Livre du Congrès

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Livre du Congrès
EDITORIAL
Chers collègues,
Nous sommes ravis de vous accueillir tous pour la 12 ème édition de notre congrès national, à Agadir.
La commission scientifique a élaboré un programme pour ces 3 jours, selon les besoins de nos
pratiques journalières, les nouveautés et les actualités dans notre discipline, qui nous espérons
répondra à votre attente.
Pour une bonne diffusion des Règles de Bonnes Pratiques Médicales élaborés par la Société
Marocaine de Néphrologie, nous avons programmé deux ateliers de formation médicale continue,
l’un concernant l’Insuffisance Rénale Aigue (ALD 16) et l’autre l’Insuffisance Rénale Chronique
Terminale (ALD 17).
Le programme est riche, comprend en plus des ateliers :
- Cinq séances plénières dont les thèmes sont variés : néphrogériatrie, insuffisance rénale aiguë,
transplantation, néphropathies héréditaires, et dialyse.
- Trois conférences plénières consacrées à la mort subite chez le dialysé, à la microalbuminurie, et à
l’hydratation et prévention de la maladie rénale.
Les quatre séances de communication libres orales permettront aux résidents de présenter les
résultats de leurs travaux.
Nous avons aussi programmé quatre symposiums, proposés par nos partenaires sponsors,
Fresenius, Gambro, Novartis et Roche.
L’actuel bureau de notre société termine son mandat.
Je suis à la fois honorée et ravie d'avoir exercé la fonction de Président de notre Société durant ces
deux derniers mandats. Avec les membres du bureau, nos objectifs étaient de renforcer le prestige
et le statut de notre société sur le plan national et international.
Nous vous remercions tous pour votre confiance en nous.
Une assemblée générale ordinaire et élective est prévue.
Nous serons très heureux de vous recevoir nombreux à Agadir, pour cette rencontre qui nous
souhaitons sera chaleureuse, conviviale, fructueuse, et riche d’échanges et de confraternité.
Professeur Rabia BAYAHIA
Présidente de la SMN
1
ORGANISATEURS
COMMISSION SCIENTIFIQUE DE LA SMN :
Président: Zouhir OUALIM
Membres:
Loubna BENAMAR
Mohammed BENHGANEM
Houcine DKHISSI
Mohamed EL MEHDI
Houda GUERRAOUI
Mohamed LISRI
Benyounès RAMDANI
Hakima RHOU
BUREAU DE LA SMN :
Président : Rabia BAYAHIA
1er Vice-président : Bachir MOUNIB
2ème Vice-président : Inass LAOUAD
Secrétaire Général : Tarik SQALLI HOUSSAINI
Secrétaire Général Adjoint: Mohammed ARRAYHANI
Trésorier : Ghislaine MEDKOURI
Trésorier Adjoint: Intissar HADDIYA
COMITE D’EVALUATION DES RESUMES :
Dr Nezha BENCHAKROUNE (Casablanca)
Pr Mohamed BENYAHIA (Rabat)
Dr Tarik BOUATTAR (Larache)
Pr Intissar HADDIYA (Oujda)
Dr Ghizlane HASSAR (Meknès)
Dr Mohammed HSEIN (Khémisset)
Pr Inass LAOUAD (Marrakech)
Pr Ghislaine MEDKOURI (Casablanca)
Pr Hakima RHOU (Rabat)
Dr Kamal SANHAJI (Taza)
Pr Tarik SQALLI HOUSSAÏNI (Fès)
COMMISSION D’INFORMATION ET DE
COMMUNICATION :
Présidente: Fatima BOUDRIBILA
Membres:
Rachid AGHAI
Yamama AMAR
Nezha BENCHEKROUN
Yassamine BENTATA
Selma ELKHAYAT
Ghislaine MEDKOURI
Tarik SQALLI HOUSSAINI
Mohamed ZAMD
LIEU DE LA SOIREE DE LA SOCIETE
Sofitel Agadir Royal Bay Resort (lieu du congrès)
Téléphone:(+212)528/849200
Adresse Electronique:[email protected]
BP 226 Cité Founty, Baie des Palmiers, Commune de
Bensergao, 80007 – AGADIR MOROCCO
INSCRIPTION ET HEBERGEMENT :
M Destination
12-14, rue du maché, Maarif, Casablanca.
Tel : +212 522 23 52 22/23/24
Fax : +212 522 23 52 21
E-mail : [email protected]
Personnes à contacter : Mme Btihaj Mekkaoui –
Mr Acharaf Aboulhouda
DATE ET LIEU DU CONGRES :
06, 07, 08 Mars 2014.
Sofitel Agadir Royal Bay Resort
Adresse: BP 226 Cité Founty P4; Baie des Palmiers ;
Commune de Bensergao
80007 AGADIR – Maroc
Téléphone:(+212)528/849200
Fax:(+212)528/820033
Mail : [email protected]
INFORMATION POST-CONGRES :
Secrétariat général de la SMN. Service de
Néphrologie, CHU Hassan II, Fès. Tel : +212 535
61 35 26. Fax : +212 535 61 37 26. E-mail :
[email protected]. Site Web : www.nephromaroc.org.
2
REMERCIEMENTS
L’organisation du 12ème Congrès National de Néphrologie n’aurait pas pu avoir lieu sans l’appui moral et
financier de nos partenaires de l’Industrie Pharmaceutique et de l’Industrie de Dialyse. Au nom de tous les
néphrologues marocains, le Comité d’Organisation exprime ses sincères remerciements et sa reconnaissance
aux partenaires suivants :
GAMBRO – PROMAMEC
FRESENIUS MEDICAL CARE
ROCHE PHARMACEUTICALS
NOVARTIS
SOLUDIA MAGHREB
HEMOLAB
JULPHAR
BAXTER
EMCURE
GENPHARMA
HEMOTEC
JANSSEN CILAG
MAROC MEDXL
MAROMEDIC
PFIZER
SERVIER
TECHNIMED
ASTRAZENECA
BOREINGER
COOPER MAROC
LAPROPHAN
PHARMACEUTICAL INSTITUTE
SANOFI
SCRIM
Liste arrêtée au 27 Février 2014
3
CONFERENCIERS
Didier Aguilera
CH Jacques Lacarin - Vichy.
Hafid Akoudad
Service de Cardiologie – CHU Hassan II – Fès.
Yamama Amar
Néphrologue – Rabat.
Amal Amrani Halhoul
Néphrologue – Tanger.
Dany Anglicheau
Service de transplantation rénale – Hôpital Necker
– Paris.
Lise Bankir
Inserm, UMRS 872-E2 – Université Pierre et Marie
Curie – Paris.
Loubna Benamar
Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat.
Mohamed Benghanem Gharbi
Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd –
Casablanca.
Daniel G. Bichet
Département de physiologie – Université de
Montréal.
Abdelfattah Chakib
Service des maladies infectieuses – CHU Ibn Rochd
– Casablanca
Philippe Chauveau
Service de Néphrologie – CHRU Bordeaux.
Houcine Dkhissi
Néphrologue – Meknès.
Saad Fassi Fihri
Néphrologue – Rabat.
Jean Michel Halimi
Service de Néphrologie – CHRU Tours.
Christian Hiesse
Service de Néphrologie – Hôpital Foch – Paris.
Selma El Khayat
Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd –
Casablanca.
Thierry Krummel
Service de Néphrologie – CHRU Stratsbourg.
Inass Laouad
Service de Néphrologie – CHU Mohamed VI –
Marrakech.
Maurice Laville
Service de Néphrologie – CHURU Lyon.
Mohammed Lisri
Néphrologue – Marrakech.
Gérard London
Néphrologue - Fleury Merogis – France.
Georges Mourad
Service de Néphrologie – CHRU Montpellier.
Naïma Ouzeddoun
Service de Néphrologie – CHU Ibn Sina – Rabat.
Yves Pirson
Service de Néphrologie – Cliniques universitaires
Saint-Luc – Bruxelles.
Benyounès Ramdani
Service de Néphrologie – CHU Ibn Rochd –
Casablanca.
Eric Rondeau
Service de Néphrologie – Hôpital Tenon – Paris.
Kenza Soulami
Pédiatre néphrologue – Secteur libéral –
Casablanca.
Raymond Van Holder
Service de Néphrologie – Gent – Belgique.
4
PLANNING DU PROGRAMME SCIENTIFIQUE
5
PLAN DE L’EXPOSITION
1- ROCHE PHARMACEUTICALS
9-MAROC MEDXL
17-TECHNIMED
2-JULPHAR
10-HEMOTEC
18-BOREINGER
3-HEMOLAB
11-EMCURE
19-COOPER MAROC
4-NOVARTIS
12-GENPHARMA
5-FRESENIUS MEDICAL CARE
13-JANSSEN CILAG
20-PHARMACEUTICAL
INSTITUTE
6-SOLUDIA MAGHREB
14-MAROMEDIC
7-GAMBRO – PROMAMEC
15-PFIZER
8-BAXTER
16-SERVIER
21-SANOFI
22- SCRIM
23-ASTRAZENECA
A- Espace Société Marocaine de Néphrologie (SMN)
B-Espace Société Marocaine des Abords Vasculaires (SMAV)
6
JEUDI 06 MARS 2014
10h30 – 12h30
ATELIERS FMC (2 sessions simultanées)
Salle Daraa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRA.
Yamama Amar, Amal Amrani Halhoul, Mohammed Benghanem.
Salle Massa: Référentiel national pour la prise en charge de l’IRCT.
Loubna Benamar, Mohammed Lisri, Houcine Dkhissi.
12h30 – 14h30
Déjeuner offert par Promamec
14h45 – 15h00
ALLOCUTION DE BIENVENUE
15h00 – 16h30
SEANCE PLENIERE
Néphrogériatrie (séance spéciale à l’occasion de la journée mondiale du rein).
Modérateurs : M. Benghanem Gharbi (Casablanca) – B. Mounib (Agadir).
Comment évaluer le DFG chez le sujet âgé ?
Jean Michel Halimi (Tours)
Quelle approche devant une IRC du sujet âgé ?
Saad Fassi Fihri (Rabat)
Comment prendre en charge l’HTA du sujet âgé ?
Hafid Akoudad (Fès)
16h30 – 17h00
Pause-café
17h00 – 17h40
CONFERENCE PLENIERE
Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – G. Medkouri (Casablanca).
La mort subite chez le dialysé : le nouveau challenge des néphrologues.
Gérard London (Fleury Merogis)
17h45 – 19h00
SYMPOSIUM GAMBRO-PROMAMEC
Modérateurs: J. Boutaleb (Tanger) – A.Laraqui (Agadir).
Quelle thérapie, pour quel malade ?
Didier Aguilera (Vichy).
19h00 – 20h30
Cocktail de bienvenue
7
VENDREDI 07 MARS 2014
09h00 – 10h30
SEANCE PLENIERE : Transplantation rénale.
Modérateurs : B. Ramdani (Casablanca) – H. Rhou (Rabat).
Suivi et traitement de la récidive de néphropathie sur l’allogreffe rénale. Dany Anglicheau (Paris)
Evaluation du donneur vivant apparenté : jusqu’où faut‐il aller ? Inass Laouad (Marrakech)
Comment réduire le coût de l’immunosuppression de la transplantation rénale dans les pays à
faible revenu ? Christian Hiesse (Paris)
10h30 – 11h00
Pause-café
11h00 – 11h40
CONFERENCE PLENIERE
Modérateurs : T. Sqalli (Fès) – L. Benamar (Rabat).
La microalbuminurie est‐elle un marqueur pertinent de la maladie rénale chronique ?
Maurice Laville (Lyon)
11h45 – 13h00
SYMPOSIUM SATELLITE ROCHE
Modérateurs : T. Loubaris (Rabat) – H. Atlassi (Casablanca).
Traitement des hépatites virales chroniques chez les dialysés.
Abdelfattah Chakib (Casablanca)
13h00 – 14h00
Déjeuner
14h00 – 15h30
COMMUNICATIONS LIBRES
(2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa).
15h30 – 16h00
Pause-café
16h00 – 17h30
SEANCE PLENIERE : Insuffisance rénale aiguë.
Modérateurs : D. Gnionsahe (Abidjan) – M. Benyahia (Rabat).
IRA secondaire à l’utilisation des produits de contrastes iodés. Naïma Ouzeddoun (Rabat)
Première enquête nationale sur l’IRA vue par le néphrologue. Selma Siham El Khayat (Casablanca)
Traitement non dialytique de l’insuffisance rénale aiguë. Eric Rondeau (Paris)
17h30 – 18h30
SYMPOSIUM SATELLITE NOVARTIS
Modérateurs : R. Bayahia (Rabat) – M. Hssein (Khémisset)
La place de l’acide mycophénolique comme choix immunosuppresseur.
G. Mourad (Montpellier)
18h30 – 19h30
Assemblée générale élective de la SMN
8
VENDREDI 07 MARS 2014
14h00 – 15h30
SALLE DARAA
COMMUNICATIONS LIBRES : NEPHROLOGIE CLINIQUE.
Modérateurs : E.Fatihi (Casablanca) – M.Arrayhani (Fès).
C1 – 14h00-14h08
Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du lupus érythémateux systémique.
S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C2 – 14h10-14h18
Facteurs de risque et complications liées à la néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2.
A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.
C3 – 14h20-14h28
Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique.
A. Adnouni, F. Mazani, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU Med VI, Marrakech.
C4 – 14h30-14h38
L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique
type 2 ?
F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya, Y. Bentata.
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.
C5 – 14h40-14h48
La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel âge ?
S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C6 – 14h50-14h58
Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan II de Fès.
H. Alaoui(1), F.Z. Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1), T. Sqalli(1), M. Hida(2).
1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès.
2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès.
C7 – 15h00-15h08
Profil histologique et évolutif des néphropathies glomérulaires primitives.
K. Flayou, J. Dione, H. Jmahri, I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou, L. Benamar, R. Bayahia, N. Ouzeddoun.
Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.
Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat.
C8 – 15h10-15h18
Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue.
N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C9 – 15h20-15h28
Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de première intention dans le trajet de soin des patients
lithiasiques.
N. Tazi, M. Ezziani, S. Mikou, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
9
VENDREDI 07 MARS 2014
14h00 – 15h30
SALLE MASSA
COMMUNICATIONS LIBRES : DIALYSE.
Modérateurs : A.Anabi (Sefrou) – M.Hormi (Oujda)
C10 – 14h00-14h08
Soutien psychologique des hémodialysés.
O.Nascimento, B.Lify, I.ElAdnani, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C11 – 14h10-14h18
L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation du poids sec chez les patients hémodialysés
chroniques.
M. Miftah, A. Cherkaoui, N. Ouzeddoun, H. Rhou F. Ezaitouni, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.
C12 – 14h20-14h28
La prise en charge de l'anémie au sein d'une population hémodialysée dans un centre marocain.
I. Karimi, R. El Harraqui, A. Chemlal, F. Elalaouiismaili, N. Benabdellah, S. bekaoui, Y. Bentata, I. Haddiya.
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.
C13 – 14h30-14h38
Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs de risque chez l'hémodialysé.
I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A. Hassani, T. Eyeni, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
C14 – 14h40-14h48
Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez l'hémodialysé.
O.Nascimento(1), I.ElAdnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1),
B. Ramdani(1), G. Asaadi (2).
1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca
C15 – 14h50-14h58
L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique : Résultats d'une enquête multicentrique.
C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
C16 – 15h00-15h08
Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardio-vasculaires en hémodialyse chronique.
I. Karimi, A. Chemlal, R. Al harraqui, F. El alaouiismaili, N. Benabdallah, S. Bekkaoui, Y. Bentata, T. El Houari, I.
Haddiya.
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.
C17 – 15h10-15h18
L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà de la surcharge hydrique.
N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun.
Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU d'Amiens, Amiens, France.
C18 – 15h20-15h28
Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés deux fois par semaine ?
M. Ezziani, N. Tazi, I. Toure, S. Mikou, H. Hanin, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
10
SAMEDI 08 MARS 2014
09h00 – 10h30
SEANCE PLENIERE : Maladies rénales héréditaires.
Modérateurs : Z. Oualim (Rabat) – I. Haddiya (Oujda).
Néphronophtise et maladies rénales kystiques infantiles : démarche diagnostique.
Kenza Soulami (Casablanca)
Polykystose rénale autosomique dominante : mise au point sur les derniers essais thérapeutiques.
Yves Pirson (Bruxelles)
Diabète insipide néphrogénique : état des connaissances.
Daniel G. Bichet (Montréal)
10h30 – 11h00
Pause-café
11h00 – 11h40
CONFERENCE PLENIERE
Modérateurs : H. Zemare (Agadir) – R. Bayahia (Rabat).
Hydratation et prévention de la maladie rénale : quelle réalité ?
Lise Bankir (Paris)
11h45 – 13h00
SYMPOSIUM SATELLITE FRESENIUS MEDICAL CARE MAROC
Modérateurs: Z. Oualim (Rabat) – Y. Mssefer (Casablanca)
Attitudes diagnostiques et thérapeutiques dans la prise en charge de la maladie minérale et
osseuse: données DOPPS.
Raymond Van Holder (Gent)
Toxines urémiques, quelles nouveautés en 2014 ?
Raymond Van Holder (Gent)
13h00 – 14h00
Déjeuner avec la participation de Laprophan
14h00 – 15h30
COMMUNICATIONS LIBRES
(2 sessions parallèles, salles Daraa et Massa).
15H30 – 16h00
Visite des posters
16h00 – 16h30
Pause-café
16h30 – 18h00
SEANCE PLENIERE : Controverses en dialyse.
Modérateurs : I. Laouad (Marrakech) – H. Dkhissi (Meknès).
Statines chez le dialysé : pour ou contre ?
Benyounès Ramdani (Casablanca)
Gestion du traitement anticoagulant chez le dialysé.
Thierry Krummel (Stratsbourg)
Comment concilier les exigences nutritionnelles et le contrôle des TMO ?
Philippe Chauveau (Bordeaux)
21h00
Dîner de Gala
11
SAMEDI 08 MARS 2014
14h00 – 15h30
SALLE DARAA
COMMUNICATIONS LIBRES : IRA - DIALYSE.
Modérateurs : M.Lisri (Marrakech) – M.Zamd (Casablanca).
C19 – 14h00-14h08
Impact du type de défaillance d’organes sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë.
G. Elbardai, S. Mikou, S. Jaafour, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
C20 – 14h10-14h18
L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque : Evaluation des critères RIFLE.
N. Mifdal, F. Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem,
B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca
C21 – 14h20-14h28
Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les patients en insuffisance rénale admis en réanimation
Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi, N. Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA.
Zeggwagh.
Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat.
C22 – 14h30-14h38
Profil des malades insuffisants rénaux aigus hémodialysés au service de réanimation des urgences
chirurgicales.
K.Mabrouk(1), A.Izem(1), F.Ouaddi(1), S.ElKhayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M. Benghanem(1),
B.Ramdani(1), I.Malajati(2), R.Makayssi(2), A.Nsiri(2), MA.Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R. Alharrar(2).
1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C23 – 14h40-14h48
Comparaison des insuffisances rénales aiguës communautaires et intra-hospitalières.
G. Elbardai, M.A. Lazrak, S. Jaafour, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès.
C24 – 14h50-14h58
L'insuffisance rénale aigue communautaire au Maroc-enquête nationale.
M. Bourial, S. El Khayat, M. Benghanem Gharbi, M. Zamd, G. Medkouri, B. Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C25 – 15h00-15h08
Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en urgence. Quelle morbi-mortalité ?
F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M. Amine(2), I. Laouad(1).
1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech.
2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie de Marrakech.
C26 – 15h10-15h18
Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez
l'hémodialysé.
M.ElAmrani(1), O.Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3),
A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1).
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d'instruction Mohamed V.
C27 – 15h20-15h28
Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du dialysé
Auteurs : M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A.
Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1).
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire d’instruction Mohamed V.
12
SAMEDI 08 MARS 2014
14h00 – 15h30
SALLE MASSA
COMMUNICATIONS LIBRES : TRANSPLANTATION - DIVERS.
Modérateurs : H.Atlassi (Casablanca) – G.Serrhini (Agadir).
C28 – 14h00-14h08
La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et retentissement sur le greffon rénal.
B. Lify, O. Nascimento, S. Laraki, I. Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C29 – 14h10-14h18
Myélome multiple et transplantation rénale : à propos d'un cas.
A.Izem, K.Mabrouk, G.ImangueOkouango, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C30 – 14h20-14h28
L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon.
S. El houssni, I. El hassni, I. Bentaleb, L. Benamar, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.
C31 – 14h30-14h38
Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant (étude de 14 cas).
S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C32 – 14h40-14h48
Don d'organe et population jeune marocaine : attitude et opinion.
I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad.
Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI, Marrakech.
C33 – 14h50-14h58
Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté rénal : Etude cas témoins.
A. Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C34 – 15h00-15h08
La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique au Maroc : Etude multicentrique.
Z.Houmaid, H. Eloury, N. Znasni, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.G. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
C35 – 15h10-15h18
Le portage nasal du Staphylocoque en dialyse péritonéale.
A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.
C36 – 15h20-15h28
Impact du fer injectable dans la correction du statut martial et de l'anémie en prédialyse.
A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.ElBadaoui, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Rhou, R.Bayahia, L. Benamar.
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn Sina, Rabat.
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COMMUNICATIONS LIBRES
LISTE DES COMMUNICATIONS
AFFICHEES
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COMMUNICATIONS AFFICHEES
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NEPHROLOGIE
CLINIQUE
P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie : profil épidémiologique sur 14 ans.
B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique, thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas).
S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à la PBR ?
S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas).
S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P5- Prise en charge des néphropathies lupiques prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil ?
S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca
P6- Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté hospitalisation sur une année (2012).
B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd - Casablanca
P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans.
N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P8- La mortalité intra-hospitalière dans un service de néphrologie.
M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ?
A.Izem (1); T.Benhabib (2); S.Saliba (2); M.Souid (2); C.Veyssier Belot
Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye, Poissy
Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal Poissy/St Germain en Laye, Poissy.
P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013.
M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à propos de 5 cas.
F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse, et transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des néphropathies lupiques.
S.Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas.
F.Oubahibou, S.Makhdar, N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation Rénale, CHU IBN ROCHD-Casablanca.
P14- Evaluation de l'application des recommandations nationales sur les glomerulopathies primitives dans un
service universitaire marocain.
N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse, et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse.
N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs pronostiques de la néphropathie à IgA.
F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la néphrogénétique : Expérience d’un service de
néphrologie.
S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2), T.Sqalli(1)
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès
Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès
P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas.
K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun.
Service de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.
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COMMUNICATIONS AFFICHEES
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NEPHROLOGIE
CLINIQUE
P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue post infectieuse.
I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou; R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun.
Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale, Hopital Ibn Sina- Rabat.
*Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat – CHU Ibn Sina- Rabat.
P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X.
N.diyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1), F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1).
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès.
Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès.
Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès.
P21- Sarcome rénale à cellules claires chez l'enfant: A propos de 21 cas.
K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn Sina- Rabat.
P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives : à propos de 140 cas.
K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun.
Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat.
*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat.
P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse tumorale dans un service de Médecine interne.
S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1).
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès
(2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès.
P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3 avec injection simultanée du diurétique dans
l'évaluation du retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques.
S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou.
Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd –Casablanca.
P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs pronostiques.
O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem,
Ramdani.
Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.
P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative : A propos de 47 cas.
Khanoussi.A, Naciri.M, Fadili.W, Louad.I
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.
P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à propos de 42 cas.
M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.
P28- Qu'en est-il de la glomérulonéphrite extra membraneuse du sujet âgé ?
F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région du sud marocain ?
Z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU Med VI -Marrakech.
P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII.
M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M. Zyani(2).
Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne – Marrakech.
Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne – Marrakech.
P31- Association psoriasis et LGM : A propos d'un cas.
D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou, L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun.
Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Sina-Rabat.
*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina- Rabat.
P32- Hyperthermie maligne d'effort et défaillance multiviscérale chez un jeune sportif.
M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2)
Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne- Marrakech.
Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médico-chirurgical-Agadir.
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IRA
P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs.
B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), S.El Khayat(1), Zamd.M(1),
Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)
(1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
(2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus de
l'immunodéficience humaine.
B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2), H.Lamdini(2), N.Bennani (3), S.El Khayat(1),
Zamd.M(1), Medkouri.G(1), Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)
(1) Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
(2) Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
(3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë
surajoutée?
G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès
P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance rénale aigue obstructive : étude prospective
multicentriques.
F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca
P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de 79 cas.
I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P38- Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la
littérature.
Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme grave : à propos de 3 cas.
K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G. Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd-Casablanca.
P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et facteurs de pronostic.
G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à propos de 170 cas.
Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc.
H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Roch - Casablanca.
P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier au Maroc-enquête nationale.
S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique : Une entité à connaitre.
EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N. Ouzeddoun.
Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina –Rabat.
P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale aigue gestationnelle.
Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie et facteurs pronostiques.
I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de
néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda.
P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale aigue au service de néphrologie.
El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D, Benyahya.M
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMV-Rabat.
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DIALYSE
P48- Survie de la fistule artério-veineuse native.
O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M. Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et
tolérance (résultats préliminaires).
Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients hémodialysés.
O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs chez les hémodialysés chroniques vaccinés
contre l’HVB.
S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de dialyse.
M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia
Service de néphrologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat.
*Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat.
P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la dialyse sur l'espace QRS.
I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad.
Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VI- Marrakech.
P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients hémodialysés?
O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des calcifications des artères coronaires chez
l'hémodialysé.
M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia.
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital militaire Mohamed V- Rabat.
P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique.
Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et devenir des insuffisants rénaux chroniques
terminaux dialysés en urgence.
K. Mabrouk ; F. Ouaddi; A. Izem; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.
P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre service.
K. Mabrouk ; A. Izem; F. Ouaddi; S. El Khayat; M. Zamd; G. Medkouri; M. Benghanem ; B. Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique.
M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7 ans.
K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat.
P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse péritonéale : expérience de 7 an .
K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Sina- Rabat.
P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos de 73 patients)
H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo, K.Sekkouri, H.Hanin, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan II-Fès.
P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la préservation du réseau vasculaire.
L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
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DIALYSE
P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé.
Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem,
B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles particularités et quels risques ?
B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.Hadi-AlTorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif.
B.Noto-Kadou-Kaza, J.Badibanga, G.Imangue, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, E.Amekoudi, Y.Binkinga, S.ElKhayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca
P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse.
O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca
P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en hémodialyse.
M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F. Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1)
W.Raffas(2), B.Hassam(2).
(1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn Sina- Rabat.
(2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat.
P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les hémodialysés chroniques.
B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi (2); T.Sqalli (1)
(1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Hassan II- Fès.
(2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès.
P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters d’hémodialyse.
D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.
P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue.
T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.
P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique.
F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*, I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata*
Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc.
Service d'urologie, CHU Oujda –Maroc.
P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique: expérience d'un
centre marocain.
A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata.
Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda.
P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les hémodialysés chroniques.
A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata.
Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI – Oujda.
P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie ventriculaire gauche en hémodialyse.
I.Karimi(1), R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1), A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T
El houari(2) ,I.Haddiya(1)
Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda.
Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda.
P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez l'hémodialysé chronique.
A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah, S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.
P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en insuffisance rénale chronique terminale dans
l'Oriental Marocain: « le pourquoi du comment »
El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N, Bentata.Y, Haddyia.I
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.
P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire chez l'hémodialysé chronique.
I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.
19
COMMUNICATIONS AFFICHEES
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DIALYSE
P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la restriction des fluides chez les hémodialysés
chroniques.
Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.
P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse.
M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili, I. Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI- Marrakech.
P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la thyroïde chez un hémodialysé.
Zenasni.N(1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
Service de médecine nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca
P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse posés en urgence dans un service de
néphrologie.
M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel médical et paramédical des centres
d'hémodialyse vis à vis des accidents d'exposition au sang.
S.Mahmal(1), M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1), G.Medkouri(1), M.Benghanem
Gharbi(1), B.Ramdani(1), M.Jarmoune(2), B.Benali(2), A.Khôlti(2).
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca
Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca.
P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en dépendance.
Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1), Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), ElKhayat.S (1), Zamed.M (1), Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1).
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca.
P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence, caractéristiques, impact et prise en charge.
B.NotoKadouKaza, N.Belhadi, S.AitFaqih, Y.Binkinga, K.Sabi, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés : Qu'en est-il ?
B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, D.AmerMohamed, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, G.Imangue, E.Amekoudi, S.ElKhayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction patients.
Zenasni.N, Noto-Kadou-Kaza.B, Amouzoune.M, Makhdar.S, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem,
B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé chronique : à propos de 3 cas.
O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
20
COMMUNICATIONS AFFICHEES
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TRANSPLANTATION
DIVERS
P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas.
H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.
P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique : A propos de 5 cas.
H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINA- Rabat.
P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique et une toxicité de la
ciclosporine chez un transplanté rénal.
H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.
P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme.
S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun; R.Bayahia; H.Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.
P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité rare à ne pas méconnaitre.
S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau.
P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales.
N.Aazair, F.El mountahi, Z.Houmaid, M.Lemrini, S.Lidbi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem,
B.Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca
P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de Casablanca.
H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca
P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la transplantation rénale.
N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd-Casablanca.
P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale.
O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca
P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés >60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective?
S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire post-transplantation rénale.
O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus?
Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd - Casablanca
P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les patients atteints de polykystose rénale
autosomique dominante.
Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation rénale.
O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale.
A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à propos d'un cas.
A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal.
A.Houmaid, N.Aazair, F.Elmountahi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale.
H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd Casablanca.
P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les complications urologiques post- transplantation rénale?
Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
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COMMUNICATIONS AFFICHEES
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TRANSPLANTATION
DIVERS
P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe rénale : à propos de 6 cas.
K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2), N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2).
(1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
(2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non
dialysés.
M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque.
A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun, F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.
P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale.
El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez l'insuffisant rénal chronique (IRC).
B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani, N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude
comparative avec le sujet à fonction rénale.
B.Noto-Kadou-Kaza,I.El Adnani,N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu, M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU Ibn Rochd – Casablanca.
P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez
l'insuffisant rénal chronique.
S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou.
Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale chronique terminale.
S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N. Ouzeddoun, R. Bayahia.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINA- Rabat.
P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au service de
néphrologie: profil bactériologique et facteurs de risque.
A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah, S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata.
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI –Oujda.
P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs d'une néphropathie diabétique.
Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd- Casablanca.
P118- L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de filtration glomérulaire chez les patients
diabétiques type 2 avec néphropathie diabétique
F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata.
Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda.
P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients diabétiques type 2 lors de la première consultation
en néphrologie.
F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata.
Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI.
P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le diabète de type 2.
Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata.
Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda.
22
COMMUNICATIONS LIBRES
RESUMES DES
COMMUNICATIONS LIBRES
23
COMMUNICATIONS ORALES
diabétique : tout patient présentant un diabète de type 2 évoluant
depuis au moins 15 ans sans protéinurie ni insuffisance rénale. Nous
avons comparé les caractéristiques cliniques, métaboliques et les
complications dégénératives dans les deux groupes. Résultats : En 6
mois nous avons recruté 160 diabétiques de type 2 (80 avec ND et 80
sans ND). La ND était au stade de microalbuminurie dans 12,5 % des
cas, au stade de macroalbuminurie dans 3,8 % des cas et compliquée
d'insuffisance rénale chez 83,8 % des patients. Les facteurs de risque
de la ND étaient : les antécédents familiaux de néphropathie
diabétique (p=0,001), l'âge avancé (p=0,01) le sexe masculin
(p=0,009), le tabagisme, l'hypertension artérielle (p=0,001), le
mauvais contrôle glycémique (p=0,04), la dyslipidémie (p=0,001) et
l'existence d'une autre complication dégénérative
du
diabète(p=0,01). Les complications dégénératives du diabète étaient
significativement plus élevées dans le groupe ayant une ND :
rétinopathie (64,6% vs 44,3%), neuropathie (66,3% vs 50%), HTA
(92,5% vs 53,8%), AVC et pied diabétique (12,5% vs 2,5%).
Conclusion : L'identification des patients à risque d'atteinte rénale
liée au diabète est importante, justifiant une intensification du
traitement antidiabétique et des mesures de néphroprotection.
Néphrologie clinique
C1- Mortalité et facteurs de mauvais pronostic au cours du
lupus érythémateux systémique.
S. Ait faqih, I. Khattabi, L. M. Abouaamrane, S. EL khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn Rochd,
Casablanca
Introduction : La maladie lupique a été longtemps considérée
comme une affection systémique de pronostic fâcheux.
Actuellement, la survie de nos malades lupiques a connu une nette
amélioration atteignant plus de 80 % dans les études les plus
récentes. Nous proposons dans ce travail de préciser les facteurs de
mauvais pronostic et les différentes causes de mortalité de la
maladie lupique dans notre série. Matériel & Méthodes : Il s'agit
d'une étude rétrospective menée notre service de néphrologie sur
une période de 4ans allant de janvier 2010 à décembre 2013. Nous
avons colligé 85 malades lupiques. Tous les patients répondent aux
critères de diagnostic de l'ARA 1982. L'analyse statistique a été
réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : Nous avons dénombré
15 décès (17,6%) parmi les 85 malades suivis. Ils sont tous de sexe
féminin dont l'âge moyen au moment de diagnostic de la maladie est
de 34,46 ans. Le suivi moyen de ces patientes est de 12,64 mois. On a
noté deux décès précoces au diagnostic de la maladie avant de
démarrer le traitement. Le décès est survenu au décours de
complications infectieuses dans deux cas. Il s'agit d'un sepsis grave
dans un cas et un choc septique dans un cas à points de départ
pulmonaires. Le décès est secondaire à l'activité de la maladie
lupique dans 8 cas. Une patiente est décédée suite à une pancréatite
stade E, une suite à un coma hyperosmolaire, une suite à une
détresse respiratoire, une suite à un arrêt cardiaque et une suite à
une hémoptysie foudroyante. En comparant les caractéristiques
épidémiologiques, cliniques et paracliniques des patientes décédées
par rapport aux patientes survivantes, seul apparait la présence des
anticorps anti-cardiolipine comme facteur de mauvais pronostic
(chi2=5,13 ; ddI=1 ; 1-p=97,65%). L'atteinte rénale, le syndrome
néphrotique, l'insuffisance rénale, la thrombopénie et diminution de
la fraction C3 du complément ne semblent pas être incriminés.
Conclusion : Les résultats de notre série confirment l'amélioration du
taux de survie des malades lupiques (82,4%) et le rôle des infections
et de l'activité de la maladie comme principale cause de décès.
C2-Facteurs de risque et complications liées à
néphropathie diabétique chez le diabétique de type 2.
RESUMES
C3-Les vascularites rénales à ANCA : étude pronostique.
A.Adnouni, F.Mazani, M. Chettati, W.Fadili, I.Laouad
Service de Néphrologie, Hémodialyse, et Transplantation rénale, CHU
Med VI, Marrakech
Introduction : L'atteinte rénale de l'angéite nécrosante est
fréquente, son expression clinique et biologique est une
glomérulonéphrite rapidement progressive (GNRP). Ces vascularites
sont de mauvais pronostic rénal et vital. Plusieurs études ont précisé
que les données histologiques et le débit de filtration glomérulaire
initial étaient particulièrement pertinents pour prédire l'évolution de
la fonction rénale. L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs
de risques de mort rénale et de décès des patients ayant une
vascularite rénale à ANCA. Matériel & Méthodes : il s'agit d'une
étude rétrospective sur une période de 4 ans, incluant tous les cas de
vascularite rénale à ANCA positif. Les lésions histologiques rénales
ont été classées selon la «Histopathologic Classification of ANCAAssociatedGlomerulonephritis» qui comporte quatre catégories
dépendantes uniquement du type de lésions glomérulaires. Les
autres éléments évalués ont été : l'âge, le sexe, le tableau clinique et
biologique, le traitement ainsi que l'évolution. Résultats : Il s'agit de
15 patients dont l'âge moyen est de 39±14 ans, avec une légère
prédominance féminine (54%). Le délai séparant les premières
manifestations et le diagnostic de la maladie est de 4 mois,4 patients
(27%) avaient une diurèse conservée et 11 patients soit 73% étaient
oligoanuriques dont 6 patients (40%) ont bénéficié de séances
d'hémodialyse en urgence. L'atteinte respiratoire a été retrouvée
chez 66% des cas, l'atteinte cardiaque chez 60% des patients. Le taux
d'hémoglobine moyen était de 8,7 ± 2 g/dl, la CRP moyenne de 32
g/l. La créatinémie initial était de 94 ± 38 mg/l avec un DFG moyen
de 13 ± 2 ml/min. Les C-ANCA étaient présents chez 9 patients (60%)
et les P-ANCA chez 6 patients (40%). Histologiquement nous avons
retrouvé une atteinte glomérulaire focale chez 3 patients (20%), une
atteinte glomérulaire à croissant chez 5 patients (33,3%), une
atteinte mixte chez 2 patients (13,3%), une atteinte sclérotique chez
5 patients (33,3%). Tous les patients ont été mis sous traitement
immunosuppresseur et une corticothérapie. L'évolution a été
marquée par une reprise de la fonction rénale chez 7 patients, une
mort rénale chez 8 patients dont 3 décès. En analyse univariée,
l'anémie (p=0,011) et l'atteinte rénale sclérotique (p=0,017)étaient
significativement associés au risque de mort rénale. Par ailleurs,
la
A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia,
L. Benamar
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn
Sina, Rabat.
Introduction : La néphropathie diabétique constitue une cause
majeure de morbi-mortalité chez le diabétique de type 2. Elle
représente la 1ère cause d'insuffisance rénale chronique dans le
monde. Le but de notre étude est d'analyser les facteurs de risque de
la néphropathie diabétique et de déterminer les complications
dégénératives qui lui sont liées. Matériel & Méthodes : Etude
prospective (Janvier à Juin 2013) incluant des patients diabétiques
de type 2 répartis en 2 groupes : -Un premier groupe de patients
présentant une néphropathie diabétique (ND): définie par une
microalbuminurie> 30 mg/24 h ou une protéinurie > 300 mg/24 h
et/ou un débit de filtration glomérulaire < 60 ml/mn/1,73 m2
(MDRD). -Un deuxième groupe de patients sans néphropathie
24
COMMUNICATIONS ORALES
aucun facteur de risque de décès n'a été trouvé. Conclusion : Les
vascularites rénale à ANCA sont grevée d'un mauvais pronostic
fonctionnel rénal dans notre contexte. La détermination des
différents facteurs de risque notamment histologiques et biologiques
a pour intérêt de prédire l'évolution pour une prise en charge plus
agressive de ces pathologies.
RESUMES
descriptive analytique de 29 cas de GNAPI hospitalisés au service de
néphrologie entre 2010 et 2013. Nous avons recueilli les données
démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et évolutives
de chaque patient en se basant sur les dossiers médicaux. L'évolution
favorable est définie par la disparition du syndrome néphritique
initial avec une fonction rénale normale ou stable. Résultats : La
moyenne d'âge de nos patients est de 33+/- 17 ans avec une
prédominance masculine (65,5%). On note la survenue de la GNAPI
au-delà de 50 ans chez 7 patients soit 24%. La distribution
saisonnière montre une prédominance en hiver (31%). Une infection
récente est retrouvée chez 14 patients. 20 patients (69%) présentent
un syndrome néphritique. L'insuffisance rénale est retrouvée chez 22
patients soit 75,9%. La fonction rénale moyenne est de 42mg/l de
créatinine plasmatique avec des extrêmes allant de 9 à 150 mg/l. La
protéinurie moyenne est de 4,17+/-4,54 g/24 h. Cette protéinurie est
néphrotique chez 7 patients (24 %). L'hypocomplémentémie C3 est
retrouvée chez 15 patients soit 51%. La biopsie rénale est réalisée
chez 26 patients. Elle montre une prolifération endocapillaire chez 16
de nos patients, une prolifération endocapillaire associée à une
prolifération extracapillaire dans 6 cas et une prolifération
extracapillaire dans 4 cas. Nous avons prescrit une antibiothérapie
adaptée chez les patients qui présentent des infections
concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus de
méthylprédnisolone relayée par une corticothérapie orale est
instaurée chez 17 patients qui présentent une GNA maligne.
L'immunosuppression était nécessaire chez 16 patients. Après un
suivi moyen de 09 mois, l'évolution est favorable chez 24 patients.
Cependant, 2 patients sont au stade d'insuffisance rénale chronique.
L'analyse statistique n'a pas montré de facteur de risque associé à
l'évolution défavorable notamment l'insuffisance rénale initiale et le
débit abondant de la protéinurie. Conclusion : La GNAPI est
actuellement de plus en plus rare grâce à l'amélioration du niveau
de vie, du rapprochement des centres des soins et de l'amélioration
des conditions sanitaires. L'âge de la GNAPI post infectieuse est-il en
train d'augmenter au Maroc ? D'autres études épidémiologiques sont
nécessaires pour répondre à cette question. Certes, son évolution
est souvent spontanément favorable mais un suivi plus prolongé est
nécessaire pour évaluer son pronostic à long terme.
C4- L'albuminurie prédit-elle le risque rénal et/ou le risque
cardio vasculaire chez le patient obèse diabétique type 2 ?
F. Alaoui ismaili, A. Chemlal, I. Karimi, S. Bekkaoui, I. Haddiya,
Y. Bentata
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda.
Introduction: L'augmentation du débit urinaire d'albumine est un
marqueur de risque rénal et cardio vasculaire chez le patient
diabétique type 2 (DT2). Quant est-il du patient obèse DT2 ?
L'albuminurie prédit-elle la progression de la maladie rénale et/ou de
la maladie cardiovasculaire? L'objectif de cette étude est de
déterminer le lien entre albuminurie, risque rénal et risque cardiovasculaire dans une cohorte de patients obèses DT2. Matériel &
Méthodes: Etude prospective débutée en septembre 2006. Ont été
inclus, les patients DT2 présentant une obésité définie par un indice
de masse corporel >30Kg/m2. Trois groupes de patients ont été
identifiés : groupe normo albuminurie, Groupe micro albuminurie
(albuminurie =30-300 mg/jour or ACR=30-300 mg/g) et groupe
macro albuminurie (albuminurie &#8805; 300 mg/jour or
ACR&#8805; 300 mg/g.). Résultats: 144 patients obèses DT2 ont été
colligés. L'âge moyen de nos patients était de 59 ± 9 ans et le sexe
ratio était de 0.26. 18.1% (26 cas), 58.3% (84 cas) and 23.6% (34 cas)
des patients avaient à l'admission une normo, micro and macro
albuminurie respectivement. L'incidence de l'insuffisance rénale
chronique terminale était plus élevée dans le groupe macro
albuminurie que dans les deux autres groupes (26.5% vs 1.2%,
p<0.001). L'incidence d'évènement cardiovasculaires était de 15.4%,
14.3% et 23.5% dans le groupe normo, micro et macro albuminurie
(p=0.48). Les antécédents de comorbidité cardiovasculaires était le
principal facteur de risque cardiovasculaire en analyse multi variée
(OR=15.07; 95% CI=5.30 - 42.82; p<0.001) et le débit de filtration
glomérulaire bas d'admission (OR=5.67; 95% CI=1.23 - 9.77; p=0.008)
était le principal facteur de progression de la maladie rénale en
analyse multi variée. Conclusion: L'albuminurie pourrait être un
meilleur marqueur de progression de la maladie rénale que de
risquecardiovasculaires chez le patient obèse DT2 selon nos
résultats. Cependant pour établir avec exactitude le lien albuminurie
- risque rénal - risque cardiovasculaire chez le patient obèse DT2, des
études supplémentaires aves des critères de sélection et de
jugement très rigoureux sont nécessaires.
C6- Biopsie rénale chez l'enfant : Expérience du CHU Hassan
II de Fès.
H. Alaoui(1), F.Z.Souilmi(2) K. Alaoui(1), H. Bourouhou(1), F. Diallo(1),
T. Sqalli(1), M. Hida(2).
1-Service de Néphrologie, CHU Hassan, Fès
2-Service de Pédiatrie, CHU Hassan II, Fès
Introduction: La contribution de la biopsie rénale (PBR) est d'une
importance majeure pour de nombreuses maladies rénales chez
l'enfant. En pédiatrie, la PBR est rarement effectuée en première
intention. En pratique, elle est réservée aux syndromes néphrotiques
cortico-résistants et aux néphropathies secondaires. Le but de notre
travail est de décrire les aspects histologiques des néphropathies de
l'enfant, et de mettre le point sur la fréquence et la multiplicité des
étiologies dans notre contexte. Matériel & Méthodes : Notre étude
est rétrospective, nous avons inclus toutes les biopsies rénales
réalisées au service de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès entre juillet
2009 et Décembre 2013.On a déterminé les indications de la PBR
ainsi que le diagnostic histologique retenu. Les biopsies
aglomérulaires ou pauci-glomérulaires (<5 glomérules) ont été
exclues de notre étude. Résultats: Durant cette période de 4 ans et
demi, nous avons réalisé 103 PBR chez les patients âgés de moins de
16 ans, l'âge moyen était de 9.8±4.77 ans, avec une légère
C5-La glomérulonéphrite aigue post infectieuse jusqu'à quel
âge ?
S. Ait faqih, I. Khattabi, M. Torayhi, S. EL khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn
Rochd, Casablanca
Introduction : La glomérulonéphrite aiguë post-infectieuse (GNAPI)
est une atteinte inflammatoire aiguë non suppurative d'origine
infectieuse des capillaires glomérulaires. Elle survient habituellement
chez l'enfant d'âge scolaire. Son évolution est souvent spontanément
favorable, toutefois des formes sévères peuvent se voir. Nous nous
somme proposés, dans notre unité de néphrologie de recenser les
cas de GNAPI
et d'en analyser les principales données
épidémiologiques. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective
25
COMMUNICATIONS ORALES
prédominance masculine et un sex-ratio à 1.15. L'indication de la PBR
chez nos jeunes patients était un syndrome néphrotique impur (36%
des cas), un syndrome néphrotique pur avec un âge < 1 an ou > 12
ans ou associés à des signes extra-rénaux dans 21% des cas, une IR
chez 19% des patients, un sédiment urinaire actif associé à des
signes extra-rénaux dans 17% des cas et un syndrome néphrotique
cortico-résistant dans 7% des cas. Les néphropathies primitives
représentaient 59% des cas, avec prédominance de la LGM avec un
taux de 40% de l'ensemble des PBR réalisées. Les néphropathies
secondaires représentaient 27% des cas avec prédominance des
néphropathies lupiques (13%), suivies des néphropathies du purpura
rhumatoïde (5%), et des glomérulonéphrites aigues post-infectieuses
(5%). On a noté un cas de GEM post hépatite virale B. Les
glomérulonéphrites chroniques représentaient 14% des cas dans
notre série. Conclusion : Notre série rapporte et décrit les résultats
histologiques des PBR réalisés chez nos enfants. Les néphropathies
glomérulaires primitives sont les plus fréquentes dans notre série,
dominées par la LGM. Les néphropathies secondaires sont peu
représentées et ce sont essentiellement des néphropathies lupiques.
RESUMES
mais il existe un risque de rechute ou d'évolution vers l'insuffisance
rénale d'o๠l'intérêt d'un suivi au long cours de ces patients.
C8-Intérêt de la ponction biopsie rénale dans le diagnostic
et le pronostic de l'insuffisance rénale aigue.
N. Belhadi, S. ait faqih, M. Dridat, S. Elkhayat, M. Zamd, G.Medkouri,
M. Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie-hémodialyse-transplantation, CHU Ibn
Rochd, Casablanca
Introduction : La place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans la
prise en charge de l'insuffisance rénale (IRA) est débattue. La PBR est
discutée dès la phase initiale lorsque l'IRA est d'installation
progressive; lorsque l'IRA est associée à des manifestations
extrarénales ou à des anomalies cliniques ou biologiques évocatrices
d'une glomérulopathie, d'une tubulopathie interstitielle, d'une
microangiopathie et lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Le
but de notre travail est de décrire les différentes situations o๠la PBR
a été proposée aux patients développant une IRA et de préciser son
apport dans la prise en charge. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective descriptive analytique s'étalant sur 4 ans (2010-2013)
et incluant tous les patients hospitalisés dans notre service pour IRA
et qui ont été biopsiés. Le recueil des données cliniques et évolutives
s'est basé sur l'exploitation des dossiers médicaux. Ont été exclus de
l'étude les IRA obstructives et fonctionnelles. L'analyse des
caractéristiques épidémiologiques des patients et des indications des
biopsies a utilisé le logiciel sphinx. Résultats : Nous avons colligé 54
patients. La moyenne d'âge
est de 43 ans +/-18,3 sans
prédominance de sexe. Le syndrome œdémateux a été retrouvé
chez 22 patients (41%). 30% étaient hypertendus à l'admission. Les
signes digestifs ont été notés chez 14 patients (26%), l'oligo-anurie
retrouvée chez 13 malades. Le débit de filtration moyen est de
14ml/min/1,73m2. La protéinurie de 24h retrouvée chez 47 malades
soit (87%) dont 57% étaient néphrotiques .L'analyse du sédiment
urinaire a trouvé une hématurie dans 61% et une leucocyturie dans
56%. La principale indication de la biopsie rénale était l'atteinte
glomérulaire. Les types de l'atteinte histologique retrouvés sont la
néphrite tubulo-interstielle aigue dans 15%, la glomérulonéphrite
aigue
endocapillaire
dans
13%,
la
glomérulonéphrite
membranoproliférative
dans
11%,
la
glomérulonéphrite
extracapillaire dans 9%, la néphropathie lupique dans 7,4% et le
myélome dans 7,4%. Les lésions de chronicité ont été retrouvées
chez 20% des malades. 19 patients ont nécessité le recours à
l'épuration extra-rénale temporaire au cours de leur hospitalisation.
Le traitement a fait appel à la néphroprotection chez 40 patients, à
la corticothérapie seule chez 10 patients et à l'immunosuppression
chez 10 patients. Après un recul moyen de 2 ans, l'évolution était
favorable chez 28%, 13% ont gardé une fonction rénale stationnaire,
24% ont évolué vers l'insuffisance rénale chronique terminale. La
PBR a permis de poser le diagnostic et de guider la thérapeutique
chez tous nos malades particulièrement lorsqu'il s'agissait de la
néphropathie lupique, des vascularites et du myélome. Conclusion :
La ponction biopsie rénale est d'un intérêt capital. Elle permet de
poser le diagnostic histologique chez la majorité des patients,
d'évaluer le pronostic rénal et de guider la thérapeutique. La PBR
doit être rapidement proposée lorsqu'une cause organique est
évoquée ou lorsque l'étiologie de l'IRA est indéterminée. Une
collaboration pluridisciplinaire entre le réanimateur, le néphrologue,
le radiologue et l'anatomopathologiste est alors nécessaire pour
optimiser la prise en charge de l'IRA.
C7- Profil histologique et évolutif des néphropathies
glomérulaires primitives.
K.Flayou, J. Dione, H. Jmahri,I. El Hasni, Z. Al hamany, H. Rhou,
L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun.
Services de Néphrologie, CHU Ibn Sina, Rabat.
Services d'anatomie pathologique, CHU Ibn Sina, Rabat.
Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est toujours secondaire
à l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou non,
de nature primitive ou secondaire. La ponction biopsie rénale permet
d'orienter le diagnostic étiologique et l'attitude thérapeutique. Le
but de notre travail est d'étudier le profil épidémiologique et évolutif
du SN secondaire à une glomérulopathie primitive (GP). Matériel &
Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une période de 6 ans
et concerne 177 patients porteurs de GP confirmées à la biopsie
rénale. Nous avons analysé les données cliniques, biologiques,
histologiques, thérapeutiques et évolutives. Tous les patients ont
bénéficié d'une enquête étiologique comprenant un bilan
immunologique et infectieux. La rémission complète est définie par
une fonction rénale normale et une protéinurie inférieure à 0,5g/j.
La rémission partielle est définie par une protéinurie entre 1g et 3g/j
ou une diminution du débit de protéinurie de 50% avec stabilisation
de la fonction rénale. Résultats : Il s'agit de 177 patients dont 122
sont de sexe masculin (sex-ratio : 2,17). L'âge moyen est de 38,8 ±
15,5 ans. Le syndrome néphrotique est noté dans 84,2% des cas à
l'admission avec une protéinurie moyenne à 7,2 ± 5,8 g/j associé à
une insuffisance rénale dans 29,4% des cas. Sur le plan histologique,
la HSF est notée dans 72 cas (40,6%) suivie par la GEM dans 41 cas
(23,16%), la néphropathie à IgA dans 24 cas (13,5%), la GNMP dans
12 cas (6,7%), la GNA post-infectieuse dans 11 cas (6,2%), la
glomérulonéphrite extra-capillaire dans 10 cas (5,6%) et la LGM dans
7 cas (3,9%). Tous les patients ont reçu un traitement
néphroprotecteur. L'évolution est marquée par une rémission
complète dans 50,3% des cas, partielle dans 29,3% des cas et un
échec thérapeutique dans
20,3% des cas. Le traitement
immunosuppresseur est instauré chez 54 patients en fonction du
type histologique de la GP. L'importance du débit de protéinurie,
l'insuffisance rénale à l'admission et la présence de signes de
chronicité sur la biopsie rénale sont les principaux facteurs de
mauvais pronostic rénal. Conclusion : Le syndrome néphrotique
relève d'étiologies multiples de pronostic différent. L'évolution des
patients en rémission au cours des GP est généralement favorable
26
COMMUNICATIONS ORALES
C9- Intérêt de la cristallurie et du bilan biologique de
première intention dans le trajet de soin des patients
lithiasiques.
RESUMES
Dialyse
C10- Soutien psychologique des hémodialysés
N. Tazi, M.Ezziani, S.Mikou, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction: La maladie lithiasique est une pathologie très
fréquente qui touche 4 à 20% de la population selon les pays. La
prise en charge médicale est essentielle pour prévenir les récidives.
Elle concerne tous les patients lithiasiques, dès le premier épisode et
repose sur la recherche systématique des facteurs de risque. Les
objectifs de notre étude sont de rechercher la fréquence des facteurs
de risque de survenue de lithiases sur le bilan biologique de première
intention et la cristallurie d’une part, et de comparer les résultats
entre les patients avec premier calcul et les patients avec récidives
lithiasiques d’autre part. Matériel & Méthodes: C’est une étude
prospective, descriptive et analytique menée entre octobre 2013 et
janvier 2014. Les patients sont inclus à partir des consultations
d’urologie, de néphrologie et du service des urgences adultes. Nous
avons inclus tous les patients lithiasiques, dès la première crise, en
ambulatoire et à distance de toute manifestation clinique ou
manœuvre thérapeutique. Le bilan biologique sanguin et urinaire de
première intention préconisé par les recommandations
internationales a été réalisé chez tous les patients. Les techniques de
cristallurie sur urines du réveil avec une double lecture (biologiste et
néphrologue) ainsi que l’analyse des calculs par spectrophotométrie
infrarouge (SPIR) ont été développés localement durant les deux
dernières années. Afin de déterminer les facteurs de risque de la
récidive lithiasique, nous avons comparé les données
sociodémographiques et clinico-biologiques de l’ensemble de nos
patients. Résultats: Nous avons recensé 82 patients lithiasiques dont
50 répondent aux critères d’inclusion. L’âge moyen des patients
lithiasiques est de 47,2 ±13,4 ans. On note une légère prédominance
féminine avec un sex-ratio de 0,92. Selon l’IMC, 16 % sont obèses,
46% ont un surpoids, et 38% ont un poids normal. L’interprétation
des paramètres urinaires est définie selon les recommandations du
Comité Lithiase de l’Association Française d’Urologie. Nous avons
analysé 35 calculs par spectrophotométrie infra rouge. Neuf patients
ont une cristallurie positive : présence d’un ou plusieurs cristaux au
niveau des urines du réveil ; soit 18 % des patients. Parmi les 50
patients porteurs de lithiase urinaire, 62 % ont une récidive
lithiasique. En analyse univariée, la survenue d’une récidive
lithiasique dans notre série est liée à l’apport hydrique insuffisant, la
présence d’un antécédent familial de lithiase urinaire, l’hyperuricurie
de débit et une diurèse nocturne insuffisante (densité urinaire >
1025). Le type de calcul sur l’analyse SPIR n’est pas lié au risque de
récidive dans notre série. Discussion: Le bilan biologique de première
intention, a permis de trouver dans de nombreux cas des facteurs de
risque lithogène, tant chez les patients avec récidives de lithiases que
chez les malades avec premier calcul, susceptibles d'orienter la
prévention des récidives. L’étude de la cristallurie est hautement
recommandée dans une perspective de surveillance clinique au long
cours des patients lithiasiques. A noter que la cristallurie peut
s'observer en dehors de tout contexte pathologique chez un sujet
sans antécédents. Au contraire, chez le sujet lithiasique, la cristallurie
doit être considérée comme un facteur de risque lithogène.
Conclusion: Au bout de ce circuit, tous les patients ont bénéficié d’un
avis spécialisé néphrologique pour adapter la prise en charge
médicale ultérieure en expliquant le régime diététique qui doit être
suivi pour chaque type de lithiase urinaire. L’estimation du risque de
récidive est un moyen d’améliorer l’observance de nos patients.
O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd,
Casablanca
Introduction : La prise en charge des patients hémodialysés recourt
aux différentes approches multidisciplinaires, et laisse en dernier lieu
celle psychologique. L'objectif de notre étude est d'évaluer le soutien
psychologique des hémodialysés, assuré par notre équipe soignante
et de réaliser l'état des lieux sur le profil psychologique de nos
patients. Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en
Février 2013 auprès de l'équipe soignante et des patients
hémodialysés du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Un questionnaire
anonyme contenant 21 questions (ouvertes et fermées) évaluant le
soutien psychologique des hémodialysés a été remis aux médecins
résidents (M) et aux infirmiers (I). Puis, nous avons réalisé un
entretien avec nos patients à l'aide des échelles de dépression et
d'anxiété de Hamilton contenant respectivement 21 et 14 items.
Résultats : 47 formulaires ont été remplis par 17 infirmiers et 30
médecins résidents. 92% des médecins exercent leur métier depuis 1
à 4 ans et 47% des infirmiers ont une ancienneté professionnelle de
10 ans. La majorité des médecins (85%) et des infirmiers (88%)
constatent que la réaction des patients à l'annonce de l'IRCT était un
refus tandis que 15% des (M) et 12% des (I) avaient noté une
acceptation de la maladie. Durant la première séance d'hémodialyse,
62% des (M) et 53% des (I) avaient donné la priorité à la fois aux
soins physiques et au soutien psychologique. 69% des médecins et
59% des infirmiers ont répondu que nos patients ne bénéficient pas
de séances éducatives. En face de l'agressivité liée à la dépression,
58% des médecins et 45% des infirmiers calment les patients, 25%
des (I) et 5% des (M) les ignorent, tandis que 37% des (M) et 30% des
(I) les écoutent. La totalité des médecins et des infirmiers ont
rapporté le besoin dans notre unité d'hémodialyse d'un psychologue
et d'un assistant social. 108 patients hémodialysés ont été inclus,
avec un âge moyen de 42 ± 12 ans et un sex-ratio H/F de 0,9. 62%
des patients ont une ancienneté en hémodialyse d'au moins 10 ans.
77% n'ont pas de profession. La majorité des cas (90%) présentent
une dépression dont 77% un syndrome dépressif modéré à sévère.
L'anxiété a été notée dans 64% des cas. Conclusion : Nos résultats
confirment la nécessité du soutien psychologique des hémodialysés.
D'o๠l'intérêt d'intégrer des psychiatres, psychologues et assistants
sociaux, ainsi qu'une formation du personnel sur le soutien
psychologique pour une meilleure prise en charge de nos patients.
C11- L'apport de la bio impédancemétrie dans l'évaluation
du poids sec chez les patients hémodialysés chroniques
M.Miftah, A.Cherkaoui, N.Ouzeddoun, H.Rhou F. Ezaitouni,
R.Bayahia, L.Benamar
Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale, CHU Ibn Sina,
Rabat
Introduction : le body Composition Monitor (BCM, FreseniusMedical
Care) permet la quantification du liquide extracellulaire en excès par
rapport à une population en bonne santé. Ses résultats sont utiles
pour améliorer la gestion des fluides chez les patients dialysés.
L'objectif de notre étude est : d'évaluer le volume extracellulaire
chez nos patients HDC par BCM, de le corréler aux taux sériques de
la BNP, de le comparer au poids sec prédéfini par le médecin traitant,
et en déduire ainsi le nombre de patients nécessitants la correction
27
COMMUNICATIONS ORALES
de leur poids sec et le résultat à court terme de cette correction.
Matériel & Méthodes : Etude prospective réalisée entre Janvier 2013
et Mars 2013 incluant l'ensemble des patients HDC (soit 46 patients)
au centre de dialyse du CHU Ibn Sina de Rabat. Afin d'évaluer l'excès
de fluide chez nos patients HDC, nous avons utilisé le BCM
immédiatement avant la séance de dialyse, l'excès de fluide postdialytique a été calculé par une formule validée. Le Taux sérique de
BNP (peptide natriurétique type B) a été dosé avant et après dialyse.
Résultats : Dans notre étude, avant la dialyse ,11 patients (29,91%)
ont un excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population
de référence, c'est-à -dire supérieur à 1,1L ; alors que 30 patients
(65,21%) se situent dans la fourchette normale d'excès de fluide
(29,91% dans le versant hypo volémie et 41,30% dans de versant
hyper volémie) et 5 patients (10,27%) ont un excès de fluide inférieur
au 90è percentile de la population de référence. Après la dialyse,
L'excès de fluide post-dialytique se situait dans la fourchette normale
chez 38patients (82%), 5 patients (10,86%) gardaient toujours un
excès de fluide supérieur au 90è percentile de la population générale
et 3 patients avaient un excès de fluide inférieur à 1,1L. Pour les 4
patients qui ont bénéficié de la correction de leur poids sec par
baisse de leur poids de base de 500gr/2 semaines, on a a noté une
baisse de l'excès de fluide sans normalisation de la PA. Dans notre
étude, le taux sérique moyen de BNP qui est positivement corrélé
avec la surcharge volumique, baisse significativement après dialyse.
Cette baisse ne peut pas être exclusivement liée à la restauration
d'une volémie optimale, puisque son taux sérique est affecté par des
facteurs indépendants de l'expansion volumique, tel que la
dénutrition. Ceci fait de la BNP un outil non fiable dans l'estimation
du poids sec. Conclusion : La détermination du « poids sec » des
patients en insuffisance rénale terminale par des arguments cliniques
n'est pas suffisamment reproductible.
L'impédancemétrie
spectrométrique multifréquence est un moyen objectif
d'appréciation du poids sec. Cette méthode permet de prévenir les
complications infra-cliniques des erreurs de l'estimation du poids sec.
Nos résultats démontrent que l'évaluation clinique du poids sec est
corrélée aux valeurs du poids sec estimées par BCM. Cette étude va
être compléter par d'autres démontrant la possibilité de détecter,
par impédancemétrie spectroscopique les excès de fluide
extracellulaire et leurs corrélations positives avec l'HVG et la
remodèlisation cardio vasculaire
RESUMES
persistance de l'anémie malgré untraitement par les ASE, nous avons
comparé deux groupes de patients avec et sans anémie. Résultats:
L'âge moyen était de 44,1±16,2 ans avec un sexe ratio (41H/36F) de
1,13. Un IMC moyen de 21,3±2,2 kg/m2 et une ancienneté en dialyse
de 62,23±54,7mois. La moyenne de l'hémoglobine était de 10,7±2,1
g/dL, avec une ferritinémie moyenne de 430,7±358,5 ng/dL. 42% des
patients avaient une CRP supérieure à 6mg/l. Le taux moyen de
l'albuminémie était à 41,28±5,23 [20-52] g /l, celui de la préalbuminémie était à 0,32±0,8 [0,1-0,52]g /l .Une hyperparathyroidie
secondaire a été retrouvée chez 46,7% des malades, avec une PTH 184 moyenne de 408+/-380 pg/ml. Seulement 38,9 % de nos patients
avaient une hémoglobine supérieure à 11 g/dl. Parmi nos patients,
35,5 % avaient une ferritinémie entre 200 et 500 ng/dL. Seulement
17,4% étaient sous fer injectable. La comparaison des deux groupes
montre que la carence martiale et l'inflammation sont des facteurs
de résistance au traitement par l'érythropoïétine dans notre
population. Conclusion : Le pourcentage de nos patients répondant
aux recommandations concernant l'anémie (38,9 %) rejoint les
données de la littérature. Les statuts martial et inflammatoire
doivent être davantage pris en compte pour améliorer l'efficacité du
traitement de l'anémie par les agents stimulant l'érythropoïèse.
C13- Syndrome de jambe sans repos : prévalence et facteurs
de risque chez l'hémodialysé.
I. Tourre, M. Ezziani, K. Alaoui, A.Hassani, T.Eyeni, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction: Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou
syndrome d'impatience musculaire est un trouble moteur caractérisé
par des sensations désagréables dans les jambes. Les causes sont mal
connues et sa fréquence est estimée entre 25% et 40% chez les
hémodialysés. L'objectif de notre étude est de déterminer sa
fréquence et de rechercher des facteurs de risque qui y sont
associés. Matériel & Méthodes: Il s'agit d'une étude monocentrique
analytique transversale menée entre décembre 2012 et janvier2013
incluant les patients du centre d'hémodialyse Al Ghassani de Fès.
L'international restless legs syndrome scale (IRLES) a été administré
par un même médecin enquêteur pour mesurer la sévérité du
syndrome des jambes sans repos. Cet index comprends 10 questions
évaluant les symptômes durant les sept derniers jours et d'une
manière générale. Chacune des dix questions étant cotée de
0(inexistant) à 4 (très important).Les données démographiques,
cliniques et biologiques sont collectées à partir des dossiers des
patients. Résultats: notre étude a porté sur 84 Patients hémodialysés
avec un âge moyen 50,55±15,35 ans, un sexe- ratio de 0,97, une
ancienneté d'hémodialyse moyenne de 7,46±4,55ans et Kt/V moyen
de1,34±0,22.La prévalence du syndrome des jambes sans repos était
de 41,6% dont seulement 5 cas de forme très sévére .En analyse
univariée nous avons retrouvé une association entre le SDJS et la
carence martiale p(0,018) variable modifiable incriminée dans
plusieurs séries. La néphropathie vasculaire p(0,041), l'HTA p(0,026)
et le sexe féminin p(0,024) facteurs non modifiables rarement cités
dans la littérature sont aussi associés au SDJS dans notre série. En
analyse multivariée seule l'HTA p(0,037) et la carence martiale
(0,025) étaient significativement liées au syndrome des jambes sans
repos. Discussion: Notre étude vient conforter la prévalence élevée
du SDJS dans la population des hémodialysés 41.7%. Il est plus
fréquent dans la population féminine p(0.024) associé à une carence
martiale p(0.018) et une mauvaise qualité du sommeil p(0.041) qui
sont des facteurs cités par d'autres équipes. Ceci est du à un défaut
de redistribution et de fixation du fer disponible au niveau de la
substance noire. Conclusion: Dans notre série il ressort que la
C12-La prise en charge de l'anémie au sein d'une population
hémodialysée dans un centre marocain.
I.Karimi, R.El Harraqui, A.Chemlal, F. Elalaouiismaili, N.Benabdellah,
S.bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya.
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda
Introduction: Les recommandations nationales et internationales
préconisent un taux d'hémoglobine entre 11 et 12 g/dL chez le
patient hémodialysé chronique. Cependant, les études réalisées
montrent que seulement 35 à 55 % des patients atteignent cet
objectif. Le but de ce travail est d'évaluer la réponse au traitement
par érythropoïétine chez nos hémodialysés chroniques. Matériel &
Méthodes: Etude transversale réalisée en novembre 2013.Nous
avons analysé chez 77 patients:les données cliniques (l'âge, l’indice
de la masse corporelle, la néphropathie initiale, l'ancienneté en
hémodialyse, l'abord vasculaire), les paramètres biologiques (l'état
nutritionnel et inflammatoire [CRP, préalbumine, albumine,
cholestérol total], l'équilibre phosphocalcique, la qualité de dialyse
évaluée par le KT/V). L'évaluation de l'anémie a porté sur
l'hémoglobinémie, la ferritinémie, la posologie hebdomadaire d'EPO
et le traitement martial.Afin de dégager les facteurs associés à la
28
COMMUNICATIONS ORALES
carence martiale et l'HTA sont les principaux facteurs de risque de ce
syndrome chez nos patients. Les facteurs traditionnels comme le
tabagisme, l'âge supérieur à 50ans et la dialyse inadéquate ne sont
pas associés à ce trouble.
RESUMES
travail est d'exposer l'attitude adoptée par nos centres
d'hémodialyse concernant la création de ces FAV. Matériel &
Méthodes : Notre étude multicentrique, transversale, menée en avril
2012, a inclus tous les patients hémodialysés chroniques des 39
centres d'hémodialyse des secteurs privé et public dans quatre
régions du Maroc (Fès-Boulmane, Meknès-Tafilalt, l'Oriental et TazaTaounate-Alhouceima). Des médecins enquêteurs ont recueilli
auprès des patients et du personnel traitant les données relatives
aux abords vasculaires permanents en vue d'identifier les facteurs
liés au non recours à la FAV distale en première intention. Résultats:
Nous avons colligé 2066 patients hémodialysés chroniques, dont
l'âge moyen est de 53±15 ans, avec un sex-ratio de 1.2. La dialyse est
réalisée dans des centres privés chez 55% des patients, à raison de 3
séances par semaine dans 51% des cas, 50.5% sont hypertendus et
23.5% sont diabétiques. La durée moyenne d'hémodialyse est de
55±58 mois, le nombre moyen de FAV de 1.34±0.8 et la survie
moyenne de 44.8±49.5 mois. 1544 patients (74,7%) ont bénéficié
d'une seule FAV qui était distale dans 85% des cas. Parmi ceux qui
ont bénéficié d'une seule FAV d'emblée proximale, 35% des cas sont
diabétiques et 77% sont hypertendus avec une corrélation très
significative entre ces trois paramètres. Les voies veineuses centrales
n'ont été utilisées comme accès vasculaire pour hémodialyse que
chez 43 patients soit 2% des cas en attendant la création d'un abord
permanant. Le recours aux abords prothétiques a été noté dans 12
cas comme alternative aux abords natifs. Conclusion: La fistule
artérioveineuse native distale représente l'accès vasculaire de «
référence » et de première intention chez l'hémodialysés. Elle offre
les meilleures performances et la plus faible morbidité. Notre
enquête révèle le recours initial à ce type d'abord dans 85% des cas
et identifie le diabète et l'HTA comme facteurs liés au recours direct
aux FAV proximale.
C14-Prévalence et facteurs prédictifs de dénutrition chez
l'hémodialysé.
O. Nascimento(1), I. El Adnani(1), K. Asad(1), S. El Khayat(1), M.
Zamd(1), G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), G.
Asaadi (2).
1-Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn
Rochd, Casablanca
2- Service d’endocrinologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : La dénutrition est un élément déterminant de la survie
des patients hémodialysés. Sa fréquence a été rapportée chez 30 à
50% dans cette population. Le but de notre étude est d'évaluer la
prévalence de la dénutrition chez nos patients et ses facteurs
prédictifs. Matériel & Méthodes : Etude transversale analytique
réalisée en novembre 2013, incluant tous les patients de notre unité
d'hémodialyse. Ont été analysés les données épidémiologiques, les
antécédents, les mesures anthropométriques (la taille, le poids sec,
l'IMC) et les données biologiques. Nous avons réalisé également
l'évaluation de l'état nutritionnel selon les recommandations du
United KingdomRenal Association (une réduction du poids corporel
de 5% ou plus en 3 mois ; ou de 10% ou plus en 6 mois ; ou un IMC <
20 Kg/m²) et en ayant eu recours à l'expertise d'une diététicienne.
L'analyse statistique a été réalisée avec le logiciel Epi Info 6.
Résultats : Nous avons colligé 102 patients hémodialysés, dont 49
hommes et 53 femmes, ayant un âge moyen de 44±14 ans et une
ancienneté moyenne en hémodialyse de 13.4 ± 6.8 ans. L'IMC moyen
était de 20.9 ±3.7 Kg/m², avec des extrêmes allant de 14.8 à 32.9
Kg/m². La consommation calorique moyenne était de 20.3 ± 8
Kcal/Kg/j avec 51% des hémodialysés ayant un régime hypocalorique.
L'apport moyen en protides, lipides, glucides et potassium était
respectivement de 0.82±0.5 g/Kg/j, 53±17 g/j, 228±90 g/j et 1760 ±
58 mg/j. La prévalence de la dénutrition était de 48% selon les
critères de l'UKRA. L'analyse comparative du groupe de patients
dénutris et du groupe témoin a objectivé les facteurs de risque
suivants : la moyenne d'ancienneté en hémodialyse (p=0.001), la
moyenne d'âge jeune (p=0.02), la néphropathie causale vasculaire
(p=0.04), l'HTA contrôlée (p=0.03), le taux moyen bas de la
phosphatémie (p=0.008), une valeur moyenne basse des triglycérides
(p=0.01) et une valeur moyenne basse du KT/V (p=0.04).
L'hypoalbuminémie et la moyenne du taux sanguin d'urée et de la
créatininémie n'étaient pas significativement associés à
la
dénutrition. Conclusion : Dans notre étude, les principaux facteurs
prédictifs de dénutrition sont : le taux bas de phosphatémie et de
triglycéridémie et l'ancienneté en hémodialyse. Des consultations
diététiques régulières en fonction du risque nutritionnel
complèteraient utilement le bilan nutritionnel qui doit faire partie
intégrante de la surveillance habituelle de l'hémodialysé.
C16-Evaluation des facteurs de risque de mortalité cardiovasculaires en hémodialyse chronique.
I.Karimi, A. Chemlal, R.Al harraqui, F.El alaouiismaili, N.Benabdallah,
S.Bekkaoui, Y.Bentata, T.El Houari, I.Haddiya
Service de Néphrologie, CHU d’Oujda
Introduction : En dépit de l'amélioration des traitements de
suppléance, la mortalité des patients dialysés reste élevée par
rapport à
une population générale d'âge identique, et les
complications cardiovasculaires demeurent la première cause de
morbi-mortalité. L'objectif de notre travail était de déterminer la
prévalence des différentes complications cardiovasculaires,
déterminer sur la période de suivie le nombre de décès, puis
identifier les corrélations éventuelles entre ces deux entités.
Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, qui s'est
étalée sur une période de deux ans, Nous avons inclus les patients
hémodialysés chroniques de 3 centres d'hémodialyse dans notre
ville, ayant une ancienneté en hémodialyse supérieure à trois mois.
Nous avons étudié chez nos malades
les paramètres
démographiques,
clinico-biologiques,
dialytiques
et
échocardiographiques. Résultats : 103 patients ont été inclus dans
l'étude. L'âge moyen était de 47 ± 15. 54% de nos patients étaient
des femmes, 19% des patients étaient tabagiques. La néphropathie
initiale était indéterminée (NI) dans 59 % des cas, la néphropathie
diabétique et la PKR présentaient 15% et 12% respectivement. Sur le
plan biologique, Nous remarquons que 38,5% des malades avaient
une dyslipidémie, 78 % étaient anémiques, 56,7% des patients
avaient une hyperparathyroidie secondaire avec une PTH 1-84
moyenne de 508+/-380 pg/ml. Concernant les données dialytiques
de nos patients, la durée moyenne de dialyse était de 102,4±41,9
C15-L'abord vasculaire initial chez l'hémodialysé chronique :
Résultats d'une enquête multicentrique.
C. Elfadil, S. Mikou, N. Kabbali, K. Alaoui, G. El bardai, T. Sqalli
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction: L'accès vasculaire est le « talon d'Achille » du dialysé. Il
est indispensable au traitement de suppléance extra-rénale. Il
conditionne l'efficacité des séances de dialyse et affecte la qualité de
vie des patients dialysés. Les fistules artérioveineuses (FAV) sont les
accès vasculaires permanents les plus utilisés. L'objectif de notre
29
COMMUNICATIONS ORALES
mois. 53% de nos patients avaient un rythme de 3 séances par
semaine, tandis que les 47% restants étaient dialysés à raison de 2
fois par semaine. Les anomalies échocardiographiques sont
retrouvées dans 81% des cas. Elles étaient dominées par
l'hypertrophie ventriculaire gauche (61%), et la dilatation auriculaire
gauche dans 32% des cas. Sur un an de suivi, 14 patients sont
décédés.Parmi ces décès, on note 34% de diabète,
64 %
d'hypertension artérielle, 71 % de cardiopathie. L'analyse statistique
a montré que les facteurs qui influencent la mortalité sont : le
rythme de deux séances de dialyse par semaine (p =0,01), et l'obésité
(0,03). En revanche, l'HTA, l'âge, la durée de dialyse, l'inflammation
chronique, HVG et l'anémie n'ont pas été retenus comme FDR.
Conclusion : Une prise en charge précoce des facteurs de risque
cardiovasculaire chez l'hémodialysé chronique est indispensable pour
ralentir les altérations cardiovasculaires et réduire les décès de
causes cardiaques
RESUMES
rares études qui ont évalué l'état hydrique des HDC par
impédancemétrie, permettant de suggérer qu'au-delà
de la
surcharge hydrique, d'autres mécanismes pourraient être
responsables de l'HTAP dans cette population, les trois quarts des
patients avec HTAP n'ayant pas d'excès en eau totale.
C18-Quelle qualité de dialyse chez les patients hémodialysés
deux fois par semaine ?
M. Ezziani, N.Tazi, I.Toure, S.Mikou, H.Hanin, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction: La morbi-mortalité en hémodialyse est corrélée à la
dose de dialyse délivrée. Les recommandations des bonnes pratiques
médicales stipulent que la durée hebdomadaire d’hémodialyse doit
être > 12 heures délivrée en 3 séances par semaine. Les difficultés
d’accès à l’hémodialyse dans notre contexte nous obligent à adopter
un schéma à 2 séances par semaine chez un grand nombre de
patients. L’objectif de ce travail est d’évaluer la qualité de dialyse des
patients dialysés 2 fois et de la comparer avec ceux dialysés trois fois
par semaine. Matériel & Méthodes: Etude transversale menée en
septembre 2013 incluant des patients adultes traités par
hémodialyse périodique à raison de 3 fois 4 heures ou 2 fois 5 heures
par semaine depuis au moins une année. Nous avons analysé
différents paramètres cliniques, biologiques et radiologiques qui
interviennent dans l’évaluation de la qualité de dialyse (Kt/V OCM,
kaliémie, réserve alcaline, taux d’hémoglobine, calcémie,
phosphorémie, PTHi, CRP, albuminémie, CT, TG, IMC, poids sec, PPID,
TA, hypotension intradialytique, diurèse résiduelle, ICT, HVG, autres).
Pour déterminer les facteurs associés à un schéma de traitement par
2 ou 3 séances hebdomadaires, une analyse univariée a été faite.
Résultats: 83 patients ont été colligés. Le sex ratio est de 0,47 avec
un âge moyen de 50±15 ans et une durée d’hémodialyse de 102±61
mois. 32 patients (38,6%) sont dialysés 2 X par semaine et présentent
des différences significatives avec ceux dialysés 3 fois en ce qui
concerne l’ancienneté en hémodialyse (82 vs 115 mois), la diurèse
résiduelle (540 vs 154 ml/j), le Kt/V hebdomadaire (3,37 vs 4,19), la
réserve alcaline (20,9 vs 22,5 mEq/l), la phosphorémie (47,8 vs 39,7
mg/l) et le taux d’hémoglobine (9,3 vs 11,2 g/dl). Dans le groupe
bihebdomadaire, le taux d’atteinte des objectifs recommandés pour
certains critères de qualité de dialyse est faible comparé avec le
groupe trihebdomadaire et la différence est significative : un Kt/V
hebdomadaire > 4,2 chez seulement 10% vs 49% et > 3,6 chez 32% vs
88%, un taux d’hémoglobine > 11 g/dl chez 19% vs 61% et une RA >
21 chez 56% vs 84%. Par contre, aucune différence n’a été retrouvée
concernant l’atteinte des objectifs de kaliémie, calcémie,
phosphorémie, taux de PTHi, CRP, albuminémie et IMC. Les deux
groupes se ressemblent aussi pour la prévalence de l’HTA, de l’HVG
et des hypotensions intradialytiques. Discussion: Les patients
dialysés deux fois par semaine ont un Kt/V hebdomadaire diminué
mais leur diurèse résiduelle est plus élevée. L’importance de cette
diurèse devra être appréciée par la mesure de la clairance rénale
pour mieux juger la dose de dialyse délivrée. Le mauvais contrôle de
l’acidose et de la phosphorémie est sans doute dû à la durée de
dialyse hebdomadaire insuffisante, alors que le faible taux
d’hémoglobine serait dû en partie à une faible utilisation des agents
stimulants l’érythropoïèse dans le groupe bihebdomadaire.
Conclusion: En cas d’impossibilité de réaliser 3 séances de dialyse par
semaine, un schéma à deux séance pourra être proposé mais à
condition que la durée hebdomadaire soit suffisante pour assurer
une dose de dialyse adéquate et en tenant compte de l’importance
de la diurèse résiduelle.
C17-L'hypertension pulmonaire en hémodialyse : au-delà
de la surcharge hydrique
N. Kabbali, M. Renou, C. Choukroun
Service de néphrologie - hémodialyse - transplantation rénale, CHU
d'Amiens, Amiens, France
Introduction: l'hypertension pulmonaire (HTAP) est une pathologie
fréquente et grave que l'on retrouve chez les patients hémodialysés
chroniques (HDC). Sa prévalence varie de 25 à 45 % selon les études,
et il semblerait qu'elle soit indépendante de la prévalence des
maladies cardiovasculaires dans l'insuffisance rénale chronique
terminale. De plus, il a été montré que l'HTAP est un facteur
indépendant de mortalité chez les HDC. Nous avons mené cette
étude pour évaluer la prévalence et les facteurs associés à l'HTAP
évaluée par Echo-Doppler cardiaque chez une population d'HDC
français. Matériel & Méthodes: il s'agit d'une étude prospective
incluant des HDC âgés de plus de 18 ans, en HD depuis au moins 3
mois, sur fistule atrério-veineuse. Les patients ayant une
cardiopathie avec une fraction d'éjection inférieure à 50%, ceux
ayant une pneumopathie obstructive ou restrictive, et ceux ayant
une contre-indication à la réalisation d'une impédancemétrie, ont
été exclus. Tous les patients ont bénéficié le jour de la même séance
de dialyse d'une échographie transthoracique, d'une évaluation de
l'état d'hydratation par impédancemétrie, d'une mesure du débit de
FAV et d'un bilan biologique. Résultats: Nous avons inclus 34
patients dont l'âge moyen était de 63 ± 16,5 ans. La néphropathie
initiale était le plus souvent glomérulaire (34%). Huit patients étaient
diabétiques (23,5%). La durée moyenne en dialyse était de 51 mois.
La prévalence de l'HTAP était de 23,5%. La PAPS moyenne était de 31
± 7 mmHg avec des extrêmes de 21 à 60 mmHg. L'analyse des
données cliniques, impédancemétriques et biologiques des groupes
avec et sans HTAP a montré que la durée prolongée en hémodialyse
et la perte de diurèse résiduelle étaient significativement liées à la
présence d'HTAP (p=0,001 ; p=0,03). Discussion: Plusieurs
mécanismes ont été suggérés pour expliquer le développement de
l'HTAP chez les HDC, mécanismes qui agissent probablement en
synergie. Sur le plan physiopathologique, l'HTAP pourrait se
développer suite à une augmentation du débit cardiaque dépassant
les capacités d'adaptation de la circulation pulmonaire (surcharge
hydrique, FAV, anémie), mais également par une vasoconstriction
pulmonaire secondaire à un dysfonctionnement endothélial (baisse
de production de l'oxyde nitrique). D'autre part, l'ancienneté en
dialyse est un facteur qui ressort très souvent dans la littérature. Ceci
suggère qu'il existe des mécanismes liés à la dialyse elle-même (bioincompatibilité).Conclusion: Cette étude prospective fait partie des
30
COMMUNICATIONS ORALES
RESUMES
clinique englobant tout le spectre de la défaillance rénale aigue. Les
critères Risk-Injury-Failure-Loss-End (RIFLE) ont été proposés pour
définir l'AKI et pour classer sa sévérité clinique en différentes
catégories. L'objectif de notre travail a été d'appliquer le RIFLE à une
population de patients opérés de chirurgie cardiaque sous CEC et
d'évaluer sa pertinence en termes de facteur de risque de mortalité
hospitalière comparé aux autres facteurs de risque. Matériel &
Méthodes: C'est une étude prospective incluant les patients qui ont
été opérés d'une chirurgie cardiaque programmée. Le dosage de la
créatininémie (créat) a été réalisé à l'admission, à j1 et à j5
postopératoire. L'AKI a été évalué selon les critères de la
classification RIFLE. Les patients ont été divisés en trois niveaux de
sévérité en se basant uniquement sur la créat (R : Risk = créat à— 1,5
; I : Injury = créat à— 2 : F : Failure = créat à— 3). Nous avons analysé
les différents paramètres péri opératoires ainsi que leurs associations
à la survenue d'AKI. Nous avons aussi étudié les répercussions de
l'AKI sur la durée. Résultats: 115 patients ont été inclus. L'âge moyen
était de 49 ± 15 avec un sex ratio de 1,2 H/F. Le taux de
créatininémie moyen a été de 79µmol/l ± 16 avec une clairance de
base de 74 ml/mn ± 27. L'AKI était diagnostiquée chez 21 patients
soit une incidence de 18,26 % (RIFLE-R : 9,1% ; RIFLE-I : 6,8 % ; RIFLEF : 2,3 %). Aucun patient n'a eu recours à l'hémodialyse. Les patients
RIFLE-R avaient une mortalité de 10%, comparée à 25% pour RIFLE-I
et 66,6% pour RIFLE-F. les patients sans AKI avaient une mortalité de
2,8%. En analyse univariée, l'âge, l'EUROSCORE, l'insuffisance
cardiaque préopératoire, la dysfonction rénale préopératoire, la
durée du clampage aortique et la durée de CEC ont été associés de
faà§on significative à la survenue de l'AKI. En analyse multivariée,
seules la dysfonction rénale préopératoire et la durée de CEC
(supérieur à 120 min) ont été retrouvées comme facteurs
indépendants de survenue de l'AKI. Conclusion: La classification
RIFLE parait comme un moyen fiable pour dépister l'insuffisance
rénale aigue et pour classifier sa gravité. L'AKI est une complication
fréquente et il est associé à une augmentation de la morbidité et la
mortalité. L'identification de ses facteurs de risque permet une
meilleure stratégie de prévention.
IRA-Dialyse
C19- Impact du type de défaillance d’organes sur le
pronostic de l’insuffisance rénale aiguë.
G. Elbardai, S. Mikou, S.Jaafour, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est un désordre
fréquent et complexe. Son incidence et son taux de mortalité sont
très variables dans la littérature et sont particulièrement plus élevés
chez les patients en unités de soins intensifs dans un contexte de
défaillance multi-viscérale. Le but de notre étude est de déterminer
l’impact du nombre et le type de défaillance d’organe sur le
pronostic de l’IRA. Matériel & Méthodes : C’est une étude
prospective incluant les cas d’IRA chez les patients hospitalisés dans
les différents services de notre centre hospitalier universitaire entre
septembre 2012 et mars 2013. Ces patients ont été répartis en deux
groupes : groupe de patients mono-défaillants rénaux (MD) et un
groupe de patients présentant une ou plusieurs défaillances
d’organes associés à l’IRA (PD). Les données cliniques et biologiques
ont été analysées et comparées entre les deux groupes. L’IRA est
définie et classée selon les critères de la classification Acute
KidneyInjury Network (AKIN). La défaillance d’organe est définie
selon les critères de Knaus. Résultats : Parmi les 210 patients
recensés, 131 ont été classés comme MD (62,3%), tandis que 79 cas
ont été classés comme PD (37,6%). Il n'y avait pas de différence d'âge
entre MD et MP. En matière de co-morbidités, aucune différence
significative n’est retenue dans la fréquence du diabète, HTA,
maladie coronaire, insuffisance cardiaque. Cependant la prévalence
de l’insuffisance rénale chronique préexistante (DFG <60 mL/min par
MDRD) est significativement plus importante chez les patients MD
(19,8% vs 8,8%, p <0,001). L’IRA est significativement plus sévère
dans le groupe PD versus MD (p= 0,022). De même, la mortalité est
significativement plus élevée dans le groupe PD vs MD (53,1% vs
14,5%, p <0,001) ; elle augmente significativement avec
l’augmentation des nombres d’organes défaillants et en cas de
comorbidité préexistante (p <0,001). Chez les patients ayant deux ou
plusieurs défaillances associées le taux de mortalité est plus élevé en
cas d’IRA stade 2 et 3 d’AKIN. La défaillance neurologique est la
défaillance la plus commune dans notre série (18%), suivie par la
défaillance cardio-vasculaire (14,8%), la défaillance respiratoire (11%)
et la défaillance hépatique (8,6%). Si la défaillance hématologique est
la moins fréquente (8%), elle est cependant associée au taux de
mortalité le plus élevé. En analyse multivariée, la défaillance cardiovasculaire, neurologique, respiratoire et hématologique sont des
facteurs indépendants de mortalité. Conclusion : L’IRA est un
processus dynamique qui est souvent associé à un
dysfonctionnement d’autres organes. Son pronostic dépend non
seulement du degré de l’IRA et du nombre d’organes défaillants mais
également du type d’organe défaillant isolé ou de manière
combinée.
C21- Hémodialyse intermittente réalisée hors site chez les
patients en insuffisance rénale admis en réanimation.
Z. El Moize, A. Boulmane, K. Berechid, T. Dendane, K. Abidi,N.
Madani, J Belayachi, R. Abouqal, AA. Zeggwagh.
Service de Réanimation médicale, CHU Ibn Sina, Rabat.
Introduction: L'insuffisance rénale représente un facteur de
surmortalité et de morbidité pour les patients admis en réanimation.
Ainsi, l'optimisation de l'épuration extrarénale constitue un enjeu
majeur en milieu de réanimation. Le but de l'étude était d'évaluer
l'apport de l'hémodialyse intermittente effectuée hors site chez les
patients admis dans un service de réanimation médicale avec une
insuffisance rénale. Matériel & Méthodes : Etude prospective
incluant les patients hospitalisés en réanimation (Février 2011 et
Septembre 2013) avec à l'admission une insuffisance rénale aiguë
(IRA) selon la définition AKIN ou une insuffisance rénale chronique
(IRC). Deux groupes ont été définis : Groupe 1 ayant bénéficié d'une
hémodialyse intermittente (HDI) réalisée hors site et Groupe 2 non
hémodialysé (nonHDI). Un score de propension a été construit pour
évaluer la probabilité qu'un patient soit traité par HDI. Chaque
patient du Groupe 1 a été apparié à un patient du Groupe 2. Les
variables antérieures au traitement ont été évaluées chez les paires.
Statistique: Wilcoxon, McNemar, CoxRégression. Résultats : 198
patients ont été inclus (âge : 51 ± 19 ans ; 77F/121H). La médiane de
la créatinine était de 29 mg/l (q : 17 - 66). 146 patients présentaient
C20- L'insuffisance rénale aigue après chirurgie cardiaque :
Evaluation des critères RIFLE.
N. Mifdal, F.Oubahaybou, F. Ouaddi, N. Zenasni, S. El Khayat, M.
Zamd, G. Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction: L'insuffisance rénale aigue est une complication
fréquente au décours d'une chirurgie cardiaque sous circulation
extra-corporelle (CEC). Une acute kidneyinjury (AKI) est une entité
31
COMMUNICATIONS ORALES
à l'admission une IRA selon la définition AKIN et 52 présentaient une
IRC dont 20 étaient déjà sous traitement de suppléance chronique
avant leur admission. Au total, 54 patients ont bénéficié d'au moins
une séance d'HDI réalisée hors site. Le nombre de séances d'HDI par
patient était de 2 ± 1 et le délai médian de la mise en route de la
première séance était de 4,5 h avec une durée de 196 ± 59 min. La
mortalité globale était de 53% (Groupe 1 = 50% vs Groupe 2 : 61% ; p
=NS). 54 paires HDI-nonHDI ont pu être constituées. L'âge, le sexe, le
score APACHE II, le score LODS, le recours à la ventilation mécanique
et aux drogues vasoactives étaient comparables entre les deux
groupes. Après appariement, la mortalité était de 61% dans le
Groupe 1 et de 63% dans le Groupe 1 (p = NS). La présence d'une IRC
augmentait significativement le risque de recours à l'HDI (p<0,001 ;
OR = 7,8). Conclusion : Cette étude ne retrouve pas d'amélioration
significative de la survie en réanimation chez les patients présentant
une insuffisance rénale à l'admission en réanimation et bénéficiant
d'HDI hors site. La probabilité qu'un patient reà§oive une HDI hors
site est élevée en présence d'IRC.
RESUMES
élevée à 61,76%. Discussion : Le contexte chirurgical est un facteur
de risque d'IRA. Elle s'intègre dans un syndrome de défaillance
multiviscérale. Des phénomènes d'ischémie-reperfusion sont à
l'origine de l'agression rénale. La mortalité avoisine 50%. La nécessité
de recourir à l'hémodialyse majore cette mortalité notamment en
contexte chirurgical. Conclusion : L'IRA chez les patients de
réanimation a ses caractéristiques cliniques et évolutives qui sont
différentes par rapport à celles des autres patients. C'est une
dysfonction d'organe grave, impliquant le pronostic vital et le
pronostic rénal, risquant l'insuffisance rénale chronique terminale,
d'o๠l'intérêt d'une bonne connaissance des facteurs pronostiques
pour une prise en charge plus efficace. La prévention passe par des
stratégies de protection du rein en situation d'agression et la mise au
point de marqueurs de souffrance rénale.
C23- Comparaison des insuffisances
communautaires et intra-hospitalières.
rénales
aiguës
G. Elbardai, M.A. Lazrak, S.Jaafour, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, CHU Hassan II, Fès
Introduction : L’acquisition de l’insuffisance rénale aiguë au cours de
l’hospitalisation (IRA-AH) est un facteur de risque de morbimortalité. Cependant, peu de séries ont étudié le profil de
l’insuffisance rénale aiguë à acquisition communautaire (IRA-AC).
L'objectif de cette étude est de comparer les différentes
caractéristiques cliniques et pronostiques des patients avec IRA-AC et
IRA- AH. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective
portant sur période de sept mois (septembre 2012-mars 2013)
incluant l’ensemble des patients admis dans les différents services du
centre hospitalier universitaire et présentant une IRA retenue selon
les critères de la classification Acute KidneyInjury Network (AKIN).
Nous avons recensé tous les patients répondant aux critères de
l’AKIN à leur admission pour définir l’IRA-AC ou au moins 24 heures
après leur hospitalisation pour définir l’IRA-AH. Les données
cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont été
analysées et comparées pour les deux groupes. Résultats : Parmi les
210 patients atteints d'IRA, 157 ont été classés comme IRA-AC
(74,8%), tandis que 53 cas ont été classés comme IRA-AH (25,2%). Il
n'y avait aucune différence d'âge moyen entre IRA-AC et IRA-AH. En
matière de comorbidités, aucune différence significative n’est
retenue dans la fréquence du diabète, de l’hypertension artérielle,
maladie coronaire, insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale
chronique connue (définie par un DFG <60 mL/min par MDRD). Le
nombre des patients ayant une nécrose tubulaire aiguë est
significativement plus important dans l’IRA-AH (32% vs 3,8%,
p <0,001), alors que l’IRA-AC a été associée à une prévalence
significativement
plus
importante
de
diagnostic
de
glomérulonéphrites et d’hypovolémie (p=0,05). La sévérité de l’IRA
selon les stades AKIN ne diffère pas entre IRA-AC et IRA-AH. A l’issu
d’un suivi de trois mois, la majorité des patients ont gardé une IR
résiduelle statistiquement non significative entre les deux groupes,
ainsi que le recours à l’hémodialyse et la durée d’hospitalisation. La
mortalité est significativement plus importante dans l’IRA-AH (39,6%
vs 25,4% ; p=0,03). Conclusion : L’IRA-AC est une cause fréquente
d'IRA et aussi grave que celle observée dans IRA-AH. Elle a un impact
sur la durée du séjour à l'hôpital, la mortalité et la survenue de
maladie rénale chronique. Les stratégies visant à limiter les risques
de l’IRA-AC sont susceptibles de réduire le coût des soins et
d’améliorer la prise en charge et le pronostic de nos patients.
C22- Profil des malades insuffisants rénaux aigus
hémodialysés au service de réanimation des urgences
chirurgicales.
K. Mabrouk (1), A. Izem(1), F. Ouaddi(1), S. El Khayat(1), M. Zamd(1),
G. Medkouri(1), M. Benghanem(1), B. Ramdani(1), I.Malajati(2), R.
Makayssi(2), A. Nsiri(2), MA. Bouhouri(2), D. Hamoudi(2), R.
Alharrar(2).
1- Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
2- Service de Réanimation chirurgicale, CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale aigà¼e (IRA) est une défaillance
d'organe fréquente chez les patients hospitalisés en réanimation ;
elle est la conséquence de plusieurs affections rencontrées aux soins
intensifs. Le but de notre travail est d'évaluer la prévalence de l'IRA
en milieu de réanimation chirurgicale, et déterminer le profil clinicobiologique et évolutif des patients présentant une IRA. Matériel &
Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010 à Novembre
2013), incluant tous les patients présentant une IRA à l'admission ou
au cours de l'hospitalisation en unité de soins intensifs des urgences
chirurgicales. L'IRA est définie selon les critères «Acute kidneyinjury
network» AKIN, plus précisément AKIN stade III, ayant bénéficié
d'épuration extra-rénale. Résultats : 34 patients concernés, avec
prédominance masculine 73,5%. L'âge moyen était de 55,5 ans (2190 ans). 50% des patients ont été admis du bloc opératoire, 23,5%
des autres services, 14,7% du service d'accueil des urgences, 11,8%
des structures privées. 64,7% des patients ont été admis pour prise
en charge post-opératoire d'une chirurgie urgente, 29,4% admis pour
pathologie médicale, et 5,9% pour post-opératoire d'une chirurgie
programmée. Les scores de gravité moyens étaient : GCS 12,41;SOFA
3,94. 52,9% des patients avaient une instabilité hémodynamique.
56% avaient reçu des médicaments néphrotoxiques. Le délai
d'apparition de l'IRA était de 4,22 jours. Le taux moyen de la
créatinine était de 61,85mg/l. La diurèse était conservée dans 23,5%
des cas. L'hyperkaliémie associée à une oligoanurie représentait la
première indication à l'hémodialyse dans 58,82% des cas, suivie de
l'insuffisance rénale sévère (créatinine ≥ 80mg/l) dans 32,35% des
cas, l'OAP dans 5,88% des cas, et un seul cas d'acidose sévère.
L'indication à l'hémodialyse était posée à J1 de l'insuffisance rénale
dans 29,4% des cas, à J2 dans 47% des cas, au-delà de J3 dans
23,53% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral dans
85,3% des cas. Le nombre de séance moyen était à 2,06. La durée de
séjour moyenne était de 13,39 jours (1-90 jours). La mortalité était
32
COMMUNICATIONS ORALES
RESUMES
510 patients qui ont été pris en urgence pour hémodialyse durant la
période de l'étude entre Janvier 2010 et décembre 2013. Les
caractéristiques clinico-biologiques initiales ainsi que le devenir de
ces patients ont été étudiés. Résultats : Une croissance très rapide
de la fréquence des cas incidents est observée puisque 9% des cas
étaient enregistré en 2010, 16 % en 2011, 33% en 2012 et 42% en
2013. L'âge moyen de nos patients était de 48±18 ans avec une
légère prédominance masculine de 54,3%. Le diabète (29,6%), l'HTA
(23,5%) et les cardiopathies (16,5%) étaient les comorbidités les plus
associées. L'IRC était connue et suivie dans 30,1% des cas, 11% parmi
eux seulement ont été adressé à un néphrologue. Le motif
d'admission aux urgences était dominé par la dyspnée (25%), les
vomissements (22%) et les troubles de conscience (14,3%). La
créatinine moyenne est de 154,4±91 mg/l avec une clairance
moyenne de 4,7±2,9 ml/min. Les indications de la dialyse en urgence
étaient représentées essentiellement par l'hyperkaliémie menaçante
(23,4%), une urémie majeure (22,6%) et l'OAP (17,4%). La voie
d'abord était un KT temporaire chez 224 patients (97,4%). Au cours
des premières séances d'HD, 22,2% des patients ont présenté une
hypotension et 7% un arrêt cardiocirculatoire. Un taux de décès de
18,3% soit 42 malades était enregistré au cours de la 1ère
hospitalisation. Les facteurs prédictifs de mortalité retrouvés sont:
les troubles de conscience (p<0,0001), la dyspnée (p:0,004), l'anémie
profonde <7g/dl (p:0,005), l'infection (P:0,001), l'acidose (p<0,0001),
l'urée supérieur à 3g/l et l'hospitalisation aux SSI (p:0,005).
Conclusion : Le démarrage de la dialyse en urgence est associé à des
résultats défavorables. Il est consécutif à un faisceau de causes
médicales, mais aussi socio-économiques et organisationnelles. Nous
déplorons une insuffisance de dépistage et de suivi de l'insuffisance
rénale chronique aboutissant à un nombre important de malades
qui initient la dialyse en urgence avec une grande morbi-mortalité.
C24-L'insuffisance rénale aigue communautaire au Marocenquête nationale.
M.Bourial, S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd, G.Medkouri,
B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est un problème de
santé mondial, son incidence est en nette augmentation. L'ampleur
de l'IRA communautaire (IRA-c) est mal connue dans notre pays. Le
but de ce travail est de déterminer les divers aspects
épidémiologiques, étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRA-c au
Maroc. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique, prospective,
incluant tous les cas d'IRA-c, acquise avant l'admission en milieu
hospitalier, définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus
par les néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013.
L'analyse univariée s'est basée sur le test de chi2, l'analyse
multivariée sur la régression binomiale, le p est jugé significatif si
<0,05. Résultats : Au total, nous avons inclus 445 patients, dont
53.7% de sexe masculin. L'âge médian était de 58 ans [6 mois - 94
ans]. L'incidence annuelle était de 2.74 cas/100.000 habitants.
Comorbidités : 22.7% étaient hypertendus, 17.8% étaient
diabétiques, 8.1% avaient une insuffisance rénale chronique et 11.2%
étaient suivis pour néoplasie. Les patients étaient admis
essentiellement les services de réanimation et de néphrologie.
Cliniquement, 33.5% étaient oligo-anuriques et 34.7% avaient une
défaillance viscérale principalement respiratoire et neurologique. La
créatininémie médiane était à 56 mg/l [8 - 353 mg/l], 13.9% avaient
une hyperurémie>3.5mg/l, 16.4% une hyperkaliémie>6.5meq/l.
L'IRA-c était essentiellement fonctionnelle et organique
respectivement dans 39.3% et 37.1% des cas. Le recourt à la dialyse
était nécessaire chez 40.9% des patients. L'évolution a été marquée
par le décès de 18.7% des patients, une normalisation de la fonction
rénale dans 24.9% des cas, une évolution vers la chronicité dans 36%
des cas et vers l'IRC terminale dans 5.2% des cas. Selon l'étude
univariée, les facteurs de risque de mortalité étaient principalement
l'antécédent d'IRC, l'admission en réanimation, la présence d'une
défaillance viscérale ou d'une necrose tubulaire aigue et la nécessité
de recours à la dialyse. Les facteurs de risque indépendants étaient
l'âge avancé, les maladies de système, la défaillance respiratoire et
neurologique, ainsi que le recours aux catécholamines. Conclusion :
Vu l'importance de l'IRA-c qui reste plus fréquente que l'IRA acquise
en milieu intra-hospitalier, un registre national devrait être tenu pour
rassembler les cas et pouvoir ainsi organiser des compagnes de
prévention.
C26-Les calcifications de l'aorte abdominale sont un
prédicteur des calcifications des artères coronaires chez
l'hémodialysé.
M. El Amrani(1), O. Maoujoud(2), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y.
Zajjari(1), Y. Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El
Kharras(4), T. Salahedine(4), M. Asserraji(2), M. Benyahia(1).
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital
militaire d'i instruction Mohamed V
Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la
première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce
terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus
précoce et progressent plus rapidement que dans la population
générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en
hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne
de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85
mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des
calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64
barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale
(CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de profil.
Résultats: Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC dans
69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients
porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score
calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs
58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est
significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison
avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une
corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion:
Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications
vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que
C25- Démarrage d'un traitement par dialyse chronique en
urgence. Quelle morbi-mortalité ?
F. El Mazani(1), A. Adnouni(1), W. Fadili(1), M. Sebbani(2), M.
Amine(2), I. Laouad(1)
1-Service de Néphrologie, CHU Mohammed VI, Marrakech
2-Laboratoire d'épidémiologie, Faculté de Médecine et de pharmacie
de Marrakech.
Introduction : Le but de notre travail est de décrire les
caractéristiques et le pronostic d'une population des patients en
insuffisance rénale arrivant au stade terminal de la maladie dont le
démarrage du traitement par épuration extrarénale n'était pas
programmé mais dans un contexte d'urgence devant l'apparition
d'une complication métabolique ou générale. Matériel & Méthodes :
A partir du registre des urgences néphrologiques, ont été inclus dans
l'étude les 230 patients ayant démarré pour la première fois un
traitement par dialyse en urgence pour une IRCT et cela parmi les
33
COMMUNICATIONS ORALES
les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de
mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente
un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la
nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de
progression. Conclusion: Le recours à l'ASP constitue un moyen
fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires
en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA
dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé,
notamment en attente d'une transplantation rénale.
RESUMES
Transplantation rénale-Divers
C28- La grossesse chez la transplantée rénale: Suivi et
retentissement sur le greffon rénal
B.Lify, O.Nascimento, S.Laraki, I.Eladnani, S. Elkhayat, M. Zamd,
G.Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : La transplantation rénale a permis aux receveuses de
rein, de retrouver une fertilité normale, leur permettant d'être
maman. Une grossesse chez une greffée rénale peut être menée
normalement si celle-ci est planifiée et bien suivie par une équipe
multidisciplinaire. Le but de notre étude est de rapporter notre
expérience concernant la survenue d'une grossesse chez des
transplantées rénales, son déroulement, son retentissement sur le
greffon à moyen et à long terme, ainsi que les complications
materno-foetales induites par celle-ci. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective portant sur 13 grossesses survenues chez 7 patientes
parmi 29 femmes greffées rénales en âge de procréer, suivies dans
notre unité. Nous avons étudié les différentes caractéristiques
cliniques et biologiques avant, pendant et après la grossesse, nous
avons également analysé les données obstétricales et l'état des
nouveaux nés à la naissance. Résultats : La néphropathie causale
était une néphropathie indéterminée dans 58% des cas, une
néphropathie lupique dans 28% des cas, et une hyalinose
segmentaire et focale dans 14% des cas. Toutes nos patientes étaient
transplantées à partir d'un donneur vivant, avec une reprise
immédiate de la fonction rénale. Toutes ces grossesses étaient
planifiées avec une tension artérielle équilibrée, créatininémie
normale, protéinurie négative. Le traitement immunosuppresseur
était reà§u mais modifié selon les recommandations. L'âge moyen de
nos patientes était de 30±3,2ans avec un intervalle moyen entre la
greffe et la conception de 52±14,9 mois; la créatinine plasmatique
moyenne était de 10±1,2 mg/l lors des dernières menstruations, de
11,7±1,3 mg/l pendant la grossesse et de 11,5±1,5 mg/l après
l'accouchement. Parmi les 13 accouchements, 10 étaient effectués
par césarienne avec un terme moyen de 34,6±3,3 semaines
d'aménorrhée. Nous avons noté une mort foetale in utéro dans 1
cas, un prématuré de 900g décédé à J19 de naissance, un
avortement dans 1 cas, et une pré-éclampsie chez une patiente ayant
nécessité une extraction par césarienne d'un prématuré de 1670g. Le
nombre d'enfants vivants est de 10, avec un poids moyen de
naissance de 2267±525,8 g. Un rejet aigu humoral était noté chez
une patiente à J14 du post-partum avec une bonne évolution après
traitement antirejet. Conclusion : La grossesse chez une femme
transplantée rénale est une grossesse à haut risque qui doit être
planifiée et surveillée par une équipe pluridisciplinaire faisant
intervenir l'obstétricien, le néphrologue et le pédiatre, vu le risque
accru de complications materno-fœtales. Ainsi en respectant un
certain nombre de critères, la plupart de ces grossesses sont
considérées de bon pronostic.
C27-Topographie des calcifications de l'arbre coronaire du
dialysé.
M. El Amrani(1), M. Belarbi(2), MR. El Farouki(1), Y. Zajjari(1), Y.
Boukili(3), H. Bouzelmate(3), A. Rbaibi(3), A. El Kharras(4), T.
Salahedine(4), M. Asserraji(2), D. El Kabbaj(1), M. Benyahia(1).
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital
militaire d’instruction Mohamed V
Introduction: Les maladies cardiovasculaires représentent la
première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce
terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus
précoce et progressent plus rapidement que dans la population
générale. Matériel & Méthodes: Quarante-neuf patients en
hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne
de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85
mois ont bénéficié d'un dépistage des calcifications coronaires (CC)
par cardioscanner 64 barrettes en synchronisation ECG et sans
injection de produit de contraste. Les CC étaient étudiées au niveau
des artères inter ventriculaire antérieure (IVA), coronaire droite
(ACD), coronaire gauche (ACG), circonflexe (ACx), diagonale (ADiag)
et inter ventriculaire postérieure (IVP). Le score calcique coronaire
d'Agatston (SCCA) était calculé par un logiciel pré fourni. Résultats:
Les CC concernaient 69,4% des cas et se répartissaient comme suit :
IVA 69,4%, ACD 36,7%, ACx 32,7%, ADiag 29,6%, ACG 20,4%, IVP
8,2%. Les CC siégeaient dans une artère chez 22,4% des cas, dans 2, 3
ou 5 artères chez 10,2% des cas respectivement, dans 4 artères chez
14,3% des cas et au niveau des 6 branches chez un seul patient. Le
SCCA moyen était de 331,1, et de 522,2 chez les 10 patients suivis
pour cardiopathie ischémique (p=0,09). Le SCCA moyen par branche
se présentait comme suit : IVA 88,5, ACx 69,8, ACD 46,6, ADiag 15,8,
ACG 6, IVP 2,8. Les CC étaient significativement associées à des
facteurs de risques cardiovasculaires classiques (âge, sexe masculin,
hypertension artérielle systolique, diabète, antécédent de
cardiopathie ischémique). Discussion: Les CC dans notre série sont
superposables à la topographie décrite de l'athérosclérose coronaire
avec laquelle elles partagent plusieurs facteurs de risque. Des études
autopsiques confirment que les CC des patients insuffisants rénaux
sont plus intenses et sont associées à
des remaniements
histologiques plus complexes en comparaison avec la population
générale. D'autres études confirment que les CC du dialysé
représentent un marqueur puissant de mortalité chez l'hémodialysé.
Conclusion: Nos résultats prouvent la grande prévalence des CC chez
les hémodialysés et incitent à un dépistage précoce et régulier.
34
COMMUNICATIONS ORALES
RESUMES
définit par un taux d'acide urique supérieur à 65 mg/l chez la
femme et 80 mg/l chez l'homme. Résultats : Soixante-dix patients
sont colligés, l'âge moyen est de 36,3+/-9,6 ans, 46 femmes et 24
hommes. L'âge moyen du donneur est de 47,5+/-10,2 ans. Le
traitement immunosuppresseur est à base de corticostéroïdes chez
tous les malades, ciclosporine chez 82,9% des patients et
mycophénolatemofétil chez 68,6% et azathioprine dans 31,4% des
cas. Une hyperuricémie est présente chez 48,5% des cas, associée à
une goutte chez 2 patients. Aucun cas de calcul urinaire sur le greffon
n'est noté. il existe une différence statistiquement significative de la
moyenne de créatininémie entre le groupe avec hyperuricémie et
groupe acide urique normal (p=0,008).Il n' ya pas de différence
statiquement significative entre groupe hyperuricémie et uricémie
normale concernant L'IMC, cholestérol total, triglycérides, le diabète
après transplantation et utilisation de ciclosporine. La perte du
greffon est notée chez 5 patients avec hyperuricémie. En analyse
univariée, l'hyperuricémie n'est pas un facteur de risque de perte
du greffon. Conclusion : L'hyperuricémie est un facteur de risque de
la perte du greffon. Un traitement visant à diminuer le taux d'acide
urique pourrait-il améliorer la survie à long terme du greffon?
C29- Myélome multiple et transplantation rénale : à propos
d'un cas.
A.Izem, K. Mabrouk, G. ImangueOkouango, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : Les syndromes lymphoprolifératifs (SLP) constituent
une complication grave de la transplantation d'organes solides. Ils
englobent des entités hétérogènes allant de l'hyperplasie
plasmocytaire réactive au lymphome malin. L'incidence de ces
pathologies avoisine 1,5% dans toutes les greffes d'organes solides.
Elles seraient moins fréquentes chez les transplantés rénaux.
Matériel & Méthodes : Nous rapportons un cas de myélome «à
chaines légères» chez une patiente de 49 ans sans ATCD de
myélome, greffée rénale en 2011 à partir d'un donneur en état de
mort encéphalique et mise sous traitement immunosuppresseur :
ciclosporine, mycophénolatemofétil, et corticothérapie. Elle est
admise pour altération de l'état général et insuffisance rénale.
Résultats :
L'hémogramme
retrouve
une
pancytopénie.
L'électrophorèse
des
protéines
sériques
montre
une
hypogammaglobulinémie. Le myélogramme et
la biopsie
ostéomédullaire concluent à un myélome. Le dosage sérique des
chaines légères est élevé à 3100 mg/l. La biopsie du greffon est en
faveur d'un rejet humoral chronique. Un protocole de
chimiothérapie à base de déxaméthasone, cyclophosphamide, et
thalidomide est démarré en Novembre 2013. La patiente est en
retour en hémodialyse. Discussion : Le myélome, récemment inclus
dans les SLP observés après transplantation d'organe solide ; ne
représenterait que 4% de l'ensemble de ces pathologies. Son
incidence est estimée à 0,2% après transplantation rénale. La
présentation clinique typique du myélome n'est pas toujours
présente dans les cas de myélome postgreffe, ce qui rend le
diagnostic parfois difficile. Le traitement s'apparente à celui des
myélomes survenant chez des patients immunocompétents et le
pronostic reste réservé. Conclusion : La survenue d'un SLP constitue
un tournant évolutif menaçant le pronostic vital du malade et
fonctionnel du greffon ; elle augmente les taux de mortalité et de
retour en dialyse. Nous insistons sur l'intérêt d'un dépistage régulier
chez les malades à risque et des mesures préventives se basant
surtout sur l'adaptation du traitement immunosuppresseur.
C31-Aspects chirurgicaux de la greffe rénale chez l'enfant
(étude de 14 cas).
S.Laraki, F.oubahaybou, S.Makhdar, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix
pour les enfants souffrant d'insuffisance rénale chronique au stade
Terminal. Cette technique est maintenant passée dans la routine, elle
permet la survie et la réhabilitation d'enfants autrefois condamnés.
Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective reprenant
tous les dossiers des enfants transplantés et suivis de manière
régulière en consultation de néphrologie pédiatrique. But du travail :
étudier les aspects chirurgicaux de la greffe pédiatrique ainsi que les
complications chirurgicales. Résultats : 14 transplantations rénales
pédiatriques ont été réalisées dans le service de néphrologie et
transplantation rénale au sein du chu, entre janvier 2007 et janvier
2014, 14 dossiers ont été étudié. Dans notre série on note un âge
moyen de 11.32 ans (6,5-16ans), une prédominance féminine (8/14
enfants), Le donneur est dans 100% des cas vivant apparenté, le plus
souvent un des deux parents, dont la moyenne d'âge est de 45 ans,
La néphropathie causale était dans 4 cas une hypo-dysplasie rénale,
Chez 2 enfants
une vessie neurologique, une pathologie
glomérulaire dans 2cas, RVU dans un cas, VUP 2 cas, syndrome
d'Alport également chez un seul enfant, l'étiologie de l'IRCT était
indéterminée chez uniquement un patient ,et un syndrome de senior
loken chez un seul enfant. La décision d'une néphrectomie a été
prise chez 7enfants. L'anastomose veineuse a été réalisée dans 50 %
des cas avec la veine iliaque externe. L'artère rénale principale,
unique dans 13 cas (99 %) a été anastomosée 4 fois sur l'iliaque
externe, 5 fois sur l'iliaque primitive et 5 fois sur l'aorte. Pour
L'anastomose urinaire, Deux anastomoses urétéro-urétérales, 12
urétéronéocystostomies (Lich-Grégoir). L'aspect vasculaire a été jugé
bon chez tous nos patients. La diurèse a été immédiate, ou
postopératoire immédiate chez tous nos transplantes. Les
complications chirurgicales se répartissent en : Reflux vésico-urétéral
dans le greffon, lymphocèle, sténose urétérale. Les autres patients
ont une évolution satisfaisante. Conclusion : Bien que l'activité de la
greffe rénale pédiatrique reste globalement faible au Maroc depuis
2007, Une mobilisation générale doit permettre la promotion du don
C30-L'impact de l'hyperuricémie sur la survie du greffon.
S. El houssni, I. El hassni, I.Bentaleb, L.Benamar, N.Ouzeddoun,
R.Bayahia, H.Rhou
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn
Sina, Rabat.
Introduction : La prévalence de l'hyperuricémie est élevée chez les
transplantés rénaux (50 à 80%). Elle s'explique principalement par
l'utilisation incontournable des anticalcineurines dans les régimes
immunosuppresseurs. Le but de notre travail est d'évaluer la
prévalence de l'hyperuricémie chez nos transplantés rénaux deux ans
après la greffe et d'étudier ses conséquences cliniques. Comparer les
complications métaboliques, la fonction rénale et la survie du
greffon entre groupe hyperuricémie et groupe uricémie normale.
Matériel & Méthodes : Etude transversale, incluant tous les patients
ayant bénéficié d'une première TR par donneur vivant de Juin 1998 à
Décembre 2010 .Nous avons recueillis les données démographiques
et clinico-biologiques à partir des dossiers médicaux (âge du
receveur, sexe, la néphropathie initiale, IMC, âge du donneur,
Cholestérol total, triglycérides, glycémie à jeun, Acide urique, crise
de goutte et calcul urinaire sur greffon), une hyper-uricémie est
35
COMMUNICATIONS ORALES
d'organes pour autoriser les malades insuffisants rénaux chroniques
à accéder au meilleur traitement que l'on puisse actuellement leur
proposer.
RESUMES
transplantés depuis au moins 6 mois avec au minimum 10 dents et
106 témoins du centre de consultations et traitements dentaires de
Casablanca consultants pour autres pathologies que parodontales.
L'indice de plaque (IP) et l'indice d'hyperplasie (IH) ont été évalués.
L'immunosuppresion, l'hygiène bucco-dentaire et l'état mucogingival ont été cernés. Résultats : Dans les deux groupes, patients et
témoins, agés de 25 à 50 ans pour 60% des cas, sans différence
significative selon le sexe, 22,9% des patients sont sous
mycophénolatemofétil (MMF), associé aux corticoïdes dans 2,90%
des cas. 60% sont sous cyclosporine A, associé au MMF dans 54,30%.
17,10% sont sous tacrolimus et MMF. Dans les deux groupes le
brossage s'effectuait jusqu'à 3 fois par jour, 14,2% des témoins ne se
brossaient pas les dents. 62,9% des greffés ont de bon contrôle de
plaque (IP entre 0,1 et 0,9) contre 21,7% chez les témoins. La
moyenne de l'IP est de 0,730 ±0,569 pour les greffés et de 1,188
±0,518 pour les témoins avec une différence significative
(p=0,000019). L'IH est significativement élevé (p=0,000257) chez les
transplantés (moy: 0,236 ±0,290) que chez les témoins (moy: 0,055).
Conclusion : L'hygiène bucco-dentaire n'épargne les transplantés des
problèmes parodontaux, particulièrement l'hyperplasie gingivale.
L'étroite collaboration néphrologue-parodontologiste est nécessaire
pour une bonne prise en charge des greffés.
C32-Don d'organe et population jeune marocaine : attitude
et opinion.
I.Es-qalli, G.Mahoungou, H.Knidiri, Z.Aitlahcen, M.Jabrane, W.Fadili,
I.Laouad
Service de Néphrologie, hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VI,
Marrakech
Introduction : Le prélèvement d'organes humains au Maroc reste en
dessous des besoins. Les connaissances des étudiants marocains, qui
reflètent la population jeune marocaine, concernant le don et la
transplantation d'organe peuvent être un facteur clé dans le
développement d'une activité de greffe. L'objectif de cette étude est
d'évaluer les connaissances, les attitudes et les croyances des
étudiants concernant le don et la transplantation d'organe. Matériel
& Méthodes : Ce sondage d'opinion a été effectué auprès de quatre
structures d'enseignement supérieur (la faculté de médecine, la
faculté des sciences, l'école des sciences appliquées, une école privée
de commerce) entre le mois de Juin 2013 et le mois de Septembre
2013 à l'aide d'un questionnaire pré établi rempli par l'investigateur
lui-même. Les 36 questions de l'enquête répondaient à cinq thèmes
principaux à savoir l'évaluation des connaissances, l'opinion et
l'attitude du citoyen, la justification explicite du refus, les
déclarations avancées en cas de refus du don d'organes, et les
moyens pour encourager le don d'organe au Maroc. Résultats : Cent
pour cent des sujets enquêtés ont répondu à ce questionnaire.
Parmi les personnes interrogées, 40,3 % étaient des hommes et 59,7
% des femmes. La moyenne d'âge était de 21,5 ans. 89,4 % des 503
étudiants sondés connaissaient la greffe d'organes au Maroc. 83,4%
étaient au courant de l'existence d'une législation régissant le don et
la greffe d'organes. Un quart des étudiants pensaient que les actes
de prélèvement et de greffe n'étaient effectués que dans les
établissements publics de santé autorisés. Deux personnes sur trois
étaient capables d'identifier les organes et les tissus transplantables.
39,7% des étudiants connaissaient l'origine des organes greffés. Plus
de la moitié des personnes acceptaient de donner ses organes après
la mort. Parmi le groupe d'enquêtés refusant le don de leurs organes
après la mort, l'obstruction religieuse était en tête de liste des
déterminants du refus avec une prévalence de 39,7%. Conclusion :
Les jeunes marocains possèdent des connaissances limitées relatif au
don d'organe. Le développement de cette thérapeutique doit passer
par une information et une motivation régulière de la population
générale.
C34- La greffe rénale à partir d'un donneur en état de mort
encéphalique au Maroc : Etude multicentrique.
Z.Houmaid, H.Eloury, N.Znasni, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : La transplantation rénale constitue le traitement de
choix de l'insuffisance rénale chronique. Un total de plus de 270
greffes rénales a été réalisé depuis 1990. Soit une prévalence moins
de 10 greffes/an/Mhab. Mais ce n'est qu'à partir de 2010 que les
premières greffes à
partir de personnes en état de mort
encéphalique ont vu le jour. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une
étude descriptive multicentrique portant sur tous les transplantés à
partir d'un donneur en EME, l'objectif étant de décrire les
particularités cliniques, opératoires, thérapeutiques et évolutives
chez ces patients. Résultats : Une série de 19 greffes a été réalisée
depuis 2010 jusqu'à octobre 2013 (16 à Casablanca et 3 à
Marrakech). L'âge moyen de nos patients était de 42 ans, avec un sex
ratio H/F de 1,28. Les néphropathies causales se répartissaient en :
glomérulopathies (35%) et indéterminée (65%). Une seule greffe
était préemptive et pour le reste les malades étaient en hémodialyse
d'une durée moyenne de 53 mois, avec un délai moyen d'attente de
8,5 mois. Les donneurs étaient jeunes avec une moyenne d'âge de
27 ans, décédés d'un AVP (70%) ou un AVC hémorragique (30%), pas
de notion d'arrêt cardiaque,la créatinine moyenne au prélèvement
était de 12,37 mg/l. Le temps d'ischémie froide était en moyenne de
15h 30min, et celui de l'ischémie tiède de 1h 12min. Le traitement
immunosuppresseur : en induction était à
base de la
thymoglobuline, et en entretien à base d'Anticalcineurines :
Ciclosporine 87,5%Tacrolimus 12,5% ; MMF et Corticoïdes.La reprise
immédiate de la fonction rénale était dans 62,5% des cas, retardée
dans 31,2% des cas. Les complications Immédiates : Thrombose
vasculaire (1cas), Lymphocèle (4 cas) Sténose artère rénale (1cas) et
Hypercalcémie maligne (1cas) ; les Complications tardives : Infection
à CMV (9cas), Hyperparathyroïdie autonome (1cas), Rejet (2cas) et
une Sténose de l'artère rénale du greffon (1 cas). Conclusion : Bien
que l'activité de greffe rénale à partir d'un donneur en état en mort
encéphalique soit débutante au Maroc, les premiers résultats sont
C33- Evaluation de l'état parodontal chez le transplanté
rénal : Etude cas témoins.
A. Rhair, N. Aazair, Z. Houmaid, S. Elkhayat, M. Zamd, G. Medkouri,
M.G. benghanem, B. Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : La transplantation rénale a connu des progrès
considérables. L'apparition de nouvelles molécules non dénuées
d'effets secondaires a permis une meilleure prise en charge de
l'immunosuppression. Les études ont démontré qu'elles sont
associées à un accroissement gingival. Le but de ce travail est
d'évaluer l'état parodontal et apprécier l'impact de la TR et du
traitement adjuvant chez les transplantés rénaux. Matériel &
Méthodes : Une enquête épidémiologique transversale comparative,
a été menée dans notre service (décembre 2012-avril 2013) sur 35
36
COMMUNICATIONS ORALES
encourageants et incitent de ce fait à un renforcement de formation
d'équipes de transplantation médicale et paramédicale ainsi que la
sensibilisation de la population générale à l'importance du don.
C35- Le portage nasal du
péritonéale
RESUMES
C36-Impact du fer injectable dans la correction du statut
RESUMES
martial et de l'anémie en prédialyse
A.Cherkaoui, M.Miftah, I.Bentaleb, G.El Badaoui, N.Ouzeddoun,
F.Ezzaitouni, R. Rhou, R.Bayahia, L.Benamar
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn
Sina, Rabat.
Introduction : L'anémie est une complication fréquente de
l'insuffisance rénale chronique, la recherche d'une carence martiale
et sa correction restent l'élément fondamental du bilan étiologique
de l'anémie de l'IRC et le préalable à tout traitement par ASE.
L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de la
carence martiale ainsi que l'effet de l'apport du fer dans la correction
de la carence et de l'anémie. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une
étude observationnelle prospective menée sur 2 ans incluant tous les
patients IRC dont le DFG est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 suivis
dans notre unité. Les patients ont bénéficié de l'administration du fer
IV en fonction des paramètres du bilan martial et de l'anémie. Ont
été exclu tout les patients ayant reà§u une transfusion sanguine 3
mois auparavant et les patients ayant une histoire de saignement
actif. L'introduction de l'EPO est réalisée dans 1 à 2 mois suivant le
début de la supplémentation en fer IV. Résultats : Durant une
période médiane de 12 mois [3-24mois], 97 patients sont colligés.
L'âge moyen de nos patients est de 63,4±15ans, la néphropathie
causale prédominante est la néphropathie diabétique retrouvée dans
55,7% des cas. A l'admission, 76,3% des patients présentent une
anémie. Une carence martiale est notée chez 77 patients soit 79,4%,
absolue chez 50 patients et relative chez 27. Cinquante-sept patients
ont reçu du fer IV, seul 36 patients d'entre eux ont reà§u de l'EPO. Le
reste soit 40 patients ont reà§u du fer oral pour des raisons
d'indisponibilité du traitement.La comparaison des 2 groupes de
patients (fer IV seul Vs fer oral) trouve une augmentation
significative de Hb (p=0,05) et du statut martial (p=0,038) durant le
1er mois dans le groupe traité par fer IV. Cette augmentation de l'Hb
et du bilan martial est aussi significatif au 3ème mois, 11,4 Vs
10,5g/dl pour l'Hb (p=0,04) et 377 Vs 198ng/ml pour la ferritinémie
(p=0,021). On n'a pas noté d'aggravation de la fonction rénale ou de
cas d'insuffisance rénale aigue après traitement par le fer injectable.
L'introduction de l'EPO au 2ème mois du traitement avec le maintien
du fer IV à la dose moyenne de 200mg/mois a permis une
amélioration du taux d'Hb son maintien dans les fourchettes
normales et la réduction des besoins d'EPO de l'ordre de 50%.
Discussion : Nos résultats démontrent l'intérêt d'un traitement par
fer injectable dans la prise en charge de l'anémie de l'IRC en
prédialyse. En effet le fer IV a permis une augmentation significative
du taux d'Hb (p=0,04) et de la correction du statut martial par
rapport au fer PO ce qui est en accord avec les données de la
littérature. Conclusion : Dans l'IRC au stade de prédialyse, le
traitement martial est le plus souvent indispensable avant et
pendant l'utilisation des ASE. Le fer IV est plus efficace que le fer PO
et permettant une correction de la carence que de l'anémie avec
réduction des besoins en EPO.
Staphylocoque en dialyse
A. Zniber, G. El badaoui, I. El Hasni, N. Ouzeddoun, R. Bayahia, L.
Benamar
Service de Néphrologie- Dialyse - Transplantation Rénale, CHU Ibn
Sina, Rabat.
Introduction : Le portage nasal du staphylococcus aureus favorise la
survenue de péritonites. Le fort potentiel pathogène et le caractère
commensal font de ce germe un agent pathogène à diffusion facile
aussi bien en milieu intra qu'extrahospitalier. Le but de notre travail
est d'évaluer la prévalence du portage nasal de Staphylocoque
aureus (PNSA) chez les dialysés péritonéaux de notre centre , de
décrire son profil de sensibilité aux antibiotiques, ses facteurs de
risque et de préciser l'impact du PNSA sur le survenue des épisodes
infectieux (infections du site d'émergence du cathéter de dialyse
péritonéale(DP) et péritonites). Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective ayant inclus tous les patients dialysés péritonéaux du
centre avec un suivi minimum de 12 mois. Les prélèvements nasaux
ont été effectués 3 fois/ an pendant toute la durée du suivi des
patients en DP. Résultats : Notre série comporte 62 patients mis sous
dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA). L'âge moyen était
de 50±16,9, avec un sex-ratio de 1,95 et une ancienneté en dialyse
péritonéale moyenne de 24 mois. La prévalence du PNSA est de
64,5% .Le portage persistant a été retrouvé chez 30 patients (48,5%),
le portage intermittent chez 10 patients (16 %) alors que 35,5% des
malades étaient non porteurs de Staphylococcus aureus (SA). Les
souches du SA étaient résistantes à la méticilline dans 10% des cas
alors que la sensibilité aux glycopeptides était de 100%. Ni l'âge, ni le
sexe et ni la néphropathie initiale ne sont ressortis comme associés
au PNSA. Le taux de péritonites était significativement plus élevé
chez les porteurs du SA (p<0,014).Le taux d'infections du site
d'émergence du cathéter de DP était plus élevé chez les patients
ayant un PNSA mais le p n'était pas significatif. Conclusion: Cette
enquête nous a permis de dépister le PNSA, afin de mettre en place
les règles individuelles et collectives d'hygiène et l'élargissement
d'une prescription antibioprophylaxique à base de la mupirocine
dans notre unité de dialyse péritonéale.
37
COMMUNICATIONS AFFICHEES
RESUMES
œdémateux (chez 42 patients), l'oligo-anurie (chez 15 patients) et
l'hypertension artérielle (chez 20 patients). Le syndrome néphrotique
est retrouvé chez 38,5%, la protéinurie est positive chez 62 patients
soit 79,48 %. Sur le plan histologique, la classe IV pure est retrouvée
dans 52,6 % des cas, les classes IV et V associées dans 20,5%, la
classe III pure dans 17,9%, les classe III et IV associées dans 64% et
les classes III et IV associées chez uniquement deux patientes. Le
traitement s'est basé essentiellement sur les corticoïdes et les
immunosuppresseurs. L'induction s'est faite par le cyclophosphamide
dans 55 cas (70,5%) et par le mycophénolate moftétil dans 21 cas
(26,9%). Le recul moyen est de 19 mois +/-15,98. L'évolution de nos
patients s'est marquée par une rémission complète dans 33,3 % des
cas et une rémission partielle dans 7,7 % des cas. Les rechutes sont
notées dans 10,3% des cas. 13 patientes ont évolué vers
l'insuffisance rénale chronique terminale. L'évolution était fatale
chez 15 de nos malades (17,9 %). 11 patientes sont perdues de vue.
Conclusion : L'atteinte rénale est fréquente au cours du LES (20 à 50
% des cas selon les séries). Elle est dominée par l'atteinte
glomérulaire. Elle conditionne le pronostic fonctionnel et vital de la
maladie. Les corticoïdes à forte dose et les immunosuppresseurs
(cyclophosphamide intraveineux, mycophénolate mofétil) ont
amélioré le pronostic mais le taux des rechutes reste encore
important d'o๠l'intérêt d'un traitement d'entretien et d'un suivi
prolongé.
Néphrologie clinique
P1-Les néphropathies biopsiées au service de néphrologie :
profil épidémiologique sur 14 ans.
B.Lify, S.Laraki, F.Oubahaybou, O.Nascimento, S.ElKhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Le but de notre travail est de déterminer les
néphropathies les plus fréquentes dans notre population, leur
répartition selon l'âge, ainsi que les modifications de leur fréquence
au cours du temps. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude
rétrospective concernant 2635 biopsies rénales réalisées dans notre
unité durant une période de 14ans (janvier 2000-Août 2013).
L'analyse a été faite en deux périodes de 7ans : la période A
(janvier2000-décembre2006), et la période B (janvier 2007-Août
2013). Résultats : La moyenne d'âge était de 36±25 ans avec une
prédominance masculine (51,8%). Les atteintes glomérulaires
primitives étaient prédominantes (61%), les atteintes glomérulaires
secondaires représentaient 35,2% et les atteintes vasculaires et
tubulo-interstitielles ne représentaient que 3,8%.Dans les
glomérulonéphrites (GN) primitives, la lésion glomérulaire et minime
(LGM) était la plus fréquente (31,2%), suivie par la glomérulonéphrite
extramembraneuse (GNEM) dans 16,4% des cas, et la hyalinose
segmentaire et focale (HSF) dans 16,1% des cas. La néphropathie à
IgA ne représentait que 7,1% des cas. Dans les GN secondaires, la
néphropathie lupique était la plus fréquente (49,7%), suivie par
l'amylose dans 28,4% des cas, tandis que la néphropathie diabétique
ne représentait que 3,3% des cas. Dans le temps, nous avons noté
une augmentation de la fréquence de la GNEM, de la HSF ainsi que
celle de la néphropathie lupique et de l'amylose. Conclusion : La
biopsie rénale reste un geste indispensable à triple intérêt :
diagnostic, pronostic et thérapeutique.
P3- Syndrome néphrotique du sujet âgé : faut-il aller jusqu'à
la PBR ?
S.Makhdar, F.Oubahaybou, A.Rhair, B.Lify, S.ElKhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Le syndrome néphrotique (SN) est défini par un
ensemble de signes biologiques et des conséquences cliniques
secondaires à une protéinurie suffisamment abondante. Il traduit
toujours l'existence d'une néphropathie glomérulaire proliférative ou
non. Le but de notre travail est d'étudier le profil anatomo-clinique
du SN chez le sujet âgé, ainsi que la recherche des facteurs prédictifs
de mauvais pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective, descriptive et analytique, sur une période de 5 ans
(2008-2012), incluant tous les patients âgés de 65 ans ou plus,
hospitalisés au service de néphrologie et chez qui le diagnostic d'un
syndrome néphrotique a été retenu. Nous avons exploité les dossiers
en analysant les caractéristiques cliniques, biologiques,
histologiques, thérapeutiques et évolutives de tous nos patients.
Résultats : Il s'agit de 37 patients dont l'âge moyen est de 70 ans
avec des extrêmes allant de 65 à 80 ans et le sex-ratio de 1,3 à
prédominance masculine. Leur durée de suivi moyenne est de 16
mois. 29,7 % des patients sont hypertendus, 8,1 % diabétiques et 10
% ont des antécédents urologiques. A l'admission, la protéinurie
médiane est de 6 g/24 h, l'hypoalbuminémie médiane de 19 g/24 h
et l'hypoprotidémie médiane de 46 g/24 h. Le SN est impur dans
78,3 % des cas avec : une insuffisance rénale aiguë (IRA), (79 %), une
hypertension artérielle (HTA) dans 48,5 % des cas et une hématurie
microscopique dans 27,5 % des cas. La ponction-biopsie rénale (PBR)
a révélé une amylose (32,4 %), une GEM (29,7 %), une HSF (13,5%),
une LGM (13,5 %)
et GNA post infectieuse (5%). Aucune
complication de biopsie rénale n'a été rapportée. La corticothérapie
est prescrite chez 13 % des patients avec l'obtention d'une rémission
complète chez 5 patients dans un délai médian de 8 semaines. Aucun
patient n'a reà§u de traitement immunosuppresseur. 2 patients ont
reà§u de la chimiothérapie pour des myélomes. 20 % sont devenus
P2-La néphropathie lupique proliférative : aspects clinique,
thérapeutique et évolutif (A propos de 78 cas).
S. Ait faqih, S. Bricha, D. Amer, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : La néphropathie lupique (NL) constitue une atteinte
viscérale grave au cours du lupus érythémateux systémique (LES).
Son traitement implique plusieurs moyens thérapeutiques mais
reste difficile en raison de l'hétérogénéité de la maladie et des
incertitudes sur son cours évolutif .Le but de ce travail est de décrire
les différentes caractéristiques cliniques et thérapeutiques de cette
atteinte et d'en déterminer l'évolution. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective descriptive portant sur 78 cas s'étalant sur une période
de 4 ans. Le diagnostic était retenu sur la présence d'au moins 4
critères de l'ARA 1982 incluant obligatoirement une protéinurie
supérieure à 0,5 g/24 h et/ou des anomalies du sédiment urinaire.
La NL était confirmée histologiquement chez tous nos patients. Le
recueil des données cliniques s'est basé sur les dossiers médicaux. Le
suivi des malades s'est basé sur les registres de la consultation. Le
contact téléphonique a servi pour certains de nos malades. L'analyse
statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx. Résultats : L'âge
moyen de nos patients est de 32,79 ans + /-12,43. Le sexe féminin
est nettement prédominant (98,7 % de femme). Au moment du
diagnostic, les signes cliniques sont dominés par le syndrome
38
COMMUNICATIONS AFFICHEES
chroniques et 5 % sont dialysés. Les facteurs de mauvais pronostique
rénal statistiquement significatifs sont : L'insuffisance rénale et une
protéinurie>3g. Conclusion : Le syndrome néphrotique du sujet âgé,
souvent impur, ne doit pas faire réfuter la PBR qui reste bien tolérée
et guide la prise en charge thérapeutique
RESUMES
précoce du fait du risque élevé d'insuffisance rénale progressive. Le
cyclophosphamide intraveineux constitue la molécule de référence
en traitement d'attaque. Dans les formes résistantes à ce dernier, le
Myécophénolate Mofétil (MMF) donne des résultats prometteurs.
Actuellement, le traitement des néphropathies lupiques (NL)
prolifératives fait l'objet de recommandations européennes et
américaines. L'objectif de ce travail est de partager l'expérience de
notre service et de la comparer à d'autres attitudes thérapeutiques
à travers une revue de littérature large. Matériel & Méthodes : Il
s'agit d'une étude rétrospective descriptive analytique portant sur 78
cas de NL prolifératives s'étalant sur une période de 4 ans colligés au
sein de notre service de néphrologie. Le diagnostic de LES était
retenu selon les critères de l'ARA 1982 prouvé par une histologie
rénale chez tous nos patients. L'analyse statistique est réalisée à
l'aide du logiciel sphinx en analyse uni et multivariée. Résultats : Le
traitement d'induction utilisé en première intention était le
cyclophosphamide intraveineux à forte dose (71,79%), suivi du
mycophénolate mofétil (26,92 %). Le traitement d'entretien après
induction par cyclophosphamide était le cyclophosphamide pour
51,78%, l'azathioprine pour 21,42%, le mycophénolate mofétil pour
une patiente. 14 n'ont pas pris de traitement d'entretien par faute de
moyens. Après induction par mycophénolate mofétil, l'entretien
reposait sur le mycophénolate mofétil. Un antipaludéen de synthèse
était instauré chez 56 patientes. Chez les patients stables en
rémission, le traitement d'entretien était poursuivi 2 ans. Les doses
de mycophénolate mofétil en entretien étaient souvent de 2 g/j
pendant 2 ans puis 1-2 g/j. La dose d'azathioprine était de 2 mg/kg
pendant 2 ans puis 1-2 mg/kg. Les corticoïdes étaient poursuivis au
long cours (5-10 mg/j). Le recul moyen est de 19 mois. Le
cyclophosphamide a permis une rémission complète chez 12 patients
et une rémission partielle chez 4 patients. 13 ont évolué vers
l'insuffisance rénale chronique terminale. 7 patientes ont rechuté.
On a noté 12 décès chez les patients traités par cyclophosphamide.
L'évolution n'est pas connue chez 8 de nos malades. Le MMF a
permis une rémission complète chez 14 patients et deux remissions
partielles. Une patiente a rechuté sous MMF. On a noté un seul
décès. L'évolution n'est pas connue chez 3 de nos malades. Le MMF
semble induire plus de rémissions par rapport au cyclophosphamide
(p=0, 34). Conclusion : L'intérêt du cyclophosphamide intraveineux
dans le traitement d'induction de la néphropathie lupique sévère est
bien établi. Son efficacité est remarquable avec une amélioration du
pronostic vital et rénal. Le MMF est une alternative thérapeutique
intéressante au cours de la néphropathie lupique. Cependant, son
coût relativement élevé limite encore sa prescription.
P4- Intérêt des biopsies rénales itératives chez les patients
atteints de néphropathie lupique (A propos de 8 cas).
S. Ait faqih, N. Belhadi, M. Dridat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : L'intérêt des biopsies rénales itératives au cours du
suivi de lupus systémique reste discuté dans la littérature. Le but de
notre travail est d'analyser les résultats des rebiopsies, préciser les
indications des ponctions biopsies rénales (PBR) itératives chez les
malades atteints de néphropathie lupique et évaluer leurs apports
dans la prise en charge thérapeutique des patients lupiques.
Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée
dans notre service de néphrologie sur une période de 4 ans (20102013). Nous avons inclus les patients atteints de néphropathie
lupique et ayant bénéficié d'au moins une PBR itérative. Tous les
patients répondent aux critères de diagnostic de l'ARA 1982.
L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel sphinx.
Résultats : Parmi une cohorte de 85 patients ayant une néphropathie
lupique confirmée par l'histologie, 8 malades (9,4%) ont bénéficié
d'au moins une PBR itérative. Il s'agit de 8 femmes. L'âge moyen au
moment de la réalisation des PBR itératives était de 33,32 +/-12,43
ans. Le type histologique des néphropathies lupiques lors de la
réalisation de la PBR initiale était une classe II dans 1 cas, une classe
IV dans 4 cas, une classe III dans 2 cas et une classe V dans 1 cas. Le
traitement d'attaque a fait appel au cyclophosphamide chez 6
patientes, à la ciclosporine chez une patiente et un traitement
néphroprotecteur chez une patiente. Le délai de la réalisation de la
2ème biopsie rénale par rapport l'initiale varie de 3 à 11 ans.
L'indication de ces PBR était soit une aggravation de l'atteinte rénale
dans deux cas, soit une apparition ou aggravation de la protéinurie
dans 6 cas. La seconde PBR objectivait 1 classe III, 2 classes IV, une
classe III et IV, deux classe V et IV, une classe V et III et une classe VI
avec évolution des scores d'activité et de chronicité. D'une PBR à
l'autre, nous avons noté un changement de classe dans 6 cas avec
répercussion sur la thérapeutique que nous avons arrêté, renforcé
ou modifié. L'évolution finale était marquée par la survenue de deux
rémissions complètes, de deux rémissions partielles, deux rechutes,
une insuffisance rénale chronique terminale et un décès par activité
de la maladie. Conclusion : Nos résultats confirment la grande
variabilité des transformations histologiques des lésions rénales au
cours de la maladie lupique et l'utilité de la réalisation des PBR
itératives. Il apparait donc que le risque d'une rebiopsie est justifié
devant la nécessité d'évaluation de la maladie et de changement de
la prise en charge des malades.
P6-Le bilan d'activité au sein du service de néphrologie côté
hospitalisation sur une année (2012).
B.Lify, S.Laraki, A.Jebli, S.Makhdar, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Les admissions au service de néphrologie sont très
fréquentes et variées. Leurs diagnostics et leurs traitement
s'imposent vu le risque d'engager le pronostic rénal voir vitale du
malade. Le but de notre étude est de décrire le profil
épidémiologique des admissions au sein de notre service. Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée sur 12 mois
allant de janvier à décembre 2012. La collecte des données a été
réalisée à partir des dossiers des archives de l'année 2012. Les
différents paramètres évalués ont été : l'âge, le sexe, le motif
d'hospitalisation, les antécédents, la diurèse, le bilan biologique
RESUMES
P5- Prise en charge des néphropathies lupiques
prolifératives : cyclophosphamide ou mycofénolate mofétil?
S.Aitfaqih, L.M.Abouaamrane, S.Bricha, S.ElKhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Au cours du lupus érythémateux systémique (LES), les
glomérulonéphrites prolifératives diffuses et focales sévères
justifient le recours à un traitement immunosuppresseur agressif et
39
COMMUNICATIONS AFFICHEES
(créatininémie, protidémie, albuminémie, protéinurie de 24h), le
diagnostic retenu, la prise en charge thérapeutique et l'évolution.
Résultats : Il s'agit de 290 patients qui ont été inclus dans notre
étude. L'âge moyen des patients était de 39,3±17 ans avec une
prédominance masculine (55,3%). 14,22% des patients sont
hypertendus, 6% sont diabétique, 5% des malades ont été admis
pour une initiation à l'hémodialyse.24% des cas ont été admis pour
un syndrome néphrotique impur, 15,2% pour un syndrome
néphrotique pur et 6,86% pour un syndrome glomérulaire. 3% des
cas ont été admis pour une insuffisance rénale rapidement
progressive. La diurèse moyenne était de 1580±830ml/24h. La
moyenne de la protéinurie était de 3,85±3,67g/24h, de la protidémie
56,6±14,3g/l, de l'albuminémie 30,6±10,7g/l de la créatininémie
49±37mg/. La ponction biopsie rénale a révélé une
glomérulonéphrite extramembraneuse dans 13% des cas, une
néphropathie lupique dans 12% des cas, une amylose rénale dans
7,14% et une glomérulonéphrite à IgA dans 5,35% des cas. 50% des
malades ont été mis sous corticothérapie, 10,78% sous endoxan.
L'amélioration clinique et biologique a été notée chez 55,8% des
maladies. Conclusion : La connaissance du profil épidémiologique
des hospitalisations en néphrologie permet de mettre en œuvre les
pathologies rénales les plus fréquentes, et donc d'améliorer la
qualité de prise en charge et le pronostic des patients.
RESUMES
résultats présentent des similitudes avec les données de la littérature
le sexe ratio étant moins marqué chez le sujet âgé de plus de 50 ans
et les formes prolifératives étant les plus retrouvées. Toutefois dans
les séries étudiant le LED chez le sujet de plus de 50 ans l'atteinte
rénale est rarement inaugurale contrairement à nos patients
caractérisés également par la sévérité du tableau clinique
probablement en rapport avec le retard diagnostique. Conclusion :
Bien que le lupus de déclaration tardive soit d'évolution plus lente, il
semble que l'atteinte rénale en dépit de sa rareté, soit un élément de
mauvais pronostique du fait de l'évolution plus fréquente vers l'IRCT
et de la difficulté thérapeutique chez des patients présentant
souvent plusieurs comorbidités.
P8-La mortalité intra-hospitalière dans un service de
néphrologie.
M. Ezziani, S.Mikou, H.Mbarki, T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : Introduction: La prise en charge des patients
hospitalisés dans les services de néphrologie est souvent émaillée de
complications qui sont parfois graves et mettent en jeu le pronostic
vital. L'objectif de ce travail est de déterminer le taux de mortalité
intra-hospitalière et d’identifier les facteurs de risque de mortalité
afin d’établir des mesures correctives visant l’amélioration continue
de la qualité des soins. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective
descriptive portant sur l’étude des dossiers de tous les patients
hospitalisés dans le service de Néphrologie durant l’année 2013.
Nous avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques
et évolutives de tous nos patients. Pour identifier les facteurs de
risque associés à la mortalité, nous avons procédé par une analyse
statistique uni puis multivariée. Résultats : Durant l’année 2013,
nous avons admis 630 patients âgés de 49±18 ans, sans
prédominance de sexe (sex-ratio de 1,05). Les hospitalisés
présentaient une insuffisance rénale chronique terminale dialysée
(7%) ou non (27,3%) dans 34,4% des cas, une insuffisance rénale
aiguë dans 19,5% et un syndrome néphrotique dans 17%. Le diabète
sucré a été noté chez 13,7% des admis. L’hémodialyse a été indiquée
dans 42,7 % des cas. La durée moyenne de séjour était de 10±11
jours. 85 malades (13,5%) ont présenté 220 complications de type
infectieux (66%), neurologique (16,3%), hémorragique (11,8%) et
thrombo-embolique (5,9%). Un transfert en réanimation était
nécessaire chez 5,9% des patients. Le taux de mortalité dans notre
série est de 7,5%. Un choc septique était en cause dans 40,4% des
cas et un choc hémorragique dans 12,7% des cas. En analyse
univariée, plusieurs facteurs sont associés à un risque de décès alors
qu’en analyse multivariée seuls le diabète sucré, la nécessité de
dialyse ou de soins de réanimation durant les premières 24heures, la
survenue d’une complication neurologique et le séjour en
réanimation sont prédictifs de décès. Conclusion : La sévérité des cas
hospitalisés et les comorbidités influencent la mortalité intrahospitalière qui est proposée comme un indicateur de la qualité des
soins à l’hôpital. La réduction ou l’éviction du décès intra-hospitalier
passe par une évaluation des pratiques professionnelles et la mise en
place des revues de morbi-mortalité.
P7- La néphropathie lupique chez le sujet de plus de 50 ans.
N.Aazair, Z.Houmaid, A.Rhair, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : L'atteinte rénale est une localisation fréquente du
lupus érythémateux systémique responsable d'une morbi-mortalité
élevée chez des sujets jeunes. Elle apparait généralement au cours
de la première jusqu'à la cinquième année d'évolution de la maladie.
La néphropathie lupique de révélation tardive est une entité rare et
peu étudiée. Le but de notre travail est d'étudier les caractéristiques
épidémiologiques, clinico-biologiques, histologiques et évolutives de
la NL survenant chez des sujets âgés de plus de 50 ans, en les
comparants aux sujets jeunes. Matériel & Méthodes : Etude
monocentrique rétrospective menée sur l'ensemble des NL biopsiées
dans notre formation sur une période de 7 ans. 24 patients âgés de
plus de 50 ans ont été colligés (G1), comparés à un échantillon de
190 patients (G2). Tous nos patients répondaient aux critères de
l'ACR. Résultats : L'âge moyen était de 58 ans dans le G1 vs 29 ans
dans le G2, le sexe ratio était de 75% de femmes dans le G1 vs 90%
dans le G2. L'atteinte rénale était inaugurale dans 58,3% des cas dans
le G1 vs 61% dans le G2. L'HTA s'est vue chez 60% des cas dans le G1
vs 21,46% dans le G2. La protéinurie était présente dans tous les cas
dans le G1 avec une moyenne de 3,5g/j vs 93% dans le G2. L'IR s'est
vu dans 60% des cas avec une créatininémie moyenne de l'ordre de
30 mg/l dans G1 contre 21% dans G2. L'hématurie et la leucocyturie
étaient respectivement présentes dans 62% et 54% dans G1 vs 32%
et 38% dans G2. A l'histologie la forme proliférative était
prédominante dans le G1 représentée essentiellement par la classe
IV (56,5%) avec un indice d'activité moyen à 5 et de chronicité à 4,
suivie de la classe V (17,4%), dans le G2 les classes III et IV étaient
retrouvées dans 34,5% des cas chacune. Le traitement dans les 2
groupes était à base de corticoïdes et/ou d'immunosuppresseurs
selon de la classe histologique. La rémission s'est vue dans 41% des
cas dans le G1 vs 74% dans le G2, l'aggravation s'est vue dans 66%
des cas dans le G1 contre 24% dans le G2.Le décès était comparable
dans les 2 groupes: 8,3% dans G1 vs 9%dans G2. Discussion : Nos
40
COMMUNICATIONS AFFICHEES
RESUMES
charge 1006 patients en hôpital de jour et 630 en hospitalisation
classique. L’âge moyen des hospitalisés était 49 ± 18 ans sans
prédominance de sexe. L’hospitalisation était urgente dans 44,7%
des cas. L’hémodialyse a été indiquée chez 42,7% des malades. Les
patients dialysés présentaient une IRA dans seulement 12 % des cas,
alors qu’elle s’agissait d’une IRCT pour le reste. Une biopsie rénale a
été réalisée chez 24,6% des malades. La durée moyenne
d’hospitalisation était de 10±11 jours. 220 complications sont
survenues chez 85 malades (13,5%) et l’infection occupe la première
place (66%) suivie des complications neurologiques (16,3%). 7,5% des
patients sont décédés et un choc septique était en cause dans 40,4%
des cas. Les pathologies que présentent nos patients selon la
codification ERA-EDTA sont dominées par les glomérulonéphrites
secondaires et les maladies de système (30,6%), suivies par les
glomérulonéphrites primitives (24,6%), alors que les pyélonéphrites,
les néphrites interstitielles, les néphropathies héréditaires et
familiales, les maladies congénitales et les maladies vasculaires ne
représentent que moins de 5% chacune et 15,6% ensemble. la
catégorie « autres » dans la classification représente 29,2% des
pathologies. L’analyse de l’activité du service montre qu’elle est
consacrée dans 44,8% des hospitalisations à la prise en charge de
l’IRC (7% : complications chez des hémodialysés chroniques, 27,3% :
initiation de l’hémodialyse chez des patients en IRCT, 10,5% : IRC en
complication) et dans 39,7% seulement à la néphrologie clinique.
Conclusion : Une amélioration (en quantité et en qualité) de l’accès
aux différents traitements de suppléance rénale permettrait aux
services de néphrologie de mieux canaliser leurs ressources pour
développer la néphrologie clinique et la transplantation rénale.
P9- Vascularite rénale peu symptomatique associée à une
sclérodermie systémique : quand faut-il y penser ?
A Izem (1); T Benhabib (2); S Saliba (2); M Souid (2); C Veyssier Belot
(1) Service de d'Hémodialyse, CHI de Poissy - St-Germain en Laye,
Poissy
(2) Service d'Hémodialyse, Centre Hospitalier Intercommunal
Poissy/St Germain en Laye, Poissy
Introduction : L'association d'une sclérodermie et d'une vascularite
a été rarement décrite. En revanche, la polyangéite microscopique à
pANCA de type anti-MPO semble s'associer de façon non fortuite à
la sclérodermie. Matériel & Méthodes : Nous rapportons le cas
d'une sclérodermie associée à
une glomérulonéphrite extra
capillaire (GEC) pauci immune à P-ANCA anti MPO en faveur d'une
poly angéite microscopique. Résultats : Mme D âgée de 59 ans,
porteuse saine du virus de l'hépatite B (HBV) et considérée guérie
d'un adénocarcinome sigmoïdien, est suivie depuis 7 ans pour des
arthralgies chroniques et une sclérodermie cutanée limitée. Le
tableau se complique en février 2013 par l'apparition d'une
hématurie macroscopique devenue par la suite microscopique (735
hématies /mm3) dont l'origine urologique est éliminée. On met en
évidence une protéinurie à 2.4gr/ 24h sans insuffisance rénale ni
HTA. L'hémogramme est normal, il existe des AAN positifs à 1/1280,
des anticorps anti tissus négatifs, et des P- ANCA de spécificité anti
MPO positifs (1/80).La biopsie rénale montre une GEC pauci
immune de type vascularite nécrosante avec des lésions nécrotiques
actives. Après présentation au staff clinico-pathologique, revue de la
littérature et avis du centre référent des vascularites, on décide
d'entreprendre un protocole d'induction fait de 4 cures
hebdomadaire de rituximab associé à une corticothérapie per os
avec décroissance rapide, à
l'entécavir et à
un contrôle
coloscopique systématique. Ce choix a tenu compte de l'antécédent
néoplasique et du portage chronique de l'HBV. L'évolution est
favorable avec négativation de la protéinurie et disparition
l'hématurie macro et microscopiques.Une surveillance du taux CD19,
des paramètres biologiques urinaires, des P-ANCA et de l'activité
HBV est maintenue. Discussion : L'apparition d'un syndrome
glomérulaire dans notre cas est une indication à la réalisation d'une
biopsie rénale. Ceci a permis de faire le diagnostic d'une association
peu décrite dans la littérature, sclérodermie - vascularite à ANCA et
ainsi l'instauration rapide d'un traitement spécifique. Conclusion :
Bien que rare, l'association sclérodermie et vascularite a déjà été
décrite. Elle mérite d'être recherchée en raison de son évolution
potentiellement défavorable et implique l'intervention de centres de
références afin d'opter pour le schéma thérapeutique adéquat.
P11- Atteinte rénale au cours de la drépanocytose : à
propos de 5 cas.
F.Oubahaybou, S.Mekhdar, B. Lify, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : La drépanocytose est une cause croissante de maladie
rénale chronique. Des avancées importantes ont été réalisées ces dix
dernières années dans la caractérisation des manifestations rénales
associées à cette hémoglobinopathie ainsi que sur les mécanismes
physiopathologiques impliqués dans leur survenue. Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée sur une
période de 12 années [2001-2012] colligeant les patients
drépanocytaires ayant une atteinte rénale. L'objectif de notre travail
est de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et
évolutives de ces patients. Résultats : Il s'agit de 3 hommes et 2
femmes âgés en moyenne de 31 ans [17 à 40 ans] atteints d'une
drépanocytose homozygote dans 4 cas et hétérozygote dans 1 cas.
L'atteinte rénale a été révélée après un délai moyen de 8 ans dans 2
cas et en même temps que l'hémoglobinopathie dans 3 cas. Les
circonstances de découverte de la néphropathie étaient un
syndrome néphrotique dans 2 cas, une insuffisance rénale (IR)
associée à une protéinurie dans 2 cas et à l'occasion d'une
hématurie macroscopique dans 1 cas. L'examen clinique a révélé des
signes d'insuffisance cardiaque dans 1 cas et un ictère dans 1 seul
cas. La TA était normal dans tous les cas. L'examen aux bandelettes
réactives a montré une protéinurie chez tous les patients, associée à
une hématurie dans 2 cas. à€ la biologie : 2 patients avaient une
fonction rénale normale, l'IR était aiguë dans 1 cas et chronique dans
2 cas avec une créatininémie moyenne de 18,1 mg/L. Les
manifestations rénales étaient une hyalinose segmentaire et focale,
une GNMP, et une néphropathie lupique classe V avec lésion de MAT
P10- Profil des patients hospitalisés en néphrologie en 2013
M. Ezziani, N.Tazi, H.Mbarki, T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : La discipline néphrologique regroupe plusieurs
domaines d’activité et la prise en charge du patient présentant une
néphropathie peut se faire en ambulatoire ou en hospitalier, « à froid
» ou en urgence. Le but de ce travail est de faire une revue des
hospitalisations dans notre service et de préciser les champs de notre
activité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive
incluant tous les patients hospitalisés dans le service de néphrologie
durant l’année 2013. Nous avons analysé le profil épidémiologique et
clinique des patients admis, les différents soins reçus, les principales
complications intra-hospitalières ainsi que le devenir de ces patients.
Les différents diagnostics ont été classés en catégories selon la
codification de l’ERA-EDTA. Résultats : En 2013, nous avons pris en
41
COMMUNICATIONS AFFICHEES
associées chez un patient. L'évolution était défavorable dans 3 cas (2
IRC et 1 cas d'IRCT après un délai de 1 an) et 2 patients ont gardé une
fonction rénale normale. Conclusion : L'atteinte rénale au cours de la
drépanocytose est fréquente. Elle doit être recherchée
systématiquement et précocement chez tout patient drépanocytaire.
De larges études multicentrique concernant l'atteinte rénale au cours
de cette hémoglobinopathie restent requises pour avoir des données
réelles sur l'ampleur du problème et permettrait d'envisager des
mesures préventives.
RESUMES
l'élargissement des indications de biopsie rénale pourrait améliorer
le diagnostic et la prise en charge ultérieure de la NL.
P13- Syndrome de Senior Loken : A propos de deux cas.
F.Oubahibou,
S.Makhdar,
N.Mifdal, El Khayat, M. Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
IBN Rochd-Casablanca
Introduction : Le syndrome de Senior-Loken est une maladie oculorénale autosomique récessive très rare caractérisée par l'association
d'une néphronophtise, et d'une dystrophie rétinienne. La prévalence
mondiale est estimée à 1/1.000.000. Plusieurs cas ont été rapportés
dans différents pays dans le monde. Nous rapportons la première
observation d'une famille Marocaine. Matériel & Méthodes : il s'agit
de deux enfants d'une même famille, issu d'un mariage consanguin,
un garçon et une fille, âgés respectivement de 16 ans et 15 ans,
ayant un syndrome de Sénior Loken. Résultats : les deux patients
sont atteints de l'amaurose congénitale de Leber depuis l'âge d'un
an. Le fond d'œil et électrorétinographie ont révélé la présence d'une
rétinite pigmentaire. Une étude génétique a été effectuée devant la
découverte récente d'une insuffisance rénale chronique ayant révélé
une mutation dans le gène IQCB1à l'état homozygote chez les deux
patients et à l'état hétérozygote chez chacun des parents.
Actuellement un des deux patients a bénéficié d'une transplantation
rénale avec une bonne évolution (le nadir de créatinine à 9 mg/l).
Discussion : Le syndrome de Senior-Loken est une ciliopathie
génétiquement hétérogène très rare. Les mutations de 7 gènes
différents ont été rapportées .Un bilan rénal et ophtalmologique sont
recommandés. Un bilan hépatique pour exclure une fibrose
hépatique et un examen neurologique sont aussi recommandés chez
le nourrisson. Le diagnostic génétique du syndrome de Senior-Loken
repose sur l'analyse mutationnelle des gènes impliqués. Conclusion :
la prise en charge précoce de ce syndrome peut retarder la
progression vers l'insuffisance rénale chronique terminale et réduire
les complications secondaires
P12- Apport de la ponction biopsie rénale au cours des
néphropathies lupiques.
Mikou, H. Mbarki, N.Tazi, M.Ezziani, T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : L'atteinte rénale au cours du lupus érythémateux
systémique (LES) est fréquente. L'apport de la biopsie rénale (PBR)
dans la néphropathie lupique (NL) est considérable en matière de
diagnostic, de pronostic, et aussi dans le choix thérapeutique. Elle
permet de préciser les lésions histologiques rénales et leur étendue,
d'établir leur classification et de déterminer les signes d'activité et
de chronicité. L'objectif du travail est d'établir le profil de l'atteinte
rénale du lupus dans notre service de néphrologie, de préciser les
différentes indications de la PBR, de décrire les différentes lésions
histologiques et les classer selon classification internationale ISN/RPS
2003. Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective menée
au sein du service d'anatomopathologie en collaboration avec le
service de néphrologie d'une période de quatre ans depuis Janvier
2009. Ont été sélectionnées toutes les PBR concluant à une NL à
partir du registre d'anatomopathologie du service de néphrologie.
Les données relatives aux aspects démographiques, cliniques et
paracliniques ont été recueillies des dossiers médicaux des patients.
Les données relatives aux différents aspects histo-immunopathologiques ont été recueillies des comptes rendus des biopsies
rénales. L'analyse statistique a été effectuée par le laboratoire
d'épidémiologie et recherche clinique en utilisant le logiciel SPSS
version 17.0. Résultats : Nous avons inclus dans notre étude 34
biopsies concluant à une NL parmi les 514 PBR réalisées au service
de néphrologie durant la période de 4 ans, soit 6,61%. La moyenne
d'âge est de 34±11,6 ans (17-70) avec une prédominance féminine
(85,7%). 40% des patients avaient un LES connu dont 6 avaient une
NL ancienne. La présentation initiale était dominée par : le syndrome
néphrotique (54%), les anomalies du sédiment urinaire (protéinurie
et/ou hématurie (37%) et l'insuffisance rénale (63%). Les patients
avaient à leur admission à la fois des signes cutanés, articulaires,
immunologiques et hématologiques dans 31,4% des cas alors qu'une
HTA est observée chez 13 patients. La principale indication de biopsie
était l'existence concomitante d'une protéinurie, hématurie et d'une
insuffisance rénale (54%). Selon la classification ISN/RPS 2003, la NL
était classée I dans 23% des cas, II (5,5%), III (20%), IV isolée ou
associée à une classe V (40%), V isolée (11,5%). Des signes d'activité
étaient décrits dans 51,5% des biopsies contre 40% de lésions
chroniques. Des lésions vasculaires étaient présentes dans 31% des
cas dont 1 cas de vascularite lupique. En immunofluorescence, les
dépôts suivants étaient retrouvés : IgA (28%), IgG (54%), IgM (48%),
C3 (71%), C1q (60%). En analyse univariée, aucune corrélation
significative n'est retrouvée entre les lésions histologiques et la
présentation clinico-biologique et immunologique. Conclusion : La
néphropathie lupique est sévère dans la série des biopsies, avec une
fréquence élevée des formes prolifératives. La recherche de
stigmates d'atteinte rénale au cours de l'évolution de la maladie et
P14- Evaluation de l'application des recommandations
nationales sur les glomerulopathies primitives dans un
service universitaire marocain.
N.Mifdal, F.Oubahaybou, K.Mabrouk, A.Jebli, S.Elkhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem Elgharbi, B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du
CHU Ibn Rochd- Casablanca.
Introduction : Les néphropathies glomérulaires sont des affections
rénales avec lésions initiales et prédominantes au niveau
glomérulaire. Elles peuvent être primitives ou secondaires et sont la
principale cause d'insuffisance rénale chronique (IRC). Afin
d'instaurer une prise en charge adéquate, plusieurs
recommandations aussi bien nationales qu'internationales ont été
élaborées. L'objectif de notre travail est d'évaluer l'application des
recommandations nationales sur les glomérulopathies primitives
dans un centre universitaire. Matériel & Méthodes : C'est une étude
rétrospective menée dans notre établissement entre Janvier et
Décembre 2012. Sur l'ensemble des patients biopsiés durant la
période d'étude, nous avons inclus ceux ayant une glomérulopathie
primitive. Ont été exlus les patients ayant une autre cause de
glomérulopathie à la ponction biopsie rénale. Nous avons étudié les
données socio-démographiques (âge, sexe, ...) ; cliniques (pression
artérielle, diurèse, bandelette urinaire...) ; paracliniques (biologique,
radiologique et histologique) ; thérapeutiques et évolutives de
chaque patient. Nous avons ensuite évalué la conformité de ces
42
COMMUNICATIONS AFFICHEES
paramètres avec les recommandations nationales pour chaque
glomérulopathie. Résultats : Sur 151 patients biopsiés, 113 soit
74,83% avaient une glomérulopathie primitive dont : lésion
glomérulaire minime (LGM) : 26,5%, glomérulonéphrite extramembraneuse(GEM) : 25,7%, hyalinose segmentaire et focale (HSF) :
16,8%, glomérulonéphrite aigue post-infectieuse (GNA postInf) :
12,4%, glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d'IgA (GN à IgA) :
11,5%, glomérulonéphrite membrano-proliférative (GNMP) : 7,1%. La
moyenne d'âge était de 37 ans [13 ; 67] avec une prédominance
masculine (sex ratio à 1,8).
Concernant le bilan diagnostique, il a été conforme à 56,6% ; 36,8% ;
68,9% ; 85,7%, 69,2% et 75% pour la LGM, L'HSF, la GEM, la GNA
post-infectieuse, la GN à IgA et la GNMP respectivement. Pour la PEC
thérapeutique, la conformité a atteint 100% pour la LGM ; 84,61%
pour la GN à IgA et seulement 50% pour la GNMP. Pour le suivi, il a
été respecté dans près de 93% pour la LGM et la GN à IgA ; 80% pour
l'HSF et la GNA post-infectieuse ; 58% pour la GEM et que 37,5%
pour la GNMP. Pour l'évolution, 41% des patients avaient une
rémission totale ; 20,5% une rémission partielle ; 7,7% ont évolué
vers l'IRC dont 66% étaient terminales ; 2,6% des patients sont
décédés et 23,1% avaient une évolution imprécise. Discussion : Nos
résultats seront discutés en les comparants avec d'autres
recommandations européennes dans le cadre de l'évaluation de la
pratique professionnelle. Conclusion : A la fin de cette étude, on
conclue qu'aucune glomérulopathie primitive n'est conforme à 100%
aux recommandations nationales en termes de bilan diagnostique,
prise en charge thérapeutique ou suivi sauf pour le traitement de la
LGM.
RESUMES
malades ont un premier calcul et 31 patients sont en récidive de
lithiase. Les patients chez qui nous retrouvons une natriurèse > 150
mmol/24h, sont au nombre de 33 (66%), sans différence significative
entre primo lithiasiques et récidivistes. Un apport hydrique
insuffisant (< 2 litres/jour) est retrouvé chez plus de la moitié des
malades, de façon plus importante chez les récidivistes (p= 0,01).
Discussion : Une natriurèse élevée est définie par un seuil supérieur
à 150 mmol/j, indiquant un apport en sel > 9g/j. Ce facteur concourt
à majorer la calciurie, qui représente un des facteurs lithogènes
majeurs dans le bilan de première intention. Notre travail, basé sur la
comparaison de la natriurèse entre primo lithiasiques et récidivistes,
a abouti à une adaptation des conseils diététiques. L'absence de
différence statistiquement significative concernant la natriurèse
n'exclut pas que cette anomalie puisse être, en moyenne, plus
importante chez les récidivistes. Conclusion : L’enquête étiologique
de première intention est réalisée en ambulatoire. Elle est simple,
peu coûteuse, et repose avant tout sur un recueil des urines de 24
heures qui est hautement recommandée et représente aujourd’hui la
base de la prise en charge médicale d’un patient lithiasique.
P16- Aspect clinique, anatomo-pathologique et facteurs
pronostiques de la néphropathie à IgA.
F.Oubahaybou, S.Makhdar, B.Lify, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,
Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : La néphropathie à IgA est la glomérulonéphrite
primitive la plus répandue au monde. Elle est responsable d'une
insuffisance rénale progressive évoluant vers l'insuffisance rénale
terminale dans près d'un tiers des cas. La présentation et l'évolution
clinique, ainsi que l'aspect en microscopie optique de la biopsie
rénale peuvent être extrêmement variables rendant toute
classification histologique difficile. L'objectif du présent travail est
d'évaluer l'aspect clinique, histologique et les facteurs pronostiques
sur une analyse rétrospective d'une cohorte de patients suivis dans
notre unité pour une néphropathie à IgA. Matériel & Méthodes :
Notre cohorte inclue 52 patients, atteints de néphropathie à IgA
(NIGA) attestée par une biopsie rénale, et suivis dans notre
institution entre 2000 et 2012. Résultats : Il s'agit de 37 hommes et
15 femmes (sex-ratio = 2,'). L'âge moyen est de 31,63 ans [9-67 ans],
Nous avons noté la présence, lors de l'hospitalisation ; une
protéinurie chez tous nos patients avec une moyenne de 2,9 ± 2,19
g/24h, une hématurie macroscopique dans 34% des cas
hypertension, une artérielle (HTA) dans 19% des cas et une
insuffisance rénale dans 61% des cas et un syndrome néphrotique
dans 23 % des cas. L'examen en microscopie optique a montré une
prolifération mésangiale dans 44 % des cas et une prolifération
extracapillaire dans 15,8 %des cas, avec une HSF dans 17% des cas et
une lésion de MAT chez 2 patients. L'immunofluorescence a mis en
un dépôt d'IgA uniquement mésangial dans 78 % des cas, mésangial
et membranaire dans 22 % des cas, un dépôt d'IgM dans 30,7 % des
cas, un dépôt d'IgG dans 19 % des cas et un dépôt de C3 dans 67 %
des cas. La rémission a été obtenue chez ¬57,6% des patients, 9,6%
ont évolué vers l'IRCT. Les facteurs de mauvais pronostiques étaient :
le syndrome néphrotique, l'insuffisance rénale, la coexistence de
dépôt d'IgG et d'IgM ainsi que le recours à la dialyse. Conclusion :
Le pronostic de la néphropathie primitive à IgA fut longtemps
considéré comme favorable, alors qu'actuellement elle représente la
première
cause
d'insuffisance
rénale
terminale
par
glomérulonéphrite primitive chronique nécessitant le recours aux
techniques d'épuration extra rénale. La progression vers
P15- Diététique et lithiase urinaire : place de le natriurèse.
N. Tazi, M.Ezziani, G.Elbardai, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : Depuis 20 ans, les concepts de traitement médical et
de prévention de récidive de la lithiase urinaire se sont
considérablement modifiés. Ils reposent sur une enquête étiologique
indispensable pour chaque patient lithiasique. Le bilan de première
intention systématique chez chaque patient lithiasique comprend un
bilan biologique sanguin et urinaire. On s’intéressera dans cette
étude à la natriurèse chez les patients lithiasiques et sa relation avec
la récidive lithiasique. Matériel & Méthodes : Cette étude
prospective menée depuis octobre 2013 a été conçue pour évaluer le
rôle de la natriurèse chez les patients lithiasiques en consultation de
néphrologie. Le bilan initial a été prescrit de façon systématique et
prospective, aux patients pris en charge pour lithiase n’ayant pas eu
de bilan métabolique antérieur. Le bilan était associé à l'enquête
clinique et nutritionnelle habituelle. La natriurèse devait être
effectuée deux à trois mois après la fin de l'épisode aigu, en régime
libre, habituel. L'évaluation de la créatininurie des 24 heures à partir
de la formule de Cockroft (incluant l’âge et le poids du patient) avait
pour objectif la validation de la qualité du recueil d'urines. La
comparaison entre primo lithiasique et récidiviste est effectuée par
test de chi-deux. Résultats : Pendant 4 mois, sur les 82 patients pris
en charge pour un épisode lithiasique, 12 patients étaient
hospitalisés, 3 patients avaient une crise de colique néphrétique
datant de moins 4 semaines. Une lithotripsie extra corporelle récente
a été prescrit chez 9 patients, 8 bilans n'ont pas été jugés
interprétables en raison d'une créatininurie inférieure à la normale,
ce qui traduisait un défaut de recueil des urines. Finalement, la
natriurèse est validée chez 50 patients. L’âge moyen de notre
échantillon est de 47±13,4 ans avec un sex-ratio de 0.92. Dix-neuf
43
RESUMES
COMMUNICATIONS AFFICHEES
l'insuffisance rénale terminale est maintenant évaluée à un tiers des
cas. La rapidité de cette progression dépend de plusieurs facteurs
dont le type de dépôt et sa localisation.
RESUMES
période de 15 ans et comporte 9 patients présentant une HTA
sévère révélatrice ou associée à la MT. Les dossiers sont colligés au
sein des services de Néphrologie et de Chirurgie Vasculaire. Nous
avons analysé les caractéristiques épidémiologiques, cliniques,
biologiques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des patients.
L'HTA est définie par une pression artérielle systolique (PAS)
&#8805; 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD)
&#8805; 90mmHg selon la définition internationale de l'OMS, de
l'ANAES et de la JNC IV. Résultats : Il s'agit de 7 femmes et de 2
hommes dont l'âge moyen est de 32,8 ± 7,3 ans. La PAS est de191 ±
3,2 mm Hg, la PAD de 108 ± 2,14 mmHg. L'anisotension artérielle
entre les deux membres supérieurs est notée dans 55,5% des cas. Les
manifestations cliniques sont dominées par des signes
neurosensoriels dans 66,6% et les lombalgies dans 33,3% des cas.
L'examen clinique note un souffle abdominal dans 2 cas, un souffle
carotidien dans 3 cas, un souffle iliaque dans 1 cas et une abolition
des pouls fémoraux chez un patient. L'angioscanner réalisée chez un
patient et l'artériographie chez 5 patients ont objectivé une
thrombose de l'aorte avec un aspect grêle des artères rénales (AR)
dans 2 cas, une thrombose ou une sténose serrée de l'AR dans 4 cas
et un anévrysme aortique englobant les AR dans 1 cas. Les
antihypertenseurs sont prescrits chez tous les patients (en
monothérapie dans 3 cas, en bithérapie dans 3 cas et en trithérapie
dans 3 cas) associés à la corticothérapie orale (1 mg/Kg) dans tous
les cas et au méthotrexate dans 1 cas. L'angioplastie endo-luminale
des artères rénales est réalisée chez 2 patients et 2 autres ont
bénéficié d'un pontage prothétique synthétique. Un suivi moyen de
12 mois, la PAS est de 144 ± 11,3 mmHg et la PAD est de 89 ±
10,5mmHg. Seule une patiente est décédée suite à un état de choc
hémorragique. Conclusion : L'HTA est fréquente au cours de la MT.
Un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adaptée
contribueraient à changer le pronostic parfois mauvais chez ces
malades jeunes.
P17- Intérêt de la bio banque d’ADN dans le domaine de la
néphrogénétique : Expérience d’un service de néphrologie.
S. Jaafour(1), M.A. Lazrak(1), K.Sekkouri(1), B.Doukkali(1), K.Oldim(2),
T.Sqalli(1)
(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU
Hassan II-Fès
(2) Laboratoire de Génétique, CHU Hassan II- Fès
Introduction : La néphrogénétique est une discipline qui s’intéresse à
l’étude et à l’identification des gènes impliqués dans le
développement d’une maladie rénale ou néphropathie. L’objectif de
notre travail est la mise en place d’une DNA-thèque ou banque
d’ADN au sein du service de néphrologie et de l’unité de génétique
médicale. Elle aura un intérêt dans la recherche des gènes de
prédisposition aux néphropathies, mais a aussi des applications dans
le domaine de la pharmacogénétique qui s’intéresse à l’étude du rôle
des facteurs génétiques dans la réponse individuelle aux
médicaments. Matériel & Méthodes : Notre étude est prospective
incluant tous les patients porteurs de néphropathies, hospitalisés
dans notre formation ou vus en consultation pendant une période de
six mois (septembre 2011 - février 2012). Tous les patients ont donné
leur consentement pour participer à l’étude et au stockage de leur
ADN. Ont été exclus les patients âgés de plus de 65 ans, les enfants
de moins de 16 ans, et ceux porteurs d’insuffisance rénale
fonctionnelle. Les patients inclus ont bénéficié d‘une consultation
génétique avec établissement d’un arbre généalogique complet et
réalisation de prélèvements sanguins pour étude moléculaire. Pour
cela, nous avons prélevé pour chaque patient : deux tubes secs
contenant chacun 5ml de sang pour réaliser des stockages de sérum;
un flacon de 5cc acheminé à l’unité de génétique médicale pour
réaliser une extraction d’ADN. Résultats : Nous avons inclus 265
patients dont 54% sont des femmes. L’âge moyen est de 46,7 ± 13,3
ans. Cinq catégories de néphropathies ont été identifiées : 41 % de
néphropathies glomérulaires, 16 % de néphropathies vasculaires, 16
% de néphropathies diabétiques, 6 % de néphropathies interstitielles
et 4 % de polykystoses rénales. Nous avons abouti en fin de notre
travail à la mise en place d’une DNA thèque de 265 prélèvements
appartenant aux patients inclus dans l’étude. Par ailleurs nous avons
stocké aussi 265 sérums des mêmes patients au sein du service de
néphrologie. Conclusion : La constitution des bio-banques d’ADN
joue un rôle central en recherche clinique et translationnelle. Elle a
aussi un intérêt diagnostique ainsi que des applications
pharmacogénétiques.
P19- Profil clinique et évolutif de la glomérulonéphrite aigue
post infectieuse.
I.ElHasni; G.ElBadaoui; A.Zniber; K.Flayou; L.Benamer; H.Rhou;
R.Bayahia; Z.AlHammany*; N. Ouzeddoun.
Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale- Hopital Ibn
Sina Rabat.
*Service d'anatomie pathologique Hopital d'Enfants Rabat - CHU
Introduction : La glomérulonéphrite aigue post infectieuse (GNAPI)
est une atteinte inflammatoire aigue non suppurative d'origine
infectieuse des capillaires glomérulaires. Son évolution est souvent
spontanément favorable. Le but de ce travail est de décrire le profil
clinique et évolutif de la GNAPI afin de dégager les différents facteurs
pronostiques qui déterminent cette évolution. Matériel &
Méthodes : Etude rétrospective de 32 cas de GNAPI colligés dans le
service pendant 11 ans (2002 - 2012). Nous avons précisé les
données démographiques, cliniques, biologiques, histologiques et
évolutives de chaque patient. L'insuffisance rénale est définie selon
la formule de MDRD comme modérée (30<Cl créatinine<60ml/min)
à sévère (Cl créatinine<30ml/min). L'évolution favorable est définie
par la disparition du syndrome néphritique initial avec une fonction
rénale normale ou stable. Résultats : L'âge moyen de nos patients est
de 33 ± 16 ans avec une prédominance masculine : sex ratio= 3,40.
Une infection récente est retrouvée chez 16 patients (50%). Treize
patients (40%) présentent un syndrome néphritique. La fonction
rénale est normale chez 3 patients, alors que 9 patients présentent
une insuffisance rénale modérée et 20 patients une insuffisance
rénale sévère. La protéinurie moyenne est de 3,8 ± 2,7 g/24h. Cette
P18- Prise en charge de l'hypertension artérielle au cours de
la maladie de Takayasu: à propos de 9 cas.
K.Flayou, A.Ibrahimi, A.Zniber, I.Bentaleb, R.Drissi, Y.Bensaid,
H.Rhou, L.Benamar, R.Bayahia, N. Ouzeddoun.
Service de Néphrologie et de chirurgie vasculaire, CHU Ibn Sina,
Rabat.
Introduction: La maladie de Takayasu (MT) est une panartérite
inflammatoire primitive des vaisseaux de gros et de moyen calibre
d'étiologie inconnue et de pronostic réservé à long terme.
L'hypertension artérielle (HTA) constitue une complication fréquente
de la MT. Ses mécanismes sont multiples et restent dominés par
l'HTA réno-vasculaire. Le but de notre travail est d'étudier le profil
épidémiologique et thérapeutique de l'HTA au cours de la MT.
Matériel & Méthodes : Notre étude est rétrospective sur une
44
COMMUNICATIONS AFFICHEES
protéinurie est néphrotique chez 15 patients (46%). Elle montre une
prolifération endocapillaire chez tous les patients, associée à une
prolifération extracapillaire dans 17 cas. Nous avons prescrit une
antibiothérapie adaptée chez les patients qui présentent des
infections concomitantes. Une corticothérapie sous forme de bolus
de méthyl prédnisolone relayé par une corticothérapie orale
dégressive est indiquée chez 17 patients qui présentent une GNA
maligne. Après un suivi moyen de 12 mois, l'évolution est favorable
chez 26 patients. Cependant, 6 patients sont au stade d'insuffisance
rénale terminale. L'analyse statistique montre 2 facteurs de risque
associés à l'évolution défavorable à savoir : l'insuffisance rénale
initiale (p=0,0001) et le débit abondant de la protéinurie (p=0,008).
Discussion : L'évolution de la GNAPI dépend de plusieurs facteurs
pronostiques : cliniques, biologiques et histologiques. Certains sont
retrouvés dans notre série. La meilleure prise en charge est
préventive par le traitement précoce et adaptée de tout foyer
infectieux. Un suivi à long terme de nos patients est nécessaire pour
évaluer l'efficacité de notre prise en charge thérapeutique.
Conclusion : La GNAPI est actuellement de plus en plus rare. Son
évolution est souvent spontanément favorable, mais un suivi plus
prolongé (10 ans) est nécessaire pour évaluer son pronostic à long
terme.
P21- Sarcome rénale à
propos de 21 cas.
RESUMES
cellules claires chez l'enfant: A
K.Flayou, M.Moutaouakil, M.Belghiti, Z.Alhamany, A.Kisra, H.Rhou,
L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzeddoun
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Ibn SinaRabat.
Introduction : Le sarcome rénal à cellules claires (SRCC) appelé
souvent « tumeur rénale métastasant au niveau de l'os », est la
deuxième tumeur rénale maligne de l'enfant après le
néphroblastome. Cette tumeur est associée à un taux élevé de
rechutes et de métastases. Le but de notre travail est d'étudier le
pronostic sous traitement de ce SRCC. Matériel & Méthodes : Nous
rapportons une série de 21 cas de SRCC prouvés histologiquement
parmi 599 tumeurs rénales (3.5 %) diagnostiquées à l'hôpital
d'enfants de Rabat entre 1990 et 2010.Nous avons analysé les
données cliniques, biologiques, histologiques, thérapeutiques et
évolutives des patients. Résultats : L'âge moyen au moment du
diagnostic est de 26 mois (7 mois-9 ans). Le sexe ratio est de 1,63. La
masse abdominale est un signe révélateur quasi constant. Aucun de
nos malades n'a présenté un syndrome malformatif ni d'antécédent
familial de tumeur rénale. Le bilan biologique montre une anémie
chez 11 enfants avec un recours à la transfusion de culots
globulaires dans 4 cas. La fonction rénale est normale chez tous les
malades avec une créatinine sérique moyenne à 6,5 ±3 mg/l.
L'échographie a montré une masse rénale localisée à gauche dans 12
cas et à droite dans 9 cas. La distribution en stades est établie
comme suit : Stade I = 7 cas, Stade II = 4 cas, Stade III = 9 cas, Stade
IV = 1 cas. La chimiothérapie préopératoire est systématique chez
tous les malades. Une néphrectomie est réalisée dans 20 cas. Vingt
malades ont reçu une chimiothérapie postopératoire et onze
patients ont reçu une irradiation postopératoire. Un recul médian de
44 mois (2 ans-12 ans), l'évolution est marquée par l'apparition de
métastases dans cinq cas (de siège local dans un cas et osseux dans
4 cas), Onze enfants sont en rémission complète avec fonction rénale
normale, cinq sont perdus de vue et cinq, de stades avancés, sont
décédés. Conclusion : L'agressivité du SRCC et son aptitude à donner
des métastases osseuses imposent un diagnostic et une prise en
charge précoces afin d'améliorer le pronostic vital.
P20- Diabète insipide néphrogénique héréditaire lié à l'X.
A. Ndiyae(1), A.Tadmouri(2), F.Diallo(1), I.Samri(3), F.Z. Batta(1),
F.Z.Souilmi(4), T.Sqalli(1).
(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU
Hassan II-Fès
(2) Service d’Endocrinologie, du CHU Hassan II de Fès
(3) Laboratoire de Génétique, du CHU Hassan II de Fès
(4) Service de Pédiatrie, du CHU Hassan II de Fès
Introduction : Le diabète insipide néphrogénique congénital est une
maladie rare, à caractère héréditaire, caractérisée par une incapacité
du rein à concentrer l’urine, secondaire à une résistance du tube
collecteur à l'action de la vasopressine. Les formes de transmission
liée à l'X (90 % des cas) s'expriment chez le garçon, dès la période
néonatale en général, par une polyurie et une polydipsie. Matériel &
Méthodes : Nous rapportons deux observations de diabète insipide
néphrogénique chez deux garçons de la même famille. Résultats : Il
s’agit de deux frères âgés de 7 et 19 ans présentant chacun depuis
l’âge de 6 mois un syndrome polyuropolypdypsique. L’examen
clinique trouve 2 patients normotendus ; en euvolémie clinique avec
une polyurie importante à 8l/24h pour le plus jeune frère et 10l/24h
pour l’ainé avec une vessie augmentée de volume chez les 2 frères.
L’osmolarité plasmatique est normale alors que l’osmolarité urinaire
était effondrée chez les deux patients. Par ailleurs, on ne note aucun
désordre électrolytique. L‘IRM est revenue sans anomalies
encéphalique expliquant la polyurie. L’épreuve de restriction
hydrique retrouvait une persistance de la diurèse malgré l’arrêt des
apports hydriques ainsi que l’apparition de signes clinico-biologique
de déshydratation alors que l’osmolarité urinaire restait basse même
après administration de l’arginine vasopressine. Une enquête
familiale retrouvait la présence d’un syndrome polyuropolydipsique
précoce chez 2 cousins maternels ainsi que des décès précoces des
enfants de sexe masculin chez la grande mère maternelle.
Conclusion : Dans les familles déjà caractérisées par la présence d'un
enfant atteint, un diagnostic et un traitement précoces évitent dans
la majorité des cas la survenue d'épisodes sévères de déshydratation
pouvant entrainer le décès à un âge jeune.
P22- Rémission au cours des glomérulopathies primitives :
à propos de 140 cas.
K.Flayou, I.Bentaleb, M.Belghiti, J.Dione, Z.Al hamany*, H.Rhou,
L.Benamar, R.Bayahia, N.Ouzedoun.
Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn
Sina-Rabat
*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn SinaRabat.
Introduction : La fréquence de la
rémission au cours des
glomérulopathies primitives (GP) est variable en fonction du type
histologique et de la précocité de prise en charge thérapeutique. Le
but du travail est d'évaluer le profil évolutif des GP et de déterminer
les facteurs pronostiques de mauvaise évolution. Matériel &
Méthodes : Notre étude est rétrospective à partir d'une cohorte de
177 patients suivis pour GP sur une période de 6 ans. Nous avons
inclus les cas de GP avec rémission complète (RC) sous bloqueurs du
système
rénine
angiotensine
et/ou
sous
traitement
immunosuppresseur en fonction du type histologique. Nous avons
étudié
les
paramètres
clinico-biologiques,
histologiques,
thérapeutiques et l'apparition de rechute au cours du suivi. La RC est
définie par une protéinurie inférieure à 0,3g/j avec une fonction
rénale normale. La rechute est définie par la réapparition d'une
45
COMMUNICATIONS AFFICHEES
protéinurie supérieure à 3 g/j. Résultats : Parmi les 177 malades
avec GP, 140 ont présenté une rémission, complète chez 89 patients
soit 50,3% des cas et partielle chez 51 patients. L'âge moyen est de
37,9±14,9 ans, le sexe ratio de 1,6. La protéinurie moyenne à
l'admission chez les patients en rémission est de 6,17±4,5 g/. La
créatine sérique moyenne à l'admission est de 19,2±25,6 mg/l soit
une clairance moyenne de 89,3±45,8 ml/min. Sur le plan
histologique, la GP la plus associée à une RC est la hyalinose
segmentaire et focale suivie par la glomérulonéphrite extramembraneuse. Le délai de rémission est en moyenne de 8±10 mois.
Nous notons 26,5% de rechute avec un délai moyen de première
rechute de 7,9 ±9,8 mois. L'évolution de la GP vers l'insuffisance
rénale a concerné 9% des patients. Aucun cas de décès n'est noté
dans notre série. Conclusion : Le risque de rechutes au cours des GP
en rémission est fréquent d’où l'intérêt d'une surveillance
rigoureuse au long cours de ces patients.
RESUMES
chez tous les patients et un volume de solutés de remplissage
3.6±0.893 L/j dans les premières 48 heures. La durée moyenne de
réhydratation est de 4±2.4 jours. L’alcalinisation est prescrite chez
cinq patients. L’apport calcique par voie orale est indiquée chez un
patient avec une hypocalcémie symptomatique. Devant
l’hyperuricémie objectivée chez tous les patients, l’allopurinol est
administré dans tous les cas, avec un délai de prise après le
diagnostic de SLT de 0 à 4 jours. Quant au recours à l’EER, il n’a été
noté que chez deux patients devant une hyperkaliémie menaçante
dans le 1er cas et une IRA avancée avec hyperphosphorémie dans le
2ème cas. Conclusion : Le syndrome de lyse tumorale est un
syndrome majeur pouvant mettre en jeu le pronostic vital des
patients. L’essentiel est de repérer les malades à risque qui doivent
bénéficier de mesures préventives simples bien codifiées et efficaces.
P24- Apport de scintigraphie rénale dynamique au MAG3
avec injection simultanée du diurétique dans l'évaluation du
retentissement fonctionnelle des pathologies urologiques.
P23- Spectre clinico-biologique du syndrome de lyse
tumorale dans un service de Médecine interne.
S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M. Kebbou
Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd -Casablanca
Introduction : La scintigraphie rénale dynamique au Benzoyl
mercaptoacétyltriglycine (MAG3) est une exploration isotopique
fonctionnelle non invasive qui présente un grand intérêt dans
l'évaluation de la fonction rénale relative tout en explorant la
perméabilité des voies urinaires excrétrices. L'injection simultanée
du diurétique permet d'augmenter le nombre de patients capables
d'achever l'acquisition dynamique sans perturbation en raison de la
miction, et de pallier au problème de double injection souvent posé
chez les enfants. Le but de ce travail est d'évaluer la capacité de la
SRD au MAG3 avec injection simultanée du diurétique à évaluer le
retentissement fonctionnel des pathologies rénales obstructives.
Matériel & Méthodes : Nous rapportons, à travers ce travail,
l'observation de 24 patients présentant une UHN décelé à
l'échographie. Une scintigraphie rénale dynamique avec épreuve
d'hyper diurèse au furosémide a été réalisée. L'injection du
furosémide a été réalisée simultanément au produit radioactif. Notre
étude s'est intéressée surtout à l'analyse de la fonction rénale
relative et de la perméabilité des voies excrétrices. Résultats : Sur les
24 cas étudiés, le sex-ratio était égal à 1,3, la moyenne d'âge était de
7,67ans (extrêmes entre 7 jours et 16 ans). Les données de la
scintigraphie rénale dynamique ont permis de classer nos patients en
quatre groupes. Groupe I : comprenant douze patients (50%) avec
une fonction rénale altérée; groupe II : représenté par douze patients
(50 % des cas) avec une fonction rénale relative normale. Parmi les
patients présentant une fonction rénale altérée 83% présentaient
une altération du drainage dont 20% avec une stase importante, et
58% une stase modérée. Un patient montrait un rein muet.
Conclusion : La scintigraphie rénale dynamique avec injection
simultanée du diurétique permet
en un seul examen de
diagnostiquer l'altération du drainage et d'en évaluer le
retentissement sur le parenchyme rénal, contribuant ainsi à une
meilleure prise en charge thérapeutique.
S. Dahri(1), G.Berrady(2), M.Arrayhani(1), W.Bono(2), T.Sqalli(1).
(1) Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU
Hassan II-Fès
(2)Service de Médecine interne du CHU Hassan II de Fès
Introduction : Le syndrome de lyse tumorale (SLT) est un syndrome
clinico biologique compliquant surtout les hémopathies malignes à
temps de dédoublement rapide. Ses conséquences majeures sont
l'insuffisance rénale aiguë (IRA) et les troubles du rythme cardiaque
pouvant engager le pronostic vital immédiat. L’objectif de notre
travail est la description du spectre clinico-biologique du SLT, ainsi
que des différentes modalités thérapeutiques adoptées. Matériel &
Méthodes : Notre étude est descriptive, analytique et prospective,
réalisée sur une période de 3 mois. Sont inclus, tous les patients âgés
de plus de 18 ans, chez qui le diagnostic de SLT a été posé soit à leur
admission soit au cours de l’hospitalisation. Pour tout SLT
diagnostiqué, nous étudions le profil clinico-biologique des patients,
en recherchant les facteurs de risque de sa survenue, son type et son
caractère inaugural ou pas. En absence de protocole établi pour la
prise en charge du SLT au sein du service, nous rapportons pour
chaque patient les modalités thérapeutiques établies notamment
l’indication d’une épuration extra rénale (EER). D’autres variables
sont recueillies à savoir la survenue de mortalité intra hospitalière
toute cause confondue et la survenue d’une IRA. Résultats : Nous
avons colligé 18 cas de SLT dont l’âge moyen est de 52±16 ans avec
un sex-ratio de 1.25. Les facteurs dépendants de l’hôte favorisant la
survenue de l’IRA sont trouvés chez 15 patients avec une
désyhdrataion extra cellulaire chez 61% des cas, une injection
récente de produits de contraste iodés chez la moitié des cas et une
oligurie chez 3 patients. Au bilan biologique à l’admission, nous
avons objectivé un cas d’IR préexistante, 66% de patients avec une
hyperuricémie, un seul cas d’hypocalcémie asymptomatique et par
ailleurs, aucune hyperkaliémie. Tous nos patients sont atteints
d’hémopathie maligne, lymphomateuse dans 61% des cas et classée
à haut risque de SLT dans la moitié des cas. Le SLT est inaugural chez
5 patients. Il est spontané dans 83.3% des cas et compliqué d’une IRA
dans 61% des cas avec une échographie rénale normale chez 8
patients sur 11. La fonction rénale s’est normalisée chez 36% des
patients avec un délai moyen de normalisation de 4 jours. Dans cette
étude, le taux de mortalité intra-hospitalière toute cause confondue
est de 38.8%. Presque la totalité des patients, même à haut risque de
SLT n’était pas sous traitement préventif. Néanmoins, tous les cas de
SLT sont mis sous traitement curatif avec une hyper diurèse adoptée
46
COMMUNICATIONS AFFICHEES
RESUMES
sur une période de 5 ans (2008-2013). Nous avons analysé les
données démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et
évolutives de la maladie. Résultats : L'âge moyen était de 32 ans,
68% étaient des hommes. Les signes rénaux étaient à type
d'hématurie (96%), d'insuffisance rénale (IR) (78%), de syndrome
néphrotique impur (63%) ou pur (19%), de syndrome
glomérulonéphritique aigu (18%). Une hypocomplémentémie était
présente dans 60,5% des cas. La GNMP était primitive (83 ,7%) ou
secondaire à un lupus (5 cas), une endocardite bactérienne (2 cas),
une hépatite C (2cas), une hépatite B (1cas). Le traitement a été basé
sur une corticothérapie orale (37 %), précédée de bolus de
corticoïdes (13%) et associée au cyclophosphamide (15,6%).
L'évolution a été marquée par la rémission complète (32,5%), la
stabilisation (8,9%), l'aggravation (5,6%) ou l'évolution vers
l'insuffisance rénale chronique terminale (11,2 %) dans un délai
moyen de 3 ans. Discussion : Dans notre série, La GNMP est
primitive dans 83,7% des cas, elle touche l'adulte jeune avec
prédominance masculine, L'hématurie microscopique et l'IR sont
fréquentes. Un suivi plus prolongé est nécessaire pour évaluer le
pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement
des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques.
Conclusion : La GNMP est une lésion glomérulaire qui reste
fréquente dans notre contexte, souvent primitive, de pronostic
réservé, d'o๠l'intérêt d'un dépistage et d'un traitement précoce
P25- Atteinte rénale au cours des vascularites et facteurs
pronostiques.
O. Nascimento, H. Mahamat, Y. Bikinga, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani,
Service de Néphrologie, Dialyse et de Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : Les vascularites systémiques sont des affections
caractérisées par une atteinte inflammatoire de la paroi vasculaire.
Elles peuvent être graves et engager le pronostic vital, en particulier
en cas de manifestations multiviscérales telles que l'atteinte rénale.
L'objectif de notre étude est d'évaluer les facteurs prédictifs du
pronostic rénal. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective
analytique multicentrique portant sur tous les patients porteurs de
vascularite systémique, colligés au service de médecine interne, de
rhumatologie et de néphrologie durant la période allant de janvier
2000 au décembre 2013. Nous avons étudié les données
épidémiologiques,
cliniques,
biologiques,
histologiques,
thérapeutiques et évolutives. L'analyse statistique a été réalisée à
l'aide du logiciel SPSS. 17.0. Résultats : Il s'agit de 54 patients, ayant
un âge moyen de 54 ± 21 ans et un sex-ratio H/F de 1. L'atteinte
rénale a été révélatrice dans 81% des cas. L'examen à l'admission a
retrouvé : un syndrome œdémateux dans 31% des cas, une
hypertension artérielle dans 20%, une oligo-anurie dans 20%, une
protéinurie positive dans 98% et un sédiment urinaire actif dans 90%.
L'insuffisance rénale a été notée dans 70% des cas, avec une
insuffisance rénale rapidement progressive dans 52%. La ponction
biopsie rénale a été réalisée chez 83 % des patients. L'étude
histologique a objectivé des croissants cellulaires, fibro-cellulaires et
fibreux respectivement dans 61 %, 22 %, 9% des cas et la nécrose
vasculaire dans 11% des cas. Le diagnostic retenu était une
granulomatose de Wegener dans 18.5% des cas, un purpura
rhumatoïde dans 26%, la glomérulonéphrite extracapillaire pauciimmune dans 17%, une polyangéite microscopique dans 7%, une
maladie de Goodpasture dans 5.6%, une cryoglobulinémie dans 5%.
Le traitement était basé sur la corticothérapie dans 91% des cas, le
cyclophosphamide dans 17% et le mycophenolate mofetyl dans 3%.
26 patients ont nécessité l'épuration extra-rénale. Les facteurs de
mauvais pronostic rénal statistiquement significatifs sont : l'âge
(p=0.03), l'oligo-anurie (p= 0.04), l'insuffisance rénale rapidement
progressive (p< 0.0001), la créatinémie initialement élevée
supérieure à 50 mg/l(p<0.0001), le recours à l'hémodialyse
(p<0.0001), et le pourcentage élevé de croissants cellulaires (p=0.04).
Conclusion : L'atteinte rénale au cours des vascularites est fréquente.
Afin d'améliorer la réponse rénale, une prise en charge
thérapeutique rapide et urgente s'impose devant toute suspicion de
vascularite.
P27- Profil de la hyalinose ségmentaire et focale (HSF) : à
propos de 42 cas.
M.Naciri, A.Khanoussi, W.fadili, I.Laouad
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU
Med VI -Marrakech.
Introduction : La HSF est une entité anatomo-clinique regroupant un
ensemble hétérogène d'affections néphrologiques. Il s'agit d'une
lésion histologique glomérulaire caractéristique mais peu spécifique
compliquant l'évolution de plusieurs néphropathies. L'objectif de
notre travail est de décrire le profil clinique et évolutif de la HSF afin
de dégager les facteurs pronostiques qui influencent l'évolution de
cette affection. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 42 cas
d'HSF colligés dans le service de néphrologie sur une période de 4
ans (2010-2013). Nous avons analysé les données épidémiologiques,
cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : L'âge moyen de nos patients est de 34,6 ± 15,6 ans avec
une prédominance masculine : sex ratio = 1,8. Le syndrome
néphrotique est le principal motif de consultation. 4 patients (9,5%)
avaient présenté un syndrome néphrotique au cours de l'enfance.
L'obésité est notée chez 3 patients (7,1%). La protéinurie est
retrouvée chez tous les patients avec une protéinurie moyenne de
7,6 ± 5,2 g/24h. Cinq patients (11,9%) présentent une insuffisance
rénale fonctionnelle et 11 malades (26,2%) avaient une insuffisance
rénale organique. La créatininémie médiane est de 59,1 mg/l [25235]. La biopsie rénale, réalisée chez tous les patients, a montré la
présence d'une hyalinose segmentaire et focale. L'atrophie tubulaire
est retrouvée dans 16 cas (38,1%), la fibrose interstitielle dans 10 cas
(23,8%) et des lésions de collapsing dans 3 cas (7,1%). La
corticothérapie a été instaurée chez 37 patients (88,1%). L'évolution
est favorable dans 83,7% des cas après un suivi moyen de 1 an.
L'analyse univariée a permis de retenir 2 facteurs de mauvais
pronostic à savoir : la créatininémie initiale (p = 0,008), la
protéinurie abondante (p = 0,027). Discussion : Dans notre série,
l'évolution de la HSF primitive est souvent favorable sous
corticothérapie et traitement néphroprotecteur et antiprotéinurique. Un suivi plus prolongé serait nécessaire pour évaluer
P26- Profil de la glomérulonéphrite membranoproliférative :
A propos de 47 cas.
Khanoussi.A, Naciri. M , Fadili.W ,Louad.I
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU
Med VI -Marrakech.
Introduction : La glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP)
est une glomérulopathie chronique de l'adulte jeune se caractérisant
par un polymorphisme clinique et biologique. Sur le plan étiologique,
elles peuvent apparaitre comme primitives, ou secondaire à diverses
pathologies. Son pronostic est en règle défavorable en l'absence de
traitement. L'objectif de ce travail est d'étudier le profil
épidémiologique, clinique, histologique, thérapeutique et évolutif de
la GNMP. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective de 47 cas
ayant une GNMP prouvée histologiquement colligés dans le service
47
COMMUNICATIONS AFFICHEES
le pronostic rénal à long terme. L'évolution dépend essentiellement
des facteurs pronostiques cliniques, biologiques et histologiques.
Conclusion : La HSF est une lésion glomérulaire non spécifique
souvent primitive et dont le pronostic dépend essentiellement de la
créatininémie initiale et de la protéinurie.
P28- Qu'en est-il de la
membraneuse du sujet âgé ?
glomérulonéphrite
RESUMES
P29- Néphropathies glomérulaires : qu'en est-il de la région
du sud marocain ?
Z.Ait Lahcen , M.Jabrane, W.Fadili , I.Laouad
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale CHU
Med VI -Marrakech.
Introduction : les néphropathies glomérulaires constituent un
problème clinique fréquent, aussi bien dans la pratique de ville qu'en
milieu hospitalier. Le profil épidémiologique reste difficile à
déterminer dans notre pays vu l'absence de registres nationaux. Le
but de notre étude est de connaitre la fréquence des néphropathies
glomérulaires dans notre contexte ; décrire leurs différentes
caractéristiques démographiques, clinico-biologiques, histologiques,
étiologiques et évolutives. Matériel & Méthodes : Nous avons mené
une étude rétrospective descriptive et analytique portant sur tous les
patients atteints d'une néphropathie glomérulaire colligés dans notre
formation entre janvier 2009 et décembre 2013. Résultats : Il s'agit
de 293 patients, la moyenne d'âge était de 32,5ans &#61617; 14,7
ans ; avec un sexe ratio H/F de 1,2. Le délai moyen de consultation
était de 1,3 mois avec des extrêmes de 04 jours et 3ans. Le syndrome
oedémateux était la présentation clinique la plus fréquente à
l'admission (82,0%), suivi de l'insuffisance rénale (11,3%). Les
indications de la PBR étaient dominées par le syndrome néphrotique
(65,5%), les anomalies du sédiment urinaire (8,5%) et le syndrome de
glomérulonéphrite
rapidement
progressive
(10,5%).
Les
glomérulopathies primitives étaient prédominantes (63,2%), alors
que dans les formes secondaires la néphropathie lupique
représentait (18,5%), les vascularites (3,5%) et l'amylose (2,9%).
L'évolution a été marquée par une rémission complète dans 20,8%
des cas, la mort rénale a été notée dans 12,3% des cas. En analyse
multivariée, l'insuffisance rénale sévère à l'admission et la fibrose
interstitielle étaient significativement associées à l'évolution vers
l'insuffisance rénale chronique terminale. Conclusion : L'incidence
des néphropathies glomérulaires varie d'une région à l'autre et d'un
pays à l'autre en fonction de la politique de biopsie rénale, la
maitrise de leur épidémiologie permettrait une meilleure prise en
charge.
extra
F.Oubahaybou, N. Mifdal, S. Mekhdar, S.El Khayat, Zamd.M,
Medkouri. G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Les avancées dans le domaine de la santé ont permis
l'allongement de l'espérance de vie qui est estimée en moyenne à
71,22 ans actuellement. Par conséquent, un nombre plus important
de glomérulopathies est diagnostiqué chez les sujets âgés. L'objectif
de notre travail est de déterminer le profil épidémiologique,
thérapeutique
et
évolutif
de
la
glomérulonéphrite
extramembraneuse (GNEM) chez les sujets âgés plus de 65 ans.
Matériel & Méthodes : Notre travail est une étude rétrospective
menée sur une période de 13 ans allant de janvier 2000 à décembre
2012, incluant tous les patients âgés de plus de 65 ans ayant une
GNEM dont le diagnostic a été confirmé histologiquement
(microscopie optique et immunofluorescence). Résultats : Nous
avons recensé 20 cas de GNEM pour un total de 161
glomérulopathies diagnostiquées par PBR chez des patients âgés
plus de 65 ans durant la même période ; soit une fréquence de 12,
4%. La moyenne d'âge était de 68,25 ans, avec une prédominance
masculin ; le sexe ratio à 2 ,33 (14H/6F). Le syndrome néphrotique
reste le signe révélateur le plus fréquent (75%), associé à une
hypertension artérielle dans 65% des cas, à une hématurie
microscopique dans 40%des cas et à une insuffisance rénale dans
45% des cas. L'étude histologique a retrouvé un type I dans 70%,
type II dans 30%, avec des lésions tubulointerstitielles dans 45% des
cas. Le bilan étiologique a révélé une syphilis dans 2 cas, une
néoplasie dans 1 cas, une hépatite virale B dans 1 cas, le caractère
idiopathique a été retenu dans 80 % des cas. Tous nos patients ont
bénéficié initialement d'un traitement symptomatique pendant un
délai de 4 à 6 mois ; fait d'un IEC ou ARA II, diurétique, antiagrégant
plaquettaire et statines. Nous rapportons après un recul moyen de
12 mois l'évolution chez seulement 15 cas. La rémission complète a
été observée dans 45% des cas, cinq patients (25%) ont gardé une
protéinurie non néphrotique avec une évolution vers l'IRC. un
patients (5%) a gardé une protéinurie néphrotique, ce patient a été
mis sous Corticothérapie associée au cyclophosphamide avec une
évolution vers l'IRC. Discussion : Les anomalies rénales découvertes
chez les sujets âgés sont souvent considérés comme le résultat du
vieillissement rénal. Cependant les données de la littérature notent
la fréquence des glomérulopathies primitives. Conclusion : La GNEM
est une pathologie fréquente, elle représente 15 à 20% des
glomérulonéphrites primitives de l'adulte. L'allongement de
l'espérance de vie fait que sa prévalence est en augmentation
mêmes chez le sujet âgé durant ces dernières années, ce qui donne à
la biopsie rénale tout son intérêt chez cette tranche d'âge.
P30- Thrombose de la veine rénale par excès en Facteur VIII
M. Belarbi(1), Z. Chahbi, S. Kaddouri, H. Qacif (2), N. Zemraoui (1), M.
Zyani(2)
(1) Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire Avicenne Marrakech
(2) Service de médecine interne, hôpital militaire Avicenne Marrakech
Introduction : L'excès en facteur VIII est actuellement reconnu
comme cause de thrombophilie. Nous rapportons l'observation
exceptionnelle o๠cet excès a été identifié comme seul responsable
d'une thrombose de la veine rénale. Matériel & Méthodes :
Une
femme de 43ans, diabétique de type 2 sous insuline, consultait en
mai 2012 pour une hématurie totale, associée à des lombalgies
gauches et à un syndrome fébrile. Résultats : L'examen clinique
montrait une fièvre à 38°C et une sensibilité du flanc gauche, sans
autre anomalies décelables. Les examens biologiques montraient à
l'admission une légère anémie hypochrome microcytaire à 11 g/dl,
un taux de plaquettes et un taux de leucocytes normaux, une
protéine C réactive à 40 mg/l. La fonction rénale était préservée, le
reste du bilan sanguin comprenant la fonction hépatique, la
glycémie, l'électrophorèse des protéines était normale. L'examen des
urines montrait une hématurie importante sans leucocyturie. La
protéinurie de 24heures était à 0.19g. L'uroscanner objectivait la
présence d'une anomalie de perfusion du rein gauche associé à un
48
COMMUNICATIONS AFFICHEES
thrombus de la veine rénale étendu à la veine cave inférieure,
concluant ainsi au diagnostic de thrombose de la veine rénale
gauche. L'enquête étiologique de thrombophilie avait objectivé un
excès isolé en facteur VIII qui était à 230 % (60%-150%). la patiente
n'avait pas d'antécédents familiaux similaires. Elle fut traitée par
héparine avec relais par un anti vitamine K oral à vie. L'évolution
était satisfaisante avec disparition de la thrombose, sans récidive
cinq mois après le début du traitement. Conclusion : Les étiologies
inhabituelles de thrombophilie héréditaire, parmi lesquels l'excès en
facteur VIII, devraient être mieux connues et étudiées dans leurs
aspects physiopathologiques et génétiques. Le bilan d'une
thrombose veineuse est de plus en plus enrichi par les différents
dosages de facteurs prothrombotiques. La découverte de l'une de
ces étiologies doit poser l'indication d'un traitement anticoagulant à
vie, afin d'éviter les récidives.
P32- Hyperthermie maligne d'effort
multiviscérale chez un jeune sportif
RESUMES
et
défaillance
M. Belarbi(1), N. Zemraoui(1), O. Maoujoud(2), M. Asserraji(2)
Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire AvicenneMarrakech
Service de néphrologie-hémodialyse, premier centre médicochirurgical-Agadir
Introduction : L'hyperthermie maligne d'effort (HME) fait partie des
principales causes de décès dans le sport. Cette complication peut
être évité si elle est reconnue et traitée rapidement et correctement.
Nous rapportons un cas inhabituel de défaillance multiviscérale
causée par une HME en raison d'une activité sportive intense dans
un environnement chaud et d'un manque de soins de santé
primaires. Matériel & Méthodes : Patient de 35 ans, sportif, sans
antécédent pathologique particulier, était admis dans notre hôpital
pour des douleurs et faiblesse musculaires ainsi que des urines
foncées, trois jours après une course de six heures lors d'un
marathon, dans une journée très ensoleillée. Résultats : L'examen à
l'admission trouvait un patient déshydraté, hypotendu à
75/40mmhg, fébrile à 38,5°C avec des douleurs musculaire intense à
la palpation. Le bilan biologique avait objectivé une rhabdomyolyse
(CPK: 40175 Ui/l), insuffisance rénale aiguë (Urée : 1,11 g/l ;
créatinine : 110 mg/l), hyponatrémie à 117mmol/l, hyperkaliémie à
7,15mmol/l, acidose métabolique grave à 3 mmol/l, une coagulation
intravasculaire disséminée (CIVD) et insuffisance hépatique aiguë, la
CRP était à 9mg/l. Le patient était admis en réanimation avec prise
en charge en hémodialyse après stabilisation de son état
hémodynamique. Une imagerie par résonnance magnétique
musculaire réalisé avait montré un hypersignal T2 au niveau des
cuisses reflétant la rhabdomyolyse. Malheureusement, au bout de
huit jours de soins intensifs, le patient est décédé dans un tableau de
choc septique et une défaillance multiviscérale. Conclusion : L'HME
est une pathologie grave pouvant se compliquer d'une défaillance
multiviscérale et engager le pronostic vital. Notre observation illustre
l'importance de la logistique médicale et des soins de santé primaires
lors des grandes manifestations sportives pour prévenir ce type de
complications.
P31- Association psoriasis et LGM :A propos d'un cas
D.JP.Dione, K.Flayou, F.En-niya, H.Jmahri, M.Belrhiti, H.Rhou,
L.Benamar, Z.Al Hamany*, R.Bayahia, N.Ouzeddoun
Service de Néphrologie, Dialyse et Transplantation rénale, CHU Ibn
Sina-Rabat
*Service de Néphrologie et d'anatomie pathologique, CHU Ibn SinaRabat.
Introduction : Le psoriasis est une dermatose inflammatoire
chronique d'étiologie inconnue. Elle représente environ 5 % de
l'ensemble des dermatoses et peut s'accompagner d'atteintes extracutanées, essentiellement articulaire. Les atteintes rénales au cours
du psoriasis sont rares essentiellement : l'amylose et la néphropathie
à Ig A. Matériel & Méthodes : Nous rapportons l'observation
clinique d'un patient âgé de 43 ans, porteur d'un psoriasis non traité
depuis 20 ans, admis pour prise en charge d'un syndrome
néphrotique Résultats : Le patient avait comme antécédent un
tabagisme chronique estimé à 20 paquets années. L'examen clinique
trouve des œdèmes des membres inférieurs avec des lésions
érythémateux squameuses de psoriasis au niveau du tronc, coudes et
genoux, sans signes inflammatoires locaux. Le bilan montre un
syndrome néphrotique avec protéinurie à 5g/24 heures sans
hématurie microscopique et avec une fonction rénale normale. La
biopsie rénale trouve des lésions glomérulaires minimes. La
coloration Rouge Congo est négative et en immunofluorescence :
absence de dépôts d' l'IgA. Les fractions C3 et C4 du complément
étaient normales. La recherche des anticorps anti nucléaires anti
DNA natifs, Anca, anti MBG, est négative. Les sérologies hépatites
B,C ,HIV, syphilis et toxoplasmose sont négatives Le patient est traité
par une corticothérapie orale avec bonne évolution clinique et
biologique :régression des œdèmes et négativation de la protéinurie
au bout d'un mois. Discussion : Une quarantaine de cas d'atteinte
rénale au cours d'un a été décrite dans la littérature. En dehors des
cas d'atteintes rénales secondaires au traitement du psoriasis,il s'agit
d'amylose rénale secondaire dans 80 % ou de quelques cas de
glomérulonéphrites mésangio prolifératives avec dépôts d'Ig A. La
physiopathologie de cette affection n'est pas connue, mais fait
intervenir un mécanisme auto-immun. La particularité de notre cas
réside sur les résultats de l'histologie rénale. En effet la survenue
d'un syndrome néphrotique a type de LGM au cours d'un psoriasis
n'est pas décrite. Par ailleurs aucune cause secondaire n'a été
retrouvée. Conclusion : Bien qu'elle soit rare, l'atteinte rénale doit
être recherchée au cours du psoriasis. Dans ce cas la pratique de
l'histologie rénale a conduit au diagnostic d'une atteinte rénale à
type de LGM.
Insuffisance rénale aigue
P33- Insuffisance rénale aigue chez les adultes infectés par
le VIH : Aspects épidémiologiques et évolutifs
B.Lify(1),
O.Nascimento(1),
F.Oubahaybou(1),
G.Dabo(2),
H.Lamdini(2),
S.El
Khayat(1),
Zamd.M(1),
Medkouri.G(1),
Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)
(1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd- Casablanca
(2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'infection par le virus de l'immunodéficience humaine
(VIH) est une affection globale qui peut atteindre tous les organes du
corps humain y compris le rein. Le but de notre travail est de
déterminer le profil épidémiologique et évolutif de l'insuffisance
rénale aigue (IRA) survenue chez les adultes infectés par le VIH.
Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude rétrospective sur 10 ans
déroulée dans le service des maladies infectieuses. Ont été inclus les
patients infectés par le VIH et présentant une IRA définit comme
suite : créatininémie 5mg/l et/ou une réduction de 25% du débit de
filtration glomérulaire (DFG) par rapport à la valeur initiale. Les
données ont été colligées à partir des dossiers informatisés et
49
COMMUNICATIONS AFFICHEES
analysées sur le logiciel Excel. Résultats : Nous avons colligé 223
patients soit une incidence de 7%. La moyenne d'âge était de
43±11ans avec une prédominance masculine (139M/84F). Le diabète
et l'HTA étaient retrouvés respectivement dans 12 cas (5,38%) et 10
cas (4,48%), la co-infection par le virus de l'hépatite B ou C dans
9,4%. La majorité de nos patients était au stade C soit 127 cas (57%).
La moyenne de CD4 était de 193 cellules/mm3 et celle de la charge
virale était de 652505 copies/ml. 147 patients (66%) étaient sous
traitement antirétrovirale dont 16 (9,4%) avaient une charge virale
indétectable. La créatininémie moyenne était de 30,6±22,7 mg/l soit
un DFG moyen de 46,7±24ml/min et celle de l'urée de 1,44±1,29g/l,
la protéinurie moyenne était de 4,79±3,57g/24h, l'albuminémie
moyenne était de 40±10g/l, la protidémie moyenne était de
56,4±22g/, l'hématurie était présente dans 8,9% des cas. L'origine
fonctionnelle était retrouvée dans 40,77%, La cause obstructive dans
8,5%, la cause organique révélée par un syndrome néphrotique dans
3,13% des cas et l'origine médicamenteuse dans 8,07%. 13 patients
ont nécessité le recours à l'hémodialyse. 6,27% des cas ont évolué
au stade terminal et 68% des malades ont présenté une infection
opportuniste. Conclusion : La fréquence des infections récurrentes et
de l'exposition aux médicaments néphrotoxiques joue un rôle
important dans la survenue de l'IRA chez les sujets infectés par le
VIH, d'o๠l'intérêt de la prévention afin d'éviter le passage vers
l'insuffisance rénale chronique voir terminale.
RESUMES
nécrosante dans 1 cas et une néphropathie liée au VIH dans 1 cas. 4
malades sont décédés, 2 malades sont déclarés chronique terminale
et 5 malades ont une amélioration de la fonction rénale. Conclusion :
La PBR chez le sujet infecté par le VIH permet de déterminer le type
de l'atteinte rénale, d'instaurer le traitement adéquat et de préciser
le pronostic. Rares sont les facteurs de risque qui ont pu être mis en
évidence. Le dépistage est donc fondamental, une bandelette
urinaire et une créatininémie suffisent pour dépister la plupart des
anomalies rénales.
P35- Quel effet de la maladie rénale chronique sous-jacente
sur le pronostic de l’insuffisance rénale aiguë surajoutée ?
G. El bardai, N. Tazi, N.Kabbali, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : Malgré les progrès réalisés dans la connaissance de la
physiopathologie et dans la prise en charge globale des patients
souffrant d’insuffisance rénale aigue (IRA), le pronostic reste
généralement médiocre avec une mortalité élevée. Plusieurs études
ont montré qu’une maladie rénale chronique sous-jacente (MRC)
augmente nettement le risque d’IRA. Dans cette analyse nous
étudions l’impact de la MRC sur le pronostic de l’IRA. Matériel &
Méthodes : Étude prospective étalée sur 7 mois (septembre 2012mars 2013) incluant l’ensemble des patients admis aux différents
services du CHU et présentant une IRA organique, fonctionnelle ou
obstructive, y compris les cas d’accutisation sur fond de chronicité.
L’IRA est définie et classée selon les critères de la classification Acute
Kidney Injury Network (AKIN). Le statut de maladie rénale chronique
est déterminée à l’admission des patients, et définie par une
élévation de la créatinine sérique, protéinurie et / ou une
échographie rénale anormale dans l'année avant l'hospitalisation. Les
données cliniques, biologiques, thérapeutiques et pronostiques ont
été analysées et comparées chez les patients avec ou sans
antécédents de maladie rénale chronique. Résultats : 210 patients
atteints d'IRA ont été admis au CHU durant la période de l’étude,
dont 33 (15,7%) présentaient une MRC sous-jacente. Il n'y avait pas
de différence d'âge entre les deux groupes comparés. Nous avons
noté plus d’HTA et de diabète dans le groupe avec MRC (p <0,001),
alors qu’il n’y avait pas de différence significative concernant
l'insuffisance cardiaque et la maladie coronarienne. La comparaison
des deux groupes a montré que l’IRA pré-rénale était
significativement plus fréquente chez les patients avec MRC sousjacente (69,9% vs 42,3%, P = 0,003). La sévérité de l’IRA selon les
stades AKIN était similaire dans les deux groupes, ainsi que la durée
d’hospitalisation et le recours à l’hémodialyse. Les patients atteints
de MRC sont plus susceptibles d'évoluer vers une IRCT dialyse
dépendante à leur sortie (42% vs 25% p <0,001), alors que la
mortalité est significativement plus importante chez les patients sans
antécédents de MRC (32% vs 12,1% p=0,013).Conclusion : Même si
l’évolution vers l’IRCT est plus fréquente en cas de MRC sous-jacente,
la mortalité apparait moins importante par rapport aux patients sans
antécédents de MRC. Ceci suggère un effet protecteur de la MRC sur
la survie de ces patients en cas d’IRA.
P34- Place de la ponction biopsie rénale en cas
d'insuffisance rénale aigue chez le sujet infecté par le virus
de l'immunodéficience humaine.
B.Lify(1), O.Nascimento(1), F.Oubahaybou(1), G.Dabo(2),
H.Lamdini(2),N.Bennani(3),S.ElKhayat(1), Zamd.M(1), Medkouri.G(1),
Benghanem.M(1), Ramdani.B(1), A.Chakib(2), K.Filali Marhoum(2)
(1)Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale,
CHU Ibn Rochd- Casablanca
(2)Service des Maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd- Casablanca
(3) Service d’Anatomopathologie, CHU Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'atteinte rénale est fréquente au cours de l'infection
par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Elle peut prendre
plusieurs formes cliniques et anatomopathologiques. Le but de ce
travail est d'évaluer la place de la ponction biopsie rénale (PBR) dans
le diagnostic des atteintes rénales associées. Matériel & Méthodes :
Il s'agit d'une étude rétrospective sur 11 PBR réalisées chez 11
patients infectés par le VIH et présentant une atteinte rénale. Les
caractéristiques cliniques, biologiques (protéinurie de 24h,
créatininémie, protidémie, albuminémie et hématurie) et évolutives
sont analysées. Les indications de la PBR sont notées ainsi que les
traitements employés. Résultats : L'âge moyen est de 36,2±11ans. La
majorité sont de sexe masculin (72,7%), 64% sont alcoolo-tabagique,
27,3% des malades sont hypertendus, 27,1% sont Co infectés par le
virus de l'hépatite C. L'indication de la PBR la plus fréquente était un
syndrome néphrotique impur dans 10 cas et pur dans un cas. La
diurèse moyenne était de 1517±906 ml/24h, la moyenne de la
créatininémie était de 30,6±22,7mg/l, de l'urée 1,3±1,09 g/l, de la
protidémie 57,6±19g/l, de l'albuminémie 25±7g/l et de la protéinurie
de 24h 4,8±3,83 g/24h. 44,4% des patients ont été pris en
hémodialyse. La PBR a objectivé une glomérulonéphrite
endocapillaire post infectieuse dans 2 cas, une glomérulonéphrite
membrano-proliférative rapidement progressive dans 1 cas, une
amylose rénale dans 3cas, une hyalinose segmentaire et focale dans
2 cas, une nécrose tubulaire aigue dans 1 cas, une néphropathie liée
au VIH associée à une néphrite granulomateuse tuberculoïde non
50
COMMUNICATIONS AFFICHEES
RESUMES
patients. Sur le plan biologique, une thrombopénie est présente dans
83.5 %, et l'hyperleucocytose dans 88.6 %.Une cytolyse hépatique est
notée chez 72 % des cas, une hyperbilirubinémie totale dans 68.3 %
des cas, tandis que la créatininémie moyenne est de 52.8 mg/l. La
maladie est confirmée par la sérologie de Martin et Petit chez 22
patients. Sur le plan thérapeutique, l'antibiothérapie utilisée est la
pénicilline, la ceftriaxone et cycline chez 43, 27 et 2 cas
respectivement. 44 % des cas ont nécessité un séjour en
réanimation. Le recours à l'hémodialyse a été nécessaire chez 17
patients, avec une moyenne de 2.8 séances/patient. L'évolution est
défavorable chez 15 patients qui sont décédés dans la majorité des
cas par choc septique ou atteinte respiratoire sévère. Par contre, elle
est favorable dans 69.6 % des cas chez qui nous avons noté une
récupération rapide de la fonction rénale avec une créatininémie
moyenne à la sortie de l'hôpital de 12.59 mg/l. Discussion : Les
résultats de notre étude ont confirmé les données rapportées dans la
littérature concernant les manifestations cliniques et biologiques
protéiformes de la leptospirose. Avec les différentes manifestations
de la leptospirose, les cliniciens doivent maintenir un indice de
suspicion élevé afin de faire le bon diagnostic, puisque le test
sérologique initial est souvent négatif (17.7 % dans cette étude).
L'insuffisance rénale est une complication sévère nécessitant le
recours à l'épuration extrarénale dans 6 à 49% des cas (21% dans
notre série). Cependant, le pronostic de la maladie reste
généralement bon, la mortalité globale étant de l'ordre de 4 %.
Conclusion : La leptospirose avec insuffisance rénale est une maladie
sévère et peut être de mauvais pronostic. Les signes et les
symptômes évocateurs de la leptospirose doivent être connus par
tout médecin afin de mettre en place un traitement adéquat et
précoce pour améliorer les résultats.
P36- Profil épidémiologique et pronostique de l'insuffisance
rénale aigue obstructive: Etude prospective multicentriques.
F.oubahaybou, M.bourial, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,
Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale aiguë (IRA) obstructive est une
situation clinique fréquente. D'étiologie multiple et peut nécessiter
l'hémodialyse en urgence ou de façon programmée. Le but de ce
travail est de déterminer les divers aspects épidémiologiques,
étiopathogéniqes, et pronostiques de l'IRO au Maroc. Matériel &
Méthodes : Etude multicentrique, prospective, incluant tous les cas
d'IRAO définie selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par
les néphrologues du 1erseptembre 2012 au 28 février 2013. L'étude
univariée est réalisée par le test de chi2, l'étude multivariée par
régression binomiale, p est significatif si< 0.05. Résultats : Il s'agit de
102 patients, le sex-ratio est de 1,6, l'âge moyen est de 58 ,7 ans
avec des extrêmes allant de 6mois à 90 ans. L'obstacle sur les voies
urinaires est tumoral dans 31% cas, lithiasique dans 4,9% cas, un
adénome prostatique dans 4,9 % cas, infectieux dans 0,9% des cas,
une uropathie malformative dans 2,9% cas. 51 patients ont eu une
séance d'hémodialyse en urgence et 41 patients ont eu une séance
d'hémodialyse
programmée.
L'indication
d'une
séance
d'hémodialyse était l'hyperkaliémie dans 38,2% cas, l'urémie dans
19,6% cas, la transfusion en préopératoire dans 14,7%, l'acidose
métabolique dans 1,9% cas. Parmi ces patients 62 patients ont été
opérés, 90 patients ont eu un drainage des voies urinaires.
L'évolution a été marquée par le décès de 8 patients, une
normalisation de la fonction rénale dans 20,5% des cas, une
évolution vers la chronicité dans 47% des cas et vers l'IRC terminale
dans 4,9% des cas. Selon l'étude univariée, les facteurs de risque de
mortalité étaient la défaillance neurologique, la défaillance cardiovasculaire, l'hyperkaliémie> 6,5 et le recours à
la dialyse.
Conclusion : L'existence d'une obstruction aiguë des voies urinaires
doit être évoquée devant toute anurie, même sans douleur associée.
Lorsqu'un diagnostic d'uropathie obstructive avec IRA est
formellement établi, le traitement urologique s'impose de toute
urgence et constitue un véritable sauvetage rénal.
P38-Fièvre boutonneuse méditerranéenne avec insuffisance
rénale aiguë : à propos de 10 cas et revue de la littérature.
A. Izem; K. Mabrouk; D. Amer Mohamed; S. El Khayat; M. Zamd; G.
Medkouri; M. Benghanem; B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : La fièvre boutonneuse méditerranéenne (FBM) ou la
rickettsiose est une infection bactérienne à Rickettsia conorii
survenant principalement autour du bassin méditerranéen. En
dehors de la forme éruptive classique, la FMB est responsable
d'atteintes viscérales diffuses dans 10 à 20 % des cas notamment sur
terrain fragilisé. L'atteinte rénale au cours de ces formes est mal
connue et fréquemment considérée comme étant fonctionnelle ou
liée à une nécrose tubulaire et/ou une vascularite nécrosante. Le but
de notre travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique,
thérapeutique et évolutif de l'atteinte rénale au cours de la FBM.
Matériel & Méthodes : C'est l'étude rétrospective de 10 cas de FBM
avec insuffisance rénale aigue (IRA), hospitalisés dans le service de
maladies infectieuses entre 2010 et 2013. Nous avons analysé les
paramètres démographiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques
et évolutifs. Résultats : Cinq patients (50%) sont d'origine rurale et
ont rapporté un contact avec les chiens. L'âge moyen était de 48.4
ans [32;60 ans]. Tous les patients étaient de sexe masculin et tous
ont présenté une éruption maculo-papuleuse fébrile, associée à un
syndrome méningé dans 20 % des cas. On a noté la présence d'une
hématurie (2 cas) et d'une protéinurie (3cas). Un seul patient a
nécessité une prise en charge en réanimation pour une forme grave
de FBM. Tous nos patients présentaient une IRA. Elle était oligoanurique (1 cas) ou à diurèse conservée (9 cas) avec une moyenne
de crétininémie à 37.18 mg/l [14 ; 134mg/l]. L'hémodialyse a été
P37- Insuffisance rénale aigue et leptospirose : à propos de
79 cas.
I.Tazi, F.Ouaddi, K.Mabrouk, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : La leptospirose est une anthropozoonose due à des
bactéries spiralées du genre Leptospira. C'est une maladie de
répartition mondiale qui représente un problème de santé publique
majeur dans de nombreux pays. Elle peut atteindre plusieurs
organes. L'atteinte rénale constitue l'une des complications les plus
courantes de la leptospirose, elle est précoce et multifactorielle.
Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à
propos de 79 cas de leptospirose avec insuffisance rénale, colligés
sur une période de 6 ans, entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Pour
tous nos malades nous avons analysé les caractéristiques cliniques,
biologiques, thérapeutiques et évolutives. Résultats : L'âge moyen
est de 40.2 ans (16-70 ans) avec une nette prédominance masculine
(71/8), 36 cas ont une profession à risque (45.5%), et 40 cas un
contact avec les rats (50.6%). Sur le plan clinique, l'ictère est présent
dans 74 cas soit 93.6 %, avec une forme ictéro-hémorragique
typique chez 35 cas soit 44.3%. L'oligo-anurie est notée chez 22
51
COMMUNICATIONS AFFICHEES
indiquée chez un seul patient dont la ponction biopsie rénale avait
objectivé une néphrite tubulo-interstitielle aigue. La prise en charge
thérapeutique comprenait une réhydratation et un traitement
antibiotique à base de cyclines (9 cas) ou de fluroquinolones (1cas).
L'évolution était favorable avec normalisation de la fonction rénale
chez tous les patients. Discussion : L'insuffisance rénale au cours de
la FBM peut être de différents mécanismes. Survenant précocement
au cours de la majorité des rickettsioses sévères, elle fait suite à une
déshydratation, est de type fonctionnelle modérée et disparait après
une réhydratation précoce. Toutefois si le diagnostic est tardif,
l'évolution se fait vers la nécrose tubulaire aiguë. Par ailleurs,
quelques rares cas néphrites
tubulo-interstielles ou
de
glomérulonéphrites extracapillaires ont été rapportés. Conclusion :
Les atteintes rénales au cours de la rickettsiose sont de plus en plus
documentées, leurs mécanismes sont différents, leur pathogénie
reste mal élucidée et le pronostic est conditionné par le type de
l'atteinte rénale et par la précocité du traitement.
RESUMES
aussi décrites sous des formes souvent frustes. Conclusion : L'IRA
secondaire à une NTA peut être le tableau clinique dominant d'un
accès palustre grave. C'est est une complication redoutable au cours
du paludisme. Son pronostic dépend de la précocité du diagnostic et
du traitement par quinine mais reste sévère avec une mortalité non
négligeable malgré l'épuration extra-rénale.
P40- Insuffisance rénale aiguë et cancer : épidémiologie et
facteurs de pronostic.
G. El bardai, M.A, Lazrak, M. Ezziani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication
fréquente et sévère chez les patients atteints de cancer. Elle
provoque des interruptions du traitement et augmente la durée et le
coût d’hospitalisation ainsi que la mortalité. Si l’IRA du patient
cancéreux est le plus souvent multifactorielle (sepsis, déshydratation,
causes toxiques...), certaines étiologies nécessitent une prise en
charge plus adaptée. Matériel & Méthodes: C’est une étude
prospective sur une période de sept mois (septembre 2012-mars
2013) incluant l’ensemble des patients admis dans différents services
du centre hospitalier universitaire connus porteur d’une pathologie
cancéreuse et présentant une IRA retenue selon les critères de la
classification Acute Kidney Injury Network (AKIN). Nous avons
analysé les paramètres démographiques, cliniques, biologiques et
évolutifs afin de décrire les différents mécanismes de cette IRA, et les
facteurs de gravité et de mortalité qui lui sont associés. Résultats :
parmi les 210 patients présentant une IRA, 35 (16,2%) patients
avaient une pathologie cancéreuse associée. L’âge moyen était de
56,12 ± 16,9 ans, avec un sexe ratio H/F de 1,12. La majorité des
patients (81%) avait une IRA sévère classée stade 3 d’AKIN. Le
mécanisme de l’IRA était dominé par l’origine obstructive retrouvée
chez 61,7% des cas. L’IRA organique a été noté chez 20,5% (néphrite
tubulo-interstitielle) et l’IRA pré-rénale chez 17,8%. Parmi nos
patients, 26,4% étaient sous chimiothérapie, et 11,4% ont présenté
un syndrome de lyse tumorale. En ce qui concerne l’évolution, la
durée moyenne d’hospitalisation était de 15,8 ±18 jours. Le recours à
l’hémodialyse était nécessaire dans 29,4% des cas. Seuls 17,6% ont
récupéré une fonction rénale normale alors que 38% ont évolué vers
l’IRCT. Le taux de mortalité était de 23,5%. L’analyse de nos données
a montré que l’origine obstructive de l’IRA et le recours à
l’hémodialyse étaient significativement liés au décès. Conclusion :
l’IRA est fréquente chez les patients cancéreux avec un taux de
mortalité relativement élevé. La prise en charge de ces patients
restant calquée sur celle des patients non cancéreux, des études plus
approfondies sont nécessaires afin d’améliorer nos connaissances
ainsi que la prise en charge et le pronostic de nos patients.
P39- Insuffisance rénale aiguë compliquant un paludisme
grave : à propos de 3 cas.
K. Mabrouk; A.Izem; O.Nascimento; S.El Khayat; M.Zamd; G.
Medkouri; M.Benghanem; B. Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du
CHU Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) constitue un des
critères majeur de gravité du paludisme selon la définition de
l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Plasmodium
falciparum est reconnu comme une cause importante d'IRA dans les
zones de grande endémie. Sa survenue peut engager rapidement le
pronostic vital. Le but de notre travail est d'attirer l'attention sur
cette complication grave du paludisme dont l'issue peut être fatale si
elle n'est pas identifiée à temps et prise en charge rapidement et
correctement. Matériel & Méthodes :
Nous
rapportons
3
observations de paludisme grave compliqué d'insuffisance rénale
aigue (IRA), chez des adultes séjournant en Afrique subsaharienne et
négligeant la chimioprophylaxie, pour lesquels l'altération brutale de
la fonction rénale était le critère de gravité dominant. L'IRA est
définie selon les critères de la classification AKIN (Acute Kidney Injury
Network). Résultats : Il s'agissait de deux hommes âgés de 33 ans et
60ans et d'une femme âgée de 39 ans. Le tableau clinique était
dominé par une IRA chez les 3 malades. L'IRA était associée à un
neuropaludisme chez un malade. Le délai d'apparition de l'IRA était
retardé de 5 à 15 jours après le début de l'accès palustre. L'anurie
était présente chez 2 malades. L'augmentation de la créatininémie
était supérieure à 3 fois la normale, imposant le recours à
l'hémodialyse chez les 3 malades, classés ainsi au stade III de la
classification AKIN. Chez les 3 malades, l'anémie, la thrombopénie et
la cytolyse hépatique étaient présentes ; et la goutte épaisse révélait
la présence de Plasmodium falciparum. Des perfusions de quinine
étaient administrées chez nos 3 malades. L'évolution était favorable
chez deux malades avec récupération de la fonction rénale au bout
de 12 jours et un mois ; par contre elle était fatale dans un cas.
Discussion : L'IRA au cours du paludisme relève de plusieurs
mécanismes. Elle peut être fonctionnelle, liée à un état de choc en
cas d'insuffisance circulatoire ou à une déshydratation par
hyperthermie ou par pertes digestives. Elle peut également être
organique, en rapport avec une nécrose tubulaire aigue (NTA)
résultant de l'obstruction des capillaires et des veinules postcapillaires par les hématies parasitées. La NTA reste la principale
manifestation rénale causée par Plasmodium falciparum, mais des
glomérulonéphrites aiguës et des atteintes tubulo-interstitielles sont
P41- Les aspects histologiques de l'insuffisance rénale aigue : à
propos de 170 cas.
Z.Lahlou, Z.Houmaid, N.Aazair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,
Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : La biopsie rénale (BR) est indispensable au diagnostic
histologique d'un grand nombre d'insuffisances rénales aigues (IRA)
parenchymateuses. Elle guide le traitement étiologique, et contribue
à établir le pronostic rénal. Le but de notre travail est d'étudier le
profil histologique des IRA. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective portant sur les patients admis dans notre formation
entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été inclus les patients
52
COMMUNICATIONS AFFICHEES
ayant présenté une IRA définie selon les critères de la société
marocaine de néphrologie. L'IRA en transplantation rénale a été
excluse. Nous avons étudié les données démographiques, les
indications et les résultats anatomopathologiques de la BR. Toutes
les biopsies ont été réalisées par voie percutanée avec recours à
l'échoguidage en temps réel et aux pistolets automatiques. Les
techniques de microscopie optique et d'immunofluorescence étaient
systématiquement utilisées. Résultats : Nous avons colligé 704 cas
d'IRA, le taux des IRA biopsiées était de 24,14%. La médiane d'âge
était de 34 ans avec un sexe ratio H/F de 0,8. Les indications étaient
la présence de signes extra-rénaux orientant d'emblée vers une
maladie générale ou une vascularite avec localisation glomérulaire
ou interstitielle dans 27%, le syndrome de GNRP dans 25,29%, le
syndrome glomérulaire dans 15,29 %, le syndrome de
glomérulonéphrite aigue avec évolution atypique et une IRA sans
facteur déclenchant évident dans 11,7 % chacune, le syndrome
néphrotique dans 4,7 %, la persistance d'une anurie au-delà de trois
semaines d'évolution dans 4,32%. Les résultats histologiques étaient
dominés par la glomérulonéphrite (GN) lupique dans 23,2%, suivie de
la GN extracapillaire dans 20,2%, et de la GN endocapillaire dans
7,8%. La microangiopathie thrombotique et la néphrite interstitielle
ont été observées chez 6,5% des patients chacune, et la nécrose
tubulaire aigue chez 5,4%. La hyalinose segmentaire et focale et la
néphropathie amyloïde ont été recensées dans 4 ,7% chacune, et la
tubulopathie myélomateuse dans 4%.On a noté également une GN
membranoproliférative, une néphropathie à IgA, et une lésion
glomérulaire minime chez 3% chacune.La néphropathie diabétique
et la glomérulosclérose ont été relevées dans 1,7% chacune, la GN
extramembraneuse dans 1% et la néphroangiosclérose maligne dans
0,6%. La BR était non concluante dans 3%. Conclusion :Du faite de
l'irréversibilité de nombreuses formes de glomérulonéphrits et de
néphropathies interstitielles aigues non traitées, la tendance actuelle
est à réaliser la biopsie le plustôt au cours de l'évolution, dès que la
cause de l'IRA n'apparait pas clairement au terme d'une évaluation
soigneuse.
RESUMES
cas, 38,2% étaient hypotendus et 19,2% étaient oligo-anuriques. Sur
le plan biologique : la créatininémie médiane était à 32 mg/l, une
hyperkaliémie >6.meq/l a été notée dans 11,4% et une urémie>3.5g/l
dans 9,5%. Sur le plan thérapeutique: 19% des patients ont eu
recours à
la dialyse. L'évolution a été marquée par une
normalisation de la fonction rénale dans 37,8 % des cas, une
évolution vers la chronicité dans 32% des cas, vers l'IRC terminale
dans 4,3% des cas et le décès dans 15.3%. Les principales étiologies
retrouvées étaient : la déshydratation dans 63,1%, le sepsis dans
37,8% et l'insuffisance cardiaque dans 19,1%. En analyse univariée,
les facteurs de risque de mortalité de l'IRA-f étaient : la chirurgie
antérieure, le séjour en réanimation, l'hypotension artérielle,
l'anurie, la présence d'une défaillance viscérale, le recours aux
drogues vasoactives, la ventilation mécanique et l'urémie>3.5 g/l. En
analyse multivariée, les facteurs de risque étaient : la chirurgie
antérieure, l'anurie et la défaillance viscérale. Conclusion : Au cours
de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle, le pronostic vital et rénal
peuvent être engagés. La prévention chez les patients à risque et la
prise en charge précoce restent les meilleurs moyens pour améliorer
la survie des patients en réanimation et d'éviter la transformation de
l'IRA fonctionnelle en IRA organique (nécrose tubulaire aigue).
P43- L'insuffisance rénale aigue acquise en milieu intra hospitalier
au Maroc-enquête nationale.
S.Mahmal, M.Bourial, S.S.El Khayat, M.Benghanem Gharbi, M.Zamd,
G.Medkouri, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction :L'insuffisance rénale aigue est un facteur de risque
majeur de morbidité et de mortalité en milieu hospitalier. Ses
étiologies sont multiples et son incidence est variable. Au Maroc,
toutes les études menées sur l'IRA-ih sont monocentriques et
rétrospectives. L'objectif de notre étude est de déterminer la
prévalence de l'IRA-ih, son profil étio pathogénique, ainsi que ses
facteurs pronostic. Matériel & Méthodes : Etude multicentrique,
prospective, incluant tous les cas d'IRA intra hospitalière définie
selon les recommandations 2012 du KDIGO et vus par les
néphrologues du 1er septembre 2012 au 28 février 2013. L'IRA-Ih est
définie par sa survenue dans un délai de 24heures après
l'hospitalisation. L'étude univariée est réalisée par le test de chi2,
l'étude multivariée par régression binomiale, p est significatif si
<0.05. Résultats : Ont été inclus 95 patients, leur âge médian était
de50ans [3 mois - 90ans], dont 52.6% étaient des hommes. L'IRA-ih
était acquise en postopératoire et dans les services de réanimation
et de cardiologie dans respectivement 21.1%, 32.6% et 14.7% des
cas, après un délai médian de 48heures [24heures - 32jours].
Comorbidités : le diabète est retrouvé chez 20% des patients, l'HTA
et un antécédent cardiaque dans 17.9% des cas chacun, l'IRC dans
10.5% des cas, la chirurgie avant l'admission dans 21.1% des cas.
Cliniquement, 17.9% étaient oligo-anuriques, 51.6% avaient une
défaillance viscérale essentiellement cardiovasculaire et respiratoire.
Biologiquement, la créatininémie médiane était de 34mg/l [11246mg/l], l'urémie médiane était de 1.27g/l [0.3-3.9g/l]. L'IRA-ih était
essentiellement aux stades 3 de la classification AKIN dans 48.4% des
cas. Elle était fonctionnelle dans 35.8% des cas et organique dans
64.2% des cas (NTA dans 53.7% des cas). Le recours à la dialyse s'est
imposé dans 35.8% des cas. 36.8% des patients sont décédés, 26.3%
ont normalisé leur fonction rénale, 23.2% ont évolué vers l'IRC et
4.2% vers IRC terminale. D'après l'analyse univariée, les facteurs de
risque de mortalité étaient la chirurgie avant l'admission, le séjour en
réanimation, l'anurie, le stade 3 de l'AKIN, la présence de 3
P42- Profil de l'insuffisance rénale aigue fonctionnelle au Maroc.
H. El Oury, M. Bourial, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.
Benghanem, B. Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Roch - Casablanca
Introduction :L'insuffisance rénale aigue fonctionnelle (IRA-f) est une
situation fréquente rencontrée en milieu hospitalier constituant un
problème de santé mondial. Au Maroc, l'ampleur et l'incidence de
l’IRA et plus particulièrement fonctionnelle restent mal connues.
Le but de ce travail est de décrire l'incidence et les caractéristiques
épidémiologiques, étiologiques, pronostiques et évolutives de l’IRA-f
au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d’une étude prospective,
multicentrique, à visée descriptive et analytique, menée sur 6 mois,
du 1er septembre 2012 au 28 février 2013, concernant tous les cas
d'IRA fonctionnelle au Maroc, rapportés par les néphrologues (ayant
voulu participer à l'étude) et répondant aux critères diagnostiques
établis par les recommandations 2012 du KDIGO. L'étude univariée a
été réalisée par le test de chi2, et l'étude multivariée par régression
binomiale, le p était significatif si <0.05. Résultats : 209 patients ont
été inclus, dont 55% étaient de sexe masculin. L'âge médian était 62
ans et la moyenne d'âge de 57 ans. Plusieurs co-morbidités ont été
retrouvées : 31% des patients étaient hypertendus, 28,7%
diabétiques et 14,8% avaient un antécédent cardiaque. Les patients
étaient admis essentiellement aux services des urgences et de
réanimation, dans un tableau de défaillance viscérale dans 60% des
53
COMMUNICATIONS AFFICHEES
défaillances viscérales, la NTA, le sepsis. Les facteurs de risque
indépendants étaient la défaillance respiratoire et le séjour en
réanimation. Conclusion : De part cette étude, la nécessité d'une
surveillance de la fonction rénale s'impose chez les patients les plus
susceptibles de développer une IRA-ih, essentiellement dans les
milieux à risque, afin d'en guetter l'apparition et d'établir une prise
en charge adéquate visant à réduire les complications qui en
découlent
RESUMES
durant cette période. 18% avaient un suivi médical correct. L'âge
moyen était de 31±17 ans. La parité médiane était de 2 et 14,75%
étaient primipares. L'anurie était présente chez 25% des patientes.
Le taux médian de créatinémie était de 558 umol/l. Les étiologies
étaient dominées par l'éclampsie-pré-éclampsie dans 43 cas (72%),
avec 15 cas de de HELLP syndrome et 8 cas d'hématome
rétroplacentaire. Le choc hémorragique était la seconde cause (dans
9 cas soit 14,75%) compliquant l'atonie utérine, l'hématome
rétroplacentaire et la rupture utérine. La biopsie rénale a été réalisée
dans 6,5% des cas, concluant à une microangiopathie thrombotique,
une néphropathie lupique, une nécrose tubulaire aigue, et à une
néphropathie interstitielle aigue. La dialyse a été indiquée chez
78,6% patientes. Les indications étaient dominées par l'anurie dans
35 % des cas. Le taux de décès était de 14,7% avec un délai médian
de 8 jours (extrêmes : 2 à 14). La majorité des décès était secondaire
à un choc hémorragique. Parmi les survivantes la récupération totale
de la fonction rénale est survenue chez 23% patientes, et 9,6%
patientes ont évolué vers l'IRCT alors que 67,4% ont gardé une
insuffisance rénale. La mortalité foetale périnatale était de 35%. En
analyse univariée les facteurs associés au décès sont : l'anurie, l'état
de choc, l'IRA intrahospitalière, le type de l'IRA, et l'injection de
produits de contraste iodés. Conclusion : La mise en place d'une
politique visant à généraliser le suivi strict de la grossesse dans notre
pays, s'avère nécessaire pour cibler les parturientes à haut risque, et
optimiser leur prise en charge, afin de baisser l'incidence de l'IRA
gestationnelle.
P44- Insuffisance rénale aigue par rhabdomyolyse après chirurgie
bariatrique : Une entité à connaitre.
EL Hasni; S. El Housni. Z. Amal; L. Benamer; H. Rhou; R. Bayahia; N.
Ouzeddoun.
Service de Néphrologie Dialyse Transplantation Rénale. CHU Ibn Sina
-Rabat
Introduction : La rhabdomyolyse après chirurgie bariatrique est une
entité de plus en plus décrite. Selon la littérature, elle se voit dans
1,4 à 75% des cas, et elle peut engager le pronostic vital. Matériel &
Méthodes : Nous rapportons le cas d'insuffisance rénale par
rhabdomyolyse après
une chirurgie bariatrique d'évolution
rapidement fatale. Résultats : Madame E.F, âgée de 35 ans, ayant
comme antécédents un diabète sous régime et une obésité morbide
(BMI=45 kg/m2). Elle a bénéficié d'une cholecystectomie et d'une
chirurgie bariatrique sous coelioscopie, l'opération est
techniquement difficile et a duré 9 heures, mais sans événement
intra-opératoire. A J+2 du post opératoire, elle présente une
insuffisance rénale aigue anurique (la créatininémie a passé de 7 mg/
l à 38 mg/l) avec une hyperkalièmie à 6,74 meq/l , une acidose à 18
meq/l et une rhabdomyolyse importante ( CPK à 151 965 UI/l). Le
taux d'hémoglobine est à 13,5 g/dl. A l'échographie, les reins sont
de taille normale sans dilatation pyélocalicielle. La patiente a
bénéficié de séances d'hémodialyse quotidiennes. L'évolution est
rapidement fatale, elle décède à J+5 du post-opératoire dans un état
de choc septique par lâchage des sutures. Conclusion : L'insuffisance
rénale par rhabdomyolyse après une chirurgie bariatrique est de
mauvais pronostic avec un taux de mortalité de 20%. Les principaux
facteurs de risque sont le diabète, l' HTA, une chirurgie prolongée et
les positions chirurgicales extrêmes.
P46- Insuffisance rénale aiguë en intra-hospitalier : épidémiologie
et facteurs pronostiques
I.Karimi, N.Benabdellah, R.Elharraqui, F.elalaoui ismaili, A.Chamlel,
S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya service de néphrologie hémodialyse;
CHU Mohammed VI- Oujda
Introduction :L'insuffisance rénale aiguë est une pathologie
fréquente, greffée d'une morbi-mortalité importante. Elle engage le
pronostic vital du patient à court terme et le pronostic fonctionnel à
plus long terme. L'objectif de cette étude était d'évaluer
l'épidémiologie et le pronostic de l'IRA, et d'essayer de déterminer
des facteurs prédictifs de mortalité ou de non-récupération de la
fonction rénale. Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une
étude prospective dans notre centre hospitalier, étalée sur une
période de 6 mois (janvier 2013 à juin 2013), incluant les patients
qui présentaient une IRA avec ou sans recours à l'épuration extrarénale. Afin de déterminer les degrés d'insuffisance rénale, nous
avons utilisé définition AKIN. Pour chaque malade ont été recueillis
l'âge, le sexe, la catégorie de la maladie (malade médical, malade
chirurgical), le terrain , le motif d'admission, le délais de survenue de
l'insuffisance rénale aiguë par rapport à l'admission, le tableau
clinique, les examens biologiques, les défaillances viscérales
associées. Résultats : Notre étude a inclus 92 patients, l'âge moyen
de nos patients était 52,1±20 ans. 69% patients avaient au moins un
antécédent pathologique connu. Une oligoanurie a été observée
dans 22% des cas et l'OAP dans 21% des cas, 18 patients présentaient
des troubles de conscience. Sur le plan biologique, la créatininémie
était de 69±52mg/l.'urée sanguine était de 2,11±0,8g/l. 10% des
malades avaient une hyponatrémie,
et 37% avaient une
hyperkaliémie. L'IRA était de cause médicale dans 75,5 % des cas, de
cause chirurgicale dans 19,2% et gynéco obstétricale dans 5,3% des
cas. L'IRA était pré rénal dans 29,2%, rénale dans 45,8 % et obstructif
dans 25% des cas. Une NTA a été incriminée dans 10% cas, Le
syndrome glomérulaire aigu était présent dans 25% des cas. La
biopsie rénale a été réalisée chez 15,4 % des malades. En cours de
P45- Epidémiologie, étiologie et pronostic de l'insuffisance rénale
aigue gestationnelle.
Z.Lahlou, S.Amine, A.Rhair, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.G,
Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale aigue (IRA) est une complication
évitable de la grossesse, elle est souvent la conséquence d'une
mauvaise prise en charge. Elle reste fréquente et coûteuse dans les
pays en voie de développement. Le but de ce travail est d'étudier
l'épidémiologie, les étiologies et le pronostic des IRA gestationnelles.
Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée dans notre
formation entre janvier 2008 et décembre 2011. Ont été incluses les
patientes admises à la maternité ou à la réanimation obstétricale
ayant une IRA gestationnelle. Les patientes avec une insuffisance
rénale chronique terminale (IRCT) ont été exclues. Les données
cliniques, obstétricales, biologiques, thérapeutiques et évolutives ont
été étudiées. La fonction rénale a été réévaluée à la sortie des
patientes. La récupération totale de la fonction rénale a été définie
par une créatinémie inférieure à 80umol/l, et la récupération
partielle par la persistance d'une insuffisance rénale non terminale.
Résultats : Nous avons recensés 61 cas, soit 8,66% des IRA recensées
54
COMMUNICATIONS AFFICHEES
l'hospitalisation, 6,7 % des patients présentaient une sépticémie, une
thrombophlébite de membre inférieure est survenue dans 5% des
cas, et une infection urinaire chez 11,7% des malades. Le traitement
par épuration extra rénale était indiqué chez 34% des malades. La
durée d'hospitalisation a été de 12,4+ 7,8 jours .51,7% de la
population avaient une récupération de fonction rénale, 33,3% des
patients ont gardé une IR résiduelle évoluant vers une IRT chez 11 %
des malades.La mortalité hospitalière a été de 15%. Les causes
prédominantes de décès étaient les infections. Conclusion : La
morbimortalité chez les patients pris en hémodialyse pour IRA reste
élevée. Les facteurs qui influencent le plus le pronostic de ces
patients, restent le terrain clinique et le délai de prise en charge en
hémodialyse.
RESUMES
analytique réalisée au centre d'hémodialyse du CHU Ibn Rochd de
Casablanca, incluant 100 patients hémodialysés. Ont été exclus les
patients ayant thrombosé leur fistule artério-veineuse (FAV) en postopératoire immédiat. Les principaux variables analysés sont : le
diabète, le tabagisme, l'hypotension intradialytique; la notion, le site
et la durée de portage du cathéter veineux central temporaire
jugulaire ou sous-clavier du même côté que la FAV native, le délai de
ponction après confection de la FAV. L'analyse statistique a été
réalisée à l'aide du logiciel SPSS 18.0.Résultats : Cent patients
hémodialysés ont été inclus, avec un âge moyen de 42±13 ans et un
sex-ratio H/F de 0.9. Parmi les cent FAV, 59 étaient fonctionnelles. La
survie de la fistule artério-veineuse native était de 93%, 35%, 16%,
3% à 1, 10, 15, 20 ans, respectivement. Le site anatomique de la FAV
native était radio-radiale gauche dans 75% des cas. La perte de la
FAV était secondaire à une thrombose dans 63% des cas et à une
sténose dans 61% des cas. Les facteurs prédictifs de mauvaise survie
étaient : les épisodes fréquentes d'hypotension intra dialytique
(p=0.006), la notion et la longue durée de portage du cathéter
veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier du même côté
que la FAV native (respectivement p= 0.01, p=0.02) et le tabagisme
(p=0.02).Conclusion : La survie et la qualité de vie en hémodialyse
dépendent d'une dialyse adéquate par un bon accès vasculaire. La
survie de la première FAV varie dans la littérature entre 10 et 36 % à
10 ans. Dans notre série, elle est de 35 % à 10 ans, influencée par
l'hypotension intradialytique et la longue durée de portage du
cathéter veineux central temporaire jugulaire ou sous-clavier.
P47- Profil clinique, étiologique et évolutif de l'insuffisance rénale
aigue au service de néphrologie
El Amrani.M, El Farouki.M.R, ZAJJARI.Y, Bahadi.A, Aatif.T, Kabbaj.D,
Benyahya.M
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, HMIMVRabat
Introduction : L'insuffisance rénale aigue est fréquente en milieu
hospitalier, ses caractéristiques étiologiques, cliniques et évolutives
diffèrent d'un service à l'autre. Matériel & Méthodes : Etude
prospective sur 12 mois incluant tous les cas d'IRA admis au service
de néphrologie dans le but de déterminer le profil clinique,
étiologique et évolutif de cette affection. L'IRA est définie par
rapport à la fonction rénale antérieure, sur les données biologiques,
morphologiques ou évolutives, puis stadifiée selon la classification
RIFLE. Résultats : Vingt-deux patients ont été colligés, dont 14
femmes et 8 hommes d'âge moyen de 40,3 ans recrutés des
urgences dans 40,9% des cas et hospitalisés durant 21 jours en
moyenne. La prise de médicaments néphrotoxiques était
l'antécédent le plus fréquent (31,8%). La diurèse était conservée
dans 50% des cas et les manifestations digestives rapportées dans
68,2% des cas. Le taux moyen de créatinine était de 45,9 mg/l et
celui de l'urée à 1,47 g/l. La ponction biopsie rénale était réalisée
dans 45,5% des cas. L'IRA était organique dans 59% des cas,
fonctionnelle dans 31,8% des cas et obstructive dans 9,2% des cas.
L'hémodialyse était nécessaire chez 4 patients avec un nombre
moyen de 10,75 séances. La classification RIFLE a réparti nos malades
en 4 stades : « Risk » 31,8%, « Injury » 18,2%, « Failure » 36,4%, «
Loss » 13,6%. Le suivi mensuel a montré une récupération de la
fonction rénale dans 77,3 % des cas au troisième mois.
Conclusion :L'IRA dans notre service est dominée par les causes
organiques et caractérisée par un pronostic rénal et vital satisfaisant
à court et moyen terme.
P49- Traitement de l'infection par hépatite C en hémodialyse par
l'interféron pégylé alfa 2b : efficacité et tolérance (résultats
préliminaires).
Zenasni.N, Noto-Kadou-Kazab.B, Adnani.I, Rhair.A
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : L'hépatite C demeure la principale infection virale chez
les hémodialysés chroniques. Sa gravité réside dans le risque
d'évolution vers la cirrhose et le carcinome hépatocellulaire. Le but
de notre travail est d'évaluer l'efficacité et la sécurité du traitement
de l'hépatite C chez l'hémodialysé par l'interféron pégylé alfa2b en
monothérapie. Matériel & Méthodes :
Nous avons mené une
étude prospective depuis Août 2013 incluant tous les patients
hémodialysés ayant une infection par l'hépatite C traités par
l'interféron pégylé alfa2b dans le cadre du programme d'accès aux
soins de l'hépatite C établi par le ministère de la santé. Nous
rapportons les caractéristiques clinico-biologiques des patients et les
données sur leur infection par hépatite C avant le traitement ainsi
que le protocole thérapeutique et de suivi. Résultats :6 patients (2F
et 4H) ont été traités par l'interféron pégylé alfa2b durant cette
période. L'âge moyen de nos patients est de 37,6ans ±9,8;
l'ancienneté en hémodialyse est de 16ans ±6,3, la néphropathie
causale est indéterminée (3cas), diabétique (1cas), lupique (1cas) et
GNC (1cas). La durée de l'infection par l'hépatite C est de 11,8ans ±
5,4 ; les génotypes du virus de l'hépatite C sont : 1b (3cas), 2a/c (2
cas) et 4 (1cas). Les stades de fibrose hépatique des patients évaluée
par le fibroscan sont : F0-F1, F2, F2-F3 (2 cas chacun). L'hémoglobine
(Hb) moyenne avant traitement était à 12,1 g/dl ± 2,3. La dose
prescrite du peg-interféron alfa2b allait de 0,5 à 1µg/kg/sem, avec
une durée fixée à 48SEM pour les génotypes 1 et 4 et à 24 SEM pour
le 2a/c. Actuellement, après un recul de 23 SEM : deux patients sont
à leur 23ème SEM de traitement, une patiente à sa 11ème SEM et
trois ont arrêtés le PegINF après 8, 14, 15 SEM du traitement
respectivement pour : psychose (1cas), infection dans un contexte de
Dialyse
P48- Survie de la fistule artério-veineuse native
O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, M.Amouzoune, S.El Khayat,
M.Zamd, G.Medkouri,
M. Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : La fistule artério-veineuse native demeure l'accès
vasculaire de référence chez l'hémodialysé, en raison de sa fiabilité,
sa durabilité et d'une incidence de complications plus faible. Le but
de notre étude est d'évaluer la survie de la première fistule artérioveineuse, et de dégager les facteurs de mauvaise survie de cet abord
vasculaire.Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective
55
COMMUNICATIONS AFFICHEES
neutropénie et d'altération de l'état général (1cas) et arthralgies avec
impotence fonctionnelle, dépression et pneumonie (1cas). Pour la
réponse virale : après 12 SEM du traitement, deux patients ont une
PCR négative et une patiente l'a diminué de 3log ce qui nous définit 3
cas de réponse virale précoce sur 6. Conclusion : A la base de ces
résultats préliminaires, l'efficacité du peginterféron alfa2b est jugée
pour l'instant sur la réponse virale précoce (50%) et sa tolérance sur
le taux d'arrêt du traitement (50%). Les résultats finaux seront
rapportés après la fin du protocole thérapeutique prévue dans
quelques mois.
RESUMES
facteurs influençant la fluctuation de ce taux. Résultats : L’âge
moyen de nos patients est de 48,1±16,3 ans avec un sex-ratio de1,1 .
La durée moyenne de dialyse par semaine est de 10,1±0,5 heures. Le
tabagisme est présent chez 28,2% des patients et 44,9% sont
hypertendus. L’anémie est présente chez 52,6% avec un taux moyen
d’hémoglobine de 9,6±2,1g/dl. L’état nutritionel est satisfaisant chez
75,6% avec une albuminémie moyenne de 39,73±7,5g/l. 51,3% des
patients présentent un état inflammatoire chronique (CRP≥10mg/l).
L’hyperparathyroïdie secondaire est présente chez 61,5% des
patients avec une PTH moyenne de 927±720 pg/ml. L’anticorps anti
HVC est positif chez 28,2% des patients. 85,9% des patients
présentent une réponse vaccinale satisfaisante contre le VHB avec
une moyenne du taux initial d’Ac anti HBs de 240,5±293 UI/ml. Le
contrôle sérologique à 6 mois et à un an a permis de définir deux
groupes de patients en suivant la cinétique de leur taux d’Ac: Le 1er
groupe comporte 37 patients ayant diminué leur taux d’Ac et
nécessité un ou plusieurs rappels durant cette période et dont les
moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an sont respectivement
de 240±311, 372±348 et 347±359 UI/ml. Le 2ème groupe comporte
30 patients dont la cinétique est restée stable sans avoir recours à
des rappels et dont les moyennes des taux initial, à 6 mois et à un an
sont respectivement de 476±153, 645±224 et 597±282 UI/ml.
L’analyse statistique en analyse univariée a permis de retenir un taux
initial > 100 UI/ml comme facteur lié à une bonne évolution du taux
d’Ac alors que l’hypertension artérielle et l’anémie sont des facteurs
de résistance à la vaccination anti-HBV. Conclusion : Une vaccination
systématique avant le début de la dialyse et le respect des règles
d’hygiène restent la meilleure prévention contre l’infection virale B
en hémodialyse. Un contrôle sérologique régulier est indispensable
et permet d'indiquer à temps la nécessité d’une revaccination ou un
simple rappel.
P50- Evaluation du profil phosphocalcique des patients
hémodialysés
O. Nascimento, I. El Adnani, B. Lify, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : L'appréciation des perturbations de l'homéostasie
Phosphocalcique se fait grâce à des indicateurs biologiques
nécessaires au suivi de ces patients et dont les valeurs cibles sont
fixées dans les recommandations KDIGO.Le but de ce travail a été
d'évaluer la conformité des données biologiques des patients
hémodialysés aux recommandations. Matériel & Méthodes : Il s'agit
d'une étude transversale réalisée en 2013 au sein de notre centre
d'hémodialyse, Les données épidémiologiques, biologiques et
thérapeutiques ont été recueillies des dossiers des patients.
Résultats :Quatre-vingt-cinq patients hémodialysés ont été inclus
dans cette étude. L'âge moyen était de 44.6 ans; la sex-ratio M/F
était de 0,39. La néphropathie causale la plus prépondérante était les
glomérulopathies et les néphropathies héréditaires (30.5%).Le KT/V
était en moyenne à 1,6. Les taux moyens de conformité des
indicateurs biologiques aux recommandations KDIGO étaient à
67,4%pour la phosphatémie (25 et 45g/l), 78,9% pour la calcémie (85
et 95mg/l) 66,3% pour la parathormone (150 à 675 pg/mL).
Conclusion : Connaitre et se référer des recommandations KDIGO
permet une prise en charge optimale et une amélioration de la
qualité de vie des patients hémodialysés périodiques.
P52- La grossesse en hémodialyse: Expérience d'un centre de
dialyse.
M.R El Farouki, M.Hassani*, A.Bahadi, M.Benyahia
Service de néphrologie,Hôpital militaire Mohammed V- Rabat.
*Service de gynécologie, Hôpital militaire Mohammed V- Rabat
Introduction :La grossesse chez l'hémodialysée chronique est un
événement rare, désiré, précieux et souvent non planifié et le
pronostic fœtal a été longtemps considéré comme très médiocre.
Une amélioration constante du taux de mortalité périnatale chez les
femmes enceintes atteintes d'insuffisance rénale chronique
terminale est actuellement rapportée. Matériel & Méthodes : Il
s'agit d'une étude rétrospective s'étalant d'Avril 2000 à décembre
2013 colligeant 11 grossesses chez 11 patientes. Les paramètres
suivant ont été recueillis : Données cliniques et biologiques,
paramètres de dialyse et données obstétricales. La durée de dialyse
hebdomadaire est de 16h à 24h, par une membrane synthétique.
L'anticoagulation utilisée est une HBPM (2000ui). On a procédé à
une surveillance du poids sec, de l'état clinique, de l'âge gestationnel
et de la tension artérielle. Résultats : L'âge moyen est de 33 ans et
l'ancienneté en hémodialyse est de 36 mois. L'hémoglobine
moyenne au début de la prise en charge est à 8,9 g/dl.
L'hypertension artérielle est présente chez 6 patientes. L'âge
gestationnel moyen au diagnostic est de 14 semaines d'aménorrhée
(SA). Le terme moyen des grossesses est de 29,5 SA. Six grossesses
ont été viables avec un poids de naissance moyen à 2250 g. Deux
grossesses ont été compliquées d'avortements tardifs, une
compliquée d'un avortement précoce, et deux morts fœtales in
utéro. Conclusion : La grossesse chez l'hémodialysée est un
événement rare nécessitant une prise en charge multidisciplinaire
P51- Facteurs influençant l’évolution du taux d’anticorps anti HBs
chez les hémodialysés chroniques vaccinés contre l’HVB.
S. Jaafour, M.A. Lazrak, N.Tazi, K.Sekkouri, H.Hanin, M.Arrayhani,
T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : L'hépatite virale B (HVB) est une infection fréquente
en hémodialyse chronique. Parmi ces particularités chez les
hémodialysés, une dysfonction du système immunitaire, associée à
une baisse de la réponse immune aux vaccins, traduite par une
diminution plus rapide des taux d’anticorps (Ac) par rapport aux
sujets sains. L’objectif de cette étude est de déterminer les facteurs
influençant l’évolution du taux des Ac anti-HBs chez après
vaccination chez les hémodialysés chroniques. Matériel &
Méthodes : C’est une étude prospective incluant 78 hémodialysés
chroniques, tous vaccinés contre l'hépatite B à une dose de 40 µg
d'Euvax® par voie sous-cutanée, selon un schéma M0, M1, M2, M6.
Nous avons évalué leur réponse au vaccin à la fin du protocole en
dosant le taux initial d’Ac anti-HBs. Nous avons ensuite réalisé une
surveillance de ce titre à 6 mois puis à un an, tout en déterminant le
nombre de rappels réalisés pour chaque patient durant cette
période. Nous avons par la suite analysé les paramètres
démographiques, cliniques et biologiques afin de soulever les
56
COMMUNICATIONS AFFICHEES
entre néphrologue, obstétricien et néonatologiste afin d'aboutir à
une naissance à terme et sans complications maternelles ou fœtales.
RESUMES
pour une anxiété significative est de 20. Résultats :Nous avons colligé
108 patients dont l'âge moyen était de 42 ± 12 ans, une sex-ratio
H/F de 0,9 et une moyenne d’ancienneté en hémodialyse de 14 ± 6.5
ans. Les patients sont mariés, célibataires, veufs, divorcés
respectivement dans 31, 58, 8 et 3% des cas. La majorité de nos
patients n'ont pas de profession (77%), 6% sont retraités et 17% ont
une activité professionnelle. Selon les échelles de Hamilton, la
dépression a été objectivée chez la majorité de nos patients (90% des
cas). Le syndrome dépressif était modéré à sévère dans 77% des cas,
léger à modéré dans 13% et léger dans 10% des cas. Le score moyen
de dépression chez nos patients était de 16. L'anxiété a été retrouvée
chez 64% des patients dont 27% sont des hommes et 37% des
femmes, avec un score moyen de 22. Seulement 6.5 % de nos
patients sont sous antidépresseur et 7% sont traités par anxiolytique.
Conclusion : Plus de la moitié de nos patients présentent un
syndrome anxio-dépressif, sans suivi par un psychiatre ou un
psychologue. Ce qui démontre de l'importance d'un
accompagnement et d'une prise en charge thérapeutique
psychologique de l'hémodialysé afin qu'il puisse survivre avec sa
maladie et ses contraintes.
P53- L'impact des variations hydro-électrolytique au cours de la
dialyse sur l'espace QRS.
I.Esqalli, M.OssilAmpion, M.Chettati, H.Knidiri, W.Fadili, I.Laouad
Service de Néphrologie, hémodialyse, greffe rénale ; CHU Med VIMarrakech
Introduction : La moitié des décès chez les hémodialysés sont
d'origine cardiovasculaire notamment par des troubles de rythme
cardiaque. Le trouble de conduction intra ventriculaire défini par un
élargissement de l'espace QRS est une anomalie qui s'accompagne
d'un risque accru de mortalité. Certains facteurs déclenchant,
notamment la dyskaliémie, doivent être reconnus et pris en compte
avant la séance d'hémodialyse pour éviter la survenue de troubles du
rythme. Le but de cette étude est d'évaluer l'implication des
variations hydro électrolytiques au cours d'une séance d'hémodialyse
dans l'apparition de l'élargissement du complexe QRS. Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale concernant 37 patients
hémodialysés chroniques depuis au moins 3 mois. On a exclu les
patients connus porteurs d'un trouble de rythme intraventriculaire.
Nous avons réalisé un bilan biologique incluant les taux d'urée, de
créatinine plasmatiques, la natrémie et la kaliémie avant et après la
séance d'hémodialyse. L'enregistrement de l'électrocardiogramme a
été réalisé au début et à la fin de la séance d'hémodialyse.
Résultats : Notre étude a inclus 37 patients hémodialysés (21
femmes/ 16 hommes). L'âge moyen est de 42,5± 9,4 ans. La
néphropathie initiale est indéterminée dans 59,45% des cas. La durée
moyenne en hémodialyse, au moment de l'étude, est de 143± 54
mois. La durée du complexe QRS a considérablement augmenté au
cours de la dialyse (avant la dialyse : 80 ± 7,6 ms, après la dialyse :
110 ± 8,0 ms, p < 0,001). Une diminution significative et continue de
la kaliémie a été détectée au cours de la séance d'hémodialyse
(avant dialyse : 6,4± 0,82, après dialyse : 4,21± 0,42 mmol / l, p <
0,002). Par contre, les taux sériques de sodium n'ont pas changé. Les
concentrations plasmatiques de l'urée et de la créatinine ont
diminué de manière significative au cours de la séance
d'hémodialyse. Une corrélation négative significative a été trouvée
entre la diminution de la concentration plasmatique de potassium et
l'augmentation de la durée du complexe QRS (p = 0,02). Conclusion :
Nos résultats confirment que les variations métaboliques au cours
de la dialyse peuvent conduire à un risque considérable d'arythmies
cardiaques.
P55- Les calcifications de l'aorte abdominale sont un prédicteur des
calcifications des artères coronaires chez l'hémodialysé.
M. El Amrani, MR. El Farouki, Y. Zajjari, M. Benyahia
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, hôpital
militaire Mohamed V- Rabat
Introduction : Les maladies cardiovasculaires représentent la
première cause de décès chez les patients hémodialysés. Sur ce
terrain, les calcifications cardiovasculaires surviennent à un âge plus
précoce et progressent plus rapidement que dans la population
générale. Matériel & Méthodes :Quarante-neuf patients en
hémodialyse chronique, 26 hommes et 23 femmes âgés en moyenne
de 56,4 ans, avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de 85
mois ont bénéficié d'un dépistage avec quantification des
calcifications des artères coronaires (CAC) par cardioscanner 64
barrettes ultra-rapide, et des calcifications de l'aorte abdominale
(CAA) par radiographie abdominale sans préparation (ASP) de
profil.Résultats :Les CAA sont présentes dans 51% des cas, et les CAC
dans 69,4% des cas. Les CAC sont présentes chez 88% des patients
porteurs de CAA. Il existe une différence significative du score
calcique coronaire (SCC) entre les patients avec et sans CAA (394,6 vs
58, p=0,003). De même, le score calcique aortique (SCA) est
significativement plus bas chez les patient sans CAC en comparaison
avec les patients porteurs de CAC (0,4 vs 5,35, p=0,006). Il existe une
corrélation significative positive entre le SCC et le SCA. Discussion :
Nos résultats confirment la fréquence accrue des calcifications
vasculaires chez l'hémodialysé. Plusieurs études ont démontré que
les CAA sont corrélées aux CAC qui constituent un prédicteur de
mortalité globale. De plus la sévérité de ces calcifications représente
un prédicteur majeur de morbimortalité cardiovasculaire d'o๠la
nécessité d'un dépistage précoce et d'un suivi régulier vu le risque de
progression. Conclusion : Le recours à l'ASP constitue un moyen
fiable et peu onéreux pour le dépistage des calcifications vasculaires
en hémodialyse. Des études en cours, étudient l'intégration du SCA
dans la stratification du risque cardiovasculaire du patient dialysé,
notamment en attente d'une transplantation rénale.
P54- Qu'en est-il du profil psychologique des patients
hémodialysés?
O. Nascimento, I. El Adnani, A. Sabti, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : L'insuffisance rénale chronique terminale entraine une
modification des habitudes de vie et des désordres sur le plan
familial, relationnel, socio-professionnel ainsi que psychologique. Le
but de notre travail est d'étudier le profil psychologique de nos
patients hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale
menée en février 2013 dans notre unité d'hémodialyse. Nous avons
réalisé un entretien avec nos patients à l'aide des échelles de
dépression et d'anxiété de Hamilton, comportant respectivement 21
et 14 items. Les scores sont respectivement de 10 à 13 pour les
symptômes dépressifs légers, de 14 à 17 de légers à modérés et plus
de 18 de modérés à sévères. Pour l'échelle d'anxiété, le seuil admis
57
COMMUNICATIONS AFFICHEES
P56- Activité physique chez le patient hémodialysé chronique
Z.Houmaid, N.Aazair, A.Rhair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : Les patients hémodialysés chronique présentent
souvent une perte musculaire et une fatigue excessive, conduisant à
une réduction de l'activité physique (AP) ayant des conséquences
graves. Plusieurs études ont montré un risque de décès plus élevé
chez l'hémodialysé sédentaire d'o๠l'intérêt du maintien d'une AP.
Le but du travail est d'évaluer l'AP chez nos patients hémodialysés
chroniques ainsi que les facteurs conduisant à sa réduction. Matériel
& Méthodes : Une étude transversale au centre d'hémodialyse de
notre formation. Pour évaluer l'AP de nos patients on a eu recours
au Questionnaire de Baecke : un indice d'activité de travail (IAT), un
indice d'activité sportive (IAS), un indice d'activité de loisir (IAL). Les
caractéristique cliniques, biologiques ainsi que démographiques sont
soulevées. Résultats : Notre étude a inclus 95 patients. L'âge médian
était de 42 ans (19- 94ans), avec une prédominance féminine (52%
sont des femmes).la médiane d'ancienneté en hémodialyse est de
14ans (1-36ans), 75% avaient plus de 7 ans en hémodialyse et 50%
plus de 14ans. 12,4 % des patients n'ont aucune activité physique.
70,3% des patients rapportent des difficultés à effectuer des efforts
physiques importants (courir, tâches ménagères, soulever un objet
lourd). 17,3% des patients déclarent avoir une activité physique et
sportive régulière (voyage, marche, foot-ball). La diminution de
l'activité physique est corrélée de faà§on significative à l'âge
avancée, anémie, l'indice de masse corporelle bas, l'ancienneté en
hémodialyse et les affections cardio-vasculaires.Conclusion : Les
études portant sur les effets d'un exercice physique régulier pratiqué
par les hémodialysés mettent en évidence une amélioration de la
capacité physique, du profil lipidique et de la tolérance au glucose.
De ce fait, le maintien d'une activité physique chez le patient
hémodialysé, apparait comme une source importante de bénéfices
et doit donc être encouragée.
RESUMES
93 patients recensés, prédominance masculine 55,91%. L'âge moyen
était 51,7ans.Le motif d'hospitalisation était : détresse respiratoire,
troubles de conscience, hyperkaliémie et anémie mal tolérée dans
respectivement 44,08%, 38,7%, 12,9% et 4,3% des cas. 64,5%
consultaient d'eux-mêmes ; 18,3% adressés par un généraliste et
17,2% par un néphrologue. La néphropathie causale était
indéterminée dans 56,98% des cas, diabétique dans 39,78% des cas,
polykystose dans 3,22% des cas. 39 patients (41,93%)étaient des
hémodialysés chroniques, ayant une ancienneté moyenne en HD de
24,57mois, dont 14 (35,9%)dialysés dans le cadre du partenariat
public-privé, 13 (33,4%)en privé et 12 (30,7%)en public. 54
patients(58,06%) étaient initiés à l'HD, dont 19 (35,2%)connus IRCT
jamais dialysés et 35 (64,8%)déclarés IRCT par notre centre. Les
indications d'HD en urgence étaient : une hyperkaliémie dans 50,53%
des cas, une confusion urémique et un œdème aigu du poumon dans
35,48% des cas chacun, une acidose dans 25,8% des cas et une
transfusion dans 14% des cas. L'admission pendant le weekend dans
35,48% des cas. L'abord vasculaire était un cathéter fémoral, une
fistule et un cathéter jugulaire dans respectivement 52,7% ; 33,33%
et13,97% des cas.Le nombre de séances moyen était 1,72. La
mortalité était de 19,3% ; 34,4% adressés au médecin traitant et
46,3% vers un centre et branchés au circuit d'HD chronique.
Discussion :Le retard de découverte de l'IRC qui n'est diagnostiquée
qu'à un stade très avancé, le coût trop élevé des séances, le refus
des patients à débuter l'hémodialyse à temps, les écarts de régime,
l'absence d'éducation thérapeutique, seraient des situations qui
mèneraient à l'hémodialyse dans un contexte d'urgence .La PEC du
patient IRCT est complexe. Un suivi médical spécialisé est essentiel et
doit être associé à une approche éducative pluri professionnelle
centrée sur les patients. Conclusion :La dialyse dans un contexte
d'urgence est associée à des résultats défavorables. Elle est
consécutive à un faisceau de causes médicales, socio-économiques
et organisationnelles. Ce constat invite à penser que la maladie
rénale chronique justifie l'élaboration d'un programme médical
garantissant la continuité des soins. Précisons pour terminer qu'une
gestion optimisée de la dialyse est rentable pour le patient et pour la
société.
P57- Dialyse chronique en urgence : profil épidemio-clinique et
devenir des insuffisants rénaux chroniques terminaux dialysés en
urgence
K. Mabrouk ; F. Ouaddi ; A. Izem ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G.
Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : Dans notre pays, la prise en charge de l'insuffisance
rénale chronique terminale (IRCT) en termes de coût social et
humain particulièrement élevé, est un véritable enjeu de santé
publique. Ceci conduirait à des situations d'hémodialyse en urgence
des patients en IRCT et des hémodialysés chroniques. Le but de notre
travail est de décrire le profil épidémio-clinique et évolutif des
patients en IRCT se présentant pour une hémodialyse dans un
contexte d'urgence. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective sur
12 mois (Janvier 2012 à Janvier 2013), incluant tous les patients IRCT
admis aux urgences et nécessitant des séances d'hémodialyse (HD)
en urgence. La notion de prise en charge en urgence est définie par
la nécessité d'une séance d'HD réalisée immédiatement après une
évaluation par un néphrologue en raison du risque vital. Les
caractéristiques suivantes sont étudiées : sexe, âge, motif
d'hospitalisation aux urgences, néphropathie causale, profil des
patients IRCT, indication de l'HD en urgence, moment de l'admission,
abord vasculaire, nombre de séances moyen et évolution. Résultats :
P58- Hémodialyse et infection rétrovirale : expérience de notre
service.
K. Mabrouk ; A. Izem ; F. Ouaddi ; S. El Khayat ; M. Zamd ; G.
Medkouri ; M. Benghanem ; B. Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale du
CHU Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Les patients bénéficiant d'hémodialyse constituent un
groupe à risque pour les affections virales transmissibles par le sang
via les générateurs ou par un mécanisme de contamination de
l'environnement. Pour le virus d'immunodéficience humaine (VIH), le
risque est limité par l'absence de transmission à partir de
l'environnement et la faible résistance du virus aux procédés validés
de désinfection des générateurs. Le but de notre travail est de
décrire l'expérience de notre service en matière de dialyse des
patients VIH positifs, notamment les aspects techniques, et de
déterminer leur profil clinico-biologique et évolutif. Matériel &
Méthodes : Etude rétrospective sur 4 ans (Janvier 2010-Decembre
2013) incluant tous les patients VIH positifs, connus ou non connus
porteurs de VIH et qui ont bénéficié de séances d'hémodialyse. Les
caractéristiques suivantes ont été étudiées : l'âge, le sexe, l'origine
géographique, le statut viral, la coinfection virale, le motif
d'hospitalisation, la symptomatologie clinique, l'indication de l'HD, la
voie d'abord, le nombre de séances et l'évolution. Résultats : Neuf
58
COMMUNICATIONS AFFICHEES
patients séropositifs étaient dialysés, 6 femmes et 3 hommes. L'âge
moyen était de 42,11 ans. Six marocains et trois d'origine
subsaharienne. L'infection rétrovirale était connue chez 5 patients et
diagnostiquée à l'admission chez les 4 restants. Le sepsis était le
principal motif d'hospitalisation. Aucun malade n'avait une
coinfection hépatitique B ou C. L'insuffisance rénale (IR) était
oligoanurique dans 7 cas (77,8%). Un syndrome néphrotique et un
syndrome glomérulaire étaient notés. Le taux de créatinine moyen
était 97,06mg/l. Les indications d'hémodialyse étaient :
hyperkaliémie, confusion urémique, acidose, œdème aigu du
poumon dans respectivement 66,7% ; 44,44%; 33,33% et 22% des
cas. Il s'agissait d'une IR aigue chez 7 patients et d'une IR terminale
chez 2 patients. La voie d'abord était un cathéter fémoral dans 8 cas
et jugulaire dans un cas. Le nombre de séances moyen était 4,55
séances. Une biopsie rénale réalisée chez une patiente révèle une
néphropathie associée au VIH (HIVAN). Six décès étaient notés dont
5 par choc septique. Sur le plan technique, les patients sont dialysés
en salle commune. Le même personnel prenait en charge les patients
séropositifs et séronégatifs. Les patients séropositifs étaient dialysés
sur des générateurs de nouvelle génération qui bénéficient d'un
système de désinfection thermochimique. Le circuit interne et les
surfaces externes étaient désinfectés après chaque séance. Le circuit
extracorporel était à usage unique et éliminé après chaque séance
selon les règles en vigueur. Discussion : Les praticiens de
l'hémodialyse sont préoccupés par le risque de transmission virale de
patient à patient lors des procédures mises en oeuvre dans leurs
unités de soins. L'incidence du VIH en hémodialyse est identique à la
population générale. Le VIH a un risque de transmission très faible,
vu l'absence de transmission à partir de l'environnement et la faible
résistance du virus aux procédés validés de désinfection des
générateurs. Conclusion : Des recommandations pour la prise en
charge des patients en hémodialyse doivent être élaborées et
appliquées
pour
assurer une meilleure prévention
des
contaminations virales, en insistant sur de bonnes pratiques de
désinfection des générateurs. L'une des stratégies de prévention de
la transmission nosocomiale de pathologies virales est de réserver
des générateurs à des malades connus comme potentiellement
infectants.
RESUMES
21% (3 cas), diabétique dans 7% (1 patient), une maladie kystique
rénale et une néphropathie interstitielle chronique dans 14% des cas
chacune (2 patients). Les indications chirurgicales étaient multiples :
traumatologique dans 11 cas (48%), digestive dans 6 cas (26%),
cardiovasculaire dans 2 cas (9%), ophtalmologique dans 2 cas (9%),
urologique dans 1 cas (4%) et cervicale dans 1 cas (4%).
L’intervention chirurgicale était programmée dans 91% des cas et
urgente dans 9% des cas. Une séance d’hémodialyse avec
anticoagulation à l’héparine standard a été réalisée la veille du geste
chirurgical dans 91% des cas. Une transfusion sanguine était
nécessaire dans 30% des cas. L’anesthésie était générale dans 78%
des cas, locorégionale dans 13% des cas et locale dans 9% des cas.
Les suites post opératoires étaient simples dans 82,5% des cas,
l’infection locale a été retrouvée dans 13% des cas, un décès (4,5%) a
été soulevé par coagulation intravasculaire disséminée suite à une
chirurgie de remplacement valvulaire aortique. La durée moyenne
d’hospitalisation était de 6 ± 4jours. Conclusion : La chirurgie reste
de recours fréquent chez le patient hémodialysé chronique. Elle
nécessite une prise en charge multidisciplinaire et une surveillance
stricte puisque l’hémodialysé chronique est un patient à risque
tenant compte des pathologies cardiovasculaires et hématologiques
associées.
P60- Evolution de la dialyse péritonéale au Maroc: Expérience de 7
ans.
K. Flayou, F. En Niya, A. Abouzoubair, S. Hacib, N. Ouzeddoun, H.
Rhou, R. Bayahia, L. Benamar.
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn
Sina- Rabat.
Introduction : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode de
suppléance de plus en plus utilisée dans notre centre depuis Juillet
2006. Le but de notre travail est de rapporter l'expérience de notre
unité sur une période de 7 ans afin d'en évaluer les résultats et de
dresser les perspectives. Matériel & Méthodes : Notre étude est
rétrospective sur une période de 7 ans (de juillet 2006 à Avril 2013)
portant sur tous les patients en DP et se basant sur les données
générées par le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française
(RDPLF). Le nombre total de prescriptions est de 97, dont 90 est un
système double poche Baxter® pour une durée cumulative
d'utilisation de 1851,5 mois et 7 est un système Home Choice avec
une durée cumulative de 15,18 mois. Résultats : Il s'agit de 74
patients d'un âge moyen de 44,6 ans, le sexe ratio est de 1,96. Un
antécédent de diabète est noté dans 23% des cas. Quatre-vingt-neuf
pour cent des patients sont autonomes avec une prédominance des
patients instruits. La qualité de DP est évaluée par un Kt/v moyen à
2.2 ±1.4 et une clearance de créatinine moyenne à 201,2 ±
81,2ml/min. Le nombre total de péritonites est de 88 épisodes
depuis l'ouverture de l'unité, le germe le plus incriminé est
représenté par le Staphylocoque Epidermidis (17,05%) et Aureus
(15,9%). Au terme de l'étude, 29 patients sont restés en DCPA et 1
en DPA, 17
patients sont décédés, 24 sont transférés en
hémodialyse et 3 transplantés. Les causes de transfert en
hémodialyse sont représentées par les péritonites récidivantes et
réfractaires dans 7cas,
la perte d'UF dans 5 cas, le
dysfonctionnement de cathéter dans 3 cas et des causes non
médicales dans 9 cas. Conclusion : La DP est une technique simple et
anodine qui doit avoir plus de place dans le traitement intégré de
l'insuffisance rénale chronique terminale dans notre pays.
P59- La chirurgie non liée à la dialyse chez l’hémodialysé chronique.
M. Ezziani, N.Tazi, T.Eyeni, H.Hanin, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : Le recours à la chirurgie chez le patient dialysé est de
plus en plus fréquent. Cette recrudescence peut être expliquée par le
recrutement de patients âgés, par l’augmentation de l’espérance de
vie et par les pathologies associées nécessitant un traitement
chirurgical. Le but du travail est de décrire les différentes indications
chirurgicales chez les patients hémodialysés chroniques, les
préparations nécessaires au geste chirurgical ainsi que les suites post
opératoires. Matériel & Méthodes : Il s’agit d’une étude
rétrospective mono centrique portant sur les dossiers de 86 patients
en hémodialyse périodique. Nous avons colligés 23 interventions
chirurgicales chez 14 malades en excluant les actes chirurgicaux
intéressant les fistules artérioveineuses
(33 cas), les
parathyroïdectomies (6 cas), les transplantations rénales (2 cas) et
les manœuvres interventionnelles endoscopiques (3 cas). Résultats :
L’âge moyen de notre population est de 55±18 ans avec une
prédominance féminine (8 femmes et 6 hommes) et une ancienneté
moyenne en hémodialyse de 95 ± 52 mois. La néphropathie initiale
est indéterminée dans 43% des cas (6 patients), hypertensive dans
59
COMMUNICATIONS AFFICHEES
P61- Ecologie et facteurs prédictifs de péritonites en dialyse
péritonéale : expérience de 7 ans.
K Flayou, I. Bentaleb, J. Dione, H. Jmahri. N. Ouzeddoun, H. Rhou, R.
Bayahia, L. Benamar.
Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU Ibn
Sina- Rabat.
Introduction : La péritonite infectieuse (PI) est la principale
complication de la dialyse péritonéale (DP). Le but de notre travail
est d'étudier les différentes caractéristiques et les facteurs de risque
de PI chez les patients traités par DP. Matériel & Méthodes : Notre
étude est rétrospective sur une période de 7 ans (juillet 2006 - mai
2013) et porte sur tous les patients en DP ayant présenté 88
épisodes de PI en se basant sur les données générées par le Registre
de Dialyse Péritonéale de Langue Française (RDPLF). Le diagnostic de
PI est retenu, si au moins deux des trois critères suivant sont
présents : douleurs abdominales ou liquide péritonéal trouble,
nombre de leucocytes supérieur à 100 par mm3 et culture
bactériologique ou examen microscopique positif. Résultats : Il s'agit
de 74 patients d'un âge moyen de 44,6 ans (extrêmes 14-81 ans)
ayant présenté 88 épisodes de PI, le sexe ratio est de 1,96. Quatrevingt-neuf pour cent des patients sont autonomes avec une
prédominance des patients instruits. La néphropathie initiale est
dominée par la néphropathie diabétique dans 31% des cas suivie par
la polykystose rénale (14,9% des cas) et indéterminée dans 35% des
cas. Quatre-vingt-huit cas de PI ont été notés avec un taux moyen
de 1 épisode /21,17 mois /patient. La PI est secondaire à des fautes
d'asepsie dans 47,3% des cas, à l'infection du site d'émergence dans
2,7% des cas, à une tunellite dans 5,4% des cas, à une rupture de
cathéter dans 1,35 % des cas, endogène dans 4,05% des cas et
inconnue dans 39,2% des cas. Les bactéries les plus souvent en
cause sont de type Cocci Gram positif dans 37 cas (Surtout le
Staphylocoque Aureus et Epidermidis) et de type bacilles gram
négatif dans 22 cas. La culture est négative dans 22 cas. Seuls 8
épisodes sont notés au cours de la dernière année. L'évolution de la
péritonite est favorable dans 92,04% des cas. Un transfert définitif
en hémodialyse est nécessaire dans 7 cas devant des PI récidivantes
et aucun cas de décès n'est noté dans notre série. Conclusion : La PI
est fréquente dans notre série mais parfaitement contrôlée par un
diagnostic précoce et une prise en charge adaptée. Une meilleure
éducation des patients
avec des mesures de prévention
permettraient d'améliorer les résultats.
RESUMES
Résultats : L’âge moyen de nos malades était de 45 ans (extrêmes:
18 et 75) avec un sex-ratio de 0,56. La néphropathie initiale était
principalement
la
néphropathie
diabétique
et
la
néphroangiosclérose. La durée moyenne de dialyse était de 102
mois. La prévalence de la dysfonction sexuelle était de 78% tous
grades confondus. L'évaluation du profil hormonal chez ce groupe de
patients avait montré une baisse de la testostéronémie chez les
hommes (2,66±0,43 ng/ml) et une augmentation de l'œstradiol chez
les femmes (63,94±31,9 pg/ml). Le taux plasmatique des
gonadotrophines LH et FSH et de la prolactine étaient élevés
(36,12±8,49mUI/ml ; 27,34±7,66mUI/ml, 359,4±6,85pg/ml). L'âge
(p<0,0001), la durée de la dialyse (p=0,003), l’anémie (p=0,031), la
perturbation du bilan hormonal (p=0,02) étaient significativement
liés à la DS chez les dialysés des deux sexes. Conclusion : La DS
représente un problème sérieux et important à rechercher chez
l’hémodialysé chronique. Une prise en charge optimale de la DS chez
nos patients hémodialysés permettrait certainement d'améliorer leur
qualité de vie.
P63- Evaluation des connaissances du personnel paramédical sur la
préservation du réseau vasculaire.
L. laraki, N. Olga, F. Oubahaybou, S.El Khayat, M. Zamd, G.Medkouri,
M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'épuisement du capital vasculaire n'est pas
exceptionnel chez nos patients en insuffisance rénale chronique
terminale lors de la création d'un abord vasculaire. D'o๠la nécessité
de la préservation du capital vasculaire chez tout patient en
insuffisance rénale chronique terminale (IRCT) ou susceptible
d'évoluer vers l'IRCT. Le but de notre étude est d'évaluer les
connaissances et pratiques du corps infirmier sur la préservation du
réseau vasculaire. Matériel & Méthodes : C'est
une
étude
transversale réalisée en Décembre 2013 ayant intéressé les infirmiers
qui exercent dans 5 services du centre hospitalier universitaire o๠la
majorité des patients hospitalisés ont une maladie rénale chronique
ou une maladie générale susceptible de se compliquer d'atteinte
rénale à long terme. Résultats : Cinquante-quatre infirmiers ont été
recensés. Leur âge moyen était de 32±10.6 ans, avec un sex-ratio H/F
de 0.6. L'ancienneté professionnelle était de 12.4±10.6 ans. 76% des
infirmiers étaient sensibilisés sur la préservation du capital vasculaire
tandis que 24% ne le sont pas. Le membre supérieur droit a été
ponctionné dans 41% des cas et le membre supérieur gauche dans
15%. Les 2 membres ont été ponctionnés sans distinction dans 44%
des cas. Le dos de la main et le pli du coude ont été ponctionnés à
des proportions comparables respectivement dans 51 et 48% des
cas. Avant toute ponction veineuse périphérique, le patient a
bénéficié d'une préparation dans 70% des cas. La dilatation veineuse
par utilisation d'alcool et le réchauffement ont été notés
respectivement dans 6 et 20% des cas, et l'emploi de garrot dans
85% des cas. Les venojects et les épicrâniennes étaient utilisés
respectivement dans 85 et 80% des cas. 96% des infirmiers ne
prennent pas la tension artérielle au niveau du membre comportant
la fistule artério-veineuse. 75% des infirmiers ont été sensibilisés sur
la préservation de la fistule artério-veineuse. Conclusion :La
préservation du réseau vasculaire est primordiale pour la survie de
nos patients. D'o๠l'intérêt de la sensibilisation du personnel
paramédical et de l'utilisation des cathéters veineux de petit calibre.
P62- Les troubles sexuels chez l'hémodialysé chronique (A propos
de 73 patients).
H. Bourouhou, Y.Karbache, H.Alaoui, K.Alaoui, F.Dami, G.Gassongo,
K.Sekkouri, H.Hanin, M.arrayhani, T.Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation rénale, CHU Hassan
II-Fès
Introduction : L'insuffisance rénale chronique constitue un véritable
problème de santé publique au Maroc. Elle entraine une atteinte de
l'intégrité physique et psychique du patient hémodialysé chronique
(HDC) pouvant aboutir à des troubles sexuels chez les deux sexes.
Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une enquête transversale portant
sur 73 hémodialysés chroniques des deux sexes. L'évaluation de la
sexualité était basée sur les scores internationaux : IIEF chez
l'homme et FSFI chez la femme, ainsi qu'un dosage hormonal
(testostérone, œstradiol, prolactine, LH, FSH) et un bilan biologique
(Hémoglobine, ferritine, bilan lipidique). L'objectif de notre travail
était de déterminer la fréquence et les aspects de la dysfonction
sexuelle (DS) chez nos patients HDC et de déterminer les différents
facteurs prédictifs des troubles sexuels dans cette population.
60
COMMUNICATIONS AFFICHEES
P64- Les troubles anxio-dépressifs chez l'hémodialysé.
Zenasni.N,
Noto-Kadou-Kaza.B,
Amouzoune.M,
Makhdar.S,
S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'hémodialyse induit tant de perturbations
psychologiques qui sont souvent négligées (l'angoisse de la mort, les
frustrations liées au temps, au régime, et d'autres sentiments
d'incapacité et de dépendance). Le but de notre travail est d'étudier
la prévalence de l'anxiété et la dépression chez nos hémodialysés
chroniques et établir les facteurs de risque de survenue de ces
troubles. Matériel & Méthodes : Etude transversale réalisée sur des
patients adultes en hémodialyse périodique dans notre centre en
Décembre 2013. Deux tests ont été réalisés en collaboration avec un
psychiatre, il s'agit des échelles de dépression et d'anxiété de
Hamilton. Nous avons également étudié les paramètres
anthropologiques, les co-morbidités, le profil sérologique et les
paramètres de dialyse. L'analyse a permis de dégager les facteurs de
risque de survenue de dépression et d'anxiété. Résultats : Notre
étude a inclus 60 patients adultes hémodialysés chroniques, l'âge
moyen est de 40±11 ans, le sex-ratio H/F est de 0,93 ; les patients
sont célibataires, mariés, veufs, divorcés dans respectivement 63%,
27%, 7%, et 3% des cas. 85% de nos patients sont sans profession ;
l'ancienneté en hémodialyse moyenne est de 168±84 mois, 23% de
nos patients ont un antécédent de suivi chez un psychiatre pour
dépression et 5% sont suivis actuellement pour dépression. 41% de
nos patients ont des troubles anxio-dépressifs avec une
prédominance masculine dans 56% des cas, l'anxiété a été retrouvé
chez 39% des patients dont 1 cas d'anxiété majeure, la moyenne du
score de l'anxiété est de 10±2, la dépression est retrouvée chez 12%
des cas dont 1 cas de dépression modérée, la moyenne du score de
dépression est 11±2. Les deux troubles psychologiques sont corrélés
entre eux (p=0,012). La prise de poids inter-dialytique et l'état
inflammatoire sont corrélés au score d'anxiété (p=0,033 et p=0,041
respectivement). En revanche, notre étude n'a pas retrouvé de
facteurs de risque de survenue de la dépression ni de lien significatif
entre l'âge, le sexe, l'indice de masse corporelle (IMC), le profil
sérologique et les troubles psychologiques. Conclusion :Une
population considérable de nos patients hémodialysés chroniques
(41%) présente des troubles anxio-dépressifs d'o๠l'intérêt d'une
collaboration néphrologue-psychiatre afin de proposer aux patients
hémodialysés un soutien psychologique et garantir une meilleure
qualité de vie.
RESUMES
les patients ayant déjà fait l'objet d'une intervention chirurgicale. Ils
ont été soumis à un questionnaire portant sur les données
sociodémographiques, les données sur les interventions chirurgicales
dont ils ont déjà fait l'objet. Les informations ont été complétées par
celles qui sont consignées dans les dossiers médicaux. Les
interventions concernant la transplantation rénale et les abords
vasculaires n'ont pas été incluses dans notre étude. Résultats : Sur
98 hémodialysés interrogés 29 (29,6%) ont déjà fait l'objet d'un
total de 46 interventions chirurgicales soit une moyenne de 1,6
interventions par patient. La moyenne d'âge était de 43,24ans avec
une moyenne d'ancienneté en hémodialyse de 190 mois. Dans
l'ordre décroissant on avait : la chirurgie traumatologique (51,72%)
dont 53,33% de syndrome de canal carpien et 26,7% de fractures ; la
chirurgie abdominale (31%) dont 33,33% d'appendicites ; la chirurgie
gynécologique (20,7%) avec 66,7% de kystes de l'ovaire, la chirurgie
ORL (17,24%) pour hyperparathyroïdie ; la chirurgie cardiovasculaire
(6,9%) pour péricardite. Il s'agissait dans 82,8% d'interventions
programmées et dans 17,2% des urgences. L'anesthésie était :
générale dans 55%, locorégionale dans 25% et locale dans 20%. En
post opératoire, les suites ont été simples dans 72,4%, les
complications infectieuses dans 10% dont une (1) péritonite
postopératoire, les hémorragies post opératoires dans 17,2%. Pour
les interventions programmées, tous les patients ont bénéficiés
d'une séance d'hémodialyse supplémentaire 24heures avant
l'intervention dont 51,7% sous héparine standard. La reprise des
séances d'hémodialyse était effective dans 82,7% avant les 36
heures. La reprise de l'anticoagulant s'était faite dans 82,7% après
une (1) semaine. Conclusion : Les
interventions
chirurgicales
paraissent fréquentes chez l'hémodialysé avec des indications
diverses mais dominées par les complications du métabolisme
phosphocalciques. Les risques paraissent également moindre surtout
lorsque des précautions pré et post opératoires sont prises.
P66- Tuberculose chez l'hémodialysé : profil épidémiologique,
diagnostic, thérapeutique et évolutif.
B.Noto-Kadou-Kaza,J.Badibanga,G.Imangue,K.Sabi,D.G.Teuwafeu,
E.Amekoudi,Y.Binkinga,S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Bengha
nem,B.Ramdani
Introduction: Les hémodialysés chroniques sont des sujets plus
exposé à la tuberculose par rapport à la population générale du fait
de nombreux facteurs notamment l'immunodépression. Il se pose
souvent des problèmes diagnostic à cause de l'anergie cellulaire
chez ces patients, de même que le problème d'adaptations de dose
et d'effets secondaires des antis bacillaires. Objectif : déterminer le
profil épidémiologique, diagnostic, thérapeutique et évolutif de la
tuberculose chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude
rétrospective (2005-2012) portant sur les dossiers des patients
hémodialysés dans notre centre traité pour tuberculose. Les données
épidémiologiques, cliniques, radiologiques ont été recueillies de
même que celles concernant la recherche de Bacille de Koch(BK)
dans les liquides biologiques, la recherche de lésions histologiques
spécifiques et les paramètres sur le traitement et sur l'évolution.
Résultats : La tuberculose a été notée chez 9 patients soit
9,2%(9/98). L'âge moyen était de 44ans avec un sexe ratio de 2 en
faveur des femmes. Les antécédents de tuberculose étaient notés
dans 4 cas (44,44%). L'infection survenait en moyenne 64,66 mois
après le début de la dialyse. La tuberculose extra pulmonaire
prédominait avec 8 cas (88,88%) et composée de formes
péritonéales, pleurales et ganglionnaires dans respectivement
44,44% ; 33,33% ; 11,11% des cas. Aucune spécificité dans la
manifestation clinique. L'IDR et la recherche de BK étaient négatives
P65- Intervention chirurgicale chez nos hémodialysés : Quelles
particularités et quels risques ?
B.Noto-Kadou-Kaza, N.Zenasni, M.HadiAtorayhi, K.Sabi, D.G.Teuwafeu,
M.Mahamat, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.Benghanem,B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Toute intervention chirurgicale n'est pas anodine et
donc nécessite pour cela des précautions pré et post opératoires.
L'insuffisant rénal chronique et surtout l'hémodialysé est un sujet
avec souvent beaucoup de morbidité notamment les troubles de
l'hémostase, l'immunodépression, qui peuvent à priori majorer les
risques post opératoires. De même le métabolisme des médicaments
étant modifié, il se pose aussi le problème d'élimination des
médicaments anesthésiques. Objectif : Décrire le profil
épidémiologique, les indications, la prise en charge pré et post
opératoire ainsi que les complications des interventions chirurgicales
chez nos hémodialysés. Matériel & Méthodes : Etude transversale
menée du 15 au 30 Décembre 2013 dans notre centre incluant tous
61
COMMUNICATIONS AFFICHEES
dans la totalité des cas. Seuls 6 cas (66,66%) étaient confirmés à
l'histologie. La guérison était obtenue dans la totalité des cas. La
récidive a été observée dans 11,11% deux(2) ans après le traitement.
Conclusion : L'incidence de la tuberculose demeure toujours élevée.
La mise en évidence de BK reste toujours difficile. L'évolution reste
favorable lorsque le traitement est bien conduit.
RESUMES
réalisée du 1er Mars au 30 Avril 2013. Elle a intéressé 40 patients en
hémodialyse chronique au centre hospitalier universitaire Ibn Sina de
Rabat. Tous ces patients ont eu un interrogatoire et ont été examinés
par le même dermatologue. Des biopsies cutanées ont été réalisées
le cas échéant. Résultats : Chez nos 40 patients, l'âge moyen est de
45±10.46 ans, avec un sexe ratio homme/femme à 0.64. La
principale néphropathie initiale était d'origine indéterminée. Quatrevingt-quinze pour cent de nos patients présentent au moins une
seule manifestation cutanéo-muqueuse. La x2rose (78.3%) est
l'atteinte la plus fréquente, suivi par le prurit (39.1%),
l'hyperpigmentation brunâtre des zones photo exposées (34.8%), le
teint terreux (32.6%), la leuconychie (32%). La xérose, le lentigo, la
leuconychie et le « half and half nail » sont associés à un âge avancé.
Une relation significative est observée entre la durée en HD et
l'hyperpigmentation des zones photo exposées. Le prurit est associé
à un produit Ca-PO élevé ainsi qu'à un taux sérique élevé de
ferritine. Conclusion : Notre étude montre que les atteintes cutanéomuqueuses sont fréquentes chez les patients en HD. L'identification
de ces atteintes ainsi que leurs facteurs favorisants permet une
meilleure prévention et prise en charge.
P67- Evaluation des paramètres de qualité en hémodialyse
O. Nascimento, A. Sabti, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : L'approche qualité et le principe d'adéquation en
hémodialyse reposent sur une évaluation clinique et para clinique
régulière. L'objectif de notre étude est d'évaluer les paramètres
adéquats d'hémodialyse chez les patients en hémodialyse périodique
de notre unité. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective
analytique intéressant les patients en hémodialyse périodique de
notre unité, ayant bénéficié d'une évaluation clinique (poids sec,
tension artérielle, prise de poids inter dialytique, nombre de séances
par semaine, abord vasculaire), biologique (bilan phosphocalcique,
hématologique et nutritionnel) et la dose de dialyse. Nous avons
réalisé une analyse comparative de ces paramètres entre les
périodes de 2010 et 2013 à l'aide du logiciel SPSS 17.0. Ont été
exclus les patients qui n'étaient pas notre centre en 2010.
Résultats :Il s'agit de 95 patients, ayant une médiane d'âge de 42 ans
(extrêmes : 19 à 94 ans), un sex-ratio H/F de 0.9 et une ancienneté
moyenne en hémodialyse de 14 ans. La néphropathie causale était
une glomérulopathie dans 32% des cas, héréditaire dans 32% et
diabétique dans 3 % des cas. 34% des patients avaient un rythme de
3 séances de dialyse par semaine en 2010 versus 80% en 2013. La
fistule artério-veineuse était l'accès vasculaire chez 87% en 2010
versus 85% en 2013. La moyenne de la dose de dialyse était à 1.7 en
2013. On note une baisse significative de la prise de poids inter
dialytique passée de 2.8 à 2.4 Kg en 2013 (p<0.0001), de la moyenne
de la pression artérielle systolique pré-dialytique de 11.5 à 11.3
cmHg (p<0.0001), de la moyenne de la pression artérielle diastolique
pré-dialytique de 7 à 6 cmHg (p<0.0001). L'hémoglobine est passée
de 9.2 à 10.1 g/dl (p<0.0001), la ferritinémie de 456 à 509 ng/ml
(p<0.0001). On note une normalisation de la calcémie à 88 mg/l en
2013 (p=0.0001), une phosphatémie passée de 43 à 39 mg/l en 2013
(p<0.0001). La parathormone était en 2010 à 533 versus 570 pg/ml
en 2013 (p=0.0001). L'albuminémie était passée de 41 à 43 mg/l en
2013 (p=0.0001). Conclusion : Notre étude montre que la qualité des
soins en hémodialyse a connu une nette amélioration en 4 ans. Une
approche thérapeutique plus individualisée optimiserait la prise en
charge de nos patients en hémodialyse périodique.
P69- Intérêt de l'automesure de la pression artérielle chez les
hémodialysés chroniques.
B.Doukkali (1); S.Dahri (1); H.Bourouhou (1); S.Jaafour (1); A. Najdi
(2); T.Sqalli (1)
(1)Service de néphrologie, dialyse et transplantation rénale, CHU
Hassan II- Fès
(2)Laboratoire d’épidémiologie, CHU Hassan II- Fès
Introduction : L'hypertension artérielle (HTA) est très fréquente chez
les hémodialysés chroniques (HDC). La surcharge du volume
extracellulaire reste son étiologie la plus fréquente. L'objectif de
notre travail est de déterminer l'intérêt de l'automesure tensionnelle
(AMT) à domicile chez nos HDC en pré et post dialyse, tout en
analysant les facteurs de risque de survenu de l'HTA.Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive et analytique, menée
chez 84 patients hémodialysés chroniques durant le mois de mars
2013. La mesure de la pression artérielle (PA) est effectuée par deux
méthodes : la mesure conventionnelle au centre et l'automesure,
pendant une semaine. La non-observance est définie par la
réalisation de moins de 50 % des mesures demandées. Ont été exclus
les patients non observant, les HDC présentant une hypotension
artérielle chronique et les patients non consentants. Nous nous
sommes basés sur les dernières recommandations des KDOQI pour la
définition de l'HTA chez l'HDC. Résultats : Parmi les 84 patients, 60
répondaient aux critères d'inclusion. Leur moyenne d'âge est de
49,60 ± 15,89 ans et le sex-ratio de 1. L'ancienneté en hémodialyse
est de 7 ± 4,76 ans. La néphropathie initiale est hypertensive dans
16,3 % des cas et 8,2% sont mis sous traitement antihypertenseur.
Neuf patients gardent une diurèse résiduelle. Le taux d'hémoglobine
moyen est de 9,92 g/l et 54,7 % des patients sont sous
érythropoïétine. Par mesure conventionnelle au centre, PA prédialytique moyenne est de 130/70 mmHg et la PA post-dialytique
moyenne est de 135/70 mmHg. Par ailleurs, en automesure, la PA
moyenne est de 130/60 mmHg. Les sensibilités, spécificité, VPN et
VPP des valeurs de PA en pré-dialyse sont respectivement de 71,42%,
58,3 %, 25 % et 91,3 % alors qu'en post-dialyse, elles sont
respectivement de 14,2 %, 86 %, 16 % et 83,8 %. En analyse
univariée, les facteurs liés à l'HTA sont : un taux d'hématocrite bas
(p=0,01), l'ancienneté en hémodialyse (p=0,03) et une
hypoalbuminémie (p=0,05). Conclusion :Les valeurs de PA en
prédialyse sont plus spécifiques que les valeurs post-dialyse pour
P68- Les manifestations cutanéo-muqueuses chez les patients en
hémodialyse.
M.Miftah(1), M.Tangara(1), N.Ouzeddoun(1), H.Rhou(1), F.
Ezaitouni(1), R.Bayahia(1), L.Benamar(1)
W.Raffas(2), B.Hassam(2)
(1) Service de néphrologie-dialyse-transplantation rénale-CHU Ibn
Sina- Rabat
(2) Service de dermatologie-CHU Ibn Sina- Rabat
Introduction : les manifestations cutanéo-muqueuses sont
fréquentes chez les patients en hémodialyse (HD). Le but de cette
étude est d'évaluer la fréquence des problèmes dermatologiques
chez ces patients, d'en préciser la nature et d'en déterminer les
facteurs favorisants. Matériel & Méthodes : Etude prospective
62
COMMUNICATIONS AFFICHEES
dépister l'HTA chez les patients dialysés. Bien qu'il existe une bonne
corrélation entre les valeurs moyennes de pression artérielle pré et
post-dialytiques et la PA moyenne interdialytique, l'ATM reste la
méthode de référence pour adapter le traitement antihypertenseur
et évaluer son efficacité, une fois le poids sec ajusté.
RESUMES
P71- Anticoagulation en hémodialyse aigue.
T. Eyeni. Sinomono, F. Diallo, M.Ezziani, T.Sqalli
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.
Introduction : La coagulation du circuit est l'une des principales
causes d'arrêt des séances d'hémodialyse. Elle augmente le coût, la
charge des soins et réduit l'efficacité de l'épuration extra rénale.
Notre étude a pour objectifs de déterminer l'incidence et les facteurs
de risque de coagulation du circuit en hémodialyse aiguë. Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique transversale,
descriptive et analytique. Elle porte sur les séances d'hémodialyse
réalisées en urgences. Les données ont été recueillies dans les
registres de suivi des séances d'hémodialyse et leur analyse faite
avec les logiciels Excel 2007 et Epi Info 3.5.2. Résultats : 233 séances
sont rapportées dans notre étude. La coagulation du circuit a
retrouvée dans 20 séances soit 8,6 %.Les facteurs de risque de
coagulation du circuit (p <0,05) sont : une durée de séance
supérieure à deux heures, une transfusion sanguine en cours de
séance, un dysfonctionnement de la voie d'abord. Des rinçages du
circuit avec du sérum physiologique ont été réalisés dans 15
séances avec circuit coagulé (75%) du fait d'un risque hémorragique
élevé. Conclusion : La coagulation du circuit en hémodialyse n'est pas
fréquente dans notre étude. L'usage des rinçages du circuit avec du
sérum physiologique dans les situations à risque hémorragique élevé
n'est pas efficace ; ainsi un accent particulier devrait être accordé
aux autres méthodes anticoagulantes alternatives à l'héparine.
P70- Apport du Citrate de Sodium 4% en verrou de cathéters
d’hémodialyse.
D .T. Eyeni Snomono, S.K.Alaoui, F.Diallo, M.Arrayhani, T. Sqalli.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU Hassan II - Fès.
Introduction : En raison de ses propriétés anti thrombotiques,
antibactériennes, son coût réduit par rapport à l'héparine, le citrate
de sodium est une alternative à l'héparine non fractionnée en verrou
des cathéters veineux centraux d'hémodialyse. Notre étude a pour
objectif d'évaluer l'efficacité clinique, les risques et le coût du verrou
au citrate de sodium 4% par rapport au verrou hépariné des
cathéters d'hémodialyse. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude
monocentrique, prospective, randomisée qui a inclus des patients
hémodialysés dans un contexte d'urgence dans le service de
Néphrologie du CHU Hassan II de Fès. Après randomisation, les
patients étaient repartis en deux groupes dans lesquels les cathéters
étaient verrouillés soit par une solution de citrate de sodium 4% soit
par de l'héparine non fractionnée. Nous avons étudié les
complications thrombotiques, infectieuses, hémorragiques et le coût
de chaque type de verrou. Le recueil et l'analyse statistique des
données ont été faits avec les logiciels Excel 2007 et Epi info 3.5.2.
Résultats : 47 patients ont constitué notre population dont 22
hommes et 25 femmes. L'âge moyen était de 48,7±15,8 ans. Vingttrois cathéters ont été verrouillés après chaque séance
d'hémodialyse avec du citrate de sodium 4% et 22 avec de l'héparine
non fractionnée. Entre les deux groupes, il n'y avait pas de
différence significative dans le dysfonctionnement d'origine
thrombotique des cathéters (p=0,4) ainsi que dans la survenue
d'événements infectieux (bactériémie ou infections liées aux
cathéters). Les facteurs de risque infectieux retrouvés dans les deux
groupes ont été une durée de cathétérisme à 10 jours (p<0,001) et
un nombre de séances &#8805; 5 sans changement de cathéter (p<
0,001). Aucune complication hémorragique locale n'a été retrouvée
dans le groupe à verrou citraté 4%. L'usage du verrou citraté 4% a
permis une économie de 54% par rapport au coût du verrou
hépariné.Discussion :Le citrate de sodium 4 % a des propriétés
antimicrobiennes et anti thrombotiques ; notre étude ainsi que
d'autres montrent qu'il est aussi efficace que l'héparine dans le
maintien de la perméabilité d'un cathéter. Mais cette efficacité
n'est pas supérieure à celle de l'héparine. Notre étude ne prouve pas
la supériorité du verrou citrate de sodium 4% par rapport à celui de
l'héparine dans la survenue des événements infectieux Cependant,
vu que le citrate est nettement moins cher et entrainerait moins de
complications hémorragiques locales, il peut être considéré comme
un meilleur verrou des cathéters d'hémodialyse. Conclusion : Le
citrate de sodium 4 % a des propriétés antimicrobiennes et anti
thrombotiques ; notre étude ainsi que d'autres montrent qu'il est
aussi efficace que l'héparine dans le maintien de la perméabilité
d'un cathéter. Mais cette efficacité n'est pas supérieure à celle de
l'héparine. Notre étude ne prouve pas la supériorité du verrou citrate
de sodium 4% par rapport à celui de l'héparine dans la survenue des
événements infectieux Cependant, vu que le citrate est nettement
moins cher et entrainerait moins de complications hémorragiques
locales, il peut être considéré comme un meilleur verrou des
cathéters d'hémodialyse.
P72- Dépression et dysfonction érectile en hémodialyse chronique.
F. Alalaoui Ismaili*, A. Chemlal*, I. Karimi*, S. Bekkaoui*, S. Fellahi*,
I. Haddiya*, A. Barki, Y. Bentata*
* Service de néphrologie-hémodialyse, CHU Oujda- Maroc
Service d'urologie, CHU Oujda -Maroc
Introduction : La dysfonction érectile est un désordre sexuel
fréquent chez l'homme. Son incidence varie de 41 % à 93 % en
hémodialyse chronique. Elle reste lier à des facteurs psychologique
et organique. Le but de cette étude est de déterminer les facteurs de
risque de la dysfonction érectile chez les hémodialysés chroniques
(HDC). Matériel & Méthodes : Etude transversale menée en Janvier
2014 et qui a concerné les patients adultes hémodialysés chroniques.
La dysfonction érectile a été évaluée par le questionnaire IIFL-5 «
International Index of Erectile Function-5 » dans sa version abrégée,
les troubles anxio-dépressifs ont été évalués par l'échelle de Beck «
BDI : Beck Depression Inventory » dans sa version arabe validée.
Nous avons également étudié les paramètres anthropologiques, les
comorbidités, le profil sérologique, la qualité de dialyse, l'état
nutritionnel, désordres phosphocalciques, l'anémie, l'état
inflammatoire et la prise médicamenteuse. Résultats :Le
questionnaire a été proposé à 50 patients HDC dont 3 ont refusés de
participer à l'étude. L’âge moyen des patients était de 47,29 ± 13,93
ans, 86% étaient des patients mariés, la médiane d'ancienneté en
hémodialyse était de 31 [9 - 57] mois. 24.8% des patients avaient une
néphropathie diabétique et 50% avaient
une néphropathie
indéterminée. 40 % avaient une diurèse résiduelle. 55,2 % avaient
une dysfonction érectile dont 16,7 % légère, 9,5 % modérée et 19 %
sévère. 76,6 % avaient des troubles dépressifs dont 36,2 % légers,
38,3 % modérés et 2,1 % sévères. Les troubles anxio-depressifs,
l’âge,le diabète, l'ancienneté en HD, l'anémie et le profil lipidique des
patients n'ont pas été retrouvés comme facteur de risque de la DE
en analyse univariée. Conclusion : La dysfonction érectile reste
fréquente chez les hommes HDC et influence sévèrement la qualité
de vie de ces patients. L'identification des facteurs de risque et la
prise en charge adéquate de cette dysfonction érectile devraient
63
COMMUNICATIONS AFFICHEES
permettre d'améliorer la qualité de vie et particulièrement celle de la
vie conjugale des hémodialysés chroniques.
RESUMES
notre centre d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Les
paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique,
biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP,
albumine, pré albumine, cholestérol total,triglycérides et HDL
cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et
PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des
paramètres évolutifs.L'étude statistique est réalisée par SPSS 20.
Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont 53 hommes et 51
femmes.L'âge moyen était de 47,5±16,48. 85 ,57% étaient de bas
niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas socioéconomique avec une
ancienneté moyenne en hémodialyse de
68,74±54,47 mois.
L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé une hémoglobine
moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan phosphocalcique caractérisé
par une PTH1-84 moyenne de 341±306 pg/mL avec une calcémie
moyenne de 92,27±12,35 mg/l et une phosphorémie moyenne de
47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité de dialyse caractérisée par
un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23. L'état inflammatoire et
nutritionnel étaient caractérisés par une CRP moyenne de 12 ,4± 9,8
mg/L, une albuminémie moyenne de 41,28±5,23 g/L, préalbumine
0,32±0,8 un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL
cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen
de 1,6±0,69 g/l. L'IMC moyen était de 21,7±2,77 Kg/m2,
l'amaigrissement a représenté 35,6% et la dénutrition a représenté
58,7% dont 19,1% présentaient une dénutrition sévère. Chez les
patients dénutris, l'inflammation a représenté 60,3%, les
complications cardiovasculaires ont représenté 51,28% et la
mortalité était de l'ordre de 5,12%. Conclusion : La prise en charge
de l'inflammation chronique et de la dénutrition chez les
hémodialysés est primordiale pour prévenir leurs conséquences
cardiovasculaires et nutritionnelles et leur impact sur le devenir des
patients afin d'améliorer la survie de cette population.
P73- Les Complications liées aux cathéters veineux tunnelisés en
hémodialyse chronique: expérience d'un centre marocain
A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah,
S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata
Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda
Introduction : Les cathéters veineux tunnelisés (CVT) sont largement
utilisés en dépit des recommandations internationales qui
préconisent la fistule artério veineuse (FAV) native comme abord
vasculaire de choix en hémodialyse chronique. Ils représentent une
alternative intéressante chez les patients avec impossibilité de
confection de FAV ou en attente de maturation de celle-ci. L'infection
des cathéters est la complication la plus fréquente et la plus
redoutable nécessitant une prise en charge précoce et spécifique.Le
but du travail était d'identifier les complications précoces et tardives
des cathéters veineux tunnelisés en hémodialyse chronique.
Matériel & Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective
et multicentrique (Novembre 2010 - Novembre 2013). Ont été
inclus tous les patients présentant une IRCT et ayant bénéficié de la
pose d'un CVT par la même équipe de chirurgiens vasculaires et
ayant un suivi moyen minimal de 3 mois. Les différents paramètres
démographiques et clinico-biologiques ont été analysés et nous
avons étudié les facteurs prédictifs de survenu de complications.
Résultats : 43 abords vasculaires prothétiques permanents ont été
réalisés chez 38 patients dont 32 adultes et 6 enfants. L'âge moyen
était de 49±20 ans. 53,5% étaient de sexe féminin.L'ancienneté en
hémodialyse était de 12[3-57] mois. La néphropathie initiale était
diabétique dans 46,5% et 7% était myélomateuse. 20% des patients
avaient une hépatite virale c. 37,2% avaient une cardiopathie.La prise
en charge urgente en hémodialyse était dans 69,8% des cas. L'abord
vasculaire initialétait un cathéter veineux central chez 97,7% des
patients. Les complications primaires étaient notées dans 11,6% des
cas alors que les complications secondaires étaient observées dans
34,9% des cas. Le dysfonctionnement du cathéter était noté dans
16,3% des cas, l'hémorragie dans 9, 3% et l'infection chez 30,2% des
patients dont 69,23% avaient présenté un sepsis sévère.Le décès
était noté chez 23,3% des patients dont 97,7% étaient non liés
directement à la pose du cathéter. Conclusion : Les abords
vasculaires restent associés à de graves complications et greffés
d'une lourde morbi-mortalité. L'infection des cathéters est la
complication la plus fréquente et la plus redoutable nécessitant une
prise en charge précoce et spécifique.Le respect rigoureux lors de la
manipulation des CVT restent seuls garant d'une meilleure survie de
ces abords vasculaires.
P75- Prévalence et facteurs prédictifs de survenue d’hypertrophie
ventriculaire gauche en hémodialyse
I.Karimi(1),R.Elharraqui(1), N.Benabdellah (1), F.Elalaoui ismaili(1),
A.Chamlel(1), S.Bekaoui(1), Y.Bentata(1),T El houari(2) ,I.Haddiya(1)
(1) Service de néphrologie, Hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda
(2) Service de cardiologie, CHU MohammedVI- Oujda
Introduction : Les Complications cardiovasculaires sont la principale
cause de morbi-mortalité chez les patients en hémodialyse
chronique, en particulier l'hypertrophie ventriculaire gauche (HVG).
Celle-ci est fréquente et multifactorielle. Sa prévalence est de 6090% en hémodialyse chronique. Le but de notre travail est de décrire
la prévalence de l'HVG dans notre population et de déterminer ses
facteurs de risque. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude
prospective, qui s'est étalée sur une période de deux ans. Nous
avons inclus les patients hémodialysés chroniques de 3 centres. Les
patients ont bénéficié d'un examen échocardiographique
transthoracique, effectué 24 heures après la séance d'hémodialyse
par le même opérateur. Afin de dégager les facteurs de survenue
d'HVG,
nous avons comparé les paramètres démographiques,
clinico-biologiques, dialytiques et échocardiographiques entre les
patients avec une masse ventriculaire gauche (MVG) normale et
ceux avec HVG. Résultats : Notre étude a porté sur 103 patients, qui
répondaient aux critères d'inclusion, L'âge moyen était de 47 ± 15.
54% de nos patients étaient des femmes, 19% des patients étaient
tabagiques. La néphropathie initiale était diabétique dans 15% des
cas , 53% de nos malades étaient hypertendus, 38,5% des malades
ont une dyslipidémie, 78 % sont anémiques et 56,7% des patients
avaient une hyperparathyroïdie secondaire, l'ancienneté en
hémodialyse était de 102,4±41,9 mois, 53% de nos patients avaient
P74- Inflammation et dénutrition et leurs conséquences chez les
hémodialysés chroniques
A.Chemlal, I.Karimi, F.Elalaoui, R.Elharraqui, N.Benabdellah,
S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata
Service de néphrologie, Dialyse, CHU Mohamed VI - Oujda
Introduction :La mortalité des patients hémodialysés chroniques
(HDC) demeure très élevée à cause des comorbidités, notamment
celles liées à la dénutrition et à l'inflammation chronique. En effet, il
existe une relation étroite entre les paramètres nutritionnels et ceux
de l'inflammation d'une part, et la morbi-mortalité en hémodialyse
d'autre part. L'objectif de ce travail est d'explorer l'état nutritionnel
et inflammatoire de nos patients (HDC) et analyser la morbimortalité qui en résulte. Matériel & Méthodes : Etude prospective
monocentrique incluant tous nos patients HDC, pris en charge dans
64
COMMUNICATIONS AFFICHEES
un rythme de 3 séances par semaine, l'abord vasculaire est dominé
par les fistules artério-veineuses natives (96%), l'HVG était détectée
dans 61%, après analyse statistique, avec les différents paramètres
démographiques, cliniques et biologiques, les facteurs identifiés
étaient l'anémie et l'hypertension artérielle. Conclusion : La
prévalence de l'HVG est élevée dans notre étude. Les facteurs de
risque d'HVG recueillis sont l'anémie et l'hypertension artérielle. Une
surveillance régulière en hémodialyse chronique axée sur le contrôle
des facteurs de risques, notamment un bon équilibre tensionnel,
permettent de prévenir la survenue de cette complication.
RESUMES
P77- La mise en hémodialyse en urgence des patients en
insuffisance rénale chronique terminale dans l'Oriental Marocain: «
le pourquoi du comment ».
El harraqui.R, Chemlal.A, Alaoui Ismaili .F, Karimi.I, Benabdellah.N,
Bentata.Y, Haddyia.I
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda
Introduction : L'initiation de la dialyse dans des conditions d'urgence
engageant le pronostic vital constitue un facteur péjoratif de
mortalité. But de notre étude : Nous nous sommes intéressées aux
circonstances dans lesquelles nous débutons l'hémodialyse dans
notre contexte. Matériel & Méthodes :
Nous avons mené une
étude prospective sur huit mois au sein du CHU d'Oujda sur
l'ensemble des patients chez lesquels nous avons dû commencer la
dialyse en urgence. Nous avons étudié les paramètres cliniques et
biologiques de ces patients, leur provenance, l'urgence de dialyse,
leur évolution. Résultats : 97 patients ont été colligés, avec une
moyenne d'âge de 47,5 [20-76] ans, un sexe ratio de 50H/47F et un
DGF moyen de 4,6ml/min. Les indications de dialyse étaient : un
syndrome urémique fait de troubles digestifs sévères dans 32,9% des
cas (n=32) de troubles de conscience dans 16,4% des cas (n=16) avec
un GCS inférieur à 12/15 chez 7 patients, une hyperkaliémie
menaçante dans 26,8% des cas (n=26) avec signes électriques pour
15 patients, et un œdème aigu des poumons dans 23,7% des cas
(n=23). Seuls 47 patients provenaient d'Oujda. 77,7% (n=75)
bénéficiaient d'un suivi régulier auparavant, dont 62 par un
néphrologue (7 à notre consultation et 55 à titre privé), et 13 par
généraliste. Seuls 22 patients se savaient porteurs d'une IRC au stade
de dialyse : 15 étaient dialysés sporadiquement et avaient une fistule
artério-veineuse. Le délai de début de la première séance (nocturne
dans 34% des cas) était de 205 [55-520] minutes. Les causes de
retard ont été: le délai de procuration du cathéter, d'édition du bilan
d'hémostase et d'arrivée de l'infirmier d'astreinte. Le nombre moyen
de séances par patient durant l'hospitalisation est de 8 [1-22]. On
note : 15 décès (15,4%) et 43 infections (44,3%), dont 17 liées au
cathéter. Au terme de leur hospitalisation, 6 patients avaient obtenu
une place officielle en centre. Les autres n'avaient pas de point de
chute à leur sortie. Conclusion:La mésinformation des patients, le
nombre insuffisant de centres d'hémodialyse, le non développement
de la dialyse péritonéale et le faible accès à la transplantation rénale
préemptive, sont autant de facteurs qui contribuent à la mise en
hémodialyse de nombreux patients dans des situations
catastrophiques. En revanche, la disponibilité des cathéters à
l'hôpital afin de ne plus solliciter les familles des patients est un but à
se fixer.
P76- Les facteurs de risque de l'inflammation chronique chez
l'hémodialysé chronique.
A.Chemlal, R.Elharraqui, F.Elalaoui, I.Karimi, N.Benabdellah,
S.Bekaoui, Y.Bentata, I.Haddiya
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI- Oujda
Introduction : L'inflammation chronique chez les hémodialysés est
une cause fréquente de surmortalité cardiovasculaire. Le but de ce
travail est d'étudier l'état inflammatoire chez un groupe
d'hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs associés de
cette inflammation. Matériel & Méthodes : Etude prospective
incluant tous nos patients HDC, prise en charge dans notre centre
d'HD pour une durée supérieure à 3 mois. Nous avons comparé
deux groupes de patients avec (G1 = 46 patients) et sans
inflammation chronique (G2 = 58 patients) (définie par une CRP
supérieure à 10 mg/L en dehors de tout épisode infectieux aigu) Les
paramètres étudiés étaient d'ordre démographique, clinique,
biologique notamment l'état inflammatoire et nutritionnel (CRP,
albumine, pré albumine,cholestérol total,triglycérides et HDL
cholestérol), l'équilibre phosphocalcique (calcémie,phosphorémie et
PTH intacte), la qualité de dialyse évaluée par le KT/V, en plus des
paramètres évolutifs. Résultats : 104 hémodialysés chroniques dont
53 hommes et 51 femmes. L'âge moyen était de 47,5±16,48, 85 ,57%
étaient de bas niveau intellectuel, 72,1% étaient de bas
socioéconomique avec une ancienneté moyenne en hémodialyse de
68,74±54,47 mois. L'analyse des paramètres biologiques a retrouvé
une hémoglobine moyenne de 9,44±1,77 g/dL, un bilan
phosphocalcique caractérisé par une PTH1-84 moyenne de 341±306
pg/mL avec une calcémie moyenne de92,27 ±12,35 mg/l et une
phosphorémie moyenne de 47,84±16,52 mg/l. On a noté une qualité
de dialyse caractérisée par un KT/V moyen de l'urée de 1,44 ± 0,23.
L'état inflammatoire et nutritionnel étaient caractérisés par une CRP
moyenne de 12 ,4± 9,8 mg/L, une albuminémie moyenne de
41,28±5,23 g/L, un cholestérol total moyen de 1,6±0,42 g/L, un HDL
cholestérol moyen de 0,35±0,1 g/l et un taux de triglycérides moyen
de 1,6±0,69 g/l. L'analyse univariée a montré que la dénutrition est
corrélée à l'inflammation chronique chez nos patients. En revanche,
l'anémie est l'hyperparathyroïdie n'ont pas été retenus comme
facteurs de risque. Discussion : L'inflammation chronique chez
l'hémodialysé est un problème fréquent qui a des conséquences
multiples : la malnutrition, la résistance de l'hématopoïèse à
l'érythropoïétine, l'augmentation du risque de morbidité
cardiovasculaire et de la mortalité globale. Conclusion :
L'inflammation chronique chez les hémodialysés est une cause très
fréquente de surmortalité cardiovasculaire et globale d'o๠l'intérêt
d'une prise en charge primordiale de cet état morbide.
P78- Le traitement chirurgical de l'hyperparathyroïdie secondaire
chez l'hémodialysé chronique
I.Esqalli, H.Knidiri, z.Ait Lahcen, M.Jabrane, W.Fadili, I.Laouad
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech
Introduction : L'hyperparathyroïdie secondaire est une complication
fréquente de l'insuffisance rénale chronique. La prise en charge
chirurgicale intervient dans des formes particulièrement sévères et
résistantes au traitement médical. Cependant, les indications de la
parathyroïdectomie ne sont pas bien définies, raison pour laquelle sa
fréquence est très variable d'un centre à l'autre. Le but de cette
étude est de préciser la fréquence de la parathyroïdectomie chez le
patient hémodialysé, de préciser les indications du traitement
chirurgical et d'apprécier l'évolution à court et à long termes.
Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective concernant
14 patients hémodialysés chroniques, parathyroïdectomisés sur une
65
COMMUNICATIONS AFFICHEES
période de quatre ans. Nous avons analysé les paramètres cliniques,
biologiques et radiologiques en pré- et postopératoire. Résultats :
L'âge moyen des patients au moment de l'intervention étaient de
47±12 ans. Le sex-ratio était de huit hommes/six femmes. La
néphropathie Initiale était indéterminée dans 11 cas (78,5%). Le
tableau clinique était varié, dominé par les douleurs osseuses chez
13 patients, des manifestations neuromusculaires chez 10 malades,
un prurit dans 6 cas, et des fractures chez 1 seul patient. Sur le plan
biologique, la calcémie et la PTH moyennes avant le geste sont
respectivement de 104±8 mg/l et de 2121±107 pg/ml. L'indication de
la parathyroïdectomie a été posée chez ces 14 patients devant la
résistance au traitement médical et devant la persistance des signes
cliniques d'hyperparathyroïdie. Le geste chirurgical programmé chez
tous les patients était une parathyroïdectomie subtotale des 7/8. En
postopératoire immédiat, la symptomatologie clinique était dominée
par des paresthésies chez 6 patients, des crampes chez 3 malades, et
aucun patient n'a présenté des crises convulsives ou des crises de
tétanie. Sur le plan biologique 6 malades ont présenté une
hypocalcémie. Après un an d'évolution, on a noté la disparition du
prurit et des manifestations neuromusculaires dans tous les cas. 4
patients gardaient des douleurs osseuses. La calcémie moyenne était
de 84±13 mg/l (66 à 100 mg/l). Le taux moyen de la PTHi était de
445±102 pg/ml (22 à
1788 pg/ml). Conclusion : La
parathyroïdectomie est un moyen thérapeutique efficace pour
freiner l'hypersécrétion de la parathormone avec des résultats
cliniques, biologiques et radiologiques satisfaisants. Cependant, la
prise en charge précoce des anomalies phosphocalciques avec les
nouveaux médicaments et le développement de la transplantation
rénale permettraient de diminuer sa prévalence.
RESUMES
uniquement et 40% boivent au moins 1l/j. Les aliments considérés
interdits étaient ceux riches en potassium pour 64,6%, en phosphore
pour 53,8%, en sel pour 47,6% et en protéines pour 35,3%. Les fruits
secs, certains fruits frais et le chocolat étaient les seuls aliments
contenant le potassium pour 46,1% des patients. 32,3% respectent
les méthodes de cuisson des légumes et 29,2% consomment plus
d'un fruit /jour. Les aliments riches en phosphore étaient moins
connus. Les taux moyens d'urée, de kaliémie, de phosphorémie et
d'albuminémie
étaient
respectivement:
1,47±0,64g/l,
5,45±1,15mmol/l, 43,3±15,44mg/l et 41,5±4,55g/l avec dyslipidémie
chez 44,6%. Conclusion : les connaissances de nos hémodialysés sur
leur régime sont très limitées ce qui retentit sur leur conduites
alimentaires. Des efforts supplémentaires en termes d'éducation
diététique doivent être déployés.
P80- Initiation des enfants à l’hémodialyse.
M. Ossilampion, G.H. Mahoungou, A. Khanoussi, M. Naceri, W. Fadili,
I. Laouad
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech
Introduction : La dialyse pédiatrique évolue au fil des années
améliorant la prise en charge des enfants en insuffisance rénale
chronique terminale (IRCT), dont le traitement de suppléance
préférentiel est la dialyse péritonéale avec la greffe rénale comme
aboutissement. L'objectif de notre travail était de décrire le profil
épidémiologique, clinique et les difficultés à
l'initiation à
l'hémodialyse
des enfants en insuffisance rénaleMatériel &
Méthodes : Il s'est agi d'une étude rétrospective menée au centre
d'hémodialyse allant du mois de mai 2010 à février 2013. La collecte
des données s'est faite par l'analyse des dossiers des enfants initiés à
l’hémodialyse dans le centre. Résultats :L'effectif total des malades
était de 30 malades avec un âge moyen de 10,83 ans avec des
extrêmes allant de 3 ans à 15 ans , la prédominance était féminine
avec un sexe ratio H/F à 0,87.Les étiologies étaient IRC dans 76,6
pour cent avec 7 cas de néphropathie indéterminée, causes
obstructives (6 cas), glomérulonéphrites extracapillaires (2 cas),
tumeurs rénales ( 2 cas) , vessie neurologique (1 cas), hyalinose
segmentaire et focale (1 cas) , syndrome néphrotique
corticorésistant (1 cas) , tuberculose rénale ( 1cas) , syndrome
polymalformatif (1 cas) , polykystose rénale ( 1 cas) et insuffisance
rénale aigue dans 23,33 pour cents avec 4 cas de syndrome
hémolytique et urémique , 2 cas de glomérulonéphrite aigue et 1 cas
de lymphome. Toutes les indications à la dialyse étaient urgentes
avec 21 cas de syndrome urémique majeur, hyperkaliémie (20%),
œdème aigu du poumon (13,3%), acidose sévère (10%). L'abord
vasculaire initial était un cathéter fémoral dans 28 cas et un cathéter
jugulaire dans 2 cas. Le déroulement des séances était généralement
satisfaisant avec une moyenne d'heure pour la première séance à
1h13 avec un taux d'ultrafiltration moyen à 0,84 kilos ; les
principales complications per dialytiques étaient : cathéter
dysfonctionnel (76%),
hypotension (62%), convulsions (33%),
vomissement (22%) et 2 décès. La fistule a été confectionnée chez 19
malades avec une moyenne de maturation de la fistule à 44,4 jours
et 3 malades ont bénéficié de cathéter tunnélisé. La transplantation
rénale n'était prévue chez aucun malade.Discussion :La prise en
charge de l'enfant insuffisant rénal se confronte dans notre contexte
à des problèmes logistiques et financiers ; en effet le bas niveau
socio-économique de tous les enfants empêchaient d'envisager la
possibilité de dialyse péritonéale, l'hémodialyse elle se confronte à
de nombreux problèmes logistiques, abords vasculaires
dysfonctionnels, dialyseur inadapté, complexité des complications
P79- Connaissances et observance au régime diététique et à la
restriction des fluides chez les hémodialysés chroniques.
Z. El Ghali, M. Chettati, W. Fadili, I. Laouad.
Service de Néphrologie, Hémodialyse et greffe rénale, CHU Med VIMarrakech
Introduction : L'adhérence au régime diététique représente une
pierre angulaire dans la prise en charge de la maladie rénale
chronique notamment au stade terminal. L'objectif de notre travail
était d'évaluer le niveau des connaissances des hémodialysés
chroniques en termes de nutrition en hémodialyse et d'analyser le
degré de leur observance au régime et à la restriction des fluides.
Matériel & Méthodes :
il s'agit d'une étude transversale
multicentrique menée auprès des patients adultes hémodialysés
chroniques depuis plus d'un an, évaluant par le biais d'un
questionnaire, les connaissances et les attitudes des patients. Les
données
démographiques, cliniques et biologiques ont été
recueillies auprès des malades et à partir des dossiers médicaux. Les
éléments objectifs d'observance analysés étaient : la prise de poids
interdialytique et bilan prédialytique des 3 derniers mois : urée,
potassium, phosphore, albuminémie et bilan lipidique. Résultats :65
patients ont été inclus avec un âge moyen de 48±3,7 ans et un sexe
ratio de 0,67. 66,2% étaient instruits et 20% diabétiques.
L'ancienneté en hémodialyse était de 10±6,5 ans, la diurèse
résiduelle était conservée chez 29,2%, la prise de poids
interdialytique moyenne était de 2,46±0,96 Kg et la fonction rénale
résiduelle moyenne de 7,4±3,08ml/min/1,73m². 96,9% des malades
ont été informés sur le régime mais 33,8% étaient non satisfaits des
informations données. Tous les patients pensent que le respect du
régime améliorerait leur qualité de vie mais 63% ne le respectent
pas. 44,6% des malades connaissent la quantité de liquides
autorisée, 15,3% pensent que la restriction concerne l'eau
66
COMMUNICATIONS AFFICHEES
perdialytiques rendant l’hémodialyse pédiatrique difficile.Le projet
de greffe rénale pédiatrique est pour l'instant inexistant
contrairement à la plupart des séries de la littérature qui rapportent
des cas importants de greffe rénale. Conclusion : L'absence de projet
de greffe rénale et la difficulté du traitement de suppléance de
l'enfant alourdit le pronostic de l’enfant insuffisant rénal
RESUMES
infectieux et thrombotique.Matériel & Méthodes : De janvier 2012 à
Décembre 2012, 203 patients ont bénéficié de la mise en place de
cathéters centraux d'hémodialyse au service de néphrologie. Nous
avons mené cette étude, afin d'évaluer les indications de la pose de
cathéter, le site, le nombre et l'évolution, chez ces patients.
Résultats : Parmi 203 patients inclus dans notre étude, 99 femmes et
104 hommes soit un sexe ratio de 1,05. L'âge moyen des patients est
de 38,8 ans (4,5 - 82ans). L'indication de pose de cathéter chez 141
patients était l'IRA alors que 62 patients étaient des IRCT dont 75%
admis pour initiation à
l'hémodialyse et 25% admis avec
dysfonctionnement de l'abord vasculaire. Le nombre total de
cathéters était de 229, soit une moyenne de 1,12 cathéter/patient,
dont 66% étaient fémoraux (85% droit et 15% gauche), et 34%
jugulaires droits. Les cathéters étaient mis en place pour une période
de 1 à 23 jours soit une durée moyenne de 5,6 jour/malade chez les
IRA, et de 1 à 36 jours soit une durée moyenne de 3 ,6 jour/malade
chez les IRCT. La mise en place d'un deuxième cathéter, était
indiquée chez 13% devant l'apparition de complications de type :
Infection dans 51%, thrombose dans 19% et dysfonctionnement dans
23%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRA après une
amélioration de la fonction rénale dans 76% des cas ou décès dans
31%.Les cathéters ont étaient retirés, chez les patients IRCT, avant le
transfert à un autre centre d'hémodialyse dans 66%, après pose d'un
cathéter tunnélisé dans 16%, devant le repli en dialyse péritonéale
dans 1,6% ou en cas de décès dans 17%. Discussion :On observe un
taux croissant de recours aux cathéters veineux centraux comme
accès vasculaire en hémodialyse même chez les IRCT au profit de la
FAV native .Ceci est dû à l'augmentation du nombre de patients
hémodialysés pris en charge tardivement souvent en urgence, ainsi
qu'au vieillissement de la population dialysée avec la difficulté de
création d'abord vasculaire permanent. L'infection représente la plus
fréquente complication des CVC. Les facteurs de risque associés à
une incidence élevée d'infection sont : le terrain d'immunosuppression, les conditions d'insertion en urgence, le site d'insertion,
le manque d'asepsie, la durée de mise en place.Conclusion : La
gravité des complications liées aux CVC, surtout infectieuses et
thrombotiques, nous incitent à réaliser dans un deuxième temps
une étude prospective des conditions de pose de CVC, et ses
complications afin d'accorder nos pratiques à
celles des
recommandations de bonnes pratiques des accès vasculaires.
P81- Gestion de l'irathérapie pour carcinome papillaire de la
thyroïde chez un hémodialysé.
Zenasni.N (1), Houmaid.Z(1), Rhair(1), Taleb(2), S.ElKhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd- Casablanca
(2) Service de médecinenucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Le traitement recommandé du carcinome papillaire de
la thyroïde associe la thyroïdectomie totale, le curage ganglionnaire
cervical et l'irathérapie en cas de tumeur à haut risque évolutif.
Cependant, l'irathérapie chez l'hémodialysé anurique présente un
défi en matière de radioprotection puisque l'élimination de l'iode
131 est essentiellement rénale ; d'o๠un risque d'exposition
important à la radioactivité par le personnel soignant.Matériel &
Méthodes :Nous rapportons le cas d'un patient âgé de 37 ans
hémodialysé depuis 9 ans sur néphropathie à IgA, anurique, chez
qui nous avons découvert un carcinome papillaire de la thyroïde au
bilan pré-greffe rénale et pour lequel il a bénéficié d'une
thyroïdectomie totale avec curage ganglionnaire : classé p T2 N1b
avec indication d'une irathérapie. En collaboration avec le service de
médecine nucléaire, nous avons opté pour la dialyse péritonéale
continue ambulatoire (DPCA) pour gérer l'élimination de l'iode
radioactif. Notre objectif est de décrire l'ensemble de la procédure
utilisée. Résultats : Pendant le mois qui précède l'irathérapie, le
patient a été switché en DPCA (4 échanges par jour de 2litres) avec
bonne tolérance et efficacité. Durant son hospitalisation qui a duré 3
jours (même durée qu'un sujet à fonction rénale normale) dans une
chambre protégée en médecine nucléaire et qui s'est déroulée sans
incidents, notre patient a reà§u une activité de 50Mci d'iode 131
(50% de la dose habituelle). A sa sortie, le débit de dose émis à un
mètre par le patient était de 25 microsievert par heure ce qui est
comparable avec les sujets à fonction rénale normale. Par la suite,
notre patient a continué sa DPCA à domicile pendant 15 jours avant
de retourner se dialyser dans son centre d'hémodialyse. La
scintigraphie du corps entier post irathérapie a objectivé un résidu de
fixation cervicale intense sans métastases à distance ce qui confirme
la réussite de la procédure d'irathérapie.Conclusion :La collaboration
entre néphrologues et spécialistes en médecine nucléaire est
primordiale pour choisir la méthode adéquate pour la gestion de
l'irathérapie chez l'hémodialysé, afin de garantir sa guérison tout en
minimisant le risque d'exposition du personnel soignant à la
radioactivité.
P83- Evaluation des connaissances et des pratiques du personnel
médical et paramédical des centres d'hémodialyse vis à vis des
accidents d'exposition au sang.
S.Mahmal(1),M.Bourial(1), K.Rhafoune(1), S.El Khayat(1), M.Zamd(1),
G.Medkouri(1),M.Benghanem(1),B.Ramdani(1),M.Jarmoune(2),
B.Benali(2), A.Khôlti(2).
(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd- Casablanca
(2) Service de médecine de travail. CHU Ibn Rochd. Casablanca.
Introduction : L'accident d'exposition au sang (AES) se définit comme
tout contact avec du sang ou du liquide biologique contenant du
sang par effraction cutanée ou par projection sur une muqueuse ou
une peau lésée. Situation fréquente en pratique courante, les AES
représentent un risque de transmission de bactéries, virus et
parasites chez le personnel médical et paramédical essentiellement.
En hémodialyse, ce risque est omniprésent mais son incidence reste
indéterminée. Le but de ce travail est d'analyser les gestes à risque,
l'ampleur des AES et les connaissances relatives à la conduite à tenir
en cas AES et les précautions à prendre. Matériel & Méthodes :
Etude prospective, multicentrique, menée auprès de 100 participants
P82- Evaluation rétrospective des cathéters centraux d'hémodialyse
posés en urgence dans un service de néphrologie.
M.M'jabber, F.Ouaddi, I.Tazi, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.Benghanem, B.Ramdani.
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Les cathéters centraux d'hémodialyse, sont un abord
vasculaire incontournable dans un contexte de dialyse en urgence,
soit en cas d'insuffisance rénale aigue (IRA) ou chez les insuffisants
rénaux chroniques au stade terminal (IRCT) sans abord vasculaire
permanent. Ces cathéters exposent les patients à un risque
67
COMMUNICATIONS AFFICHEES
(personnel médical et paramédical) volontaires, recrutés au niveau
des centres d'hémodialyse de la préfecture du Grand Casablanca et
relevant de la santé publique. Cette étude a été menée au niveau du
service de médecine de travail avec la collaboration du service de
néphrologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca. Les données
quantitatives et qualitatives ont été rapportées respectivement en
moyennes et en pourcentages. Résultats : Nous avons inclus 52
médecins et 48 personnels paramédicaux, leur moyenne d'âge était
33.8 ans, l'ancienneté professionnelle et l'ancienneté dans le poste
étaient en moyenne estimées à 8.6 et 7 ans respectivement. Les
gestes à risque d'AES, dont les prélèvements sanguins, les sutures,
les injections, les ponctions de fistules artério-veineuses, la
manipulation des déchets, le nettoyage des locaux et la
désadaptation des aiguilles à
la main,
étaient pratiqués
quotidiennement. Les circonstances et les facteurs de contamination,
jugés à risque maximal d'AES, étaient respectivement la pratique de
sutures chez un séropositif et l'absence de port de gants. Le risque de
transmission de l'hépatite B et C et du VIH était mal évalué par les
participants, alors que 64% ont déjà été victime d'un AES (1 à 10
fois), majoritairement par piqûre et en cas d'urgence. Le statut
sérologique des malades était le plus souvent inconnu. Parmi les
participants, 14% ont déclaré l'AES. Concernant la conduite à tenir
dans l'immédiat, 79% laveraient et désinfecteraient la plaie tandis
que 52% contacteront un médecin spécialiste, 50%, 41% et 43%
réaliseraient une sérologie initiale dans les 8 jours pour le VIH, l'HVB
et l'HVC respectivement. Un délai de 3 mois pour affirmer ou non la
contamination par le VIH, l'HVB et l'HVC a été rapporté
respectivement par 34%, 38% et 30% des participants.Conclusion :
Des efforts soutenus visant l'information et la formation du
personnel médical et paramédical vis à vis des AES sont toujours
nécessaires, ceci permettrait ainsi de réduire le nombre des AES ou
dans le cas échéant d'en améliorer la prise en charge.
RESUMES
aucun patient ne présentait d'escarre. Parmi les seize patients, huit
patients avaient une hémoglobine <10 g/dl et un patients recevait de
l'érythropoïétine, aucun patient n'était sous antidépresseurs. Le
niveau de santé perceptuelle et de la qualité de vie restent inférieur
à la moyenne au questionnaire SF36 dans 70% des cas marqué
surtout sur le score physique. La prévalence des symptômes
douloureux invalidants n'était pas très représentative (18%) tandis
que les symptômes psychiques étaient fréquents (41% faits
d'anxiété et de tristesse) .l'autonomie reste satisfaisante (scores
moyens des ADL de kartz à 5 sur 6 et IADL Lawton à 46%); la grille
AGGIR note que le besoin d'aide chez nos patients était surtout
nécessaire pour les activités lourdes astreignantes comme les
déplacement à l'extérieur alors qu'il était moins marqué pour les
soins quotidiens ( toilette, habillage....).Conclusion :Nos résultats
confirment l'altération de la qualité de vie des patients dialysés. Nous
recommandons de définir de nouveaux objectifs de soins : adapter la
prise en charge en cas de perte d'autonomie, préserver les relations
avec l'entourage en prévenant l'épuisement de l'aidant familial
principal et en veillant au soutien social, tenir compte des
particularités de la personne âgée dans le dépistage de ses plaintes.
P85- Douleur chronique chez l'hémodialysé : Prévalence,
caractéristiques, impact et prise en charge.
B.NotoKadouKaza,
N.Belhadi,
S.AitFaqih,Y.Binkinga,K.Sabi,
S.ElKhayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Si la prise en charge de l'insuffisant rénal chronique a
connu d'énormes progrès ces dernières années, ils persistent
d'autres problèmes qui finissent par altérer la qualité de vie de
l'hémodialysé. Parmi ceux-ci figure en bonne place la douleur (DL)
chronique qui est un phénomène multidimensionnel avec des
composantes physique, psychologique et social. Cependant peu de
travaux y sont consacrés. De même sa prise en charge n'est pas
codifiée.Objectif : Evaluer la prévalence, les caractéristiques,
l'impact, les facteurs de risques et la prise en charge de la douleur
chez l'hémodialysé. Matériel & Méthodes: Etude prospective
transversale menée du 1ier au 15 Décembre 2013 incluant 88
patients de notre centre. Ils ont été soumis à un questionnaire
portant sur les caractéristiques sociodémographiques, les
caractéristiques de la douleur, son retentissement sur la vie
quotidienne, les divers traitements effectués. La douleur est
chronique si elle persiste plus de 3 mois. L'intensité a été évaluée à
l'aide de l'échelle visuelle. Résultats : L'âge moyen de nos patients
était de 45,7ans avec une prédominance féminine (57%) et une
moyenne d'ancienneté de dialyse de 162mois. La prévalence de la DL
était de 51%. Elle était continue, fréquente, intermittente dans
respectivement 26,7%, 53,3%, 20%. Son intensité était modérée,
sévère, très sévère dans respectivement 48,9%, 44,4%, 4,4%. La DL
était d'origine ostéoarticulaire dans 73,3% des cas et retentissait sur
l'activité quotidienne dans 77,8%. Elle était prise en charge dans
86,7% par l'antalgique associée dans 22,22% à la kinésithérapie et
dans 11% au traitement local traditionnel. La prise de l'antalgique
était quotidienne, la plus part des jours dans respectivement 30,8%,
53,8%. L'antalgique était de niveau 1 dans 46% et de niveau 2 dans
53,8%. L'amélioration était obtenue dans 53,8% des cas et la faible
efficacité était estimait à 38,5%. La douleur était significativement
favorisée par l'hyperparathyroïdie (p=0,02).Conclusion :La Dl
chronique est non seulement fréquente chez les hémodialysés mais
aussi retentit majoritairement sur la vie quotidienne des patients. Sa
P84- Sujet âgé hémodialysé : Entrée en dialyse...entrée en
dépendance.
Abouamrane.LM (1), Aabbassi.B (2), Ait Faqih.S (1), Dridat.M (1),
Adali .I (2), Elmanoudi.F (2), Asri.F (2), El-Khayat.S (1), Zamed.M (1),
Medkouri.G (1), Benghanem.G.M (1), Ramdani.B (1).
(1) Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd- Casablanca
(2) Service de psychiatrie, CHU Ibn Rochd, Casablanca
Introduction : Parmi les patients hémodialysés, les patients âgés
constituent aujourd'hui le groupe le plus important. Les pertes liées à
l'avancée en âge, aux pathologies chroniques puis à l'entrée en
hémodialyse fragilisent le psychisme de ces sujets (réaménagement
de l'identité, troubles relationnels, remise en question de l'estime de
soi, dépendance physique et psychique altérant la qualité de vie).
Nous proposons une définition de nouvelles perspectives de soin
pour apaiser, accompagner les patients âgés hémodialysés et leur
assurer une meilleure qualité de vie globale sur le plan physique,
moral et social. Matériel & Méthodes : Etude descriptive et
transversale réalisée dans l'unité d'hémodialyse du CHU de ...
auprès de 16 patients âgés de plus de 60 ans. Pour ce on a choisi 4
échelles spécifiques pour cette tranche d'âge et qui sont : SF36 pour
apprécier la qualité de vie, AGGIR pour évaluer le besoin d'aide pour
les activités courantes, ALD Kartz et IADL pour évaluer l'autonomie
ou la dépendance par rapport à l'entourage. Résultats : Les sujets
âgés de plus de 60 ans représentaient 16% des patients du centre,
avec une nette prévalence féminine (sexe ratio H/F= 0,33).
L'ancienneté moyenne en hémodialyse était de 10,56 ans. La
dénutrition appréciée par l'albuminémie était faible (6,25%), et
68
COMMUNICATIONS AFFICHEES
prise charge parait insuffisante. D'autres protocoles doivent être
envisagés en vue d'optimiser dans le futur la prise en charge.
RESUMES
connaitre l'opinion des patients hémodialysés sur la qualité des soins
reçue en dialyse. Résultats : Il s'agit de 60 hémodialysés périodiques
qui ont répondu au questionnaire, dont l'âge moyen est de 40 ans ±
11,6. Le sex-ratio H/F est de 0,93. L'ancienneté en hémodialyse est
de 13,8 ans ±7,6. La néphropathie initiale est indéterminée chez 56%
des cas. Plus de la moitié des patients ont eu leur première séance de
dialyse réalisée en urgence. 3% des malades sont inscrits sur la liste
d'attente de greffe. Presque 90 % des patients ont eu besoin d'aide
pour remplir le questionnaire. Plus de 90 % des malades sont
satisfaits à très satisfaits de l'organisation des soins, de l'attention
portées par leurs néphrologues et de la gestion de leurs problèmes à
tout moment. Tandis que 60% des patients sont non satisfaits des
informations données à
propos des différentes options de
suppléance rénale notamment la transplantation rénale.
L'accessibilité du centre d'hémodialyse est une cause de nonsatisfaction chez presque 41% des patients.Conclusion :Notre étude
démontre la faisabilité de la mesure de la satisfaction chez le patient
hémodialysé, et nous a permis de repérer certaines pistes
d'amélioration pour une satisfaction meilleure.
P86- Réinsertion professionnelle et scolaire de nos hémodialysés :
Qu'en est-il ?
B.Noto-Kadou-Kaza,N.Zenasni,D.Amer
Mohamed,K.Sabi,D.G.Teuwafeu,G.Imangue,E.Amekoudi,S.El
Khayat,M.Zamd,G.Medkouri,M.G.Benghanem,B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Les avancées multiples dans les techniques
d'hémodialyse ont permis d'améliorer la qualité de vie physique afin
de leur permettre théoriquement une réinsertion professionnelle.
Cette réinsertion professionnelle des hémodialysés se heurte
parfois à des difficultés tenant à la réticence de certaines
administrations ou de certaines entreprises à employer des sujets
«handicapés» et exposés à des interruptions de travail imprévisibles.
Objectif : Evaluer l'impact de l'hémodialyse itérative sur l'activité
professionnelle et scolaire de nos patients. Matériel & Méthodes :
Etude transversale menée du 16 au 29 Décembre 2013 dans notre
centre. Les patients hémodialysés depuis aux moins 3 mois, ne
présentant aucune affection intercurrente invalidante, et exerçant
ou non une activité professionnelle ou scolaire avant leur mise en
dialyse ont été inclus dans l'étude et soumis à un questionnaire avec
leur consentement. Résultats : L'enquête avait inclus 98 patients, 46
hommes (47%) et 52 femmes (53%) avec un âge moyen de 44 ans
(19-93 ans). La durée moyenne de dialyse était de 14 ans. Avant le
début d'hémodialyse, l'activité professionnelle des patients était
repartie comme suit : cadres supérieurs 1%, cadres moyens 5,1%,
commerçants et artisans 17,3%, agriculteurs 2%, ouvriers qualifiés
6,1%, ouvriers sans qualification 17%. Les scolaires représentaient
21,43% et les sans-emplois 29,6%. La perte de profession était de
62,32% dans un délai moyen de 27mois. Parmi eux 30,23% avaient
été victime de licenciement, 69,78% avaient volontairement arrêté
leur emploi à cause des contraintes liées à la dialyse. La réinsertion
avait concernée 29,6%. Actuellement seul 12,24% continuent à
exercer un emploi. Conclusion: Il existe un véritable problème de
réinsertion professionnelle de nos patients hémodialysés. Des efforts
doivent être consentit en vue de création des structures spéciales
chargées de la réinsertion professionnelle des patients dès leur mise
en dialyse.
P88- Réactivation du lupus systémique chez l'hémodialysé
chronique : à propos de 3 cas.
O.Nascimento, I.El Adnani, M.Mahamat, S.El Khayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : Malgré les multiples avancés sur la prise en charge de
la néphropathie lupique, 10 à
20% des cas évolueront vers
l'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). Paradoxalement, ces
patients ayant un risque infectieux et cardiovasculaire majoré par la
maladie et les thérapeutiques immunosuppressives, ont un pronostic
excellent en traitement de suppléance. De plus, en général, l'activité
clinique et sérologique de la maladie s'amoindrirait en dialyse sans
disparaitre, avec persistance d'évènements extrarénaux.Matériel &
Méthodes : Nous rapportons 3 cas de réactivation du lupus
érythémateux disséminé chez les patients en hémodialyse
périodique au sein de notre unité.Résultats :Nous avons observé
durant la période de 2002 à 2013, trois cas de poussée aigue de
lupus chez des patients porteurs d'un lupus erythémateux disséminé
avec atteinte rénale confirmée antérieurement par une biopsie
rénale. Leur âge moyen était de 43 ans, toutes de sexe féminin, avec
une durée moyenne en hémodialyse de 9 ans. Le nombre de
poussées en dialyse était de 2 dans 1 cas et 1 chez deux patientes.
L'atteinte lors de la réactivation était dans tous les cas articulaire et
hématologique. Au bilan biologique, on note un test de Coombs
direct positif dans 2 cas et la baisse de la fraction C3 du complément
dans 1 cas. Les anticorps anti-nucléaires et les anticorps anti Sm
étaient positifs dans tous les cas.Conclusion :Notre étude montre
que la qualité des soins en hémodialyse a connu une nette
amélioration en 4 ans. Une approche thérapeutique plus
individualisée optimiserait la prise en charge de nos patients en
hémodialyse périodique.
P87- Qualité des soins en hémodialyse : Enquête satisfaction
patients.
Zenasni.N,
Noto-Kadou-Kaza.B,
Amouzoune.M,
Makhdar.S,
S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, hémodialyse et transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : L'approche de l'enquête satisfaction patients est une
composante indispensable de l'évaluation de la qualité des soins et
par conséquent l'édification de tout système de management qualité
au niveau d'un établissement hospitalier. En hémodialyse, cette
enquête permettra d'évaluer le niveau de respect des normes
communément reconnues en matière de soins et aussi le niveau de
satisfaction des attentes du patient. Matériel & Méthodes : L'objectif
de notre travail est d'évaluer le niveau de satisfaction chez les
patients hémodialysés chroniques et de rechercher les facteurs liés à
la non- satisfaction. A travers une enquête, nous avons évalué la
satisfaction de 60 hémodialysés périodiques à
l'aide d'un
questionnaire appelé questionnaire de satisfaction des patients
dialysés élaboré par le réseau NEPHROLOR (SDIALOR) permettant de
69
COMMUNICATIONS AFFICHEES
RESUMES
receveur pour le CMV, les protocoles de l'immunosuppression, et les
rejets aigus. La PCR est positive à partir de 1.49log. L'infection à
CMV est définie par: Fièvre>38°C, leucopénie, thrombopénie ou
cytolyse, et PCR positive.La maladie à CMV est définit par: infection
à CMV avec localisation viscérale. Résultats : L'âge moyen des
patients est de 30 ans, avec un sexe ratio 9H/11F. 17 Patients ont un
statut sérologique IgG positif pour le CMV en pré greffe
Donneur+/Receveur+.Le traitement immunosuppresseur est à base
de : sérum anti-lymphocytaire (14 patients) ou basiliximab (6
patients) comme induction, associé aux corticoïdes, Mycophénolate
mofetil (MMF), et cyclosporine (11 patients) ou tacrolimus (9
patients). Tous les patients ont reçu une prophylaxie antivirale
pendant 3 mois à base de valaciclovir (7 patients) ou valganciclovir
(13 patients), Après l'arrêt de la prophylaxie, 5 transplantés ont
positivé leur charge virale avec un délai moyen de 2 mois : 2 avaient
une infection à CMV et 3 une maladie à CMV avec des signes
digestifs et pulmonaires. Ces derniers sont traités par ganciclovir
intraveineux puis relais par voie orale : valaciclovir (2 patients) ou
valganciclovir (3 patients). Discussion : L'infection à CMV, est
l'infection virale la plus fréquente en transplantation rénale. Elle est
responsable d'une mortalité élevée surtout au cours des primoinfections, et d'une morbidité importante : Surinfections
bactériennes, risque de rejet, diabète.Un contrôle de la charge virale
par PCR à l'arrêt du traitement prophylactique permet de dépister
précocement l'infection à CMV.Conclusion : Le monitorage de la
charge virale par PCR est impératif, surtout après l'arrêt de la
prophylaxie. Le traitement prophylactique doit être prolongé à 6
mois.
Transplantation
P89- Leuconeutropenie due au Tacrolimus : A propos d'un cas.
H. Jmahri, K. Flayou, F. En-niya, J.P. Dione, M. Belrhiti, L. Benamar,
N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, et Transplantation, CHU IBN SINARabat
Introduction : les leuconeutropénies sont fréquentes, surtout aux
premiers mois en post-transplantation rénale. Elles sont
multifactorielles, leurs principales causes sont : les toxicités
médicamenteuses, et les infections virales. Matériel & Méthodes :
Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 46 ans, transplantée
en juillet 2013 du rein d'un donneur vivant apparenté (frère). Le
protocole d'immunosuppression est le suivant : Thymoglobuline
(ATG) + Mycophénolate mofetil (MMF) + tacrolimus+ corticoïdes.
Résultats : à J48, la patiente est asymptomatique, et présente une
leuconeutropénie isolée. La dose du MMF est réduite de moitié, et
une PCR du CMV dans le sang est réalisée (pas de réplication).
Devant l'aggravation rapide de la leuconeutropénie, MMF et
ganciclovir sont arrêtés en premier, puis triméthoprimesulfaméthoxazole et oméprazole en second lieu. A J53, la patiente
est sous tacrolimus et corticoïdes seuls, et le taux des GB est baissé à
800, et à 50 pour les PNN, d'o๠l'introduction du G-CSF pendant 3
jours. A J56, la patiente a une neutropénie fébrile à 38°C avec des
PNN à 40, le tacrolimus est arrêté, le myélogramme montre une
moelle en régénération, et le bilan infectieux est négatif. La patiente
est traitée par céftriaxone, ciprofloxacine et fluconazole. 48 heures
après arrêt du tacrolimus et sous GCSF, les GB sont à 7990 et PNN à
6240.Discussion :l'incidence
des
leuconeutropéniea
près
transplantation rénale varie entre 11 et 55.5% selon les séries. Elles
augmentent l'incidence des infections bactériennes.Dans la majorité
des cas, plusieurs molécules leucopéniantes sont utilisées, posant le
problème d'imputabilité extrinsèque.Les antiprolifératifs (MMF) et
acide mycophénolique (MPA), largement utilisés, représentent la
cause médicamenteuse dominante de neutropénie. Le valganciclovir,
ATG, sont aussi souvent incriminés.Le tacrolimus étant le moins
incriminé. Il a été retiré en dernier devant l'aggravation de la
leuconeutropénie malgré l'arrét des autres médicaments.
Conclusion : Les leucopénies sont fréquemment observées au
décours des transplantations rénales. Leurs moments de survenue
après
transplantation et les traitements utilisés sont des
renseignements importants pour l'analyse étiologique.
P91- Hépatite aigue et nodules spléniques révélant une tuberculose
hépatosplénique et une toxicité de la ciclosporine chez un
transplanté rénal
H. Jmahri, F. Berkchi, K. Flayou, J.P. Dione, F. En-niya, M. Belrhiti, L.
Benamar, N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat.
Introduction : La fièvre chez l'immunodéprimé est une urgence
diagnostique et thérapeutique. Son association à une atteinte
hépatosplénique fait craindre un sd lymphoprolifératif ou un cancer
mais ne doit écarter une cause infectieuse ou toxique. La
particularité de notre observation est son association à une hépatite
toxique en rapport avec la ciclosporine (CsA), effet secondaire
rarement décrit dans la littérature. Nous rapportons le cas d'un
transplanté rénal ayant présenté un syndrome fébrile avec nodules
spléniques révélant une tuberculose hépatosplénique, la persistance
de la cytolyse hépatique malgré le traitement fait découvrir une
hépatite médicamenteuse secondaire à la toxicité de la CsA.Matériel
& Méthodes : Mr. E.K., âgé de 28 ans, transplanté rénal pour la
2ème fois depuis un mois ; est hospitalisé pour un tableau de fièvre
hectique évoluant depuis une semaine. Le patient est sous
mycophénolate mofétil, ciclosporine, prednisone, oméprazol et
fungizone.Résultats :L'examen clinique note un subictère
conjonctival et une pointe de rate isolés. Les analyses biologiques
montrent un syndrome inflammatoire (CRP à 64 mg/l), une cytolyse
hépatique modérée et une fonction rénale normale. Le scanner
abdominal retrouve des nodules splénique avec discrète
hépatomégalie. Les analyses microbiologiques de première intention
ainsi que les sérologies des germes atypiques et les PCR du CMV, de
l'HVB et de l'HVC sont revenues négatives. L'échographie cardiaque
transthoracique ne montre pas d'endocardite. Le scanner thoracique
ne montre pas de lésion particulière. Une ponction biopsie hépatique
P90- Infection à CMV malgré à l'arrêt du traitement prophylactique
: A propos de 5 cas.
H. Jmahri, J.P. Dione, K. Flayou, F. En-niya, M. Belrhiti, L. Benamar,
N. Ouzddoun, R. Bayahia, H. Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation ; CHU IBN SINARabat.
Introduction : En transplantation rénale, l'infection à CMV est une
complication infectieuse redoutable, elle nécessite une surveillance
rapprochée de ce virus par la détermination de sa charge virale par
PCR en temps réel quantitative. Le but de ce travail est de mettre en
évidence l'intérêt du monitorage de la charge virale du CMV dans la
surveillance
des
transplantés
rénaux
sous
traitement
prophylactique.Matériel & Méthodes : Cette étude rétrospective,
sur 15 mois, inclue 20 transplantés rénaux. La charge virale est
évaluée par PCR quantitative en temps réel, réalisée
systématiquement avec monitorage hebdomadaire à J15, J21, J30,
puis mensuel jusqu'à 6mois en post-greffe. Nous avons analysé les
paramètres démographiques, le statut sérologique du donneur et
70
COMMUNICATIONS AFFICHEES
(PBH) échoguidée a retrouvé des lésions d'hémosidérose sans
granulome. Le dosage du Quantiféron est revenu fortement positif à
27 ng/ml. Le patient a été traité par antibiothérapie majeur
initialement associée à des quinolones sans amélioration de la
symptomatologie. Devant la persistance du sd fébrile depuis plus
d'un mois et le quantiféron positif, le traitement antibacillaire a été
commencé, ce qui a permis l'obtention de l'apyrexie et la régression
du syndrome inflammatoire. En raison de la persistance de la
cytolyse hépatique et son aggravation, les traitements
hépatotoxiques ont été arrêtés notamment l'oméprazole et la
fungizone. La ciclosporine a été incriminée en dernier lieu vu
l'aggravation de la cytolyse hépatique (10 fois la normale) ainsi que la
cholestase (13 fois la normale). Le switch au sirolimus et l'arrêt de la
CsA
ont permis l'amélioration spectaculaire
du bilan
hépatique.Discussion :La tuberculose est l'une des nombreuses
infections opportunistes chez les transplantés rénaux, elle est due
soit à une réactivation d'une infection latente ou une infection de
novo. Son association à une hépatite toxique fait la particularité de
notre observation. Un seul cas d'hépatite cholestatique secondaire à
la CsA a été rapporté. La CsA est la cause probable dans notre cas
puisque les autres causes d'hépatite aiguë sont écartées et que la
guérison complète est obtenue après le retrait de la CsA. La CsA peut
induire une toxicité hépatique, imposant son interruption si la
cytolyse hépatique persiste.Conclusion : La base moléculaire de la
toxicité de la CsA est inconnue, et plusieurs questions fondamentales
persistent. Des tests hépatiques réguliers seraient donc nécessaires
pour la surveillance des patients sous ciclosporine.
RESUMES
n'est noté. L'hypertension artérielle est présente chez 10,4% des DV.
En analyse multivariée, l'âge est le seul facteur de risque associé à la
baisse du DFG (p=0,003).Conclusion :Dans notre travail, les
complications post-opératoires restent mineures, et la fonction
rénale à court et moyen terme reste stable. Ce résultat est obtenu
grâce à
une évaluation médicale exhaustive et rigoureuse du
donneur.
P93- Malakoplakie cutanée après transplantation rénale: une entité
rare à ne pas méconnaitre
S. Ait Elhaj, A. Aladlouni, J. Peltier, A. Hertig, E. Rondeau
Introduction : La malakoplakie est une maladie inflammatoire
granulomateuse multisystémique chronique rare, caractérisée par la
présence de plaques molles uniques ou multiples pouvant toucher
différents organes. La prévalence est inconnue mais plus de 700 cas
ont été rapportés dans la littérature. Dans la majorité des cas, la
malakoplakie touche les voies urinaires et des cas d'extension
locorégionale (rétropéritonéale et ganglionnaire) ont été rapportés.
L'atteinte d'autres organes est possible et le tube digestif est la
seconde localisation la plus fréquente. Les autres localisations sont
plus rares. Nous rapportons un cas de malakoplakie génitale et
cutanée abdominale chez un transplanté rénal. Matériel &
Méthodes : Nous rapportons un cas clinique de malakoplakie
génitale et cutanée de localisation abdominale chez une transplantée
rénale. Résultats :Il s'agit d'une patiente de 63 ans, diabétique,
hypertendue et transplantée rénale à 2 reprises dont la 2ème
transplantation était réalisée après un protocole de désimmunisation
vu que la patiente était hyperimmunisée, qui a consulté pour des
lésions cutanées tumorales ulcérées en regard du greffon rénal.
L'examen clinique trouvait des nodules ulcérés en regard du greffon
au niveau de la fosse iliaque gauche, de base indurée, avec des
lésions d'âge différent dont certaines sont en voie d'ulcération. Le
scanner abdomino-pelvien a montré une infiltration de la paroi
abdominale sous cutanée, et du col utérin, avec une importante
rétention endo-utérine. L'analyse histologique des lésions était en
faveur d'une malakoplakie, sans prolifération tumorale. Les
prélèvements bactériologiques locaux et les hémocultures étaient
positifs à Escherichia coli, associée par la suite à Pyocyanique.
L'examen bactériologique des crachats a montré une mycobactérie
atypique intracellulaire, dont la recherche sur les prélèvements
cutanés était négative. Un traitement actif sur les germes
intracellulaires par l'Amikacine, l'éthambutol, et la Clarythromycine,
associé à
la baisse progressive de l'immunosuppression
permettaient une diminution importante des lésions (trois mois de
recul). Discussion :La malakoplakie est une inflammation
granulomateuse viscérale ou cutanéomuqueuse en réponse à une
infection bactérienne à Gram négatif, le plus souvent à Escherichia
coli. Il s'agirait d'un défaut de bactéricide acquis des macrophages.
Une immunodépression est fréquemment présente. Le diagnostic de
malakoplakie cutanée est rarement évoqué cliniquement car l'aspect
est peu spécifique. L'histologie permet d'affirmer le diagnostic. Les
diagnostics différentiels sont les néoplasies, les autres
granulomatoses, les infections (fongiques, tuberculose). Le
traitement n'est pas codifié et repose sur une antibiothérapie
prolongée active sur les germes intracellulaires éventuellement
complétée par un geste chirurgical, et la baisse de
l'immunosuppression. Conclusion : La malakoplakie est une
granulomatose rare de diagnostic histologique qu'il faut savoir
évoquer chez l'immunodéprimé.
P92- Le donneur du rein: suivi à moyen et long terme.
S.El houssni; A.Ibrahimi; I.Bentaleb; L.Benamar; N.Ouzeddoun;
R.Bayahia; H.Rhou.
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat
Introduction : Devant la pénurie d'organes, la greffe à partir d'un
donneur vivant (DV) est une option raisonnable avec un taux faible
de complications. La transplantation à partir d'un DV place celui qui
donne au centre de la démarche qui aboutira à l'indication de ce
type de greffe. Le but de notre travail et de décrire le profil
épidémiologique des DV et leurs évolutions immédiate et à moyen
terme. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective
entre juin 1998 et juillet 2013, incluant tous les DV suivis dans notre
centre. Nous avons analysés les données démographiques et clinicobiologiques à partir des dossiers médicaux, ainsi que l'évolution
postopératoire immédiate, une année et cinq ans après le don du
rein. Résultats : Soixante-sept DV sont colligés, tous des DV
apparentés, l'âge moyen est de 41,74±11,34 ans, 46 femmes et 21
hommes. La médiane de suivi est de 5 [2- 7] ans. Le donneur est une
mère dans 32,8% des cas, sœur dans 26,9%, un frère dans 22,4%, un
conjoint dans 4,5%, une cousine dans 1,5%, un père dans 6%, un fils
dans 1,5% et une fille dans 1,5%. Une néphrectomie gauche est
réalisée dans 89,3%des cas. Les complications postopératoires sont
une infection de la paroi dans 4 cas (6%), un pneumothorax dans 3
cas (4,5%), une infection urinaire dans 3 cas (4,5%), une
pneumopathie dans 2 cas (3%), une prostatite chez un DV (1,5%) et
une hémorragie avec transfusion sanguine peropératoire dans un
cas(1,5%). Aucun décès n'est noté. Avant le don, la clairance
moyenne de la créatinine selon MDRD (Cl MDRD) est à
93,87±16,67ml/min. Après une année, elle baisse à 62,73±15,2
ml/min. Après 5 ans, la Cl MDRD est à 66,95±9,87 ml/min. Il existe
une différence statiquement significative entre les Cl MDRD avant,
une année et 5 ans après le don (p<0.001). Aucun cas de protéinurie
71
COMMUNICATIONS AFFICHEES
P94- Les complications chirurgicales des transplantations rénales.
N.Aazair, F.El mountahi, Z. Houmaid, M.Lemrini, S Lidbi, S.El khayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse et de Transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : La transplantation rénale est actuellement considérée
comme le traitement de choix des patients en insuffisance rénale
chronique terminale. Elle a contribué à
une amélioration
significative de la survie de ces patients, elle joue un rôle
économique non négligeable car elle réduit le coût inhérent à
l'hémodialyse itérative. L'objectif de ce travail est de déterminer les
facteurs de risque des complications chirurgicales lors de l'activité de
transplantation rénale dans notre formation. Matériel & Méthodes :
Etude rétrospective des patients transplantés rénaux à partir de
donneurs vivants et cadavériques de Janvier 2007 à Septembre 2013
dans notre centre hospitalier universitaire. Nous avons recensé les
caractéristiques propres au receveur, au prélèvement, au donneur
ainsi qu'au greffon. Les complications chirurgicales ont été colligées
ainsi que leur prise en charge et évolution. Résultats : Quatre-vingtdix dossiers ont été analysés avec un suivi moyen de 26,31+/- 17,15
mois. 21 complications chirurgicales ont été recensées : sténose des
artères rénales (26,3%), thrombose de l'artère (19%), lymphocèle
(14,2%), infections pariétales (14,2%), fuites urinaire (9,5%),
Thrombose veineuse (1 cas), malrotation du greffon (2 cas), nécrose
de l'uretère (1 cas), sténose de l'uretère (1 cas), urinome (2 cas). 6
donneurs étaient en état de mort encéphalique (28,5%) et 15
donneurs vivants (71,42%). Tous les donneurs vivants ont bien
évolué, 19 receveurs ont été repris chirurgicalement, 15 receveurs
ont bien évolués (71,4%), 4 receveurs sont retournés en hémodialyse
(19%), 2 receveurs sont décédés (9,5%). L'analyse statistique de
notre série n'a pas mis en évidence de facteurs de risque significatifs
semblant influer sur l'incidence des complications chirurgicales.
Conclusion :Les complications chirurgicales de la transplantation
rénale demeurent redoutables. La rapidité du diagnostic et la prise
en charge adéquate de ces complications est nécessaire afin d'éviter
les répercussions sur la survie des patients et des greffons.
RESUMES
Actuellement, après un recul moyen de 29 mois, toutes nos patientes
sont sous immunosuppresseurs avec un nadir moyen de la créatinine
de 10 mg/l et un DFG moyen de 59,3 ml/min. Elles ont toutes gardé
le même statut professionnel avec une grossesse à terme.
Conclusion : Les greffes rénales préemptives restent rares. Le
dépistage précoce de la maladie rénale chronique et la sensibilisation
du personnel médical sont indispensables afin de promouvoir cette
pratique et d'assurer une équité à
tous les niveaux
socioéconomiques.
P96- Influence de l'âge du donneur sur l'évolution de la
transplantation rénale.
N.Aazair, Z.Houmaid, N.Zenasni, S.El khayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : La progression du nombre d'insuffisants rénaux
chroniques terminaux nécessitant un traitement de suppléance dans
notre pays et la pénurie de donneurs en état de mort encéphalique
impose le recours à des donneurs vivants dits marginaux. Le but de
cette étude est de déterminer l'influence de l'âge avancé des
donneurs sur les résultats de la greffe rénale Matériel & Méthodes :
Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique de 63
transplantations rénales réalisées entre 2008 et 2013. Les receveurs
ont été divisés en 2 groupes selon l'âge du donneur : - Groupe 1 (G 1)
: âge du donneur inférieur à 50 ans (moyenne : 36 ans) : 41 cas. Groupe 2 (G 2) : âge du donneur supérieur ou égal à 50 ans
(moyenne : 54 ans) : 22 cas. L'étude statistique était réalisée par le
logiciel SPSS18. Résultats : L'âge moyen des receveurs était de 37 ans
(13-65 ans) pour le groupe 1 et 28 ans (11-52 ans) pour le groupe 2.
Le recul moyen de la transplantation rénale était de 33 mois dans les
2 groupes. Les deux groupes étaient comparables concernant le rejet
aigu (G1 : 2% ; G2 : 0%), les complications vasculaires (G1 : 9.75% G2:
4,54%) et la reprise retardée de la fonction rénale (G1 : 12,19%, G2 :
13,6%). Les complications urologiques étaient plus fréquentes dans
le groupe de donneurs âgés de plus de 50 ans (G1 : 7,31% G2 :
22,72%). La créatinine moyenne à 1 an était de 10,7 mg/l dans le G1
et de 14,5 mg/l dans le G2. Le pourcentage de perte du greffon à 1
an est de 4.8% dans G1 et 9% dans G2. Conclusion :La
transplantation rénale à partir de donneurs âgés semble avoir des
résultats satisfaisants à condition qu'ils soient sélectionnés en
fonction de critères bien définis afin d'éviter les complications aussi
bien chez le donneur que chez le receveur.
P95- La greffe rénale préemptive : expérience du CHU de
Casablanca.
H. El Oury, N. Aazair, M. Mjaber, S.S.EL Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd-Casablanca
Introduction : La transplantation rénale préemptive est reconnue
pour être le traitement de choix de l'insuffisance rénale chronique
terminale. Elle offre un gain significatif pour le patient en termes de
qualité de vie et de survie du greffon et pour la société en termes
d'économie. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective menée sur
186 greffes rénales réalisées dans notre formation entre 1990 et
2013 mettant en évidence 6 cas de greffes préemptives. Nous avons
recensé les caractéristiques propres aux receveurs, aux donneurs, au
prélèvement et au greffon. Résultats : Toutes nos patientes étaient
de sexe féminin, de haut niveau intellectuel et social. L'âge moyen
était de 36 ans avec une durée de suivi moyenne avant la
transplantation de 50 mois. En moyenne, le DFG au moment de la
transplantation était de 10,20 ml/min avec un déclin de la fonction
rénale de l'ordre de 6,64 ml/min/an. La greffe a été suggérée dans 5
cas par le néphrologue et dans un cas par la patiente. Les principales
comorbidités étaient l'HTA et l'hyperparathyroïdie (67%). Le
donneur était vivant dans 83% et en EME dans 16%. Les principales
complications étaient médicales (83%) et chirurgicales (50%).
P97- Facteurs de risque de l'infection post-transplantation rénale.
O.Nascimento, B.Noto-Kadou-Kaza, G.Imangue, S.El Khayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : Les complications infectieuses post-transplantation
rénale sont fréquentes, pouvant être à l'origine de perte de greffon
et de décès. L'immunosuppression est un facteur largement reconnu
d'infection. Le but de notre étude est d'évaluer la prévalence et les
facteurs de risque de l'infection chez nos greffés rénaux. Matériel &
Méthodes : Etude analytique rétrospective, incluant tous les patients
de notre unité, transplantés rénaux depuis au moins 1 an. Nous
avons recueilli les caractéristiques démographiques, cliniques,
paracliniques ainsi que les protocoles thérapeutiques à partir des
dossiers médicaux. L'analyse statistique comparative entre le groupe
de greffés rénaux présentant l'infection et le groupe témoin a été
réalisée avec le logiciel SPSS 17.0. Résultats : Soixante-huit greffés
72
COMMUNICATIONS AFFICHEES
rénaux ont été inclus, avec un âge moyen de 44±11 ans et une
prédominance masculine (sex-ratio de 1.9). La prévalence de
l'infection était de 70% des cas; avec 39.7% de type bactérien, 48.5%
de type viral et 11.2% de type parasitaire et mycosique. 68% de nos
patients avaient présenté l'infection dans la première année de
greffe dont 33% entre 2 et 6 mois. En analyse univariée, l'infection
était significativement associée à la moyenne des taux résiduels de
ciclosporine au cours de la première année de greffe rénale (moy
T0Ciclo) de 155±40 µg/l (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction
du greffon rénal définie par une créatininémie > 30 mg/l à J7 posttransplantation rénale (p=0.04). L'analyse multivariée a confirmé que
le risque de survenue de l'infection était significativement corrélé à
la moy T0Ciclo (p=0.02) et à la reprise lente de la fonction du greffon
rénal (p=0.03). Discussion : L'étude française réalisée par C. Borni
Duval et Coll. a mis en évidence une association entre une exposition
élevée au MMF et l'infection à BKV. Dans notre série, l'infection en
post-transplantation rénale était significativement corrélée au taux
résiduel de ciclosporine. Dans l'étude américaine faite par Lee JR et
Coll., la reprise retardée de la fonction du greffon était
significativement associée au risque d'infection. Ce qui concorde
avec nos résultats. Conclusion : Nos résultats confirment que les
infections post-greffe rénale sont très fréquentes. Leur principal
facteur de risque est l'immunosuppression. D'o๠la nécessité
d'optimiser les stratégies de gestion de l'immunosuppression et de
renforcer les différentes mesures préventives.
RESUMES
avantageuse comparativement à la poursuite de dialyse et devra
connaitre un développement raisonné.
P99- Prévalence et facteurs de risque de l'infection urinaire posttransplantation rénale.
O.Nascimento, M.Hadi alTorayhi, B.Noto-Kadou-Kaza, S.ElKhayat,
M.Zamd, G.Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : Les infections urinaires sont fréquentes en posttransplantation rénale. Les pyélonéphrites aigues précoces ou
récidivantes peuvent entrainer la détérioration de la fonction du
greffon rénal. L'objectif de notre étude est de déterminer la
prévalence et les facteurs de risque de l'infection urinaire en postgreffe rénale. Matériel & Méthodes : Etude rétrospective descriptive
et analytique portant sur tous les greffés rénaux de notre unité. Deux
groupes ont été définis en fonction de la présence ou non d'infection
urinaire. Les paramètres démographiques, clinico-biologiques,
radiologiques, thérapeutiques et évolutifs ont été étudiés dans les
deux groupes. Un modèle de régression logistique multivariée a été
utilisé pour faire ressortir les facteurs associés à l'infection urinaire.
Résultats : Nous avons colligé 182 greffés rénaux dont l'âge moyen
était de 39± 10.8 ans, et le sex-ratio H/F de 2.1. La prévalence de
l'infection urinaire était de 15.4% chez nos greffés rénaux. Les
infections urinaires surviennent dans 61% des cas au cours des 3
premiers mois, 17% des cas entre le 3ème et le 6ème mois, 14% des
cas entre le 6ème et le 12ème mois et dans 11% des cas au-delà de
12 mois. Les germes les plus fréquemment isolés sont : l'escherichia
coli dans 67.9% des cas, le klebsiella dans 21% des cas ; dans la
même proportion, le pseudomonas blase + et l'acinetobacter : 14.3%
des cas. L'évolution après antibiothérapie était favorable dans 64 %
de cas. L'infection urinaire était significativement corrélée au sexe
féminin (p<0.0001), à
la néphropathie initiale interstitielle
(p<0.0001), à la durée en hémodialyse (p=0.0001), au donneur en
état de mort encéphalique (p=0.01), aux antécédents de
malformations de l'appareil urinaire (p=0.002), aux ATG ou à la
thymoglobuline (p=0.002), au tacrolimus (p=0.04), aux complications
chirurgicales urétéro-vésicales en post-greffe rénale (p=0.0001) et à
la reprise lente de la fonction du greffon définie par une
créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.0001).
Les transplantés ayant bénéficié d'une greffe préemptive font moins
d'infection urinaire comparativement à
ceux qui étaient
hémodialysés (p=0.001).Conclusion :Notre étude montre que les
infections urinaires sont plus fréquentes au cours des trois premiers
mois après transplantation rénale. Le sexe féminin, la néphropathie
initiale interstitielle, la durée en hémodialyse, les antécédents de
malformations de l'appareil urinaire, les complications chirurgicales
urétéro-vésicales en post-greffe rénale, le traitement d'induction par
les ATG et la reprise lente de la fonction du greffon rénal sont les
facteurs les plus fréquemment associés à l'infection urinaire.
P98- Transplantation rénale à partir de donneurs vivants âgés
>60ans : Pénurie d'organe, nouvelle perspective?
S.Makhdar, F.Oubahaybou, N.Mifdal, S.El Khayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : La demande croissante des malades insuffisants
rénaux candidats à la transplantation conduit de façon pressante à
chercher de nouvelles stratégies visant à augmenter les possibilités
de greffe. L'utilisation des reins de sujets âgés est une solution
d'autant plus évidente que l'on assiste au vieillissement de la
population des donneurs. Le but de notre travail est d'évaluer
l'impact de l'âge du donneur sur la fonction du greffon. Matériel &
Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective comparative menée
entre 2005 et 2013, incluant les patients transplantés rénaux au sein
de notre service. Sept patients ont reçu des reins de donneurs âgés
sup à 60 ans, constituant le groupe d'étude (groupe 1).Le groupe de
contrôle (groupe 2) est composé de vingt-trois patients ayant reçu
une greffe de rein à partir de donneurs idéaux, âgés de 18 à 45
ans.Les bénéficiaires ont été analysés, selon la reprise retardée de la
fonction rénale, le nadir de créatinine après la transplantation, le
nombre d'épisodes de rejet aigu et chronique .Résultats :L'âge
moyen des donneurs était de 65 ans dans le groupe 1 et 35 ans dans
le groupe 2. La fonction retardée du greffon a été observée dans
deux cas dans le groupe 1 (28%) et dans trois cas dans le groupe 2
(13%). Le nadir de la créatinine est 13,8 mg/l pour le groupe1 et 12,2
mg/l pour le groupe 2. Le rejet aigu a été observé dans un seul cas
dans le groupe 1 (14%) et dans un seul cas aussi dans le groupe 2
(4%) Par contre, Le rejet chronique a été observé dans deux cas dans
le groupe 1 (28%) et dans sept cas dans le groupe 2 (30%). Aucune
différence significative n'a été observée en terme de survie des
patients / greffe. Conclusion : La transplantation rénale est le
meilleur traitement à
proposer aux malades conduits à
l'hémodialyse. La greffe rénale à partir d'un donneur vivant âgé est
P100- Don d'organes cadavérique : pourquoi tant de refus?
Zenasni.N, Rhair.A, Noto-Kadou-Kaza.B, S.El Khayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : Différentes recherches dans le monde ont analysé les
refus de familles. Certaines raisons sont difficilement modifiables
comme les volontés de la personne décédée. Lorsque les volontés ne
sont pas connues, les familles peuvent être influencées par la
situation entourant la demande de don ou par différentes raisons
73
COMMUNICATIONS AFFICHEES
personnelles ou circonstancielles. Au Maroc, les données concernant
le refus des familles restent encore mal connues puisque la greffe
rénale à partir d'un donneur en état de mort encéphalique (EME) n'a
commencé qu'il y a 3 ans. Objectif : Analyser les conditions entourant
le refus des familles ainsi que les raisons évoquées. Matériel &
Méthodes : Des données sur les refus des familles ont été compilées
de Septembre 2010 à Septembre 2013 par l'unité de coordination de
prélèvement d'organes dans notre formation. Les informations
recueillies portaient sur la façon de faire la demande (la personne qui
a fait la demande, l'endroit et le moment de la demande) et la ou les
raisons invoquée(s) par la famille. Des données démographiques
concernant le donneur et le répondant ont aussi été répertoriées.
Résultats : 28 refus familles ont été enregistrés parmi les 54
donneurs potentiels dans notre formation. Pendant cette même
période, il y a eu 10 donneurs réels (reins et cornées). Toutes les
demandes ont été faites par le réanimateur et la coordinatrice
ensembles dans un bureau au niveau de la réanimation (79%) ou
dans le couloir (21%) après l'annonce du diagnostic de décès
neurologique. Dans 85% des cas, l'abord de la famille a été fait à
travers deux entretiens de durée moyenne de 20 minutes. La
majorité de ces familles sont de bas niveau socio-économique (79%)
et 21% de niveau moyen. Seulement 10% des familles qui ont déclaré
avoir déjà entendu parler du don cadavérique. Nous avons noté 8
désaccords entre les membres des familles parmi les 28 refus. La
principale raison de refus évoquée par les familles était l'atteinte à
l'intégrité du corps après la mort (75%). Conclusion : Différentes
raisons influencent la décision des familles face au don d'organes.
Des campagnes de sensibilisation sur le don d'organes et
l'importance d'exprimer nos volontés face au don pourraient avoir
un impact sur la décision des familles.
RESUMES
de 12 mois. Conclusion :La question de néphrectomie pour PKRAD
avant la TR Reste d'actualité. En l'absence de complication
urologique, la néphrectomie, dont la morbidité est non e, ne doit
être réalisée que lorsque les reins sont très volumineux et gênent
l'implantation du greffon. Le développement des greffes préemptives
pose la question de la néphrectomie concomitante à la greffe qui
mérite d'être débattue.
P102- Facteurs de risque de l'anémie à un an de transplantation
rénale.
O. Nascimento, B. Lify, I. El Adnani, S. El Khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
- Casablanca
Introduction : L'anémie en post-transplantation rénale tardive n'a
pas été bien évaluée dans la littérature, malgré sa grande prévalence
et sa morbi-mortalité. Le but de notre étude est de déterminer la
prévalence et les facteurs prédictifs de l'anémie, afin d'assurer une
meilleure prise en charge de nos patients. Matériel & Méthodes :
C'est une étude analytique rétrospective incluant tous les
transplantés rénaux, avec un suivi minimum d'un an. Nous avons
étudié les données démographiques, cliniques et biologiques des
donneurs et receveurs. L'anémie a été définie par un taux <12 g/dl
chez la femme et < 13 g/dl chez l'homme. Il s'agit dans tous les cas
d'une première transplantation. L'analyse comparative des patients
anémiques avec le groupe témoin a été réalisée grâce au logiciel
SPSS 17.0.Résultats :Il s'agit de 64 greffés rénaux dont 55 à partir de
donneurs vivants et 5 en état de mort encéphalique. La moyenne
d'âge de nos patients était de 40.4±11.3 ans, avec une prédominance
masculine (sex-ratio H/F à 1.8). La prévalence de l'anémie est de
40.6% des cas. L'analyse statistique a permis d'identifier les facteurs
de risque de l'anémie tels que le sexe masculin (p=0.004) ; la
dysfonction rénale du greffon avec une moyenne de DFG à 47±16.2
ml/min (p=0.004) ; l'urée avec une moyenne de 0.64±39 g/l (p=0.02) ;
la reprise lente de la fonction rénale du greffon définie par une
créatininémie > 30 mg/l à J7 post-transplantation rénale (p=0.003).
Nous n'avons pas observé de corrélation statistiquement significative
entre l'hypertension artérielle, les antihypertenseurs (IEC et ARA II),
les immunosuppresseurs, l'absence ou la présence de comorbidités
et le risque de présenter une anémie. Conclusion : L'anémie en posttransplantation rénale tardive est fréquente. Le principal facteur de
risque reste la dysfonction rénale du greffon. La prévention des
facteurs de risque et la correction de l'anémie sont primordiales afin
d'améliorer la survie du greffon rénal et la qualité de vie du
transplanté rénal.
P101- La Néphrectomie avant la transplantation rénale chez les
patients atteints de polykystose rénale autosomique dominante.
Z.Houmaid, A.Rhair, N.Aazair, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : La polykystose rénale autosomique dominante de
l'adulte (PKRAD) est la plus fréquente des néphropathies héréditaires
représentant 10 % des causes d'insuffisance rénale chronique
terminale. La prévalence de la PKRAD est estimée à 1 pour 1000 et
évolue vers l'insuffisance rénale dans près de 50 % des cas. Ainsi, 10
% des indications de transplantation rénale (TR) sont des PKRAD.
Notre objectif est de préciser les indications, les complications et la
place de la néphrectomie pour PKRAD de l'adulte par rapport à la TR.
Matériel & Méthodes : Entre janvier 2000 et décembre 2013, nous
avons étudié les dossiers de 8 patients atteints de PKRAD suivis
dans notre institution. Parmi eux, 5 patients ont eu une
néphrectomie principalement en préparation à la greffe. La décision
de néphrectomie était prise en fonction de l'examen clinique et des
données tomodensitométriques. Résultats : Les indications de la
néphrectomie étaient pour une préparation à la greffe rénale dans
deux cas (25 %) ; pour des complications urologiques sévères dans
deux cas (25%) à savoir un cas d'hémorragie intra-kystique et un
cas d’infection intra-kystique ; et pour une douleur dans le cas qui
reste. Nous avons réalisé 5 néphrectomies, tous en prétransplantation. Le taux de néphrectomie était alors de 62 %. Le
poids médian des reins était de 2100 grammes. La durée opératoire
moyenne était de 120 minutes. La durée moyenne d'hospitalisation a
été de 5 jours. Nous n'avons pas noté de complications après
l'opération. La durée moyenne entre la néphrectomie et la TR était
P103- Les complications iatrogènes après transplantation rénale.
A.Rhair, N.Aazair, Z.Houmaid, S.Elkhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : Les anticalcineurines et les corticostéroïdes (CTC)
jouent un rôle important le traitement en transplantation rénal (TR)
cependant leurs effets indésirables ont incité à une politique de
minimisation
surtout dans l'air des nouvelles molécules
immunosuppressives. Le but de notre
travail : décrire les
complications liées à l'administration des anticalcineurines et les
corticostéroïdes après une transplantation rénale. Matériel &
Méthodes : Etude rétrospective descriptive allant du janvier 2008 au
décembre 2013 mené dans notre formation,
toutes les
complications potentielles des anticalcineurines et de la CTC ont été
74
COMMUNICATIONS AFFICHEES
recherchés chez tous nos greffés. Résultats : 90 dossiers ont été
explorés dont les complications ont été retrouvé chez 31cas soit
33%. L'âge moyen est de 38.05ans, le sexe ratio H/F est de
1.14(16/14). Tous nos patients sont transplantés une seule fois et
tous étaient sous corticostéroïdes et anticalcineurines. Les
complications infectieuses avaient un taux très élevé chez nos
patients 62%, 8cas de diabète soit 25%, les complications vasculaires,
avec l'hypertension artérille comme chef de fil, ont représenté 34.4%
et les complications osseuses étaient faible juste chez 2cas(0.8%)et le
surpoids chez 55% des cas. Conclusion : Par le biais d'une
augmentation du risque infectieux, de la fréquence de l'HTA, de
l'hyperlipidémie et de l'intolérance au glucose, les corticostéroïdes
associes à des anticalcineurines augmentent sans nul doute la
mortalité d'origine infectieuse et cardiovasculaire. Cependant les
bénéfices d'une baisse des doses et d'un sevrage de corticoïde
doivent être pondérés par les risques de rejet aigu et chronique.
RESUMES
P105- Evaluation de l'Activité physique chez le greffé rénal
A.Houmaid,
N.Aazair,
F.Elmountahi,
S.Elkhayat,
M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : La Greffe rénale (GR) une nouvelle vie qui s'ouvre
devant tout patient souffrant d'insuffisance rénale chronique
terminale. Les personnes greffées peuvent reprendre une activité
physique (AP): des activités scolaires, professionnelles et sociales
tout à fait normales. Les enfants et les adolescents retrouvent une
croissance normale. Notre objectif est décrire la qualité de l'AP des
patients
greffés
rénaux
et
les
principaux
facteurs
déterminants.Matériel & Méthodes : Une enquête transversale
réalisée auprès d'un groupe de 63 patients porteurs d'un greffon
fonctionnel depuis au moins un an suivis dans notre service, comparé
à un groupe (GH) de 95 patients hémodialysés chroniques. Le recueil
des données a été réalisé sur la base du Questionnaire de Baecke: un
indice d'activité de travail (IAT), un indice d'activité sportive (IAS) et
un indice d'activité de loisir (IAL). Les caractéristique cliniques,
biologiques ainsi que démographiques ont été soulevées. Résultats :
Notre étude a inclus 63 patients. L'âge moyen était de 34±13,67 ans,
avec une prédominance masculine, sexe ratio, Le recul moyen de la
TR était de 33 mois. Tous les patients % déclarent avoir repris une AP
après la GR. 85% des greffés déclarent avoir une AP régulière
(activés professionnelles, scolaires, marche, football) contre 16,4%
seulement chez le groupe des Hémodialysés. 24% rapportent des
difficultés à effectuer des efforts physiques importants (courir,
soulever un objet lourd) contre 68% dans GH, 1% seulement des
greffés sont sédentaires. La diminution de l'activité physique est
corrélée de façon significative à l'âge avancée, l'anémie et les
affections cardio-vasculaires. Conclusion : La pratique d'une activité
physique régulière est vivement conseillée après la greffe. Elle
contribue à prévenir l'apparition d'une surcharge pondérale et
d'accidents cardio-Vasculaires.
P104- Le Traitement d'une récidive d'HSF sur le greffon rénal : à
propos d'un cas.
A.Rhair, Z.Houmaid, N.Znasni, F.Ouaddi S.Elkhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : La récidive de La hyalinose segmentaire et focale sur
le greffon rénal représente 30à 50% des cas de glomérulonéphrite
de récidive, ce qui a limité pendant des années la transplantation des
patients ayant une HSF idiopathique au Maroc. Ces récidives peuvent
être traitées par des options thérapeutiques lourdes associant
échanges plasmatiques, Cyclosporine A en IV et stéroïdes. Notre
objectif est de rapporter l'expérience de notre établissement
concernant la prise en charge de la récidive d'une HSF chez un greffé
qui est une première au Maroc. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une
observation médical d'un greffé rénal en mai 2013 ayant comme
néphropathie initiale une HSF qui a précocement après la
transplantation. Résultats : Il s'agit d'un jeune homme de 29ans
ayant une HSF collapsante confirmée à la ponction biopsie rénale,
hémodialysé depuis janvier 2012 à raison de 3fois/semaine sans
événements immunogènes, le greffé à garder une importante
protéinurie à 12g/24h même en dialyse pour laquelle on l'avait mis
sous IEC et AINS jusqu'à un taux de protéinurie à 2g/24h, il a été
greffé fin avril 2013 à partir d'un donneur apparenté sa mère HLA
semi-identique. En post greffe il n'y avait pas de reprise immédiate
de la fonction du greffon avec un nadir de créatinine à 19mg/l avec
une protéinurie stationnaire à 4g/24h. Au 3ème (M3) la protéinurie
est passée à 9g/24h avec un retentissement sur le protidogramme.
Notre protocole thérapeutique était le suivant : EP 3fois/semaine
pendant 3semaines ; 2fois/semaine
pendant
3semaines ;
1fois/semaine jusqu'à 3mois puis une fois par mois pendant une
année avec injection du rituximab à raison de 375mg/m2 après la
3éme échange avec une bonne évolution : protéinurie à 0.360g/24h;
protides :69g/l ; albumine :37.5g/l et créatinine à 16mg/l.
Conclusion :Bien que notre expérience en matière du traitement de
la récidive d'HSF est débutante mais les résultats sont
encourageants. Les limites restent dominer par l'absence d'un
consensus du traitement et son cout qui reste élevé et qui dure
environ un an.
P106- Fertilité et contraception après transplantation rénale.
H. EL Oury, Z. Humaid, F. Ouaddi, S.S El khayat, M. Zamd, G.
Medkouri, M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie et de Transplantation rénale, CHU Ibn Rochd
Casablanca
Introduction : Au cours de l'insuffisance rénale chronique terminale,
l'axe hypohalamo-hypophyso-ovarien est altéré, ce qui engendre des
irrégularités menstruelles, l'anovulation et
l'infertilité. Après
transplantation rénale (TR) cet axe relance rapidement ses fonctions,
la fertilité est ainsi retrouvée chez la plupart des patientes, ce qui
rend toute contraception nécessaire après TR et notamment
pendant les deux premières années post greffe. Le but du travail est
de comparer la fertilité et la sexualité avant et après la TR et de
déterminer la place de la contraception dans la prescription de la
greffe rénale. Matériel & Méthodes : On a inclus toutes les
patientes, en âge de procréer, transplantées rénales au CHU..., entre
une période allant de 2002 à 2013 et ayant répondu à un
questionnaire concernant leur activité génitale, sexuelle et l'usage
de moyen de contraception avant et après transplantation rénale.
Résultats : 40 patientes ont été incluses dans cette étude. Avant
transplantation rénale : 66 % rapportaient des cycles mensuels
irréguliers, 47 % avaient des rapports sexuels avec leurs conjoints,
13% ont été conseillé par leur néphrologue traitant de l'usage des
contraceptifs et 30 % étaient sous contraception. Après
transplantation rénale : 20 % avaient des cycles irréguliers, 60%
étaient en activité sexuelle, 23 % ont été conseillé d'utiliser des
75
COMMUNICATIONS AFFICHEES
moyens de contraception, 36 % étaient sous contraception : les
moyens les plus utilisés étaient les méthodes de barrière, la ligature
des
trompes
et
les
pillules
oestro-progestatifs.
Le nombre de grossesse après transplantation était de 13, la majorité
de ces grossesses était planifiée. Conclusion :La transplantation
rénale améliore la fertilité des patientes dont la majorité, en activité
sexuelle, n'est pas sous moyen de contraception. Cette constatation
nous renvoie au risque élevé de grossesse après TR notamment les
deux premières années, d’où la nécessité d'une contraception
efficace en post greffe grâce à une collaboration entre néphrologue
et gynécologue.
RESUMES
radiologique et fonctionnelle. Objectif de l'étude est de déterminer la
place du bilan urodynamique (BUD) dans le bilan pré-transplantation
rénale du receveur. Matériel & Méthodes :Il s'agit d'une étude
rétrospective sur 2 ans, portant sur les patients chez qui un BUD a
été effectué dans le cadre d'un bilan pré-greffe rénale. Résultats :Il
s'agit de 6 patients chez qui une exploration urodynamique a été
réalisée au sein du service de médecine physique et de réadaptation,
on note une prédominance masculine (83%), l'âge moyen est de 17
ans avec des limites d'âge allant de 4 ans à 43 ans,tous les patients
étaient au stade d'insuffisance rénale chronique terminale avec 2
patients ayant un antécédent de valves de l'urètre postérieur, 2
patients suivis pour reflux vésico-urétéral. Le BUD avait objectivé une
décimètrie normale chez 2 patients, la cystomanometrie était
normale dans 22% des cas, avait objectivé une hypotonie
detrusorienne dans 23% des cas, une hypertonie dans 11% des cas,
une mauvaise compliance vésicale dans 11 % des cas, une
hyperactivité vésicale dans 11% des cas, une petite capacité vésicale
dans 22 % des cas. La profilométrie a mis en évidence une
insuffisance sphinctérienne chez une patiente. Conclusion :Avant de
décider de l'inscription d'un patient insuffisant rénal sur la liste
d'attente d'une transplantation rénale, il convient de rechercher les
facteurs pouvant contre-indiquer la transplantation ou devant être
corrigés au préalable. Le receveur doit bénéficier d'un bilan
morphologique et fonctionnel dont le bilan urodynamique pour
préciser la faisabilité du geste chirurgical de la transplantation et
détecter des pathologies associées qui pourraient affecter la survie
du greffon ou contre-indiquer la greffe.
P107- Y a-t-il un impact de la diurèse résiduelle sur les
complications urologiques post- transplantation rénale?
Zenasni.N, Rhair.A, Belhadi.N, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri,
M. Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Les patients en insuffisance rénale terminale (IRT) ont
souvent de longues périodes d'hyperurémie et de dialyse, entrainant
une oligoanurie et une atrophie vésicale et d'éventuelles
complications urologiques après la transplantation (TR). Notre
objectif est d'observer l'évolution clinique de la transplantation
rénale en fonction du volume de la diurèse résiduelle des receveurs.
Matériel & Méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement 62
patients en insuffisance rénale terminale qui ont eu une
transplantation rénale entre Janvier 2008 et Décembre 2013. Tous
les patients ont eu une mesure de la diurèse résiduelle lors du bilan
pré-transplantation et qui a été réévaluée avant la transplantation.
Les patients ont été classés en deux groupes: les patients avec une
diurèse inférieure à 250 mL (n = 30, groupe I), et ceux ayant plus de
250 mL (n = 32, groupe II). Les patients ayant des antécédents de
malformation des voies urinaires inférieures, traitée par dérivation
trans iléale ou entérocystoplastie ont été exclus. Résultats : Le sexratio, l'âge lors de la TR, le taux d'anticorps anti HLA, l'âge du
donneur, l'ischémie froide n'étaient pas différents entre les deux
groupes. Le temps de dialyse était plus long dans le groupe I
(p=0,001). Nous avons observé 3 (10%) complications urologiques
dans le groupe I (1fistule urinaire et 2 sténoses urétérales) et 1 (3%)
dans le groupe II (1 sténose urétérale). Cette différence n'était pas
significative (p = 0,14). à 3 ans, la survie du greffon était de 93% et
96% respectivement dans le groupe I et II (NS). Conclusion : Malgré
que notre étude n'a pas pu démontrer l'impact d'une diurèse
résiduelle de 250 ml sur les complications urologiques posttransplantation rénale, d'autres équipes ont pu avoir des résultats
différents, impliquant une stratégie chirurgicale tenant compte de ce
paramètre. Ce qui suggère la nécessité d'autres études à plus grande
échelle pour confirmer cette hypothèse.
Maladie rénale chronique
P109- Evolution du taux d'anticorps anti Hbs après vaccination
contre l'hépatite B chez des insuffisants rénaux non dialysés
M.A.Khalfaoui, A.Tahiri, M.Rafia, S.Elkheyat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.Benghanem, B. Ramdani
Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale, CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : L'immunodéficience, modérée chez les patients en
insuffisance rénale chronique, explique une susceptibilité plus
grande aux infections virales notamment l'hépatite virale B,
malheureusement ces malades répondent mal à la vaccination
contre l'hépatite B. En outre, leur taux d'Ac protecteurs décroit plus
rapidement que dans la population générale. Nous avons étudié la
décroissance du taux d'AcHbs chez des insuffisants rénaux
chroniques non dialysés et vaccinés contre l'hépatite B. Matériel &
Méthodes : Nous avons mesuré le taux d'Ac Hbs tous les 3 à 6 mois
chez des insuffisants rénaux non dialysés suivis en consultation et
ayant été vaccinés avec succès contre l'hépatite B (Ac Hbs>10UI/ml).
Résultats :40 patients âgés de 48±11 ans, ayant une clairance à
28±13 ml/min dont 57,5% d'hommes et 42,5% de femmes ont été
suivis en moyenne 12 mois (min 6 mois / max 18 mois).La
néphropathie initiale était une néphropathie diabétique chez 18
patients (45%), la néphroangiosclérose chez 11 patients (27,5 %), et
enfin des glomérulonephrites chroniques chez 7 patient (17,5%) et 4
patients avec une néphropathie indéterminé. Le taux d'Ac au début
du suivi était en moyenne à 260 UI/ml. Ce taux baissait en moyenne
de 30 UI/ml par mois. Le seuil de 10 UI/ml en-dessous duquel les
patients ne sont plus protégés était atteint en 10 mois en moyenne.
Parmi les facteurs étudiés (clairance, sexe, poids, diabète,
albuminémie, protidémie, type de néphropathie) aucun n'était
P108- Place de l'exploration urodynamique dans le bilan pré greffe
rénale : à propos de 6 cas.
K.Belhaj(1), S. Zahi(1), S.Meftah(1), S.Lahrabli(1), N.Belhadi(2),
N.Zenasni(2), M.Dridat(2), K.Assad(2)
(1) Service de Néphrologie, Hémodialyse, Transplantation rénale,
CHU Ibn Rochd - Casablanca
(2) Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : La transplantation rénale est le traitement de choix de
l'insuffisance rénale terminale. Elle augmente la qualité et
l'espérance de vie comparativement aux autres techniques de
suppléance. Dans tous les cas, le receveur comme le donneur
devront bénéficier d'un bilan pré-greffe à la fois clinique, biologique,
76
COMMUNICATIONS AFFICHEES
prédictif de la vitesse de diminution des Ac. Discussion : La
diminution du taux d'Ac Hbs est rapide chez les insuffisants rénaux ce
qui rend nécessaire un suivi sérologique régulier d'autant plus que
rien ne permet de prédire la vitesse de décroissance pour un patient
donné. Notre étude permet de donner une estimation du rythme de
la surveillance et du délai avant une nouvelle vaccination en fonction
du taux initial d'Ac. Conclusion : Les insuffisants rénaux perdent leur
protection contre l'hépatite B en 12 mois en moyenne ce qui rend la
surveillance sérologique nécessaire.
RESUMES
résistance à l'érythropoïétine. Le traitement par statine pourrait être
à l'avenir une des voies d'inhibition de l'hépcidine.
P111- Contraception et insuffisance rénale chronique terminale.
El Oury, I. Tazi, N. Zenasni, S.S El khayat, M. Zamd, G. Medkouri, M.
Benghanem, B. Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : La grossesse au cours de l'insuffisance rénale
chronique terminale (IRCT) expose à de nombreuses complications
maternelles et fœtales. Il est donc nécessaire de programmer au
mieux les grossesses en assurant une contraception efficace. La
contraception est très controversée chez l'hémodialysée, il existe
peu d'écrits sur ce sujet. Le but du travail est de recenser le nombre
de patientes sous contraception et d'identifier les mesures
contraceptives utilisées en comparant ces données avec la
littérature. Matériel & Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective
multicentrique à visée descriptive concernant 188 patientes
hémodialysées au service de néphrologie au CHU Ibn Rochd et aux
centres d'hémodialyse privés de Casablanca. Résultats : Parmi 188
patientes hémodialysées, 78% étaient aménorrhéiques avec une
moyenne d'âge de 49 ans (37 ans - 93 ans), 20% étaient en période
d'activité génitale avec une moyenne d'âge de 39 ans (21 ans-47
ans), le plus souvent des cas avec des cycles irréguliers , le 1/3 avait
une activité sexuelle. La majorité des grossesses se déroulaient avant
la période d'insuffisance rénale chronique terminale, avec 4 cas
d'interruption médicale de grossesse et 2 cas de MFIU au cours de la
période de dialyse suite à l'absence d'utilisation de contraception.
Environ deux tiers des patientes étaient sous moyens contraceptifs,
prescrits dans la majorité des cas par les gynécologues traitant. Les
néphrologues discutaient rarement du dysfonctionnement sexuel, de
l'infertilité, des irrégularités mensuelles et de la contraception avec
leurs patientes en période de pré-ménopause. Les moyens
contraceptifs les plus utilisés étaient les pilules œstro-progestatifs,
les méthodes de barrière et les ligatures des trompes. Pour les
complications liées aux contraceptifs, on note un seul cas de
perforation utérine suite à la mise en place d'un dispositif intra
utérin. Conclusion : Malgré que la fertilité soit réduite chez les
patientes dialysées, suite au dysfonctionnement gonadique et à
l'aménorrhée, il existe toujours un risque de fécondation chez ces
patientes. Vu l'impact de la grossesse au cours de l'hémodialyse sur
le pronostic maternel et fœtal, les moyens de contraception doivent
être suggérés aux patientes non désireuses de conception grâce à
une collaboration entre néphrologues et gynécologues.
P110- L'anémie en prédialyse: prévalence et facteurs de risque.
A.Cherkaoui, A.Zniber, G.El Badaoui, S.Belmokhtar, N.Ouzeddoun,
F.Ezzaitouni, R.Bayahia, L.Benamar
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat
Introduction : L'anémie est une complication fréquente de
l'insuffisance rénale chronique. En plus des causes connues comme
la carence en fer et le défaut de synthèse de l'érythropoïétine,
l'augmentation de l'hépcidine au cours de l'IRC est responsable d'une
diminution de l'absorption digestive du fer et du défaut de sa
libération des réserves participant ainsi à la genèse de l'anémie.
L'objectif de notre travail est de déterminer la prévalence de
l'anémie en prédialyse et ses facteurs de risque. Matériel &
Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective incluant tous
les patients suivis en consultation de PEC de la MRC et dont le DFG
est inférieur à 60 ml/mn/1,73m2 estimé selon la formule de MDRD.
Nous avons relevé à l'admission les caractéristiques cliniques,
biologiques (hémoglobine, ferritine, CST, créatinine, parathormone,
CRP) et thérapeutiques (prise de fer oral ou intraveineux, d'EPO et de
statine).L'anémie définie par un taux d'Hb inférieur à 11g/dl selon
les KDIGO 2012. Ont été exclu tous les patients ayant reçu une
transfusion sanguine trois mois auparavant ou ayant bénéficié d'un
ttt par fer ou EPO. Résultats : Durant une période de médiane de 12
mois [3-24mois] 97 patients ont été colligés. L'âge moyen de nos
patients est de 63,4 ± 15 ans. La néphropathie initiale est diabétique
dans 55,7% des cas, vasculaire dans 20,6% des cas, interstitielles
dans 17,5%, glomérulaires dans 3,1%. Elle est indéterminée dans
4,1% des cas. A l'admission, une anémie est retrouvée chez 76,3%
des patients avec une Hb moyenne à 9,5±1,08g/dl. La férritinémie
médiane est à 99ng/ml et un CST moyen à 16,8±9%. La prévalence
de l'anémie en fonction du DFG est de 27,4% dans le stade 3 de la
MRC, de 39,7% dans le stade 4 et de 32,9% au cours du stade
terminale de l'IRC. Nos patients n'avaient pas de syndrome
inflammatoire, la CRP médiane est à 4mg/l. En étudiant les
différents facteurs de risque de l'anémie en analyse multivariée, il
ressort que le diabète (p=0,011) et la carence martiale (p=0,024)
constituent des facteurs de risque de l'anémie. Cependant la prise de
statine est associé à
un moins risque d'anémie (p=0,003).
Discussion : L'anémie est fréquente chez les IRC en prédialyse, elle
est plus sévère selon le niveau du DFG. Dans notre étude, nous
remarquons que le traitement par statine constitue un facteur
protecteur de l'anémie chez les patients IRC (p=0,003).Cet effet est
retrouvé dans l'étude Jupiter, dans laquelle le traitement par
rosuvastatine améliore le taux d'hémoglobine des patients
anémiques avec syndrome inflammatoire. Ceci est dû à la
diminution de l'expression de l'ARNm de l'hépcidine ainsi que de ses
taux sériques ce qui pourrait donc agir positivement sur
l'érythropoïèse. Conclusion : L'anémie est une complication
fréquente de l'IRC, sa prévalence augmente avec la sévérité de l'IRC.
L'hépcidine joue un rôle important dans sa genèse par le défaut de
l'absorption intestinale du fer et de sa libération entrainant une
P112- Etiologies des hémorragies digestives hautes chez
l'insuffisant rénal chronique (IRC).
B.Noto-Kadou-Kaza, I.El Adnani, D.G.Teuwafeu, N.EL Hammani,
N.Belhadi, K.Sabi, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd,
G.Medkouri, M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Les atteintes digestives au cours de l'IRC sont
fréquentes et parmi elles les hémorragies digestives extériorisées ne
sont pas négligeables. Le tractus digestif haut est le plus souvent
touché. Objectif : Evaluer les lésions digestives hautes des
hémorragies digestives au cours de l'IRC. Matériel & Méthodes:
Etude rétrospective (2012-2013) incluant tous les IRC admis aux
urgences pour hémorragies digestives hautes ayant bénéficié d'une
fibroscopie
œsogastroduodénale
(FOGD).
Les
données
épidémiologiques, cliniques et endoscopiques ont été recueillies à
77
COMMUNICATIONS AFFICHEES
partir des dossiers médicaux Résultats : 44 patients IRC étaient
admis pour hémorragie digestive dont 34 (77,27%) hémorragies
hautes. Parmi eux les hémodialysés représentaient 55,88%. Il y avait
une prédominance masculine avec 61,76% avec un âge moyen de
57,3ans. Les mélénas étaient le motif le plus fréquent d'admission
dans 55,88% devant les hématémèses 47%. L'atteinte gastrique était
la plus prédominante avec 67,6% suivie des lésions du bulbe 38,2% et
de l'œsophage 32,35%. La FOGD avait retrouvé les lésions :
pangastrite 32,35%, polype gastroduodénal 32,35%, œsophagite
29,41%, bulbite 20,6%, gastrite fundique 14,70%, ulcère bulbaire
11,76%, gastrite antrale 8,8%, duodénite 5,88%, hernie hiatale
5,88%. Un seul cas de varices oesophagiennes avait était retrouvé de
même qu'un seul cas d'angiodysplasie bulbaire. Conclusion : Les
lésions digestives hautes au cours de l'IRC peuvent toutes se
compliquer d'hémorragie digestive. D'o๠il importe de procéder à
leur dépistage précoce afin d'éviter la survenue de telles
complications qui peuvent être fatales pour le malade.
RESUMES
P114- Apport de la scintigraphie parathyroïdienne au 99mTc-MIBI
dans l'exploration de l'hyperparathyroïdie chez l'insuffisant rénal
chronique.
S.Taleb, A.Guensi, G.Cherkaoui, Y.Shimi, M.Kebbou
Service de Médecine Nucléaire, CHU Ibn Rochd- Casablanca
Introduction : La scintigraphie parathyroïdienne au Sestamibi
marqué par le technetium-99m (99mTc-MIBI) est un moyen
d'imagerie fonctionnelle permettant l'exploration optimale des
hyperparathyroïdies secondaire chez les patients en insuffisance
rénale chronique (IRC) grâce notamment à la méthode en double
phase. L'objectif de notre étude est de rapporter l'expérience du
service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochd de Casablanca dans
l'exploration des hyperparathyroïdies secondaires en cas d'IRC par la
scintigraphie au 99mTc-MIBI avec méthode en double phase.
Matériel & Méthodes : Ce travail se porte sur l'observation de 16
patients adressés pour une hyperparathyroïdie étiquetée
biologiquement chez des patients en IRC dialysés entre janvier 2010
et septembre 2013. Résultats : Sur les cas étudiés, l'âge moyen était
de 37 ans (±8); le sex-ratio était égal à 0,31 (17H/54F). La
scintigraphie au 99mTc-MIBI était revenue négative chez 18,75% des
patients, dans 81,25% des cas l'examen a objectivé la présence de
plage de captation évoquant un adénome ou une hyperplasie
parathyroïdienne. Aucun cas d'adénome parathyroïdien ectopique
n'a été objectivé. Conclusion : La scintigraphie au 99mTc-MIBI est
d'un très grand apport dans l'exploration des hyperparathyroïdies,
pouvant affirmer le caractère multiple et surtout ectopique du
processus parathyroïdien. Ceci permet une meilleure sélection des
patients pour le geste chirurgical de manière à limiter les
réinterventions.
P113- Profil épidémiologique et lésionnel des hémorragies
digestives chez l'insuffisant rénal chronique : étude comparative
avec le sujet à fonction rénale.
B.Noto-Kadou-Kaza,I.ElAdnani, N.El Hammani, K.Sabi, D.G.Teuwafeu,
M.Mahamat, C.Tsevi, W.Badre, S.ElKhayat, M.Zamd, G.Medkouri,
M.G.Benghanem, B.Ramdani
Service de néphrologie, de dialyse et de transplantation rénale - CHU
Ibn Rochd - Casablanca
Introduction : Les complications digestives sont fréquentes au cours
de l'insuffisance rénale chronique(IRC) et sont souvent responsable
des saignements extériorisés qui parfois peuvent engager le
pronostic vital du patient.
Objectif : Déterminer le profil
épidémiologique et lésionnel des hémorragies digestives chez les IRC
et faire une comparaison avec les sujets à fonction rénale normale.
Matériel & Méthodes : Etude rétrospective (2012-2013) incluant
tous les IRC admis aux urgences pour hémorragies digestives et qui
ont bénéficié d'une endoscopie. Les données épidémiologiques,
cliniques et endoscopiques ont été recueillies à partir des dossiers
médicaux. Les lésions ont été comparées à celles d'un échantillon
statistiquement comparable de sujets à fonction rénale normale
admis pour la même cause. Résultats : Sur 1685 patients admis pour
hémorragie digestive, 44 étaient IRC soit 2,61% dont 59%
hémodialysés avec un âge moyen de 58,28ans et une prédominance
masculine 63,6%. L'hémorragie digestive haute était prédominante
avec 77,3%. Les mélénas étaient le motif principal d'admission
52,27% suivie des hématémèses 47,72% et des rectorragies 25%. La
FOGD avait retrouvé les lésions : pangastrite 32,35%, polype
gastroduodénal 32,35%, oesophagite 29,41%, bulbite 20,6%, gastrite
fundique 14,70%, ulcère bulbaire 11,76%, gastrite antrale 8,8%,
duodénite 5,88%. La colonoscopie avait révélé les lésions : polype
60%, colites 40%, angiodysplasie 20%. L'âge avancé était
significativement associé à la survenue des hémorragies digestives
p=0,02. Il n'y avait pas de différence significative de lésions avec les
non IRC. Conclusion : Les lésions digestives au cours de l'IRC peuvent
aboutir à l'hémorragie digestive surtout chez l'hémodialysé. L'âge
avancé constitue un facteur de risque. Il n'y a pas de différence
lésionnelle avec les non IRC.
P115- Profil épidémiologique des cas incidents d'insuffisance rénale
chronique terminale.
S.El Houssni, S. Merzouk, H. Miara, L. Benamar, H.Rhou, N.
Ouzeddoun, R. Bayahia
Service de Néphrologie, Dialyse, Transplantation, CHU IBN SINARabat
Introduction : La maladie rénale chronique terminale (IRCT)
constitue un problème majeur de santé publique, vu l'accroissement
de son incidence, de sa morbi-mortalité surtout cardiovasculaire et
du cout élevé qui l'accompagne. Près d'une fois sur deux,
l'insuffisance rénale terminale est secondaire à une hypertension
artérielle ou à un diabète. Le but de notre travail est de décrire le
profil épidémiologique des cas incidents d'IRCT diagnostiqués dans
notre service et de préciser les morbi-mortalités associées. Matériel
& Méthodes : Etude prospective sur une période de 6mois, incluant
tous les cas incidents d'IRCT. Nous avons relevés les données
cliniques et biologiques suivants : âge, sexe, néphropathie initiale,
suivi néphrologique, Motif de consultation, mode de suppléance,
abord vasculaire, sérologie virale, taux d'hémoglobine, comorbidités,
et survie. Résultats : Nous avons colligés 135 cas, 68 femmes et 67
hommes, l'âge moyen est de 53,3 ± 18,9 ans. Seulement 23,7% des
patients ont eu un suivi néphrologique. L'hypertension artérielle est
notée dans 55,6% des cas, la cardiopathie ischémique dans 16,3%
et le diabète dans 25,9%. Les circonstances de découverte étaient
essentiellement les vomissements (28,1%) et l'altération de l'état
général (27,4%). Une ponction biopsie rénale est réalisée dans 21,5%
des cas. La néphropathie initiale est indéterminée dans 43%,
diabétique 25,2%, glomérulaire 19,3%, lithiasique dans 5,2%,
polykystose rénale dans 3% et vasculaire dans 2,2% des cas. L'anémie
est observée dans 86,6%, ayant nécessité une transfusion dans
28,1% des cas, L'hépatite virale B est positive chez 3 patients et les
78
COMMUNICATIONS AFFICHEES
anticorps anti-hépatite virale C sont présents chez 6 IRCT. Le recours
à la dialyse en urgences est noté dans 55,6% des cas, par un cathéter
central temporaire dans 97,8% des cas. 28,1% des patients ont
présenté des infections essentiellement pulmonaires (52,6%) et
urinaires (29%). 13,3% des patients sont décédés. Conclusion : Dans
notre travail, l'IRCT touche plus les femmes (50,4%), à un âge
relativement jeune (53 ans. La néphropathie initiale est surtout
indéterminée (43%). L'intérêt du dépistage et du suivi néphrologique
précoce de la maladie rénale chronique, pour ralentir sa progression
et, le cas échéant, préparer le patient à la suppléance.
RESUMES
P117- La référence tardive au néphrologue des patients porteurs
d'une néphropathie diabétique
A. Khalfaoui, A. Tahiri, M. Hissein Ali, S.El Khayat, Zamd.M, Medkouri.
G, Benghanem.M, Ramdani.B
Service de Néphrologie, Hémodialyse et Transplantation Rénale, CHU
Ibn Rochd- Casablanca
Introduction: La néphropathie diabétique est la première cause
d'insuffisance rénale chronique terminale dans le monde, sa prise en
charge nécessite une collaboration étroite entre le diabétologue et le
néphrologue. L'objectif de notre travail était d'évaluer le profil des
diabétiques présentant une atteinte rénale et de préciser le degré de
l'atteinte rénale lors de la première consultation en néphrologie.
Matériel & Méthodes : C'est une étude prospective incluant tous les
patients diabétiques qui ont été vus pour la première fois en
consultation entre Avril 2012 et Avril 2013. Nous avons analysé les
caractéristiques démographiques, le type et l'ancienneté du diabète,
le stade la maladie rénales chroniques et les complications du
diabète. Résultats : 98 patients ont été colligés, l'âge moyen est de
60,5 ans. Le sex-ratio est de 0,4. La majorité des patients (97,9%) ont
un diabète type 2. Et ils ont été adressés par des médecins
généralistes (58,17%) ; seulement (33,67%) ont été adressé par des
diabétologues et le reste soit (8,16 %) par d'autres spécialistes.
L'ancienneté du diabète était de 10,8 ± 6.2 ans. Le taux moyen de
l'HbA1c était de 8,78 ±1,33. L'hypertension artérielle a été présente
chez 44,88 % des patients et 32,65% avaient bénéficié d'une
exploration cardiovasculaire, 22% avaient déjà
consulté en
ophtalmologie pour des atteintes rétiniennes. Sur le plan rénal, 71,42
% des patients avaient une IRC (avec Stade III b (52,05%) et Stade IV
(41,83%)) et 6,12 % étaient au stade terminal, la protéinurie a été
positive chez (43,87%) des patients, l'anémie a été retrouvé chez
(36,73%), et les troubles phosphocalciques chez (50%). Il n'y avait
aucune indication à la ponction biopsie rénale chez tous ces patients
Conclusion :La référence tardive des diabétique avec atteinte rénale
demeure très fréquente dans notre contexte, ce qui rend la prise en
charge difficile vue les complications de l'IRC et ses stades avancés,
les raisons de ce transfert tardif des patients diabétique en
consultation de néphrologie doivent être recherchées et corrigées.
P116- Les infections urinaires chez les patients insuffisants rénaux
chroniques hospitalisés au service de néphrologie: profil
bactériologique et facteurs de risque.
A.Chemlal, F.Elalaoui, I.Karimi, R.Elherraqui, N.Benabdellah,
S.Bekaoui, I.Haddiya, Y.Bentata
Service de Néphrologie, Hémodialyse, CHU Mohamed VI -Oujda
Introduction : L'infection urinaire est fréquente et particulière dans
sa prise en charge diagnostique et thérapeutique chez les insuffisants
rénaux chroniques. Les prélèvements bactériologiques sont
précieux, indispensables et permettent d'instaurer un traitement
adapté. L'objectif de ce travail est de déterminer le profil
bactériologique et les facteurs de risque des infections urinaires
chez les patients insuffisants rénaux chroniques hospitalisés au
service de néphrologie. Matériel & Méthodes : IL s'agit d'une étude
prospective (Septembre 2012-janvier 2014) incluant tous les patients
ayant une insuffisance rénale stade 3,4 et 5, hospitalisés au service
de néphrologie et ayant développé une infection urinaire
documentée. Résultats : 46 épisodes d'infections urinaires chez 43
patients ont été colligés. L'âge moyen était de 48 ± 21 années et
60,4% étaient de sexe féminin. 16,7%, 16,7% et 62,5% des patients
avaient
une insuffisance rénale stade 3,4 et 5 respectivement
(selon la formule MDRD). 62,5% de nos patients étaient de bas
niveau socioéconomique. Le diabète était noté dans 35,4%,
l'hypertension artérielle dans 33,3% et la lithiase rénale dans 16,7%
des cas. 25% ont bénéficié de la pose d'une sonde urinaire au cours
de l'année précédant l'épisode actuel et 27,1% ont bénéficié d'une
pose de sonde urinaire au cours de l'hospitalisation actuelle. 33,3%
des patients avaient un sepsis. Le germe isolé était un Escheria Coli
dans 58,3% et un Klebsiella dans 29,2%. Le candida albicans a été
associé dans 4,2% des cas. 16,7% des bactéries étaient une BLSE. Le
germe isolé était résistant à l'amoxicilline-acide clavulanique dans
83% des cas, à la céphalosporine de 3éme génération dans 25,5% et
aux quinolones dans 29,8%. L'antibiotique prescris en première
intention était une ceftriaxone dans 50%, une ciprofloxacine dans
31,3% et un aminoside a été associé dans 22,9%. Le recours à la
dialyse était noté dans 52,1% et le décès dans 10,4% des cas. La
médiane d'hospitalisation était de 11[7-15] jours. Conclusion :
L'émergence des germes urinaires multi résistants pose un grand
problème en pratique quotidienne. Il est à l'origine de la
prolongation de la durée d'hospitalisation et en conséquent d'une
morbidité plus importante. Le meilleur traitement reste la
prévention par un dépistage précoce des infections urinaires
notamment chez le patient insuffisant rénal et le respect des bonnes
pratiques de prescription des antibiotiques.
P118-L'indice de masse corporel influence-t-il le déclin du débit de
filtration glomérulaire chez les patients diabétiques type 2 avec
néphropathie diabétique
F. Elalaoui ismaili, A. Chemlal, S. Bekkaoui, I. Karimi, I. Haddiya, Y.
Bentata
Service de néphrologie hémodialyse; CHU Mohammed VI- Oujda
Introduction : La néphropathie diabétique (ND) est associée à un
risque élevé de progression vers l'insuffisance rénale chronique
terminale (IRCT). Si l'obésité a été identifiée comme un facteur de
déclin du débit de filtration glomérulaire (DFG) dans la maladie
rénale chronique, son rôle dans la progression de la ND reste sujet à
controverses. L'objectif de ce travail est d'étudier le déclin du DFG en
fonction de l'indice de masse corporelle (IMC) chez les patients
diabétiques de type 2 présentant une ND. Matériel & Méthodes :
Etude prospective menée sur cinq ans dans la région de l'oriental
marocain. Trois groupes d'IMC ont été distingués: normal, surpoids
and obésité. Au sein de chaque groupe d'IMC, nous avons identifiés
en fonction de l'évolution: les progresseurs (DFG<5ml/min/an) et les
non progresseurs (DFG>5ml/min/an).Résultats :292 patients ont été
colligés. 44.8%, 32.9% et 22.3% des patients avait à l'admission un
surpoids, une obésité et un poids normal respectivement. Les "
progresseurs" représentaient 29%, 45% et 34% des patients avec
poids normal, surpoids and obésité respectivement. La médiane de
79
COMMUNICATIONS AFFICHEES
déclin du DFG n'était pas statistiquement différente entre les trois
groupes d'IMC. En analyse multivariée, les facteurs de risque de
progression vers un déclin du DFG étaient à l'admission le DFG initial
et la protéinurie dans les trois groupes d'IMC, l'hémoglobine dans le
groupe poids normal, le recours à l'insuline et la rétinopathie
diabétique dans le groupe surpoids et le recours aux antidiabétiques
oraux et les antécédents d'accidents de co-morbidité cardiovasculaires dans le groupe obésité. Conclusion : Nos résultats
montrent que le déclin du DFG dans la ND liée au diabète type 2
n'est pas influencé directement par l'IMC et que les facteurs de
risque contribuant à ce déclin varient d'un groupe d'IMC à l'autre.
RESUMES
P120- Facteurs de risque de déclin de la fonction rénale dans le
diabète de type 2
A. Chemlal, F. Alalaoui ismaili, I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata
Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc
Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente
et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers
l'insuffisance rénale chronique terminale et constitue dans certains
pays la première cause de mise en dialyse. L'objectif de ce travail est
de déterminer les facteurs de risque de déclin de la fonction rénale
dans le DT2.Matériel & Méthodes : Etude prospective incluant tous
les patients DT2 ayant été adressés à la consultation de néphrologie.
Ont été exclus tous les patients DT2 présentant une autre pathologie
pouvant être à l'origine d'une maladie réale et/ou insuffisance
rénale chronique terminale à l'admission. L'insuffisance rénale
chronique était définie par une clairance de la créatinine < à 60
ml/min/1.73m2 persistante plus de trois mois. Résultats : 398
patients DT2 ont été colligés. A l'admission, l'âge moyen était de 60 ±
10 ans, 62,6% était de sexe féminin, la médiane d'ancienneté du
diabète était de 8 (3 - 12,5) ans. 44.1% avaient une rétinopathie
diabétique. 30.1% avaient une neuropathie clinique. 10.9% avaient
des antécédents de pathologies cardiaques. 60,6% des patients
étaient hypertendus. 20.8%, 38.4% et 40,7% avaient respectivement
un poids normal, un surpoids et une obésité. A l'admission 27,5% des
patients avaient une IRC. En analyse multi variée, seules l'âge des
patients (OR 1.04, IC 1.02 - 1.07, p<0.001) et le débit d'excrétion
urinaire d'albumine (OR 1.00, IC 1.001 - 1.003, p<0.001) ont été
identifiés comme facteurs de risque indépendant de l'IRC dans le
DT2. Conclusion : Le débit d'excrétion urinaire d'albumine reste l'un
des facteurs de risque majeurs de déclin de la fonction rénale dans
le DT2. Contrôler ce paramètre de façon précoce et solide permet de
ralentir la progression vers les stades avancés de l'IRC.
P119- Profil clinique et biologique à l'admission des patients
diabétiques type 2 lors de la première consultation en néphrologie.
F. El alaoui ismaili, A. Chemlal I. Karimi, I. Haddiya, Y. Bentata
Service de néphrologie - hémodialyse, CHU Oujda, Maroc
Introduction : Le diabète type 2 (DT2) est une pathologie fréquente
et grave. Il reste associé à un risque élevé de progression vers
l'insuffisance rénale chronique terminale et de mortalité
cardiovasculaire. L'objectif de ce travail est d'évaluer les paramètres
cliniques et biologiques des patients présentant un DT2 lors de la
première consultation en néphrologie .Matériel & Méthodes : Etude
transversale incluant tous les patients DT2 ayant été adressés à la
consultation de néphrologie. Ont été exclus tous les patients DT2
présentant une autre pathologie (en dehors de l'HTA) pouvant être à
l'origine d'une maladie réale et/ou cardiovasculaire, les patients DT2
avec insuffisance rénale chronique terminale à l'admission et les
patients DT1. Résultats : 404 patients DT2 ont été colligés. A
l'admission, l'âge moyen était de 60±10 ans, 62,6% était de sexe
féminin, la médiane d'ancienneté du diabète était de 8 (3 - 12,7) ans.
44.1% avaient une rétinopathie diabétique. 15.3% avaient des
antécédents de comorbidités cardio-vasculaires. 60,6% des patients
étaient hypertendus, l'IMC était de 29,03 ± 4,75 kg/m² et 40,7%
avaient une obésité. La clairance de la créatinine estimée par la
formule MDRD était de 85 (58 - 1105) ml/min/1.73m2 et 27,5%des
patients avaient une clairance < à 60 ml/min/1.73m2. L'excrétion
urinaire d'albuminurie était positive dans 90,6% des cas avec 63,4%
au stade de micro albuminurie et 27,2% au stade de macro
albuminurie. Le taux de cholestérol était de 2,0 ± O,45 g/l.
L'hémoglobine glyquée était de 8,50 ± 1,8%. Conclusion : Les
patients restent référés à un stade assez tardif de leur néphropathie
diabétique puisque presque le un tiers des patients présentaient une
insuffisance rénale chronique à l'admission et le contrôle des
différents paramètres cliniques et biologiques influençant la
progression de la néphropathie restent médiocre.
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