Livre du Congrès
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EDITORIAL Chers collègues, Nous sommes ravis de vous accueillir tous pour la 12 ème édition de notre congrès national, à Agadir. La commission scientifique a élaboré un programme pour ces 3 jours, selon les besoins de nos pratiques journalières, les nouveautés et les actualités dans notre discipline, qui nous espérons répondra à votre attente. Pour une bonne diffusion des Règles de Bonnes Pratiques Médicales élaborés par la Société Marocaine de Néphrologie, nous avons programmé deux ateliers de formation médicale continue, l’un concernant l’Insuffisance Rénale Aigue (ALD 16) et l’autre l’Insuffisance Rénale Chronique Terminale (ALD 17). Le programme est riche, comprend en plus des ateliers : - Cinq séances plénières dont les thèmes sont variés : néphrogériatrie, insuffisance rénale aiguë, transplantation, néphropathies héréditaires, et dialyse. - Trois conférences plénières consacrées à la mort subite chez le dialysé, à la microalbuminurie, et à l’hydratation et prévention de la maladie rénale. Les quatre séances de communication libres orales permettront aux résidents de présenter les résultats de leurs travaux. Nous avons aussi programmé quatre symposiums, proposés par nos partenaires sponsors, Fresenius, Gambro, Novartis et Roche. L’actuel bureau de notre société termine son mandat. Je suis à la fois honorée et ravie d'avoir exercé la fonction de Président de notre Société durant ces deux derniers mandats. Avec les membres du bureau, nos objectifs étaient de renforcer le prestige et le statut de notre société sur le plan national et international. Nous vous remercions tous pour votre confiance en nous. Une assemblée générale ordinaire et élective est prévue. Nous serons très heureux de vous recevoir nombreux à Agadir, pour cette rencontre qui nous souhaitons sera chaleureuse, conviviale, fructueuse, et riche d’échanges et de confraternité. Professeur Rabia BAYAHIA Présidente de la SMN 1 ORGANISATEURS COMMISSION SCIENTIFIQUE DE LA SMN : Président: Zouhir OUALIM Membres: Loubna BENAMAR Mohammed BENHGANEM Houcine DKHISSI Mohamed EL MEHDI Houda GUERRAOUI Mohamed LISRI Benyounès RAMDANI Hakima RHOU BUREAU DE LA SMN : Président : Rabia BAYAHIA 1er Vice-président : Bachir MOUNIB 2ème Vice-président : Inass LAOUAD Secrétaire Général : Tarik SQALLI HOUSSAINI Secrétaire Général Adjoint: Mohammed ARRAYHANI Trésorier : Ghislaine MEDKOURI Trésorier Adjoint: Intissar HADDIYA COMITE D’EVALUATION DES RESUMES : Dr Nezha BENCHAKROUNE (Casablanca) Pr Mohamed BENYAHIA (Rabat) Dr Tarik BOUATTAR (Larache) Pr Intissar HADDIYA (Oujda) Dr Ghizlane HASSAR (Meknès) Dr Mohammed HSEIN (Khémisset) Pr Inass LAOUAD (Marrakech) Pr Ghislaine MEDKOURI (Casablanca) Pr Hakima RHOU (Rabat) Dr Kamal SANHAJI (Taza) Pr Tarik SQALLI HOUSSAÏNI (Fès) COMMISSION D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION : Présidente: Fatima BOUDRIBILA Membres: Rachid AGHAI Yamama AMAR Nezha BENCHEKROUN Yassamine BENTATA Selma ELKHAYAT Ghislaine MEDKOURI Tarik SQALLI HOUSSAINI Mohamed ZAMD LIEU DE LA SOIREE DE LA SOCIETE Sofitel Agadir Royal Bay Resort (lieu du congrès) Téléphone:(+212)528/849200 Adresse Electronique:[email protected] BP 226 Cité Founty, Baie des Palmiers, Commune de Bensergao, 80007 – AGADIR MOROCCO INSCRIPTION ET HEBERGEMENT : M Destination 12-14, rue du maché, Maarif, Casablanca. Tel : +212 522 23 52 22/23/24 Fax : +212 522 23 52 21 E-mail : [email protected] Personnes à contacter : Mme Btihaj Mekkaoui – Mr Acharaf Aboulhouda DATE ET LIEU DU CONGRES : 06, 07, 08 Mars 2014. Sofitel Agadir Royal Bay Resort Adresse: BP 226 Cité Founty P4; Baie des Palmiers ; Commune de Bensergao 80007 AGADIR – Maroc Téléphone:(+212)528/849200 Fax:(+212)528/820033 Mail : [email protected] INFORMATION POST-CONGRES : Secrétariat général de la SMN. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. Tel : +212 535 61 35 26. Fax : +212 535 61 37 26. E-mail : [email protected]. Site Web : www.nephromaroc.org. 2 REMERCIEMENTS L’organisation du 12ème Congrès National de Néphrologie n’aurait pas pu avoir lieu sans l’appui moral et financier de nos partenaires de l’Industrie Pharmaceutique et de l’Industrie de Dialyse. Au nom de tous les néphrologues marocains, le Comité d’Organisation exprime ses sincères remerciements et sa reconnaissance aux partenaires suivants : GAMBRO – PROMAMEC FRESENIUS MEDICAL CARE ROCHE PHARMACEUTICALS NOVARTIS SOLUDIA MAGHREB HEMOLAB JULPHAR BAXTER EMCURE GENPHARMA HEMOTEC JANSSEN CILAG MAROC MEDXL MAROMEDIC PFIZER SERVIER TECHNIMED ASTRAZENECA BOREINGER COOPER MAROC LAPROPHAN PHARMACEUTICAL INSTITUTE SANOFI SCRIM Liste arrêtée au 27 Février 2014 3 CONFERENCIERS Didier Aguilera CH Jacques Lacarin - Vichy. Hafid Akoudad Service de Cardiologie – CHU Hassan II – Fès. Yamama Amar Néphrologue – Rabat. Amal Amrani Halhoul Néphrologue – Tanger. Dany Anglicheau Service de transplantation rénale – Hôpital Necker – Paris. Lise Bankir Inserm, UMRS 872-E2 – Université Pierre et Marie Curie – Paris. Loubna Benamar Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat. Mohamed Benghanem Gharbi Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Daniel G. Bichet Département de physiologie – Université de Montréal. Abdelfattah Chakib Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd – Casablanca Philippe Chauveau Service de Néphrologie – CHRU Bordeaux. Houcine Dkhissi Néphrologue – Meknès. Saad Fassi Fihri Néphrologue – Rabat. Jean Michel Halimi Service de Néphrologie – CHRU Tours. Christian Hiesse Service de Néphrologie – Hôpital Foch – Paris. Selma El Khayat Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Thierry Krummel Service de Néphrologie – CHRU Stratsbourg. Inass Laouad Service de Néphrologie – CHU Mohamed VI – Marrakech. Maurice Laville Service de Néphrologie – CHURU Lyon. Mohammed Lisri Néphrologue – Marrakech. Gérard London Néphrologue - Fleury Merogis – France. Georges Mourad Service de Néphrologie – CHRU Montpellier. Naïma Ouzeddoun Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat. Yves Pirson Service de Néphrologie – Cliniques universitaires Saint-Luc – Bruxelles. Benyounès Ramdani Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd – Casablanca. Eric Rondeau Service de Néphrologie – Hôpital Tenon – Paris. Kenza Soulami Pédiatre néphrologue – Secteur libéral – Casablanca. Raymond Van Holder Service de Néphrologie – Gent – Belgique. 4 PLANNING DU PROGRAMME SCIENTIFIQUE 5 PLAN DE L’EXPOSITION 1- ROCHE PHARMACEUTICALS 9-MAROC MEDXL 17-TECHNIMED 2-JULPHAR 10-HEMOTEC 18-BOREINGER 3-HEMOLAB 11-EMCURE 19-COOPER MAROC 4-NOVARTIS 12-GENPHARMA 5-FRESENIUS MEDICAL CARE 13-JANSSEN CILAG 20-PHARMACEUTICAL INSTITUTE 6-SOLUDIA MAGHREB 14-MAROMEDIC 7-GAMBRO – PROMAMEC 15-PFIZER 8-BAXTER 16-SERVIER 21-SANOFI 22- SCRIM 23-ASTRAZENECA A- Espace Société Marocaine de Néphrologie (SMN) B-Espace Société Marocaine des Abords Vasculaires (SMAV) 6 JEUDI 06 MARS 2014 10h30 – 12h30 ATELIERS FMC (2 sessions simultanées) Salle Daraa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRA. Yamama Amar, Amal Amrani Halhoul, Mohammed Benghanem. Salle Massa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRCT. Loubna Benamar, Mohammed Lisri, Houcine Dkhissi. 12h30 – 14h30 Déjeuner offert par Promamec 14h45 – 15h00 ALLOCUTION DE BIENVENUE 15h00 – 16h30 SEANCE PLENIERE Néphrogériatrie (séance spéciale à l’occasion de la journée mondiale du rein). Modérateurs : M. Benghanem Gharbi (Casablanca) – B. Mounib (Agadir). Comment évaluer le DFG chez le sujet âgé ? Jean Michel Halimi (Tours) Quelle approche devant une IRC du sujet âgé ? Saad Fassi Fihri (Rabat) Comment prendre en charge l’HTA du sujet âgé ? Hafid Akoudad (Fès) 16h30 – 17h00 Pause-café 17h00 – 17h40 CONFERENCE PLENIERE Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – G. Medkouri (Casablanca). La mort subite chez le dialysé : le nouveau challenge des néphrologues. Gérard London (Fleury Merogis) 17h45 – 19h00 SYMPOSIUM GAMBRO-PROMAMEC Modérateurs: J. Boutaleb (Tanger) – A.Laraqui (Agadir). Quelle thérapie, pour quel malade ? Didier Aguilera (Vichy). 19h00 – 20h30 Cocktail de bienvenue 7 VENDREDI 07 MARS 2014 09h00 – 10h30 SEANCE PLENIERE : Transplantation rénale. Modérateurs : B. Ramdani (Casablanca) – H. Rhou (Rabat). Suivi et traitement de la récidive de néphropathie sur l’allogreffe rénale. Dany Anglicheau (Paris) Evaluation du donneur vivant apparenté : jusqu’où faut‐il aller ? Inass Laouad (Marrakech) Comment réduire le coût de l’immunosuppression de la transplantation rénale dans les pays à faible revenu ? Christian Hiesse (Paris) 10h30 – 11h00 Pause-café 11h00 – 11h40 CONFERENCE PLENIERE Modérateurs : T. Sqalli (Fès) – L. Benamar (Rabat). La microalbuminurie est‐elle un marqueur pertinent de la maladie rénale chronique ? Maurice Laville (Lyon) 11h45 – 13h00 SYMPOSIUM SATELLITE ROCHE Modérateurs : T. Loubaris (Rabat) – H. Atlassi (Casablanca). Traitement des hépatites virales chroniques chez les dialysés. Abdelfattah Chakib (Casablanca) 13h00 – 14h00 Déjeuner 14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES (2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa). 15h30 – 16h00 Pause-café 16h00 – 17h30 SEANCE PLENIERE : Insuffisance rénale aiguë. Modérateurs : D. Gnionsahe (Abidjan) – M. Benyahia (Rabat). IRA secondaire à l’utilisation des produits de contrastes iodés. Naïma Ouzeddoun (Rabat) Première enquête nationale sur l’IRA vue par le néphrologue. Selma Siham El Khayat (Casablanca) Traitement non dialytique de l’insuffisance rénale aiguë. Eric Rondeau (Paris) 17h30 – 18h30 SYMPOSIUM SATELLITE NOVARTIS Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – M. Hssein (Khémisset) La place de l’acide mycophénolique comme choix immunosuppresseur. G. Mourad (Montpellier) 18h30 – 19h30 Assemblée générale élective de la SMN 8 VENDREDI 07 MARS 2014 14h00 – 15h30 SALLE DARAA COMMUNICATIONS LIBRES : NEPHROLOGIE CLINIQUE. Modérateurs : E.Fatihi (Casablanca) – M.Arrayhani (Fès). C1 – 14h00-14h08 Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du lupus érythémateux systémique. S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C2 – 14h10-14h18 Facteurs de risque et complications liées à la néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2. A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar. Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. C3 – 14h20-14h28 Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique. A. Adnouni, F. Mazani, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU Med VI, Marrakech. C4 – 14h30-14h38 L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique type 2 ? F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de Néphrologie, CHU d’Oujda. C5 – 14h40-14h48 La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel âge ? S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C6 – 14h50-14h58 Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan II de Fès. H. Alaoui(1), F.Z. Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1), T. Sqalli(1), M. Hida(2). 1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès. 2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès. C7 – 15h00-15h08 Profil histologique et évolutif des néphropathies glomérulaires primitives. K. Flayou, J. Dione, H. Jmahri, I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou, L. Benamar, R. Bayahia, N. Ouzeddoun. Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat. Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat. C8 – 15h10-15h18 Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue. N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C9 – 15h20-15h28 Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de première intention dans le trajet de soin des patients lithiasiques. N. Tazi, M. Ezziani, S. Mikou, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. 9 VENDREDI 07 MARS 2014 14h00 – 15h30 SALLE MASSA COMMUNICATIONS LIBRES : DIALYSE. Modérateurs : A.Anabi (Sefrou) – M.Hormi (Oujda) C10 – 14h00-14h08 Soutien psychologique des hémodialysés. O.Nascimento, B.Lify, I.ElAdnani, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C11 – 14h10-14h18 L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation du poids sec chez les patients hémodialysés chroniques. M. Miftah, A. Cherkaoui, N. Ouzeddoun, H. Rhou F. Ezaitouni, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. C12 – 14h20-14h28 La prise en charge de l'anémie au sein d'une population hémodialysée dans un centre marocain. I. Karimi, R. El Harraqui, A. Chemlal, F. Elalaouiismaili, N. Benabdellah, S. bekaoui, Y. Bentata, I. Haddiya. Service de Néphrologie, CHU d’Oujda. C13 – 14h30-14h38 Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs de risque chez l'hémodialysé. I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A. Hassani, T. Eyeni, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. C14 – 14h40-14h48 Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez l'hémodialysé. O.Nascimento(1), I.ElAdnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), G. Asaadi (2). 1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. 2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca C15 – 14h50-14h58 L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique : Résultats d'une enquête multicentrique. C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. C16 – 15h00-15h08 Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardio-vasculaires en hémodialyse chronique. I. Karimi, A. Chemlal, R. Al harraqui, F. El alaouiismaili, N. Benabdallah, S. Bekkaoui, Y. Bentata, T. El Houari, I. Haddiya. Service de Néphrologie, CHU d’Oujda. C17 – 15h10-15h18 L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà de la surcharge hydrique. N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun. Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU d'Amiens, Amiens, France. C18 – 15h20-15h28 Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés deux fois par semaine ? M. Ezziani, N. Tazi, I. Toure, S. Mikou, H. Hanin, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. 10 SAMEDI 08 MARS 2014 09h00 – 10h30 SEANCE PLENIERE : Maladies rénales héréditaires. Modérateurs : Z. Oualim (Rabat) – I. Haddiya (Oujda). Néphronophtise et maladies rénales kystiques infantiles : démarche diagnostique. Kenza Soulami (Casablanca) Polykystose rénale autosomique dominante : mise au point sur les derniers essais thérapeutiques. Yves Pirson (Bruxelles) Diabète insipide néphrogénique : état des connaissances. Daniel G. Bichet (Montréal) 10h30 – 11h00 Pause-café 11h00 – 11h40 CONFERENCE PLENIERE Modérateurs : H. Zemare (Agadir) – R. Bayahia (Rabat). Hydratation et prévention de la maladie rénale : quelle réalité ? Lise Bankir (Paris) 11h45 – 13h00 SYMPOSIUM SATELLITE FRESENIUS MEDICAL CARE MAROC Modérateurs: Z. Oualim (Rabat) – Y. Mssefer (Casablanca) Attitudes diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge de la maladie minérale et osseuse: données DOPPS. Raymond Van Holder (Gent) Toxines urémiques, quelles nouveautés en 2014 ? Raymond Van Holder (Gent) 13h00 – 14h00 Déjeuner avec la participation de Laprophan 14h00 – 15h30 COMMUNICATIONS LIBRES (2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa). 15H30 – 16h00 Visite des posters 16h00 – 16h30 Pause-café 16h30 – 18h00 SEANCE PLENIERE : Controverses en dialyse. Modérateurs : I. Laouad (Marrakech) – H. Dkhissi (Meknès). Statines chez le dialysé : pour ou contre ? Benyounès Ramdani (Casablanca) Gestion du traitement anticoagulant chez le dialysé. Thierry Krummel (Stratsbourg) Comment concilier les exigences nutritionnelles et le contrôle des TMO ? Philippe Chauveau (Bordeaux) 21h00 Dîner de Gala 11 SAMEDI 08 MARS 2014 14h00 – 15h30 SALLE DARAA COMMUNICATIONS LIBRES : IRA - DIALYSE. Modérateurs : M.Lisri (Marrakech) – M.Zamd (Casablanca). C19 – 14h00-14h08 Impact du type de défaillance d’organes sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë. G. Elbardai, S. Mikou, S. Jaafour, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. C20 – 14h10-14h18 L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque : Evaluation des critères RIFLE. N. Mifdal, F. Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca C21 – 14h20-14h28 Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les patients en insuffisance rénale admis en réanimation Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi, N. Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA. Zeggwagh. Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat. C22 – 14h30-14h38 Profil des malades insuffisants rénaux aigus hémodialysés au service de réanimation des urgences chirurgicales. K.Mabrouk(1), A.Izem(1), F.Ouaddi(1), S.ElKhayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M. Benghanem(1), B.Ramdani(1), I.Malajati(2), R.Makayssi(2), A.Nsiri(2), MA.Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R. Alharrar(2). 1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. 2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C23 – 14h40-14h48 Comparaison des insuffisances rénales aiguës communautaires et intra-hospitalières. G. Elbardai, M.A. Lazrak, S. Jaafour, T. Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. C24 – 14h50-14h58 L'insuffisance rénale aigue communautaire au Maroc-enquête nationale. M. Bourial, S. El Khayat, M. Benghanem Gharbi, M. Zamd, G. Medkouri, B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C25 – 15h00-15h08 Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en urgence. Quelle morbi-mortalité ? F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M. Amine(2), I. Laouad(1). 1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech. 2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie de Marrakech. C26 – 15h10-15h18 Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé. M.ElAmrani(1), O.Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1). Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d'instruction Mohamed V. C27 – 15h20-15h28 Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du dialysé Auteurs : M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1). Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V. 12 SAMEDI 08 MARS 2014 14h00 – 15h30 SALLE MASSA COMMUNICATIONS LIBRES : TRANSPLANTATION - DIVERS. Modérateurs : H.Atlassi (Casablanca) – G.Serrhini (Agadir). C28 – 14h00-14h08 La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et retentissement sur le greffon rénal. B. Lify, O. Nascimento, S. Laraki, I. Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C29 – 14h10-14h18 Myélome multiple et transplantation rénale : à propos d'un cas. A.Izem, K.Mabrouk, G.ImangueOkouango, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C30 – 14h20-14h28 L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon. S. El houssni, I. El hassni, I. Bentaleb, L. Benamar, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. C31 – 14h30-14h38 Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant (étude de 14 cas). S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C32 – 14h40-14h48 Don d'organe et population jeune marocaine : attitude et opinion. I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI, Marrakech. C33 – 14h50-14h58 Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté rénal : Etude cas témoins. A. Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C34 – 15h00-15h08 La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique au Maroc : Etude multicentrique. Z.Houmaid, H. Eloury, N. Znasni, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.G. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca. C35 – 15h10-15h18 Le portage nasal du Staphylocoque en dialyse péritonéale. A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar. Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. C36 – 15h20-15h28 Impact du fer injectable dans la correction du statut martial et de l'anémie en prédialyse. A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.ElBadaoui, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Rhou, R.Bayahia, L. Benamar. Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. 13 COMMUNICATIONS LIBRES LISTE DES COMMUNICATIONS AFFICHEES 14 COMMUNICATIONS AFFICHEES NEPHROLOGIE CLINIQUE P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie : profil épidémiologique sur 14 ans. B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique, thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas). S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à la PBR ? S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas). S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P5- Prise en charge des néphropathies lupiques prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil ? S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca P6- Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté hospitalisation sur une année (2012). B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans. N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P8- La mortalité intra-hospitalière dans un service de néphrologie. M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ? A.Izem (1); T.Benhabib (2); S.Saliba (2); M.Souid (2); C.Veyssier Belot Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye, Poissy Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/St Germain en Laye, Poissy. P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013. M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à propos de 5 cas. F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des néphropathies lupiques. S.Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas. F.Oubahibou, S.Makhdar, N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation Rénale, CHU IBN ROCHD-Casablanca. P14- Evaluation de l'application des recommandations nationales sur les glomerulopathies primitives dans un service universitaire marocain. N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse, et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd- Casablanca. P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse. N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs pronostiques de la néphropathie à IgA. F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la néphrogénétique : Expérience d’un service de néphrologie. S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2), T.Sqalli(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas. K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat. 15 COMMUNICATIONS AFFICHEES NEPHROLOGIE CLINIQUE P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue post infectieuse. I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou; R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale, Hopital Ibn Sina- Rabat. *Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat – CHU Ibn Sina- Rabat. P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X. N.diyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1), F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1). Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès. Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès. Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès. P21- Sarcome rénale à cellules claires chez l'enfant: A propos de 21 cas. K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn Sina- Rabat. P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives : à propos de 140 cas. K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun. Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat. *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat. P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse tumorale dans un service de Médecine interne. S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1). Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès (2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès. P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3 avec injection simultanée du diurétique dans l'évaluation du retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou. Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd –Casablanca. P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs pronostiques. O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, Ramdani. Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca. P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative : A propos de 47 cas. Khanoussi.A, Naciri.M, Fadili.W, Louad.I Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à propos de 42 cas. M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. P28- Qu'en est-il de la glomérulonéphrite extra membraneuse du sujet âgé ? F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région du sud marocain ? Z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII. M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M. Zyani(2). Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne – Marrakech. Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne – Marrakech. P31- Association psoriasis et LGM : A propos d'un cas. D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou, L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun. Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat. *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat. P32- Hyperthermie maligne d'effort et défaillance multiviscérale chez un jeune sportif. M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne- Marrakech. Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médico-chirurgical-Agadir. 16 COMMUNICATIONS AFFICHEES IRA P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs. B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus de l'immunodéficience humaine. B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), N.Bennani (3), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1) Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (2) Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca. (3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë surajoutée? G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance rénale aigue obstructive : étude prospective multicentriques. F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de 79 cas. I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P38- Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la littérature. Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme grave : à propos de 3 cas. K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G. Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd-Casablanca. P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et facteurs de pronostic. G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à propos de 170 cas. Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc. H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Roch - Casablanca. P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier au Maroc-enquête nationale. S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique : Une entité à connaitre. EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina –Rabat. P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale aigue gestationnelle. Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie et facteurs pronostiques. I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda. P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale aigue au service de néphrologie. El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D, Benyahya.M Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMV-Rabat. 17 COMMUNICATIONS AFFICHEES DIALYSE P48- Survie de la fistule artério-veineuse native. O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et tolérance (résultats préliminaires). Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients hémodialysés. O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs chez les hémodialysés chroniques vaccinés contre l’HVB. S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de dialyse. M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia Service de néphrologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat. *Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat. P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la dialyse sur l'espace QRS. I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VI- Marrakech. P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients hémodialysés? O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé. M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire Mohamed V- Rabat. P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique. Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et devenir des insuffisants rénaux chroniques terminaux dialysés en urgence. K. Mabrouk ; F. Ouaddi; A. Izem; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca. P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre service. K. Mabrouk ; A. Izem; F. Ouaddi; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem ; B. Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd – Casablanca. P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique. M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7 ans. K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat. P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse péritonéale : expérience de 7 an . K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat. P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos de 73 patients) H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo, K.Sekkouri, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès. P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la préservation du réseau vasculaire. L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. 18 COMMUNICATIONS AFFICHEES DIALYSE P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles particularités et quels risques ? B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.Hadi-AlTorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif. B.Noto-Kadou-Kaza, J.Badibanga, G.Imangue, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, E.Amekoudi, Y.Binkinga, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse. O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en hémodialyse. M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F. Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1) W.Raffas(2), B.Hassam(2). (1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn Sina- Rabat. (2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat. P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les hémodialysés chroniques. B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi (2); T.Sqalli (1) (1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Hassan II- Fès. (2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès. P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters d’hémodialyse. D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, T. Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès. P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue. T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès. P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique. F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*, I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata* Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc. Service d'urologie, CHU Oujda –Maroc. P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique: expérience d'un centre marocain. A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda. P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les hémodialysés chroniques. A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda. P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie ventriculaire gauche en hémodialyse. I.Karimi(1), R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1), A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T El houari(2) ,I.Haddiya(1) Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda. Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda. P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez l'hémodialysé chronique. A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda. P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en insuffisance rénale chronique terminale dans l'Oriental Marocain: « le pourquoi du comment » El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N, Bentata.Y, Haddyia.I Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda. P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire chez l'hémodialysé chronique. I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech. 19 COMMUNICATIONS AFFICHEES DIALYSE P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la restriction des fluides chez les hémodialysés chroniques. Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech. P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse. M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech. P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la thyroïde chez un hémodialysé. Zenasni.N(1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. Service de médecine nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse posés en urgence dans un service de néphrologie. M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel médical et paramédical des centres d'hémodialyse vis à vis des accidents d'exposition au sang. S.Mahmal(1), M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M.Benghanem Gharbi(1), B.Ramdani(1), M.Jarmoune(2), B.Benali(2), A.Khôlti(2). Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca. P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en dépendance. Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1), Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), ElKhayat.S (1), Zamed.M (1), Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1). Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca. P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence, caractéristiques, impact et prise en charge. B.NotoKadouKaza, N.Belhadi, S.AitFaqih, Y.Binkinga, K.Sabi, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés : Qu'en est-il ? B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, D.AmerMohamed, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, G.Imangue, E.Amekoudi, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction patients. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé chronique : à propos de 3 cas. O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. 20 COMMUNICATIONS AFFICHEES TRANSPLANTATION DIVERS P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas. H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat. P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique : A propos de 5 cas. H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINA- Rabat. P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique et une toxicité de la ciclosporine chez un transplanté rénal. H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat. P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme. S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun; R.Bayahia; H.Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat. P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité rare à ne pas méconnaitre. S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau. P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales. N.Aazair, F.El mountahi, Z.Houmaid, M.Lemrini, S.Lidbi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de Casablanca. H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la transplantation rénale. N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca. P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale. O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés >60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective? S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire post-transplantation rénale. O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus? Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante. Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation rénale. O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale. A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à propos d'un cas. A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal. A.Houmaid, N.Aazair, F.Elmountahi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale. H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca. P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les complications urologiques post- transplantation rénale? Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. 21 COMMUNICATIONS AFFICHEES TRANSPLANTATION DIVERS P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe rénale : à propos de 6 cas. K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2), N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2). (1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. (2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non dialysés. M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca. P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque. A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat. P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale. El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez l'insuffisant rénal chronique (IRC). B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani, N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude comparative avec le sujet à fonction rénale. B.Noto-Kadou-Kaza,I.El Adnani,N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca. P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez l'insuffisant rénal chronique. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou. Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale chronique terminale. S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N. Ouzeddoun, R. Bayahia. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat. P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au service de néphrologie: profil bactériologique et facteurs de risque. A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata. Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI –Oujda. P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs d'une néphropathie diabétique. Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca. P118- L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de filtration glomérulaire chez les patients diabétiques type 2 avec néphropathie diabétique F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda. P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients diabétiques type 2 lors de la première consultation en néphrologie. F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI. P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le diabète de type 2. Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata. Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda. 22 COMMUNICATIONS LIBRES RESUMES DES COMMUNICATIONS LIBRES 23 COMMUNICATIONS ORALES diabétique : tout patient présentant un diabète de type 2 évoluant depuis au moins 15 ans sans protéinurie ni insuffisance rénale. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques, métaboliques et les complications dégénératives dans les deux groupes. Résultats : En 6 mois nous avons recruté 160 diabétiques de type 2 (80 avec ND et 80 sans ND). La ND était au stade de microalbuminurie dans 12,5 % des cas, au stade de macroalbuminurie dans 3,8 % des cas et compliquée d'insuffisance rénale chez 83,8 % des patients. Les facteurs de risque de la ND étaient : les antécédents familiaux de néphropathie diabétique (p=0,001), l'âge avancé (p=0,01) le sexe masculin (p=0,009), le tabagisme, l'hypertension artérielle (p=0,001), le mauvais contrôle glycémique (p=0,04), la dyslipidémie (p=0,001) et l'existence d'une autre complication dégénérative du diabète(p=0,01). Les complications dégénératives du diabète étaient significativement plus élevées dans le groupe ayant une ND : rétinopathie (64,6% vs 44,3%), neuropathie (66,3% vs 50%), HTA (92,5% vs 53,8%), AVC et pied diabétique (12,5% vs 2,5%). Conclusion : L'identification des patients à risque d'atteinte rénale liée au diabète est importante, justifiant une intensification du traitement antidiabétique et des mesures de néphroprotection. Néphrologie clinique C1- Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du lupus érythémateux systémique. S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La maladie lupique a été longtemps considérée comme une affection systémique de pronostic fâcheux. Actuellement, la survie de nos malades lupiques a connu une nette amélioration atteignant plus de 80 % dans les études les plus récentes. Nous proposons dans ce travail de préciser les facteurs de mauvais pronostic et les différentes causes de mortalité de la maladie lupique dans notre série. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée notre service de néphrologie sur une période de 4ans allant de janvier 2010 à décembre 2013. Nous avons colligé 85 malades lupiques. Tous les patients répondent aux critères de diagnostic de l'ARA 1982. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : Nous avons dénombré 15 décès (17,6%) parmi les 85 malades suivis. Ils sont tous de sexe féminin dont l'âge moyen au moment de diagnostic de la maladie est de 34,46 ans. Le suivi moyen de ces patientes est de 12,64 mois. On a noté deux décès précoces au diagnostic de la maladie avant de démarrer le traitement. Le décès est survenu au décours de complications infectieuses dans deux cas. Il s'agit d'un sepsis grave dans un cas et un choc septique dans un cas à points de départ pulmonaires. Le décès est secondaire à l'activité de la maladie lupique dans 8 cas. Une patiente est décédée suite à une pancréatite stade E, une suite à un coma hyperosmolaire, une suite à une détresse respiratoire, une suite à un arrêt cardiaque et une suite à une hémoptysie foudroyante. En comparant les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patientes décédées par rapport aux patientes survivantes, seul apparait la présence des anticorps anti-cardiolipine comme facteur de mauvais pronostic (chi2=5,13 ; ddI=1 ; 1-p=97,65%). L'atteinte rénale, le syndrome néphrotique, l'insuffisance rénale, la thrombopénie et diminution de la fraction C3 du complément ne semblent pas être incriminés. Conclusion : Les résultats de notre série confirment l'amélioration du taux de survie des malades lupiques (82,4%) et le rôle des infections et de l'activité de la maladie comme principale cause de décès. C2-Facteurs de risque et complications liées à néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2. RESUMES C3-Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique. A.Adnouni, F.Mazani, M. Chettati, W.Fadili, I.Laouad Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU Med VI, Marrakech Introduction : L'atteinte rénale de l'angéite nécrosante est fréquente, son expression clinique et biologique est une glomérulonéphrite rapidement progressive (GNRP). Ces vascularites sont de mauvais pronostic rénal et vital. Plusieurs études ont précisé que les données histologiques et le débit de filtration glomérulaire initial étaient particulièrement pertinents pour prédire l'évolution de la fonction rénale. L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs de risques de mort rénale et de décès des patients ayant une vascularite rénale à ANCA. Matériel & Méthodes : il s'agit d'une étude rétrospective sur une période de 4 ans, incluant tous les cas de vascularite rénale à ANCA positif. Les lésions histologiques rénales ont été classées selon la «Histopathologic Classification of ANCAAssociatedGlomerulonephritis» qui comporte quatre catégories dépendantes uniquement du type de lésions glomérulaires. Les autres éléments évalués ont été : l'âge, le sexe, le tableau clinique et biologique, le traitement ainsi que l'évolution. Résultats : Il s'agit de 15 patients dont l'âge moyen est de 39±14 ans, avec une légère prédominance féminine (54%). Le délai séparant les premières manifestations et le diagnostic de la maladie est de 4 mois,4 patients (27%) avaient une diurèse conservée et 11 patients soit 73% étaient oligoanuriques dont 6 patients (40%) ont bénéficié de séances d'hémodialyse en urgence. L'atteinte respiratoire a été retrouvée chez 66% des cas, l'atteinte cardiaque chez 60% des patients. Le taux d'hémoglobine moyen était de 8,7 ± 2 g/dl, la CRP moyenne de 32 g/l. La créatinémie initial était de 94 ± 38 mg/l avec un DFG moyen de 13 ± 2 ml/min. Les C-ANCA étaient présents chez 9 patients (60%) et les P-ANCA chez 6 patients (40%). Histologiquement nous avons retrouvé une atteinte glomérulaire focale chez 3 patients (20%), une atteinte glomérulaire à croissant chez 5 patients (33,3%), une atteinte mixte chez 2 patients (13,3%), une atteinte sclérotique chez 5 patients (33,3%). Tous les patients ont été mis sous traitement immunosuppresseur et une corticothérapie. L'évolution a été marquée par une reprise de la fonction rénale chez 7 patients, une mort rénale chez 8 patients dont 3 décès. En analyse univariée, l'anémie (p=0,011) et l'atteinte rénale sclérotique (p=0,017)étaient significativement associés au risque de mort rénale. Par ailleurs, la A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction : La néphropathie diabétique constitue une cause majeure de morbi-mortalité chez le diabétique de type 2. Elle représente la 1ère cause d'insuffisance rénale chronique dans le monde. Le but de notre étude est d'analyser les facteurs de risque de la néphropathie diabétique et de déterminer les complications dégénératives qui lui sont liées. Matériel & Méthodes : Etude prospective (Janvier à Juin 2013) incluant des patients diabétiques de type 2 répartis en 2 groupes : -Un premier groupe de patients présentant une néphropathie diabétique (ND): définie par une microalbuminurie> 30 mg/24 h ou une protéinurie > 300 mg/24 h et/ou un débit de filtration glomérulaire < 60 ml/mn/1,73 m2 (MDRD). -Un deuxième groupe de patients sans néphropathie 24 COMMUNICATIONS ORALES aucun facteur de risque de décès n'a été trouvé. Conclusion : Les vascularites rénale à ANCA sont grevée d'un mauvais pronostic fonctionnel rénal dans notre contexte. La détermination des différents facteurs de risque notamment histologiques et biologiques a pour intérêt de prédire l'évolution pour une prise en charge plus agressive de ces pathologies. RESUMES descriptive analytique de 29 cas de GNAPI hospitalisés au service de néphrologie entre 2010 et 2013. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et évolutives de chaque patient en se basant sur les dossiers médicaux. L'évolution favorable est définie par la disparition du syndrome néphritique initial avec une fonction rénale normale ou stable. Résultats : La moyenne d'âge de nos patients est de 33+/- 17 ans avec une prédominance masculine (65,5%). On note la survenue de la GNAPI au-delà de 50 ans chez 7 patients soit 24%. La distribution saisonnière montre une prédominance en hiver (31%). Une infection récente est retrouvée chez 14 patients. 20 patients (69%) présentent un syndrome néphritique. L'insuffisance rénale est retrouvée chez 22 patients soit 75,9%. La fonction rénale moyenne est de 42mg/l de créatinine plasmatique avec des extrêmes allant de 9 à 150 mg/l. La protéinurie moyenne est de 4,17+/-4,54 g/24 h. Cette protéinurie est néphrotique chez 7 patients (24 %). L'hypocomplémentémie C3 est retrouvée chez 15 patients soit 51%. La biopsie rénale est réalisée chez 26 patients. Elle montre une prolifération endocapillaire chez 16 de nos patients, une prolifération endocapillaire associée à une prolifération extracapillaire dans 6 cas et une prolifération extracapillaire dans 4 cas. Nous avons prescrit une antibiothérapie adaptée chez les patients qui présentent des infections concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus de méthylprédnisolone relayée par une corticothérapie orale est instaurée chez 17 patients qui présentent une GNA maligne. L'immunosuppression était nécessaire chez 16 patients. Après un suivi moyen de 09 mois, l'évolution est favorable chez 24 patients. Cependant, 2 patients sont au stade d'insuffisance rénale chronique. L'analyse statistique n'a pas montré de facteur de risque associé à l'évolution défavorable notamment l'insuffisance rénale initiale et le débit abondant de la protéinurie. Conclusion : La GNAPI est actuellement de plus en plus rare grâce à l'amélioration du niveau de vie, du rapprochement des centres des soins et de l'amélioration des conditions sanitaires. L'âge de la GNAPI post infectieuse est-il en train d'augmenter au Maroc ? D'autres études épidémiologiques sont nécessaires pour répondre à cette question. Certes, son évolution est souvent spontanément favorable mais un suivi plus prolongé est nécessaire pour évaluer son pronostic à long terme. C4- L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique type 2 ? F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya, Y. Bentata Service de Néphrologie, CHU d’Oujda. Introduction: L'augmentation du débit urinaire d'albumine est un marqueur de risque rénal et cardio vasculaire chez le patient diabétique type 2 (DT2). Quant est-il du patient obèse DT2 ? L'albuminurie prédit-elle la progression de la maladie rénale et/ou de la maladie cardiovasculaire? L'objectif de cette étude est de déterminer le lien entre albuminurie, risque rénal et risque cardiovasculaire dans une cohorte de patients obèses DT2. Matériel & Méthodes: Etude prospective débutée en septembre 2006. Ont été inclus, les patients DT2 présentant une obésité définie par un indice de masse corporel >30Kg/m2. Trois groupes de patients ont été identifiés : groupe normo albuminurie, Groupe micro albuminurie (albuminurie =30-300 mg/jour or ACR=30-300 mg/g) et groupe macro albuminurie (albuminurie ≥ 300 mg/jour or ACR≥ 300 mg/g.). Résultats: 144 patients obèses DT2 ont été colligés. L'âge moyen de nos patients était de 59 ± 9 ans et le sexe ratio était de 0.26. 18.1% (26 cas), 58.3% (84 cas) and 23.6% (34 cas) des patients avaient à l'admission une normo, micro and macro albuminurie respectivement. L'incidence de l'insuffisance rénale chronique terminale était plus élevée dans le groupe macro albuminurie que dans les deux autres groupes (26.5% vs 1.2%, p<0.001). L'incidence d'évènement cardiovasculaires était de 15.4%, 14.3% et 23.5% dans le groupe normo, micro et macro albuminurie (p=0.48). Les antécédents de comorbidité cardiovasculaires était le principal facteur de risque cardiovasculaire en analyse multi variée (OR=15.07; 95% CI=5.30 - 42.82; p<0.001) et le débit de filtration glomérulaire bas d'admission (OR=5.67; 95% CI=1.23 - 9.77; p=0.008) était le principal facteur de progression de la maladie rénale en analyse multi variée. Conclusion: L'albuminurie pourrait être un meilleur marqueur de progression de la maladie rénale que de risquecardiovasculaires chez le patient obèse DT2 selon nos résultats. Cependant pour établir avec exactitude le lien albuminurie - risque rénal - risque cardiovasculaire chez le patient obèse DT2, des études supplémentaires aves des critères de sélection et de jugement très rigoureux sont nécessaires. C6- Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan II de Fès. H. Alaoui(1), F.Z.Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1), T. Sqalli(1), M. Hida(2). 1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès 2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès Introduction: La contribution de la biopsie rénale (PBR) est d'une importance majeure pour de nombreuses maladies rénales chez l'enfant. En pédiatrie, la PBR est rarement effectuée en première intention. En pratique, elle est réservée aux syndromes néphrotiques cortico-résistants et aux néphropathies secondaires. Le but de notre travail est de décrire les aspects histologiques des néphropathies de l'enfant, et de mettre le point sur la fréquence et la multiplicité des étiologies dans notre contexte. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective, nous avons inclus toutes les biopsies rénales réalisées au service de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès entre juillet 2009 et Décembre 2013.On a déterminé les indications de la PBR ainsi que le diagnostic histologique retenu. Les biopsies aglomérulaires ou pauci-glomérulaires (<5 glomérules) ont été exclues de notre étude. Résultats: Durant cette période de 4 ans et demi, nous avons réalisé 103 PBR chez les patients âgés de moins de 16 ans, l'âge moyen était de 9.8±4.77 ans, avec une légère C5-La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel âge ? S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (GNAPI) est une atteinte inflammatoire aiguë non suppurative d'origine infectieuse des capillaires glomérulaires. Elle survient habituellement chez l'enfant d'âge scolaire. Son évolution est souvent spontanément favorable, toutefois des formes sévères peuvent se voir. Nous nous somme proposés, dans notre unité de néphrologie de recenser les cas de GNAPI et d'en analyser les principales données épidémiologiques. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective 25 COMMUNICATIONS ORALES prédominance masculine et un sex-ratio à 1.15. L'indication de la PBR chez nos jeunes patients était un syndrome néphrotique impur (36% des cas), un syndrome néphrotique pur avec un âge < 1 an ou > 12 ans ou associés à des signes extra-rénaux dans 21% des cas, une IR chez 19% des patients, un sédiment urinaire actif associé à des signes extra-rénaux dans 17% des cas et un syndrome néphrotique cortico-résistant dans 7% des cas. Les néphropathies primitives représentaient 59% des cas, avec prédominance de la LGM avec un taux de 40% de l'ensemble des PBR réalisées. Les néphropathies secondaires représentaient 27% des cas avec prédominance des néphropathies lupiques (13%), suivies des néphropathies du purpura rhumatoïde (5%), et des glomérulonéphrites aigues post-infectieuses (5%). On a noté un cas de GEM post hépatite virale B. Les glomérulonéphrites chroniques représentaient 14% des cas dans notre série. Conclusion : Notre série rapporte et décrit les résultats histologiques des PBR réalisés chez nos enfants. Les néphropathies glomérulaires primitives sont les plus fréquentes dans notre série, dominées par la LGM. Les néphropathies secondaires sont peu représentées et ce sont essentiellement des néphropathies lupiques. RESUMES mais il existe un risque de rechute ou d'évolution vers l'insuffisance rénale d'o๠l'intérêt d'un suivi au long cours de ces patients. C8-Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue. N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans la prise en charge de l'insuffisance rénale (IRA) est débattue. La PBR est discutée dès la phase initiale lorsque l'IRA est d'installation progressive; lorsque l'IRA est associée à des manifestations extrarénales ou à des anomalies cliniques ou biologiques évocatrices d'une glomérulopathie, d'une tubulopathie interstitielle, d'une microangiopathie et lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Le but de notre travail est de décrire les différentes situations o๠la PBR a été proposée aux patients développant une IRA et de préciser son apport dans la prise en charge. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive analytique s'étalant sur 4 ans (2010-2013) et incluant tous les patients hospitalisés dans notre service pour IRA et qui ont été biopsiés. Le recueil des données cliniques et évolutives s'est basé sur l'exploitation des dossiers médicaux. Ont été exclus de l'étude les IRA obstructives et fonctionnelles. L'analyse des caractéristiques épidémiologiques des patients et des indications des biopsies a utilisé le logiciel sphinx. Résultats : Nous avons colligé 54 patients. La moyenne d'âge est de 43 ans +/-18,3 sans prédominance de sexe. Le syndrome œdémateux a été retrouvé chez 22 patients (41%). 30% étaient hypertendus à l'admission. Les signes digestifs ont été notés chez 14 patients (26%), l'oligo-anurie retrouvée chez 13 malades. Le débit de filtration moyen est de 14ml/min/1,73m2. La protéinurie de 24h retrouvée chez 47 malades soit (87%) dont 57% étaient néphrotiques .L'analyse du sédiment urinaire a trouvé une hématurie dans 61% et une leucocyturie dans 56%. La principale indication de la biopsie rénale était l'atteinte glomérulaire. Les types de l'atteinte histologique retrouvés sont la néphrite tubulo-interstielle aigue dans 15%, la glomérulonéphrite aigue endocapillaire dans 13%, la glomérulonéphrite membranoproliférative dans 11%, la glomérulonéphrite extracapillaire dans 9%, la néphropathie lupique dans 7,4% et le myélome dans 7,4%. Les lésions de chronicité ont été retrouvées chez 20% des malades. 19 patients ont nécessité le recours à l'épuration extra-rénale temporaire au cours de leur hospitalisation. Le traitement a fait appel à la néphroprotection chez 40 patients, à la corticothérapie seule chez 10 patients et à l'immunosuppression chez 10 patients. Après un recul moyen de 2 ans, l'évolution était favorable chez 28%, 13% ont gardé une fonction rénale stationnaire, 24% ont évolué vers l'insuffisance rénale chronique terminale. La PBR a permis de poser le diagnostic et de guider la thérapeutique chez tous nos malades particulièrement lorsqu'il s'agissait de la néphropathie lupique, des vascularites et du myélome. Conclusion : La ponction biopsie rénale est d'un intérêt capital. Elle permet de poser le diagnostic histologique chez la majorité des patients, d'évaluer le pronostic rénal et de guider la thérapeutique. La PBR doit être rapidement proposée lorsqu'une cause organique est évoquée ou lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Une collaboration pluridisciplinaire entre le réanimateur, le néphrologue, le radiologue et l'anatomopathologiste est alors nécessaire pour optimiser la prise en charge de l'IRA. C7- Profil histologique et évolutif des néphropathies glomérulaires primitives. K.Flayou, J. Dione, H. Jmahri,I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun. Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat. Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est toujours secondaire à l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou non, de nature primitive ou secondaire. La ponction biopsie rénale permet d'orienter le diagnostic étiologique et l'attitude thérapeutique. Le but de notre travail est d'étudier le profil épidémiologique et évolutif du SN secondaire à une glomérulopathie primitive (GP). Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une période de 6 ans et concerne 177 patients porteurs de GP confirmées à la biopsie rénale. Nous avons analysé les données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives. Tous les patients ont bénéficié d'une enquête étiologique comprenant un bilan immunologique et infectieux. La rémission complète est définie par une fonction rénale normale et une protéinurie inférieure à 0,5g/j. La rémission partielle est définie par une protéinurie entre 1g et 3g/j ou une diminution du débit de protéinurie de 50% avec stabilisation de la fonction rénale. Résultats : Il s'agit de 177 patients dont 122 sont de sexe masculin (sex-ratio : 2,17). L'âge moyen est de 38,8 ± 15,5 ans. Le syndrome néphrotique est noté dans 84,2% des cas à l'admission avec une protéinurie moyenne à 7,2 ± 5,8 g/j associé à une insuffisance rénale dans 29,4% des cas. Sur le plan histologique, la HSF est notée dans 72 cas (40,6%) suivie par la GEM dans 41 cas (23,16%), la néphropathie à IgA dans 24 cas (13,5%), la GNMP dans 12 cas (6,7%), la GNA post-infectieuse dans 11 cas (6,2%), la glomérulonéphrite extra-capillaire dans 10 cas (5,6%) et la LGM dans 7 cas (3,9%). Tous les patients ont reçu un traitement néphroprotecteur. L'évolution est marquée par une rémission complète dans 50,3% des cas, partielle dans 29,3% des cas et un échec thérapeutique dans 20,3% des cas. Le traitement immunosuppresseur est instauré chez 54 patients en fonction du type histologique de la GP. L'importance du débit de protéinurie, l'insuffisance rénale à l'admission et la présence de signes de chronicité sur la biopsie rénale sont les principaux facteurs de mauvais pronostic rénal. Conclusion : Le syndrome néphrotique relève d'étiologies multiples de pronostic différent. L'évolution des patients en rémission au cours des GP est généralement favorable 26 COMMUNICATIONS ORALES C9- Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de première intention dans le trajet de soin des patients lithiasiques. RESUMES Dialyse C10- Soutien psychologique des hémodialysés N. Tazi, M.Ezziani, S.Mikou, T.Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction: La maladie lithiasique est une pathologie très fréquente qui touche 4 à 20% de la population selon les pays. La prise en charge médicale est essentielle pour prévenir les récidives. Elle concerne tous les patients lithiasiques, dès le premier épisode et repose sur la recherche systématique des facteurs de risque. Les objectifs de notre étude sont de rechercher la fréquence des facteurs de risque de survenue de lithiases sur le bilan biologique de première intention et la cristallurie d’une part, et de comparer les résultats entre les patients avec premier calcul et les patients avec récidives lithiasiques d’autre part. Matériel & Méthodes: C’est une étude prospective, descriptive et analytique menée entre octobre 2013 et janvier 2014. Les patients sont inclus à partir des consultations d’urologie, de néphrologie et du service des urgences adultes. Nous avons inclus tous les patients lithiasiques, dès la première crise, en ambulatoire et à distance de toute manifestation clinique ou manœuvre thérapeutique. Le bilan biologique sanguin et urinaire de première intention préconisé par les recommandations internationales a été réalisé chez tous les patients. Les techniques de cristallurie sur urines du réveil avec une double lecture (biologiste et néphrologue) ainsi que l’analyse des calculs par spectrophotométrie infrarouge (SPIR) ont été développés localement durant les deux dernières années. Afin de déterminer les facteurs de risque de la récidive lithiasique, nous avons comparé les données sociodémographiques et clinico-biologiques de l’ensemble de nos patients. Résultats: Nous avons recensé 82 patients lithiasiques dont 50 répondent aux critères d’inclusion. L’âge moyen des patients lithiasiques est de 47,2 ±13,4 ans. On note une légère prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,92. Selon l’IMC, 16 % sont obèses, 46% ont un surpoids, et 38% ont un poids normal. L’interprétation des paramètres urinaires est définie selon les recommandations du Comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie. Nous avons analysé 35 calculs par spectrophotométrie infra rouge. Neuf patients ont une cristallurie positive : présence d’un ou plusieurs cristaux au niveau des urines du réveil ; soit 18 % des patients. Parmi les 50 patients porteurs de lithiase urinaire, 62 % ont une récidive lithiasique. En analyse univariée, la survenue d’une récidive lithiasique dans notre série est liée à l’apport hydrique insuffisant, la présence d’un antécédent familial de lithiase urinaire, l’hyperuricurie de débit et une diurèse nocturne insuffisante (densité urinaire > 1025). Le type de calcul sur l’analyse SPIR n’est pas lié au risque de récidive dans notre série. Discussion: Le bilan biologique de première intention, a permis de trouver dans de nombreux cas des facteurs de risque lithogène, tant chez les patients avec récidives de lithiases que chez les malades avec premier calcul, susceptibles d'orienter la prévention des récidives. L’étude de la cristallurie est hautement recommandée dans une perspective de surveillance clinique au long cours des patients lithiasiques. A noter que la cristallurie peut s'observer en dehors de tout contexte pathologique chez un sujet sans antécédents. Au contraire, chez le sujet lithiasique, la cristallurie doit être considérée comme un facteur de risque lithogène. Conclusion: Au bout de ce circuit, tous les patients ont bénéficié d’un avis spécialisé néphrologique pour adapter la prise en charge médicale ultérieure en expliquant le régime diététique qui doit être suivi pour chaque type de lithiase urinaire. L’estimation du risque de récidive est un moyen d’améliorer l’observance de nos patients. O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La prise en charge des patients hémodialysés recourt aux différentes approches multidisciplinaires, et laisse en dernier lieu celle psychologique. L'objectif de notre étude est d'évaluer le soutien psychologique des hémodialysés, assuré par notre équipe soignante et de réaliser l'état des lieux sur le profil psychologique de nos patients. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en Février 2013 auprès de l'équipe soignante et des patients hémodialysés du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Un questionnaire anonyme contenant 21 questions (ouvertes et fermées) évaluant le soutien psychologique des hémodialysés a été remis aux médecins résidents (M) et aux infirmiers (I). Puis, nous avons réalisé un entretien avec nos patients à l'aide des échelles de dépression et d'anxiété de Hamilton contenant respectivement 21 et 14 items. Résultats : 47 formulaires ont été remplis par 17 infirmiers et 30 médecins résidents. 92% des médecins exercent leur métier depuis 1 à 4 ans et 47% des infirmiers ont une ancienneté professionnelle de 10 ans. La majorité des médecins (85%) et des infirmiers (88%) constatent que la réaction des patients à l'annonce de l'IRCT était un refus tandis que 15% des (M) et 12% des (I) avaient noté une acceptation de la maladie. Durant la première séance d'hémodialyse, 62% des (M) et 53% des (I) avaient donné la priorité à la fois aux soins physiques et au soutien psychologique. 69% des médecins et 59% des infirmiers ont répondu que nos patients ne bénéficient pas de séances éducatives. En face de l'agressivité liée à la dépression, 58% des médecins et 45% des infirmiers calment les patients, 25% des (I) et 5% des (M) les ignorent, tandis que 37% des (M) et 30% des (I) les écoutent. La totalité des médecins et des infirmiers ont rapporté le besoin dans notre unité d'hémodialyse d'un psychologue et d'un assistant social. 108 patients hémodialysés ont été inclus, avec un âge moyen de 42 ± 12 ans et un sex-ratio H/F de 0,9. 62% des patients ont une ancienneté en hémodialyse d'au moins 10 ans. 77% n'ont pas de profession. La majorité des cas (90%) présentent une dépression dont 77% un syndrome dépressif modéré à sévère. L'anxiété a été notée dans 64% des cas. Conclusion : Nos résultats confirment la nécessité du soutien psychologique des hémodialysés. D'o๠l'intérêt d'intégrer des psychiatres, psychologues et assistants sociaux, ainsi qu'une formation du personnel sur le soutien psychologique pour une meilleure prise en charge de nos patients. C11- L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation du poids sec chez les patients hémodialysés chroniques M.Miftah, A.Cherkaoui, N.Ouzeddoun, H.Rhou F. Ezaitouni, R.Bayahia, L.Benamar Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina, Rabat Introduction : le body Composition Monitor (BCM, FreseniusMedical Care) permet la quantification du liquide extracellulaire en excès par rapport à une population en bonne santé. Ses résultats sont utiles pour améliorer la gestion des fluides chez les patients dialysés. L'objectif de notre étude est : d'évaluer le volume extracellulaire chez nos patients HDC par BCM, de le corréler aux taux sériques de la BNP, de le comparer au poids sec prédéfini par le médecin traitant, et en déduire ainsi le nombre de patients nécessitants la correction 27 COMMUNICATIONS ORALES de leur poids sec et le résultat à court terme de cette correction. Matériel & Méthodes : Etude prospective réalisée entre Janvier 2013 et Mars 2013 incluant l'ensemble des patients HDC (soit 46 patients) au centre de dialyse du CHU Ibn Sina de Rabat. Afin d'évaluer l'excès de fluide chez nos patients HDC, nous avons utilisé le BCM immédiatement avant la séance de dialyse, l'excès de fluide postdialytique a été calculé par une formule validée. Le Taux sérique de BNP (peptide natriurétique type B) a été dosé avant et après dialyse. Résultats : Dans notre étude, avant la dialyse ,11 patients (29,91%) ont un excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population de référence, c'est-à -dire supérieur à 1,1L ; alors que 30 patients (65,21%) se situent dans la fourchette normale d'excès de fluide (29,91% dans le versant hypo volémie et 41,30% dans de versant hyper volémie) et 5 patients (10,27%) ont un excès de fluide inférieur au 90è percentile de la population de référence. Après la dialyse, L'excès de fluide post-dialytique se situait dans la fourchette normale chez 38patients (82%), 5 patients (10,86%) gardaient toujours un excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population générale et 3 patients avaient un excès de fluide inférieur à 1,1L. Pour les 4 patients qui ont bénéficié de la correction de leur poids sec par baisse de leur poids de base de 500gr/2 semaines, on a a noté une baisse de l'excès de fluide sans normalisation de la PA. Dans notre étude, le taux sérique moyen de BNP qui est positivement corrélé avec la surcharge volumique, baisse significativement après dialyse. Cette baisse ne peut pas être exclusivement liée à la restauration d'une volémie optimale, puisque son taux sérique est affecté par des facteurs indépendants de l'expansion volumique, tel que la dénutrition. Ceci fait de la BNP un outil non fiable dans l'estimation du poids sec. Conclusion : La détermination du « poids sec » des patients en insuffisance rénale terminale par des arguments cliniques n'est pas suffisamment reproductible. L'impédancemétrie spectrométrique multifréquence est un moyen objectif d'appréciation du poids sec. Cette méthode permet de prévenir les complications infra-cliniques des erreurs de l'estimation du poids sec. Nos résultats démontrent que l'évaluation clinique du poids sec est corrélée aux valeurs du poids sec estimées par BCM. Cette étude va être compléter par d'autres démontrant la possibilité de détecter, par impédancemétrie spectroscopique les excès de fluide extracellulaire et leurs corrélations positives avec l'HVG et la remodèlisation cardio vasculaire RESUMES persistance de l'anémie malgré untraitement par les ASE, nous avons comparé deux groupes de patients avec et sans anémie. Résultats: L'âge moyen était de 44,1±16,2 ans avec un sexe ratio (41H/36F) de 1,13. Un IMC moyen de 21,3±2,2 kg/m2 et une ancienneté en dialyse de 62,23±54,7mois. La moyenne de l'hémoglobine était de 10,7±2,1 g/dL, avec une ferritinémie moyenne de 430,7±358,5 ng/dL. 42% des patients avaient une CRP supérieure à 6mg/l. Le taux moyen de l'albuminémie était à 41,28±5,23 [20-52] g /l, celui de la préalbuminémie était à 0,32±0,8 [0,1-0,52]g /l .Une hyperparathyroidie secondaire a été retrouvée chez 46,7% des malades, avec une PTH 184 moyenne de 408+/-380 pg/ml. Seulement 38,9 % de nos patients avaient une hémoglobine supérieure à 11 g/dl. Parmi nos patients, 35,5 % avaient une ferritinémie entre 200 et 500 ng/dL. Seulement 17,4% étaient sous fer injectable. La comparaison des deux groupes montre que la carence martiale et l'inflammation sont des facteurs de résistance au traitement par l'érythropoïétine dans notre population. Conclusion : Le pourcentage de nos patients répondant aux recommandations concernant l'anémie (38,9 %) rejoint les données de la littérature. Les statuts martial et inflammatoire doivent être davantage pris en compte pour améliorer l'efficacité du traitement de l'anémie par les agents stimulant l'érythropoïèse. C13- Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs de risque chez l'hémodialysé. I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A.Hassani, T.Eyeni, T.Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction: Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou syndrome d'impatience musculaire est un trouble moteur caractérisé par des sensations désagréables dans les jambes. Les causes sont mal connues et sa fréquence est estimée entre 25% et 40% chez les hémodialysés. L'objectif de notre étude est de déterminer sa fréquence et de rechercher des facteurs de risque qui y sont associés. Matériel & Méthodes: Il s'agit d'une étude monocentrique analytique transversale menée entre décembre 2012 et janvier2013 incluant les patients du centre d'hémodialyse Al Ghassani de Fès. L'international restless legs syndrome scale (IRLES) a été administré par un même médecin enquêteur pour mesurer la sévérité du syndrome des jambes sans repos. Cet index comprends 10 questions évaluant les symptômes durant les sept derniers jours et d'une manière générale. Chacune des dix questions étant cotée de 0(inexistant) à 4 (très important).Les données démographiques, cliniques et biologiques sont collectées à partir des dossiers des patients. Résultats: notre étude a porté sur 84 Patients hémodialysés avec un âge moyen 50,55±15,35 ans, un sexe- ratio de 0,97, une ancienneté d'hémodialyse moyenne de 7,46±4,55ans et Kt/V moyen de1,34±0,22.La prévalence du syndrome des jambes sans repos était de 41,6% dont seulement 5 cas de forme très sévére .En analyse univariée nous avons retrouvé une association entre le SDJS et la carence martiale p(0,018) variable modifiable incriminée dans plusieurs séries. La néphropathie vasculaire p(0,041), l'HTA p(0,026) et le sexe féminin p(0,024) facteurs non modifiables rarement cités dans la littérature sont aussi associés au SDJS dans notre série. En analyse multivariée seule l'HTA p(0,037) et la carence martiale (0,025) étaient significativement liées au syndrome des jambes sans repos. Discussion: Notre étude vient conforter la prévalence élevée du SDJS dans la population des hémodialysés 41.7%. Il est plus fréquent dans la population féminine p(0.024) associé à une carence martiale p(0.018) et une mauvaise qualité du sommeil p(0.041) qui sont des facteurs cités par d'autres équipes. Ceci est du à un défaut de redistribution et de fixation du fer disponible au niveau de la substance noire. Conclusion: Dans notre série il ressort que la C12-La prise en charge de l'anémie au sein d'une population hémodialysée dans un centre marocain. I.Karimi, R.El Harraqui, A.Chemlal, F. Elalaouiismaili, N.Benabdellah, S.bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya. Service de Néphrologie, CHU d’Oujda Introduction: Les recommandations nationales et internationales préconisent un taux d'hémoglobine entre 11 et 12 g/dL chez le patient hémodialysé chronique. Cependant, les études réalisées montrent que seulement 35 à 55 % des patients atteignent cet objectif. Le but de ce travail est d'évaluer la réponse au traitement par érythropoïétine chez nos hémodialysés chroniques. Matériel & Méthodes: Etude transversale réalisée en novembre 2013.Nous avons analysé chez 77 patients:les données cliniques (l'âge, l’indice de la masse corporelle, la néphropathie initiale, l'ancienneté en hémodialyse, l'abord vasculaire), les paramètres biologiques (l'état nutritionnel et inflammatoire [CRP, préalbumine, albumine, cholestérol total], l'équilibre phosphocalcique, la qualité de dialyse évaluée par le KT/V). L'évaluation de l'anémie a porté sur l'hémoglobinémie, la ferritinémie, la posologie hebdomadaire d'EPO et le traitement martial.Afin de dégager les facteurs associés à la 28 COMMUNICATIONS ORALES carence martiale et l'HTA sont les principaux facteurs de risque de ce syndrome chez nos patients. Les facteurs traditionnels comme le tabagisme, l'âge supérieur à 50ans et la dialyse inadéquate ne sont pas associés à ce trouble. RESUMES travail est d'exposer l'attitude adoptée par nos centres d'hémodialyse concernant la création de ces FAV. Matériel & Méthodes : Notre étude multicentrique, transversale, menée en avril 2012, a inclus tous les patients hémodialysés chroniques des 39 centres d'hémodialyse des secteurs privé et public dans quatre régions du Maroc (Fès-Boulmane, Meknès-Tafilalt, l'Oriental et TazaTaounate-Alhouceima). Des médecins enquêteurs ont recueilli auprès des patients et du personnel traitant les données relatives aux abords vasculaires permanents en vue d'identifier les facteurs liés au non recours à la FAV distale en première intention. Résultats: Nous avons colligé 2066 patients hémodialysés chroniques, dont l'âge moyen est de 53±15 ans, avec un sex-ratio de 1.2. La dialyse est réalisée dans des centres privés chez 55% des patients, à raison de 3 séances par semaine dans 51% des cas, 50.5% sont hypertendus et 23.5% sont diabétiques. La durée moyenne d'hémodialyse est de 55±58 mois, le nombre moyen de FAV de 1.34±0.8 et la survie moyenne de 44.8±49.5 mois. 1544 patients (74,7%) ont bénéficié d'une seule FAV qui était distale dans 85% des cas. Parmi ceux qui ont bénéficié d'une seule FAV d'emblée proximale, 35% des cas sont diabétiques et 77% sont hypertendus avec une corrélation très significative entre ces trois paramètres. Les voies veineuses centrales n'ont été utilisées comme accès vasculaire pour hémodialyse que chez 43 patients soit 2% des cas en attendant la création d'un abord permanant. Le recours aux abords prothétiques a été noté dans 12 cas comme alternative aux abords natifs. Conclusion: La fistule artérioveineuse native distale représente l'accès vasculaire de « référence » et de première intention chez l'hémodialysés. Elle offre les meilleures performances et la plus faible morbidité. Notre enquête révèle le recours initial à ce type d'abord dans 85% des cas et identifie le diabète et l'HTA comme facteurs liés au recours direct aux FAV proximale. C14-Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez l'hémodialysé. O. Nascimento(1), I. El Adnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), G. Asaadi (2). 1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca 2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La dénutrition est un élément déterminant de la survie des patients hémodialysés. Sa fréquence a été rapportée chez 30 à 50% dans cette population. Le but de notre étude est d'évaluer la prévalence de la dénutrition chez nos patients et ses facteurs prédictifs. Matériel & Méthodes : Etude transversale analytique réalisée en novembre 2013, incluant tous les patients de notre unité d'hémodialyse. Ont été analysés les données épidémiologiques, les antécédents, les mesures anthropométriques (la taille, le poids sec, l'IMC) et les données biologiques. Nous avons réalisé également l'évaluation de l'état nutritionnel selon les recommandations du United KingdomRenal Association (une réduction du poids corporel de 5% ou plus en 3 mois ; ou de 10% ou plus en 6 mois ; ou un IMC < 20 Kg/m²) et en ayant eu recours à l'expertise d'une diététicienne. L'analyse statistique a été réalisée avec le logiciel Epi Info 6. Résultats : Nous avons colligé 102 patients hémodialysés, dont 49 hommes et 53 femmes, ayant un âge moyen de 44±14 ans et une ancienneté moyenne en hémodialyse de 13.4 ± 6.8 ans. L'IMC moyen était de 20.9 ±3.7 Kg/m², avec des extrêmes allant de 14.8 à 32.9 Kg/m². La consommation calorique moyenne était de 20.3 ± 8 Kcal/Kg/j avec 51% des hémodialysés ayant un régime hypocalorique. L'apport moyen en protides, lipides, glucides et potassium était respectivement de 0.82±0.5 g/Kg/j, 53±17 g/j, 228±90 g/j et 1760 ± 58 mg/j. La prévalence de la dénutrition était de 48% selon les critères de l'UKRA. L'analyse comparative du groupe de patients dénutris et du groupe témoin a objectivé les facteurs de risque suivants : la moyenne d'ancienneté en hémodialyse (p=0.001), la moyenne d'âge jeune (p=0.02), la néphropathie causale vasculaire (p=0.04), l'HTA contrôlée (p=0.03), le taux moyen bas de la phosphatémie (p=0.008), une valeur moyenne basse des triglycérides (p=0.01) et une valeur moyenne basse du KT/V (p=0.04). L'hypoalbuminémie et la moyenne du taux sanguin d'urée et de la créatininémie n'étaient pas significativement associés à la dénutrition. Conclusion : Dans notre étude, les principaux facteurs prédictifs de dénutrition sont : le taux bas de phosphatémie et de triglycéridémie et l'ancienneté en hémodialyse. Des consultations diététiques régulières en fonction du risque nutritionnel complèteraient utilement le bilan nutritionnel qui doit faire partie intégrante de la surveillance habituelle de l'hémodialysé. C16-Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardiovasculaires en hémodialyse chronique. I.Karimi, A. Chemlal, R.Al harraqui, F.El alaouiismaili, N.Benabdallah, S.Bekkaoui, Y.Bentata, T.El Houari, I.Haddiya Service de Néphrologie, CHU d’Oujda Introduction : En dépit de l'amélioration des traitements de suppléance, la mortalité des patients dialysés reste élevée par rapport à une population générale d'âge identique, et les complications cardiovasculaires demeurent la première cause de morbi-mortalité. L'objectif de notre travail était de déterminer la prévalence des différentes complications cardiovasculaires, déterminer sur la période de suivie le nombre de décès, puis identifier les corrélations éventuelles entre ces deux entités. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, qui s'est étalée sur une période de deux ans, Nous avons inclus les patients hémodialysés chroniques de 3 centres d'hémodialyse dans notre ville, ayant une ancienneté en hémodialyse supérieure à trois mois. Nous avons étudié chez nos malades les paramètres démographiques, clinico-biologiques, dialytiques et échocardiographiques. Résultats : 103 patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen était de 47 ± 15. 54% de nos patients étaient des femmes, 19% des patients étaient tabagiques. La néphropathie initiale était indéterminée (NI) dans 59 % des cas, la néphropathie diabétique et la PKR présentaient 15% et 12% respectivement. Sur le plan biologique, Nous remarquons que 38,5% des malades avaient une dyslipidémie, 78 % étaient anémiques, 56,7% des patients avaient une hyperparathyroidie secondaire avec une PTH 1-84 moyenne de 508+/-380 pg/ml. Concernant les données dialytiques de nos patients, la durée moyenne de dialyse était de 102,4±41,9 C15-L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique : Résultats d'une enquête multicentrique. C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction: L'accès vasculaire est le « talon d'Achille » du dialysé. Il est indispensable au traitement de suppléance extra-rénale. Il conditionne l'efficacité des séances de dialyse et affecte la qualité de vie des patients dialysés. Les fistules artérioveineuses (FAV) sont les accès vasculaires permanents les plus utilisés. L'objectif de notre 29 COMMUNICATIONS ORALES mois. 53% de nos patients avaient un rythme de 3 séances par semaine, tandis que les 47% restants étaient dialysés à raison de 2 fois par semaine. Les anomalies échocardiographiques sont retrouvées dans 81% des cas. Elles étaient dominées par l'hypertrophie ventriculaire gauche (61%), et la dilatation auriculaire gauche dans 32% des cas. Sur un an de suivi, 14 patients sont décédés.Parmi ces décès, on note 34% de diabète, 64 % d'hypertension artérielle, 71 % de cardiopathie. L'analyse statistique a montré que les facteurs qui influencent la mortalité sont : le rythme de deux séances de dialyse par semaine (p =0,01), et l'obésité (0,03). En revanche, l'HTA, l'âge, la durée de dialyse, l'inflammation chronique, HVG et l'anémie n'ont pas été retenus comme FDR. Conclusion : Une prise en charge précoce des facteurs de risque cardiovasculaire chez l'hémodialysé chronique est indispensable pour ralentir les altérations cardiovasculaires et réduire les décès de causes cardiaques RESUMES rares études qui ont évalué l'état hydrique des HDC par impédancemétrie, permettant de suggérer qu'au-delà de la surcharge hydrique, d'autres mécanismes pourraient être responsables de l'HTAP dans cette population, les trois quarts des patients avec HTAP n'ayant pas d'excès en eau totale. C18-Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés deux fois par semaine ? M. Ezziani, N.Tazi, I.Toure, S.Mikou, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction: La morbi-mortalité en hémodialyse est corrélée à la dose de dialyse délivrée. Les recommandations des bonnes pratiques médicales stipulent que la durée hebdomadaire d’hémodialyse doit être > 12 heures délivrée en 3 séances par semaine. Les difficultés d’accès à l’hémodialyse dans notre contexte nous obligent à adopter un schéma à 2 séances par semaine chez un grand nombre de patients. L’objectif de ce travail est d’évaluer la qualité de dialyse des patients dialysés 2 fois et de la comparer avec ceux dialysés trois fois par semaine. Matériel & Méthodes: Etude transversale menée en septembre 2013 incluant des patients adultes traités par hémodialyse périodique à raison de 3 fois 4 heures ou 2 fois 5 heures par semaine depuis au moins une année. Nous avons analysé différents paramètres cliniques, biologiques et radiologiques qui interviennent dans l’évaluation de la qualité de dialyse (Kt/V OCM, kaliémie, réserve alcaline, taux d’hémoglobine, calcémie, phosphorémie, PTHi, CRP, albuminémie, CT, TG, IMC, poids sec, PPID, TA, hypotension intradialytique, diurèse résiduelle, ICT, HVG, autres). Pour déterminer les facteurs associés à un schéma de traitement par 2 ou 3 séances hebdomadaires, une analyse univariée a été faite. Résultats: 83 patients ont été colligés. Le sex ratio est de 0,47 avec un âge moyen de 50±15 ans et une durée d’hémodialyse de 102±61 mois. 32 patients (38,6%) sont dialysés 2 X par semaine et présentent des différences significatives avec ceux dialysés 3 fois en ce qui concerne l’ancienneté en hémodialyse (82 vs 115 mois), la diurèse résiduelle (540 vs 154 ml/j), le Kt/V hebdomadaire (3,37 vs 4,19), la réserve alcaline (20,9 vs 22,5 mEq/l), la phosphorémie (47,8 vs 39,7 mg/l) et le taux d’hémoglobine (9,3 vs 11,2 g/dl). Dans le groupe bihebdomadaire, le taux d’atteinte des objectifs recommandés pour certains critères de qualité de dialyse est faible comparé avec le groupe trihebdomadaire et la différence est significative : un Kt/V hebdomadaire > 4,2 chez seulement 10% vs 49% et > 3,6 chez 32% vs 88%, un taux d’hémoglobine > 11 g/dl chez 19% vs 61% et une RA > 21 chez 56% vs 84%. Par contre, aucune différence n’a été retrouvée concernant l’atteinte des objectifs de kaliémie, calcémie, phosphorémie, taux de PTHi, CRP, albuminémie et IMC. Les deux groupes se ressemblent aussi pour la prévalence de l’HTA, de l’HVG et des hypotensions intradialytiques. Discussion: Les patients dialysés deux fois par semaine ont un Kt/V hebdomadaire diminué mais leur diurèse résiduelle est plus élevée. L’importance de cette diurèse devra être appréciée par la mesure de la clairance rénale pour mieux juger la dose de dialyse délivrée. Le mauvais contrôle de l’acidose et de la phosphorémie est sans doute dû à la durée de dialyse hebdomadaire insuffisante, alors que le faible taux d’hémoglobine serait dû en partie à une faible utilisation des agents stimulants l’érythropoïèse dans le groupe bihebdomadaire. Conclusion: En cas d’impossibilité de réaliser 3 séances de dialyse par semaine, un schéma à deux séance pourra être proposé mais à condition que la durée hebdomadaire soit suffisante pour assurer une dose de dialyse adéquate et en tenant compte de l’importance de la diurèse résiduelle. C17-L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà de la surcharge hydrique N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU d'Amiens, Amiens, France Introduction: l'hypertension pulmonaire (HTAP) est une pathologie fréquente et grave que l'on retrouve chez les patients hémodialysés chroniques (HDC). Sa prévalence varie de 25 à 45 % selon les études, et il semblerait qu'elle soit indépendante de la prévalence des maladies cardiovasculaires dans l'insuffisance rénale chronique terminale. De plus, il a été montré que l'HTAP est un facteur indépendant de mortalité chez les HDC. Nous avons mené cette étude pour évaluer la prévalence et les facteurs associés à l'HTAP évaluée par Echo-Doppler cardiaque chez une population d'HDC français. Matériel & Méthodes: il s'agit d'une étude prospective incluant des HDC âgés de plus de 18 ans, en HD depuis au moins 3 mois, sur fistule atrério-veineuse. Les patients ayant une cardiopathie avec une fraction d'éjection inférieure à 50%, ceux ayant une pneumopathie obstructive ou restrictive, et ceux ayant une contre-indication à la réalisation d'une impédancemétrie, ont été exclus. Tous les patients ont bénéficié le jour de la même séance de dialyse d'une échographie transthoracique, d'une évaluation de l'état d'hydratation par impédancemétrie, d'une mesure du débit de FAV et d'un bilan biologique. Résultats: Nous avons inclus 34 patients dont l'âge moyen était de 63 ± 16,5 ans. La néphropathie initiale était le plus souvent glomérulaire (34%). Huit patients étaient diabétiques (23,5%). La durée moyenne en dialyse était de 51 mois. La prévalence de l'HTAP était de 23,5%. La PAPS moyenne était de 31 ± 7 mmHg avec des extrêmes de 21 à 60 mmHg. L'analyse des données cliniques, impédancemétriques et biologiques des groupes avec et sans HTAP a montré que la durée prolongée en hémodialyse et la perte de diurèse résiduelle étaient significativement liées à la présence d'HTAP (p=0,001 ; p=0,03). Discussion: Plusieurs mécanismes ont été suggérés pour expliquer le développement de l'HTAP chez les HDC, mécanismes qui agissent probablement en synergie. Sur le plan physiopathologique, l'HTAP pourrait se développer suite à une augmentation du débit cardiaque dépassant les capacités d'adaptation de la circulation pulmonaire (surcharge hydrique, FAV, anémie), mais également par une vasoconstriction pulmonaire secondaire à un dysfonctionnement endothélial (baisse de production de l'oxyde nitrique). D'autre part, l'ancienneté en dialyse est un facteur qui ressort très souvent dans la littérature. Ceci suggère qu'il existe des mécanismes liés à la dialyse elle-même (bioincompatibilité).Conclusion: Cette étude prospective fait partie des 30 COMMUNICATIONS ORALES RESUMES clinique englobant tout le spectre de la défaillance rénale aigue. Les critères Risk-Injury-Failure-Loss-End (RIFLE) ont été proposés pour définir l'AKI et pour classer sa sévérité clinique en différentes catégories. L'objectif de notre travail a été d'appliquer le RIFLE à une population de patients opérés de chirurgie cardiaque sous CEC et d'évaluer sa pertinence en termes de facteur de risque de mortalité hospitalière comparé aux autres facteurs de risque. Matériel & Méthodes: C'est une étude prospective incluant les patients qui ont été opérés d'une chirurgie cardiaque programmée. Le dosage de la créatininémie (créat) a été réalisé à l'admission, à j1 et à j5 postopératoire. L'AKI a été évalué selon les critères de la classification RIFLE. Les patients ont été divisés en trois niveaux de sévérité en se basant uniquement sur la créat (R : Risk = créat à— 1,5 ; I : Injury = créat à— 2 : F : Failure = créat à— 3). Nous avons analysé les différents paramètres péri opératoires ainsi que leurs associations à la survenue d'AKI. Nous avons aussi étudié les répercussions de l'AKI sur la durée. Résultats: 115 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 49 ± 15 avec un sex ratio de 1,2 H/F. Le taux de créatininémie moyen a été de 79µmol/l ± 16 avec une clairance de base de 74 ml/mn ± 27. L'AKI était diagnostiquée chez 21 patients soit une incidence de 18,26 % (RIFLE-R : 9,1% ; RIFLE-I : 6,8 % ; RIFLEF : 2,3 %). Aucun patient n'a eu recours à l'hémodialyse. Les patients RIFLE-R avaient une mortalité de 10%, comparée à 25% pour RIFLE-I et 66,6% pour RIFLE-F. les patients sans AKI avaient une mortalité de 2,8%. En analyse univariée, l'âge, l'EUROSCORE, l'insuffisance cardiaque préopératoire, la dysfonction rénale préopératoire, la durée du clampage aortique et la durée de CEC ont été associés de faà§on significative à la survenue de l'AKI. En analyse multivariée, seules la dysfonction rénale préopératoire et la durée de CEC (supérieur à 120 min) ont été retrouvées comme facteurs indépendants de survenue de l'AKI. Conclusion: La classification RIFLE parait comme un moyen fiable pour dépister l'insuffisance rénale aigue et pour classifier sa gravité. L'AKI est une complication fréquente et il est associé à une augmentation de la morbidité et la mortalité. L'identification de ses facteurs de risque permet une meilleure stratégie de prévention. IRA-Dialyse C19- Impact du type de défaillance d’organes sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë. G. Elbardai, S. Mikou, S.Jaafour, T.Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est un désordre fréquent et complexe. Son incidence et son taux de mortalité sont très variables dans la littérature et sont particulièrement plus élevés chez les patients en unités de soins intensifs dans un contexte de défaillance multi-viscérale. Le but de notre étude est de déterminer l’impact du nombre et le type de défaillance d’organe sur le pronostic de l’IRA. Matériel & Méthodes : C’est une étude prospective incluant les cas d’IRA chez les patients hospitalisés dans les différents services de notre centre hospitalier universitaire entre septembre 2012 et mars 2013. Ces patients ont été répartis en deux groupes : groupe de patients mono-défaillants rénaux (MD) et un groupe de patients présentant une ou plusieurs défaillances d’organes associés à l’IRA (PD). Les données cliniques et biologiques ont été analysées et comparées entre les deux groupes. L’IRA est définie et classée selon les critères de la classification Acute KidneyInjury Network (AKIN). La défaillance d’organe est définie selon les critères de Knaus. Résultats : Parmi les 210 patients recensés, 131 ont été classés comme MD (62,3%), tandis que 79 cas ont été classés comme PD (37,6%). Il n'y avait pas de différence d'âge entre MD et MP. En matière de co-morbidités, aucune différence significative n’est retenue dans la fréquence du diabète, HTA, maladie coronaire, insuffisance cardiaque. Cependant la prévalence de l’insuffisance rénale chronique préexistante (DFG <60 mL/min par MDRD) est significativement plus importante chez les patients MD (19,8% vs 8,8%, p <0,001). L’IRA est significativement plus sévère dans le groupe PD versus MD (p= 0,022). De même, la mortalité est significativement plus élevée dans le groupe PD vs MD (53,1% vs 14,5%, p <0,001) ; elle augmente significativement avec l’augmentation des nombres d’organes défaillants et en cas de comorbidité préexistante (p <0,001). Chez les patients ayant deux ou plusieurs défaillances associées le taux de mortalité est plus élevé en cas d’IRA stade 2 et 3 d’AKIN. La défaillance neurologique est la défaillance la plus commune dans notre série (18%), suivie par la défaillance cardio-vasculaire (14,8%), la défaillance respiratoire (11%) et la défaillance hépatique (8,6%). Si la défaillance hématologique est la moins fréquente (8%), elle est cependant associée au taux de mortalité le plus élevé. En analyse multivariée, la défaillance cardiovasculaire, neurologique, respiratoire et hématologique sont des facteurs indépendants de mortalité. Conclusion : L’IRA est un processus dynamique qui est souvent associé à un dysfonctionnement d’autres organes. Son pronostic dépend non seulement du degré de l’IRA et du nombre d’organes défaillants mais également du type d’organe défaillant isolé ou de manière combinée. C21- Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les patients en insuffisance rénale admis en réanimation. Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi,N. Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA. Zeggwagh. Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction: L'insuffisance rénale représente un facteur de surmortalité et de morbidité pour les patients admis en réanimation. Ainsi, l'optimisation de l'épuration extrarénale constitue un enjeu majeur en milieu de réanimation. Le but de l'étude était d'évaluer l'apport de l'hémodialyse intermittente effectuée hors site chez les patients admis dans un service de réanimation médicale avec une insuffisance rénale. Matériel & Méthodes : Etude prospective incluant les patients hospitalisés en réanimation (Février 2011 et Septembre 2013) avec à l'admission une insuffisance rénale aiguë (IRA) selon la définition AKIN ou une insuffisance rénale chronique (IRC). Deux groupes ont été définis : Groupe 1 ayant bénéficié d'une hémodialyse intermittente (HDI) réalisée hors site et Groupe 2 non hémodialysé (nonHDI). Un score de propension a été construit pour évaluer la probabilité qu'un patient soit traité par HDI. Chaque patient du Groupe 1 a été apparié à un patient du Groupe 2. Les variables antérieures au traitement ont été évaluées chez les paires. Statistique: Wilcoxon, McNemar, CoxRégression. Résultats : 198 patients ont été inclus (âge : 51 ± 19 ans ; 77F/121H). La médiane de la créatinine était de 29 mg/l (q : 17 - 66). 146 patients présentaient C20- L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque : Evaluation des critères RIFLE. N. Mifdal, F.Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction: L'insuffisance rénale aigue est une complication fréquente au décours d'une chirurgie cardiaque sous circulation extra-corporelle (CEC). Une acute kidneyinjury (AKI) est une entité 31 COMMUNICATIONS ORALES à l'admission une IRA selon la définition AKIN et 52 présentaient une IRC dont 20 étaient déjà sous traitement de suppléance chronique avant leur admission. Au total, 54 patients ont bénéficié d'au moins une séance d'HDI réalisée hors site. Le nombre de séances d'HDI par patient était de 2 ± 1 et le délai médian de la mise en route de la première séance était de 4,5 h avec une durée de 196 ± 59 min. La mortalité globale était de 53% (Groupe 1 = 50% vs Groupe 2 : 61% ; p =NS). 54 paires HDI-nonHDI ont pu être constituées. L'âge, le sexe, le score APACHE II, le score LODS, le recours à la ventilation mécanique et aux drogues vasoactives étaient comparables entre les deux groupes. Après appariement, la mortalité était de 61% dans le Groupe 1 et de 63% dans le Groupe 1 (p = NS). La présence d'une IRC augmentait significativement le risque de recours à l'HDI (p<0,001 ; OR = 7,8). Conclusion : Cette étude ne retrouve pas d'amélioration significative de la survie en réanimation chez les patients présentant une insuffisance rénale à l'admission en réanimation et bénéficiant d'HDI hors site. La probabilité qu'un patient reà§oive une HDI hors site est élevée en présence d'IRC. RESUMES élevée à 61,76%. Discussion : Le contexte chirurgical est un facteur de risque d'IRA. Elle s'intègre dans un syndrome de défaillance multiviscérale. Des phénomènes d'ischémie-reperfusion sont à l'origine de l'agression rénale. La mortalité avoisine 50%. La nécessité de recourir à l'hémodialyse majore cette mortalité notamment en contexte chirurgical. Conclusion : L'IRA chez les patients de réanimation a ses caractéristiques cliniques et évolutives qui sont différentes par rapport à celles des autres patients. C'est une dysfonction d'organe grave, impliquant le pronostic vital et le pronostic rénal, risquant l'insuffisance rénale chronique terminale, d'o๠l'intérêt d'une bonne connaissance des facteurs pronostiques pour une prise en charge plus efficace. La prévention passe par des stratégies de protection du rein en situation d'agression et la mise au point de marqueurs de souffrance rénale. C23- Comparaison des insuffisances communautaires et intra-hospitalières. rénales aiguës G. Elbardai, M.A. Lazrak, S.Jaafour, T.Sqalli. Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès Introduction : L’acquisition de l’insuffisance rénale aiguë au cours de l’hospitalisation (IRA-AH) est un facteur de risque de morbimortalité. Cependant, peu de séries ont étudié le profil de l’insuffisance rénale aiguë à acquisition communautaire (IRA-AC). L'objectif de cette étude est de comparer les différentes caractéristiques cliniques et pronostiques des patients avec IRA-AC et IRA- AH. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective portant sur période de sept mois (septembre 2012-mars 2013) incluant l’ensemble des patients admis dans les différents services du centre hospitalier universitaire et présentant une IRA retenue selon les critères de la classification Acute KidneyInjury Network (AKIN). Nous avons recensé tous les patients répondant aux critères de l’AKIN à leur admission pour définir l’IRA-AC ou au moins 24 heures après leur hospitalisation pour définir l’IRA-AH. Les données cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont été analysées et comparées pour les deux groupes. Résultats : Parmi les 210 patients atteints d'IRA, 157 ont été classés comme IRA-AC (74,8%), tandis que 53 cas ont été classés comme IRA-AH (25,2%). Il n'y avait aucune différence d'âge moyen entre IRA-AC et IRA-AH. En matière de comorbidités, aucune différence significative n’est retenue dans la fréquence du diabète, de l’hypertension artérielle, maladie coronaire, insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale chronique connue (définie par un DFG <60 mL/min par MDRD). Le nombre des patients ayant une nécrose tubulaire aiguë est significativement plus important dans l’IRA-AH (32% vs 3,8%, p <0,001), alors que l’IRA-AC a été associée à une prévalence significativement plus importante de diagnostic de glomérulonéphrites et d’hypovolémie (p=0,05). La sévérité de l’IRA selon les stades AKIN ne diffère pas entre IRA-AC et IRA-AH. A l’issu d’un suivi de trois mois, la majorité des patients ont gardé une IR résiduelle statistiquement non significative entre les deux groupes, ainsi que le recours à l’hémodialyse et la durée d’hospitalisation. La mortalité est significativement plus importante dans l’IRA-AH (39,6% vs 25,4% ; p=0,03). Conclusion : L’IRA-AC est une cause fréquente d'IRA et aussi grave que celle observée dans IRA-AH. Elle a un impact sur la durée du séjour à l'hôpital, la mortalité et la survenue de maladie rénale chronique. Les stratégies visant à limiter les risques de l’IRA-AC sont susceptibles de réduire le coût des soins et d’améliorer la prise en charge et le pronostic de nos patients. C22- Profil des malades insuffisants rénaux aigus hémodialysés au service de réanimation des urgences chirurgicales. K. Mabrouk (1), A. Izem(1), F. Ouaddi(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), I.Malajati(2), R. Makayssi(2), A. Nsiri(2), MA. Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R. Alharrar(2). 1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca 2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale aigà¼e (IRA) est une défaillance d'organe fréquente chez les patients hospitalisés en réanimation ; elle est la conséquence de plusieurs affections rencontrées aux soins intensifs. Le but de notre travail est d'évaluer la prévalence de l'IRA en milieu de réanimation chirurgicale, et déterminer le profil clinicobiologique et évolutif des patients présentant une IRA. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010 à Novembre 2013), incluant tous les patients présentant une IRA à l'admission ou au cours de l'hospitalisation en unité de soins intensifs des urgences chirurgicales. L'IRA est définie selon les critères «Acute kidneyinjury network» AKIN, plus précisément AKIN stade III, ayant bénéficié d'épuration extra-rénale. Résultats : 34 patients concernés, avec prédominance masculine 73,5%. L'âge moyen était de 55,5 ans (2190 ans). 50% des patients ont été admis du bloc opératoire, 23,5% des autres services, 14,7% du service d'accueil des urgences, 11,8% des structures privées. 64,7% des patients ont été admis pour prise en charge post-opératoire d'une chirurgie urgente, 29,4% admis pour pathologie médicale, et 5,9% pour post-opératoire d'une chirurgie programmée. Les scores de gravité moyens étaient : GCS 12,41;SOFA 3,94. 52,9% des patients avaient une instabilité hémodynamique. 56% avaient reçu des médicaments néphrotoxiques. Le délai d'apparition de l'IRA était de 4,22 jours. Le taux moyen de la créatinine était de 61,85mg/l. La diurèse était conservée dans 23,5% des cas. L'hyperkaliémie associée à une oligoanurie représentait la première indication à l'hémodialyse dans 58,82% des cas, suivie de l'insuffisance rénale sévère (créatinine ≥ 80mg/l) dans 32,35% des cas, l'OAP dans 5,88% des cas, et un seul cas d'acidose sévère. L'indication à l'hémodialyse était posée à J1 de l'insuffisance rénale dans 29,4% des cas, à J2 dans 47% des cas, au-delà de J3 dans 23,53% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral dans 85,3% des cas. Le nombre de séance moyen était à 2,06. La durée de séjour moyenne était de 13,39 jours (1-90 jours). La mortalité était 32 COMMUNICATIONS ORALES RESUMES 510 patients qui ont été pris en urgence pour hémodialyse durant la période de l'étude entre Janvier 2010 et décembre 2013. Les caractéristiques clinico-biologiques initiales ainsi que le devenir de ces patients ont été étudiés. Résultats : Une croissance très rapide de la fréquence des cas incidents est observée puisque 9% des cas étaient enregistré en 2010, 16 % en 2011, 33% en 2012 et 42% en 2013. L'âge moyen de nos patients était de 48±18 ans avec une légère prédominance masculine de 54,3%. Le diabète (29,6%), l'HTA (23,5%) et les cardiopathies (16,5%) étaient les comorbidités les plus associées. L'IRC était connue et suivie dans 30,1% des cas, 11% parmi eux seulement ont été adressé à un néphrologue. Le motif d'admission aux urgences était dominé par la dyspnée (25%), les vomissements (22%) et les troubles de conscience (14,3%). La créatinine moyenne est de 154,4±91 mg/l avec une clairance moyenne de 4,7±2,9 ml/min. Les indications de la dialyse en urgence étaient représentées essentiellement par l'hyperkaliémie menaçante (23,4%), une urémie majeure (22,6%) et l'OAP (17,4%). La voie d'abord était un KT temporaire chez 224 patients (97,4%). Au cours des premières séances d'HD, 22,2% des patients ont présenté une hypotension et 7% un arrêt cardiocirculatoire. Un taux de décès de 18,3% soit 42 malades était enregistré au cours de la 1ère hospitalisation. Les facteurs prédictifs de mortalité retrouvés sont: les troubles de conscience (p<0,0001), la dyspnée (p:0,004), l'anémie profonde <7g/dl (p:0,005), l'infection (P:0,001), l'acidose (p<0,0001), l'urée supérieur à 3g/l et l'hospitalisation aux SSI (p:0,005). Conclusion : Le démarrage de la dialyse en urgence est associé à des résultats défavorables. Il est consécutif à un faisceau de causes médicales, mais aussi socio-économiques et organisationnelles. Nous déplorons une insuffisance de dépistage et de suivi de l'insuffisance rénale chronique aboutissant à un nombre important de malades qui initient la dialyse en urgence avec une grande morbi-mortalité. C24-L'insuffisance rénale aigue communautaire au Marocenquête nationale. M.Bourial, S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est un problème de santé mondial, son incidence est en nette augmentation. L'ampleur de l'IRA communautaire (IRA-c) est mal connue dans notre pays. Le but de ce travail est de déterminer les divers aspects épidémiologiques, étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRA-c au Maroc. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique, prospective, incluant tous les cas d'IRA-c, acquise avant l'admission en milieu hospitalier, définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par les néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013. L'analyse univariée s'est basée sur le test de chi2, l'analyse multivariée sur la régression binomiale, le p est jugé significatif si <0,05. Résultats : Au total, nous avons inclus 445 patients, dont 53.7% de sexe masculin. L'âge médian était de 58 ans [6 mois - 94 ans]. L'incidence annuelle était de 2.74 cas/100.000 habitants. Comorbidités : 22.7% étaient hypertendus, 17.8% étaient diabétiques, 8.1% avaient une insuffisance rénale chronique et 11.2% étaient suivis pour néoplasie. Les patients étaient admis essentiellement les services de réanimation et de néphrologie. Cliniquement, 33.5% étaient oligo-anuriques et 34.7% avaient une défaillance viscérale principalement respiratoire et neurologique. La créatininémie médiane était à 56 mg/l [8 - 353 mg/l], 13.9% avaient une hyperurémie>3.5mg/l, 16.4% une hyperkaliémie>6.5meq/l. L'IRA-c était essentiellement fonctionnelle et organique respectivement dans 39.3% et 37.1% des cas. Le recourt à la dialyse était nécessaire chez 40.9% des patients. L'évolution a été marquée par le décès de 18.7% des patients, une normalisation de la fonction rénale dans 24.9% des cas, une évolution vers la chronicité dans 36% des cas et vers l'IRC terminale dans 5.2% des cas. Selon l'étude univariée, les facteurs de risque de mortalité étaient principalement l'antécédent d'IRC, l'admission en réanimation, la présence d'une défaillance viscérale ou d'une necrose tubulaire aigue et la nécessité de recours à la dialyse. Les facteurs de risque indépendants étaient l'âge avancé, les maladies de système, la défaillance respiratoire et neurologique, ainsi que le recours aux catécholamines. Conclusion : Vu l'importance de l'IRA-c qui reste plus fréquente que l'IRA acquise en milieu intra-hospitalier, un registre national devrait être tenu pour rassembler les cas et pouvoir ainsi organiser des compagnes de prévention. C26-Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé. M. El Amrani(1), O. Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1). Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d'i instruction Mohamed V Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64 barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale (CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profil. Résultats: Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC dans 69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs 58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion: Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que C25- Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en urgence. Quelle morbi-mortalité ? F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M. Amine(2), I. Laouad(1) 1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech 2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie de Marrakech. Introduction : Le but de notre travail est de décrire les caractéristiques et le pronostic d'une population des patients en insuffisance rénale arrivant au stade terminal de la maladie dont le démarrage du traitement par épuration extrarénale n'était pas programmé mais dans un contexte d'urgence devant l'apparition d'une complication métabolique ou générale. Matériel & Méthodes : A partir du registre des urgences néphrologiques, ont été inclus dans l'étude les 230 patients ayant démarré pour la première fois un traitement par dialyse en urgence pour une IRCT et cela parmi les 33 COMMUNICATIONS ORALES les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de progression. Conclusion: Le recours à l'ASP constitue un moyen fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé, notamment en attente d'une transplantation rénale. RESUMES Transplantation rénale-Divers C28- La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et retentissement sur le greffon rénal B.Lify, O.Nascimento, S.Laraki, I.Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La transplantation rénale a permis aux receveuses de rein, de retrouver une fertilité normale, leur permettant d'être maman. Une grossesse chez une greffée rénale peut être menée normalement si celle-ci est planifiée et bien suivie par une équipe multidisciplinaire. Le but de notre étude est de rapporter notre expérience concernant la survenue d'une grossesse chez des transplantées rénales, son déroulement, son retentissement sur le greffon à moyen et à long terme, ainsi que les complications materno-foetales induites par celle-ci. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective portant sur 13 grossesses survenues chez 7 patientes parmi 29 femmes greffées rénales en âge de procréer, suivies dans notre unité. Nous avons étudié les différentes caractéristiques cliniques et biologiques avant, pendant et après la grossesse, nous avons également analysé les données obstétricales et l'état des nouveaux nés à la naissance. Résultats : La néphropathie causale était une néphropathie indéterminée dans 58% des cas, une néphropathie lupique dans 28% des cas, et une hyalinose segmentaire et focale dans 14% des cas. Toutes nos patientes étaient transplantées à partir d'un donneur vivant, avec une reprise immédiate de la fonction rénale. Toutes ces grossesses étaient planifiées avec une tension artérielle équilibrée, créatininémie normale, protéinurie négative. Le traitement immunosuppresseur était reà§u mais modifié selon les recommandations. L'âge moyen de nos patientes était de 30±3,2ans avec un intervalle moyen entre la greffe et la conception de 52±14,9 mois; la créatinine plasmatique moyenne était de 10±1,2 mg/l lors des dernières menstruations, de 11,7±1,3 mg/l pendant la grossesse et de 11,5±1,5 mg/l après l'accouchement. Parmi les 13 accouchements, 10 étaient effectués par césarienne avec un terme moyen de 34,6±3,3 semaines d'aménorrhée. Nous avons noté une mort foetale in utéro dans 1 cas, un prématuré de 900g décédé à J19 de naissance, un avortement dans 1 cas, et une pré-éclampsie chez une patiente ayant nécessité une extraction par césarienne d'un prématuré de 1670g. Le nombre d'enfants vivants est de 10, avec un poids moyen de naissance de 2267±525,8 g. Un rejet aigu humoral était noté chez une patiente à J14 du post-partum avec une bonne évolution après traitement antirejet. Conclusion : La grossesse chez une femme transplantée rénale est une grossesse à haut risque qui doit être planifiée et surveillée par une équipe pluridisciplinaire faisant intervenir l'obstétricien, le néphrologue et le pédiatre, vu le risque accru de complications materno-fœtales. Ainsi en respectant un certain nombre de critères, la plupart de ces grossesses sont considérées de bon pronostic. C27-Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du dialysé. M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1). Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d'un dépistage des calcifications coronaires (CC) par cardioscanner 64 barrettes en synchronisation ECG et sans injection de produit de contraste. Les CC étaient étudiées au niveau des artères inter ventriculaire antérieure (IVA), coronaire droite (ACD), coronaire gauche (ACG), circonflexe (ACx), diagonale (ADiag) et inter ventriculaire postérieure (IVP). Le score calcique coronaire d'Agatston (SCCA) était calculé par un logiciel pré fourni. Résultats: Les CC concernaient 69,4% des cas et se répartissaient comme suit : IVA 69,4%, ACD 36,7%, ACx 32,7%, ADiag 29,6%, ACG 20,4%, IVP 8,2%. Les CC siégeaient dans une artère chez 22,4% des cas, dans 2, 3 ou 5 artères chez 10,2% des cas respectivement, dans 4 artères chez 14,3% des cas et au niveau des 6 branches chez un seul patient. Le SCCA moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les 10 patients suivis pour cardiopathie ischémique (p=0,09). Le SCCA moyen par branche se présentait comme suit : IVA 88,5, ACx 69,8, ACD 46,6, ADiag 15,8, ACG 6, IVP 2,8. Les CC étaient significativement associées à des facteurs de risques cardiovasculaires classiques (âge, sexe masculin, hypertension artérielle systolique, diabète, antécédent de cardiopathie ischémique). Discussion: Les CC dans notre série sont superposables à la topographie décrite de l'athérosclérose coronaire avec laquelle elles partagent plusieurs facteurs de risque. Des études autopsiques confirment que les CC des patients insuffisants rénaux sont plus intenses et sont associées à des remaniements histologiques plus complexes en comparaison avec la population générale. D'autres études confirment que les CC du dialysé représentent un marqueur puissant de mortalité chez l'hémodialysé. Conclusion: Nos résultats prouvent la grande prévalence des CC chez les hémodialysés et incitent à un dépistage précoce et régulier. 34 COMMUNICATIONS ORALES RESUMES définit par un taux d'acide urique supérieur à 65 mg/l chez la femme et 80 mg/l chez l'homme. Résultats : Soixante-dix patients sont colligés, l'âge moyen est de 36,3+/-9,6 ans, 46 femmes et 24 hommes. L'âge moyen du donneur est de 47,5+/-10,2 ans. Le traitement immunosuppresseur est à base de corticostéroïdes chez tous les malades, ciclosporine chez 82,9% des patients et mycophénolatemofétil chez 68,6% et azathioprine dans 31,4% des cas. Une hyperuricémie est présente chez 48,5% des cas, associée à une goutte chez 2 patients. Aucun cas de calcul urinaire sur le greffon n'est noté. il existe une différence statistiquement significative de la moyenne de créatininémie entre le groupe avec hyperuricémie et groupe acide urique normal (p=0,008).Il n' ya pas de différence statiquement significative entre groupe hyperuricémie et uricémie normale concernant L'IMC, cholestérol total, triglycérides, le diabète après transplantation et utilisation de ciclosporine. La perte du greffon est notée chez 5 patients avec hyperuricémie. En analyse univariée, l'hyperuricémie n'est pas un facteur de risque de perte du greffon. Conclusion : L'hyperuricémie est un facteur de risque de la perte du greffon. Un traitement visant à diminuer le taux d'acide urique pourrait-il améliorer la survie à long terme du greffon? C29- Myélome multiple et transplantation rénale : à propos d'un cas. A.Izem, K. Mabrouk, G. ImangueOkouango, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : Les syndromes lymphoprolifératifs (SLP) constituent une complication grave de la transplantation d'organes solides. Ils englobent des entités hétérogènes allant de l'hyperplasie plasmocytaire réactive au lymphome malin. L'incidence de ces pathologies avoisine 1,5% dans toutes les greffes d'organes solides. Elles seraient moins fréquentes chez les transplantés rénaux. Matériel & Méthodes : Nous rapportons un cas de myélome «à chaines légères» chez une patiente de 49 ans sans ATCD de myélome, greffée rénale en 2011 à partir d'un donneur en état de mort encéphalique et mise sous traitement immunosuppresseur : ciclosporine, mycophénolatemofétil, et corticothérapie. Elle est admise pour altération de l'état général et insuffisance rénale. Résultats : L'hémogramme retrouve une pancytopénie. L'électrophorèse des protéines sériques montre une hypogammaglobulinémie. Le myélogramme et la biopsie ostéomédullaire concluent à un myélome. Le dosage sérique des chaines légères est élevé à 3100 mg/l. La biopsie du greffon est en faveur d'un rejet humoral chronique. Un protocole de chimiothérapie à base de déxaméthasone, cyclophosphamide, et thalidomide est démarré en Novembre 2013. La patiente est en retour en hémodialyse. Discussion : Le myélome, récemment inclus dans les SLP observés après transplantation d'organe solide ; ne représenterait que 4% de l'ensemble de ces pathologies. Son incidence est estimée à 0,2% après transplantation rénale. La présentation clinique typique du myélome n'est pas toujours présente dans les cas de myélome postgreffe, ce qui rend le diagnostic parfois difficile. Le traitement s'apparente à celui des myélomes survenant chez des patients immunocompétents et le pronostic reste réservé. Conclusion : La survenue d'un SLP constitue un tournant évolutif menaçant le pronostic vital du malade et fonctionnel du greffon ; elle augmente les taux de mortalité et de retour en dialyse. Nous insistons sur l'intérêt d'un dépistage régulier chez les malades à risque et des mesures préventives se basant surtout sur l'adaptation du traitement immunosuppresseur. C31-Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant (étude de 14 cas). S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix pour les enfants souffrant d'insuffisance rénale chronique au stade Terminal. Cette technique est maintenant passée dans la routine, elle permet la survie et la réhabilitation d'enfants autrefois condamnés. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective reprenant tous les dossiers des enfants transplantés et suivis de manière régulière en consultation de néphrologie pédiatrique. But du travail : étudier les aspects chirurgicaux de la greffe pédiatrique ainsi que les complications chirurgicales. Résultats : 14 transplantations rénales pédiatriques ont été réalisées dans le service de néphrologie et transplantation rénale au sein du chu, entre janvier 2007 et janvier 2014, 14 dossiers ont été étudié. Dans notre série on note un âge moyen de 11.32 ans (6,5-16ans), une prédominance féminine (8/14 enfants), Le donneur est dans 100% des cas vivant apparenté, le plus souvent un des deux parents, dont la moyenne d'âge est de 45 ans, La néphropathie causale était dans 4 cas une hypo-dysplasie rénale, Chez 2 enfants une vessie neurologique, une pathologie glomérulaire dans 2cas, RVU dans un cas, VUP 2 cas, syndrome d'Alport également chez un seul enfant, l'étiologie de l'IRCT était indéterminée chez uniquement un patient ,et un syndrome de senior loken chez un seul enfant. La décision d'une néphrectomie a été prise chez 7enfants. L'anastomose veineuse a été réalisée dans 50 % des cas avec la veine iliaque externe. L'artère rénale principale, unique dans 13 cas (99 %) a été anastomosée 4 fois sur l'iliaque externe, 5 fois sur l'iliaque primitive et 5 fois sur l'aorte. Pour L'anastomose urinaire, Deux anastomoses urétéro-urétérales, 12 urétéronéocystostomies (Lich-Grégoir). L'aspect vasculaire a été jugé bon chez tous nos patients. La diurèse a été immédiate, ou postopératoire immédiate chez tous nos transplantes. Les complications chirurgicales se répartissent en : Reflux vésico-urétéral dans le greffon, lymphocèle, sténose urétérale. Les autres patients ont une évolution satisfaisante. Conclusion : Bien que l'activité de la greffe rénale pédiatrique reste globalement faible au Maroc depuis 2007, Une mobilisation générale doit permettre la promotion du don C30-L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon. S. El houssni, I. El hassni, I.Bentaleb, L.Benamar, N.Ouzeddoun, R.Bayahia, H.Rhou Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction : La prévalence de l'hyperuricémie est élevée chez les transplantés rénaux (50 à 80%). Elle s'explique principalement par l'utilisation incontournable des anticalcineurines dans les régimes immunosuppresseurs. Le but de notre travail est d'évaluer la prévalence de l'hyperuricémie chez nos transplantés rénaux deux ans après la greffe et d'étudier ses conséquences cliniques. Comparer les complications métaboliques, la fonction rénale et la survie du greffon entre groupe hyperuricémie et groupe uricémie normale. Matériel & Méthodes : Etude transversale, incluant tous les patients ayant bénéficié d'une première TR par donneur vivant de Juin 1998 à Décembre 2010 .Nous avons recueillis les données démographiques et clinico-biologiques à partir des dossiers médicaux (âge du receveur, sexe, la néphropathie initiale, IMC, âge du donneur, Cholestérol total, triglycérides, glycémie à jeun, Acide urique, crise de goutte et calcul urinaire sur greffon), une hyper-uricémie est 35 COMMUNICATIONS ORALES d'organes pour autoriser les malades insuffisants rénaux chroniques à accéder au meilleur traitement que l'on puisse actuellement leur proposer. RESUMES transplantés depuis au moins 6 mois avec au minimum 10 dents et 106 témoins du centre de consultations et traitements dentaires de Casablanca consultants pour autres pathologies que parodontales. L'indice de plaque (IP) et l'indice d'hyperplasie (IH) ont été évalués. L'immunosuppresion, l'hygiène bucco-dentaire et l'état mucogingival ont été cernés. Résultats : Dans les deux groupes, patients et témoins, agés de 25 à 50 ans pour 60% des cas, sans différence significative selon le sexe, 22,9% des patients sont sous mycophénolatemofétil (MMF), associé aux corticoïdes dans 2,90% des cas. 60% sont sous cyclosporine A, associé au MMF dans 54,30%. 17,10% sont sous tacrolimus et MMF. Dans les deux groupes le brossage s'effectuait jusqu'à 3 fois par jour, 14,2% des témoins ne se brossaient pas les dents. 62,9% des greffés ont de bon contrôle de plaque (IP entre 0,1 et 0,9) contre 21,7% chez les témoins. La moyenne de l'IP est de 0,730 ±0,569 pour les greffés et de 1,188 ±0,518 pour les témoins avec une différence significative (p=0,000019). L'IH est significativement élevé (p=0,000257) chez les transplantés (moy: 0,236 ±0,290) que chez les témoins (moy: 0,055). Conclusion : L'hygiène bucco-dentaire n'épargne les transplantés des problèmes parodontaux, particulièrement l'hyperplasie gingivale. L'étroite collaboration néphrologue-parodontologiste est nécessaire pour une bonne prise en charge des greffés. C32-Don d'organe et population jeune marocaine : attitude et opinion. I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI, Marrakech Introduction : Le prélèvement d'organes humains au Maroc reste en dessous des besoins. Les connaissances des étudiants marocains, qui reflètent la population jeune marocaine, concernant le don et la transplantation d'organe peuvent être un facteur clé dans le développement d'une activité de greffe. L'objectif de cette étude est d'évaluer les connaissances, les attitudes et les croyances des étudiants concernant le don et la transplantation d'organe. Matériel & Méthodes : Ce sondage d'opinion a été effectué auprès de quatre structures d'enseignement supérieur (la faculté de médecine, la faculté des sciences, l'école des sciences appliquées, une école privée de commerce) entre le mois de Juin 2013 et le mois de Septembre 2013 à l'aide d'un questionnaire pré établi rempli par l'investigateur lui-même. Les 36 questions de l'enquête répondaient à cinq thèmes principaux à savoir l'évaluation des connaissances, l'opinion et l'attitude du citoyen, la justification explicite du refus, les déclarations avancées en cas de refus du don d'organes, et les moyens pour encourager le don d'organe au Maroc. Résultats : Cent pour cent des sujets enquêtés ont répondu à ce questionnaire. Parmi les personnes interrogées, 40,3 % étaient des hommes et 59,7 % des femmes. La moyenne d'âge était de 21,5 ans. 89,4 % des 503 étudiants sondés connaissaient la greffe d'organes au Maroc. 83,4% étaient au courant de l'existence d'une législation régissant le don et la greffe d'organes. Un quart des étudiants pensaient que les actes de prélèvement et de greffe n'étaient effectués que dans les établissements publics de santé autorisés. Deux personnes sur trois étaient capables d'identifier les organes et les tissus transplantables. 39,7% des étudiants connaissaient l'origine des organes greffés. Plus de la moitié des personnes acceptaient de donner ses organes après la mort. Parmi le groupe d'enquêtés refusant le don de leurs organes après la mort, l'obstruction religieuse était en tête de liste des déterminants du refus avec une prévalence de 39,7%. Conclusion : Les jeunes marocains possèdent des connaissances limitées relatif au don d'organe. Le développement de cette thérapeutique doit passer par une information et une motivation régulière de la population générale. C34- La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique au Maroc : Etude multicentrique. Z.Houmaid, H.Eloury, N.Znasni, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La transplantation rénale constitue le traitement de choix de l'insuffisance rénale chronique. Un total de plus de 270 greffes rénales a été réalisé depuis 1990. Soit une prévalence moins de 10 greffes/an/Mhab. Mais ce n'est qu'à partir de 2010 que les premières greffes à partir de personnes en état de mort encéphalique ont vu le jour. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive multicentrique portant sur tous les transplantés à partir d'un donneur en EME, l'objectif étant de décrire les particularités cliniques, opératoires, thérapeutiques et évolutives chez ces patients. Résultats : Une série de 19 greffes a été réalisée depuis 2010 jusqu'à octobre 2013 (16 à Casablanca et 3 à Marrakech). L'âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec un sex ratio H/F de 1,28. Les néphropathies causales se répartissaient en : glomérulopathies (35%) et indéterminée (65%). Une seule greffe était préemptive et pour le reste les malades étaient en hémodialyse d'une durée moyenne de 53 mois, avec un délai moyen d'attente de 8,5 mois. Les donneurs étaient jeunes avec une moyenne d'âge de 27 ans, décédés d'un AVP (70%) ou un AVC hémorragique (30%), pas de notion d'arrêt cardiaque,la créatinine moyenne au prélèvement était de 12,37 mg/l. Le temps d'ischémie froide était en moyenne de 15h 30min, et celui de l'ischémie tiède de 1h 12min. Le traitement immunosuppresseur : en induction était à base de la thymoglobuline, et en entretien à base d'Anticalcineurines : Ciclosporine 87,5%Tacrolimus 12,5% ; MMF et Corticoïdes.La reprise immédiate de la fonction rénale était dans 62,5% des cas, retardée dans 31,2% des cas. Les complications Immédiates : Thrombose vasculaire (1cas), Lymphocèle (4 cas) Sténose artère rénale (1cas) et Hypercalcémie maligne (1cas) ; les Complications tardives : Infection à CMV (9cas), Hyperparathyroïdie autonome (1cas), Rejet (2cas) et une Sténose de l'artère rénale du greffon (1 cas). Conclusion : Bien que l'activité de greffe rénale à partir d'un donneur en état en mort encéphalique soit débutante au Maroc, les premiers résultats sont C33- Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté rénal : Etude cas témoins. A. Rhair, N. Aazair, Z. Houmaid, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.G. benghanem, B. Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : La transplantation rénale a connu des progrès considérables. L'apparition de nouvelles molécules non dénuées d'effets secondaires a permis une meilleure prise en charge de l'immunosuppression. Les études ont démontré qu'elles sont associées à un accroissement gingival. Le but de ce travail est d'évaluer l'état parodontal et apprécier l'impact de la TR et du traitement adjuvant chez les transplantés rénaux. Matériel & Méthodes : Une enquête épidémiologique transversale comparative, a été menée dans notre service (décembre 2012-avril 2013) sur 35 36 COMMUNICATIONS ORALES encourageants et incitent de ce fait à un renforcement de formation d'équipes de transplantation médicale et paramédicale ainsi que la sensibilisation de la population générale à l'importance du don. C35- Le portage nasal du péritonéale RESUMES C36-Impact du fer injectable dans la correction du statut RESUMES martial et de l'anémie en prédialyse A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.El Badaoui, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R. Rhou, R.Bayahia, L.Benamar Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction : L'anémie est une complication fréquente de l'insuffisance rénale chronique, la recherche d'une carence martiale et sa correction restent l'élément fondamental du bilan étiologique de l'anémie de l'IRC et le préalable à tout traitement par ASE. L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de la carence martiale ainsi que l'effet de l'apport du fer dans la correction de la carence et de l'anémie. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude observationnelle prospective menée sur 2 ans incluant tous les patients IRC dont le DFG est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 suivis dans notre unité. Les patients ont bénéficié de l'administration du fer IV en fonction des paramètres du bilan martial et de l'anémie. Ont été exclu tout les patients ayant reà§u une transfusion sanguine 3 mois auparavant et les patients ayant une histoire de saignement actif. L'introduction de l'EPO est réalisée dans 1 à 2 mois suivant le début de la supplémentation en fer IV. Résultats : Durant une période médiane de 12 mois [3-24mois], 97 patients sont colligés. L'âge moyen de nos patients est de 63,4±15ans, la néphropathie causale prédominante est la néphropathie diabétique retrouvée dans 55,7% des cas. A l'admission, 76,3% des patients présentent une anémie. Une carence martiale est notée chez 77 patients soit 79,4%, absolue chez 50 patients et relative chez 27. Cinquante-sept patients ont reçu du fer IV, seul 36 patients d'entre eux ont reà§u de l'EPO. Le reste soit 40 patients ont reà§u du fer oral pour des raisons d'indisponibilité du traitement.La comparaison des 2 groupes de patients (fer IV seul Vs fer oral) trouve une augmentation significative de Hb (p=0,05) et du statut martial (p=0,038) durant le 1er mois dans le groupe traité par fer IV. Cette augmentation de l'Hb et du bilan martial est aussi significatif au 3ème mois, 11,4 Vs 10,5g/dl pour l'Hb (p=0,04) et 377 Vs 198ng/ml pour la ferritinémie (p=0,021). On n'a pas noté d'aggravation de la fonction rénale ou de cas d'insuffisance rénale aigue après traitement par le fer injectable. L'introduction de l'EPO au 2ème mois du traitement avec le maintien du fer IV à la dose moyenne de 200mg/mois a permis une amélioration du taux d'Hb son maintien dans les fourchettes normales et la réduction des besoins d'EPO de l'ordre de 50%. Discussion : Nos résultats démontrent l'intérêt d'un traitement par fer injectable dans la prise en charge de l'anémie de l'IRC en prédialyse. En effet le fer IV a permis une augmentation significative du taux d'Hb (p=0,04) et de la correction du statut martial par rapport au fer PO ce qui est en accord avec les données de la littérature. Conclusion : Dans l'IRC au stade de prédialyse, le traitement martial est le plus souvent indispensable avant et pendant l'utilisation des ASE. Le fer IV est plus efficace que le fer PO et permettant une correction de la carence que de l'anémie avec réduction des besoins en EPO. Staphylocoque en dialyse A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction : Le portage nasal du staphylococcus aureus favorise la survenue de péritonites. Le fort potentiel pathogène et le caractère commensal font de ce germe un agent pathogène à diffusion facile aussi bien en milieu intra qu'extrahospitalier. Le but de notre travail est d'évaluer la prévalence du portage nasal de Staphylocoque aureus (PNSA) chez les dialysés péritonéaux de notre centre , de décrire son profil de sensibilité aux antibiotiques, ses facteurs de risque et de préciser l'impact du PNSA sur le survenue des épisodes infectieux (infections du site d'émergence du cathéter de dialyse péritonéale(DP) et péritonites). Matériel & Méthodes : Etude rétrospective ayant inclus tous les patients dialysés péritonéaux du centre avec un suivi minimum de 12 mois. Les prélèvements nasaux ont été effectués 3 fois/ an pendant toute la durée du suivi des patients en DP. Résultats : Notre série comporte 62 patients mis sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA). L'âge moyen était de 50±16,9, avec un sex-ratio de 1,95 et une ancienneté en dialyse péritonéale moyenne de 24 mois. La prévalence du PNSA est de 64,5% .Le portage persistant a été retrouvé chez 30 patients (48,5%), le portage intermittent chez 10 patients (16 %) alors que 35,5% des malades étaient non porteurs de Staphylococcus aureus (SA). Les souches du SA étaient résistantes à la méticilline dans 10% des cas alors que la sensibilité aux glycopeptides était de 100%. Ni l'âge, ni le sexe et ni la néphropathie initiale ne sont ressortis comme associés au PNSA. Le taux de péritonites était significativement plus élevé chez les porteurs du SA (p<0,014).Le taux d'infections du site d'émergence du cathéter de DP était plus élevé chez les patients ayant un PNSA mais le p n'était pas significatif. Conclusion: Cette enquête nous a permis de dépister le PNSA, afin de mettre en place les règles individuelles et collectives d'hygiène et l'élargissement d'une prescription antibioprophylaxique à base de la mupirocine dans notre unité de dialyse péritonéale. 37 COMMUNICATIONS AFFICHEES RESUMES œdémateux (chez 42 patients), l'oligo-anurie (chez 15 patients) et l'hypertension artérielle (chez 20 patients). Le syndrome néphrotique est retrouvé chez 38,5%, la protéinurie est positive chez 62 patients soit 79,48 %. Sur le plan histologique, la classe IV pure est retrouvée dans 52,6 % des cas, les classes IV et V associées dans 20,5%, la classe III pure dans 17,9%, les classe III et IV associées dans 64% et les classes III et IV associées chez uniquement deux patientes. Le traitement s'est basé essentiellement sur les corticoïdes et les immunosuppresseurs. L'induction s'est faite par le cyclophosphamide dans 55 cas (70,5%) et par le mycophénolate moftétil dans 21 cas (26,9%). Le recul moyen est de 19 mois +/-15,98. L'évolution de nos patients s'est marquée par une rémission complète dans 33,3 % des cas et une rémission partielle dans 7,7 % des cas. Les rechutes sont notées dans 10,3% des cas. 13 patientes ont évolué vers l'insuffisance rénale chronique terminale. L'évolution était fatale chez 15 de nos malades (17,9 %). 11 patientes sont perdues de vue. Conclusion : L'atteinte rénale est fréquente au cours du LES (20 à 50 % des cas selon les séries). Elle est dominée par l'atteinte glomérulaire. Elle conditionne le pronostic fonctionnel et vital de la maladie. Les corticoïdes à forte dose et les immunosuppresseurs (cyclophosphamide intraveineux, mycophénolate mofétil) ont amélioré le pronostic mais le taux des rechutes reste encore important d'o๠l'intérêt d'un traitement d'entretien et d'un suivi prolongé. Néphrologie clinique P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie : profil épidémiologique sur 14 ans. B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Le but de notre travail est de déterminer les néphropathies les plus fréquentes dans notre population, leur répartition selon l'âge, ainsi que les modifications de leur fréquence au cours du temps. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective concernant 2635 biopsies rénales réalisées dans notre unité durant une période de 14ans (janvier 2000-Août 2013). L'analyse a été faite en deux périodes de 7ans : la période A (janvier2000-décembre2006), et la période B (janvier 2007-Août 2013). Résultats : La moyenne d'âge était de 36±25 ans avec une prédominance masculine (51,8%). Les atteintes glomérulaires primitives étaient prédominantes (61%), les atteintes glomérulaires secondaires représentaient 35,2% et les atteintes vasculaires et tubulo-interstitielles ne représentaient que 3,8%.Dans les glomérulonéphrites (GN) primitives, la lésion glomérulaire et minime (LGM) était la plus fréquente (31,2%), suivie par la glomérulonéphrite extramembraneuse (GNEM) dans 16,4% des cas, et la hyalinose segmentaire et focale (HSF) dans 16,1% des cas. La néphropathie à IgA ne représentait que 7,1% des cas. Dans les GN secondaires, la néphropathie lupique était la plus fréquente (49,7%), suivie par l'amylose dans 28,4% des cas, tandis que la néphropathie diabétique ne représentait que 3,3% des cas. Dans le temps, nous avons noté une augmentation de la fréquence de la GNEM, de la HSF ainsi que celle de la néphropathie lupique et de l'amylose. Conclusion : La biopsie rénale reste un geste indispensable à triple intérêt : diagnostic, pronostic et thérapeutique. P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à la PBR ? S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est défini par un ensemble de signes biologiques et des conséquences cliniques secondaires à une protéinurie suffisamment abondante. Il traduit toujours l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou non. Le but de notre travail est d'étudier le profil anatomo-clinique du SN chez le sujet âgé, ainsi que la recherche des facteurs prédictifs de mauvais pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective, descriptive et analytique, sur une période de 5 ans (2008-2012), incluant tous les patients âgés de 65 ans ou plus, hospitalisés au service de néphrologie et chez qui le diagnostic d'un syndrome néphrotique a été retenu. Nous avons exploité les dossiers en analysant les caractéristiques cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives de tous nos patients. Résultats : Il s'agit de 37 patients dont l'âge moyen est de 70 ans avec des extrêmes allant de 65 à 80 ans et le sex-ratio de 1,3 à prédominance masculine. Leur durée de suivi moyenne est de 16 mois. 29,7 % des patients sont hypertendus, 8,1 % diabétiques et 10 % ont des antécédents urologiques. A l'admission, la protéinurie médiane est de 6 g/24 h, l'hypoalbuminémie médiane de 19 g/24 h et l'hypoprotidémie médiane de 46 g/24 h. Le SN est impur dans 78,3 % des cas avec : une insuffisance rénale aiguë (IRA), (79 %), une hypertension artérielle (HTA) dans 48,5 % des cas et une hématurie microscopique dans 27,5 % des cas. La ponction-biopsie rénale (PBR) a révélé une amylose (32,4 %), une GEM (29,7 %), une HSF (13,5%), une LGM (13,5 %) et GNA post infectieuse (5%). Aucune complication de biopsie rénale n'a été rapportée. La corticothérapie est prescrite chez 13 % des patients avec l'obtention d'une rémission complète chez 5 patients dans un délai médian de 8 semaines. Aucun patient n'a reà§u de traitement immunosuppresseur. 2 patients ont reà§u de la chimiothérapie pour des myélomes. 20 % sont devenus P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique, thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas). S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : La néphropathie lupique (NL) constitue une atteinte viscérale grave au cours du lupus érythémateux systémique (LES). Son traitement implique plusieurs moyens thérapeutiques mais reste difficile en raison de l'hétérogénéité de la maladie et des incertitudes sur son cours évolutif .Le but de ce travail est de décrire les différentes caractéristiques cliniques et thérapeutiques de cette atteinte et d'en déterminer l'évolution. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive portant sur 78 cas s'étalant sur une période de 4 ans. Le diagnostic était retenu sur la présence d'au moins 4 critères de l'ARA 1982 incluant obligatoirement une protéinurie supérieure à 0,5 g/24 h et/ou des anomalies du sédiment urinaire. La NL était confirmée histologiquement chez tous nos patients. Le recueil des données cliniques s'est basé sur les dossiers médicaux. Le suivi des malades s'est basé sur les registres de la consultation. Le contact téléphonique a servi pour certains de nos malades. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : L'âge moyen de nos patients est de 32,79 ans + /-12,43. Le sexe féminin est nettement prédominant (98,7 % de femme). Au moment du diagnostic, les signes cliniques sont dominés par le syndrome 38 COMMUNICATIONS AFFICHEES chroniques et 5 % sont dialysés. Les facteurs de mauvais pronostique rénal statistiquement significatifs sont : L'insuffisance rénale et une protéinurie>3g. Conclusion : Le syndrome néphrotique du sujet âgé, souvent impur, ne doit pas faire réfuter la PBR qui reste bien tolérée et guide la prise en charge thérapeutique RESUMES précoce du fait du risque élevé d'insuffisance rénale progressive. Le cyclophosphamide intraveineux constitue la molécule de référence en traitement d'attaque. Dans les formes résistantes à ce dernier, le Myécophénolate Mofétil (MMF) donne des résultats prometteurs. Actuellement, le traitement des néphropathies lupiques (NL) prolifératives fait l'objet de recommandations européennes et américaines. L'objectif de ce travail est de partager l'expérience de notre service et de la comparer à d'autres attitudes thérapeutiques à travers une revue de littérature large. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive analytique portant sur 78 cas de NL prolifératives s'étalant sur une période de 4 ans colligés au sein de notre service de néphrologie. Le diagnostic de LES était retenu selon les critères de l'ARA 1982 prouvé par une histologie rénale chez tous nos patients. L'analyse statistique est réalisée à l'aide du logiciel sphinx en analyse uni et multivariée. Résultats : Le traitement d'induction utilisé en première intention était le cyclophosphamide intraveineux à forte dose (71,79%), suivi du mycophénolate mofétil (26,92 %). Le traitement d'entretien après induction par cyclophosphamide était le cyclophosphamide pour 51,78%, l'azathioprine pour 21,42%, le mycophénolate mofétil pour une patiente. 14 n'ont pas pris de traitement d'entretien par faute de moyens. Après induction par mycophénolate mofétil, l'entretien reposait sur le mycophénolate mofétil. Un antipaludéen de synthèse était instauré chez 56 patientes. Chez les patients stables en rémission, le traitement d'entretien était poursuivi 2 ans. Les doses de mycophénolate mofétil en entretien étaient souvent de 2 g/j pendant 2 ans puis 1-2 g/j. La dose d'azathioprine était de 2 mg/kg pendant 2 ans puis 1-2 mg/kg. Les corticoïdes étaient poursuivis au long cours (5-10 mg/j). Le recul moyen est de 19 mois. Le cyclophosphamide a permis une rémission complète chez 12 patients et une rémission partielle chez 4 patients. 13 ont évolué vers l'insuffisance rénale chronique terminale. 7 patientes ont rechuté. On a noté 12 décès chez les patients traités par cyclophosphamide. L'évolution n'est pas connue chez 8 de nos malades. Le MMF a permis une rémission complète chez 14 patients et deux remissions partielles. Une patiente a rechuté sous MMF. On a noté un seul décès. L'évolution n'est pas connue chez 3 de nos malades. Le MMF semble induire plus de rémissions par rapport au cyclophosphamide (p=0, 34). Conclusion : L'intérêt du cyclophosphamide intraveineux dans le traitement d'induction de la néphropathie lupique sévère est bien établi. Son efficacité est remarquable avec une amélioration du pronostic vital et rénal. Le MMF est une alternative thérapeutique intéressante au cours de la néphropathie lupique. Cependant, son coût relativement élevé limite encore sa prescription. P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas). S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'intérêt des biopsies rénales itératives au cours du suivi de lupus systémique reste discuté dans la littérature. Le but de notre travail est d'analyser les résultats des rebiopsies, préciser les indications des ponctions biopsies rénales (PBR) itératives chez les malades atteints de néphropathie lupique et évaluer leurs apports dans la prise en charge thérapeutique des patients lupiques. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée dans notre service de néphrologie sur une période de 4 ans (20102013). Nous avons inclus les patients atteints de néphropathie lupique et ayant bénéficié d'au moins une PBR itérative. Tous les patients répondent aux critères de diagnostic de l'ARA 1982. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : Parmi une cohorte de 85 patients ayant une néphropathie lupique confirmée par l'histologie, 8 malades (9,4%) ont bénéficié d'au moins une PBR itérative. Il s'agit de 8 femmes. L'âge moyen au moment de la réalisation des PBR itératives était de 33,32 +/-12,43 ans. Le type histologique des néphropathies lupiques lors de la réalisation de la PBR initiale était une classe II dans 1 cas, une classe IV dans 4 cas, une classe III dans 2 cas et une classe V dans 1 cas. Le traitement d'attaque a fait appel au cyclophosphamide chez 6 patientes, à la ciclosporine chez une patiente et un traitement néphroprotecteur chez une patiente. Le délai de la réalisation de la 2ème biopsie rénale par rapport l'initiale varie de 3 à 11 ans. L'indication de ces PBR était soit une aggravation de l'atteinte rénale dans deux cas, soit une apparition ou aggravation de la protéinurie dans 6 cas. La seconde PBR objectivait 1 classe III, 2 classes IV, une classe III et IV, deux classe V et IV, une classe V et III et une classe VI avec évolution des scores d'activité et de chronicité. D'une PBR à l'autre, nous avons noté un changement de classe dans 6 cas avec répercussion sur la thérapeutique que nous avons arrêté, renforcé ou modifié. L'évolution finale était marquée par la survenue de deux rémissions complètes, de deux rémissions partielles, deux rechutes, une insuffisance rénale chronique terminale et un décès par activité de la maladie. Conclusion : Nos résultats confirment la grande variabilité des transformations histologiques des lésions rénales au cours de la maladie lupique et l'utilité de la réalisation des PBR itératives. Il apparait donc que le risque d'une rebiopsie est justifié devant la nécessité d'évaluation de la maladie et de changement de la prise en charge des malades. P6-Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté hospitalisation sur une année (2012). B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les admissions au service de néphrologie sont très fréquentes et variées. Leurs diagnostics et leurs traitement s'imposent vu le risque d'engager le pronostic rénal voir vitale du malade. Le but de notre étude est de décrire le profil épidémiologique des admissions au sein de notre service. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée sur 12 mois allant de janvier à décembre 2012. La collecte des données a été réalisée à partir des dossiers des archives de l'année 2012. Les différents paramètres évalués ont été : l'âge, le sexe, le motif d'hospitalisation, les antécédents, la diurèse, le bilan biologique RESUMES P5- Prise en charge des néphropathies lupiques prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil? S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Au cours du lupus érythémateux systémique (LES), les glomérulonéphrites prolifératives diffuses et focales sévères justifient le recours à un traitement immunosuppresseur agressif et 39 COMMUNICATIONS AFFICHEES (créatininémie, protidémie, albuminémie, protéinurie de 24h), le diagnostic retenu, la prise en charge thérapeutique et l'évolution. Résultats : Il s'agit de 290 patients qui ont été inclus dans notre étude. L'âge moyen des patients était de 39,3±17 ans avec une prédominance masculine (55,3%). 14,22% des patients sont hypertendus, 6% sont diabétique, 5% des malades ont été admis pour une initiation à l'hémodialyse.24% des cas ont été admis pour un syndrome néphrotique impur, 15,2% pour un syndrome néphrotique pur et 6,86% pour un syndrome glomérulaire. 3% des cas ont été admis pour une insuffisance rénale rapidement progressive. La diurèse moyenne était de 1580±830ml/24h. La moyenne de la protéinurie était de 3,85±3,67g/24h, de la protidémie 56,6±14,3g/l, de l'albuminémie 30,6±10,7g/l de la créatininémie 49±37mg/. La ponction biopsie rénale a révélé une glomérulonéphrite extramembraneuse dans 13% des cas, une néphropathie lupique dans 12% des cas, une amylose rénale dans 7,14% et une glomérulonéphrite à IgA dans 5,35% des cas. 50% des malades ont été mis sous corticothérapie, 10,78% sous endoxan. L'amélioration clinique et biologique a été notée chez 55,8% des maladies. Conclusion : La connaissance du profil épidémiologique des hospitalisations en néphrologie permet de mettre en œuvre les pathologies rénales les plus fréquentes, et donc d'améliorer la qualité de prise en charge et le pronostic des patients. RESUMES résultats présentent des similitudes avec les données de la littérature le sexe ratio étant moins marqué chez le sujet âgé de plus de 50 ans et les formes prolifératives étant les plus retrouvées. Toutefois dans les séries étudiant le LED chez le sujet de plus de 50 ans l'atteinte rénale est rarement inaugurale contrairement à nos patients caractérisés également par la sévérité du tableau clinique probablement en rapport avec le retard diagnostique. Conclusion : Bien que le lupus de déclaration tardive soit d'évolution plus lente, il semble que l'atteinte rénale en dépit de sa rareté, soit un élément de mauvais pronostique du fait de l'évolution plus fréquente vers l'IRCT et de la difficulté thérapeutique chez des patients présentant souvent plusieurs comorbidités. P8-La mortalité intra-hospitalière dans un service de néphrologie. M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : Introduction: La prise en charge des patients hospitalisés dans les services de néphrologie est souvent émaillée de complications qui sont parfois graves et mettent en jeu le pronostic vital. L'objectif de ce travail est de déterminer le taux de mortalité intra-hospitalière et d’identifier les facteurs de risque de mortalité afin d’établir des mesures correctives visant l’amélioration continue de la qualité des soins. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive portant sur l’étude des dossiers de tous les patients hospitalisés dans le service de Néphrologie durant l’année 2013. Nous avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de tous nos patients. Pour identifier les facteurs de risque associés à la mortalité, nous avons procédé par une analyse statistique uni puis multivariée. Résultats : Durant l’année 2013, nous avons admis 630 patients âgés de 49±18 ans, sans prédominance de sexe (sex-ratio de 1,05). Les hospitalisés présentaient une insuffisance rénale chronique terminale dialysée (7%) ou non (27,3%) dans 34,4% des cas, une insuffisance rénale aiguë dans 19,5% et un syndrome néphrotique dans 17%. Le diabète sucré a été noté chez 13,7% des admis. L’hémodialyse a été indiquée dans 42,7 % des cas. La durée moyenne de séjour était de 10±11 jours. 85 malades (13,5%) ont présenté 220 complications de type infectieux (66%), neurologique (16,3%), hémorragique (11,8%) et thrombo-embolique (5,9%). Un transfert en réanimation était nécessaire chez 5,9% des patients. Le taux de mortalité dans notre série est de 7,5%. Un choc septique était en cause dans 40,4% des cas et un choc hémorragique dans 12,7% des cas. En analyse univariée, plusieurs facteurs sont associés à un risque de décès alors qu’en analyse multivariée seuls le diabète sucré, la nécessité de dialyse ou de soins de réanimation durant les premières 24heures, la survenue d’une complication neurologique et le séjour en réanimation sont prédictifs de décès. Conclusion : La sévérité des cas hospitalisés et les comorbidités influencent la mortalité intrahospitalière qui est proposée comme un indicateur de la qualité des soins à l’hôpital. La réduction ou l’éviction du décès intra-hospitalier passe par une évaluation des pratiques professionnelles et la mise en place des revues de morbi-mortalité. P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans. N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'atteinte rénale est une localisation fréquente du lupus érythémateux systémique responsable d'une morbi-mortalité élevée chez des sujets jeunes. Elle apparait généralement au cours de la première jusqu'à la cinquième année d'évolution de la maladie. La néphropathie lupique de révélation tardive est une entité rare et peu étudiée. Le but de notre travail est d'étudier les caractéristiques épidémiologiques, clinico-biologiques, histologiques et évolutives de la NL survenant chez des sujets âgés de plus de 50 ans, en les comparants aux sujets jeunes. Matériel & Méthodes : Etude monocentrique rétrospective menée sur l'ensemble des NL biopsiées dans notre formation sur une période de 7 ans. 24 patients âgés de plus de 50 ans ont été colligés (G1), comparés à un échantillon de 190 patients (G2). Tous nos patients répondaient aux critères de l'ACR. Résultats : L'âge moyen était de 58 ans dans le G1 vs 29 ans dans le G2, le sexe ratio était de 75% de femmes dans le G1 vs 90% dans le G2. L'atteinte rénale était inaugurale dans 58,3% des cas dans le G1 vs 61% dans le G2. L'HTA s'est vue chez 60% des cas dans le G1 vs 21,46% dans le G2. La protéinurie était présente dans tous les cas dans le G1 avec une moyenne de 3,5g/j vs 93% dans le G2. L'IR s'est vu dans 60% des cas avec une créatininémie moyenne de l'ordre de 30 mg/l dans G1 contre 21% dans G2. L'hématurie et la leucocyturie étaient respectivement présentes dans 62% et 54% dans G1 vs 32% et 38% dans G2. A l'histologie la forme proliférative était prédominante dans le G1 représentée essentiellement par la classe IV (56,5%) avec un indice d'activité moyen à 5 et de chronicité à 4, suivie de la classe V (17,4%), dans le G2 les classes III et IV étaient retrouvées dans 34,5% des cas chacune. Le traitement dans les 2 groupes était à base de corticoïdes et/ou d'immunosuppresseurs selon de la classe histologique. La rémission s'est vue dans 41% des cas dans le G1 vs 74% dans le G2, l'aggravation s'est vue dans 66% des cas dans le G1 contre 24% dans le G2.Le décès était comparable dans les 2 groupes: 8,3% dans G1 vs 9%dans G2. Discussion : Nos 40 COMMUNICATIONS AFFICHEES RESUMES charge 1006 patients en hôpital de jour et 630 en hospitalisation classique. L’âge moyen des hospitalisés était 49 ± 18 ans sans prédominance de sexe. L’hospitalisation était urgente dans 44,7% des cas. L’hémodialyse a été indiquée chez 42,7% des malades. Les patients dialysés présentaient une IRA dans seulement 12 % des cas, alors qu’elle s’agissait d’une IRCT pour le reste. Une biopsie rénale a été réalisée chez 24,6% des malades. La durée moyenne d’hospitalisation était de 10±11 jours. 220 complications sont survenues chez 85 malades (13,5%) et l’infection occupe la première place (66%) suivie des complications neurologiques (16,3%). 7,5% des patients sont décédés et un choc septique était en cause dans 40,4% des cas. Les pathologies que présentent nos patients selon la codification ERA-EDTA sont dominées par les glomérulonéphrites secondaires et les maladies de système (30,6%), suivies par les glomérulonéphrites primitives (24,6%), alors que les pyélonéphrites, les néphrites interstitielles, les néphropathies héréditaires et familiales, les maladies congénitales et les maladies vasculaires ne représentent que moins de 5% chacune et 15,6% ensemble. la catégorie « autres » dans la classification représente 29,2% des pathologies. L’analyse de l’activité du service montre qu’elle est consacrée dans 44,8% des hospitalisations à la prise en charge de l’IRC (7% : complications chez des hémodialysés chroniques, 27,3% : initiation de l’hémodialyse chez des patients en IRCT, 10,5% : IRC en complication) et dans 39,7% seulement à la néphrologie clinique. Conclusion : Une amélioration (en quantité et en qualité) de l’accès aux différents traitements de suppléance rénale permettrait aux services de néphrologie de mieux canaliser leurs ressources pour développer la néphrologie clinique et la transplantation rénale. P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ? A Izem (1); T Benhabib (2); S Saliba (2); M Souid (2); C Veyssier Belot (1) Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye, Poissy (2) Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/St Germain en Laye, Poissy Introduction : L'association d'une sclérodermie et d'une vascularite a été rarement décrite. En revanche, la polyangéite microscopique à pANCA de type anti-MPO semble s'associer de façon non fortuite à la sclérodermie. Matériel & Méthodes : Nous rapportons le cas d'une sclérodermie associée à une glomérulonéphrite extra capillaire (GEC) pauci immune à P-ANCA anti MPO en faveur d'une poly angéite microscopique. Résultats : Mme D âgée de 59 ans, porteuse saine du virus de l'hépatite B (HBV) et considérée guérie d'un adénocarcinome sigmoïdien, est suivie depuis 7 ans pour des arthralgies chroniques et une sclérodermie cutanée limitée. Le tableau se complique en février 2013 par l'apparition d'une hématurie macroscopique devenue par la suite microscopique (735 hématies /mm3) dont l'origine urologique est éliminée. On met en évidence une protéinurie à 2.4gr/ 24h sans insuffisance rénale ni HTA. L'hémogramme est normal, il existe des AAN positifs à 1/1280, des anticorps anti tissus négatifs, et des P- ANCA de spécificité anti MPO positifs (1/80).La biopsie rénale montre une GEC pauci immune de type vascularite nécrosante avec des lésions nécrotiques actives. Après présentation au staff clinico-pathologique, revue de la littérature et avis du centre référent des vascularites, on décide d'entreprendre un protocole d'induction fait de 4 cures hebdomadaire de rituximab associé à une corticothérapie per os avec décroissance rapide, à l'entécavir et à un contrôle coloscopique systématique. Ce choix a tenu compte de l'antécédent néoplasique et du portage chronique de l'HBV. L'évolution est favorable avec négativation de la protéinurie et disparition l'hématurie macro et microscopiques.Une surveillance du taux CD19, des paramètres biologiques urinaires, des P-ANCA et de l'activité HBV est maintenue. Discussion : L'apparition d'un syndrome glomérulaire dans notre cas est une indication à la réalisation d'une biopsie rénale. Ceci a permis de faire le diagnostic d'une association peu décrite dans la littérature, sclérodermie - vascularite à ANCA et ainsi l'instauration rapide d'un traitement spécifique. Conclusion : Bien que rare, l'association sclérodermie et vascularite a déjà été décrite. Elle mérite d'être recherchée en raison de son évolution potentiellement défavorable et implique l'intervention de centres de références afin d'opter pour le schéma thérapeutique adéquat. P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à propos de 5 cas. F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : La drépanocytose est une cause croissante de maladie rénale chronique. Des avancées importantes ont été réalisées ces dix dernières années dans la caractérisation des manifestations rénales associées à cette hémoglobinopathie ainsi que sur les mécanismes physiopathologiques impliqués dans leur survenue. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur une période de 12 années [2001-2012] colligeant les patients drépanocytaires ayant une atteinte rénale. L'objectif de notre travail est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives de ces patients. Résultats : Il s'agit de 3 hommes et 2 femmes âgés en moyenne de 31 ans [17 à 40 ans] atteints d'une drépanocytose homozygote dans 4 cas et hétérozygote dans 1 cas. L'atteinte rénale a été révélée après un délai moyen de 8 ans dans 2 cas et en même temps que l'hémoglobinopathie dans 3 cas. Les circonstances de découverte de la néphropathie étaient un syndrome néphrotique dans 2 cas, une insuffisance rénale (IR) associée à une protéinurie dans 2 cas et à l'occasion d'une hématurie macroscopique dans 1 cas. L'examen clinique a révélé des signes d'insuffisance cardiaque dans 1 cas et un ictère dans 1 seul cas. La TA était normal dans tous les cas. L'examen aux bandelettes réactives a montré une protéinurie chez tous les patients, associée à une hématurie dans 2 cas. à€ la biologie : 2 patients avaient une fonction rénale normale, l'IR était aiguë dans 1 cas et chronique dans 2 cas avec une créatininémie moyenne de 18,1 mg/L. Les manifestations rénales étaient une hyalinose segmentaire et focale, une GNMP, et une néphropathie lupique classe V avec lésion de MAT P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013 M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : La discipline néphrologique regroupe plusieurs domaines d’activité et la prise en charge du patient présentant une néphropathie peut se faire en ambulatoire ou en hospitalier, « à froid » ou en urgence. Le but de ce travail est de faire une revue des hospitalisations dans notre service et de préciser les champs de notre activité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive incluant tous les patients hospitalisés dans le service de néphrologie durant l’année 2013. Nous avons analysé le profil épidémiologique et clinique des patients admis, les différents soins reçus, les principales complications intra-hospitalières ainsi que le devenir de ces patients. Les différents diagnostics ont été classés en catégories selon la codification de l’ERA-EDTA. Résultats : En 2013, nous avons pris en 41 COMMUNICATIONS AFFICHEES associées chez un patient. L'évolution était défavorable dans 3 cas (2 IRC et 1 cas d'IRCT après un délai de 1 an) et 2 patients ont gardé une fonction rénale normale. Conclusion : L'atteinte rénale au cours de la drépanocytose est fréquente. Elle doit être recherchée systématiquement et précocement chez tout patient drépanocytaire. De larges études multicentrique concernant l'atteinte rénale au cours de cette hémoglobinopathie restent requises pour avoir des données réelles sur l'ampleur du problème et permettrait d'envisager des mesures préventives. RESUMES l'élargissement des indications de biopsie rénale pourrait améliorer le diagnostic et la prise en charge ultérieure de la NL. P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas. F.Oubahibou, S.Makhdar, N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU IBN Rochd-Casablanca Introduction : Le syndrome de Senior-Loken est une maladie oculorénale autosomique récessive très rare caractérisée par l'association d'une néphronophtise, et d'une dystrophie rétinienne. La prévalence mondiale est estimée à 1/1.000.000. Plusieurs cas ont été rapportés dans différents pays dans le monde. Nous rapportons la première observation d'une famille Marocaine. Matériel & Méthodes : il s'agit de deux enfants d'une même famille, issu d'un mariage consanguin, un garçon et une fille, âgés respectivement de 16 ans et 15 ans, ayant un syndrome de Sénior Loken. Résultats : les deux patients sont atteints de l'amaurose congénitale de Leber depuis l'âge d'un an. Le fond d'œil et électrorétinographie ont révélé la présence d'une rétinite pigmentaire. Une étude génétique a été effectuée devant la découverte récente d'une insuffisance rénale chronique ayant révélé une mutation dans le gène IQCB1à l'état homozygote chez les deux patients et à l'état hétérozygote chez chacun des parents. Actuellement un des deux patients a bénéficié d'une transplantation rénale avec une bonne évolution (le nadir de créatinine à 9 mg/l). Discussion : Le syndrome de Senior-Loken est une ciliopathie génétiquement hétérogène très rare. Les mutations de 7 gènes différents ont été rapportées .Un bilan rénal et ophtalmologique sont recommandés. Un bilan hépatique pour exclure une fibrose hépatique et un examen neurologique sont aussi recommandés chez le nourrisson. Le diagnostic génétique du syndrome de Senior-Loken repose sur l'analyse mutationnelle des gènes impliqués. Conclusion : la prise en charge précoce de ce syndrome peut retarder la progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale et réduire les complications secondaires P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des néphropathies lupiques. Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : L'atteinte rénale au cours du lupus érythémateux systémique (LES) est fréquente. L'apport de la biopsie rénale (PBR) dans la néphropathie lupique (NL) est considérable en matière de diagnostic, de pronostic, et aussi dans le choix thérapeutique. Elle permet de préciser les lésions histologiques rénales et leur étendue, d'établir leur classification et de déterminer les signes d'activité et de chronicité. L'objectif du travail est d'établir le profil de l'atteinte rénale du lupus dans notre service de néphrologie, de préciser les différentes indications de la PBR, de décrire les différentes lésions histologiques et les classer selon classification internationale ISN/RPS 2003. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective menée au sein du service d'anatomopathologie en collaboration avec le service de néphrologie d'une période de quatre ans depuis Janvier 2009. Ont été sélectionnées toutes les PBR concluant à une NL à partir du registre d'anatomopathologie du service de néphrologie. Les données relatives aux aspects démographiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies des dossiers médicaux des patients. Les données relatives aux différents aspects histo-immunopathologiques ont été recueillies des comptes rendus des biopsies rénales. L'analyse statistique a été effectuée par le laboratoire d'épidémiologie et recherche clinique en utilisant le logiciel SPSS version 17.0. Résultats : Nous avons inclus dans notre étude 34 biopsies concluant à une NL parmi les 514 PBR réalisées au service de néphrologie durant la période de 4 ans, soit 6,61%. La moyenne d'âge est de 34±11,6 ans (17-70) avec une prédominance féminine (85,7%). 40% des patients avaient un LES connu dont 6 avaient une NL ancienne. La présentation initiale était dominée par : le syndrome néphrotique (54%), les anomalies du sédiment urinaire (protéinurie et/ou hématurie (37%) et l'insuffisance rénale (63%). Les patients avaient à leur admission à la fois des signes cutanés, articulaires, immunologiques et hématologiques dans 31,4% des cas alors qu'une HTA est observée chez 13 patients. La principale indication de biopsie était l'existence concomitante d'une protéinurie, hématurie et d'une insuffisance rénale (54%). Selon la classification ISN/RPS 2003, la NL était classée I dans 23% des cas, II (5,5%), III (20%), IV isolée ou associée à une classe V (40%), V isolée (11,5%). Des signes d'activité étaient décrits dans 51,5% des biopsies contre 40% de lésions chroniques. Des lésions vasculaires étaient présentes dans 31% des cas dont 1 cas de vascularite lupique. En immunofluorescence, les dépôts suivants étaient retrouvés : IgA (28%), IgG (54%), IgM (48%), C3 (71%), C1q (60%). En analyse univariée, aucune corrélation significative n'est retrouvée entre les lésions histologiques et la présentation clinico-biologique et immunologique. Conclusion : La néphropathie lupique est sévère dans la série des biopsies, avec une fréquence élevée des formes prolifératives. La recherche de stigmates d'atteinte rénale au cours de l'évolution de la maladie et P14- Evaluation de l'application des recommandations nationales sur les glomerulopathies primitives dans un service universitaire marocain. N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd- Casablanca. Introduction : Les néphropathies glomérulaires sont des affections rénales avec lésions initiales et prédominantes au niveau glomérulaire. Elles peuvent être primitives ou secondaires et sont la principale cause d'insuffisance rénale chronique (IRC). Afin d'instaurer une prise en charge adéquate, plusieurs recommandations aussi bien nationales qu'internationales ont été élaborées. L'objectif de notre travail est d'évaluer l'application des recommandations nationales sur les glomérulopathies primitives dans un centre universitaire. Matériel & Méthodes : C'est une étude rétrospective menée dans notre établissement entre Janvier et Décembre 2012. Sur l'ensemble des patients biopsiés durant la période d'étude, nous avons inclus ceux ayant une glomérulopathie primitive. Ont été exlus les patients ayant une autre cause de glomérulopathie à la ponction biopsie rénale. Nous avons étudié les données socio-démographiques (âge, sexe, ...) ; cliniques (pression artérielle, diurèse, bandelette urinaire...) ; paracliniques (biologique, radiologique et histologique) ; thérapeutiques et évolutives de chaque patient. Nous avons ensuite évalué la conformité de ces 42 COMMUNICATIONS AFFICHEES paramètres avec les recommandations nationales pour chaque glomérulopathie. Résultats : Sur 151 patients biopsiés, 113 soit 74,83% avaient une glomérulopathie primitive dont : lésion glomérulaire minime (LGM) : 26,5%, glomérulonéphrite extramembraneuse(GEM) : 25,7%, hyalinose segmentaire et focale (HSF) : 16,8%, glomérulonéphrite aigue post-infectieuse (GNA postInf) : 12,4%, glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d'IgA (GN à IgA) : 11,5%, glomérulonéphrite membrano-proliférative (GNMP) : 7,1%. La moyenne d'âge était de 37 ans [13 ; 67] avec une prédominance masculine (sex ratio à 1,8). Concernant le bilan diagnostique, il a été conforme à 56,6% ; 36,8% ; 68,9% ; 85,7%, 69,2% et 75% pour la LGM, L'HSF, la GEM, la GNA post-infectieuse, la GN à IgA et la GNMP respectivement. Pour la PEC thérapeutique, la conformité a atteint 100% pour la LGM ; 84,61% pour la GN à IgA et seulement 50% pour la GNMP. Pour le suivi, il a été respecté dans près de 93% pour la LGM et la GN à IgA ; 80% pour l'HSF et la GNA post-infectieuse ; 58% pour la GEM et que 37,5% pour la GNMP. Pour l'évolution, 41% des patients avaient une rémission totale ; 20,5% une rémission partielle ; 7,7% ont évolué vers l'IRC dont 66% étaient terminales ; 2,6% des patients sont décédés et 23,1% avaient une évolution imprécise. Discussion : Nos résultats seront discutés en les comparants avec d'autres recommandations européennes dans le cadre de l'évaluation de la pratique professionnelle. Conclusion : A la fin de cette étude, on conclue qu'aucune glomérulopathie primitive n'est conforme à 100% aux recommandations nationales en termes de bilan diagnostique, prise en charge thérapeutique ou suivi sauf pour le traitement de la LGM. RESUMES malades ont un premier calcul et 31 patients sont en récidive de lithiase. Les patients chez qui nous retrouvons une natriurèse > 150 mmol/24h, sont au nombre de 33 (66%), sans différence significative entre primo lithiasiques et récidivistes. Un apport hydrique insuffisant (< 2 litres/jour) est retrouvé chez plus de la moitié des malades, de façon plus importante chez les récidivistes (p= 0,01). Discussion : Une natriurèse élevée est définie par un seuil supérieur à 150 mmol/j, indiquant un apport en sel > 9g/j. Ce facteur concourt à majorer la calciurie, qui représente un des facteurs lithogènes majeurs dans le bilan de première intention. Notre travail, basé sur la comparaison de la natriurèse entre primo lithiasiques et récidivistes, a abouti à une adaptation des conseils diététiques. L'absence de différence statistiquement significative concernant la natriurèse n'exclut pas que cette anomalie puisse être, en moyenne, plus importante chez les récidivistes. Conclusion : L’enquête étiologique de première intention est réalisée en ambulatoire. Elle est simple, peu coûteuse, et repose avant tout sur un recueil des urines de 24 heures qui est hautement recommandée et représente aujourd’hui la base de la prise en charge médicale d’un patient lithiasique. P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs pronostiques de la néphropathie à IgA. F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : La néphropathie à IgA est la glomérulonéphrite primitive la plus répandue au monde. Elle est responsable d'une insuffisance rénale progressive évoluant vers l'insuffisance rénale terminale dans près d'un tiers des cas. La présentation et l'évolution clinique, ainsi que l'aspect en microscopie optique de la biopsie rénale peuvent être extrêmement variables rendant toute classification histologique difficile. L'objectif du présent travail est d'évaluer l'aspect clinique, histologique et les facteurs pronostiques sur une analyse rétrospective d'une cohorte de patients suivis dans notre unité pour une néphropathie à IgA. Matériel & Méthodes : Notre cohorte inclue 52 patients, atteints de néphropathie à IgA (NIGA) attestée par une biopsie rénale, et suivis dans notre institution entre 2000 et 2012. Résultats : Il s'agit de 37 hommes et 15 femmes (sex-ratio = 2,'). L'âge moyen est de 31,63 ans [9-67 ans], Nous avons noté la présence, lors de l'hospitalisation ; une protéinurie chez tous nos patients avec une moyenne de 2,9 ± 2,19 g/24h, une hématurie macroscopique dans 34% des cas hypertension, une artérielle (HTA) dans 19% des cas et une insuffisance rénale dans 61% des cas et un syndrome néphrotique dans 23 % des cas. L'examen en microscopie optique a montré une prolifération mésangiale dans 44 % des cas et une prolifération extracapillaire dans 15,8 %des cas, avec une HSF dans 17% des cas et une lésion de MAT chez 2 patients. L'immunofluorescence a mis en un dépôt d'IgA uniquement mésangial dans 78 % des cas, mésangial et membranaire dans 22 % des cas, un dépôt d'IgM dans 30,7 % des cas, un dépôt d'IgG dans 19 % des cas et un dépôt de C3 dans 67 % des cas. La rémission a été obtenue chez ¬57,6% des patients, 9,6% ont évolué vers l'IRCT. Les facteurs de mauvais pronostiques étaient : le syndrome néphrotique, l'insuffisance rénale, la coexistence de dépôt d'IgG et d'IgM ainsi que le recours à la dialyse. Conclusion : Le pronostic de la néphropathie primitive à IgA fut longtemps considéré comme favorable, alors qu'actuellement elle représente la première cause d'insuffisance rénale terminale par glomérulonéphrite primitive chronique nécessitant le recours aux techniques d'épuration extra rénale. La progression vers P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse. N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : Depuis 20 ans, les concepts de traitement médical et de prévention de récidive de la lithiase urinaire se sont considérablement modifiés. Ils reposent sur une enquête étiologique indispensable pour chaque patient lithiasique. Le bilan de première intention systématique chez chaque patient lithiasique comprend un bilan biologique sanguin et urinaire. On s’intéressera dans cette étude à la natriurèse chez les patients lithiasiques et sa relation avec la récidive lithiasique. Matériel & Méthodes : Cette étude prospective menée depuis octobre 2013 a été conçue pour évaluer le rôle de la natriurèse chez les patients lithiasiques en consultation de néphrologie. Le bilan initial a été prescrit de façon systématique et prospective, aux patients pris en charge pour lithiase n’ayant pas eu de bilan métabolique antérieur. Le bilan était associé à l'enquête clinique et nutritionnelle habituelle. La natriurèse devait être effectuée deux à trois mois après la fin de l'épisode aigu, en régime libre, habituel. L'évaluation de la créatininurie des 24 heures à partir de la formule de Cockroft (incluant l’âge et le poids du patient) avait pour objectif la validation de la qualité du recueil d'urines. La comparaison entre primo lithiasique et récidiviste est effectuée par test de chi-deux. Résultats : Pendant 4 mois, sur les 82 patients pris en charge pour un épisode lithiasique, 12 patients étaient hospitalisés, 3 patients avaient une crise de colique néphrétique datant de moins 4 semaines. Une lithotripsie extra corporelle récente a été prescrit chez 9 patients, 8 bilans n'ont pas été jugés interprétables en raison d'une créatininurie inférieure à la normale, ce qui traduisait un défaut de recueil des urines. Finalement, la natriurèse est validée chez 50 patients. L’âge moyen de notre échantillon est de 47±13,4 ans avec un sex-ratio de 0.92. Dix-neuf 43 RESUMES COMMUNICATIONS AFFICHEES l'insuffisance rénale terminale est maintenant évaluée à un tiers des cas. La rapidité de cette progression dépend de plusieurs facteurs dont le type de dépôt et sa localisation. RESUMES période de 15 ans et comporte 9 patients présentant une HTA sévère révélatrice ou associée à la MT. Les dossiers sont colligés au sein des services de Néphrologie et de Chirurgie Vasculaire. Nous avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des patients. L'HTA est définie par une pression artérielle systolique (PAS) ≥ 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) ≥ 90mmHg selon la définition internationale de l'OMS, de l'ANAES et de la JNC IV. Résultats : Il s'agit de 7 femmes et de 2 hommes dont l'âge moyen est de 32,8 ± 7,3 ans. La PAS est de191 ± 3,2 mm Hg, la PAD de 108 ± 2,14 mmHg. L'anisotension artérielle entre les deux membres supérieurs est notée dans 55,5% des cas. Les manifestations cliniques sont dominées par des signes neurosensoriels dans 66,6% et les lombalgies dans 33,3% des cas. L'examen clinique note un souffle abdominal dans 2 cas, un souffle carotidien dans 3 cas, un souffle iliaque dans 1 cas et une abolition des pouls fémoraux chez un patient. L'angioscanner réalisée chez un patient et l'artériographie chez 5 patients ont objectivé une thrombose de l'aorte avec un aspect grêle des artères rénales (AR) dans 2 cas, une thrombose ou une sténose serrée de l'AR dans 4 cas et un anévrysme aortique englobant les AR dans 1 cas. Les antihypertenseurs sont prescrits chez tous les patients (en monothérapie dans 3 cas, en bithérapie dans 3 cas et en trithérapie dans 3 cas) associés à la corticothérapie orale (1 mg/Kg) dans tous les cas et au méthotrexate dans 1 cas. L'angioplastie endo-luminale des artères rénales est réalisée chez 2 patients et 2 autres ont bénéficié d'un pontage prothétique synthétique. Un suivi moyen de 12 mois, la PAS est de 144 ± 11,3 mmHg et la PAD est de 89 ± 10,5mmHg. Seule une patiente est décédée suite à un état de choc hémorragique. Conclusion : L'HTA est fréquente au cours de la MT. Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adaptée contribueraient à changer le pronostic parfois mauvais chez ces malades jeunes. P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la néphrogénétique : Expérience d’un service de néphrologie. S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2), T.Sqalli(1) (1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès (2) Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès Introduction : La néphrogénétique est une discipline qui s’intéresse à l’étude et à l’identification des gènes impliqués dans le développement d’une maladie rénale ou néphropathie. L’objectif de notre travail est la mise en place d’une DNA-thèque ou banque d’ADN au sein du service de néphrologie et de l’unité de génétique médicale. Elle aura un intérêt dans la recherche des gènes de prédisposition aux néphropathies, mais a aussi des applications dans le domaine de la pharmacogénétique qui s’intéresse à l’étude du rôle des facteurs génétiques dans la réponse individuelle aux médicaments. Matériel & Méthodes : Notre étude est prospective incluant tous les patients porteurs de néphropathies, hospitalisés dans notre formation ou vus en consultation pendant une période de six mois (septembre 2011 - février 2012). Tous les patients ont donné leur consentement pour participer à l’étude et au stockage de leur ADN. Ont été exclus les patients âgés de plus de 65 ans, les enfants de moins de 16 ans, et ceux porteurs d’insuffisance rénale fonctionnelle. Les patients inclus ont bénéficié d‘une consultation génétique avec établissement d’un arbre généalogique complet et réalisation de prélèvements sanguins pour étude moléculaire. Pour cela, nous avons prélevé pour chaque patient : deux tubes secs contenant chacun 5ml de sang pour réaliser des stockages de sérum; un flacon de 5cc acheminé à l’unité de génétique médicale pour réaliser une extraction d’ADN. Résultats : Nous avons inclus 265 patients dont 54% sont des femmes. L’âge moyen est de 46,7 ± 13,3 ans. Cinq catégories de néphropathies ont été identifiées : 41 % de néphropathies glomérulaires, 16 % de néphropathies vasculaires, 16 % de néphropathies diabétiques, 6 % de néphropathies interstitielles et 4 % de polykystoses rénales. Nous avons abouti en fin de notre travail à la mise en place d’une DNA thèque de 265 prélèvements appartenant aux patients inclus dans l’étude. Par ailleurs nous avons stocké aussi 265 sérums des mêmes patients au sein du service de néphrologie. Conclusion : La constitution des bio-banques d’ADN joue un rôle central en recherche clinique et translationnelle. Elle a aussi un intérêt diagnostique ainsi que des applications pharmacogénétiques. P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue post infectieuse. I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou; R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale- Hopital Ibn Sina Rabat. *Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat - CHU Introduction : La glomérulonéphrite aigue post infectieuse (GNAPI) est une atteinte inflammatoire aigue non suppurative d'origine infectieuse des capillaires glomérulaires. Son évolution est souvent spontanément favorable. Le but de ce travail est de décrire le profil clinique et évolutif de la GNAPI afin de dégager les différents facteurs pronostiques qui déterminent cette évolution. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 32 cas de GNAPI colligés dans le service pendant 11 ans (2002 - 2012). Nous avons précisé les données démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et évolutives de chaque patient. L'insuffisance rénale est définie selon la formule de MDRD comme modérée (30<Cl créatinine<60ml/min) à sévère (Cl créatinine<30ml/min). L'évolution favorable est définie par la disparition du syndrome néphritique initial avec une fonction rénale normale ou stable. Résultats : L'âge moyen de nos patients est de 33 ± 16 ans avec une prédominance masculine : sex ratio= 3,40. Une infection récente est retrouvée chez 16 patients (50%). Treize patients (40%) présentent un syndrome néphritique. La fonction rénale est normale chez 3 patients, alors que 9 patients présentent une insuffisance rénale modérée et 20 patients une insuffisance rénale sévère. La protéinurie moyenne est de 3,8 ± 2,7 g/24h. Cette P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas. K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie et de chirurgie vasculaire, CHU Ibn Sina, Rabat. Introduction: La maladie de Takayasu (MT) est une panartérite inflammatoire primitive des vaisseaux de gros et de moyen calibre d'étiologie inconnue et de pronostic réservé à long terme. L'hypertension artérielle (HTA) constitue une complication fréquente de la MT. Ses mécanismes sont multiples et restent dominés par l'HTA réno-vasculaire. Le but de notre travail est d'étudier le profil épidémiologique et thérapeutique de l'HTA au cours de la MT. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une 44 COMMUNICATIONS AFFICHEES protéinurie est néphrotique chez 15 patients (46%). Elle montre une prolifération endocapillaire chez tous les patients, associée à une prolifération extracapillaire dans 17 cas. Nous avons prescrit une antibiothérapie adaptée chez les patients qui présentent des infections concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus de méthyl prédnisolone relayé par une corticothérapie orale dégressive est indiquée chez 17 patients qui présentent une GNA maligne. Après un suivi moyen de 12 mois, l'évolution est favorable chez 26 patients. Cependant, 6 patients sont au stade d'insuffisance rénale terminale. L'analyse statistique montre 2 facteurs de risque associés à l'évolution défavorable à savoir : l'insuffisance rénale initiale (p=0,0001) et le débit abondant de la protéinurie (p=0,008). Discussion : L'évolution de la GNAPI dépend de plusieurs facteurs pronostiques : cliniques, biologiques et histologiques. Certains sont retrouvés dans notre série. La meilleure prise en charge est préventive par le traitement précoce et adaptée de tout foyer infectieux. Un suivi à long terme de nos patients est nécessaire pour évaluer l'efficacité de notre prise en charge thérapeutique. Conclusion : La GNAPI est actuellement de plus en plus rare. Son évolution est souvent spontanément favorable, mais un suivi plus prolongé (10 ans) est nécessaire pour évaluer son pronostic à long terme. P21- Sarcome rénale à propos de 21 cas. RESUMES cellules claires chez l'enfant: A K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn SinaRabat. Introduction : Le sarcome rénal à cellules claires (SRCC) appelé souvent « tumeur rénale métastasant au niveau de l'os », est la deuxième tumeur rénale maligne de l'enfant après le néphroblastome. Cette tumeur est associée à un taux élevé de rechutes et de métastases. Le but de notre travail est d'étudier le pronostic sous traitement de ce SRCC. Matériel & Méthodes : Nous rapportons une série de 21 cas de SRCC prouvés histologiquement parmi 599 tumeurs rénales (3.5 %) diagnostiquées à l'hôpital d'enfants de Rabat entre 1990 et 2010.Nous avons analysé les données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives des patients. Résultats : L'âge moyen au moment du diagnostic est de 26 mois (7 mois-9 ans). Le sexe ratio est de 1,63. La masse abdominale est un signe révélateur quasi constant. Aucun de nos malades n'a présenté un syndrome malformatif ni d'antécédent familial de tumeur rénale. Le bilan biologique montre une anémie chez 11 enfants avec un recours à la transfusion de culots globulaires dans 4 cas. La fonction rénale est normale chez tous les malades avec une créatinine sérique moyenne à 6,5 ±3 mg/l. L'échographie a montré une masse rénale localisée à gauche dans 12 cas et à droite dans 9 cas. La distribution en stades est établie comme suit : Stade I = 7 cas, Stade II = 4 cas, Stade III = 9 cas, Stade IV = 1 cas. La chimiothérapie préopératoire est systématique chez tous les malades. Une néphrectomie est réalisée dans 20 cas. Vingt malades ont reçu une chimiothérapie postopératoire et onze patients ont reçu une irradiation postopératoire. Un recul médian de 44 mois (2 ans-12 ans), l'évolution est marquée par l'apparition de métastases dans cinq cas (de siège local dans un cas et osseux dans 4 cas), Onze enfants sont en rémission complète avec fonction rénale normale, cinq sont perdus de vue et cinq, de stades avancés, sont décédés. Conclusion : L'agressivité du SRCC et son aptitude à donner des métastases osseuses imposent un diagnostic et une prise en charge précoces afin d'améliorer le pronostic vital. P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X. A. Ndiyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1), F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1). (1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès (2) Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès (3) Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès (4) Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès Introduction : Le diabète insipide néphrogénique congénital est une maladie rare, à caractère héréditaire, caractérisée par une incapacité du rein à concentrer l’urine, secondaire à une résistance du tube collecteur à l'action de la vasopressine. Les formes de transmission liée à l'X (90 % des cas) s'expriment chez le garçon, dès la période néonatale en général, par une polyurie et une polydipsie. Matériel & Méthodes : Nous rapportons deux observations de diabète insipide néphrogénique chez deux garçons de la même famille. Résultats : Il s’agit de deux frères âgés de 7 et 19 ans présentant chacun depuis l’âge de 6 mois un syndrome polyuropolypdypsique. L’examen clinique trouve 2 patients normotendus ; en euvolémie clinique avec une polyurie importante à 8l/24h pour le plus jeune frère et 10l/24h pour l’ainé avec une vessie augmentée de volume chez les 2 frères. L’osmolarité plasmatique est normale alors que l’osmolarité urinaire était effondrée chez les deux patients. Par ailleurs, on ne note aucun désordre électrolytique. L‘IRM est revenue sans anomalies encéphalique expliquant la polyurie. L’épreuve de restriction hydrique retrouvait une persistance de la diurèse malgré l’arrêt des apports hydriques ainsi que l’apparition de signes clinico-biologique de déshydratation alors que l’osmolarité urinaire restait basse même après administration de l’arginine vasopressine. Une enquête familiale retrouvait la présence d’un syndrome polyuropolydipsique précoce chez 2 cousins maternels ainsi que des décès précoces des enfants de sexe masculin chez la grande mère maternelle. Conclusion : Dans les familles déjà caractérisées par la présence d'un enfant atteint, un diagnostic et un traitement précoces évitent dans la majorité des cas la survenue d'épisodes sévères de déshydratation pouvant entrainer le décès à un âge jeune. P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives : à propos de 140 cas. K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun. Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn SinaRabat. Introduction : La fréquence de la rémission au cours des glomérulopathies primitives (GP) est variable en fonction du type histologique et de la précocité de prise en charge thérapeutique. Le but du travail est d'évaluer le profil évolutif des GP et de déterminer les facteurs pronostiques de mauvaise évolution. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective à partir d'une cohorte de 177 patients suivis pour GP sur une période de 6 ans. Nous avons inclus les cas de GP avec rémission complète (RC) sous bloqueurs du système rénine angiotensine et/ou sous traitement immunosuppresseur en fonction du type histologique. Nous avons étudié les paramètres clinico-biologiques, histologiques, thérapeutiques et l'apparition de rechute au cours du suivi. La RC est définie par une protéinurie inférieure à 0,3g/j avec une fonction rénale normale. La rechute est définie par la réapparition d'une 45 COMMUNICATIONS AFFICHEES protéinurie supérieure à 3 g/j. Résultats : Parmi les 177 malades avec GP, 140 ont présenté une rémission, complète chez 89 patients soit 50,3% des cas et partielle chez 51 patients. L'âge moyen est de 37,9±14,9 ans, le sexe ratio de 1,6. La protéinurie moyenne à l'admission chez les patients en rémission est de 6,17±4,5 g/. La créatine sérique moyenne à l'admission est de 19,2±25,6 mg/l soit une clairance moyenne de 89,3±45,8 ml/min. Sur le plan histologique, la GP la plus associée à une RC est la hyalinose segmentaire et focale suivie par la glomérulonéphrite extramembraneuse. Le délai de rémission est en moyenne de 8±10 mois. Nous notons 26,5% de rechute avec un délai moyen de première rechute de 7,9 ±9,8 mois. L'évolution de la GP vers l'insuffisance rénale a concerné 9% des patients. Aucun cas de décès n'est noté dans notre série. Conclusion : Le risque de rechutes au cours des GP en rémission est fréquent d’où l'intérêt d'une surveillance rigoureuse au long cours de ces patients. RESUMES chez tous les patients et un volume de solutés de remplissage 3.6±0.893 L/j dans les premières 48 heures. La durée moyenne de réhydratation est de 4±2.4 jours. L’alcalinisation est prescrite chez cinq patients. L’apport calcique par voie orale est indiquée chez un patient avec une hypocalcémie symptomatique. Devant l’hyperuricémie objectivée chez tous les patients, l’allopurinol est administré dans tous les cas, avec un délai de prise après le diagnostic de SLT de 0 à 4 jours. Quant au recours à l’EER, il n’a été noté que chez deux patients devant une hyperkaliémie menaçante dans le 1er cas et une IRA avancée avec hyperphosphorémie dans le 2ème cas. Conclusion : Le syndrome de lyse tumorale est un syndrome majeur pouvant mettre en jeu le pronostic vital des patients. L’essentiel est de repérer les malades à risque qui doivent bénéficier de mesures préventives simples bien codifiées et efficaces. P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3 avec injection simultanée du diurétique dans l'évaluation du retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques. P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse tumorale dans un service de Médecine interne. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd -Casablanca Introduction : La scintigraphie rénale dynamique au Benzoyl mercaptoacétyltriglycine (MAG3) est une exploration isotopique fonctionnelle non invasive qui présente un grand intérêt dans l'évaluation de la fonction rénale relative tout en explorant la perméabilité des voies urinaires excrétrices. L'injection simultanée du diurétique permet d'augmenter le nombre de patients capables d'achever l'acquisition dynamique sans perturbation en raison de la miction, et de pallier au problème de double injection souvent posé chez les enfants. Le but de ce travail est d'évaluer la capacité de la SRD au MAG3 avec injection simultanée du diurétique à évaluer le retentissement fonctionnel des pathologies rénales obstructives. Matériel & Méthodes : Nous rapportons, à travers ce travail, l'observation de 24 patients présentant une UHN décelé à l'échographie. Une scintigraphie rénale dynamique avec épreuve d'hyper diurèse au furosémide a été réalisée. L'injection du furosémide a été réalisée simultanément au produit radioactif. Notre étude s'est intéressée surtout à l'analyse de la fonction rénale relative et de la perméabilité des voies excrétrices. Résultats : Sur les 24 cas étudiés, le sex-ratio était égal à 1,3, la moyenne d'âge était de 7,67ans (extrêmes entre 7 jours et 16 ans). Les données de la scintigraphie rénale dynamique ont permis de classer nos patients en quatre groupes. Groupe I : comprenant douze patients (50%) avec une fonction rénale altérée; groupe II : représenté par douze patients (50 % des cas) avec une fonction rénale relative normale. Parmi les patients présentant une fonction rénale altérée 83% présentaient une altération du drainage dont 20% avec une stase importante, et 58% une stase modérée. Un patient montrait un rein muet. Conclusion : La scintigraphie rénale dynamique avec injection simultanée du diurétique permet en un seul examen de diagnostiquer l'altération du drainage et d'en évaluer le retentissement sur le parenchyme rénal, contribuant ainsi à une meilleure prise en charge thérapeutique. S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1). (1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès (2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès Introduction : Le syndrome de lyse tumorale (SLT) est un syndrome clinico biologique compliquant surtout les hémopathies malignes à temps de dédoublement rapide. Ses conséquences majeures sont l'insuffisance rénale aiguë (IRA) et les troubles du rythme cardiaque pouvant engager le pronostic vital immédiat. L’objectif de notre travail est la description du spectre clinico-biologique du SLT, ainsi que des différentes modalités thérapeutiques adoptées. Matériel & Méthodes : Notre étude est descriptive, analytique et prospective, réalisée sur une période de 3 mois. Sont inclus, tous les patients âgés de plus de 18 ans, chez qui le diagnostic de SLT a été posé soit à leur admission soit au cours de l’hospitalisation. Pour tout SLT diagnostiqué, nous étudions le profil clinico-biologique des patients, en recherchant les facteurs de risque de sa survenue, son type et son caractère inaugural ou pas. En absence de protocole établi pour la prise en charge du SLT au sein du service, nous rapportons pour chaque patient les modalités thérapeutiques établies notamment l’indication d’une épuration extra rénale (EER). D’autres variables sont recueillies à savoir la survenue de mortalité intra hospitalière toute cause confondue et la survenue d’une IRA. Résultats : Nous avons colligé 18 cas de SLT dont l’âge moyen est de 52±16 ans avec un sex-ratio de 1.25. Les facteurs dépendants de l’hôte favorisant la survenue de l’IRA sont trouvés chez 15 patients avec une désyhdrataion extra cellulaire chez 61% des cas, une injection récente de produits de contraste iodés chez la moitié des cas et une oligurie chez 3 patients. Au bilan biologique à l’admission, nous avons objectivé un cas d’IR préexistante, 66% de patients avec une hyperuricémie, un seul cas d’hypocalcémie asymptomatique et par ailleurs, aucune hyperkaliémie. Tous nos patients sont atteints d’hémopathie maligne, lymphomateuse dans 61% des cas et classée à haut risque de SLT dans la moitié des cas. Le SLT est inaugural chez 5 patients. Il est spontané dans 83.3% des cas et compliqué d’une IRA dans 61% des cas avec une échographie rénale normale chez 8 patients sur 11. La fonction rénale s’est normalisée chez 36% des patients avec un délai moyen de normalisation de 4 jours. Dans cette étude, le taux de mortalité intra-hospitalière toute cause confondue est de 38.8%. Presque la totalité des patients, même à haut risque de SLT n’était pas sous traitement préventif. Néanmoins, tous les cas de SLT sont mis sous traitement curatif avec une hyper diurèse adoptée 46 COMMUNICATIONS AFFICHEES RESUMES sur une période de 5 ans (2008-2013). Nous avons analysé les données démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives de la maladie. Résultats : L'âge moyen était de 32 ans, 68% étaient des hommes. Les signes rénaux étaient à type d'hématurie (96%), d'insuffisance rénale (IR) (78%), de syndrome néphrotique impur (63%) ou pur (19%), de syndrome glomérulonéphritique aigu (18%). Une hypocomplémentémie était présente dans 60,5% des cas. La GNMP était primitive (83 ,7%) ou secondaire à un lupus (5 cas), une endocardite bactérienne (2 cas), une hépatite C (2cas), une hépatite B (1cas). Le traitement a été basé sur une corticothérapie orale (37 %), précédée de bolus de corticoïdes (13%) et associée au cyclophosphamide (15,6%). L'évolution a été marquée par la rémission complète (32,5%), la stabilisation (8,9%), l'aggravation (5,6%) ou l'évolution vers l'insuffisance rénale chronique terminale (11,2 %) dans un délai moyen de 3 ans. Discussion : Dans notre série, La GNMP est primitive dans 83,7% des cas, elle touche l'adulte jeune avec prédominance masculine, L'hématurie microscopique et l'IR sont fréquentes. Un suivi plus prolongé est nécessaire pour évaluer le pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques. Conclusion : La GNMP est une lésion glomérulaire qui reste fréquente dans notre contexte, souvent primitive, de pronostic réservé, d'o๠l'intérêt d'un dépistage et d'un traitement précoce P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs pronostiques. O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani, Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : Les vascularites systémiques sont des affections caractérisées par une atteinte inflammatoire de la paroi vasculaire. Elles peuvent être graves et engager le pronostic vital, en particulier en cas de manifestations multiviscérales telles que l'atteinte rénale. L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs prédictifs du pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective analytique multicentrique portant sur tous les patients porteurs de vascularite systémique, colligés au service de médecine interne, de rhumatologie et de néphrologie durant la période allant de janvier 2000 au décembre 2013. Nous avons étudié les données épidémiologiques, cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et évolutives. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS. 17.0. Résultats : Il s'agit de 54 patients, ayant un âge moyen de 54 ± 21 ans et un sex-ratio H/F de 1. L'atteinte rénale a été révélatrice dans 81% des cas. L'examen à l'admission a retrouvé : un syndrome œdémateux dans 31% des cas, une hypertension artérielle dans 20%, une oligo-anurie dans 20%, une protéinurie positive dans 98% et un sédiment urinaire actif dans 90%. L'insuffisance rénale a été notée dans 70% des cas, avec une insuffisance rénale rapidement progressive dans 52%. La ponction biopsie rénale a été réalisée chez 83 % des patients. L'étude histologique a objectivé des croissants cellulaires, fibro-cellulaires et fibreux respectivement dans 61 %, 22 %, 9% des cas et la nécrose vasculaire dans 11% des cas. Le diagnostic retenu était une granulomatose de Wegener dans 18.5% des cas, un purpura rhumatoïde dans 26%, la glomérulonéphrite extracapillaire pauciimmune dans 17%, une polyangéite microscopique dans 7%, une maladie de Goodpasture dans 5.6%, une cryoglobulinémie dans 5%. Le traitement était basé sur la corticothérapie dans 91% des cas, le cyclophosphamide dans 17% et le mycophenolate mofetyl dans 3%. 26 patients ont nécessité l'épuration extra-rénale. Les facteurs de mauvais pronostic rénal statistiquement significatifs sont : l'âge (p=0.03), l'oligo-anurie (p= 0.04), l'insuffisance rénale rapidement progressive (p< 0.0001), la créatinémie initialement élevée supérieure à 50 mg/l(p<0.0001), le recours à l'hémodialyse (p<0.0001), et le pourcentage élevé de croissants cellulaires (p=0.04). Conclusion : L'atteinte rénale au cours des vascularites est fréquente. Afin d'améliorer la réponse rénale, une prise en charge thérapeutique rapide et urgente s'impose devant toute suspicion de vascularite. P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à propos de 42 cas. M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. Introduction : La HSF est une entité anatomo-clinique regroupant un ensemble hétérogène d'affections néphrologiques. Il s'agit d'une lésion histologique glomérulaire caractéristique mais peu spécifique compliquant l'évolution de plusieurs néphropathies. L'objectif de notre travail est de décrire le profil clinique et évolutif de la HSF afin de dégager les facteurs pronostiques qui influencent l'évolution de cette affection. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 42 cas d'HSF colligés dans le service de néphrologie sur une période de 4 ans (2010-2013). Nous avons analysé les données épidémiologiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : L'âge moyen de nos patients est de 34,6 ± 15,6 ans avec une prédominance masculine : sex ratio = 1,8. Le syndrome néphrotique est le principal motif de consultation. 4 patients (9,5%) avaient présenté un syndrome néphrotique au cours de l'enfance. L'obésité est notée chez 3 patients (7,1%). La protéinurie est retrouvée chez tous les patients avec une protéinurie moyenne de 7,6 ± 5,2 g/24h. Cinq patients (11,9%) présentent une insuffisance rénale fonctionnelle et 11 malades (26,2%) avaient une insuffisance rénale organique. La créatininémie médiane est de 59,1 mg/l [25235]. La biopsie rénale, réalisée chez tous les patients, a montré la présence d'une hyalinose segmentaire et focale. L'atrophie tubulaire est retrouvée dans 16 cas (38,1%), la fibrose interstitielle dans 10 cas (23,8%) et des lésions de collapsing dans 3 cas (7,1%). La corticothérapie a été instaurée chez 37 patients (88,1%). L'évolution est favorable dans 83,7% des cas après un suivi moyen de 1 an. L'analyse univariée a permis de retenir 2 facteurs de mauvais pronostic à savoir : la créatininémie initiale (p = 0,008), la protéinurie abondante (p = 0,027). Discussion : Dans notre série, l'évolution de la HSF primitive est souvent favorable sous corticothérapie et traitement néphroprotecteur et antiprotéinurique. Un suivi plus prolongé serait nécessaire pour évaluer P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative : A propos de 47 cas. Khanoussi.A, Naciri. M , Fadili.W ,Louad.I Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. Introduction : La glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP) est une glomérulopathie chronique de l'adulte jeune se caractérisant par un polymorphisme clinique et biologique. Sur le plan étiologique, elles peuvent apparaitre comme primitives, ou secondaire à diverses pathologies. Son pronostic est en règle défavorable en l'absence de traitement. L'objectif de ce travail est d'étudier le profil épidémiologique, clinique, histologique, thérapeutique et évolutif de la GNMP. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 47 cas ayant une GNMP prouvée histologiquement colligés dans le service 47 COMMUNICATIONS AFFICHEES le pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques. Conclusion : La HSF est une lésion glomérulaire non spécifique souvent primitive et dont le pronostic dépend essentiellement de la créatininémie initiale et de la protéinurie. P28- Qu'en est-il de la membraneuse du sujet âgé ? glomérulonéphrite RESUMES P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région du sud marocain ? Z.Ait Lahcen , M.Jabrane, W.Fadili , I.Laouad Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech. Introduction : les néphropathies glomérulaires constituent un problème clinique fréquent, aussi bien dans la pratique de ville qu'en milieu hospitalier. Le profil épidémiologique reste difficile à déterminer dans notre pays vu l'absence de registres nationaux. Le but de notre étude est de connaitre la fréquence des néphropathies glomérulaires dans notre contexte ; décrire leurs différentes caractéristiques démographiques, clinico-biologiques, histologiques, étiologiques et évolutives. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive et analytique portant sur tous les patients atteints d'une néphropathie glomérulaire colligés dans notre formation entre janvier 2009 et décembre 2013. Résultats : Il s'agit de 293 patients, la moyenne d'âge était de 32,5ans  14,7 ans ; avec un sexe ratio H/F de 1,2. Le délai moyen de consultation était de 1,3 mois avec des extrêmes de 04 jours et 3ans. Le syndrome oedémateux était la présentation clinique la plus fréquente à l'admission (82,0%), suivi de l'insuffisance rénale (11,3%). Les indications de la PBR étaient dominées par le syndrome néphrotique (65,5%), les anomalies du sédiment urinaire (8,5%) et le syndrome de glomérulonéphrite rapidement progressive (10,5%). Les glomérulopathies primitives étaient prédominantes (63,2%), alors que dans les formes secondaires la néphropathie lupique représentait (18,5%), les vascularites (3,5%) et l'amylose (2,9%). L'évolution a été marquée par une rémission complète dans 20,8% des cas, la mort rénale a été notée dans 12,3% des cas. En analyse multivariée, l'insuffisance rénale sévère à l'admission et la fibrose interstitielle étaient significativement associées à l'évolution vers l'insuffisance rénale chronique terminale. Conclusion : L'incidence des néphropathies glomérulaires varie d'une région à l'autre et d'un pays à l'autre en fonction de la politique de biopsie rénale, la maitrise de leur épidémiologie permettrait une meilleure prise en charge. extra F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Les avancées dans le domaine de la santé ont permis l'allongement de l'espérance de vie qui est estimée en moyenne à 71,22 ans actuellement. Par conséquent, un nombre plus important de glomérulopathies est diagnostiqué chez les sujets âgés. L'objectif de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique, thérapeutique et évolutif de la glomérulonéphrite extramembraneuse (GNEM) chez les sujets âgés plus de 65 ans. Matériel & Méthodes : Notre travail est une étude rétrospective menée sur une période de 13 ans allant de janvier 2000 à décembre 2012, incluant tous les patients âgés de plus de 65 ans ayant une GNEM dont le diagnostic a été confirmé histologiquement (microscopie optique et immunofluorescence). Résultats : Nous avons recensé 20 cas de GNEM pour un total de 161 glomérulopathies diagnostiquées par PBR chez des patients âgés plus de 65 ans durant la même période ; soit une fréquence de 12, 4%. La moyenne d'âge était de 68,25 ans, avec une prédominance masculin ; le sexe ratio à 2 ,33 (14H/6F). Le syndrome néphrotique reste le signe révélateur le plus fréquent (75%), associé à une hypertension artérielle dans 65% des cas, à une hématurie microscopique dans 40%des cas et à une insuffisance rénale dans 45% des cas. L'étude histologique a retrouvé un type I dans 70%, type II dans 30%, avec des lésions tubulointerstitielles dans 45% des cas. Le bilan étiologique a révélé une syphilis dans 2 cas, une néoplasie dans 1 cas, une hépatite virale B dans 1 cas, le caractère idiopathique a été retenu dans 80 % des cas. Tous nos patients ont bénéficié initialement d'un traitement symptomatique pendant un délai de 4 à 6 mois ; fait d'un IEC ou ARA II, diurétique, antiagrégant plaquettaire et statines. Nous rapportons après un recul moyen de 12 mois l'évolution chez seulement 15 cas. La rémission complète a été observée dans 45% des cas, cinq patients (25%) ont gardé une protéinurie non néphrotique avec une évolution vers l'IRC. un patients (5%) a gardé une protéinurie néphrotique, ce patient a été mis sous Corticothérapie associée au cyclophosphamide avec une évolution vers l'IRC. Discussion : Les anomalies rénales découvertes chez les sujets âgés sont souvent considérés comme le résultat du vieillissement rénal. Cependant les données de la littérature notent la fréquence des glomérulopathies primitives. Conclusion : La GNEM est une pathologie fréquente, elle représente 15 à 20% des glomérulonéphrites primitives de l'adulte. L'allongement de l'espérance de vie fait que sa prévalence est en augmentation mêmes chez le sujet âgé durant ces dernières années, ce qui donne à la biopsie rénale tout son intérêt chez cette tranche d'âge. P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M. Zyani(2) (1) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne Marrakech (2) Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne Marrakech Introduction : L'excès en facteur VIII est actuellement reconnu comme cause de thrombophilie. Nous rapportons l'observation exceptionnelle o๠cet excès a été identifié comme seul responsable d'une thrombose de la veine rénale. Matériel & Méthodes : Une femme de 43ans, diabétique de type 2 sous insuline, consultait en mai 2012 pour une hématurie totale, associée à des lombalgies gauches et à un syndrome fébrile. Résultats : L'examen clinique montrait une fièvre à 38°C et une sensibilité du flanc gauche, sans autre anomalies décelables. Les examens biologiques montraient à l'admission une légère anémie hypochrome microcytaire à 11 g/dl, un taux de plaquettes et un taux de leucocytes normaux, une protéine C réactive à 40 mg/l. La fonction rénale était préservée, le reste du bilan sanguin comprenant la fonction hépatique, la glycémie, l'électrophorèse des protéines était normale. L'examen des urines montrait une hématurie importante sans leucocyturie. La protéinurie de 24heures était à 0.19g. L'uroscanner objectivait la présence d'une anomalie de perfusion du rein gauche associé à un 48 COMMUNICATIONS AFFICHEES thrombus de la veine rénale étendu à la veine cave inférieure, concluant ainsi au diagnostic de thrombose de la veine rénale gauche. L'enquête étiologique de thrombophilie avait objectivé un excès isolé en facteur VIII qui était à 230 % (60%-150%). la patiente n'avait pas d'antécédents familiaux similaires. Elle fut traitée par héparine avec relais par un anti vitamine K oral à vie. L'évolution était satisfaisante avec disparition de la thrombose, sans récidive cinq mois après le début du traitement. Conclusion : Les étiologies inhabituelles de thrombophilie héréditaire, parmi lesquels l'excès en facteur VIII, devraient être mieux connues et étudiées dans leurs aspects physiopathologiques et génétiques. Le bilan d'une thrombose veineuse est de plus en plus enrichi par les différents dosages de facteurs prothrombotiques. La découverte de l'une de ces étiologies doit poser l'indication d'un traitement anticoagulant à vie, afin d'éviter les récidives. P32- Hyperthermie maligne d'effort multiviscérale chez un jeune sportif RESUMES et défaillance M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire AvicenneMarrakech Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médicochirurgical-Agadir Introduction : L'hyperthermie maligne d'effort (HME) fait partie des principales causes de décès dans le sport. Cette complication peut être évité si elle est reconnue et traitée rapidement et correctement. Nous rapportons un cas inhabituel de défaillance multiviscérale causée par une HME en raison d'une activité sportive intense dans un environnement chaud et d'un manque de soins de santé primaires. Matériel & Méthodes : Patient de 35 ans, sportif, sans antécédent pathologique particulier, était admis dans notre hôpital pour des douleurs et faiblesse musculaires ainsi que des urines foncées, trois jours après une course de six heures lors d'un marathon, dans une journée très ensoleillée. Résultats : L'examen à l'admission trouvait un patient déshydraté, hypotendu à 75/40mmhg, fébrile à 38,5°C avec des douleurs musculaire intense à la palpation. Le bilan biologique avait objectivé une rhabdomyolyse (CPK: 40175 Ui/l), insuffisance rénale aiguë (Urée : 1,11 g/l ; créatinine : 110 mg/l), hyponatrémie à 117mmol/l, hyperkaliémie à 7,15mmol/l, acidose métabolique grave à 3 mmol/l, une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et insuffisance hépatique aiguë, la CRP était à 9mg/l. Le patient était admis en réanimation avec prise en charge en hémodialyse après stabilisation de son état hémodynamique. Une imagerie par résonnance magnétique musculaire réalisé avait montré un hypersignal T2 au niveau des cuisses reflétant la rhabdomyolyse. Malheureusement, au bout de huit jours de soins intensifs, le patient est décédé dans un tableau de choc septique et une défaillance multiviscérale. Conclusion : L'HME est une pathologie grave pouvant se compliquer d'une défaillance multiviscérale et engager le pronostic vital. Notre observation illustre l'importance de la logistique médicale et des soins de santé primaires lors des grandes manifestations sportives pour prévenir ce type de complications. P31- Association psoriasis et LGM :A propos d'un cas D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou, L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat *Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn SinaRabat. Introduction : Le psoriasis est une dermatose inflammatoire chronique d'étiologie inconnue. Elle représente environ 5 % de l'ensemble des dermatoses et peut s'accompagner d'atteintes extracutanées, essentiellement articulaire. Les atteintes rénales au cours du psoriasis sont rares essentiellement : l'amylose et la néphropathie à Ig A. Matériel & Méthodes : Nous rapportons l'observation clinique d'un patient âgé de 43 ans, porteur d'un psoriasis non traité depuis 20 ans, admis pour prise en charge d'un syndrome néphrotique Résultats : Le patient avait comme antécédent un tabagisme chronique estimé à 20 paquets années. L'examen clinique trouve des œdèmes des membres inférieurs avec des lésions érythémateux squameuses de psoriasis au niveau du tronc, coudes et genoux, sans signes inflammatoires locaux. Le bilan montre un syndrome néphrotique avec protéinurie à 5g/24 heures sans hématurie microscopique et avec une fonction rénale normale. La biopsie rénale trouve des lésions glomérulaires minimes. La coloration Rouge Congo est négative et en immunofluorescence : absence de dépôts d' l'IgA. Les fractions C3 et C4 du complément étaient normales. La recherche des anticorps anti nucléaires anti DNA natifs, Anca, anti MBG, est négative. Les sérologies hépatites B,C ,HIV, syphilis et toxoplasmose sont négatives Le patient est traité par une corticothérapie orale avec bonne évolution clinique et biologique :régression des œdèmes et négativation de la protéinurie au bout d'un mois. Discussion : Une quarantaine de cas d'atteinte rénale au cours d'un a été décrite dans la littérature. En dehors des cas d'atteintes rénales secondaires au traitement du psoriasis,il s'agit d'amylose rénale secondaire dans 80 % ou de quelques cas de glomérulonéphrites mésangio prolifératives avec dépôts d'Ig A. La physiopathologie de cette affection n'est pas connue, mais fait intervenir un mécanisme auto-immun. La particularité de notre cas réside sur les résultats de l'histologie rénale. En effet la survenue d'un syndrome néphrotique a type de LGM au cours d'un psoriasis n'est pas décrite. Par ailleurs aucune cause secondaire n'a été retrouvée. Conclusion : Bien qu'elle soit rare, l'atteinte rénale doit être recherchée au cours du psoriasis. Dans ce cas la pratique de l'histologie rénale a conduit au diagnostic d'une atteinte rénale à type de LGM. Insuffisance rénale aigue P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), S.El Khayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca (2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) est une affection globale qui peut atteindre tous les organes du corps humain y compris le rein. Le but de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique et évolutif de l'insuffisance rénale aigue (IRA) survenue chez les adultes infectés par le VIH. Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude rétrospective sur 10 ans déroulée dans le service des maladies infectieuses. Ont été inclus les patients infectés par le VIH et présentant une IRA définit comme suite : créatininémie 5mg/l et/ou une réduction de 25% du débit de filtration glomérulaire (DFG) par rapport à la valeur initiale. Les données ont été colligées à partir des dossiers informatisés et 49 COMMUNICATIONS AFFICHEES analysées sur le logiciel Excel. Résultats : Nous avons colligé 223 patients soit une incidence de 7%. La moyenne d'âge était de 43±11ans avec une prédominance masculine (139M/84F). Le diabète et l'HTA étaient retrouvés respectivement dans 12 cas (5,38%) et 10 cas (4,48%), la co-infection par le virus de l'hépatite B ou C dans 9,4%. La majorité de nos patients était au stade C soit 127 cas (57%). La moyenne de CD4 était de 193 cellules/mm3 et celle de la charge virale était de 652505 copies/ml. 147 patients (66%) étaient sous traitement antirétrovirale dont 16 (9,4%) avaient une charge virale indétectable. La créatininémie moyenne était de 30,6±22,7 mg/l soit un DFG moyen de 46,7±24ml/min et celle de l'urée de 1,44±1,29g/l, la protéinurie moyenne était de 4,79±3,57g/24h, l'albuminémie moyenne était de 40±10g/l, la protidémie moyenne était de 56,4±22g/, l'hématurie était présente dans 8,9% des cas. L'origine fonctionnelle était retrouvée dans 40,77%, La cause obstructive dans 8,5%, la cause organique révélée par un syndrome néphrotique dans 3,13% des cas et l'origine médicamenteuse dans 8,07%. 13 patients ont nécessité le recours à l'hémodialyse. 6,27% des cas ont évolué au stade terminal et 68% des malades ont présenté une infection opportuniste. Conclusion : La fréquence des infections récurrentes et de l'exposition aux médicaments néphrotoxiques joue un rôle important dans la survenue de l'IRA chez les sujets infectés par le VIH, d'o๠l'intérêt de la prévention afin d'éviter le passage vers l'insuffisance rénale chronique voir terminale. RESUMES nécrosante dans 1 cas et une néphropathie liée au VIH dans 1 cas. 4 malades sont décédés, 2 malades sont déclarés chronique terminale et 5 malades ont une amélioration de la fonction rénale. Conclusion : La PBR chez le sujet infecté par le VIH permet de déterminer le type de l'atteinte rénale, d'instaurer le traitement adéquat et de préciser le pronostic. Rares sont les facteurs de risque qui ont pu être mis en évidence. Le dépistage est donc fondamental, une bandelette urinaire et une créatininémie suffisent pour dépister la plupart des anomalies rénales. P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë surajoutée ? G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : Malgré les progrès réalisés dans la connaissance de la physiopathologie et dans la prise en charge globale des patients souffrant d’insuffisance rénale aigue (IRA), le pronostic reste généralement médiocre avec une mortalité élevée. Plusieurs études ont montré qu’une maladie rénale chronique sous-jacente (MRC) augmente nettement le risque d’IRA. Dans cette analyse nous étudions l’impact de la MRC sur le pronostic de l’IRA. Matériel & Méthodes : Étude prospective étalée sur 7 mois (septembre 2012mars 2013) incluant l’ensemble des patients admis aux différents services du CHU et présentant une IRA organique, fonctionnelle ou obstructive, y compris les cas d’accutisation sur fond de chronicité. L’IRA est définie et classée selon les critères de la classification Acute Kidney Injury Network (AKIN). Le statut de maladie rénale chronique est déterminée à l’admission des patients, et définie par une élévation de la créatinine sérique, protéinurie et / ou une échographie rénale anormale dans l'année avant l'hospitalisation. Les données cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont été analysées et comparées chez les patients avec ou sans antécédents de maladie rénale chronique. Résultats : 210 patients atteints d'IRA ont été admis au CHU durant la période de l’étude, dont 33 (15,7%) présentaient une MRC sous-jacente. Il n'y avait pas de différence d'âge entre les deux groupes comparés. Nous avons noté plus d’HTA et de diabète dans le groupe avec MRC (p <0,001), alors qu’il n’y avait pas de différence significative concernant l'insuffisance cardiaque et la maladie coronarienne. La comparaison des deux groupes a montré que l’IRA pré-rénale était significativement plus fréquente chez les patients avec MRC sousjacente (69,9% vs 42,3%, P = 0,003). La sévérité de l’IRA selon les stades AKIN était similaire dans les deux groupes, ainsi que la durée d’hospitalisation et le recours à l’hémodialyse. Les patients atteints de MRC sont plus susceptibles d'évoluer vers une IRCT dialyse dépendante à leur sortie (42% vs 25% p <0,001), alors que la mortalité est significativement plus importante chez les patients sans antécédents de MRC (32% vs 12,1% p=0,013).Conclusion : Même si l’évolution vers l’IRCT est plus fréquente en cas de MRC sous-jacente, la mortalité apparait moins importante par rapport aux patients sans antécédents de MRC. Ceci suggère un effet protecteur de la MRC sur la survie de ces patients en cas d’IRA. P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus de l'immunodéficience humaine. B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2),N.Bennani(3),S.ElKhayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2) (1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca (2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca (3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'atteinte rénale est fréquente au cours de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Elle peut prendre plusieurs formes cliniques et anatomopathologiques. Le but de ce travail est d'évaluer la place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans le diagnostic des atteintes rénales associées. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective sur 11 PBR réalisées chez 11 patients infectés par le VIH et présentant une atteinte rénale. Les caractéristiques cliniques, biologiques (protéinurie de 24h, créatininémie, protidémie, albuminémie et hématurie) et évolutives sont analysées. Les indications de la PBR sont notées ainsi que les traitements employés. Résultats : L'âge moyen est de 36,2±11ans. La majorité sont de sexe masculin (72,7%), 64% sont alcoolo-tabagique, 27,3% des malades sont hypertendus, 27,1% sont Co infectés par le virus de l'hépatite C. L'indication de la PBR la plus fréquente était un syndrome néphrotique impur dans 10 cas et pur dans un cas. La diurèse moyenne était de 1517±906 ml/24h, la moyenne de la créatininémie était de 30,6±22,7mg/l, de l'urée 1,3±1,09 g/l, de la protidémie 57,6±19g/l, de l'albuminémie 25±7g/l et de la protéinurie de 24h 4,8±3,83 g/24h. 44,4% des patients ont été pris en hémodialyse. La PBR a objectivé une glomérulonéphrite endocapillaire post infectieuse dans 2 cas, une glomérulonéphrite membrano-proliférative rapidement progressive dans 1 cas, une amylose rénale dans 3cas, une hyalinose segmentaire et focale dans 2 cas, une nécrose tubulaire aigue dans 1 cas, une néphropathie liée au VIH associée à une néphrite granulomateuse tuberculoïde non 50 COMMUNICATIONS AFFICHEES RESUMES patients. Sur le plan biologique, une thrombopénie est présente dans 83.5 %, et l'hyperleucocytose dans 88.6 %.Une cytolyse hépatique est notée chez 72 % des cas, une hyperbilirubinémie totale dans 68.3 % des cas, tandis que la créatininémie moyenne est de 52.8 mg/l. La maladie est confirmée par la sérologie de Martin et Petit chez 22 patients. Sur le plan thérapeutique, l'antibiothérapie utilisée est la pénicilline, la ceftriaxone et cycline chez 43, 27 et 2 cas respectivement. 44 % des cas ont nécessité un séjour en réanimation. Le recours à l'hémodialyse a été nécessaire chez 17 patients, avec une moyenne de 2.8 séances/patient. L'évolution est défavorable chez 15 patients qui sont décédés dans la majorité des cas par choc septique ou atteinte respiratoire sévère. Par contre, elle est favorable dans 69.6 % des cas chez qui nous avons noté une récupération rapide de la fonction rénale avec une créatininémie moyenne à la sortie de l'hôpital de 12.59 mg/l. Discussion : Les résultats de notre étude ont confirmé les données rapportées dans la littérature concernant les manifestations cliniques et biologiques protéiformes de la leptospirose. Avec les différentes manifestations de la leptospirose, les cliniciens doivent maintenir un indice de suspicion élevé afin de faire le bon diagnostic, puisque le test sérologique initial est souvent négatif (17.7 % dans cette étude). L'insuffisance rénale est une complication sévère nécessitant le recours à l'épuration extrarénale dans 6 à 49% des cas (21% dans notre série). Cependant, le pronostic de la maladie reste généralement bon, la mortalité globale étant de l'ordre de 4 %. Conclusion : La leptospirose avec insuffisance rénale est une maladie sévère et peut être de mauvais pronostic. Les signes et les symptômes évocateurs de la leptospirose doivent être connus par tout médecin afin de mettre en place un traitement adéquat et précoce pour améliorer les résultats. P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance rénale aigue obstructive: Etude prospective multicentriques. F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale aiguë (IRA) obstructive est une situation clinique fréquente. D'étiologie multiple et peut nécessiter l'hémodialyse en urgence ou de façon programmée. Le but de ce travail est de déterminer les divers aspects épidémiologiques, étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRO au Maroc. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique, prospective, incluant tous les cas d'IRAO définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par les néphrologues du 1erseptembre 2012 au 28 février 2013. L'étude univariée est réalisée par le test de chi2, l'étude multivariée par régression binomiale, p est significatif si< 0.05. Résultats : Il s'agit de 102 patients, le sex-ratio est de 1,6, l'âge moyen est de 58 ,7 ans avec des extrêmes allant de 6mois à 90 ans. L'obstacle sur les voies urinaires est tumoral dans 31% cas, lithiasique dans 4,9% cas, un adénome prostatique dans 4,9 % cas, infectieux dans 0,9% des cas, une uropathie malformative dans 2,9% cas. 51 patients ont eu une séance d'hémodialyse en urgence et 41 patients ont eu une séance d'hémodialyse programmée. L'indication d'une séance d'hémodialyse était l'hyperkaliémie dans 38,2% cas, l'urémie dans 19,6% cas, la transfusion en préopératoire dans 14,7%, l'acidose métabolique dans 1,9% cas. Parmi ces patients 62 patients ont été opérés, 90 patients ont eu un drainage des voies urinaires. L'évolution a été marquée par le décès de 8 patients, une normalisation de la fonction rénale dans 20,5% des cas, une évolution vers la chronicité dans 47% des cas et vers l'IRC terminale dans 4,9% des cas. Selon l'étude univariée, les facteurs de risque de mortalité étaient la défaillance neurologique, la défaillance cardiovasculaire, l'hyperkaliémie> 6,5 et le recours à la dialyse. Conclusion : L'existence d'une obstruction aiguë des voies urinaires doit être évoquée devant toute anurie, même sans douleur associée. Lorsqu'un diagnostic d'uropathie obstructive avec IRA est formellement établi, le traitement urologique s'impose de toute urgence et constitue un véritable sauvetage rénal. P38-Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la littérature. A. Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM) ou la rickettsiose est une infection bactérienne à Rickettsia conorii survenant principalement autour du bassin méditerranéen. En dehors de la forme éruptive classique, la FMB est responsable d'atteintes viscérales diffuses dans 10 à 20 % des cas notamment sur terrain fragilisé. L'atteinte rénale au cours de ces formes est mal connue et fréquemment considérée comme étant fonctionnelle ou liée à une nécrose tubulaire et/ou une vascularite nécrosante. Le but de notre travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif de l'atteinte rénale au cours de la FBM. Matériel & Méthodes : C'est l'étude rétrospective de 10 cas de FBM avec insuffisance rénale aigue (IRA), hospitalisés dans le service de maladies infectieuses entre 2010 et 2013. Nous avons analysé les paramètres démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutifs. Résultats : Cinq patients (50%) sont d'origine rurale et ont rapporté un contact avec les chiens. L'âge moyen était de 48.4 ans [32;60 ans]. Tous les patients étaient de sexe masculin et tous ont présenté une éruption maculo-papuleuse fébrile, associée à un syndrome méningé dans 20 % des cas. On a noté la présence d'une hématurie (2 cas) et d'une protéinurie (3cas). Un seul patient a nécessité une prise en charge en réanimation pour une forme grave de FBM. Tous nos patients présentaient une IRA. Elle était oligoanurique (1 cas) ou à diurèse conservée (9 cas) avec une moyenne de crétininémie à 37.18 mg/l [14 ; 134mg/l]. L'hémodialyse a été P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de 79 cas. I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : La leptospirose est une anthropozoonose due à des bactéries spiralées du genre Leptospira. C'est une maladie de répartition mondiale qui représente un problème de santé publique majeur dans de nombreux pays. Elle peut atteindre plusieurs organes. L'atteinte rénale constitue l'une des complications les plus courantes de la leptospirose, elle est précoce et multifactorielle. Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à propos de 79 cas de leptospirose avec insuffisance rénale, colligés sur une période de 6 ans, entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Pour tous nos malades nous avons analysé les caractéristiques cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : L'âge moyen est de 40.2 ans (16-70 ans) avec une nette prédominance masculine (71/8), 36 cas ont une profession à risque (45.5%), et 40 cas un contact avec les rats (50.6%). Sur le plan clinique, l'ictère est présent dans 74 cas soit 93.6 %, avec une forme ictéro-hémorragique typique chez 35 cas soit 44.3%. L'oligo-anurie est notée chez 22 51 COMMUNICATIONS AFFICHEES indiquée chez un seul patient dont la ponction biopsie rénale avait objectivé une néphrite tubulo-interstitielle aigue. La prise en charge thérapeutique comprenait une réhydratation et un traitement antibiotique à base de cyclines (9 cas) ou de fluroquinolones (1cas). L'évolution était favorable avec normalisation de la fonction rénale chez tous les patients. Discussion : L'insuffisance rénale au cours de la FBM peut être de différents mécanismes. Survenant précocement au cours de la majorité des rickettsioses sévères, elle fait suite à une déshydratation, est de type fonctionnelle modérée et disparait après une réhydratation précoce. Toutefois si le diagnostic est tardif, l'évolution se fait vers la nécrose tubulaire aiguë. Par ailleurs, quelques rares cas néphrites tubulo-interstielles ou de glomérulonéphrites extracapillaires ont été rapportés. Conclusion : Les atteintes rénales au cours de la rickettsiose sont de plus en plus documentées, leurs mécanismes sont différents, leur pathogénie reste mal élucidée et le pronostic est conditionné par le type de l'atteinte rénale et par la précocité du traitement. RESUMES aussi décrites sous des formes souvent frustes. Conclusion : L'IRA secondaire à une NTA peut être le tableau clinique dominant d'un accès palustre grave. C'est est une complication redoutable au cours du paludisme. Son pronostic dépend de la précocité du diagnostic et du traitement par quinine mais reste sévère avec une mortalité non négligeable malgré l'épuration extra-rénale. P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et facteurs de pronostic. G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication fréquente et sévère chez les patients atteints de cancer. Elle provoque des interruptions du traitement et augmente la durée et le coût d’hospitalisation ainsi que la mortalité. Si l’IRA du patient cancéreux est le plus souvent multifactorielle (sepsis, déshydratation, causes toxiques...), certaines étiologies nécessitent une prise en charge plus adaptée. Matériel & Méthodes: C’est une étude prospective sur une période de sept mois (septembre 2012-mars 2013) incluant l’ensemble des patients admis dans différents services du centre hospitalier universitaire connus porteur d’une pathologie cancéreuse et présentant une IRA retenue selon les critères de la classification Acute Kidney Injury Network (AKIN). Nous avons analysé les paramètres démographiques, cliniques, biologiques et évolutifs afin de décrire les différents mécanismes de cette IRA, et les facteurs de gravité et de mortalité qui lui sont associés. Résultats : parmi les 210 patients présentant une IRA, 35 (16,2%) patients avaient une pathologie cancéreuse associée. L’âge moyen était de 56,12 ± 16,9 ans, avec un sexe ratio H/F de 1,12. La majorité des patients (81%) avait une IRA sévère classée stade 3 d’AKIN. Le mécanisme de l’IRA était dominé par l’origine obstructive retrouvée chez 61,7% des cas. L’IRA organique a été noté chez 20,5% (néphrite tubulo-interstitielle) et l’IRA pré-rénale chez 17,8%. Parmi nos patients, 26,4% étaient sous chimiothérapie, et 11,4% ont présenté un syndrome de lyse tumorale. En ce qui concerne l’évolution, la durée moyenne d’hospitalisation était de 15,8 ±18 jours. Le recours à l’hémodialyse était nécessaire dans 29,4% des cas. Seuls 17,6% ont récupéré une fonction rénale normale alors que 38% ont évolué vers l’IRCT. Le taux de mortalité était de 23,5%. L’analyse de nos données a montré que l’origine obstructive de l’IRA et le recours à l’hémodialyse étaient significativement liés au décès. Conclusion : l’IRA est fréquente chez les patients cancéreux avec un taux de mortalité relativement élevé. La prise en charge de ces patients restant calquée sur celle des patients non cancéreux, des études plus approfondies sont nécessaires afin d’améliorer nos connaissances ainsi que la prise en charge et le pronostic de nos patients. P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme grave : à propos de 3 cas. K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G. Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) constitue un des critères majeur de gravité du paludisme selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Plasmodium falciparum est reconnu comme une cause importante d'IRA dans les zones de grande endémie. Sa survenue peut engager rapidement le pronostic vital. Le but de notre travail est d'attirer l'attention sur cette complication grave du paludisme dont l'issue peut être fatale si elle n'est pas identifiée à temps et prise en charge rapidement et correctement. Matériel & Méthodes : Nous rapportons 3 observations de paludisme grave compliqué d'insuffisance rénale aigue (IRA), chez des adultes séjournant en Afrique subsaharienne et négligeant la chimioprophylaxie, pour lesquels l'altération brutale de la fonction rénale était le critère de gravité dominant. L'IRA est définie selon les critères de la classification AKIN (Acute Kidney Injury Network). Résultats : Il s'agissait de deux hommes âgés de 33 ans et 60ans et d'une femme âgée de 39 ans. Le tableau clinique était dominé par une IRA chez les 3 malades. L'IRA était associée à un neuropaludisme chez un malade. Le délai d'apparition de l'IRA était retardé de 5 à 15 jours après le début de l'accès palustre. L'anurie était présente chez 2 malades. L'augmentation de la créatininémie était supérieure à 3 fois la normale, imposant le recours à l'hémodialyse chez les 3 malades, classés ainsi au stade III de la classification AKIN. Chez les 3 malades, l'anémie, la thrombopénie et la cytolyse hépatique étaient présentes ; et la goutte épaisse révélait la présence de Plasmodium falciparum. Des perfusions de quinine étaient administrées chez nos 3 malades. L'évolution était favorable chez deux malades avec récupération de la fonction rénale au bout de 12 jours et un mois ; par contre elle était fatale dans un cas. Discussion : L'IRA au cours du paludisme relève de plusieurs mécanismes. Elle peut être fonctionnelle, liée à un état de choc en cas d'insuffisance circulatoire ou à une déshydratation par hyperthermie ou par pertes digestives. Elle peut également être organique, en rapport avec une nécrose tubulaire aigue (NTA) résultant de l'obstruction des capillaires et des veinules postcapillaires par les hématies parasitées. La NTA reste la principale manifestation rénale causée par Plasmodium falciparum, mais des glomérulonéphrites aiguës et des atteintes tubulo-interstitielles sont P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à propos de 170 cas. Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : La biopsie rénale (BR) est indispensable au diagnostic histologique d'un grand nombre d'insuffisances rénales aigues (IRA) parenchymateuses. Elle guide le traitement étiologique, et contribue à établir le pronostic rénal. Le but de notre travail est d'étudier le profil histologique des IRA. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective portant sur les patients admis dans notre formation entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été inclus les patients 52 COMMUNICATIONS AFFICHEES ayant présenté une IRA définie selon les critères de la société marocaine de néphrologie. L'IRA en transplantation rénale a été excluse. Nous avons étudié les données démographiques, les indications et les résultats anatomopathologiques de la BR. Toutes les biopsies ont été réalisées par voie percutanée avec recours à l'échoguidage en temps réel et aux pistolets automatiques. Les techniques de microscopie optique et d'immunofluorescence étaient systématiquement utilisées. Résultats : Nous avons colligé 704 cas d'IRA, le taux des IRA biopsiées était de 24,14%. La médiane d'âge était de 34 ans avec un sexe ratio H/F de 0,8. Les indications étaient la présence de signes extra-rénaux orientant d'emblée vers une maladie générale ou une vascularite avec localisation glomérulaire ou interstitielle dans 27%, le syndrome de GNRP dans 25,29%, le syndrome glomérulaire dans 15,29 %, le syndrome de glomérulonéphrite aigue avec évolution atypique et une IRA sans facteur déclenchant évident dans 11,7 % chacune, le syndrome néphrotique dans 4,7 %, la persistance d'une anurie au-delà de trois semaines d'évolution dans 4,32%. Les résultats histologiques étaient dominés par la glomérulonéphrite (GN) lupique dans 23,2%, suivie de la GN extracapillaire dans 20,2%, et de la GN endocapillaire dans 7,8%. La microangiopathie thrombotique et la néphrite interstitielle ont été observées chez 6,5% des patients chacune, et la nécrose tubulaire aigue chez 5,4%. La hyalinose segmentaire et focale et la néphropathie amyloïde ont été recensées dans 4 ,7% chacune, et la tubulopathie myélomateuse dans 4%.On a noté également une GN membranoproliférative, une néphropathie à IgA, et une lésion glomérulaire minime chez 3% chacune.La néphropathie diabétique et la glomérulosclérose ont été relevées dans 1,7% chacune, la GN extramembraneuse dans 1% et la néphroangiosclérose maligne dans 0,6%. La BR était non concluante dans 3%. Conclusion :Du faite de l'irréversibilité de nombreuses formes de glomérulonéphrits et de néphropathies interstitielles aigues non traitées, la tendance actuelle est à réaliser la biopsie le plustôt au cours de l'évolution, dès que la cause de l'IRA n'apparait pas clairement au terme d'une évaluation soigneuse. RESUMES cas, 38,2% étaient hypotendus et 19,2% étaient oligo-anuriques. Sur le plan biologique : la créatininémie médiane était à 32 mg/l, une hyperkaliémie >6.meq/l a été notée dans 11,4% et une urémie>3.5g/l dans 9,5%. Sur le plan thérapeutique: 19% des patients ont eu recours à la dialyse. L'évolution a été marquée par une normalisation de la fonction rénale dans 37,8 % des cas, une évolution vers la chronicité dans 32% des cas, vers l'IRC terminale dans 4,3% des cas et le décès dans 15.3%. Les principales étiologies retrouvées étaient : la déshydratation dans 63,1%, le sepsis dans 37,8% et l'insuffisance cardiaque dans 19,1%. En analyse univariée, les facteurs de risque de mortalité de l'IRA-f étaient : la chirurgie antérieure, le séjour en réanimation, l'hypotension artérielle, l'anurie, la présence d'une défaillance viscérale, le recours aux drogues vasoactives, la ventilation mécanique et l'urémie>3.5 g/l. En analyse multivariée, les facteurs de risque étaient : la chirurgie antérieure, l'anurie et la défaillance viscérale. Conclusion : Au cours de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle, le pronostic vital et rénal peuvent être engagés. La prévention chez les patients à risque et la prise en charge précoce restent les meilleurs moyens pour améliorer la survie des patients en réanimation et d'éviter la transformation de l'IRA fonctionnelle en IRA organique (nécrose tubulaire aigue). P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier au Maroc-enquête nationale. S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction :L'insuffisance rénale aigue est un facteur de risque majeur de morbidité et de mortalité en milieu hospitalier. Ses étiologies sont multiples et son incidence est variable. Au Maroc, toutes les études menées sur l'IRA-ih sont monocentriques et rétrospectives. L'objectif de notre étude est de déterminer la prévalence de l'IRA-ih, son profil étio pathogénique, ainsi que ses facteurs pronostic. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique, prospective, incluant tous les cas d'IRA intra hospitalière définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par les néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013. L'IRA-Ih est définie par sa survenue dans un délai de 24heures après l'hospitalisation. L'étude univariée est réalisée par le test de chi2, l'étude multivariée par régression binomiale, p est significatif si <0.05. Résultats : Ont été inclus 95 patients, leur âge médian était de50ans [3 mois - 90ans], dont 52.6% étaient des hommes. L'IRA-ih était acquise en postopératoire et dans les services de réanimation et de cardiologie dans respectivement 21.1%, 32.6% et 14.7% des cas, après un délai médian de 48heures [24heures - 32jours]. Comorbidités : le diabète est retrouvé chez 20% des patients, l'HTA et un antécédent cardiaque dans 17.9% des cas chacun, l'IRC dans 10.5% des cas, la chirurgie avant l'admission dans 21.1% des cas. Cliniquement, 17.9% étaient oligo-anuriques, 51.6% avaient une défaillance viscérale essentiellement cardiovasculaire et respiratoire. Biologiquement, la créatininémie médiane était de 34mg/l [11246mg/l], l'urémie médiane était de 1.27g/l [0.3-3.9g/l]. L'IRA-ih était essentiellement aux stades 3 de la classification AKIN dans 48.4% des cas. Elle était fonctionnelle dans 35.8% des cas et organique dans 64.2% des cas (NTA dans 53.7% des cas). Le recours à la dialyse s'est imposé dans 35.8% des cas. 36.8% des patients sont décédés, 26.3% ont normalisé leur fonction rénale, 23.2% ont évolué vers l'IRC et 4.2% vers IRC terminale. D'après l'analyse univariée, les facteurs de risque de mortalité étaient la chirurgie avant l'admission, le séjour en réanimation, l'anurie, le stade 3 de l'AKIN, la présence de 3 P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc. H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Roch - Casablanca Introduction :L'insuffisance rénale aigue fonctionnelle (IRA-f) est une situation fréquente rencontrée en milieu hospitalier constituant un problème de santé mondial. Au Maroc, l'ampleur et l'incidence de l’IRA et plus particulièrement fonctionnelle restent mal connues. Le but de ce travail est de décrire l'incidence et les caractéristiques épidémiologiques, étiologiques, pronostiques et évolutives de l’IRA-f au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d’une étude prospective, multicentrique, à visée descriptive et analytique, menée sur 6 mois, du 1er septembre 2012 au 28 février 2013, concernant tous les cas d'IRA fonctionnelle au Maroc, rapportés par les néphrologues (ayant voulu participer à l'étude) et répondant aux critères diagnostiques établis par les recommandations 2012 du KDIGO. L'étude univariée a été réalisée par le test de chi2, et l'étude multivariée par régression binomiale, le p était significatif si <0.05. Résultats : 209 patients ont été inclus, dont 55% étaient de sexe masculin. L'âge médian était 62 ans et la moyenne d'âge de 57 ans. Plusieurs co-morbidités ont été retrouvées : 31% des patients étaient hypertendus, 28,7% diabétiques et 14,8% avaient un antécédent cardiaque. Les patients étaient admis essentiellement aux services des urgences et de réanimation, dans un tableau de défaillance viscérale dans 60% des 53 COMMUNICATIONS AFFICHEES défaillances viscérales, la NTA, le sepsis. Les facteurs de risque indépendants étaient la défaillance respiratoire et le séjour en réanimation. Conclusion : De part cette étude, la nécessité d'une surveillance de la fonction rénale s'impose chez les patients les plus susceptibles de développer une IRA-ih, essentiellement dans les milieux à risque, afin d'en guetter l'apparition et d'établir une prise en charge adéquate visant à réduire les complications qui en découlent RESUMES durant cette période. 18% avaient un suivi médical correct. L'âge moyen était de 31±17 ans. La parité médiane était de 2 et 14,75% étaient primipares. L'anurie était présente chez 25% des patientes. Le taux médian de créatinémie était de 558 umol/l. Les étiologies étaient dominées par l'éclampsie-pré-éclampsie dans 43 cas (72%), avec 15 cas de de HELLP syndrome et 8 cas d'hématome rétroplacentaire. Le choc hémorragique était la seconde cause (dans 9 cas soit 14,75%) compliquant l'atonie utérine, l'hématome rétroplacentaire et la rupture utérine. La biopsie rénale a été réalisée dans 6,5% des cas, concluant à une microangiopathie thrombotique, une néphropathie lupique, une nécrose tubulaire aigue, et à une néphropathie interstitielle aigue. La dialyse a été indiquée chez 78,6% patientes. Les indications étaient dominées par l'anurie dans 35 % des cas. Le taux de décès était de 14,7% avec un délai médian de 8 jours (extrêmes : 2 à 14). La majorité des décès était secondaire à un choc hémorragique. Parmi les survivantes la récupération totale de la fonction rénale est survenue chez 23% patientes, et 9,6% patientes ont évolué vers l'IRCT alors que 67,4% ont gardé une insuffisance rénale. La mortalité foetale périnatale était de 35%. En analyse univariée les facteurs associés au décès sont : l'anurie, l'état de choc, l'IRA intrahospitalière, le type de l'IRA, et l'injection de produits de contraste iodés. Conclusion : La mise en place d'une politique visant à généraliser le suivi strict de la grossesse dans notre pays, s'avère nécessaire pour cibler les parturientes à haut risque, et optimiser leur prise en charge, afin de baisser l'incidence de l'IRA gestationnelle. P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique : Une entité à connaitre. EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N. Ouzeddoun. Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina -Rabat Introduction : La rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique est une entité de plus en plus décrite. Selon la littérature, elle se voit dans 1,4 à 75% des cas, et elle peut engager le pronostic vital. Matériel & Méthodes : Nous rapportons le cas d'insuffisance rénale par rhabdomyolyse après une chirurgie bariatrique d'évolution rapidement fatale. Résultats : Madame E.F, âgée de 35 ans, ayant comme antécédents un diabète sous régime et une obésité morbide (BMI=45 kg/m2). Elle a bénéficié d'une cholecystectomie et d'une chirurgie bariatrique sous coelioscopie, l'opération est techniquement difficile et a duré 9 heures, mais sans événement intra-opératoire. A J+2 du post opératoire, elle présente une insuffisance rénale aigue anurique (la créatininémie a passé de 7 mg/ l à 38 mg/l) avec une hyperkalièmie à 6,74 meq/l , une acidose à 18 meq/l et une rhabdomyolyse importante ( CPK à 151 965 UI/l). Le taux d'hémoglobine est à 13,5 g/dl. A l'échographie, les reins sont de taille normale sans dilatation pyélocalicielle. La patiente a bénéficié de séances d'hémodialyse quotidiennes. L'évolution est rapidement fatale, elle décède à J+5 du post-opératoire dans un état de choc septique par lâchage des sutures. Conclusion : L'insuffisance rénale par rhabdomyolyse après une chirurgie bariatrique est de mauvais pronostic avec un taux de mortalité de 20%. Les principaux facteurs de risque sont le diabète, l' HTA, une chirurgie prolongée et les positions chirurgicales extrêmes. P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie et facteurs pronostiques I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda Introduction :L'insuffisance rénale aiguë est une pathologie fréquente, greffée d'une morbi-mortalité importante. Elle engage le pronostic vital du patient à court terme et le pronostic fonctionnel à plus long terme. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'épidémiologie et le pronostic de l'IRA, et d'essayer de déterminer des facteurs prédictifs de mortalité ou de non-récupération de la fonction rénale. Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective dans notre centre hospitalier, étalée sur une période de 6 mois (janvier 2013 à juin 2013), incluant les patients qui présentaient une IRA avec ou sans recours à l'épuration extrarénale. Afin de déterminer les degrés d'insuffisance rénale, nous avons utilisé définition AKIN. Pour chaque malade ont été recueillis l'âge, le sexe, la catégorie de la maladie (malade médical, malade chirurgical), le terrain , le motif d'admission, le délais de survenue de l'insuffisance rénale aiguë par rapport à l'admission, le tableau clinique, les examens biologiques, les défaillances viscérales associées. Résultats : Notre étude a inclus 92 patients, l'âge moyen de nos patients était 52,1±20 ans. 69% patients avaient au moins un antécédent pathologique connu. Une oligoanurie a été observée dans 22% des cas et l'OAP dans 21% des cas, 18 patients présentaient des troubles de conscience. Sur le plan biologique, la créatininémie était de 69±52mg/l.'urée sanguine était de 2,11±0,8g/l. 10% des malades avaient une hyponatrémie, et 37% avaient une hyperkaliémie. L'IRA était de cause médicale dans 75,5 % des cas, de cause chirurgicale dans 19,2% et gynéco obstétricale dans 5,3% des cas. L'IRA était pré rénal dans 29,2%, rénale dans 45,8 % et obstructif dans 25% des cas. Une NTA a été incriminée dans 10% cas, Le syndrome glomérulaire aigu était présent dans 25% des cas. La biopsie rénale a été réalisée chez 15,4 % des malades. En cours de P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale aigue gestationnelle. Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est une complication évitable de la grossesse, elle est souvent la conséquence d'une mauvaise prise en charge. Elle reste fréquente et coûteuse dans les pays en voie de développement. Le but de ce travail est d'étudier l'épidémiologie, les étiologies et le pronostic des IRA gestationnelles. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée dans notre formation entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été incluses les patientes admises à la maternité ou à la réanimation obstétricale ayant une IRA gestationnelle. Les patientes avec une insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) ont été exclues. Les données cliniques, obstétricales, biologiques, thérapeutiques et évolutives ont été étudiées. La fonction rénale a été réévaluée à la sortie des patientes. La récupération totale de la fonction rénale a été définie par une créatinémie inférieure à 80umol/l, et la récupération partielle par la persistance d'une insuffisance rénale non terminale. Résultats : Nous avons recensés 61 cas, soit 8,66% des IRA recensées 54 COMMUNICATIONS AFFICHEES l'hospitalisation, 6,7 % des patients présentaient une sépticémie, une thrombophlébite de membre inférieure est survenue dans 5% des cas, et une infection urinaire chez 11,7% des malades. Le traitement par épuration extra rénale était indiqué chez 34% des malades. La durée d'hospitalisation a été de 12,4+ 7,8 jours .51,7% de la population avaient une récupération de fonction rénale, 33,3% des patients ont gardé une IR résiduelle évoluant vers une IRT chez 11 % des malades.La mortalité hospitalière a été de 15%. Les causes prédominantes de décès étaient les infections. Conclusion : La morbimortalité chez les patients pris en hémodialyse pour IRA reste élevée. Les facteurs qui influencent le plus le pronostic de ces patients, restent le terrain clinique et le délai de prise en charge en hémodialyse. RESUMES analytique réalisée au centre d'hémodialyse du CHU Ibn Rochd de Casablanca, incluant 100 patients hémodialysés. Ont été exclus les patients ayant thrombosé leur fistule artério-veineuse (FAV) en postopératoire immédiat. Les principaux variables analysés sont : le diabète, le tabagisme, l'hypotension intradialytique; la notion, le site et la durée de portage du cathéter veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier du même côté que la FAV native, le délai de ponction après confection de la FAV. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel SPSS 18.0.Résultats : Cent patients hémodialysés ont été inclus, avec un âge moyen de 42±13 ans et un sex-ratio H/F de 0.9. Parmi les cent FAV, 59 étaient fonctionnelles. La survie de la fistule artério-veineuse native était de 93%, 35%, 16%, 3% à 1, 10, 15, 20 ans, respectivement. Le site anatomique de la FAV native était radio-radiale gauche dans 75% des cas. La perte de la FAV était secondaire à une thrombose dans 63% des cas et à une sténose dans 61% des cas. Les facteurs prédictifs de mauvaise survie étaient : les épisodes fréquentes d'hypotension intra dialytique (p=0.006), la notion et la longue durée de portage du cathéter veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier du même côté que la FAV native (respectivement p= 0.01, p=0.02) et le tabagisme (p=0.02).Conclusion : La survie et la qualité de vie en hémodialyse dépendent d'une dialyse adéquate par un bon accès vasculaire. La survie de la première FAV varie dans la littérature entre 10 et 36 % à 10 ans. Dans notre série, elle est de 35 % à 10 ans, influencée par l'hypotension intradialytique et la longue durée de portage du cathéter veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier. P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale aigue au service de néphrologie El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D, Benyahya.M Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMVRabat Introduction : L'insuffisance rénale aigue est fréquente en milieu hospitalier, ses caractéristiques étiologiques, cliniques et évolutives diffèrent d'un service à l'autre. Matériel & Méthodes : Etude prospective sur 12 mois incluant tous les cas d'IRA admis au service de néphrologie dans le but de déterminer le profil clinique, étiologique et évolutif de cette affection. L'IRA est définie par rapport à la fonction rénale antérieure, sur les données biologiques, morphologiques ou évolutives, puis stadifiée selon la classification RIFLE. Résultats : Vingt-deux patients ont été colligés, dont 14 femmes et 8 hommes d'âge moyen de 40,3 ans recrutés des urgences dans 40,9% des cas et hospitalisés durant 21 jours en moyenne. La prise de médicaments néphrotoxiques était l'antécédent le plus fréquent (31,8%). La diurèse était conservée dans 50% des cas et les manifestations digestives rapportées dans 68,2% des cas. Le taux moyen de créatinine était de 45,9 mg/l et celui de l'urée à 1,47 g/l. La ponction biopsie rénale était réalisée dans 45,5% des cas. L'IRA était organique dans 59% des cas, fonctionnelle dans 31,8% des cas et obstructive dans 9,2% des cas. L'hémodialyse était nécessaire chez 4 patients avec un nombre moyen de 10,75 séances. La classification RIFLE a réparti nos malades en 4 stades : « Risk » 31,8%, « Injury » 18,2%, « Failure » 36,4%, « Loss » 13,6%. Le suivi mensuel a montré une récupération de la fonction rénale dans 77,3 % des cas au troisième mois. Conclusion :L'IRA dans notre service est dominée par les causes organiques et caractérisée par un pronostic rénal et vital satisfaisant à court et moyen terme. P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et tolérance (résultats préliminaires). Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'hépatite C demeure la principale infection virale chez les hémodialysés chroniques. Sa gravité réside dans le risque d'évolution vers la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire. Le but de notre travail est d'évaluer l'efficacité et la sécurité du traitement de l'hépatite C chez l'hémodialysé par l'interféron pégylé alfa2b en monothérapie. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une étude prospective depuis Août 2013 incluant tous les patients hémodialysés ayant une infection par l'hépatite C traités par l'interféron pégylé alfa2b dans le cadre du programme d'accès aux soins de l'hépatite C établi par le ministère de la santé. Nous rapportons les caractéristiques clinico-biologiques des patients et les données sur leur infection par hépatite C avant le traitement ainsi que le protocole thérapeutique et de suivi. Résultats :6 patients (2F et 4H) ont été traités par l'interféron pégylé alfa2b durant cette période. L'âge moyen de nos patients est de 37,6ans ±9,8; l'ancienneté en hémodialyse est de 16ans ±6,3, la néphropathie causale est indéterminée (3cas), diabétique (1cas), lupique (1cas) et GNC (1cas). La durée de l'infection par l'hépatite C est de 11,8ans ± 5,4 ; les génotypes du virus de l'hépatite C sont : 1b (3cas), 2a/c (2 cas) et 4 (1cas). Les stades de fibrose hépatique des patients évaluée par le fibroscan sont : F0-F1, F2, F2-F3 (2 cas chacun). L'hémoglobine (Hb) moyenne avant traitement était à 12,1 g/dl ± 2,3. La dose prescrite du peg-interféron alfa2b allait de 0,5 à 1µg/kg/sem, avec une durée fixée à 48SEM pour les génotypes 1 et 4 et à 24 SEM pour le 2a/c. Actuellement, après un recul de 23 SEM : deux patients sont à leur 23ème SEM de traitement, une patiente à sa 11ème SEM et trois ont arrêtés le PegINF après 8, 14, 15 SEM du traitement respectivement pour : psychose (1cas), infection dans un contexte de Dialyse P48- Survie de la fistule artério-veineuse native O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : La fistule artério-veineuse native demeure l'accès vasculaire de référence chez l'hémodialysé, en raison de sa fiabilité, sa durabilité et d'une incidence de complications plus faible. Le but de notre étude est d'évaluer la survie de la première fistule artérioveineuse, et de dégager les facteurs de mauvaise survie de cet abord vasculaire.Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective 55 COMMUNICATIONS AFFICHEES neutropénie et d'altération de l'état général (1cas) et arthralgies avec impotence fonctionnelle, dépression et pneumonie (1cas). Pour la réponse virale : après 12 SEM du traitement, deux patients ont une PCR négative et une patiente l'a diminué de 3log ce qui nous définit 3 cas de réponse virale précoce sur 6. Conclusion : A la base de ces résultats préliminaires, l'efficacité du peginterféron alfa2b est jugée pour l'instant sur la réponse virale précoce (50%) et sa tolérance sur le taux d'arrêt du traitement (50%). Les résultats finaux seront rapportés après la fin du protocole thérapeutique prévue dans quelques mois. RESUMES facteurs influençant la fluctuation de ce taux. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 48,1±16,3 ans avec un sex-ratio de1,1 . La durée moyenne de dialyse par semaine est de 10,1±0,5 heures. Le tabagisme est présent chez 28,2% des patients et 44,9% sont hypertendus. L’anémie est présente chez 52,6% avec un taux moyen d’hémoglobine de 9,6±2,1g/dl. L’état nutritionel est satisfaisant chez 75,6% avec une albuminémie moyenne de 39,73±7,5g/l. 51,3% des patients présentent un état inflammatoire chronique (CRP≥10mg/l). L’hyperparathyroïdie secondaire est présente chez 61,5% des patients avec une PTH moyenne de 927±720 pg/ml. L’anticorps anti HVC est positif chez 28,2% des patients. 85,9% des patients présentent une réponse vaccinale satisfaisante contre le VHB avec une moyenne du taux initial d’Ac anti HBs de 240,5±293 UI/ml. Le contrôle sérologique à 6 mois et à un an a permis de définir deux groupes de patients en suivant la cinétique de leur taux d’Ac: Le 1er groupe comporte 37 patients ayant diminué leur taux d’Ac et nécessité un ou plusieurs rappels durant cette période et dont les moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an sont respectivement de 240±311, 372±348 et 347±359 UI/ml. Le 2ème groupe comporte 30 patients dont la cinétique est restée stable sans avoir recours à des rappels et dont les moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an sont respectivement de 476±153, 645±224 et 597±282 UI/ml. L’analyse statistique en analyse univariée a permis de retenir un taux initial > 100 UI/ml comme facteur lié à une bonne évolution du taux d’Ac alors que l’hypertension artérielle et l’anémie sont des facteurs de résistance à la vaccination anti-HBV. Conclusion : Une vaccination systématique avant le début de la dialyse et le respect des règles d’hygiène restent la meilleure prévention contre l’infection virale B en hémodialyse. Un contrôle sérologique régulier est indispensable et permet d'indiquer à temps la nécessité d’une revaccination ou un simple rappel. P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients hémodialysés O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : L'appréciation des perturbations de l'homéostasie Phosphocalcique se fait grâce à des indicateurs biologiques nécessaires au suivi de ces patients et dont les valeurs cibles sont fixées dans les recommandations KDIGO.Le but de ce travail a été d'évaluer la conformité des données biologiques des patients hémodialysés aux recommandations. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale réalisée en 2013 au sein de notre centre d'hémodialyse, Les données épidémiologiques, biologiques et thérapeutiques ont été recueillies des dossiers des patients. Résultats :Quatre-vingt-cinq patients hémodialysés ont été inclus dans cette étude. L'âge moyen était de 44.6 ans; la sex-ratio M/F était de 0,39. La néphropathie causale la plus prépondérante était les glomérulopathies et les néphropathies héréditaires (30.5%).Le KT/V était en moyenne à 1,6. Les taux moyens de conformité des indicateurs biologiques aux recommandations KDIGO étaient à 67,4%pour la phosphatémie (25 et 45g/l), 78,9% pour la calcémie (85 et 95mg/l) 66,3% pour la parathormone (150 à 675 pg/mL). Conclusion : Connaitre et se référer des recommandations KDIGO permet une prise en charge optimale et une amélioration de la qualité de vie des patients hémodialysés périodiques. P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de dialyse. M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia Service de néphrologie,Hôpital militaire Mohammed V- Rabat. *Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat Introduction :La grossesse chez l'hémodialysée chronique est un événement rare, désiré, précieux et souvent non planifié et le pronostic fœtal a été longtemps considéré comme très médiocre. Une amélioration constante du taux de mortalité périnatale chez les femmes enceintes atteintes d'insuffisance rénale chronique terminale est actuellement rapportée. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective s'étalant d'Avril 2000 à décembre 2013 colligeant 11 grossesses chez 11 patientes. Les paramètres suivant ont été recueillis : Données cliniques et biologiques, paramètres de dialyse et données obstétricales. La durée de dialyse hebdomadaire est de 16h à 24h, par une membrane synthétique. L'anticoagulation utilisée est une HBPM (2000ui). On a procédé à une surveillance du poids sec, de l'état clinique, de l'âge gestationnel et de la tension artérielle. Résultats : L'âge moyen est de 33 ans et l'ancienneté en hémodialyse est de 36 mois. L'hémoglobine moyenne au début de la prise en charge est à 8,9 g/dl. L'hypertension artérielle est présente chez 6 patientes. L'âge gestationnel moyen au diagnostic est de 14 semaines d'aménorrhée (SA). Le terme moyen des grossesses est de 29,5 SA. Six grossesses ont été viables avec un poids de naissance moyen à 2250 g. Deux grossesses ont été compliquées d'avortements tardifs, une compliquée d'un avortement précoce, et deux morts fœtales in utéro. Conclusion : La grossesse chez l'hémodialysée est un événement rare nécessitant une prise en charge multidisciplinaire P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs chez les hémodialysés chroniques vaccinés contre l’HVB. S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : L'hépatite virale B (HVB) est une infection fréquente en hémodialyse chronique. Parmi ces particularités chez les hémodialysés, une dysfonction du système immunitaire, associée à une baisse de la réponse immune aux vaccins, traduite par une diminution plus rapide des taux d’anticorps (Ac) par rapport aux sujets sains. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs influençant l’évolution du taux des Ac anti-HBs chez après vaccination chez les hémodialysés chroniques. Matériel & Méthodes : C’est une étude prospective incluant 78 hémodialysés chroniques, tous vaccinés contre l'hépatite B à une dose de 40 µg d'Euvax® par voie sous-cutanée, selon un schéma M0, M1, M2, M6. Nous avons évalué leur réponse au vaccin à la fin du protocole en dosant le taux initial d’Ac anti-HBs. Nous avons ensuite réalisé une surveillance de ce titre à 6 mois puis à un an, tout en déterminant le nombre de rappels réalisés pour chaque patient durant cette période. Nous avons par la suite analysé les paramètres démographiques, cliniques et biologiques afin de soulever les 56 COMMUNICATIONS AFFICHEES entre néphrologue, obstétricien et néonatologiste afin d'aboutir à une naissance à terme et sans complications maternelles ou fœtales. RESUMES pour une anxiété significative est de 20. Résultats :Nous avons colligé 108 patients dont l'âge moyen était de 42 ± 12 ans, une sex-ratio H/F de 0,9 et une moyenne d’ancienneté en hémodialyse de 14 ± 6.5 ans. Les patients sont mariés, célibataires, veufs, divorcés respectivement dans 31, 58, 8 et 3% des cas. La majorité de nos patients n'ont pas de profession (77%), 6% sont retraités et 17% ont une activité professionnelle. Selon les échelles de Hamilton, la dépression a été objectivée chez la majorité de nos patients (90% des cas). Le syndrome dépressif était modéré à sévère dans 77% des cas, léger à modéré dans 13% et léger dans 10% des cas. Le score moyen de dépression chez nos patients était de 16. L'anxiété a été retrouvée chez 64% des patients dont 27% sont des hommes et 37% des femmes, avec un score moyen de 22. Seulement 6.5 % de nos patients sont sous antidépresseur et 7% sont traités par anxiolytique. Conclusion : Plus de la moitié de nos patients présentent un syndrome anxio-dépressif, sans suivi par un psychiatre ou un psychologue. Ce qui démontre de l'importance d'un accompagnement et d'une prise en charge thérapeutique psychologique de l'hémodialysé afin qu'il puisse survivre avec sa maladie et ses contraintes. P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la dialyse sur l'espace QRS. I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VIMarrakech Introduction : La moitié des décès chez les hémodialysés sont d'origine cardiovasculaire notamment par des troubles de rythme cardiaque. Le trouble de conduction intra ventriculaire défini par un élargissement de l'espace QRS est une anomalie qui s'accompagne d'un risque accru de mortalité. Certains facteurs déclenchant, notamment la dyskaliémie, doivent être reconnus et pris en compte avant la séance d'hémodialyse pour éviter la survenue de troubles du rythme. Le but de cette étude est d'évaluer l'implication des variations hydro électrolytiques au cours d'une séance d'hémodialyse dans l'apparition de l'élargissement du complexe QRS. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale concernant 37 patients hémodialysés chroniques depuis au moins 3 mois. On a exclu les patients connus porteurs d'un trouble de rythme intraventriculaire. Nous avons réalisé un bilan biologique incluant les taux d'urée, de créatinine plasmatiques, la natrémie et la kaliémie avant et après la séance d'hémodialyse. L'enregistrement de l'électrocardiogramme a été réalisé au début et à la fin de la séance d'hémodialyse. Résultats : Notre étude a inclus 37 patients hémodialysés (21 femmes/ 16 hommes). L'âge moyen est de 42,5± 9,4 ans. La néphropathie initiale est indéterminée dans 59,45% des cas. La durée moyenne en hémodialyse, au moment de l'étude, est de 143± 54 mois. La durée du complexe QRS a considérablement augmenté au cours de la dialyse (avant la dialyse : 80 ± 7,6 ms, après la dialyse : 110 ± 8,0 ms, p < 0,001). Une diminution significative et continue de la kaliémie a été détectée au cours de la séance d'hémodialyse (avant dialyse : 6,4± 0,82, après dialyse : 4,21± 0,42 mmol / l, p < 0,002). Par contre, les taux sériques de sodium n'ont pas changé. Les concentrations plasmatiques de l'urée et de la créatinine ont diminué de manière significative au cours de la séance d'hémodialyse. Une corrélation négative significative a été trouvée entre la diminution de la concentration plasmatique de potassium et l'augmentation de la durée du complexe QRS (p = 0,02). Conclusion : Nos résultats confirment que les variations métaboliques au cours de la dialyse peuvent conduire à un risque considérable d'arythmies cardiaques. P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé. M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire Mohamed V- Rabat Introduction : Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus précoce et progressent plus rapidement que dans la population générale. Matériel & Méthodes :Quarante-neuf patients en hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85 mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64 barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale (CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profil.Résultats :Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC dans 69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs 58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion : Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de progression. Conclusion : Le recours à l'ASP constitue un moyen fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé, notamment en attente d'une transplantation rénale. P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients hémodialysés? O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'insuffisance rénale chronique terminale entraine une modification des habitudes de vie et des désordres sur le plan familial, relationnel, socio-professionnel ainsi que psychologique. Le but de notre travail est d'étudier le profil psychologique de nos patients hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en février 2013 dans notre unité d'hémodialyse. Nous avons réalisé un entretien avec nos patients à l'aide des échelles de dépression et d'anxiété de Hamilton, comportant respectivement 21 et 14 items. Les scores sont respectivement de 10 à 13 pour les symptômes dépressifs légers, de 14 à 17 de légers à modérés et plus de 18 de modérés à sévères. Pour l'échelle d'anxiété, le seuil admis 57 COMMUNICATIONS AFFICHEES P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les patients hémodialysés chronique présentent souvent une perte musculaire et une fatigue excessive, conduisant à une réduction de l'activité physique (AP) ayant des conséquences graves. Plusieurs études ont montré un risque de décès plus élevé chez l'hémodialysé sédentaire d'o๠l'intérêt du maintien d'une AP. Le but du travail est d'évaluer l'AP chez nos patients hémodialysés chroniques ainsi que les facteurs conduisant à sa réduction. Matériel & Méthodes : Une étude transversale au centre d'hémodialyse de notre formation. Pour évaluer l'AP de nos patients on a eu recours au Questionnaire de Baecke : un indice d'activité de travail (IAT), un indice d'activité sportive (IAS), un indice d'activité de loisir (IAL). Les caractéristique cliniques, biologiques ainsi que démographiques sont soulevées. Résultats : Notre étude a inclus 95 patients. L'âge médian était de 42 ans (19- 94ans), avec une prédominance féminine (52% sont des femmes).la médiane d'ancienneté en hémodialyse est de 14ans (1-36ans), 75% avaient plus de 7 ans en hémodialyse et 50% plus de 14ans. 12,4 % des patients n'ont aucune activité physique. 70,3% des patients rapportent des difficultés à effectuer des efforts physiques importants (courir, tâches ménagères, soulever un objet lourd). 17,3% des patients déclarent avoir une activité physique et sportive régulière (voyage, marche, foot-ball). La diminution de l'activité physique est corrélée de faà§on significative à l'âge avancée, anémie, l'indice de masse corporelle bas, l'ancienneté en hémodialyse et les affections cardio-vasculaires.Conclusion : Les études portant sur les effets d'un exercice physique régulier pratiqué par les hémodialysés mettent en évidence une amélioration de la capacité physique, du profil lipidique et de la tolérance au glucose. De ce fait, le maintien d'une activité physique chez le patient hémodialysé, apparait comme une source importante de bénéfices et doit donc être encouragée. RESUMES 93 patients recensés, prédominance masculine 55,91%. L'âge moyen était 51,7ans.Le motif d'hospitalisation était : détresse respiratoire, troubles de conscience, hyperkaliémie et anémie mal tolérée dans respectivement 44,08%, 38,7%, 12,9% et 4,3% des cas. 64,5% consultaient d'eux-mêmes ; 18,3% adressés par un généraliste et 17,2% par un néphrologue. La néphropathie causale était indéterminée dans 56,98% des cas, diabétique dans 39,78% des cas, polykystose dans 3,22% des cas. 39 patients (41,93%)étaient des hémodialysés chroniques, ayant une ancienneté moyenne en HD de 24,57mois, dont 14 (35,9%)dialysés dans le cadre du partenariat public-privé, 13 (33,4%)en privé et 12 (30,7%)en public. 54 patients(58,06%) étaient initiés à l'HD, dont 19 (35,2%)connus IRCT jamais dialysés et 35 (64,8%)déclarés IRCT par notre centre. Les indications d'HD en urgence étaient : une hyperkaliémie dans 50,53% des cas, une confusion urémique et un œdème aigu du poumon dans 35,48% des cas chacun, une acidose dans 25,8% des cas et une transfusion dans 14% des cas. L'admission pendant le weekend dans 35,48% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral, une fistule et un cathéter jugulaire dans respectivement 52,7% ; 33,33% et13,97% des cas.Le nombre de séances moyen était 1,72. La mortalité était de 19,3% ; 34,4% adressés au médecin traitant et 46,3% vers un centre et branchés au circuit d'HD chronique. Discussion :Le retard de découverte de l'IRC qui n'est diagnostiquée qu'à un stade très avancé, le coût trop élevé des séances, le refus des patients à débuter l'hémodialyse à temps, les écarts de régime, l'absence d'éducation thérapeutique, seraient des situations qui mèneraient à l'hémodialyse dans un contexte d'urgence .La PEC du patient IRCT est complexe. Un suivi médical spécialisé est essentiel et doit être associé à une approche éducative pluri professionnelle centrée sur les patients. Conclusion :La dialyse dans un contexte d'urgence est associée à des résultats défavorables. Elle est consécutive à un faisceau de causes médicales, socio-économiques et organisationnelles. Ce constat invite à penser que la maladie rénale chronique justifie l'élaboration d'un programme médical garantissant la continuité des soins. Précisons pour terminer qu'une gestion optimisée de la dialyse est rentable pour le patient et pour la société. P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et devenir des insuffisants rénaux chroniques terminaux dialysés en urgence K. Mabrouk ; F. Ouaddi ; A. Izem ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G. Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : Dans notre pays, la prise en charge de l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) en termes de coût social et humain particulièrement élevé, est un véritable enjeu de santé publique. Ceci conduirait à des situations d'hémodialyse en urgence des patients en IRCT et des hémodialysés chroniques. Le but de notre travail est de décrire le profil épidémio-clinique et évolutif des patients en IRCT se présentant pour une hémodialyse dans un contexte d'urgence. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective sur 12 mois (Janvier 2012 à Janvier 2013), incluant tous les patients IRCT admis aux urgences et nécessitant des séances d'hémodialyse (HD) en urgence. La notion de prise en charge en urgence est définie par la nécessité d'une séance d'HD réalisée immédiatement après une évaluation par un néphrologue en raison du risque vital. Les caractéristiques suivantes sont étudiées : sexe, âge, motif d'hospitalisation aux urgences, néphropathie causale, profil des patients IRCT, indication de l'HD en urgence, moment de l'admission, abord vasculaire, nombre de séances moyen et évolution. Résultats : P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre service. K. Mabrouk ; A. Izem ; F. Ouaddi ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G. Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les patients bénéficiant d'hémodialyse constituent un groupe à risque pour les affections virales transmissibles par le sang via les générateurs ou par un mécanisme de contamination de l'environnement. Pour le virus d'immunodéficience humaine (VIH), le risque est limité par l'absence de transmission à partir de l'environnement et la faible résistance du virus aux procédés validés de désinfection des générateurs. Le but de notre travail est de décrire l'expérience de notre service en matière de dialyse des patients VIH positifs, notamment les aspects techniques, et de déterminer leur profil clinico-biologique et évolutif. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010-Decembre 2013) incluant tous les patients VIH positifs, connus ou non connus porteurs de VIH et qui ont bénéficié de séances d'hémodialyse. Les caractéristiques suivantes ont été étudiées : l'âge, le sexe, l'origine géographique, le statut viral, la coinfection virale, le motif d'hospitalisation, la symptomatologie clinique, l'indication de l'HD, la voie d'abord, le nombre de séances et l'évolution. Résultats : Neuf 58 COMMUNICATIONS AFFICHEES patients séropositifs étaient dialysés, 6 femmes et 3 hommes. L'âge moyen était de 42,11 ans. Six marocains et trois d'origine subsaharienne. L'infection rétrovirale était connue chez 5 patients et diagnostiquée à l'admission chez les 4 restants. Le sepsis était le principal motif d'hospitalisation. Aucun malade n'avait une coinfection hépatitique B ou C. L'insuffisance rénale (IR) était oligoanurique dans 7 cas (77,8%). Un syndrome néphrotique et un syndrome glomérulaire étaient notés. Le taux de créatinine moyen était 97,06mg/l. Les indications d'hémodialyse étaient : hyperkaliémie, confusion urémique, acidose, œdème aigu du poumon dans respectivement 66,7% ; 44,44%; 33,33% et 22% des cas. Il s'agissait d'une IR aigue chez 7 patients et d'une IR terminale chez 2 patients. La voie d'abord était un cathéter fémoral dans 8 cas et jugulaire dans un cas. Le nombre de séances moyen était 4,55 séances. Une biopsie rénale réalisée chez une patiente révèle une néphropathie associée au VIH (HIVAN). Six décès étaient notés dont 5 par choc septique. Sur le plan technique, les patients sont dialysés en salle commune. Le même personnel prenait en charge les patients séropositifs et séronégatifs. Les patients séropositifs étaient dialysés sur des générateurs de nouvelle génération qui bénéficient d'un système de désinfection thermochimique. Le circuit interne et les surfaces externes étaient désinfectés après chaque séance. Le circuit extracorporel était à usage unique et éliminé après chaque séance selon les règles en vigueur. Discussion : Les praticiens de l'hémodialyse sont préoccupés par le risque de transmission virale de patient à patient lors des procédures mises en oeuvre dans leurs unités de soins. L'incidence du VIH en hémodialyse est identique à la population générale. Le VIH a un risque de transmission très faible, vu l'absence de transmission à partir de l'environnement et la faible résistance du virus aux procédés validés de désinfection des générateurs. Conclusion : Des recommandations pour la prise en charge des patients en hémodialyse doivent être élaborées et appliquées pour assurer une meilleure prévention des contaminations virales, en insistant sur de bonnes pratiques de désinfection des générateurs. L'une des stratégies de prévention de la transmission nosocomiale de pathologies virales est de réserver des générateurs à des malades connus comme potentiellement infectants. RESUMES 21% (3 cas), diabétique dans 7% (1 patient), une maladie kystique rénale et une néphropathie interstitielle chronique dans 14% des cas chacune (2 patients). Les indications chirurgicales étaient multiples : traumatologique dans 11 cas (48%), digestive dans 6 cas (26%), cardiovasculaire dans 2 cas (9%), ophtalmologique dans 2 cas (9%), urologique dans 1 cas (4%) et cervicale dans 1 cas (4%). L’intervention chirurgicale était programmée dans 91% des cas et urgente dans 9% des cas. Une séance d’hémodialyse avec anticoagulation à l’héparine standard a été réalisée la veille du geste chirurgical dans 91% des cas. Une transfusion sanguine était nécessaire dans 30% des cas. L’anesthésie était générale dans 78% des cas, locorégionale dans 13% des cas et locale dans 9% des cas. Les suites post opératoires étaient simples dans 82,5% des cas, l’infection locale a été retrouvée dans 13% des cas, un décès (4,5%) a été soulevé par coagulation intravasculaire disséminée suite à une chirurgie de remplacement valvulaire aortique. La durée moyenne d’hospitalisation était de 6 ± 4jours. Conclusion : La chirurgie reste de recours fréquent chez le patient hémodialysé chronique. Elle nécessite une prise en charge multidisciplinaire et une surveillance stricte puisque l’hémodialysé chronique est un patient à risque tenant compte des pathologies cardiovasculaires et hématologiques associées. P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7 ans. K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat. Introduction : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode de suppléance de plus en plus utilisée dans notre centre depuis Juillet 2006. Le but de notre travail est de rapporter l'expérience de notre unité sur une période de 7 ans afin d'en évaluer les résultats et de dresser les perspectives. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une période de 7 ans (de juillet 2006 à Avril 2013) portant sur tous les patients en DP et se basant sur les données générées par le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF). Le nombre total de prescriptions est de 97, dont 90 est un système double poche Baxter® pour une durée cumulative d'utilisation de 1851,5 mois et 7 est un système Home Choice avec une durée cumulative de 15,18 mois. Résultats : Il s'agit de 74 patients d'un âge moyen de 44,6 ans, le sexe ratio est de 1,96. Un antécédent de diabète est noté dans 23% des cas. Quatre-vingt-neuf pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des patients instruits. La qualité de DP est évaluée par un Kt/v moyen à 2.2 ±1.4 et une clearance de créatinine moyenne à 201,2 ± 81,2ml/min. Le nombre total de péritonites est de 88 épisodes depuis l'ouverture de l'unité, le germe le plus incriminé est représenté par le Staphylocoque Epidermidis (17,05%) et Aureus (15,9%). Au terme de l'étude, 29 patients sont restés en DCPA et 1 en DPA, 17 patients sont décédés, 24 sont transférés en hémodialyse et 3 transplantés. Les causes de transfert en hémodialyse sont représentées par les péritonites récidivantes et réfractaires dans 7cas, la perte d'UF dans 5 cas, le dysfonctionnement de cathéter dans 3 cas et des causes non médicales dans 9 cas. Conclusion : La DP est une technique simple et anodine qui doit avoir plus de place dans le traitement intégré de l'insuffisance rénale chronique terminale dans notre pays. P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique. M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : Le recours à la chirurgie chez le patient dialysé est de plus en plus fréquent. Cette recrudescence peut être expliquée par le recrutement de patients âgés, par l’augmentation de l’espérance de vie et par les pathologies associées nécessitant un traitement chirurgical. Le but du travail est de décrire les différentes indications chirurgicales chez les patients hémodialysés chroniques, les préparations nécessaires au geste chirurgical ainsi que les suites post opératoires. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique portant sur les dossiers de 86 patients en hémodialyse périodique. Nous avons colligés 23 interventions chirurgicales chez 14 malades en excluant les actes chirurgicaux intéressant les fistules artérioveineuses (33 cas), les parathyroïdectomies (6 cas), les transplantations rénales (2 cas) et les manœuvres interventionnelles endoscopiques (3 cas). Résultats : L’âge moyen de notre population est de 55±18 ans avec une prédominance féminine (8 femmes et 6 hommes) et une ancienneté moyenne en hémodialyse de 95 ± 52 mois. La néphropathie initiale est indéterminée dans 43% des cas (6 patients), hypertensive dans 59 COMMUNICATIONS AFFICHEES P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse péritonéale : expérience de 7 ans. K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar. Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat. Introduction : La péritonite infectieuse (PI) est la principale complication de la dialyse péritonéale (DP). Le but de notre travail est d'étudier les différentes caractéristiques et les facteurs de risque de PI chez les patients traités par DP. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une période de 7 ans (juillet 2006 - mai 2013) et porte sur tous les patients en DP ayant présenté 88 épisodes de PI en se basant sur les données générées par le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF). Le diagnostic de PI est retenu, si au moins deux des trois critères suivant sont présents : douleurs abdominales ou liquide péritonéal trouble, nombre de leucocytes supérieur à 100 par mm3 et culture bactériologique ou examen microscopique positif. Résultats : Il s'agit de 74 patients d'un âge moyen de 44,6 ans (extrêmes 14-81 ans) ayant présenté 88 épisodes de PI, le sexe ratio est de 1,96. Quatrevingt-neuf pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des patients instruits. La néphropathie initiale est dominée par la néphropathie diabétique dans 31% des cas suivie par la polykystose rénale (14,9% des cas) et indéterminée dans 35% des cas. Quatre-vingt-huit cas de PI ont été notés avec un taux moyen de 1 épisode /21,17 mois /patient. La PI est secondaire à des fautes d'asepsie dans 47,3% des cas, à l'infection du site d'émergence dans 2,7% des cas, à une tunellite dans 5,4% des cas, à une rupture de cathéter dans 1,35 % des cas, endogène dans 4,05% des cas et inconnue dans 39,2% des cas. Les bactéries les plus souvent en cause sont de type Cocci Gram positif dans 37 cas (Surtout le Staphylocoque Aureus et Epidermidis) et de type bacilles gram négatif dans 22 cas. La culture est négative dans 22 cas. Seuls 8 épisodes sont notés au cours de la dernière année. L'évolution de la péritonite est favorable dans 92,04% des cas. Un transfert définitif en hémodialyse est nécessaire dans 7 cas devant des PI récidivantes et aucun cas de décès n'est noté dans notre série. Conclusion : La PI est fréquente dans notre série mais parfaitement contrôlée par un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée. Une meilleure éducation des patients avec des mesures de prévention permettraient d'améliorer les résultats. RESUMES Résultats : L’âge moyen de nos malades était de 45 ans (extrêmes: 18 et 75) avec un sex-ratio de 0,56. La néphropathie initiale était principalement la néphropathie diabétique et la néphroangiosclérose. La durée moyenne de dialyse était de 102 mois. La prévalence de la dysfonction sexuelle était de 78% tous grades confondus. L'évaluation du profil hormonal chez ce groupe de patients avait montré une baisse de la testostéronémie chez les hommes (2,66±0,43 ng/ml) et une augmentation de l'œstradiol chez les femmes (63,94±31,9 pg/ml). Le taux plasmatique des gonadotrophines LH et FSH et de la prolactine étaient élevés (36,12±8,49mUI/ml ; 27,34±7,66mUI/ml, 359,4±6,85pg/ml). L'âge (p<0,0001), la durée de la dialyse (p=0,003), l’anémie (p=0,031), la perturbation du bilan hormonal (p=0,02) étaient significativement liés à la DS chez les dialysés des deux sexes. Conclusion : La DS représente un problème sérieux et important à rechercher chez l’hémodialysé chronique. Une prise en charge optimale de la DS chez nos patients hémodialysés permettrait certainement d'améliorer leur qualité de vie. P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la préservation du réseau vasculaire. L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'épuisement du capital vasculaire n'est pas exceptionnel chez nos patients en insuffisance rénale chronique terminale lors de la création d'un abord vasculaire. D'o๠la nécessité de la préservation du capital vasculaire chez tout patient en insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) ou susceptible d'évoluer vers l'IRCT. Le but de notre étude est d'évaluer les connaissances et pratiques du corps infirmier sur la préservation du réseau vasculaire. Matériel & Méthodes : C'est une étude transversale réalisée en Décembre 2013 ayant intéressé les infirmiers qui exercent dans 5 services du centre hospitalier universitaire o๠la majorité des patients hospitalisés ont une maladie rénale chronique ou une maladie générale susceptible de se compliquer d'atteinte rénale à long terme. Résultats : Cinquante-quatre infirmiers ont été recensés. Leur âge moyen était de 32±10.6 ans, avec un sex-ratio H/F de 0.6. L'ancienneté professionnelle était de 12.4±10.6 ans. 76% des infirmiers étaient sensibilisés sur la préservation du capital vasculaire tandis que 24% ne le sont pas. Le membre supérieur droit a été ponctionné dans 41% des cas et le membre supérieur gauche dans 15%. Les 2 membres ont été ponctionnés sans distinction dans 44% des cas. Le dos de la main et le pli du coude ont été ponctionnés à des proportions comparables respectivement dans 51 et 48% des cas. Avant toute ponction veineuse périphérique, le patient a bénéficié d'une préparation dans 70% des cas. La dilatation veineuse par utilisation d'alcool et le réchauffement ont été notés respectivement dans 6 et 20% des cas, et l'emploi de garrot dans 85% des cas. Les venojects et les épicrâniennes étaient utilisés respectivement dans 85 et 80% des cas. 96% des infirmiers ne prennent pas la tension artérielle au niveau du membre comportant la fistule artério-veineuse. 75% des infirmiers ont été sensibilisés sur la préservation de la fistule artério-veineuse. Conclusion :La préservation du réseau vasculaire est primordiale pour la survie de nos patients. D'o๠l'intérêt de la sensibilisation du personnel paramédical et de l'utilisation des cathéters veineux de petit calibre. P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos de 73 patients). H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo, K.Sekkouri, H.Hanin, M.arrayhani, T.Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès Introduction : L'insuffisance rénale chronique constitue un véritable problème de santé publique au Maroc. Elle entraine une atteinte de l'intégrité physique et psychique du patient hémodialysé chronique (HDC) pouvant aboutir à des troubles sexuels chez les deux sexes. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une enquête transversale portant sur 73 hémodialysés chroniques des deux sexes. L'évaluation de la sexualité était basée sur les scores internationaux : IIEF chez l'homme et FSFI chez la femme, ainsi qu'un dosage hormonal (testostérone, œstradiol, prolactine, LH, FSH) et un bilan biologique (Hémoglobine, ferritine, bilan lipidique). L'objectif de notre travail était de déterminer la fréquence et les aspects de la dysfonction sexuelle (DS) chez nos patients HDC et de déterminer les différents facteurs prédictifs des troubles sexuels dans cette population. 60 COMMUNICATIONS AFFICHEES P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'hémodialyse induit tant de perturbations psychologiques qui sont souvent négligées (l'angoisse de la mort, les frustrations liées au temps, au régime, et d'autres sentiments d'incapacité et de dépendance). Le but de notre travail est d'étudier la prévalence de l'anxiété et la dépression chez nos hémodialysés chroniques et établir les facteurs de risque de survenue de ces troubles. Matériel & Méthodes : Etude transversale réalisée sur des patients adultes en hémodialyse périodique dans notre centre en Décembre 2013. Deux tests ont été réalisés en collaboration avec un psychiatre, il s'agit des échelles de dépression et d'anxiété de Hamilton. Nous avons également étudié les paramètres anthropologiques, les co-morbidités, le profil sérologique et les paramètres de dialyse. L'analyse a permis de dégager les facteurs de risque de survenue de dépression et d'anxiété. Résultats : Notre étude a inclus 60 patients adultes hémodialysés chroniques, l'âge moyen est de 40±11 ans, le sex-ratio H/F est de 0,93 ; les patients sont célibataires, mariés, veufs, divorcés dans respectivement 63%, 27%, 7%, et 3% des cas. 85% de nos patients sont sans profession ; l'ancienneté en hémodialyse moyenne est de 168±84 mois, 23% de nos patients ont un antécédent de suivi chez un psychiatre pour dépression et 5% sont suivis actuellement pour dépression. 41% de nos patients ont des troubles anxio-dépressifs avec une prédominance masculine dans 56% des cas, l'anxiété a été retrouvé chez 39% des patients dont 1 cas d'anxiété majeure, la moyenne du score de l'anxiété est de 10±2, la dépression est retrouvée chez 12% des cas dont 1 cas de dépression modérée, la moyenne du score de dépression est 11±2. Les deux troubles psychologiques sont corrélés entre eux (p=0,012). La prise de poids inter-dialytique et l'état inflammatoire sont corrélés au score d'anxiété (p=0,033 et p=0,041 respectivement). En revanche, notre étude n'a pas retrouvé de facteurs de risque de survenue de la dépression ni de lien significatif entre l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), le profil sérologique et les troubles psychologiques. Conclusion :Une population considérable de nos patients hémodialysés chroniques (41%) présente des troubles anxio-dépressifs d'o๠l'intérêt d'une collaboration néphrologue-psychiatre afin de proposer aux patients hémodialysés un soutien psychologique et garantir une meilleure qualité de vie. RESUMES les patients ayant déjà fait l'objet d'une intervention chirurgicale. Ils ont été soumis à un questionnaire portant sur les données sociodémographiques, les données sur les interventions chirurgicales dont ils ont déjà fait l'objet. Les informations ont été complétées par celles qui sont consignées dans les dossiers médicaux. Les interventions concernant la transplantation rénale et les abords vasculaires n'ont pas été incluses dans notre étude. Résultats : Sur 98 hémodialysés interrogés 29 (29,6%) ont déjà fait l'objet d'un total de 46 interventions chirurgicales soit une moyenne de 1,6 interventions par patient. La moyenne d'âge était de 43,24ans avec une moyenne d'ancienneté en hémodialyse de 190 mois. Dans l'ordre décroissant on avait : la chirurgie traumatologique (51,72%) dont 53,33% de syndrome de canal carpien et 26,7% de fractures ; la chirurgie abdominale (31%) dont 33,33% d'appendicites ; la chirurgie gynécologique (20,7%) avec 66,7% de kystes de l'ovaire, la chirurgie ORL (17,24%) pour hyperparathyroïdie ; la chirurgie cardiovasculaire (6,9%) pour péricardite. Il s'agissait dans 82,8% d'interventions programmées et dans 17,2% des urgences. L'anesthésie était : générale dans 55%, locorégionale dans 25% et locale dans 20%. En post opératoire, les suites ont été simples dans 72,4%, les complications infectieuses dans 10% dont une (1) péritonite postopératoire, les hémorragies post opératoires dans 17,2%. Pour les interventions programmées, tous les patients ont bénéficiés d'une séance d'hémodialyse supplémentaire 24heures avant l'intervention dont 51,7% sous héparine standard. La reprise des séances d'hémodialyse était effective dans 82,7% avant les 36 heures. La reprise de l'anticoagulant s'était faite dans 82,7% après une (1) semaine. Conclusion : Les interventions chirurgicales paraissent fréquentes chez l'hémodialysé avec des indications diverses mais dominées par les complications du métabolisme phosphocalciques. Les risques paraissent également moindre surtout lorsque des précautions pré et post opératoires sont prises. P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif. B.Noto-Kadou-Kaza,J.Badibanga,G.Imangue,K.Sabi,D.G.Teuwafeu, E.Amekoudi,Y.Binkinga,S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Bengha nem,B.Ramdani Introduction: Les hémodialysés chroniques sont des sujets plus exposé à la tuberculose par rapport à la population générale du fait de nombreux facteurs notamment l'immunodépression. Il se pose souvent des problèmes diagnostic à cause de l'anergie cellulaire chez ces patients, de même que le problème d'adaptations de dose et d'effets secondaires des antis bacillaires. Objectif : déterminer le profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif de la tuberculose chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective (2005-2012) portant sur les dossiers des patients hémodialysés dans notre centre traité pour tuberculose. Les données épidémiologiques, cliniques, radiologiques ont été recueillies de même que celles concernant la recherche de Bacille de Koch(BK) dans les liquides biologiques, la recherche de lésions histologiques spécifiques et les paramètres sur le traitement et sur l'évolution. Résultats : La tuberculose a été notée chez 9 patients soit 9,2%(9/98). L'âge moyen était de 44ans avec un sexe ratio de 2 en faveur des femmes. Les antécédents de tuberculose étaient notés dans 4 cas (44,44%). L'infection survenait en moyenne 64,66 mois après le début de la dialyse. La tuberculose extra pulmonaire prédominait avec 8 cas (88,88%) et composée de formes péritonéales, pleurales et ganglionnaires dans respectivement 44,44% ; 33,33% ; 11,11% des cas. Aucune spécificité dans la manifestation clinique. L'IDR et la recherche de BK étaient négatives P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles particularités et quels risques ? B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.HadiAtorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem,B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Toute intervention chirurgicale n'est pas anodine et donc nécessite pour cela des précautions pré et post opératoires. L'insuffisant rénal chronique et surtout l'hémodialysé est un sujet avec souvent beaucoup de morbidité notamment les troubles de l'hémostase, l'immunodépression, qui peuvent à priori majorer les risques post opératoires. De même le métabolisme des médicaments étant modifié, il se pose aussi le problème d'élimination des médicaments anesthésiques. Objectif : Décrire le profil épidémiologique, les indications, la prise en charge pré et post opératoire ainsi que les complications des interventions chirurgicales chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée du 15 au 30 Décembre 2013 dans notre centre incluant tous 61 COMMUNICATIONS AFFICHEES dans la totalité des cas. Seuls 6 cas (66,66%) étaient confirmés à l'histologie. La guérison était obtenue dans la totalité des cas. La récidive a été observée dans 11,11% deux(2) ans après le traitement. Conclusion : L'incidence de la tuberculose demeure toujours élevée. La mise en évidence de BK reste toujours difficile. L'évolution reste favorable lorsque le traitement est bien conduit. RESUMES réalisée du 1er Mars au 30 Avril 2013. Elle a intéressé 40 patients en hémodialyse chronique au centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat. Tous ces patients ont eu un interrogatoire et ont été examinés par le même dermatologue. Des biopsies cutanées ont été réalisées le cas échéant. Résultats : Chez nos 40 patients, l'âge moyen est de 45±10.46 ans, avec un sexe ratio homme/femme à 0.64. La principale néphropathie initiale était d'origine indéterminée. Quatrevingt-quinze pour cent de nos patients présentent au moins une seule manifestation cutanéo-muqueuse. La x2rose (78.3%) est l'atteinte la plus fréquente, suivi par le prurit (39.1%), l'hyperpigmentation brunâtre des zones photo exposées (34.8%), le teint terreux (32.6%), la leuconychie (32%). La xérose, le lentigo, la leuconychie et le « half and half nail » sont associés à un âge avancé. Une relation significative est observée entre la durée en HD et l'hyperpigmentation des zones photo exposées. Le prurit est associé à un produit Ca-PO élevé ainsi qu'à un taux sérique élevé de ferritine. Conclusion : Notre étude montre que les atteintes cutanéomuqueuses sont fréquentes chez les patients en HD. L'identification de ces atteintes ainsi que leurs facteurs favorisants permet une meilleure prévention et prise en charge. P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'approche qualité et le principe d'adéquation en hémodialyse reposent sur une évaluation clinique et para clinique régulière. L'objectif de notre étude est d'évaluer les paramètres adéquats d'hémodialyse chez les patients en hémodialyse périodique de notre unité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective analytique intéressant les patients en hémodialyse périodique de notre unité, ayant bénéficié d'une évaluation clinique (poids sec, tension artérielle, prise de poids inter dialytique, nombre de séances par semaine, abord vasculaire), biologique (bilan phosphocalcique, hématologique et nutritionnel) et la dose de dialyse. Nous avons réalisé une analyse comparative de ces paramètres entre les périodes de 2010 et 2013 à l'aide du logiciel SPSS 17.0. Ont été exclus les patients qui n'étaient pas notre centre en 2010. Résultats :Il s'agit de 95 patients, ayant une médiane d'âge de 42 ans (extrêmes : 19 à 94 ans), un sex-ratio H/F de 0.9 et une ancienneté moyenne en hémodialyse de 14 ans. La néphropathie causale était une glomérulopathie dans 32% des cas, héréditaire dans 32% et diabétique dans 3 % des cas. 34% des patients avaient un rythme de 3 séances de dialyse par semaine en 2010 versus 80% en 2013. La fistule artério-veineuse était l'accès vasculaire chez 87% en 2010 versus 85% en 2013. La moyenne de la dose de dialyse était à 1.7 en 2013. On note une baisse significative de la prise de poids inter dialytique passée de 2.8 à 2.4 Kg en 2013 (p<0.0001), de la moyenne de la pression artérielle systolique pré-dialytique de 11.5 à 11.3 cmHg (p<0.0001), de la moyenne de la pression artérielle diastolique pré-dialytique de 7 à 6 cmHg (p<0.0001). L'hémoglobine est passée de 9.2 à 10.1 g/dl (p<0.0001), la ferritinémie de 456 à 509 ng/ml (p<0.0001). On note une normalisation de la calcémie à 88 mg/l en 2013 (p=0.0001), une phosphatémie passée de 43 à 39 mg/l en 2013 (p<0.0001). La parathormone était en 2010 à 533 versus 570 pg/ml en 2013 (p=0.0001). L'albuminémie était passée de 41 à 43 mg/l en 2013 (p=0.0001). Conclusion : Notre étude montre que la qualité des soins en hémodialyse a connu une nette amélioration en 4 ans. Une approche thérapeutique plus individualisée optimiserait la prise en charge de nos patients en hémodialyse périodique. P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les hémodialysés chroniques. B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi (2); T.Sqalli (1) (1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Hassan II- Fès (2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès Introduction : L'hypertension artérielle (HTA) est très fréquente chez les hémodialysés chroniques (HDC). La surcharge du volume extracellulaire reste son étiologie la plus fréquente. L'objectif de notre travail est de déterminer l'intérêt de l'automesure tensionnelle (AMT) à domicile chez nos HDC en pré et post dialyse, tout en analysant les facteurs de risque de survenu de l'HTA.Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive et analytique, menée chez 84 patients hémodialysés chroniques durant le mois de mars 2013. La mesure de la pression artérielle (PA) est effectuée par deux méthodes : la mesure conventionnelle au centre et l'automesure, pendant une semaine. La non-observance est définie par la réalisation de moins de 50 % des mesures demandées. Ont été exclus les patients non observant, les HDC présentant une hypotension artérielle chronique et les patients non consentants. Nous nous sommes basés sur les dernières recommandations des KDOQI pour la définition de l'HTA chez l'HDC. Résultats : Parmi les 84 patients, 60 répondaient aux critères d'inclusion. Leur moyenne d'âge est de 49,60 ± 15,89 ans et le sex-ratio de 1. L'ancienneté en hémodialyse est de 7 ± 4,76 ans. La néphropathie initiale est hypertensive dans 16,3 % des cas et 8,2% sont mis sous traitement antihypertenseur. Neuf patients gardent une diurèse résiduelle. Le taux d'hémoglobine moyen est de 9,92 g/l et 54,7 % des patients sont sous érythropoïétine. Par mesure conventionnelle au centre, PA prédialytique moyenne est de 130/70 mmHg et la PA post-dialytique moyenne est de 135/70 mmHg. Par ailleurs, en automesure, la PA moyenne est de 130/60 mmHg. Les sensibilités, spécificité, VPN et VPP des valeurs de PA en pré-dialyse sont respectivement de 71,42%, 58,3 %, 25 % et 91,3 % alors qu'en post-dialyse, elles sont respectivement de 14,2 %, 86 %, 16 % et 83,8 %. En analyse univariée, les facteurs liés à l'HTA sont : un taux d'hématocrite bas (p=0,01), l'ancienneté en hémodialyse (p=0,03) et une hypoalbuminémie (p=0,05). Conclusion :Les valeurs de PA en prédialyse sont plus spécifiques que les valeurs post-dialyse pour P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en hémodialyse. M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F. Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1) W.Raffas(2), B.Hassam(2) (1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn Sina- Rabat (2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat Introduction : les manifestations cutanéo-muqueuses sont fréquentes chez les patients en hémodialyse (HD). Le but de cette étude est d'évaluer la fréquence des problèmes dermatologiques chez ces patients, d'en préciser la nature et d'en déterminer les facteurs favorisants. Matériel & Méthodes : Etude prospective 62 COMMUNICATIONS AFFICHEES dépister l'HTA chez les patients dialysés. Bien qu'il existe une bonne corrélation entre les valeurs moyennes de pression artérielle pré et post-dialytiques et la PA moyenne interdialytique, l'ATM reste la méthode de référence pour adapter le traitement antihypertenseur et évaluer son efficacité, une fois le poids sec ajusté. RESUMES P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue. T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès. Introduction : La coagulation du circuit est l'une des principales causes d'arrêt des séances d'hémodialyse. Elle augmente le coût, la charge des soins et réduit l'efficacité de l'épuration extra rénale. Notre étude a pour objectifs de déterminer l'incidence et les facteurs de risque de coagulation du circuit en hémodialyse aiguë. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique transversale, descriptive et analytique. Elle porte sur les séances d'hémodialyse réalisées en urgences. Les données ont été recueillies dans les registres de suivi des séances d'hémodialyse et leur analyse faite avec les logiciels Excel 2007 et Epi Info 3.5.2. Résultats : 233 séances sont rapportées dans notre étude. La coagulation du circuit a retrouvée dans 20 séances soit 8,6 %.Les facteurs de risque de coagulation du circuit (p <0,05) sont : une durée de séance supérieure à deux heures, une transfusion sanguine en cours de séance, un dysfonctionnement de la voie d'abord. Des rinçages du circuit avec du sérum physiologique ont été réalisés dans 15 séances avec circuit coagulé (75%) du fait d'un risque hémorragique élevé. Conclusion : La coagulation du circuit en hémodialyse n'est pas fréquente dans notre étude. L'usage des rinçages du circuit avec du sérum physiologique dans les situations à risque hémorragique élevé n'est pas efficace ; ainsi un accent particulier devrait être accordé aux autres méthodes anticoagulantes alternatives à l'héparine. P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters d’hémodialyse. D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, M.Arrayhani, T. Sqalli. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès. Introduction : En raison de ses propriétés anti thrombotiques, antibactériennes, son coût réduit par rapport à l'héparine, le citrate de sodium est une alternative à l'héparine non fractionnée en verrou des cathéters veineux centraux d'hémodialyse. Notre étude a pour objectif d'évaluer l'efficacité clinique, les risques et le coût du verrou au citrate de sodium 4% par rapport au verrou hépariné des cathéters d'hémodialyse. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, prospective, randomisée qui a inclus des patients hémodialysés dans un contexte d'urgence dans le service de Néphrologie du CHU Hassan II de Fès. Après randomisation, les patients étaient repartis en deux groupes dans lesquels les cathéters étaient verrouillés soit par une solution de citrate de sodium 4% soit par de l'héparine non fractionnée. Nous avons étudié les complications thrombotiques, infectieuses, hémorragiques et le coût de chaque type de verrou. Le recueil et l'analyse statistique des données ont été faits avec les logiciels Excel 2007 et Epi info 3.5.2. Résultats : 47 patients ont constitué notre population dont 22 hommes et 25 femmes. L'âge moyen était de 48,7±15,8 ans. Vingttrois cathéters ont été verrouillés après chaque séance d'hémodialyse avec du citrate de sodium 4% et 22 avec de l'héparine non fractionnée. Entre les deux groupes, il n'y avait pas de différence significative dans le dysfonctionnement d'origine thrombotique des cathéters (p=0,4) ainsi que dans la survenue d'événements infectieux (bactériémie ou infections liées aux cathéters). Les facteurs de risque infectieux retrouvés dans les deux groupes ont été une durée de cathétérisme à 10 jours (p<0,001) et un nombre de séances ≥ 5 sans changement de cathéter (p< 0,001). Aucune complication hémorragique locale n'a été retrouvée dans le groupe à verrou citraté 4%. L'usage du verrou citraté 4% a permis une économie de 54% par rapport au coût du verrou hépariné.Discussion :Le citrate de sodium 4 % a des propriétés antimicrobiennes et anti thrombotiques ; notre étude ainsi que d'autres montrent qu'il est aussi efficace que l'héparine dans le maintien de la perméabilité d'un cathéter. Mais cette efficacité n'est pas supérieure à celle de l'héparine. Notre étude ne prouve pas la supériorité du verrou citrate de sodium 4% par rapport à celui de l'héparine dans la survenue des événements infectieux Cependant, vu que le citrate est nettement moins cher et entrainerait moins de complications hémorragiques locales, il peut être considéré comme un meilleur verrou des cathéters d'hémodialyse. Conclusion : Le citrate de sodium 4 % a des propriétés antimicrobiennes et anti thrombotiques ; notre étude ainsi que d'autres montrent qu'il est aussi efficace que l'héparine dans le maintien de la perméabilité d'un cathéter. Mais cette efficacité n'est pas supérieure à celle de l'héparine. Notre étude ne prouve pas la supériorité du verrou citrate de sodium 4% par rapport à celui de l'héparine dans la survenue des événements infectieux Cependant, vu que le citrate est nettement moins cher et entrainerait moins de complications hémorragiques locales, il peut être considéré comme un meilleur verrou des cathéters d'hémodialyse. P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique. F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*, I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata* * Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc Service d'urologie, CHU Oujda -Maroc Introduction : La dysfonction érectile est un désordre sexuel fréquent chez l'homme. Son incidence varie de 41 % à 93 % en hémodialyse chronique. Elle reste lier à des facteurs psychologique et organique. Le but de cette étude est de déterminer les facteurs de risque de la dysfonction érectile chez les hémodialysés chroniques (HDC). Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en Janvier 2014 et qui a concerné les patients adultes hémodialysés chroniques. La dysfonction érectile a été évaluée par le questionnaire IIFL-5 « International Index of Erectile Function-5 » dans sa version abrégée, les troubles anxio-dépressifs ont été évalués par l'échelle de Beck « BDI : Beck Depression Inventory » dans sa version arabe validée. Nous avons également étudié les paramètres anthropologiques, les comorbidités, le profil sérologique, la qualité de dialyse, l'état nutritionnel, désordres phosphocalciques, l'anémie, l'état inflammatoire et la prise médicamenteuse. Résultats :Le questionnaire a été proposé à 50 patients HDC dont 3 ont refusés de participer à l'étude. L’âge moyen des patients était de 47,29 ± 13,93 ans, 86% étaient des patients mariés, la médiane d'ancienneté en hémodialyse était de 31 [9 - 57] mois. 24.8% des patients avaient une néphropathie diabétique et 50% avaient une néphropathie indéterminée. 40 % avaient une diurèse résiduelle. 55,2 % avaient une dysfonction érectile dont 16,7 % légère, 9,5 % modérée et 19 % sévère. 76,6 % avaient des troubles dépressifs dont 36,2 % légers, 38,3 % modérés et 2,1 % sévères. Les troubles anxio-depressifs, l’âge,le diabète, l'ancienneté en HD, l'anémie et le profil lipidique des patients n'ont pas été retrouvés comme facteur de risque de la DE en analyse univariée. Conclusion : La dysfonction érectile reste fréquente chez les hommes HDC et influence sévèrement la qualité de vie de ces patients. L'identification des facteurs de risque et la prise en charge adéquate de cette dysfonction érectile devraient 63 COMMUNICATIONS AFFICHEES permettre d'améliorer la qualité de vie et particulièrement celle de la vie conjugale des hémodialysés chroniques. RESUMES notre centre d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Les paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique, biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP, albumine, pré albumine, cholestérol total,triglycérides et HDL cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des paramètres évolutifs.L'étude statistique est réalisée par SPSS 20. Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont 53 hommes et 51 femmes.L'âge moyen était de 47,5±16,48. 85 ,57% étaient de bas niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas socioéconomique avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 68,74±54,47 mois. L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé une hémoglobine moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan phosphocalcique caractérisé par une PTH1-84 moyenne de 341±306 pg/mL avec une calcémie moyenne de 92,27±12,35 mg/l et une phosphorémie moyenne de 47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité de dialyse caractérisée par un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23. L'état inflammatoire et nutritionnel étaient caractérisés par une CRP moyenne de 12 ,4± 9,8 mg/L, une albuminémie moyenne de 41,28±5,23 g/L, préalbumine 0,32±0,8 un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen de 1,6±0,69 g/l. L'IMC moyen était de 21,7±2,77 Kg/m2, l'amaigrissement a représenté 35,6% et la dénutrition a représenté 58,7% dont 19,1% présentaient une dénutrition sévère. Chez les patients dénutris, l'inflammation a représenté 60,3%, les complications cardiovasculaires ont représenté 51,28% et la mortalité était de l'ordre de 5,12%. Conclusion : La prise en charge de l'inflammation chronique et de la dénutrition chez les hémodialysés est primordiale pour prévenir leurs conséquences cardiovasculaires et nutritionnelles et leur impact sur le devenir des patients afin d'améliorer la survie de cette population. P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique: expérience d'un centre marocain A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda Introduction : Les cathéters veineux tunnelisés (CVT) sont largement utilisés en dépit des recommandations internationales qui préconisent la fistule artério veineuse (FAV) native comme abord vasculaire de choix en hémodialyse chronique. Ils représentent une alternative intéressante chez les patients avec impossibilité de confection de FAV ou en attente de maturation de celle-ci. L'infection des cathéters est la complication la plus fréquente et la plus redoutable nécessitant une prise en charge précoce et spécifique.Le but du travail était d'identifier les complications précoces et tardives des cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique. Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective et multicentrique (Novembre 2010 - Novembre 2013). Ont été inclus tous les patients présentant une IRCT et ayant bénéficié de la pose d'un CVT par la même équipe de chirurgiens vasculaires et ayant un suivi moyen minimal de 3 mois. Les différents paramètres démographiques et clinico-biologiques ont été analysés et nous avons étudié les facteurs prédictifs de survenu de complications. Résultats : 43 abords vasculaires prothétiques permanents ont été réalisés chez 38 patients dont 32 adultes et 6 enfants. L'âge moyen était de 49±20 ans. 53,5% étaient de sexe féminin.L'ancienneté en hémodialyse était de 12[3-57] mois. La néphropathie initiale était diabétique dans 46,5% et 7% était myélomateuse. 20% des patients avaient une hépatite virale c. 37,2% avaient une cardiopathie.La prise en charge urgente en hémodialyse était dans 69,8% des cas. L'abord vasculaire initialétait un cathéter veineux central chez 97,7% des patients. Les complications primaires étaient notées dans 11,6% des cas alors que les complications secondaires étaient observées dans 34,9% des cas. Le dysfonctionnement du cathéter était noté dans 16,3% des cas, l'hémorragie dans 9, 3% et l'infection chez 30,2% des patients dont 69,23% avaient présenté un sepsis sévère.Le décès était noté chez 23,3% des patients dont 97,7% étaient non liés directement à la pose du cathéter. Conclusion : Les abords vasculaires restent associés à de graves complications et greffés d'une lourde morbi-mortalité. L'infection des cathéters est la complication la plus fréquente et la plus redoutable nécessitant une prise en charge précoce et spécifique.Le respect rigoureux lors de la manipulation des CVT restent seuls garant d'une meilleure survie de ces abords vasculaires. P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie ventriculaire gauche en hémodialyse I.Karimi(1),R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1), A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T El houari(2) ,I.Haddiya(1) (1) Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda (2) Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda Introduction : Les Complications cardiovasculaires sont la principale cause de morbi-mortalité chez les patients en hémodialyse chronique, en particulier l'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG). Celle-ci est fréquente et multifactorielle. Sa prévalence est de 6090% en hémodialyse chronique. Le but de notre travail est de décrire la prévalence de l'HVG dans notre population et de déterminer ses facteurs de risque. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, qui s'est étalée sur une période de deux ans. Nous avons inclus les patients hémodialysés chroniques de 3 centres. Les patients ont bénéficié d'un examen échocardiographique transthoracique, effectué 24 heures après la séance d'hémodialyse par le même opérateur. Afin de dégager les facteurs de survenue d'HVG, nous avons comparé les paramètres démographiques, clinico-biologiques, dialytiques et échocardiographiques entre les patients avec une masse ventriculaire gauche (MVG) normale et ceux avec HVG. Résultats : Notre étude a porté sur 103 patients, qui répondaient aux critères d'inclusion, L'âge moyen était de 47 ± 15. 54% de nos patients étaient des femmes, 19% des patients étaient tabagiques. La néphropathie initiale était diabétique dans 15% des cas , 53% de nos malades étaient hypertendus, 38,5% des malades ont une dyslipidémie, 78 % sont anémiques et 56,7% des patients avaient une hyperparathyroïdie secondaire, l'ancienneté en hémodialyse était de 102,4±41,9 mois, 53% de nos patients avaient P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les hémodialysés chroniques A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda Introduction :La mortalité des patients hémodialysés chroniques (HDC) demeure très élevée à cause des comorbidités, notamment celles liées à la dénutrition et à l'inflammation chronique. En effet, il existe une relation étroite entre les paramètres nutritionnels et ceux de l'inflammation d'une part, et la morbi-mortalité en hémodialyse d'autre part. L'objectif de ce travail est d'explorer l'état nutritionnel et inflammatoire de nos patients (HDC) et analyser la morbimortalité qui en résulte. Matériel & Méthodes : Etude prospective monocentrique incluant tous nos patients HDC, pris en charge dans 64 COMMUNICATIONS AFFICHEES un rythme de 3 séances par semaine, l'abord vasculaire est dominé par les fistules artério-veineuses natives (96%), l'HVG était détectée dans 61%, après analyse statistique, avec les différents paramètres démographiques, cliniques et biologiques, les facteurs identifiés étaient l'anémie et l'hypertension artérielle. Conclusion : La prévalence de l'HVG est élevée dans notre étude. Les facteurs de risque d'HVG recueillis sont l'anémie et l'hypertension artérielle. Une surveillance régulière en hémodialyse chronique axée sur le contrôle des facteurs de risques, notamment un bon équilibre tensionnel, permettent de prévenir la survenue de cette complication. RESUMES P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en insuffisance rénale chronique terminale dans l'Oriental Marocain: « le pourquoi du comment ». El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N, Bentata.Y, Haddyia.I Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda Introduction : L'initiation de la dialyse dans des conditions d'urgence engageant le pronostic vital constitue un facteur péjoratif de mortalité. But de notre étude : Nous nous sommes intéressées aux circonstances dans lesquelles nous débutons l'hémodialyse dans notre contexte. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une étude prospective sur huit mois au sein du CHU d'Oujda sur l'ensemble des patients chez lesquels nous avons dû commencer la dialyse en urgence. Nous avons étudié les paramètres cliniques et biologiques de ces patients, leur provenance, l'urgence de dialyse, leur évolution. Résultats : 97 patients ont été colligés, avec une moyenne d'âge de 47,5 [20-76] ans, un sexe ratio de 50H/47F et un DGF moyen de 4,6ml/min. Les indications de dialyse étaient : un syndrome urémique fait de troubles digestifs sévères dans 32,9% des cas (n=32) de troubles de conscience dans 16,4% des cas (n=16) avec un GCS inférieur à 12/15 chez 7 patients, une hyperkaliémie menaçante dans 26,8% des cas (n=26) avec signes électriques pour 15 patients, et un œdème aigu des poumons dans 23,7% des cas (n=23). Seuls 47 patients provenaient d'Oujda. 77,7% (n=75) bénéficiaient d'un suivi régulier auparavant, dont 62 par un néphrologue (7 à notre consultation et 55 à titre privé), et 13 par généraliste. Seuls 22 patients se savaient porteurs d'une IRC au stade de dialyse : 15 étaient dialysés sporadiquement et avaient une fistule artério-veineuse. Le délai de début de la première séance (nocturne dans 34% des cas) était de 205 [55-520] minutes. Les causes de retard ont été: le délai de procuration du cathéter, d'édition du bilan d'hémostase et d'arrivée de l'infirmier d'astreinte. Le nombre moyen de séances par patient durant l'hospitalisation est de 8 [1-22]. On note : 15 décès (15,4%) et 43 infections (44,3%), dont 17 liées au cathéter. Au terme de leur hospitalisation, 6 patients avaient obtenu une place officielle en centre. Les autres n'avaient pas de point de chute à leur sortie. Conclusion:La mésinformation des patients, le nombre insuffisant de centres d'hémodialyse, le non développement de la dialyse péritonéale et le faible accès à la transplantation rénale préemptive, sont autant de facteurs qui contribuent à la mise en hémodialyse de nombreux patients dans des situations catastrophiques. En revanche, la disponibilité des cathéters à l'hôpital afin de ne plus solliciter les familles des patients est un but à se fixer. P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez l'hémodialysé chronique. A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda Introduction : L'inflammation chronique chez les hémodialysés est une cause fréquente de surmortalité cardiovasculaire. Le but de ce travail est d'étudier l'état inflammatoire chez un groupe d'hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs associés de cette inflammation. Matériel & Méthodes : Etude prospective incluant tous nos patients HDC, prise en charge dans notre centre d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Nous avons comparé deux groupes de patients avec (G1 = 46 patients) et sans inflammation chronique (G2 = 58 patients) (définie par une CRP supérieure à 10 mg/L en dehors de tout épisode infectieux aigu) Les paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique, biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP, albumine, pré albumine,cholestérol total,triglycérides et HDL cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des paramètres évolutifs. Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont 53 hommes et 51 femmes. L'âge moyen était de 47,5±16,48, 85 ,57% étaient de bas niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas socioéconomique avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 68,74±54,47 mois. L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé une hémoglobine moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan phosphocalcique caractérisé par une PTH1-84 moyenne de 341±306 pg/mL avec une calcémie moyenne de92,27 ±12,35 mg/l et une phosphorémie moyenne de 47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité de dialyse caractérisée par un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23. L'état inflammatoire et nutritionnel étaient caractérisés par une CRP moyenne de 12 ,4± 9,8 mg/L, une albuminémie moyenne de 41,28±5,23 g/L, un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen de 1,6±0,69 g/l. L'analyse univariée a montré que la dénutrition est corrélée à l'inflammation chronique chez nos patients. En revanche, l'anémie est l'hyperparathyroïdie n'ont pas été retenus comme facteurs de risque. Discussion : L'inflammation chronique chez l'hémodialysé est un problème fréquent qui a des conséquences multiples : la malnutrition, la résistance de l'hématopoïèse à l'érythropoïétine, l'augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire et de la mortalité globale. Conclusion : L'inflammation chronique chez les hémodialysés est une cause très fréquente de surmortalité cardiovasculaire et globale d'o๠l'intérêt d'une prise en charge primordiale de cet état morbide. P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire chez l'hémodialysé chronique I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech Introduction : L'hyperparathyroïdie secondaire est une complication fréquente de l'insuffisance rénale chronique. La prise en charge chirurgicale intervient dans des formes particulièrement sévères et résistantes au traitement médical. Cependant, les indications de la parathyroïdectomie ne sont pas bien définies, raison pour laquelle sa fréquence est très variable d'un centre à l'autre. Le but de cette étude est de préciser la fréquence de la parathyroïdectomie chez le patient hémodialysé, de préciser les indications du traitement chirurgical et d'apprécier l'évolution à court et à long termes. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective concernant 14 patients hémodialysés chroniques, parathyroïdectomisés sur une 65 COMMUNICATIONS AFFICHEES période de quatre ans. Nous avons analysé les paramètres cliniques, biologiques et radiologiques en pré- et postopératoire. Résultats : L'âge moyen des patients au moment de l'intervention étaient de 47±12 ans. Le sex-ratio était de huit hommes/six femmes. La néphropathie Initiale était indéterminée dans 11 cas (78,5%). Le tableau clinique était varié, dominé par les douleurs osseuses chez 13 patients, des manifestations neuromusculaires chez 10 malades, un prurit dans 6 cas, et des fractures chez 1 seul patient. Sur le plan biologique, la calcémie et la PTH moyennes avant le geste sont respectivement de 104±8 mg/l et de 2121±107 pg/ml. L'indication de la parathyroïdectomie a été posée chez ces 14 patients devant la résistance au traitement médical et devant la persistance des signes cliniques d'hyperparathyroïdie. Le geste chirurgical programmé chez tous les patients était une parathyroïdectomie subtotale des 7/8. En postopératoire immédiat, la symptomatologie clinique était dominée par des paresthésies chez 6 patients, des crampes chez 3 malades, et aucun patient n'a présenté des crises convulsives ou des crises de tétanie. Sur le plan biologique 6 malades ont présenté une hypocalcémie. Après un an d'évolution, on a noté la disparition du prurit et des manifestations neuromusculaires dans tous les cas. 4 patients gardaient des douleurs osseuses. La calcémie moyenne était de 84±13 mg/l (66 à 100 mg/l). Le taux moyen de la PTHi était de 445±102 pg/ml (22 à 1788 pg/ml). Conclusion : La parathyroïdectomie est un moyen thérapeutique efficace pour freiner l'hypersécrétion de la parathormone avec des résultats cliniques, biologiques et radiologiques satisfaisants. Cependant, la prise en charge précoce des anomalies phosphocalciques avec les nouveaux médicaments et le développement de la transplantation rénale permettraient de diminuer sa prévalence. RESUMES uniquement et 40% boivent au moins 1l/j. Les aliments considérés interdits étaient ceux riches en potassium pour 64,6%, en phosphore pour 53,8%, en sel pour 47,6% et en protéines pour 35,3%. Les fruits secs, certains fruits frais et le chocolat étaient les seuls aliments contenant le potassium pour 46,1% des patients. 32,3% respectent les méthodes de cuisson des légumes et 29,2% consomment plus d'un fruit /jour. Les aliments riches en phosphore étaient moins connus. Les taux moyens d'urée, de kaliémie, de phosphorémie et d'albuminémie étaient respectivement: 1,47±0,64g/l, 5,45±1,15mmol/l, 43,3±15,44mg/l et 41,5±4,55g/l avec dyslipidémie chez 44,6%. Conclusion : les connaissances de nos hémodialysés sur leur régime sont très limitées ce qui retentit sur leur conduites alimentaires. Des efforts supplémentaires en termes d'éducation diététique doivent être déployés. P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse. M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili, I. Laouad Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech Introduction : La dialyse pédiatrique évolue au fil des années améliorant la prise en charge des enfants en insuffisance rénale chronique terminale (IRCT), dont le traitement de suppléance préférentiel est la dialyse péritonéale avec la greffe rénale comme aboutissement. L'objectif de notre travail était de décrire le profil épidémiologique, clinique et les difficultés à l'initiation à l'hémodialyse des enfants en insuffisance rénaleMatériel & Méthodes : Il s'est agi d'une étude rétrospective menée au centre d'hémodialyse allant du mois de mai 2010 à février 2013. La collecte des données s'est faite par l'analyse des dossiers des enfants initiés à l’hémodialyse dans le centre. Résultats :L'effectif total des malades était de 30 malades avec un âge moyen de 10,83 ans avec des extrêmes allant de 3 ans à 15 ans , la prédominance était féminine avec un sexe ratio H/F à 0,87.Les étiologies étaient IRC dans 76,6 pour cent avec 7 cas de néphropathie indéterminée, causes obstructives (6 cas), glomérulonéphrites extracapillaires (2 cas), tumeurs rénales ( 2 cas) , vessie neurologique (1 cas), hyalinose segmentaire et focale (1 cas) , syndrome néphrotique corticorésistant (1 cas) , tuberculose rénale ( 1cas) , syndrome polymalformatif (1 cas) , polykystose rénale ( 1 cas) et insuffisance rénale aigue dans 23,33 pour cents avec 4 cas de syndrome hémolytique et urémique , 2 cas de glomérulonéphrite aigue et 1 cas de lymphome. Toutes les indications à la dialyse étaient urgentes avec 21 cas de syndrome urémique majeur, hyperkaliémie (20%), œdème aigu du poumon (13,3%), acidose sévère (10%). L'abord vasculaire initial était un cathéter fémoral dans 28 cas et un cathéter jugulaire dans 2 cas. Le déroulement des séances était généralement satisfaisant avec une moyenne d'heure pour la première séance à 1h13 avec un taux d'ultrafiltration moyen à 0,84 kilos ; les principales complications per dialytiques étaient : cathéter dysfonctionnel (76%), hypotension (62%), convulsions (33%), vomissement (22%) et 2 décès. La fistule a été confectionnée chez 19 malades avec une moyenne de maturation de la fistule à 44,4 jours et 3 malades ont bénéficié de cathéter tunnélisé. La transplantation rénale n'était prévue chez aucun malade.Discussion :La prise en charge de l'enfant insuffisant rénal se confronte dans notre contexte à des problèmes logistiques et financiers ; en effet le bas niveau socio-économique de tous les enfants empêchaient d'envisager la possibilité de dialyse péritonéale, l'hémodialyse elle se confronte à de nombreux problèmes logistiques, abords vasculaires dysfonctionnels, dialyseur inadapté, complexité des complications P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la restriction des fluides chez les hémodialysés chroniques. Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad. Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech Introduction : L'adhérence au régime diététique représente une pierre angulaire dans la prise en charge de la maladie rénale chronique notamment au stade terminal. L'objectif de notre travail était d'évaluer le niveau des connaissances des hémodialysés chroniques en termes de nutrition en hémodialyse et d'analyser le degré de leur observance au régime et à la restriction des fluides. Matériel & Méthodes : il s'agit d'une étude transversale multicentrique menée auprès des patients adultes hémodialysés chroniques depuis plus d'un an, évaluant par le biais d'un questionnaire, les connaissances et les attitudes des patients. Les données démographiques, cliniques et biologiques ont été recueillies auprès des malades et à partir des dossiers médicaux. Les éléments objectifs d'observance analysés étaient : la prise de poids interdialytique et bilan prédialytique des 3 derniers mois : urée, potassium, phosphore, albuminémie et bilan lipidique. Résultats :65 patients ont été inclus avec un âge moyen de 48±3,7 ans et un sexe ratio de 0,67. 66,2% étaient instruits et 20% diabétiques. L'ancienneté en hémodialyse était de 10±6,5 ans, la diurèse résiduelle était conservée chez 29,2%, la prise de poids interdialytique moyenne était de 2,46±0,96 Kg et la fonction rénale résiduelle moyenne de 7,4±3,08ml/min/1,73m². 96,9% des malades ont été informés sur le régime mais 33,8% étaient non satisfaits des informations données. Tous les patients pensent que le respect du régime améliorerait leur qualité de vie mais 63% ne le respectent pas. 44,6% des malades connaissent la quantité de liquides autorisée, 15,3% pensent que la restriction concerne l'eau 66 COMMUNICATIONS AFFICHEES perdialytiques rendant l’hémodialyse pédiatrique difficile.Le projet de greffe rénale pédiatrique est pour l'instant inexistant contrairement à la plupart des séries de la littérature qui rapportent des cas importants de greffe rénale. Conclusion : L'absence de projet de greffe rénale et la difficulté du traitement de suppléance de l'enfant alourdit le pronostic de l’enfant insuffisant rénal RESUMES infectieux et thrombotique.Matériel & Méthodes : De janvier 2012 à Décembre 2012, 203 patients ont bénéficié de la mise en place de cathéters centraux d'hémodialyse au service de néphrologie. Nous avons mené cette étude, afin d'évaluer les indications de la pose de cathéter, le site, le nombre et l'évolution, chez ces patients. Résultats : Parmi 203 patients inclus dans notre étude, 99 femmes et 104 hommes soit un sexe ratio de 1,05. L'âge moyen des patients est de 38,8 ans (4,5 - 82ans). L'indication de pose de cathéter chez 141 patients était l'IRA alors que 62 patients étaient des IRCT dont 75% admis pour initiation à l'hémodialyse et 25% admis avec dysfonctionnement de l'abord vasculaire. Le nombre total de cathéters était de 229, soit une moyenne de 1,12 cathéter/patient, dont 66% étaient fémoraux (85% droit et 15% gauche), et 34% jugulaires droits. Les cathéters étaient mis en place pour une période de 1 à 23 jours soit une durée moyenne de 5,6 jour/malade chez les IRA, et de 1 à 36 jours soit une durée moyenne de 3 ,6 jour/malade chez les IRCT. La mise en place d'un deuxième cathéter, était indiquée chez 13% devant l'apparition de complications de type : Infection dans 51%, thrombose dans 19% et dysfonctionnement dans 23%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRA après une amélioration de la fonction rénale dans 76% des cas ou décès dans 31%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRCT, avant le transfert à un autre centre d'hémodialyse dans 66%, après pose d'un cathéter tunnélisé dans 16%, devant le repli en dialyse péritonéale dans 1,6% ou en cas de décès dans 17%. Discussion :On observe un taux croissant de recours aux cathéters veineux centraux comme accès vasculaire en hémodialyse même chez les IRCT au profit de la FAV native .Ceci est dû à l'augmentation du nombre de patients hémodialysés pris en charge tardivement souvent en urgence, ainsi qu'au vieillissement de la population dialysée avec la difficulté de création d'abord vasculaire permanent. L'infection représente la plus fréquente complication des CVC. Les facteurs de risque associés à une incidence élevée d'infection sont : le terrain d'immunosuppression, les conditions d'insertion en urgence, le site d'insertion, le manque d'asepsie, la durée de mise en place.Conclusion : La gravité des complications liées aux CVC, surtout infectieuses et thrombotiques, nous incitent à réaliser dans un deuxième temps une étude prospective des conditions de pose de CVC, et ses complications afin d'accorder nos pratiques à celles des recommandations de bonnes pratiques des accès vasculaires. P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la thyroïde chez un hémodialysé. Zenasni.N (1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani (1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca (2) Service de médecinenucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Le traitement recommandé du carcinome papillaire de la thyroïde associe la thyroïdectomie totale, le curage ganglionnaire cervical et l'irathérapie en cas de tumeur à haut risque évolutif. Cependant, l'irathérapie chez l'hémodialysé anurique présente un défi en matière de radioprotection puisque l'élimination de l'iode 131 est essentiellement rénale ; d'o๠un risque d'exposition important à la radioactivité par le personnel soignant.Matériel & Méthodes :Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 37 ans hémodialysé depuis 9 ans sur néphropathie à IgA, anurique, chez qui nous avons découvert un carcinome papillaire de la thyroïde au bilan pré-greffe rénale et pour lequel il a bénéficié d'une thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire : classé p T2 N1b avec indication d'une irathérapie. En collaboration avec le service de médecine nucléaire, nous avons opté pour la dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) pour gérer l'élimination de l'iode radioactif. Notre objectif est de décrire l'ensemble de la procédure utilisée. Résultats : Pendant le mois qui précède l'irathérapie, le patient a été switché en DPCA (4 échanges par jour de 2litres) avec bonne tolérance et efficacité. Durant son hospitalisation qui a duré 3 jours (même durée qu'un sujet à fonction rénale normale) dans une chambre protégée en médecine nucléaire et qui s'est déroulée sans incidents, notre patient a reà§u une activité de 50Mci d'iode 131 (50% de la dose habituelle). A sa sortie, le débit de dose émis à un mètre par le patient était de 25 microsievert par heure ce qui est comparable avec les sujets à fonction rénale normale. Par la suite, notre patient a continué sa DPCA à domicile pendant 15 jours avant de retourner se dialyser dans son centre d'hémodialyse. La scintigraphie du corps entier post irathérapie a objectivé un résidu de fixation cervicale intense sans métastases à distance ce qui confirme la réussite de la procédure d'irathérapie.Conclusion :La collaboration entre néphrologues et spécialistes en médecine nucléaire est primordiale pour choisir la méthode adéquate pour la gestion de l'irathérapie chez l'hémodialysé, afin de garantir sa guérison tout en minimisant le risque d'exposition du personnel soignant à la radioactivité. P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel médical et paramédical des centres d'hémodialyse vis à vis des accidents d'exposition au sang. S.Mahmal(1),M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1),M.Benghanem(1),B.Ramdani(1),M.Jarmoune(2), B.Benali(2), A.Khôlti(2). (1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca (2) Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca. Introduction : L'accident d'exposition au sang (AES) se définit comme tout contact avec du sang ou du liquide biologique contenant du sang par effraction cutanée ou par projection sur une muqueuse ou une peau lésée. Situation fréquente en pratique courante, les AES représentent un risque de transmission de bactéries, virus et parasites chez le personnel médical et paramédical essentiellement. En hémodialyse, ce risque est omniprésent mais son incidence reste indéterminée. Le but de ce travail est d'analyser les gestes à risque, l'ampleur des AES et les connaissances relatives à la conduite à tenir en cas AES et les précautions à prendre. Matériel & Méthodes : Etude prospective, multicentrique, menée auprès de 100 participants P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse posés en urgence dans un service de néphrologie. M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani. Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Les cathéters centraux d'hémodialyse, sont un abord vasculaire incontournable dans un contexte de dialyse en urgence, soit en cas d'insuffisance rénale aigue (IRA) ou chez les insuffisants rénaux chroniques au stade terminal (IRCT) sans abord vasculaire permanent. Ces cathéters exposent les patients à un risque 67 COMMUNICATIONS AFFICHEES (personnel médical et paramédical) volontaires, recrutés au niveau des centres d'hémodialyse de la préfecture du Grand Casablanca et relevant de la santé publique. Cette étude a été menée au niveau du service de médecine de travail avec la collaboration du service de néphrologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Les données quantitatives et qualitatives ont été rapportées respectivement en moyennes et en pourcentages. Résultats : Nous avons inclus 52 médecins et 48 personnels paramédicaux, leur moyenne d'âge était 33.8 ans, l'ancienneté professionnelle et l'ancienneté dans le poste étaient en moyenne estimées à 8.6 et 7 ans respectivement. Les gestes à risque d'AES, dont les prélèvements sanguins, les sutures, les injections, les ponctions de fistules artério-veineuses, la manipulation des déchets, le nettoyage des locaux et la désadaptation des aiguilles à la main, étaient pratiqués quotidiennement. Les circonstances et les facteurs de contamination, jugés à risque maximal d'AES, étaient respectivement la pratique de sutures chez un séropositif et l'absence de port de gants. Le risque de transmission de l'hépatite B et C et du VIH était mal évalué par les participants, alors que 64% ont déjà été victime d'un AES (1 à 10 fois), majoritairement par piqûre et en cas d'urgence. Le statut sérologique des malades était le plus souvent inconnu. Parmi les participants, 14% ont déclaré l'AES. Concernant la conduite à tenir dans l'immédiat, 79% laveraient et désinfecteraient la plaie tandis que 52% contacteront un médecin spécialiste, 50%, 41% et 43% réaliseraient une sérologie initiale dans les 8 jours pour le VIH, l'HVB et l'HVC respectivement. Un délai de 3 mois pour affirmer ou non la contamination par le VIH, l'HVB et l'HVC a été rapporté respectivement par 34%, 38% et 30% des participants.Conclusion : Des efforts soutenus visant l'information et la formation du personnel médical et paramédical vis à vis des AES sont toujours nécessaires, ceci permettrait ainsi de réduire le nombre des AES ou dans le cas échéant d'en améliorer la prise en charge. RESUMES aucun patient ne présentait d'escarre. Parmi les seize patients, huit patients avaient une hémoglobine <10 g/dl et un patients recevait de l'érythropoïétine, aucun patient n'était sous antidépresseurs. Le niveau de santé perceptuelle et de la qualité de vie restent inférieur à la moyenne au questionnaire SF36 dans 70% des cas marqué surtout sur le score physique. La prévalence des symptômes douloureux invalidants n'était pas très représentative (18%) tandis que les symptômes psychiques étaient fréquents (41% faits d'anxiété et de tristesse) .l'autonomie reste satisfaisante (scores moyens des ADL de kartz à 5 sur 6 et IADL Lawton à 46%); la grille AGGIR note que le besoin d'aide chez nos patients était surtout nécessaire pour les activités lourdes astreignantes comme les déplacement à l'extérieur alors qu'il était moins marqué pour les soins quotidiens ( toilette, habillage....).Conclusion :Nos résultats confirment l'altération de la qualité de vie des patients dialysés. Nous recommandons de définir de nouveaux objectifs de soins : adapter la prise en charge en cas de perte d'autonomie, préserver les relations avec l'entourage en prévenant l'épuisement de l'aidant familial principal et en veillant au soutien social, tenir compte des particularités de la personne âgée dans le dépistage de ses plaintes. P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence, caractéristiques, impact et prise en charge. B.NotoKadouKaza, N.Belhadi, S.AitFaqih,Y.Binkinga,K.Sabi, S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Si la prise en charge de l'insuffisant rénal chronique a connu d'énormes progrès ces dernières années, ils persistent d'autres problèmes qui finissent par altérer la qualité de vie de l'hémodialysé. Parmi ceux-ci figure en bonne place la douleur (DL) chronique qui est un phénomène multidimensionnel avec des composantes physique, psychologique et social. Cependant peu de travaux y sont consacrés. De même sa prise en charge n'est pas codifiée.Objectif : Evaluer la prévalence, les caractéristiques, l'impact, les facteurs de risques et la prise en charge de la douleur chez l'hémodialysé. Matériel & Méthodes: Etude prospective transversale menée du 1ier au 15 Décembre 2013 incluant 88 patients de notre centre. Ils ont été soumis à un questionnaire portant sur les caractéristiques sociodémographiques, les caractéristiques de la douleur, son retentissement sur la vie quotidienne, les divers traitements effectués. La douleur est chronique si elle persiste plus de 3 mois. L'intensité a été évaluée à l'aide de l'échelle visuelle. Résultats : L'âge moyen de nos patients était de 45,7ans avec une prédominance féminine (57%) et une moyenne d'ancienneté de dialyse de 162mois. La prévalence de la DL était de 51%. Elle était continue, fréquente, intermittente dans respectivement 26,7%, 53,3%, 20%. Son intensité était modérée, sévère, très sévère dans respectivement 48,9%, 44,4%, 4,4%. La DL était d'origine ostéoarticulaire dans 73,3% des cas et retentissait sur l'activité quotidienne dans 77,8%. Elle était prise en charge dans 86,7% par l'antalgique associée dans 22,22% à la kinésithérapie et dans 11% au traitement local traditionnel. La prise de l'antalgique était quotidienne, la plus part des jours dans respectivement 30,8%, 53,8%. L'antalgique était de niveau 1 dans 46% et de niveau 2 dans 53,8%. L'amélioration était obtenue dans 53,8% des cas et la faible efficacité était estimait à 38,5%. La douleur était significativement favorisée par l'hyperparathyroïdie (p=0,02).Conclusion :La Dl chronique est non seulement fréquente chez les hémodialysés mais aussi retentit majoritairement sur la vie quotidienne des patients. Sa P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en dépendance. Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1), Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), El-Khayat.S (1), Zamed.M (1), Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1). (1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca (2) Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca Introduction : Parmi les patients hémodialysés, les patients âgés constituent aujourd'hui le groupe le plus important. Les pertes liées à l'avancée en âge, aux pathologies chroniques puis à l'entrée en hémodialyse fragilisent le psychisme de ces sujets (réaménagement de l'identité, troubles relationnels, remise en question de l'estime de soi, dépendance physique et psychique altérant la qualité de vie). Nous proposons une définition de nouvelles perspectives de soin pour apaiser, accompagner les patients âgés hémodialysés et leur assurer une meilleure qualité de vie globale sur le plan physique, moral et social. Matériel & Méthodes : Etude descriptive et transversale réalisée dans l'unité d'hémodialyse du CHU de ... auprès de 16 patients âgés de plus de 60 ans. Pour ce on a choisi 4 échelles spécifiques pour cette tranche d'âge et qui sont : SF36 pour apprécier la qualité de vie, AGGIR pour évaluer le besoin d'aide pour les activités courantes, ALD Kartz et IADL pour évaluer l'autonomie ou la dépendance par rapport à l'entourage. Résultats : Les sujets âgés de plus de 60 ans représentaient 16% des patients du centre, avec une nette prévalence féminine (sexe ratio H/F= 0,33). L'ancienneté moyenne en hémodialyse était de 10,56 ans. La dénutrition appréciée par l'albuminémie était faible (6,25%), et 68 COMMUNICATIONS AFFICHEES prise charge parait insuffisante. D'autres protocoles doivent être envisagés en vue d'optimiser dans le futur la prise en charge. RESUMES connaitre l'opinion des patients hémodialysés sur la qualité des soins reçue en dialyse. Résultats : Il s'agit de 60 hémodialysés périodiques qui ont répondu au questionnaire, dont l'âge moyen est de 40 ans ± 11,6. Le sex-ratio H/F est de 0,93. L'ancienneté en hémodialyse est de 13,8 ans ±7,6. La néphropathie initiale est indéterminée chez 56% des cas. Plus de la moitié des patients ont eu leur première séance de dialyse réalisée en urgence. 3% des malades sont inscrits sur la liste d'attente de greffe. Presque 90 % des patients ont eu besoin d'aide pour remplir le questionnaire. Plus de 90 % des malades sont satisfaits à très satisfaits de l'organisation des soins, de l'attention portées par leurs néphrologues et de la gestion de leurs problèmes à tout moment. Tandis que 60% des patients sont non satisfaits des informations données à propos des différentes options de suppléance rénale notamment la transplantation rénale. L'accessibilité du centre d'hémodialyse est une cause de nonsatisfaction chez presque 41% des patients.Conclusion :Notre étude démontre la faisabilité de la mesure de la satisfaction chez le patient hémodialysé, et nous a permis de repérer certaines pistes d'amélioration pour une satisfaction meilleure. P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés : Qu'en est-il ? B.Noto-Kadou-Kaza,N.Zenasni,D.Amer Mohamed,K.Sabi,D.G.Teuwafeu,G.Imangue,E.Amekoudi,S.El Khayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Les avancées multiples dans les techniques d'hémodialyse ont permis d'améliorer la qualité de vie physique afin de leur permettre théoriquement une réinsertion professionnelle. Cette réinsertion professionnelle des hémodialysés se heurte parfois à des difficultés tenant à la réticence de certaines administrations ou de certaines entreprises à employer des sujets «handicapés» et exposés à des interruptions de travail imprévisibles. Objectif : Evaluer l'impact de l'hémodialyse itérative sur l'activité professionnelle et scolaire de nos patients. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée du 16 au 29 Décembre 2013 dans notre centre. Les patients hémodialysés depuis aux moins 3 mois, ne présentant aucune affection intercurrente invalidante, et exerçant ou non une activité professionnelle ou scolaire avant leur mise en dialyse ont été inclus dans l'étude et soumis à un questionnaire avec leur consentement. Résultats : L'enquête avait inclus 98 patients, 46 hommes (47%) et 52 femmes (53%) avec un âge moyen de 44 ans (19-93 ans). La durée moyenne de dialyse était de 14 ans. Avant le début d'hémodialyse, l'activité professionnelle des patients était repartie comme suit : cadres supérieurs 1%, cadres moyens 5,1%, commerçants et artisans 17,3%, agriculteurs 2%, ouvriers qualifiés 6,1%, ouvriers sans qualification 17%. Les scolaires représentaient 21,43% et les sans-emplois 29,6%. La perte de profession était de 62,32% dans un délai moyen de 27mois. Parmi eux 30,23% avaient été victime de licenciement, 69,78% avaient volontairement arrêté leur emploi à cause des contraintes liées à la dialyse. La réinsertion avait concernée 29,6%. Actuellement seul 12,24% continuent à exercer un emploi. Conclusion: Il existe un véritable problème de réinsertion professionnelle de nos patients hémodialysés. Des efforts doivent être consentit en vue de création des structures spéciales chargées de la réinsertion professionnelle des patients dès leur mise en dialyse. P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé chronique : à propos de 3 cas. O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : Malgré les multiples avancés sur la prise en charge de la néphropathie lupique, 10 à 20% des cas évolueront vers l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). Paradoxalement, ces patients ayant un risque infectieux et cardiovasculaire majoré par la maladie et les thérapeutiques immunosuppressives, ont un pronostic excellent en traitement de suppléance. De plus, en général, l'activité clinique et sérologique de la maladie s'amoindrirait en dialyse sans disparaitre, avec persistance d'évènements extrarénaux.Matériel & Méthodes : Nous rapportons 3 cas de réactivation du lupus érythémateux disséminé chez les patients en hémodialyse périodique au sein de notre unité.Résultats :Nous avons observé durant la période de 2002 à 2013, trois cas de poussée aigue de lupus chez des patients porteurs d'un lupus erythémateux disséminé avec atteinte rénale confirmée antérieurement par une biopsie rénale. Leur âge moyen était de 43 ans, toutes de sexe féminin, avec une durée moyenne en hémodialyse de 9 ans. Le nombre de poussées en dialyse était de 2 dans 1 cas et 1 chez deux patientes. L'atteinte lors de la réactivation était dans tous les cas articulaire et hématologique. Au bilan biologique, on note un test de Coombs direct positif dans 2 cas et la baisse de la fraction C3 du complément dans 1 cas. Les anticorps anti-nucléaires et les anticorps anti Sm étaient positifs dans tous les cas.Conclusion :Notre étude montre que la qualité des soins en hémodialyse a connu une nette amélioration en 4 ans. Une approche thérapeutique plus individualisée optimiserait la prise en charge de nos patients en hémodialyse périodique. P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction patients. Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : L'approche de l'enquête satisfaction patients est une composante indispensable de l'évaluation de la qualité des soins et par conséquent l'édification de tout système de management qualité au niveau d'un établissement hospitalier. En hémodialyse, cette enquête permettra d'évaluer le niveau de respect des normes communément reconnues en matière de soins et aussi le niveau de satisfaction des attentes du patient. Matériel & Méthodes : L'objectif de notre travail est d'évaluer le niveau de satisfaction chez les patients hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs liés à la non- satisfaction. A travers une enquête, nous avons évalué la satisfaction de 60 hémodialysés périodiques à l'aide d'un questionnaire appelé questionnaire de satisfaction des patients dialysés élaboré par le réseau NEPHROLOR (SDIALOR) permettant de 69 COMMUNICATIONS AFFICHEES RESUMES receveur pour le CMV, les protocoles de l'immunosuppression, et les rejets aigus. La PCR est positive à partir de 1.49log. L'infection à CMV est définie par: Fièvre>38°C, leucopénie, thrombopénie ou cytolyse, et PCR positive.La maladie à CMV est définit par: infection à CMV avec localisation viscérale. Résultats : L'âge moyen des patients est de 30 ans, avec un sexe ratio 9H/11F. 17 Patients ont un statut sérologique IgG positif pour le CMV en pré greffe Donneur+/Receveur+.Le traitement immunosuppresseur est à base de : sérum anti-lymphocytaire (14 patients) ou basiliximab (6 patients) comme induction, associé aux corticoïdes, Mycophénolate mofetil (MMF), et cyclosporine (11 patients) ou tacrolimus (9 patients). Tous les patients ont reçu une prophylaxie antivirale pendant 3 mois à base de valaciclovir (7 patients) ou valganciclovir (13 patients), Après l'arrêt de la prophylaxie, 5 transplantés ont positivé leur charge virale avec un délai moyen de 2 mois : 2 avaient une infection à CMV et 3 une maladie à CMV avec des signes digestifs et pulmonaires. Ces derniers sont traités par ganciclovir intraveineux puis relais par voie orale : valaciclovir (2 patients) ou valganciclovir (3 patients). Discussion : L'infection à CMV, est l'infection virale la plus fréquente en transplantation rénale. Elle est responsable d'une mortalité élevée surtout au cours des primoinfections, et d'une morbidité importante : Surinfections bactériennes, risque de rejet, diabète.Un contrôle de la charge virale par PCR à l'arrêt du traitement prophylactique permet de dépister précocement l'infection à CMV.Conclusion : Le monitorage de la charge virale par PCR est impératif, surtout après l'arrêt de la prophylaxie. Le traitement prophylactique doit être prolongé à 6 mois. Transplantation P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas. H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINARabat Introduction : les leuconeutropénies sont fréquentes, surtout aux premiers mois en post-transplantation rénale. Elles sont multifactorielles, leurs principales causes sont : les toxicités médicamenteuses, et les infections virales. Matériel & Méthodes : Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 46 ans, transplantée en juillet 2013 du rein d'un donneur vivant apparenté (frère). Le protocole d'immunosuppression est le suivant : Thymoglobuline (ATG) + Mycophénolate mofetil (MMF) + tacrolimus+ corticoïdes. Résultats : à J48, la patiente est asymptomatique, et présente une leuconeutropénie isolée. La dose du MMF est réduite de moitié, et une PCR du CMV dans le sang est réalisée (pas de réplication). Devant l'aggravation rapide de la leuconeutropénie, MMF et ganciclovir sont arrêtés en premier, puis triméthoprimesulfaméthoxazole et oméprazole en second lieu. A J53, la patiente est sous tacrolimus et corticoïdes seuls, et le taux des GB est baissé à 800, et à 50 pour les PNN, d'o๠l'introduction du G-CSF pendant 3 jours. A J56, la patiente a une neutropénie fébrile à 38°C avec des PNN à 40, le tacrolimus est arrêté, le myélogramme montre une moelle en régénération, et le bilan infectieux est négatif. La patiente est traitée par céftriaxone, ciprofloxacine et fluconazole. 48 heures après arrêt du tacrolimus et sous GCSF, les GB sont à 7990 et PNN à 6240.Discussion :l'incidence des leuconeutropéniea près transplantation rénale varie entre 11 et 55.5% selon les séries. Elles augmentent l'incidence des infections bactériennes.Dans la majorité des cas, plusieurs molécules leucopéniantes sont utilisées, posant le problème d'imputabilité extrinsèque.Les antiprolifératifs (MMF) et acide mycophénolique (MPA), largement utilisés, représentent la cause médicamenteuse dominante de neutropénie. Le valganciclovir, ATG, sont aussi souvent incriminés.Le tacrolimus étant le moins incriminé. Il a été retiré en dernier devant l'aggravation de la leuconeutropénie malgré l'arrét des autres médicaments. Conclusion : Les leucopénies sont fréquemment observées au décours des transplantations rénales. Leurs moments de survenue après transplantation et les traitements utilisés sont des renseignements importants pour l'analyse étiologique. P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique et une toxicité de la ciclosporine chez un transplanté rénal H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat. Introduction : La fièvre chez l'immunodéprimé est une urgence diagnostique et thérapeutique. Son association à une atteinte hépatosplénique fait craindre un sd lymphoprolifératif ou un cancer mais ne doit écarter une cause infectieuse ou toxique. La particularité de notre observation est son association à une hépatite toxique en rapport avec la ciclosporine (CsA), effet secondaire rarement décrit dans la littérature. Nous rapportons le cas d'un transplanté rénal ayant présenté un syndrome fébrile avec nodules spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique, la persistance de la cytolyse hépatique malgré le traitement fait découvrir une hépatite médicamenteuse secondaire à la toxicité de la CsA.Matériel & Méthodes : Mr. E.K., âgé de 28 ans, transplanté rénal pour la 2ème fois depuis un mois ; est hospitalisé pour un tableau de fièvre hectique évoluant depuis une semaine. Le patient est sous mycophénolate mofétil, ciclosporine, prednisone, oméprazol et fungizone.Résultats :L'examen clinique note un subictère conjonctival et une pointe de rate isolés. Les analyses biologiques montrent un syndrome inflammatoire (CRP à 64 mg/l), une cytolyse hépatique modérée et une fonction rénale normale. Le scanner abdominal retrouve des nodules splénique avec discrète hépatomégalie. Les analyses microbiologiques de première intention ainsi que les sérologies des germes atypiques et les PCR du CMV, de l'HVB et de l'HVC sont revenues négatives. L'échographie cardiaque transthoracique ne montre pas d'endocardite. Le scanner thoracique ne montre pas de lésion particulière. Une ponction biopsie hépatique P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique : A propos de 5 cas. H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINARabat. Introduction : En transplantation rénale, l'infection à CMV est une complication infectieuse redoutable, elle nécessite une surveillance rapprochée de ce virus par la détermination de sa charge virale par PCR en temps réel quantitative. Le but de ce travail est de mettre en évidence l'intérêt du monitorage de la charge virale du CMV dans la surveillance des transplantés rénaux sous traitement prophylactique.Matériel & Méthodes : Cette étude rétrospective, sur 15 mois, inclue 20 transplantés rénaux. La charge virale est évaluée par PCR quantitative en temps réel, réalisée systématiquement avec monitorage hebdomadaire à J15, J21, J30, puis mensuel jusqu'à 6mois en post-greffe. Nous avons analysé les paramètres démographiques, le statut sérologique du donneur et 70 COMMUNICATIONS AFFICHEES (PBH) échoguidée a retrouvé des lésions d'hémosidérose sans granulome. Le dosage du Quantiféron est revenu fortement positif à 27 ng/ml. Le patient a été traité par antibiothérapie majeur initialement associée à des quinolones sans amélioration de la symptomatologie. Devant la persistance du sd fébrile depuis plus d'un mois et le quantiféron positif, le traitement antibacillaire a été commencé, ce qui a permis l'obtention de l'apyrexie et la régression du syndrome inflammatoire. En raison de la persistance de la cytolyse hépatique et son aggravation, les traitements hépatotoxiques ont été arrêtés notamment l'oméprazole et la fungizone. La ciclosporine a été incriminée en dernier lieu vu l'aggravation de la cytolyse hépatique (10 fois la normale) ainsi que la cholestase (13 fois la normale). Le switch au sirolimus et l'arrêt de la CsA ont permis l'amélioration spectaculaire du bilan hépatique.Discussion :La tuberculose est l'une des nombreuses infections opportunistes chez les transplantés rénaux, elle est due soit à une réactivation d'une infection latente ou une infection de novo. Son association à une hépatite toxique fait la particularité de notre observation. Un seul cas d'hépatite cholestatique secondaire à la CsA a été rapporté. La CsA est la cause probable dans notre cas puisque les autres causes d'hépatite aiguë sont écartées et que la guérison complète est obtenue après le retrait de la CsA. La CsA peut induire une toxicité hépatique, imposant son interruption si la cytolyse hépatique persiste.Conclusion : La base moléculaire de la toxicité de la CsA est inconnue, et plusieurs questions fondamentales persistent. Des tests hépatiques réguliers seraient donc nécessaires pour la surveillance des patients sous ciclosporine. RESUMES n'est noté. L'hypertension artérielle est présente chez 10,4% des DV. En analyse multivariée, l'âge est le seul facteur de risque associé à la baisse du DFG (p=0,003).Conclusion :Dans notre travail, les complications post-opératoires restent mineures, et la fonction rénale à court et moyen terme reste stable. Ce résultat est obtenu grâce à une évaluation médicale exhaustive et rigoureuse du donneur. P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité rare à ne pas méconnaitre S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau Introduction : La malakoplakie est une maladie inflammatoire granulomateuse multisystémique chronique rare, caractérisée par la présence de plaques molles uniques ou multiples pouvant toucher différents organes. La prévalence est inconnue mais plus de 700 cas ont été rapportés dans la littérature. Dans la majorité des cas, la malakoplakie touche les voies urinaires et des cas d'extension locorégionale (rétropéritonéale et ganglionnaire) ont été rapportés. L'atteinte d'autres organes est possible et le tube digestif est la seconde localisation la plus fréquente. Les autres localisations sont plus rares. Nous rapportons un cas de malakoplakie génitale et cutanée abdominale chez un transplanté rénal. Matériel & Méthodes : Nous rapportons un cas clinique de malakoplakie génitale et cutanée de localisation abdominale chez une transplantée rénale. Résultats :Il s'agit d'une patiente de 63 ans, diabétique, hypertendue et transplantée rénale à 2 reprises dont la 2ème transplantation était réalisée après un protocole de désimmunisation vu que la patiente était hyperimmunisée, qui a consulté pour des lésions cutanées tumorales ulcérées en regard du greffon rénal. L'examen clinique trouvait des nodules ulcérés en regard du greffon au niveau de la fosse iliaque gauche, de base indurée, avec des lésions d'âge différent dont certaines sont en voie d'ulcération. Le scanner abdomino-pelvien a montré une infiltration de la paroi abdominale sous cutanée, et du col utérin, avec une importante rétention endo-utérine. L'analyse histologique des lésions était en faveur d'une malakoplakie, sans prolifération tumorale. Les prélèvements bactériologiques locaux et les hémocultures étaient positifs à Escherichia coli, associée par la suite à Pyocyanique. L'examen bactériologique des crachats a montré une mycobactérie atypique intracellulaire, dont la recherche sur les prélèvements cutanés était négative. Un traitement actif sur les germes intracellulaires par l'Amikacine, l'éthambutol, et la Clarythromycine, associé à la baisse progressive de l'immunosuppression permettaient une diminution importante des lésions (trois mois de recul). Discussion :La malakoplakie est une inflammation granulomateuse viscérale ou cutanéomuqueuse en réponse à une infection bactérienne à Gram négatif, le plus souvent à Escherichia coli. Il s'agirait d'un défaut de bactéricide acquis des macrophages. Une immunodépression est fréquemment présente. Le diagnostic de malakoplakie cutanée est rarement évoqué cliniquement car l'aspect est peu spécifique. L'histologie permet d'affirmer le diagnostic. Les diagnostics différentiels sont les néoplasies, les autres granulomatoses, les infections (fongiques, tuberculose). Le traitement n'est pas codifié et repose sur une antibiothérapie prolongée active sur les germes intracellulaires éventuellement complétée par un geste chirurgical, et la baisse de l'immunosuppression. Conclusion : La malakoplakie est une granulomatose rare de diagnostic histologique qu'il faut savoir évoquer chez l'immunodéprimé. P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme. S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun; R.Bayahia; H.Rhou. Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat Introduction : Devant la pénurie d'organes, la greffe à partir d'un donneur vivant (DV) est une option raisonnable avec un taux faible de complications. La transplantation à partir d'un DV place celui qui donne au centre de la démarche qui aboutira à l'indication de ce type de greffe. Le but de notre travail et de décrire le profil épidémiologique des DV et leurs évolutions immédiate et à moyen terme. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective entre juin 1998 et juillet 2013, incluant tous les DV suivis dans notre centre. Nous avons analysés les données démographiques et clinicobiologiques à partir des dossiers médicaux, ainsi que l'évolution postopératoire immédiate, une année et cinq ans après le don du rein. Résultats : Soixante-sept DV sont colligés, tous des DV apparentés, l'âge moyen est de 41,74±11,34 ans, 46 femmes et 21 hommes. La médiane de suivi est de 5 [2- 7] ans. Le donneur est une mère dans 32,8% des cas, sœur dans 26,9%, un frère dans 22,4%, un conjoint dans 4,5%, une cousine dans 1,5%, un père dans 6%, un fils dans 1,5% et une fille dans 1,5%. Une néphrectomie gauche est réalisée dans 89,3%des cas. Les complications postopératoires sont une infection de la paroi dans 4 cas (6%), un pneumothorax dans 3 cas (4,5%), une infection urinaire dans 3 cas (4,5%), une pneumopathie dans 2 cas (3%), une prostatite chez un DV (1,5%) et une hémorragie avec transfusion sanguine peropératoire dans un cas(1,5%). Aucun décès n'est noté. Avant le don, la clairance moyenne de la créatinine selon MDRD (Cl MDRD) est à 93,87±16,67ml/min. Après une année, elle baisse à 62,73±15,2 ml/min. Après 5 ans, la Cl MDRD est à 66,95±9,87 ml/min. Il existe une différence statiquement significative entre les Cl MDRD avant, une année et 5 ans après le don (p<0.001). Aucun cas de protéinurie 71 COMMUNICATIONS AFFICHEES P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales. N.Aazair, F.El mountahi, Z. Houmaid, M.Lemrini, S Lidbi, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : La transplantation rénale est actuellement considérée comme le traitement de choix des patients en insuffisance rénale chronique terminale. Elle a contribué à une amélioration significative de la survie de ces patients, elle joue un rôle économique non négligeable car elle réduit le coût inhérent à l'hémodialyse itérative. L'objectif de ce travail est de déterminer les facteurs de risque des complications chirurgicales lors de l'activité de transplantation rénale dans notre formation. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective des patients transplantés rénaux à partir de donneurs vivants et cadavériques de Janvier 2007 à Septembre 2013 dans notre centre hospitalier universitaire. Nous avons recensé les caractéristiques propres au receveur, au prélèvement, au donneur ainsi qu'au greffon. Les complications chirurgicales ont été colligées ainsi que leur prise en charge et évolution. Résultats : Quatre-vingtdix dossiers ont été analysés avec un suivi moyen de 26,31+/- 17,15 mois. 21 complications chirurgicales ont été recensées : sténose des artères rénales (26,3%), thrombose de l'artère (19%), lymphocèle (14,2%), infections pariétales (14,2%), fuites urinaire (9,5%), Thrombose veineuse (1 cas), malrotation du greffon (2 cas), nécrose de l'uretère (1 cas), sténose de l'uretère (1 cas), urinome (2 cas). 6 donneurs étaient en état de mort encéphalique (28,5%) et 15 donneurs vivants (71,42%). Tous les donneurs vivants ont bien évolué, 19 receveurs ont été repris chirurgicalement, 15 receveurs ont bien évolués (71,4%), 4 receveurs sont retournés en hémodialyse (19%), 2 receveurs sont décédés (9,5%). L'analyse statistique de notre série n'a pas mis en évidence de facteurs de risque significatifs semblant influer sur l'incidence des complications chirurgicales. Conclusion :Les complications chirurgicales de la transplantation rénale demeurent redoutables. La rapidité du diagnostic et la prise en charge adéquate de ces complications est nécessaire afin d'éviter les répercussions sur la survie des patients et des greffons. RESUMES Actuellement, après un recul moyen de 29 mois, toutes nos patientes sont sous immunosuppresseurs avec un nadir moyen de la créatinine de 10 mg/l et un DFG moyen de 59,3 ml/min. Elles ont toutes gardé le même statut professionnel avec une grossesse à terme. Conclusion : Les greffes rénales préemptives restent rares. Le dépistage précoce de la maladie rénale chronique et la sensibilisation du personnel médical sont indispensables afin de promouvoir cette pratique et d'assurer une équité à tous les niveaux socioéconomiques. P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la transplantation rénale. N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : La progression du nombre d'insuffisants rénaux chroniques terminaux nécessitant un traitement de suppléance dans notre pays et la pénurie de donneurs en état de mort encéphalique impose le recours à des donneurs vivants dits marginaux. Le but de cette étude est de déterminer l'influence de l'âge avancé des donneurs sur les résultats de la greffe rénale Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de 63 transplantations rénales réalisées entre 2008 et 2013. Les receveurs ont été divisés en 2 groupes selon l'âge du donneur : - Groupe 1 (G 1) : âge du donneur inférieur à 50 ans (moyenne : 36 ans) : 41 cas. Groupe 2 (G 2) : âge du donneur supérieur ou égal à 50 ans (moyenne : 54 ans) : 22 cas. L'étude statistique était réalisée par le logiciel SPSS18. Résultats : L'âge moyen des receveurs était de 37 ans (13-65 ans) pour le groupe 1 et 28 ans (11-52 ans) pour le groupe 2. Le recul moyen de la transplantation rénale était de 33 mois dans les 2 groupes. Les deux groupes étaient comparables concernant le rejet aigu (G1 : 2% ; G2 : 0%), les complications vasculaires (G1 : 9.75% G2: 4,54%) et la reprise retardée de la fonction rénale (G1 : 12,19%, G2 : 13,6%). Les complications urologiques étaient plus fréquentes dans le groupe de donneurs âgés de plus de 50 ans (G1 : 7,31% G2 : 22,72%). La créatinine moyenne à 1 an était de 10,7 mg/l dans le G1 et de 14,5 mg/l dans le G2. Le pourcentage de perte du greffon à 1 an est de 4.8% dans G1 et 9% dans G2. Conclusion :La transplantation rénale à partir de donneurs âgés semble avoir des résultats satisfaisants à condition qu'ils soient sélectionnés en fonction de critères bien définis afin d'éviter les complications aussi bien chez le donneur que chez le receveur. P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de Casablanca. H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca Introduction : La transplantation rénale préemptive est reconnue pour être le traitement de choix de l'insuffisance rénale chronique terminale. Elle offre un gain significatif pour le patient en termes de qualité de vie et de survie du greffon et pour la société en termes d'économie. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée sur 186 greffes rénales réalisées dans notre formation entre 1990 et 2013 mettant en évidence 6 cas de greffes préemptives. Nous avons recensé les caractéristiques propres aux receveurs, aux donneurs, au prélèvement et au greffon. Résultats : Toutes nos patientes étaient de sexe féminin, de haut niveau intellectuel et social. L'âge moyen était de 36 ans avec une durée de suivi moyenne avant la transplantation de 50 mois. En moyenne, le DFG au moment de la transplantation était de 10,20 ml/min avec un déclin de la fonction rénale de l'ordre de 6,64 ml/min/an. La greffe a été suggérée dans 5 cas par le néphrologue et dans un cas par la patiente. Les principales comorbidités étaient l'HTA et l'hyperparathyroïdie (67%). Le donneur était vivant dans 83% et en EME dans 16%. Les principales complications étaient médicales (83%) et chirurgicales (50%). P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale. O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les complications infectieuses post-transplantation rénale sont fréquentes, pouvant être à l'origine de perte de greffon et de décès. L'immunosuppression est un facteur largement reconnu d'infection. Le but de notre étude est d'évaluer la prévalence et les facteurs de risque de l'infection chez nos greffés rénaux. Matériel & Méthodes : Etude analytique rétrospective, incluant tous les patients de notre unité, transplantés rénaux depuis au moins 1 an. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques, paracliniques ainsi que les protocoles thérapeutiques à partir des dossiers médicaux. L'analyse statistique comparative entre le groupe de greffés rénaux présentant l'infection et le groupe témoin a été réalisée avec le logiciel SPSS 17.0. Résultats : Soixante-huit greffés 72 COMMUNICATIONS AFFICHEES rénaux ont été inclus, avec un âge moyen de 44±11 ans et une prédominance masculine (sex-ratio de 1.9). La prévalence de l'infection était de 70% des cas; avec 39.7% de type bactérien, 48.5% de type viral et 11.2% de type parasitaire et mycosique. 68% de nos patients avaient présenté l'infection dans la première année de greffe dont 33% entre 2 et 6 mois. En analyse univariée, l'infection était significativement associée à la moyenne des taux résiduels de ciclosporine au cours de la première année de greffe rénale (moy T0Ciclo) de 155±40 µg/l (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction du greffon rénal définie par une créatininémie > 30 mg/l à J7 posttransplantation rénale (p=0.04). L'analyse multivariée a confirmé que le risque de survenue de l'infection était significativement corrélé à la moy T0Ciclo (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction du greffon rénal (p=0.03). Discussion : L'étude française réalisée par C. Borni Duval et Coll. a mis en évidence une association entre une exposition élevée au MMF et l'infection à BKV. Dans notre série, l'infection en post-transplantation rénale était significativement corrélée au taux résiduel de ciclosporine. Dans l'étude américaine faite par Lee JR et Coll., la reprise retardée de la fonction du greffon était significativement associée au risque d'infection. Ce qui concorde avec nos résultats. Conclusion : Nos résultats confirment que les infections post-greffe rénale sont très fréquentes. Leur principal facteur de risque est l'immunosuppression. D'o๠la nécessité d'optimiser les stratégies de gestion de l'immunosuppression et de renforcer les différentes mesures préventives. RESUMES avantageuse comparativement à la poursuite de dialyse et devra connaitre un développement raisonné. P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire posttransplantation rénale. O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les infections urinaires sont fréquentes en posttransplantation rénale. Les pyélonéphrites aigues précoces ou récidivantes peuvent entrainer la détérioration de la fonction du greffon rénal. L'objectif de notre étude est de déterminer la prévalence et les facteurs de risque de l'infection urinaire en postgreffe rénale. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive et analytique portant sur tous les greffés rénaux de notre unité. Deux groupes ont été définis en fonction de la présence ou non d'infection urinaire. Les paramètres démographiques, clinico-biologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été étudiés dans les deux groupes. Un modèle de régression logistique multivariée a été utilisé pour faire ressortir les facteurs associés à l'infection urinaire. Résultats : Nous avons colligé 182 greffés rénaux dont l'âge moyen était de 39± 10.8 ans, et le sex-ratio H/F de 2.1. La prévalence de l'infection urinaire était de 15.4% chez nos greffés rénaux. Les infections urinaires surviennent dans 61% des cas au cours des 3 premiers mois, 17% des cas entre le 3ème et le 6ème mois, 14% des cas entre le 6ème et le 12ème mois et dans 11% des cas au-delà de 12 mois. Les germes les plus fréquemment isolés sont : l'escherichia coli dans 67.9% des cas, le klebsiella dans 21% des cas ; dans la même proportion, le pseudomonas blase + et l'acinetobacter : 14.3% des cas. L'évolution après antibiothérapie était favorable dans 64 % de cas. L'infection urinaire était significativement corrélée au sexe féminin (p<0.0001), à la néphropathie initiale interstitielle (p<0.0001), à la durée en hémodialyse (p=0.0001), au donneur en état de mort encéphalique (p=0.01), aux antécédents de malformations de l'appareil urinaire (p=0.002), aux ATG ou à la thymoglobuline (p=0.002), au tacrolimus (p=0.04), aux complications chirurgicales urétéro-vésicales en post-greffe rénale (p=0.0001) et à la reprise lente de la fonction du greffon définie par une créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.0001). Les transplantés ayant bénéficié d'une greffe préemptive font moins d'infection urinaire comparativement à ceux qui étaient hémodialysés (p=0.001).Conclusion :Notre étude montre que les infections urinaires sont plus fréquentes au cours des trois premiers mois après transplantation rénale. Le sexe féminin, la néphropathie initiale interstitielle, la durée en hémodialyse, les antécédents de malformations de l'appareil urinaire, les complications chirurgicales urétéro-vésicales en post-greffe rénale, le traitement d'induction par les ATG et la reprise lente de la fonction du greffon rénal sont les facteurs les plus fréquemment associés à l'infection urinaire. P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés >60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective? S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : La demande croissante des malades insuffisants rénaux candidats à la transplantation conduit de façon pressante à chercher de nouvelles stratégies visant à augmenter les possibilités de greffe. L'utilisation des reins de sujets âgés est une solution d'autant plus évidente que l'on assiste au vieillissement de la population des donneurs. Le but de notre travail est d'évaluer l'impact de l'âge du donneur sur la fonction du greffon. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective comparative menée entre 2005 et 2013, incluant les patients transplantés rénaux au sein de notre service. Sept patients ont reçu des reins de donneurs âgés sup à 60 ans, constituant le groupe d'étude (groupe 1).Le groupe de contrôle (groupe 2) est composé de vingt-trois patients ayant reçu une greffe de rein à partir de donneurs idéaux, âgés de 18 à 45 ans.Les bénéficiaires ont été analysés, selon la reprise retardée de la fonction rénale, le nadir de créatinine après la transplantation, le nombre d'épisodes de rejet aigu et chronique .Résultats :L'âge moyen des donneurs était de 65 ans dans le groupe 1 et 35 ans dans le groupe 2. La fonction retardée du greffon a été observée dans deux cas dans le groupe 1 (28%) et dans trois cas dans le groupe 2 (13%). Le nadir de la créatinine est 13,8 mg/l pour le groupe1 et 12,2 mg/l pour le groupe 2. Le rejet aigu a été observé dans un seul cas dans le groupe 1 (14%) et dans un seul cas aussi dans le groupe 2 (4%) Par contre, Le rejet chronique a été observé dans deux cas dans le groupe 1 (28%) et dans sept cas dans le groupe 2 (30%). Aucune différence significative n'a été observée en terme de survie des patients / greffe. Conclusion : La transplantation rénale est le meilleur traitement à proposer aux malades conduits à l'hémodialyse. La greffe rénale à partir d'un donneur vivant âgé est P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus? Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Différentes recherches dans le monde ont analysé les refus de familles. Certaines raisons sont difficilement modifiables comme les volontés de la personne décédée. Lorsque les volontés ne sont pas connues, les familles peuvent être influencées par la situation entourant la demande de don ou par différentes raisons 73 COMMUNICATIONS AFFICHEES personnelles ou circonstancielles. Au Maroc, les données concernant le refus des familles restent encore mal connues puisque la greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique (EME) n'a commencé qu'il y a 3 ans. Objectif : Analyser les conditions entourant le refus des familles ainsi que les raisons évoquées. Matériel & Méthodes : Des données sur les refus des familles ont été compilées de Septembre 2010 à Septembre 2013 par l'unité de coordination de prélèvement d'organes dans notre formation. Les informations recueillies portaient sur la façon de faire la demande (la personne qui a fait la demande, l'endroit et le moment de la demande) et la ou les raisons invoquée(s) par la famille. Des données démographiques concernant le donneur et le répondant ont aussi été répertoriées. Résultats : 28 refus familles ont été enregistrés parmi les 54 donneurs potentiels dans notre formation. Pendant cette même période, il y a eu 10 donneurs réels (reins et cornées). Toutes les demandes ont été faites par le réanimateur et la coordinatrice ensembles dans un bureau au niveau de la réanimation (79%) ou dans le couloir (21%) après l'annonce du diagnostic de décès neurologique. Dans 85% des cas, l'abord de la famille a été fait à travers deux entretiens de durée moyenne de 20 minutes. La majorité de ces familles sont de bas niveau socio-économique (79%) et 21% de niveau moyen. Seulement 10% des familles qui ont déclaré avoir déjà entendu parler du don cadavérique. Nous avons noté 8 désaccords entre les membres des familles parmi les 28 refus. La principale raison de refus évoquée par les familles était l'atteinte à l'intégrité du corps après la mort (75%). Conclusion : Différentes raisons influencent la décision des familles face au don d'organes. Des campagnes de sensibilisation sur le don d'organes et l'importance d'exprimer nos volontés face au don pourraient avoir un impact sur la décision des familles. RESUMES de 12 mois. Conclusion :La question de néphrectomie pour PKRAD avant la TR Reste d'actualité. En l'absence de complication urologique, la néphrectomie, dont la morbidité est non e, ne doit être réalisée que lorsque les reins sont très volumineux et gênent l'implantation du greffon. Le développement des greffes préemptives pose la question de la néphrectomie concomitante à la greffe qui mérite d'être débattue. P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation rénale. O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'anémie en post-transplantation rénale tardive n'a pas été bien évaluée dans la littérature, malgré sa grande prévalence et sa morbi-mortalité. Le but de notre étude est de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de l'anémie, afin d'assurer une meilleure prise en charge de nos patients. Matériel & Méthodes : C'est une étude analytique rétrospective incluant tous les transplantés rénaux, avec un suivi minimum d'un an. Nous avons étudié les données démographiques, cliniques et biologiques des donneurs et receveurs. L'anémie a été définie par un taux <12 g/dl chez la femme et < 13 g/dl chez l'homme. Il s'agit dans tous les cas d'une première transplantation. L'analyse comparative des patients anémiques avec le groupe témoin a été réalisée grâce au logiciel SPSS 17.0.Résultats :Il s'agit de 64 greffés rénaux dont 55 à partir de donneurs vivants et 5 en état de mort encéphalique. La moyenne d'âge de nos patients était de 40.4±11.3 ans, avec une prédominance masculine (sex-ratio H/F à 1.8). La prévalence de l'anémie est de 40.6% des cas. L'analyse statistique a permis d'identifier les facteurs de risque de l'anémie tels que le sexe masculin (p=0.004) ; la dysfonction rénale du greffon avec une moyenne de DFG à 47±16.2 ml/min (p=0.004) ; l'urée avec une moyenne de 0.64±39 g/l (p=0.02) ; la reprise lente de la fonction rénale du greffon définie par une créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.003). Nous n'avons pas observé de corrélation statistiquement significative entre l'hypertension artérielle, les antihypertenseurs (IEC et ARA II), les immunosuppresseurs, l'absence ou la présence de comorbidités et le risque de présenter une anémie. Conclusion : L'anémie en posttransplantation rénale tardive est fréquente. Le principal facteur de risque reste la dysfonction rénale du greffon. La prévention des facteurs de risque et la correction de l'anémie sont primordiales afin d'améliorer la survie du greffon rénal et la qualité de vie du transplanté rénal. P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante. Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : La polykystose rénale autosomique dominante de l'adulte (PKRAD) est la plus fréquente des néphropathies héréditaires représentant 10 % des causes d'insuffisance rénale chronique terminale. La prévalence de la PKRAD est estimée à 1 pour 1000 et évolue vers l'insuffisance rénale dans près de 50 % des cas. Ainsi, 10 % des indications de transplantation rénale (TR) sont des PKRAD. Notre objectif est de préciser les indications, les complications et la place de la néphrectomie pour PKRAD de l'adulte par rapport à la TR. Matériel & Méthodes : Entre janvier 2000 et décembre 2013, nous avons étudié les dossiers de 8 patients atteints de PKRAD suivis dans notre institution. Parmi eux, 5 patients ont eu une néphrectomie principalement en préparation à la greffe. La décision de néphrectomie était prise en fonction de l'examen clinique et des données tomodensitométriques. Résultats : Les indications de la néphrectomie étaient pour une préparation à la greffe rénale dans deux cas (25 %) ; pour des complications urologiques sévères dans deux cas (25%) à savoir un cas d'hémorragie intra-kystique et un cas d’infection intra-kystique ; et pour une douleur dans le cas qui reste. Nous avons réalisé 5 néphrectomies, tous en prétransplantation. Le taux de néphrectomie était alors de 62 %. Le poids médian des reins était de 2100 grammes. La durée opératoire moyenne était de 120 minutes. La durée moyenne d'hospitalisation a été de 5 jours. Nous n'avons pas noté de complications après l'opération. La durée moyenne entre la néphrectomie et la TR était P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale. A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : Les anticalcineurines et les corticostéroïdes (CTC) jouent un rôle important le traitement en transplantation rénal (TR) cependant leurs effets indésirables ont incité à une politique de minimisation surtout dans l'air des nouvelles molécules immunosuppressives. Le but de notre travail : décrire les complications liées à l'administration des anticalcineurines et les corticostéroïdes après une transplantation rénale. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive allant du janvier 2008 au décembre 2013 mené dans notre formation, toutes les complications potentielles des anticalcineurines et de la CTC ont été 74 COMMUNICATIONS AFFICHEES recherchés chez tous nos greffés. Résultats : 90 dossiers ont été explorés dont les complications ont été retrouvé chez 31cas soit 33%. L'âge moyen est de 38.05ans, le sexe ratio H/F est de 1.14(16/14). Tous nos patients sont transplantés une seule fois et tous étaient sous corticostéroïdes et anticalcineurines. Les complications infectieuses avaient un taux très élevé chez nos patients 62%, 8cas de diabète soit 25%, les complications vasculaires, avec l'hypertension artérille comme chef de fil, ont représenté 34.4% et les complications osseuses étaient faible juste chez 2cas(0.8%)et le surpoids chez 55% des cas. Conclusion : Par le biais d'une augmentation du risque infectieux, de la fréquence de l'HTA, de l'hyperlipidémie et de l'intolérance au glucose, les corticostéroïdes associes à des anticalcineurines augmentent sans nul doute la mortalité d'origine infectieuse et cardiovasculaire. Cependant les bénéfices d'une baisse des doses et d'un sevrage de corticoïde doivent être pondérés par les risques de rejet aigu et chronique. RESUMES P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal A.Houmaid, N.Aazair, F.Elmountahi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : La Greffe rénale (GR) une nouvelle vie qui s'ouvre devant tout patient souffrant d'insuffisance rénale chronique terminale. Les personnes greffées peuvent reprendre une activité physique (AP): des activités scolaires, professionnelles et sociales tout à fait normales. Les enfants et les adolescents retrouvent une croissance normale. Notre objectif est décrire la qualité de l'AP des patients greffés rénaux et les principaux facteurs déterminants.Matériel & Méthodes : Une enquête transversale réalisée auprès d'un groupe de 63 patients porteurs d'un greffon fonctionnel depuis au moins un an suivis dans notre service, comparé à un groupe (GH) de 95 patients hémodialysés chroniques. Le recueil des données a été réalisé sur la base du Questionnaire de Baecke: un indice d'activité de travail (IAT), un indice d'activité sportive (IAS) et un indice d'activité de loisir (IAL). Les caractéristique cliniques, biologiques ainsi que démographiques ont été soulevées. Résultats : Notre étude a inclus 63 patients. L'âge moyen était de 34±13,67 ans, avec une prédominance masculine, sexe ratio, Le recul moyen de la TR était de 33 mois. Tous les patients % déclarent avoir repris une AP après la GR. 85% des greffés déclarent avoir une AP régulière (activés professionnelles, scolaires, marche, football) contre 16,4% seulement chez le groupe des Hémodialysés. 24% rapportent des difficultés à effectuer des efforts physiques importants (courir, soulever un objet lourd) contre 68% dans GH, 1% seulement des greffés sont sédentaires. La diminution de l'activité physique est corrélée de façon significative à l'âge avancée, l'anémie et les affections cardio-vasculaires. Conclusion : La pratique d'une activité physique régulière est vivement conseillée après la greffe. Elle contribue à prévenir l'apparition d'une surcharge pondérale et d'accidents cardio-Vasculaires. P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à propos d'un cas. A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : La récidive de La hyalinose segmentaire et focale sur le greffon rénal représente 30à 50% des cas de glomérulonéphrite de récidive, ce qui a limité pendant des années la transplantation des patients ayant une HSF idiopathique au Maroc. Ces récidives peuvent être traitées par des options thérapeutiques lourdes associant échanges plasmatiques, Cyclosporine A en IV et stéroïdes. Notre objectif est de rapporter l'expérience de notre établissement concernant la prise en charge de la récidive d'une HSF chez un greffé qui est une première au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une observation médical d'un greffé rénal en mai 2013 ayant comme néphropathie initiale une HSF qui a précocement après la transplantation. Résultats : Il s'agit d'un jeune homme de 29ans ayant une HSF collapsante confirmée à la ponction biopsie rénale, hémodialysé depuis janvier 2012 à raison de 3fois/semaine sans événements immunogènes, le greffé à garder une importante protéinurie à 12g/24h même en dialyse pour laquelle on l'avait mis sous IEC et AINS jusqu'à un taux de protéinurie à 2g/24h, il a été greffé fin avril 2013 à partir d'un donneur apparenté sa mère HLA semi-identique. En post greffe il n'y avait pas de reprise immédiate de la fonction du greffon avec un nadir de créatinine à 19mg/l avec une protéinurie stationnaire à 4g/24h. Au 3ème (M3) la protéinurie est passée à 9g/24h avec un retentissement sur le protidogramme. Notre protocole thérapeutique était le suivant : EP 3fois/semaine pendant 3semaines ; 2fois/semaine pendant 3semaines ; 1fois/semaine jusqu'à 3mois puis une fois par mois pendant une année avec injection du rituximab à raison de 375mg/m2 après la 3éme échange avec une bonne évolution : protéinurie à 0.360g/24h; protides :69g/l ; albumine :37.5g/l et créatinine à 16mg/l. Conclusion :Bien que notre expérience en matière du traitement de la récidive d'HSF est débutante mais les résultats sont encourageants. Les limites restent dominer par l'absence d'un consensus du traitement et son cout qui reste élevé et qui dure environ un an. P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale. H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca Introduction : Au cours de l'insuffisance rénale chronique terminale, l'axe hypohalamo-hypophyso-ovarien est altéré, ce qui engendre des irrégularités menstruelles, l'anovulation et l'infertilité. Après transplantation rénale (TR) cet axe relance rapidement ses fonctions, la fertilité est ainsi retrouvée chez la plupart des patientes, ce qui rend toute contraception nécessaire après TR et notamment pendant les deux premières années post greffe. Le but du travail est de comparer la fertilité et la sexualité avant et après la TR et de déterminer la place de la contraception dans la prescription de la greffe rénale. Matériel & Méthodes : On a inclus toutes les patientes, en âge de procréer, transplantées rénales au CHU..., entre une période allant de 2002 à 2013 et ayant répondu à un questionnaire concernant leur activité génitale, sexuelle et l'usage de moyen de contraception avant et après transplantation rénale. Résultats : 40 patientes ont été incluses dans cette étude. Avant transplantation rénale : 66 % rapportaient des cycles mensuels irréguliers, 47 % avaient des rapports sexuels avec leurs conjoints, 13% ont été conseillé par leur néphrologue traitant de l'usage des contraceptifs et 30 % étaient sous contraception. Après transplantation rénale : 20 % avaient des cycles irréguliers, 60% étaient en activité sexuelle, 23 % ont été conseillé d'utiliser des 75 COMMUNICATIONS AFFICHEES moyens de contraception, 36 % étaient sous contraception : les moyens les plus utilisés étaient les méthodes de barrière, la ligature des trompes et les pillules oestro-progestatifs. Le nombre de grossesse après transplantation était de 13, la majorité de ces grossesses était planifiée. Conclusion :La transplantation rénale améliore la fertilité des patientes dont la majorité, en activité sexuelle, n'est pas sous moyen de contraception. Cette constatation nous renvoie au risque élevé de grossesse après TR notamment les deux premières années, d’où la nécessité d'une contraception efficace en post greffe grâce à une collaboration entre néphrologue et gynécologue. RESUMES radiologique et fonctionnelle. Objectif de l'étude est de déterminer la place du bilan urodynamique (BUD) dans le bilan pré-transplantation rénale du receveur. Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude rétrospective sur 2 ans, portant sur les patients chez qui un BUD a été effectué dans le cadre d'un bilan pré-greffe rénale. Résultats :Il s'agit de 6 patients chez qui une exploration urodynamique a été réalisée au sein du service de médecine physique et de réadaptation, on note une prédominance masculine (83%), l'âge moyen est de 17 ans avec des limites d'âge allant de 4 ans à 43 ans,tous les patients étaient au stade d'insuffisance rénale chronique terminale avec 2 patients ayant un antécédent de valves de l'urètre postérieur, 2 patients suivis pour reflux vésico-urétéral. Le BUD avait objectivé une décimètrie normale chez 2 patients, la cystomanometrie était normale dans 22% des cas, avait objectivé une hypotonie detrusorienne dans 23% des cas, une hypertonie dans 11% des cas, une mauvaise compliance vésicale dans 11 % des cas, une hyperactivité vésicale dans 11% des cas, une petite capacité vésicale dans 22 % des cas. La profilométrie a mis en évidence une insuffisance sphinctérienne chez une patiente. Conclusion :Avant de décider de l'inscription d'un patient insuffisant rénal sur la liste d'attente d'une transplantation rénale, il convient de rechercher les facteurs pouvant contre-indiquer la transplantation ou devant être corrigés au préalable. Le receveur doit bénéficier d'un bilan morphologique et fonctionnel dont le bilan urodynamique pour préciser la faisabilité du geste chirurgical de la transplantation et détecter des pathologies associées qui pourraient affecter la survie du greffon ou contre-indiquer la greffe. P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les complications urologiques post- transplantation rénale? Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les patients en insuffisance rénale terminale (IRT) ont souvent de longues périodes d'hyperurémie et de dialyse, entrainant une oligoanurie et une atrophie vésicale et d'éventuelles complications urologiques après la transplantation (TR). Notre objectif est d'observer l'évolution clinique de la transplantation rénale en fonction du volume de la diurèse résiduelle des receveurs. Matériel & Méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement 62 patients en insuffisance rénale terminale qui ont eu une transplantation rénale entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Tous les patients ont eu une mesure de la diurèse résiduelle lors du bilan pré-transplantation et qui a été réévaluée avant la transplantation. Les patients ont été classés en deux groupes: les patients avec une diurèse inférieure à 250 mL (n = 30, groupe I), et ceux ayant plus de 250 mL (n = 32, groupe II). Les patients ayant des antécédents de malformation des voies urinaires inférieures, traitée par dérivation trans iléale ou entérocystoplastie ont été exclus. Résultats : Le sexratio, l'âge lors de la TR, le taux d'anticorps anti HLA, l'âge du donneur, l'ischémie froide n'étaient pas différents entre les deux groupes. Le temps de dialyse était plus long dans le groupe I (p=0,001). Nous avons observé 3 (10%) complications urologiques dans le groupe I (1fistule urinaire et 2 sténoses urétérales) et 1 (3%) dans le groupe II (1 sténose urétérale). Cette différence n'était pas significative (p = 0,14). à 3 ans, la survie du greffon était de 93% et 96% respectivement dans le groupe I et II (NS). Conclusion : Malgré que notre étude n'a pas pu démontrer l'impact d'une diurèse résiduelle de 250 ml sur les complications urologiques posttransplantation rénale, d'autres équipes ont pu avoir des résultats différents, impliquant une stratégie chirurgicale tenant compte de ce paramètre. Ce qui suggère la nécessité d'autres études à plus grande échelle pour confirmer cette hypothèse. Maladie rénale chronique P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non dialysés M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : L'immunodéficience, modérée chez les patients en insuffisance rénale chronique, explique une susceptibilité plus grande aux infections virales notamment l'hépatite virale B, malheureusement ces malades répondent mal à la vaccination contre l'hépatite B. En outre, leur taux d'Ac protecteurs décroit plus rapidement que dans la population générale. Nous avons étudié la décroissance du taux d'AcHbs chez des insuffisants rénaux chroniques non dialysés et vaccinés contre l'hépatite B. Matériel & Méthodes : Nous avons mesuré le taux d'Ac Hbs tous les 3 à 6 mois chez des insuffisants rénaux non dialysés suivis en consultation et ayant été vaccinés avec succès contre l'hépatite B (Ac Hbs>10UI/ml). Résultats :40 patients âgés de 48±11 ans, ayant une clairance à 28±13 ml/min dont 57,5% d'hommes et 42,5% de femmes ont été suivis en moyenne 12 mois (min 6 mois / max 18 mois).La néphropathie initiale était une néphropathie diabétique chez 18 patients (45%), la néphroangiosclérose chez 11 patients (27,5 %), et enfin des glomérulonephrites chroniques chez 7 patient (17,5%) et 4 patients avec une néphropathie indéterminé. Le taux d'Ac au début du suivi était en moyenne à 260 UI/ml. Ce taux baissait en moyenne de 30 UI/ml par mois. Le seuil de 10 UI/ml en-dessous duquel les patients ne sont plus protégés était atteint en 10 mois en moyenne. Parmi les facteurs étudiés (clairance, sexe, poids, diabète, albuminémie, protidémie, type de néphropathie) aucun n'était P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe rénale : à propos de 6 cas. K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2), N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2) (1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca (2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix de l'insuffisance rénale terminale. Elle augmente la qualité et l'espérance de vie comparativement aux autres techniques de suppléance. Dans tous les cas, le receveur comme le donneur devront bénéficier d'un bilan pré-greffe à la fois clinique, biologique, 76 COMMUNICATIONS AFFICHEES prédictif de la vitesse de diminution des Ac. Discussion : La diminution du taux d'Ac Hbs est rapide chez les insuffisants rénaux ce qui rend nécessaire un suivi sérologique régulier d'autant plus que rien ne permet de prédire la vitesse de décroissance pour un patient donné. Notre étude permet de donner une estimation du rythme de la surveillance et du délai avant une nouvelle vaccination en fonction du taux initial d'Ac. Conclusion : Les insuffisants rénaux perdent leur protection contre l'hépatite B en 12 mois en moyenne ce qui rend la surveillance sérologique nécessaire. RESUMES résistance à l'érythropoïétine. Le traitement par statine pourrait être à l'avenir une des voies d'inhibition de l'hépcidine. P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale. El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : La grossesse au cours de l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) expose à de nombreuses complications maternelles et fœtales. Il est donc nécessaire de programmer au mieux les grossesses en assurant une contraception efficace. La contraception est très controversée chez l'hémodialysée, il existe peu d'écrits sur ce sujet. Le but du travail est de recenser le nombre de patientes sous contraception et d'identifier les mesures contraceptives utilisées en comparant ces données avec la littérature. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective multicentrique à visée descriptive concernant 188 patientes hémodialysées au service de néphrologie au CHU Ibn Rochd et aux centres d'hémodialyse privés de Casablanca. Résultats : Parmi 188 patientes hémodialysées, 78% étaient aménorrhéiques avec une moyenne d'âge de 49 ans (37 ans - 93 ans), 20% étaient en période d'activité génitale avec une moyenne d'âge de 39 ans (21 ans-47 ans), le plus souvent des cas avec des cycles irréguliers , le 1/3 avait une activité sexuelle. La majorité des grossesses se déroulaient avant la période d'insuffisance rénale chronique terminale, avec 4 cas d'interruption médicale de grossesse et 2 cas de MFIU au cours de la période de dialyse suite à l'absence d'utilisation de contraception. Environ deux tiers des patientes étaient sous moyens contraceptifs, prescrits dans la majorité des cas par les gynécologues traitant. Les néphrologues discutaient rarement du dysfonctionnement sexuel, de l'infertilité, des irrégularités mensuelles et de la contraception avec leurs patientes en période de pré-ménopause. Les moyens contraceptifs les plus utilisés étaient les pilules œstro-progestatifs, les méthodes de barrière et les ligatures des trompes. Pour les complications liées aux contraceptifs, on note un seul cas de perforation utérine suite à la mise en place d'un dispositif intra utérin. Conclusion : Malgré que la fertilité soit réduite chez les patientes dialysées, suite au dysfonctionnement gonadique et à l'aménorrhée, il existe toujours un risque de fécondation chez ces patientes. Vu l'impact de la grossesse au cours de l'hémodialyse sur le pronostic maternel et fœtal, les moyens de contraception doivent être suggérés aux patientes non désireuses de conception grâce à une collaboration entre néphrologues et gynécologues. P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque. A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat Introduction : L'anémie est une complication fréquente de l'insuffisance rénale chronique. En plus des causes connues comme la carence en fer et le défaut de synthèse de l'érythropoïétine, l'augmentation de l'hépcidine au cours de l'IRC est responsable d'une diminution de l'absorption digestive du fer et du défaut de sa libération des réserves participant ainsi à la genèse de l'anémie. L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de l'anémie en prédialyse et ses facteurs de risque. Matériel & Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective incluant tous les patients suivis en consultation de PEC de la MRC et dont le DFG est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 estimé selon la formule de MDRD. Nous avons relevé à l'admission les caractéristiques cliniques, biologiques (hémoglobine, ferritine, CST, créatinine, parathormone, CRP) et thérapeutiques (prise de fer oral ou intraveineux, d'EPO et de statine).L'anémie définie par un taux d'Hb inférieur à 11g/dl selon les KDIGO 2012. Ont été exclu tous les patients ayant reçu une transfusion sanguine trois mois auparavant ou ayant bénéficié d'un ttt par fer ou EPO. Résultats : Durant une période de médiane de 12 mois [3-24mois] 97 patients ont été colligés. L'âge moyen de nos patients est de 63,4 ± 15 ans. La néphropathie initiale est diabétique dans 55,7% des cas, vasculaire dans 20,6% des cas, interstitielles dans 17,5%, glomérulaires dans 3,1%. Elle est indéterminée dans 4,1% des cas. A l'admission, une anémie est retrouvée chez 76,3% des patients avec une Hb moyenne à 9,5±1,08g/dl. La férritinémie médiane est à 99ng/ml et un CST moyen à 16,8±9%. La prévalence de l'anémie en fonction du DFG est de 27,4% dans le stade 3 de la MRC, de 39,7% dans le stade 4 et de 32,9% au cours du stade terminale de l'IRC. Nos patients n'avaient pas de syndrome inflammatoire, la CRP médiane est à 4mg/l. En étudiant les différents facteurs de risque de l'anémie en analyse multivariée, il ressort que le diabète (p=0,011) et la carence martiale (p=0,024) constituent des facteurs de risque de l'anémie. Cependant la prise de statine est associé à un moins risque d'anémie (p=0,003). Discussion : L'anémie est fréquente chez les IRC en prédialyse, elle est plus sévère selon le niveau du DFG. Dans notre étude, nous remarquons que le traitement par statine constitue un facteur protecteur de l'anémie chez les patients IRC (p=0,003).Cet effet est retrouvé dans l'étude Jupiter, dans laquelle le traitement par rosuvastatine améliore le taux d'hémoglobine des patients anémiques avec syndrome inflammatoire. Ceci est dû à la diminution de l'expression de l'ARNm de l'hépcidine ainsi que de ses taux sériques ce qui pourrait donc agir positivement sur l'érythropoïèse. Conclusion : L'anémie est une complication fréquente de l'IRC, sa prévalence augmente avec la sévérité de l'IRC. L'hépcidine joue un rôle important dans sa genèse par le défaut de l'absorption intestinale du fer et de sa libération entrainant une P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez l'insuffisant rénal chronique (IRC). B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani, N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les atteintes digestives au cours de l'IRC sont fréquentes et parmi elles les hémorragies digestives extériorisées ne sont pas négligeables. Le tractus digestif haut est le plus souvent touché. Objectif : Evaluer les lésions digestives hautes des hémorragies digestives au cours de l'IRC. Matériel & Méthodes: Etude rétrospective (2012-2013) incluant tous les IRC admis aux urgences pour hémorragies digestives hautes ayant bénéficié d'une fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD). Les données épidémiologiques, cliniques et endoscopiques ont été recueillies à 77 COMMUNICATIONS AFFICHEES partir des dossiers médicaux Résultats : 44 patients IRC étaient admis pour hémorragie digestive dont 34 (77,27%) hémorragies hautes. Parmi eux les hémodialysés représentaient 55,88%. Il y avait une prédominance masculine avec 61,76% avec un âge moyen de 57,3ans. Les mélénas étaient le motif le plus fréquent d'admission dans 55,88% devant les hématémèses 47%. L'atteinte gastrique était la plus prédominante avec 67,6% suivie des lésions du bulbe 38,2% et de l'œsophage 32,35%. La FOGD avait retrouvé les lésions : pangastrite 32,35%, polype gastroduodénal 32,35%, œsophagite 29,41%, bulbite 20,6%, gastrite fundique 14,70%, ulcère bulbaire 11,76%, gastrite antrale 8,8%, duodénite 5,88%, hernie hiatale 5,88%. Un seul cas de varices oesophagiennes avait était retrouvé de même qu'un seul cas d'angiodysplasie bulbaire. Conclusion : Les lésions digestives hautes au cours de l'IRC peuvent toutes se compliquer d'hémorragie digestive. D'o๠il importe de procéder à leur dépistage précoce afin d'éviter la survenue de telles complications qui peuvent être fatales pour le malade. RESUMES P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez l'insuffisant rénal chronique. S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction : La scintigraphie parathyroïdienne au Sestamibi marqué par le technetium-99m (99mTc-MIBI) est un moyen d'imagerie fonctionnelle permettant l'exploration optimale des hyperparathyroïdies secondaire chez les patients en insuffisance rénale chronique (IRC) grâce notamment à la méthode en double phase. L'objectif de notre étude est de rapporter l'expérience du service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochd de Casablanca dans l'exploration des hyperparathyroïdies secondaires en cas d'IRC par la scintigraphie au 99mTc-MIBI avec méthode en double phase. Matériel & Méthodes : Ce travail se porte sur l'observation de 16 patients adressés pour une hyperparathyroïdie étiquetée biologiquement chez des patients en IRC dialysés entre janvier 2010 et septembre 2013. Résultats : Sur les cas étudiés, l'âge moyen était de 37 ans (±8); le sex-ratio était égal à 0,31 (17H/54F). La scintigraphie au 99mTc-MIBI était revenue négative chez 18,75% des patients, dans 81,25% des cas l'examen a objectivé la présence de plage de captation évoquant un adénome ou une hyperplasie parathyroïdienne. Aucun cas d'adénome parathyroïdien ectopique n'a été objectivé. Conclusion : La scintigraphie au 99mTc-MIBI est d'un très grand apport dans l'exploration des hyperparathyroïdies, pouvant affirmer le caractère multiple et surtout ectopique du processus parathyroïdien. Ceci permet une meilleure sélection des patients pour le geste chirurgical de manière à limiter les réinterventions. P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude comparative avec le sujet à fonction rénale. B.Noto-Kadou-Kaza,I.ElAdnani, N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca Introduction : Les complications digestives sont fréquentes au cours de l'insuffisance rénale chronique(IRC) et sont souvent responsable des saignements extériorisés qui parfois peuvent engager le pronostic vital du patient. Objectif : Déterminer le profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez les IRC et faire une comparaison avec les sujets à fonction rénale normale. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective (2012-2013) incluant tous les IRC admis aux urgences pour hémorragies digestives et qui ont bénéficié d'une endoscopie. Les données épidémiologiques, cliniques et endoscopiques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux. Les lésions ont été comparées à celles d'un échantillon statistiquement comparable de sujets à fonction rénale normale admis pour la même cause. Résultats : Sur 1685 patients admis pour hémorragie digestive, 44 étaient IRC soit 2,61% dont 59% hémodialysés avec un âge moyen de 58,28ans et une prédominance masculine 63,6%. L'hémorragie digestive haute était prédominante avec 77,3%. Les mélénas étaient le motif principal d'admission 52,27% suivie des hématémèses 47,72% et des rectorragies 25%. La FOGD avait retrouvé les lésions : pangastrite 32,35%, polype gastroduodénal 32,35%, oesophagite 29,41%, bulbite 20,6%, gastrite fundique 14,70%, ulcère bulbaire 11,76%, gastrite antrale 8,8%, duodénite 5,88%. La colonoscopie avait révélé les lésions : polype 60%, colites 40%, angiodysplasie 20%. L'âge avancé était significativement associé à la survenue des hémorragies digestives p=0,02. Il n'y avait pas de différence significative de lésions avec les non IRC. Conclusion : Les lésions digestives au cours de l'IRC peuvent aboutir à l'hémorragie digestive surtout chez l'hémodialysé. L'âge avancé constitue un facteur de risque. Il n'y a pas de différence lésionnelle avec les non IRC. P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale chronique terminale. S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N. Ouzeddoun, R. Bayahia Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat Introduction : La maladie rénale chronique terminale (IRCT) constitue un problème majeur de santé publique, vu l'accroissement de son incidence, de sa morbi-mortalité surtout cardiovasculaire et du cout élevé qui l'accompagne. Près d'une fois sur deux, l'insuffisance rénale terminale est secondaire à une hypertension artérielle ou à un diabète. Le but de notre travail est de décrire le profil épidémiologique des cas incidents d'IRCT diagnostiqués dans notre service et de préciser les morbi-mortalités associées. Matériel & Méthodes : Etude prospective sur une période de 6mois, incluant tous les cas incidents d'IRCT. Nous avons relevés les données cliniques et biologiques suivants : âge, sexe, néphropathie initiale, suivi néphrologique, Motif de consultation, mode de suppléance, abord vasculaire, sérologie virale, taux d'hémoglobine, comorbidités, et survie. Résultats : Nous avons colligés 135 cas, 68 femmes et 67 hommes, l'âge moyen est de 53,3 ± 18,9 ans. Seulement 23,7% des patients ont eu un suivi néphrologique. L'hypertension artérielle est notée dans 55,6% des cas, la cardiopathie ischémique dans 16,3% et le diabète dans 25,9%. Les circonstances de découverte étaient essentiellement les vomissements (28,1%) et l'altération de l'état général (27,4%). Une ponction biopsie rénale est réalisée dans 21,5% des cas. La néphropathie initiale est indéterminée dans 43%, diabétique 25,2%, glomérulaire 19,3%, lithiasique dans 5,2%, polykystose rénale dans 3% et vasculaire dans 2,2% des cas. L'anémie est observée dans 86,6%, ayant nécessité une transfusion dans 28,1% des cas, L'hépatite virale B est positive chez 3 patients et les 78 COMMUNICATIONS AFFICHEES anticorps anti-hépatite virale C sont présents chez 6 IRCT. Le recours à la dialyse en urgences est noté dans 55,6% des cas, par un cathéter central temporaire dans 97,8% des cas. 28,1% des patients ont présenté des infections essentiellement pulmonaires (52,6%) et urinaires (29%). 13,3% des patients sont décédés. Conclusion : Dans notre travail, l'IRCT touche plus les femmes (50,4%), à un âge relativement jeune (53 ans. La néphropathie initiale est surtout indéterminée (43%). L'intérêt du dépistage et du suivi néphrologique précoce de la maladie rénale chronique, pour ralentir sa progression et, le cas échéant, préparer le patient à la suppléance. RESUMES P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs d'une néphropathie diabétique A. Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca Introduction: La néphropathie diabétique est la première cause d'insuffisance rénale chronique terminale dans le monde, sa prise en charge nécessite une collaboration étroite entre le diabétologue et le néphrologue. L'objectif de notre travail était d'évaluer le profil des diabétiques présentant une atteinte rénale et de préciser le degré de l'atteinte rénale lors de la première consultation en néphrologie. Matériel & Méthodes : C'est une étude prospective incluant tous les patients diabétiques qui ont été vus pour la première fois en consultation entre Avril 2012 et Avril 2013. Nous avons analysé les caractéristiques démographiques, le type et l'ancienneté du diabète, le stade la maladie rénales chroniques et les complications du diabète. Résultats : 98 patients ont été colligés, l'âge moyen est de 60,5 ans. Le sex-ratio est de 0,4. La majorité des patients (97,9%) ont un diabète type 2. Et ils ont été adressés par des médecins généralistes (58,17%) ; seulement (33,67%) ont été adressé par des diabétologues et le reste soit (8,16 %) par d'autres spécialistes. L'ancienneté du diabète était de 10,8 ± 6.2 ans. Le taux moyen de l'HbA1c était de 8,78 ±1,33. L'hypertension artérielle a été présente chez 44,88 % des patients et 32,65% avaient bénéficié d'une exploration cardiovasculaire, 22% avaient déjà consulté en ophtalmologie pour des atteintes rétiniennes. Sur le plan rénal, 71,42 % des patients avaient une IRC (avec Stade III b (52,05%) et Stade IV (41,83%)) et 6,12 % étaient au stade terminal, la protéinurie a été positive chez (43,87%) des patients, l'anémie a été retrouvé chez (36,73%), et les troubles phosphocalciques chez (50%). Il n'y avait aucune indication à la ponction biopsie rénale chez tous ces patients Conclusion :La référence tardive des diabétique avec atteinte rénale demeure très fréquente dans notre contexte, ce qui rend la prise en charge difficile vue les complications de l'IRC et ses stades avancés, les raisons de ce transfert tardif des patients diabétique en consultation de néphrologie doivent être recherchées et corrigées. P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au service de néphrologie: profil bactériologique et facteurs de risque. A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI -Oujda Introduction : L'infection urinaire est fréquente et particulière dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique chez les insuffisants rénaux chroniques. Les prélèvements bactériologiques sont précieux, indispensables et permettent d'instaurer un traitement adapté. L'objectif de ce travail est de déterminer le profil bactériologique et les facteurs de risque des infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au service de néphrologie. Matériel & Méthodes : IL s'agit d'une étude prospective (Septembre 2012-janvier 2014) incluant tous les patients ayant une insuffisance rénale stade 3,4 et 5, hospitalisés au service de néphrologie et ayant développé une infection urinaire documentée. Résultats : 46 épisodes d'infections urinaires chez 43 patients ont été colligés. L'âge moyen était de 48 ± 21 années et 60,4% étaient de sexe féminin. 16,7%, 16,7% et 62,5% des patients avaient une insuffisance rénale stade 3,4 et 5 respectivement (selon la formule MDRD). 62,5% de nos patients étaient de bas niveau socioéconomique. Le diabète était noté dans 35,4%, l'hypertension artérielle dans 33,3% et la lithiase rénale dans 16,7% des cas. 25% ont bénéficié de la pose d'une sonde urinaire au cours de l'année précédant l'épisode actuel et 27,1% ont bénéficié d'une pose de sonde urinaire au cours de l'hospitalisation actuelle. 33,3% des patients avaient un sepsis. Le germe isolé était un Escheria Coli dans 58,3% et un Klebsiella dans 29,2%. Le candida albicans a été associé dans 4,2% des cas. 16,7% des bactéries étaient une BLSE. Le germe isolé était résistant à l'amoxicilline-acide clavulanique dans 83% des cas, à la céphalosporine de 3éme génération dans 25,5% et aux quinolones dans 29,8%. L'antibiotique prescris en première intention était une ceftriaxone dans 50%, une ciprofloxacine dans 31,3% et un aminoside a été associé dans 22,9%. Le recours à la dialyse était noté dans 52,1% et le décès dans 10,4% des cas. La médiane d'hospitalisation était de 11[7-15] jours. Conclusion : L'émergence des germes urinaires multi résistants pose un grand problème en pratique quotidienne. Il est à l'origine de la prolongation de la durée d'hospitalisation et en conséquent d'une morbidité plus importante. Le meilleur traitement reste la prévention par un dépistage précoce des infections urinaires notamment chez le patient insuffisant rénal et le respect des bonnes pratiques de prescription des antibiotiques. P118-L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de filtration glomérulaire chez les patients diabétiques type 2 avec néphropathie diabétique F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda Introduction : La néphropathie diabétique (ND) est associée à un risque élevé de progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). Si l'obésité a été identifiée comme un facteur de déclin du débit de filtration glomérulaire (DFG) dans la maladie rénale chronique, son rôle dans la progression de la ND reste sujet à controverses. L'objectif de ce travail est d'étudier le déclin du DFG en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) chez les patients diabétiques de type 2 présentant une ND. Matériel & Méthodes : Etude prospective menée sur cinq ans dans la région de l'oriental marocain. Trois groupes d'IMC ont été distingués: normal, surpoids and obésité. Au sein de chaque groupe d'IMC, nous avons identifiés en fonction de l'évolution: les progresseurs (DFG<5ml/min/an) et les non progresseurs (DFG>5ml/min/an).Résultats :292 patients ont été colligés. 44.8%, 32.9% et 22.3% des patients avait à l'admission un surpoids, une obésité et un poids normal respectivement. Les " progresseurs" représentaient 29%, 45% et 34% des patients avec poids normal, surpoids and obésité respectivement. La médiane de 79 COMMUNICATIONS AFFICHEES déclin du DFG n'était pas statistiquement différente entre les trois groupes d'IMC. En analyse multivariée, les facteurs de risque de progression vers un déclin du DFG étaient à l'admission le DFG initial et la protéinurie dans les trois groupes d'IMC, l'hémoglobine dans le groupe poids normal, le recours à l'insuline et la rétinopathie diabétique dans le groupe surpoids et le recours aux antidiabétiques oraux et les antécédents d'accidents de co-morbidité cardiovasculaires dans le groupe obésité. Conclusion : Nos résultats montrent que le déclin du DFG dans la ND liée au diabète type 2 n'est pas influencé directement par l'IMC et que les facteurs de risque contribuant à ce déclin varient d'un groupe d'IMC à l'autre. RESUMES P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le diabète de type 2 A. Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale et constitue dans certains pays la première cause de mise en dialyse. L'objectif de ce travail est de déterminer les facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le DT2.Matériel & Méthodes : Etude prospective incluant tous les patients DT2 ayant été adressés à la consultation de néphrologie. Ont été exclus tous les patients DT2 présentant une autre pathologie pouvant être à l'origine d'une maladie réale et/ou insuffisance rénale chronique terminale à l'admission. L'insuffisance rénale chronique était définie par une clairance de la créatinine < à 60 ml/min/1.73m2 persistante plus de trois mois. Résultats : 398 patients DT2 ont été colligés. A l'admission, l'âge moyen était de 60 ± 10 ans, 62,6% était de sexe féminin, la médiane d'ancienneté du diabète était de 8 (3 - 12,5) ans. 44.1% avaient une rétinopathie diabétique. 30.1% avaient une neuropathie clinique. 10.9% avaient des antécédents de pathologies cardiaques. 60,6% des patients étaient hypertendus. 20.8%, 38.4% et 40,7% avaient respectivement un poids normal, un surpoids et une obésité. A l'admission 27,5% des patients avaient une IRC. En analyse multi variée, seules l'âge des patients (OR 1.04, IC 1.02 - 1.07, p<0.001) et le débit d'excrétion urinaire d'albumine (OR 1.00, IC 1.001 - 1.003, p<0.001) ont été identifiés comme facteurs de risque indépendant de l'IRC dans le DT2. Conclusion : Le débit d'excrétion urinaire d'albumine reste l'un des facteurs de risque majeurs de déclin de la fonction rénale dans le DT2. Contrôler ce paramètre de façon précoce et solide permet de ralentir la progression vers les stades avancés de l'IRC. P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients diabétiques type 2 lors de la première consultation en néphrologie. F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale et de mortalité cardiovasculaire. L'objectif de ce travail est d'évaluer les paramètres cliniques et biologiques des patients présentant un DT2 lors de la première consultation en néphrologie .Matériel & Méthodes : Etude transversale incluant tous les patients DT2 ayant été adressés à la consultation de néphrologie. Ont été exclus tous les patients DT2 présentant une autre pathologie (en dehors de l'HTA) pouvant être à l'origine d'une maladie réale et/ou cardiovasculaire, les patients DT2 avec insuffisance rénale chronique terminale à l'admission et les patients DT1. Résultats : 404 patients DT2 ont été colligés. A l'admission, l'âge moyen était de 60±10 ans, 62,6% était de sexe féminin, la médiane d'ancienneté du diabète était de 8 (3 - 12,7) ans. 44.1% avaient une rétinopathie diabétique. 15.3% avaient des antécédents de comorbidités cardio-vasculaires. 60,6% des patients étaient hypertendus, l'IMC était de 29,03 ± 4,75 kg/m² et 40,7% avaient une obésité. La clairance de la créatinine estimée par la formule MDRD était de 85 (58 - 1105) ml/min/1.73m2 et 27,5%des patients avaient une clairance < à 60 ml/min/1.73m2. L'excrétion urinaire d'albuminurie était positive dans 90,6% des cas avec 63,4% au stade de micro albuminurie et 27,2% au stade de macro albuminurie. Le taux de cholestérol était de 2,0 ± O,45 g/l. L'hémoglobine glyquée était de 8,50 ± 1,8%. Conclusion : Les patients restent référés à un stade assez tardif de leur néphropathie diabétique puisque presque le un tiers des patients présentaient une insuffisance rénale chronique à l'admission et le contrôle des différents paramètres cliniques et biologiques influençant la progression de la néphropathie restent médiocre. 80