LE FRANÇAIS EN AFRIQUE

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LE FRANÇAIS EN AFRIQUE
LE FRANÇAIS EN AFRIQUE
Ladislas N ZESSE est maître de conférences (Associate Professor) à l’université de
Dschang (Cameroun). Titulaire d’un doctorat/PhD de l’université de Yaoundé-I
et d’une HDR en sciences du langage et langue française de l’université Paris-XIII
Nord, il est l’auteur de deux livres et d’une vingtaine d’articles publiés en Afrique,
en Europe et en Amérique du Nord. Il est également le directeur du projet BDLPCameroun (Base de données lexicographiques panfrancophone), qui réunit vingt
équipes internationales (www.bdlp.org).
M. D ASSI est docteur de 3 e cycle, docteur d’État ès lettres et professeur titulaire des
universités au Cameroun. Il dirige un cadre de recherche en langue française et
socioculture africaine à l’université de Yaoundé-I. Il est l’auteur d’une dizaine de
livres et d’une trentaine d’articles publiés en Afrique et en Europe.
En couverture : Afrique, 1925 (colonies françaises en rouge) de Gabriel (CC)
ISBN : 978-2-343-06118-4
32,50 €
Ladislas NZESSE et M. DASSI
LE FRANÇAIS EN AFRIQUE
Évaluation de sa portée patrimoniale
Hommage à Ambroise Queffélec
LE FRANÇAIS EN AFRIQUE
Évaluation de sa portée patrimoniale
La langue française constitue un patrimoine partagé par de nombreuses nations
africaines. Depuis les indépendances des pays africains, le français s’est imposé
comme un atout majeur d’émergence pour les jeunes États africains, et surtout par
ses élites, chargées de seconder le colonisateur, puis de prendre en main le destin
des États indépendants. De mise dans les milieux administratifs, outil privilégié
des médias, langue d’échange entre des compatriotes de groupes ethniques
différents, langue de la politique, le français est aussi langue maternelle pour
des Africains. Ce cas de figure est courant pour les enfants issus de couples
dont les parents n’appartiennent pas à un même groupe ethnique. Leur première
socialisation s’effectue donc obligatoirement en français.
Cet ouvrage, en hommage à l’éminent universitaire et spécialiste du français
d’Afrique que fut Ambroise Queffélec, de regrettée mémoire, a pour objectif de :
- déterminer, dans une perspective historique, pourquoi et comment la langue
française s’est implantée dans divers contextes scolaires et culturels en Afrique et
est configurée par chaque nation, constituant un patrimoine national, voire un
patrimoine commun africain ;
- d’interroger les multiples visages et usages de la « langue française » en
Afrique contemporaine : les « français » d’Afrique, les points communs et les
divergences dans les usages, le rôle, l’enjeu et les modalités de son enseignement
ou de sa transmission ;
- voir comment la « langue française » tient lieu de véhicule de la diversité
socioculturelle (en Afrique) – sans tuer la personnalité identitaire du continent
(berceau de l’humanité).
Ici, sans parler de langue identitaire ou de regroupement communautaire,
on s’exprime à travers un moyen internationalement reconnu et homologué,
en dépit des limites du reste à relativiser.
Sous la direction de
Évaluation de sa portée patrimoniale
Ladislas NZESSE et M. DASSI
Sous la direction de

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