Dossier - DREAL Poitou
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LE DOSSIER LES RÉSIDENCES SECONDAIRES SUR LE LITTORAL CHARENTAIS L 'île de Ré, le pays de Marennes-Oléron et la communauté d'agglomération de Royan regroupent 53 % des résidences secondaires de la région. L'attractivité touristique de ces 3 zones a dynamisé la construction de résidences secondaires (notamment depuis le début des années 1980) et fait de la Charente-Maritime le troisième département français en terme de croissance du nombre de résidences secondaires sur les vingt dernières années. n emplois à l'année qui entraînent à leur tour la création de résidences principales. Ce cycle " vertueux " concerne les zones étudiées dans cette étude. En effet, dans ces zones la population a fortement augmenté entre 1990 et 1999 (18 % à l'île de Ré, 6,9 % à Marennes Oléron et 7,3 % à Royan contre seulement 2,8 % au niveau régional). Dans le même temps, le nombre de résidences principales augmentait de 25 % à l'île de Ré, de 13,8 % à Marennes Oléron et de 16 % à Royan, contre 12,3 % pour l'ensemble de la région. Entre les deux cas de figure extrêmes évoqués ci-dessus, se décline une palette de cas : - zones, où la population est en hausse mais le nombre de résidences secondaires baisse ; - zones, où, à l'inverse, la population est en baisse et les résidences secondaires en hausse ; - zones, où population et résidences secondaires sont en baisse. Baie de Royan (17) Développement des résidences secondaires : déclin ou vitalité d'une zone ? L 'essor du nombre de résidences secondaires peut être le résultat de la paupérisation d'une zone. A l'inverse, il peut aussi signifier le dynamisme économique d'un territoire. Enfin, il n'est pas toujours lié au développement touristique. C'est ce qui ressort de l'étude de Danielle PELTIER de l'INSEE (décimal n° 205 de juin 2000). Dans le premier exemple, il s'agit souvent de zones d'extension des aires urbaines, dans le deuxième on est en présence de zones touristiques plutôt orientées vers le tourisme vert, enfin le troisième exemple est significatif d'une paupérisation de la zone. Dans le premier cas, on est en présence d'une zone sinistrée économiquement et où la population régresse fortement. Un déficit migratoire important libère bon nombre de résidences principales qui se transforme alors en résidences secondaires. Il y a généralement peu de constructions de résidences secondaires car l'offre de logements est élevée. Cependant, la fréquentation des résidences secondaires ne peut suffire à maintenir dans les villages un minimum de services. En disparaissant peu à peu, les commerçants et artisans accélèrent la régression du nombre de résidences principales. A terme, la disparition du tissu économique contribue à réduire la fréquentation des résidences secondaires. Dans cette spirale néfaste, il y a de plus en plus de logements vacants. Dans le deuxième cas, on est en présence de zones où la population croît fortement et où la demande de résidences secondaires est également élevée. Cette demande est généralement satisfaite par la construction neuve donc génératrice d'emplois. Ces résidences secondaires, nombreuses, dont les propriétaires appartiennent souvent à des catégories sociales favorisées (et donc consommateurs de services), génèrent des Île de Ré (17) 18 LE DOSSIER L ’île de Ré, le pays de Marennes-Oléron, la communauté d'agglomération de Royan : trois zones qui se sont appuyées sur leurs patrimoines naturels et culturels pour développer le tourisme et favoriser l'implantation des résidences secondaires. è L'atout majeur de l'île de Ré est l'attrait de son paysage. L'île recèle plusieurs milieux naturels d'une grande richesse. L'Estran, espace étendu sur la mer est le siège d'une faune maritime d'une extrême diversité. Les marais ont également une grande richesse biologique tant en ce qui concerne la faune que la flore. Les côtes sableuses et les forêts domaniales complètent une palette diversifiée de paysages. Ces attraits, liés à une position géographique privilégiée, à un climat exceptionnel et à un patrimoine culturel, ont séduit dès le début du XXème siècle nombre de touristes issus principalement des milieux littéraires ou artistiques. La grande migration estivale qui débuta après 1960 s'est accrue d'année en année et s'est accélérée avec la construction du pont. Aujourd'hui, l'île de Ré affiche la densité touristique la plus élevée du littoral charentais et voit sa population multiplier par dix en période estivale. ce une zone extrêmement attractive. L'absence d'industrie et la présence d'activités économiques originales (saliculture, conchyliculture) ou traditionnelles (vignobles) attire le touriste épris d'authenticité. Enfin, le pays compte un patrimoine architectural, religieux et militaire. En matière de tourisme, l'île d'Oléron représente 22 % des nuitées en camping de la région. Il existe une forte distinction entre les deux communautés de communes : l'île d'Oléron a un tourisme balnéaire très développé, alors que Marennes, malgré des potentialités, reste un territoire de passage. è La zone constituée par la communauté d'agglomération de Royan allie aux plages, qui constituent son attrait touristique majeur, un patrimoine naturel et culturel très varié. Une forêt de 10 000 ha de pins maritimes, l'estuaire de la Seudre et un arrière pays agricole ouvert sur le vignoble charentais, forment des atouts aujourd'hui de plus en plus recherchés. Le patrimoine architectural et culturel est mis en valeur : des églises romanes enchâssées au cœur des villages, des sites archéologiques (Barzan) ou naturels (grottes de Merschers). Enfin, les stations touristiques du littoral avec leurs villas du début du XXème siècle et l'architecture balnéaire des années 50 confèrent à cette région un charme nostalgique. è Le pays de Marennes-Oléron est constitué de deux entités: l'île d'Oléron, située en " éperon dans l'océan ", et le bassin de Marennes qui constitue une véritable zone d'interpénétration du milieu terrestre et du milieu aquatique. Les conditions climatiques favorables et les paysages nuancés formés de massifs forestiers (12 % du territoire de l'île d'Oléron), de 45 km de plages et de marais, font de cet espa- Population en 1999 Île de Ré Pays Marennes-Oléron Communauté d’agglo Royan Charente-Maritime Région Nombre Nombre de résidences résidences principales en secondaires en 1999 1999 Evolution du nombre de résidences secondaires entre 1990 et 1999 (en %) Poids des résidences secondaires en 1999 (en %) 16 499 6 980 10 653 43,8 58,9 32 479 14 047 14 653 27 48,4 65 666 30 045 29 595 20,8 47,6 557 024 236 984 72 987 21,7 22,1 1 640 068 687 033 104 003 12,5 12,2 Source : INSEE RGP 99 19 LE DOSSIER L ors du recensement de la population de 1999, six logements sur dix sur l'île de Ré étaient des résidences secondaires. è Cette concentration très importante de résidences secondaires est constante sur l'île de Ré depuis le recensement de 1975, avec toutefois un léger fléchissement au milieu des années 1980. è La communauté d'agglomération de Royan regroupe près d'une résidence secondaire sur trois recensées en 1999 en Poitou-Charentes. Avec près de 30 000 résidences secondaires, cette zone compte deux fois plus d'habitations de ce type qu'à Marennes-Oléron et trois fois plus que dans l'île de Ré. Près d'un logement sur deux était classé résidence secondaire dans cette agglomération en 1999. è Proportionnellement, c'est le pays de Marennes-Oléron qui a connu l'accroissement le plus important de résidences secondaires par rapport à l'ensemble du parc de logements. En effet, on comptait 30 % de résidences secondaires en 1968 contre 48 % en 1999 (soit une hausse de 18 % en 25 ans). Parc des résidences secondaires lors des 5 derniers recensements de la population Île de Ré Marennes Oléron Communauté d’Agglomération Royan Région Poitou-Charentes 1968 1975 1982 1990 1999 Nombre 3 479 5 334 6 153 7 406 10 653 % 48 60 55 55 59 Nombre 4 358 6 090 7 335 11 534 14 653 % 30 36 38 46 48 Nombre 10 145 13 358 16 915 24 497 29 595 % 34 37 40 46 48 Nombre 42 811 56 359 72 344 92 451 104 003 % 8 9 10 12 12 42 44 42 47 53 Poids des 3 zones étudiées dans l’ensemble des résidences secondaires de la région (en %) Source : INSEE 20 LE DOSSIER D epuis 1980, plus de 81 % des résidences secondaires construites dans la région sont situées dans ces trois zones. è Le rythme de construction de résidences secondaires est relativement stable de 1980 à 1986 et affiche pour les 3 zones une moyenne annuelle de 730 logements dont la grande majorité (56 %) se trouve dans la communauté d'agglomération de Royan. è Les trois années 1992, 1993 et 1994 sont encore marquées par une activité intense (plus de 1 100 résidences secondaires construites par an dans les 3 zones). Depuis 1995 et jusqu'en 2001, le rythme annuel de construction s'est globalement stabilisé. Sur l'île de Ré et dans le pays de Marennes-Oléron, la construction de résidences secondaires est constante et affiche des variations annuelles faibles : de 175 à 200 résidences construites annuellement dans l'île de Ré et 154 à 224 dans le pays de Marennes-Oléron. Le rythme de construction annuelle est toutefois moins linéaire dans l'agglomération de Royan : il varie de 85 à 279 logements. è Les années 1987 à 1991 sont marquées par une dynamisation du secteur en raison de la construction du pont reliant l'île de Ré au continent, de la gratuité du pont de l'île d'Oléron et surtout de programmes très importants autour de Royan. L'année 1988 est celle de tous les records dans les communes qui composent l'agglomération de Royan. Cette année 1988 voit en effet le nombre de résidences secondaires multiplier par 2,3 et atteindre un pic de 1 445 logements. Si toutes les communes de l'agglomération sont concernées par cet accroissement de la construction, ce sont essentiellement les communes de Saint-Georges de Didonne, Saint-Palais, les Mathes et surtout Vaux-sur-Mer qui dopent les statistiques. Cette dernière commune accueille en 1988 un programme de 400 logements destinés à la résidence secondaire. è Par rapport au nombre de résidences secondaires construites dans l'ensemble de la région, les trois zones étudiées sont moins présentes au cours de ces 8 dernières années : de 1995 à 2002, 68 % des résidences secondaires construites dans la région sont situées dans les trois zones alors que ce taux s'élevait à 86 %. sur la période 1980 à 1994. L'évolution depuis 1980 de la construction des résidences secondaires Nbre de résidences secondaires 1450 1350 1250 1150 1050 950 850 750 650 550 450 350 250 150 50 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 Années Ile de Ré Marennes Oléron Source : SITADEL (DRE) 21 CA Royan 2000 2001 2002 LE DOSSIER L a construction se répartit de façon assez homogène dans l'île de Ré, ce qui n'est pas le cas dans les deux autres zones. è Dans la communauté d'agglomération de Royan, 7 communes sur les 30 communes de la zone regroupent 93 % des résidences secondaires construites depuis 23 ans. Ce sont essentiellement les communes qui entourent Royan : Vauxsur-Mer, Saint-Palais, Saint-Georges de Didonne et les Mathes. Ces communes, à elles seules, représentent 70 % de la construction des résidences secondaires de l'agglomération. Les autres communes importantes en terme de constructions sont Meschers, Royan et la Tremblade. Les autres communes de la communauté d'agglomération abritent un nombre extrêmement faible de résidences secondaires. è Au pays de Marennes-Oléron, l'implantation des résidences secondaires concerne l'île d'Oléron de façon quasi exclusive. En effet, les 8 communes de l'île regroupent 97 % des résidences secondaires du pays, les plus attractives étant Saint-Georges, Saint-Pierre, Dolus, Saint-Denis et la Brée-lesBains. è La dispersion est équilibrée dans l'île de Ré où toutes les communes affichent un taux important de constructions de résidences secondaires. Dans ce contexte, Saint-Martin demeure la commune la plus dynamique, suivie de prés par la Flotte. Viennent ensuite Sainte-Marie, le Bois-Plage, la Couarde, les Portes. Ó Ô 22 Constructions de résidences secondaires en Charente-Maritime Carte de la Région Poitou-Charentes LE DOSSIER D es appartements à Royan, des maisons dans les îles. effet le collectif n'y représente que 4 % de l'ensemble de la construction de résidences secondaires depuis 1980. L'individuel groupé (maisons mitoyennes avec entrées indépendantes) constitue un tiers de la construction. è Les résidences secondaires construites depuis 1980 dans la communauté d'agglomération de Royan sont en grande majorité des logements collectifs : 61 % de ces résidences sont des appartements et 39 % des maisons individuels (dont 12 % des logements individuels groupés). La construction de collectif a été très importante dans la période 1983 à 1995. Depuis 7 ans le logement individuel y est prépondérant. è L'île d'Oléron, comme l'île de Ré, a privilégié la construction individuelle : 94 % des résidences secondaires sont des maisons. Deux maisons sur trois sont des logements individuels purs. Comme dans l'île de Ré, le collectif n'a jamais été important tout au long de ces 23 années. è L'île de Ré se singularise par une construction quasi exclusive de résidences secondaires individuelles (96 %) . En Les résidences secondaires construites selon le type de logement Individuels Purs Collectifs Groupés nombre % nombre % nombre % Ile de Ré 3 298 63 1 701 33 210 4 CA de Royan 2 559 27 1 101 12 5 837 61 Pays de Marennes Oléron 3 560 63 1 756 31 327 6 Source : SITADEL (DRE) (Contact Noël Gautier, [email protected]) 23 LE DOSSIER L es promoteurs immobiliers constituent les opérateurs les plus nombreux à Royan, ce qui n'est pas le cas dans les deux autres zones où la majorité des résidences secondaires a été construite par des particuliers. constate cependant sur Royan un déclin des professionnels au profit de particuliers sur les 7 dernières années. è Dans la communauté d'agglomération de Royan, 70 % des résidences secondaires construites entre 1980 et 2002 étaient destinées à être vendues sur le marché de l'immobilier. Ce taux met en évidence le poids des professionnels de l'immobilier qui ont littéralement dynamisé le secteur sur toute la période étudiée. On observe toutefois, que depuis 1996, les promoteurs sont minoritaires dans la construction des résidences secondaires. La période très porteuse pour les promoteurs royannais s'étend de 1982 à 1995. L'année 1988 constitue un pic avec 1 449 résidences secondaires construites pour être vendues (soit 22 % de l'ensemble des résidences secondaires vendues sur le royannais pendant 23 ans). On è Dans l'île de Ré et dans le pays de Marennes Oléron, la construction de résidences secondaires est traditionnellement l'œuvre de particuliers en vue d'une occupation personnelle du logement. Sur l'ensemble de la période et sur les deux îles, 60 % des résidences sont construites par des particuliers. On constate cependant une forte (et brève) poussée des promoteurs lors de la construction du pont de l'île de Ré (1998) et lors de la gratuité de celui d'Oléron (1991). Répartition des résidences secondaires construites de 1980 à 2002 selon leur destination Ile de Ré Marennes Oléron CA Royan Total des 3 zones Mise en location Occupation personnelle Vente Total Nbre 644 3 236 1 329 5 207 % 12 62 26 100 Nbre 395 3 442 1 805 5 642 % 7 61 32 100 Nbre 287 2 544 6 666 9 497 % 3 27 70 100 Nbre 1 326 9 222 9 800 20 348 % 7 45 48 100 Source : SITADEL (DRE) 24 LE DOSSIER D epuis 1980, les personnes qui construisent des résidences secondaires dans l'île de Ré sont majoritairement des franciliens, alors que dans les autres zones elles viennent surtout de la région. è Plus de 54 % des particuliers, qui ont construit une résidence secondaire dans l'île de Ré depuis 1980 en vue de l'habiter, viennent de la région parisienne : 15 % sont parisiens et 21 % habitent la banlieue ouest de Paris (Hauts de Seine et Yvelines). Un contingent important (38 %) de nouveaux propriétaires est originaire de la région (dont 23 % de Charente-Maritime). (25 % sont de Charente-Maritime), 35 % des propriétaires sont des franciliens et enfin 7 % viennent de la Haute Vienne. è Dans le pays de Marennes-Oléron, 56 % des propriétaires qui ont construit depuis 1980 habitent la région (29 % sont de Charente-Maritime). La banlieue parisienne est bien représentée (35 %) ainsi que la Haute Vienne (7 %). Note méthodologique : pour effectuer cette analyse statistique sur l'origine géographique des propriétaires, la cellule statistique a délimité un champ très précis : il s'agit des personnes physiques qui ont construit une résidence secondaire entre 1980 et 2002 en vue de l'occuper. Sont donc exclues du champ, les personnes physiques ou morales qui construisent pour la vente ou pour la location. è Dans l'ensemble des trois zones étudiées, les étrangers constructeurs de résidences secondaires sont très peu présents. On compte en particulier 40 propriétaires allemands et une trentaine de personnes originaires de Grande-Bretagne. è La répartition dans la communauté d'agglomération de Royan est très comparable à celle observée sur MarennesOléron : 45 % des propriétaires sont domiciliés dans la région Origine géographique des particuliers qui construisent une résidence secondaire pour l'occuper Marennes Oléron Ile de Ré CA de Royan Charente Maritime 29% Charente Maritime 23% Charente Maritime 25% Charente 11% Paris 15% Charente 14% Vienne 10% Yvelines 11% Yvelines 7% 10% Essonne 7% Essonne 9% Hauts de Seine Yvelines 7% Vienne 7% Haute Vienne 7% Haute Vienne 7% Essonne 6% Hauts de Seine 6% Seine et Marne 7% Val de Marne 6% Vienne 6% Deux-Sèvres 6% Deux-Sèvres 5% Val de Marne 6% Seine St-Denis 6% Charente 3% Val d’Oise 5% Hauts de Seine 6% Val d’Oise 3% Paris 5% Autres 2% Autres TOTAL 11% 100% TOTAL Autres 100% TOTAL Source : SITADEL (DRE) 25 12% 100% LE DOSSIER L e niveau des prix de vente des résidences secondaires est nettement plus élevé dans l'île de Ré. è Dans l'île de Ré, la transaction moyenne pour une résidence secondaire individuelle se situe en 2002 à 2 628 euros le m², soit 62 % de plus que dans l'agglomération de Royan et 55 % supérieur aux prix pratiqués dans l'île d'Oléron. è Entre 1993 et 2002, le prix du collectif a progressé à Royan de 48 %. Depuis 2001, on assiste à une pression immobilière sur cette zone et l'année 2002 affiche une progression annuelle de plus de 13 % sur les prix de vente. è Ces deux dernières zones affichent des prix de vente assez comparables. Sur les dix dernières années, les prix de l'individuel ont assez fortement progressé dans les deux îles : on relève une augmentation de + 34 % entre 1993 et 2002 sur l'île de Ré et + 37 % sur Oléron. Note méthodologique : Les prix observés sont extraits de l'application ECLN qui suit les programmes de 4 logements et plus mis à la vente. La série statistique ne concerne donc que les programmes importants de résidences secondaires construits par des promoteurs et qui sont mis sur le marché de l'immobilier. Est donc exclu, l'ensemble des résidences construites par les particuliers pour leur propre usage. La restriction du champ entraîne bien sûr un volume réduit d'observations statistiques, et par là, nous oblige à un regroupement d'années de façon à pouvoir disposer d'une masse d'informations statistiques suffisante. è A Royan, l'accroissement durant cette période a été beaucoup plus mesuré (+ 12 %). è S'agissant du collectif, la taille de l'échantillon étudié ne nous permet pas de lancer des analyses avec un maximum de fiabilité pour l'île de Ré et Marennes Oléron, où le collectif est très minoritaire. Nous nous bornerons à constater que le prix moyen du collectif dans l'agglomération de Royan atteint en 2002, 2 092 € le m² soit 18 % de plus qu'à Poitiers et 15 % de moins qu'à La Rochelle. L'évolution des prix selon les zones dans le logement individuel Prix moyen (en euros/m²) sur la période 1994 à 1998 Prix moyen (en euros/m²) sur la période 1999 à 2002 île de Ré île d’Oléron Royan 2 089 1 420 1 510 2 550 1 777 1 628 Source : DRE (ECLN) (Contact Noël Gautier, [email protected]) 26