Poitou-Charentes
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Poitou-Charentes
PROCÉDÉ DE FERTILISATION MARCEL MÉZY À LA SANTÉ DE LA TERRE DU POITOU-CHARENTES Cet homme redonne vie à la terre. Des centaines d’agriculteurs de Poitou-Charentes en profitent déjà. Ils témoignent. PROCÉDÉ DE FERTILISATION MARCEL MÉZY SOMMAIRE Chaque jour, la terre nous donne raison : agriculteurs et scientifiques témoignent … LES TÉMOIGNAGES EN POITOU-CHARENTES (Propos recueillis en 2011) Pages 4 / 5 Charente-Maritime : Yves et Maryse Baudouin à Marans. Pages 6 / 7 Deux-Sèvres : Antony Ecalle à Saint-Germier. Pages 8 / 9 Deux-Sèvres : Jean-Pierre et Philippe Guérit à Périgné. Pages 10 / 11 Charente-Maritime : Jean-Louis Lièvre à Marans. Pages 12 / 13 Charente-Maritime : Jean-Patrice Mandin à Yves. LES TÉMOIGNAGES D’EXPERTS Page 14 Agronome : Marcel Mazoyer ( Professeur à l’Université Paris XI ) Page 15 Vétérinaire : Frédéric Porchez ( de la station de sélection UPRA RACE AUBRAC de 1996 à 2011 ) Page 16 Nutritionniste : Michel Lepertel ( Nutritionniste indépendant ) L’ HUMUS ET LE CONCEPT SOBAC Page 17 Le rôle de l’humus : Ne pas confondre matière organique et humus Page 18 La technologie SOBAC : Moins de nitrates, fertilité améliorée L’ ENTREPRISE SOBAC Page 19 La production : L’usine de production Futuragri 2 REMERCIEMENTS À LA SANTÉ DE LA TERRE ET DES ANIMAUX « Retrouver le bon sens paysan », « se réapproprier la terre », « être à nouveau fier de faire ce métier » autant d’expressions que nous avons entendues chez les éleveurs des quatre coins de la France. Autant de phrases porteuses d’espoir qui permettent de croire en une autre agriculture plus solidaire et aussi plus responsable. Merci à tous ceux qui ont souhaité partager leur expérience et leur passion pour la terre et les animaux à travers ces témoignages. 3 ILS TÉMOIGNENT BOVINS VIANDE CAPRINS CharenteMaritime APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA “ Heureusement qu’il y a eu la Sobac ” (Propos recueillis en 2011) Yves et Maryse Baudouin A Marans (Charente-Maritime) 40 hectares 170 chèvres de race Saanen 25 vaches allaitantes Blondes d’Aquitaine Chez Yves et Maryse Baudouin, la tempête Xynthia a frappé fort en ce mois de février 2010. Les trois quarts de l’exploitation ont été noyés sous l’eau de mer à une hauteur de 80 cm à un mètre puisque seulement les têtes des piquets de clôture dépassaient encore. L’eau s’est quand même arrêtée au pied des bâtiments, mais Yves n’a pas tout de suite pensé au sel qui allait rester sur les terres recouvertes par l’eau pendant huit/dix jours. La rencontre avec la Sobac a été pour eux déterminante et ils en parlent encore avec beaucoup d’émotion. « Après la tempête Xynthia, la Sobac est venue nous voir et nous avons eu une longue discussion, ils ont été d’un grand soutien. Ils nous ont proposé de faire des essais. On n’a pas vu une grande différence mais quand François, le commercial, est passé quelque temps après, il nous a conseillé de mettre du Bactériosol® sur toutes les terres qui avaient été inondées afin de diminuer la salinité et améliorer la structure du sol. Nous avions 76% de nos terres qui avaient été recouvertes. Nous sommes partis en Bactériosol® sur toute l’exploitation à raison de 400 kg/hectare. Nous pouvons déjà faire quelques remarques. Nous avons semé du méteil fourrager et nous avons eu un bon rende- 4 ment : 35 bottes à l’hectare ce qui fait plus de dix tonnes de matière sèche à l’hectare. Nous n’en parlons pas beaucoup autour de nous. Pour l’instant on est encore un peu des marginaux avec ce procédé. Mais celui qui nous fait l’enrubannage, il a vu qu’il y avait du rendement et il veut rencontrer François. C’est bon signe. Avant la tempête, nous ne connaissions pas du tout ce procédé. C’est vrai qu’on se sentait un peu seul. Heureusement qu’il y a eu la Sobac à ce moment là. Nous nous sommes mis aussi à travailler nos fumiers avec Bactériolit®. Il y a une nette amélioration. Il est beaucoup plus facile à sortir et surtout, il n’y a plus d’odeurs. Il est super bien composté. En plus, il y a beaucoup moins d’émanations d’ammoniac et la paille reste beaucoup plus sèche. On va commencer à travailler nos terres avec ce fumier traité à l’automne prochain. On a moins de problèmes de toux chez les chèvres. Avec le fumier traité, on va passer à zéro engrais. Avant, je vendais une partie de mon fumier mais là, je vais tout utiliser. On ne pouvait plus payer de toute façon. Il va falloir attendre quelques années pour pouvoir vraiment quantifier nos économies mais nous sommes confiants. On espère que François et la Sobac sont en train de nous remettre sur les rails. Quand on a fait ILS TÉMOIGNENT La Chambre d’Agriculture nous conseillait de ne faire que des tournesols parce que c’est une plante qui résiste au sel. On ne leur dira pas nos résultats en méteil car ils vont se moquer de nous. Ils vont croire qu’on ment… des semis, il est toujours passé nous voir pour observer comment ça se passait. Au printemps, on était très inquiet parce qu’on avait l’impression que ça ne poussait pas. Il nous a rassurés, il nous a dit que c’était normal, que ça allait repartir. Après le sel, on avait peur de tout. L’an dernier, on n’a fait aucune récolte. Vous vous rendez compte ? C’est normal qu’on soit un peu traumatisés et c’est pour ça qu’on a beaucoup apprécié la façon de faire de la Sobac. Nous avons été indemnisés, ça nous a bien aidés. Cette catastrophe nous aura au moins permis de reprendre conscience de la fragilité du sol et du fait qu’il est vivant. On est les seuls à travailler avec ce procédé dans le coin. Notre but c’est surtout de profiter au maximum de nos fumiers. On verra l’année prochaine l’action qu’ils auront sur nos terres. Quand on dit aux techniciens comment on travaille, ils nous disent qu’on est riches. Il ne cherchent pas ou plutôt ne veulent pas prendre en compte tout ce que nous ne mettons plus sur nos sols. Eux, ce qui les intéresse c’est de faire du chiffre, c’est tout. Quand on leur parle de diminution d’intrants, ils nous répondent : « De toute façon ça ne pourra pas marcher, il n’y aura plus de rendement ». D’emblée, ils disent : « ce n’est pas possible ». Il va falloir que ça change car on ne va pas pouvoir continuer tel que c’est parti. Il y a des gros céréaliers qui même avec de l’azote en pagaille, ne font plus de rendements. Leurs terres sont brûlées, saturées. Quand on a fait les méteils après Xynthia, on n’y croyait pas trop. On se demandait si on allait vraiment récupérer nos terres après le sel. Nous étions vraiment pessimistes d’autant que le Bactériosol®, ça avait un coût, les semences de méteil aussi. On se disait : si on ne récupère pas là, comment va-t-on faire ? La Chambre d’Agriculture nous conseillait de ne faire que des tournesols parce que c’est une plante qui résiste au sel. On ne leur dira pas nos résultats en méteil car ils vont se moquer de nous. Ils vont croire qu’on ment… De toute façon, on ne les voit jamais. 5 Ce qui est réconfortant c’est que les terres sont en bonne voie de guérison. On sait qu’on récoltera alors que la Chambre nous disait qu’il faudrait attendre cinq ans pour récupérer les rendements. Et là, un an après, c’était inespéré de faire de tels rendements sur les méteils. François nous disait : « Laissez faire, vous verrez à la récolte ». Il avait raison. Avec les prairies 10 plantes, on a fait 70 bottes sur 6 hectares, on va faire 5/6 tonnes de matière sèche / hectare sur une première année. Ce n’est pas si mal » ■ ILS TÉMOIGNENT BOVINS VIANDE POLYCULTURE DeuxSèvres “ Un retour aux sources ” (Propos recueillis en 2011) Antony Ecalle Le Breuil A Saint-Germier (Deux-Sèvres) En Gaec avec sa mère Polyculture élevage 120 hectares dont 90 ha en herbe (60 ha de dix plantes), 15 ha de maïs ensilage, 10 ha de céréales (triticale et épeautre), entre 5 et 7 ha de lupin Installé depuis 2007. 110 vaches de race parthenaise « Nous avons commencé avec la Sobac en 2005/2006. C’est Louis-Marie Basin du Gaec de l’Espérance à La Peyratte près de Parthenay dans les Deux-Sèvres, qui m’en avait parlé. C’est le beau-père de ma sœur et c’est comme ça que j’ai connu ce procédé. Ils ont des vaches laitières et travaillent beaucoup en pâturages. Il a pris un après-midi pour me faire faire un tour de sa ferme à regarder les parcelles, les cultures. On a discuté méthodes de travail et ça m’avait bien plu. » « Dans la foulée, j’ai pris contact avec la Sobac. Quand mon père exploitait, on faisait ray-grass, trèfle, dactyle et on mettait de l’engrais tous les ans. On avait dans l’idée de supprimer l’azote et on l’a fait en 2004. Les résultats n’ont pas été très concluants. Les prairies ont eu des baisses de rendement et le mélange n’était pas forcément adapté pour supporter la baisse. C’est en voyant sur le terrain la tenue des prairies qu’on s’est lancé. Elles étaient plus denses et la couleur n’était pas la même. Dans les prairies dix plantes, l’herbe est verte, d’un beau vert et s’il y a suffisamment d’eau ça pousse bien avec le Bactériolit®. Au départ, on a fait six hectares avec un sorgho. La prairie a très bien repris derrière et après on a progressé dix hectares par dix hectares. Aujourd’hui, on a passé 80% de la surface en herbe. On complète quelquefois avec du Bactériosol® 6 s’il y a un manque. En fumier, on en a à peine assez pour mettre sur les prairies. Cette année, j’ai complété en mettant du Bactériosol® sur les prairies qui n’avaient pas de fumier. Avec Bactériolit®, le fumier se tasse assez vite et après il ne bouge plus. Quand on le reprend, il n’y a pas de dégagement d’ammoniac, juste une légère odeur mais qui n’est pas celle de l’ammoniac. Et quand on l’épand, il n’y a pas d’odeur. Quand j’ai des stagiaires, je le leur fais remarquer. Cela fait deux ans que l’on retourne les prairies pour faire du triticale, et au niveau du labour, c’est vrai que ça se défait bien. L’an dernier, on a fait 70 quintaux en triticale avec 70 unités d’azote. On a complètement arrêté l’engrais de fond sur les prairies, la chaux, et l’azote sauf sur le triticale. Je n’ai pas encore assez de recul pour juger de la santé animale même s’il est évident que l’ambiance est meilleure dans les stabulations. C’est vrai que cette année on n’a pas eu de problèmes majeurs. Notre but c’est d’être autonomes, de produire la protéine, d’acheter le moins possible. Par le biais de l’enrubannage de prairies dix plantes, on produit déjà une partie de notre protéine. Avant, on mettait 60 % d’aliments pour 40 % de céréales et ILS TÉMOIGNENT Avant on mettait 60 % d’aliments pour 40 % de céréales et maintenant avec l’enrubannage et le foin qu’on fait, c’est l’inverse. Bien sûr que c’est important de travailler propre. maintenant avec l’enrubannage et le foin qu’on fait, c’est l’inverse. Bien sûr que c’est important de travailler propre. Autour de moi, ça ne bouge pas beaucoup, tout le monde reste en traditionnel. J’ai un copain qui fait aussi des vaches, il est à fond sur le système ray-grass maïs. En fait moi, je ne regarde pas ce qui se fait à côté. J’ai une certaine idée de mon métier mais je n’essaie pas de me comparer à mon voisin. Cette année j’ai quand même fait une constatation : on avait beaucoup de rumex dans les prairies. Jusqu’à maintenant, on désherbait mais derrière, on avait une baisse de rendement. J’avais deux parcelles qui en étaient vraiment garnies depuis quatre ans et cette année il n’y a quasiment plus rien du tout. On va commencer le méteil cette année. On va essayer de ne pas tout miser sur les cultures de printemps. Le technicien de la coopérative a essayé de me dissuader de travailler comme je travaille. Ce sont eux qui me font mon plan de fumure et ce sont eux qui vendent l’engrais. Et donc logiquement, ils me disaient que mes terres allaient produire de moins en moins, qu’elles allaient être déficitaires en azote. J’ai fait un échange de parcelle avec mon beau-frère qui est céréalier. Lui, il mettait de la chaux tous les ans, il mettait de l’engrais complet pour faire des rendements en blé de 60 à 70 quintaux. Maintenant, dessus, je fais de bons rendements en herbe mais il dit que je dois bénéficier de ce qu’il a mis auparavant. Chacun voit midi à sa porte… Au niveau financier, jusqu’à maintenant c’était tendu car il y a beaucoup d’investissements. Nous ne sommes pas dans une exploitation qui a atteint sa vitesse de croisière. Quand je me suis installé, on a monté quasiment tous les bâtiments. Malgré tout, quand aujourd’hui on constate que le poste « achat d’aliments » a diminué d’au moins 30% et que celui des engrais est quasi nul, on se dit qu’on est sur le bon chemin. En fourrages, je suis encore un peu juste. J’ai fauché début avril pour essayer d’avoir un maximum d’herbe jeune et donc un maximum de matière azotée mais derrière ça a beaucoup séché. Même en période de sécheresse, on se tient pas mal. C’est toujours la compétition entre voisins à savoir qui aura trois ou quatre quintaux de plus à l’hectare. C’est toujours : « Quel rendement t’as fait ? », alors que la question devrait être : « Quelle marge t’as fait ? ». Ça, ce n’est pas encore rentré dans les têtes. J’ai moins de cheptel, plus de marge, ça me va. Pour l’instant, je me sens un peu isolé et les voisins ne me posent pas de questions par rapport à ma façon de travailler. Pourtant, la différence entre mes parcelles et les leurs se voit. C’est une question de couleur, d’aspect global. On sent que chez moi, la plante se débrouille toute seule. Le jour où les gens prendront conscience qu’il faut faire quelque chose, nous, on aura déjà de l’avance. Car un procédé comme le procédé Sobac, il faut quand même trois ans pour bien le mettre en place. Ce n’est pas comme avec l’azote où on voit la différence tout de suite même si les conséquences ne sont pas les mêmes sur le moyen et long terme. On sent que chez moi, la plante se débrouille toute seule. Le jour où les gens prendront conscience qu’il faut faire quelque chose, nous, on aura déjà de l’avance. J’observe plus ma terre qu’avant, c’est vrai. J’essaie de comprendre. Quand sur une partie d’un champ, il y a telle ou telle plante qui n’est pas présente, je cherche à comprendre. Oui, c’est un peu un retour aux sources. J’ai eu la chance que mes parents me suivent tout de suite. Ils n’ont jamais essayé de tirer en arrière, même l’année où on a arrêté de mettre de l’azote. Je n’ai jamais eu le moindre reproche et c’est très important. Rien qu’en discutant en famille avec LouisMarie Basin, en voyant ses résultats, on savait que ça marchait. Après, on ne savait pas ce que ça allait donner chez nous. Il a fallu qu’on adapte ça à notre spécificité. Il n’y a pas un modèle unique » ■ Consultez ces article sur : www.bacteriosol-sobac.fr 7 ILS TÉMOIGNENT POLYCULTURE CAPRINS DeuxSèvres “ Financièrement, c’est de l’ordre de 35% de mieux ” (Propos recueillis en 2011) Jean-Pierre Guérit, 49 ans Philippe Guérit, 38 ans Gaec du Chêne vert A Périgné (Deux-Sèvres) Jean-Pierre Guérit est installé depuis 1987. 80 hectares SAU dont 26 ha de blé, 6 ha de colza, 9 ha de maïs, 14 ha de méteil, 17 ha de dix plantes, 1 ha d’épeautre, 7 ha en prairies naturelles. 500 chèvres de races Saanen et alpine pour le lait plus engraissement de chevreaux. « Mon premier contact avec la Sobac, c’était un jour où j’étais énervé ; j’étais en train d’épandre le fumier mais il n’était pas décomposé et il ne voulait pas sortir de l’épandeur. J’étais vraiment en colère. Le commercial qui passait par là m’a dit : « J’ai la solution pour ton fumier, et ça a démarré comme ça. » « J’ai fait un essai en 2005 dans une chèvrerie et très vite, on a tout passé en Bactériolit®. Au bout de deux mois d’essais, quand on a vu les résultats, on n’a pas hésité. Quand, en plus, on a vu les résultats sur les terrains où le fumier avait été épandu… Déjà, quand on a sorti les premiers fumiers, on n’avait plus l’impression de sortir du fumier. Il ne sentait rien. On retrouvait l’odeur de la terre, du vrai fumier. Des odeurs agréables. L’ambiance n’avait plus rien à voir dans les chèvreries. Il faut vivre avec pour arriver à comprendre. Il n’y a plus cette odeur d’ammoniac qui prend la tête. Et ça se ressent bien sûr sur la santé des animaux. Tous les ans, le taux de fertilité du troupeau augmente, la production laitière aussi. En plus les coûts ont diminué. C’est tout un ensemble après. L’année suivante, on a complété avec du Bactériosol® pour pallier le manque de fumier. L’an dernier, on a fait 80% avec nos fumiers et cette année on devrait faire 100%. Et on arrêtera le Bactériosol® pour 8 ne travailler qu’avec le Bactériolit®. Aujourd’hui, c’est primordial de gagner cette autonomie. Si vous faites le tour des exploitations, je suis persuadé que ceux qui travaillent avec la Sobac se plaignent moins que les autres. A partir du moment où vous partez avec la Sobac, c’est que vous avez envie de changer votre façon de travailler. Nous, depuis six ans, il n’y a pas photo. Nous avons supprimé une vingtaine de tonnes en engrais de fond et dès la première année nous avons supprimé 50% de l’azote. Nous avons aussi la volonté de travailler propre. Le côté environnemental, ça a été le déclic. Je n’en parle pas autour de moi car on a pas la même philosophie du métier. Dans le coin ici, c’est chacun pour soi. Je travaille avec un collègue qui a 135 hectares et fait des chèvres comme moi mais je ne lui en parle pas. Il sait ce que je fais mais lui est en conventionnel et c’est comme ça. Tout est question de volonté personnelle. A chacun sa conscience mais aujourd’hui, 300 unités d’azote sur un blé, c’est de la folie. Cela induit un régulateur de croissance, trois fongicides au minimum avec certainement un insecticide. Alors qu’à moins de 100 unités, un fongicide suffit sans insecticide ni régulateur. C’est sûr qu’on ne va pas aller ILS TÉMOIGNENT « Aujourd’hui, la sécheresse ne me concerne pas. On a fait le tour en première coupe et je peux déjà dire qu’on est tranquille pour l’année. » chercher les 80 quintaux mais on va faire entre 55 et 65 quintaux et la marge sera beaucoup plus intéressante. Financièrement, c’est de l’ordre de 35% de mieux. Aujourd’hui, la sécheresse ne me concerne pas. On a fait le tour en première coupe et je peux déjà dire qu’on est tranquille pour l’année. Le fourrage est assuré. C’est sûr que s’il avait plu un peu plus, au lieu de faire 15 bottes de méteil, on en aurait fait 17 ou 18. Et là, s’il pleut un peu, les maïs ne sont pas perdus. La première chose que j’ai remarquée au niveau de ma terre en commençant avec la Sobac, c’est au niveau du développement racinaire des plantes. En temps de travail, on gagne 10 à 15 %, on consomme 10 à 15 % de gasoil en moins parce que le sol est beaucoup plus souple. Ce n’est plus nous qui travaillons le sol, il se travaille tout seul. Ce sont les microorganismes, les vers de terre qui font le boulot. Les cultures sont plus homogènes. Entre une culture de blé Bactériosol® et une culture de blé traditionnelle, en année sèche, ça va se voir parce que la parcelle Bactério va moins souffrir. Ça, c’est certain. Mes parcelles sont plus vite drainées. Oui, on a pris de l’avance sur les autres. On se prépare aux mesures qui vont être prises. Il faut anticiper les choses. Quand on ne les anticipe pas, on est « mort ». Au départ, je suis parti sur les prairies dix plantes. Sur 80 hectares avec 25 à 30 ha de luzerne, on ne réussissait plus à tenir la luzerne. On est partis sur les dix plantes parce qu’on n’avait plus besoin de désherber et que c’était bien d’un point de vue écologique. C’était il y a 5 ans. Le méteil ça fait deux ans, un peu pour remplacer le maïs en raison de la sécheresse. C’est une culture que l’on sème à l’automne quand théoriquement, il n’y a pas de manque d’eau. Et après, il n’y a rien à faire dessus. Rien. Il a fallu adapter la formule proposée par la Sobac. On s’est rendus compte en caprins, que les chèvres ne mangeaient pas le triticale parce que les barbes des épis leur piquaient la bouche. Il y a toujours des améliorations à apporter. Autrefois, on avait 30 % de refus alors que maintenant, on n’en est même pas à 2 %. C’est impressionnant. Et au niveau de la production laitière, on est maintenant monté à 900 kilos ce qui fait 850 litres par lactation. Au niveau vétérinaire, il faut vraiment qu’on ait un gros souci pour le faire venir. L’élevage des chèvres, c’est spécial. Il faut sentir quand la bête va être malade. Souvent, quand elle est effectivement malade, c’est trop tard. C’est un petit monde à part. On ne travaille pas en curatif mais en préventif. « Je lui ai même dit l’autre jour que s’il n’y avait pas eu la Sobac, je ne sais pas si je serais encore là à faire ce métier. J’en avais marre du système. » Il y a des régions qui bougent plus que d’autres, des endroits où les agriculteurs vont plus vite prendre conscience des problèmes. Ici, je ne sais pas où ils veulent aller. Il y a des exploitations de 500/600 hectares avec des gens qui veulent tout avaler, c’est impressionnant. S’il y a encore des réticences, c’est parce qu’il y a de grosses puissances derrière notre agriculture. Les techniciens, ils font leur travail. Je travaille avec un négociant pas avec une coopérative. Celui qui vient ici, ça fait trois ou quatre ans qu’il est là. Je lui ai dit : « N’essaie pas de me faire changer d’avis ça ne marchera pas. Maintenant, je sais où je vais ». Je lui ai même dit l’autre jour que s’il n’y avait pas eu la Sobac, je ne sais pas si je serais encore là, à faire ce métier. J’en avais marre du système. Quand je me suis installé, déjà, j’avais dit que je ne ferais pas ce métier toute ma vie. Aujourd’hui, c’est pourtant parti pour. J’ai retrouvé mon indépendance. Les primes aujourd’hui, c’est 3% de mon chiffre d’affaires. Un céréalier, si on lui supprime ça, il est « mort ». Quand j’étais jeune, j’ai connu la polyculture et c’est cette agriculture là qui me plaisait. Le système de la PAC par contre, ça ne me plait pas du tout. C’est pour ça qu’on est partis sur un système chèvres. Chez nous, les primes c’est dérisoire. En changeant de technique, quand on voit les économies qu’on fait, on va augmenter la marge. Et en plus, avec notre façon de travailler, on a encore de la vraie terre. De la terre qui fait son travail. 9 J’ai connu la Sobac il y a sept ans et elle n’était connue qu’en Bretagne et dans l’Aveyron. Maintenant c’est international. Ça explose. L’autre jour, j’ai pris un petit chemin avec ma femme. Je lui ai dit : « Je vais te faire voir mon maïs ». Il était plus haut que le bureau. Je lui ai dit : « Tu vois, il n’y a pas d’azote, rien du tout ». Elle est fière de me voir travailler comme ça. On a retrouvé notre fierté. C’est vrai qu’on ne prêtait pas attention à notre terre avant. Ça a changé. Je suis fier de mettre une pancarte Sobac à l’entrée de mon champ. J’ai toujours été amoureux de mon métier. J’aurais pu être footballeur pro, musicien, mais c’est ce métier qui m’attirait le plus » ■ ILS TÉMOIGNENT POLYCULTURE BOVINS LAIT CharenteMaritime OVINS VIANDE APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA “ Pour un long bail avec la Sobac ” (Propos recueillis en 2011) Jean-Louis Lièvre 47 ans A Marans (Charente-Maritime) Exploitation bio de 120 hectares dont 10 ha de méteil enrubannage, 10 ha de méteil grain, 3 ha de betteraves, 3 ha 1/2 de blé, 7 ha de sorgho, 14 ha de maïs ensilage et le reste en prairies naturelles et temporaires. Installé depuis 25 ans. 70 vaches laitières de race normande 50 brebis de race Ile de France 14 cochons Volailles et lapins « J’ai connu la Sobac par Guy Baudonnière, le commercial du coin, au XXe siècle. J’avais commencé et puis j’avais arrêté. J’ai repris suite à la tempête quand le commercial François est passé. Et là, je fais tout en Bactériosol®. Pourquoi je suis revenu ? D’abord on a eu le raz-de-marée, nous nous sommes trouvés noyés dans le sel. Il fallait trouver une solution et le Bactériosol® m’a semblé pouvoir être la solution. On est en bio, on ne peut pas passer par le NPK. » « Mon souhait, c’est d’avoir des récoltes de qualité et que le sol se reconstitue, qu’on en améliore la structure qui est difficile ici. En bio, c’est la qualité qui prime. En méteil enrubannage, derrière les luzernes, ça a bien marché. En un an, je vois déjà une évolution. La production a été bonne tant au niveau quantitatif que qualitatif. Ce qu’on veut, c’est devenir le plus autonome possible. Un an après Xynthia, je peux dire que nos méteils ont été une bonne surprise, surtout que je n’avais pas mis de gypse et donc je comparais par rapport au voisin en face. Au début, ce n’était pas évident. Les voisins sont en chimique mais je reste persuadé que je suis dans le vrai. L’avantage du Bactériosol®, c’est qu’il fait redémarrer la vie du sol qui était mort. Les engrais 10 chimiques vont mobiliser le sel mais après… Je n’en parle pas autour de moi. Je suis la seule exploitation bio et ça crée une petite animosité. Mes autres collègues bio, je ne leur en ai pas parlé. On m’a reproché de ne pas avoir mis de gypse. On m’a dit : « Ce n’est pas du boulot, tu crois avoir un produit miracle… ». Ce genre de débat ne m’intéresse pas. Je ne sais pas si je suis en avance. C’est une évolution. J’espère ne pas être en retard déjà, c’est un premier point. J’espère évoluer positivement. Par rapport à des mesures qui pourraient être prises au niveau gouvernemental, oui, je suis en avance. Je pense être parti pour un long bail avec la Sobac. Notre monde agricole évolue. Je connais certains durs qui commencent à évoluer, à essayer de changer leur façon de travailler même si au départ ils le font un peu en cachette. Ils ne veulent pas reconnaître qu’ils se sont peut-être trompés. Pour eux le bio, c’était l’horreur. La norme, par le biais de leurs BTS ou BTA, c’était NPK et la chimie. Le sol n’était qu’un support et l’animal une machine. A partir de là, allez leur expliquer des choses… Il y en a d’autres, la génération autour de la cinquantaine, ils ne veulent pas entendre parler d’évolution, ils disent : « On va aller jusqu’à la retraite comme ça. Ceux qui arriveront derrière, on s’en fiche ». Il y a l’appartement dans les Pyrénées ou au bord de ILS TÉMOIGNENT « Aujourd’hui, vis-à-vis du monde agricole, je me sens beaucoup moins marginal. C’est surtout vis-à-vis de la population que notre image a changé. » la mer à payer. Ils n’ont pas de temps à perdre. Alors que dans une conversion bio, l’argent, il repasse entièrement dans la ferme. Après, les loisirs, on ne peut plus… On est de toute façon trop décalés par rapport aux autres catégories socio-professionnelles. Sans avantages sociaux et avec beaucoup plus de travail. Par contre, une partie de la nouvelle génération a envie de changer, ça se sent. Et puis, il y a une population autour de nous qui nous encourage à travailler comme on le fait. De plus en plus de gens sont prêts à mettre le prix pour avoir de bonnes choses, des produits de qualité. Il y a trente ans, tous ceux qui prônaient le bio étaient rejetés. C’était confidentiel. Personne ne voulait de ça. Aujourd’hui, visà-vis du monde agricole, je me sens beaucoup moins marginal. C’est surtout vis-à-vis de la population que notre image a changé. A Marans, il y a plein de gens qui ne sont pas bios, mais qui nous achètent de la marchandise. Ils sont liés à de gros paysans conventionnels mais ils reconnaissent la qualité de nos produits. On peut aussi bien avoir des gens aisés que des plus modestes qui viennent de Rochefort s’approvisionner ici. C’est une question d’état d’esprit et de priorités. L’évolution, elle est plus dans le grand public que dans l’agriculture. La Sobac est là pour, au final, limiter voire supprimer l’utilisation de NPK et autres produits chimiques. Si on peut faire retravailler les sols, c’est le but qu’il faut se fixer. Je me souviens de cultures il y a 35 ans où sur dix centimètres de terre, il fallait voir ce qu’on sortait en blé ou en luzerne. Et puis ces dernières années, ça ne répondait plus. Ces terres se sont oxydées, saturées. Je sors d’une réunion où on nous a présenté du matériel. Autour de moi, le discours c’était : irrigation maximale, rendements à tout prix. Ce n’est pas gagné… Quand on voit les dégâts avec le soja OGM, en Argentine par exemple, certains coins sont redevenus des déserts. Je me sens évidemment plus proche de quelqu’un de la Sobac que de celui qui fait du maïs et balance un lac entier dessus pour le faire venir. Evidemment, des terrains qui faisaient avant 35 quintaux de blé qui font 11 maintenant 120 quintaux de maïs, c’est la fortune… C’est comme s’il n’y avait pas de morale. Grâce aux méteils et aux prairies dix plantes, avec mes terres qui retrouvent leur équilibre grâce au Bactériosol®, j’ai bon espoir de redevenir autonome. C’est ça le but ultime. C’est pour ça que j’attends beaucoup du traitement de mes fumiers avec Bactériolit® que je vais commencer dans les mois qui viennent. » ■ ILS TÉMOIGNENT POLYCULTURE BOVINS VIANDE CAPRINS CharenteMaritime APRÈS LA TEMPÊTE XYNTHIA “ Sur le chemin de l’autonomie fourragère ” (Propos recueillis en 2011) Jean-Patrice Mandin 45 ans Earl de Villeneuve A Yves (Charente-Maritime) 190 hectares dont 120 ha de céréales (10 ha de méteil, 60 ha de blé et 50 ha en maïs) et 70 ha de prairies naturelles et artificielles 200 chèvres de race Saanen 120 bovins viande en majorité de race charolaise. Installé depuis 1988 Jean-Patrice Mandin n’est pas prêt d’oublier ce 27 février 2010, quand la tempête Xynthia a déferlé sur la région. La quasitotalité de ses terres a été recouverte par l’eau salée. Une catastrophe dont il panse encore les plaies sur son exploitation quadrillée de canaux au milieu du marais de Rochefort-Nord. « La première fois que j’ai entendu parler de la Sobac, c’était il y a deux ans, à la foire caprine de Niort. J’étais déjà dans une démarche raisonnable. Cela faisait deux ans que je n’avais pas fait de fongicide sur les blés. Je ne passe pas systématiquement, je fais confiance à mes sensations. Je suis beaucoup plus patient que beaucoup de mes collègues. Et la Sobac m’a réappris la patience. J’ai commencé par le Bactériolit® pour mes litières. Ça n’a pas été immédiat mais maintenant je vois l’efficacité. Et puis l’année suivante, nous avons eu la tempête Xynthia et 80% de mes terres ont été recouvertes d’eau de mer. Avec la Sobac, on a décidé de faire des tests sur mes parcelles pour évacuer le sel. D’autres tests ont été mis en place vers Marans. Ça m’a conforté dans l’idée que j’avais fait le bon choix. Je ne sais pas si le Bactériosol® peut, à lui seul, éliminer tout le sel mais il va restructurer mon sol, améliorer sa porosité. Cet hiver, aux endroits où les tests ont été faits, le terrain 12 était déjà beaucoup plus souple qu’à côté. C’est d’abord l’aspect économique qui m’a fait envisager de changer ma façon de travailler. Au niveau environnemental, je ne suis pas écolo mais j’ai conscience qu’il faut quand même faire attention à ce qu’on fait. Cela fera trois ans au mois de novembre que j’ai commencé à traiter mes fumiers. La première chose qu’on remarque, c’est la facilité d’épandage. Le fumier évolue beaucoup plus vite. Et puis il y a une meilleure ambiance dans les stabulations avec beaucoup moins d’ammoniac. Le Bactériosol®, j’y suis venu après la tempête mais je pense qu’il faut attendre encore pour voir les résultats définitifs. J’espère que j’ai pris un peu d’avance sur les autres, l’avenir nous l’apprendra. L’important aujourd’hui c’est de gagner en autonomie notamment au niveau des fourrages. C’est dans cette optique que je me suis mis à faire du méteil grain et ensilage. Le but c’est de faire des économies substantielles d’aliments pour les animaux. Je vais essayer de produire un maximum pour la consommation de mes bêtes. Il faut déjà que je réduise mes achats extérieurs au niveau des aliments secs pour les chèvres. Cette année, je suis quand même agréablement surpris par la quantité et la qualité du fourrage produit. Là, on tourne à dix tonnes de matière sèche à l’hectare. C’est une très bonne surprise. C’est d’autant plus ILS TÉMOIGNENT « Avec les méteils j’ai déjà le sentiment de faire des économies et je sais que quand tout va être mis en place je vais être gagnant. » surprenant que c’est long à démarrer. Il faut réapprendre la patience. Dans le coin, ici, ça ne bouge pas. Moi, j’aime bien essayer des choses nouvelles, je n’aime pas la sensation d’être à l’arrêt. Il faut aller de l’avant et avec les résultats d’analyses que j’ai au niveau de la qualité de ma production, c’est vrai que j’ai le sentiment d’être sur le chemin de l’autonomie fourragère. Je ne suis pas pressé comme certains. Quand on ensile, je passe toujours en dernier…Mais je vois les autres, il faudrait qu’ils changent. C’est une autre façon de travailler. En fait, celui qui pourrait bien parler des différences qu’il y a d’une exploitation à l’autre, c’est la personne qui est sur l’ensileuse. Il a bien vu cette année qu’il n’y a que «chez nous qu’il y avait de l’herbe ». Chez nous, il passait à 7 km/heure et chez le voisin il était à 10-12 km/heure. Ça montre la densité du fourrage. C’était trop intensif ces dernières années. Il faut faire travailler nos sols, les faire évoluer et arrêter de les épuiser. Avec les méteils j’ai déjà le sentiment de faire des économies et je sais que quand tout va être mis en place je vais être gagnant. On va attaquer maintenant la mise en place de prairies dix plantes sur 5/6 hectares. Après tout ce qu’on vient de vivre, je commence quand même à reprendre confiance ». ■ Cette année, je suis quand même agréablement surpris par la quantité et la qualité du fourrage produit. Là, on tourne à dix tonnes de matière sèche à l’hectare. C’est une très bonne surprise. 13 ILS TÉMOIGNENT UN AVIS SCIENTIFIQUE MARCEL MAZOYER Ingénieur agronome, forestier et expert en économie agricole, professeur à l’Université PARIS XI, rédacteur en chef du dernier Larousse agricole, professeur émérite de développement agricole à l’Institut National Agrononomique Paris Grignon Il a été chef du département d’économie et de sociologie rurale de l’INRA (1972-1975) et président du comité du programme de la FAO (1983-1993). “ Pendant cinquante ans on a oublié l’importance et le rôle des micro-organismes du sol.” Le professeur Marcel Mazoyer nous parle de son étude effectuée en Limousin dans des élevages allaitants et de ses conclusions sur l’emploi de la technologie Bactériosol® / Bactériolit®. Quelle était la finalité de cette enquête effectuée auprès d’une trentaine d’exploitations situées en Haute-Vienne ? Marcel Mazoyer : L’objectif de cette étude consistait à comparer les résultats techniques et économiques d’exploitations utilisant les produits Bactériosol® et Bactériolit® depuis au moins trois ans et d’autres qui n’en utilisent pas mais qui pratiquent des systèmes d’exploitation parmi les plus performants. Toutes ces exploitations ont des vaches allaitantes et se situent dans le même secteur géographique de la Haute-Vienne. Quelles ont été vos conclusions ? M.M. : D’un point de vue économique, le gain à l’hectare était de 136e/ha pour les utilisateurs de Bactériosol® et Bactériolit®. Et c’était de surcroît à un moment où les prix des intrants chimiques traditionnels étaient nettement moins élevés qu’aujourd’hui. Ce qui veut dire qu’aujourd’hui, la marge serait encore plus grande. M.M. : Incontestablement. Les avantages ne sont pas que d’ordre économique ? M.M. : Avec Bactériosol® et Bactériolit®, on repeuple en micro-organismes les sols et on réduit les épandages d’intrants chimiques qui sont agressifs vis à vis des micro-organismes. Bactériosol® et Bactériolit® reconstituent une microflore et une micro-faune qui se multiplient et améliorent la composition du sol. La teneur du sol en matières organiques texturantes augmente. Les microorganismes végétaux vont se développer en absorbant les excès de nitrates qu’ils vont incorporer à leur propre matière organique. Le foisonnement des micro-organismes végétaux absorbe et fixe les nitrates et les autres sels minéraux (ainsi d’ailleurs que le carbone) qui sont ainsi soustraits au lessivage et qui ne sont plus entraînés dans les nappes, dans les cours d’eau et dans la mer. Tout cela a un effet positif sur la structure du sol et va permettre à la matière organique de bonne qualité (l’humus) d’augmenter. Avantageuse sur le plan économique, synonyme de réduction massive d’intrants chimiques, pourquoi cette technologie Bactériosol® / Bactériolit® n’est pas plus mise en avant ? M.M. : Parce que pendant cinquante ans on a oublié l’importance et le rôle des micro-organismes du sol. Cela ne s’apprenait plus guère dans les écoles et ne faisait pratiquement plus partie de la vulgarisation. Les sciences et techniques dominantes se sont trop désintéressées de ça pendant plusieurs décennies. La période semble pourtant propice pour développer un tel produit. M.M. : Oui mais il ne faut pas rêver, l’intérêt de Bactériosol® et Bactériolit® échappe encore à beaucoup de personnes. C’est un produit qui n’est encore compris et admis que par une minorité. Mais l’avenir devrait être plus souriant. Il va bien falloir corriger les excès de l’agriculture conventionnelle. On s’intéressera forcément de plus en plus aux avantages de ces produits innovants. Mais les freins sont encore nombreux. M.M : Mais c’est normal ! Bactériosol® et Bactériolit® présentent de gros avantages pour l’agriculteur qui, pour un niveau de production égal ou supérieur, fait des économies d’intrants. Par contre, il n’est pas à l’avantage des marchands d’intrants traditionnels, dont le chiffre d’affaires baisse quand les agriculteurs en viennent à utiliser Bactériolit® et Bactériosol®. Sans compter que beaucoup de coopératives et d’autres institutions professionnelles sont aussi concernées. Ces freins sont 14 faciles à comprendre. Quand on voit les mesures qui sont ou vont être prises au niveau gouvernemental concernant tous les intrants chimiques, on se dit que la prise de conscience environnementale va se généraliser. Qu’en pensez-vous ? M.M. : L’écoute des agriculteurs pour ces produits est réelle. Une partie des producteurs est consciente de tous les excès qui ont été commis depuis des décennies même si ce n’est pas encore la majorité. Mais ceux qui pensent qu’on est arrivé au bout d’un système avec les méthodes traditionnelles sont de plus en plus nombreux. Bactériosol® et Bactériolit® ont donc un véritable potentiel. M.M. : C’est incontestable. D’ailleurs avec ces produits, l’amélioration de la santé animale et des composts est manifeste. Les composts sont d’une qualité évidente par rapport aux lisiers ou fumiers non-traités. Reste maintenant à l’institution Sobac à passer à l’échelon supérieur au niveau structurel afin de porter la bonne parole partout en France et à l’étranger ■ ILS TÉMOIGNENT UN AVIS DE VETERINAIRE FRÉDÉRIC PORCHEZ Vétérinaire officiel de la station de sélection de l’UPRA RACE AUBRAC* “ Moins de problèmes sanitaires ” Frédéric Porchez est vétérinaire* à Laguiole (Aveyron) et nous livre les constations qu’ il a pu faire chez les éleveurs bovins qu’il visite maintenant depuis quinze ans sur le plateau de l’Aubrac. Un témoignage riche en enseignements de la part d’un professionnel dont l’impartialité ne peut être mise en doute. Qu’avez vous prioritairement remarqué dans les installations d’éleveurs utilisant Bactériosol® et Bactériolit®? Frédéric Porchez : C’est d’abord l’ambiance dans les étables qui m’a interpellé. Déjà au niveau de l’odeur : il y a des étables où l’odeur d’ammoniac est insupportable. Chez les éleveurs qui utilisent Bactériolit® dans les fosses et directement aussi dans les étables, toute la matière produite est beaucoup plus asséchée. Du coup l’ambiance est nettement meilleure, plus du tout agressive. ça sent le foin, ça ne pique pas les yeux. La concentration en ammoniac est énormément réduite par rapport aux étables classiques. Par exemple, dans les parcs à veaux paillés, avec du Bactériolit® les éleveurs réduisent les émanations d’urine, la concentration d’ammoniac et donc la qualité de l’air est nettement meilleure. Si le vétérinaire se rend compte de la différence, c’est la même chose pour les bêtes. Le fumier traité au Bactériolit® est-il différent du fumier traditionnel ? F.P. : Ils le disent tous. Au niveau de la qualité du fumier, il n’y a pas photo. Il est plus élaboré, il se transforme plus vite. Il y a moins d’écoulements. Je l’ai surtout remarqué dans les parcs à veaux. En mettant du Bactériolit®, l’ambiance au niveau respiratoire est bien meilleure. Justement, parlons-en. Que modifie cette amélioration de l’hygiène dans les étables au niveau de la santé des animaux ? F.P. : Une des principales causes de mortalité chez les jeunes bovins, ce sont les problèmes respiratoires. A force d’uriner et de déféquer sur de la paille dans des espaces assez confinés, les conditions sanitaires deviennent vite désastreuses pour les veaux. Avec Bactériolit® les pailles s’assèchent beaucoup plus vite et limitent les problèmes sanitaires. L’ennemi, c’est l’ammoniac ? F.P. : Oui, entre autres. Les émanations d’ammoniac créent des micro-irritations au niveau des alvéoles pulmonaires, ce qui permet plus facilement l’entrée de germes pathogènes. Et c’est catastrophique sur les jeunes bovins. C’est la première cause de mortalité. Y a-t-il d’autres facteurs importants ? F.P. : L’alimentation influe énormément sur la qualité du colostrum qui est le premier lait que donne la vache à son veau, où sont concentrés les premiers anticorps pour la santé du veau et pour sa résistance aux infections. Et d’après ce que me disent tous les éleveurs qui l’utilisent, le Bactériosol® préserve et développe une flore naturelle et équilibrée alors que le chimique a des effets catastrophiques. Avec Bactériosol®, les mères offrent à leur veaux un premier lait beaucoup plus riche. Pour prendre en exemple l’Aubrac que je connais bien, avec les engrais chimiques on y a éliminé les meilleures plantes qui y existaient. C’était celles qui donnent du sélénium, de l’iode, enfin tous les oligoéléments qui sont fondamentaux pour l’animal. Les plantes qui ont le plus de vertus pour la santé sont également les plus sensibles. La situation est par endroits catastrophique. Toutes les plantes sélénifères ont quasiment disparu alors que le sélénium, c’est la base pour une bonne reproduction, une bonne vitalité du veau. Certains éleveurs nous parlent aussi de l’aspect même des bovins, de leur poil qui est redevenu plus beau. C’est possible ça ?. F.P. : Une bête qui a un beau poil c’est qu’à la base elle a une bonne alimentation au niveau des prairies naturelles à l’extérieur et du meilleur foin à l’intérieur. C’est à dire qu’elle trouve une nourriture beaucoup plus concentrée en oligoéléments et en vitamines AD3E qui, au niveau de la peau et du poil, sont à la base d’une meilleure santé. Les bêtes sont plus luisantes parce qu’elles ont tout aux bons dosages : cobalt, sélénium, manganèse. L’alimentation influe sur de nombreux facteurs. F.P. : Le fait d’avoir à la base une meilleure alimentation fait qu’il y a une meilleure réussite au niveau de la fécondité. Si le foin est de bonne qualité à l’étable, les bêtes seront moins carencées au sortir de l’hiver. Comme avec Bactériosol®, on préserve une flore fondamentale qui donne un foin bien équilibré et riche, les carences sont largement gommées. Quand on fait les analyses des éléments biochimiques à l’école vétérinaire de Lyon, quelquefois ils nous demandent si on a prélevé sur un animal mort tant les carences sont importantes. Par contre, chez les éleveurs qui utilisent ces produits, les taux prélevés sur leurs bêtes au niveau oligoéléments sont satisfaisants. La différence est très nette. Quelles pathologies supplémentaires trouve-t-on chez ceux qui travaillent toujours en traditionnel ? F.P. : Des boiteries, un retard voire une baisse dans la fertilité et du fait de la moins bonne qualité du colostrum, ça produit des veaux plus fragiles. Il y a aussi des omphalites, c’est à dire l’inflammation du cordon qui peut être mortelle. Le fait d’avoir une paille saine et pas d’émanation irritante, ça aide beaucoup et je constate qu’avec le procédé Bactériolit® les éleveurs n’ont pas ce problème. Etes-vous confiant en l’avenir ? F.P. : Il y a eu une intensification de l’élevage à une période qui a entraîné l’apport massif d’engrais et la course aux productions notamment de foin. Maintenant ils se rendent compte que même s’ils avaient beaucoup de foin qui sentait bon, ce n’était pas suffisant ! Ils avaient des problèmes de pathologies sous-jacents qui étaient directement liés à la qualité de leur production et à la disparition de plantes essentielles. Les équilibres étaient rompus. Ils reviennent donc à des choses beaucoup plus naturelles et le Bactériosol® est un de leurs atouts. Je pense que par la force des choses, dans les années à venir, la raison va à nouveau dominer et que le bon sens paysan fera le reste ■ * De 1996 à mai 2011 15 ILS TÉMOIGNENT UN AVIS DE NUTRITIONNISTE MICHEL LEPERTEL Nutritionniste indépendant “ Une meilleure santé alimentaire pour les animaux et pour les hommes … Depuis les années 70, le monde paysan et surtout ses grandes instances dirigeantes ont mis en place des systèmes de production complètement aberrants, aussi bien au niveau des sols que pour les productions végétales. Tout cela avec de la chimie N.P.K à outrance, des insecticides, pesticides et fongicides. On a ainsi produit du végétal en quantité mais de bien triste qualité. Dans ce système, les productions sont devenues complètement dépendantes. J’observe depuis des années les différents modes de production. J’ai constaté des différences énormes dans les résultats obtenus avec la technologie Sobac et l’emploi de Bactériolit® et Bactériosol®. J’ai été conforté dans ma manière de penser et dans ma réflexion concernant notamment la production d’un fourrage de qualité. Il n’existe pas uniquement le maïs d’ensilage pour alimenter des ruminants. D’excellents fourrages respectueux de l’environnement offrent des résultats aussi bons tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif : le méteil, le mélange prairial “ 10 plantes ”, le mélange graines légumineuses en cycle court, les céréales protéagineuses. Avec le concept SOBAC, j’ai observé au fil des années une productivité des sols supérieure en rendement MS / ha, sans apport d’engrais et produits chimiques. La récolte des fourrages s’est avérée plus facile, ces derniers séchant mieux. On constate la suppression des jus émanant des silos, une meilleure conservation (la plupart du temps sans conservateur), beaucoup moins de pertes azotées. Les rations alimentaires riches en fourrages “ méteil/10 plantes “ et théoriquement riches en azote soluble font apparaître une baisse du taux d’urée dans le lait. Ceci est lié à la structure de la fibre, mais surtout à une teneur en protéines de qualité nettement supérieure. Ce qui induit qu’un fourrage pro- duit dans le concept Sobac est beauplus coup ” performances, nutrition, production, reproduction, longévité). Michel LEPERTEL entouré d’agriculteurs venus constater un comparatif sur les fourrages (Deux-Sèvres 2010) digestible, même si visuellement la plante est identique à celle produite en conventionnel, ses composants étant complètement différents. Les végétaux possèdent beaucoup plus de structure (fibres) assurant un temps de présence dans le tube digestif suffisant pour assurer la dégradation du bol alimentaire par leur qualité énergétique et leur qualité en protéines. La baisse de 10 à 12 points des PDI dans la ration est indispensable. Tout ceci se traduit par un meilleur état sanitaire du troupeau avec un meilleur état corporel et une meilleure reproduction (moins de besoin en minéraux et amélioration des 16 Coté rentabilité, le concept Sobac est d’un coût très inférieur à la moyenne, sans compter son impact quant au respect de l’environnement. Les fumiers traités au Bactériolit® sont de meilleure qualité, les sols sont plus équilibrés, les fourrages sont plus riches (MS / énergie / qualité de la protéine). Les animaux sont plus sains (moins de maladies), grâce à un meilleur équilibre avec des protéines de meilleure qualité et plus digestibles ■ FERTILITÉ L’ ESSENTIEL EST DANS L’ HUMUS « Lorsque l’humus s’en va, l’homme s’en va » Attention : ne pas confondre matière organique et humus L’humus, désigne la matière organique évoluée qui flocule avec l’argile pour former le complexe argilo-humique, véritable réserve et base nourricière de la terre. L’humus, étant formé de matière organique carbonée, constitue un puits de carbone. Sa dégradation participe aux dégagements de CO2, alors que son développement lutte contre l’effet de serre. L’humus constitue non seulement un réservoir nutritif pour les plantes et la vie du sol, mais agit aussi comme une éponge, retenant l’eau en été et la laissant s’évacuer en hiver. En effet, en floculant l’argile pour former les granules du fameux complexe argilo-humique, l’humus structure le sol en laissant passer l’eau et l’air nécessaires à la vie. Enfin, le complexe argilo-humique développe une capacité d’échange cationique (CEC) qui retient électriquement les ions des éléments fertilisants, qui sinon, seraient allés polluer les nappes phréatiques. L’humus est produit par une chaîne d’animaux, de bactéries, de micro-algues et de champignons à partir des matières organiques brutes du sol (pailles, feuilles et racines mortes, …) et des matières minérales du sol et de l’air. L'humus est différent de la matière organique brute (pailles, feuilles et racines mortes, …), l’humus c’est la matière organique évoluée que l’on retrouve aussi dans les bons composts. Plus présent en zone tempérée, l'humus est absent des déserts. « Lorsque l’humus s’en va, l’homme s’en va » aime à dire Marcel Mézy. La décomposition lente et naturelle d'un humus libère directement aux racines des plantes, de l'azote, du phosphore et tous les éléments nutritifs indispensables à la croissance des végétaux. Si l'humus est enfoui par labour ou asphyxié (inondation durable, compression, bâchage étanche), il se dégrade et libère rapidement dans l'eau interstitielle du sol son azote et une partie de ses éléments chimiques en se minéralisant et en perdant ses propriétés. Lorsque l’écosystème microbien du sol fonctionne bien, l’humus est produit rapidement et se libère en fonction de la croissance des plantes grâce aux micro-organismes, notamment les mycorhizes, qui vivent en symbiose avec les racines. Comme l’a mesuré l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) en France, les teneurs en matière organique des sols se dégradent dans le monde entier, avec comme conséquence une diminution progressive des rendements, même (et parfois surtout) en compensant ces pertes par des engrais chimiques, et une augmentation de l'érosion des sols. Les apports de biocides, pesticides et engrais peuvent détruire l’humus. La disparition de l'humus se traduit aussi par un phénomène de glacis des sols labourés qui diminue fortement leur capacité à absorber l'eau. Celle-ci, polluée par les pesticides et des excès de nitrates (responsables du pullulement d'algues) ruisselle en emportant les particules fines qui augmentent la turbidité des fleuves et rivières. 17 La quantité d’ humus optimise la fertilité naturelle des sols. Sa présence prouve que le sol est vivant et en bonne santé. BACTERIOSOL® est répandu en surface sans être enfoui en profondeur. Les granulés se désagrègent plus ou moins rapidement selon la température et le degré d’humidité. La transformation de la matière organique en humus commence, développant ainsi le complexe argilo-humique qui retiendra les éléments fertilisants en limitant leur déperdition polluante pour la nappe phréatique. MOINS DE NITRATES Eau Matière organique Lumière - Air CARBONE CO2 AZOTE Azote (N), Phosphore(P), Potasse(K), Magnésium, Calcium, Soufre,Fer etc … ( 60 éléments) HUMUS Action des vers, champignons, bactéries Moins de nitrates Minéraux Roche mère Nappe phréatique L A TECHNOLOGIE SOBAC CHAQUE JOUR, LA TERRE NOUS DONNE RAISON Un procédé capable de produire rapidement de l’humus sur tous types de sols et sous tous les climats. Réduit les nitrates et fixe le CO2. La technologie SOBAC est au service d’une agriculture productive et respectueuse de l’environnement. Elle propose une alternative aux engrais chimiques tout en augmentant les rendements, en respectant l’environnement et en valorisant les productions agricoles. Ce concept apporte une vraie solution pour la pérennité des exploitations agricoles. A ce jour, on ne connaît pas d’autre procédé capable de produire aussi rapidement de l’humus sur tous types de sols et de climats. Marcel MAZOYER (professeur émérite à l’ AGRO PARIS TECH et rédacteur en chef du dernier Larousse agricole) a qualifié ce procédé de « troisième révolution agricole » suite aux études technico-économiques qu’il a menées en Bretagne et en Limousin sur des élevages laitiers et allaitants. Cette dernière étude démontre une augmentation de la marge brute de 13 % en comparaison avec les meilleurs éleveurs de cette région. Bactériosol® et Bactériolit®, sont des amendements organiques et des produits litières, composés de matières d'origine végétale, de matières minérales et d'un choix de végétaux naturels compostés. L’utilisation de ces deux produits améliore la structure et la fertilité des sols. On évite ainsi tout apport complémentaire d’engrais de fond, d’oligo-éléments et d’amendements ainsi qu’une diminution ou suppression de l’azote selon les cas. Les éléments nutritifs fixés sous forme humique ou sous forme liée à l’humus, restent disponibles pour nourrir les plantes au moment où elles en ont vraiment besoin. Ainsi fixés sur le complexe argilo-humique, ils sont moins lessivés et donc, réduisent la pollution des eaux. Le concept Sobac permet aux agriculteurs d’augmenter leurs rendements tout en respectant l’environnement. Il apporte une réponse notamment au problème du ruissellement des sols qui, à l’exemple de la Bretagne est la cause directe de l’apparition des algues vertes. Lors du processus de photosynthèse le CO2 de l'air est capté. Les micro-organismes fixent ce carbone dans le sol en le recyclant. Ils enrichissent ainsi la réserve nutritive du sol qui permettra aux racines de se nourrir régulièrement et naturellement. Le bon développement racinaire optimisera l’échange “ sol-plante ” en éléments minéraux et en eau, assurant une bonne croissance à la plante. Cette fixation de carbone, grâce au BACTERIOSOL®, se voit nettement sur les MOINS parties 1 de ces deux tests réalisés dans du DE REJETS sable, la matière organique évoluant en DE 2 humus et créant ainsi de la nourriture pour la plante. ESSAI SUR SEMIS DE GAZON DANS DU SABLE ( après 6 semaines ) AUGMENTATION 1 / Rétention du carbone DE LA FERTILITÉ 2 / Aération - porosité DU SOL 3 / Développement racinaire 4 / Densité de la plante ESSAI SUR SEMIS DE BLÉ DANS DU SABLE ( après 6 semaines ) AUGMENTATION 1 / Rétention du carbone DE LA FERTILITÉ 2 / Aération - porosité DU SOL 3 / Développement racinaire 4 / Densité de la plante CO 4 4 3 3 2 2 1 BACTERIOSOL® 1 TÉMOIN BACTERIOSOL® 18 TÉMOIN L’ENTREPRISE BACTERIOSOL® se présente en granulés à épandre en surface sans enfouir. Une usine pour produire 60 000 tonnes Les « big-bags » de 600 kilos de Bactériosol® sont alignés sur le béton, sous le hangar. Nous sommes à plus de 400 kilomètres de Lioujas, le siège de la Sobac en Aveyron et c’est ici que se fait la production qui était pour l’instant destinée aux seuls agriculteurs. C’est en 2007 que l’usine Futuragri, filiale de la Sobac, a ouvert ses portes afin de répondre à une demande de plus en plus importante puisque l’augmentation annuelle du tonnage produit tourne autour de 30%. Sur les hauteurs de Bourré, dans le Loir et Cher, les dirigeants de la Sobac et Jean-Frédéric Selle, le directeur d’exploitation, ont retenu le site d’une ancienne champignonnière, en bordure de la forêt domaniale de Montrichard. Sur le plateau dominant la vallée du Cher, Jean-Frédéric Selle supervise la production qui, pour le dernier exercice, va se situer autour de 40 000 tonnes pour une production possible de 60 000 tonnes maintenant qu’une deuxième presse est en activité. Sept salariés travaillent à plein temps sur le site de Bourré. Sous un hangar, un énorme tas de compost attend d’être mélangé aux matières premières d’origine végétale et minérale ainsi que, bien sûr, à l’essentiel, le « Bozoulais », ce noyau inventé par LA PRODUCTION BACTERIOLIT® se présente sous forme de poudre. Marcel Mézy dont Jean-Frédéric Selle se garde bien de divulguer quoi que ce soit : Le « Bozoulais », c’est la matière active. C’est un prémélange qui arrive ici en provenance de l’Aveyron et que j’incorpore aux autres ingrédients. Une grande tour de quatre étages permet d’assurer le mélange et la granulation des produits avant de finir dans un énorme entonnoir où les big-bags de 600 kilos se remplissent à une cadence élevée. Depuis janvier 2009, le conditionnement de Bactériosol® Jardin se fait en sacs de 3 kg, 10 kg, 25 kg et également en boîtes de 1,2 kg ■ Conditionnements professionnels “BIGBAG “de 600 kg LA GAMME JARDIN Créée en 2009, elle se décline en divers usages et conditionnements : BACTERIOSOL® (conforme à : Norme NFU 44-O51) est un amendement organique permettant l’humification de toutes formes de matières organiques. Il développe la production rapide d’humus accroissant le complexe argilohumique et la fertilité des sols. Il remplace de façon naturelle toutes fumures de fond, amendements calciques ou organiques et diminue voire supprime l’apport d’azote minéral. BACTERIOLIT® est un additif de compostage contenant des minéraux naturels et une sélection de végétaux naturels compostés. BACTERIOLIT® active rapidement la transformation biologique des fumiers et lisiers en humus. BACTERIOSOL® JARDIN - Boîtes de 1,2 kg pour jardinières et plantes d’intérieur - Sacs de 3 kg pour potager ou plantations - Sacs de 10 Kg UNIVERSEL - Sacs de 10 kg GAZON - Sacs de 25 Kg pour les collectivités BACTERIOLIT® ACTIVATEUR DE COMPOST - Boîtes de 1,5 kg www.bacteriosol-jardin.fr 19 MERCI À NOS MILLIERS DE PARTENAIRES AGRICULTEURS Surfaces fertilisées avec BACTERIOSOL® & BACTERIOLIT®: NORD PAS-DE-CALAIS 187 000 hectares 12 000 ha HAUTE NORMANDIE PICARDIE 500 ha 2 000 ha BASSE NORMANDIE LORRAINE 6 000 ha ILE-DE-FRANCE 9 000 ha 500 ha BRETAGNE CHAMPAGNE ARDENNES ALSACE 4 000 ha 20 000 ha PAYS DE LA LOIRE CENTRE 15 000 ha BOURGOGNE 12 000 ha POITOUCHARENTES 10 000 ha 4 000 ha 6 000 ha FRANCHE COMTÉ 1 000 ha LIMOUSIN 13 000 ha AUVERGNE RHONE-ALPES 16 000 ha 6 000 ha AQUITAINE AVEYRON 20 000 ha MIDI-PYRÉNÉES 35 000 ha LANGUEDOC ROUSSILLON PROVENCE-ALPESCÔTE D’AZUR 4 000 ha SOBAC - ZA - 12740 LIOUJAS - Tél. : 05 65 46 63 30 E-mail : [email protected] / Site : www.bacteriosol-sobac.com 1 000 ha IDEST-HORVILLE 2011 10 000 ha