Plein les yeux 2 - Pagesperso
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PPlleeiinn lleess Y Yeeuuxx !! Japon Masaki Kobayashi Scén. Shinobu Hashimoto d’après une histoire de Yasuhiko Takiguchi Photo Yoshio Miyajima Mont. Hisachi DSagara Mus. Toru Takemitsu Int. Tatsuya Nakadai Rentaro Mikuni Shima Iwashita Akira Ishihama Prod. Shochiku SEPPUKU Hara-kiri Masaki Kobayashi Un matin de mai, le clan Iyi reçoit la visite impromptue de Hanshiro Tsigumo, rônin errant. L'homme n'a qu'une seule requête : il souhaite emprunter leur cour pour se faire hara-kiri. Le chef du clan Iyi souhaite alors entendre son histoire, et surtout connaître les raisons qui l'ont poussé à prendre une telle décision. Hanshiro commence son récit : quelques mois plus tôt, ce même clan Iyi recevait la visite d'un jeune rônin très pauvre, Motome Chijiwa. Celui-ci leur avait également demandé se faire hara-kiri … à moins que le clan ne lui donne un peu d'argent pour l'en dissuader. Le chef du clan refusa et obligea même le jeune rônin à suivre le rituel le plus douloureux, où l'arme utilisée n'est pas en acier mais en bambou. Hanshiro révèle au clan médusé que le jeune ronin n'était autre que son propre gendre et qu'avant de se faire lui aussi harakiri, il vient réclamer vengeance. Le film, spectaculaire critique des codes guerriers du Japon féodal, parabole sur l'idéal chevaleresque que Kobayashi exècre est aussi très ancré dans l'histoire troublée du Japon d'après guerre. Tourné en Grandscope noir et blanc, alors que c'est la grande époque de la couleur au cinéma, Hara Kiri est une splendeur visuelle. Chaque image composée comme un tableau fait de ce film un véritable chef-d'œuvre du septième art. One morning in the month of May, the Lyi clan gets the unexpected visit of Hanshiro Tsigumo, a wandering Ronin (samurai without master). The man has a single request: to use their courtyard to perform hara-kiri. The head of the Lyi clan requests him to explain his background and reasons for such decision. Hanshiro starts his story. A few months before, this very clan got the visit of Motome Chijiwa, a young very poor Ronin. He too requested to use the place to perform hara-kiri… unless the clan would give him some money, which would make him change his mind. The head of the clan refused, and forced the young Ronin to perform the most painful ritual where the weapon used is not of steel, but of bamboo. Hanshiro reveals that this young Ronin was his own son-in-law. The film is a spectacular criticism of the codes of war in feudal Japan and a parable about chivalrous ideals abhorred by Kobayashi. It is also a film rooted in the disturbed history of post-war Japan. Shot in Grand scope and in black and when colour largely prevails in cinema, Hara Kiri is a visual feast. Each shot, framed as a painting, makes the film a master piece of cinein the film. Masaki Kobayashi est né en 1916 dans l’île d’Hokkaido. Après des études d’art et de philosophie, il est assistant réalisateur à la Shochiku. Son premier film est un film de commande. Il tournera ensuite des films marqués par les années de guerre qu’il a connues. Avec Harakiri puis Rebellion, il critique à travers des films de sabre la société japonaise. Il poursuit sa carrière en tournant à la fois des films pour la télévision et le cinéma. Il meurt en 1996. Réal. Dist. Carlotta Films 8 Bd Montmartre 75 009 Paris tél : 01 42 24 10 86 fax : 01 42 24 16 78 e-mail : info@ carlottafilms.com www.carlottafilms.com 1962 35 mm couleur, 135 mn v.o.japonais.s.t.f. Grand Prix Spécial du Jury Cannes 1963 Dimanche 15 février à 9h30 - Majestic 4 Lundi 16 février à 20h30 - Majestic 4 Filmographie sélective 1952 : La jeunesse du fils 1957 : La rivière noire 1959 : La condition de l’homme 1 La condition de l’homme 2 1961 : La condition de l’homme 3 1962 : Harakiri 1964 : Kwaidan 1967 : Rebellion