God is my boyfriend

Transcription

God is my boyfriend
OSTANEK
GOD
IS MY BOYFRIEND
A short novel inspired by a
true story | Feb2010
God is my boyfriend
1
I.
Well
Voilà,
j’ai
mangé
mon
dernier
american hamburger, so fat_ et suis
assise
à
la
Laptop
Connection
Center
de
JFK,
terminal
7,
attendant mon vol.
Je bois mon dernier
small déjà énorme.
regular
Les derniers pour cette fois.
size
II.
Au commencement, Dieu
le ciel et la terre
Moi
pour
commencer,
présente la maison.
je
créa
Un petit garçon avec une longue
veste en cuir. Toujours si sérieux,
surtout lorsqu’il blague. Il adore
se battre pour de rire et faire
tourner les filles sur ses épaules.
Il habite dans ses écrans.
vous
Il y a d’abord Jenne. Jenne-Lauren,
l’écrivain maudite qui habite le
placard de l’entrée.
Lipstick
Nomad she is. Une grande fille avec
une toute petite voix. Ses cheveux
longs et fins ondulent en passant
par tout un dégradé de couleurs du
blond au brun en passant par le
rose. Elle hoche très souvent la
tête lorsqu’elle parle, elle baisse
très souvent la tête lorsqu’elle
marche. Elle est souvent triste.
C’est à cause du passé, des boyfriends qui ont mal tournés et puis
du reste. Son livre sort bientôt,
elle a besoin d’en vendre beaucoup
pour avoir son propre appartement.
Dans le salon dorment Tyron et
Lenor. Dans le grand canapé de cuir
noir, c’est Tyron, l’informaticien.
Dans le petit fauteuil de cuir
crème, c’est Lenor. Elle vient
d’Afrique
du
Sud,
d’une
oasis
nommée Cap Town. Si elle a quitté
son paradis de soleil pour les
froids hivers New Yorkais, c’est
pour trouver son mari. Si elle ne
le trouve pas, il faudra qu’elle
reparte.
Dans
la
chambre
derrière
la
cuisine, la jolie Sharon. Un petit
bout
de
femme
d’une
énergie
incroyable, un rire chaleureux et
un regard d’une douceur céleste.
Elle a grandit à New York. Harlem
je
crois,
Manhattan
et
puis
Brooklyn. C’est elle qui m’a fait
découvrir
Times
Square,
Rockefeller,
Penn
Station
et
2
Seaport le premier soir juste après
la
tempête
de
neige.
Brooklyn
Bridge dans les nuages saumons de
la ville depuis une plateforme de
bois transformé en patinoire par la
storm, c’est grâce à elle. Mes
premières
images
de
la
grosse
pomme, je les ai partagés avec ce
joli rayon de soleil des Caraïbes.
Le balai des avions la nuit est
vraiment charmant. Les lumières de
l’aéroport et celles de la vile. Si
seulement Iberia pouvait cesser de
diffuser ces stupides reprises au
piano
de
chansons
d’amour
des
années 80, on pourrait décoller en
paix…
Soleil radieux sur Madrid.
Je reprends les présentations.
Dans l’ordre géographique après le
placard de l’entrée, le salon, la
chambre derrière la cuisine, vient
la chambre de Shannon. Une grande
et belle blonde aux traits fins,
make up artist très douée. C’est
elle qui m’a maquillé pour les
photos de Marchello.
Marchello ? C’est le créateur de la
ligne
Crying
Tears.
C’est
un
brother de la bande originale. Ils
sont venus tous les trois de la
côté
ouest
à
New
York
pour
travailler.
Tous les trois veut dire Shannon,
Marchello et le gars de la chambre
de fond (la seule avec salle de
bain
privée
qu’il
refuse
catégoriquement de partager). Ce
gars là, il s’appelle DeMarcus,
immense de par sa taille et son
poids en muscles, surprenant par
ses
capacités,
adorable
tout
simplement. Alors tous l’adore.
Difficile
de
commencer
la
description. Surtout que je ne suis
pas sure d’avoir tout compris.
Outre
qu’il
s’y
connait
en
électricité, en bricolage et en
cuisine en tant qu’ancien cuistot,
Monsieur
Reed
est
modèle
et
photographe. Il n’a jamais voulu me
dire son âge alors je vote entre 28
et 30, tout dépend du moment. Je
pourrais aussi bien descendre à 15.
This
is
the
point.
volontiers
qu’il
y
Je
a
dirais
trois
3
DeMarcus. Le premier : responsable
de sa famille (c'est-à-dire tous
ceux qui habite sous son toit) et
du monde entier (il suffit qu’il
vous ait croisé). Le deuxième :
« public »,
qui
rit
fort,
impétueux, avec un talent d’orateur
rare. Le troisième, d’une fragilité
et d’une solitude à fendre les
pierres. Il aime tout et tout le
monde mais ne s’attache à rien, ni
à personne.
Ce gars là, évidemment, c’est pour
lui que j’en pince…
4
croissants…
pâte.
III.
La Rencontre
Je l’ai rencontré à Paris. Il était
là pour un documentaire « Surviving
Paris » : 300$ et deux semaines à
découvrir la capitale du chic. Un
verre de rouge place des Abbesses,
une soirée dans un squat. Nous
rentrons
à
la
maison
et
nous
écoutons le Magnificat de Bach. Je
dors dans ces bras et fait pour le
moins surprenant, cette nuit n’est
faite de rien d’autre que de sage
tendresse.
Il est encore là pour dix jours.
Nous nous voyons, nous nous voyons
et nous voyons encore. Nous allons
au
cinéma,
il
vient
voir
des
lectures dans une langue dont il ne
bitte rien mais ce gars là semble
être curieux de tout. Nous nous
promenons, le village Montmartre,
nous mangeons du bon pain et des
deux
tourtereaux
en
Fait plus surprenant encore : la
seconde nuit ; passée dans mon lit
sans tenter quoi que ce soit ; de
quoi m’étonner ; mais c’est plutôt
charmant.
A
la
troisième,
je
passe
à
l’action. Tout est parfait jusqu’au
moment où il me dit n’avoir jamais
touché une femme. ??? Comment un si
beau garçon, soit dit en passant si
doué de ses mains, pourrait il
n’avoir jamais touché une fille ?
L’aveu
a
de
quoi
calmer
ardeurs, au moins pour la nuit.
mes
La suite de son séjour à Paris ne
fut que pur délice. Certes nous ne
fîmes l’amour au sens traditionnel
du terme mais il fut capable de me
donner le sourire plus que la
plupart de mes amants. Comme quoi
messieurs…
Mais revenons à notre maison.
5
IV.
Comment tout ce monde tourne
Je vous ai présenté les principaux
occupants de la maison, reste à
vous présenter les règles. Elles
sont
affichées
sur
le
mur
à
l’entrée, il y en a une vingtaine
je pense. Je n’ai toujours pas
déterminé si c’est une joke ou pas.
Je ne crois pas. Elles vont des
plus basiques « ce que tu utilises,
tu le ranges », « pas de vaisselle
dans
l’évier »,
jusqu’aux
plus
singulières
« prévenir
si
l’on
rentre tard (tard signifiant audelà de 4h du mat) », « no sex, no
masturbation ».
Je
vous
laisse
imaginer le décalage entre moi et
le nouveau monde.
Mais il vaut bien l’avouer, dans
cette
maison,
tous
sont
d’une
gentillesse à vous faire fondre.
C’est un petit monde douillet.
Chacun veille sur l’autre un peu
comme dans une famille dans les
faits. Et le big boss, vous deviner
qui c’est ?
Revoilà le beau DeMarcus adoré de
tous, qui, afin de ne heurter aucun
membre de la famille, me dit que je
dois dormir dans le salon avec les
autres.
Je n’ai pas dormi depuis 30 heures,
j’ai 10 heures de vol dans les
pattes, c’est la tempête de neige,
une équipe de tournage m’attendait
à l’arrivée
(je vous raconte plus tard), je
suis à l’autre bout du monde et je
dois dormir avec les respirations
bruyantes de deux inconnues tandis
que celui
pour qui j’ai traversé
l’Atlantique dort dans la chambre
d’à côté ?!! NO WAY
Après
quelques
péripéties
(qui
dureront tout de même 4 heures (6
selon lui)), j’obtiens le privilège
inestimable
de
dormir
dans
sa
chambre. Il parle avec les autres,
la porte devra rester ouverte,
enfin à demi, enfin… nous verrons
bien.
6
Je peux bien le dire maintenant mon
joli DeMarcus, si ce soir là tu
n’avais pas agis de la sorte, je ne
pense pas que nous aurions eu
d’autres occasions.
Je suis quand même censée dormir
dans mon propre lit… nous verrons
bien.
7
Brooklyn
gelé.
V.
Bridge,
la
mer,
le
vent
Premier jour
Enfin demain, c’est aujourd’hui, je
me réveille à 18h30. C’est encore
un peu la tempête mais ça s’est
calmé. Bien sur que je veux sortir
voir New York !!
C’est Sharon qui m’emmène.
Times
Square
et le tout le centre de
Manhattan sous la Neige, c’est
irréel. Ici tout est énorme, tout
brille. Il y a des écrans, grands
de huit étages, des buildings qui
grattent les nuages roses. On passe
par Penn Station, je ne comprends
pas trop ce que c’est, tous ces
gars par terre, allongés, assis, il
est deux du mat, Mac Do, Starbuck
et autres shop clignotent en tous
sens. Et puis, le calme le plus
complet, Seaport. Shanon, moi et
les deux gars de la sécu. Les
bateaux caressent les buildings,
les
pontons
de
bois
sont
transformés
en
patinoire.
Le
8
VI.
First Church
Le lendemain, c’est Samedi, et
comme tous les samedi et mardi, à 6
pm, c’est Church.
OK. Une excursion chez Target maxi
supermarket avec Lenore et on file
à la Church, in the city.
En fait, la Church c’est dans un
Starbuck. Ils sont énormes ces
américains. Ca commence par un
test, il faut serrer la main à des
passants, leur donner le sourire,
aller acheter du Pop corn pour tout
le monde, danser avec un quelqu’un
dans la rue et que sais je encore.
C’est comme en colo. Mais ca ne
dure que dix minutes.
OK. Après ça commence une longue
discussion, un peu comme un cours
de philo, mais se référant plutôt à
la Bible. Evidemment je ne saisis
pas
tout.
L’investissement
de
DeMarcus est intégral, il est à
donf. Pour un orateur, c’est un
sacré orateur. C’est comme ça que
j’imagine
Jésus :
beau,
plein
d’amour
et
orateur
magnifique.
J’aimerais mieux parler
pour être
à même lui répondre. Je trouve
regrettable
que
les
autres
se
contentent d’hocher la tête, il y a
matière à échange.
Autre chose.
La Church, c’est long. Après 2h30,
mon cerveau fume, au bout de 3,
n’en parlons pas. Je crois que
c’est au bout de 3h30 que je
renonce. Je prends mon livre des
Schumann et remet en mode easy, au
fond du Starbuck.
Vers 10h30, Sharon la douce vient
me chercher de son beau sourire. On
y va.
Léger flottement lorsque je dis que
je les rejoins plus tard. Je ne
sais d’ailleurs pas d’où me sort
cette phrase. Sans doute mon œil ne
peut il s’empêcher de remarquer que
9
le beau DeMarcus reste
fond de son fauteuil.
assis
au
Faut pas déconner quand même.
« Tu restes avec elle ? » ask S to
D
La réponse est oui ! Ah bon, ok à
tout à l’heure, il y a comme de la
surprise dans l’air. Moi je ne
comprends
rien
de
ce
qu’ils
comprennent ou pas.
10
VII.
Petit Pasteur
Nous marchons. Mangeons un bout à
Penn Station car il est déjà tard.
Nous parlons. Beaucoup. Longtemps.
Je suis dans un autre monde, je me
sens bien. Je me sens libérée de je ne
sais quoi. Je ne peux pas faire
d’erreur ici, je ne connais pas les
règles.
A ce moment du voyage, je me
demande peut être encore ce qu’est
cette maison. Cette façon de faire si
différente. Est-ce un genre de secte ?
DeMarcus gourou ?
Avec le temps, je dirais plutôt que
ce sont des gens qui se son trouvés.
Je
suis
frappée
par
la
force,
l’énergie qui émane d’eux. Bien sur, à
les écouter, c’est celle de Dieu. Cela
me touche beaucoup de voir à quel
point croire en quelque chose donne
des ailes aux humains. Bon, eux, c’est
Dieu. Moi qui ne pense pas que
quelqu’un nous regarde depuis le ciel,
je vois plusieurs individus sur terre
qui donnent le meilleur d’eux même
chaque jour, pour eux et pour les
autres. Des gens qui s’entraident, qui
se soutiennent, qui sont attentifs les
uns aux autres. Vu comme ça, je
comprends pourquoi les hommes ont
inventé Dieu. Il est miraculeux !
Et mon beau DeMarcus, si passionné…
c’est peut être le seul à qui cela
coûte autant. Il dit non, mais je le
sens très seul. A tout moment, on
l’appel,
lui
demande
une
oreille
attentive,
un
conseil.
Mon
petit
pasteur
doit
toujours
avoir
une
réponse mais lui, qui a les réponses à
ses questions à lui ? Bien sur il a
des amis, mais surtout beaucoup de
responsabilités, comme si il voulait
s’oublier.
Voilà son bonheur…
Ou presque.
Je suis un non-sens dans sa vie, je
n’ai rien à faire là et pourtant je sens
son cœur qui grandit pour moi.
11
VIII.
Sunday
Shannon,
la
belle
blonde,
me
maquille à mon tour. Elle me rajoute
des faux cils, cils par cils : Eyelash.
C’est
joli !
Elle
redessine
ma
beautymark
juste
pour
le
plaisir.
Shannon est douée.
Je prends le train de Long Island,
arrivée à Hempstead, rencontre Philip.
Etudiant en musique, trompettiste, on
s’échange
le
vocabulaire
musical :
quelqu’un de mon monde !!
Rencontre avec Marchello et son
adorable
family.
Ils
sont
beaux,
gentils
et
ils
ont
des
sourires
éblouissants, moreover créateurs et
talentueux, on dirait que c’est le
crédo ici.
Il est vraiment adorable, me laisse
un petit amphi de la fac pour bosser
mon piano. Merci beaucoup Mr Philip !
=) .
Mon premier job grosse pommesque.
Modèle pour Crying Tears ! Je m’amuse
dans cette vie.
Back to the Church House.
En bas de la maisonnette à deux
étages. Tyron, en cuirasse de guerrier
de l’espace se bat avec contre les
voiture avec un sabre.
Après un instant passé au calme,
ensemble, à apprécier à quel point nous
sommes chanceux : Ménage Time ! … il
est minuit. Ne pas chercher. Tout le
monde s’y met.
Oui, je ne vous ai peut être pas
encore
dit.
DeMarcus
est
aussi
photographe.
OK.
Je grimpe l’escalier à la barrière
blanche. A l’intérieur, les filles sont
superbement maquillées. Je tombe à
point nommée.
En quarante minutes, c’est expédié.
C’est donc Work Out Time. A une du
mat. Normal.
Workout à l’américaine. DeMarcus
n’arrête pas d’encourager tout le monde
de la voix. Moi ça aurait plutôt
tendance à me fatiguer, j’aimerais bien
qu’il se taise quelque seconde parfois.
12
J’adopte
les
nouvelles
pompes.
Portée par Dirdy, je pourrais en faire
1000.
Au moment où le but de l’exercice
est de prendre joli pasteur pour
puching
ball,
je
me
retire.
Non
vraiment j’essaye de tout faire comme
dans la vie d’un américain mais ça et
la confiture sur le Reblochon, non
vraiment ça ne me dit rien.
13
IX.
Autre monde
Ce qui fait la richesse de New
York, ce sont tous ces monde qui se
côtoient. Ils sont palpables, les uns à
côté des autres.
Dans cette ville pulse une énergie,
un enthousiasme. Bien sur les New
Yorkais sont du genre busy, busy, ils
travaillent dur, beaucoup. Mais j’ai la
sensation que l’enthousiasme demeure et
croît
même
de
cette
émulation
perpétuelle. J’ai croisé beaucoup de
visages fatigués, je n’en ai pas vu
d’aigris.
Un autre monde que j’ai rencontré,
c’est celui de Joe et Brian.
Chez eux, je me suis sentie dans un
monde normal. Joe est un artiste
peintre, dessinateur, parle hébreux,
est adorable. Brian set ingé son, il
construit des ours blancs en légo
grandeur nature pour aider son frère.
So friendly.
Ces deux là forment une vraie belle
équipe. Lorsque je les rencontre, ils
vivent tous seuls au rez de chaussée et
sous sol d’un immeuble flambant neuf
dont Brian me fait visité les appart
encore fantômes. Nous montons jusqu’au
toit,
la
vue
sur
Manhattan
est
splendide.
C’est tellement simple de passer du
bon temps avec Joe et Brian. Ils sont
drôles, simples et attentionnés. Pour
la première fois de ma vie, je joue du
piano sans y penser.
Je m’amuse.
« Photogenic »,
que Joe m’a donné.
c’est
le
drawing
Cette chouette petite bulle là,
elle communique avec un autre monde qui
m’a bien amusée.
Friday
night.
Joes
exhibition.
Empire state building. Salle d’expo
multi
époque,
défraichit/rafraichit/
punk old fashion. So fashion !
Vraiment
chouette.
Les
convives
sont beaux, ils boivent leurs vers de
vins rouges ou leur bière. Les artistes
sont beaux, l’exposition est belle,
tout le monde sourit, est adorable,
talentueux et plein d’enthousiasme.
J’adore cette ville !
Une petite salade de fruit chez le
traiteur italien avec Brian (ça fait
14
vraiment
du
bien
après
tous
ces
hamburgers et hot sausages) et c’est
reparti !
On rejoint Joe dans un autre lieu.
Je ne me souviens pas bien du nom, dans
Manhattan, Nor quelque chose… je ne
sais plus. Un genre de grande maison
sur trois étages, très belle, très
classe, avec des serveurs en blanc. Un
concert au dernier étage, plusieurs
salons
aux
ambiances
chiadées.
Le
moindre vert à 10$ mais je bois des
cocktails succulents, (thanks Brian ;))
myrtille, gingembre…
Amazing. Ici on
entre
accompagné.
Ici
festoie
la
jeunesse
artisticosmopolite
de
New
York. Ils viennent des quatre coins du
monde,
sont
tous
beaux,
jeunes,
artistes et polyglottes. Et adorables,
encore une fois.
Ce que j’amuse dans cette ville !
15
flambant
neuf
complètement
vide
attaqué par une horde de pompier à la
recherche d’un chat. Des mondes qui se
frottent les uns aux autres.
X.
So big, so strong
Des bateaux qui font l’amour aux
buildings. De l’énergie à gogo, de la
sympathie, de la curiosité.
Ces
américains
énormes.
sont
décidemment
Dans tous les sens du terme.
DeMarcus pasteur mannequin branché
qui s’amuse comme un gosse à pincer
mes fesses, adore s’arrêter au seven
eleven pour se prendre une hot sausage
lorsqu’il rentre tard et me demande ce
qu’est un orgasme.
Je me sens bien dans cette ville.
J’ai
oublié
que
mon
autre
vie
existait.
Petite cave à jazz, Bar karaoké gay
à Greenwich village.
Cours à la
Cunningham,
dur,
prenant.
Café
librairie sur Madison square garden.
On lit et puis discute en regardant
passer les yellow cabs. Rencontre avec
Joseph. C’est simple, bon.
Simple. Enthousiaste. Enorme.
Les trois mots que je donne à mon
premier New York et ses habitants.
DeMarcus papa pasteur qui cuisine
en une fois de bons petits plats pour
toute la semaine pour les six estomacs
de la maisonnée.
Thank you.
A bientôt Joe et Brian,
A bientôt Philip,
A bientôt la church house,
DeMarcus virgin star suivie par une
boite de prod qui fait un documentaire
sur lui. Dirdy qui passe à la radio et
fait sa grosse voix en caricaturant
son personnage. So funny !
I miss you petit pasteur.
Séance photo improvisée au milieu
de la nuit. Exploration d’un immeuble
See you soOn
16