Des signaux périodiques produits par le corps humain
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Des signaux périodiques produits par le corps humain
Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Les ondes au service du diagnostic médical 1 – Les phénomènes périodiques 1.1 - Identification De nombreux phénomènes périodiques rythment notre quotidien : alternance des saisons, des jours et des nuits, tour du cadran par l’aiguille d’une horloge… Un phénomène périodique est un phénomène qui se reproduit identique à lui-même au bout d’un même intervalle de temps. De nombreux phénomènes sont périodiques sur une durée donnée : ainsi, votre emploi du temps est périodique sur l’année scolaire. 1.2 – Période d’un phénomène périodique Un phénomène périodique est caractérisé par la durée au bout de laquelle il se répète. La période, de symbole T, est le plus petit intervalle de temps au bout duquel le phénomène se reproduit identique à lui-même. Son unité dans le S.I. est la seconde, de symbole s. Exemple : la parution des journaux quotidiens se fait avec une période d’un jour, soit 24 h = 86 400 s. 1.3 – Fréquence d’un phénomène périodique En cardiologie, on caractérise habituellement le rythme cardiaque en nombre de battements par minute : c’est la fréquence cardiaque. La fréquence, de symbole f, est le nombre de fois qu’un événement se reproduit à l’identique en une seconde. Son unité S.I. est le hertz, de symbole Hz. Exemple : quelle est la fréquence du rythme cardiaque d’un adolescent au repos, à 72 battements par minute ? Réponse : 1,2 Hz. Par définition, la fréquence est le nombre de périodes par seconde : il s’agit donc mathématiquement de l’inverse de la période. 1 f T Exemple : au cinéma, on fait défiler 24 images par secondes. Quelle est la fréquence du défilement des images ? Sa période ? Réponse : f = 24 Hz et T = 1/24 s = 42 ms. Remarque : La légende raconte que Galilée (1564 – 1642) aurait commencé ses études sur le mouvement périodique d’un pendule en observant le mouvement d’un lustre dans la cathédrale de Pise, sa ville natale. N’ayant pas d’instrument de mesure du temps, il aurait utilisé son pouls pour déterminer la période des oscillations du lustre… 2 – Les signaux périodiques 2.1 – Visualisation d’un signal périodique On peut faire l’acquisition d’un phénomène périodique par l’intermédiaire de capteurs : on obtient alors un signal périodique. Par exemple, à l’aide d’un oscilloscope, on peut visualiser l’évolution en fonction du temps d’une tension électrique, qui reflète le phénomène détecté par le capteur. 1 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Quelle est la période de ce signal ? On ne peut conclure sur la périodicité du signal que sur la durée de l’enregistrement. De nombreux signaux sont presque périodiques : c’est le cas d’un son sifflé (fig. a), où la périodicité n’est pas exacte car le signal est plus ample à certains moments. Pour d’autres signaux, seules certaines caractéristiques sont périodiques : c’est le cas d’une voix parlée (fig. b), où des pics d’intensité reviennent à intervalles de temps réguliers. 2.2 – Période et fréquence Comme tous les phénomènes périodiques, les signaux périodiques sont caractérisés par leur période et leur fréquence. Pour être exploitable, l’enregistrement du signal doit contenir une échelle de temps. Exemple : lecture d’un électrocardiogramme On peut mesurer :3 T = 2,60 s dont T = 0,867 s et f = 1/T = 1,15 Hz. 2 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 2.3 – Tensions maximale et tension minimale Deux signaux périodiques de même période (donc de même fréquence) ne sont pas nécessairement identiques : il faut également tenir compte de l’ampleur du signal. Une tension électrique périodique se caractérise ainsi par ses valeurs maximale Umax et minimale Umin. L’amplitude correspond à Umax et non à la tension crête-à-crête (Umax – Umin). Exemple d’écran d’oscilloscope En ordonnées, la tension en volts (V). La sensibilité verticale se lit sur l’oscilloscope : 0,5 V/div ici. Une division (div) correspond à un gros carreau ; chacun est divisé en 5 parties (0,2 div par graduation). En abscisses, le temps en s, ms ou µs. Le balayage horizontal se lit sur l’oscilloscope : 0,5 ms/div ici. Des signaux classiques 2.4 – Application au diagnostic médical Le fonctionnement du corps humain est rythmé par des phénomènes périodiques, comme les battements du cœur, des paupières, ou encore la respiration. L’étude des signaux périodiques peut permettre l’établissement d’un diagnostic médical. L’étude des signaux électriques du cœur lors d’une électrocardiographie (ECG) permet de déceler des troubles du rythme cardiaque, comme la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), la bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque) ou la fibrillation (désorganisation du rythme cardiaque). L’étude des signaux électriques du cerveau lors d’une électroencéphalographie (EEG) permet de localiser des zones du cerveau à l’origine de certains dysfonctionnements du système nerveux, comme l’épilepsie. 3 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 3 – Ondes sonores, ondes électromagnétiques : des ondes très différentes Les ondes radio, la lumière et les sons sont des phénomènes périodiques de nature ondulatoire. 3.1 – Qu’est-ce qu’une onde ? Dans une ola de supporters, on observe une perturbation qui se déplace de proche en proche dans le stade, mais les supporters restent à leur place : il n’y a pas transport de matière. Au passage d’une vague (propagation horizontale), le bateau monte puis revient à sa position initiale. Une onde est la propagation d’une perturbation dans transport de matière. 3.2 – Les ondes sonores La vibration d’un haut-parleur engendre une suite de compressions et de dilatations (resp. diminution et augmentation de volume sans variation de la quantité de matière) des couches d’air qui se propage jusqu’à faire vibrer le tympan de l’oreille, ce que le cerveau interprètera comme un son. Une onde sonore est un phénomène périodique qui se propage par une suite de compressions et de dilatations du milieu de propagation. Elle nécessite un support matériel et ne se propage donc pas dans le vide. En physique, on utilise des capteurs qui permettent de visualiser les phénomènes sous forme de signaux électriques, que l’on peut observer à l’oscilloscope, par exemple. Le microphone est un capteur permettant de convertir le son en signal électrique. Diapason « La440 » Ci-dessus, on vérifie le signal électrique généré par le micro a une fréquence de 440 Hz, soit 3.3 – Les ondesque électromagnétiques une période de 2,3 ms… Ce sont aussi les caractéristiques de l’onde sonore émise par le diapason ! 4 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Une onde électromagnétique est un signal périodique qui, suivant sa fréquence, peut être une onde radio, de la lumière, des rayons X, etc. Elle peut se propager sans support matériel, donc dans le vide. Par exemple, la transmission des émissions de radio, de télévision et des communications par téléphonie mobile se fait par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques périodiques de fréquences déterminées et propres à chaque type de transmission. La question de la nature de la lumière a longtemps passionné les physiciens. Certains, comme Isaac Newton (1643 – 1727), la considéraient comme un transport de particules (vision corpusculaire) ; d’autres, comme Christiaan Huygens (1629 – 1695), la considéraient comme une onde (vision ondulatoire). De nombreuses expériences ont permis d’aboutir à la conclusion suivante : la lumière est à la fois onde et corpuscule ! On parle de dualité onde-corpuscule. En lien avec la musique… En musique, les tempi (pluriel de tempo) donnent la fréquence des temps. Ils sont généralement exprimés entre 40 et 148 pulsations par minute. Ils sont donnés par le métronome, dispositif inventé en 1812 par l’horloger D. N. Winkel, à Amsterdam. La Symphonie fantastique, d’Hector Berlioz, composée en 1830, fut la première grande œuvre composée en France à porter une indication métronomique ; inutile de les chercher sur les partitions de Mozart, où le tempo était simplement décrit par adjectif (comme Largo, ici)… La fréquence d’un son traduit sa hauteur : un son est d’autant plus aigu que sa fréquence est élevée. Notre oreille est sensible au son ; elle est naturellement capable de distinguer les sons différents : par exemple, un la (fréquence 440 Hz) d’un si bémol (fréquence 466 Hz). Afin que la musique d’ensemble sonne juste, il est donc essentiel que les instrumentistes produisent, pour une note donnée, des sons ayant une même fréquence : ils doivent accorder leur instrument. Suivant les époques et suivant les lieux, les musiciens n’ont pas adopté la même fréquence pour leur la. année 1511 1543 1751 1780 1810 1939 1953 2000 fréquence (en Hz) 377 481 423 422 432 440 440 442 lieu Heidelberg Hambourg Londres (diapason Haendel) Vienne (diapason Mozart) Paris Diapason international Conférence de Londres Diapason symphonique A ces époques, les mesures « scientifiques » de la fréquence des instruments n’existaient pas. Les informations du tableau ci-dessus ont été déduites de l’analyse du son produit par des orgues d’époque toujours en service (d’ailleurs, pourquoi choisir cet instrument ??). Les sons audibles ont une fréquence comprise entre 20 Hz pour les plus graves et 20 kHz = 20 000 Hz pour les plus aigus ; au-delà de 20 kHz, on parle d’ultrasons. Actuellement, pour déterminer la fréquence d’un son, une technique simple consiste à le capter avec un micro branché sur un oscilloscope. Su les oscillogrammes obtenus, l’accès à la période se fait sur l’axe des abscisses. Ci-dessous, un violon (a), une flûte (b) et une trompette (c) 5 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Même pour une note identique, les signaux reçus pour les trois instruments ne seront pas rigoureusement identiques, et pas aussi « purs » que celui obtenu avec le diapason : la complexité apparente du signal traduit le timbre de l’instrument, c’est en quelque sorte sa signature sonore… La terre est bleue comme une orange Jamais une erreur les mots ne mentent pas Ils ne vous donnent plus à chanter Au tour des baisers de s'entendre Les fous et les amours Elle sa bouche d'alliance Tous les secrets tous les sourires Et quels vêtements d'indulgence À la croire toute nue. Les guêpes fleurissent vert L'aube se passe autour du cou Un collier de fenêtres Des ailes couvrent les feuilles Tu as toutes les joies solaires Tout le soleil sur la terre Sur les chemins de ta beauté. P. Eluard, L’amour la Poésie (1929). La Terre vue par la mission Apollo 17 en 1972. 4 – Ondes et imagerie médicale 4.1 – Des ondes à l’imagerie médicale La première radiographie a été réalisée en 1895 par Wilhelm Röntgen, un physicien allemand, lorsqu’il découvrit fortuitement les rayons X. 6 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 L’échographie ultrasonore est apparue en 1955, grâce à la technologie du sonar, développée par les marins dès 1915. En 1973, le chimiste américain Paul Lauterbur obtint le premier cliché d’imagerie par résonance magnétique (IRM) en utilisant un champ magnétique (issu d’un aimant) et des ondes radio. La découverte de la radioactivité artificielle, en 1934, a permis le développement de la médecine nucléaire, comme la scintigraphie, qui analyse les rayons gamma émis par des éléments radioactifs introduits dans le corps humain. L’imagerie médicale utilise deux types d’ondes : les ondes électromagnétiques, qui peuvent se propager dans le vide, et les ondes sonores, qui ont besoin d’un milieu matériel pour se propager. Les rayons X, les ondes radio et les rayons gamma sont des ondes électromagnétiques ; les ultrasons sont des ondes sonores. 4.2 – Les ondes et leur domaine de fréquences L’oreille humaine ne perçoit les sons que dans une certaine plage de fréquences qui, selon les individus et leur âge, se situe entre 20 Hz et 20 kHz. Au-delà de 20 kHz, ce sont les ultrasons ; les sons de fréquences inférieures à 20 Hz sont appelés infrasons. Les ondes électromagnétiques s’étendent sur une très large plage de fréquences. La lumière visible n’y occupe qu’une bande très étroite, de 4.1014 Hz à 8.1014 Hz. Dans les fréquences supérieures, on trouve notamment les ultraviolets (UV) et les rayons X. Les ondes radio ou les infrarouges sont des ondes de plus faibles fréquences que la lumière visible. 5 – Vitesses de propagation des ondes 5.1 – Les ondes sonores Quelle que soit leur fréquence, les ondes sonores ne se propagent pas dans le vide. Elles ont besoin d’un milieu matériel : gaz, liquide ou solide. Ainsi, lors d’une échographie, les ultrasons se propagent dans les différentes structures organiques : graisse, muscles, sang, os, poumons… La vitesse de propagation d’une onde sonore dépend essentiellement des caractéristiques (densité, température, etc.) du milieu de propagation. Elle est plus importante dans les solides que dans les liquides, et dans les liquides que dans les gaz. milieu air (0°C) air hélium eau mercure diamant verre Or 7 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre v (m.s–1) Cours Partie : La santé – Chapitre 5 331 (20°C) 343 972 1 480 1 450 12 000 5 640 3 240 Dans les tissus organiques mous (peau, graisse, foie, muscles…), la vitesse des ondes sonores varie de 1 450 à 1 600 m.s–1 et dans les os, de 2 100 à 5 000 m.s–1. On retiendra que dans l’air, à température ambiante, la vitesse de propagation du son est de l’ordre de 340 m.s–1. 5.2 – Les ondes électromagnétiques Dans le vide, les ondes électromagnétiques se propagent toutes à la même vitesse ou célérité, c = 299 792 458 m.s–1 Leur vitesse de propagation dans l’air est très proche de celle dans le vide. http://expositions.obspm.fr/lumiere2005/ La vitesse de propagation de la lumière dans le vide (et dans l’air) est notée c, et sa valeur est de 3,00.108 m.s–1. Dans les milieux matériels, les ondes électromagnétiques se propagent plus ou moins bien. Leur vitesse de propagation est toujours inférieure à celle dans le vide ; elle dépend de la nature du milieu de propagation et de la fréquence des ondes. Par exemple, les rayons X (de fréquence de 1017 à 1019 Hz) utilisés pour la radiographie pénètrent dans de très nombreux milieux (l’air, la graisse, les tissus mous, les os…), alors que la lumière (fréquence de l’ordre de 1014 Hz) ne se propage que dans les milieux dits transparents (l’air, l’eau, le verre…). Dans un milieu transparent, la lumière se propage à une vitesse inférieure ou égale à c. Si le milieu est homogène, elle se propage en ligne droite (rayon de lumière). milieu v (m.s–1) air c = 3,00.108 eau 2,26.108 verre 2,00.108 Remarque : l’indice de réfraction d’un milieu c où c est la vitesse de la lumière dans le v vide, en m.s–1, et v la vitesse de la lumière dans le milieu, en m.s–1. Il s’agit d’un nombre sans dimension défini par n 8 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 milieu n air 1 eau 1,33 verre 1,5 Ce nombre, compare la vitesse de la lumière dans un milieu transparent à celle dans le vide, est nécessairement supérieur ou égal à 1. 6 – Réflexion et réfraction 6.1 – Changement de milieu de propagation Lorsqu’une onde, sonore ou électromagnétique, arrive à la surface de séparation entre deux milieux, une partie de l’énergie transportée par l’onde est renvoyée dans le milieu initial et l’autre est transmise dans le second milieu. Les fractions d’énergie renvoyée et d’énergie transmise dépendent des caractéristiques des deux milieux, mais aussi de la nature et de la fréquence de l’onde. Exemple : une simple vitre laisse voir le milieu de l’autre côté, mais on peut également s’y voir… Lors d’une échographie, les impulsions ultrasonores pénètrent dans les tissus et se réfléchissent partiellement à chaque changement de milieu. Remarque : qu’est-ce que la lumière laser ? 6.2 – La réflexion de la lumière Les phénomènes de réflexion de la lumière sont fréquents dans notre environnement : les reflets à la surface de l’eau, les miroirs… Un faisceau de lumière laser est renvoyé dans une seule direction lorsqu’il arrive à la surface d’un miroir : c’est le phénomène de réflexion. Si un faisceau laser arrive sur une surface qui n’est pas parfaitement lisse, une partie ou la totalité de la lumière peut être renvoyée dans toutes les directions : c’est le phénomène de diffusion. C’est ainsi qu’un écran blanc diffuse toute la lumière qu’il reçoit. fonctionnement du prisme en réflexion totale (principe du périscope) 6.3 – La réfraction de la lumière Un faisceau de lumière laser est dévié lorsqu’il passe d’un milieu transparent à un autre (de l’air à l’eau, ou l’inverse, par exemple). C’est le phénomène de réfraction. Une paille dans l’eau paraît cassée à l’interface air-eau à cause de la réfraction. Lorsque la lumière se propage plus lentement dans le second milieu (par exemple, lors du passage de l’air vers le verre), le rayon réfracté se rapproche de la normale à la surface de séparation entre les deux milieux. Dans ce cas, la lumière pénètre toujours dans le second milieu. 9 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Lorsque la lumière se propage plus rapidement dans le second milieu (par exemple, lors du passage du verre vers l’air), le rayon réfracté s’écarte de la normale à la surface de séparation entre les deux milieux. Dans ce cas, la lumière ne pénètre pas toujours dans le second milieu : cela dépend de l’angle d’incidence que fait le rayon incident avec la normale. Si l’angle d’incidence i est inférieur à un angle limite (caractéristique des deux milieux), la lumière pénètre dans le second milieu ; Si l’angle d’incidence i dépasse l’angle limite, la lumière ne peut plus passer dans le second milieu : elle est complètement renvoyée dans le milieu initial, c’est le phénomène de réflexion totale. C’est ainsi que la lumière est guidée dans les fibres optiques, utilisées par exemple dans les fibroscopes médicaux (endoscopes). 10 Seconde – Sciences Physiques et Chimiques 2mre Cours Partie : La santé – Chapitre 5 Pour aller plus loin… La loi de la réfraction est connue depuis Ibn Sahl, dès 983 après J.-C. Elle revient ensuite à plusieurs reprises dans l’histoire, notamment dans les travaux de Kepler. Toutefois, elle est clairement énoncée dans ceux de Snell (1621) puis de Descartes (1637). Aujourd’hui, on l’énonce ainsi. droite normale au point d’incidence rayon incident angle d’incidence i angle de réflexion i’ Milieu d’incidence Milieu de réfraction rayon réfléchi Surface de séparation (dioptre) point d’incidence angle de réfraction r i i' ni sin i nr sin r rayon réfracté On peut remarquer que, dans le cas où le milieu incident est plus réfringent que le milieu émergent (réfraction eau/air par exemple), alors que ni > nr, la relation ni sin i nr sin r ni sin r 1 et qu’il existera des valeurs d’incidence i pour implique mathématiquement que nr sin i n sin i lesquelles r Arcsin i ne sera pas défini… sin r 11