1. LES MÉTAMORPHOSES À L`ADOLESCENCE Puberté (Image #1
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1. LES MÉTAMORPHOSES À L`ADOLESCENCE Puberté (Image #1
TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 1. LES MÉTAMORPHOSES À L’ADOLESCENCE Puberté (Image #1. On voit deux adolescents garçon et fille de 15 ans marchant main dans la main tandis que deux jeunes garçons de 6 et 8 ans s’amusent par terre avec des camions jouets) À l’adolescence, le corps grandit très rapidement on peut même parler d’une métamorphose incroyable! L’enfant devient un adulte. Cette transformation emmène de l’angoisse et du questionnement à la personne qui le vit. La puberté n’arrive pas brusquement, mais c’est la finalité d’un processus qui commence dès la conception. Les deux systèmes qui jouent un rôle crucial dans ce développement sont le système nerveux et endocrinien. Les aspects sexuels Il existe deux caractères sexuels : les primaires ceux qui sont liés directement à la reproduction chez la fille c’est le cycle ovarien et chez le garçon c’est le fait d’éjaculer. Les secondaires ceux que l’on observe plus facilement car ils définissent plus l’apparence des hommes et des femmes qui étaient plus semblables à l’enfance. Pour les filles cela se manifeste premièrement par le développement d’un bourgeon mammaire et chez les garçons c’est l’augmentation du volume des testicules ainsi que du scrotum. Maturité sexuelle Les repères qui nous indiquent le plus souvent l’état pubertaire des jeunes sont les premières menstruations chez la fille et les premières éjaculations chez le garçon. Il existe différents facteurs qui peuvent aussi avoir des répercussions sur le début de la puberté. Ces facteurs peuvent être d’ordre alimentaire, de stress et de manque de chaleur dans les relations familiales. On remarque depuis les derniers siècles un accroissement de la taille adulte et une maturation plus rapide chez les adolescents. Cette tendance séculaire est associée à une meilleure santé en général, à une meilleure nutrition et à une amélioration de l’hygiène ainsi qu’au croisement génétique plus diversifiés. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Comportement et humeur (Image #2 Dans la cuisine familiale un adolescent de 15 ans visiblement entrain d’avoir une discussion très animée avec sa mère irritée qui elle regarde au ciel) Il est vrai que pendant que l’adolescent traverse tous ces changements hormonaux liés à la puberté la croyance populaire est d’associer cela aux comportements et à l’humeur particulière de cette étape. Plusieurs études n’arrivent toujours pas à démontrer clairement la relation entre les changements d’humeur et la période de l’adolescence. Par contre, il a été démontré que la testostérone, chez les garçons, joue un faible rôle dans les comportements agressifs. Certains chercheurs ont démontré également que l’adolescent qui évolue à la même vitesse que les autres est mieux dans sa peau comparativement à l’adolescent qui est plus précoce. La précocité emmène souvent chez l’adolescent des pressions sociales où on lui demande d’agir comme un adulte mais d’un autre côté il n’est pas encore prêt et émotionnellement pas assez mature. La maturation précoce à des conséquences positives chez les garçons tandis que les filles vivent cela à l’inverse. Souvent les jeunes adolescentes précoces vont être plus discrètes moins aptes à échanger sur les changements qu’elles vivent, elles sont facilement dépressives et ont plus de difficultés d’adaptation. L’image corporelle Chez l’adolescent l’estime de soi passe inévitablement par son image corporelle! Les transformations que le corps subit à l’adolescence sont très importantes. C’est pour cette raison que l’on peut remarquer chez certains adolescents des désordres alimentaires graves comme l’anorexie et la boulimie. « Si l’adolescent ne parvient pas à intégrer psychiquement sa nouvelle image du corps, on pourra constater certains phénomènes plus ou moins pathologiques; par exemple, préoccupations hypocondriaques, dysmorphophobie, comportement automutilatoire, observation prolongée devant le miroir, pensées obsédantes concernant un détail corporel.1» 1 PELSSER, R., Manuel de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, Montréal, Gaëtan Morin éditeur,(1989), page 69. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Les médias, le cinéma, la publicité sont des véhicules importants dans notre société, ils propagent des images fortes et influentes. Ces images de femmes super minces et très sexy et d’hommes musclés et bronzés à l’année influencent beaucoup les adolescents c’est ce que démontrent plusieurs études. Mais ce ne sont pas tous les adolescents qui sont victimes de ces images reliées à l’apparence physique et vouloir bien paraître en soi n’est pas une mauvaise chose lorsque cela n’est pas excessif. (683 mots) 2. L’ADOLESCENCE ET LA SEXUALITÉ (Image #1. Durant une danse à l’école secondaire on peut voir plusieurs adolescents entrain de danser certains dansent très collés et d’autres sont plus isolés) Amenée par la puberté, la sexualité adolescente est un état somatique et il ne faut pas associer pulsions sexuelles avec maturité car la sexualité adolescente est avant tout physique, psychologique, sociale et culturelle. Les relations sexuelles sont les contacts interpersonnels les plus intimes autant pour l’adolescent que pour l’adulte. Les différences ne se situent pas seulement entre filles et garçons mais du à des contextes comme le pays d’origine, la religion pratiquée etc. Comportement sexuel Depuis toujours la fertilité, la reproduction, la descendance font partie des valeurs fondamentales de l’espèce humaine. Cette continuité est bien encadrée dans des institutions comme le mariage et la famille. Le contrôle parental essaiera de maîtriser ces pulsions par des punitions sévères, par valorisation de la virginité, par chaperonnage et encore plus! À notre époque différents facteurs contribuent à modifier ces attitudes : la vente libre des contraceptifs, la moins grande importance vouée à la virginité, la multiplication des unions libres, la fragilité de l’institution familiale. Les relations sexuelles TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 (Image #2. Photo montrant deux adolescents, garçon et fille, couché sur l’herbe. La fille à la tête sur le ventre du garçon) Aujourd’hui dans la croyance populaire plusieurs s’imaginent que les adolescents sont plus précoces sexuellement qu’autrefois. Les jeunes sont plus actifs sexuellement que dans les années 1950 mais la proportion diminue entre 1989 et 2002 aussi il n’y a presque plus d’écart entre les garçons et les filles. Les jeunes sont vus comme des « monogames en série » parce qu’ils privilégient un partenaire à la fois mais leurs relations sont éphémères c’est pour cette raison qu’ils ont beaucoup de partenaire. Le contexte évoqué chez les jeunes de 5e secondaire pour avoir des relations sexuelles c’est l’amour et particulièrement chez les filles. Les raisons les plus souvent exprimer par les filles pour ne pas avoir de relations sexuelles sont : ne pas être prêtes, ne pas avoir rencontré la bonne personne et chez les garçons : ne pas avoir eu d’occasions favorables. Il y a de plus en plus de jeunes qui pratiquent le sexe oral mais pour la plupart c’est considéré comme n’étant pas du « vrai » sexe. Par contre, une chose est certaine la masturbation est le comportement le plus fréquent à l’adolescence et les garçons le font plus que les filles. Les influences des adolescents Le milieu et le contexte social sont de grands déterminants du comportement sexuel d’un adolescent. Les parents ont une grande influence sur l’aspect sexuel des jeunes et cela peut prendre différentes formes : Les parents permissifs qui laissent leurs jeunes trop libres peuvent amener le jeune à une précocité sexuelle. Les parents trop stricts quant à eux n’auront pas de meilleurs résultats car le jeune risque de se révolter et faire tout le contraire de ce qui est attendu de lui. Une relation de qualité, une bonne communication et une supervision active est beaucoup plus favorable pour l’épanouissement de l’adolescent. Les influences peuvent également venir des amis à cet âge il est important de se sentir au même niveau que ses pairs et la compétition est féroce. Ensuite il y a les médias, la télévision et Internet qui expose du matériel sexuel en grande quantité. (Image #3. Photo de la chanteuse Madonna dans son vidéo clip portant un bustier les seins pointus de Jean-Paul Gauthier). TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Orientations sexuelles L’adolescence c’est également la période des découvertes, de l’exploration et du questionnement. Faire la part des choses entre l’amitié et l’amour, comprendre son attirance envers un sexe ou l’autre sont des questions auquel ils font face. La majorité des jeunes n’auront aucun doute sur leur hétérosexualité mais 8 à 10 % au cours de leur vie se définiront comme homosexuels ou bisexuels. Même si l’homophobie est de moins en moins toléré dans notre société il n’en demeure pas moins qu’encore beaucoup trop de Canadiens trouvent que c’est « anormal ». Contraception Les relations sexuelles épisodiques et imprévisibles des adolescents rendent la contraception difficile car même si ils sont préoccupés par les ITS et les grossesses non désirées, ils ne sont pas prêts. Par contre ils utilisent plus régulièrement des méthodes contraceptives qu’autrefois et malheureusement quelques un utilisent le retrait comme moyen de contraception. Le taux le plus élevé d’ITS se retrouve chez les jeunes de 15 à 24 ans mais les adolescents se retrouvent avec les taux les plus faibles concernant le VIHsida. Grossesse Dans notre société la maternité et la grossesse à l’adolescence suscite beaucoup d’ennuis. On valorise plus les études, le développement de soi mais pour certaines filles cela peut devenir source de motivation, un projet. Pour la plupart des jeunes filles ce n’est pas un choix envisageable et chaque histoire est différente. Certaines le vivent avec succès organisant la maternité avec les études ou le travail. (814 mots) 3. LA FAMILLE (Image #1. Photo vue en plongé sur une famille entrain de pique-niquer … Père, mère, fils et fille souriant regardant tous au ciel avec un immense sourire). C’est au centre de la TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 famille que se vit les premières relations humaines et cela influencera le parcours de chacun dans nos relations interpersonnelles. Le jeune apprend à travers les différents rôles familiaux à agir, à se comporter et à respecter la hiérarchie sociale. Les parents ont un rôle considérable car ils seront les premiers à socialiser leurs enfants. Les conséquences sont énormes sur ce qu’ils laisseront comme marque à leurs enfants. Il existe différents styles parentaux : Le style autocratique (contrôle actif et d’une faible sensibilité), le style désengagé (faible sensibilité et faible contrôle), le style permissif (non punitif et peu exigeant), le style démocratique (supervision active et sensibilité élevé). Malgré toutes ces catégories, il n’existe pas de parents qui portent une étiquette exacte de ces styles. L’évolution des relations avec les parents L’adolescent grandit et devient moins dépendant de ses parents et les parents de leurs côtés doivent apprendre à perdre une certaine forme d’autorité et de plutôt développer une meilleure coopération. L’adolescent commence à comprendre les limites de ses parents et les siennes par le fait même. D’après plusieurs études, les conflits majeurs entre parents et adolescents ne seraient pas aussi courants que l’on pourrait croire. Il est clair qu’il peut y avoir divergence d’opinions et la plupart du temps c’est sur des sujets personnels. Les adolescents en général ne s’amusent pas à se rebeller que pour le simple plaisir d’être désagréable. L’adolescent est en évolution et la façon de voir les règles familiales se modifie et c’est pour cette raison que les désaccords augmentent mais ensuite elles diminuent. Père ou mère La relation sera différente pour l’adolescent selon qu’il s’agit du père ou de la mère et ce facteur dépend du sexe du parent. Ces contrastes sont d’ordre biologique et d’expériences sociales vécues durant l’enfance. En général les adolescents des deux sexes se confient plus à leur mère qu’à leur père. La relation de la mère avec les jeunes est plus grande en ce qui concerne les décisions, la coopération et l’engagement. Le père tant qu’a lui reste une figure centrale et importante, son rôle évolue et ne s’arrête plus qu’à celui du pourvoyeur. Les pères s’investissent de plus en plus. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Entre frère et sœur Plus de 80% des adolescents au Québec ont des frères et des sœurs. Il y a beaucoup d’avantages à vivre des relations fraternelles car elles permettent à l’enfant d’expérimenter des éléments de réciprocité et de complémentarité qui leur permettront de mieux socialiser. En vieillissant l’adolescent aura moins d’intérêts envers ses relations fraternelles car il sera entrain de développer d’autres relations amicales et amoureuses. Changements familiales (Image #2. Photo d’un jeune garçon portant un sac à dos plein regardant sa mère dans le cadre de la porte de leur maison et lui se dirigeant vers l’auto où papa l’attend.).Faire face à des parents qui se séparent pour un adolescent c’est faire face à une nouvelle vie inconnue. C’est une crise qui n’est pas passagère et dont les répercussions affectent tous les membres de la famille et elle est d’une durée indéterminée. Il y a plusieurs désavantages à une séparation pour un adolescent, mais il y en a beaucoup plus dans une famille qui est constamment en conflits. « Du fait de la séparation, l’enfant ou l’adolescent perdra inévitablement l’un de ses parents, tout comme un des parents perdra nécessairement ses enfants. Les différents membres de la famille auront chacun une perte à subir; ils devront passer par une période de deuil et réorganiser leurs relations affectives à l’intérieur du cercle familial.2 » La famille québécoise est en changement et le plus grand est dû à l’augmentation des familles monoparentales et recomposées. Par contre la plupart des familles sont composées des parents et des enfants issus de leur union. Les enfants qui ont vécu une séparation tôt dans leurs vies ont beaucoup plus de chances d’en vivre une deuxième dans leur nouvelle famille recomposée. Il est très difficile pour un enfant de s’adapter à tout cela en plus de tous les déplacements chez un parent et puis l’autre. (721 mots) 2 2 PELSSER, R., Manuel de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent, Montréal, Gaëtan Morin éditeur,(1989), page 462. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 4. AMIS & AMOURS (Image #1. Photo d’un groupe de jeunes garçons et filles assis dans une estrade regardant un match de football. On voit clairement un couple assis entre leurs amis.) L’adolescent lorsque sortit du noyau familial doit se faire sa propre place dans la communauté sociale. Il devra apprendre à se comporter différemment et dépendamment des situations et des personnes impliquées. L’attente est grande envers leurs comportements et du fait même leurs attentes envers les autres l’est aussi. Les amis Les amis ont un rôle très important dans la vie d’un adolescent, c’est à travers eux qu’il se fera une personnalité et qu’il pourra devenir lui-même. Les amis prendront une place de plus en plus importante allant jusqu’à détrôner la mère. Par contre l’amitié n’est pas toujours facile car elle apporte aussi la compétition, la convoitise et l’infidélité. L’amitié est basée sur la réciprocité et l’engagement. Il y a différents niveaux de rapprochement dans le réseau social d’un adolescent : les « connaissances » ceux et celles qui ne sont pas vraiment proches et il y a les intimes avec qui il y a une relation plus proche et engagée. L’amitié n’est pas hiérarchique comme avec les parents mais basée sur la réciprocité et la loyauté. Le jeune se valorise par l’amitié et il apprend à négocier et prendre sa place. À travers le regard des autres il apprend à mieux se connaître. Les négatifs de l’amitié La jalousie, les désaccords, la compétition résultent aussi de l’amitié et ce sont les événements les plus stressants vécus par les adolescents. Les jeunes vivent également des tensions entre amis et parfois cela met fin à leurs amitiés. Il y a parfois des amitiés qui sont tellement solides que cela leur permettra de traverser ces petites crises temporaires. De plus nombreuses fréquentations amèneront plus de conflits, mais en général les conflits ne durent pas longtemps et se règlent bien normalement. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Les filles de leurs côtés vivent des amitiés plus intimes et affectueuses, mais elles ont une tendance élevée à la corumination. Ce qui peut engendrer des symptômes dépressifs et anxieux. Le réseau des relations (Image #2. Photo de 2 jeunes filles maquillés et habillés de style gothique). Les adolescents peuvent faire partie d’un ou plusieurs groupes « les cliques ». Ce sont de petits groupes avec lesquels le jeune a beaucoup d’affinités. Dans ces groupes en général, les jeunes possèdent les mêmes attributs, mais il y a aussi les leaders qui dictent au groupe l’habillement, le comportement, les règles, ceux qui peuvent en faire partie et ceux que l’on exclu. Faire partie d’un gang n’est pas toujours facile mais très important pour le sentiment d’appartenance et de réconfort. Les adolescents font également partie de plus gros groupes, « crowds » qui sont différents genres sociaux. Les stéréotypes sont généralement ceux qui sont orientés vers : l’image, vers le sport, vers la réussite scolaire, vers l’anticonformiste et les impopulaires. Le jeune ne choisit pas son groupe c’est ce qu’il dégage socialement qui décidera pour lui. L’intimidation et le taxage L’intimidation n’est pas un jeu! Ce sont des actes violents et répétitifs qui blessent les victimes. Ces brutalités occasionnent souvent des blessures graves et durables. Il y a de 8% à 14% d’élèves au Canada qui en sont victimes. Les 5 formes les plus connus sont : l’intimidation physique, verbale, relationnelle, la cyberintimidation et le taxage. Le taxage quant à lui souvent mal interprété est un acte d’intimidation accompagnée d’un vol. Les amours Les premiers amours dans la vie d’un adolescent sont très importants. Quoique la plupart du temps, elles soient éphémères la recherche démontre qu’il y a plus de bons côtés que de mauvais. La durée chez les plus jeunes est d’environ 4 mois. Les peines d’amour TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 d’adolescents perçus par les adultes comme frivoles peuvent par contre causer de sérieuses dépressions allant même jusqu’au suicide. Les jeunes hétérosexuelles ont tout d’abord des amis du même sexe, ensuite du sexe opposé et ensuite vivent leurs premières relations amoureuses. L’engagement profond d’une relation amoureuse se vit à l’âge adulte, à l’adolescence il est plus superficiel et axé sur l’image. (Image #3. Photo de deux adolescents écoutants de la musique. Leurs têtes appuyées une sur l’autre, ils ne partagent qu’une seule paire d’écouteurs) Les homosexuels ou bisexuels étant minoritaires dans leurs milieux ont plus de difficultés à rencontrer l’âme sœur alors ils sont moins nombreux également à vivre une relation amoureuse. (730 mots) 5. L’ÉCOLE (Image #1. Photo d’une vue d’ensemble d’une école de Mtl. avec des autobus scolaires débarquant des élèves devant l’entrée des élèves) Au Canada l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans. L’école est le centre principal où l’adolescent va se socialiser et s’éduquer. L’école a aussi ses lacunes car le taux d’échecs et d’abandons est grand et nous concerne tous. Les parents, se sont désengagés et surresponsabilisent trop l’école. Du primaire au secondaire Beaucoup de changements attendent le jeune dans sa nouvelle vie : école beaucoup plus grande, plus d’élèves, nouveaux règlements etc. Le jeune perd ses repères et se retrouve dans un nouveau milieu où il est le plus petit maintenant. Moment mal choisi car le jeune à un immense besoin de constance et de continuité. Ce passage au secondaire apporte beaucoup d’effets néfastes comme : la baisse des notes, perte de motivation et de confiance, baisse d’estime de soi et encore plus. Ce changement de milieu scolaire n’est pas indiqué avec le début de l’adolescence, moment où l’on a besoin de reconnaissance, d’écoute et de valorisation. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Assurément, plusieurs arriveront à vaincre ces embûches. Les élèves qui avaient un bon taux de réussite et qui étaient bien encadrés par leurs parents ont plus de chances de s’adapter, mais ceux qui avaient déjà des difficultés auront un plus grand défi à surmonter. En classe (Image #2. Photo de deux élèves entrain de faire un exposé oral en classe devant leur enseignant souriant) La classe est l’endroit où le jeune va passer le plus de temps pour apprendre soit un minimum de 25hr/semaine. L’enseignant joue un rôle primordial dans ce laboratoire qu’est la classe mais son autorité est devenue conflictuelle. Rassembler, mobiliser est l’essence même pour une bonne démarche pédagogique car l’élève doit comprendre le sens et le pourquoi de cet apprentissage. Il est très important que le jeune vive des réussites. Avoir un sentiment d’appartenance est également la clé du succès. Il est important pour un élève de se sentir accepté, apprécié par ses pairs et enseignants autrement qu’en classe delà l’importance des activités parascolaires. Le climat d’école Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de cause pour un bon climat à l’école : l’implantation de l’école dans un milieu aisé ou défavorisé, le style de leadership de la direction d’école, la taille de l’école, la qualité des lieux. Il a été démontré qu’une école avec un excellent leadership avait de meilleurs résultats dans l’enseignement, la communication, la satisfaction générale et du respect des règles. École et pauvreté Il est bien connu qu’un jeune issu de milieu défavorisé affronte beaucoup plus de risques d’inadaptation que celui d’un milieu aisé. Les mauvaises conditions de vie ont sur eux un effet multiplicateur. Partout dans le monde des programmes sont mis en places pour combler le déficit éducatif. Au Québec, les effets de ces programmes ont été bénéfiques que pour le primaire. TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1 Redoublement Est-ce une bonne idée de donner une chance de se reprendre lorsqu’un élève échoue? Cette pratique du redoublement existe depuis des siècles mais est-elle efficace? Si on se fit au chiffre le redoublement au Québec n’a pas beaucoup diminué depuis 20 ans. Les systèmes scolaires ont évolué de façon considérable et maintenant plusieurs doutent de la valeur du redoublement comme méthode dans le plan de réussite. École publique, école privé Les études démontrent que le privé ne remporte pas nécessairement la manche en ce qui concerne le rendement des élèves versus le publique. On médiatise trop souvent l’excellence du privé il faut analyser les vrais comparables pour avoir un portrait juste. L’engagement et l’encadrement des parents sont souvent des facteurs déterminants qui font toute la différence. Filles & garçons Pour mieux comprendre l’école et l’élève, il faut bien comprendre les différences entre garçons et filles à l’école. Les filles sur presque tous les plans ont de meilleures attitudes scolaires, les meilleurs taux de réussite. Les garçons décrochent et abandonnent plus souvent l’école que les filles et ils ont beaucoup plus de troubles d’apprentissage et de comportement. Violence à l’école (Image #3. Photo d’un attroupement d’élèves qui regardent 2 jeunes garçons entrain de se battre par terre) Plusieurs types de violence peuvent exister à l’école comme l’intimidation, le taxage, l’agression physique et psychologique. Montréal est la ville à ce jour ou il y a eu le plus de tueries scolaires. Les auteurs de ces tueries sont souvent de jeunes garçons. Les données par contre nous démontrent que la criminalité n’augmente pas chez les adolescents. (739 mots) TRAVAIL NOTÉ 1 PSY1210_Sylvestre_M_TN1