La Quotidienne 22 MARS 2015 - A.Sa - Ac.com
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DIMANCHE | 22 MARS | 2015 La Quotidienne R E V U E D E P R E S S E DIMANCHE | 22 MARS | 2015 2e conférence sur l'enseignement supérieur et l'innovation : Mébarki à madrid La 2e conférence ministérielle sur l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation qui entre dans le cadre du dialogue "5+5", se tient les 22 et 23 mars à Madrid, a indiqué hier, un communiqué du ministère de l'Enseignement supérieur et la Recherche scientifique. L'Algérie sera représentée à cette rencontre par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki. Cette 2e conférence permettra aux ministres participants de débattre plusieurs thématiques notamment, "la synergie entre recherche et innovation et les nou- veaux besoins de l'enseignement supérieur comme l'employabilité et la compétitivité", a souligné la même source. Elle constituera également, une occasion pour les conférenciers, de discuter les voies et moyens susceptibles de consolider les liens existants en vue d'asseoir les bases d'"un partenariat solide et durable" dans les domaines de la recherche et de l'innovation, d'encourager et "faciliter la mobilité multilatérale, de soutenir la formation conjointe des chercheurs tout en favorisant le libre accès aux infrastructures universitaires". Source : elmoudjahid.com Industrie : Création de quatre écoles Knowlege Management Orienter l’entreprise vers l’innovation et la connaissance La mise en place de ce comité, intervenue avant-hier, lors d’une réunion présidée par le ministre de l’Industrie et des Mines, signifie que le secteur «a franchi une étape difficile de la conception du projet», et marque, ainsi, l’entame de la «phase pratique de sa mise en œuvre», a déclaré M. Abdesselam Bouchouareb. Ce dernier a rappelé que la politique de relance industrielle s’est traduite par la réorganisation du secteur public marchand sur la base d’une réflexion qui a également impliqué le secteur privé, représenté, d’ailleurs, au sein du comité. Dans ce sillage, «les réformes que nous engageons ne se limitent pas aux seuls aspects organisationnels, sinon elles seraient de faible portée». En fait, la nouvelle approche devra prendre en compte les «réalisations managériales en vigueur dans le monde», a indiqué le ministre. Dans cette optique, l’entreprise, vecteur de croissance, sera placée au cœur de la démarche préconisé, l’autre dimension étant le savoir en tant que moteur de développement, a affirmé M. Abdesselam Bouchouareb. En effet, la stratégie mise en œuvre vise à «encourager les entreprises à construire de puissantes infrastructures pour l’apprentissage», dans le souci d’une «intégration en permanence des connaissances nouvelles et la mise à niveau du personnel». Une démarche qui veut que ces entreprises soient en relation avec les universités pour bénéficier de leurs compétences et de leur savoir-faire et aller, ainsi, vers l’innovation et le renouvellement de la connaissance. Une perspective, a ajouté le ministre, qui devra «porter l’entreprise au niveau d’une entreprise apprenante», en permanence, qui ne doit ne pas se limiter à cumuler les métiers. En fait, l’objectif est de «mettre en œuvre des logiques structurantes de knowlege management» à même de renforcer les entreprises dans leurs métiers initiaux et leur permettre d’optimiser leur compétitivité. Cette dynamique de «production du savoir» devra constituer, en définitive, une impulsion à cette expérience que le département de l’Industrie entreprend de mettre en œuvre avec le concours des compétences nationales, notamment celles installées à l’étranger. Dans ce processus, a affirmé le ministre, la corporate university constituera un accompagnement dynamique à l’entreprise «qui ne doit pas rester figée». Par conséquent, «le comité doit aller vers des actes formels pour la création des sept Corporate university prévues et la définition d’un plan d’action appelé à intégrer cette dernière. En somme, il faudra placer l’entreprise «au cœur du marché», recommande le ministre. Dans cette optique, mettra en avant l’intérêt accordé à l’entreprise privée comme partie prenante dans la stratégie industrielle. Exprimant toute l’importance vouée à ce projet innovant, le comité de pilotage a été instruit par le ministre pour procéder sans délai à la mise en place de ses structures, la finalisation des aspects juridiques et la désignation des chefs de projets pour chacune des quatre écoles prévues en partenariat avec des institutions françaises. Source: elmoudjahid.com DIMANCHE | 22 MARS | 2015 Les réserves de changes fondent comme neige au soleil : L’Algérie a perdu 15 milliards de dollars en 2014 Les réserves de changes ont fondu de plus de 15 milliards de dollars en 2014, dont plus de 6 milliards au cours du seul dernier trimestre de l’année. Selon la note de conjoncture pour le 4e trimestre 2014, présentée, jeudi à Alger, par le gouverneur de la Banque d’Algérie, les réserves de changes sont passées de 194,012 milliards de dollars à fin décembre 2013 à 178,938 milliards de dollars à la clôture de l’exercice écoulé. Un plongeon induit bien entendu par la baisse des revenus issus des exportations d’hydrocarbures et la hausse crescendo des importations. Il est clair que le plongeon du baril est la principale cause de la contre-performance. Le cours du brut algérien est ainsi passé de 109,92 dollars au premier semestre 2014 à 65,83 dollars en fin d’année. Une chute des cours qui s’est conjuguée à une baisse de 1,74% des volumes exportés, ce qui a induit une diminution des revenus à 58,34 milliards de dollars, avec une contraction de près de 24% au seul 4e trimestre. En parallèle, les importations ont continué à augmenter pour flirter avec les 60 milliards de dollars, il en résulte une très forte chute de l’excédent de la balance commerciale, lequel est passé de 9,73 milliards de dollars à 590 millions de dollars. Une situation aggravée par le déficit de la balance des services. Ainsi, la note de conjoncture évoque un déficit du poste «services hors revenus des facteurs» de 8,13 milliards de dollars, dû notamment à la hausse des importations de services techniques et ceux liés au bâtiment et aux travaux publics. Un facteur ayant principalement contribué au creusement de la balance des paiements extérieurs. S’efforçant de ménager la chèvre et le chou, Mohamed Laksaci a estimé que le niveau des réserves de change reste adéquat dans un contexte d’endettement externe historiquement bas, notamment le faible endettement du secteur des hydrocarbures et des banques qui contribue à atténuer l’effet du choc externe. Il avertit cependant que si le choc externe venait à perdurer, la résilience de l’Algérie risque de s’éroder. D’autant plus que le niveau des importations, estime encore M. Laksaci, «est non soutenable et constitue un risque additionnel pour la balance des paiements extérieurs sur le moyen terme». A ce titre, justement, le gouverneur de la Banque d’Algérie, qui a interpellé les banques sur le rôle à jouer afin de réduire la facture à l’import, a estimé que la mission de contrôle des changes en amont est déléguée à celles-ci. Cependant, au-delà de la mission de contrôle de la conformité des opérations de commerce extérieur à la réglementation, chacun à un rôle et une responsabilité afin d’endiguer la montée des importations. Et d’ajouter qu’il serait faux de ne pas admettre que l’expansion des crédits à l’économie a contribué à l’emballement des importations. Le crédit contribue à la hausse des importations M. Laksaci a, en ce sens, exhorté les banques à revoir leurs ratios en la matière pour donner plus de place au financement de l’entreprise et de l’investissement, ce que font déjà certaines, a-t-il déclaré. Aussi, au-delà de la problématique des importations, c’est la question des ressources des banques, appelées à contribuer au financement de projets d’équipement publics, qui risque de se poser. Si le gouverneur de la Banque d’Algérie a considéré que le marché est encore en situation de surliquidités bancaires, il a averti les banques que leurs ressources n’ont pas été encore affectées, grâce notamment à la hausse des dépôts à vue du secteur hydrocarbures. Cependant, estime-t-il, cela risque de changer dès le second semestre de l’année en cours. Il a donc appelé les banques à mobiliser de nouvelles ressources à terme, via le développement de nouveaux produits financiers. Il a aussi indiqué que le Conseil de la monnaie et du crédit a décidé de rouvrir les canaux de refinancement des banques et de réescompte. Une décision qui permettra à la Banque d’Algérie de jouer le rôle de prêteur en dernier, sous certaines conditions liées notamment à l’allocation des ressources. La question des ressources des banques revêt une importance certaine lorsqu’on sait la contraction des capacités de financement du Trésor, issue principalement des ressources du Fonds de régulation des recettes. Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie, celle-ci a baissé de 1155 milliards de dinars. Enfin, évoquant le taux de change du dinar, Mohamed Laksaci a reconnu une dépréciation de 1,49% du taux de change de la monnaie nationale face au dollar en 2014 par rapport à 2013 et de 1,39% face à l’euro. Il estime cependant que le taux de change effectif réel du dinar s’est légèrement apprécié en situation de forte dépréciation des monnaies des pays partenaires face au dollar. Source: elwatan.com DIMANCHE | 22 MARS | 2015 Le ministre de la santé l’a annoncé : « 2.400 médecins spécialistes pour les wilayas du Sud en avril prochain » « 2.400 médecins spécialistes seront affectés dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux le mois d’avril prochain. Je les assure qu’ils seront logés et les logements seront équipés, c’est une instruction du Premier ministre. Tous les walis sont appelés à l’exécuter.» C’est ce qu’a annoncé, avant-hier, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, en marge d’une visite de travail effectuée dans les wilaya d’Adrar et Béchar. M. Boudiaf a expliqué que «la wilaya de Béchar a bénéficié de 43 postes budgétaires réservés aux médecins spécialistes. Il y a un nombre important de médecins spécialistes et qui est de 84 à Adrar. Ce sont des médecins qui sont sur place, tandis qu’à Béchar, ils sont 93 spécialistes» a-t-il dit, avant d’ajouter : «J’ai pris la décision de ne plus ouvrir de postes budgétaires pour les médecins spécialistes dans 17 wilayas du nord du pays. Des wilayas qui sont suffisamment pourvues en praticiens spécialistes. C’est grâce à cette décision qu’au titre du service civil, nous avons pu augmenter et améliorer les ratios de couvertures médicales spécialisées dans de nombreuses wilaya du Sud et des Hauts-Plateaux comme aujourd’hui, dans la wilaya de Béchar. Des spécialistes qui apportent sécurité et santé. Ce qui est très important et très apprécié par l’ensemble de la population locale.» Le ministre a indiqué que son département œuvre à ce que, progressivement, cette amélioration de la couverture médicale spécialisée concerne toutes les wilayas du pays, quelles qu’elles soient, sans discrimination là où, à chaque fois, on enregistre un déficit. Ce problème, une fois réglé, permettrait de passer à une étape qualitative supérieure, afin de développer une offre de soins supplémentaire. M. Boudiaf a également évoqué la question de l’hospitalisation à domicile. «La formation des médecins généralistes en différentes spécialités est une opération de CES qui va durer jusqu’à 2019, et ceci afin de les préparer à l’hospitalisation et aux soins à domicile. Dans ce cadre, on est en train de préparer toute une armada réglementaire, afin que l’opération ne soit pas déviée de sa vocation initiale», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «La même approche est faite en termes de couverture paramédicale. Il est vrai qu’il n’y a pas de service civil, mais nous avons intensifié les actions et les formules de formations de paramédicaux. C’est ainsi que pour l’ensemble des wilayas du pays, nous avons eu deux sessions de 6.500 Auxiliaires techniques de soins (ATS), recrutés par daïra, ensuite par commune, et ne pouvant exercer que dans les limite des endroits où ils étaient recrutés.» Des médecins spécialistes, des équipements modernes et un personnel médical en formation Lors de sa visite, M. Boudiaf a procédé à l’inauguration d’un établissement public hospitalier de 60 lits, dans la daïra d’Aoulef à Adrar, baptisé du nom du défunt moudjahid Sahraoui Noureddine. Selon le ministre, il s’agit seulement d’une inauguration, «la mise en service définitive et non progressive de cette structure est tributaire de la prochaine promotion de paramédicaux de la wilaya d’Adrar, en juin prochain, par le choix qui sera fait par les médecins spécialistes au titre du service civil, le mois d’Avril prochain, et qui sera effectif à un ou deux mois plus tard et, enfin, par le recrutement de médecins généralistes afin d’assurer la couverture médicale de cet établissement». Le ministre de la Santé, qui a inspecté les différents services existants au niveau de l’hôpital Sahraoui-Noureddine, a fait part du renforcement du parc roulant du secteur de la santé dans la wilaya d’Adrar avec 13 ambulances, dont une partie sera affectée à l’hôpital d’Aoulef. M. Boudiaf a mis en exergue l’importance des programmes de jumelage avec les établissements hospitaliers du nord du pays, dans le but de poursuivre les efforts d’amélioration des prestations médicales et de la formation continue du corps médical dans la région. Le ministre s’est, au terme de sa visite de travail, rendu dans la daïra de Reggane, au sud d’Adrar, où il s’est enquis des prestations médicales offertes par la polyclinique et l’établissement public hospitalier (146 lits), et a présidé une cérémonie de remise d’un scanner, une initiative qui a été vivement saluée par la population locale. M. Abdelmalek Boudiaf a signalé que le ministère de la Santé a veillé à mobiliser une équipe technique pour la manipulation de cet appareil. Dans la wilaya de Béchar, le ministre a visité, à l’occasion de sa visite de travail d’une demi-journée, plusieurs structures relevant de son secteur au niveau du chef-lieu de wilaya. Il s’agit, notamment, du projet en réalisation du centre anti-cancer d’une capacité d’accueil de 140 lits, cette structure dont les travaux ont été lancés en février 2013 pour un coût de plus de 636 millions de DA, s’étend sur une superficie de 67.130 mètres-carrés dont 40.744 mètres-carrés bâtis et qui devra être livrée en février 2017, accuse un taux d’avancement de ses travaux de 55%. À l’hôpital Tourab-Boudjemaâ de 240 lits, où il s’est rendu également, M. Boudiaf a procédé à l’inauguration du nouveau service des Urgences médicales (UMC), réalisé et équipé avec un enveloppe financière de 120 millions, dégagée au titre du programme sectoriel de développement. Source: elmoudjahid.com DIMANCHE | 22 MARS | 2015 Algérie - Mali : Le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta en visite d’État aujourd’hui en Algérie Le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, effectuera une visite d'État en Algérie du 22 au 24 mars 2015, à l'invitation du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué hier la présidence de la République dans un communiqué. Cette visite "s'inscrit dans une tradition séculaire de liens de fraternité, de solidarité et de bon voisinage entre les peuples algérien et malien", ajoute la même source. Elle sera l'occasion pour les deux chefs d'État "de se concerter sur plusieurs questions d'intérêts communs, dont celles liées à la paix, la sécurité et la coopération dans la zone sahélo-saharienne, en particulier l'aboutissement de la médiation conduite par l'Algérie pour la restauration de la paix au Nord Mali", souligne le communiqué. En outre, les travaux entre les membres des deux délégations "seront l'occasion de dynamiser la coopération et les échanges entre les deux pays dans tous les domaines offrant des opportunités", conclut la même source.Source: elmoudjahid.com Alors que les prix du pétrole sont en baisse La perspective d’une réunion de l’OPEP s’éloigne La perspective d’une réunion extraordinaire de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souhaitée par l’Algérie en vue de réduire les quotas des pays membres et pousser les prix à la hausse, s’éloigne. Alors que les prix du pétrole renouent avec un cours en dessous de 54 dollars à Londres (marché de cotation du brut algérien), le Koweït vient de fermer la porte à une éventuelle révision de la position de l’OPEP en déclarant que l’Organisation «n’a pas d’autre choix que de maintenir les niveaux actuels de production». Une nouvelle sortie d’un des pays exportateurs du Golfe, qui vient dans le sillage de celle du ministre saoudien – qui avait déclaré il y a quelques mois que même si les prix atteignaient 20 dollars l’OPEP maintiendrait les quotas inchangés – ce qui n’est pas de nature à rassurer le marché en proie à une forte dépression. Les prix du pétrole ont encore reculé, hier, en cours d’échanges européens, les marchés restant noyés sous l’offre en or noir, tandis que la demande demeure morose. A 11h05 GMT, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 53,86 dollars sur l’IntercContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 57 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril, dont c’est le dernier jour de cotation, perdait 51 cents à 43,45 dollars. Dans cette conjoncture, les perspectives d’une hausse soutenue des cours restent maigres, selon les analystes, au vu des fondamentaux du marché : une offre croissante et surabondante et une demande qui n’a pas vraiment été stimulée par la baisse des cours. «Le pétrole est retourné en soins intensifs et le diagnostic n’est pas bon à court terme et peut-être pas à moyen et long termes», prévenaient les mêmes analystes. Par ailleurs, la force du billet vert a réduit l’effet de la baisse des prix pour les acheteurs munis d’autres devises, car elle rend les matières premières libellées en dollars plus onéreuses. En outre, selon les observateurs du marché pétrolier, les négociations sur le programme nucléaire iranien devraient continuer de gêner les prix de l’or noir. «Un accord sur le nucléaire iranien va libérer des barils qui arriveront sur les marchés, même si les sanctions ne sont pas levées avant plusieurs mois», prévenaient-ils.Source: elwatan.com DIMANCHE | 22 MARS | 2015 La classe politique s’interroge : Qui a parlé au nom de Bouteflika On ne saura peut-être pas de sitôt de quoi il a retourné dans cette inédite trituration d’un message présidentiel, mais l’on peut d’ores et déjà conclure à un cafouillage sans précédent au niveau de la proximité immédiate du chef de l’État. Le message présidentiel, auquel Benamor Zerhouni, conseiller du président Bouteflika, a donné lecture jeudi à Ghardaïa, à l’occasion de la commémoration du 53e anniversaire de la signature des accords d’Évian et de la proclamation du cessez-le-feu, a déconcerté plus d’un par sa tonalité belliqueuse à telle enseigne que, d’ailleurs, les partis de l’opposition ont quasi unanimement douté de la véritable paternité du texte en question. Dans son commentaire au message présidentiel, le président du parti en voie de constitution Talaiou El-Houriet, l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, consignait ceci : “On ne sait qui du titulaire nominal de la fonction présidentielle ou des cercles occultes qui se sont constitués à la faveur de la vacance du pouvoir est le véritable concepteur et l’instigateur réel de ces agressions politiques contre l’opposition nationale.” Devant le conseil national de son parti, réuni vendredi, le président du RCD, Mohcine Belabbas, soulignait que “les propos contenus dans le dernier message attribué à l’indu locataire d’El-Mouradia sont indignes d’un chef d’État”. Pour sa part, le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, relevait qu’“au-delà des mots qu’il vient d’avancer, je pense que c’est l’état d’esprit du Président, ou ceux qui ont rédigé pour lui ce message, qui est très inquiétant, lourd de menaces, et qui, en tout cas, exprime une forme de panique qui peut devenir dangereuse pour le pays”. C’est la première fois, depuis l’avènement en 1999 de Bouteflika à la magistrature suprême, que le doute se trouve semé de manière aussi franche autour du laïus présidentiel. Jamais, en effet, même au plus fort des tensions entre le pouvoir et l’opposition politique, la lucidité du Président, à qui il était pourtant déjà arrivé de hausser le ton, n’a été mise en cause comme elle l’a été cette fois-ci. Si les leaders de l’opposition que le message a voulu avilir ont posé la question de qui est l’auteur véritable du message présidentiel, c’est que celui-ci a radicalement rompu avec le style généralement posé et le ton habituellement serein du discours présidentiel. “De pseudo-hommes politiques, soutenus par une presse, qui n’a aucun souci de son éthique professionnelle, s’évertuent, matin et soir, à effrayer et démoraliser ce peuple, à saper sa confiance dans le présent et l’avenir. Ce peuple qui n’a pas accordé et n’accordera pas de crédit à leurs sornettes”, est-il écrit dans le message présidentiel. Des qualificatifs du genre “pseudo-hommes politiques” et des vocables tels que “sornettes” sont, pour le moins qu’on puisse soutenir, inappropriés dans un discours présidentiel qui devrait, en toutes circonstances, témoigner de la hauteur de vue et de la sérénité. Plus intrigant encore est ce bout de phrase relatif à la presse intercalé dans le paragraphe où le message présidentiel qualifiait les leaders de l’opposition de “pseudo-hommes politiques” pour, enfin, se retrouver élagué le lendemain dans la version revue et corrigée du texte. Cela relevé, il se pose alors la question de savoir qui s’est autorisé un tel intercalaire et qui, par ailleurs, après coup, s’est ravisé de le biffer. On ne saura peut-être pas de sitôt de quoi il a retourné dans cette inédite trituration d’un message présidentiel, mais l’on peut, d’ores et déjà, conclure à un cafouillage sans précédent au niveau de la proximité immédiate du chef de l’État. Un cafouillage auquel la convalescence prolongée du chef de l’État, victime d’un AVC au printemps 2013, ne serait pas étrangère. Les leaders de l’opposition n’hésitent pas à évoquer la vacance du pouvoir, convaincus, répètent-ils depuis près d’une année, de l’incapacité du chef de l’État à assumer pleinement ses charges présidentielles. Avec le message de jeudi dernier, c’est carrément sur la lucidité du Président que le soupçon pèse. Ali Benflis, pour ne citer que lui, soutient, sans détour aucun, que “le message n’est manifestement pas celui de Bouteflika”. Il reste, cela dit, que l’alerte sur les interférences dans la fonction présidentielle a été donnée par Louisa Hanoune qui avait, publiquement, exhorté Saïd Bouteflika d’agir auprès de son frère, le Président, afin d’éviter au pays la dérive politique et économique. La secrétaire générale du PT reproche à son adversité d’agir au nom du Bouteflika, mais à l’insu de ce dernier, toutefois. DIMANCHE | 22 MARS | 2015 Lufthansa pilots on strike for fourth straight day FRANKFURT - (Reuters) - Pilots at Lufthansa (LHAG.DE) staged a fourth straight day of walkouts on Saturday, grounding almost half of the German airline's lucrative long-haul flights in a protracted row over early retirement benefits and cost cuts. Lufthansa canceled 74 of a total 160 long-haul connections scheduled for Saturday, affecting about 20,000 passengers. A few short and medium-distance flights were canceled too, due to the knock-on effect of a strike on Friday, a spokesman said. Cargo traffic was affected on Saturday as well, although 15 of 18 flights still took off on time, he added. Lufthansa hopes traffic will largely get back to normal on Sunday, although a few long-haul flights could be canceled as a result of Saturday's walkouts, the spokesman said. The airline wants to cut spending to levels nearer those of its rivals. It is being squeezed by budget firms Ryanair (RYA.I) and easyJet (EZJ.L) on European routes and by airlines such as Turkish (THYAO.IS) and Emirates [EMIRA.UL] on long-haul flights. Strikes cost it more than 200 million euros ($214 million) in lost operating profit last year, and losses are mounting again as pilots hold their 15th walkout since last April. The airline's dispute with pilots involves early retirement benefits that the VC pilots' union wants to keep but which Lufthansa wants to change for new hires. The pilots also want Lufthansa to enter mediation on other outstanding issues, such as pay and bringing costs down on flights to tourist destinations. Lufthansa has rejected the demand. The airline is also due to start separate wage talks on Monday with services union Verdi, which represents about 33,000 Lufthansa workers on the ground at IT unit Lufthansa Systems, catering unit LSG, Lufthansa Technik and Lufthansa Cargo. ($1 = 0.9360 euros) Pilots at Lufthansa staged a fourth straight day of walkouts on Saturday, grounding almost half of the German airline's lucrative long-haul flights in a protracted row over early retirement benefits and cost cuts. DIMANCHE | 22 MARS | 2015 U.S. and Gulf airlines clash at aviation summit Reuters) - Top executives of U.S. airlines and their Middle East competitors clashed in Washington on Tuesday over whether "open skies" deals are fair, and each side ramped up efforts to sway U.S. regulators at a high-profile forum. U.S. carriers charge the Gulf airlines are benefiting unfairly from government subsidies. A coalition of Delta Air Lines Inc (DAL.N), United Continental Holdings Inc (UAL.N), American Airlines Group Inc (AAL.O) and their labor unions accused Gulf rivals of receiving more than $40 billion in government subsidies. U.S. carriers say the Gulf airlines benefit unfairly from more than $40 billion in government subsidies that have allowed them to drive down prices and begin pushing U.S. airlines out of key markets. Executives are expected to air their concerns at a conference sponsored by the U.S. Chamber of Commerce Foundation. Emirates Airline [EMIRA.UL], Qatar Airways and Etihad Airways have denied receiving improper subsidies, saying U.S. airlines have lost market share in part because of inferior service. Delta, United, and American have called on the Obama administration to address whether to renegotiate open skies agreements with Qatar and the United Arab Emirates The Obama administration has said it takes competition concerns of the U.S. airlines seriously, but remains "committed to the open skies policy" which it says has helped travelers, the U.S. aviation industry and the U.S. economy. On Tuesday, U.S. House Committee on Transportation and Infrastructure Chairman Bill Shuster told reporters the panel has asked the administration to look into the subsidy allegations, which he said appear valid. “They’re state-owned companies, and they’re getting what we believe are infusions of cash, which is not fair,” Shuster said. According to prepared remarks reviewed by reporters, American Airlines Chief Executive Doug Parker plans to tell the conference that subsidies for the Gulf airlines "distort the competitive marketplace," and unless something is done, U.S. airlines, the U.S. economy, and U.S. jobs will pay a very expensive price." Etihad CEO James Hogan delivered a spirited defense of his company, saying the government of Abu Dhabi did provide startup capital and loans, but did so as a rational shareholder, and is expecting and getting returns on its investments. “I don’t apologize for anything,” Hogan told attendees at a conference sponsored by the U.S. Chamber of Commerce. “Shareholder loans and equity? That’s business.” U.S. airlines complain that the Gulf airlines are taking away passengers and putting U.S. jobs at risk. Hogan said his airline has helped the United States by buying 787 Dreamliners from Chicago-based Boeing Co., delivering 180,000 passengers a year to the three U.S. airlines that have lodged complaints with the U.S. government and supporting travel to six U.S. cities. As for whether the Gulf airlines are violating the open skies agreements, “that’s an issue for the two governments to discuss,” Hogan said. Captain Rick Dominguez of the Air Line Pilots Association, which backs the U.S. carriers’ complaint, disputed Hogan’s contention that government aid to his company was a loan rather than a subsidy. “When you have a loan that has no repayment schedule, and later years is actually forgiven, was it ever a loan?" Dominguez asked. Last week, the European Commission said it will address French and German complaints about alleged subsidies later this year when it proposes a commercial aviation agreement with the Gulf region. Lufthansa Group Chief Executive Officer Carsten Spohr said at the Chamber event that bilateral agreements with Qatar and the United Arab Emirates "must be reviewed and must be renegotiated." (Reporting By Jeffrey Dastin; Editing by Chizu Nomiyama, Joseph B. White and David Gregorio) UK BUDGET 2015: Six Ways It Will Affect The Industry In 2015 On Wednesday March 18th, British Chancellor of the Exchequer, George Osborne commended his budget to the assembled Houses of Parliament. Below are the significant highlights for the British oil and gas industry: • A £1.3bn ($1.9bn) support package for the oil and gas sector package. • A reduction in the petroleum revenue tax (PRT) from 50 per cent to 35 per cent. • A 10 per cent drop in the headline supplementary corporation tax rate, bringing it down from 60 per cent to 50 per cent. • This brings the headline rates for oil and gas fields down from the current 60 per cent to 50 per cent and 81 per cent to 67.5 per cent for mature fields subject to PRT. • A £20 million ($29.4 million) stipend extended to the newly-formed Oil and Gas Authority (OGA) to commission seismic surveys for areas of the UK Continental Shelf (UKCS) with a lack of data. • Resultant breaks are mooted to bring an extra £4bn ($5.9 billion) of investment into the industry through 2020, increasing hydrocarbon production by 15% from 1.11 million barrels of oil equivalent per day (mmboe/d) to 1.27 mmboe/d.