La Quotidienne 22 MARS 2015 - A.Sa - Ac.com

Transcription

La Quotidienne 22 MARS 2015 - A.Sa - Ac.com
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
La Quotidienne
R E V U E
D E
P R E S S E
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
2e conférence sur l'enseignement supérieur et
l'innovation : Mébarki à madrid
La 2e conférence ministérielle sur l'enseignement
supérieur, la recherche et l'innovation qui entre dans
le cadre du dialogue "5+5", se tient les 22 et 23 mars à
Madrid, a indiqué hier, un communiqué du ministère
de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique.
L'Algérie sera représentée à cette rencontre par le
ministre de l'Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Cette 2e
conférence permettra aux ministres participants de
débattre plusieurs thématiques notamment, "la
synergie entre recherche et innovation et les nou-
veaux besoins de l'enseignement supérieur comme
l'employabilité et la compétitivité", a souligné la même
source.
Elle constituera également, une occasion pour les
conférenciers, de discuter les voies et moyens susceptibles de consolider les liens existants en vue d'asseoir
les bases d'"un partenariat solide et durable" dans les
domaines de la recherche et de l'innovation, d'encourager et "faciliter la mobilité multilatérale, de soutenir la
formation conjointe des chercheurs tout en favorisant
le libre accès aux infrastructures universitaires". Source
: elmoudjahid.com
Industrie : Création de quatre écoles Knowlege Management
Orienter l’entreprise vers l’innovation et la
connaissance
La mise en place de ce comité, intervenue
avant-hier, lors d’une réunion présidée par le
ministre de l’Industrie et des Mines, signifie que le
secteur «a franchi une étape difficile de la conception du projet», et marque, ainsi, l’entame de la
«phase pratique de sa mise en œuvre», a déclaré M.
Abdesselam Bouchouareb.
Ce dernier a rappelé que la politique de relance
industrielle s’est traduite par la réorganisation du
secteur public marchand sur la base d’une
réflexion qui a également impliqué le secteur privé,
représenté, d’ailleurs, au sein du comité. Dans ce
sillage, «les réformes que nous engageons ne se
limitent pas aux seuls aspects organisationnels,
sinon elles seraient de faible portée». En fait, la
nouvelle approche devra prendre en compte les
«réalisations managériales en vigueur dans le
monde», a indiqué le ministre.
Dans cette optique, l’entreprise, vecteur de croissance, sera placée au cœur de la démarche préconisé, l’autre dimension étant le savoir en tant que
moteur de développement, a affirmé M. Abdesselam Bouchouareb. En effet, la stratégie mise en
œuvre vise à «encourager les entreprises à
construire de puissantes infrastructures pour
l’apprentissage», dans le souci d’une «intégration
en permanence des connaissances nouvelles et la
mise à niveau du personnel». Une démarche qui
veut que ces entreprises soient en relation avec les
universités pour bénéficier de leurs compétences
et de leur savoir-faire et aller, ainsi, vers l’innovation
et le renouvellement de la connaissance. Une
perspective, a ajouté le ministre, qui devra «porter
l’entreprise au niveau d’une entreprise apprenante»,
en permanence, qui ne doit ne pas se limiter à
cumuler les métiers.
En fait, l’objectif est de «mettre en œuvre des
logiques structurantes de knowlege management»
à même de renforcer les entreprises dans leurs
métiers initiaux et leur permettre d’optimiser leur
compétitivité. Cette dynamique de «production du
savoir» devra constituer, en définitive, une impulsion
à cette expérience que le département de l’Industrie
entreprend de mettre en œuvre avec le concours
des compétences nationales, notamment celles
installées à l’étranger. Dans ce processus, a affirmé le
ministre, la corporate university constituera un
accompagnement dynamique à l’entreprise «qui ne
doit pas rester figée». Par conséquent, «le comité
doit aller vers des actes formels pour la création des
sept Corporate university prévues et la définition
d’un plan d’action appelé à intégrer cette dernière.
En somme, il faudra placer l’entreprise «au cœur du
marché», recommande le ministre. Dans cette
optique, mettra en avant l’intérêt accordé à l’entreprise privée comme partie prenante dans la stratégie industrielle. Exprimant toute l’importance vouée
à ce projet innovant, le comité de pilotage a été
instruit par le ministre pour procéder sans délai à la
mise en place de ses structures, la finalisation des
aspects juridiques et la désignation des chefs de
projets pour chacune des quatre écoles prévues en
partenariat avec des institutions françaises. Source:
elmoudjahid.com
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
Les réserves de changes fondent comme neige au soleil :
L’Algérie a perdu 15 milliards de dollars en 2014
Les réserves de changes ont fondu de plus de 15
milliards de dollars en 2014, dont plus de 6 milliards
au cours du seul dernier trimestre de l’année.
Selon la note de conjoncture pour le 4e trimestre
2014, présentée, jeudi à Alger, par le gouverneur de
la Banque d’Algérie, les réserves de changes sont
passées de 194,012 milliards de dollars à fin
décembre 2013 à 178,938 milliards de dollars à la
clôture de l’exercice écoulé. Un plongeon induit
bien entendu par la baisse des revenus issus des
exportations d’hydrocarbures et la hausse crescendo des importations. Il est clair que le plongeon du
baril est la principale cause de la contre-performance. Le cours du brut algérien est ainsi passé de
109,92 dollars au premier semestre 2014 à 65,83
dollars en fin d’année.
Une chute des cours qui s’est conjuguée à une
baisse de 1,74% des volumes exportés, ce qui a
induit une diminution des revenus à 58,34 milliards
de dollars, avec une contraction de près de 24% au
seul 4e trimestre. En parallèle, les importations ont
continué à augmenter pour flirter avec les 60
milliards de dollars, il en résulte une très forte chute
de l’excédent de la balance commerciale, lequel est
passé de 9,73 milliards de dollars à 590 millions de
dollars. Une situation aggravée par le déficit de la
balance des services. Ainsi, la note de conjoncture
évoque un déficit du poste «services hors revenus
des facteurs» de 8,13 milliards de dollars, dû notamment à la hausse des importations de services
techniques et ceux liés au bâtiment et aux travaux
publics. Un facteur ayant principalement contribué
au creusement de la balance des paiements extérieurs.
S’efforçant de ménager la chèvre et le chou, Mohamed Laksaci a estimé que le niveau des réserves de
change reste adéquat dans un contexte d’endettement externe historiquement bas, notamment le
faible endettement du secteur des hydrocarbures et
des banques qui contribue à atténuer l’effet du choc
externe.
Il avertit cependant que si le choc externe venait à
perdurer, la résilience de l’Algérie risque de s’éroder.
D’autant plus que le niveau des importations,
estime encore M. Laksaci, «est non soutenable et
constitue un risque additionnel pour la balance des
paiements extérieurs sur le moyen terme». A ce
titre, justement, le gouverneur de la Banque d’Algérie, qui a interpellé les banques sur le rôle à jouer
afin de réduire la facture à l’import, a estimé que la
mission de contrôle des changes en amont est déléguée à celles-ci.
Cependant, au-delà de la mission de contrôle de la
conformité des opérations de commerce extérieur à
la réglementation, chacun à un rôle et une responsabilité afin d’endiguer la montée des importations. Et
d’ajouter qu’il serait faux de ne pas admettre que
l’expansion des crédits à l’économie a contribué à
l’emballement des importations.
Le crédit contribue à la hausse des importations
M. Laksaci a, en ce sens, exhorté les banques à revoir
leurs ratios en la matière pour donner plus de place
au financement de l’entreprise et de l’investissement,
ce que font déjà certaines, a-t-il déclaré. Aussi, au-delà de la problématique des importations, c’est la
question des ressources des banques, appelées à
contribuer au financement de projets d’équipement
publics, qui risque de se poser. Si le gouverneur de la
Banque d’Algérie a considéré que le marché est
encore en situation de surliquidités bancaires, il a
averti les banques que leurs ressources n’ont pas été
encore affectées, grâce notamment à la hausse des
dépôts à vue du secteur hydrocarbures.
Cependant, estime-t-il, cela risque de changer dès le
second semestre de l’année en cours. Il a donc appelé
les banques à mobiliser de nouvelles ressources à
terme, via le développement de nouveaux produits
financiers. Il a aussi indiqué que le Conseil de la
monnaie et du crédit a décidé de rouvrir les canaux
de refinancement des banques et de réescompte.
Une décision qui permettra à la Banque d’Algérie de
jouer le rôle de prêteur en dernier, sous certaines
conditions liées notamment à l’allocation des
ressources. La question des ressources des banques
revêt une importance certaine lorsqu’on sait la
contraction des capacités de financement du Trésor,
issue principalement des ressources du Fonds de
régulation des recettes. Selon le gouverneur de la
Banque d’Algérie, celle-ci a baissé de 1155 milliards
de dinars.
Enfin, évoquant le taux de change du dinar, Mohamed Laksaci a reconnu une dépréciation de 1,49% du
taux de change de la monnaie nationale face au
dollar en 2014 par rapport à 2013 et de 1,39% face à
l’euro. Il estime cependant que le taux de change
effectif réel du dinar s’est légèrement apprécié en
situation de forte dépréciation des monnaies des
pays partenaires face au dollar. Source: elwatan.com
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
Le ministre de la santé l’a annoncé : « 2.400 médecins
spécialistes pour les wilayas du Sud en avril prochain »
« 2.400 médecins spécialistes seront affectés dans les
wilayas du Sud et des Hauts Plateaux le mois d’avril
prochain. Je les assure qu’ils seront logés et les logements seront équipés, c’est une instruction du Premier
ministre. Tous les walis sont appelés à l’exécuter.»
C’est ce qu’a annoncé, avant-hier, le ministre de la
Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,
Abdelmalek Boudiaf, en marge d’une visite de travail
effectuée dans les wilaya d’Adrar et Béchar. M. Boudiaf a
expliqué que «la wilaya de Béchar a bénéficié de 43
postes budgétaires réservés aux médecins spécialistes.
Il y a un nombre important de médecins spécialistes et
qui est de 84 à Adrar. Ce sont des médecins qui sont sur
place, tandis qu’à Béchar, ils sont 93 spécialistes» a-t-il
dit, avant d’ajouter : «J’ai pris la décision de ne plus
ouvrir de postes budgétaires pour les médecins spécialistes dans 17 wilayas du nord du pays. Des wilayas qui
sont suffisamment pourvues en praticiens spécialistes.
C’est grâce à cette décision qu’au titre du service civil,
nous avons pu augmenter et améliorer les ratios de
couvertures médicales spécialisées dans de nombreuses wilaya du Sud et des Hauts-Plateaux comme
aujourd’hui, dans la wilaya de Béchar. Des spécialistes
qui apportent sécurité et santé. Ce qui est très important et très apprécié par l’ensemble de la population
locale.» Le ministre a indiqué que son département
œuvre à ce que, progressivement, cette amélioration de
la couverture médicale spécialisée concerne toutes les
wilayas du pays, quelles qu’elles soient, sans discrimination là où, à chaque fois, on enregistre un déficit. Ce
problème, une fois réglé, permettrait de passer à une
étape qualitative supérieure, afin de développer une
offre de soins supplémentaire. M. Boudiaf a également
évoqué la question de l’hospitalisation à domicile. «La
formation des médecins généralistes en différentes
spécialités est une opération de CES qui va durer
jusqu’à 2019, et ceci afin de les préparer à l’hospitalisation et aux soins à domicile. Dans ce cadre, on est en
train de préparer toute une armada réglementaire, afin
que l’opération ne soit pas déviée de sa vocation
initiale», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «La même
approche est faite en termes de couverture paramédicale. Il est vrai qu’il n’y a pas de service civil, mais nous
avons intensifié les actions et les formules de formations de paramédicaux. C’est ainsi que pour l’ensemble
des wilayas du pays, nous avons eu deux sessions de
6.500 Auxiliaires techniques de soins (ATS), recrutés par
daïra, ensuite par commune, et ne pouvant exercer que
dans les limite des endroits où ils étaient recrutés.»
Des médecins spécialistes, des équipements
modernes et un personnel médical en formation
Lors de sa visite, M. Boudiaf a procédé à l’inauguration
d’un établissement public hospitalier de 60 lits, dans la
daïra d’Aoulef à Adrar, baptisé du nom du défunt
moudjahid Sahraoui Noureddine.
Selon le ministre, il s’agit seulement d’une inauguration,
«la mise en service définitive et non progressive de cette
structure est tributaire de la prochaine promotion de
paramédicaux de la wilaya d’Adrar, en juin prochain, par
le choix qui sera fait par les médecins spécialistes au titre
du service civil, le mois d’Avril prochain, et qui sera
effectif à un ou deux mois plus tard et, enfin, par le
recrutement de médecins généralistes afin d’assurer la
couverture médicale de cet établissement».
Le ministre de la Santé, qui a inspecté les différents
services existants au niveau de l’hôpital
Sahraoui-Noureddine, a fait part du renforcement du
parc roulant du secteur de la santé dans la wilaya d’Adrar
avec 13 ambulances, dont une partie sera affectée à
l’hôpital d’Aoulef.
M. Boudiaf a mis en exergue l’importance des
programmes de jumelage avec les établissements hospitaliers du nord du pays, dans le but de poursuivre les
efforts d’amélioration des prestations médicales et de la
formation continue du corps médical dans la région. Le
ministre s’est, au terme de sa visite de travail, rendu dans
la daïra de Reggane, au sud d’Adrar, où il s’est enquis des
prestations médicales offertes par la polyclinique et
l’établissement public hospitalier (146 lits), et a présidé
une cérémonie de remise d’un scanner, une initiative qui
a été vivement saluée par la population locale.
M. Abdelmalek Boudiaf a signalé que le ministère de la
Santé a veillé à mobiliser une équipe technique pour la
manipulation de cet appareil. Dans la wilaya de Béchar, le
ministre a visité, à l’occasion de sa visite de travail d’une
demi-journée, plusieurs structures relevant de son
secteur au niveau du chef-lieu de wilaya.
Il s’agit, notamment, du projet en réalisation du centre
anti-cancer d’une capacité d’accueil de 140 lits, cette
structure dont les travaux ont été lancés en février 2013
pour un coût de plus de 636 millions de DA, s’étend sur
une superficie de 67.130 mètres-carrés dont 40.744
mètres-carrés bâtis et qui devra être livrée en février
2017, accuse un taux d’avancement de ses travaux de
55%.
À l’hôpital Tourab-Boudjemaâ de 240 lits, où il s’est rendu
également, M. Boudiaf a procédé à l’inauguration du
nouveau service des Urgences médicales (UMC), réalisé
et équipé avec un enveloppe financière de 120 millions,
dégagée au titre du programme sectoriel de développement. Source: elmoudjahid.com
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
Algérie - Mali : Le Président malien Ibrahim Boubacar
Keïta en visite d’État aujourd’hui en Algérie
Le Président malien, Ibrahim Boubacar
Keïta, effectuera une visite d'État en Algérie
du 22 au 24 mars 2015, à l'invitation du
Président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, a indiqué hier la présidence de
la République dans un communiqué. Cette
visite "s'inscrit dans une tradition séculaire
de liens de fraternité, de solidarité et de
bon voisinage entre les peuples algérien et
malien", ajoute la même source. Elle sera
l'occasion pour les deux chefs d'État "de se
concerter sur plusieurs questions d'intérêts
communs, dont celles liées à la paix, la sécurité et la coopération dans la zone sahélo-saharienne, en particulier l'aboutissement
de la médiation conduite par l'Algérie pour
la restauration de la paix au Nord Mali",
souligne le communiqué. En outre, les
travaux entre les membres des deux délégations "seront l'occasion de dynamiser la
coopération et les échanges entre les deux
pays dans tous les domaines offrant des
opportunités", conclut la même source.Source: elmoudjahid.com
Alors que les prix du pétrole sont en baisse
La perspective d’une réunion de l’OPEP s’éloigne
La perspective d’une réunion extraordinaire
de l’Organisation des pays exportateurs de
pétrole (OPEP), souhaitée par l’Algérie en
vue de réduire les quotas des pays
membres et pousser les prix à la hausse,
s’éloigne.
Alors que les prix du pétrole renouent avec
un cours en dessous de 54 dollars à Londres
(marché de cotation du brut algérien), le
Koweït vient de fermer la porte à une éventuelle révision de la position de l’OPEP en
déclarant que l’Organisation «n’a pas
d’autre choix que de maintenir les niveaux
actuels de production».
Une nouvelle sortie d’un des pays exportateurs du Golfe, qui vient dans le sillage de
celle du ministre saoudien – qui avait déclaré il y a quelques mois que même si les prix
atteignaient 20 dollars l’OPEP maintiendrait
les quotas inchangés – ce qui n’est pas de
nature à rassurer le marché en proie à une
forte dépression.
Les prix du pétrole ont encore reculé, hier,
en cours d’échanges européens, les marchés restant noyés sous l’offre en or noir,
tandis que la demande demeure morose. A
11h05 GMT, le baril de brent de la mer du
Nord pour livraison en mai valait 53,86
dollars sur l’IntercContinental Exchange
(ICE) de Londres, en baisse de 57 cents par
rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New
York Mercantile Exchange (Nymex), le baril
de light sweet crude (WTI) pour livraison en
avril, dont c’est le dernier jour de cotation,
perdait 51 cents à 43,45 dollars. Dans cette
conjoncture, les perspectives d’une hausse
soutenue des cours restent maigres, selon
les analystes, au vu des fondamentaux du
marché : une offre croissante et surabondante et une demande qui n’a pas vraiment
été stimulée par la baisse des cours.
«Le pétrole est retourné en soins intensifs et
le diagnostic n’est pas bon à court terme et
peut-être pas à moyen et long termes»,
prévenaient les mêmes analystes.
Par ailleurs, la force du billet vert a réduit
l’effet de la baisse des prix pour les acheteurs
munis d’autres devises, car elle rend les
matières premières libellées en dollars plus
onéreuses.
En outre, selon les observateurs du marché
pétrolier, les négociations sur le programme
nucléaire iranien devraient continuer de
gêner les prix de l’or noir. «Un accord sur le
nucléaire iranien va libérer des barils qui
arriveront sur les marchés, même si les
sanctions ne sont pas levées avant plusieurs
mois», prévenaient-ils.Source: elwatan.com
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
La classe politique s’interroge : Qui a parlé au nom de
Bouteflika
On ne saura peut-être pas de sitôt de quoi il a
retourné dans cette inédite trituration d’un message présidentiel, mais l’on peut d’ores et déjà
conclure à un cafouillage sans précédent au
niveau de la proximité immédiate du chef de
l’État.
Le message présidentiel, auquel Benamor Zerhouni, conseiller du président Bouteflika, a donné
lecture jeudi à Ghardaïa, à l’occasion de la commémoration du 53e anniversaire de la signature des
accords d’Évian et de la proclamation du
cessez-le-feu, a déconcerté plus d’un par sa tonalité belliqueuse à telle enseigne que, d’ailleurs, les
partis de l’opposition ont quasi unanimement
douté de la véritable paternité du texte en question.
Dans son commentaire au message présidentiel,
le président du parti en voie de constitution
Talaiou El-Houriet, l’ancien chef de gouvernement,
Ali Benflis, consignait ceci : “On ne sait qui du
titulaire nominal de la fonction présidentielle ou
des cercles occultes qui se sont constitués à la
faveur de la vacance du pouvoir est le véritable
concepteur et l’instigateur réel de ces agressions
politiques contre l’opposition nationale.”
Devant le conseil national de son parti, réuni
vendredi, le président du RCD, Mohcine Belabbas,
soulignait que “les propos contenus dans le
dernier message attribué à l’indu locataire
d’El-Mouradia sont indignes d’un chef d’État”. Pour
sa part, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali,
relevait qu’“au-delà des mots qu’il vient d’avancer,
je pense que c’est l’état d’esprit du Président, ou
ceux qui ont rédigé pour lui ce message, qui est
très inquiétant, lourd de menaces, et qui, en tout
cas, exprime une forme de panique qui peut
devenir dangereuse pour le pays”. C’est la
première fois, depuis l’avènement en 1999 de
Bouteflika à la magistrature suprême, que le doute
se trouve semé de manière aussi franche autour
du laïus présidentiel. Jamais, en effet, même au
plus fort des tensions entre le pouvoir et l’opposition politique, la lucidité du Président, à qui il était
pourtant déjà arrivé de hausser le ton, n’a été mise
en cause comme elle l’a été cette fois-ci.
Si les leaders de l’opposition que le message a
voulu avilir ont posé la question de qui est l’auteur
véritable du message présidentiel, c’est que
celui-ci a radicalement rompu avec le style généralement posé et le ton habituellement serein du
discours présidentiel. “De pseudo-hommes
politiques, soutenus par une presse, qui n’a
aucun souci de son éthique professionnelle,
s’évertuent, matin et soir, à effrayer et démoraliser ce peuple, à saper sa confiance dans le
présent et l’avenir. Ce peuple qui n’a pas accordé
et n’accordera pas de crédit à leurs sornettes”,
est-il écrit dans le message présidentiel.
Des qualificatifs du genre “pseudo-hommes
politiques” et des vocables tels que “sornettes”
sont, pour le moins qu’on puisse soutenir, inappropriés dans un discours présidentiel qui
devrait, en toutes circonstances, témoigner de la
hauteur de vue et de la sérénité. Plus intrigant
encore est ce bout de phrase relatif à la presse
intercalé dans le paragraphe où le message
présidentiel qualifiait les leaders de l’opposition
de “pseudo-hommes politiques” pour, enfin, se
retrouver élagué le lendemain dans la version
revue et corrigée du texte.
Cela relevé, il se pose alors la question de savoir
qui s’est autorisé un tel intercalaire et qui, par
ailleurs, après coup, s’est ravisé de le biffer. On ne
saura peut-être pas de sitôt de quoi il a retourné
dans cette inédite trituration d’un message
présidentiel, mais l’on peut, d’ores et déjà,
conclure à un cafouillage sans précédent au
niveau de la proximité immédiate du chef de
l’État. Un cafouillage auquel la convalescence
prolongée du chef de l’État, victime d’un AVC au
printemps 2013, ne serait pas étrangère.
Les leaders de l’opposition n’hésitent pas à
évoquer la vacance du pouvoir, convaincus,
répètent-ils depuis près d’une année, de l’incapacité du chef de l’État à assumer pleinement ses
charges présidentielles. Avec le message de jeudi
dernier, c’est carrément sur la lucidité du
Président que le soupçon pèse. Ali Benflis, pour
ne citer que lui, soutient, sans détour aucun, que
“le message n’est manifestement pas celui de
Bouteflika”.
Il reste, cela dit, que l’alerte sur les interférences
dans la fonction présidentielle a été donnée par
Louisa Hanoune qui avait, publiquement, exhorté Saïd Bouteflika d’agir auprès de son frère, le
Président, afin d’éviter au pays la dérive politique
et économique. La secrétaire générale du PT
reproche à son adversité d’agir au nom du
Bouteflika, mais à l’insu de ce dernier, toutefois.
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
Lufthansa pilots on strike for fourth straight day
FRANKFURT - (Reuters) - Pilots at Lufthansa (LHAG.DE)
staged a fourth straight day of walkouts on Saturday,
grounding almost half of the German airline's
lucrative long-haul flights in a protracted row over
early retirement benefits and cost cuts.
Lufthansa canceled 74 of a total 160 long-haul
connections scheduled for Saturday, affecting about
20,000 passengers.
A few short and medium-distance flights were canceled too, due to the knock-on effect of a strike on
Friday, a spokesman said. Cargo traffic was affected on
Saturday as well, although 15 of 18 flights still took off
on time, he added.
Lufthansa hopes traffic will largely get back to normal
on Sunday, although a few long-haul flights could be
canceled as a result of Saturday's walkouts, the
spokesman said.
The airline wants to cut spending to levels nearer
those of its rivals. It is being squeezed by budget firms
Ryanair (RYA.I) and easyJet (EZJ.L) on European routes
and by airlines such as Turkish (THYAO.IS) and
Emirates [EMIRA.UL] on long-haul flights.
Strikes cost it more than 200 million euros ($214
million) in lost operating profit last year, and losses are
mounting again as pilots hold their 15th walkout since
last April.
The airline's dispute with pilots involves early retirement benefits that the VC pilots' union wants to keep
but which Lufthansa wants to change for new hires.
The pilots also want Lufthansa to enter mediation on
other outstanding issues, such as pay and bringing
costs down on flights to tourist destinations.
Lufthansa has rejected the demand.
The airline is also due to start separate wage talks on
Monday with services union Verdi, which represents
about 33,000 Lufthansa workers on the ground at IT
unit Lufthansa Systems, catering unit LSG, Lufthansa
Technik and Lufthansa Cargo.
($1 = 0.9360 euros)
Pilots at Lufthansa staged a fourth straight day of
walkouts on Saturday, grounding almost half of the
German airline's lucrative long-haul flights in a protracted row over early retirement benefits and cost cuts.
DIMANCHE | 22 MARS | 2015
U.S. and Gulf airlines clash at aviation summit
Reuters) - Top executives of U.S. airlines and their Middle
East competitors clashed in Washington on Tuesday over
whether "open skies" deals are fair, and each side ramped
up efforts to sway U.S. regulators at a high-profile forum.
U.S. carriers charge the Gulf airlines are benefiting unfairly
from government subsidies. A coalition of Delta Air Lines
Inc (DAL.N), United Continental Holdings Inc (UAL.N),
American Airlines Group Inc (AAL.O) and their labor unions
accused Gulf rivals of receiving more than $40 billion in
government subsidies.
U.S. carriers say the Gulf airlines benefit unfairly from more
than $40 billion in government subsidies that have allowed
them to drive down prices and begin pushing U.S. airlines
out of key markets. Executives are expected to air their
concerns at a conference sponsored by the U.S. Chamber of
Commerce Foundation.
Emirates Airline [EMIRA.UL], Qatar Airways and Etihad
Airways have denied receiving improper subsidies, saying
U.S. airlines have lost market share in part because of
inferior service.
Delta, United, and American have called on the Obama
administration to address whether to renegotiate open
skies agreements with Qatar and the United Arab Emirates
The Obama administration has said it takes competition
concerns of the U.S. airlines seriously, but remains "committed to the open skies policy" which it says has helped
travelers, the U.S. aviation industry and the U.S. economy.
On Tuesday, U.S. House Committee on Transportation and
Infrastructure Chairman Bill Shuster told reporters the
panel has asked the administration to look into the subsidy
allegations, which he said appear valid.
“They’re state-owned companies, and they’re getting
what we believe are infusions of cash, which is not fair,”
Shuster said.
According to prepared remarks reviewed by reporters,
American Airlines Chief Executive Doug Parker plans to tell
the conference that subsidies for the Gulf airlines "distort
the competitive marketplace," and unless something is done,
U.S. airlines, the U.S. economy, and U.S. jobs will pay a very
expensive price."
Etihad CEO James Hogan delivered a spirited defense of his
company, saying the government of Abu Dhabi did provide
startup capital and loans, but did so as a rational shareholder, and is expecting and getting returns on its investments.
“I don’t apologize for anything,” Hogan told attendees at a
conference sponsored by the U.S. Chamber of Commerce.
“Shareholder loans and equity? That’s business.”
U.S. airlines complain that the Gulf airlines are taking away
passengers and putting U.S. jobs at risk. Hogan said his
airline has helped the United States by buying 787 Dreamliners from Chicago-based Boeing Co., delivering 180,000
passengers a year to the three U.S. airlines that have lodged
complaints with the U.S. government and supporting travel
to six U.S. cities.
As for whether the Gulf airlines are violating the open skies
agreements, “that’s an issue for the two governments to
discuss,” Hogan said.
Captain Rick Dominguez of the Air Line Pilots Association,
which backs the U.S. carriers’ complaint, disputed Hogan’s
contention that government aid to his company was a loan
rather than a subsidy.
“When you have a loan that has no repayment schedule, and
later years is actually forgiven, was it ever a loan?" Dominguez asked.
Last week, the European Commission said it will address
French and German complaints about alleged subsidies later
this year when it proposes a commercial aviation agreement
with the Gulf region.
Lufthansa Group Chief Executive Officer Carsten Spohr said
at the Chamber event that bilateral agreements with Qatar
and the United Arab Emirates "must be reviewed and must
be renegotiated."
(Reporting By Jeffrey Dastin; Editing by Chizu Nomiyama,
Joseph B. White and David Gregorio)
UK BUDGET 2015: Six Ways It Will Affect The Industry In 2015
On Wednesday March 18th, British Chancellor of the
Exchequer, George Osborne commended his budget
to the assembled Houses of Parliament. Below are the
significant highlights for the British oil and gas industry:
• A £1.3bn ($1.9bn) support package for the oil and
gas sector package.
• A reduction in the petroleum revenue tax (PRT) from
50 per cent to 35 per cent.
• A 10 per cent drop in the headline supplementary
corporation tax rate, bringing it down from 60 per
cent to 50 per cent.
• This brings the headline rates for oil and gas fields
down from the current 60 per cent to 50 per cent and
81 per cent to 67.5 per cent for mature fields subject to
PRT.
• A £20 million ($29.4 million) stipend extended to the
newly-formed Oil and Gas Authority (OGA) to commission seismic surveys for areas of the UK Continental
Shelf (UKCS) with a lack of data.
• Resultant breaks are mooted to bring an extra £4bn
($5.9 billion) of investment into the industry through
2020, increasing hydrocarbon production by 15% from
1.11 million barrels of oil equivalent per day (mmboe/d)
to 1.27 mmboe/d.