Belle du Seigneur [Extraits]

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Belle du Seigneur [Extraits]
DOSSIER DE PRESSE I SAISON 12*13
Belle du Seigneur [Extraits]
12 au 23 mars 2013 au Théâtre de Lenche
Contact presse
Sylvia Duranton
04 91 91 52 22 I 06 20 86 66 81
[email protected]
Théâtre de Lenche
4, place de Lenche – 13002 Marseille
www.theatredelenche.info
Belle du seigneur [Extraits]
Auteur : Albert Cohen
Edition Gallimard
Durée du spectacle : 50 min
Mise en scène : Jean-Claude Fall et Renaud Marie Leblanc
la scénographie : Gérard Didier
Décor, costume, lumières : équipe technique du Théâtre des Treize Vents
Interprétation: Roxane Borgna
Production La Manufacture Cie Jean-Claude Fall (Montpellier)
Coproduction Didascalies and Co (Marseille)
Avec le soutien du Théâtre des 13 Vents
La Manufacture Cie Jean-Claude Fall et Didascalies and Co. sont subventionnés par les
DRAC Languedoc-Roussillon et Paca
2
Présentation
Belle du Seigneur (1968) est le troisième volet d'une tétralogie comprenant également
Solal (1930) et Mangeclous (1938).
Belle du Seigneur es c
de s pu c
, Le G
s dé é c mme e chef d'œuv e d'A e
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d p x du m de ’Ac dém e F ç se.
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S c é é des N
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séducteur, ironique et grand prince et d'Ariane d'Auble, jeune aristocrate protestante,
c d de e f
sque, ép use d’Ad e Deume, pe
u ge s é qué e m eux... Leu
passion flamboyante va peu à peu se désagréger et condamner les amants.
Depuis des générations, en Occident comme partout, du Cantique des Cantiques à Belle
du Seigneur, e p è e éc
j e e e désesp d’ me . L’ m u es u e p ss
d
u
u e « suje » es « ’ je » û
! e e p ss
es v e, f d me
e.
Belle du Seigneur c'est Le grand livre d'amour.
Note d’intention
« Nous avions envie d'un spectacle de l'intime.
Nous voulions inviter le spectateur à partager
les confidences d'une femme.
Notre héroïne est Ariane d'Auble, le double
féminin d'Albert Cohen, La Belle du Seigneur.
S'approcher de ce monument de la littérature
française, c'est osé, ça peut faire peur.
Elle est une star, une Joconde à sa façon, une
madone de l'amour " cette porte d'accès à
l'Absolu".
Nous voulons faire partager des moments
privilégiés avec "elle", surprendre ces
confidences - séances de « racontages » dans
sa baignoire, capter le mouvement de sa
pensée, entre soleil et ténèbres.
Le spectateur et l'actrice sont très proches dans
cette salle de bain -purgatoire, parfois à moins
d'un mètre, ils pourraient presque se toucher.
Elle se raconte, raconte la flamboyante histoire
de sa vie, l'enfance, le mari, le Seigneur,
l'amour et la mort.
Elle navigue entre ces deux mondes: c'est sa
"manie de solitude"; comme elle sait naviguer
entre vie réelle et vie rêvée».
L’équ pe
3
s que.
L’auteur
Né sur l'île grecque de Corfou en 1895, Albert Cohen est né d'un père d'origine juive
romaniote et d'une mère juive italienne. Son grand-père préside la communauté juive
locale. Le nom de Cohen le fait descendant d'Aaron.
Issu d'une famille de fabricants de savon, les parents d'Albert décident d'émigrer à
Marseille après un pogrom, alors qu'Albert n'a que 5 ans. Ils y fondent un commerce
d'œufs e d'hu e d' ve. I év que ce e pé de d s Le Livre de ma mère. Albert
Cohen commence son éducation dans un établissement privé catholique. C'est le
16 août 1905 qu'il se fait traiter de « youpin » dans la rue par un camelot de la Canebière,
événement qu'il racontera dans Ô vous, frères humains. Le jeune garçon court à la gare
Saint-Charles. Il s'enferme dans les toilettes, faute de pouvoir s'enfuir. Sur le mur, il écrit :
« Vive les Français ! ». En 1904, il entre au lycée Thiers, et en 1909, il se lie d'amitié avec
un autre élève, Marcel Pagnol.
En 1914, Albert Cohen quitte Marseille pour Genève. Il s'inscrit à la faculté de droit de la
ville en octobre. Dès lors, il s'engage en faveur du sionisme mais n'ira jamais en Israël. Il
obtient sa licence en 1917 et s'inscrit à la faculté des lettres où il restera jusqu'en 1919. En
1919, il obtient la nationalité suisse (il était ottoman). Il tente sans succès de devenir
avocat à Alexandrie. Il épouse cette même année, Élisabeth Brocher. En 1921, sa femme
donne naissance à Myriam, leur fille. En 1924 sa femme meurt d'un cancer. En 1925,
Albert prend la direction de la Revue juive à Paris, qui compte à son comité de rédaction
Albert Einstein et Sigmund Freud. De 1926 à 1931, il occupe un poste de fonctionnaire
attaché à la Division diplomatique du Bureau international du travail, à Genève. Il trouvera
dans cette expérience l'inspiration qui lui permettra de construire l'univers d'Adrien Deume
et de Solal pour Belle du Seigneur. En 1931 il se marie en secondes noces avec Marianne
Goss dont il divorcera.
En 1941, il propose de regrouper les personnalités politiques et intellectuelles
européennes réfugiées à Londres dans un comité interallié des amis du sionisme qui
aidera la cause d'un État juif, une fois la paix revenue. En effet, les dirigeants sionistes
choisissent de porter tous les efforts sur le sauvetage des Juifs d'Europe quitte à sacrifier
l'avenir politique. La stratégie de « propagande » de longue haleine de Cohen n'est donc
plus d'actualité. De plus, avec l'entrée en guerre des États-Unis, l'Agence juive comprend
que l'avenir du sionisme dépendra plus de l'Amérique que de l'Europe. Cohen est alors
chargé par l'Agence juive pour la Palestine d'établir des contacts avec les gouvernements
en exil. Il s'irrite vite de la méfiance de ses supérieurs de l'Agence juive. Il démissionne en
janvier 1944 très déçu par la cause sioniste.
Le 10 janvier 1943, la mère de Cohen décède à Marseille. Cette même année il rencontre
sa future troisième épouse, Bella Berkowich, En 1944, il devient conseiller juridique au
Comité intergouvernemental pour les réfugiés dont font partie entre autres la France, le
Royaume-Uni et les États-Unis. Il est chargé de l'élaboration de l'accord international du
15 octobre 1946 portant sur le statut et la protection des réfugiés. En 1947, Cohen rentre à
Genève. Il est directeur d'une des institutions spécialisées des Nations-Unies. En 1957, il
refuse d'occuper le poste d'ambassadeur d'Israël, pour poursuivre son activité littéraire.
Dans les années 1970, Albert Cohen souffre de dépression nerveuse et manque de mourir
d'anorexie en 1978. Cette mort qu'il attend à chaque instant depuis toujours, ne veut pas
de lui. Il change alors d c eme de v e ( p us de 80
s…) e v emp ye ses
dernières années à faire ce que son grand ami Pagnol avait fait toute sa vie : faire la
4
p m
de s œuv e. S ant de l'ascétisme, il publie ses Carnets 1978 et répond aux
demandes d'interview. Une interview télévisée exclusive de Bernard Pivot, réalisée depuis
son domicile genevois situé 7, avenue Krieg, pour Apostrophes le propulse au-devant de
la scène littéraire. Un numéro du Magazine littéraire lui est enfin consacré.
Albert Cohen décède à 86 ans, le 17 octobre 1981 (très tôt après la publication de son
dernier texte dans Le Nouvel Observateur), des complications d'une pneumonie. Il est
enterré au Cimetière israélite de Veyrier, près de Genève.
L’œuvre
En 1921 il publie Paroles juives, un recueil de poèmes. Il publie ensuite un roman, Solal
(1930), premier volume d'un cycle que Cohen a pensé un temps intituler « La geste des
juifs », ou « Solal et les Solal ». Le roman, préfigurant en quelque sorte Belle du seigneur,
raconte la jeunesse du jeune grec sur l'ile de Céphalonie, ainsi que ses premières amours.
Le livre bénéficie en France d'une critique exceptionnelle. Il est traduit dans de
nombreuses langues et le succès du roman devient universel : « U e œuv e s upéf
e »,
écrit le New York Herald Tribune ; pour le New York Times, Cohen, c'est James Joyce,
Erskine Caldwell, Rabelais réunis, avec en plus la magie des Mille et Une Nuits. Les
critiques anglaises, autrichiennes, italiennes ou helvétiques s'expriment sur le même ton.
Vient ensuite Mangeclous en 1938, roman comique et bouffon avec pourtant la tension en
filigrane provoquée par l'ascension d'Hitler en Europe.. Après seize ans de silence, Cohen
publie Le Livre de ma mère en 1954, poignant portrait d'un être à la fois quotidien et
parfaitement bon qu'il évoquera une nouvelle fois dans ses Carnets (1978)
1968 est l'année de la c séc
Belle du seigneur. L'œuv e eç
p u A e
he qu pu e s
œuv e m jeu e :
le Grand Prix de l'Académie Française.
Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1970. Belle du Seigneur, considéré par
certains dont Joseph Kessel comme un roman central de la littérature française, est un
hymne éternel à la femme, objet de fascination et de désespoir pour l'auteur. La leçon de
séduction de Solal, donnée à Ariane au Chapitre XXXV, détruit plus vite et brutalement
encore que Les Liaisons dangereuses l'espoir d'un amour qui ne serait pas basé sur une
stratégie guerrière. Le livre est un succès public.
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L’équipe artistique
Renaud Marie LEBLANC - metteur en scène
Renaud Marie Leblanc est metteur en scène, comédien et directeur de
la compagnie Didascalies and Co. Traquant l'architecture de la langue
et la métrique de l'écriture, il mène un travail résolument orienté vers le
texte, qui le conduit à explorer les écritures contemporaines ; mais il
s'intéresse aussi depuis quelques années aux écritures classiques du
répertoire, dans lesquelles il y retrouve cette même singularité et cette
même intensité.
Renaud Marie Leblanc a d'abord débuté sa carrière en tant que
comédien. De 1990 à 1995, il travaille entre autres avec Marcel
Maréchal et Philippe Minyana. Il sera ensuite assistant à la mise en
scène de Caterina Gozzi, Jean-Claude Fall et Marcel Maréchal. En 1994, il signe sa
première mise en scène avec « Mélite ou les fausses lettres » de Corneille au TNM La
Criée à Marseille.
Après la fondation en 1996 de Didascalies and Co. à Marseille, il travaille sur les écritures
contemporaines de Thomas Bernhard « L'ignorant et le fou », 1996 , Noëlle Renaude
(« Ma Solange, comment t'écrire mon désastre, Alex Roux, fragments » 2000 / « Ceux qui
partent à l'aventure », 2008), Bernard Chartreux (« Dernières Nouvelles de la peste »,
2001), ou encore Albert Cohen (« Belle du Seigneur », Théâtre des 13 vents CDN
Roussillon, 2005) dont il assure la direction d'acteur et cosigne la mise en scène avec
Jean-Claude Fall. Il consacre la saison 2006-2007 à Lars Norén avec « Froid », au
Théâtre des Halles à Avignon et « Bobby Fischer vit à Pasadena » au TNM La Criée à
Marseille. En 2010, il crée deux textes de Christophe Pellet, « Erich Von Stoheim » au
Théâtre du Merlan, Scène Nationale de Marseille et « La Conférence » au Théâtre de
Lenche à Marseille, pièce avec laquelle il remonte sur scène après seize années.
Ap ès v m s e um è e es
gues s gu è es d’ u eu s d’ uj u d’hu , Re ud M e
Leblanc poursuit son travail sur les écritures du passé avec l'envie de ré-entendre des
langues oubliées. En 2004, Eschyle lui avait ouvert la voie avec « Une Orestie », trilogie
présentée au Théâtre du Merlan Scène nationale de Marseille. Depuis 2009, il s'aventure
sur les terres du classicisme français, avec Racine et Molière. Il crée d'abord « Phèdre »
de Jean Racine au Théâtre des Treize Vents à Montpellier et en parallèle, « Les Racines »
de Noëlle Renaude à Lieux Publics. En 2011, il met en scène « Le Malade Imaginaire » de
Molière au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence.
Également auteur, il co-signe l'adaptation de « Mourir » d'Arthur Schnitzler, avec Nicolas
Lartigue en 1993, sous le titre « L'Ephémère ». Membre des Commandos d'écritures
dirigés par Madeleine Laïk, il signe deux textes: « Scène d'hôpital » et « Ich Habe genug
», Cantate. Il adapte le roman de Jean-Luc Payen « XCA, le Camp » en 2002 - dont sa
mise en scène lui vaut le prix de la Biennale des Compagnies en Région – et « L'Orestie »
d'Eschyle. Il signe également le livret de « La mort de Kikky ».
Passionné par la musique, notamment l'opéra et les musiques de films, Renaud Marie
Leblanc est aussi collaborateur artistique et metteur en scène d’œuv es musicales: il a été
assistant sur la création du « Comte Ory » de Rossini au Festival international d'Art
Lyrique d'Aix-en-P ve ce e 1995. Avec e
ce de ’H s e -Dieu à Lyon, il met en
6
scène deux opéras baroques : « Actéon » de Marc-Antoine Charpentier en 1995 et
« Didon et Enée » de Purcell en 1999. Il réalise également la mise en scène
« d' Offenbach's » en 1997, spectacle musical d'après Offenbach, « La Mort de Kikky » en
2005, opéra (Jamot/Leblanc) créé au Théâtre Le Sémaphore, et plus récemment, en
2010, « Zoroastre » de Rameau avec l'ensemble Baroques-Graffiti et « Le Pierrot
Lunatique » d'après Shönberg avec l'ensemble Télémaque.
Renaud Marie Leblanc intervient aussi comme formateur dans différents cadres: il a
assuré entre autres des stages autour des écritures contemporaines, notamment avec le
collectif de comédiens La Réplique et Noëlle Renaude, des ateliers de création avec des
amateurs (avec le Théâtre du Merlan, La Criée et Le Sémaphore) et des stages de
formation continue (avec le rectorat d'Aix-Marseille). Intervenant dans la section Théâtre
de
f cu é d’A x-en-Provence, il est aussi en charge des classes Option Théâtre au
Lycée Marseilleveyre.
Jean-Claude FALL - metteur en scène
Après avoir été pendant 8 ans direc
teur de compagnie, Jean-Claude
Fall f de e 1982 e Théâ e de B s e. I e d ge jusqu’e 1988,
c s c
ce eu
cé
e ’éme ge ce héâ e e
chorégraphique. En 1989, il est nommé directeur du Théâtre Gérard
Philipe Centre Dramatique National de Saint-Denis où, en plus de ses
propres travaux et des nombreux spectacles coproduits, il décide
d’ ccue
des c mp g es e és de ce : ce e de S
s s N dey (4
ans), la compagnie de Catherine Anne (2 ans), Les lucioles, etc. De
1998 à 2009, il dirige le Théâtre des Treize Vents Centre Dramatique
National de Montpellier. Il y crée une troupe de comédiens permanents
e ccue e ég eme des c mp g es e és de ce : d’
d c mp g e L y hes,
dirigée par Jean Marc Bourg (4 ans), puis la compagnie Tire pas la Nappe et son jeune
auteur Marion Aubert (3 ans), enfin Adesso e Sempre dirigée par Julien Bouffier (4 ans).
Au Théâ e des T e ze Ve s,
m s e p ce 2 fes v s, ’u c s c é ux éc u es
contemporaines, Oktobre, et le second, destiné au jeune public, Saperlipopette voilà
Enfantillages !
En 2010 il crée sa compagnie LA MANUFACTURE Cie J-C Fall.
Depuis 1974, date de sa première création (avec Philippe Adrien), Jean Claude Fall a mis
e scè e p ès de 70 spec c es p u e héâ e e ’ pé . Ses ch x de textes favorisent le
dé
h s que e de s c é é, s dém che
s que s’
che
esp s
é de
p se de p
e pu que qu’es
ep ése
Théâ e. Au héâ e, e deh s de
quelques incursions du côté du répertoire classique (Sénèque et Shakespeare), il
privilégie les textes du 20ème siècle. Il met en scène, entre autres, des œuv es de
Maxime Gorki, Franz Kafka, Tennessee Williams, Heiner Müller, Bernard Chartreux et
Jean Jourdheuil. En 1982, il est le premier à porter à la scène un texte de Jean-Luc
Lagarce : Le voyage de Mme Knipper vers la Prusse orientale. Il monte le très beau Still
fe d’Em y M
(c é
Av g
1984), p us eu s p èces de Pe e H dke d
P es
villages en 1988. Plus récemment, il met en scène : Jon Fosse, Felix Mitterer, Emmanuel
Darley, Falk Richter. Cependant, ses auteurs « de cœu » restent : Tchekhov, Samuel
Beckett et Bertolt Brecht.
7
Roxane BORGNA – comédienne
F m
’Ec e F e e u . N. R. de M pe e
Chant lyrique au Conservatoire de Chatou (Mezzo-Soprano).
Comédienne permanente au Théâtre des Treize Vents (C.D.N
Languedoc-Roussillon) de 2000 2010.
E e j ué sous la direction de Jean-Claude Fall dans :
L’Opé de qu ’s us (Je y) de B ech , Les T s s eu s de Tchekh v,
La décis
de B ech , D s m pe e f
de F sse, Péchés M e s
de M e e , H s es de F m e de S j
v , Je
ch ce de
Bertolt Brecht, Richard 3 (Lady Anne) de William Shakespeare,
U yss d d de
ge p
u, F m e d’A s es de
s ze et Arias,
vec Be t Vitse dans : Lunaria de Consolo, Les Gros Chagrins de Courteline, Dadaland
de B. Vitse, vec R-M. Le
cd s:M S
ge, c mme ’éc e m dés s e, A ex
R ux de Re ude, B
y F sche v
P s de de N é , Phèdre (Phèd e) de R c e,
Le M de m g
e de M ère.
8
Extraits de presse
La façon dont la comédienne Roxane Borgna et les metteurs en scène Jean-Claude Fall
et Renaud-M e Le
c s’emp e de « Belle du seigneur » est un choc sidérant :
’ c ce j ue v me
« les monologues dans la baignoire» dans une baignoire
pudiqueme v ée, m s mpud queme déch ée,
e e f p sse , e m s d’u e
heure, toutes les fureurs et les songeries du désir. Roxane Borgna sait être le feu et la
ce d e, c sc e ce e ’
ce ce. Les pes et la grâce en même temps.
(Gilles Costaz – Politis – 21/07/2011)
R x e B g es emp h que e p éc se, e e s s u v
ue
de
he , s mp e e
fèv e e sem e. E e
e e
d s ce,
avec envolées lyriques et littéraires du personnage, qui poétise.
(Iris Game – Nouvelles Répliques – 25/07/11)
du é de ’éc u e
égè e é e ’hum u
Dans ce contexte et cette intention, Roxane Borgna, tantôt légère et cynique, tantôt
voluptueuse ou angoissée, trouve par sa finesse et la nuance de son jeu la justesse pour
exprimer toutes ces dimensions contraires et la puissance des désirs qui vivent dans le
carcan de la morale. (Frédérique Marty – Rue du théâtre – 19/07/11)
La performance de la comédienne nous ramène à la forte oralité du texte de Cohen.
A
e s’ d esse tantôt à elle-même, tantôt à une puissance supérieure quasi divine qui
’es p f s que e
e d’e u ch ude,
ô
’ ud e ce qu’e e s’ m g e v e qu
est cette fois bien présente.
Roxane Borgna a la voix qui tremble quand il le faut et ses intonations épousent
parfaitement la palette des tons de la verve de Cohen. On voit ainsi se dessiner une nette
progression de la femme mariée, livrée à elle seule et souffrant des ébats qui lui sont
imposés par Di-D , ’ m e m u euse d’e e-même e de s
m u d s ’ e e de
Solal.
’es u p
s v u eux du chef d’œuv e de
he qu
us es d
é
v , vec
puissance, légèreté et justesse. » (La Paraphe – Le bruit du OFF – 09/07/2011)
Un roman-fleuve flamboyant et cruel sur la femme, la passion et son insignifiance. Dans
les extraits portés à la scène par Jean-Claude Fall, Ariane vient de rencontrer Solal. La
comédienne, Roxanne Borgna, nous la montre soliloquant, prise dans ses divagations
mes
s qu’e e p e d s
in : ’h eu de ’ m u c jug e s dés s
ep u
Solal. La comédienne excelle à faire entendre les différentes strates du monologue
intérieur, la candeur du personnage et son humour acide quand elle observe la comédie
de la séduction. A la fois mutine, grotesque, sensuelle, elle incarne avec brio les voix
c e ues d s ’éc u e d’A e
he . (Sylviane Bernard Gresh - Télérama.fr)
Roxane Borgna , somptueuse , imprévisible, follement drôle, Ariane de Belle du Seigneur.
(Martine Silber –Le monde - 07/10/2007)
9
En pratique

Renseignements et réservations :
I 04 91 91 52 22
I

Horaires :
I Mardi, vendredi et samedi : 20h30
I Mercredi, jeudi : 19h

Tarifs:
I Général : 16 €
I Réduit : 8€ (
e m e , - 18 ans, adhérents théâtres partenaires, chômeurs)
I Bénéficiaire du RSA : 2 €
I
e spec
eu (3 spec c es) = 18 € u
e
p us eu s (6
I Le mercredi : une place achetée au Tarif général = 1 place offerte

Accès :
I Métro Vieux-Port (ligne 1) ou Joliette (ligne 2)
I Tramway T2 arrêt Dames- République
I Bus 49 arrêt Place de Lenche
I Parking jules Verne
10
e s) = 36 €