Petits dessins et grande Histoire. Programme complet

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Petits dessins et grande Histoire. Programme complet
Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud © 2.4.7.films
Petits dessins et grande Histoire
Du crayon au cinéma d’animation
Films à découvrir en salle B, C, D, G ou J
du mardi (10h-20h) au dimanche (13h-19h)
Les dessinateurs d’hier comme d’aujourd’hui partagent avec les journalistes et les historiens, le même goût
pour le récit. Que ce soit en croquant l’Histoire au temps présent, souvent avec un humour féroce, ou bien en
regardant l’Histoire en caméra subjective, les dessinateurs s’engagent dans une (re)lecture toute singulière
de leur temps.
Du dessin politique au journal intime, de la page à l’écran, les formes du récit se renouvellent. Bandes
dessinées, romans et aujourd’hui films graphiques, proposent des intrigues qui sont autant de nouveaux
itinéraires à travers le champ des événements historiques.
Guerres intimes
Journal d’un médecin dans les tranchées, de Joëlle Novic (2011, 52 min)
Le témoignage de l’aspirant Lucien Laby, médecin dans les tranchées est unique. À partir de son journal et de
ses dessins, le film déroule le récit de la vie des tranchées, entre Marne et Somme, entre août 1914 et
novembre 1918.
La mémoire d’Alan, de Céline Dréan (2007, 27 min)
Emmanuel Guibert, auteur de bande dessinée, raconte son amitié passée avec Alan Ingram Cope, ancien GI
de la seconde guerre mondiale, devenu le héros d’une de ses œuvres.
Le tombeau des lucioles, d’Isao Takahata (1988, 1 h 28 min)
Seita (14 ans) et sa sœur Setsuko (4 ans) se retrouvent seuls, sans parents, dans la ville de Kobé complètement
dévastée par les bombardements aériens américains. Au décès de leur mère, victime d’un de ces raids, Seita
doit prendre en charge sa petite sœur…
J’ai huit ans, de Yann Le Masson (1961, 9 min)
Rescapés de la guerre d’Algérie et réfugiés dans des camps tunisiens, des enfants algériens témoignent à
partir de leurs dessins, des événements tragiques qu’ils ont vécus.
Je vous ai compris, de Frank Chiche (2012, 1 h 25 min)
Dans la fureur d’un accrochage dans le Djebel, Jacquot, soldat depuis moins de six mois, se rend compte que
la guerre n’est pas un jeu. De son côté, Thomas n’en finit pas de se débattre avec la honte qu’il ressent d’être
un « boiteux » au lieu du parachutiste qu’il rêvait de devenir. Malika, elle se voit en Kahena du FLN,
combattante pour une Algérie indépendante.
Valse avec Bachir, d’Ari Folman (2008, 1 h 26 min)
Engagé dans l’armée israélienne, Ari Folman a participé à la première guerre du Liban. Valse avec Bachir est
le récit de cette quête en forme d’enquête psychanalytique. Grâce à son graphisme superbe, son animation
soignée, rehaussée de couleurs tranchées, sa musique lancinante, le film marque un tournant dans le cinéma
documentaire d’animation.
Grandes petites histoires
Art Spiegelman, le miroir de l’histoire, de Benoît Peeters (2004, 26 min)
Maus : une bande dessinée de 300 pages, écrites en 13 ans. Art Spiegelman a réalisé avec ce roman
graphique en 2 tomes un gigantesque travail autour de l’histoire de ses parents, rescapés d’Auschwitz.
La BD s’en va en guerre : histoire du BD journalisme, de Mark Daniels (2008, 1 h 04 min)
Mark Daniels part à la rencontre des principaux “cartoonistes” qui prennent pour matière le récit souvent
violent des grands conflits armés. Leur œuvre aborde sans détour le conflit israélo-palestinien, la dictature
iranienne, l’Afghanistan ou Hiroshima.
Avril 50, de Bénédicte Pagnot (2006, 30 min)
Avril 1950, des grèves éclatent à Brest sur les chantiers de l’arsenal et dans le bâtiment. Une manifestation
violente, le 17 avril, tourne mal. Les forces de l’ordre tirent. Edouard Mazé, militant cégétiste et catholique
pratiquant est tué. Quatre manifestants sont blessés. De nombreux autres sont arrêtés.
Le veilleur, de Céline Dréan (2010, 50 min)
Dans un grand hôtel parisien, le veilleur de nuit dessine, insatiable. Depuis une vingtaine d’années, Séra
encre les planches de ses bandes dessinées dans le silence de la nuit.
Volvera : retour à Managua, de Mehdi Ouahab (2008, 25 min)
Dans sa bande dessinée Muchacho, Emmanuel Lepage nous raconte la révolution nicaraguayenne des années
70 vue par un jeune peintre. Pour se documenter, l’auteur a séjourné au Nicaragua en 2001.
La Pologne de Marzi, de Laurent Boileau (2009, 28 min)
Au milieu des troubles qui secouent la Pologne des années 80 – de Solidarność à la chute du mur de Berlin,
Marzi vit une enfance agitée. La petite polonaise tente de se construire, dans un monde adulte trop grand et
trop compliqué pour elle.
Mémoires d’exil
L’exilé, d’Henry Colomer (2002, 52 min)
En 1851, un écrivain déjà célèbre, couvert d’honneurs mais banni pour sa résistance au coup d’état de Louis
Napoléon Bonaparte, vogue vers les îles de Guernesey et de Jersey, qui lui offriront un refuge pendant vingt
ans.
L’Argentine de Muñoz, de Pierre-André Sauvageot (2012, 1 h 11 min)
L’Argentine de Muñoz est un voyage dans l’espace et dans le temps, une vision de l’Argentine, réelle et
rêvée, à travers la mémoire de José Muñoz, dessinateur et exilé.
Persepolis, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (2007, 1 h 32 min)
Dans la bande dessinée Persepolis, Marjane Satrapi réimaginait son autobiographie en entremêlant les
événements de la Révolution iranienne à ses souvenirs d’ici et là-bas. Grâce à Persepolis le film, Marjane
Satrapi avec Vincent Paronnaud s'offre une nouvelle vie haute en couleur.
Indignés !
Tomi Ungerer : portrait de Michel Polac (1988, 1 h)
Michel Polac reçoit le dessinateur pour évoquer une œuvre aussi diversifiée par ses supports (dessins,
peintures, livres, affiches) que par ses contenus (livres d’enfants, ouvrages érotiques, affiches militantes).
Tomi Ungerer croque New-York, de Tania Rakhmanova (2009, 56 min)
Pour la première fois depuis les années 60, les livres pour enfants de Tomi Ungerer sont réédités en
Amérique. Après 30 ans de censure pour ses positions contre l’Apartheid et la guerre du Vietnam, l’artiste
alsacien revisite l’Amérique d’hier et d’aujourd’hui.
Mourir ? Plutôt crever !, de Stéphane Mercurio (2010, 1 h 35 min)
Mourir ? Plutôt crever ! est l’histoire d’une lutte à la vie, à la mort, conjuguée au masculin cette fois : celle de
Maurice Sinet, dit Siné, dessinateur anar, grand amateur de Billie Holiday, de chats et de Morgon.
Résistants du 9ème art, de Nicoletta Fagiolo (2009, 52 min)
Résistants du 9ème art s’intéresse à l’émergence d’une nouvelle génération de caricaturistes de presse
africains, à la fois populaires et tenaces dans leur lutte contre la corruption, la violence et les difficultés de la
vie quotidienne.
Tardi en noir et blanc, de Pierre-André Sauvageot (2006, 50 min)
L’Histoire est une préoccupation permanente de Tardi, qui en a fait l’objet de nombre de ses albums sur la
Grande Guerre ou la Commune de 1871, et la toile de fond récurrente de ses fictions où elle intervient comme
un fil d’Ariane.
Petits dessinateurs et grands personnages
Les secrets d’Astérix, de Jérôme de Missolz et Éric Sandrin (2004, 28 min)
Créée en pleine vague gaullienne « résistancialiste », la série des Astérix fait un retour critique sur les années
de guerre, et s’amuse de l’individualisme moderne. Les tribulations d’Astérix et d’Obélix ont connu un succès
spectaculaire et partout dans le monde, le petit village gaulois a rallié de fervents émules.
Moi Tintin, de Gérard Valet et Henri Roanne (1980, 52 min)
En se replongeant dans des actualités filmées et les photographies d’époque, le film montre à quel point les
aventures de Tintin reflètent l’Histoire de son temps.
Tintin et moi, d’Anders Østergaard (2003, 1 h 14 min)
Le point de départ du film est la conversation d’Hergé avec Numa Sadoul pendant quatre jours de l’année
1971, conversation pendant laquelle l’auteur s’y dévoile de manière désarmante…
Edgar P. Jacobs : Blake ou Mortimer ?, de Francis Gillery (2004, 52 min)
L’univers d’Edgar-Pierre Jacobs est devenu très familier du grand public, comme en témoigne l’accueil
réservé aux nouveaux Blake et Mortimer. Jacobs reste cependant un illustre inconnu, retranché dans l’ombre
de ses personnages.
René Goscinny, profession humoriste de Michel Viotte (1997, 52 min)
René Goscinny est l’auteur français le plus lu dans le monde, grâce aux personnages qu’il a créé : Astérix,
Lucky Luke, Iznogoud, ou le Petit Nicolas.
Tatsumi, d’Eric Khoo (2011, 1 h 36 min)
Dans le Japon occupé de l’après-guerre, la passion du jeune Tatsumi pour la bande dessinée deviendra
finalement le moyen d’aider sa famille…

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