de vivre, je
commence quand même à reprendre
confiance ». ■
Cette année, je suis quand même agréablement surpris
par la quantité et la qualité du fourrage produit. Là, on tourne à
dix tonnes de matière sèche à l’hectare. C’est une très bonne surprise.
13
ILS
TÉMOIGNENT
UN AVIS
SCIENTIFIQUE
MARCEL MAZOYER
Ingénieur agronome, forestier et expert en économie agricole, professeur à l’Université PARIS XI,
rédacteur en chef du dernier Larousse agricole, professeur émérite de développement agricole
à l’Institut National Agrononomique Paris Grignon
Il a été chef du département d’économie et de sociologie rurale de l’INRA (1972-1975)
et président du comité du programme de la FAO (1983-1993).
“ Pendant cinquante ans on a oublié l’importance
et le rôle des micro-organismes du sol.”
Le professeur Marcel Mazoyer nous
parle de son étude effectuée en
Limousin dans des élevages allaitants
et de ses conclusions sur l’emploi de la
technologie Bactériosol® / Bactériolit®.
Quelle était la finalité de cette enquête
effectuée auprès d’une trentaine d’exploitations situées en Haute-Vienne ?
Marcel Mazoyer : L’objectif de cette
étude consistait à comparer les
résultats techniques et économiques
d’exploitations utilisant les produits
Bactériosol® et Bactériolit® depuis au
moins trois ans et d’autres qui n’en
utilisent pas mais qui pratiquent des
systèmes d’exploitation parmi les plus
performants. Toutes ces exploitations
ont des vaches allaitantes et se situent
dans le même secteur géographique de
la Haute-Vienne.
Quelles ont été vos conclusions ?
M.M. : D’un point de vue économique,
le gain à l’hectare était de 136e/ha
pour les utilisateurs de Bactériosol® et
Bactériolit®. Et c’était de surcroît à
un moment où les prix des intrants
chimiques traditionnels étaient nettement moins élevés qu’aujourd’hui.
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, la
marge serait encore plus grande.
M.M. : Incontestablement.
Les avantages ne sont pas que d’ordre
économique ?
M.M. : Avec Bactériosol® et Bactériolit®,
on repeuple en micro-organismes les
sols et on réduit les épandages d’intrants chimiques qui sont agressifs vis à
vis des micro-organismes. Bactériosol®
et Bactériolit® reconstituent une microflore et une micro-faune qui se multiplient et améliorent la composition du
sol. La teneur du sol en matières
organiques texturantes augmente. Les
microorganismes végétaux vont se
développer en absorbant les excès de
nitrates qu’ils vont incorporer à leur
propre matière organique. Le foisonnement des micro-organismes végétaux
absorbe et fixe les nitrates et les autres
sels minéraux (ainsi d’ailleurs que le
carbone) qui sont ainsi soustraits
au lessivage et qui ne sont plus
entraînés dans les nappes, dans les
cours d’eau et dans la mer. Tout cela a
un effet positif sur la structure du sol et
va permettre à la matière organique de
bonne qualité (l’humus) d’augmenter.
Avantageuse sur le plan économique,
synonyme de réduction massive d’intrants chimiques, pourquoi cette technologie Bactériosol® / Bactériolit® n’est
pas plus mise en avant ?
M.M. : Parce que pendant cinquante ans
on a oublié l’importance et le rôle
des micro-organismes du sol. Cela ne
s’apprenait plus guère dans les écoles et
ne faisait pratiquement plus partie de la
vulgarisation. Les sciences et techniques
dominantes se sont trop désintéressées de
ça pendant plusieurs décennies.
La période semble pourtant propice
pour développer un tel produit.
M.M. : Oui mais il ne faut pas rêver,
l’intérêt de Bactériosol® et Bactériolit®
échappe encore à beaucoup de personnes. C’est un produit qui n’est
encore compris et admis que par une
minorité. Mais l’avenir devrait être plus
souriant. Il va bien falloir corriger les
excès de l’agriculture conventionnelle.
On s’intéressera forcément de plus en
plus aux avantages de ces produits innovants.
Mais les freins sont encore nombreux.
M.M : Mais c’est normal ! Bactériosol®
et Bactériolit® présentent de gros avantages pour l’agriculteur qui, pour
un niveau de production égal ou
supérieur, fait des économies d’intrants.
Par contre, il n’est pas à l’avantage des
marchands d’intrants traditionnels,
dont le chiffre d’affaires baisse quand
les agriculteurs en viennent à utiliser
Bactériolit® et Bactériosol®. Sans compter que beaucoup de coopératives
et d’autres institutions professionnelles
sont aussi concernées. Ces freins sont
14
faciles à comprendre.
Quand on voit les mesures qui sont ou
vont être prises au niveau gouvernemental concernant tous les intrants
chimiques, on se dit que la prise de
conscience environnementale va se
généraliser. Qu’en pensez-vous ?
M.M. : L’écoute des agriculteurs pour
ces produits est réelle. Une partie des
producteurs est consciente de tous les
excès qui ont été commis depuis des
décennies même si ce n’est pas encore
la majorité. Mais ceux qui pensent
qu’on est arrivé au bout d’un système
avec les méthodes traditionnelles sont
de plus en plus nombreux.
Bactériosol® et Bactériolit® ont donc un
véritable potentiel.
M.M. : C’est incontestable. D’ailleurs
avec ces produits, l’amélioration de la
santé animale et des composts est
manifeste. Les composts sont d’une
qualité évidente par rapport aux lisiers
ou fumiers non-traités. Reste maintenant à l’institution Sobac à passer à
l’échelon supérieur au niveau structurel
afin de porter la bonne parole partout
en France et à l’étranger ■
ILS
TÉMOIGNENT
UN AVIS DE
VETERINAIRE
FRÉDÉRIC PORCHEZ
Vétérinaire officiel de la station de sélection de l’UPRA RACE AUBRAC*
“ Moins de problèmes sanitaires ”
Frédéric Porchez est vétérinaire* à
Laguiole (Aveyron) et nous livre les
constations qu’ il a pu faire chez les
éleveurs bovins qu’il visite maintenant
depuis quinze ans sur le plateau de
l’Aubrac. Un témoignage riche en
enseignements de la part d’un professionnel dont l’impartialité ne peut
être mise en doute.
Qu’avez vous prioritairement remarqué
dans les installations d’éleveurs utilisant
Bactériosol® et Bactériolit®?
Frédéric Porchez : C’est d’abord l’ambiance dans les étables qui m’a interpellé.
Déjà au niveau de l’odeur : il y a des
étables où l’odeur d’ammoniac est insupportable. Chez les éleveurs qui utilisent
Bactériolit® dans les fosses et directement
aussi dans les étables, toute la matière produite est beaucoup plus asséchée. Du
coup l’ambiance est nettement meilleure,
plus du tout agressive. ça sent le foin, ça ne
pique pas les yeux. La concentration en
ammoniac est énormément réduite par
rapport aux étables classiques. Par
exemple, dans les parcs à veaux paillés,
avec du Bactériolit® les éleveurs réduisent
les émanations d’urine, la concentration
d’ammoniac et donc la qualité de l’air est
nettement meilleure. Si le vétérinaire se
rend compte de la différence, c’est la
même chose pour les bêtes.
Le fumier traité au Bactériolit®
est-il différent du fumier traditionnel ?
F.P. : Ils le disent tous. Au niveau de la qualité du fumier, il n’y a pas photo. Il est plus
élaboré, il se transforme plus vite. Il y a
moins d’écoulements. Je l’ai surtout remarqué dans les parcs à veaux. En mettant du
Bactériolit®, l’ambiance au niveau respiratoire est bien meilleure.
Justement, parlons-en. Que modifie cette
amélioration de l’hygiène dans les étables
au niveau de la santé des animaux ?
F.P. : Une des principales causes de mortalité chez les jeunes bovins, ce sont les problèmes respiratoires. A force d’uriner et de
déféquer sur de la paille dans des espaces
assez confinés, les conditions sanitaires
deviennent vite désastreuses pour les
veaux. Avec Bactériolit® les pailles s’assèchent beaucoup plus vite et limitent les
problèmes sanitaires.
L’ennemi, c’est l’ammoniac ?
F.P. : Oui, entre autres. Les émanations
d’ammoniac créent des micro-irritations
au niveau des alvéoles pulmonaires, ce qui
permet plus facilement l’entrée de germes
pathogènes. Et c’est catastrophique sur les
jeunes bovins. C’est la première cause de
mortalité.
Y a-t-il d’autres facteurs importants ?
F.P. : L’alimentation influe énormément sur
la qualité du colostrum qui est le premier
lait que donne la vache à son veau, où sont
concentrés les premiers anticorps pour la
santé du veau et pour sa résistance aux
infections. Et d’après ce que me disent
tous les éleveurs qui l’utilisent, le
Bactériosol® préserve et développe une
flore naturelle et équilibrée alors que le
chimique a des effets catastrophiques.
Avec Bactériosol®, les mères offrent à leur
veaux un premier lait beaucoup plus riche.
Pour prendre en exemple l’Aubrac que je
connais bien, avec les engrais chimiques
on y a éliminé les meilleures plantes qui y
existaient. C’était celles qui donnent du
sélénium, de l’iode, enfin tous les oligoéléments qui sont fondamentaux pour l’animal. Les plantes qui ont le plus de vertus
pour la santé sont également les plus sensibles. La situation est par endroits catastrophique. Toutes les plantes sélénifères
ont quasiment disparu alors que le sélénium, c’est la base pour une bonne reproduction, une bonne vitalité du veau.
Certains éleveurs nous parlent aussi de
l’aspect même des bovins, de leur poil qui
est redevenu plus beau. C’est possible ça ?.
F.P. : Une bête qui a un beau poil c’est qu’à
la base elle a une bonne alimentation au
niveau des prairies naturelles à l’extérieur
et du meilleur foin à l’intérieur. C’est à dire
qu’elle trouve une nourriture beaucoup
plus concentrée en oligoéléments et en
vitamines AD3E qui, au niveau de la peau
et du poil, sont à la base d’une meilleure
santé. Les bêtes sont plus luisantes parce
qu’elles ont tout aux bons dosages :
cobalt, sélénium, manganèse.
L’alimentation influe sur de nombreux
facteurs.
F.P. : Le fait d’avoir à la base une meilleure
alimentation fait qu’il y a une meilleure
réussite au niveau de la fécondité. Si le foin
est de bonne qualité à l’étable, les bêtes
seront moins carencées au sortir de l’hiver.
Comme avec Bactériosol®, on préserve
une flore fondamentale qui donne un foin
bien équilibré et riche, les carences sont
largement gommées. Quand on fait les
analyses des éléments biochimiques à
l’école vétérinaire de Lyon, quelquefois ils
nous demandent si on a prélevé sur un animal mort tant les carences sont importantes.
Par contre, chez les éleveurs qui utilisent
ces produits, les taux prélevés sur leurs
bêtes au niveau oligoéléments sont satisfaisants. La différence est très nette.
Quelles pathologies supplémentaires
trouve-t-on chez ceux qui travaillent toujours en traditionnel ?
F.P. : Des boiteries, un retard voire une
baisse dans la fertilité et du fait de la moins
bonne qualité du colostrum, ça produit
des veaux plus fragiles. Il y a aussi des
omphalites, c’est à dire l’inflammation du
cordon qui peut être mortelle. Le fait
d’avoir une paille saine et pas d’émanation
irritante, ça aide beaucoup et je constate
qu’avec le procédé Bactériolit® les
éleveurs n’ont pas ce problème.
Etes-vous confiant en l’avenir ?
F.P. : Il y a eu une intensification de l’élevage à une période qui a entraîné l’apport
massif d’engrais et la course aux productions notamment de foin. Maintenant ils se
rendent compte que même s’ils avaient
beaucoup de foin qui sentait bon, ce
n’était pas suffisant ! Ils avaient des problèmes de pathologies sous-jacents qui
étaient directement liés à la qualité de leur
production et à la disparition de plantes
essentielles. Les équilibres étaient rompus.
Ils reviennent donc à des choses beaucoup
plus naturelles et le Bactériosol® est un de
leurs atouts. Je pense que par la force des
choses, dans les années à venir, la raison va
à nouveau dominer et que le bon sens
paysan fera le reste ■
* De 1996 à mai 2011
15
ILS
TÉMOIGNENT
UN AVIS DE
NUTRITIONNISTE
MICHEL LEPERTEL
Nutritionniste indépendant
“ Une meilleure santé alimentaire
pour les animaux et pour les hommes …
Depuis les années 70, le monde paysan et surtout ses grandes instances
dirigeantes ont mis en place des systèmes de production complètement
aberrants, aussi bien au niveau des
sols que pour les productions végétales. Tout cela avec de la chimie
N.P.K à outrance, des insecticides,
pesticides et fongicides. On a ainsi
produit du végétal en quantité mais
de bien triste qualité. Dans ce système, les productions sont devenues
complètement dépendantes.
J’observe depuis des années les différents modes de production. J’ai constaté
des différences énormes dans les résultats obtenus avec la technologie Sobac
et l’emploi de Bactériolit® et
Bactériosol®. J’ai été conforté dans ma
manière de penser et dans ma réflexion
concernant notamment la production
d’un fourrage de qualité. Il n’existe pas
uniquement le maïs d’ensilage pour alimenter des ruminants. D’excellents
fourrages respectueux de l’environnement offrent des résultats aussi bons
tant d’un point de vue qualitatif que
quantitatif : le méteil, le mélange
prairial “ 10 plantes ”, le mélange
graines légumineuses en cycle court, les
céréales protéagineuses.
Avec le concept SOBAC, j’ai observé au
fil des années une productivité des sols
supérieure en rendement MS / ha, sans
apport d’engrais et produits chimiques.
La récolte des fourrages s’est avérée
plus facile, ces derniers séchant mieux.
On constate la suppression des jus émanant des silos, une meilleure conservation (la plupart du temps sans
conservateur), beaucoup moins de pertes
azotées.
Les rations alimentaires riches en fourrages “ méteil/10 plantes “ et théoriquement riches en azote soluble font
apparaître une baisse du taux d’urée
dans le lait. Ceci est lié à la structure de
la fibre, mais surtout à une teneur en
protéines de qualité nettement supérieure. Ce qui induit qu’un fourrage pro-
duit dans le concept Sobac est beauplus
coup
”
performances, nutrition, production,
reproduction, longévité).
Michel LEPERTEL entouré d’agriculteurs venus constater un comparatif
sur les fourrages (Deux-Sèvres 2010)
digestible, même si visuellement la
plante est identique à celle produite en
conventionnel, ses composants étant
complètement différents. Les végétaux
possèdent beaucoup plus de structure
(fibres) assurant un temps de présence
dans le tube digestif suffisant pour assurer la dégradation du bol alimentaire
par leur qualité énergétique et leur qualité en protéines. La baisse de 10 à 12
points des PDI dans la ration est indispensable. Tout ceci se traduit par un
meilleur état sanitaire du troupeau avec
un meilleur état corporel et une
meilleure reproduction (moins de
besoin en minéraux et amélioration des
16
Coté rentabilité, le concept Sobac est
d’un coût très inférieur à la moyenne,
sans compter son impact quant au
respect de l’environnement. Les fumiers
traités au Bactériolit® sont de meilleure
qualité, les sols sont plus équilibrés, les
fourrages sont plus riches (MS / énergie /
qualité de la protéine). Les animaux sont
plus sains (moins de maladies), grâce à un
meilleur équilibre avec des protéines de
meilleure qualité et plus digestibles ■
FERTILITÉ
L’ ESSENTIEL
EST DANS L’ HUMUS
« Lorsque l’humus s’en va, l’homme s’en va »
Attention : ne pas confondre matière organique et humus
L’humus, désigne la matière organique évoluée qui flocule
avec l’argile pour former le complexe argilo-humique, véritable réserve et base nourricière de la terre. L’humus, étant
formé de matière organique carbonée, constitue un puits de
carbone. Sa dégradation participe aux dégagements de CO2,
alors que son développement lutte contre l’effet de serre.
L’humus constitue non seulement un réservoir nutritif pour les
plantes et la vie du sol, mais agit aussi comme une éponge,
retenant l’eau en été et la laissant s’évacuer en hiver. En effet,
en floculant l’argile pour former les granules du fameux complexe argilo-humique, l’humus structure le sol en laissant passer l’eau et l’air nécessaires à la vie. Enfin, le complexe
argilo-humique développe une capacité d’échange cationique (CEC) qui retient électriquement les ions des éléments
fertilisants, qui sinon, seraient allés polluer les nappes phréatiques.
L’humus est produit par une chaîne d’animaux, de bactéries,
de micro-algues et de champignons à partir des matières
organiques brutes du sol (pailles, feuilles et racines mortes, …)
et des matières minérales du sol et de l’air. L'humus est différent
de la matière organique brute (pailles, feuilles et racines
mortes, …), l’humus c’est la matière organique évoluée que
l’on retrouve aussi dans les bons composts. Plus présent en
zone tempérée, l'humus est absent des déserts. « Lorsque
l’humus s’en va, l’homme s’en va » aime à dire Marcel Mézy.
La décomposition lente et naturelle d'un humus libère directement aux racines des plantes, de l'azote, du phosphore et
tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des
végétaux. Si l'humus est enfoui par labour ou asphyxié (inondation durable, compression, bâchage étanche), il se dégrade
et libère rapidement dans l'eau interstitielle du sol son azote
et une partie de ses éléments chimiques en se minéralisant et
en perdant ses propriétés. Lorsque l’écosystème microbien du
sol fonctionne bien, l’humus est produit rapidement et se
libère en fonction de la croissance des plantes grâce aux
micro-organismes, notamment les mycorhizes, qui vivent en
symbiose avec les racines.
Comme l’a mesuré l’INRA (Institut National de Recherche
Agronomique) en France, les teneurs en matière organique
des sols se dégradent dans le monde entier, avec comme
conséquence une diminution progressive des rendements,
même (et parfois surtout) en compensant ces pertes par des
engrais chimiques, et une augmentation de l'érosion des sols.
Les apports de biocides, pesticides et engrais peuvent
détruire l’humus. La disparition de l'humus se traduit aussi
par un phénomène de glacis des sols labourés qui diminue
fortement leur capacité à absorber l'eau. Celle-ci, polluée
par les pesticides et des excès de nitrates (responsables du
pullulement d'algues) ruisselle en emportant les particules
fines qui augmentent la turbidité des fleuves et rivières.
17
La quantité d’ humus optimise
la fertilité naturelle des sols.
Sa présence prouve que le sol
est vivant et en bonne santé.
BACTERIOSOL® est répandu en surface sans être enfoui en
profondeur. Les granulés se désagrègent plus ou moins rapidement selon la température et le degré d’humidité. La transformation de la matière organique en humus commence,
développant ainsi le complexe argilo-humique qui retiendra
les éléments fertilisants en limitant leur déperdition polluante
pour la nappe phréatique.
MOINS
DE
NITRATES
Eau
Matière
organique
Lumière - Air
CARBONE CO2
AZOTE
Azote (N), Phosphore(P),
Potasse(K), Magnésium,
Calcium, Soufre,Fer etc … ( 60 éléments)
HUMUS
Action des vers, champignons, bactéries
Moins de
nitrates
Minéraux
Roche mère
Nappe phréatique
L A
TECHNOLOGIE
SOBAC
CHAQUE JOUR,
LA TERRE NOUS DONNE RAISON
Un procédé capable de produire rapidement de l’humus
sur tous types de sols et sous tous les climats.
Réduit les nitrates et fixe le CO2.
La technologie SOBAC est au service d’une agriculture
productive et respectueuse de l’environnement. Elle propose
une alternative aux engrais chimiques tout en augmentant les
rendements, en respectant l’environnement et en valorisant
les productions agricoles. Ce concept apporte une vraie solution pour la pérennité des exploitations agricoles. A ce jour,
on ne connaît pas d’autre procédé capable de produire aussi
rapidement de l’humus sur tous types de sols et de climats.
Marcel MAZOYER (professeur émérite à l’ AGRO PARIS TECH et
rédacteur en chef du dernier Larousse agricole) a qualifié ce
procédé de « troisième révolution agricole » suite aux études
technico-économiques qu’il a menées en Bretagne et en
Limousin sur des élevages laitiers et allaitants. Cette dernière
étude démontre une augmentation de la marge brute de 13 %
en comparaison avec les meilleurs éleveurs de cette région.
Bactériosol® et Bactériolit®, sont des amendements organiques
et des produits litières, composés de matières d'origine végétale, de matières minérales et d'un choix de végétaux naturels
compostés. L’utilisation de ces deux produits améliore la
structure et la fertilité des sols. On évite ainsi tout apport
complémentaire d’engrais de fond, d’oligo-éléments et
d’amendements ainsi qu’une diminution ou suppression de
l’azote selon les cas. Les éléments nutritifs fixés sous forme
humique ou sous forme liée à l’humus, restent disponibles
pour nourrir les plantes au moment où elles en ont vraiment
besoin. Ainsi fixés sur le complexe argilo-humique, ils sont
moins lessivés et donc, réduisent la pollution des eaux.
Le concept Sobac permet aux agriculteurs d’augmenter
leurs rendements tout en respectant l’environnement. Il
apporte une réponse notamment au problème du ruissellement des sols qui, à l’exemple de la Bretagne est la cause
directe de l’apparition des algues vertes.
Lors du processus de photosynthèse le CO2 de l'air
est capté. Les micro-organismes fixent ce carbone
dans le sol en le recyclant. Ils enrichissent ainsi la
réserve nutritive du sol qui permettra aux racines
de se nourrir régulièrement et naturellement.
Le bon développement racinaire optimisera
l’échange “ sol-plante ” en éléments minéraux et en
eau, assurant une bonne croissance à la plante.
Cette fixation de carbone, grâce au
BACTERIOSOL®, se voit nettement sur les
MOINS
parties 1 de ces deux tests réalisés dans du
DE REJETS
sable, la matière organique évoluant en
DE
2
humus et créant ainsi de la nourriture
pour la plante.
ESSAI SUR SEMIS DE GAZON DANS DU SABLE
( après 6 semaines )
AUGMENTATION
1 / Rétention du carbone
DE LA FERTILITÉ
2 / Aération - porosité
DU SOL
3 / Développement racinaire
4 / Densité de la plante
ESSAI SUR SEMIS DE BLÉ DANS DU SABLE
( après 6 semaines )
AUGMENTATION
1 / Rétention du carbone
DE LA FERTILITÉ
2 / Aération - porosité
DU SOL
3 / Développement racinaire
4 / Densité de la plante
CO
4
4
3
3
2
2
1
BACTERIOSOL®
1
TÉMOIN
BACTERIOSOL®
18
TÉMOIN
L’ENTREPRISE
BACTERIOSOL® se présente
en granulés à épandre
en surface sans enfouir.
Une usine
pour produire
60 000 tonnes
Les « big-bags » de 600 kilos de
Bactériosol® sont alignés sur le
béton, sous le hangar. Nous sommes
à plus de 400 kilomètres de Lioujas,
le siège de la Sobac en Aveyron et
c’est ici que se fait la production qui
était pour l’instant destinée aux
seuls agriculteurs. C’est en 2007 que
l’usine Futuragri, filiale de la Sobac,
a ouvert ses portes afin de répondre
à une demande de plus en plus importante
puisque
l’augmentation
annuelle du tonnage produit tourne
autour de 30%.
Sur les hauteurs de Bourré, dans le
Loir et Cher, les dirigeants de la Sobac
et Jean-Frédéric Selle, le directeur
d’exploitation, ont retenu le site
d’une ancienne champignonnière, en
bordure de la forêt domaniale de
Montrichard. Sur le plateau dominant
la vallée du Cher, Jean-Frédéric Selle
supervise la production qui, pour le
dernier exercice, va se situer autour de
40 000 tonnes pour une production
possible de 60 000 tonnes maintenant
qu’une deuxième presse est en activité.
Sept salariés travaillent à plein temps
sur le site de Bourré. Sous un hangar,
un énorme tas de compost attend
d’être mélangé aux matières premières d’origine végétale et minérale
ainsi que, bien sûr, à l’essentiel, le
« Bozoulais », ce noyau inventé par
LA
PRODUCTION
BACTERIOLIT® se présente
sous forme de poudre.
Marcel Mézy dont Jean-Frédéric Selle
se garde bien de divulguer quoi que
ce soit : Le « Bozoulais », c’est la
matière active. C’est un prémélange
qui arrive ici en provenance de
l’Aveyron et que j’incorpore aux autres
ingrédients.
Une grande tour de quatre étages permet d’assurer le mélange et la granulation des produits avant de finir dans un
énorme entonnoir où les big-bags
de 600 kilos se remplissent à une
cadence élevée. Depuis janvier 2009,
le conditionnement de Bactériosol®
Jardin se fait en sacs de 3 kg, 10 kg,
25 kg et également en boîtes de 1,2 kg ■
Conditionnements
professionnels
“BIGBAG “de 600 kg
LA GAMME JARDIN
Créée en 2009,
elle se décline en divers
usages et conditionnements :
BACTERIOSOL®
(conforme à : Norme NFU 44-O51) est un
amendement organique permettant l’humification de toutes formes de matières organiques. Il développe la production rapide
d’humus accroissant le complexe argilohumique et la fertilité des sols. Il remplace
de façon naturelle toutes fumures de fond,
amendements calciques ou organiques et
diminue voire supprime l’apport d’azote
minéral.
BACTERIOLIT® est un additif de compostage
contenant des minéraux naturels et une sélection de végétaux naturels compostés.
BACTERIOLIT® active rapidement la transformation biologique des fumiers et lisiers en
humus.
BACTERIOSOL® JARDIN
- Boîtes de 1,2 kg
pour jardinières
et plantes d’intérieur
- Sacs de 3 kg pour potager
ou plantations
- Sacs de 10 Kg UNIVERSEL
- Sacs de 10 kg GAZON
- Sacs de 25 Kg
pour les collectivités
BACTERIOLIT®
ACTIVATEUR DE COMPOST
- Boîtes de 1,5 kg
www.bacteriosol-jardin.fr
19
MERCI À NOS MILLIERS DE
PARTENAIRES AGRICULTEURS
Surfaces fertilisées
avec BACTERIOSOL®
& BACTERIOLIT®:
NORD
PAS-DE-CALAIS
187 000 hectares
12 000 ha
HAUTE
NORMANDIE
PICARDIE
500 ha
2 000 ha
BASSE
NORMANDIE
LORRAINE
6 000 ha
ILE-DE-FRANCE
9 000 ha
500 ha
BRETAGNE
CHAMPAGNE
ARDENNES
ALSACE
4 000 ha
20 000 ha
PAYS DE LA LOIRE
CENTRE
15 000 ha
BOURGOGNE
12 000 ha
POITOUCHARENTES
10 000 ha
4 000 ha
6 000 ha
FRANCHE COMTÉ
1 000 ha
LIMOUSIN
13 000 ha
AUVERGNE
RHONE-ALPES
16 000 ha
6 000 ha
AQUITAINE
AVEYRON
20 000 ha
MIDI-PYRÉNÉES
35 000 ha
LANGUEDOC
ROUSSILLON
PROVENCE-ALPESCÔTE D’AZUR
4 000 ha
SOBAC - ZA - 12740 LIOUJAS - Tél. : 05 65 46 63 30
E-mail : [email protected] / Site : www.bacteriosol-sobac.com
1 000 ha
IDEST-HORVILLE 2011
10 000 ha