Rokia Traoré (en concert le 4 avril 2014)

Transcription

Rokia Traoré (en concert le 4 avril 2014)
ROKIA TRAORé
FICHE PEDAGOGIQUE
PARCOURS SCOLAIRE
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SOMMAIRE
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L’ARTISTE
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SELECTION DISCOGRAPHIQUE
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proximité artistique
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PRESSE
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La musique mandingue
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QUIZZ !
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LA CABANE DU MONDE
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LE PARCOURS SCOLAIRE
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L’artiste
“Je crois en ce continent, envers et contre tout. A ce sujet, on me dit passionnée et folle, mais je ne suis ni illogique ni
inconsciente. Je ne peux simplement pas me résigner à l’idée qu’il n’y a rien à faire. Si je crois autant en l’Afrique, c’est
parce que, dans ce monde de pouvoir et de puissance où elle n’est pas considérée, elle est précisément l’un des derniers endroits où tout reste toujours à découvrir et à faire.”
Née en 1974 dans la région de Belidougou au Mali, près
de la frontière mauritanienne Rokia Traoré a voyagé dans
son enfance au gré des affectations de son père diplomate.
Après des études achevées à Bruxelles, elle décide
d’aller se ressourcer au Mali pour mettre en forme
cette musique qu’elle sent confusément en elle — «
ni pop, ni jazz, ni classique — quelque chose de très
contemporain interprété par des instruments traditionnels. », dit-elle. Une véritable gageure. Elle se met
alors en quête de musiciens capables de la soutenir
dans son désir de composer des chansons résolument modernes interprétées dans des orchestrations
mêlant guitare acoustique et instruments traditionnels
(n’goni et balafon). Le succès sera finalement au rendez-vous : la presse voit en elle la « Révélation africaine de l’année 1997 », après son passage au fes-
tival Musiques Métisses d’Angoulême. Depuis lors, et
au fil des années, sa popularité n’a cessé de croître.
En 2005, elle est invitée à rejoindre un casting de
stars réunissant notamment Fontella Bass et Dianne Reeves sur la tournée américaine d’un spectacle
consacré à la vie de Billie Holiday, « Billie and Me ».
L’année suivante, à l’invitation de Peter Sellars, Rokia
Traoré écrit et interprète une œuvre originale, « Wati »,
dans le cadre du New Crowned Hope Festival de Vienne à l’occasion de la célébration du 250e anniversaire
de la naissance de Mozart. Rokia compose pour cette
occasion une œuvre très personnelle dans laquelle
Mozart apparaît comme un griot, musicien de père en
fils, vivant au 13e siècle, époque mythique où le grand
chef Soundiata Keïta régnait sur l’Empire Mandingue.
3
L’artiste
En 2008, Rokia Traoré présente avec « Tchamantché »,
(album de « blues – rock mandingue» comme elle aime à le qualifier), couronné, en 2009, d’une Victoire de la Musique.
Cette même année, elle crée « Passerelle », une fondation
établie à Bamako et destinée à favoriser la professionnalisation de jeunes chanteurs et techniciens maliens.
Fin 2010, à peine la tournée « Tchamantché » achevée (plus de deux cents concerts en Europe et dans le
monde entier), la chanteuse participe, avec l’écrivain
Prix Nobel de Littérature Toni Morrison et le metteur en
scène Peter Sellars, à la nouvelle création de ce dernier
: « Desdemona ». Elle en compose la musique et l’interprète au printemps et à l’automne 2011 sur les scènes
parmi les plus prestigieuses d’Europe et des Etats Unis.
Désireuse de prolonger le travail entrepris à cette occasion avec une formation acoustique de trois musiciens
et trois choristes, elle a donné, à la fin de l’année 2011,
et avant d’entreprendre la réalisation de son cinquième
album, une série de concerts, intitulés « Roots », principalement consacrés à un hommage à la tradition malinké.
Rokia Traoré chante en plusieurs langues : en français,
en anglais et surtout en bambara, sa langue maternelle : la langue la plus comprise au Mali, également parlée dans les pays voisins (Sénégal, Gambie,
Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guinée, Mauritanie.)
“Dès mon premier disque, j’ai compris que dans le milieu de la musique il y avait des cases, et qu’il fallait y
entrer. Depuis, je lutte contre ça, parce que c’est une vision des choses qui, tout simplement, ne m’arrange pas.
Si je devais m’y plier, j’aurais intérêt à arrêter immédiatement la musique : je ne sais pas la jouer comme ça,
ça ne fait tout simplement pas partie de ma formation.”
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sélection discographique
2008 : Tchamanché,
Emarcy Records.
2003 : Bowmboi,
Label Bleu
2000 : Wanita,
Label Bleu
2013 : Beautiful Africa, Nonesuch records
1998 : Mouneissa,
Label Bleu
A propos de…
Strange Fruit, interprété pour la première fois par Billie Holiday, en 1939. Reprise par Rokia Traoré dans
le spectacle « Billie and me ».
Les paroles de cette chanson sont un poème écrit par Lewis Allan. Cette chanson compte parmi les
réquisitoires artistiques les plus forts contre les lynchages couramment pratiqués dans le sud des EtatsUnis, elle est en outre considérée comme l’une des premières manifestations du mouvement des droits
civiques dans ce pays.
http://www.rokiatraore.net/
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PRoximité artistique
>> Ali Farka Touré (1939-2006)
Rokia Traoré a rencontré le guitar hero qui l’a adoubée et
poussée à composer.
Moriba Koïta
L’un des virtuoses du n’goni.
>> Mamani Keita
Ancienne choriste de Salif Keita, elle a travaillé avec les guitaristes Marc Minelli et Nicolas Repac. Oumou Sangaré
A l’instar de Rokia Traoré, ou Fatoumata Diawara, elle clame haut et fort ses engagements.
Dénonçant notamment les mariages arrangés, les et la polygamie.
>> Fatoumata Diawara
Egalement comédienne et danseuse. A été choriste de Cheick Tidiane Seck et Dee Dee Bridgewater.
La musique malienne
à la Cabane du monde
CD Rokia Traoré, « Tchmantché », Universal Music,
2008.
CD Ali Farka Touré & Toumani Diabaté “Ali & Toumani ” World Circuit Records, 2008.
CD Ali Farka Touré & Toumani Diabaté “In the heart
of the moon ” World Circuit Records, 2005.
CD Ali Farka Touré “The river”, World Circuit Records, 1990.
CD Ali Farka Touré “The source”, World Circuit Records, 1992.
CD Oumou Sangaré, « Seya », World Circuit Records, 2008.
CD Ballaké Sissoko & Vincent Segal, “Chamber
Music”, No Format, 2009.
CD Toumani Diabaté & Ballaké Sissoko, “New Ancient Strings”, Rykodisc, 1999.
CD Bako Dagnon, “Sidiba”, Discograph, 2009.
CD Salif Keita, “Moffou”, Universal Music, 2002.
CD Issa Bagayogo, “Mali Koura”, Six Degrees Records, 2008.
CD Vieux Farka Touré, “Vieux Farka Touré”, World
Village, 2006
CD Fatoumata Diawara « Fatou », World Circuit Record, 2011.
CD Mandekalou, “The art and soul of the mande
griots, Syllart Productions, 2004.
CD Tamikrest, “Toumastin”, Glitterhouse records,
2011.
CD Tamikrest, “Adagh”, Glitterhouse records, 2010.
CD Tinariwen, “Aman Iman”, Emma Productions,
2006.
CD Tartit, “Abacabok”, Crammed Discs, 2006.
Livres :
“Salif Keita, la voix du Mandingue”, de Florent
Mazzoleni, Editions Demi Lune, 2009.
« Musiques modernes et traditionnelles du Mali » de
Florent Mazzoleni, Le Castor Astral, 2011.
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PRESSE
Télérama 04/2013
« Elle chante en bambara, sa guitare électrique en bandoulière, un pied au Mali, dont elle cultive les sonorités acoustiques traditionnelles, l’autre en Occident, qui l’inspire dans ses harmonies : en quinze ans, Rokia
Traoré, récemment récompensée par le prix Babel Med Music 2013, s’est forgé son propre style, une sorte
de rock mandingue dépouillé, très folk, très blues, très contemporain. Produit par le musicien et producteur
anglais John Parish (P.J. Harvey, Tracy Chapman...), ce cinquième album au son soigné affine encore le
trait, s’appuyant sur le dialogue épuré des cordes de sa vieille Gretsch et du luth n’goni (Mamah Diabaté),
la douceur de choeurs féminins ou le piquant d’un beatboxer australien pour rehausser la musicalité de ses
compositions intimistes.
A la fois tonique et apaisante, sa voix voilée, presque feulée, tendue par ce vibrato si singulier, explose en
mille nuances : volatile sur le scat de Tuit Tuit, berçante sur le beau Sarama, elle « danse » une Mélancolie
accrocheuse en français ou brûle de ferveur sur le slam solennel du morceau titre, le plus rock de l’album :
en trois langues (bambara, français, anglais), elle y pleure son Mali qui « chavire » et déclare sa flamme à
l’Afrique, en prêchant sa bonne parole « d’afroprogressiste » avec panache et fierté. — Anne Berthod
En 2009, à Bamako, elle crée la fondation Passerelle,
dans le but « de soutenir le processus d’organisation
et de développement de l’économie de la musique et
des arts de la scène au Mali ». La fondation prend en
charge la formation de jeunes artistes dont certaines
sont ensuite invitées aux côtés de la chanteuse. Deux
d’entre elles ont participé à son nouvel album, Beautiful Africa, réalisé par l’Anglais John Parish. Un bel
exercice et une conversation pertinente entre guitare
électrique au son rock et des instruments traditionnels.
Le Monde 03/2013
Rokia Traoré, chanteuse engagée malgré elle
La Malienne qui voulait juste « faire de la musique »
agit pour son pays à travers une fondation qu’elle a
créée
Hier, elle réagissait au coup d’Etat, à la partition au
Mali et aux exactions commises par les islamistes ;
aujourd’hui, elle commente l’intervention de la France et les réactions qu’elle a pu susciter. « Certains
parlent encore de néocolonialisme, d’intérêts souterrains de la France. Ils avancent que le Mali aurait dû
négocier les termes de l’intervention. Mais, en cas
d’incendie, quand une personne vous tend un seau
d’eau pour éteindre le feu, on ne lui demande pas
qu’est-ce que vous voulez en échange. On prend le
seau d’eau. »
Un lieu de spectacle et un studio d’enregistrement
sont également en cours de finalisation à Bamako.
La Fondation Passerelle, c’est sa manière à elle de
penser « engagement » et « résistance ».
Dans la chanson donnant son titre à son album «
Beautiful Africa », la chanteuse dit, en bambara, sa
douleur devant l’épreuve que traverse son pays et
pointe les leaders politiques : « Combines fratricides/
Bonnes intentions destructrices/Le grand Mali chavire accablé/ Assises altérées, arrimages brisés/Le
flot de mes larmes s’emballe/ Ardente est ma peine/
Dans mes veines d’Afro-progressiste/Le sang Bambara chargé d’espoir brûle ».
Lorsque l’opération « Serval » a été enclenchée, en
janvier, « les extrémistes étaient à Mopti et continuaient d’avancer. J’étais bouleversée. Je me suis
sentie inutile ». Quand les Français sont arrivés, elle
se souvient avoir ressenti un énorme soulagement.
Sans vouloir endosser le rôle de chanteuse engagée,
petit à petit, au fil de sa carrière, amorcée en France,
Rokia Traoré sent qu’elle a « quelque chose à rendre
à son pays, à l’Afrique. On se rend compte de sa responsabilité vis-à-vis des jeunes qui rêvent de devenir
ce que l’on est ».
« Jamais je n’aurais pensé écrire un jour une chanson pareille », conclut la chanteuse, happée par l’urgence d’évoquer, aussi en chantant, le chaos que
traverse le Mali. Patrick Labesse
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Rokia traoré et la
musique mandiNGUE
La musique mandingue
Elle couvre de son influence une grande partie de l’Afrique de l’Ouest, originaire des régions de l’ex-empire
mandingue, notamment au Mali, Guinée, Guinée Bissau, Gambie, Sénégal, Burkina Faso.
Les griots perpétuent la tradition de leurs ancêtres, chanteurs de génération en génération, des généalogies et
des louanges des cours royales et des familles nobles de l’empire mandingue.
Jouée originellement avec des instruments acoustiques comme la kora, le n’goni, le balafon, la musique mandingue s’est électrifiée et modernisée à la fin des années 50 et a intégré des instruments occidentaux comme
la guitare, la basse et la batterie.
Rokia Traoré développe un style propre mêlant une rythmique occidentale à sa voix épurée qui brise les codes
établis du chant traditionnel des griots. Elle utilise à la fois des instruments de musique mandingue et des instruments occidentaux (guitare, guitare basse et batterie).
La n’goni est très présent dans sa musique.
Le n’goni est une sorte de petite guitare à caisse naviforme, de trois cordes chez les Peulhs et les Maures. Au
pays Bambara (l’actuel Mali) où il a pénétré, une quatrième corde lui a été rajoutée. Une peau de vache est
tendue sur la caisse de résonnance en bois à l’aide de clous, en bois également. Les cordes de nylon (jadis de
crin) sont tendues sur le manche de bois rond cranté, par des anneaux de cuir coulissants. Le n’goni est, par
excellence, le véritable instrument des griots; c’est à travers sa musique que l’on découvre les grandes épopées
mandingues. Il est utilisé pour illustrer les récits de bravoure, et il accompagne l’historien ou le chroniqueur. Il
était le fidèle compagnon des hommes admis à chanter les louanges du roi.
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QUIZZ !
1. Quelle est la capitale du Mali ?
A.
B.
C.
4. Quel pays ne fait pas partie de l’ex-empire
mandingue ?
Bamako
Tombouctou
Dakar
A.
B.
C.
2. Lequel de ces instruments n’est pas un
instrument traditionnel d’Afrique de l’Ouest ?
A.
B.
C.
La Guinée
Le Mali
Le Kenya
5. Qu’est-ce que le scat ?
Le balafon
Le n’goni
Le khên
A.
B.
C.
Une manière de chanter
Un animal d’Afrique de l’Ouest
Une manière de jouer de la guitare
3. Qui était Billie Holiday ?
Une rappeuse
Une saxophoniste de blues
Une chanteuse de jazz
Réponse C : Le Kenya
3.
Réponse C : Billie Holiday, (1915-1959) une
chanteuse de jazz américaine considérée comme
l’une des plus grandes chanteuses que le jazz ait
connu.
2.
Réponse C : Le Khên est un orgue à bouche
d’Asie du sud-est.
1.
Réponse A : Bamako est bien la capitale du
Mali et Tombouctou, une simple ville, bien qu’elle soit
inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO pour
ses richesses culturelles et historiques. Dakar est la
capitale du Sénégal.
Réponses
Le Bambara est la langue parlée
par plus de 80% de la population
malienne, pourtant la langue officielle du Mali est le français.
4.
Le saviez-vous ?
5.
Réponse A : Il s’agit d’une forme de jazz vocal
où des onomatopées sont utilisées plutôt que des
paroles.
A.
B.
C.
9
LA CABANE DU MONDE
La Cabane du Monde est un espace ouvert à toutes les
curiosités et exigences de recherche dans le domaine
des musiques du monde.
Une Valise du monde « Mali, une terre très musicale » à emprunter à la cabane du monde :
CDs : Oumou Sangare « Seya », World Circuit
Record, 2008
Fatoumata Diawara « Fatou », World Circuit Record, 2011
Afrocubism, “Afrocubism”, World Circuit Record,
2010 + DVD (live)
Toumani Diabaté “The Mandé Vibrations”, World
Circuit Record, 2007
Kassé Mady Diabaté “Manden Djeli Kan”, Universal Music France, 2008
Idrissa Soumaoro “Djitoumou”, Lusafrica, 2010
Issa Bagayogo, « Mali Koura », Six degree records,
2008
Livre : Salif Keita de Florent Mazzoleni, Editions
Demi Lune, 2009
Il est dirigé par Patrick Labesse, journaliste collaborateur du journal Le Monde, à travers des projections
documentaires, interventions de musiciens, sono-conférences ou « siestes musicales », sur place ou directement dans les établissements et lieux intéressés.
Il propose un choix de CD, DVD, livres et périodiques
mis à disposition pour écoute, visionnage ou lecture
sur place.
Les enseignants, les animateurs peuvent emprunter les
Valises du monde thématiques (Musiques du Sénégal,
de la Guadeloupe, d’Argentine, etc).
tel. 05 56 74 52 80
Du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h
les Valises du monde
1/ « Saga Azania : Les musiques d’Afrique du Sud »
2/ « Sénépolysons : Les musiques du Sénégal »
3/ « Reggae : l’axe Jamaïque / Afrique »
4/ « Jazz et musiques du monde : mariage de
raison »
5/ « Le son gypsy des Balkans »
6/ « Guadeloupe, Martinique, Réunion : 3 îles très
musicales »
7/ « Les sons de l’Argentine »
8/ « Mali, une terre très musicale »
9/ « Voix des villes et voix des champs du pays basque »
10/ « Enchanteur Portugal»
11/ « Flamenco et autres humeurs musicales d’Espagne »
12/ « Cap-Vert, des confettis de musiques »
13/ « Les musiques de la Cordillère des Andes » (Venezuela, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, Chili,
Argentine)
14/ « Les Polyphonies du Monde » (en projet)
15/ « Dialogue Nord Sud, tissages musicaux transculturels » (en projet)
16/ « L’Inde dedans et dehors » (en projet)
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LE PARCOURS SCOLAIRE
Le concert de Rokia Traoré : le 14 avril 2014
Caractéristiques
Dominante artistique ou culturelle : MUSIQUE
Coordination de la proposition : Conseiller pédagogique en Education musicale (CPEM)/Pauline VIORRAIN
(pour le Rocher) : [email protected] ou 05 56 74 52 95
La proposition concerne 6 classes de secondaire : 2 lycées et 4 collèges
Lycée Jean Renou (La Réole)
Lycée Beau de Rochas (Bordeaux)
Collège privé Rambaud (La Brède)
Collège de Bruges
Collège Anatole France (Cadillac)
Collège Aliénor d’Aquitaine (Bordeaux)
Secteur concerné : le département
Objectifs
Sensibiliser les élèves au spectacle vivant par la rencontre avec les artistes, au sein d’un parcours culturel liant
écoute et pratique artistique,
Accompagner enseignants et élèves dans leur approche et leur compréhension de la « démarche artistique » et
du « spectacle vivant »
Mener un projet artistique dans le domaine musical tout en l’inscrivant dans le projet culturel de la classe
Découvrir une structure culturelle et créer un lien entre l’établissement scolaire et la structure
Relier les connaissances dispensées en classe au contenu artistique d’un concert
Partenaires culturels
Le Rocher de Palmer et Rock et Chanson (pour l’atelier de pratique)
Contenu de la proposition
Sensibilisation des élèves à l’univers musical d’artistes de musiques actuelles ou musiques du monde par :
- Un atelier de pratique artistique (durée : 2h00) animé par un intervenant musicien, au Rocher de Palmer.
- Un temps d’écoute commentée ou « sieste musicale » (durée : 1h00) à la Cabane du Monde (le centre de
ressources du Rocher de Palmer), en lien avec l’esthétique de l’artiste choisi => découverte d’une esthétique
musicale spécifique et/ou d’instruments de musique particuliers
- Une visite du Rocher : pour découvrir les « coulisses » d’un lieu de musiques actuelles… (durée : 1h00)
- Un concert live, en soirée dans le cadre de la programmation du Rocher de Palmer, qu’il est souhaitable
d’ouvrir aux parents d’élèves. Au choix :
Orchestre National de Barbes, concert : 13/12/2013
David Krakauer, concert : 14/03/2014
Gianmaria Testa et Erri De Luca, concert : 06/02/2014
Mayra Andrade : 13/02/2014
Têtes Raides, concert : 14/03/2014
Giovani Mirabassi : 28/03/2014
Rokia Traoré, concert : 04/04/2014
- Une rencontre avec l’artiste ou « bord de scène » juste avant le concert, à 18 h (durée : 45 min)
Formation
Un conseiller pédagogique en éducation musicale accompagne chaque enseignant dans la préparation des
différents temps forts du projet.
11 Sources: rfi, mondomix, le Monde, Télérama