Raphaëlle Legrand - Université Paris

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Raphaëlle Legrand - Université Paris
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Raphaëlle Legrand
Professeure de musicologie, Université Paris-Sorbonne
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CURRICULUM VITÆ
Raphaëlle Legrand est professeure de musicologie à l’Université Paris-Sorbonne depuis 2001
(18 section du CNU) après avoir été maîtresse de conférences dans la même discipline à l’Université
François-Rabelais de Tours (1991-2001). Membre de l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus,
UMR 8223), elle est également directrice adjointe de l’Ecole doctorale V (Concepts et langages) à
l’Université Paris-Sorbonne, présidente de l’Association Musique Ancienne en Sorbonne et membre
du Conseil de direction de l’Institut Emilie du Châtelet pour le développement et la diffusion de
recherches sur les femmes, le sexe et le genre.
Á l’Université Paris-Sorbonne, elle enseigne l’histoire, l’analyse et l’esthétique de la musique
baroque. Elle a dirigé 16 doctorats de musicologie, soutenus de 2006 à 2015, un doctorat de musique
Recherche et pratique (avec le CNSMDP), été garante d’une HDR et assure la direction de 11
doctorats en cours.
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Elle a suivi des études de musicologie à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et d’histoire de
la musique au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Elle est titulaire de
l’agrégation d’éducation musicale (1989), du certificat d’aptitude (C.A.) aux fonctions de professeur
de Culture musicale (1990), d’un doctorat de musicologie (Dardanus de Jean-Philippe Rameau : étude
de la première version (1739), dir. Jean-Michel Vaccaro, Université de Tours, 1991) et d’une
Habilitation à diriger des recherches (Représentation musicale et musiques représentées aux XVIIe et
XVIIIe siècles, garante, Georgie Durosoir, Université Paris-Sorbonne, 2000).
Ses travaux portent sur la musique française du XVIIIe siècle, principalement sur l’œuvre
lyrique et théorique de Jean-Philippe Rameau, la dramaturgie de l’opéra et de l’opéra-comique,
l’écriture musicale des danses, l’analyse musicale « historicisée » (tenant compte de la pensée
théorique contemporaine des partitions étudiées), l’esthétique baroque de l’imitation. Elle a fondé en
2002 à l’université Paris-Sorbonne le séminaire du Groupe de Recherche Interdisciplinaire sur la
Musique et les Arts du Spectacle (GRIMAS) qu’elle co-dirige actuellement avec Bertrand Porot,
professeur de musicologie à l’université de Reims Champagne-Ardenne. Quatre à six séances
thématiques sont proposées chaque année, faisant se rencontrer doctorant-es et chercheuses et
chercheurs de différentes disciplines autour du spectacle musical, du Moyen Âge à la Révolution. En
2014, elle a organisé à l’université Paris-Sorbonne avec Rémy-Michel Trotier les Ateliers Rameau, 10
séances croisant les méthodes d’analyse de la musique de ce compositeur, allant du séminaire à la
journée d’études et à la résidence de travail à la Fondation Royaumont (www.atelier-rameau.org).
Elle travaille également sur les musiciennes, principalement sur les chanteuses du XVIIIe siècle
(par exemple Justine Favart ou Sophie Arnould, mais aussi sur les chanteurs sous l’angle de la
représentation des masculinités) ainsi que sur les questions de genre (gender) dans l’opéra baroque et
ses interprétations actuelles (notamment la concurrence mezzo-soprano/contre-ténor dans le répertoire
des castrats) et dans la théorie musicale. Elle est co-fondatrice en 2010 du Cercle de Recherche
Interdisciplinaire sur les Musiciennes (CReIM, www.creim.fr), réseau de recherche sur les femmes et
la musique, compositrices, interprètes, amatrices, mécènes qui a organisé, de 2010 à 2014, 10
rencontres scientifiques dont un colloque (Musiciennes en duo, Le Mans, 2013, actes parus aux PUR
en 2015).

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