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LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique HOSPITALISATIONS PSYCHIATRIQUES : LES CERTIFICATS NÉCESSAIRES 1) LE MALADE ACCEPTE SON HOSPITALISATION 2) LE MALADE N’ACCEPTE PAS SON HOSPITALISATION HOSPITALISATION LIBRE les malades bénéficient du même statut que les malades hospitalisés dans les Centres Hospitaliers Généraux. Ils peuvent donc sortir à tout moment, sous réserve de signer une déclaration en cas de sortie contre avis médical. HOSPITALISATION SUR DEMANDE D'UN TIERS (*) : HDT (*) famille, amis, voisins, etc... L'HOSPITALISATION LIBRE EST LA RÈGLE CERTIFICAT MÉDICAL Le certificat médical, semblable au certificat médical rédigé pour un malade adressé à un Centre Hospitalier Général, peut être rédigé ainsi : Je soussigné, Docteur .............., certifie que I'état de santé de M .............., demeurant à .............. nécessite son admission au CHS au CHG ou à la clinique de .............. TRANSPORT Le transport s'effectue dans les conditions identiques à celles d'une admission en Centre Hospitalier Général : Le malade se rend au CHS, au CHG ou en clinique privéepar ses propres moyens : voiture personnelle, ambulance ouvéhicule sanitaire léger. ADMISSION le malade doit se présenter muni d'un certificat médical et des documents nécessaires à la prise en charge de son séjour (pièce d'identité, carte d'immatriculation à l'assurance maladie, carte d'affiliation à la mutuelle, etc...) à l'accueil de I'établissement. AUTORITÉ QUI PRONONCE I'ADMISSION L'admission est prononcée par le Directeur de l'établissement d'hospitalisation sur avis d'un médecin de I'établissement. 10 Article L.3212-1 du Code de la Santé Publique : Cette hospitalisation est soumise à deux conditions cumulatives : 1° ses troubles rendent impossible son consentement à ses soins. 2° son état impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante en milieu hospitalier. En Loire-Atlantique, sont seuls habilités à soigner des patients sans leur consentement : - le Centre Hospitalier Universitaire de NANTES - le Centre Hospitalier de SAINT NAZAIRE - le Centre Hospitalier Spécialisé de BLAIN - le Centre Hospitalier Spécialisé de MONTBERT PIÈCES INDISPENSABLES À L'ADMISSION EN HDT 1. Demande d'admission entièrement rédigée à la main, signée et datée par l'auteur de la demande. Elle doit comporter : - les nom, prénoms, profession, âge et domicile de la personne qui demande l'hospitalisation et de la personne dont l'hospitalisation est demandée. - l'indication de la nature des relations entre ces deux personnes, et éventuellement, de leur degré de parenté. (cf. modèle document 1, page suivante) 2. Deux certificats médicaux datant de moins de quinze jours : le premier certificat doit être établi par le médecin appelé par la famille ou les proches (médecin n'exer- çant pas dans I'établissement où la personne sera hospitalisée). Il doit constater l'état mental de la personne à hospitaliser, indiquer les particularités de sa maladie et la nécessité de la faire hospitaliser sans son consentement. Le deuxième certificat peut être établi par un médecin exerçant dans l'établissement d'accueil. Il doit confirmer le premier certificat. Les deux médecins ayant établi les certificats médicaux ne peuvent être parents ou alliés au 4ème degré inclusivement, ni entre eux, ni du directeur de I'établissement d'accueil, ni de I'auteur de la demande, ni de la personne dont l'hospitalisation est demandée. (cf . Modèles certificats, documents 2 et 3) A titre exceptionnel, en cas de péril imminent pour la santé du malade, dûment constaté par le médecin, l'admission en HDT peut être effectuée au vu de la demande d'admission et d'un seul certificat médical (Article L. 3212-3 du Code de la Santé Publique). (cf. modèle certificat, document n°4, page suivante) ADMISSION La personne qui aura transporté ou accompagné le malade doit se présenter à l'accueil de l'établissement de soins, munie des pièces indispensables précitées : - demande d'admission, - certificats médicaux, ainsi que d'une pièce justifiant de l'identité de l'auteur de la demande d'admission ainsi que celle de la personne dont l'hospitalisation est demandée. TRANSPORT L'organisation du transport du malade en HDT de son domicile à l'établissement de soins incombe à I'auteur de la demande (ex : transport en véhicule personnel, appel à une ambulance privée...). AUTORITÉ QUI PRONONCE I'ADMISSION L'admission est prononcée par le Directeur de l'établissement de santé d'accueil. Document 1 MODELE DE DEMANDE D’ADMISSION EN HDT A REDIGER ENTIEREMENT DE LA MAIN DU TIERS Le : .......... Nom – Prénom : .......... Profession : .......... Age : .......... Domicile : .......... A Monsieur le Directeur Centre Hospitalier J‘ai l’honneur de vous prier de bien vouloir autoriser l’admission à votre établissement, en hospitalisation sur demande d’un tiers De (1). M(nom et prénom) : .......... Né(e) le : .......... à : .......... Exerçant la profession de : .......... Adresse : .......... pour y recevoir les soins que nécessite son état. Signature : (1) Préciser la nature du lien de parenté avec le malade ou la nature des relations (ami, voisin etc…) Document 2 MODELE DE CERTIFICAT MEDICAL INITIAL EN VUE D’UNE HDT 1er certificat Je soussigné , .........., Docteur en médecine, Certifie que l’état de santé de : M : .......... Né(e) le : .......... Demeurant à : .......... Présente les troubles mentaux suivants : Il en résulte que : - ses troubles rendent impossible son consentement. - Son état impose des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier. Il nécessite donc son hospitalisation au CH de : .......... sans son consentement et sur la demande d’un tiers, en application de l’article L.3212-1 du Code de la santé Publique. 11 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique EN BRE F… LES ŒUVRES HOSPITALIÈRES FRANÇAISES DE L’ORDRE DE MALTE : Document 3 MODELE DE CERTIFICAT MEDICAL INITIAL EN VUE D’UNE HDT 2ème certificat /certificat de confirmation Je soussigné , .........., Docteur en médecine, Certifie que l’état de santé de : RÉCUPÈRENT LES VIDAL QUE LES MÉDECINS N’UTILISENT PLUS. EN OUTRE, TOUS LES MÉDECINS DISPONIBLES SONT BIEN VENUS, COMME BÉNÉVOLES, POUR AIDER À TRIER ET CLASSER LES MÉDICAMENTS NON-UTILISÉS, RÉCUPÉRÉS AUPRÈS DES PHARMACIES. M : .......... Né(e) le : .......... Demeurant à : .......... CENTRE DE TRI : 18 RUE DU CÔTEAU, 44100 NANTES – TÉL. 02.51.84.12.98 (MARDI ET VENDREDI MATIN, JEUDI APRÈS-MIDI). Et confirme la nécessite de son hospitalisation au CH de : sans son consentement et sur la demande d’un tiers, en application de l’article L.3212-1 du Code de la santé Publique. Présente les troubles mentaux suivants : Il en résulte que : - ses troubles rendent impossible son consentement. - Son état impose des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier. J’atteste que je ne suis ni parent ni allié au 4ème degré Inclus ni avec le directeur du CH, ni avec l’auteur de la demande d’admission, ni avec la personne à hospitaliser, ni avec le Docteur ............., auteur du premier certificat médical d’entrée. Fait à : .......... EN BRE F… CONDITIONNEMENT DES DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX ET ASSIMILÉS IL S’AVÈRE QUE PLUSIEURS INCIDENTS ONT EU LIEU LORS DE L’UTILISATION DES BOÎTES ET DES MINI COLLECTEURS DESTINÉS À LA RÉCUPÉRATION DES DÉCHETS MÉDICAUX PIQUANTS, COUPANTS, TRANCHANTS. CES INCIDENTS ONT ENTRAÎNÉ DES BLESSURES PAR PIQÛRES ET COUPURES CHEZ LES UTILISATEURS. LA MAJORITÉ DES ACCIDENTS EST LIÉE À L’UTILISATION DES PETITS COLLECTEURS : PERFORATION DES PAROIS OU DU SOCLE DE L’EMBALLAGE, DÉSOLIDARISATION DES le : .......... Signature : Document 4 MODELE DE CERTIFICAT MEDICAL EN VUE D’UNE HDT D’EXTREME URGENCE Art L. 3212-3 Je soussigné , .........., Docteur en médecine, Certifie que l’état de santé de : M : .......... Né(e) le : .......... Demeurant à : .......... Présente les troubles mentaux suivants : Il en résulte que : - ses troubles rendent impossible son consentement. - Son état impose des soins immédiats assortis d’une surveillance constante en milieu hospitalier. Devant le péril imminent pour sa santé, il nécessite son hospitalisation au CH de .............., en HDT d’extrême urgence, en application de l’article L.3212-3 du Code de la santé Publique. J’atteste que je ne suis ni parent ni allié au 4ème degré Inclus ni avec le directeur du CH, ni avec l’auteur de la demande d’admission, ni avec la personne à hospitaliser. ÉLÉMENTS CONSTITUANT CES EMBALLAGES ETC… DONC, ATTENTION ! 12 Fait à : .......... Signature : le : .......... 3) LE MALADE COMPROMET L’ORDRE PUBLIC ET LA SURETE DES PERSONNES HOSPITALISATION D'OFFICE C'est un internement d'ordre administratif. L'hospitalisation est régie par les articles L.3213-1 et suivants du Code de la Santé Publique. La pièce essentielle est l'arrêté préfectoral. Cet arrêté préfectoral doit être motivé et indiquer les circonstances qui l'ont rendu nécessaire. Cette motivation se fonde sur : - Une enquête du Maire ou des services de police notant les témoignages recueillis et les faits démontrant le trouble mental et le caractère dangereux des actions. - Un certificat médical constatant l'existence de troubles mentaux et leur dangerosité (cf. modèle certificat médical, document n°5). Ce certificat médical ne peut émaner d'un psychiatre exerçant dans l'établissement de santé devant accueillir le malade. Document 5 MODELE DE CERTIFICAT MEDICAL EN VUE D’UNE HOSPITALISATION D’OFFICE Je soussigné, .........., Docteur en médecine, Certifie que l’état de santé de : M : .......... Né(e) le : .......... Demeurant à : .......... Présente les troubles mentaux suivants : Nécessite son hospitalisation d’office au Centre Hospitalier de ............, en application de l’article L. 3213-2 du Code de la Santé Publique, ce malade présentant des troubles compromettant l’ordre public et la sûreté des personnes. Fait à : .......... le : .......... Signature : Document 6 MODÈLE DE MESURE PROVISOIRE D’HOSPITALISATION D’OFFICE A SIGNER PAR LE MAIRE République FRANCAISE Département de Loire-Atlantique Commune de : REQUISITION En Loire-Atlantique, seuls sont habilités à accueillir des personnes en hospitalisation d'office : Nous, Maire de la commune de : .......... Vu l’article L.3213-2 du Code de la Santé Publique Vu l’article médical en date du : .......... de : .......... M. le Docteur : .......... de : .......... - le Centre Hospitalier Universitaire de NANTES - le Centre Hospitalier de SAINT NAZAIRE - le Centre Hospitalier Spécialisé de BLAIN - le Centre Hospitalier Spécialisé de MONTBERT Attestant que M. .................. (nom, prénom, âge, domicile) est atteint de maladie mentale, le rendant dangereux pour lui-même et pour autrui, et que son état nécessite son hospitalisation d’office au Centre Hospitalier de : Cas particulier - l'hospitalisation d'office d'urgence (art. L.3213-2 du Code de la Santé Publique) En cas de danger imminent pour la sûreté des personnes, attesté par un certificat médical (cf. modèle joint, document n° 5) ou, à défaut, par la notoriété publique, un Maire peut ordonner une mesure provisoire d'hospitalisation à l'égard des personnes dont les troubles mentaux Vu l’imminence du danger,(*) Considérant que M .......... Requérons le Directeur du Centre Hospitalier de : .......... d’admettre immédiatement dans son établissement : .......... M .......... Né(e) le .......... Domicilié à .......... Fait à : .......... Le Maire, le .......... (*) relater ici les agissements du malade 13 LOM - Le bulletin d’informations du Conseil de l’Ordre des Médecins de Loire-Atlantique Document 7 ARRETE Le MAIRE de .......... VU les articles L.2212-1et 2212-2, alinéas 6 du Code des Communes ; VU l'article L.3213-2 du Code de la Santé Publique ; VU le certificat médical établi le ................ par le Docteur ................ demeurant à ................ CONSIDERANT que l'état de santé de M................ né(e) le ................ le rend dangereux pour lui-même et pour autrui et nécessite un placement d'office dans un établissement régi par le livre 2 – Titre 1er du Code de la Santé Publique relatif aux droits et à la protection des personnes hospitalisées en raison de troubles mentaux et à leurs conditions d’hospitalisation, et notamment l’article L 3213-2 ; sont manifestes (cf. documents n°6 et n°7). Le Préfet devant ensuite prononcer un arrêté d'hospitalisation d'office dans les 48 heures après l'admission. TRANSPORT En Loire-Atlantique, le transport du malade entre son domicile et l'hôpital est effectué par l'établissement de santé d'accueil requis à cet effet. Ce transport ne s'effectue qu'après signature de l'arrêté préfectoral d'hospitalisation d'office ou de la mesure provisoire d'hospitalisation établie par le Maire. En aucun cas, le personnel infirmier n'a le droit de pénétrer à l'intérieur du domicile du patient. Seules les forces de police ou de gendarmerie, dûment réquisitionnées, ont ce droit. Le personnel infirmier doit donc attendre au seuil du domicile de la personne que la police ou la gendarmerie la lui remette. AUTORITÉ QUI PRONONCE L'ADMISSION L'admission est prononcée par le Préfet ou, dans le cas d'urgence, par le Maire de la commune au moyen d'un arrêté municipal et d'une réquisition. Il doit en référer au Préfet dans les 24 heures (cf. document n° 8). CONTACT À LA DDASS 44 : DOCTEUR HÉLÈNE DE SÉVERAC TÉL : 02.40.12.81.77 14 ARRETE Article 1 : Est ordonné le placement d'office au Centre Hospitalier de de M ................ né(e) le ................ à ................ demeurant à ................ Article 2 : Les frais de transport et d'hospitalisation seront réglés par l'organisme d'assurance maladie dont il relève. Article 3 : L'ampliation du présent arrêté accompagnée du certificat médical sera transmise dans les vingt quatre heures à Monsieur le Préfet de LOIRE-ATLANTIQUE, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, à Monsieur le Commissaire Central de Police, Hôtel de Police, et remise à l'ambulancier du Centre Hospitalier de................ Article 4 : Le Secrétaire de Mairie est chargé de l'exécution du présent arrêté. Fait à .......... le................ Pour le Maire, Document 8 Monsieur le PREFET de la REGION des PAYS de la LOIRE PREFET de LOIRE-ATLANTIQUE Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales Rue René Viviani 44200 NANTES Monsieur le Préfet, J'ai l'honneur de vous rendre compte, conformément à la loi, que le.............. j'ai fait remettre à M. le Commissaire Central, Directeur Départemental des Polices Urbaines de Loire-Atlantique, ainsi qu'à Monsieur le Directeur du Centre Hospitalier de .............. une réquisition et un arrêté municipal permettant de recevoir provisoirement dans cet établissement : M................ né(e) le................à ............. demeurant à ................ Je vous serais reconnaissant de bien vouloir ratifier la mesure que j'ai cru devoir prendre dans l'intérêt de l'ordre public. Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l'assurance de ma haute considération. Le Maire, P.S. : Vous trouverez, ci-joint, une copie de l'ordre de réquisition, de l'arrêté municipal, qui ont été envoyés à M. le Commissaire Central, Directeur Départemental des Polices Urbaines de L.A., ainsi qu'à M. le Directeur du Centre Hospitalier de : .......... Ci-joint également les photocopies du certificat médical établi par le Docteur : ................ EN BRE F… LES GENERALISTES ENSEIGNANTS ET LA CONVENTION LES GÉNÉRALISTES ENSEIGNANTS REGROUPÉS AU SEIN DU CGELAV (COLLÈGE DES GÉNÉRALISTES ENSEIGNANTS DE LOIREATLANTIQUE ET VENDÉE), ADHÉRENTS DU CNGE (COLLÉGE NATIONAL DES GÉNÉRALISTES ENSEIGNANTS) ONT MANIFESTÉ LEUR INQUIÉTUDE À PROPOS DE LA NOUVELLE CONVENTION RÉGISSANT LES RAPPORTS ENTRE MÉDECINS LIBÉRAUX ET CAISSES D'ASSURANCE MALADIE. OEUVRANT POUR L'ÉVOLUTION DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE AU SEIN DE L'UNIVERSITÉ, ILS DÉVELOPPENT LES CONCEPTS QUI CARACTÉRISENT CETTE DISCIPLINE DE SOINS PRIMAIRES, ET LES ENSEIGNENT DANS LE CADRE DU DES MIS EN PLACE DEPUIS 2004. LE TEXTE CONVENTIONNEL NE LEUR APPARAÎT PAS EN COHÉRENCE AVEC LA DÉFINITION DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE TELLE QU'ELLE EST DÉFINIE SUR LE PLAN EUROPÉEN, NI AVEC LA RECONNAISSANCE UNIVERSITAIRE DE CETTE DISCIPLINE. ILS ONT JUGÉ DE LEUR DEVOIR DE RÉAGIR POUR DÉFENDRE L'AVENIR DES ÉTUDIANTS QUI ONT FAIT LE CHOIX DE S'Y ENGAGER. SELON SA DÉFINITION, LA MÉDECINE GÉNÉRALE EST LE PREMIER CONTACT AVEC LE SYSTÈME DE SOINS, ELLE EST OUVERTE À TOUTE PERSONNE POUR TOUTE DEMANDE EN LIEN AVEC SA SANTÉ. ELLE ASSURE LA CONTINUITÉ DES SOINS. ELLE EST CENTRÉE SUR LA PERSONNE DANS SES DIMENSIONS INDIVIDUELLES, FAMILIALES ET COMMUNAUTAIRES, ET PREND EN CHARGE SES PROBLÈMES DE SANTÉ DANS LES CHAMPS PHYSIQUES, PSYCHIQUES, SOCIAUX, CULTURELS ET EXISTENTIELS. SA DÉMARCHE DÉCISIONNELLE EST SPÉCIFIQUE ET DÉTERMINÉE PAR LA CLINIQUE ET LA PRÉVALENCE DES MALADIES DANS LE CONTEXTE DES SOINS PRIMAIRES. ELLE PREND EN CHARGE SIMULTANÉMENT LES PROBLÈMES DE SANTÉ AIGUS ET CHRONIQUES DE CHAQUE PATIENT. ELLE INTERVIENT AU STADE PRÉCOCE ET INDIFFÉRENCIÉ DES MALADIES. ELLE COORDONNE LES SOINS ET LE RECOURS À D'AUTRES SPÉCIALITÉS. ELLE SE CHARGE DE L'ÉDUCATION DE LA SANTÉ ET INTERVIENT DANS LES ACTIONS DE SANTÉ PUBLIQUE. L'ACCORD CONVENTIONNEL DE JANVIER 2005 QUI, DANS SON PRÉAMBULE, QUALIFIE POURTANT LE MÉDECIN TRAITANT DE "SPÉCIALISTE DU PREMIER RECOURS", PASSE SOUS SILENCE LA PLUPART DE SES FONCTIONS ET AUTORISE LES PATIENTS À LE CHOISIR PARMI TOUTES LES SPÉCIALITÉS. CETTE DISPOSITION INTRODUIT UNE CONFUSION PRÉJUDICIABLE AUSSI BIEN À LA LISIBILITÉ DU DISPOSITIF QU'À LA RECONNAISSANCE DES COMPÉTENCES ET DES FORMATIONS SPÉCIFIQUES DES DIFFÉRENTS SPÉCIALISTES, QU'ILS SOIENT DE SOINS PRIMAIRES OU SECONDAIRES. LA MÉDECINE GÉNÉRALE EST LA SEULE DISCIPLINE QUI FORME DES MÉDECINS AMBULATOIRES AUX COMPÉTENCES POLYVALENTES CAPABLES D'ASSURER L'ENSEMBLE DES MISSIONS DE SOINS PRIMAIRES. LES NOUVELLES RÈGLES CONVENTIONNELLES N'IDENTIFIENT PAS LA MÉDECINE GÉNÉRALE EN TANT QUE DISCIPLINE SPÉCIFIQUE ET CONSTITUENT UN RETOUR À L'ÉPOQUE OÙ TOUT MÉDECIN POUVAIT SE RÉCLAMER D'UNE COMPÉTENCE EN MÉDECINE GÉNÉRALE. ELLES INSISTENT SUR LE RÔLE DE FILTRE ÉCONOMIQUE DU MÉDECIN DE PREMIER RECOURS POUR L'ACCÈS AUX AUTRE SPÉCIALITÉS, LUI CONFÉRANT UNE IMAGE PEU PROPICE À ATTIRER LES ÉTUDIANTS. ELLES NE VALORISENT PAS LES COMPÉTENCES ENSEIGNÉES EN 3 CYCLE DE MG. ÈME CES DISPOSITIONS RISQUENT D'AGGRAVER LA DÉSAFFECTION DES INTERNES POUR UNE DISCIPLINE NON RECONNUE HORS DE L'UNIVERSITÉ ET MOINS VALORISÉE SOCIALEMENT ET ÉCONOMIQUEMENT QUE LES AUTRES SPÉCIALITÉS. POUR LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES INVESTIS DANS LA FORMATION DE LEURS JEUNES CONFRÈRES, C'EST LE DÉCLIN DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE QUI EST EN GERME DANS CETTE CONVENTION, AINSI QUE L'ACCÈS AUX SOINS QU'ELLE PERMET ET LA FONCTION DE SANTÉ PUBLIQUE QU'ELLE ASSUME. Le Président du CGELAV - J.P. CANEVET Une date à retenir Le 14 janvier 2006 3ÈME JOURNÉE D’ÉTHIQUE Organisée par le Groupe Nantais d’éthique dans le la santé et le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins. Sur le thème : Éthique et Médicament ✔ Prescriptions hors AMM : éthique et droit ✔ Information et médicament : laquelle ? ✔ Le placebo est-il éthique ? domaine de Voici quelques exemples de questions qui devraient intéresser les prescripteurs et les autres…* *Le titre définitif et le programme détaillé paraîtront dans le prochain LOM 15