201 5 / 201 6

Transcription

201 5 / 201 6
201 5 / 201 6
édito
Encore une fois, un fil
rouge se dessine de cette
programmation et il mérite
d’être souligné.
Laurent Gutmann, artiste
associé au Granit, après
Le Prince d’après Machiavel,
après sa création de Zohar et la
carte mémoire, nous propose
de créer Victor F. d’après le
Frankenstein de Mary Shelley.
Catherine Hugot monte un
diptyque de deux nouvelles
“gothiques” de Lovecraft après
Scènes de la vie ordinaire.
Ajoutez la venue de Lucrèce
Borgia de Victor Hugo mis en
scène par David Bobée avec
Béatrice Dalle dans le rôle titre
et vous assistez à l’apparition
de la figure du monstre.
Agglomérez ces deux monstres
de théâtre que sont Argan
dans Le Malade imaginaire
et Harpagon dans L’Avare,
deux monomaniaques dont
la passion - pulsion - néfaste
les met à l’écart du genre
humain, sans la tempérance
nécessaire pour calmer cet
appétit, cette faim sans bornes
qui caractérise le monstre.
La faim du monstre toujours
possible en l’homme comme
le dit Victor Hugo au sujet de
Macbeth. Et qui peut expliquer
pourquoi la figure du monstre
est si présente au théâtre.
Parler du monstre, ou plutôt
le faire parler, c’est parler
de cet extrême qui est en
chacun de nous.
Mais au côté de la figure
du monstre, il y a beaucoup
à découvrir dans cette
nouvelle saison.
Côté danse, nous saluons
l’arrivée de Héla Fattoumi et
Éric Lamoureux à la direction
du centre chorégraphique
national. Ils seront présents
cette saison avec leur
nouvelle création Waves,
à la Maison du Peuple, puis,
dans le cadre de Frimats,
notre temps danse partagé
de l’hiver, sur le plateau
du Granit.
Côté cirque, dans la cuisine
des 7 Doigts de la Main,
Cuisine et Confessions ; avec
Feria Musica Daral Shaga,
cette expérience unique
d’opéra circassien sur un
livret de Laurent Gaudé.
Côté musique, avec entre
autres, l’intégrale des
concertos pour piano de
Beethoven en partenariat
avec le Festival International
de Musique de Besançon.
Avec l’explosif hommage à
Ray Charles d’Éric Legnini
qui réunit Sandra N’Kaké
et Kellylee Evans au chant.
Avec la rencontre féconde
de Roberto Fonseca et
Fatoumata Diawara dans le
registre de la musique
afro-cubaine.
L’horizon n’a jamais été aussi
peu lisible pour les théâtres
comme le Granit, mais nous
poursuivons la route, avec
vous, et j’espère que nous
pourrons encore longtemps
vous proposer des “saisons
monstres” comme celle-ci.
Thierry Vautherot, directeur
Théâtre
Le Malade imaginaire
victor F.
Je suis d’ailleurs
L’Histoire du soldat théâtre musical
Münchhausen ?
Lucrèce Borgia
Une étoile pour Noël
No(s) Révolution(s)
Kant
Princesse vieille reine
fellag Humour
Quartett
Blanche neige ou la chute du mur de Berlin
L’Avare
Holloway Jones
Clôture de l’Amour
Le 6ème jour
musique
beethoven / Sinfonia Varsovia
what’d i say / hommage à ray charles
Fonseca / diawara
la leçon de jazz d’Antoine Hervé
Talila
Flavia Coelho
hommage à Chopin
portal / peirani / parisien
So British
Influences latines
danse
Afectos
Waves
wasla (solo), ce qui relie / solstice
Circle
Bounce !
ballet de lorraine / in the upper room / opal loop
Badke
Samedi Détente Daral Shaga
Cuisine et confessions
Le Poivre Rose
cirque
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nos pièces montées
Retour sur l’abîme
Mathilde Barrio Nuevo
Kapwani Kiwanga
Pauline Curnier Jardin
art visuel
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Concert Sandwich
Florent Kirchmeyer Quartet / Pascal Jenny Trio / Confluences
Fayçal Salhi Trio / Hommage à Nina Simone / Sylvestre Planchais
chez nos partenaires
pierre lapointe
La Tache de Mariotte
le sorelle macaluso
étude n°1 / les 24 préludes de chopin
Lisbeth Gruwez...
Tordre
Liz Aggiss is the English channel
The Knights of the Invisible
à voir en famille
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L’Histoire du soldat théâtre musical
Münchhausen ?
Kant
Bounce !
cuisine et confessions
Blanche neige ou la chute du mur de Berlin
Le Poivre Rose
Holloway Jones
le 6ème jour
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58
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frimats / danse
europe en scènes
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productions
ateliers
les arts à l’école
tarifs
infos pratiques
distributions
calendrier
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Musique classique Dans le cadre du Festival de musique de Besançon Franche-Comté
Théâtre
Beethoven / Sinfonia Varsovia
Le Malade imaginaire
Intégrale des concertos pour piano (I) / François-Frédéric Guy, piano et direction
Molière / Michel Didym
L’intégrale des concertos
de beethoven est un rendezvous à ne pas manquer,
surtout jouée et dirigée par
François-Frédéric Guy.
du monde entier. Le
répertoire de l’orchestre est
quasiment illimité, allant
du XVIIIe siècle aux œuvres
contemporaines.
Un Molière éternel porté
par une distribution
éclatante et un respect
absolu du verbe.
François-Frédéric Guy
s’est imposé comme l’un
des pianistes majeurs de
notre époque. Au concert
et au disque, il fréquente
des monuments comme
les Concertos et les
Sonates de Beethoven ou
la Sonate en si mineur de
Liszt. L’Orchestre Sinfonia
Varsovia se produit dans les
salles les plus prestigieuses
Dans les trois premiers
concertos, encore habités
par l’influence de Mozart
et de Haydn, professeur
du jeune Beethoven, la
cohésion entre orchestre et
soliste est totale : dialoguant
parfois avec les timbres,
d’autres fois fondu dans le
son d’ensemble, le piano de
Beethoven nous emporte
dans la Vienne classique
et pré-napoléonienne.
Beaucoup plus romantique,
le quatrième concerto
semble livrer les secrets
du compositeur ; plus
symphonique aussi, il
annonce les grands concertos
du XIXe siècle, parmi
lesquels figure L’Empereur
(5e concerto), qui règne
en conquérant sur le style
et la forme.
programme
Ludwig van Beethoven
Concertos pour piano
et orchestre
n°2 op. 19 (28’)
n°3 op. 37 (35’)
n°4 op. 58 (32’)
J Vous souhaitez écouter
l’Intégrale des concertos ?
© Benjamin de Diesbach
Suite de l’Intégrale des
Concertos pour piano (II)
de Beethoven
mercredi 23 septembre à 20h
au Théâtre de Besançon
Programme : n°1 op. 15,
n°5 op. 73 L’Empereur
4
lundi 28 et Mardi 29 septembre à 20h à la Maison du Peuple
durée : 1h50 / Catégorie A / Distribution p.80
Tarif plein : 22€
Moins de 12 ans, une place offerte pour
une place adulte plein tarif
Moins de 18 ans, étudiants de moins
de 30 ans, demandeurs emploi et
allocataires RSA : 12 €
Places de 2e catégorie
Nous vous emmenons en bus :
10€ supplémentaire.
RDV 18h15 / Départ 18h30 place Corbis.
Réservation obligatoire.
Veuf, Argan s’est remarié
avec Béline qui simule des
soins attentifs, mais n’attend
en réalité que la mort de son
mari pour pouvoir hériter.
Il se fait faire des saignées,
des purges et prend toutes
sortes de remèdes, dispensés
par des médecins pédants
et soucieux davantage de
complaire à leur patient
que de la santé de celuici. Toinette, sa servante,
se déguise en médecin et
lui dispense des conseils
pleins d’ironie. Angélique,
sa fille, aime Cléante au
grand dépit d’Argan. Il
préfèrerait voir sa fille
mariée à Thomas Diafoirus
lui-même médecin. Pour
les tirer d’affaire, Toinette
recommande à Argan de
faire le mort…
Lorsqu’il écrit Le Malade
imaginaire, Molière arrive
à la fin de sa vie et il est au
faîte de son art. Tuberculeux
et dépressif chronique,
Molière connaissait le jeu des
médecins, qui se produisent
devant le malade en étalant
un faux savoir dans un latin
de cuisine. Avec le panache
d’un rire qui fait mouche,
il réunit dans son ultime
pièce tous les thèmes qui
lui sont chers : le mariage
forcé, l’incompétence de
la médecine, le bourgeois
malade de sa bourgeoisie…
Pour ce qui est, d’après
Michel Didym, son chefd’œuvre incontestable, il
mourra sur scène, rattrapé
par la vérité qu’il réclame
dans toutes ses œuvres.
des signes de modernité
très précis, glissant une
série d’anachronismes
vestimentaires ou
sociologico-médicaux.
Avec humour, il ajoute sa
vision personnelle et son
désir lucide et ironique
de régler son compte à la
médecine, à la maladie
et à la mort.
Michel Didym, directeur du
Théâtre de la Manufacture
CDN de Nancy-Lorraine,
fait le choix de donner
J
rencontre bord de scène
lundi 28 septembre
après le spectacle
© Serge Martinez
Mardi 22 septembre à 20h à la Maison du Peuple
Coproduction Le Granit, scène nationale, Belfort avec le soutien de la Ville de Belfort / durée : 1h15 / Catégorie A +
5
Danse Flamenco
Afectos
Rocío Molina / Rosario “La Tremendita”
Vendredi 2 octobre à 20h à la Maison du Peuple
© Tamara Pinco
Durée : 1h15 / Catégorie a / distribution P. 80
de quelques magnifiques
accords de guitare flamenca,
Rosario “La Tremendita”,
une artiste capable de
moduler son timbre de voix
pour chanter les plaintes
éraillées si caractéristiques
du flamenco.
Quittant Málaga à 13 ans,
elle découvre le Japon et
les États-Unis à 17 ans avec
María Pagès, puis fonde sa
propre compagnie à 19 ans.
Après avoir raflé les prix les
plus prestigieux, partagé
la scène avec Belén Maya
ou Israel Galván, et obtenu
les honneurs de la critique
new-yorkaise, il ne lui reste
plus qu’à forcer ses propres
limites pour aller là où ellemême ne s’attend pas.
Il n’est en effet nul besoin
d’être amateur éclairé en
flamenco pour apprécier le
talent déployé par l’artiste,
qui semble être née avec
des talons à claquettes.
Sur scène, Rocío Molina
transpire de conviction dans
ce corps leste et agile qui
joute avec l’air et le sol pour
donner à voir et entendre la
fougue du flamenco.
La chorégraphe est artiste
associée au Théâtre National
de Chaillot en 2015.
Avec elle, au chant a capella,
et parfois accompagnée
Quoi qu’elle fasse, les
nombreuses vies de Rocío
Molina explosent dans
sa danse sophistiquée et
sauvage. […] De la douleur
à la hargne, du tragique au
comique en passant par
le grotesque, cet excès de
nervosité intime dont le
flamenco permet de crever
l’abcès prend chez elle une
aura magique. Le Monde
Mon Dieu, comme elle
danse ! Avec précision,
originalité et la capacité de
mesurer chaque moment à
la perfection, sans jamais
commettre d’erreur, sans
jamais cesser de surprendre.
deFlamenco
Le flamboyant flamenco de
Rocío Molina. Accompagnées
par le contrebassiste Pablo
Martín, les deux artistes
exultent la fragilité de
l’existence, faisant vibrer
jusque dans le silence la voix
et le corps. Lyon capitale
Sur scène, elle brûle, elle
transcende, Rocío Molina
s’empare du flamenco en
toute liberté et incarne
aujourd’hui la version la
plus contemporaine de la
discipline. Francetv.info
Rocío Molina : la puissance et
le charme magnétiques d’un
coup de talon. BSC News
© Tamara Pinco
Si le flamenco a ses étoiles,
Rocío Molina est son
météore. Impressionnante
de précision, mélange
d’ingénuité, de sensualité et
de puissance, elle n’a cessé
d’avancer à une vitesse
vertigineuse.
7
Théâtre Création
Victor F.
d’après Frankenstein de Mary Shelley / Laurent Gutmann
Mardi 6, mercredi 7, jeudi 8 octobre à 20h au Granit
Catégorie b
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard, Le Théâtre du Pilier et le Festival Conte & Compagnies
Pour viser à la perfection,
un être humain devrait
toujours garder un esprit
calme et serein, et ne jamais
permettre à une passion
ou à un désir passager de
troubler sa tranquillité.
Je ne pense pas que la
poursuite du savoir
constitue une exception
à cette règle.
Frankenstein ou le Prométhée
moderne, Mary Shelley
J
rencontre bord de scène
mercredi 7 octobre
après le spectacle
atelier “la figure du montre
au théâtre”. voir p. 75
© Ryan McGuire
D’après Frankenstein de Mary Shelley.
Adaptation et mise en scène Laurent
Gutmann. Avec Eric Petitjean, Cassandre
Vittu de Keraoul, Serge Wolff (distribution
en cours). Scénographie Alexandre de
Dardel et Laurent Gutmann. Costumes
Axel Aust. Lumière Yann Loric. Production
La Dissipation des brumes matinales.
Coproduction Les Théâtres de la Ville de
Luxembourg, Le Granit, Scène nationale,
Belfort. Avec le soutien de la DGCA-ministère
de la culture et de la communication
(production en cours).
On connaît tous plus
ou moins l’histoire de
Frankenstein, le roman de
Mary Shelley, publié en
1818 : un génial étudiant en
science, Victor Frankenstein,
parvient à créer de toutes
pièces un être humain, être
au physique monstrueux qui
se fait meurtrier dès lors qu’il
comprend que sa différence
l’empêchera toujours de se
gagner le cœur des hommes
et avant tout celui de son
créateur.
Avant cela, Victor a mené
une enfance heureuse au
sein d’une famille aimante.
Mais il a été chassé hors
de ce paradis par la mort
brutale de sa mère alors qu’il
était encore adolescent.
Derrière le projet
démiurgique de créer la vie à
partir de la matière inerte, il
y a d’abord pour Victor celui
de redonner la vie aux morts.
Victor pense que la science
peut et doit libérer l’homme
de ses chagrins et de ses
superstitions. Cette foi en
la science, et le droit que
Frankenstein se reconnaît
à créer la vie ex nihilo,
interrogent l’ambivalence
des sentiments - mélange
de crainte et d’espoir – que
nous inspire aujourd’hui
la recherche scientifique.
Les malheurs qui frappent
Frankenstein ne seraient-ils
pas le châtiment d’une faute :
celle de s’être pris pour un
Dieu, Créateur plutôt que
créature ?
Ce discours empreint
de religiosité nous est
familier, il hante tous les
débats contemporains sur
la manipulation du vivant.
Mais la faute de Frankenstein
est-elle bien celle-là ? Sa
créature monstrueuse ne
lui reproche pas d’être née,
elle lui reproche de ne pas
le reconnaître comme son
fils, de ne pas assumer
ses responsabilités de
père. La faute, si faute il y
a, serait donc réparable.
Et pourtant Victor ne s’y
résout pas, au prix de
la mort de ses proches.
Pourquoi ? Qu’y a-t-il dans
cette reconnaissance de si
insupportable ?
monstres
En général, si l’on dit de
vous que vous ressemblez
à Frankenstein, ce n’est
pas un compliment : vous
comprenez que vous avez une
tête de monstre. Or, dans
le roman de Mary Shelley,
Frankenstein est le nom de
l’étudiant qui fabrique une
créature monstrueuse et
9
Faire du théâtre à partir
de ce roman, c’est se
confronter à la question
de la représentation de
la créature, du monstre.
Nous avons tous en tête
de nombreuses images,
dont celle de Boris Karloff
dans le film de 1931. Nous
chercherons ailleurs, dans
des formes que j’espère
inédites de monstruosité,
avec le souci de se garder
du kitsch, du grand
guignolesque. Quelle forme
donner à la créature qui
provoque chez le spectateur
à la fois l’empathie et
la répulsion ? Je pense
par exemple à l’enfant
monstrueux de Eraserhead,
10
le premier film de David
Lynch.
Au centre du livre de
Mary Shelley, sublime et
menaçante, il y a aussi la
nature : les Alpes, le lac
Léman, la vallée du Rhin,
l’Écosse, la banquise…
Autant de paysages au regard
desquels les protagonistes
de l’histoire semblent bien
petits, jouets minuscules
ballottés par des forces qui
les dépassent. J’aimerais que
ces paysages soient dans
le spectacle d’abord des
paysages musicaux.
Laurent Gutmann
tournée
Victor F. sera en tournée
du 12 au 14 novembre 2015
au Grand Théâtre de la Ville
de Luxembourg, du 5 au 24
janvier 2016 au Théâtre de
l’Aquarium, Paris, le 5 avril
2016 au TAB–Vannes.
Laurent Gutmann
Formé à l’École de Chaillot
dirigée par Antoine Vitez,
il obtient un DEA de
philosophie en 1992.
En 1994, il crée sa compagnie
Théâtre Suranné. En 2002, il
est lauréat du concours Villa
Médicis hors les murs. De
2004 à 2009, il dirige le
Centre dramatique national
de Thionville-Lorraine.
Depuis 2009, il dirige sa
compagnie La Dissipation
des brumes matinales qui
reçoit le soutien de la DGCAministère de la culture et de
la communication au titre du
conventionnement.
Laurent Gutmann est artiste
associé au Granit, scène
nationale de Belfort.
Principales mises en scène
2015 : Zohar ou la carte
mémoire
2014 : Le Prince (tous les
hommes sont méchants)
d’après Machiavel
2012 : La Putain de l’Ohio
de Hanokh Levin
2012 : Le Petit Poucet ou du
bienfait des ballades en forêt
dans l’éducation des enfants
d’après Charles Perrault
Edité aux éditions Lansman
2010 : Pornographie
de Simon Stephens
2009: Le Cerceau
de Victor Slavkine
2008 : Je suis tombé d’après
Au-dessous du volcan
de Malcolm Lowry
2007 : Chants d’Adieu
d’Oriza Hirata
2006 : Lorenzaccio
d’Alfred de Musset
2005 : La Nuit va tomber,
tu es bien assez belle
2004 : Splendid’s
de Jean Genet
2003 : Nouvelles du Plateau S
de Oriza Hirata
2002 : India Song
de Marguerite Duras
Spectacle en japonais
2001 : Légendes de la Forêt
Viennoise
d’Ödön von Horvath
1999-2000 :
Le Retour au Désert
de Bernard-Marie Koltes
Spectacle en espagnol
1999 : OEdipe Roi de Sophocle
1999 : En Fuite, textes de
Georges Perec, Nathalie
Sarraute, Jean Genet
1997 : La Vie est un Songe
de Calderon de la Barca
1996 : Le Balcon de Jean Genet
1994 : Le Nouveau Menoza
de Jakob Lenz
jazz
what’d i say / hommage à ray charles
éric legnini / avec Sandra N’Kaké et Kellylee Evans
Mardi 13 octobre à 20h au Granit
Catégorie A
What’d i say, est le nom de
l’album qui a consacré la
réussite de Ray Charles à
l’aube des années 60. Une
petite révolution qui cassait
le format des titres, avec
des chansons qui duraient 6
minutes et plus, fusionnaient
les genres (rythm’n blues,
soul, blues), avec en prime
des paroles qui décoiffaient
l’Amérique puritaine.
L’occasion pour Ray Charles
de recevoir son premier
disque d’or.
Éric Legnini et sa formation
survitaminée lui ont rendu
hommage lors d’un premier
concert à La Villette, dans le
cadre du festival de jazz en
septembre dernier.
Nous avons le grand plaisir
de les accueillir à Belfort.
Sur le devant de la scène,
deux chanteuses et à l’arrière
une Rolls de musiciens
qui marient soul et jazz
comme personne, sur les
arrangements d’Éric Legnini.
Au final tout l’esprit
de la soul music et du
rythm’n blues.
Deux chanteuses qui
donnent le plus bel
hommage à Ray Charles :
Sandra N’Kaké mène une
belle carrière en France,
entre soul et jazz (révélation
française de l’année en 2012
à Marciac), après son album
Nothing for granted. Elle est
également actrice au théâtre
et au cinéma.
Kellylee Evans vit aux Etats
Unis où elle poursuit une
belle carrière de chanteuse
de jazz ; elle a signé aussi
un hommage à Nina Simone
qui lui a valu les plus belles
distinctions.
Un concert pour le plaisir,
qui prouve encore une fois
que rythm’n blues, blues,
soul et jazz sont les membres
d’une même famille qui n’en
finit pas de se renouveler.
Eric Legnini, piano,
Fender Rhodes, clavinet
Sandra N’kaké, voix
Kellylee Evans, voix
Daniel Romeo, basse
Franck Agulhon, batterie
Boris Pokora, saxophone ténor, flûte
Quentin Ghomari, trompette
Jerry Edwards, trombone
© Benjamin Collombel
non le nom de la créature
elle-même. Cette confusion
est significative : le
monstre est plus ou moins
perçu comme un double
ou un prolongement de
Frankenstein. C’est ça qui
me semble intéressant :
je préfère envisager la
monstruosité non pas
comme une menace
extérieure à nous-même, à
notre humanité civilisée,
mais comme une potentialité
de celle-ci ; potentialité
que la vie en société nous
commande de faire taire (et
tant mieux), mais que l’art
en général et le théâtre en
particulier ont pour fonction
de représenter, de faire vivre
ailleurs, sur une autre scène
où son pouvoir de nuisance
sera interrogé. L’art véritable
a toujours à voir avec les
monstres. Même quand ils en
semblent absents : souvenir,
cauchemar, fantasme,
menace ou projet, ils n’en
sont que plus présents.
11
Théâtre Marionnette Création
Je suis d’ailleurs
d’après Howard Phillips Lovecraft / Catherine Hugot
Mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 novembre à 19h ou 19h45 au Granit
dès 15 ans durée : 1h30 environ / Catégorie b
Je suis d’ailleurs (traduction
française de The Outsider)
est un diptyque qui comprend
deux formes brèves d’environ
30 minutes chacune.
Adaptées de nouvelles de
Howard Phillips Lovecraft,
The Rats in the walls,
la première a été créée en
avril 2014. La seconde est
l’adaptation de The Outsider.
toutes les deux sont
présentées la même soirée.
Les rats dans les murs
© Nicole Diemer / Elise Boual
Le narrateur a quitté
le Massachusetts pour
emménager dans une vieille
demeure anglaise ayant
appartenue à ses ancêtres,
connue sous le nom maudit
du Prieuré d’Exham.
Très vite et à plusieurs
reprises, le protagoniste et
son chat sont réveillés et
terrifiés par des bruits de
rats grouillant et galopant
derrière les murs.
Après une courageuse et
brève enquête, notre héros
comprend avec horreur que
ses aïeux avaient entretenu
pendant des siècles une
cité souterraine dont les
habitants se nourrissaient
de chair humaine, poussant
même le vice jusqu’à élever
du bétail humain.
Rendu immédiatement fou
par cette découverte, le
narrateur se rue sur un de
ses amis et entreprend de
le dévorer. Du fond de son
établissement psychiatrique,
il continue à clamer son
innocence...
The Outsider
Dans cette fable, si la
noirceur est encore là, le
ton est plus poétique et
allégorique. Un mystérieux
narrateur-prisonnier
ignore qui il est et à quoi il
ressemble. Il entreprend
une véritable aventure pour
atteindre la lumière du jour.
Il finit par découvrir qu’il
est un monstre, une goule,
un mort-vivant, un vampire
lorsqu’il se trouve confronté
aux autres, puis à son propre
reflet dans un miroir.
Les monstres de Lovecraft
sont les symboles de ce
que nous ne voulons pas
voir, c’est à dire qui nous
sommes. Le monstre amène
naturellement l’évidence
et la nécessité de la
marionnette et du masque,
médias particulièrement
importants dans le travail de
Catherine Hugot.
Comme dans la plupart
des nouvelles et romans de
Lovecraft, le héros (ou plutôt
l’antihéros) est envahi par
un irrésistible besoin, une
curiosité irrépressible et se
lance dans une aventure
identitaire à travers tours,
donjons et forêts gothiques.
Pour aller enfin “voir le
jour”, naître-renaître,
vivre enfin, il va devoir se
confronter au regard d’autrui
– terrible pour Lovecraft ! avant la confrontation
finale avec son double
monstrueux qu’il intègre
malheureusement comme
seule et unique personnalité.
« La plus ancienne et
puissante émotion humaine
est la peur et la peur la plus
ancienne et la plus puissante
est celle de l’inconnu. »
H. P. Lovecraft
D’après H.P. Lovecraft. Mise en scène et
adaptation Catherine Hugot. Comédiens
marionnettistes Guillaume Clausse
et Baptiste Relat. Création son Uriel
Barthélémi. Création lumière Bastien
Hennaut. Régie Samuel Gamet, Bastien
Hennaut. Conception scénographie Ana
Kozelka. Construction scénographie
Dominique Laine. Construction des
marionnettes Catherine Hugot, Cholé Ratte,
Violaine Fimbel. Assistanat à la mise en
scène Nicole Diemer. Production compagnie
Ka, Drac Franche-Comté, Ville de Besançon,
Conseil général du Doubs, Conseil régional
de Franche- Comté, Le Granit, Scène
nationale Belfort, CCAM, Scène nationale de
Vandœuvre-lès-Nancy, Les 2 Scènes, Scène
nationale de Besançon, Centre dramatique
national de Besançon Franche-Comté.
J
rencontre bord de scène
jeudi 5 novembre après le spectacle
atelier “la figure du montre
au théâtre”. voir p. 75
13
Créée en novembre 2000 à
Besançon, la compagnie Ka
est dirigée par Catherine
Hugot. Au sein de la
compagnie, Catherine Hugot
travaille sur la marionnette
contemporaine tout public
et principalement sur sa
confrontation au texte
contemporain et au jeu
d’acteur, tout en gardant
une volonté esthétique
et plastique exigeante et
originale.
Après ses études de
théâtre à l’Université et
au Conservatoire d’art
dramatique de Besançon,
Catherine Hugot se spécialise
dans l’art de la marionnette.
Ainsi elle conçoit, fabrique
les marionnettes et met
en scène : Là Bas (d’après
Huysmans), Anatole Felde et
Cie (d’après Hervé Blutsch),
Gzion (Hervé Blutsch), Contes
à Rebours (d’après Roald
Dahl), Marie des Grenouilles
(Jean Paul Grumberg),
L’Araignée dans la Plaie et
Une Baignoire révolutionnaire
(Matéi Visniec). La Vie burale
marque le début d’une
collaboration plus étroite
avec l’écrivain Hervé Blutsch
qui donne en 2012 Scènes de
la Vie ordinaire.
Parallèlement à ce travail,
Catherine Hugot collabore
avec d’autres artistes :
David Girondin Moab,
Hélène Arnaud, Angélique
Friant et François Rodinson.
Catherine Hugot a également
développé une activité de
formation artistique en
théâtre, marionnette et arts
plastiques avec des publics
très variés.
Théâtre musical en famille dès 10 ans
L’Histoire du soldat
Charles-Ferdinand Ramuz / Igor Stravinsky / Omar Porras et le Teatro Malandro
avec l’ensemble instrumental Confluences
Jeudi 12, vendredi 13 novembre à 20h au Granit
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h / Catégorie A
Maîtrise du jeu et des
espaces, écriture scénique
tonitruante, inventive,
poétique, toujours
surprenante, la mise en
scène de Omar Porras rejoue
le mythe faustien sur des
airs de valse, de tango, de
ragtime, d’opéra, interprétés
en live par les musiciens du
Conservatoire à rayonnement
départemental de Belfort.
Sur le chemin qui le ramène
chez lui, son violon sur
le dos, le soldat Joseph
rencontre un mystérieux
chasseur de papillons. Il lui
propose un étrange troc : son
instrument contre un livre
magique prédisant l’avenir.
Charmé, le soldat accepte
l’échange. Son voyage
bascule alors dans une quête
illusoire. L’homme qu’il
a croisé, c’est le Diable en
personne...
© Nicole Diemer
Il y a des millions de soldats
qui sont rentrés chez eux
après la bataille, et il y a des
centaines de légendes qui
racontent leur retour. Il y a
une belle histoire russe, tirée
des contes d’Afanassiev, que
Stravinsky raconta un jour à
son ami Ramuz durant son
exil en Suisse. La pièce a été
créée pour la première fois au
sortir de la première guerre
mondiale, le 28 septembre
1918 à Lausanne, sous la
direction d’Ernest Ansermet.
Les comédiens Joan
Mompart (le soldat), Omar
Porras (le diable), Philippe
Gouin (le narrateur),
Maëlla Jan (la princesse) et
Alexandre Ethève (le curé)
seront au plateau sous les
masques de Fredy Porras.
Texte Charles-Ferdinand Ramuz. Musique
Igor Stravinsky. Mise en scène Omar Porras
et le Teatro Malandro. Avec Alexandre
Ethève, Philippe Gouin, Maëlla Jan, Joan
Mompart, Omar Porras et l’ensemble
instrumental Confluences. Scénographie
Fredy et Omar Porras. Masques Fredy
Porras. Assistant à la mise en scène Jacint
Margarit. Univers sonore Emmanuel
Nappey. Lumière Mathias Roche. Costumes
Irene Schlatter d’après la création de Maria
Galvez. Effets spéciaux, accessoires Laurent
Boulanger. Peinture du décor Béatrice
Lipp. Directeur technique Gabriel Sklenar.
Régie plateau Xavier Thien. Coproduction
Théâtre Am Stram Gram, Genève, Teatro
Malandro, Ensemble Contrechamps et
Théâtre de Beausobre. Avec le soutien
de la Loterie Romande, de la Fondation
Leenaards et le parrainage de la Fondation
Igor Stravinsky. Le Théâtre Am Stram Gram
est subventionné par la Ville de Genève et
par la République et canton de Genève. Le
Teatro Malandro est subventionné par la
Ville de Genève, la République et canton de
Genève et Pro Helvetia. Spectacle recréé le
16 janvier 2015 au Théâtre Am Stram Gram,
Genève, à l’occasion des 25 ans du Teatro
Malandro ; initialement créé en 2003 au
Théâtre Am Stram Gram.
© Elisabeth Carecchio
Catherine hugot
15
Théâtre en famille dès 7 ans
Roberto Fonseca / Fatoumata Diawara
Münchhausen ?
avec Ramsés Rodríguez, Sidibé Drissa, Bah Sekou, Yandy Martinez
Fabrice Melquiot / Joan Mompart
Mardi 17 novembre à 20h à la Maison du Peuple
mercredi 18 novembre à 19h au Granit
en partenariat avec la maison pour tous, beaucourt / Catégorie A
représentations Scolaires : jeudi 19 à 9h30 et 14h
On devrait dire septet éphémère, puisque cette réunion
exceptionnelle durera
le temps d’une saison de
tournée en Europe.
© Carlos Pericás
Nous avons accueilli Roberto
Fonseca, il y a deux ans à
la Maison du Peuple. Les
spectateurs présents peuvent
témoigner de l’engagement
du pianiste, de son énergie,
de la musicalité de son
groupe. Alors quand arrive
16
la possibilité de l’inviter à
nouveau avec Fatoumata
Diawara, pas d’hésitation.
D’autant que cette rencontre
incarne exactement la quête
de Roberto Fonseca : renouer
les liens entre la musique
cubaine et l’Afrique.
De son côté, Fatoumata
Diawara n’en est pas à
ses débuts pour ce qui est
des rencontres avec des
jazzmen ; puisqu’elle a
joué aussi bien avec Herbie
Hancock que Hank Jones.
Originaire de Côte d’Ivoire,
elle passe une partie de son
enfance au Mali puis vient
en France où elle va dans un
premier temps mener une
carrière d’actrice, avec Royal
de Luxe, au théâtre, au début
des années 2000.
De retour au Mali, elle
rencontre Cheick Tidiane
Seck, Oumou Sangare, et
démarre une belle aventure
en développant son propre
répertoire, inspiré de la
tradition, mais sur des
rythmes d’aujourd’hui
entre blues et jazz.
Entre temps vous l’aurez
peut-être vue dans le dernier
film d’Abederrahmane
Sissako, Timbuktu.
Münchhausen ? Pourquoi un
point d’interrogation ? C’est
quoi encore, ce mystère ?
Vous le saurez en découvrant
cette nouvelle Aventure du
baron perché, qui nous parle
de la fantaisie qui manque, la
folie épique qui fait défaut.
C’est à une rencontre
exceptionnelle que nous
vous convions. Une
rencontre qui se nourrit de
l’histoire de l’Afrique, de son
exceptionnelle créativité,
des métissages qu’elle a su
initier au fil des derniers
siècles qui n’ont pas été
tendres avec elle.
Fabrice Melquiot se lance par
la face nord dans l’ascension
d’un nouveau monument
de la littérature ; c’est à sa
moustache flamboyante
qu’il s’agrippe pour donner
au mythe inventé par
Rudolf Erich Raspe un
nouveau lustre.
Et un fils ! Eh oui, il lui
donne un fils. Et une
belle-fille aussi. Et puis,
comme il se doit, un
cheval coupé en deux, des
cyclopes et des lions, des
Fatoumata Diawara, chant et guitare
Roberto Fonseca, piano, claviers et chant
Ramsés Rodríguez, batterie
Sidibé Drissa, kamalen, ngoni
Bah Sekou, guitare
Yandy Martinez, basses
Cette Aventure avec un
grand A est un appel au
réveil poétique, qui offre
à nos rêves une amplitude
inouïe et nous renvoie
dans les cordes de nos
propres aspirations. C’est
Joan Mompart (le Granit a
accueilli On ne paie, pas on ne
paie pas la saison dernière),
qui met en scène avec la
puissance d’évocation qu’on
lui connaît, sa verve, son
sens de l’espace et son amour
des acteurs, cette comédie
pétaradante.
durée : 1h / Catégorie c
crocodiles, un boulet de
canon qu’on enfourche
comme Bucéphale,
Vénus et Vulcain, le
Rocher de Gibraltar qui
n’est pas vraiment le
Rocher de Gibraltar, une
baleine gigantesque, des
apparitions fabuleuses et des
disparitions magiques.
Le baron de Münchhausen
est un personnage
historique (1720-1797), héros
populaire de la littérature
allemande, officier
allemand, mercenaire à la
solde de l’armée russe.
à son retour en Allemagne,
il confie à l’écrivain
Rudolf Erich Raspe ses
“extraordinaires” aventures
avant de se fixer à Hanovre.
Surnommé le “baron de
Crac” (baron du mensonge),
il aurait voyagé sur la Lune
sur un boulet de canon et
aurait dansé avec Vénus.
Grand fabulateur devant
l’éternel, digne descendant
de Don Quichotte et du
Capitan de la commedia
dell’arte, ancêtre du
Capitaine Bonhomme et
grand cousin de Cyrano,
Münchhausen symbolise la
quintessence du pouvoir de
faire rêver. Les histoires du
Baron sont surnaturelles,
extravagantes, impossibles,
insensées, et pourtant, à
l’écoute de ses exploits, vous
vous laissez envahir par ses
idées folles et le désir d’y
croire l’emporte sur tout le
reste.
Texte Fabrice Melquiot d’après Le Baron de
Münchhausen de R.E. Raspe et G.A. Bürger.
Mise en scène Joan Mompart. Avec Mélanie
Bauer, Baptiste Gillieron, Jacques Michel,
Christian Scheidt, Bastien Semenzato.
Scénographie Cristian Taraborelli. Musique
Simon Aeschimann. Enregistrée par
l’Ensemble Contrechamps. Assistante à
la mise en scène Hinde Kaddour. Univers
sonore William Fournier. Création vidéo
Brian Tornay. Maquillage, coiffures,
postiches Cécile Kretschmar. Assistée
de Malika Stälhi. Accessoires Valérie
Margot. Production Théâtre Am Stram
Gram-Genève, Le petit théâtre-Lausanne,
L’Ensemble Contrechamps-Genève, Cie
Llum Teatre. Avec le soutien du Service
culturel Migros. Création le 29 septembre
2015 au Théâtre Am StramGram–Genève.
© Jeanne Roualet
jazz afro-cubain
17
Danse
Waves
Héla Fattoumi et éric Lamoureux / Peter von Poehl
Mardi 24 novembre à 20h à la Maison du Peuple
durée : 1h / Catégorie b / Distribution P. 80
Héla Fattoumi et éric
Lamoureux, nommés depuis
mars 2015 à la tête du centre
chorégraphique national
de Belfort, s’associent
ici au compositeur et
chanteur Peter von Poehl
pour une création fluide
et hypnotique, portée
magnifiquement par
huit interprètes venus
de différents horizons.
Le lyrisme de la mélodie
composée par le chanteur
et compositeur pop
rock suédois Peter Von
Poehl, aussi connu pour
ses musiques de films
(L’Arnacœur, La Guerre est
déclarée) est la promesse
d’un paysage dansé en
déferlantes, en échappées.
© Laurent Philippe
Des abysses aux embruns
soulevés par la mer, ils
interrogent la notion de
“banc” entendue comme
groupement d’individus
de la même espèce qui se
déplace ensemble sans
hiérarchie. Sur une scène
évoquant une vague
déferlante par sa surface
accidentée où alternent
pentes, creux et crêtes, ces
huit danseurs caressent les
mélodies chantées en direct
par Peter von Poehl. Au gré
de son courant, ils voguent
sur un motif en perpétuel
mouvement et inventent
par là-même un nouveau
dialogue entre danse et
musique.
Une façon aussi d’inventer
des façons originales
pour populariser la danse
contemporaine, et l’ouvrir
au plus grand public et aux
nouvelles générations.
parade dans une pièce
anti-extrémiste, antipessimiste, bref : anti-anti.
Une manif pour le bonheur
qui n’est pas faite pour faire
des vagues, mais pour les
apaiser.
danser canal historique
à l’évidence, la vague est
un motif chorégraphique.
Waves, présenté en première
française aux Boréales à
Caen, épouse son sujet – et
son titre – avec un plaisir
non feint. Une vague de
danseurs emmenés par
la magnifique Johanna
Mandonnet qui forme un
essaim de corps, sans cesse
ballotté ou réuni par un effet
de houle musicale.
Les Inrockuptibles
« Je ne suis pas un artiste
engagé, je suis un artiste
dégagé », disait Pierre
Desproges.
Les interprètes de Waves
sont ainsi, parfaitement
dégagés des désagréments
de ce monde. Leur jeunesse
© Laurent Philippe
© Eric Lamoureux
Waves invite le spectateur
à plonger littéralement
dans un bain d’émotions
déclenchées par le dialogue
entre la danse et la musique
orchestrale et astrale
de Peter von Poehl.
19
Théâtre
Lucrèce Borgia
Victor Hugo / David Bobée
Mercredi 2 et jeudi 3 décembre à 20h à la Maison du Peuple
dès 15 ans durée : 2h / Catégorie A / Distribution P. 80
Circassiens, danseurs,
musiciens et comédiens
donnent à ce Lucrèce Borgia
décapant de David Bobée,
une énergie communicative.
© Arnaud Bertereau / Agence Mona
Nous sommes au XVe siècle à
Venise. Les Borgia se livrent
à une lutte meurtrière pour
hériter du trône papal. Parmi
eux, Lucrèce, mère blessée
dans sa chair et femme
impitoyable, se livre à une
vengeance implacable,
jusqu’à l’infanticide.
Pour le metteur en scène
David Bobée, « Lucrèce
Borgia se tient dans la lignée
des grands personnages
tragiques féminins aux côtés
d’autres monstres sacrés,
Médée, Phèdre, Philomèle. »
C’est à l’actrice Béatrice
Dalle qu’il a confié ce rôle
magnétique et monstrueux.
Celui d’une empoisonneuse,
femme redoutable et fatale,
blessée et douce, belle et
animale.
« J’ai fermé les yeux, j’ai
pensé, Lucrèce c’est qui ?
Qui pour être cet être
monstrueux et fragile, qui
génère du fantasme et de la
peur ? Et c’est elle qui arrive,
avec son monstre dès mes
premières images. »
Cette mère cruelle et sauvage
brûle de désirs de vengeance
et d’amour pour son fils
impulsif et fougueux.
À ses côtés, l’acteur et
acrobate Pierre Cartonnet,
s’éloignant de la figure du
jeune homme romantique,
propose une lecture animale
du rôle de Gennaro dont la
monstruosité est perceptible
dès l’ouverture.
Lucrèce Borgia, pièce en
prose de Victor Hugo, fut
jouée pour la première fois
au Théâtre de la Porte Saint
Martin le 2 février 1833.
Béatrice Dalle est l’astre
noir d’une mise en scène
particulièrement réussie
de Lucrèce Borgia, où David
Bobée traduit librement
l’univers de Victor Hugo
entre mélo, roman
d’aventures et fantastique
halluciné. Les inrocks
J
rencontre bord de scène
mercredi 2 décembre
après le spectacle
© Arnaud Bertereau / Agence Mona
Une version pleine de
fureur et d’imagination,
jouée magistralement
par Béatrice Dalle.
21
jazz
Musique du monde
La Leçon de jazz d’Antoine Hervé :
Oscar Peterson
talila
avec antoine hervé, Louis Moutin, François Moutin
“En passant par Krasnik, Pologne”
Mardi 15 décembre à 20h au granit Catégorie b
en partenariat avec le 19 CRAC, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard et les Musées de Belfort
Vendredi 11 décembre à 20h au Granit Catégorie b
Des pianistes, comme
Bill Evans et Oscar
Peterson, mais aussi
des instrumentistescompositeurs comme Wayne
Shorter, des chanteuses
comme Billie Holiday. Ces
leçons sont gravées en DVD.
Concert commenté,
l’occasion de mieux
connaître le jeu d’un des
pianistes les plus influents
du jazz, cette leçon est aussi
un très beau moment de
musique.
Basée notamment sur une
œuvre centrale de Peterson,
La Suite canadienne,
elle nous permettra de
retrouver les frères Moutin
accueillis avec leur quintet
en mars 2015.
Et de découvrir ou retrouver
un des fleurons du jazz
français. Musicien surdoué,
passé à la direction de
l’Orchestre National de Jazz
entre 1987 et 1989, après une
formation classique comme il
se doit ; ou plutôt comme on
peut l’imaginer en l’écoutant.
Côté piano, il a consacré
ses leçons de jazz à Bill
Evans, Dave Brubeck, Keith
Jarrett, Oscar Peterson,
mais aussi Thelonious Monk.
Un panthéon qui définit
l’univers musical d’Antoine
Hervé ; superbe mélodiste,
rythmicien implacable et
improvisateur sans bornes.
© Philippe Lévy Stab
Antoine Hervé a contracté
le virus de “la leçon de
musique” à l’occasion de
duos et duels d’improvisation
avec Jean-François Zygel, qui
a développé ces leçons sur
des compositeurs classiques.
22
Antoine Hervé, piano
Louis Moutin, batterie
François Moutin, contrebasse
Talila est chanteuse et
actrice française née après
la seconde guerre mondiale
de parents polonais.
Sur les très beaux
arrangements de Teddy
Lasry, pianiste, multiinstrumentiste et
cofondateur du mythique
groupe Magma, elle revisite
ce yiddishland, entre
chansons traditionnelles
et chansons extraites de
comédies musicales des
années 30 à New York,
en yiddish.
« Je ne suis ni une chanteuse
folklorique, ni une chanteuse
communautaire. »
« Revisiter une culture est
risqué : on tombe facilement
dans le folklore (le passé
comme caricature), la
muséologie (l’exaltation
figée d’autrefois. »
Avec ces deux remarques
incisives, le ton est donné.
Même si on retrouve avec
Talila la joie et l’émotion, si
présentes dans la musique
yiddish, c’est une musique
d’aujourd’hui qu’elle nous
propose. Dans une langue
qui aurait pu disparaître
il y a à peine 70 ans.
Le concert de Talila est un
contrepoint de l’exposition
Retour sur l’Abîme, L’art à
l’épreuve du génocide que
nous organisons avec le
19 CRAC, Centre régional
d’art contemporain de
Montbéliard et les Musées de
Belfort (voir p. 70).
Non, le yiddish n’est pas
mort, car il chante encore.
Mais ce qui ne suffit pas, ce
chant, à Talila qui, posant un
moment sa voix sur le bord
du clavier, se retournant vers
son quartier des Batignolles,
en exhume les scintillants
portraits de son enfance,
nous donnant à voir le chœur
des exilés d’où sourd cette
sève de vie que l’on croyait
tarie, chœur nostalgique, qui
trouve au shtetl de Belz les
charmes de Combray, chœurs
de musiciens pour qui les
mélodies sont l’âme du
monde, chœur d’amoureuses
faisant les yeux doux au
garçon de Pologne, chœur
moqueur, chœur blessé,
chœur enchanté. Et à mesure
que la voix de Talila reprend
de la hauteur c’est tout le
pays disparu qui reprend vie
au-dessus de la plaine du
Yiddishland. Jean Rouaud
Talila, chant
Teddy Lasry, piano et clarinette
Pierre Mortarelli, contrebasse
Marc Pujol, percussions
© Sandrine Expilly / Naïve
Ce sera une première au
Granit. Depuis plusieurs
années, Antoine Hervé
développe ce “concept” de
leçon de jazz, consacreé aux
grandes figures du Jazz
du XXe siècle.
« Je chante une langue qui
résiste au temps et aux
modes : le yiddish, et je
raconte en français mes
histoires de fille d’émigrés
juifs polonais ayant
élu domicile à Paris, des
histoires de française dont
les parents viennent d’un
ailleurs englouti où ils ne
retourneront plus jamais. »
23
théâtre
Théâtre Création
Une étoile pour Noël Ou l’ignominie de la bonté
No(s) Révolution(s)
Nasser Djemaï / Marie Sohna Condé
Mickael de Oliveira, Ulrike Syha / Anne Monfort
Jeudi 17 et vendredi 18 décembre à 20h au Granit
Mardi 5, mercredi 6, jeudi 7 et vendredi 8 janvier à 20h à la Coopérative
dès 12 ans durée : 1h30 / Catégorie b / Distribution P. 80
dès 14 ans durée : 1h30 environ / Catégorie b
La violence part souvent d’un
bon sentiment. Ce spectacle
est une épopée peuplée
d’ogres à visage humain où
tous les personnages se
massacrent allègrement en
voulant faire le bien.
Le petit Nabil est
farouchement décidé à
devenir Premier ministre
comme le lui a demandé
secrètement son père.
Entre les mines de ciment
où travaille ce dernier et le
ministère, il n’y a qu’un pas
à franchir. Devenu étranger
à sa propre famille et en
particulier à son père, Nabil
comme Martin et Nadir, est
propulsé par la centrifugeuse
de la réussite scolaire.
Blanchis par la société, ils
sont comme les héros des
mythologies, à l’image
de énée, Ulysse, Héraclès
ou Thésée : condamnés à
réussir.
Ce spectacle fondateur de
Nasser Djemaï est recréé en
2015. « Lors de sa création
en 2005 à Paris, cette pièce
est apparue comme une
matière brute, une parole
urgente, un cri nécessaire
avec tout le charme et les
maladresses d’une première
écriture. C’était mon premier
texte, et je ne savais pas qu’il
aurait une telle destinée.
Plus de 500 représentations
aussi bien sur des scènes
prestigieuses que dans les
petites salles plus modestes,
une véritable odyssée qui m’a
littéralement transformé.
Des lycées, des collèges, des
universités se sont emparés
de cette pièce. Des personnes
qui n’avaient jamais poussé
la porte d’un théâtre, ont
pu découvrir ce travail et
mettre des mots sur des nondits, cela a donné lieu à des
rencontres inoubliables. »
Nasser Djemaï
L’excellent Nasser Djemaï
fait vivre avec sincérité et
humour des personnages
cruels et crédules, violents et
humains. Tout simplement
humains. Télérama
Très beau spectacle (…) Il
nous captive, nous émeut
nous fait rire… une belle
performance d’acteur.
Pariscope
© Sébastien Calvet
Le Granit a accueilli Invisibles
en 2012, trois nominations
aux Molières 2014 ainsi que le
prix Nouveau Talent Théâtre
2014 de la SACD. Vertiges, son
cinquième texte, sera créé à
l’automne 2016.
24
J
rencontre bord de scène
jeudi 17 décembre après le spectacle
Les héros finissent-ils mal,
en général ? Ce pourrait être
une chanson d’amour.
Ou un chant révolutionnaire,
scandé comme un souvenir.
Que reste-t-il de ce bal
populaire ? Des restes de
fête, des fleurs fanées.
Comme si l’ennemi était
parti, avait déserté.
Mais aujourd’hui, là,
maintenant, que faire ?
Quatre acteurs, de trois
nationalités (allemande,
française, portugaise),
parlent de leurs souvenirs de
révolution et de la possibilité
d’une révolution aujourd’hui.
Une nouvelle mise en scène
de Anne Monfort.
“Notre” révolution
imaginaire se construit
à partir d’anecdotes venues
de divers lieux et différentes
époques.
La révolution est-elle,
comme le dit Camus,
l’irruption d’une idée dans
le pragmatisme ?
La violence et la terreur
sont-elles évitables ?
La révolution est-elle
forcément une déception ?
Les héros finissent-ils
comme le Coriolan de
Shakespeare, happés par le
démon de l’ambition et du
pouvoir personnel ?
Les révolutionnaires de
1789 étaient obsédés par le
jugement que la postérité
porterait sur leur action.
Que diront les générations
futures ? Actuelles ?
Et quelles sont leurs
révolutions, et celles
qu’elles ne font pas ?
Quel est l’héritage des
révolutions ?
Et leur folklore, leur kitsch ?
Voire leur “tourisme”?
Comme l’interroge
l’historienne Sophie
Wahnich, pourquoi a-t-on
aujourd’hui, depuis 1989,
intériorisé l’idée que
l’utopie et le désir d’une vie
meilleure mènent forcément
au totalitarisme ?
Comment aujourd’hui,
créer l’irréversible ?
Pour concevoir No(s)
Révolution(s), Anne Monfort
s’est entourée de deux
auteurs, l’Allemande
Ulrike Syha et le Portugais
Mickael de Oliveira. Certains
concepts politiques, liés
à l’histoire nationale,
s’avèrent impossibles à
transposer. Cette dimension
“intraduisible” et le
processus de la traduction
lui-même y deviennent
aussi matière de plateau.
Le spectacle se jouera dans
les trois pays, France,
Allemagne, Portugal, dans
trois versions légèrement
différentes, où les trois
langues s’entendent et se
répondent sur le plateau.
De Mickael de Oliveira et Ulrike Syha. Mise
en scène Anne Monfort. Conception Anne
Monfort, Mickael de Oliveira et Ulrike Syha
Avec Cornelia Dörr, Claude Guyonnet,
Anne Sée, Sara Vaz. Création lumière
et régie générale Cécile Robin. Création
sonore Emmanuel Richier. Scénographie
Clémence Kazemi. Costumes Charlène
Strock. Assistanat à la mise en scène Alexia
Krioucoff. Collaboration et conseil historique
Maud Chirio. Administration, production,
diffusion Juliette Medelli (Bureau FormART).
Production Allemagne Katja Kettner
(Kunststoff). Production Portugal Maria
Manuel et Maria João Santos (Stage One).
Avec l’aide de Flavia Amarrurtu. Production
Cie Day-for-Night . Coproduction Le Granit
Scène nationale, Belfort, CDN Besançon
Franche-Comté, Théâtre Paul Eluard
de Choisy-le-Roi - dispositif SiT (Stage
in Translation) favorisant la circulation
internationale du spectacle vivant, DSN
Scène nationale de Dieppe, Théâtre Jean
Lurçat Scène nationale d’Aubusson, le
Colectivo 84, Le Nouveau Relax Scène
conventionnée de Chaumont, Théâtre de
Thouars Scène conventionnée, Ballhaus Ost
Berlin. Avec le soutien du Goethe Institut de
Paris, de l’Institut Français du Portugal, de
l’Institut Français dans le cadre du dispositif
Théâtre Export, de 31 Juin Films, du CDN de
Besançon Franche-Comté, du Théâtre ParisVillette. Production en cours. La compagnie
Day-for-Night est soutenue dans ses projets
par la Région Franche-Comté.
J
rencontre bord de scène
mercredi 6 janvier
après le spectacle
conférence avec idee,
université populaire de belfort
“chronique d’une création
théâtrale européenne”
mardi 8 décembre
à 18h15 au granit
voir p. 74
25
Les grandes fenêtres du
Ballhaus évoquent la ville
à l’extérieur - de l’autre
côté, il pourrait y avoir un
bâtiment institutionnel,
un rassemblement. Entre
barricade et fragilité, le
bruit de la rue, des carreaux
qui peuvent être cassés,
racontent un passage… ou
une intrusion, créent une
porosité et une attirance qui
peuvent être douces comme
violentes ; le discours intime
s’échappe à l’extérieur.
Nous n’avons pas voulu
raconter une seule
révolution, que ce soit la
révolution des œillets, la
révolution française, la
“révolution pacifique” de
1989 en Allemagne ou les
printemps arabes. Nous
préférons prendre des
événements dans chacune
de ces révolutions, en
leur ôtant leurs ancrages
spécifiques ou les allusions
qui les limiteraient à un
pays ou à une époque, et
composer, à partir de là,
une révolution nouvelle,
qui pourrait avoir lieu
aujourd’hui, à l’extérieur,
tout près. Une révolution où
il pourrait y avoir à la fois la
double proclamation d’une
république à deux heures
d’intervalle, un moment de
confusion où personne ne
sait qui est prisonnier de qui,
l’erreur d’un dirigeant qui
déclenche la chute d’un mur
en disant « je crois que c’est
maintenant ».
© Marine Beccarelli
On travaillera parfois sur des
matériaux historiques, des
réécritures de discours, mais
toujours en les transposant
aujourd’hui. On prendra
comme paradigme de scènes
les motifs communs à toutes
les révolutions : la tentative
de rédiger un texte, la figure
de l’exilé, l’accélération du
temps révolutionnaire, la
question du passage à l’acte,
l’affrontement et la peur,
la tentative de trouver un
accord.
à la fin du spectacle, nous
imaginons une dernière
partie où réapparaîtrait peu
à peu un quatrième mur,
où le texte laisse peu à peu
la place à l’image, et où la
révolution s’évoque en creux,
dans le cadre de l’intime.
Une femme face à un tissu
rouge, interrogative, au
milieu de gens qui s’agitent.
Des êtres qui dorment ou ne
veulent pas voir. Et parfois,
une tentative de se toucher,
de s’effleurer.
Anne Monfort
Créations
du 5 au 8 janvier 2016
au Granit, Scène nationale,
Belfort
du 20 au 24 octobre 2015
au Ballhaus Ost Berlin
(Allemagne)
le 29 octobre 2015
au Lichthof, Hambourg
(Allemagne)
le 19 novembre 2015
au Teatro Academico Gil
Vicente, Coïmbra (Portugal)
les 24 et 25 novembre 2015
au Teatro São Luiz,
Lisbonne (Portugal)
le 15 mars 2016 au Théâtre
Paul Eluard de Choisy-le-Roi
le 18 mars 2016
au Nouveau Relax, Scène
conventionnée de Chaumont
Anne Monfort
Anne Monfort crée la
compagnie Day-for-Night
en 2000. Elle met en scène
plusieurs textes de l’auteur
allemand Falk Richter qu’elle
traduit également : Dieu est
un DJ (2002), Tout. En une nuit.
(2005), Sous la glace (2007),
Nothing hurts (2008).
Artiste associée au Granit,
entre 2007 et 2010, elle crée
notamment Laure, Next door,
Si c’était à refaire, Les fantômes
ne pleurent pas et le diptyque
Notre politique de l’amour,
composé de Tout le monde se
fout de la demoiselle d’Escalot
et Ranger (Sa vieille maîtresse)
présenté au Théâtre GiraSole
d’Avignon OFF en 2011.
Elle crée Quelqu’un dehors,
moi nulle part en mars 2012 et
Exit, forme courte présentée
au festival 360 en juin 2013,
deux textes de Sonia Willi.
En 2013/2014, elle reprend les
inédits et extraits du journal
d’écriture de Falk Richter
pour mettre en scène
Et si je te le disais, cela ne
changerait rien, création au
Granit en 2013.
Tournée
du 26 au 30 janvier 2016
au Colombier, Bagnolet
le 3 mars 2016 à la DSN,
Scène nationale de Dieppe
le 8 mars 2016
au Théâtre de Thouars,
scène conventionnée
le 10 mars 2016
au Théâtre Jean Lurçat,
Scène nationale d’Aubusson
27
Théâtre en famille dès 8 ans
Kant
Jon Fosse / émilie Anna Maillet
Mercredi 13 janvier à 19h au Granit coproduction le granit / Catégorie c
Représentations scolaires : mardi 12 à 9h30 et 14h, mercredi 13 janvier à 9h30
Le conte philosophique
de l’auteur norvégien
Jon Fosse aborde les peurs
d’un enfant de huit ans face
à l’immensité de l’univers.
Un peu de magie et
d’hologrammes pour entrer
dans l’infini de l’univers.
Troublante réalité !
Pour aborder ces
questionnements, la
compagnie Ex voto d’Émilie
Anna Maillet va perturber
et mettre en doute ce que
nous voyons en utilisant la
vidéo, les hologrammes,
la manipulation d’objets
réels et la magie. Ces
dispositifs hologrammiques
de magie nouvelle et la
création de vidéos 3D vont
développer des troubles
optiques et plonger les
spectateurs dans une réalité
augmentée. L’univers
devient métaphorique,
immersif et pictural. Les
éléments réels vont être mis
en doute par des procédés
de magie, apparitions,
manipulation d’objets réels,
et des interactions seront
possibles avec des images
vidéos, du mapping ou des
hologrammes.
La pièce est en réalité une
formulation enfantine,
“naïve”, pleine d’humour
mais néanmoins très juste,
de la première antinomie de
la raison pure, dans la
Critique de la raison pure de
Kant. Là, se contredisent, de
façon insurmontable, sans
solution directe, ni logique,
une thèse : « le monde a
un commencement dans le
temps et il est aussi limité
dans l’espace », et une antithèse « le monde n’a ni commencement dans le temps,
ni limite dans l’espace, il
est infini aussi bien dans le
temps que dans l’espace ».
Émilie Anna Maillet est
metteuse en scène et comédienne. En 2012, elle crée
Hiver de Jon Fosse à La Ferme
du Buisson. Judith Guez,
conceptrice monde virtuel
et interaction temps réel,
est doctorante au laboratoire INREV à Paris 8. Elle
enseigne en théorique et
pratique la programmation,
la réalisation de jeux vidéo et
installations artistiques.
Texte Jon Fosse. Traduction Terje Sinding
l’Arche éditeur. Scénographie et mise
en scène Emilie Anna Maillet. Avec
Régis Royer. Vidéaste Maxime Lethelier.
Lumière Laurent Beucher. Assistante
mise en scène Léa Carton-Grammont.
Graphisme 3D Guillaume Bertinet. (En
cours) Avec aide à la création DRAC Ilede-France, l’aide d’Arcadi Ile-de-France
dispositif d’accompagnements et l’aide
au développement et à la création du
Dicréam. Production compagnie Ex voto à
la lune. Coproductions C.D.A. d’Enghien les
Bains, Le Granit, Scène nationale, Belfort
et L-EST/Laboratoire Européen Spectacle
vivant et Transmédia en préfiguration.
J
La Chambre de KristoFFer
La Chambre de Kristoffer
présentée dans la petite
salle est une installation
interactive au casque
Occulus Rif (casque
immersif) et capteur.
Une métaphore des
doutes existentiels de
l’enfant de Kant éprouvés
par le spectateur, qui,
installé dans un décor
de chambre d’enfant, se
retrouve immergé dans
le même environnement,
mais modélisé en trois
dimensions. Il pourra
interagir par l’intermédiaire
d’une “lampe de poche”.
Le Granit a accueilli une
étape de cette installation
(résidence 2014 dans le
cadre de L-EST/Laboratoire
Européen Spectacle
vivant et Transmédia en
préfiguration).
Expérimentation en
“perception augmentée”
Sur inscription à la billetterie.
(Passage individuel toutes les 10 mn.
Durée 5 mn.)
Mercredi 13, samedi 16 et mercredi 20
janvier de 16h à 18h
Mardi 19 janvier de 18h à 19h30
Jeudi 21 janvier de 18h à 19h30
Conception Emilie Anna Maillet, Judith
Guez. Créatrice réalité virtuelle Judith Guez.
Création 3D Guillaume Bertinet. Graphisme
3D Adrien Gentils. Scénographe Céline Diez.
© DR
29
Opéra circassien
Daral Shaga
Laurent Gaudé / Kris Defoort / Fabrice Murgia / Philippe de Coen
Vendredi 15 janvier à 20h à la Maison du Peuple
Durée : 1h20 / Catégorie A
© Hubert Amiel
Œuvre circassienne et
lyrique, Daral Shaga est une
invitation à franchir les
frontières. Cette épopée,
qui fera vibrer autant les
amateurs d’opéra, que ceux
de théâtre ou de cirque, nous
entraîne dans les pas de
migrants.
Dans ce spectacle hybride,
le livret de Laurent Gaudé,
prix Goncourt 2004 pour
Le soleil des Scorta, et la
partition de Kris Defoort,
composée entre baroque,
jazz et musique arabobalkanisante, se mêlent au
cirque de Philippe de Coen et
à la mise en scène de Fabrice
Murgia. Daral Shaga réunit
ces quatre talents dans une
alchimie totale.
En suivant les parcours
croisés de Nadra et son père,
en route vers un nouveau
monde, et d’un émigré sur
le retour, le spectacle parle
du courage et des rêves de
ceux qui aspirent à une vie
meilleure, au prix de l’exil.
Au cours de leur périple, les
migrants sont bloqués par
une énorme grille. Daral
Shaga, divinité protégeant
les exilés, saura peut-être les
aider.
Cette fable a été initiée par
la compagnie bruxelloise
Feria Musica, habituée à
jeter des passerelles entre
musique et cirque. Cinq
acrobates rencontrent ainsi
trois chanteurs lyriques
et trois musiciens pour
créer le premier opéra
circassien, avec l’appui
d’un chœur fantomatique,
de machineries et d’une
installation vidéo.
L’ensemble est d’une grande
beauté, on se sent saisi par
cette imbrication originale
des arts et la force artistique
et intense qui en émane.
Magistral. L’écho du Limousin
Musiciens Fabian Fiorini, Lode Vercampt,
Jean-Philippe Poncin. Solistes et chœur
Ensemble Silbersee : Michaela Riener, Maciej
Straburzynski, Tiemo Wang.Conception
scénographie Philippe de Coen, Bruno
Renson, Fabrice Murgia. Construction
scénographie et machinerie Bruno Renson.
Création vidéo Giacinto Caponio. Création
lumière Emily Brassier. Création et régie
son Marc Combas. Coordination technique
et régie plateau Joachim Pochet. Régie
générale et lumière Thomas Dobruszkès.
Régie vidéo Fanny Perreau. Copiste Roel Das
Intervenants techniques de cirque et
mouvement Yuri Sokolov, Vyacheslav
Kukushkin, Claudio Stellato. Stagiaire Ariane
Malka. Production Feria Musica et l’OpéraThéâtre de Limoges. Coproduction Le
Sirque (pôle national des arts du cirque en
Limousin), le Festival les Francophonies en
Limousin, Le Maillon Théâtre de Strasbourg,
Silbersee et le Palais des Beaux-Arts de
Charleroi. Avec le soutien du Ministère de
la Fédération Wallonie Bruxelles (Direction
générale de la Culture, Service général
des arts de la scène, service du cirque), le
Fonds de Création Lyrique (Copie Privée),
le Centre National du Théâtre, la Fondation
BNP Paribas, la Loterie Nationale, la
Fondation Beaumarchais, la SACD, Amnesty
International France. Avec l’aide du Centre
communautaire de Joli Bois (Woluwé-SaintPierre), Trapèze asbl, Théâtre Wolubilis,
Théâtre National de Bruxelles.
Une merveille circassienne
à l’opéra ! Fabrice Murgia
dépoussière littéralement
le genre. Ses images sont
comme à chaque fois somptueuses, il parvient à mixer
avec allégresse la musique, le
chant, la poésie de la vidéo,
avec des numéros de cirque
époustouflants. Scèneweb
Musique Kris Defoort. Livret Laurent Gaudé.
Direction artistique Philippe de Coen.
Mise en scène Fabrice Murgia. Assistanat
mise en scène Hubert Amiel. Acrobates
Anke Bucher, Renata do Val, Mark Pieklo,
André Rosenfeld Sznelwar, Laura Smith.
© Hubert Amiel
Oratorio pour trois
chanteurs, trois musiciens,
cinq acrobates et un chœur
fantomatique, Daral Shaga
retrace le parcours croisé
d’un émigré revenant chez lui
et d’un duo en route vers un
ailleurs meilleur.
31
danse / théâtre
Flavia Coelho
Le Sorelle Macaluso
“Bossa Muffin” / avec Victor Vagh, Seb Lunghi, Al Chonville, Tibo Fourrier, Nicolas Vagh
Emma Dante
Mardi 19 janvier à 20h au Granit
Vendredi 22 janvier à 20h au Théâtre de Montbéliard
Catégorie b
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h10 / en italien surtitré/ Catégorie b
Flavia Coelho est née à Rio
de Janeiro. Dès l’âge de
14 ans, elle se produit sur
scène et dans les bars. à la
maison elle écoute Diana
Ross, Nina Hagen et les divas
de la chanson populaire
brésilienne Gal Costa et
Maria Bethânia.
Héritière de la grande
tradition de la bossa nova,
Flavia Coelho la déplace
un peu, la rapproche de cet
autre creuset musical qu’est
la Jamaïque, la matine avec
d’autres musiques populaires
brésiliennes, le baile
funk, le forro, le frevo, les
musiques traditionnelles du
Noreste. Et, de là, naît une
musique brillante, colorée,
joyeuse, une des nombreuses
déclinaisons de la bossa
nova qui a fêté ses 50 ans et
qui n’en reste pas à revisiter
Antonio Carlos Jobim.
Punch d’enfer et présence
solaire. Télérama
Albums bigarrés et concerts
exubérants. Libération
Albums :
Bossa Muffin - 2011 (Wagram)
Bossa Muffin – 2013 Remixes
& Ineditos (Discograph)
Meu - 2014 (Discograph)
© Bernard Benant
Flavia Coelho, chant
Victor Vagh, claviers
Seb Lunghi, guitare
Al Chonville, batterie
Tibo Fourrier, lumière
Nicolas Vagh, son
Brice Ahodan, plateau
Où vont les morts ?
Hantées par leurs souvenirs
d’enfance, sept femmes
redeviennent des gamines
malicieuses et retrouvent les
spectres de leurs disparus.
Dans cette délicieuse fable
sociale, le drame fricote
avec le grotesque, la mort
convole avec la vie tandis que
secrets, godasses et crucifix
volent tous azimuts.
En rang serré telle une
procession de pénitents,
deux hommes et sept
femmes se rendent à un
enterrement. Sept italiennes,
sept sœurs liées par-delà
la mort, l’amour, la haine.
Alors que le passé ressurgit,
les mystères et les tensions
remontent à la surface.
Les sœurs Macaluso se
souviennent. Jadis, lors
d’une escapade à la mer,
deux d’entre elles jouent
dans les vagues. Mais
le jeu innocent vire à la
tragédie et entraînera le
bannissement de l’aînée.
Comme suspendues entre le
monde des vivants et celui
des morts, les sœurs dansent
et communient avec les
fantômes de leurs défunts
lors d’un sabbat joyeux et
terrible. Pleines de gouaille,
Gina, Maria, La Pouilleuse,
la mal-aimée, la vieille fille
au pied tordu et les autres
racontent. Elles miment,
vocifèrent, s’invectivent,
se chamaillent, rigolent,
parlent cru. Car l’heure est
venue de régler les comptes.
Que ce soit en duel à l’épée
ou au cours de savoureuses
joutes verbales !
Composée de dix comédiens
et comédiennes, rassemblés
en d’émouvants chœurs
populaires, faisant appel à
la danse, la distribution est
éblouissante d’évidence et
bouscule les spectateurs
jusqu’aux tréfonds. La Croix
Et c’est la délicatesse de ce
spectacle où les corps en
racontent autant que les
mots que de savoir tenir
l’équilibre entre les pleurs et
le rire. La Vie
Ainsi va le théâtre
d’Emma Dante qui avec
ses incroyables actrices si
peu actrices et sans grands
moyens laisse fleurir cette
chose devenue si rare et si
précieuse : le sentiment de la
vie. La Dante a bien raison de
ne pas oublier Palerme.
Le Monde
D’Emma Dante. Avec Serena Barone, Elena
Borgogni, Sandro Maria Campagna, Italia
Carroccio, Davide Celona, Marcella Colaianni,
Alessandra Fazzino, Daniela Macaluso,
Leonarda Saffi, Stéphanie Taillandier.
Lumières Cristian Zucaro. Armures Gaetano
Lo Monaco Celano. Assistanat à la mise
en scène Daniela Gusmano. Surtitrage
Franco Vena. Traduction Matthieu Mevel.
Production Teatro Stabile di Napoli.
Coproduction Festival d’Avignon, Théâtre
National Bruxelles, Folkteatern Göteborg,
en collaboration avec la compagnie Atto
Unico Compagnia Sud Costa Occidentale,
en partenariat avec le Teatrul National Radu
Stanca (Sibiu). Créé dans le cadre du projet
Villes en scène / Cities on stage, avec le
soutien du Programme Culture de l’Union
Européenne.
© Carmine Maringola
Flavia Coelho mélange dans
un cocktail explosif, le son
roots du Nordeste et le baile
funk de Rio. Après plus de 200
concerts dans l’Hexagone,
son sourire et ses musiciens
de talent devraient faire
vibrer Belfort !
32
frimats
Musique
33
frimats
Danse
Wasla (solo), ce qui relie / Solstice (remix)
Héla Fattoumi et éric Lamoureux
Jeudi 21 janvier à 20h au Granit
en partenariat avec viadanse-centre chorégraphique national de franche-comté à belfort / durée : 1h10 / Catégorie b
frimats revient une nouvelle
fois au cœur de l’hiver.
avec, en ouverture,
deux pièces intimistes
et fondatrices des deux
directeurs du centre
chorégraphique de belfort.
Héla Fattoumi et éric
Lamoureux sont directeurs
de Viadanse -Centre
chorégraphique national,
depuis mars 2015. Après
Waves présenté en novembre
de cette saison, ils nous
offrent deux spectacles qui
ont jalonnés leur parcours.
Ils ont fondé leur compagnie
en 1990. La même année,
ils recevaient le prix de la
première œuvre au Concours
international de Bagnolet
avec le duo Husaïs.
à Tunis pour répéter cette
pièce, elle a choisi, au cœur
de la médina, une salle au
sol en bois, aux murs bleus
et blancs dans laquelle se
trouvait une alcôve. Cette
alcôve, aujourd’hui restituée
sur scène, fait figure d’écrin.
Chorégraphie Héla Fattoumi et Éric
Lamoureux. Interprétation Héla Fattoumi.
Musique Christophe Séchet. Scénographie
Raymond Sarti. Création lumière Xavier
Lazarini. Costume Sandrine Pelletier.
Production Cie Fattoumi-Lamoureux,
Biennale de Danse de Lyon, Théâtre de la
Ville (Paris). Avec le soutien du Théâtre du
Muselet, Scène nationale de Châlons-enChampagne, AFAA.
Solstice (remix) / duo
La partition chorégraphique
de Solstice (remix) voit deux
individualités résistantes qui
s’imposent une séparation
avant qu’une magnifique
ronde virtuose les (ré)unisse.
Décuplant les variations
de portés, faisant valser
les motifs chorégraphiques
issus de danses de couple,
la ronde éclate en mille
saveurs. Puis s’éclate. La
rencontre a eu lieu. Le pas
de deux se brise violemment
et les personnalités des
interprètes, de nouveau
seuls, se redéfinissent dans
deux soli convoquant la part
de masculinité de l’une et la
part de féminité de l’autre.
Chorégraphie Héla Fattoumi et Éric
Lamoureux. Créé et dansé par Héla
Fattoumi et Éric Lamoureux. Musique
Éric Lamoureux. Lumière Xavier Lazarini.
Costumes Marilyne Lafay. Production
Centre chorégraphique national de Caen
Basse-Normandie (CCNC/BN).
© Maitetxu Etcheverria
En 1998, pour sa huitième
édition consacrée à la
Méditerranée, la Biennale de
danse de Lyon a commandé
une pièce aux chorégraphes
Héla Fattoumi et Éric
Lamoureux. Ainsi est née
Wasla, ce qui relie, pièce
chorégraphique pour huit
danseurs, dont le solo de
Héla Fattoumi est extrait.
Pour créer son solo, la
danseuse/chorégraphe
s’est mise à l’écoute de ses
origines tunisiennes. Invitée
© Maitetxu Etcheverria
Wasla (solo), ce qui relie
35
Danse
Danse / Musique en famille dès 7 ans
Circle
Bounce !
Héla Fattoumi et éric Lamoureux
Thomas Guerry et Camille Rocailleux
frimats
Samedi 23 janvier à 20h à viadanse-centre chorégraphique
Mercredi 27 janvier à 19h au Granit durée : 55 mn / Catégorie c
en partenariat avec viadanse-centre chorégraphique national de franche-comté à belfort / entrée libre sur réservations
Représentations scolaires : Jeudi 28 à 9h30 et 14h et vendredi 29 janvier à 9h30
en partenariat avec viadanse-centre chorégraphique national de franche-comté à belfort / Distribution P. 80
Le principe de la
chorégraphie se base sur
l’apprentissage de ce motif
qui organise une sorte de
valse d’un corps à/dans
l’autre sans fin, propice à
la création de multiples
combinatoires.
Timorées chez les uns,
passionnées chez les
autres, ce seront autant
de rencontres inventées
que de couples créés qui se
déploieront tout autour des
spectateurs disposés au cœur
même de la chorégraphie,
dans un îlot central.
Le public, alors stimulé
à changer son regard et à
choisir ses axes de visions,
sera ainsi happé par ce
“Cercle de Tendre” qui ira en
s’accélérant se brouiller vers
un “chaos d’ivresse partagé”.
Ce qui intéresse Héla
Fattoumi et Éric Lamoureux
n’est pas tant d’apprendre
aux pratiquants une
partition chorégraphique
millimétrée ou une
quelconque technicité de
la danse que d’envisager
une expérimentation de
leurs imaginaires de corps.
Nourrissant l’espoir d’un
espace de rencontres et
d’échanges extraordinaire
pour les amateurs danseurs
et non-danseurs, les
chorégraphes invitent des
danseurs professionnels à se
mêler avec eux.
Conception, chorégraphie Héla Fattoumi
et Éric Lamoureux. En collaboration avec
les danseurs professionnels et amateurs.
Création sonore Éric Lamoureux. Création
lumière Xavier Lazarini. Production Centre
chorégraphique national de Caen BasseNormandie (CCNC/BN).
© Virginie Meigné
J
36
Afin de préparer ce spectacle
participatif, venez apprendre
le motif chorégraphique
et formez votre couple !
Voir p. 74
Bounce !, “rebonds” en
anglais, nous amène à
considérer sous un angle
nouveau la notion d’échec :
non comme une fin, une
impasse mais comme le
début d’autre chose, un ami
précieux stimulant toujours
la créativité de celui qui
saura l’accueillir.
Ils rebondissent, échouent,
tentent à nouveau ! Variation
ludique sur l’échec pour
un quatuor de jeunes gens
que rien ne décourage, ce
spectacle réhabilite les losers
de la vie. L’échec est un
tabou parfois socialement
difficile à supporter.
Pourquoi se laisser accabler
par ces incidents de
parcours ? Face au cube qui
leur résiste, par la danse et
par la musique, ces quatre-là
vont tout essayer.
Pensé pour le jeune public,
ce spectacle sensible et drôle
est un bonheur à partager
en famille.
spectacles s’appuient sur la
transversalité artistique, les
passerelles entre danse et
musique, corps en son et en
mouvement.
Réjouissant et inventif,
Bounce ! écrit à quatre mains
son histoire fantaisiste
et poétique, rêveuse et
imaginative. Le JSL
Avec Bounce ! la compagnie
Arcosm poursuit sa quête
d’un nouveau langage où
mouvement et son font
corps. Une dose d’optimisme
insufflée au jeune public !
Bounce !, un spectacle
vitaminé pour toute la
famille. Ouest France
Le Télégramme
J
atelier enfant “le corps et le rythme”
Voir p. 75
Fort heureusement, chaque
réussite est l’échec d’autre
chose. Jacques Prévert
Fondée en 2001 à Lyon,
la compagnie Arcosm est
codirigée par le danseur et
chorégraphe Thomas Guerry
et le musicien et compositeur
Camille Rocailleux. Leurs
© gaelic.fr
Circle, spectacle participatif,
est arrimé à l’exploration
d’un motif chorégraphique
issu du duo Solstice (remix)
de Héla Fattoumi et Éric
Lamoureux, émanant
de la danse de couple.
37
danse
théâtre
In the upper room / Opal Loop
Princesse vieille reine
Twyla Tharp / Trisha Brown / Ballet de Lorraine
Marie Vialle / Pascal Quignard
attention horaire particulier / durée : 1h15 / Catégorie A
une soirée composée de deux
pièces des deux plus grandes
artistes et chorégraphes
américaines.
Princesse Vieille Reine unit
la délicate interprétation de
Marie Vialle et les mots de
Pascal Quignard. Une poésie
subtile où les entrechats
du verbe tissent l’étoffe
des rêves.
In the Upper Room (1986)
de Twyla Tharp est une
traversée de l’histoire de la
danse contemporaine. C’est
un véritable feu d’artifice
chorégraphique qui passe
des pointes aux baskets
sur un rythme haletant et
fascinant par son urgence et
son énergie. L’une des pièces
les plus connues et les plus
intenses de la danseuse et
chorégraphe américaine, sur
une musique aux rythmes
incessants de Philip Glass.
Dans Opal Loop/Cloud
Installation #72503 (1980),
Trisha Brown a commencé
avec l’idée d’une phrase
de mouvement infinie, qui
nécessitait une méthode
pour que le mouvement
en boucle reprenne sa
place au centre de l’espace.
Chaque danseur improvisait
sa propre réponse face à
cet arrangement ouvert
pour arrêter ou reprendre
la phrase, produisant des
migrations de mouvements
comme des canons, des
formes superposées, réparties
et partagées au travers de
quatre corps différents. Le
séquencement fluide des
mouvements accentué par
le nuage de molécules d’eau
de forme variable de Fujiko
Nakaya, devient extrêmement
difficile à distinguer,
exprimant ainsi la déclaration
des plus poétique de Trisha
Brown selon laquelle la danse
est un art éphémère.
© Mathieu Rousseau
Susan Rosenberg
38
Vendredi 5 février à 20h au Granit
Catégorie b / Distribution P. 80
Dirigé depuis juillet 2011
par Petter Jacobsson, le CCN
Ballet de Lorraine, et ses 26
danseurs, forment l’une des
compagnies chorégraphiques
contemporaines de création
et de répertoire les plus
importantes d’Europe,
présentant des œuvres
marquantes de chorégraphes
majeurs. Le Granit a accueilli
en 2013 Made in America, un
ensemble de trois pièces
chorégraphiées de Martha
Graham, Merce Cunningham
et William Forsythe.
Il y a les robes des contes,
couleur du temps, du ciel
ou du soleil, il y a celles des
princesses qui deviennent
de vieilles reines, belles
et tristes. Les poèmes se
tressent, enlacent les récits
où se dessinent entre autres
les figures d’Emmen, la fille
de Charlemagne, Emily
Brontë, George Sand,
la fille du gouverneur d’Ise
au Japon en 888…
dramatique de Paris. Au
théâtre, elle joue notamment
sous la direction d’André
Engel, Alain Françon, Luc
Bondy, Jean-Michel Rabeux,
David Lescot, Jean-Louis
Martinelli. Au cinéma, elle
joue dans Les Inséparables de
Christine Dory, La Parenthèse
enchantée de Michel Spinosa,
Julie est amoureuse de Vincent
Dietschy. Son premier
spectacle, Le Nom sur le bout
de la langue, a été créé en
2005 à Paris au Théâtre
de la Bastille.
Pascal Quignard, écrivain
français a été révélé au
grand public avec Le Salon
du Wurtenberg en 1986 puis
avec Les escaliers de Chambord
en 1989. Ses romans Tous
les matins du monde (1991) et
L’Occupation américaine (1994)
ont été adaptés au cinéma
par Alain Corneau. Il reçoit
de nombreux prix, dont le
prix Goncourt en 2002 pour
Les Ombres errantes. Son
dernier roman, Sur l’image
qui manque à nos jours, a été
publié en mars 2014.
« Je suis en train d’écrire une
nouvelle pièce pour Marie
Vialle seule sur scène.
Ce n’est plus un mouvement
de sonate. C’est plutôt une
longue suite baroque. Une
longue suite de mouvements
de danses, de robes, plus
variés, plus affluents,
plus contrastés. Une
unique figure de femme se
transforme dans de grandes
robes de plus en plus belles.»
Pascal Quignard
Marie Vialle, suit les cours de
l’École de la rue Blanche de
1992 à 1994. Elle poursuit sa
formation au Conservatoire
national supérieur d’art
© Richard Schroeder
Mercredi 3 février à 19h à la Maison du Peuple
en partenariat avec viadanse-centre chorégraphique national de franche-comté à belfort / Distribution P. 80
39
cirque en famille dès 10 ans
Cuisine et confessions
Les 7 Doigts de la main
Mercredi 24 février à 20h à la Maison du Peuple
durée : 1h30 / Catégorie a / Distribution P. 80
Les 7 doigts de la main
donnent naissance à un
spectacle d’un nouveau
genre, dans lequel le toucher,
l’odorat et le goût s’ajoutent
à l’émerveillement des yeux
et des oreilles, faisant de la
cuisine le point de rencontre
des cultures.
Douze ans d’existence,
neuf spectacles en tournée,
une comédie musicale à
Broadway, un spectacle à
New York et plus de 4000
représentations dans 300
villes. Alors, on pourrait
craindre qu’effectivement
la compagnie, pourtant
née de sept anciens du
Cirque du Soleil, ne perde
son supplément d’âme qui
a d’emblée fait la différence
avec son aîné : un cirque à
échelle humaine. Or, ici,
après les succès de Traces,
la Vie, Séquence 8, Patinoire,
le collectif remet le couvert
tout en se réinventant.
Une cuisine festive,
internationale, participative,
collective, rassembleuse.
© Alexandre Galliez
Sophie Suraniti, journaliste culinaire
40
Une infaillible recette de
cirque-danse-théâtre rock
qui remet le cœur à l’endroit
en tenant l’estomac au
chaud. Le Monde
À savourer. Télérama
Un cocktail appétissant
d’acrobaties, danses,
chants, numéros de
jonglage, contorsion et
autres délires de la piste.
Un régal scénique, un festin
réjouissant. La Provence
Un pur festin ! Ludique et
participatif, un spectacle de
pure créativité… Captivant
et original… Se déguste avec
un grand plaisir et l’on en
redemande.
Le Journal de Montréal
© Alexandre Galliez
Au menu : un cocktail
revigorant qui allie cirque,
danse, théâtre et art
culinaire. Des numéros de
très haut niveau, de la grâce
et de l’émotion à déguster
en famille !
41
Musique classique
jazz
Hommage à Chopin
Michel Portal
Vincent Peirani / Émile Parisien
ensemble confluences / soliste Natalia Strelle, piano
Mardi 1er mars à 20h au Granit
Catégorie b
© DR
« Bach est un astronome
qui découvre les plus
merveilleuses étoiles,
Beethoven se mesure à
l’univers. Moi, je ne cherche
qu’à exprimer le cœur et
l’âme de l’Homme. »
Chopin est né en Pologne
qu’il quitte à vingt ans
pour s’installer à Vienne
et à Paris. C’est avant son
grand départ d’un pays
qu’il ne reverra jamais qu’il
compose son Concerto n°1
pour piano en mi mineur,
42
afin d’extérioriser son
infinie tristesse de devoir
s’arracher à ses racines. À
la différence de Beethoven,
Rachmaninov, Tchaïkovski,
Chopin privilégie davantage
le soliste. Ses compositions
sont majoritairement
consacrées à son instrument
de prédilection, avec
toutefois quelques œuvres
pour musique de chambre
ainsi qu’un recueil de
mélodies en polonais. En
1831, Chopin s’installe à
Paris, capitale culturelle
incontournable au XIXe
siècle. Il y rencontre des
compatriotes, mais aussi
d’autres personnalités
du monde musical
comme Franz Liszt, Felix
Mendelssohn-Bartholdy,
Ignace Joseph Pleyel et aussi
l’écrivain George Sand, sa
compagne durant sept ans.
Pianiste virtuose, Chopin
libère le piano des
influences symphoniques
et chorales traditionnelles,
et développe, parallèlement
à Franz Liszt, la notion
d’instrument soliste. Il est
surtout connu pour ses
préludes, scherzos, mélodies
populaires polonaises et
ballades, où se mêlent
ferveur et mélancolie.
Jusqu’à la fin de sa vie et
malgré la tuberculose qui
le ronge, il partage sa vie de
compositeur avec celle de
professeur en dispensant
des cours de piano.
Natalia Strelle (Natalia
Strelchenko), norvégienne
d’origine russe, est
considérée comme l’une
des meilleures pianistes de
niveau international. Elle a
joué dans le monde entier,
ainsi qu’à l’occasion de
récitals en tant que soliste
au Wigmore Hall à Londres.
Elle est reconnue à la fois
pour ses interprétations
magistrales de Liszt et de
Chopin et pour sa virtuosité
et son charisme sur scène.
Programme
Ignace Pleyel (1757–1831)
Grand trio pour flûte, basson
et piano, op.29
Franz Liszt (1886-1886)
Trois études d’exécution
transcendante
Frédéric Chopin (1810–1849)
Andante spianato et Grande
polonaise brillante, op. 22
Natalia Strelle, piano
Frédéric Chopin
Concerto n°1 en mi-mineur
op.11, version pour piano et
orchestre de cordes
Ensemble instrumental
Confluences
Cette rencontre des trois
“P” est une rencontre au
sommet. Elle fait la boucle
avec deux duo constitués :
Peirani/Parisien et Portal/
Peirani. Deux générations de
musiciens ; l’âge cumulé des
deux jeunes n’égale pas celui
du flamboyant ancien.
Michel Portal est venu il y a
quatre ans avec Bojan Z ; un
beau moment de musique.
Vous avez peut-être croisé
Vincent Peirani en février
2014, avec Youn Sun Nah ;
le grand accordéoniste aux
pieds nus.
Les deux jeunes musiciens
ont été célébrés en 2014 avec
deux prix aux Victoires du
jazz. Michel Portal ne doit
pas savoir où ranger les prix
qu’il s’est vu attribuer dans
une si longue et prolifique
carrière.
Ils ont en commun le plaisir
de l’aventure éphémère que
chaque nouveau morceau de
jazz constitue. Le plaisir du
jeu, d’être joueur, d’écouter,
de répondre et de partir
ensemble sur des routes
qui ne sont pas tracées à
l’avance.
Cela avec ce qui fait, pour
beaucoup d’amateurs
qui l’ont suivi depuis des
décennies, une marque de
fabrique de l’art de Michel
Portal en concert : ne jamais
perdre son public et lui
faire partager pleinement
l’exploration de ses chemins
de traverse.
Ce concert sera un hommage
à un très grand musicien,
nouvellement octogénaire
qui a toujours su aussi garder
le lien avec la jeune garde.
au gré d’humeurs variées
qui vont de la tendresse
éperdue à la joie dansante.
Vous qui croyez ne pas aimer
l’accordéon, des surprises
vous attendent. Télérama
Michel Portal,
clarinettes, saxophones, bandonéon
Vincent Peirani, accordéon
Émile Parisien, saxophone
Avec deux invités
exubérants, Michel Portal
et Emile Parisien, Vincent
Peirani se livre à des
inspirations multicolores,
© JG Geldermann
Ce concert est dédié au 206e
anniversaire de la naissance
de Frédéric Chopin né le 1er
mars 1810. Le programme
présente certaines des
compositions majeures de
Chopin et des compositions
de ses contemporains.
Vendredi 4 mars à 20h au Granit Catégorie b
43
Humour
Bled Runner / fellag
De et avec Fellag / Ahmed Madani
Vendredi 11 mars à 20h à la Maison du Peuple
durée : 1h30 / Catégorie A
l’humour... c’est quand on rit
quand même. Mark Twain
L’abus de rire n’est pas nocif.
© Denis Rouvre
Pour finir une longue boucle
entamée avec Djurdjurassique
Bled (1995), j’ai intitulé mon
nouveau spectacle Bled
Runner. Il sera constitué de
textes puisés dans la matière
de tous les spectacles que
j’ai écrits pour la scène
depuis maintenant vingt
ans : Djurdjurassique bled,
Un bateau pour l’Australie,
Le dernier chameau, Tous les
Algériens sont des mécaniciens,
Petits chocs des civilisations...
Bled Runner sera donc
une sorte de best of
en voyage organisé et
labyrinthique à travers
toutes ces œuvres avec mon
regard d’aujourd’hui. Cet
enchevêtrement s’articulera
autour des thèmes qui
nourrissent ou pourrissent
l’imaginaire “intranquille”
de nos deux sociétés
française et algérienne.
Le but est évidemment de
continuer à en parler de
façon décomplexée pour
laver le mauvais sang qui
en irrigue les veines. Ces
rapports entre nos deux
mondes sont si tendus, si
délicats que seul l’humour
peut les caresser sans se
brûler les doigts. Fellag
Fellag, le rire fraternel.
Sud Ouest
L’impact de Fellag vient de sa
capacité à manier une forme
d’humour tendre. Se gardant
de tout jugement, il préfère la
démonstration par l’absurde
Les Inrockuptibles
Amusé et amusant, sagace
et piquant, le monsieur
provoque sans jamais quitter
le sourire de quelqu’un
qui étale du miel sur une
tartine. Ce miel est bourré de
piment, mais Dieu que c’est
bon ! L’Express
Fellag fait ses études de
théâtre à l’Institut national
d’art dramatique d’Alger, de
1968 à 1972, avant d’évoluer
dans différents théâtres
régionaux. De 1978 à 1981,
il s’exile volontairement au
Canada. Puis, il s’installe à
Paris pendant trois ans. En
1985, il effectue un retour
en Algérie où il réintègre le
Théâtre National Algérien
en tant que comédien et
metteur en scène. À partir
de 1987, il crée ses premiers
one man shows. Il s’exile de
nouveau en 1994 en Tunisie
puis en France où il crée trois
spectacles : Djurdjurassique
Bled, Un bateau pour l’Australie
et Le Dernier Chameau.
Fellag est à la fois comédien,
humoriste et écrivain. Il
publie trois recueils de
nouvelles et deux romans
aux éditions J.C Lattès :
C’est à Alger (2002), Le Dernier
Chameau et autres histoires,
(2004), Comment réussir un
bon petit couscous (2003), Rue
des petites daurades (2001), et
l’Allumeur de rêves berbères
(2007). Il obtient le prix de
la révélation théâtrale de
l’année, attribué en 1998
par le Syndicat professionnel
de la critique dramatique et
musicale, pour le spectacle
Djurdjurassique Bled, le prix
de l’humour noir pour Un
Bateau pour l’Australie, le
prix Raymond Devos pour
la langue française, délivré
par le ministère de la Culture
et de la Communication en
2003, le prix de la Francophonie, décerné par la
SACD (Société des auteurs et
compositeurs dramatiques)
en 2003.
Dernier ouvrage paru :
Un espoir, des espoirs,
éditions J.C. Lattès.
Le Granit a accueilli
Fellag avec Petits chocs des
civilisations en 2013.
De et avec Fellag. Mise en scène Ahmed
Madani. Son Christophe Séchet. Régie
Frédéric Warnant. Costumes Eymeric
François. Création lumière Jacques
Rouveyrollis. Production Arts & Spectacles
Avec le soutien de la ville de Cournon
d’Auvergne, La Coloc’ de la Culture, L’Espace
des Arts Scène nationale Chalon-sur-Saône.
45
Théâtre
Danse
Quartett
étude n°1 / les 24 Préludes de Chopin
Heiner Müller / Michel Raskine
Marie Chouinard
Mardi 15 et mercredi 16 mars à 20h au Granit
Samedi 19 mars à 20h au Théâtre de Montbéliard
Catégorie b
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h20 / Catégorie b / Distribution P. 80
La Marquise de Merteuil et
le Vicomte de Valmont ont
vieilli. Ils ne sont plus que
les fantômes d’un temps
condamné à disparaître.
Dans cette nuit indécise ne
reste que la mécanique des
corps qui s’épuisent en une
course qui n’a d’autre fin que
la mort et la putréfaction.
Quartett nous offre une
autre écriture des Liaisons
Dangereuses de Choderlos
de Laclos ; une Marquise de
Merteuil et un Vicomte de
Valmont à la fois plus épris et
plus cruels que jamais.
Cette pièce mythique de
Heiner Müller, auteurmetteur en scène Estallemand, est toujours un
moment inoubliable. Né
en 1929 et mort en 1995 à
Berlin, Heiner Müller a été
profondément marqué par
la guerre et ses trahisons qui
lui inspirèrent une œuvre
puissante, provocatrice et
sans illusion sur la nature des
hommes et de la politique.
Il a, jusqu’à la chute du mur,
refusé de s’exiler, par une
sorte de fatalisme teinté de
fidélité, tout en conservant
la liberté de ses mots et
de ses mouvements. Il a
écrit plus de trente pièces,
indifféremment montées
en Allemagne de l’Est et
de l’Ouest et à l’étranger.
Coupante comme un
scalpel, l’écriture de Heiner
Müller dérange, violente,
contraignant chacun à
plonger au plus profond
de soi. Elle offre aussi une
matière exceptionnelle
pour le jeu des acteurs. Cela
explique sans doute que cette
pièce, écrite en 1980, compte
parmi les plus représentées
de Heiner Müller dans le
monde. Où l’on retrouvera
avec plaisir la comédienne
fétiche de Michel Raskine,
la géniale Marief Guittier et
Thomas Rortais. Le Granit a
accueilli plusieurs mises en
scène de Michel Raskine :
Huis Clos de Jean-Paul Sartre
en 2008, Le Jeu de l’amour
et du hasard de Marivaux en
2009, Le Président de Thomas
Bernhard en 2012.
© Julien Louisgrand
De Heiner Müller. Texte français Jean
Jourdheuil et Béatrice Perregaux. Mise
en scène Michel Raskine. Avec Marief
Guittier et Thomas Rortais. Décor Stéphanie
Mathieu. Costumes Marie-Fred Fillion.
Lumière Julien Louisgrand. Son Sylvestre
Mercier. Production Raskine & Compagnie.
Coproduction Les Célestins, Théâtre de Lyon.
Le texte est édité aux Éditions de Minuit.
46
J
rencontre bord de scène
mardi 15 mars après le spectacle
À la source des créations
de Marie Chouinard, il y a
le danseur, son souffle,
son silence, son mystère et
son corps comme une glaise
à partir de laquelle elle
sculpte la danse. Avec ces
deux œuvres, la chorégraphe
fait le grand écart entre
un solo renversant et une
luxuriante pièce pour dix
danseurs.
Étude n°1 est un incroyable
solo exécuté sous éclairage
blanc et sur rectangle bleu.
En short et souliers de
claquettes, une danseuse
explore les sonorités
du mouvement au gré
d’une aire de jeu bourrée
de microphones, d’une
musique malaxant les
bruits de ses fers et d’une
danse géométrique,
tour à tour déchaînée,
désarticulée ou ondulante.
Tremblant, vibrant, jouant
des claquettes ou boxant
l’air, elle déclenche des
séquences sonores d’un rire
ou d’un seul coup de pied.
Pièce chorégraphique à la
fois jubilatoire et grave,
foisonnante et épurée, Les 24
Préludes de Chopin s’appuient
sur les 24 Préludes de l’opus
28 de Frédéric Chopin
et les détournent avec
espièglerie. La danse fait
corps avec la musique en un
tout énergique, poignant et
résolument contemporain.
Au fil de tableaux bourrés de
trouvailles, les dix danseurs
passent du solo au trio,
du duo à des mouvements
d’ensemble. La pièce est
ainsi tissée d’alternances
dynamiques, sans cesse à
l’écoute de la musique et des
évocations qu’elle suggère.
Pudeur, passion, repli
sur soi, ferveur ou révolte
sont transposés par Marie
Chouinard en mouvements
aguerris, dans un vaste
terrain de jeux sculpté par la
lumière.
Cette chamane moderne,
chef de file de la danse
canadienne depuis le début
des années 1980, avance
toujours au gré de son
instinct, de son désir et de
son plaisir. Ce qui donne des
résultats souvent fulgurants,
sauvagement sophistiqués,
portés par des interprètes
enflammés. Le Monde
Une mise en scène superbe
et inattendue bien loin de la
musique de salon, qui révèle
la puissance et le décalage
des œuvres pour piano de
Chopin. The Guardian
© Marie Chouinard
Un bref et extraordinaire
épisode de la guerre
des sexes, à la fois duel
amoureux, et combat de
grands fauves.
47
Ciné-spectacle en famille dès 8 ans
Musique classique
Blanche neige ou la chute du mur de Berlin
So British
La Cordonnerie
accentus / David Bates, direction
Europe en scènes
Mercredi 23 mars à 19h au granit
Vendredi 25 mars à 20h au Granit
Représentations scolaires : mardi 22 à 14h, mercredi 23 à 9h30, jeudi 24 mars à 9h30 et 14h
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h15 / Catégorie A / Distribution P. 80
coproduction le granit / durée : 1h / Catégorie c / Distribution P. 80
© Mike Guermyet
En 1989, au 32e étage de la
grande tour du Royaume,
cité HLM à l’orée d’un bois,
une femme élève seule sa
belle-fille, Blanche. Celle-ci
a 15 ans, sa mère est morte
48
quand elle était petite, et
son père les a quittées pour
vendre des pommes d’amour
dans un cirque en URSS.
Ce nouveau conte reprend
la trame très connue de
Blanche-Neige mais l’intègre
en pleine guerre froide,
à l’aube de la chute du mur
de Berlin…
Les enfants et les parents
du Territoire de Belfort
connaissent bien La
Cordonnerie. Le Granit
a accueilli La Barbe bleue
(2010), (Super) Hamlet (2012),
Hansel et Gretel (2014). Voici
un nouveau spectacle qui
revisite ce célèbre conte,
toujours sous la forme du
ciné-spectacle.
Entre le cinéma et le
théâtre, Métilde Weyergans
et Samuel Hercule n’ont
pas voulu choisir. Ils ont
préféré inventer une forme
de spectacle qui associe
l’un et l’autre. Au départ, ils
réalisent un film muet qui
est projeté sur un plateau, où
l’équipe crée en direct une
bande-son. Les deux maîtres
d’œuvre, interprètent tous
les rôles, lui au masculin, elle
au féminin. Des musiciens
(piano et percussions)
bruiteurs complètent
l’habillage sonore de ce
“ciné-spectacle”.
Toute la partie visuelle de la
représentation se fait sur un
écran, tandis que la partie
musicale et les nombreux
bruitages sont assurés en
direct par les talentueux
musiciens. Ces derniers sont
aussi acteurs, puisque ce
sont eux que le public a pu
retrouver dans les images
projetées. L’Alsace
Ce programme vous propose
d’entendre quelques unes des
plus belles pages chorales
de la musique anglaise
sacrée et profane du début
du XXe siècle, chantées par le
magnifique chœur accentus.
Lors de la première moitié
du XXe siècle, la composition
musicale a connu une
floraison particulièrement
remarquable en GrandeBretagne. Elle fut baptisée
“seconde Renaissance”,
par référence à la glorieuse
période de 1560 à 1630, qui a
vu paraître Tallis, Byrd, Bull,
Morley, Gibbons et Dowland.
On assiste alors à un
vrai renouveau de la
musique chorale avec
l’épanouissement de
compositeurs comme
Vaughan Williams, Britten,
Parry ou encore Tippett.
S’en suit la création de
nouvelles institutions
musicales, les chorales se
multiplient et les églises
d’Angleterre accompagnent
ce grand mouvement
d’éducation musicale.
Au milieu de ce programme
nous entendrons une
création de la jeune
compositrice italienne Clara
Iannotta qui s’attache à
donner un aspect très visuel
et théâtral à sa musique.
Également contreténor,
David Bates fait partie des
personnalités marquantes de
la jeune génération de chefs
anglais.
Accentus est un chœur de
chambre professionnel très
investi dans le répertoire
a cappella, la création
contemporaine, l’oratorio et
l’opéra. Fondé par Laurence
Equilbey il y a 20 ans, il se
produit aujourd’hui dans
les plus grandes salles
de concerts et festivals
français et internationaux.
L’ensemble collabore
régulièrement avec des chefs
et orchestres prestigieux et
participe à de nombreuses
productions lyriques. Tous
ses disques sont largement
récompensés par la presse
musicale.
programme
Ralph Vaughan Williams
(1872–1958)
Three Shakespeare Songs
Hubert Parry (1848–1918)
Songs of Farewell
Clara Iannotta (1983)
Création mondiale
Benjamin Britten (1913–1976)
Hymn to Saint Cecilia
James MacMillan (1959)
A child’s prayer, Christus Vincit
Michael Tippett (1905-1998)
Spirituals from A Child
of our time
© Julien Mignot / Naïve
Atypiques et remarquables,
ces fous de cinéma et de
théâtre, réinventent
l’un des contes le plus
connu des frères grimm et
nous réservent toujours
étonnements et surprises...
49
Europe en scènes
Danse
Badke
Les ballets C de la B & A.M. Qattan Foundation
Vendredi 1er avril à 20h à la Maison du Peuple
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h / Catégorie A / Distribution P. 80
© Danny Willems
Au rythme de la musique
envoûtante de Naser
Al-Fares, les jeunes
Palestiniens dansent corps
et âme. Mais sous la surface,
la dure réalité demeure
abrasive. Badke n’inverse
que deux lettres de la dabke
arabe, cette danse du peuple,
“coup de pied”, pratiquée
au Levant lors des fêtes de
famille et des banquets
de village. Portés par les
vents du globe, venus de
la danse classique, du hiphop, de la capoeira ou du
cirque, les dix performers
palestiniens frottent
cette tradition locale aux
gestuelles contemporaines
et aux cultures populaires
mondiales.
Créé l’an passé dans les
Territoires occupés, Badke
s’inscrit dans une coopération initiée en 2006 par les
Ballets C de la B, le KVS et la
A.M. Qattan Foundation de
Ramallah pour développer
des ateliers avec de jeunes
artistes palestiniens. Dans
cette pièce vivifiante, la
dramaturge Hildegard de
Vuyst et les chorégraphes
Koen Augustijnen et Rosalba
Torres Guerrero exaltent
la force de joie, au-delà de
toute célébration ou protestation, et confrontent le
besoin palestinien “d’appartenir quelque part” au désir
de faire partie d’un monde
au dehors. Badke est leur
troisième création après In
the Park, en 2009, et Keffiyeh
made in China, en 2012.
Les ballets C de la B (Gand,
Belgique), créés par Alain
Platel en 1984, ont adopté, au
fil du temps, une structure
de travail réunissant
plusieurs chorégraphes.
Cette célèbre troupe
développe un style toujours
populaire, anarchique,
éclectique et engagé,
sous la devise suivante :
« Cette danse s’inscrit
dans le monde, et le monde
appartient à tous. »
Le spectacle, véritable
tempête d’énergie, fait
résonner un authentique
esprit de fête parfois
traversé, déchiré, par des
éclairs de réalité. La Terrasse
Ils dansent l’expulsion,
l’exil et leurs racines
dans une explosion de
joie communicative avec,
chevillée au corps, une
volonté farouche.... Un bijou.
Vosges matin
© Danny Willems
Un ouragan d’énergie,
de sourires, de corps
bondissants : Badke offre
un étonnant moment de
danse collective interprété
par de jeunes palestiniens
qui illustrent leur
incroyable capacité
à réinventer l’avenir
et la liberté.
51
Danse
Lisbeth Gruwez
dances Bob Dylan
Tordre
Rachid Ouramdane
Mercredi 30
et jeudi 31 mars à 20h
Scène numérique, Montbéliard
Mardi 29 mars à 22h
aux Bains Douches,
montbéliard
durée : 1h / Catégorie c
52
éclairants, en forme de clin
d’œil dansé.
Lisbeth Gruwez est une
femme indomptable dont
la chaleur met le feu au
moindre geste lorsqu’elle
grimpe sur scène. Le Monde
Constamment sur le quivive, perfectionniste et en
connexion avec le monde,
Lisbeth Gruwez est une
danseuse hors du commun.
Libération
Concept et performance Lisbeth Gruwez, Maarten
Van Cauwenberghe. Chorégraphie Lisbeth Gruwez.
Musique Bob Dylan. Costumes Café Costume.
Design lumières Harry Cole. Scénographie
Marie Szersnovicz. Production Voetvolk vzw.
Coproduction Rencontres chorégraphiques
internationales de Seine-Saint-Denis, Ballet du Nord
CCN Roubaix Nord-Pas de Calais, Théâtre d’Arras
Tandem Arras-Douai, Les Brigittines, KVS. Soutiens
NONA, Vlaamse Gemeenschap.
© Patrick Imbert
Danseuse et chorégraphe
célébrée internationalement,
disciple d’Anne Teresa de
Keersmaker, interprète pour
Cherkaoui, Vandekeybus
ou Jan Fabre, Lisbeth
Gruwez est libre comme
l’air, magnétique et
irrévérencieuse. L’artiste
flammande fait cette fois
danser les mots de Dylan.
Il y a peu encore, la très
rock’n’roll Lisbeth Gruwez
détestait la musique de
Dylan. Inconditionnel du
“prophète de la folk”, son
complice musicien Maarten
Van Cauwenberghe avait
pourtant pris l’habitude
d’accompagner les
répétitions de la compagnie
de titres de son icône
qu’il jouait à la guitare.
Parallèlement, il initia
patiemment son amie
danseuse aux mystères du
mythe Dylan.
Résultat : jadis sceptique,
fraîchement convertie, la
bouillonnante Lisbeth danse
au fil de la voix et des mots
de l’auteur-compositeur
américain.
Au-delà de l’hommage,
Lisbeth dances Bob Dylan est
avant tout une métaphore
de cette amitié qui chahute
nos habitudes, nous ouvre
à des univers insoupçonnés
et nous transporte vers
des ailleurs à explorer.
Un remerciement aux
amis, guides précieux et
© DR
durée : 40 mn / Catégorie c
Deux femmes hors du
commun révèlent leurs
déconcertantes fragilités.
Dans ce double portrait
qui saisit l’invisible, toutes
deux transcendent leurs
différences via une danse
intimiste.
Depuis l’enfance, Lora
Juodkaite ne peut s’empêcher
de tourner sur elle-même.
Pour trouver l’apaisement,
elle ferme les yeux et se met
à tourbillonner comme une
toupie, se laissant emporter
dans un mouvement
perpétuel aux accélérations
foudroyantes qui nous
bouleverse étrangement.
Annie Hanauer a une
silhouette longue et un bras
équipé d’une prothèse. Elle
imprime sa danse de sa
dissymétrie lors d’un solo
déroutant entre minutie
d’orfèvre et euphorie.
Rien ne semblait les
prédestiner à la danse.
Et pourtant, dans une
blancheur immaculée, elles
offrent une performance
fougueuse, libre et
contagieuse. Tordant la
faille afin de la dépasser,
Rachid Ouramdane dessine
un portrait sensible,
capte l’invisible et un
extraordinaire élan de vie.
C’est une danse de deux
solitudes fraternelles
débordantes de vitalité. Juste
cela dans une chorégraphie
parfaitement réglée, c’est
énorme. Libération
Conception, chorégraphie Rachid Ouramdane. Avec
Annie Hanauer et Lora Juodkaite. Lumière Stéphane
Graillot. Décor Sylvain Giraudeau. Production,
diffusion Erell Melscoët. Administration Anaïs
Métayer. Production L’A. Coproduction Bonlieu scène
nationale Annecy et la Bâtie - Festival de Genève
dans le cadre du projet PACT, bénéficiaire du FEDER
avec le programme INTERREG IV A France-Suisse.
Avec le soutien du Musée de la danse, CCN de
Rennes et de Bretagne. L’A. est subventionnée par le
Ministère de la Culture et de la Communication DRAC
Île-de-France, par la Région Île-de-France au titre de
la permanence artistique et culturelle et par l’Institut
français pour ses projets à l’étranger. Rachid
Ouramdane est artiste associé au Théâtre de la Ville
de Paris et à Bonlieu scène nationale, Annecy.
Danse Performance
Liz Aggiss is the
English channel
samedi 2 avril à 20h
aux Bains Douches,
montbéliard
Catégorie c
Chorégraphe dissidente,
reine d’une danse
anarchique, réalisatrice
de films, Liz Aggiss est un
phénomène inclassable.
Son solo bien frappé où tout
peut arriver est un cocktail
détonnant à base de danse,
théâtre, cabaret, cinéma et
punk-rock. Le tout performé
par une extravagante
sexagénaire !
L’âge aidant, Liz Agiss a
décidé de ne faire que ce
qui lui plaît. Aussi hilarante
qu’effrayante, cette diva au
regard pétrifiant prend le
contrôle de nos esprits. Sous
influence d’œuvres d’art, de
danses macabres, politiques
ou excentriques autant
que de poésie punk et de
concours de twist, Liz Aggiss
danse, chante, joue, blague,
braille, piaille. En robe à
paillettes ou en panoplie
d’oiseau, sa silhouette
s’incruste dans des pièces
de théâtre radical ou sur
les images de films muets
d’Ernst Lubitsch ou
de Mel Brooks.
Liz Aggiss revisite avec
humour son histoire,
nous invitant également
à réfléchir sur l’âge, la
conscience de notre propre
fin, le poids des conventions,
nos comportements pendant
l’enfance ou plus tard. Cette
performance ne vous lâche
pas : on rit beaucoup avant
de réaliser à quel point elle
est honnête et profondément
émouvante. Herald Scotland
Danse Acrobatie Musique
The Knights
of the Invisible
iona Kewney / Joe Quimby
mercredi 6 avril à 21h
aux Bains Douches,
montbéliard
musicien, un duo électrisant
met la chair à l’épreuve en
une performance bestiale et
spectaculaire.
La danseuse écossaise Iona
Kewney est une incroyable
contorsionniste, minuscule
sylphide à la robe blanche,
elle est en mouvement
perpétuel, comme en état
de transe. Joseph Kimby,
musicien et chanteur, imposant et placide colosse,
porte guitare, claviers et
habit noir. Sur leur champ de
bataille, les corps s’exposent à des assauts et chocs
répétés. Sur fond de guitare
électrique saturée et de
boucles électro, elle marche
sur les mains, court à perdre
haleine, se cambre, cabre,
rue. Buste monstrueusement
arc-bouté, corps improbablement contorsionné, elle
se désarticule jusqu’à frôler
la fêlure. Aux prises avec le
danger, l’instinct de survie
ou ses conflits intérieurs, elle
est une femme sauvage ou un
animal désorienté. Un être
fantastique dont la gestuelle
puissante ne laisse personne
indemne.
La représentation est d’une
force suffocante. Une performance brute et fascinante,
à la frontière de la danse, de
l’improvisation et du rituel.
The Guardian
Catégorie c
Contorsions extrêmes,
entrechocs, collisions
et corps-à-corps sur
lancinantes boucles électro,
la violence, la prise de
risque et l’urgence hantent
ce parcours physique et
sonore à l’intensité sauvage.
Formé d’une danseusecontorsionniste et d’un
© Jouni Ihalainen
Danse
53
Europe en scènes
Cirque en famille dès 8 ans
Le Poivre Rose
Compagnie du Poivre rose / avec Iva Bittová
Mardi 5 et mercredi 6 avril à 20h au Granit
Quand cinq artistes issus des
plus grandes compagnies
circassiennes s’unissent,
le résultat est explosif :
du porté acrobatique à la
corde lisse en passant par le
trapèze, Le Poivre Rose nous
offre sa vision de l’unique et
bouscule nos idées reçues
sur le monde du cirque.
Ce poivre-là, il ne pique
pas les yeux. Il emporte, il
surprend, il fait taper du
pied, il déclenche le rire et
fait parfois même couler
des larmes d’émotion.
Ode joyeuse et décalée à la
différence des corps, Le Poivre
Rose s’amuse à bousculer
les rôles et les genres.
© Sacha Caloussis
Fresque acrobatique et
printanière, la rudesse
se prend les pieds dans la
coquetterie et le genre se
disloque comme les corps
qui le portent dans cette
histoire de famille, racontée
au travers d’une série de
tableaux décalés et plein de
tendresse. C’est un joyeux
pied de nez au regard de
l’autre, une célébration de
l’authenticité déphasée.
Les cinq acteurs de ce conte
circassien, porté par la
musique de la violoniste
et chanteuse tchèque
Iva Bittová, se servent de
l’acrobatie comme langage
(tissu aérien, corde lisse,
trapèze, mât chinois, portés
et équilibre) pour faire un
spectacle plein de bonheur
et virtuosité.
Poésie, humour déjanté et
acrobaties, assaisonné de pas
mal de piquant acrobatique
et de beaucoup d’humour.
Notélé
Du cirque passion qui revisite
les codes et en crée de
nouveaux. RCI
La compagnie du Poivre Rose
rassemble cinq artistes venus
du Québec, de Belgique et de
France ayant travaillé avec
les plus grandes compagnies
internationales (Les 7 doigts
de la Main, James Thierrée,
Circa, Cirque Eloize).
Iva Bittovà, chanteuse et
violoniste tchèque, chante
ses propres compositions
folk habitées par l’esprit
et la langue tchèque,
slovaque et morave.
Virtuose charismatique,
elle a collaboré avec
d’autres chanteurs tchèques
tels que Pavel Fajt,
Václav Bartoš ou DJ Javas.
J
rencontre bord de scène
mardi 5 avril
après le spectacle
© Sacha Caloussis
© Pierre Vasic
En partenariat avec Ma, scène nationale du pays de montbéliard / durée : 1h10 / Catégorie b
55
Théâtre
L’Avare
Molière / Ludovic Lagarde
Jeudi 28 et vendredi 29 avril à 20h à la Maison du Peuple
durée : 2h45 / Catégorie A / Distribution P. 80
Cette pièce culte a été jouée
plus de deux mille fois par la
Comédie-Française depuis
1680, on la connaît aussi
interprétée par Louis de
Funès quatre siècles plus
tard. Elle est bien sûr plus
que jamais d’actualité ; la
scène de l’argent caché se
rejoue éternellement et
chaque fois plus durement.
Dans ce chef-d’œuvre,
la beauté de la prose et la
violence comique de la
farce n’en rendent que plus
cruelles l’âpreté des rapports
et la rudesse des enjeux,
dans une société en crise où
l’argent règne en despote.
© Pascal Gély
Harpagon a du pain sur
la planche : enterrer son
trésor dans le jardin,
épouser la toute jeune
Mariane, imposer sa loi à ses
enfants, nouer et dénouer
des intrigues domestiques,
organiser un banquet au
rabais. Quelle activité pour
ce grand économe ! Mais
c’est pour mieux conserver
sa manie. Voilà son seul
trésor. Pour la protéger à tout
prix, il persévère dans son
être ; il se dépense jusqu’à
la ruine. Et ne préserve rien
d’autre que son magot.
Le duo de choc metteur en
scène-comédien projette
avec fracas la pièce de
Molière dans le monde
actuel, pour dénoncer
l’obsession du profit,
l’accumulation d’argent,
qui condamne nos sociétés
à l’inégalité et à la crise
permanente.
Aussi effrayant que drôle, le
comédien instaure un climat
inouï, mélange d’euphorie et
de malaise. Les échos
Le Granit est heureux de
retrouver le metteur en
scène Ludovic Lagarde
et le comédien Laurent
Poitrenaux. Certains se
souviennent encore des
lectures, ou des mises en
scène de Tchekhov, Ivanov
(1995), Platonov (1995),
d’Olivier Cadiot Sœur et
frères (1993), ou de Beckett
Trois dramaticules (1991).
Ils ont insuflé le virus
du théâtre à toute une
génération de spectateurs.
à vous maintenant d’être
transportés !
J
rencontre bord de scène
jeudi 28 avril après le spectacle
© Pascal Gély
Pour Ludovic Lagarde,
L’Avare de Molière est bien
trop paranoïaque et sadique
pour être simplement
grotesque. Le metteur en
scène a proposé à son fidèle
complice, le génial Laurent
Poitrenaux, d’incarner
Harpagon.
57
Théâtre Création en famille dès 12 ans
Holloway Jones
Evan Placey / Anne Courel
Lundi 2 et mardi 3 mai à 20h au granit
Représentations scolaires : mardi 3 à 14h, mercredi 4 mai à 9h30
durée : 1h / Catégorie c / Distribution P. 80
Holloway pédale comme elle
peut, s’arrête et repart, de
sauts et de bosses en chutes.
Elle se fait mal parfois mais
sera ce qu’elle a décidé
d’être : quelqu’un... un jour.
La pièce parle de la
possibilité d’échapper
peut-être à un destin
tout tracé, des dangers de
l’adolescence, mais aussi de
son énergie et de sa vitalité.
L’enfance, et plus
principalement
l’adolescence, est un
sujet très présent dans les
spectacles de la compagnie
Ariadne, comme en veut
pour preuve la dernière
pièce mise en scène par
Anne Courel, accueillie en
2014 au Granit, Au pont de
Pope Lick, dans laquelle
il était question de jeunes
gens se heurtant à l’inertie
des adultes.
L’auteur propose une
structure très précise qui
raconte le chaos possible,
les changements de cap pris
sur les chapeaux de roue, la
présence omnipotente des
autres avec une énergie en
prise directe avec son sujet.
La pièce permet d’inventer
des formes de prise de
parole multiples avec
un chœur multijoueurs
(gardiens de prison, ados,
voisins, policiers) que je
ferai travailler aussi bien
depuis la salle que sur scène,
en groupe ou séparément.
Le BMX est partout, mais
comme personnage,
pas comme engin de
performance. Il me semble
inutile qu’Holloway soit
sur un vélo. Le “racing” par
contre est partout présent :
en images mentales, dans
l’énergie des personnages,
chez le coach, dans la
vitesse des changements de
séquences, dans le rythme
des mots. Toute la pièce est
dangereuse, spectaculaire,
acrobatique. Tous sont
© Guillaume Ducreux
Holloway Jones tient son nom
de la prison d’Holloway
où elle est née. Ballotée de
famille d’accueil en famille
d’accueil, elle trouve une
échappatoire, un espoir
d’avenir dans le vélo
BMX. Avec son BMX, elle
performe, file, s’envole, loin
de la prison où elle rend,
parfois, visite à sa mère.
Repérée par un entraîneur,
elle espère intégrer l’équipe
junior des Jeux Olympiques.
Mais sur son chemin il y
a aussi Avery, petit voyou
chef de bande qui perturbe
l’itinéraire à sa façon.
pénétrés par la vitesse et
l’urgence. Anne Courel
Evan Placey, jeune auteur
anglo-canadien, réussit
à montrer la fragilité, les
failles, mais aussi la force
et les multiples possibilités
des jeunes en pleine
construction d’identité.
Il nous renvoie à nos choix,
à notre responsabilité dans
la construction de nos vies
dans un monde où il faut
se battre pour décrocher
ses rêves.
La compagnie Ariadne est
née à Lyon à l’initiative
d’Anne Courel. Depuis 20
ans elle défend le théâtre
contemporain, avec parfois
des détours par des œuvres
classiques.
Mise en scène Anne Courel. Avec Claire
Cathy, Eloise Hallauer, Mathieu Besnier,
Sébastien Valignat, Charlotte Ligneau
(distribution en cours). Avec le regard de
Vincent Warin et de Jean-Camille Goimard
Coproduction compagnie Ariadne,
Le Granit, Scène nationale, Belfort
J
rencontre bord de scène
mardi 3 mai
après le spectacle
59
Théâtre
Danse / théâtre
Clôture de l’Amour
Samedi Détente
Pascal Rambert
Dorothée Munyaneza
Mardi 10 et mercredi 11 mai à 20h au Granit
Mercredi 18 mai à 20h au Granit
durée : 2h / Catégorie b / Distribution P. 80
Durée 1h15 / Catégorie b / Distribution P. 80
Pascal et Audrey se parlent
dans une salle blanche.
Il débute la conversation,
elle écoute, frémissante, et
lui répond par un second
monologue. Il est question
de séparation, de l’avant et
du maintenant. Le spectacle
a été écrit pour eux, pour
leurs corps. Il ne raconte
pas leur histoire personnelle
mais celle de n’importe quel
couple, pour qui c’est la
fin. Le personnage central,
c’est l’Amour. C’est pour lui
que les deux héros mènent
cette bataille extrême.
C’est pour le protéger qu’ils
dressent des mots l’un
contre l’autre comme on
monte des barbelés pour
faire une clôture. Ces mots
sont bruts, métalliques,
tranchants comme une arme
blanche, ils touchent le corps
et c’est le corps qui dit. On
n’a jamais vu une scène de
séparation aussi intense.
Cette pièce a été créée
dans le cadre du 65e festival
d’Avignon, en 2011, avec
Stanislas Nordey et Audrey
Bonnet. Elle a reçu le
grand prix de littérature
dramatique et a ému des
milliers de spectateurs.
Pascal Rambert est auteur,
metteur en scène, réalisateur
et chorégraphe. Il est directeur depuis 2007 du Théâtre
de Gennevilliers.
La pièce raconte une
séparation en deux longs
monologues épiques, aux
allures de match de boxe
sentimental. Avec deux
acteurs-combattants
fantastiques. Courez-y !
Les échos
Cette Clôture de l’amour
écrite et mise en scène par
Pascal Rambert avec deux
acteurs fabuleux résonne
avec une violence qui frappe
au cœur, cogne au ventre.
Submergeant le spectateur
d’un irrépressible sentiment
de compassion. La Croix
Les acteurs sont tout
simplement magnifiques,
bouleversant le public
alors que leur jeu semble à
l’opposé même de l’émotion,
paradoxaux, surprenants,
immenses comédiens dans
l’âme, le corps, et le sang.
Télérama
© Marc Domage
J
60
rencontre bord de scène
mardi 10 mai
après le spectacle
Dorothée Munyaneza est
originaire du Rwanda.
Danseuse à la voix d’or, de
nationalité britannique
et vivant à Marseille, elle
délivre avec Samedi détente
un sensible témoignage sur
la mémoire et l’indicible.
Au Rwanda, il y a 20
ans, Samedi Détente
était une émission
culte radiophonique
immanquable. Le lundi
suivant, une compétition de
la meilleure performance
était organisée dans la
cour de recréation. Et puis,
tout a basculé. Dorothée
Munyaneza se souvient.
Elle allait avoir 12 ans.
Tompkins, Robyn Orlin,
Alain Buffard et Rachid
Ouramdane) ; elle mêle
musique afro-folk, danse
et textes de Woody Guthrie
avec Seb Martel et s’aventure
entre danse, poésie et
musique expérimentale avec
Alain Mahé, Jean-François
Pauvros et le chorégraphe Ko
Murobushi. Elle créé en 2013
la compagnie Kadidi. Samedi
Détente est sa première pièce
en tant que chorégraphe.
Un musicien et une danseuse
l’accompagnent et tissent les
fils d’un récit bien construit.
La danse, la musique et le
texte dialoguent ensemble
et nous entraînent avec elle.
Rarement cette notion de
partage sur une scène est
aussi vibrante.
Quand les blessures
deviennent trop lourdes,
quand les mots ne suffisent
plus, il reste la scène. Plus
qu’un spectacle Samedi
détente est un appel à la
mémoire. Africavivre
Un moment de partage
intense et généreux, mêlant
les ténèbres et la lumière,
et célébrant malgré tout la
grandeur de la vie. La Terrasse
« Je voudrais mettre un
accent artistique sur un
sujet historique dont il
reste beaucoup à dire. Je
suis retournée à plusieurs
reprises au Rwanda, j’ai
pu voir les membres de
ma famille qui sont encore
vivants. J’ai pu vivre le vide
laissé par ceux qui sont
morts. Je veux parler au
travers des yeux qui ont vu.
Je veux partager la parole
de ceux qui y étaient. Et je
l’appellerai Samedi détente. »
Dorothée Munyaneza
a travaillé avec des
chorégraphes (François
Verret, Nan Goldin, Mark
© Laura Fouqueré
Dans une langue d’une beauté
littéraire fascinante,
Pascal Rambert couche
dans le texte la clôture de
l’amour. L’amour, lui, survit
à la rupture.
61
Musique
Influences latines
Pascal Contet / Travelling Quartet
Vendredi 20 mai à 20h au Granit
Catégorie b
Pascal Contet crée ce
nouveau spectacle autour
du tango, accompagné du
travelling quartet.
Nul doute qu’ils vont faire
swinguer le Granit !
Programme
© Ledroit-Perrin
© Georges Epp
El Diablo suelto de Heraclio
Fernandez, version de
Fernando Fiszbein
Sus Ojos se Cerraron de Carlos
Gardel, arrangement
de Fernando Fiszbein
Don Braulio
de Vincent Pasquier
El vas y tu de Horacio Salgan
Ubaldo de Lio, version
de Fernando Fiszbein
Stras Medianoche
de Graciela Pueyo
A Fuego Lento de Horacio
Salgan, arrangement
de Graciela Pueyo
Qué Noche.. !! de Agusti Bardi
Arrangements de
Ignacio Anido
Volver de Carlos Gardel,
Arrangements
de Ignacio Anido
Apanei-te-cavaquinho de
Ernesto Nazareth, version
de Fernando Fiszbein
Tango Simplice
de Bernard Cavanna
Miniatures contemporaines
de Tomas Bordalego, Pascal
Contet, Fernando Fiszbein
62
Influences latines conte
l’enrichissement mutuel
des répertoires de part et
d’autre de l’Atlantique,
avec l’accordéon.
De merveilleuses pages de
tangos argentins, brésiliens
et vénézuéliens sont jouées
avec passion et groove.
Pascal Contet a su redonner
à l’accordéon ses lettres
de noblesse. Il décline et
renouvelle le répertoire de
son instrument à travers
divers esthétiques : musique
classique, contemporaine,
jazz et tango. Participant
au décloisonnement des
genres, il entrelace avec brio
l’accordéon avec la danse,
le théâtre, les arts plastiques
ou numériques.
Incontournable dans la
création contemporaine, il
est aussi le porte-drapeau du
renouveau de l’accordéon.
Il est nominé aux Victoires
de la musique classique 2012
dans la catégorie Soliste
instrumental de l’année.
Il aime improviser en
compagnie de la contrebassiste Joëlle Léandre, du
joueur d’orgue à bouche
Wu Wei, de Pauline Oliveros,
Carlos Zingaro, Carol Robinson, Maguelone Vidal, Tom
Mays, Nosfell ou Camille.
Anne Gravoin dirige
le Travelling Quartet,
quatuor à cordes original
composé de deux violons,
d’un violoncelle et d’une
contrebasse. Ces quatre
musiciens transgressent
leur formation classique en
présentant de nouveaux
répertoires. Depuis bientôt
trente ans, Anne Gravoin
promène son archet
de studio en studio, de
spectacle en spectacle.
Violoniste multicorde, elle
est capable de jouer un soir
du Richard Strauss, et le
lendemain d’accompagner
Julien Clerc.
Pascal Contet, direction artistique,
accordéon. Travelling Quartet :
Anne Gravoin, direction, violon. David
Braccini, violon. Mathilde Sternat,
violoncelle. Vincent Pasquier, contrebasse.
Lumière et scénographies lumineuses
Xavier Lazarini. Musiques et arrangements
Ignacio Anido, Agustin Bardi, Tomas
Bordalejo, Fernando Fiszbein, Carlos Gardel,
Vincent Pasquier, Graciela Pueyo, Ernesto
Nazareth, A. Ramirez, Horacio Salgan.
Production Association A.I.E, production
exécutive. Musique Actuelle et Future,
production déléguée.
63
Théâtre clown en famille Dès 11 ans
musique
Le 6ème jour
Concerts sandwichs
François Cervantes / Catherine Germain
Mardi 24 à 19h et mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 mai à 20h à la Coopérative
durée : 1h10 / Catégorie b / Distribution P. 80
Projetée dans la lumière,
la clown Arletti offre au
public un exposé candide sur
la création du monde.
Une heure de ravissement
absolu. Fragile et tendre,
Arletti bouleverse.
© Christophe Raynaud de Lage
Arletti s’est mise dans
le pétrin ! Ayant volé le
cartable d’un professeur
endormi au pied d’un arbre,
elle n’hésite pas à faire à sa
place une conférence sur la
création du monde ! Mais
une fois face au public, dans
la lumière, Arletti s’emmêle
64
les pinceaux. Les objets qui
l’entourent se liguent contre
elle, retardant sans cesse le
début de son exposé.
Avec drôlerie et maladresse,
elle parvient à retracer les
cinq premiers jours de la
Genèse mais, mélangeant
ses feuilles, bute sur le 6e.
Comment l’aventure de
l’homme a-t-elle bien pu
commencer ?
Arletti, est un clown plein
d’humour et de délicatesse
qui retrace dans un exposé
loufoque cette histoire de
la Genèse. Telle une enfant
qui regarde le monde
pour la première fois, elle
questionne, émerveille et
transporte le public dans ses
facéties incontrôlées et son
ivresse de vivre.
Depuis 1984, Catherine
Germain incarne ce clown
Arletti, elle qui poursuit
depuis plus de vingt ans une
aventure commune avec
François Cervantes, auteur
et directeur artistique de la
compagnie L’Entreprise.
Dans Le 6ème jour, François
Cervantes poursuit sa
réflexion autour du clown
qui, selon lui, « n’est pas un
acteur » mais « un poète ».
« On dit en Afrique qu’un
vieux qui meurt c’est une
bibliothèque qui disparaît.
Je pense qu’un clown qui
apparaît, c’est un poème
qui nous est donné, et qu’un
clown qui disparaît c’est un
poème que l’on ne pourra
plus lire », note-t-il dans
Le clown Arletti, vingt ans de
ravissement, un livre coécrit
avec Catherine Germain.
Avec un talent à nul autre
pareil, Catherine Germain
mène le clown plus loin
qu’on ne l’a jamais fait.
Un spectacle troublant et
jubilatoire. Télérama
les jeudis à 12h20 au Granit
Avec le soutien du Crédit Agricole de Franche-Comté / durée : 45 mn / entrée libre / Possibilité de restauration sur place
jazz manouche
Musique du Monde
Florent Kirchmeyer
quartet
Fayçal Salhi Trio
Jeudi 11 février
Jeudi 15 octobre
Un virtuose du oud, le
luth oriental, et un trio qui
nous emmène aux confins
où l’Orient rencontre
l’Occident.
Un quartet de guitares
dans la grande tradition de
la guitare manouche, qui
revisite Django Reinhardt,
mais aussi les musiciens
d’aujourd’hui .
Florent Kirchmeyer, guitare lead
Tobias Kirchmeyer et Hervé Depoire,
guitare rythmique
Alain Quai, contrebasse
jazz
Pascal Jenny Trio
Jeudi 26 novembre
Le trio piano, guitare,
batterie comme ceux d’Oscar
Peterson auquel Pascal Jenny
rend hommage. Un lien avec
la leçon de jazz d’Antoine
Hervé, présent dans la
programmation du Granit.
classique
Ensemble
Confluences
jeudi 14 janvier
Un concert idéal après les
fêtes de fin d’année : les
célébrissimes valses de
Johann Strauss revues par
Arnold Schoenberg.
Musique, Danse, Théâtre
Ensemble
Confluences
Jeudi 10 mars
Bienvenue pour un concertspectacle où la musique
française du début du XXe
siècle (Satie, Debussy...)
s’agrémente de danse
et de poésie.
a su marier le blues, la soul
music, le jazz, le gospel, la
pop music. Elle reste une
source d’inspiration pour
la nouvelle génération de
musiciens afro-américains
et bien au-delà.
Pop
Sylvestre Planchais
revisite les Beatles
Jeudi 26 mai
Ces musiciens au parcours
éloquent revisitent les
grands standards des Beatles
avec brio. Le duo marche
dans les traces de leurs aînés
avec impertinence, mais
respectent l’héritage de ce
groupe mythique.
Sylvestre Planchais, guitare
José Fallot, contrebasse
Soul/ Jazz
Hommage
à Nina Simone
Jeudi 7 avril
Après un concert Gerschwin
(2013), Olga Mitroshina
revient avec Fred Borey pour
rendre hommage à l’une des
figures les plus attachantes
de la musique américaine
du siècle passé : pianiste,
chanteuse, militante des
droits civiques, Nina Simone
65
spectacles partenaires
productions
musique
Pierre Lapointe
vendredi 20 novembre
à 20h30 à la maison pour
tous, beaucourt
Star au Québec, le
talentueux chanteur,
amateur d’art contemporain,
sait passer du rire à
l’émotion. Sur l’album Paris
Tristesse, il s’accompagne
au piano sur la majorité des
pièces, avec une fougueuse
élégance et une émotion sans
artifice. Pierre Lapointe y
interprète ses chansons les
plus prenantes en versions
complètement dépouillées,
auxquelles se joignent trois
reprises d’immortelles du
répertoire français (Ferré,
Barbara, Aznavour) ainsi
qu’une inédite : La plus belle
des maisons.
« Qui en France connaissait
Pierre Lapointe il y a un
an ? Peu de monde, sans
doute, exception faite des
férus de chanson qui prêtent
une oreille à tous les vents
mélodieux soufflant du
Québec. Lui, depuis qu’il a
remporté à 20 ans le Grand
Prix de Granby, faisait figure
de proue pour cette nouvelle
vague d’outre-Atlantique,
privilégiant la poésie en
profondeur, les mélodies
aériennes plutôt que les
effets d’électronique ou de
voix qui portent loin. »
Jean-Yves Dana
Le chanteur n’a jamais
autant été chez lui que dans
le grand studio CBE. Le Devoir
66
© Shayne Laverdiere
Catégorie a
Un des meilleurs paroliers
actuels de la francophonie.
La Presse
Aussi romantique
qu’authentique, Lapointe
prouve qu’il n’a pas besoin
d’artifice pour toucher avec
sa musique. 7 jours
Une interprétation solide et
convaincante... Mais ça, ici,
on le sait. Journal de Montréal
théâtre
La Tache de Mariotte
éric Petitjean / D’après
le Journal “Le Papotin”
Samedi 5 décembre à 20h30
à l’Espace Louis Jouvet
Partenariat Théâtre du Pilier
Catégorie b
La Tache de Mariotte n’est pas
un spectacle sur l’autisme.
La Tache de Mariotte est une
adaptation théâtrale de ce
drôle de journal, rédigé et
édité depuis vingt ans par
des jeunes qui, récusant
la notion d’autisme ou de
ghetto créatif de handicapés,
se disent simplement
atypiques.
Adaptant pour le théâtre
les textes du magazine, j’ai
créé quatre personnages
qu’interprètent des
acteurs professionnels. Pas
d’histoire, pas de fable :
Arnaud, Nathanaël, Carole,
Thomas sont des personnes
ordinaires, certes un peu
décalées, et tous les propos
ont été prononcés ou écrits.
Ce qui est frappant chez ces
atypiques, c’est leur rapport
au langage et à leur propre
personne : leur parole, brute,
sincère, n’admet pas les
faux-semblants ni les idées
reçues. Ils débattent de sujets
qui nous concernent tous :
politique, amour, vie de tous
les jours. Ils sont face à nous,
face au monde, ils “nous
communiquent”.
Ce qui m’intéresse dans
cette pathologie, c’est sa
théâtralité et le fait qu’elle
touche à la communication
dans un monde où
communiquer est presque
devenu une question de
survie. Ils remettent en
question notre discours qui
devient, même pour nous, de
plus en plus complexe.
éric Petitjean
Conception et mise en scène Eric Petitjean.
Scénographie David Coignard. Lumière et
régie générale Eric Blevin. Costumes Ariane
Dionyssopoulos. Vidéaste Arnaud Gautron.
Avec Silvia Cordonnier, Pierre Hiessler,
Fabien Orcier, Philippe Richard. Création
en Lorraine à La Menuiserie, Fabrique
Artistique à Mancieulles (Action Culturelle
du Pays de Briey), au Théâtre en Bois,
Centre. Coproduction Le NEST
CDN de Thionville-Lorraine ; Théâtre Ici &
Là - Mancieulles. Avec l’aide à la production
de la DRAC Lorraine ; le soutien de l’Institut
Randstad et de l’Adami ; l’aide à la reprise
de la Drac Île-de-France et de Arcadi ; en
coréalisation avec le Théâtre de la Tempête.
Le Granit a participé à la
création ou à la production de
plusieurs spectacles depuis
1991. Ces spectacles sont
consultables sur notre site :
www.legranit.org
En 2015/2016
Créations, résidences
et coproductions
Théâtre
Victor F.
d’après Frankenstein de Mary
Shelley / Laurent Gutmann
La Dissipation des brumes
matinales
Mardi 6, mercredi 7, jeudi 8
octobre à 20h au Granit
Plus d’informations p. 8
www.anahi-spectacle-vivant.fr
Théâtre Marionnette
Je suis d’ailleurs
D’après Lovecraft
Catherine Hugot
Compagnie Ka
Mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 et
vendredi 6 novembre au Granit
Plus d’informations p. 12
www.compagnie-ka.com
Théâtre
No(s) Révolution(s)
Anne Monfort
Compagnie Day-for-night
Mardi 5 à 20h, mercredi 6,
jeudi 7 et vendredi 8 janvier
à 20h à la Coopérative
Plus d’informations p. 25
www.annemonfort.wordpress.
com / www.bureau-formart.org
Théâtre
Holloway Jones
Evan Placey / Anne Courel
Compagnie Ariadne
Lundi 2 et mardi 3 mai à 20h
Représentations en temps
scolaire : mardi 3 à 14h,
mercredi 4 mai à 9h30
Plus d’informations p. 58
www.cie-ariadne.fr
Coproductions
Théâtre
Kant
Jon Fosse / Emilie Anna Maillet
Ex voto à la Lune
Mercredi 13 janvier à 19h
au Granit
Représentations en temps
scolaire : mardi 12 janvier
à 9h30 et 14h, mercredi 13
janvier à 9h30
Plus d’informations p. 28
www.exvotoalalune.com
Ciné-spectacle
Blanche neige
ou la chute du mur de Berlin
La Cordonnerie
Mercredi 23 mars à 19h
au Granit
Représentations en temps
scolaire : mardi 22 mars à 14h,
mercredi 23 mars à 9h30,
jeudi 24 mars à 9h30 et 14h
Plus d’informations p. 48
www.lacordonnerie.com
En 2014/2015
Créations, résidences
et coproductions
Pauline Ringeade
L’iMaGiNaRiuM Collectif
www.limaginariumcollec.wix.
com/limaginarium
Théâtre
Zohar ou la carte mémoire
Laurent Gutmann
La Dissipation des brumes
matinales
www.anahi-spectacle-vivant.fr
Coproductions
Danse
9000 pas
Joanne Leighton
WLDN
www.wldn.fr
Sylvain Cochard-L’Agence à Paris
Théâtre
Yvette Horner
et l’odeur du mouton
Mohamed Guellati
La GBEC
www.lagbec.com
Théâtre
Le Chemin du serpent
Torgny Lindgren
Marc Toupence
Théâtre du Pilier
www.theatredupilier.com
Théâtre d’ombres
et de marionnettes
Le retour de Garance
Aurélie Morin
Le Théâtre de Nuit
www.letheatredenuit.org
Théâtre
Petits contes d’amour
et d’obscurité
Lazare / Vita Nova
Théâtre
Assoiffés
Wajdi Mouawad
67
arts visuels
NOS PIÈCES MONTÉES
Gianpaolo Pagni et Chloé Poizat
Vernissage vendredi 4 septembre à 18h au Granit
Exposition du 5 au 30 septembre 2015 / entrée libre
Gianpaolo Pagni et
Chloé Poizat, qui nous
accompagnent toute cette
saison en signant le visuel de
notre programme, sont tous
les deux artistes plasticiens
et illustrateurs, vivant
ensemble et partageant
le même atelier.
En août 2011, ils décident
d’entreprendre un travail
commun sur une même
feuille de papier ayant
comme règle de commencer
le dessin à tour de rôle.
Chloé dessine au stylo-encre
et Gianpaolo aux tampons.
Nos Pièces Montées : c’est
jouer avec le dessin de
l’autre, le métamorphoser,
se l’approprier, se défier,
accepter de ne pas terminer
son dessin, qu’il change de
direction, qu’il soit sauvage.
C’est une conversation
graphique entre deux
dessinateurs, le mariage
de deux univers.
Gianpaolo utilise les
tampons comme des outils
lui permettant d’explorer
la multiplication du geste
et du signe. Il compose
comme un vocabulaire qui
s’adapte à chaque nouvelle
œuvre. Lié au souvenir, à
la trace, il travaille souvent
par recouvrement voire
effacement en détournant
des supports variés.
Métamorphose et
disparition, l’univers de
Chloé, quant à lui, se déploie
autour de fictions en lien
avec la littérature, le cinéma
et la photographie. Elle
utilise le collage comme
une langue primitive qui
lui permet de jouer avec ses
influences visuelles. Elle
assemble des fragments
narratifs dans lesquels
l’étrange, l’énigme et la
peur prédominent tout en
ménageant des espaces à
l’humour.
Des 100 dessins qui
composent cette série, ils ont
conçu un livre qui paraîtra
à l’automne 2015 aux éditions
Cornélius.
collabore en parallèle avec
la presse en France et à
l’étranger ainsi que dans le
champ de l’édition.
J présentation à l’attention
des enseignants et responsables
associatifs jeudi 10 septembre à 18h
Visite sandwich
mardi 15 septembre à 12h20
Visites dans le cadre
de la Journée du patrimoine
dimanche 20 septembre à 10h30 et 14h30
la dernière visite
mercredi 30 septembre à 18h
© Gianpaolo Pagni et Chloé Poizat, Nos Pièces Montées, 2011-2015
Gianpaolo Pagni est né à
Turin (Italie) en 1969, Chloé
Poizat est née en 1970. Ils
vivent à Paris et travaillent
au Pré-Saint-Gervais.
Il est artiste, auteur de
livres, illustrateur, diplômé
des beaux-arts d’Orléans.
Il expose régulièrement
son travail et est l’auteur de
livres d’artistes. Il collabore
avec la presse tant en France
qu’à l’étranger, avec des maisons d’édition, des manifestations culturelles ainsi
qu’avec la Maison Hermès.
Elle est artiste et
illustratrice, diplômée
des beaux-arts d’Orléans.
Son travail a récemment
été présenté à Paris. Elle
69
arts visuels
Retour sur l’abîme l’art à l’épreuve du génocide
Mathilde Barrio Nuevo
Yaël Bartana / Thierry Bernard / Joël Desbouiges / Colette Hyvrard
Vernissage itinérant samedi 10 octobre entre belfort et montbéliard
Vernissage vendredi 8 janvier à 18h au Granit
Exposition du 13 octobre au 19 décembre 2015 / entrée libre
Exposition du 9 janvier au 23 février 2016 / entrée libre
Il y a 70 ans un des plus
atroces génocides était
révélé au monde, qui ne peut
plus ignorer les exactions
nazies. Après avoir essayer
d’éliminer la culture de
l’autre par les autodafés,
c’est l’autre que l’on élimina.
Une idéologie de l’exclusion,
de la “supériorité” d’un
groupe humain sur
d’autres, une pensée de
la destruction qui frappa
particulièrement les juifs,
les tsiganes. Cette humanité
qui ne s’assujettissait pas à la
norme nazie vécut l’épreuve
effroyable de la solution
finale.
Retour sur l’abîme, pour se
souvenir, s’interroger sur
l’absence, la disparition
dans ce gouffre abyssal de
l’Histoire, qu’une humanité
a ouvert. Qu’en est-il de
l’art confronté au génocide,
à son épreuve ? Quel regard
porter sur les victimes, les
bourreaux ? Quelle mémoire
ou non mémoire conservonsnous au travers des récits et
leur capacité ou incapacité
à pouvoir ou ne pas pouvoir
représenter l’inconcevable ?
Le temps passe sur les traces
de l’histoire et enfouit cette
tragédie dans l’ordinaire du
présent. Nous sommes face à
un “devoir d’histoire” selon
les termes de Simone Weil.
Au Granit, Colette Hyvrard
ira sur les traces de cette
mémoire. Les mots, les
signes, les images seront
comme des indices, des
associations d’idées générant
une cartographie et une
archive iconique de l’abîme.
Montrer les lieux c’est aussi
les ancrer dans le présent et
dire qu’ils existent toujours.
Thierry Bernard dans cet
aller et retour entre présent
et passé explore ces lieux
de l’absence et réalise un
reportage impossible. Joël
Desbouiges précipite le
paysage dans le territoire
de l’enfer. Les signes et
particulièrement les signes
du pouvoir dans l’exercice
du discours politique à
l’épreuve de la mémoire
sont questionnés dans
l’œuvre de Yaël Bartana.
Sa recherche de l’identité
culturelle d’Israël se
confronte avec le contexte de
la Pologne contemporaine,
ce pays qui fut le tombeau
sans sépultures des juifs
d’Europe.
Au Granit, une cartographie
de l’abîme se dessine,
construite entre passé et
présent, indignation et
constat dans des aller et
retours incessants.
Exposition se déployant sur l’aire urbaine
de Belfort-Montbéliard avec le 19 CRAC,
Montbéliard, les Musées de la Ville de
Belfort, l’École d’Art de Belfort G. Jacot,
le Granit, scène nationale, Belfort.
Commissariat : Philippe Cyroulnik,
directeur du 19 CRAC, Montbéliard
et Nicolas Surlapierre,
directeur des Musées de Belfort
J journée d’étude, lectures,
conférences, projections, concerts,
programme détaillé disponible en
septembre.
TRAC–crash, soirée TRAC à l’école d’art
G. Jacot le 19 novembre
© Colette Hyvrard, projet Retour sur l’abîme, 2015
70
Mathilde Barrio Nuevo
considère l’artiste comme un
chercheur : « l’archéologue
cherche les formes du passé
[tandis que] l’artiste, au sens
large, crée les formes du
futur ».
L’artiste suit en ce sens la
méthodologie du chercheur,
par la formulation
d’hypothèses, la recherche
et l’usage d’outils appropriés
à l’expérimentation qui
l’amène à modéliser ses
recherches en vue de les
présenter au public.
à la science et à la sciencefiction.
Mathilde Barrio Nuevo est
née en 1987 à Vichy, elle vit
et travaille à Saint-Maurdes-Fossés. Diplômée de
l’École Nationale Supérieure
des Beaux-Arts de Lyon son
travail a notamment été présenté à Lyon, Villeurbanne,
Montbéliard et Mulhouse.
J Présentation à l’attention
des enseignants et responsables
associatifs jeudi 14 janvier à 18h
Visite sandwich
mardi 12 janvier 12h20
visite avant le spectacle
vendredi 5 février à 19h
la dernière visite mardi 23 février à 18h
© Mathilde Barrio Nuevo, Base aérostat 1, 2013. Ballon de baudruche,
mousse, tente canadienne, ventilateur, stroboscope, table, objets
divers, dessin mural. Crédit photo : Blaise Adilon.
Exposition Rendez-vous 13, Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne
Les souvenirs d’enfance, la
culture populaire véhiculée
par la télévision et le cinéma
sont les sources de l’œuvre
de Mathilde Barrio Nuevo
et d’une certaine façon son
substrat d’analyse du monde
contemporain. Elle explore
par le biais de la sculpture
et de l’installation les
possibilités fictionnelles des
images dont nous abreuve
notre société post-média
et crée des “tableaux en
volume”, influencés par le
minimalisme, le land art,
le biomorphisme, le design,
l’architecture ou encore la
musique électronique. Elle
utilise l’espace d’exposition
comme une scène sur
laquelle se déploient ses
fictions sculpturales, ses
combinaisons d’objets
hybrides faisant la part belle
71
arts visuels
Kapwani Kiwanga
Pauline Curnier Jardin
Vernissage vendredi 4 mars à 18h au Granit
Vernissage vendredi 29 avril à 18h au Granit
Exposition du 5 mars au 19 avril 2016 / entrée libre
Exposition du 30 avril au 25 juin 2016 / entrée libre
Kapwani Kiwanga met à
profit sa formation dans le
champ des sciences sociales,
pour élaborer des projets de
recherches singuliers. Sa
méthode consiste à créer des
systèmes et des protocoles
qui agissent comme des
filtres au travers desquels elle
observe les cultures et leur
capacité à muter.
Elle se nourrit de recherches
anthropologiques, de
littérature, d’histoire et de
science-fiction, d’archives
et de culture vernaculaire.
Dans ses films, installations
et performances elle explore
la relation au savoir, à la
science, aux croyances,
questionnant le statut du
document et de la culture
immatérielle. Ayant un
goût pour les traditions
orales elle use de la forme
documentaire et de la
conférence pour nous faire
voyager dans des savoirs aux
croisements des cultures, ou
l’histoire de l’Afrique tient
une place importante.
Elle emprunte ou détourne
des méthodologies de
l’anthropologie et de la
sociologie afin de créer de
nouvelles connaissances et
d’encourager la puissance
critique. Les fictions
spéculatives ou réalités
alternatives de Kiwanga
contribuent à ajouter au
monde contemporain des
strates de complexité.
Comme le suggère le penseur
sénégalais Issa Samb :
« L’humanité doit créer
son propre passé afin de se
projeter dans l’avenir. Le
créer. Tel un serpent qui se
défait de sa peau. »*
Kapwani Kiwanga est
née en 1978 à Hamilton
au Canada, elle vit et
travaille à Paris. Après des
études d’anthropologie
et de religions comparées
à l’université McGill de
Montréal, elle a suivi le
programme de recherche
“La seine” à l’Ecole
Nationale Supérieure des
Beaux-Arts de Paris, puis
le Fresnoy–Studio national
d’art contemporain. Ses
films ont été primés dans
de nombreux festivals.
Elle a présenté son travail
à Paris, Londres, Valence,
Berlin, Marseille. Elle est
représentée par la galerie
Tanja Wagner à Berlin.
* The Shell. A conversation between
Issa Samb and Antje Majewski , in C.
Deliss (ed.), Object Atlas-Fieldwork in
the Museum, Francfort, Museum der
WeltKulturen, p. 244
J Présentation à l’attention
des enseignants et responsables
associatifs jeudi 10 mars à 18h
Visite sandwich
mardi 15 mars à 12h20
visite avant le spectacle
mardi 5 avril à 19h
la dernière visite mardi 19 avril à 18h
© Kapwani Kiwanga, Sans titre, 2012. Courtesy l’artiste
72
L’univers de Pauline Curnier
Jardin est peuplé d’objets
non fonctionnels, objets
d’art ou de décoration,
d’animaux, de monstres, de
femmes de tous “genres” et
autres personnages bizarres.
Ses voyages ont confirmé
ses penchants d’exploratrice
et d’ethnologue. Son goût
pour l’animisme, les rites
païens, mais aussi les
histoires et les personnages
mythiques (Jeanne d’Arc,
Bernadette Soubirous,
Demeter) l’amènent à écrire
et raconter des histoires
complexes qui ont la
volonté d’expliquer par un
aménagement symbolique
ou allégorique un sujet
fondamental (l’humain, le
langage, l’amour, la mort).
Son univers s’alimente d’une
certaine inclination pour
le grotesque, le primitif,
une passion pour les
carnavals quotidiens et une
vision rabelaisienne de la
représentation.
rocambolesque, leurs quêtes
et leurs ambitions jamais
épurées, mais livrées dans
un dédale narratif, une sorte
d’aventure de la recherche
déployée dans un film épique
et braque, « un rapiècement
narratif pour conscience
altérée ». Le personnage
principal en est souvent une
femme, idiote et magnifique,
sans doute un double rêvé,
qui ne peut voir la vérité
(de l’humain, du langage,
de l’amour, de la mort), ou
accéder au savoir que grâce
à des objets ou des formules.
Elle est plasticienne, mais
elle se dit bonimenteuse.
Pauline Curnier Jardin, née
en 1980 à Marseille, vit et
travaille à Amsterdam, en
résidence à la Rijksakademie.
Diplômée de l’École nationale
supérieure des Arts décoratifs
de Paris et de l’École nationale
supérieure d’Arts de Cergy,
elle performe et expose son
travail de conteuse cinéaste
à Paris, Berlin, Karlsruhe et
Cambridge. Elle participe
à plusieurs spectacle et
collabore aux groupes et “girls
band” She-Romps, Vercors
et Dakota et les Vraoums.
J Présentation à l’attention
des enseignants et responsables
associatifs jeudi 12 mai à 18h
Visite sandwich
mardi 10 mai à 12h20
visite avant le spectacle
mercredi 18 mai à 19h
la dernière visite samedi 25 juin à 17h
© Pauline Curnier Jardin, photogramme de Blutbad Parade
video HD, 37 minutes, 2014
Touchant à toutes les
techniques (dessin, photo,
film, chanson, performance,
installation) elle tend vers la
création d’une œuvre d’art
totale en explorant comme
un médium d’art plastique
l’univers des arts dits vivants
(théâtre, opéra, cabaret ou
cirque). Les histoires qu’elle
incarne sont d’un style
73
actions culturelles
Pour découvrir notre
programmation, assister à
des répétitions, des visites
du théâtre, des rencontres
avec les équipes artistiques
et techniques, des ateliers de
pratique artistique en lien avec
notre programmation :
contacts
Responsables d’établissements
scolaires, enseignants,
documentalistes, étudiants
Maud Cavalca
03 84 58 67 56
[email protected]
Responsables de bibliothèque,
médiathèque, école de cirque,
chorale, troupe de théâtre
amateurs, comités d’entreprise,
associations ou tout autre
groupe
Marie-Emilie Gallissot
03 84 58 67 64
[email protected]
Conservatoire à rayonnement
départemental de Belfort,
autres partenariats extérieurs,
relations presse
Natasha Hopkins-Shaw
03 84 58 67 68
[email protected]
Rencontre avec les artistes
en bord de scène
Ouvertes à tous, elles sont
indiquées dans les pages des
spectacles.
Journées Européennes
du Patrimoine
Visite du Granit et visite
commentée de l’exposition Nos
Pièces montées. Durée 1h30
Dimanche 20 septembre
à 10h30 et 14h30
74
Inscription et réservation au
03 84 58 67 67 (nombre de
places limité)
Vous aimez les idées ?
Théâtre Musique
L’Opéra de quat’sous
Brecht / Solène Froissart
Samedi 11 juin à 20h
au Granit
Entrée libre, sur réservation
En partenariat avec le
Conservatoire à rayonnement
départemental de Belfort
Le Granit s’associe à IDEE,
Université populaire de Belfort,
pour une conférence
en entrée libre.
Chronique d’une création
théâtrale européenne
en lien avec
No(s) Révolution(s) (p. 25)
Mardi 8 décembre
de 18h15 à 20h au Granit
Anne Monfort évoquera
son travail de metteuse en
scène partagé avec les deux
auteurs. Une écriture partagée
entre plusieurs cultures,
langues, politiques et histoires
(Allemagne, France, Portugal).
Quand Bertold Brecht
présente en 1928 L’Opéra
de quat’sous, sans
doute n’imaginait-il pas
à quel point cette pièce
résonnerait encore en 2015,
par son actualité et son
acuité. La corruption, le
merchandising du corps,
l’exploitation du plus faible
par le plus fort, autant
d’accroches qui nous
renvoient aux pires dérives
du capitalisme. L’écriture
de Brecht s’amuse de ces
travers et nous livre une
fable de bric et de broc, à la
fois savoureuse et amère.
La Marmite à mots
Avec le concours des
comédiens de l’atelier
adulte du Granit, du
Conservatoire et le
partenariat des ateliers
carton créatif et couture de
la Maison de quartier des
Forges, j’ai souhaité mettre
l’accent sur le caractère
dérisoire et burlesque de
ces utopies humaines. C’est
à un opéra que nous vous
convions, mais un opéra
de quat’sous où le rire fait
éclater l’absurdité de nos
société “modernes”.
La librairie La Marmite à mots
est régulièrement présente
au Granit avec une sélection
d’ouvrages en lien avec les
spectacles.
Baby sitting
L’association Coup d’Pouce
propose un service de babysitting pour les enfants de
plus de 3 ans, à Belfort et aux
alentours. Tarif : 8€ de l’heure.
Pour les joindre (dans la
mesure du possible la veille) :
03 84 58 76 22
bar et restauration rapide
vous sont proposés certains
soirs de spectacle avec Malt et
Houblons et Les Créatures.
Solène Froissart
Solène Froissart a travaillé
avec David Bobée, Thomas
Ferrand et Anne Monfort.
Depuis 6 ans, elle mène des
missions pédagogiques sur
tout le territoire.
ateliers
ateliers adultes
LA FIGURE DU MONSTRE
AU THÉÂTRE
Autour des spectacles
Victor F. et Je suis d’ailleurs,
Guillaume Clausse vous
emmène à la découverte des
personnages monstrueux
du théâtre et vous invite
à faire sortir le monstre
qui est en vous ! Chacun a
une part de monstruosité,
c’est la part déformée mais
tout simplement agrandie
de nous-même, qui est
contenue et qu’il s’agit
de faire sortir pour “faire
spectacle”.
Les 21 et 22 novembre
et 12 et 13 décembre
(samedis de 14h à 17h30 et
dimanches de 10h à 12h30
et de 14h à 16h30)
à partir de 15 ans.
Tarif pour les 2 week-ends :
35€ (abonnés et moins de 26
ans) et 70€ (non abonnés)
Renseignements et
inscriptions : Marie-Emilie
Gallissot 03 84 58 67 64
[email protected]
Atelier DANSE
Afin de préparer le
spectacle participatif
Circle, venez apprendre
le motif chorégraphique
et formez votre couple !
Ateliers de création menés
par VIADANSE-Centre
chorégraphique national de
Franche-Comté à Belfort
Sélection sur audition
samedi 26 septembre
de 14h à 17h
ATELIERS ENFANTS
Ateliers
les samedis de 18h à 21h et
les dimanches de 10h à 13h :
28 et 29 novembre, 5 et 6
décembre, 12 et 13 décembre,
9 et 10 janvier
Générale vendredi 22
janvier de 19h à 22h
Spectacle samedi 23
janvier à 20h
La participation est gratuite.
Renseignements et
inscriptions : Marie-Pierre
Jaux, artiste chorégraphique
chargée de la médiation
culturelle et des relations
aux public 03 84 58 45 31
[email protected]
Atelier IMPROVISATION
L’objectif de cet atelier
sera de se confronter aux
différentes techniques
de jeu que peut et doit
explorer le comédien, au
travers d’improvisations et
d’exercices théâtraux.
L’issue de cet atelier ? Un
match d’improvisations où le
public imposera les thèmes
aux comédiens.
Il sera mené par Solène
Froissart, comédienne et
metteuse en scène.
Le mardi de 19h à 21h,
de janvier à mai.
à partir de 16 ans.
Tarif : 50€
(abonnés et moins de 26 ans)
et 100€ (non abonnés)
Renseignements et
inscriptions : Marie-Emilie
Gallissot 03 84 58 67 64
[email protected]
Le corps et le rythme
Autour du spectacle Bounce !
La compagnie Arcosm invite
les enfants à découvrir le lien
entre la musique et le corps,
le rythme et la danse
à travers son univers
du théâtre musical et du
“human beat box”.
Jeudi 28 janvier de 18h à
19h30 à partir de 7 ans.
Accessible gratuitement
aux enfants en possession
d’un billet pour Bounce !
Renseignements et
inscriptions :
Marie-Emilie Gallissot
03 84 58 67 64
[email protected]
Réservation obligatoire
Atelier jeu
Pour les enfants de 8 à 11 ans,
mené par Solène Froissart.
Les enfants travailleront à
l’écriture de scénarios et au
jeu face caméra.
Les mercredis de 17h à 18h30.
Tarif : 110 € (tarif valable si
vous abonnez votre enfant
à 4 spectacles minimum.
L’accompagnant bénéficie du
tarif ABO 4 FAMILLE).
Renseignements et
inscriptions :
Maud Cavalca 03 84 58 67 56
[email protected]
Les enfants de 13 à 15
ans peuvent s’inscrire au
cours d’initiation théâtre
du Conservatoire à
rayonnement départemental
de Belfort.
75
PARCOURS-SPECTACLES
Enseignants, animateurs,
relais, si vous souhaitez aller
plus loin dans les rencontres
avec le spectacle vivant, les
parcours-spectacles offrent
un contact privilégié avec les
arts de la scène. Autour de trois
spectacles, chaque parcours
comprend une visite guidée
du théâtre, de la galerie et des
rencontres avec les équipes
artistiques des spectacles avant
ou après les représentations.
Abonnement 3 spectacles :
21 € par personne
à partir de 15 ans.
Renseignements auprès du service
des relations avec le public.
Le fantastique au théâtre
Quand le surnaturel fait irruption
dans la réalité
Victor F., Je suis d’ailleurs,
L’Histoire du soldat
Mémoire individuelle
et mémoire collective
Comment les transmettre ?
Une étoile pour Noël, Badke,
Samedi détente
Exploration des arts de la scène
Le spectacle vivant sous toutes
ses formes
Daral Shaga, Clôture de l’amour,
Le 6ème jour
Les arts mêlés
Quand les arts s’entremêlent
au cœur d’un même spectacle
Waves, Kant, Le Poivre rose
De l’écriture au plateau
Comprendre le processus
de l’écriture théâtrale, du
premier jet au jeu sur le plateau
Victor F., Une étoile pour Noël,
No(s) Révolution(s)
La scénographie
La scénographie au cœur de la
création théâtrale
Lucrèce Borgia, Kant,
Daral Shaga
76
les arts à l’école
abonnements et achats de places
Le Granit s’engage dans
de nombreuses actions
d’éducation artistique
et culturelle dans un
esprit de transmission
et de découverte des
arts de la scène, grâce
à ses partenaires de
l’Éducation nationale, au
Rectorat, à l’Inspection
académique ainsi qu’au
Conseil départemental du
Territoire de Belfort, à la
Région Franche-Comté et au
ministère de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche.
Le Granit est partenaire
artistique des options
théâtre au lycée Cuvier de
Montbéliard et des cinq
lycées belfortains.
Il mène également
des actions dans les
établissements suivants :
le collège Arthur Rimbaud,
le collège Châteaudun, le
lycée Condorcet, le lycée
Raoul Follereau, le lycée
professionnel Denis Diderot,
l’UTBM, l’ESTA, l’IUT Carrières
sociales de Belfort, le lycée
cantonal de Porrentruy.
Où et quand ?
Pourquoi s’abonner ?
P En ligne à partir du
samedi 6 juin et toute l’année
sur www.legranit.org
P Profiter d’un tarif
préférentiel de 10 à 50%
de réduction.
P à l’accueil du théâtre
P Payer jusqu’à 3 ou 6 fois
sans frais par chèque ou
prélèvement (dans ce cas,
joindre un RIB, RIP, RICE).
Voir modalités dans le bulletin
d’abonnement.
Autour du spectacle
Holloway Jones
Afin de favoriser les
échanges entre les
étudiants de chaque côté
de la frontière, les élèves en
option théâtre en France
et en Suisse travailleront
sur des thématiques
communes lors de deux
week-ends avec des
comédiens et la metteuse en
scène Anne Courel.
Autour du spectacle
No(s) révolution(s)
Anne Monfort, metteuse en
scène mènera des ateliers
autour des thématiques de
son spectacle écrit par un
auteur allemand et un auteur
portugais. Elle travaillera
notamment avec les élèves
du DEUST Arts du spectacle
spécialisation théâtre, les
élèves de l’UTBM ou encore
des élèves étudiant la langue
allemande.
La DIFOR proposera aux
enseignants du second degré
de l’académie de Besançon
un stage animé par Anne
Monfort “Faire du théâtre en
langue étrangère” en janvier
2016. Renseignements
auprès du Rectorat.
Comités de lecture
pour sensibiliser à
l’écriture contemporaine
Le Granit s’associe à
l’association Postures
pour proposer aux
classes de participer au
Collidram, prix collégien de
littérature dramatique et à
l’inédiThéâtre, prix lycéen des
pièces inédites.
Du samedi 6 juin au samedi 27
juin et du mardi 25 août
au samedi 19 septembre 2015
de 13h à 19h, sauf les mercredis
de 10h à 19h
Du mardi 30 juin au samedi
4 juillet 2015 de 14h à 18h,
sauf les mercredis de 10h à 18h.
À partir du mardi 22 septembre
et tout au long de la saison
Du mardi au samedi de 14h
à 18h, sauf les mercredis
de 10h à 18h.
P Par courrier à partir du
samedi 6 juin, via le formulaire
d’abonnement ou d’achat
de places accompagné du
règlement à l’ordre du Granit.
Il est conseillé de nous
contacter pour vous assurer
de la disponibilité des places.
P Pour certains spectacles,
dans les réseaux FNAC
et France Billet.
Réservations
La programmation des actions
culturelles est en cours.
P Par courriel à
[email protected]
P Par téléphone au
03 84 58 67 67
Toute place réservée doit
être réglée dans les 5 jours
ouvrables, sinon elle est
annulée. Un justificatif sera
demandé pour tout tarif
réduit.
P Avoir accès aux tarifs réduits
chez nos partenaires : Ma scène
nationale, Théâtre du Pilier,
Poudrière, Moloco, MPT
Beaucourt et CDN Besançon
Franche-Comté.
P échanger vos places 24h
avant la représentation pour
des spectacles de même
catégorie, dans la limite des
places disponibles.
formules d’abonnements
P ABO 4 +
4 spectacles différents
au minimum.
Pour les plus de 26 ans.
P ABO 4 famille
4 spectacles différents
au minimum. Pour les adultes
accompagnant des jeunes,
maximum 2 adultes.
POUR BéNéFICIER DE TARIFS
REDUITS “GROUPE”
Il est indispensable de
contacter notre service des
relations publiques.
Voir contacts page 74.
LA CARTE “AVANTAGES JEUNES”
Cette carte propose dans
son chéquier “avantages
culturels” une place à 5€ pour
le spectacle de votre choix au
Granit, en catégorie B et C.
Si vous avez cette carte et si
vous êtes abonné au Granit,
vous bénéficiez d’1 place
gratuite pour le spectacle de
votre choix (dans la limite des
places disponibles, uniquement
en catégorie B et C).
Mise en place par la Région
Franche-Comté, pour les
jeunes de moins de 30 ans,
son tarif est de 7 euros.
Elle est en vente au BIJ et
propose de nombreuses
réductions. Information :
www.jeunes-fc.com.
Mode de règlements
Espèces, chèque, virement,
carte bancaire, chèque
vacance, chèque culture.
P ABO 10
10 spectacles différents
au minimum.
P ABO 4
4 spectacles différents
au minimum. Pour les moins
de 26 ans, les demandeurs
d’emploi, les bénéficiaires du
RSA, du minimum vieillesse et
d’une carte d’invalidité.
77
Tarifs par spectacle pour l’abonnement
Catégorie A+
Catégorie A
Catégorie B
Catégorie C
Abo 4+
24 €
18 €
16 €
10 €
Abo 4 famille
22 €
16 €
12 €
9 €
Abo 10
20 €
14 €
10 €
8 €
Abo 4
14 €
7 €
7 €
7 €
Tarifs par spectacle hors abonnement
Plein tarif
Catégorie A+
Catégorie A
Catégorie B
Catégorie C
30 €
24 €
20 €
14 €
Tarif réduit 1
Retraités, demandeurs d’emploi, carte
Cezam, CE, adhérents Fnac, abonnés
MA scène nationale, MPT Beaucourt,
Théâtre du Pilier, Poudrière, Moloco,
CDN Besançon Franche-Comté
26 €
20 €
18 €
12 €
Tarif réduit 2
Jeunes -26 ans
Bénéficiaires RSA,
carte d’invalidité,
minimum vieillesse
Professionnels du spectacle
16 €
9 €
9 €
9 €
Chéquier avantages culturels : spectacle en catégorie B et C à 5 € la place.
Tarifs par spectacle et par élève pour les groupes scolaires
Catégorie A+
Catégorie A
Catégorie B
Catégorie C
Primaire
14 €
6 €
6 €
4 €
Collège / Lycée
14 €
8 €
8 €
6 €
Pour les scolaires, contactez Maud Cavalca, 03 84 58 67 56 / [email protected]
Un bulletin de réservation et des arrhes seront nécessaires pour toute confirmation et prise en compte
de votre demande.
78
Infos Pratiques
en salle
Pour chaque spectacle jeune
public, nous signalons un âge
minimum pour vous aider dans
vos choix. Certains spectacles
sont déconseillés aux jeunes
enfants. Le cas échéant, le
Granit pourra leur refuser
l’accès en salle.
Le Granit (Galerie,
grande salle et fumoir),
la Maison du Peuple et
la Coopérative sont accessibles
aux personnes à mobilité
réduite qui sont accompagnées.
Merci d’indiquer votre
venue à l’accueil lors de vos
réservations.
Dans le respect du public,
des artistes accueillis et du
personnel, merci de tenir
compte des horaires .
Les spectacles commencent
à l’heure. Après le lever
du rideau, en raison des
contraintes artistiques ou
techniques, l’accès aux salles
peut être rendu impossible.
Nous appliquons la
numérotation des places
jusqu’à 5 minutes avant le
début du spectacle, ensuite les
places ne sont plus réservées.
Les places réservées et non
retirées 10 min avant le début
de la représentation, sont
remises en vente.
Les photographies, avec ou
sans flash, les enregistrements
sonores et/ou vidéos sont
strictement interdits.
Pour le confort de tous, les
téléphones portables doivent
être éteints pendant les
spectacles.
La consommation de nourriture
et de boissons n’est pas
autorisée dans la salle, sauf
pendant les concerts sandwichs.
www.legranit.org
Retrouvez l’ensemble de la
programmation, photos,
vidéos, extraits musicaux
et autres compléments
d’informations sur notre
site internet. Vous pouvez
également acheter vos billets
en ligne et recevoir nos lettres
d’informations web en vous
inscrivant sur le site.
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Horaires
L’accueil est ouvert du mardi
au samedi de 14h à 18h, le
mercredi de 10h à 18h et en
continu les soirs de spectacles.
Ouvertures exceptionnelles
pour les abonnements voir
page 77. La Galerie du Granit
est ouverte pendant les heures
d’ouverture de l’accueil et les
soirs de spectacles. L’accueil et
la Galerie du Granit sont fermés
pendant les vacances scolaires
d’été et de Noël.
urbain circulent jusqu’à
22h30-23h.
Pour connaître les horaires
en temps réel, calculer vos
itinéraires : www.optymo.fr,
même depuis votre mobile, ou
au 03 84 21 08 08 du lundi au
samedi de 8h à 20h.
nos partenaires
Merci à nos partenaires presse
qui relaient nos informations :
L’Est Républicain-Le Pays,
France Bleu Belfort
Montbéliard, Belfort Mag, Vivre
Le Territoire, Diversions, Les
Dernières Nouvelles d’Alsace,
Novo, Poly, Projet 90,
Spectacles, Topo
Franche-Comté, RTL2
belfort-tourisme.com,
franchement-contemporain.
blogspot.com, lestroiscoups.
com, alaconquetedelest.
wordpress.com, lecomtois.com
Merci aux commerçants qui
relaient nos informations.
En partenariat avec Belfort
Plein Cœur. Retrouvez la liste
complète sur notre site.
optymo
Théâtre Granit :
lignes 1 et 2 arrêt Foch / Vélo
Libre Service (VLS) : Corbis
Maison du Peuple :
lignes 1 arrêt Clémenceau,
lignes 2, 4 et 5 arrêt Rabin VLS :
Maison du Peuple
La Coopérative :
lignes 1, 2 et 3 arrêts Gare et
Faubourg de Lyon / VLS : Gare
Toutes les lignes du réseau
79
distributions
le malade imaginaire
Texte Molière. Mise en scène Michel
Didym. Avec André Marcon, Norah Krief
ou Agnès Sourdillon, Jeanne Lepers,
Catherine Matisse, Bruno Ricci, Jean-Marie
Frin, Barthélémy Meridjen, Jean-Claude
Durand, et en alternance Garance Gabel,
Agathe Helluy, Sixtine Kieffer, Garance
Rinderknecht, Katalina-Jehanne Villeroy
de Galhau. Musique Philippe Thibault.
Scénographie Jacques Gabel. Lumière
Joël Hourbeigt. Costumes Anne Autran.
Assistante à la mise en scène Anne MarionGallois. Chorégraphie Jean-Charles Di
Zazzo. Maquillage et perruque Catherine
Saint Sever. Régie générale Pascal Flamme.
Enregistrement et mixage musique Bastien
Varigault. Avec le Quatuor Stanislas, Laurent
Causse, Jean de Spengler, Bertrand
Menut, Marie Triplet. Production Théâtre
de la Manufacture, Centre dramatique
national de Nancy-Lorraine. Coproduction
Théâtre national de Strasbourg, Théâtre
des Célestins, Lyon, Théâtre de Liège.
Construction du décor Ateliers du Théâtre
National de Strasbourg, Ateliers du Centre
dramatique national Nancy–Lorraine.
Réalisation des costumes Ateliers du
Théâtre de Liège Séverine Thiébault.
Avec la participation artistique du Jeune
théâtre national.
Afectos
Idée originale Rocío Molina et Rosario “La
Tremendita”. Danse Rocío Molina. Musique
originale Rosario “La Tremendita” et Pablo
Martin. Chorégraphie et direction artistique
Rocío Molina. Direction musicale Rosario
La Tremendita. Dramaturge, scénographe
et conception lumière Carlos Marquerie.
Costumes Mai Canto. Conception sonore
Javier Alvarez et Pablo Martin. Accessoires
Iñaki Eslo Torralba. Production exécutive
Gloria Medina et Clara Castro. Diffusion
AGENCE MISTER DANTE Didier Michel et
Jean-Marie Chabot. Rocio Molina est artiste
associée au théâtre Chaillot.
waves
Conception et chorégraphie Héla Fattoumi
et éric Lamoureux, en complicité avec
les danseurs. Création musicale Peter
von Poehl. Orchestration Martin Hederos.
Danseurs Sarath Amarasingam, Matthieu
Coulon, Jim Couturier, Bastien Lefèvre,
Johanna Mandonnet, Clémentine Maubon,
Nele Suisalu, Francesca Ziviani. Musiciens
Guillaume Lantonnet, Zach Miskin ou Gaspar
Claus, Peter von Poehl. Création lumière et
direction technique Xavier Lazarini. Régie
lumière Jérôme Houlès. Régie son Thomas
Roussel. Conception costumes Marilyne
Lafay. Réalisation costumes Annaig Le
Cann. Scénographie Stéphane Pauvret
en collaboration avec Héla Fattoumi et
éric Lamoureux. Coproduction Centre
chorégraphique national de Caen/Basse-
80
Normandie CCNC/BN et NorrlandsOperan.
Avec le soutien de Umeå2014, Capitale
européenne de la Culture. En résidence
au CCN de Caen Basse-Normandie et au
NorrlandsOperan en 2014.
lucrèce borgia
D’après Victor Hugo. Mise en scène et
scénographie David Bobée. Assistanat à la
mise en scène et dramaturgie Catherine
Dewitt. Avec Marc Agbedjidji, Jérôme
Bidaux, Pierre Bolo, Pierre Cartonnet,
Béatrice Dalle, Catherine Dewitt, Thierry
Mettetal, Mickaël Houllebrecque, Radouan
Leflahi, Marius Moguiba, Juan Rueda.
Composition musicale, chant Butch
McKoy. Direction technique Patrick
Delacroix. Régie générale Thomas Turpin.
Création lumière Stéphane Babi Aubert.
Création musique Jean-Noël Françoise.
Régie son Grégory Adoir. Création vidéo
José Gherrak. Construction des décors
Salem Ben Belkacem. Costumes Augustin
Rolland. Production Centre dramatique
national de Haute-Normandie, Châteaux
de la Drôme. Coproduction Rictus CNCDC
de Châteauvallon, l’Hippodrome Scène
nationale de Douai, la MAC Créteil, Théâtre
de Charleville-Mézières. L’adaptation du
texte est éditée à l’Avant-scène.
une étoile pour noËl
Texte et interprétation Nasser Djemaï.
Dramaturgie Natacha Diet. Mise en scène
Marie Sohna Condé. Musique Frédéric
Minière. Lumière Paul Catenacci (création
2005). Renaud Lagier (reprise 2015.
Production Compagnie Nasser Djemaï.
Coproduction (2005) ARCADI Maison des
Métallos. Avec le soutien de (2005) La
Filature Scène nationale de Mulhouse, La
Compagnie RL. Avec l’encouragement à
l’écriture (2005) du ministère de la Culture
et de la Communication. La cie Nasser
Djemaï est en convention triennale avec
la Ville de Grenoble. Elle est soutenue par
la DRAC et la Région Rhône-Alpes, par le
Conseil général de l’Isère et par Grenoble
Alpes Métropole. Le texte est publié aux
éditions Actes Sud-Papiers.
bounce !
Mise en scène Thomas Guerry et Camille
Rocailleux. Avec Cloé Vaurillon ou Thalia
Ziliotis, Sylvain Robine, Quelen Lamouroux
Côme Calmelet ou Aurélien Le Glaunec
ou Joakim Lorca. Création lumière Bruno
Sourbier. Création son Olivier Pfeiffer.
Scénographe Samuel Poncet. Costumes
Anne Dumont. Régie lumière Bruno Sourbier
ou Laurent Bazire. Régie son Olivier Pfeiffer
ou Sophie Berger. Coproduction Le Théâtre
du Vellein, Villefontaine-Capi l’Agglo,
Le Dôme Théâtre, Scène conventionnée
d’Albertville, Le Théâtre de Vénissieux ;
la Ville de Cournon d’Auvergne- Coloc’
de la culture. Avec le soutien de la DRAC
Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes, la
Ville de Lyon, la SPEDIDAM et L’ADAMI.
Accueil en résidence Le Théâtre du Vellein,
Villefontaine-Capi l’Agglo, la Maison de la
Danse de Lyon, le Crea-Festival Momix,
Kingersheim, le Dôme Théâtre, Scène
conventionnée d’Albertville, la Ville de
Cournon d’Auvergne-Coloc’ de la culture.
Remerciements au Centre National de la
Danse en Rhône-Alpes. Compagnie Arcosm
Thomas Guerry–Camille Rocailleux.
in the upper room / Opal Loop
Création 1986 par la Twyla Tharp Dance
Company au Festival de Ravinia. Entrée au
répertoire du CCN - Ballet de Lorraine, en
2013 à l’Opéra national de Lorraine. Musique
Philip Glass, In the Upper Room, commande
de la Twyla Tharp Dance Company © 1986
Dunvagen Music Publishers Inc. Used by
permission. Chorégraphie Twyla Tharp.
Remontée par Stacy Caddell. Conception
originale des costumes Norma Kamali.
Lumières Jennifer Tipton. Répétitrice
Isabelle Bourgeais.
princesse vieille reine
Texte Pascal Quignard. Mise en scène et
interprétation Marie Vialle. Scénographie,
costumes Chantale de la Coste. Lumière
Jean-Claude Fonkenel. Son Pierre Avia.
Masques, maquillages, perruques Cécile
Kretschmar. Collaboration artistique
Julie Guibert. Direction de production,
diffusion Emmanuel Magis, Anahi. Création
Théâtre du Rond-Point–Paris septembre
2015. Production Sur le bout de la langue/
Marie Vialle. Coproduction Théâtre du
Rond-Point Paris, Théâtre Garonne Scène
européenne Toulouse, Bois de l’Aune Aixen-Provence, Equinoxe Scène nationale
de Chateauroux. Avec le soutien de La
Chartreuse Villeneuve-lez-Avignon et de la
DRAC Rhône-Alpes, ministère de la Culture
et de la communication. Remerciements à
l’Odéon Théâtre de l’Europe. Texte publié
aux éditions Galilée.
cuisine et confessions
Création et mise en scène Shana Carroll,
Sébastien Soldevila. Avec Sidney Iking
Bateman, Émilie Bonnavaud, Melvin
Diggs, Mishannock Ferrero, Danica
Gagnon-Plamondon, Anna Kichtchenko,
Gabriela Parigi, Emile Pineault, Matias
Plaul, Pablo Pramparo. Assistance à la
mise en scène et régie Sabrina Gilbert.
Direction musicale Sébastien Soldevila.
Sonorisation Colin Gagné. Éclairages Éric
Champoux. Scénographie Ana Cappelluto.
Accessoires Cloé Alain-Gendreau. Costumes
Anne-Séguin Poirier. Designer d’appareil
acrobatique Yannick Labonté. Concepteur
acrobatique Jérôme LeBaut. Coaching
acrobatique Francisco Cruz.Assistante
scénographe Clara Maria Gonzalez.
Conseils-cuisine Mat & Alex Winnicki–
Satay Brothers. Direction technique Yves
Touchette. Musiques originales Nans
Bortuzzo, Colin Gagné, Raphaël Cruz,
DJ Pocket. Arrangements musicaux de
Tango Till They’re Sore de Tom Waits Cyrille
Aimée et Assaf Gleizner. Arrangement de
Boléro de Maurice Ravel Annabelle Marie.
Arrangement de You’re the one that I
want de John Farrar Nans Bortuzzo. Avec
l’apport des improvisations de Spike Wilner,
Luzio AltoBelli et Guillaume Bourque.
Interprètes Cyrille Aimée, Luzio AltoBelli,
Nans Bortuzzo, Guillaume Bourque, Raphaël
Cruz, Alexandre Désilets, Colin Gagné, Assaf
Gleizner, Benoit Landry, Serge NakauchiPelletier, Spike Wilner, Voena Children’s
Choir, Joshua Zubot. Inspiré par le livre
de Suzanne Taylor Young and Hungry.
Coproduction CNCDC Châteauvallon,
Centre National de Création et de Diffusion
Culturelles Ollioules, Espace Jean Legendre,
Théâtre de Compiègne Scène nationale de
l’Oise en préfiguration, Grand Théâtre de
Provence, TOHU (Montreal, Québec), Tom
Lightburn Producer (Vancouver, Canada).
études n°1 / les 24 préludes de chopin
Etude n°1 Chorégraphie Marie Chouinard.
Interprètes Carol Prieur avec la participation
de James Viveiros. Musique originale et
dispositif sonore interactif Louis Dufort.
Éclairage, scénographie, costume et
accessoires Marie Chouinard. Accessoire
de coiffure Liz Vandal. Maquillages
Jacques-Lee Pelletier. Les 24 Préludes de
Chopin Chorégraphie Marie Chouinard.
Musique Frédéric Chopin, 24 Préludes de
l’opus 28. Interprètes Sébastien CossetteMasse, Paige Culley, Valeria Galluccio,
Leon Kupferschmid, Lucy M. May, Mariusz
Ostrowski, Sacha Ouellette-Deguire, Carol
Prieur, James Viveiros, Megan Walbaum.
Lumières Axel Morgenthaler. Costumes Liz
Vandal. Maquillages Jacques-Lee Pelletier.
Directeur technique et régisseur lumière
Robin Kittel-Ouimet. Sonorisateur Joël
Lavoie. Régisseure de scène Noémie Avidar.
Remerciements au Conseil des arts et des
lettres du Québec, Conseil des Arts du
Canada et Conseil des Arts de Montréal.
blanche neige ...
Film : Scénario Samuel Hercule et Métilde
Weyergans. Réalisation Samuel Hercule
et Métilde Weyergans. Musique Timothée
Jolly. Distribution en cours. Spectacle :
Voix, bruitages Samuel Hercule et
Métilde Weyergans. Piano Timothée Jolly.
Percussions Florie Perroud. Son Adrian
Bourget, Eric Rousson. Lumières et régie
générale Johannes Charvolin, Sébastien
Dumas. Régie plateau Marylou Spirli.
Production La Cordonnerie. Coproduction
Théâtre de la Ville, Le Manège de Reims
Scène nationale, Théâtre de Villefranchesur-Saône, Maison des Arts Scène nationale
de Créteil et du Val de Marne, Le Granit
Scène nationale Belfort. Avec l’aide du
Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines, Scène
nationale. Avec le soutien de la Région
Rhône-Alpes.
so british
erda | Accentus bénéficie du soutien de la
Direction régionale des affaires culturelles
d’Ile-de-France, Ministère de la culture et
de la communication ; est subventionné par
la Ville de Paris, la Région Ile-de-France ;
et reçoit également le soutien de la SACEM.
Accentus est en résidence à l’Opéra de
Rouen Haute-Normandie. Les activités de
diffusion et d’actions culturelles d’accentus
dans le département bénéficient du soutien
du Conseil général des Hauts-de-Seine.
Le cercle des mécènes d’erda | accentus
accompagne son développement.
badke
Les ballets C de la B & A.M. Qattan
Foundation. Création et danse Fadi
Zmorrod, Ashtar Muallem, Farah Saleh,
Yazan Eweidat, Salma Ataya, Ayman Safiah,
Samaa Wakeem, Mohammed Samahnah,
Samer Samahnah, Maali Maali Ata Khata.
Concept et création Koen Augustijnen,
Rosalba Torres Guerrero et Hildegard De
Vuyst. Assistance à la mise en scène Zina
Zarour. Soundtrack Naser Al Faris edited by
Sam Serruys. Costume design Britt Angé.
Concept et régisseur lumière Ralf Nonn.
Régisseur son Steven Lorie. Production
KVS, les ballets C de la B & A.M. Qattan
Foundation. Coproduction Zürcher Theater
Spektakel, les Théâtres de la Ville de
Luxembourg.
le poivre rose
Mise en scène Christian Lucas. Musique Iva
Bittová. Avec Antoinette Chaudron, Thomas
Dechaufour, Claudel Doucet, Valérie Doucet
et Amaury Vanderborght. Production
Compagnie du Poivre Rose. Coproduction
avec la Maison de la Culture de Tournai
(Be), la Cité du Cirque Marcel Marceau du
Mans, LETNI LETNA, International Festival
of Contemporary Circus and Theatre Prague
(Cz), l’Espace Athic Relais Culturel d’Obernai
et avec le soutien du projet européen
[CIRCUS] WORK AHEAD !, une collaboration
entre Les Halles de Schaerbeek (Be), CIRCA
(Fr), Cirqueon (Cz) et le KIT (Dk).
l’avare
Texte Molière. Mise en scène Ludovic
Lagarde. Avec Laurent Poitrenaux,
Christèle Tual, Julien Storini, Tom Politano,
Myrtille Bordier, Alexandre Pallu, Marion
Barché, Louise Dupuis, Denis Dongois.
Et avec la participation des élèves de la
classe de la Comédie : Antonin Totot, Élie
Chapus, Élodie Leau, Gwenaëlle Vaudin,
Zacharie Jourdain, Charline Voinet, Malek
Lamraoui. Scénographie Antoine Vasseur.
Lumière Sébastien Michaud. Costumes
Marie La Rocca. Maquillage et coiffure
Cécile Kretschmar. Musique PierreAlexandre Yuksek Busson. Dramaturgie
Marion Stoufflet. Assistanat mise en
scène et vidéo Céline Gaudier. Son et
vidéo David Bichindaritz. Ensemblier Éric
Delpla. Mouvement Stéfany Ganachaud.
Assistanat aux costumes Gwendoline
Bouget. Teintures et patines costumes
Aude Amedeo. Maquillage Mityl Brimeur.
Régie générale Jean-Luc Briand. Régie
plateau Denis Dongois, Pascal Daubié.
Régie lumière et vidéo Cyrille Molé.
Accessoires Benoît Muzard. Habillage Élise
Beaufort. Remerciements Robert Expert,
Madeleine Montaigne. Production La
Comédie de Reims CDN. Avec le soutien
du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes
Dramatiques, DRAC et Région PACA.
clôture de l’amour
Texte, conception, réalisation Pascal
Rambert. Texte édité aux Solitaires
Intempestifs. Avec Audrey Bonnet et
Pascal Rambert. Scénographie Daniel
Jeanneteau. Parures La Bourette. Musique
arrangement d’Alexandre Meyer de la
chanson Happe (Alain Bashung - Jean
Fauque), avec l’aimable autorisation des
éditions Barclay Universal©, interprétée par
une chorale d’enfants de Belfort. Lumières
Pascal Rambert et Jean-François Besnard.
Assistant à la mise en scène Thomas
Bouvet. Création 2011 à la 65e édition du
Festival d’Avignon. Production Théâtre de
Gennevilliers Centre dramatique national
de création contemporaine. Coproduction
Festival d’Avignon, Théâtre du Nord-Lille.
Avec le soutien du Conseil régional d’Île-deFrance et la ville de Gennevilliers.
samedi détente
Compagnie Kadidi. Conception texte,
danse et voix Dorothée Munyaneza. Avec
Nadia Beugré en alternance avec Mani
Asumani Mungai, Alain Mahé en alternance
avec Jean-François Pauvros et Dorothée
Munyaneza. Regard extérieur Mathurin
Bolze. Création lumière Christian Dubet.
Scénographie Vincent Gadras. Costumes
Tifenn Morvan. Régie générale Marion Piry.
Production compagnie Kadidi. Coproduction
Théâtre de Nîmes scène conventionnée
pour la danse contemporaine, La Passerelle
Scène nationale de Gap et des Alpes du
Sud, Théâtre des Salins Scène nationale
de Martigues, L’Onde Théâtre Centre d’Art
de Vélizy-Villacoublay, Pôle Sud centre
de développement chorégraphie en
préfiguration Strasbourg, Théâtre Jacques
Prévert Aulnay-sous-Bois, Le Parvis Scène
nationale de Tarbes, Théâtre Garonne Scène
européenne Toulouse (projet House of Fire),
Réseau Open Latitudes 2 avec le soutien
du Programme Culture Europe, Théâtre
de Liège, Théâtre de la Ville Paris, BIT
Teatergarasjen, Bergen. Avec le soutien du
Théâtre Le Monfort Paris, de la Friche Belle
de Mai Marseille, de la DRAC PACA ministère
de la Culture et de la Communication, de la
SACD musique de scène et de l’Association
Beaumarchais. Avec l’aide d’Arcadi Ile-deFrance - dispositif d’accompagnements, de
l’ADAMI et de la Marie de Paris.
le 6ème jour
Écriture, d’après la Genèse, scénographie,
mise en scène François Cervantes et
Catherine Germain. Avec Catherine
Germain. Construction décor et effets
spéciaux Bertrand Boulanger.
Régie en alternance Bertrand Mazoyer.
Production L’entreprise.
81
Calendrier
Septembre
vendredi 4
Mardi 22
mercredi 23
Lundi 28
mardi 29
Octobre
Vendredi 2
Mardi 6
mercredi 7
jeudi 8
samedi 10
Mardi 13
Jeudi 15
novembre
Mardi 3
mercredi 4
jeudi 5
vendredi 6
Jeudi 12
vendredi 13
Mardi 17
Mercredi 18
Vendredi 20
Mardi 24
Jeudi 26
décembre
Mercredi 2
jeudi 3
Samedi 5
Vendredi 11
Mardi 15
Jeudi 17
vendredi 18
janvier
Mardi 5
mercredi 6
jeudi 7
vendredi 8
vendredi 8
Mercredi 13
Jeudi 14
Vendredi 15
Mardi 19
Jeudi 21
Vendredi 22
vernissage
musique
musique
théâtre
théâtre
NOS PIÈCES MONTÉES
Beethoven / Sinfonia Varsovia (I)
intégrale beethoven (II)
Le Malade imaginaire
Le Malade imaginaire
18h
20h
20h
20h
20h
galerie
Maison du Peuple
théâtre besançon
Maison du Peuple
Maison du Peuple
p. 68
P. 4
P. 4
p. 5
p. 5
danse
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre création
vernissage
musique
Concert sandwich
Afectos
Victor F.
Victor F.
Victor F.
Retour sur l’abîme
hommage à ray charles
Florent Kirchmeyer quartet
20h
20h
20h
20h
20h
12h20
Maison du Peuple
Granit
Granit
Granit
galerie
Granit
granit
P. 6
P. 8
P. 8
P. 8
p. 70
P. 11
P. 65
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre création
théâtre musical
théâtre musical
Musique
Théâtre
musique
danse
Concert sandwich
Je suis d’ailleurs
Je suis d’ailleurs
Je suis d’ailleurs
Je suis d’ailleurs
L’Histoire du soldat
L’Histoire du soldat
Fonseca / Diawara
Münchhausen ?
Pierre Lapointe
Waves
Pascal Jenny Trio
19h
19h
19h
19h
20h
20h
20h
19h
20h30
20h
12h20
Granit
Granit
Granit
Granit
Granit
Granit
Maison du Peuple
Granit
maison pour tous
Maison du Peuple
Granit
P. 12
P. 12
P. 12
P. 12
P. 15
P. 15
P. 16
P. 17
P. 66
P. 18
P. 65
Théâtre
Théâtre
Théâtre
Musique
Musique
Théâtre
Théâtre
Lucrèce Borgia
Lucrèce Borgia
La Tache de Mariotte
La Leçon de jazz d’Antoine Hervé
Talila
Une étoile pour Noël
Une étoile pour Noël
20h
20h
20h30
20h
20h
20h
20h
Maison du Peuple
Maison du Peuple
espace louis jouvet
Granit
Granit
Granit
Granit
P. 20
P. 20
p. 66
P. 22
P. 23
P. 24
P. 24
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre création
vernissage
Théâtre
Concert sandwich
cirque
Musique
danse
danse / théâtre
No(s) Révolution(s)
No(s) Révolution(s)
No(s) Révolution(s)
No(s) Révolution(s)
Mathilde Barrio Nuevo
Kant
Confluences
Daral Shaga
Flavia Coelho
Wasla, ce qui relie / Solstice
Le Sorelle Macaluso
20h
20h
20h
20h
18h
19h
12h20
20h
20h
20h
20h
Coopérative
Coopérative
Coopérative
Coopérative
galerie
Granit
Granit
Maison du Peuple
Granit
Granit
Théâtre Montbéliard
P. 25
P. 25
P. 25
P. 25
P. 71
P. 28
P. 65
P. 30
P. 32
P. 34
P. 33
Samedi 23
Mercredi 27
février
Mercredi 3
Vendredi 5
Jeudi 11
Mercredi 24
mars
Mardi 1er
Vendredi 4
Vendredi 4
Jeudi 10
Vendredi 11
Mardi 15
mercredi 16
Samedi 19
Mercredi 23
Vendredi 25
Mardi 29
Mercredi 30
jeudi 31
avril
Vendredi 1er
samedi 2
Mardi 5
mercredi 6
mercredi 6
Jeudi 7
Jeudi 28
vendredi 29
vendredi 29
mai
Lundi 2
mardi 3
Mardi 10
mercredi 11
Mercredi 18
vendredi 20
Mardi 24
mercredi 25
jeudi 26
jeudi 26
vendredi 27
samedi 28
juin
samedi 11
danse
danse
Circle
Bounce !
20h
19h
viadanse CCN
Granit
P. 36
P. 37
danse
théâtre
Concert sandwich
cirque
In the upper room / Opal Loop
Princesse Vieille Reine
Fayçal Salhi Trio
Cuisine et confessions
19h
20h
12h20
20h
Maison du Peuple
Granit
Granit
Maison du Peuple
P. 38
P. 39
P. 65
P. 40
musique
vernissage
musique
Concert sandwich
Humour
théâtre
théâtre
danse
ciné-spectacle
musique
danse
danse
danse
hommage à chopin
Kapwani Kiwanga
Portal / Peirani / Parisien
Confluences
Fellag
Quartett
Quartett
Etude n°1 / 24 Préludes de Chopin
Blanche neige
So British
Lisbeth Gruwez...
Tordre
Tordre
20h
18h
20h
12h20
20h
20h
20h
20h
19h
20h
22h
20h
20h
Granit
galerie
Granit
Granit
Maison du Peuple
Granit
Granit
Théâtre Montbéliard
Granit
Granit
bains douches
scène numérique
scène numérique
P. 42
P. 72
P. 43
P. 65
P. 44
P. 46
P. 46
P. 47
P. 48
P. 49
P. 52
P. 52
P. 52
danse
danse
cirque
cirque
danse / cirque
Concert sandwich
théâtre
théâtre
vernissage
Badke
Liz Aggiss is the English channel
Le Poivre Rose
Le Poivre Rose
The Knights of the Invisible
Hommage à Nina Simone
L’Avare
L’Avare
Pauline Curnier Jardin
20h
20h
20h
20h
21h
12h20
20h
20h
18h
Maison du Peuple
bains douches
Granit
Granit
bains douches
Granit
Maison du Peuple
Maison du Peuple
galerie
P. 50
P. 53
P. 54
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P. 65
P. 56
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p. 73
Théâtre création
Théâtre création
Théâtre
Théâtre
danse
musique
Théâtre clown
Théâtre clown
Concert sandwich
Théâtre clown
Théâtre clown
Théâtre clown
Holloway Jones
Holloway Jones
Clôture de l’Amour
Clôture de l’Amour
Samedi Détente
influences latines
Le 6ème jour
Le 6ème jour
Sylvestre Planchais
Le 6ème jour
Le 6ème jour
Le 6ème jour
20h
20h
20h
20h
20h
20h
19h
20h
12h20
20h
20h
20h
Granit
Granit
Granit
Granit
Granit
Granit
coopérative
coopérative
Granit
coopérative
coopérative
coopérative
P. 58
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P. 60
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P. 61
P. 62
P. 64
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P. 65
P. 64
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P. 64
Théâtre
l’opéra de quat’ sous
20h
Granit
P. 75
le granit
L’équipe
Directeur :
Thierry Vautherot
Administratrice :
Nathalie Cravé
Secrétaire générale :
Magali Ollier
Graphiste :
Stéphanie Renaud
Responsable des arts
plastiques : Pierre Soignon
Secrétaire de direction :
Séverine Cara
Secrétaires :
Roselyne Buchwalter
Nathalie Kromer
Comptable principale :
Ludivine Trincklin Comptable : Laïla Boujarra
Directrice des relations
avec les publics :
Natasha Hopkins-Shaw
Responsable
du secteur éducatif :
Maud Cavalca
Chargée de développement
des publics :
Marie-Émilie Gallissot
Attachée aux relations
avec le public,
accueil des compagnies :
Samantha Prudot
Responsable de l’accueil :
Sylvie Jannière
Hôtesse d'accueil :
Caroline Diet
Directeur technique :
Jacques Courtot
Régisseur général :
Boris Husser
Régisseur son :
Olivier Renaud 84
Régisseur lumière :
Farid Annebi
Le Granit est
subventionné par
Gardien :
Patrice Cardot
la Ville de Belfort,
le Ministère de la culture
DRAC Franche-Comté,
le Conseil départemental
du Territoire de Belfort,
la Communauté de
l’Agglomération Belfortaine
et le Conseil régional
de Franche-Comté
Agents d’entretien :
Michèle Martinet, Nathalie
Benaïssa et Agnès Lahssen
Et l’ensemble du personnel
intermittent, d’accueil et de
diffusion de l'information
L’association
Présidente :
Fabienne Cardot
Vice-présidente :
Evelyne Petit Trésorier :
Marc Simondi Secrétaire :
Isabelle Chanal Membre associée :
Béatrice Lafitte
Directeur de la publication :
Thierry Vautherot
Coordination : Magali Ollier
Remerciements à Cyrielle Plion
Rédaction : Magali Ollier,
Thierry Vautherot,
Pierre Soignon
Graphisme :
Stéphanie Renaud
Dessin de couverture :
© G. Pagni et C. Poizat, Nos
Pièces Montées, 2010-2015
Tirage 22 500 exemplaires
Imprimé par Est Imprim,
Montbéliard. Juin 2015
Numéros de licences :
1-1045584, 2-1045585,
3-1045586, 1-1073542
1 faubourg de Montbéliard
CS 20117, 90002 Belfort Cedex
03 84 58 67 67
www.legranit.org