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Union Des Entreprises Medef Guadeloupe REVUE DE PRESSE Du 14 au 20 Juin On parle de l’UDE-MEDEF…….…………………………………………… P2-5 Michèle MONTANTIN : il faut développer la solidarité Entrepreneuriale Le Patronat Guadeloupe à la croisée des mesures gouvernementales Economie…………………………………………………………………………… P7 -51 On en parle Cahier économique ………………………………………………………………………..P8-15 Apprentissage, logement, la Région finance / GPL chez total/ Entreprises : les comités à l’heure de l’économie responsable/ Osons repenser l’action économique des collectivités locale / Le Chik, affaire de tous/1.5 millions pour le sport, l’éducation et l’environnement/Les actus éco de Nouvelles semaine/Le marché de la croisière en croissance soutenuedossier/Le traité transatlantique de Libre échange fait débat/Hippopotamus rouvre ses portes/ la tentation de l’autoédition/ CCI & gouvernement, la guerre est déclaréedossier/Darty aux Antilles Guyane/ Actus Entreprises Apprendre à faire sans les subventions-dossier…………………………………………………….P28-29 L’Europe, un bien absolu ? - Dossier ………………………………………………………………….P35-36 Accueil de la petite Enfance, une économie à refaire – Dossier………………..……………P37-40 Expertise Comptable, la grande ouverture/ Linkedin en Entreprise/ Juridique : l’action de groupe/ Social : comment mettre à jour sa base de données économique et sociale/ France : La cour des comptes pessimiste sur le déficit budgétaire/ Alstom monte les enchères & Hollande rencontre Siemens et GE/ Tourisme, priorité nationale. Transport...........................................................................…..............P 52-55 Air France étoffe son réseau et soigne ses clients / CEIBA Toilette sa bourse / Synergies logistiques public/privé Aménagement du territoire et Développement Durable……..............P 56-65 Biodiversité : Un projet de loi qui fait débat /La biodiversité : l’ Eldorado ?- dossier Banane : Banane Guadeloupéenne respectueuse de l’environnement…………P61 Eau :Etat & Conseil Régional planchent sur l’Eau et les déchets………………….P63 Coopération Régionale………………………………………………………….P65-70 Cahier Coopération Régionale P66-69/ Haïti peaufine sa stratégie portuaire Emploi-Formation………………………………………………………………..P71-74 Durée minimale du travail , le grand changement/La course à l’Emploi/ Alstom Siemens et MHI jouent la carte de l’emploi Politique…………………………………………………………………………...P75-76 Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com Union Des Entreprises Medef Guadeloupe ON PARLE DE L’UDE-MEDEF Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com INTERVIEW MichèLe Montantin presidente du Médei « Il faut développer la solidarité entrepreneuriale » iMichà.e Montantin est La patronne des patrons guadeloupéens. Au nom du Me dot, qui compte près de 250 entreprises adhérentes en GuaieLoupe, elle évoque ses préconisations pour les entreprises du pays. Celles-ci n’ont pas bougé d’un iota baisse des charges patronales, solidarité entrepreneuriale et politicues de sout’en aux entrepreneurs. Quel regard portez-vous sur la situation actuelle, et notamment l’arrivée à la tête du gouvernement d’un nouveau Premier mi nistre? Rien n’a bougé, les pre occupations sont toujours es mêmes pour nos entre prises et singulièrement pour nos TPE. À savoir, le poids des charges sociales et fiscales sans oublier celle de l’emploi, plus brûlant que jamais. Le coût du tra vail, dans notre contexte concurrentiel caribéen, est également un poids pour nos entreprises. Quant à l’orientation et au discours de Monsieur Vails, il semble que nous ayons enfin un gouvernement de gauche qui reconnaît que les entre prises sont au centre de l’économie. Reste qu’il nous faudra attendre 2015 pour sentir les premiers effets de ses politiques de soutien aux entreprises. Le gouver nement ne comprend pas à quel point il y a urgence. Les patrons sont aussi dans l’attente d’une ligne claire, stable. Les dispositifs qui changent tous les deux ans, ce n’est pas possible. Les entreprises n’en peuvent plus. Nos entreprises ont en core du mal à s’exporter, et ce malgré l’impulsion et le volontarisme que donne la Région.... Il faut tenir compte de notre contexte tout à fait particu lier. Les grands groupes, structurés, ne jouent pas sur le même terrain que nos PME, nos TPE. Pour partir à l’export, elles ont besoin de compétences, de salariés, de cadres. Elles ont des besoins humains. Plus qu’ailleurs, l’accom pagnement est impor tant... Bien sûr, quand une entre prise ne compte que 2, 3 ou 5 personnes, et c’est le cas très souvent des arti sans, ii y a forcément des lacunes, qu’il s’agisse des questions de comptabilité, de trésorerie, de gestion, de stratégie. A nous de les accompagner, de les conseiller. Le Medef a, bien sûr, été initiateur d’opéra tions comme Réseau Entre prendre. L’idée étant que les aînés épaulent les plus jeunes dans leurs projets de création, de développe ment. Il faut développer la solidarité entrepreneuriale qui est vitale, essentielle, Il faut créer des réseaux. NIiFF ‘i)1Z./ FRANCE-ANTILLES 7 CONOMIf Le patronat Guadeloupe, à la croisée C’est une union patronale mobilisée qui tenait une assemblée générale sur fond de crise éco nomique latente et de modfica1ions des dispositiffiscau,x en vigueur dans nos Régions. En leader averti, la présidente de l’UDE Medef a maîtrisé la partition de cette séance particulière qui s’ouvrait, après une actualité tendue sur la question du Crédit d’impôt compétitivité em ploi, une des mesures phares du pacte de responsabilité mis en place par le gouvernement, censé redynamiser l’économie et relancer l’emploi. % rnbiance feutrée, iflt(’rventions reglees (‘OIIUYI(’ ))i(’1 a fliU.SL(IU(’, l’organisation (l(’ (ett(’ assem— l)lée générale semblait avoir expurgé les t(’iit ations (I(’ (Iiss(’nsiOns (lU(’ I’eXam(’n traitant du CICE avait. provoqué, (lu text(’ I)arli(’ulièr(’lnent sur le sujet, épineux (lu tourisme. L(’s représentants (1(’ I’hôt(’l— l(’rie I)lai(lallt (1(’puis la divulgation (lu teXt(’ POUF nu irait (‘nient (liffer(’n(ié (l(’ leur se(:teU1 Le (Tedit (l’impôt est calculé sur la base d’un pourcentage de la niasse salariale fixé a (5%, mais pour une partie (le l’hôtellerie, un taux trois fois J)lUs el(’ve serait justifi par un pOteflti(’1 en matière d’emplois plus important (1UC (hms les autres secteurs, et aussi parce (jUV ((‘t te industrie génère (lin ‘ctem(’nt des d(’vises ameflees par 1(’s tOUflst(’s. Autres arguments (les hôteliers, (t avantage liscal permettrait de mieux lut ter contre la concurrence agressive des îles voisines, engagées (lafls un (leve— Joppernent tous azimuts de leurs desti nations avec des coûts salariaux n’ayant rien ii voir avec les charges dc nos en— tn’pnses. L’exemple de Saint-Dorningue est cih’, avec ses nombreux ‘Resorts” où (les milliers de salariés sont payés moins (le 200 dollars, autorisant (les coûts (le fonctionnement ridiculement bas par rapport à nos hôtels, rendant la desti nation dominicaine très attractive pour les tours opérateurs. Ces prédicats qui ont irrite le reste (lu patronat car la mise (‘Li J)la((’ (lu CICE fl’(’st pas sans (‘Ont re partie, le bénefice (lu CICE est lié a la suppression d’exonérations de charges sociales sur les hauts revenus. Or un CICE pour une partie (les pro fessionnels du tourisme aurait (h’ toutes L 30 NOUVELLES 5(main, N’ 211 - DU 13 AU 19JUIN2014 les façons (l(’5 conséquences l)() les au tres sech’urs de l’économie qui subiront les (‘ttbt.s (le la disparition (l’exonérai Ofl5 diverses sur les salaires. Michele Mon— t an! in a clarifié la position de l’( )rgani— sat ion pat n male sur cette question. Pas (Piest i( In de traitement particulier, t ( us l(’5 secteurs de l’économie ayant besoin (l’être soutenus et le CICE doit être un oui il au service de l’économie guade— loupéenne dans son intégralité. La pré sident e évoque ainsi le 5( )ul ien néces— salr(’ au secteur du t ouri.sme (Jans 50fl en— semble avec une “vision horizontale” (les équipements, formule imagée pour (lé— signer une hôtellerie à l’opposé (les grands “Resorts” (l()rniflicaln.s souvent ci t (‘5 (‘11 exemple, gourr(Ian(le (‘n siLl)v(’Ll— tions et avantages divers (‘t dont les re sultats pour l’emploi seraient cm ore à démontrer. Une forme de tourisme plus adilpté(’ a nos (‘ont raintes sociah’s (‘t o1 frant une autre (luaillé (le produit. L’État aux côtés des entreprîses fjne posture solidaire qui tranche avec les revendications catégorielles qui ont longtemps nourri les dissensions au 5(’ifl (h’ l’( )rganisation patr( male. Au jourd’hui, force est de constater que l’UI)E M(’(lef offre une image consen— siiell(’ ( 1ii convient à un contexte (liffi— 1 Les partenaires publi(’s présents lors d(’ cette reullion, qu’il s’agisse (h’ l’Etat re— £CONOM desmesures gouvernementales présenté par la préfète Marcelle I 1 ierrot, la Chambre de commerce et d’industrie des îles de Guadeloupe ou la CGSS, ont appuyé ce discours de combat pour la iTiobilisation (le tous les insfmment.s dis ponibles afin d’accompagner l’entre prise et la création (l’activité. Lors de son intervention la préfète a rappelé iiie l’État était, aux côtes (les entre prises, nwme si ce discours paraît si byllin pour b(’aUcOUp (le patrons ( 11i dé— 1 plorent Un environnement toujours paperassier. une lenteur légendaire J)OUr les reponses (le la part (les administra— t ions. La dématérialisai ion (les proce— (IU1’es n’ayant p;is encore fait chuter les délais de maniere significative. Mème son de cloche lorsque l’apport de la banque d’investissement, est, évoqué, les eut reprises seraient encore rebutees l)iLr la lourdeur supposee des procé dures et hésiteraient à s’engager dans 1(’s (l(’Ifl1tndl(15 de concours financiers. L’UDE Medet apparaît en tout cas cri or(lre de bataille, a la lecture du rap— port (l’actiVités des grouj)es de travail mis en place par l’actuelle gouvemar(ce avec des leitmotivs clir’:”Nous inspi rer (lu terrain à hauteur (l’homme et concevoir de nouveaux schémas de dé veloppement”. Une posture qui soustend les différents Lxes de la mobilisa tion des membres (lu Medel, (OTflfll(’ le “déshabillage de la dette”, l’acte III de la décentralisation, la (‘ooperation regio— nale ou le financement des entreprises. • Jacques Dancale Des dettes criardes Le diiecleur de la COS a dressé un tableau surprenant de la situation des collectivités lo cales, principales débitrices en matière de dettes sociales. Une situation qui ne devrait pourtant pas surprendre, les employeurs pu blics (collectivités, État et EPCI) concentrant deux tiers de la masse salariale versée dans nos territoires et par conséquent redevables des mêmes pourcentages de charges sociales. Les difficultés financières de plusieurs com munes ou établissements publics en attestent, certaines ayant des dettes de plusieurs millions deLiros. Dans le même tenips Henri Yacou a rappelé que 72% des entreprises éligibles au CICE étaient candidates pour bénéficier du dispositif. Signe en tout cas d’un climat de confiance relatif dans les dispositifs d’accom pagnement proposés par le gouvernement. NOUVELLES Semaine N 211 - DU 13 AU 19JUIN 2011 31 II INTERVIEW Michèle Montantin présidente du Méde « Il faut développer la solidarité entrepreneuriale » •Michèle Montantin est la patronne des patrons guadeLoupéens. Au nom dL Me def, qui compte près de 250 entreprises adhérentes en Guadelcupe, eLLe évoque ses préconisations pour les entreprises du pays. Celles-ci n’ont pas bougé d’un iota baisse des chances patronales, solidarité entrepreneuriale et politiq ues de soutien aux entrepreneus. Quel regard portez-vous sur la situation actuelle, et notamment l’arrivée à la tête du gouvernement d’un nouveau Premier mi nistre? Rien n’a bougé, les pré occupations sont toujours les mêmes pour nos entre prises et singulièrement pour nos TPE. A savoir, le poids des charges sociales et fiscales sans oublier celle de l’emploi, plus brûlant que jamais. Le coût du tra vail, dans notre contexte concurrentiel caribéen, est également un poids pour nos entreprises. Quant à l’orientation et au discours de Monsieur Valls, il semble que nous ayons enfin un gouvernement de gauche qui reconnaît que les entre prises sont au centre de l’économie. Reste qu’il nous faudra attendre 2015 pour sentir les premiers effets de ses politiques de soutien aux entreprises. Le gouver nement ne comprend pas à quel point il y a urgence. Les patrons sont aussi dans l’attente d’une ligne claire, stable. Les dispositifs qui changent tous les deux ans, ce n’est pas possible. Les entreprises n’en peuvent plus. Nos entreprises ont en core du mal à s’exporter, et ce malgré l’impulsion et le volontarisme que donne la Région.... lI faut teni’ compte de notre contexte tout à fait particu lier. Les grands groupes, structurés, ne jouent pas sur le même terrain que nos PME, nos TPE. Pour partir à l’export, elles ont besoin de compétences, de salariés, de cadres. Elles ont des besoins humains. Plus qu’ailleurs, l’accom pagnement est impor tant... Bien sûr, quand une entre prise ne compte que 2, 3 ou 5 personnes, et c’est le cas très souvent des arti sans, il y a forcément des lacunes, qu’il s’agisse des questions de comptabilité, de trésorerie, de gestion, de stratégie. A nous de les accompagner, de les conseiller. Le Medefa, bien sûr, été initiateur d’opéra tions comme Réseau Entre prendre. L’idée étant que les aînés épaulent les plus jeunes dans leurs projets de création, de développe ment. Il faut développer la solidarité entrepreneuriale qui est vitale, essentielle, Il faut créer des réseaux. I’NTII ‘ NDRE 201t1 / FRANCE-ANTILLES I Union Des Entreprises Medef Guadeloupe ECONOMIE Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com SOPHISTIQUER LES GAMMES Selon le modèle Mésange de l’Insee, la forte croissance de l’euro par rapport aux autres devises et au dollar, respectivement de 10 et 15% depuis 2012, devrait peser sur le taux de croissance affiché par la France. En effet, la conséquence de cette croissance serait une baisse des investisse ments qui causerait un recul de 1,6% des exportations françaises et de 0,5% de la demande intérieure. Les chefs d’entreprise français des secteurs de l’industrie manufacturière, du commerce, du transport et de l’agroalimentaire sont donc contraints de baisser leurs prix en comprimant soit leurs coûts salariaux, soit leurs marges, voire les deux. Pour conserver et gagner de nouveaux marchés, la France devrait progresser en qualite, en sophistication de ses produits et de ses services. FACTURE > Une nouvelle directive concernant les nouvelles normes de factures devant être utilisées par les entreprises selectionnées pour un appel d’offre est en cours d’adoption par la Commission européenne et devrait entrer en vigueur un 2016. TROPHEES > La Fédération des très petites entreprises de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique envisage de lancer les Trophées de la TPE. Ils devraient être décernés pour la première fois en novembre prochain. RAPPORT> Le Haut Commissariat ii la Coopération Agricole (HCCA) qui veille à la bonne tenue des coopératives agricoles a rendu son rapport suite à l’inspection des finances des coopératives agricoles de Martinique qu’il a effectué fin 2013. Il est si accablant pour les coopé ratives ainsi que pour les services de l’Etat, qui n’auraient pas effectués les contrôles indispensables pendant de nombreuses années, ainsi que pour la collectivite régionale, qui a versé des subventions visiblement à fonds perdus, que personne n’a pour l’instant envie de le voir publier. INCUBATEUR > L’incubateur Martinique Pionnières a débuté ses acti vités à la Tour Lumina en Martinique. Il propose à des entreprises en création un hébergement pendant six à douze mois autour de services mutualisés. Les premières entreprises accueillies sont la société de ser vice Beltimoun, Kadalys, société proposant des cosmétiques à partir d’actifs du bananier, New Pub, agence de publicité proposant de la communication sur de nouveaux supports comme les sacs-à-pain, Do it for me, société de services dc conciergerie. RELANCE > En janvier 2015, Maersk relance, aux Amériques et dans la Caraïbe, Sealand, sa compagnie de transport sur courte distance. Aujourd’hui, le flux intra-Caraïbe/Amérique de Mearsk représente 7% de son trafic total mondial. La compagnie envisage d’y atteindre 20% des volumes d’ici deux ans. Vingt-cinq ports de la zone devraient être desservis. Maersk confirmera les destinations en fonction du dévelop pement des marchés. Ce retour n’est pas vu d’un très bon oeil par les compagnies régionales, ni par CMA-CGM. En effet, l’accord P3 qui lie Mearsk à CMA-CGM et MSC ne concerne pas la Caraïbe. Ces com pagnies régionales redoutent une pression sur les prix à laquelle ils ne pourront pas résister. MINE > La révision du Code minier entame sa phase finale de rédac tion qui acterait la simplification de la mise en oeuvre d’ordonnances. Les travaux concernant la Guyane sont pour l’heure les plus aboutis. ECOLES CONNECTES > Le plan Ecoles connectées lancé par le Gou vernement et doté de 5M€ va entamer sa phase de mise en oeuvre. Les opérateurs ayant remportés l’appel d’offres seront labellisés et auront pour mission de connecter des établissements ruraux à l’Internet à haut débit via la technologie Wimax. A Saint-Martin, c’est Dauphin Telecom qui a été retenue et Caribsat pour les Antilles. Guyacom pro pose une connexion de ce type pour l’intérieur guyanais. DECHETS > La collecte et le traitement des déchets sont en train de devenir une problématique centrale pour les îles de la Caraïbe. Il est évoqué de remettre au goût du jour l’étude portée par le groupe Seun qui se destinait à spécialiser les îles en fonction des types de déchets traités en imaginant un système de transport pour collecter la ressource d’une île à l’autre. RACHAT> Orange o consulté la Commission européenne sur les condi tions de validation par Bruxelles du rachat de Bouygues Telecom. La Commission o préconisé que l’opérateur se sépare d’au moins 20 000 antennes du fait de la taille trop importante que prendrait le futur groupe. Au delà de cette recommandation, la Commission ne considère pas que cet achat nuirait à la France en termes de concurrence. AVANCEE > A fin avril 2014, le chantier du canal du Panama a été réalisé à 74%. Ce chantier se décompose en un versant Pacifique et un autre côté Atlantique. Le premier est réalisé à 79% et devrait être achevé fin 2015, tandis que la partie pacifique, réalisée à 82% devrait être achevée début 2016. Les autorités du canal prévoient ensuite une phase de test de trois mois. Le nouveau canal passera de 26,7 à 271m de large. DUMPING > Avec les difficultés économiques connues par l’Europe durant ces dernières années, de plus en plus de questions se posent quant à la libre circulation des personnes d’un pays membre à l’autre, notamment des salariés. La chute du PIB de l’Union de quelques 700 Md€, la hausse brutale du taux de chômage mais surtout les dis parités de rémunération d’un pays à l’autre de l’Union favorisent le dumping social. En effet, en 2012, Eurostat publiait une étude sur les coûts horaires du travail au sein de l’Union, qui reflétait de très impor tants écarts. Alors qu’en Bulgarie par exemple le salaire horaire est de 3,50€, il s’élevait à 34,20€ en Fronce et 39,90€ en Belgique. GESTION 0E CRISE > En Martinique, les compagnies aériennes se sont mises d’accord pour acquérir 300 lits de camps pour faire face à l’hébergement d’urgence de leurs passagers lors (le crise. Elles sont en pourparlers avec la ville du Lamentin pour le stockage et le déploie ment du matériel dans le gymnase non loin de l’aérogare Pôle Caraïbe. GPEC > D’ici 2017, quelques 30% du personnel employés à la Dieccte en Guadeloupe partira à la retraite. L’administration a mis en place une Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) pour gérer ce problème. www.interentreprises.com 6 I Inter-Entreprises /Juin 2014 I n° 109 RECORD > Un triste nouveau record mi été atteint en France en termes de défaillance d’entreprise avec une hausse de 3,5%, soit 64 127 entre prises liquidées selon une étude menée par la Coface. En termes de coût financier, il s’élève à 4,65 Md€, et le coût social est une perte de 192 771 emplois. Seul signe encourageant durant les quatre pre miers mois de l’année 2014 par rapport à la même période en 2013, le nombre de défaillances ralenti puisqu’il y en a 2,3% de moins. ÀTUALITS en rer ,- - Economie Plénière departementale: une résistible bonne sanie fiflancière” Le 11juin dernier, au Palais du Conseil géné ral à Basse-Terre, les élus départementaux se sont réunis pour la 3e assemblée plénière de l’année 2014. Le Dépar tement avait, en effet, à débattre du compte ad ministratif 2013, ainsi que du budget primitif 2014, sur fond d’avenir institutionnel incertain, AFD: des énergies renouvelables “peu développées” Dans son dernier rapport d’activité, ‘Agence Française de Développement [AFD) salue le ni veau historique” de son effort ciblant l’établissement Outre-mer (1,5 mil liard d’euros, soit AG...CE FRANÇAISE DÉVELOPPEMENT dans le contexte de la réforme territoriale im posée en urgence par le gouvernement Valls. Selon le communiqué départemental d’avant séance, “le compte ad ministratif 2013 [66,8 millions d’euros] illustre la bonne santé finan cière” d’une institution attentive aux attentes des Guadeloupéens, “en dépit d’un contexte bud gétaire contraint, mar qué par l’explosion des dépenses sociales insuf fisamment compensées par les dotations de I’État’ Ou l’art consommé de dire une chose... et son contraire. .11 Roué 20% de son activité totale). La Guade loupe a ainsi pu bé néficier d’une enveloppe globale de 174,9 millions d’euros en 2013. Reste, confirme l’institution qui en tend la soutenir, que “la production d’électricité à partir d’énergies renouve lables reste peu dé veloppée” sur notre territoire :1 5°/o de la production totale, alors que la loi d’orientation Gre nelle I visait les 50% à l’horizon 2020.. .0. RoIlé 8 NOUVELLES Se’rnajnt’ N 211 - oU 13 AU 19JUIN 2014 [ Ressources bio-diverses j Cirad Inra: l’arche (végétale) d’alliance - Géré par l’lnra et le Cirad, le Centre de ress ources biologiques [CRBJ Plantes tropicales* a reçu la certific ation AFNOR. Une re connaissance nationale de la qualité de ses activités... T rès de 2 500 variétés anlil laises sont conservées à l’Inra J OU au Cirad, en plein champ ou in vitro, par le CRB Plan tes tro picales. Le catalogue “maison” géré par les gestionnaires (le collections des deux structures mtjcures de la recherche locale a de quoi impres sionner (‘he rcheurs et socio-pro fessionnels intéressés: J)lt1s de 400 variétés de bariarders, près de 1300 de (‘aunes à sucre, 90 de manguiers, belle reconnais.sm(’e nationale pour 450 d’ignames, pour la seule Gua l’équipe Inra-Cirad de quinze per (leh)Upe. Coinnie le précise Claudie sonnes, réparties en Guadeloupe et Pavis de l’lnra, directrice du CRB Martinique. Et la confirmation des Plantes tropicales, la certification richesses de notre biodiversité, très AFNOR obtenue selon la nonne (‘()nVoitee. NF S96-900 “atteste de la qualité des •D. Rollé activités d(’ (‘Oll(’(’ie, d(’ con.serva lion et d.eJburnitur(’ de ma tx’ru’l * LI’ sit(’ du GRB I’loutw tropicaks Vé qétal me fl(’eS par le C’RB.” Une hUp://coi5ctions.antilé’.’inra.Jr/ “Marché an nou” au Raizet Fort de son succès, “Marché an nou” installé à Saint-François s’implante dans l’agglomération pointoise. Depuis 2009, “Marché an flou” propose à Saint-François des produits des agri culteurs de la région vendus directe ment aux consommateurs sans intermédiaire. Des Guadeloupéens viennent de loin pour s’y approvision ner. “Marché an nou” est aujourd’hui présent aux Abymes à l’entrée du Raiz et. La formule n’a pas changé : “Nous mettons un point d’honneur à assurer la traça bilité et à garantir la fraîcheur des produits que nous proposons” précise Katia Passé-Coutrin, responsable du site. Le principe du grand marché les vendredi et samedi qui a fait sa réputation est reconduit au Raizet. Ces jours-là, auto ur du local, se rassembleront des agriculteurs venus écouler leurs produits. Jeudi, pour l’ouverture de ce nouvel espace, le kilo de pastèques sera à 79 centi mes. Samedi, dès 8 heures, 100 paniers “fraîcheur” seront à gagner par tirage au sort. Les horaires : du lundi au vendredi de 8 h à 19 heures et le dimanche de 8 à 12heures. Contact:0690741727. •JLG ÀCTUÀLJTES e >bref Air France / Caraibe: fréquentation en hausse Dans sa zone Caraïbe Océan indien, les chif fres de trafic affichés par la compagnie aé rienne sont “bons” pour le mois de mai dernier: +5,8% de progression en terme de passagers embarqués. Le coeffi cient d’occupation est en hausse également: 85,6% (contre 81°/o en mai 2013). • D. Roué - Esprit (Critique)... es-tu là? L’espace de discussion initié par les services de la Ville de Baie-Ma hault, et qui permet d’aborder les grands sujets de la société guadeloupéenne sous l’éclairage d’experts, d’universitaires et de personnalités agis santes du territoire, re vient avec un sujet brû lant, “le projet de loi ca dre sur la biodiversité, une menace pour l’Ou tre-mer?” Le docteur Henri Joseph, sur le front pour batailler contre certaines dispo sitions de cette loi, sera parmi les intervenants vendredi 13juin à la bi bliothèque Paul-Mado, au bourg de Baie-Ma hault. - fconomie Guyane: la société minière en point de mire Le RSA Outre-mer en nette augmentation Le gouvernement a rendu publique, le 30 mai dernier, sa ‘feuille de route” en matière de soutien au secteur mi nier, en Guyane. Un secteur économique majeur, “source poten tielle de nombreux em plois et de ressources pour le développement du territoire’; aux dires des deux ministres ap pelés à son chevet: celui de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique [Ar naud Montebourg) et celle des Outremers (Georges Pau-Lange vin), Ils ont fait le point avec les élus guyanais sur le projet de création de la société publique minière de Guynne. Ob jectif déclaré pour la structure : participer en investissement aux pro jets miniers les plus Si l’on en juge par les derniers Chiffres de la Guadeloupe, au 31 décembre 2013, le nombre d’allocataires du RSA était en nette hausse, par rapport il y a trois ans. Guadeloupe, n d’après le Président du Conseil gene rai, en comptant les al locataires et leur fa mille, 93000 personnes bénéficient du RSA, soit 23% de la POPulation. Compte tenu d’un taux de pauvreté encore très élevé, on compte aujourd’hui près de 230 000 foyers allocataires du RSA en Outre-mer, soit près dc 10% (lu total national. Mais si l’on inclut les ayants-droit, plus de 430 000 personnes vivent grâce à cette pres tation sociale en Outre-mer. Rap pelons que le RSA s’applique’ dans les quatre DOM historiques ainsi que dans les COM de Saint-Barthéiemy, Sairit-Martin et dc Sairrt-Piern’-ct-Mi Jj n A 4 D quelon mais ne s’applique pas dans les Collectivités du Pacifique. • MAT Nombre de foyers bénéficiaires du RSA au 31 décembre 2013 Guadeloupe Martinique Guyane Saint-Martin Saint-Barthélemy 46553 44 011 21 374 3193 73 Les ateliers régionaux des marchés publics —- J - L - structurants et accom pagner la filière dans son ensemble. Sa créa tion effective est atten due “pour l’été’ En attendant une large concertation préalable “avec les élus et la so ciété civile guyanaise, notamment la filière ar tisanale de l’exploitation aurifère” sur un terri toire tout disposé, en apparence, à recevoir cette “avancée très si gnificative • D. Roué Ces ateliers gratuits, à destination des artisans, chefs d’entre prises des TPE ou PME, se tiendront les 18 et 19juin au WIC etle 20juin à I’URMA. Comment déposer une offre, ou obtenir une avance? Des professionnels apporteront leurs expertises REGION pour répondre aux interrogations des entrepreneurs. La Région GUADEI.OUPE passe en moyenne 170 consultations par an et attribue plus de 270 marchés aux entreprises avec un très fort taux d’allotisse ment, qui permet un accès plus facile à la commande publique pour les TPE et PME. Ainsi, pour les aménagements routiers, plus de 10450000 euros de mar chés sont passés avec les entreprises locales. La collectivité régionale commu nique aussi plus d’une centaine de courriers aux entreprises soumissionnaires pour les informer des résultats des consultations, afin de leur signifier ce qui leur manque en vue d’une amélioration de leur offre future. De plus, la Région s’applique à introduire dans ses marchés une clause sociale, afin de promouvoir l’embauche des personnes éloignées de l’emploi. Mercredi 18juin WTC à Jarry Six ateliers de 9h à 17h30 portant sur les conditions de candidatures, les allotissements, les financements et les passa tions des marchés. Jeudi 19juin WTC à Jarry L’Europe et les marchés publics, les maîtrises d’ouvrages, les sous-traitances... Vendredi 20juin IJRMA à Saint-Claude Réglementations générales et Europe, les financements, les maîtrises d’ouvrages et les garanties, etc. — - - NAIIVFIIFÇ Q _flII 1AII q IIIIN2flhI I -- QuEstions d’actu à... JEAN-MICHEL PENCHARD, PDG DES AGENCES PENCHARD VOYAGES Le marché de la croisière dans la Caraïbe en croissance soutenue! du marché mondial. Dans la Caraïbe, ces bons chiffres s’expliquent parce que nous sommes au croisement du puissant marché américain et dc celui de l’Europe en forte croissance. Les professionnels du secteur tablent sur la pour suite de cette croissance. Les agences Penchard Voyages viennent de se voir décerner par Costa Croisière le trophée fluer the Top t que représenteil? C’est une distinction que décerne chaque an née depuis vingt-et-un ans la compagnie Costa Croisières pour récompenser les agences de voyages du monde les plus performantes en termes de vente de ses produits. Il existe plusieurs catégories : nous avons d’ailleurs été pendant cinq ans la meilleure agence en termes de vente de France après avoir été également pendant cinq ans la première des DOM-TOM. Cette année, les agences Pen chard Voyages ont obtenu la récompense ultime à savoir “Over the top”, c’est-à-dire la meilleure agence du monde. Notre prix nous a été remis au milieu dc 1700 agences de voyages venues d’Europe, d’Asie et d’Afrique t En termes de chiffres, qu’est-ce que cela représente? Cela veut dire que les agences Penchard Voyages implantées en Guadeloupe ont un chiffre d’affaires et une progression les plus importants pour Costa Croisière et pour le réseau Selectour Mat, aussi bien en ce qui concerne les ventes en ligne, que pour les www.interentreprisescom 10 1 Inter-Entreprises 1Juin 2014 1 n° 109 incentives, les ventes individuelles et de groupes. Ce dynamisme est le reflet du mar ché local : sur les quatre dernières années, ce marché est passé de 6 000 à 28 000 passagers résidants en Guadeloupe. La croisière est un produit qui plait aux Guadeloupéens et qui bénéficie d’un fort taux de satisfaction chez nous. Dans ce contexte, 50% des billets ven dus pour la croisière en Guadeloupe le sont par les agences Penchard Voyages, aussi bien pour les groupes qui pour les individuels. Comment expliquez-vous votre réussite dans ce marché extrêmement concurrentiel? Nous pensons que nous sommes parvenus à marier la vente sur tous les canaux à la fois. cela veut dire, en creux, qu’aujourd’hui, une agence de voyages qui n’associe pas une pré sence physique active de proximité auprès de ses clients avec des points de vente, et des performances en ligne à travers un site et les réseaux sociaux est condamnée à perdre (les parts de marché. Il faut reconnaître en outre que la croisière est l’un des rares secteurs économiques mondial en progression, de 9 en 2013 pour la France et de 3% dans la zone Caraïbe qui représente aujourd’hui 37% Comment suivez-vous votre performance? Depuis deux ans, nous nous sommes équipés d’un logiciel qui nous permet de qualilier la réponse aux appels téléphoniques dans tous nos services et toutes nos agences. Nous obte nons ainsi des données précieuses que nous partageons avec nos 48 salariés. Cependant au-delà de la technicité, je crois que le socle de notre performance est notre capacité ii créer de la confiance auprès de nos clients par notre rigueur et la solidité de nos garanties légales. Il faut bien comprendre qu’une agence de voyages vend du réve qui peut se transformer en cauchemar si l’agence connaît des difficul tés financières. Le fait que nous ayons une ga rantie illimitée de l’Association professionnelle de solidarité du tourisme (Apst) est sécurisant pour nos clients. CDmment expliquez-vous la réussite de la Guadeloupe en termes de croisière? Les performances de la Guadeloupe viennent de l’addition de plusieurs facteurs. Le premier résulte de la décision prise voilà quelques années par le port d’investir pour la croisière. Les engagements ont été tenus, la Guadeloupe possède désormais un espace dédié ii la croi sière digne de ce nom. Le second est l’espace dédié de l’aérogare Pûle Caraïbes qui permet (le traiter les croisiéristes rapidement et de les acheminer en moins de 20 minutes sur le port. Le troisième facteur est le dynamisme du Comité du tourisme des îles de Guadeloupe qui, avec le port et l’aéroport, développe une approche concertée des compagnies. Résul tat la Guadeloupe est passée de 100 000.croisiéristes reçus durant saison 2010-2011 à plus de 200 000 pour la saison 2013-2014 En outre, pour celle de 2014-2015, nous recevrons trois navires de la compagnie Costa et un de la compagnie MSC, (bot trois navires basés. Le . quatrième facteur est, qu’avec la Martinique, nous sommes les seuls territoires de la Caraïbe à avoir un marché local aussi dynamique porté par le volontarisme des agences de voyages qui ont commencé par prendre des lots de 100 cabines pour une saison à 100 cabines réservées aujourd’hui à chaque départ Cet apport des marchés locaux de Guadeloupe et de Martinique est regardé avec beaucoup d’intérét par les compagnies, parce qu’elles peuvent ainsi faire de l’inter-porting, c’est-àdire mbarquer des passagers en Martinique et en Guadeloupe, ce qui améliore grandement leur taux de remplissage, Les bonnes performances de la croisière affectent-elles les autres marchés touristiques ? Indéniablement. Par exemple, les compagnies aériennes commencent à s’inquiéter a cause de la baisse des tarifs de la croisière, une semaine sur tin bateau avec des prestations et du dépaysement assuré concurrence directement le prix d’un aller/retour sur Paris ou un séjour dans une autre destination. En outre, la croisière est le seul produit où les enfants payent 100€ pour une semaine en étant en outre dans un environnement sécurisé en période de baisse du pouvoir d’achat, cela compte. Quel type de clients achète le produit croisière en Guadeloupe? Tous les types dc clients La croisière s’est beaucoup démocratisée en Guadeloupe parce que les Guadeloupéens voient passer les ba teaux, c’est le meilleur vecteur de communi cation. Et comme le Guadeloupéen n’est pas un aventurier, il recherche la sécurité, voyage en groupe, en famille élargie, n’hésite plus à partir deux fois par an, en refaisant plusieurs [ois le même circuit Cependant, nous obser vous des demandes croissantes de personnes seules : les compagnies sont en train d’adapter leurs tarifs.II TROIS DUESTIONS À... WILLY ROSIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL DU COMITÉ DU TOURISME DES ÎLES DE GUADELOUPE que, ‘!1s +!N8’ ciblons paur leur expper natre offre que neiis quahllons “à qu’une compagnie peut accoster certes à Peinte-à-Pitre i acàflhlr durant celle 2O1’cImment expliquez-vous ce dynamIsnie C’est le resullat d’une strategie plunannuelle concertee et volontanste que nous menons depuis plusieurs annees après avoir compns les raisons de la desaffechon des compagnies de croisiere Le point de départ a été quand le port a décidé de s’intéresser à la croisière, bien que les volumes traités ne permettaient pas une rentabilité des équipements. Le Port autonome a réalisé le plan de travaux dans les temps, poursuivi par le Grand port maritime, à savoir la rénovation 2 dédié à la croisière avec une amélioration de la du hall 1 de 3000 m la sécurité et la séparation des zones de stationnement des sûreté, de , pour un 2 taxis et des bus, la création d’un hall 2, cette fois de 2000m total de 3,2M€. Le port prévoit de poursuivre l’amélioration de ses infrastructures avec I ouverture en novembre prochain d un marche Karuland de 1800m 2 ou les croisieristes pourront faire des achats Parallelement I aeroport possede desormais un espace egalement dedie a la croisiere ce qui est unique dans la Caraibe et nous au CTIG nous avons developpe un certain nombre de service comme les Amitouristes a savoir dix jeunes qui accueillent et securisent les touristes Nous avons egalement organise 80 taxis autour de la marque Friendly Taxi Accredites par le Comite du tounsme et par le port, ils sont reconnaissables a leur uniforme et sont formes a I anglais, a I accueil des clients ainsi qua la secunte et a la sûrete Nous avons en outre un service d accueil des croisienstes a I arrwee des bateaux et nous sommes en phase de cerhficahon des guides tounstiques de Guadeloupe Nous en avons certifies dix aujourd hui notre otiechf est d en avoir quarante d’ici a deux ans 5 Avec tue une des actions particulleres vers les aussi à Basse-Terre, Mane-Galante, aux Saintes, à Dehaies, Sait-inçois Ils decouvrent notre offre lors d’incentives nous rendons par ailleurs une fois par an a la Ronde Canbbean C Association (FCCA) qui rassemble les vice-presidents de toutes les compagnies et depuis cinq ans, nous sommes membres Platinium de cette organisation, ce qui nous permet d’accéder en plus à des déci— deurs particuliers. Nous consacrons 400 000€ par an à la promotion de notre destination sur ce segment de marché. Comment prévoyez-vous l’avenir ‘ D’ici trois ans, nos équipements actuels arriveront à saturation : nous réfléchissons avec le port sur le meilleur investissement à faire. Les bateaux deviennent de plus eu I.is gros, passant de 300 a 330m d ici fin 2015, le part partemi. chenal de 150 a 220m de large il sera egalement ap, L..$ 1 à 16m Nous reflechissons egalement à ruit.i1ac.__‘ Pitre pour creer une coherence dans b e(ues mois le Memo— nal Act. Ms à ne pas sombrer en memoire dans une Ir’pe Nous qus ces étjmi.s en av per. > ‘ * “ ‘ e T ntantsduportetderaéroportneus’ mission croisière dans laquelle nous ‘ h.” ‘•, , 7 /e,, www.interentreprises.com n° 109 1Juin 2014 1 Inter-entreprises I 11 Le traité transatlantique de libre-échange fait débat Négocié depuis cinq mois dans le secret, le Partena riat transatlantique de commerce et d’in vestissement, alias TTIP ou Tafia, est en cours de négociation. Un manque de transparence dénoncé par le Français lambda. n traite plutôt mal perçu par plus de huit Français sur dix, qui estiment non ac ceptable l’idée de pou voir vendre “dans des supermarchés français et européens des pro chlore est banni en Europe. L’idée n’est pas tant d’abattre les barrières exis tantes que d’organiser la fixation plus simple des normes à venir. Sans envisager une régulation com mune, mais bien plutôt une concer tation visant à rendre les nonnes compatibles entre elles. Enfin, la mise en place d’une procédure de règlement des différends plus pro tectrice des entreprises, afm d’en courager leurs investissements transatlantiques. duits alimentaires amen ains non conformes aux normes européennes ac tuelles, mais contbrmes aux normes américaines” et se di sent OppoSéS une mesure envisagée qui vise à donner plus de pouvoir aux entreprises face aux Etats en permettant “par exemple à une en treprise ou un investisseur américain d’attaquer la France devant un tribunal arbitral international, plutôt que devant la justice française, s’il estime qu’une loi peut réduire son bénéfice potentiel”, la décision de (e tfll)Uflal s’imposant alors à la Frane. En quoi consiste Le Tafta ou TTIP vise à mettre en place une gigantesque zone de libre-échange entre les USA et l’UE regroupant leurs 820 millions (le consommateurs, soit la moitié du PIB mondial, et le tiers des 32 NOUVELLES Semaine N 211 - DU 13 AU 19JUIN 2014 échanges commerciaux. Pour aboutir à C(’tt(’ zone, il est envisagé la suppre ssion de droits (le douane, quoique cet aspect— là ne soit pas le plus important, étant donné qu’il est dejà très bas, de l’ordre de 2% à 3%. Mais aussi et surtout l’har mornsalion (les très nombreuses bar rières non tarifaires. Par exemple, le fro mage au lait cru est interdit aux Ftats Unis, tandis que le poulet nettoyé au À qui profiterait b chose? D’après la projection la plus optimiste, ceux qui en profiteraient le plus se raient le secteur automobile (avec des exportations en hausse de 40%), la mé tallurgie (+12%), l’agroalimentaire et la chimie (+9%). L’impact serait nul, voire négatif, dans d’autres secteurs comme l’agriculture. Toutefois, ce projet de traité transatlantique est loin (l’être abouti et doit recueillir l’assentiment des vingt-huit. Et nul doute qu’il se heurtera, aux Etats-Unis également, aux mêmes types de réactions protectionnistes (lui se font déjà jour en Europe, relayées au Congrès par de puissants lobbies, no tamment agricoles. Les sanctions exor bitantes qui planent unilatéralement par les Etats-Unis contre la BNP, accusée de contourner les lois américaines sur le commerce avec l’Iran, le Soudan et Cuba, risquent de ne pas faciliter la tâche... Affaire à suivre et notamment sur la manière dont serait impactée l’économie des Oulremens, déjà si fragile. • Marie-Ange Terrasse Le restaurant-grill Hippopotamus a rouvert ses portes Le restaurant Hippopotamus du centre commercial Milénis a ouvert ses portes jeudi 29 mai après plusieurs mois deferineture. Nouveau propriétaire et nouvelle direction. porte avant tout (“est le sa voir-etre. Nous mettons (‘n place un apprentissage de notre personnel sur le tas, en alternance avec des cours théoriques. “L’objectif est donc d’avoir un person nel “maison” qui suit à la lettre la devise (l’llippopota mus “simplicité, disponibi “Nous lité et rigueur demandons à nos clients d’étre indulgents car nos cmployes sont encore (‘n pé riode dc roda,qc.” Vous trouverez les spéciali tés qui font le succès des res taurants de cette chaîne. La cuisine antillaise sera aussi présente avec par exemple l’Hypo féroce, la giromonade aux crevettes et des pois sons de l’archipel (par exem ple le mérou) préparés à la façon “hippopotamus “. Selon Yvona Florin: “Le savoir-être est pour nous très important Nous avons re Ç cruté beoucoup de jeunes qui n’avaient aucune expérience dans la restauration. - vana Florin, (lirectrice du restaurant Ilippo potamus (le Milénis connaît bien les habitudes de cette chaîne de restaurants. Elle y est restée 10 ans en qualité d’adjointe de direc tion du restaurmt I lippopo— tamus d’Orléans. Après la fenneture du restau rant au Centre commercial Milénis aux Abymes, elle et son mari, lui aussi chef Hip Ouverture L’établissement est ouvert du dimanche au jeudi, de 11 h3Oà 22h30 vendredi au samedi de 11 h3Oà 23h30. Tél. 05 90 24 52 95. - - été (ontac tés par le repreneur (lui avait déjà eu l’occasion de les ren popotamus, ont contrer. “J’ai embauche heauc)Up de Jeunes qui pour la plupart n’y connais saient rien à la restau ration. C’est la politique d(’ notre (haine d(’ res tauration qui Jbrine 50fl peionnel de A à Z. Nous avons une (‘harte que nous devons respec ter qui (‘st propre à J[ip popotamus. Je suis passee par le Rqiment du servue militaire adapté (RSMA) (‘t la mairie des Ahymes qui nous a fournis de nom breur CV par le biais de pôle Formation inser tion emploi resoeialisa tion (FIER) Même si une pratique professionnelle an térieure pouvait être un plus, ce n’était pas une condition obligatoire. “Cr’ qui m’im “. NOUVELLES Semaine “. . Jean-Luc Goubin W 211 - DU 13 AU 19juin 2014 33 ECONOMIE F Ecrivains anonymes] La tentation de l’autoédition Essuyant les refus des maisons d’éditions, de plus en plus d’auteurs se tounient vers l’autoédition. Ce mode de diffusion et de promotions des livres, en version papier ou en format nu mérique, gagne du terrain aux Antilles comme dans l’Hexagone. ublier un livre n’est plus un rêve ina(’ces sible. Ave( l’essor des plateformes numériques d’auto—édition, les auteurs amateurs se sentent pousser des ailes. Tant pis si leur ma nuscrit, na pas séduit un édi teur. Ils éditent eux-mêmes leur prose ! Avec le secret es poir de devenir l’auteur d’un best—seller, à l’image du dé— sonnais célèbre par ours lit téraire d’Agnès Martin-Lu gand. L’auteur de “L(’s Jens heu reu.r hs(’n t (‘t boiven t du café” a édité son livre en dé cembre 2012, via l’outil de création “Createspace”, sur la plateforme de publication d’Amazon, “Kindle direct pu blising”. Trois mois plus tard, avec plus de 8500 e-books vendus, elle se retrouvait en tête (les nwilleures ventes du site marchand. Aujourd’hui publié chez Michel Lafon, son livre a été traduit (tans plusieurs langues. Comme elle, la jeune roman cière guadeloupéenne Dons Dumabin a espéré faire h’ P buzz avec son premier ro man, Karnraal, publié en 2009 sur Thebookedition,com. “J’ai choisi I ‘au toedition car je me suis dit que je pouvais toiichei’ iLfl pins Ia?,qepUbiw, qi ‘il n’y avait pas de meil leur réseau de distribution qu’Internet. Tout le monde peut commander (‘t recevon’ un tivre directement dans sa boîte aux lettres ou le teie charger en PDF pour le lin’ une tablette”. Les e-books progressent Elle a vendu une dizaine de versions numériques (le cha cun de ses livres. “Mes lec teurs apprecient beaucoup plus de recevoir le roman physique”, note toutefois l’au teur de “ZeSt(’s de Dési r...”, son dernier roman érotique. “Je vends des centaines de li vres en direct. Les e’ns me demandent aussi sans arret dans quelle librairie iLs peu vent trouver le livre Je pense qu’en Guadcloupe les 1cc— teurs ne sont pas encore lori bitués à acheto’I’.S7t1’Ii?tei’flel. À noter 1 livre sur 8 a été autoédité en 2013. Ils représentent 13% des dépôts légaux auprès de la Bibliothèque nationale de France. Les e-books ont connu une forte progression en 2013 avec 4,5% de livres vendus (source Xerfi). Comme beaucoup d’auteurs antillais, Dons Dumabin a choisi l’autoédition POUf pu bf,er ses quatre praniers fMs. J’aimerais donc pouvoir m’associer avec des librai ries ajin que mes oeuvres se vendent aussi dans des iu’u.v dédiés”. Dons Dumabin aimerait éga 1(’ment, à terme, se reposer sur un éditeur. “Gisèle Pi neau m’a beaucoup (‘neou ragee à pers’everer et à en— voiler mes livres àplusieui’s éditeurs en me racontant que son livre avait d’abord (‘te r(-juse par une dizaine de maisons d’éditions avant de connaitre le succès”. Tous les auteurs ne devien nent donc pas riches et célè L’autoédition paye mieux bres du jour au lendemain en contournant les filtres exi geants des maisons d’édition traditionnelles, qui conser vent le monopole de la diffu sion et leur aura auprès des écrivains et leurs lecteurs. Néanmoins, une nouvelle page dans le monde de l’édi tion est peut-être en train dc s’écrire. Lorsqu’ils sont publiés par une maison d’édition, les auteurs touchent en moyenne 300/0 du prix de vente de leur livre, voire seulement 100/o pour les plus jeunes. Les écrivains qui choisissent l’autoédition déterminent eux-mémes leur marge et fixent le prix de vente de leur livre en te nant compte de son coût de revient, calculé en ligne. lis peuvent gagner jusqu’à 70% de royalties. • Karen Brun Un plus pour les universitaires Bon nombre d’universi taires antillais publient leurs travaux en ligne, en particulier aux éditions Pu blibook. Une collection est dédiée à leurs ouvrages. qui deviennent plus abor dables, en version numé rique, pour leurs étudiants. NOUVELLES Se’niaine N’ 211 - OU 13 AU li JUIN 2014 29 FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS Apprendre à faire sans les subventions! D’ici 2020, la source des subventions va se tarir, Sortir de la logique des aides européennes et d’Etat est donc indispensable pour le chef d’entreprise qui veut investir. Une révolution des mentalités et des pratiques d’où seuls émergeront les vrais entrepreneurs. A bas bruit, les associations professionnelles des grosses comme des petites entreprises préparent leurs adhérents. Echanges. www.interentreprises.com 28 / Inter-entreprises /Juin 2014 I n° 109 11 faut inverser la logique : il faut arréter de perdre du temps sur des dossiers qui ne sont pas bancables parce que montés dans une logique de subvention et non pas dans celle de rentabilité” tous nos interlocuteurs, qu’ils soient publics ou privés nous ont tenu le même langage. Les temps changent... Il n’est plus possible, selon eux, qu’un porteur de projet commence par aller chercher des subventions qu’il obtiendra à un niveau plus ou moins important parce que “les politiques ne fànt que de la politique”, parce qu’il “connaît-quelqu’un-qui-connaît quelqu ‘un”, parce que “le personnel des Régions ne font qu ‘instruire les dossiers sans avoir la compétence et le pouvoir de se préoccuper de la structure et de l’impact économique du projet, voire de l’existence du marché ciblé”. Pierre Marie-Joseph, président dc l’Association des petites et moyennes industries de Martinique le confirme “Aujourd’hui, n’importe qui peut investir sans véritable étude de marché, obtenir des subventions, déstabilisant le marché, faisant des morts à court terme”, confirme. Financer le besoin en fond de roulement “Aujourd’hui, les banques refusent les dossiers, méoie quand il y a beaucoup de subvention, quand elles constatent que le besoin en fonds de roulement (BFR) n’est pas financé pour les trois premières antiées, et surtout quand le porteur de projet ne met pas au moins 30% d’apport personnel dans son affaire”, confirme Philippe Jock, président du Medef Martinique. Les porteurs de projets doivent cesser de vouloir être chef d’entreprise avec l’argent des autres. “fis doivent être de vrais entrepreneurs. Quand la frTFE valide un dossie,; nous le faisons égaleinent sur cet aspect, parce qu’une petite entreprise doit étir aussi bien UI gérée et managée qu’une giande”, confirme Alan Nagam, président de LES CINQ AUTRES ORGANISMES OUI PEUVENT FINANCER la Fédération de la FTPE d’Outre-Mer. Cette organisation patronale incite cri outre les Régions à accompagner en priorité les entreprises en développement voire en phase de transmission au lieu de se concentrer sur les créations comme elles le font aujourd’hui. Les organismes financiers affichent en outre de plus en plus ouvertement leur agacement devant des dossiers que les uns et les autres tentent de leur imposer ; ils se sont tous révélés des catastrophes à court terme. chacun doit prendre sa part de l’histoire et avoir le courage de dire au porh’ur de projet quand son dossier présente des faiblesses, voire qu’il n’est xis en adéquation avec sas ambitions”, confirme Marie-Claude Derné, nouvelle commissaire au développement productif pour la Martinique. Valérie Paule occupe les mémes fonctions en Guadeloupe. Avoir 50% de subvention n’est donc pas le gage de pérennité d’un projet les bonnes conditions sont la qualité du porteur de projet, le dynamisme du secteur d’activité visé et le financement du BFR. La Banque Publique d’investissement propose des prêts aux entreprises de toutes tailles, pouvant atteindre la maturité dans quinze ans voire plus, portant sur des investissements matériels immobiliers ou mobiliers, réalisés en complément d’un prêt ban caire. La BPI gère ou finance également des fonds d’investisse ment qui investissent en fonds propres ou quasi-fonds propres dans des PME et des ETI, et propose un produit de “Garantie du développement des PME et TPE’ de 40 à 70 % du concours ban caire. BPI offre en outre des prêts verts destinés aux investis sements des entreprises en vue d’améliorer leurs performances environnementales, des prêts à l’industrialisation, des prêts à la robotisation, et des prêts numériques pour les projets structurants d’intégration de solutions numériques (outils numériques dans les processus, ou l’introduction de technologies numériques dans les produits). BPI est enfin le relai en région du “Programme d’Inves tissement d’Avenir’ initialement doté de 35 Md€ qu’une seconde enveloppe de 12 Md€ viendra compléter. Ce programme vise à faire émerger un nouveau modèle de croissance. L’agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (AI3EME) gère des aides à l’investissement sous forme de subven tions en matière d’air, de déchets, d’économie d’énergie, d’énergie, de matières renouvelables, et de transport La COFACE propose des garanties publiques à l’exportation et pour les investissements à l’étranger. L’Agence Française de Développement (AFD) a quelques outils. La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) intervient elle dans des projets d’immobilier commerciaux, touristiques ou d’activités, ainsi qu’en matière de transition écologique. - Validation préalable avec les partenaires financiers Tous nos interlocuteurs conseillent aux porteurs de projet rie valider au préalable leur dossier de financement avec leurs banques, la BPI, I’AFD, etc., travaillant de plus en plus en réseau, avant d’aller chercher les subventions. Ils s’éviteront ainsi bien des frustrations, et ce d’autant que les subventions vont se tarir. Ils conseillent en outre de se préparer à trouver des investisseurs extérieurs, mais ici aussi, il faudra respecter des règles:”Nous incitons les chefs d’entreprises que nous accompagnons d’ouvrir leur capita car avec davantage de fonds propres ils iront plus loin et plus vite, mais ils doivent respecter les régies de bonne gestion et de transparence”, explique Alan Nagam. Au-delà des pratiques, l’attractivité des territoires est aussi au coeur du problème : “Comment étre crédible auprès d’investisseurs extérieurs quand on assiste à l’implosion de notre université, quand les règles ne sont pas claires dans les communautés de communes et quand les politiques et i’Etat ont des attitudes discutables”, disent-ils. Les esprits se préparent et les attentes sont fortes pour faire face à cette mutation profonde. II - - - - FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS LES CINQ LEVIERS FOURNIS PAR L’ETAT Pour accompagner les investissements productifs des entreprises, I’Etat propose cinq types de levier: les plus sollicités sont la réduction d’impôt sur le revenu et sur les sociétés pour investissements productifs neufs réalisés dans les DOM-COM, sous forme d’acquisitions ou de créations d’immobilisa tions corporelles, neuves et amortissables, affectées aux activités relevant des secteurs éligibles. La réduction d’impôt s’applique éga lement aux travaux de rénovation et de réhabilitation d’hôtel, de rési dence de tourisme et de village de vacances classés et aux logiciels. Le crédit d’impôt recherche (CIR) est lui variable selon le montant des dépenses éligibles de H&D. Le taux accordé est de 30 % des dé penses de R&D pour une première tranche jusqu’à 100 M€, et de 5% des dépenses de R&D au-delà de 100 M€. Les entreprises peuvent bénéficier d’un préfinancement par la BPI, et certaines d’entre elles, notamment les PME, du remboursement immédiat du CIII. Sont éli gibles les entreprises industrielles, commerciales et agricoles sou mises à l’impôt sur le revenu, ou à l’impôt sur les sociétés, à condition d’être placées sous le régime du bénéfice réel (normal ou simplifié), de plein droit ou sur option. Les interlocuteurs de l’entreprise sont la - - Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie ainsi que la Direction Régionale des Finances Publiques. Le récent Crédit Impôt Innovation (CII) a lui vocation à compléter le CIR. II se destine aux PME innovantes de moins de 250 salariés, d’un chiffre d’affaires inférieur à 50 M€ ou d’un total du bilan inférieur à 43 M€. Les dépenses éligibles sont les dépenses d’innovation (réali sation d’opérations de conception de prototypes de nouveaux produits ou d’installations pilote de même nature), plafonnées à 400 000€ par an, et le taux du CII est de 20 % Un amortissement exceptionnel est également possible pour les PME qui font l’acquisition d’équipements robotiques, ou de logiciels d’une valeur supérieure à 500€ ainsi que de sites. Il existe aussi un plan national pour la robotique Fronce Robots Initiatives compre nant un programme ROBOT Start PIVIE « de soutien entre autres financier aux PME primo-accédantes à la robotisation. Des dispositifs nationaux de soutien peuvent aussi être actionnés, tels l’aide à la Réindustrialisation (AHI) ou la Prime à l’Aménagement du territoire (PAT), mais sont gérées au niveau national. - - - www.interentreprises.com n° 109 1Juin 2014 I Inter-entreprises I 29 ActualitÉs EntrEprisEs ‘p., INFORMATIQUE Caraïbes Pharma Services Informatiques est spécialisée dans la vente et l’installation, la formation de matériel et de services à destination des pharmacies d’officines. La société est sise à Baie-Mahault, en G uade Ion p e MUSIQUE Musicandlife a pour activité la vente et l’importation de matériel audiovisuel et l’assistance technique. La société est sise à Fort-de-France, en Martinique. RESTAURATION Les Guimauves a pour activité la fabrication de plats à domicile et location de matériel de cuisine. La société est sise au Lamentin, en Martinique. ESTHETIQUE Opal Beauty est spécialisée dans la réalisation de prestations de services dans le domaine de l’esthétique et soins du visage et du corps. La société est sise au Robert, en Martinique. ENERGIE Martinique Energie Nouvelles a pour activité la création et l’exploitation de centrales de production d’énergies renouvelables. La société est sise à Fort-de-France, en Martinique. Fidélité Novatec propose Eurofid et Novacash Deux systèmes pour fidéliser et sécuriser les paiements. Nous développons des appli cations pour les terminaux de paiement électronique du leader européen Ingenico”, explique Xa vier Baltus, directeur général de Novatec, société spécialisée dans les plate-formes de paiement et l’ingénierie monétique. La société a créé, à partir de son système de carte de fidélité à puce, deux produits : “II s’agit d’Eurofid +, un bon d’achat électronique qui est crédité automatiquement à chaque achat sur les cartes de fidé lité à puce données par le commer çant à ses clients. Le bon d’achat peut être soit convertible en euro, soit convertible en produits”, pré cise Xavier Baltus. Ce produit est à destination des commerçants et artisans. Le deuxième produit est Novacash, un porte-monnaie élec tronique à destination cette fois des boulangeries et restaurants. “Le client crédite sa carte d’un montant que le commerçant peut bonifiei: Les avantages pour le commerçant sont d’une part qu’il dispose ainsi d’une trésorerie immédiate d’autre part, qu’il fidé lise son client.” Novatec a mis au point ces deux produits voilà deux ans, ils viennent d’être adoptés par la BDAF qui les proposent désormais à ses clients dans ses contrats de terminaux de points de vente. “Nous venons d’effectuer Xavier Baltus Novatec le lancement en Gu,vang la Marti nique et la Guadeloupe suivront”, précise-t-il. Novatec assure également l’ache minement des flux de paiement à distance pour les grandes surfaces des Antilles-Guyane. Relais avec les banques, la société transmet ainsi 10 millions de transactions par an soit 80% du marché. Jusqu’en 2008, c’était France Télécom qui assurait ces trans missions : grâce au système déve loppé par Novatec, tes flux se sont accélérés et les prix ont été divisés par dix. Créé en Martinique en 2005, la société s’est implantée successive ment en Guadeloupe, en Guyane et en France continentale. Elle vient de prendre pied à Haïti avec Total France pour y assurer la logistique monétique de ses cartes de paiement. “Nous avions d’abord été retenus pour ce service aux Antilles-Gu,vane en 2012. Nous avons été choisi pour ac compagner leur développement de dans la caraïbe et en AmériquL’ centrale. Nous nous sommes donc implantés au Costa Rica en ma en Jainaïque en juillet et à Porto Rico en déceinb,-e pour gérer quelques 900 terminaux pour To tal”, détaille Xavier Baltus. Le sys tème a donné des idées : en Haïti, Digicel a approché Novatec afin que les terminaux reconnaissent aussi leurs protocoles pour le paiement pour ses recharges, et la Sogebank d’Haïti est également intéressée. I DE PAIEMENT MUTUALIF 1 Novatec déploie en Martinique cinq bornes de paiement en espèces, cartes bancaires et chèques pour les bailleurs sociaux SMHLM, Ozanam et Simar. Les locataires pourront ainsi y effectuer le paiement de leurs loyers. Placées dans les Leader Price. ces bornes pourront à termes être mutualisées avec d’autres prestataires pour le paiement de leurs factures tels les assureurs, la restauration collective... Une dizaine de bornes seront installées sur tout le territoire de la Martinique d’ici la fin de l’année. La société propose également lCash, des terminaux sécurisés pour la gestion de la monnaie dans les stations-service et boulangeries. Pour prévenir les braquages, le client introduit son paiement dans un module de paiement pour pièces ou billets qui lui rend automatiquement sa monnaie, L’argent est sécurisé dans un boîtier de marque Vincor-Nixdorf, leader français de solutions en libre-service bancaire, le personnel des stations-service ne manipulant ainsi plus d’argent. Une vingtaine de dis-i positif ont deja ete installes une soixantaine est en commande pour les Antilles-Guyane , ‘. , : .4- L 14 www.interentreprises.com 14 I Inter-entreprises /Juin 2014 / n° 109 • L . . . . . . . . . •. • Vio n RELATIONS CHAMBRES DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE - La guerre est déclarée! Le réseau des CCI s’inquiète des conclusions de la mission menée Le rapport Banquy propose de réduire par Didier Banquy de l’Inspection générale des finances, en ce qui concerne son avenir et son financement. Le rapport préconise une les ressources des CCI. [impact social baisse de 32 % des dotations publiques sur les trois prochaines années. Si cet objectif devait se réaliser, le réseau des CCI pourrait sera important 6000 personnes seraient enclencher un plan social touchant quelques 6000 personnes sur un de 26000 collaborateurs. Les CCI outre-mer sont concernées. concernées au total dont une cinquantaine I total Cette réduction drastique de moyens s’ajouterait à celle de 20 % de ressources publiques en 2014 qui s’accompagne déjà de situations en Guadeloupe, Guyane et Martinique. A tendues dans certaines chambres. De même, les projets de réforme pourraient bouleverser le rôle des CCI par rapport à l’heure où la tutelle des CCI passe de Valérie territoriale d’autres structures étatiques ou régionales. Fourneyron à Carole Delga, l’heure est aux Un choc rude En effet, le choc risque d’être rude pour les CCI. Le rapport Banquy négociations serrées pour tenter de sauver se fixe en effet quatre objectifs alléger la fiscalité sur les artisans les entreprises, faire le réseau consulaire participer à l’effort de et les meubles. maîtrise des dépenses publiques, intégrer davantage l’action des réseaux consulaires aux politiques publiques de l’Etat et conforter leurs missions et offres de service de proximité. Pour y parvenir, le rapport préconise trois options pour le financement des CCI une taxe affectée et plafonnée par le Parlement en fonction des objectifs fixés aux réseaux et des contraintes pesant sur les finances publiques ou alors un financement par le budget de l’Etat budgétisé par le Parlement en tenant là aussi compte des contraintes budgétaires de I’Etat. Enfin des contributions volontaires des entreprises comme en Espagne depuis 2010 ou pour le financement des organismes équivalents des chambres consulaires en activité dans la Caraïbe. Par ailleurs, pour rationaliser le fonctionnement des réseaux consulaires et alléger la fiscalité des entreprises, le rapport Banquy préconise de récupérer les trop-versés par des prélèvements sur les fonds de roulement dès la loi de finance rectificative pour 2014. Le montant de ce prélèvement est estimé de 771 à 975M€. Les Directions régionales des finances publiques (DRFIP) devraient déterminer les sommes à prélever sur chaque CCI en région. Un CCI FRANCE wwwinterentreprises. com 26 / Inter-entreprises /Juin 2014 / n 109 h. GOUVERNEMENT fond d’accompagnement, de 15% du montant prélevé, serait créé pour accompagner la réforme en apportant une aide financière aux CCI les plus fragiles. Ce fonds devrait être géré soit par l’Etat à travers les Préfets de région, soit par le réseau national des CCI. La seconde proposition financière serait une première réduction de la taxe pour frais consulaires (TF’C) dès 2015 pour la ramener au niveau que la mission Banquy considère comme suffisant pour couvrir les besoins de financement des CCI constatés ces dernières années, soit 1120M€ pour la totalité des CCI. Par exemple, pour la Martinique, la TFC s’élevait à 10,4M€ en 2013, clIc est estimée à 9,3M€ pour l’exercice 2014. Cette tendance baissière se poursuivra donc en 2015. Réduction des ressources La troisième proposition consiste à réduire sous trois ans la ressource fiscale allouée à des activités marchandes chiffrées, pour par exemple les activités de formation continue et les concessions déficitaires. Le rapport estime ce montant à SOM€. Les activités dites marchandes devront être équilibrées, voire gagner dc l’argent ou alors être abandonnées dans les trois ans. La quatrième consiste à faire contribuer le réseau des chambres consutaires à la réduction de la fiscalité pesant sur les entreprises en réduisant sur trois ans dc nouveau la TFC, réduction ajoutée aux précédentes pour atteindre 196 M€ dc plus sur trois ans, soit 20% dc moins sur les fonctions administratives, et 10% dc moins sur les fonctions opérationnelles. Pour arriver à de telles réductions, la mission Banquy préconise la régionalisation de la gouvernance des CCI d’ici 2017, c’est-à-dire une chambre consulaire par région et la mutualisation des services supports et opénitionnclles. Aux Antilles-Cuyane où il existe déjà une seule CCI par territoire, il est question de rappnichcment avec les autres chambres consulaires, à savoir les chambres des Métiers, voire d’Agriculture, ces dernières connaissant souvent des situations financières difficiles. A ce titre, l’exemple dc la chambre consulaire de Saint-Martin qui regroupe les trois chambres, est regardé avec intérêt. Les investissements sous tutelle Pour adoucir la pilule, la mission Banquy préconise le renforcement des réseaux nationaux pour y développer des projets communs. Il incite également à la modernisation du dialogue social en vue d’une MANUEL BAUDDUIN, PRÉSIDENT DE LA CCI MARTINIQUE > meilleure maîtrise dc la masse salariale en intégrant dans une grille indiciaire tous les cadres dirigeants des CCI et en inscrivant les cadres de niveau 6 et au-delà sur une liste d’aptitude nationale, la Tutelle n’ayant désormais qu’un rôle d’agrément des accords conclus par les partenaires sociaux. Au passage, l’Etat renforcera sa tutelle sur les réseaux consulaires en termes dc pilotage stratégique. Par exemple, toute participation supérieure à 1M€ dans un projet d’investissement devra faire l’objet d’un avis conforme du Préfet de région. Une vraie révolution. Il se dit dans les couloirs que les dés sont déjà jetés, notamment parce que les CCI d’outre-mer ont évité le coût de rabot précédent sur les comptes des chambres de commerce. II .21 J!/ 1ll I! I I I ‘ > fr CDLE1TE KDURY, PRÉSIDENT DE LA CCI ÎLES DE GUADELDUPE > Pour Colette koury, présidente de la CCI des îles de Guadeloupe, la CCI-lG a réussi la fusion des deux chambres de Basse-Terre et de Pointe-à-Pitre et a déjà ajusté ses dépenses à ses recettes bien qu’elle a, elle aussi, vu ses dotations diminuer durant les trois dernières années. Elle est en train de se séparer de la concession de l’aéroport Guadeloupe Pôle Caraibe avec la créa tion, d’ici septembre prochain, de la société aéroportuaire dont la CCI-lG espère avoir la présidence du conseil de surveillance. Cette nouvelle réduction de périmètre l’a de nouveau obligé à réajuster ses effectifs à ses nouvelles missions. La CCI-lG est en train d’estimer l’impact de ce rapport sur l’organisation de la chambre tout en demeurant confiant. Le rapprochement avec les autres chambres consulaires n’est pour l’instant pas d’actualité. Pour Manuel Baudoin, président de la chambre de commerce et d’industrie de la Martinique, l’impact du rapport Banquy sera important “Nos réserves nous donnent une capacité de résis tance, mais elles ne nous permettront pas de tenir longtemps, d’autant que nous supportons un investissement important, à savoir la construction de notre pôle consulaire de formation non loin de l’Université sur la commune se Schœlcher’ Selon lui, la transformation sera obligatoire : “Le seul moyen de nous en sor tir à termes est de nous rapprocher de la chambre des métiers. Les deux présidents en ont la volonté et les textes qui nous encadrent nous y incitent’ précise-t-il. Des freins existent : “Le consensus est encore en construction : certains élus doivent encore être convaincus. Nos process devront être comparés si nous voulons les rapprocher, par exemple au niveau du fonction nement des centres de formation des apprentis (CFA). De même, nous devrons accompagner nos personnels respectifs dans ce changement’ poursuit-il. Les égo ne sont également pas neutres dans le contexte, mais selon Manuel Baudouin, le processus est lancé : “Outre-mer, tout le monde y viendra I” :14.1 I’! I/IIII,I’IKIlwhIp Pour Jean-Paul Le Pelletier, président de la CCI de Guyane, l’im pact du rapport Banquy serait la suppression de huit postes et l’abandon de certains services comme l’appui à l’international et le soutien à certaines filières. “Depuis trois ans, nous avons perdu 20% du montant de la TFC, elle se situe désormais à 5,8M€ alors qu’elle atteignait 9M€. Cette baisse de dotation nous a obligé à nous restructurer. Nous avons diminué les charges du service général de 37% en supprimant douze postes, la CCIG compte désormais 68 agents au lieu de 80. Nous avons dû abandDnner certains suivis tels l’innovation, la veille technologique et l’intel ligence économique. Nous avons redimensionné nos objectifs de formation notre école de commerce reçoit désormais 80 jeunes au lieu de 120 et le nombre d’apprentis passe de 600 à 250. Si les préconisations du rapport sont appliquées en l’état cela nous fera 1,5M€ de moins:’ Pour lui, le rapprochement avec la chambre des métiers doit être discuté, mais n’est pas forcément la solution. www.interentreprises.com n° 109 /Juin 2014 / Inter-entreprises I 27 ActualitÉs EntrEprisEs Equipement PEINTURE JLS and Go a pour activité les travaux de peinture, de revêtements, de carrelage et d’entretien. La société est sise à Kourou, en Ouyane. ELECTRICITE Voltenergie Guyane a pour activité l’électricité générale, le réseau électrique et la climatisation. La société est sise à Gayenne, en Guyane. ‘t LOGEMENT Lavatere et Mansarde ont pour activité le financement de logements sociaux destinés à la résidence principale en Outre-mer. Les sociétés sont sises à Schwlcher, en Martinique. VENTE Avec son site Ventelinique, le groupe Gafom réalise BOM€ de chiffre d’affaires. Ses clients sont en France, en Espagne, en Allemagne, en Suisse, en Autriche et au Luxembourg. HABITAT r Le groupe Gafom a racheté l’enseigne Habitat monde en 2011, sauf ceux implantés en Angleterre. L’enseigne possède vingt-six magasins en France continentale, cinq en Allemagne et quatre en Espagne et désormais un en Guyane et un en Martinique. L’enseigne réalise 130M€ de chiffre d’affaires. -a PLATS O’Vert Pom propose de la restauration rapide sur place et à emporter à Basse-Pointe, en Martinique. Darty débarque aux Antilles-Guyane Le groupe Cafom devient franchisé de cette enseigne d’électro-ménager. Faire cohabiter les enseignes But Guy-Alain Gemwn et Confarama sur les mêmes ter I Catom-Darty dtoites avait du sens sur des mar -I chés en pmgression, niais devenait — -II difficile sur des marchés en régres sion !“ pour Guy-Alain Germon, présideot de Financière Caraïbes, directeur général délégué du groupe Cafom et responsable de l’animation des magasins dans la zone Antilles—Guyane. Cafom s’est en effet séparé de t’enseigne Conforama en décembre 2013 après vingt-quatre ans de colla boration. Le rapprochement avec ont-a son Daily d’ici la fin juin Darty a été facilité, d’une part, et la Guyane d’ici fIn 2014 dans parce que t’enseigne d’électro le centre Familly Plozza. nous ménagers, s’étant jusqu’alors dé venons dc’ valider les plans.” L’idée veloppé en propre notamment à est dc faire passer les clients par l’international, connaissait depuis les surfaces de vente Habitat avmt trois ans une sévère restructura d’atteindre celles de Darty : “La tion qui l’incitait à s’intéresser clientèle de Doity est plus large au système dc la franchise pour que celle d’Habitat, cette pi-oxi reprendre son développement, mité devi-ait doper les chiffi-es d’af et par la présence à la tête dc faires des deux enseignes”, espère Darty France de Régis Schultz, Guy-Alain Germon. ancien président de But France Parallèlement à cc repositionnc (voir encadré ci-dessous). “Nous ment des magasins physiques, le avons donc aujoui-d’hui une offre groupe Cafom mise sur les ventes cohérente avec But qui est leader en ligne. “Dans les magasins, nos dc l’immobilier dans les DOM, clients auront aussi accès à Dorty. Darty, leader national dc l’élcc coin qui pmpose quelques 15 000 troménogcr et enfin Habitat que réft’i-ences, soit avec les vendeurs, nous avons acquis en 2011 et qui soit à ti-oveis des bonics”, pour est uni’ niche à fort potc’ntu’l”, suit-il. Côté service, les magasins explique-t-il. Cafom va donc déve proposeront l’offre qui a fait la lopper ces trois enseignes aux An réputation dc Darty, à savoir la tilles-Guyane “La Cuadclotqx’ livraison, le montage et le service après-vente. “Nous oyons occès à la base dc’ données des répara tions de Dort-> qui compile des données dcpios 25 ans et les pièces détachées seront disponibles cii 48 heures.” Avec ses enseignes But, Flabitat, et son site Vente unique, Cafom a réalisé 350M€ dc chiffre d’af faires, emploie 1 350 personnes parlant dix langues différentes. II DARTY MARTINIQUE CHIFFRES CLÉS Surface : 1700m 2 Secteur : blanc, petit électro ménager. multimédia > Nombre de références 2500 > Nombre de salariés 30 > Investissement 1.3 M€ > > OARTV LA RECONQUÊTE PAR LA FRANCHISE :. Darty créée en 1958, se lance dans la franchise après une expansion internationale ratée qui l’a obligé à fermer ses sites en Angleterre, en Espagne, en Italie et en Suisse. “Nous y réfléchissons depuis un an, nous possédons aujourd’hui six magasins en franchise et nous tablons sur 1 50 points d’ici à quatre ans sur tout le territoire’ explique Régis Schult président Darty France et directeur général de CTO Darty PLC. Ce seront des magasins de petite taille, entre 500 et 1 700m , “ 2 iL détenus par de petites revendeurs, le groupe s’étant rendu compte qu’avec le développement des I ventes en ligne, les clients recherchent encore plus de proximité. Avec Cafom, le groupe initie sa première expérience outre-mer, ses développements ayant toujours concernés l’Europe continens. .t— tale. “Nous nous appuyons sur la logistique existante, la nôtre et celle du groupe Cafom. Nous avons juste dû développer des passerelles informatiques pour que le systeme d information du groupe Cafom et le notre communiquent • rrrrrw#- • • •‘v.,w • •q • ..n—. • • •‘7-jtv . . n. • • . ‘j — Ç ‘ T” . ‘ - t-,-. www.interentreprises.com 16 I Inter-entreprises 1Juin 2014 I n° 109 * ActualitÉs EntrEprisEs Biodiversité BOULANGERIE Orchidées de Guyane crée un concept D’ici tin 2014, la société dotera la Guyane d’un site dédié à l’orchidée. D’ici fin 2014, nous disposemus d’un jardin botanique avec accès pour les personnes à mobilité réduite et d’un kilomètre de sentier bétonné, d’une boutique et de gites de deux à six places servis par un parking de vingt-trois places avec un emplacement pour un bus”, explique Corinne Sambin, gérante d’Orchi dées de Guyane, implanté à Macouria, à mis chemin entre Cayenne et Kourou. Ce projet a nécessité 700 000€ d’in vestissements. Orchidées de Guyane dispose de 2500 m 2 de de serre et de 9000 m surface extérieure. Dans ses serres, Orchidées de Guyane présente les 350 espèces d’orchidées répertoriées en Guyane et 700 autres venant d’autres origines dont la Nou velle Guinée et l’Australie. Le projet d’Orchidées de Douceurs Marincises propose ses services de boulangerie et pâtisserie au Diamant, en Martinique. AGRICULTURE Connne Sambin, Orchidées de Guyane Les Saveurs de la Ferme est spécialisée dans la production et la vente de produits agricoles et activités connexes. La société est sise à Saint Joseph, en Martinique. BOIS Guyane présente de multiples intérêts pour l’horticulture en organisant une nouvelle offre en Guyane, pour la pharmacopée en répertoriant les variétés, pour les cosmétiques et pour l’ornement. Le site possède déjà une partie réservée au recensement scien tifique des espèces découvertes. “Nous envisageons de disposei; à terme, d’un laboratoire pour reproduire les espèces, ce qui nous permettra d’abaisser notre coût de revient”, précise Corinne Sam bin. Aujourd’hui, orchidées de Guyane commercialise quelques 3500 plantes par an qui sont ven dues en grandes surfaces, sur les marchés en Guyane et a l’export vers la Martinique et la Guade loupe. L’entreprise, implantée depuis trois ans en Guyane, était auparavant installée en Guade loupe entre 2004 et 2010. II Sofast Guyane a pour activité les travaux d’abattage, de débardage, de débusquage et tout autres travaux de transformation, de menuiserie et d’ébénisterie. La société est sise à Rémire-Montjoly, en Guyane. IMMOBILIER Kay’Pilote est spécialisée dans l’acquisition l’administration, la location et la vente de biens immobiliers. La société est sise à Case Pilote, en Martinique. Mariacongo et Ti Avelec ont la même activité à Matoury, en Guyane et à Petit Bourg, en Guadeloupe. ANTÉ OBLIGATOIRE : LES DTS TARDENT, LES ENTREPRISES_S’ORGANISENT Difficile parution des décrets d’application en ce qui concerne le panier minimum pour la complémentaire santé obligatoire qui doit être mise en oeuvre au 1er janvier 201 6 pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité. “Ils étaient annoncés pour la fin mai, maintenant, c’est pour la fin juin, précise Venise Gamby-Lagrand, directrice générale de Mu tuelle Générale de Prévoyance Sociale (MG PS), implantée en Guadeloupe et en Martinique. MGPS propose tous les produits d’assurance à la personne, à savoir la santé, la prévoyance individuelle, collective et l’épargne retraite. Comme ses collègues, cette mutuelle interprofessionnelle créée depuis 34 ans est en pleine mutation : “D’ici 2016, notre objectif est de passer de 15 a 50% en contrats colIectifs’ explique-t-elle. Depuis 2000 en relation avec l’Union de groupe mutualiste Entis, MGPS est en outre en négociation avancée avec deux groupes nationaux “Nous prendrons notre décision en janvier 2015 parce qu’aucune mutuelle ne pourra rester seuIe’ explique-t-elle. Effectivement, de grands rapprochements ont déjà eu lieu I’UFR avec Klésia, MIAG avec AG2R-La Mondiale, Mare-Gaillard avec Harmonie Mutuelle, Entraide Solidarité Martiniquaise par la Mutuelle lyon naise des travailleurs indépendants et isolés, etc. Cette mutation profonde touche les fournisseurs de complémentaire santé tels que les assureurs Axa, Gan, Groupama.., les mutuelles, les courtiers comme April, mais aussi leurs clients à savoir les entreprises et leurs salaries. En effet, l’Accord national interprofessionnel (AN I) a étendu a toutes les entreprises le principe de la couverture santé qui était jusqu’alors l’apanage des grandes entreprises qui bénéficiaient avec leurs salariés d’un avantage fiscal. Dans la nouvelle mouture, cet avantage fiscal est pour l’instant conservé pour les entreprises, mais, par décret depuis le 30 décembre 12013 et de manière rétroactive au 1er janvier 2013, les salaries paieront désormais des impôts sur ce qui est devenu un • tage intégré au salaire. La bagarre fait en effet rage, parce que la généralisation de la complémentaire santé ouvre un marché énorme et tout le monde veut sa part, certains plus que d’autre AXA, qui veut y devenir leader, annonce un panier minimum à l 7€ dont l’entreprise prendrait 5Q% alors que l’estimation la plus courante portait sur 30€. Pour April comme pour les autres, • le travail de mise en conformité des contrats en portefeuille risque d’être très important et de mobiliser les équipes technico commerciaIes dans un contexte de conquête commerciale. L’application des décrets devrait en outre selon eux susciter de l’insatisfaction du côté des assurés qui constateront qu’ils seront moins bien remboursés et qu’ils devront prendre à leur charge .t/ des garanties sur-complémentaires. L’onde de choc touchera les services RH et les politiques salariales des entreprises. • • ,r • • • • • • • • • I i www.interentreprises.com n° 109 /Juin 2014 I Inter-entreprises I 15 TribunE Europe un bien absolu? Pour Pierre-Yves Chicot, une large autonomie ne fait pas obstacle au bénéfice des fonds européens. Pierre-Yves Chicot — ‘l En 2005, alors que la majorite des electeurs de France hexagonale se prononçaient contre le traité établissant une Constitution pour l’Europe, les citoyens des pays français d’Amérique manifestaient un choix contraire. Ce traité qui s’était en outre illustré par sa référence aux racines chrétiennes de l’Europe visait, dans le symbole et dans les actes, à rendre plus véloce la construction d’une Europe fédérale. Cette confiance plus grande de la France d’Amérique à l’endroit de l’Europe s’explique très vraisemblablement par le rôle joué par les fonds structurels, comme catalyseurs de croissance tant du point de vue des équipements structurants (fonds européen de développe ment régional) que de la valorisation dc la ressource humaine (fonds social européen). Programmations Depuis la “prqgranmation 1989-1 998 des fonds européens”, les Guade loupéens, les Guyanais et les Martiniquais ont largement eu le temps de se familiariser avec la présence de l’Union européenne dans leur vie. La prochaine programmation 2014-2020 donnera une nouvelle fois loccasion à des opérateurs économiques, sociaux et culturels, de bénéficier ou pas, des subsides communautaires. L’agriculture (le fonds européen d’aménagement et de développement-rural), la pêche (le fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche), la coopé ration régionale (les fonds INTERREG) sont autant de secteurs qui sont éligibles à l’octroi de financements, dont l’instructeur principal supranational est la Commission Européenne au travers de la DG REGIO. L’Europe et ses fonds constituent un déterminant politique fondamental dans la mesure où ils conditionnent la forme de l’évo www.interentreprises..com 24 I Inter-Entreprises I Juin 2014 I n° 109 Maître de conférence en droit public à l’Université des Antilles et de la Guyane lution statutaire à adopter ou à rejeter. C’est ainsi que la Guyane et la Martinique ont tourné le dos au régime de la spécialité législative iour ce qui concerne l’application de la norme française et au ré gime de l’association pour ce qui concerne l’application de la norme européenne. La départementalisation-régionalisation aura vécu, mais sans que soit mis à mal ni l’assimilation législative, ni l’intégration à l’Union Européenne qui ouvre la porte d’accès aux fonds européens. Déficit d’explication Le déficit d’explication et de pédagogie, mêlé au désir de changer sans rien transformer, aura permis de passer sous silence le fait qu’une large autonomie ne fait as obstacle à l’éligibilité aux fonds structu rels européens. C’est d’ailleurs la voie choisie par l’île de Saint-Mar tin, ancienne commune-canton de la Guadeloupe, aujourd’hui régie par l’article 74 de la Constitution destinataire de toute la législation française et jouissant du statut de région ultrapériphérique comme la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion. Le cas dc Saint-Barthélémy, également ancienne commune-canton de la Gua deloupe, est à la fois intéressant et édifiant, tout en ouvrant de nou velles perspectives pour l’avenir. Cette collectivité de la République est passée du statut de région ultrapériphérique à celui de pays et territoire d’outre-mer (PTOM), ayant estimé que l’intégratjon à l’Union Européenne qui autorise d’émarger aux fonds européens pré sentait davantage de contraintes que d’avantages. Au-delà cela, c’est la philosophie politique de la responsabilité totale qui emportôt leur conviction. Il s’agit en effet de garantir le développement territorial en ayant pour hase d’appui une politique fiscale propre, elle-même fondée sur le principe d’autonomie locale. Ouel modèle économique? Une question somme toute importante doit être posée le modèle économique néolibéral et monétariste qui irrigue les dispositions des traités européens est-il le plus approprié pour assurer un dévelop pement pérenne des pays français d’Amérique ? Par ailleurs, s’arc bouter sur les fonds européens comme préalable à toute réflexion sur la réforme statutaire est-ce une démarche de bon aloi et surtout empreinte de pertinence ? N’y a-t-il pas une forme de perpétuation de la culture de la dépendance en subordonnant le financement de l’économie des pays français d’Amérique non pas à une politique fiscale et financière authentique, pensée en fonction du principe de réalité, mais sur des financements dont la permanence, à terme, n’est en rien garantie ? Il sera toujours possible d’arguer du fait que des financements disponibles en temps de crise ne sauraient être boudés. La liste des contraintes n’est pas épuisée si on évoque les régimes d’aides aux entreprises, dominés par le principe intangible de la concurrence. Cependant, comment prendre part à cette compétition économique gouvernée par la compétitivité-prix et produit quand l’appareil pro ductif est indigent ? Et lorsque la production existe et tend vers la performance, les débouchés sur des grands marchés, à l’instar du marché unique européen ne sont pas garantis, précisément au nom de la concurrence (clause de la oation la plus favorisée) qui a mis fin à la préférence communautaire. L’affirmation de “l’Union Euro péenne : puissance écologique” l’a conduite à concevoir une “poli tique commune de la pêche” qui incite à la reconversion des activités y afférentes, au nom de la préservation de la ressource halieutique et de l’environnement. On applaudit des deux mains. Toutefois, quid de l’avenir de ce secteur dans les pays français d’Amérique, qui pos sède à la fuis une dimension économique mais aussi culturelle ? La dérogation totale n’est-elle pas opportune, voire même vitale ? Enfin, jusqu’à quelle échéance, l’octroi de mer qui constitue un élément central de notre autonomie fiscale ne sera plus condamné par le droit de l’Union européenne ? En l’état actuel du droit, tout simplement lorsque les pays francais d’Amérique se dévêtiront de l’habit de ré gion ultrapériphérique pour lui préférer celui de pays et territoire d’outre-mer. C’est brutal mais limpide. II j www.interentreprises..com n° 109 1Juin 2014 I Inter-entreprises I 25 r ____ JOSSiEr ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE AUX ANTILLES-GUYANE Une économie à reconstruire! Il semble y avoir une démobilisation géné rale sur un sujet central : celui de l’accueil de la petite enfance, Pour preuve, sous prétexte de crise, le peu de communes qui disposent d’une ligne budgétaire pour aider l’implantation de structures d’accueil de la petite enfance sur leur territoire sont entrain de les réduire voire de les annuler, Certes, après le tsunami qui a touché ce secteur aux Antilles-Guyane voilà trois ans, des dispositifs d’accompagnement ont été mis en place, notamment par les Caisses d’allocations familiales des DOM, mais résis teront-ils si l’ensemble des acteurs continue à s’ignorer ? Etat des lieux, J www.interentreprises.com 30 I Inter-entreprises /Juin 2014 / n° 109 Comment favoriser la naissance d’enfants dans des territoires aux populations vieillissantes ? Comment permettre aux jeunes couples d’embrasser à la fois une carriirc professionnelle et une vie person nelle, comment permettre l’accès à l’emploi des femmes seules avec enfants si nombreuses aux Antilles-Guyane ? Comment agir sur la d1inquance en évitant que les enfants ne soient 1ivrs à eux-mêmes de plus en plus tôt, sans stimulation favorable à leur bon divcloppe ment ? Comment rendre les Antilles-Guyane attractives pour leurs originaires partis se former et travailler ailleurs si l’accueil des jeunes enfants et singulièrement de la petite enfance n’est pas enfin pris vri tablement en compte et considir comme la Grande Cause Locale par la Cruadeloupe, la Martinique et la Guyane ? Les chiffres parlent d’eux mêmes : ta Guadeloupe, comme la Guyane et la Martinique sont en déficit de places d’accueil de la petite enfance. Dans son rapport annuel de 2013, la Caisse nationate d’allocations familiales (CNAF), en s’appuyant sur les chiffres de l’Observatoire national de la petite enfance, fait apparaître que le taux de couverture théorique d’accueil des enfants de moins de trois ans est de 40,1% en Martinique, de 31,34% en Guadeloupe et de 9,4% en Guyane. En clair, sur 100 enfants de moins de trois ans vivant aux Antilles Guyane, seuls 40 d’entre eux peuvent avoir accès à un mode d’accueil collectif ou individuel en Martinique, 31 d’entre eux en Guadeloupe et 9 d’entre eux en Guyane en 2011 La capacité théorique d’accueil pour l’ensemble des DOM est donc de 22,5% alors qu’elle est de 52,2% en France continentale. Une offre en dessous des besoins Pour mettre en perspective la difficulté actuelle, les acteurs de la petite enfance de Martinique et de Guadeloupe mettent l’accent sur la baisse régulière du nombre d’enfants naissant dans ces territoires elle est par exemple de 20% durant les trois dernières années en Mar tinique. Cette diminution est lente et persistante entre 2007 et 2013, la population des enfants de moins de trois ans est passée de 14 418 à 12 377. Les responsables de la petite enfance de la Martinique et de la Guadeloupe anticipent donc qu’il y aura, à un terme moyen, plus de places disponibles dans toutes les modes de garde que d’enfants à accueillir. La Guyane n’est pas dans cette dynamique puisqu’elle a un des taux de natalité les plus dynamiques de France. Parallèlement, les acteurs de la petite enfance des trois territoires font observer que seuls 30% des parents des enfants de moins de trois ans ont une acti vité professionnelle et que la proportion de femmes seules avec enfant est importante et que 2/3 d’entre elles ne travaillant pas, gardent ellesmêmes leurs enfants. La Guadeloupe offre 2 689 places, toutes structures d’accueil confon dues, et manque de 2 104 places de crèche qui est le mode de garde préféré des parents. Quatre-vingt-onze crèches sont en activité dans ce département. La Protection maternelle et infantile (PMI) fait toutefois observer que, grâce à un réseau dense d’assistantes maternelles, les parents trouveraient un mode de garde pour leurs enfants. La Martinique compte 4 800 places d’accueil dont 2994 sont réparties dans quatre-vingt-dix crèches collectives. Sur ce mode de garde, le manque est estimé à 2 000 places. En Guyane, il manque 5 000 places de crèches. La grande difficulté qu’a traversé les structures collectives d’accueil des Antiltes-Guyane en 2008/2009 fait suite à la décision prise en 1996 par la Caisse nationale des Allocations familiales (CNAF), sous 1M P R 1M E R IE A ir Nous t 1’ tipi nt auto ctto en ocresnosid6ss. fl il imprimeur : Torrtcru nlnprlnn. prn rani. Dépliant . Brachrsre • Jaarnarrx • Rappart • Livre. Agenda. Albam • Imprimé persannalisé • Ticket. . Billeterie • Mailing. Affichette . Affiche. . — : tt:rZ: in Mtin a. . numérique, studio . notre errcrrpnre respecte ace regles errrrrcrrnencncnes agaves. • . 5 Shfl r ° •k ;;nre:a::m Standd’recpacitian • Vi Iinre,packaging. Flying$eachflrao www.interentrenrises.com n° 109 /Juin 2014 / Inter-entreprises /31 DossiEr ACCUEIL DE LA PETITE ENFANCE AUX ANTILLES-GUYANE le prisme de la réduction du déficit de la Sécurité sociale, de passer du paiement de forfait à la Prestation de service unique (PSU). La PSU a été mise en place en 2002, dans la continuité du décret du 1er août 2000 relatif aux établissements et services d’accueil pour les enfants de moins de six ans. Son objectif est de mieux prendre en compte l’évolution de la demande des parents, en favorisant le développement des multi-accueils et en introduisant une comptabi lisation “ii l’heure” des temps de présence réel des enfants. La PSU correspond ii la prise en charge à 66 % du prix de revient horaire d’un Etablissement d’accueil de jeunes enfants (EAJE), dans la limite du prix plafond fixé par la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF), déduction faite des participations familiales. La PSU peut donc ôtre assimilée à une prestation de fonctionnement. Les Caisses d’allocations familiales (CAF) jouent alors un rôle d’accompagnement des gestionnaires de crèches pour les aider à les maîtriser. Un accompagnement spécifique pour les DDM Dans les faits, les choses ne sont pas si simples. Sur le constat que les crèches collectives d’outre-mer, principalement des associations, ne parviendront pas à mettre en place la PSU, les CAF d’outre-mer ont négocié pendant trois jours et obtenu de la CNAF une expérimenta tion d’un dispositif spécial pour accompagner cette transition. Douze structures ont été retenues, à savoir toutes les crèches en création et quelques volontaires ayant des chances de passer d’un système à un autre. Entre 2007 et 2009, elles sont entrées dans un dispositif comportant, d’une part, la perception de la PSU jusqu’à 66% du mon tant de la dépense d’autre part, pour la différence, à savoir 44% du montant, une prise en charge dans le cadre d’un Contrat d’accompa www.interentreprises.com 32 I Inter-Entreprises /Juin 2014 I n° 109 II-.’I Ii ki —1 1 I i• II .‘1 II gnement de soutien et d’objectif (CASO) (voir encadré!. Des difficultés de gestion récurrentes Le dispositif s’accompagne également d’une contrat de retour à l’équi libre portant sur la gestion opérationnelle des structures. C’est-à-dire que les crèches doivent tenir une comptabilité certifiée par un expertcomptable. Ce sont ces documents comptables qui déclenchent les paiements qui sont au nombre dc quatre par an. Les gestionnaires de crèches ont ainsi l’obligation de transmettre à la CAF leur compte de résultat de l’année antérieure avant le 30juin de l’année suivante. Les CAF versent deux acomptes, représentant 40 % maximum du droit prévisionnel, avant la transmission du compte de résultat ; le premier dès jan PRIX HORAIRE PLAFONDS PRIS EN COMPTE POUR LE CALCUL DE LA PSU vier. Après transmission du compte de résultat, les CAF versent un acompte, de K{I) I1I) façon à ce que la somme des acomptes facturation < = 107%, couches et repas 723€ 7,60€ 7,98€ 8,37€ versés ne dépasse pas 70% du droit pré Taux de visionnel pour l’année. Les CAF versent Taux de facturation <= 107%, sans couches ou repas 7,10€ 7,31€ 7,35€ 7,75€ le solde du droit réel à réception, l’année Taux de facturation >107% et <=117%, couches et repas 7,10€ 7,31€ 7,53€ 7,75€ suivante du compte de résultat en cours. facturation Taux de >107% 117%, et <= couches sans Les premiers dérapages financiers inter ou repas 6,96€ 7,03€ 7,1€ 7,17€ viennent parce que les documents sont Taux de facturation >117%, couches et repas 6,96€ 7,03€ 7,10€ 7,17€ transmis avec retard. Les autres difficul facturation Taux de >117%, sans couches repas ou 6,89€ 6,89€ 6,89€ 6,89€ tés surviennent lors de la découverte dans les comptes de dépenses (lui ne devraient pas y être telles des factures MONTANT PAYÉ PAR LA CAF (PSU + PARTICIPATION FAMILIALE) PAR HEURE personnelles d’alimentation, de bijoux et autres, charges salariales des diri K11J1, P(IJ K10V geants importantes, surtout s’ils ne par taux de facturation < = 107%, couches et repas 4,77€ 5,02€ 5,27€ 5,52€ ticipent pas à la gestion opérationnelle taux de facturation < = 107%, sans couches ou repas des structures, le non respect de règles 4,69€ 4,82€ 4,97€ 5, 12€ de gestion... Les CAF reconnaissent une taux de facturation >107% et <= 117%, couches et repas 4,69€ 4,82€ 4,97€ 5,12€ difficulté leur incapacité à valider la compétence managériale des gestion taux de facturation >107% et <= 117%, sans couches ou repas 4,59€ 4,64€ 4,69€ 4,73€ naires de crèche. Un autre problème taux de facturation >117%, couches et repas 4,59€ 4,64€ 4,69€ 4,73€ est en train de naïtre l’exclusion des taux de facturation >117%, sans couches ou repas 4,55€ 4,55€ 4,55€ 4,55€ nouveaux modes collectifs de garde de 2/3 de la population. En effet, toutes les nouvelles structures qui se créent sont des micro-crèches qui optent P50 UN SOUTIEN SPECIIIL OUTREMER pour le paiement direct de leurs prestations par les parents qui per çoivent directement de la CAF la Prestation d’accueil du jeune enfant Pour atteindre les 100% des dépenses liées à l’accueil des enfants, (PAIE). Problème : seul 1/3 de la population est en capacité financière les CAF ont imaginé un dispositif d’accompagnement des structures d’utiliser ce système. Tous les professionnels du secteur de la petite de la petite enfance qui est déployé durant trois fois quatre ans, enfance appellent de leurs voeux une meilleure concertation pour au entre 2010 et 2022. lI s’articule autour de trois axes. Le premier est moins déjà consolider les places existantes. II le versement de la PSU qui couvre 66% des dépenses (voir tableau UNE PLACE EN CRÈCHE:COMBlElJ ÇA COÛTE? ci-dessus). Pour couvrir les 44% restants, les crèches doivent signer Le Haut Conseil de la famille (HCF) a estimé, qu’en 2013, le coût un Contrat d’accompagnement et de soutien (CASO) qui leur per moyen d’une place nouvelle en Etablissement d’accueil de jeunes mettra de recevoir de la CAF 100% de la différence durant les quatre enfants (tAiE) est de 30 380€, autour de 34 000€ pour une crèche premières années, à savoir entre 2010 et 2013. Les quatre années collective, autour de 17 000€ pour une halte-garderie, une microsuivantes, entre 2014 et 2018, ce sera 66%. Le dispositif s’achèvera crèche ou une crèche parentale. Aux Aiitilles-Guyane, ces montants en 2022 avec un soutien de 33%. Pour l’ensemble de l’outremer sont majorés de 20 à 30% en raison des coûts d’acheminement des et des crèches concernées, l’enveloppe d’aide s’élève à 64,9M€. éléments entrant dans la création de ces nouvelles places d’accueil. Le troisième axe est la signature d’un contrat d’accompagnement Par enfant, la CAF octroie 700€ de subvention par enfant adapté sur la gestion donnant droit à l’effacement des dettes. acompte pouvant être versé ILE CONTRAT ENFANCE S JEUNESSE POUR LES COMMUNES —r- - VftFrance continentale I accueil de la petite enfance est finance par les CAF par les familles et par les collectivites locales singuherement les Øpimunes Outremer les communes qui accompagnent financierement les structures privees d accueil collectif de la petite enfance sur leur -itoire sont peu nombreuses Par exemple elles sont six sur trente quatre en Martinique Pour les inciter a le faire depuis le 1er janvier 2010 les communes des départements d’outre-mer ont la possibilité de signer un Contrat enfance et jeunesse (CEJ) qui est un contrat d’objectifs et de cofinancement passé avec la CAF. Sa finalité est de déployer la politique d’accueil des moins de 17 ans révolus en ciblant le soutien aux territoires les moins bien servis au regard des besoins repérés. Ce contrat vise le développement de nouvelles places d’accueil notamment pour la petite enfance, et il est signé pour quatre ans. Les règles de financement permettent de garantir une gestion optimale des équipements. Par ailleurs, un contrat de rattrapage peut être adjoint au CEJ, majorant de 36,6 % le montant de la prestation de service versée pour les nouvelles actions et permet aux communes ultramarines d’étoffer leur offre de service avec un reste à charge pour elles et pour les familles plus faible. Depuis 2010, seules quatre communes de Martinique ont signé un CEJ, le nombre est aussi faible en Guadeloupe et en Guyane. Et celles qui octroyaient une aide aux structures privées est en train de la réduire, voire prévoient de l’annuler. L’aide s’élevait en moyenne à 1 000€ par enfant www.interentreprises.com n° 109 /Juin 2014 I Inter-entreprises /33 ActualitÉs conomic Métier Expertise comptable : la grande ouverture b législateur modifie les règles d’installation de la profession. Désormais, tout expeil-comp table européen exerçant légale ment sur le territoire de l’Union ou au sein de son espace éco nomique pourra constituer une société d’expertise comptable. Cet assouplissement modifie t’ordonnance du 19 septembre 1945 sur la réglementation de la profession. Bien que les condi tions de fixation des honoraires soient les mêmes, le texte pré voit que la constitution d’une so ciétés d’expertise est désormais autorisée par tout ressortissant européen qui doit inscrire ladite société au tableau de l’ordre. En outre, alors que le texte précé dent prévoyait que les expertscomptable devaient détenir plus de la moitié du capital et plus des deux tiers des droits dc vote dc la société, seule la détention des deux tiers des droits de vote pré vaut désormais. Il a également été précisé qu’un ressortissant européen exerçant légalement en France peut constituer des suc cursales d’expertise comptable sans personnalité morale dans cc même pays. Enfm, “loisqu’un e.xpert-comptable n recu mcoidat IMMOBILIER - médiaire d’un fonds de riglenu’nt créé à cet effet. un convnissaire aux cooiptes doit élit’ dés,iié pour confrôler le respect por le fonds des rè’les et obliç’otions qui lui sont applicables. Le comonssoire oix comptes peut alors se foire communiquer tous les documents et renseignements nécessaires à sa de recevoi;; conserver ou délivrer mission”, selon l’alinéa 4 de l’ar des fonds ou voleurs par l’inter- ticle 22 dc cette ordonnance. II INVALIDATION DE CONVENTION La Cour de cassation vient d’invalider les conventions individuelles de forfait en jours de la convention collective nationale des cabinets d’expertcomptable. En effet selon elle, celle-ci n’assurerait pas la protection de la sécudté et de la santé du salarié dans la mesure où elle ne garantit pas que l’amplitude et la charge de travail soient raisonnables et permettent une bonne répartition du travail du salahé. Cette convention mentionne uni quement que la charge de travail ne doit pas dépasser 10heures par jour et 48 heures par semaine et que le dépassement doit être exceptionnel et justifié. Elle laisse en fait le soin à l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour assurer le respect des repos quotidiens et hebdomadaires. La chambre sociale considère ce texte comme sans garde-fou, d’ou son • invalidation. En attendant que les partenaires sociaux de la branche le • modifie, les cabinets d’expert-comptable peuvent conclure un accord collectif d’entreprise préconisant un dispositif conventionnel instituant un droit d’alerte des salariés au forfait jours sur leur charge de travail, la tenue d’entretiens individuels biannuels ou une information-consultation renforcée du CHSCT et du comité d’entreprise sur le suivi du dispositif. > Coeur de Wassaï est spécialisée dans l’acquisition de terrain à bâtir sur le territoire de la Ouyane en vue de la construction d’immeubles à usage d’habitation ou professionnel. La société est sise à Cayenne, en Ouyane. La Vigie Immobilier, sise à Baie-Mahault, a la même activité. INFORMATIQUE C2l Guyane est spécialisée dans le traitement de données informatiques et l’hébergement de serveurs. La société est sise à Cayenne, en Ouyane. EDITION Zouel Kreol propose ses services de conception, d’édition, de création et de diffusion d’ouvrages. La société est sise à Cayenne, en Guyane. SANDWICH Bagel Café a pour activité la vente de sandmiches et boissons à consommer sur place et plats à emporter. La société est sise à Fort-de-France, en Martinique. Protection Sécurité Privée a pour activité le gardiennage, la sécurité des biens et des personnes ainsi que le transfert de fond. La société est sise à Saint-Ma rtin. fr FORMATION PROFESSIONNELLE: LES RÉGIONS VEULENT TOUT! Les Régions revendiquent de plus en plus ouvertement de nouvelles compétences en matière de formation professionnelle, jusqu’à la validation des acquis de l’expérience et la lutte contre l’illettrisme encore apanage de l’Etat. A terme, l’Etat n’aura plus prise sur la formation professionnelle. Pour rester dans la boucle, la loi du 5 mars 2014 sur la formation professionnelle, l’emploi et la démocratie sociale a créé des Comités régionaux de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle (CREFOP) qui regroupent les représentants du Conseil régional, de l’Etat des organisations professionnelles et des syndicats • de salariés. Ils définiront et orienteront conjointement les options de formation professionnelle au plus près des territoires. • Cette loi instaure également un Comité paritaire interprofessionnel national pour l’emploi et la formation (CPINEF) décliné en région en Comité paritaire interprofessionnel régional pour l’emploi et la formation (CPIREF) qui doivent respecter dans leur constitution la parité hommes-femmes. Les premiers servent à définir les orientations nationales en matière d’emploi et de formation, les seconds à les mettre en pratique. Autre modification substantielle : à termes, les régions ne seront plus obligées de signer de Contrat d’objectif et de moyen avec l’Etat en matière de formation professionnelle. De son côté, l’Association des départements français veut aller plus loin et avoir la haute main sur l’insertion l’Etat ne s’occupera donc plus à terme que du public le plus éloigné de remploi. , -., ., ,. . www.interentreprises.com 0 109 /Juin 2014 I Inter-entreprises 119 n FichE affairEs LINKEDIN : UN ALLIÉ POUR VOTRE ENTREPRISE Parmi les p rerri iers r eseaiix so ciaux pro fessionnels rii on d ia tix L in ked in est u n o uti I d e p red i le cti o n pou r toute e ntr e ri se so ucie use d e recrut er cl u person ne I o u pro rn ouvo i r son a cti,nité \!oici ce q u il fa ut en sa— VO I r. . j — j • Initialement, Linkedin n été créé pour faciliter la mise en relation de professionnels et ainsi élargir son réseau efficacement. Le système est simple : en connectant votre compte à ceux des membres dun reseau. les relations des membres de ce même réseaux sont alors accessibles. Véritable base de donnée dc professionnels et de profils d’éventuels employés, c’est ainsi que Linkedin est devenu une plate-forme idéale pour le recrutement. Ce réseau a donc les avantages d’un réseau social tel que Facebook, mais sans la nécessité de partager des données personnelles. L’un des atouts majeur de Linkedin pour les professionnels est la page dite Entreprise. Elle est gratuite et permet de créer une sorte de carte de visite virtuelle de l’entreprise tout en offrant la possibilité de suivre l’actualité d’autres entreprises, et offre des fonctionnalités spécifiques telles que des onglets Carrières, Services ou Produits. Grace à ces fonctions, l’administrateur de la page peut donc mettre en avant les atouts d’une société ou encore faire la promotion d’une produit ou d’un service spécifique. En outre, les pages dédiées aux produits ou aux services sont la première page à laquelle ont accès les internautes qui recherchent une société, il est donc primordial que les informations y figurant soient claires et attrayantes. Les internautes conquis par votre présentation pourront alors recommander votre société, ce qui aura pour conséquence d’augmenter la visibilité de celle-ci. Toujours afin d’offrir davanlage d’option, il est également possible d’intégrer à cette page du contenu photo ou vidéo en téléchargeant des vidéos YouTube. Au delà du fait de pouvoir élargir la clientèle d’une société, Linkedin peut donc s’avérer très utile dans vos recherches de partenaires et comme argument marketing. Enfin, Linkedin est une plate-forme à ne pas négliger en période de recherche de collaborateur et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, du fait de son étendue, Linkedin permet d’avoir accès, à un moindre coût et rapidement, à une quantité importante de profils. De plus, ce réseau offre la possibilité de trouver rapidement des personnes ayant les compétences que vous recherchez là où les techniques de recrutement classiques se fondent sur des profils généraux. 3! LES BONNES PF ‘WES Avant toute chose, il convient de soigner le profil de sa société en choisissant par exemple une image de couverture qui marquera les esprits autant qu’elle sera associée spontanément a votre société. Cela fournira une identité à votre société et suscitera l’intérêt de l’internaute qui sera alors plus enclin à suivre son activité. Sachez ensuite mettre en valeur vos produits et services avec des support de qualité et professionnel. De même, ne négligez pas l’importance d’une recommandation faile par l’un de vos collaborateurs, car le bouche à oreille fonctionne également très bien sur Internet. Enfin, et ce conseil vaut pour lensemble des réseaux sociaux : communiquez avec vos abonnés. N’hésitez pas à initier le dialogue, à soumettre des propositions de packaging par exemple, ou à mettre en avant vos employés. Ce sont autant d’efforts d’humanisation de votre société qui deviendront payants à long terme. A RETENIR La page Entreprise de Linkedin permet de créer un profil propre à une société. 0es onglets produits et services peuvent accroitre la possibilité de promotion de ces derniers en y intégrant des spots publicitaires ou autres supports photo ou vidéo. > Plus votre réseau sera étendu, plus la visibilité de votre entreprise sera grande et plus il faudra investir de ressources pour animer le profil de votre société. > > www.interentreprises.com n° 109 1Juin 2014) Inter-entreprises)35 d FiChE juridiquE -..... L’ACTION COLLECTIVE AU SERVICE DU CONSOMMATEUR — R eservee a UX associatiofls de con so iii ii) ate U rs a g reees, I ctio n cl e g rou p e vient co iîi j i eter l’action en re p rese lita t ion co fl 01 nte j u g ee tro p restrictive, E n voi ci I es g ra n d es lignes. — — • — — — www.interentreprises.com 34 I Inter-entreprises 1Juin 2014 / 0 109 1ILEPRINCIPE on de groupe consiste à intenter une action groupée, .u profit d’un ensemble de consommateurs par exemple, contre un même professionnel afin d’obtenir réparation des préjudices matériels causés par ce dernier. Généralement menée par une association de consommateur qui détient un mandat pour intenter cc genre d’action, l’action collective, ou de groupe, a été introduite au Code de la consommation en complément de la loi Hamon et sera mise en place après la publication d’un décret attendu en juillet 2014. Afin de répondre aux recommandations de l’Union européeenne de favoriser le recours à ces actions, le Gouvernement devra remettre au Parlement un rapport détaillant les évolutions possibles du champ d’application de l’action collective, et son extension aux domaines de la santé et de l’environnement. Elle concerne pour l’heure uniquement les cas de vente de biens ou de la fourniture de services, les pratiques anticoncurrentielles et les litiges consécutifs à un contrat de location ou de crédit-bail qui provoquent un préjudice matériel et non moral. De plus, cette action consistera à demander le paiement de dommages-intérêts, même si la réparation en nature n’est pas exclue. Toutefois, étant donné que la loi ne s’applique pas encore au domaine de la santé, les préjudices corporels ne rentrent pas dans le cadre de l’application de l’action degroupe. 2! LES AVANTAGES Cette nouvelle action a pour avantage premier d’éviter l’éparpillement consécutif à la gestion de plusieurs affaires connexes et raccourcie donc les délais de traitement tout en donnant davantage de poids à la requête. En cas de défaillance de l’association de consommateur ayant initié l’action de groupe, une autre association agréée aura la possibilité de prendre en charge l’affaire entamée par l’association précédente après en avoir référé au juge. Il sera possible pour les deux parties, à tout moment de l’action, de recourir à une médiation à laquelle seule l’association en charge de l’action pourra participer, dans les conditions générales de la médiation établies par la loi. En cas d’accord résultant de cette médiation, le juge devra statuer en sa faveur afin que celui-ci soit considéré comme valable. Cet accord devra toutefois stipuler les mesures de publicité nécessaires pour informer les consommateurs concernés de la possibilité d’y adhérer, ainsi que les délais et modalités de cette adhésion. A RETENIR > Les actions collectives seront jugées devant des tribunaux de grande instance dédiés. > Une action collective sera jugée irrecevable si une autre action du même ordre, avec les mêmes conséquences et intentée auprès d’un même professionnel et a fait l’objet d’un accord de médiation homologué. > Une action menée par une association de consommateurs suspendra la prescription des actions individuelles de consommateurs en réparation des mêmes préjudices. Le délai de prescdption recommencera alors pour une durée supérieure à six mois. > Le juge fixera le délai dont disposeront les consommateurs pour adhérer au groupe initiant l’action en justice afin d’obtenir la réparation de leur préjudice. Ce délai ne pourra pas être inférieur à deux mois ni supérieur à six mois après l’achèvement des mesures de publicité ordonnées par le juge au professionnel afin de rendre publique sa décision. > Toute somme reçue par l’association au titre de l’indemnisation des consommateurs lésés sera immédiatement versée en compte de dépôt à la Caisse des dépôts et consignations. • . BASE DE DONNÉES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES : COMMENT Depuis le 1 4 j u i fl 2 0 1 4 les elitre— p ri ses d e p I u s cle 300 sa I a ri es d O ive nt avo j r ru j s en place I a ba se d e cl o n n é es é C O— n O ni i q u es e t sa cia les (B DES] C e Il es de 5 0 e t 2 9 9 sa la— ries ci evro nt le fa ire a u 1 4 jUIn 201 5 Quelques Conseils , — — 1!QU’EST:CE-QPEC’EST!. La base de données économiques et sociales (BDES) a été instaurée par la loi 2013-504 de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013. L’objectif de la BDES est de permettre au comité d’entreprise (CE) d’être consulté chaque année sur les orientations stratégiques à trois ans de l’entreprise, en lui fournissant une vision claire et globale sur la valeur ajoutée sa répartition, ainsi que les options stratégiques et leurs conséquences, notamment pour les salariés. La BDES devra être accessible en permanence non seulement aux membres du CE et aux délégués du personnels, mais également aux membres (lu comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et aux délégués syndicaux, titulaires et suppléants. La loi ne prévoit toutefois pas de droit d’accès à la BDES pour les représentants syndicaux au comité d’entreprise ou au CHSCT. Les informations figurant dans la BDES devront avoir un caractère prospectif et historique. Elles devront porter sur l’année en cours, sur les deux années précédentes et sur les trois années suivantes. Derrière les aspects purement techniques et formels, les enjeux sont importants pour l’entreprise. 2! UN DIAGNOSTIC PRÉALABLE NÉCESSAIRE Pour mettre en place cette base, l’entreprise devra vérifier en amont si elle est bien à jour de ses obligations en matière d’informations à transmettre de manière récurrente au CE: ces informations devront être intégrées dans la BD ES. La mise en place de la BDES peut mettre en lumière une transmission incomplète ou incohérente antérieure. L’entreprise a donc intérêt à procéder à un diagnostic préalable en comparant la liste de ses obligations en matière d’informations à communiquer périodiquement à son CE selon le Code du travail et les communications effectivement réalisées. Cette comparaison devra être effectuée au moins depuis le 1er janvier 2013. En effet : si l’article 2 du décret du 27 décembre 2013 prévoit qu’exceptionnellement pour l’année 2014, les entreprises de plus de 300 salariés ne sont pas tenues d’intégrer clans la BDES les informations relatives aux deux années précédentes, à savoir 2012 et 2013, aucune dérogation n’est prévue pour 2015. En 2015, les informations relatives à l’année 2013 devront être intégrées clans la BDES. En outre, la BDES mise en place à mi-année, les seules informations périodiques annuelles disponibles à celte date seront celles de l’année 2013. 3! L’AMBITION DE L’ENTREPRISE Plusieurs approches sont possibles, allant du minimum, c’est-ii-dire de répondre aux seules prescriptions légales et réglementaires, ou alors maximale, c’est-à-dire d’en profiter pour développer un dialogue social qualitatif au sein de l’entreprise. Les entreprises qui optent pour le premier cas, devront veiller à respecter scrupuleusement les prescriptions légales et réglementaires. Elles s’exposeront sinon à un délit d’entrave. Elles devront informer préalablement leur CE sur la BDES et préciser que le contenu pourra être amené à évoluer. Le niveau d’ambition de la BDES devra être défini par la direction générale, la direction des ressources humaines, celles des relations sociales, etc., sans oublier la direction des systèmes d’information, qui déterminer ce qui est faisable dans les délais du point de vue informatique. q NIVEAU DE MISE EN PLACE? La base doit être constituée au niveau de l’entreprise. Dans les entreprises à établissements multiples, il n’y n pas d’obligation de mise en place par établissement. Lorsqu’une unité économique et sociale (UES) regroupant au moins 50 salariés a été reconnue par convention ou décision de justice entre plusieurs entreprises juridiquement distinctes, c’est au niveau de lUES que la hase doit être mise en place. Une BDES peut également être constituée au niveau du groupe, par convention ou accord de groupe, sans pouvoir toutefois exonérer de la mise en place de la base au niveau de chaque entreprise. Pour l’employeur, le premier niveau se situe à l’échelle de l’entreprise : il est souhaitable d’en tester le fonctionnement avant d’aller plus loin. 51 LE RÔLE ET LA PLACE DES PARTENAIRES SOCIAUX L’objectif poursuivi par l’Accord national interprofessionnel (ANI) de janvier 2013 est d’inciter les entreprises françaises à instaurer un dialogue social de qualité, où représentants du personnel et délégués syndicaux sont associés aux décisions de l’entreprise, en prenant en considération non seulement les données sociales, mais www.interentreprises.com 36 I Inter-entreprises /Juin 2014 I n° 109 LA METTRE À JOUR? également les données économiques rie l’entreprise. Dans sa circulaire dc mars dernier, le législateur recommande aux entreprises d’associer les instances représentatives du personnel et les organisations syndicales représentatives à l’élaboration et l’évolution de la BDES. En pratique, ce choix dépend de la qualité et du degré de maturité du dialogue social au sein de chaque entreprise. 61 [E RÔLE ET LA PLACE DU PERSONNEL D’ENCADREMENT La BDES va ouvrir l’accès de données, jusque-là réservées aux CE, aux délégués syndicaux et aux membres du CHSCT. Cela soulève de nombreuses questions : faudra-t-il donner également accès à ces mêmes informations à tout ou partie du personnel d’encadrement? Comment un responsable pourra-t-il en effet gérer les membres de son équipe s’ils sont mieux informés que lui ? Autant de questions pour la direction générale de l’entreprise, à trancher en amont. 71 QUELLES INFORMATIONS ET À QUEL MOMENT? Selon la nouvelle règlementation, la BDES doit contenir depuis le 14 juin 2014 pour les entreprises de plus de 300 salariés, le chiffre d’affaires, la valeur ajoutée, le résultat d’exploitation, le résultat net, les investissements sociaux, matériel et immatériel, les fonds propres, l’endettement, les impôts, la rémunération des salariés et des dirigeants avec l’ensemble de leurs éléments, les activités sociales et culturelles, la rémunération des financeurs, les flux financiers à destination des entreprises, la sous-traitance et, les transferts commerciaux et financiers entre les entités d’un groupe. Pour l’année 2014, ces entreprises ne sont pas tenues d’intégrer dans la BDES les informations relatives à 2012 et 2013. En revanche, elles devront intégrer dans la base ces mêmes informations projetées sur les trois années suivantes sous forme de données chiffrées ou de grandes tendances. Si cela s’avère impossible, les motifs pour lesriuels ces données ne peuvent être fournies devront être indiqués. Au plus tard le 31 décembre 2016, toutes les informations complémentaires fournies de manière récurrente au comité d’entreprise et, dans les entreprises à établissements multiples, au comité central d’entreprise et aux comités d’établissement devront être incluses dans la base. Vigilence toutefois : la circulaire du 18 mars 2014 précise que “si d’autres informations complémentaires s’avèrent utiles à la consultation sur les orientations stratégiques, elles sont mises à disposition dans la base de données”. En pratique, dès que possible avant la nouvelle consultation annuelle du CE sur les orientations stratégiques de l’entreprise, toutes les informations et documents justifiant ces orientations devront être intégrées dans la BDES. Les informations intégrées dans la BDES devront enfin être mises à jour, selon au moins la même périodicité prévue par le Code du travail pour les informations remises de manière récurrente au CE. 81L’INTÉGRATION DES INFORMATIONS SOUS QUELLE FORME? La circulaire du 18 mars 2014 a déclaré comme insuffisant le simple fait de regrouper les documents transmis au CE rie manière récurrente dans une pièce physique ou informatique. Toutes les informations mises à la disposition des élus de manière récurrente doivent être réparties entre les ciifférentes rubriques de la BDES “de la façon qui soit la plus pertinente possible pour faciliter leur exploitation et leur appropriation par les élus”. Pour les BDES sur support papier, un simple renvoi au document à consulter pour avoir la réponse en précisant la page ou, pour les BDES sur support informatique, un lien à cliquer pour aller à la réponse, sont donc insuffisants. Les informations devant figurer clans la BDES doivront être classées et regroupées “rie manière cohérente et par grandes thématiques”, pour une meilleure lisibilité. Tout format dérogatoire et potentiellement critiquable devra obtenir un accord préalable des représentants du personnel et ries délégués syndicaux, sous peine de s’exposer à un délit d’entrave. 9! FIXER DES RÈGLES POUR TOUS C’est à l’employeur de définir les modalités d’accès, rie consultation et d’utilisation de la base rie données. Il est souhaitable que “la mise en place de la base, ses modalités ci’iccès, de consultation et d’utilisation fassent l’objet d’une négociation dans l’entreprise ou n minima d’un dialogue”. L’entreprise a donc intérêt de définir en amont les grands principes, les règles d’accès, de consultation et d’utilisation de la BDES. Les entreprises qui mettront la BDES sur support informatique devront penser à vérifier les règles mentionnées dans la charte Informatique de l’entreprise et s’assurer que cette charte a bien été intégrée au règlement intérieur de l’entreprise. De même, il est conseillé de rédiger et de présenter aux représentants du personnel, aux délégués syndicaux et de faire signer par chaque salarié ayant un droit d’accès à la BDES un document explicitant chacune les règles d’accès, de consultation et d’utilisation de la base. L’établissement d’une telle charte et sa signature assurera la protection des informations confidentielles contenues dans la base. lOI PROTÉGER LES INFORMATIONS La protection ries informations confidentielles intégrées dans la BDES est l’un des enjeux majeurs pour les entreprises. Le législateur a expressément soumis les représentants du personnel et les délégués syndicaux ayant accès à la BDES à une obligation de discrétion à l’égard de ces informations. Les droits d’accès à la base sont strictement personnels et ne peuvent être transmis à un tiers. La violation rie l’obligation de discrétion peut être sanctionnée par le juge, au civil avec riemande de dommages-intérêts et/ou sanctions disciplinaires. Les sanctions pénales, plus dissuasives, sont ex-trêmement rares et ne peuvent intervenir que si la divulgation d’informations confidentielles tombe sous le coup d’un délit caractérisé, de type délit d’initié. L’expérience montre qu’il est difficile d’identifier la source d’une fuite et qu’une fois l’information confidentielle divulguée, les sanctions ne réparent pas le préjudice subi par l’entreprise. L’entreprise a intérêt à sélectionner avec discernement les informations qu’elle considère comme confidentielles. Si trop d’informations sont ainsi classifiées, celles réellement confidentielles risquent d’être “disqualifiées” par le juge. La charte BDES peut rappeler la responsabilité personnelle des personnes ayant accès à la BDES et leur engagement à respecter scrupuleusement les règles, en particulier, la confidentialité des informations. Une riéclaration manuscrite remise et signée avec sollanité par chaque salarié concernés devrait permettre de renforcer les engagements. Des formations à la sensibilisation à la confidentialité peuvent être bienvenues ainsi qu’un dispositif pour tracer les accès à la base, les impressions et les transferts de documents. Les mêmes règles devront être appliquées à tous, et en cas de divulgation, le contrevenant devra être sanctionné et les sanctions prévues appliquées. i1I DÉSIGNER UN RESPONSABLE Il est recommandé de choisir un seul responsable de la BDES au sein de l’entreprise et de lui remettre une délégation dc pouvoirs spécifique en bonne et due forme. Pour que cette délégation soit valable, il devra disposer d’une autorité et d’une compétence suffisantes et les moyens humains et matériels nécessaires pour exercer cette délégation. www.interentreprises.com n° 109 1Juin 2014 / Inter-entreprises /37 - r tablEayxdE bord Portabilité des garanties santé =1’ Les délais de mise en place du dispositif de portabilité des garanties santé ont expiré en juin, faisant suite au décret de 2012 sur le caractère collectif et obligatoire des régimes de retraite, de prévoyance et la base de données unique. En effet, jusqu’à maintenant le dispositif prévoyait qu’un salarié garanti collectivement en matière de remboursement des frais de santé et de prévoyance bénéficiait du maintien temporaire de sa couverture en cas de cessation du contrat de travail ouvrant droit à l’assurance chômage. A partir du 1er juin prochain, les entreprises mettant en oeuvre des garanties collectives santé et prévoyance devront assurer gratuitement le maintien de ces demières à leurs ex-salariés et ce pendant 12 mois et non plus 9 mois. En d’autres termes, le coût du dispositif sera supporté par l’entreprise et les salariés en activité. Pour ce qui est du dispositif de garantie prévoyance (décès, incapacité de travail et invalidité), il entrera en vigueur le 1er juin 2015. 030 (États-Unis) BBD (La earbade) SRD (Surinam) 500 (Singapour) JPV (Japon) BRL (Brésil) ANG (Ant.Néerl.) TTO (Trinidad & Tob.) CAO (canada) HKO (Hong Knng) 3CR (Sepxholles) vEB (Vénézuela) OOP (Rép. Dumi.) XPF (TOM NIe Calédo.) GBP (Ode-Bretagne) MGA (Madagascar) MUR (lie Maunco) 7XCD (Doniinique) Garanties santé et crédit impôt recherche L’administration fiscale vient d’acter que les dépenses obligatoires de complémentaire santé prises en charge par l’entreprise dans le cadre d’un accord d’entreprise sont considérées comme des cotisations sociales à prendre en compte pour le calcul du crédit d’impôt recherche. Expérimentation En septembre prochain, trente nouvelles entreprises pourront présenter leur candidature pour participer à la phase expérimentale du dispositif d’accompagnement des entreprises en amont de leurs déclarations lancé par l’administration fiscale. . . Discriminatoire Le ministère du Travail considère comme discriminatoire le fait qu’un comité d’entreprise attribue des cadeaux et bons d’achats en tenant compte l’ancienneté des salariés. TIBEUR Simplification En réponse aux critiques des entreprises estimant subir des contrôles fiscaux intempestifs à cause du Crédit d’impôt recherche, le Gouvernement devrait initier une simplification de ce dernier en vue de cibler les contrôles. Pour ce faire, Bercy entend harmoniser les conditions d’obtention du Crédit d’impôt recherche, actuellement régit par deux textes de loi, et également simplifier les contrôles. TME TMO REFINANCEMENT DÉCOUVERTS EN COMPTE (taux d’usure) Indicateurs clés de l’économi de Guadeloupe, Guyane, Martinique Salaires Martinique Impût forfaitaire annuel fila) Indice du coût à la construction Population 2012 Population à 2010 Population active 2012 Taux de chômage 2012 Personnes interdits bancaires Miriation ,innuelle Indice des prix à la consommation 1’’’) 44) Variation annuel] e 403 977 404 000 1111 824 22,90% 20 987 239 450 574 000 72 770 22,3% 185 130,3 127,7 394 173 423 000 168 886 21% 17 382 -1,1% 130,8 01% 0,6% 14i11 432 28,1 17452 -10% 197 113 3,8% 176,6 12,4 8 636 13,2% 35863 -2,3% 249,2 45,4 14 183 -7,1% 147 945 1146 351 4 tirs 14 3,1 M€ 263,8% 20767m’ 215, 8% 782 ACTIVITÉ Mir, 14) tn4portsltlons (M€( Exportations (M€( cama) M» 14) Consom nation de ciment 1 I ni 2)1)5) Glissement annuel Trafic passagers 0» (4) Glissement annuel Exportations dc bananes .ai Glissement annuel Immatriculation neufs 5’’) Espace Rie )t5 1)5) Exportation d’or camai al Variation annuelle Exportation de bois 12cc 2)11)) Variation annuelle ‘‘‘ www.interentreprises.com 22 I Inter-Entreprises 1Juin 2014 I n° 109 9,4% (Ma, 2014) 13,371’0 SMIC Hornirn (au 01/91/13) mensuel (base 25h) il est totalement supprimé à oumpter de 2011 MOGRAPHIE 1 . OE2530/a i ma) 0,6040% (1 2.06°o 914) 2,26’s (Ami 14) 0,25A/o P3f11(1 I Guyane . 1,3850 2,7134 4,5161 1,1407 142,0700 3.1 248 2,4822 8,924 1,5191 10,1379 16,4856 8,1252 59,988 119.33110 0.8230 3256.4489 41 .6423 3,744 2-TRIMESTRE 2113 1637 Tranche de salaire saisissable (111114) -deJlOO€ 1/20 de3701€à7240€ 1/10 de7241€a10801€ 1/5 delUSOO€à14340€ 1/4 de14340€u11891€ 1/3 dell 890€à21 490€ 2/3 sup. u 20490€ Tutulite 9,53€ 1445,38 € PLAFONDS SÉCURITÉ SOCIALE 2014 Annuel Tr mestriel Mensuel Quinzaine Semaine Joer Heom 37548 € 8 387€ 3129 € 1 565€ 722 € 172€ 23€ Indemnités kilométriques 2014 En eurea pur km Frais narsge seau s - d=km 1 u 3cs 4es 5es 6es ion et ÷ - I=dislaece delà d n 9488€ é s 9491€ é n 9548€ d n 9565€ é n 9592€ 3 (é (d (é (d (é s s n n s 822 l,244€)÷825€ l,210€)-i-1 971€ l,302€)+1 190€ 0319€ (+1 232€ 0,335€)+1 289€ LASUITE SUR, tm •nter I entreprIse.coM + d é d é d s s s s s 0285€ 0339€ 8.362€ 1.380€ 6400€ Union Des Entreprises Medef Guadeloupe TRANSPORT Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com ActualitÉs transport CONSTAT Au Mexique, l’Organisation des Etats de la Caraibe (AEC) a présenté son constat de la situation de ses paysmembres du point de vue du transport maritime. Pour la commission qui a travaillé sur le sujet, il ressort que les pays de la Caraibe ne disposent pas d’infrastructures portuaires adaptées aux mutations qui se profilent, que leur logistique doit être améliorée et que le traitement de l’information est déficiente. Pour gagner dans un environnement extrémement concurrentiel, l’AEG propose de repenser l’offre en la rendant complémentaire d’une île à l’autre pour pérenniser les investissements et éviter les guerres fratricides. IMPORT-EXPORT Import-Export Himongii est spécialisée dans l’activité d’import-export de produits alimentaires et de bazar. La société est sise Cayenne, en Guyane. RESTAURATION Sushis Créole a pour activité la préparation de plats à base de viande et de fruits de mer. La société est sise à Baie-Mahault, en Guadeloupe. DEPANAGE JL Remorquage est spécialisée dans l’activité de remorquage et de dépannage de véhicules. La société est sise au Lamentin, en Martinique. Fret Cei.Ba toilette sa bourse La Bourse électronique de cabotage caribéen (Becca) revoit son architecture pour gagner en efficacité. o ob tif est plus que jamais vo r les échanies et l’accès au iarchés pour les entre prises dont les TPE qui souhaitent expedier de une à trois palettes d’un point à un autre”, explique Christophe Foucault, nouveau directeur général et président du directoire de Cei.Ba en charge de la bourse Becca. Lancée voila dix-huit mois, Becca se transforme pour mieux atteindre ses clients. “Nous avons scindé notre olfre en deux désormais, d’un côté il u notre annuaire qui recense les petits bateaux dans la none, de l’aube la bourse proprement dite. Avec elle, notre objectifest de permettre aux chai:ieurs d’améliorer la rentabi— lité de leurs conteneurs. Nous csti inons le gain à + 7%”, précise-t-il. Becca a trois clientèles cibles d’un côté, les transitaires qui re cherchent des solutions pour pla cer leur offre rIe fret ; de l’autre, les industriels qui veulent expé dier en direct leurs volumes et enfin, les plus petites entreprises qui recherchent du fret pour leurs palettes. Becca se définit comme une d SANTE Techni Medical Services Guyane a pour activité l’entretien et la réparation de matériel médical et dentaire. La société est sise au Lamentin, en Martinique MUSIQUE Musicandlife a pour activité la vente et l’importation de matériel audiovisuel et l’assistance technique. La société est sise à Fort-de-France, en Martinique. www.interentreprises.com 20.1 Inter-entreprises 1Juin 2014 1 n° 109 bourse de mise en relation qui tablons sur 400 transactions par facture sa prestation à partir du mois dans les six mois.” moment où la transaction est vali Enfin, à court terme, les clients dée. Les transactions se font grâce de Becca pourront annoncer par a un système d’achat de crédit. avance leur offre de fret. Becca Le périmètre de Becca, tout en nouvelle mouture a fait l’objet étant mondial, se concentre pour d’une présentation dans le cadre l’heure sur la Caraïbe et l’Amé de la treizième rencontre de la rique latine. La bourse vient d’ail Caribbean Shipping Association leurs de passer un accord avec la (CSA), association qui regroupe Colombie et est en pourparlers l’ensemble des ports touchés par avancés avec le Panama. “Nous la mer des Caraïbes. II QuEstions d’actu à... ISABELLE BARDIN, DIRECTRICE DU CLUSTER PACA LOGISTIQUE Créer des synergies en faveur de la logistique entre le public et le privé Vous venez de signer un partenariat avec le cluster Gat Caraibe Logistique et transport quel en est le contenu ? Nous avons été approchés par le Cluster Gat Caraïbe voilà un an. Nos discussions ont abouti à un partenariat qui se donne comme objectif de favoriser l’identification, le montage, le financement et la gestion de programmes en commun, de développer des projets coopératifs concrets et inno vants. Comment définiriez-vous le cluster Paca Logistique? C’est un lieu où les secteurs public et privt peuvent parler des problématiques de logis tiques qu’ils abordent jusqu’alors séparé ment, Nous voulons favoriser les connais sances communes des acteurs et développer des synergies. Le cluster a été créé en 2009. Nous avons pris la suite du Club Provence Logistique cnié en 2000, pour élargir notre champs d’action ii la région Provence Alpes-Côte d’Azur et pour pouvoir intégrer dans nos rangs les organismes de recherche et de formation. Quels sont vos objectifs? Nous avons deux objectifs. Le premier est di’ renforcer la compétence des entreprises de logistique de notre region en les mettant (‘n réseau et en les accompagnant en déve loppant des stratégies interentreprises. Le second est de créer des synergies logistiques en termes (le territoire. Nous nous intéres sons aux aménagements terrestres, mari times, au foncier, à l’immobilier, à la logis tique urbaine, etc., pour pouvoir améliorer www.interentreprises.com 12 1 Inter-Entreprises I Juin 2014 I n° 109 les filières économiques sous le prisme de la logistique et du territoire. Nous ne per dons jamais de vue que la réussite finale de notre action est la création d’emplois. Comment comptez-vous y parvenir? A travers nos actions, nous voulons rappro cher les points de vue alors qu’ils sont dans le même champs, nous constatons que les acteurs ne parlent pas [e même langage, ne mettent jas les mêmes choses derrières les mêmes mots, qu’ils ont beaucoup dii priori et des échéanciers très différents. Pour gommer ces différences, notre mé thode est (le créer des occasions pour qu’ils se parlent, se rencontrent pour développer une vision et une stratégie communes pour créer plus de valeur. Comment ferez-vous la différence? Nous nous positionnons de manière volon tiristes sur l’innovation en nous préoc cupant (le l’harmonie (les territoires. Par exemple, nous plaidons pour un Schéma régional de logistique que nous devrions valider en 2014. Comment tout cela se déclinera-t-il ? Nous le déclinerons en cinq axes. Le pre mier concerne le rapprochement avec les acteurs maritimes impliqués dans les flux dans la grande Caraïbe. Le second est le rapprochement avec les acteurs caribéens de l’économie sociale et solidaire. Le troi sième axe concerne le travail sur l’offre lo gistique intra-caribéenne auquel s’ajoute la facilitation des relations entre acteurs éco nomiques étrangers et enfin l’identification d’opérations à haute valeur ajoutée comme la transformation chimique ou mécanique, agroalimentaire, etc. Les grands ports maritimes des Antilles françaises se tournent de manière volontariste vers le transbordement qu’en pensez-vous ? En fait, tout dépend de ce que l’on vise si c’est de faire des Antilles françaises une plate-forme entre la Caraïbe et l’Europe, cette stratégie n’aura de sens que si cela s’accompagne de transformation de pro duits. Le transbordement a lui seul crée peu de valeur et a peu d’impact immédiat. Or, l’enjeu de la transformation est bien de créer (le la valeur et (le créer des emplois. En fait, ce qui est indispensable, c’est que la Martinique et la Guadeloupe aient une réflexion stratégique combinant les mar chés et les produits. Ces territoires, comme tous les autres, ne pourront pas tout faire. Il faudra faire (les choix (lui soient les plus pertinents possibles par rapport à leurs objectifs. I Union Des Entreprises Medef Guadeloupe Aménagement du territoire et Développement Durable Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com EN COUVERTURE [Or vert] biodiversité*: La I’e La Guadeloupe pourra-t-elle s’appuyer sur l’énorme potentiel que représentent ses ressources naturelles, ses plantes et ses espèces animales ? La biodiversité remarquable mais fragile aiguise les appétits. Le projet de loi en discussion bientôt au Parlement suffira-t-il pour en assurer sa gestion et sa coner vation? C’es t peut-être un autre modèle de développement qu’il faudrait inventer. athalie Minat (‘hy (‘st hitarislfle sur la richesse (h’ notre hio(h— versil e. “NOUS aVons Ufl rcs(’r— vOir,q(n(’tiqu(’ Ir(’s div(’rsj (‘t val’i(’”. CeP e situai ion r(isuli e (lu nombre 1m— portail (le Ini(’roclilnats (tans l’archipel (lui a permis l(’ (1(veh)pJ)emenI (le foIn— br<’uses (‘sfle((’5 (‘fid(’I niques au terri— t oire. “(‘elle biodin’vwit nous perïn(’l d(’ yuan geJ; d(’ liOns soigfl(’l; d’oit vrii’pliis la rq(’Ïfl(’fll le (‘lia ntp de nos con nais N sauces. C’est avant toit! uni’ OppOrtunt( d’avoir accâs ce savoir”, Une richesse naturelle (lui peut par ailleurs soutenir l’activile (conomiqu(’. “Nons avons une Jeunesse de plus i’n plus,! brtne qui pi’i’t eiploiter les 1Y’ssout’ees g(n(tiques, (lUe ‘e soit à des fins de recherche, d(’ (‘rea— tion (Je med?caments ou d’oeuvres ar lisanales’ La biodiversit( pourrait par ailleurs permettre (le substituer (les (‘oIflposants naturels à (les substances chimiques à terme nocives pour flot n’ sante. Valoriser la ressource sans la piller La biodiversih” est (Ioflc un aI oui pour l’ar(’hipel. Encore fttul—iL qu’elle fasse l’ob jet (l’Un traitement assurant sa pnser vation. “Il ne faut pas utiliser la res source gefl(tique comme le pelrole. NOUs devons la valo riset’ sans la pillet:” Il est en effet à craindre que la percep Les marchandes de plantes médicinales peuvent-elles encore vendre leurs “feuillages” sur les marchés? La loi biodiversité entend réglementer la ressource génétique au sens de la loi. La ressource génétique est constituée d’élé I,’ ments de la nature contenant de l’ADN, c’està-dire toutes les composantes génétiques des végétaux, des animaux, mais aussi les différentes molécules présentes dans ces êtres vivants. Concrètement, ce n’est pas la feuille en elle-même qui est protégée, mais __ son potentiel génétique. Même si cette loi Toussine Cigare, marchande de plantes médicinales au reste encore floue sur certains points, elle ne marchédeManRéau: t’est important quel’on proporte pas sur cette activité de vente de tège nos plantes médicinales. Qu’on ne prenne pas nas de la Guadeloupe et les transformer sans que plantes médicinales. Pour rappel, début produits nous soyons au courant de ce qu’ils en font Je n’ai pas août 2013, plusieurs plantes des Outremers entendu parler du projet de loi sur la diversité etje sont entrées dans la pharmacopée française souhaiterais bien avoir plus de précisions” grâce au travail d’Henry Joseph, docteur en phamiacognosie, fondateur de Phytobokaz, et les professeurs Paul Bourgeois et Jacques Portecop, de l’Université des Antilles et de la Guyane. r NOUVELLES Seniaine N’ 211 - DU 13 AU 19JUIN 21)14 — tion (le la l)io(liVersite (‘omrne une source (1(’ I )rOflI, dans une l( )giqUe (‘onsUfll(ris1 (‘, sms une g(’stion durable de la res source n’aboutisse aux niâmes (lâ viafl( ‘(‘s. C’est e râalii â le m dàle de dâ velo )pemenl ( Ui (‘si à rev( )ir. S(’l ( In Na1 thalle Minai chy, “Nons sommes à lu fin d’un modelc base sur lepillaqe des res sources naturelles (‘t dans une logique de pt’Ojit, d(’ production (‘t de eoflsom— EN COUVfRTUj nemeni Au—delà de l’examen appro fondi (lu projet de loi sur la diversite (voir article dans NouD(’lh’s Semaim’ n”210), l’(’fljeU pour le (‘Olle(tiC, (‘Onstitile à l’ini— liative du (‘AGI (voiries membres (‘II (‘Ii— cadre), est avant tout d’informer la po pulation et (le la sensibiliser sur la ri (h(’ss(’ (IL’ notre l)iodiv(’rsii e. Celte dé— marche de longue haleine flec(’ssit(.’ de la pédagogie, une analyse de documents b ‘chniques et juridiques qu(’lqu(’Ii)is cOInpl(’x(’s (t Ufl(’ r(’stituti()n lidele au f)(1bib’. Une démarche qui exclut (les dé— clarations alarmistes qui ont sûrement l’avantage de frapper les esprits uiais qui s’avèrent bien loin de la réalité. • Jean-Lue Goubin * La biodiversité c’est la “variabilité des or ganismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystemes terrestres, ma rins et autres ecosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie; cela comprend la diversité au sein des es peces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes:’ [article 2 de la Convention sur la diversite biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5juin 1992, en tree en vigueur le 29 décembre 1993) Source http://www.notre-planete.info/en vironnement/biodiversite/biodiversite.php Plusieurs conférences sont programmées sur ce thème ces prochains jours fl1U(iOI( à OUIÏOnC(’ qui ru’ tuRf pajs eornptt’ des d(’SeqU’ilibr(’S q urés”. Na— thalle Minatchy est J)rési(len{c’ (le l’as— soeial ion KoudLrnen pour une agrieuli un’ paysanne (Kap), (‘rée(’ en janvier 2005 à l’inil iatiV(’ (h’ l’UfliOfl prfl(llIrIeUrS agrieoles de la Guadeloupe (UPG). Elle mliii e l)OU une agrieulture desi iné(’ en priori e à noulTir la population el qui im— pa<’k’ le moins possible sur l’environ— • Vendredi 13 à Baie-Mahault à 18h à la bibliothèque Paul Mado. Le projet de loi sur la biodiversité : une menace pour le développement local ? Une conférence à ‘initiative du CAGI. • Jeudi 19 juin 18h30 au Campus de Fouillole amphithéâtre Lepointe. La Guadeloupe dans la stratégie eu ropéenne et mondiale de la bio diversité. Une conférence proposée par le Laboratoire d’économie ap pliquée au développement de ‘Uni versité des Antilles et de la Guyane. • Samedi 21 au Moule â 9h30 (salle non précisée). Projet de loi sur la di versité: une menace pour le développement local ? Une con férence â l’initiative du CAGI. - Les membres du groupe pluridisciplinaires créé à l’initiative du CAGI Membres de l’université et du CAGI: • Fred Reno, directeur du CAGI et pro fesseur de science politique UAG • Brigitte Facorat-Gasparci, maître de conférences en droit UAG, membre du CAGI • Pamela Obertan, docteure en droit et docteure en science politique, atta chée temporaire d’enseignement et de recherche en science politique à l’UAG, membre du CAGI • Olivier Pluen, maître de conférences en droit public UAG, membre associé du CAGI • Pierre-Yves Chicot, maître de confé rences en droit public UAG, membre du CAGI • Fabienne Alvarez, maître de confé rences en économie UAG, membre du CAGI Représentants d’associations et de la société civile • Marie Gustave “Aplamedarom” • Nathalie Minatchy et Delile Diman “Kap Gwadloup’ • Lucien Degras, “Archipel des sciences” • Ganot Patrice, Jeanne Didier et Da homay Jacky de l’association “Collectif Vigilance Citoyenne” • Laurence Maquiaba, consultante communication “Agence Neeya” • Marie-Hélène Luce, consultante en entreprise, membre de l’association “On panyé, on kwi” Experts scientifiques • Jean-Marie Flower • Henry Joseph Experts juridiques • Isabelle Robbard, avocate au barreau de Paris Politiques • Attachés parlementaires Gilles Ragel (pour la députée Gabrielle LouisCarabin) • Teddy Bernadotte (pour le député Harry Chalus) • Jean-Claude Male, conseiller muni cipal de BoullIante NOUVELLES S4’nIaizI(’ N’ 211 DU 13 AU li) JUIN 201k 15 Union Des Entreprises Medef Guadeloupe BANANE Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com Union Des Entreprises Medef Guadeloupe EAU Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com Union Des Entreprises Medef Guadeloupe Coopération Régionale Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com j ActualitÉs coopÉration Transport maritime PLATE-FORME Haïti peaufine sa stratégie portuaire le cadre légal et l’exploitation sont en cours de scission. Haiti est dans un dynamique de réforme globale de son système portuaire. L’objectif est de clari fier sa gouvernance. Auparavant, l’Autorité Portuaire Nationale (APN) assurait l’exploitation et la réglementation des activités. Dé sormais, ces deux parties seront scindées. Pour la partie réglementaire, un texte national a été préparé, il doit maintenant obtenir l’appro bation des autorités nationales, à savoir le ministère de t’Economie et des Finances et du Conseil des ministres qui le transformera en projet de loi qui sera soumis au Parlement. La réforme portuaire doit défmir les modalités de ges tion. L’option retenue voudrait que l’Etat demeure propriétaire et confie la gestion sous forme de concession pour 25 ans. La note de politique portuaire devrait être publiée d’ici la mi-juin. Avec les élections prévues en octobre, le nouveau texte devait être approu vé mi-2015. La partie exploitation se fixe comme objectif de mettre un cadre légal autour de l’ouverture du secteur à la concurrence qui est déjà à l’oeuvre depuis cinq ans. UAPN a confié l’an passé à la société italo-américaine GLF la reconstruction du quai nord du Port de Port-au-Prince qui devrait durer vingt-et-un mois après un investissement de 69,9M$ US. Les tnivaux sont au stade du positionnement des pieux. Ce projet comporte trois phases. La première est la conslruetion d’un quai à containers de 150m qui de vrait être porté à termes à 450m le creusement du chenal pour passer le tirant d’eau de 115m à 13m, et enfin l’achat d’outillage, dans un premier temps des grue mobile qui devraient à terme être remplacées par des portiques. Un quai ro-ro sera également construit pour abaisser les coûts de la manutention. Le port de Port-au-Prince veut atteindre la manipulation de 118 000 équiva lent vingt pieds (TEU) à 300 000 d’ici 2020. La seconde phase concerne la construction d’un quai sud des tiné à recevoir les marchandises générales. L’objectif est de sor tir du dispositif de barge mis en place depuis le tremblement de terre qui a fait passer le nombre de container manipulé de 21 à 12 par heure. Parallèlement, le port de Cap Haïtien fera l’objet d’un projet de rénovation. Le projet est à l’étude pour évaluer précisé ment l’aspect physique des infras tructures afin de déterminer s’il serait plus judicieux de réhabiliter ou de reconstruire. Le Nord du pays devant en effet disposer d’in frastructures fiables, notamment à cause de son potentiel minier et du développement des activités industrielles dans cette partie de l’île. II Le port de Miami, douzième port des Etats-Uois, souhaite devenir une plate-forme stratégique entre l’Amérique du Nord et la Caraïbe. En 2013, le porta opéré 901 000 TEU dont 54,3% ont été a destination de l’Amérique et de la Caraïbe, la Caraïbe seule représentaot 12% des tonnages. Ils sont expédiés principalement en République Dominicaine. En termes de croisière, ce sont 4,7 millions de passagers qui ont pris une des treize croisières basées ou qui ont transités dans cette partie de l’Amérique. Aucune des croisières au départ de Miami ne s’arrête ni en Guadeloupe ni en Martinique, alors qu’elles font escales dans les es voisines. POISSONS-LION Les chercheurs sont eo train de démontrer qu’à cause du manque d’entretien des coques des portescontainers qui croisent dans toutes les mers du monde, ils sont des vecteurs puissants du développement des espèces invasives dont le poisson-lion dans la Caraïbe. PROPRIETE Cuba serait de nouveau prête à favoriser les investissements étrangers sur son territoire. En effet, après la loi sur les investissements étrangers votée en mars, le Gouvernement cubain s’apprêterait à mettre en place une loi permettant aux investisseurs étrangers d’obtenir des droits de propriété sur des terres ou des immeubles cubains. www.interentreprises.com n° 109 /Juin 2014 / Inter-entreprises / 21 Union Des Entreprises Medef Guadeloupe EMPLOI – FORMATION Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com 1* ________________________ ______ ActualitÉs ÉconomiE Emploi INDEMNITES La Cour de cassation vient de juger qu’une clause d’un plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant des indemnités supplémentaires de licenciement moins importantes pour des salariés proches de la retraite qui -percevront des allocations chômage n’est pas discriminatoire. Durée minimale du travail : le grand changement Le législateur change la durée minimale du travail. -w La durée minimale de travail dc 24 heures en temps partiel, instituée par la loi de sécurisa tion de l’emploi, prendra effet à compter du 1er juillet pro chain. Toutefois, selon la date de signature de contrat, les répercutions seront variables. En effet, les contrats signés à compter du 1er juillet devront respecter la durée minimale de 24 heures par semaine, sauf si une demande écrite est faite par un salarié ayant à faire face à des contraintes personnelles ou qui souhaiterait cumuler plusieurs activités afm d’atteindre une durée globale correspondant au temps plein ou au moins égale à 24 heures. L’autre exception concerne l’existence d’un accord de branche étendu autorisant une durée inférieure. Pour les contrats en cours au 1er jan vier 2014, un régime transitoire s’applique du 1er juillet 2014 REMBOURSEMENT Désormais, un employeur ayant renvoyé un salarié sur motif discriminatoire ou du fait d’un refus de la part du salarié de subir des harcèlements, peut être condamné à reverser à Pôle Emploi l’ensemble des sommes perçues en allocations de chômage que l’organisme aura à verser au salarié, REFERE La Cour de cassation vient de juger qu’un expert-comptable, engagé par le comité d’entreprise pour effectuer l’examen annuel des comptes de l’entreprise, peut tout en étant rémunéré par l’employeur et sans habilitation du comité, saisir le juge des référés pour obtenir communication des documents nécessaires à l’accomplissement de sa mission. En effet, jusqu’à maintenant, en cas de refus du chef d’entreprise de communiquer ces documents, c’est le comité d’entreprise qui pouvait saisir le juge des référés. Dorénavant, l’expert-comptable peut effectuer directement cette démarche. Toutefois, l’employeur peut s’opposer à une demande constituant un abus de droit caractérisé si la demande concerne des documents sans lien avec la mission. SANCTIONS La Cour de cassation vient de décider qu’on employeur qui licencierait un candidat aux élections professionnelles sans autorisation de l’inspecteur du travail s’exposerait à de lourdes sanctions si le salarié en cours de préavis venait à être élu. au 1er janvier 2016. En l’absence Enfm, les contrats signés entre le d’accord de branche étendue, le 1er et le 21janvier 2014 doivent salarié doit effectuer 24 heures respecter la nouvelle réglemen par semaine minimum s’il en tation établissant une durée de fait la demande et si l’employeur est d’accord. Passé le 1er janvier travail minimale de 24 heures par 2016, ces contrats seront soumis semaine. En effet, la suspension à la réglementation en vigueur. de cette régie n’ayant été décidée Pour les contrats signés entre le qu’à compter dii 22 janvier, la 22 janvier et le 30 juin, le régime nouvelle durée de temps de travail transitoire s’appliquera jusqu ‘au minimale devait normalement 1er janvier 2016. déjà figurer au contrat. “MINISTERE FORT”, LA NOUVELLE STRATECIE Dli MINISTERE DU TRAVAIL Le ministère du Travail est en train d’achever une stratég ie appelée ‘Ministère fort’ Il s’agit : d’organiser les services afin que les actions soient davantage en concertation et au plus près :. du terrain. Pour ce faire, le corps des contrôleurs va être transformé en un corps d’inspec teurs l’objectif est qu’il n’y ait plus de contrôleurs d’ici 2017. Les équipes seront réparties en sections aux compétences élargies chapeautées par un responsable au niveau central. Pa rallèlement, quelques unités spécialisées seront créées comme une sur le travail illégal, sur l’amiante, sur les produits chimiques. Cette réforme, initiée par Michel Sapin, alors ministre du Travail, est poursuivie par François Rebsamen, devrait s’achever en juillet procha in, outremer compris. La précédente grosse réforme, à savoir la création des directi ons régionales • des entreprises, de la concurrence, de la consommation : du travail et de l’emploi (DIRECCTE), fusion de sept , administrations qui avaient des cultures professionnelles ., différentes, notamment en matière de statut de primes et d’avancement, n’est toujours pas stabilisée. Pour h • preuve, les anciens agents de la Direction du commerce extérieur ne cessent de militer pour être rattachées au p ministère des Affaires extérieures. ‘_‘., - I r i II liii P ‘ .- ..,. • — www. I nte rentre prises.com 18 I Inter-entreprises /Juin 2014 I n° 109 - I . . . -, ÀCTUÀLITS en« bref The last game, by Nike Une surprenante initia tive que ce petit film d’animation réalisé par Nike a l’occasion du mondial de football au Brésil. Un clip d’environ 5 minutes à la gloire du ballon rond, où l’on voit les talents actuels du foot mondial, réunis dans une aventure pour sauver leur sport de la main mise d’un tyran voulant en faire un moyen de contrôle des masses en lobotomisant une équipe soumise à sa botte. Un conte moraliste Université des Antilles, le PCR s’implique .1. Pour Cette nouvelle étape du village de l’emploi, organisé par la Ville de Baie-Mahault en partenariat avec le Pôle emploi, les structures patronales et les organisations professionnelles, des mises en relation de demandeurs d’emploi avec les entreprises. t (1(’ laire L’0bjii vrir des teurs tant • (lecoU— S(’( (‘t (l(’S metu’rs. LH(’ inirnersion né (essaire pour beau— COlip (h’ (‘;Lfl(liclaÏS à l’emploi, (LUi p(’UV(’flt ;mI,sL hnser la gla(’e (t parler (Iire(’t enwnt à (les clwEs d’entreprises (lui S’O1.1’T(flt siu leurs (ontraint(’s et leurs besoins. La derrlar(’he a seduit les entr(’pre— fi ‘urs, l);U1iCip; i.nI s volont lires a l’exer— (ice et les demandeurs (l’ernplois qui ont profité de (‘ett(’ occasion pour peaufiner leur profil et mesurer les po tentjaljtés des secteurs présentés. o pour rappeler que le foot est avant tout une fête du sport et un hymne aux talents solidaires. 4. , J li Rodrick Vincent, jeune chef d’entreprise gérant de l’exploitation agricole Poulet Neg” (Neg: nés et élevés en Guadeloupe), est venu témoigner de son expérience de createur pour donner du souf fle aux porteurs de projets qui doutent. La produc tian de volailles offre de réellcs opportunités d’emploi: “la Guadelaupe consomme 200000 poulets par semaine, alors que nous n’en produi sons que 4000 environ. j Charles Maurinier avec un parcours singulier pour ce musicien connu mais assistant manager de profession, voit dans le village de l’emploi une opportunité pour renouer efficacement avec son métier de base. Vendredi 13 Juin BIBLIOTHEQUE MULTIMEDIA -- “ Société La course à l’emuloi Victorin Lurel a écrit au ministre de l’Edu cation nationale, concernant le projet de décret créant l’université des An tilles. Bien que favo rable à cette nouvelle entité, le président du Conseil régional in siste sur la quasi obli gation de garantir une large autonomie des deux compo santes pour éviter justement les travers de l’ancienne gouver nance de I’UAG. Le président vient ainsi rassurer une majorité des universitaires qui avaient plaidé pour la création de deux uni versités distinctes. Victorin Lurel a ainsi proposé des amende ments, dans ce sens, au texte initial. - PAUL 20141181,00. MADO” I Union Des Entreprises Medef Guadeloupe Politique Imm SCI-BTB Voie Principale Jarry 97122 Baie-Mahault Tel : 0590 26 83 58 Fax : 0590 26 83 67 Mail : [email protected]; www.ude-medef.com