Dépliant

Transcription

Dépliant
Synopsis
Ils vont de ville en ville, un chapiteau
sur le dos, leur spectacle en bandoulière.
Dans nos vies ils apportent le rêve et le
désordre. Ce sont des ogres, des géants,
ils en ont mangé du théâtre et des
kilomètres. Mais l’arrivée imminente
d’un bébé et le retour d’une ancienne
amante vont raviver des blessures que
l’on croyait oubliées.
Alors que la fête commence !
L’agence régionale Écla et
le BAT 47 accompagnent
au cinéma
16 mars 2016
Léa Fehnerréalisatrice
Entretien avec
D’OÙ VOUS EST VENU LE DÉSIR
DE RÉALISER CE FILM ?
J’ai grandi dans le milieu dont parle mon film,
le milieu du théâtre itinérant. Dans les années
90, mes parents se sont embarqués dans cette
aventure avec une dizaine de caravanes, un
chapiteau, une troupe bigarrée et fantasque.
Étrangement, quand j’ai décidé à mon tour de
raconter des histoires, je crois que j’ai quitté ce
milieu pour celui du cinéma parce que j’avais
la trouille. La trouille de la truculence d’une
vie où tu grandis au milieu des cris, du théâtre
et des ivrognes. Mais récemment, tout s’est
inversé. Là où je voyais des galères, je me suis
mise à voir du courage, cette proximité avec le
spectateur m’a fait envie.
Alors au sortir de mon premier film, j’ai eu envie
de filmer cette énergie. Mon premier film était
sérieux, grave. J’ai eu envie de faire un film
solaire et joyeux, mais joyeux avec insolence
et âpreté. J’ai eu envie de filmer ces hommes
et ces femmes qui abolissent la frontière entre
le théâtre et la vie pour vivre un peu plus fort,
pour vivre un peu plus vite.
LES OGRES… VOS PERSONNAGES
PORTENT BIEN LEUR NOM !
Ce titre fut comme une colonne vertébrale
dans notre écriture pour ne pas se faire séduire
par la vitalité de nos personnages. Nous avions
envie de parler d’un appétit de vivre éclatant
et puissant. Mais il fallait absolument ne pas
nous cacher la part de monstruosité ou de
violence qui résidait dans cet appétit. Ces
ogres de vie sont aussi capables de bouffer les
autres et de prendre toute la place ! Mais c’est
aussi ça qui peut devenir passionnant : donner
à voir des êtres puissants et drôles, indignes et
inconséquents, foutraques et amoureux.
COMMENT S’EST PASSÉ LE PROCESSUS
D’ÉCRITURE DU FILM ?
J’ai commencé par récolter beaucoup d’histoires
sur la troupe de mes parents et sur d’autres
troupes de théâtre itinérant. J’ai fait appel à
mes souvenirs bien sûr mais sans avoir peur de
comment le temps les avait modifiés. À partir
de cette matière brute, avec ma co-scénariste
Catherine Paillé, nous avons commencé
à fictionnaliser les évènements, à tirer les
situations pour en faire une histoire de cinéma.
Mais le traitement du groupe nous confrontait
à des questions de tonalité. Deux films nous
ont à ce moment là beaucoup aidées : Festen
et Milou en mai. Ce sont des films de groupe
mais très différents et nous recherchions
justement à être à mi-chemin entre ces deux
pôles, à allier la cruauté des sentiments à la
tendresse du regard.
VOUS SAVIEZ D’EMBLÉE QUE VOS
PARENTS ET VOTRE SŒUR JOUERAIENT
DANS LE FILM ?
Non, c’est vraiment l’aboutissement d’un
processus, lié à des séances d’improvisations,
pendant lesquelles le noyau familial s’est
livré avec une intensité qui m’a questionnée.
Ils étaient généreux sans être impudiques.
Fiévreux sans tomber dans le psychodrame.
Petit à petit, il m’est apparu comme une
évidence qu’il fallait que j’accepte de jouer
avec le feu. C’était la chose la plus cohérente à
faire, et en même temps complètement folle.
POURQUOI FOLLE ?
Car c’était mettre en danger des relations
qui sont vivantes et fragiles. C’était s’amuser
à écrire à partir d’une histoire qui est encore
en train de s’écrire. C’était prendre le risque
tout d’un coup que quelque chose d’intime
m’empêche de me sentir le droit d’aller trop
loin. Mais je crois que j’avais besoin de cet
inconfort de la réalité qui se mélange à la
fiction pour ce film-là. Sur le tournage, j’ai été
troublée par leur abandon. Le plus fragile et le
plus difficile, c’est d’aimer ses acteurs et que
cet amour ressurgisse dans le film. Là d’une
certaine manière, on peut dire qu’une grande
partie du travail était déjà faite…
ET ADÈLE HAENEL ?
Adèle est capable d’être une ogresse et en
même temps de véhiculer un amour fou.
Regardez comment elle arrive à nous fait rire
alors que son homme vient de parler de la
mort de son fils. C’est crasse, c’est insolent.
Et bizarrement, grâce à elle, c’est lumineux.
C’est un soleil cette comédienne. Avec autant
de lumière que de puissance et de danger
potentiel.
Il faut dire que chez Adèle, le désir de collectif
est très puissant. Elle fait du théâtre et aime
plus que tout se mettre au service d’une
œuvre. Adèle, Lola et Marc Barbé sont des
saltimbanques dans leur manière d’être au
cinéma. Sur le plateau, ils se sont fondus dans
la troupe. Leur engagement était physique,
entier, sans garde-fou…
COMMENT AVEZ-VOUS ABORDÉ LA MISE
EN SCÈNE DE CE GROUPE ?
Avec Philippe Liégeois, mon producteur,
on avait à cœur de trouver un prototype de
tournage qui fasse le pont entre l’expérience
du théâtre itinérant et celle du cinéma. C’està-dire rendre la pratique cinématographique
plus collective, moins hiérarchisée. Nous avons
donc choisi d’avoir un temps conséquent de
répétitions et d’avoir tous les comédiens tout
le temps sur le tournage. Les comédiens se sont
retrouvés pour répéter les chants, les danses,
des éléments où l’unisson est nécessaire. Dès
le deuxième jour de tournage, on a fait la scène
de la parade et c’était alors troublant de voir à
quel point cette troupe lancée dans la ville avait
déjà fait corps…
PARLEZ-NOUS DE LA MUSIQUE DU FILM.
Philippe Cataix, le compositeur de la musique
du film, a composé celle de plusieurs spectacles
de mes parents. Pour le film, Philippe a
improvisé une partie de sa musique au contact
des comédiens lors des répétitions. Petit à
petit, sa musique aux influences plutôt slaves
s’est déplacée vers le tango... ce qui s’est révélé
très cohérent par rapport au mouvement
d’attraction-répulsion entre les hommes et les
femmes que raconte le film.
Au départ le film devait se finir sur une chanson
de Nougaro, « Rimes ». Mais les comédiens
ont fait un véritable putsch. Nouveaux et
anciens aimaient tellement « Une femme »,
une composition originale de Philippe, qu’à
quelques jours du tournage de cette séquence,
ils m’ont conviée à les écouter chanter cette
chanson.
Leur enthousiasme irradiait. Je leur en sais gré
car j’aime l’idée que le film se termine sur cette
note féminine, sur cette tempête réclamée par
l’âme des femmes du film…
Philippe stellati
Extraits de l’entretien avec Léa Fehner
réalisé par Claire Vassé pour
le dossier de presse.
LE FILM A ETE SOUTENU PAR TROIS
REGIONS. OUTRE LE FAIT QUE LA COMPAGNIE THEATRALE DE VOS PARENTS S’Y
PRODUIT, LE CHOIX D’Y TOURNER ETAIT-IL
LIE AU DESIR DE DONNER UNE ATMOSPHERE SOLAIRE ET SENSUELLE À L’UNIVERS DU FILM ?
Je voulais partager le courage de ces hommes
et ces femmes qui arpentent les routes de
France pour offrir leur théâtre. Ces tournées
peuvent être parfois très rudes, selon les
saisons ou les régions. En tournant dans le
Sud, j’ai pu en faire ressortir l’aspect solaire,
physique, chaleureux. À leur échelle, les
comédiens luttent avec les éléments. Ils
travaillent en plein air, vivent aux quatre vents.
En un sens, cette manière de vivre ouvre la tête
en même temps que l’espace. On ne se rend
pas compte à quel point, pour ces hommes et
ces femmes, la géographie des lieux joue sur
la météo des cœurs. Choisir le Sud devenait
pour moi une façon de regarder un moment à
la fois tumultueux de leur histoire, mais aussi
profondément joyeux et vivant.
À QUEL STADE DU PROCESSUS ARTISTIQUE
L’AQUITAINE EST-ELLE INTERVENUE ?
QUEL A ETE POUR VOUS SON APPORT
PRINCIPAL ?
La Région Aquitaine est intervenue très
tôt, nous soutenant dès l’écriture. Puis au
développement et, pour finir, lors de la mise
en production. J’ai particulièrement apprécié
les échanges que nous avons eus lors de ces
différentes étapes. On nous a aidés à affiner
notre vision, à préciser notre regard. Ensuite,
nous avons été soutenus par le département
du Lot-et-Garonne, dont l’équipe nous a
accompagnés en repérages avec beaucoup
de passion et d’enthousiasme. Je garde un
souvenir heureux de cette collaboration. Il faut
souligner que l’Aquitaine a suivi le film de A à
Z, et aujourd’hui encore, autour de la sortie du
film, une belle tournée a lieu dans les salles de
la région.
QUELS GENRES DE DéCORS CHERCHIEZVOUS POUR LA PARTIE DU FILM QUI
Y A éTé TOURNÉE ? OÙ LES AVEZ-VOUS
TROUVéS ?
En 2010, j’avais accompagné mon premier
long métrage dans de nombreuses salles
en Dordogne, en Gironde ou dans le Lot-etGaronne. J’en avais gardé un souvenir très
agréable, celui d’une nature apaisée, riche et
verdoyante. J’avais à cœur d’y retourner, de
mélanger les paysages âpres et battus par le
vent de la côte languedocienne à ceux plus
doux et paisibles du cœur de l’Aquitaine. C’est
comme deux faces d’une même histoire :
celle plus orageuse de la première partie
du film devait s’adoucir avec sa seconde
implantation. Nous devions trouver un lieu
qui réunissait plusieurs critères : beauté du
paysage, possibilité d’implanter un chapiteau
et un campement et surtout… proximité d’un
champ de vaches pour tourner la scène de leur
invasion ! Après de très nombreux repérages,
nous avons déniché le lieu parfait, à Lauzun.
Je me souviens avec émotion d’une scène
tournée non loin de là : le soleil descendait
sur les visages fatigués des comédiens réunis
sur une remorque. Derrière eux, le paysage
défilait, contrebalançant de sa douceur la
tristesse de la troupe. Ce moment nous a tous
bouleversé.
Propos recueillis par Christophe Chauville
exploitant
nous lie. Tous. Les Ogres est un film qui coud, qui nous recoud ensemble,
J’ai vu Les Ogres la première fois à l’automne 2015, à la fin d’un
qui nous raccommode : les maris trompés en sortent grandis, les mères
festival, un dimanche matin à 9h00, les yeux déjà lavés par des heures
humiliées y retrouvent leur grâce, ceux qui ne font que passer, les voyageurs,
de films, les nerfs usés par des joies, des colères, des montés d’enthousiasme
attendrissent plus qu’ils n’inquiètent, un film où les comédiens, parfaits par
et quelques déceptions. Des heures de conversation aussi, avec des films à
ailleurs, sont nos héros à l’inouïe bravoure quand ils jouent Shakespeare sur
donner à voir, d’autres pas, des questions, beaucoup, et quelques trésors à
les plages et vous prescrivent du Tchékhov plutôt qu’un Témesta. Ce film
montrer. C’était mon dernier film, un dimanche matin à 9h00…
pourrait bien nous réconcilier un peu entre nous.
Cela faisait six ans d’attente, six ans que Léa Fehner nous avait parlé de
cette histoire, de son projet, de ses parents et de leur théâtre itinérant, d’un
Depuis, un ami m’a permis de revoir Léa Fehner, chez elle, à Paris. Elle nous
troupeau de vaches à faire entrer sous un chapiteau… Léa était déjà venue
a présenté sa dernière création, son bébé, une petite reine. J’ai revu son film,
nous montrer Qu’un seul tienne et les autres suivront, en 2009. Je me souviens
plusieurs fois, pour être sûr, pour me marrer et pleurer encore, c’est chaque
précisément qu’après l’avoir raccompagnée, nous nous étions dit que
fois différent, chaque fois encore mieux, dans le fil tendu de l’histoire, comme
cette jeune femme avait… quelque chose qui pouvait bien en faire une
Léa la raconte. On en sort le sourire pour longtemps accroché aux lèvres avec
grande réalisatrice. Son premier film, la façon qu’elle avait d’en
une chanson ou deux à emporter chez soi, comme un cadeau.
parler, l’ambition qu’elle mettait toujours à trouver la justesse des
Alors, vous ne pourrez pas y échapper. Les Ogres vont, vous
Paroles
propos et des images révélait une capacité à toucher. Je
aussi, vous dévorer ! Qu’un seul vienne et les autres suivront !
veux dire à s’adresser à notre profonde humanité, à ce qui
Philippe Stellati, Ligue de l’enseignement 47 – FOL 47
nt
d’exploita
Entretien
Philippe Liégeois
producteur Bus Films
Vous aviez déjà produit le premier long
métrage de Léa Fehner. Quand avez-vous
entendu parler du projet des Ogres ?
Après Qu’un seul tienne et les autres
suivront, Léa m’a parlé de quatre sujets qui
la séduisaient, parmi lesquels Les Ogres.
Les quatre étaient passionnants à divers
égards, avec chacun leur lot de défis. Nous
avons donc convenu qu’elle puisse mener
une première phase de travail en prenant
le temps de faire le tour de chaque film
potentiel, et ainsi en mesurer pour chacun
son désir. Et c’est l’histoire de cette troupe,
qui faisait appel à des souvenirs d’enfance,
qui s’est clairement imposée à elle.
Étiez-vous d’accord avec ce choix ?
Sincèrement, en tant que producteur, au
stade de la genèse, l’histoire d’une troupe
de théâtre itinérant n’était pas le projet
le plus simple. Cela voulait dire beaucoup
d’acteurs à l’écran et beaucoup de figuration
pour les spectacles et les parades, donc
a priori encore plus de techniciens pour
encadrer tout ce monde. Et puis, l’itinérance
signifiait des déplacements et des
changements de décors importants. Avec
des perspectives onéreuses et un gros défi
pour une jeune réalisatrice à devoir gérer un
plateau aussi lourd ! Ce qui m’a convaincu
est évidemment l’enthousiasme de Léa, en
qui j’avais, grâce à notre expérience passée,
une entière confiance. C’est l’originalité
du sujet aussi, et surtout la nécessité qu’il
y a aujourd’hui d’offrir cette utopie à nos
concitoyens : l’élan de femmes et d’hommes
qui croquent la vie sans compter.
La décision de la réalisatrice de faire
finalement jouer ses parents et sa sœur
a-t-elle eu un effet sur la recherche de
financement, dans une époque où les
décideurs sont globalement assez frileux ?
Cela ne faisait pas partie du projet de départ.
Les Régions Aquitaine et Midi-Pyrénées
ont apporté leur soutien très tôt dans le
développement même de l’écriture. Cela
a permis financièrement, de songer à des
ateliers d’improvisation, pour apporter
véracité et rythme aux dialogues. Alors,
nous nous sommes tournés naturellement
vers les protagonistes de la troupe d’origine,
l’Agit, dont faisaient partie les parents de
Léa et sa sœur. Toutes les cessions étaient
enregistrées, et cela est devenu une évidence
que cela soit eux, parents
ou proches, qui jouent
les rôles qui s’inventaient
sous la direction de
Léa. Après, en tant que
producteur, une fois
que l’on est soi-même
convaincu, on s’arme de
cette évidence pour aller
convaincre à son tour
des financiers. Et puis
tout ce travail abouti sur
l’écriture, qui a pris tout
de même presque trois
ans aux trois scénaristes,
diffusait déjà toute son
énergie vitale dans le
script. Ça a aussitôt séduit Éric Lagesse et
Roxane Arnold de Pyramide Distribution.
Puis Canal+ et France 3 ont suivi.
L’engagement d’une actrice en vogue telle
qu’Adèle Haenel a-t-elle constitué un atout ?
Adèle est arrivée tardivement dans le
casting. Elle a lu par hasard le script et
est tombée littéralement amoureuse du
projet. Elle l’a fait savoir et elle a joué le
jeu de l’audition que lui a proposée Léa. Ça
a été une vraie rencontre. Ensuite, Adèle
a été rapidement adoptée par la troupe.
Elle a beaucoup apporté au tournage. Son
expérience des plateaux, comme celles
de Marc Barbé et de Lola Dueñas, ont
contribué à faire le lien entre l’authenticité
des acteurs venant du théâtre itinérant et la
spécificité du jeu qu’impose le regard d’une
caméra.
Biographie
Léa Fehner
filmographie
Longs métrages
2009 Qu’un seul tienne
et les autres suivront
2016 Les Ogres
Court métrage
2006 Sauf le silence
Née à Toulouse en 1981, Léa Fehner a suivi des
études de cinéma à Nantes, avant de passer par
l’Insas, en Belgique, et d’intégrer en 2002 le
département “scénario” de la Fémis, dont elle est
sorti diplômée avec les félicitations du jury quatre
ans plus tard. Là, elle aura coécrit plusieurs courts
métrages d’autres réalisateurs (notamment Une
goutte d’eau de Deniz Gamze Ergüven) et réalisé
quelques films d’école, dont Sauf le silence, qui
couronne la fin de son cursus et concourt au
Festival européen du film court de Brest en 2006.
Son premier long métrage ne tarde pas : après
avoir obtenu le Prix Junior du Meilleur scénario à
l’unanimité, Qu’un seul tienne et les autres suivront
est en 2009 sélectionné par la section Venice
Days de la Mostra de Venise et distingué du Prix
Louis-Delluc du premier film, avant d’être nommé
dans la foulée aux César dans la même catégorie.
Elle tourne en 2014 Les Ogres en LanguedocRoussillon et en Aquitaine. Le film a été primé par
le public du VPRO Big Screen au festival de
Rotterdam en janvier 2016, avant de sortir en
salles en France.
L’agence régionale culturelle Écla –écrit, cinéma, livre, audiovisuel- est
l’interlocuteur des professionnels du livre et de l’écrit, du cinéma et de
l’audiovisuel, de l’éducation artistique au livre et à l’image en région et les
accompagne au quotidien.
L’agence régionale Écla soutient la création, valorise et structure les
filières économiques du livre et du cinéma, et élabore avec les partenaires
institutionnels des actions de valorisation, de médiation, de diffusion et
d’éducation artistique et culturelle. L’agence régionale Écla accompagne
les films soutenus par la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes sur
le territoire régional avec l’organisation de tournées, d’avant-premières,
de diffusion culturelle et de projections professionnelles à destination des
exploitants aquitains.
Contacts Agence régionale Écla
[email protected] // [email protected]
[email protected] // http://ecla.aquitaine.fr
L’expo
À l’occasion de la sortie du film Les Ogres de
Léa Fehner, le bureau d’accueil des tournages
de Lot-et-Garonne, la Ligue de l’enseignement 47 et l’agence régionale Écla coordonnent la réalisation d’une exposition en
partenariat avec l’ACPA et le Département de
Lot-et-Garonne.
L’idée est de donner à voir le processus de
création autour d’éléments du décor et des
costumes. Cette exposition sera visible dans
les salles de proximité en Aquitaine dès la
sortie du film.
Vous avez eu le soutien de trois régions, ainsi
que de deux départements ? Et plus spécialement la Région Aquitaine ?
Comme la troupe d’origine vient de
Toulouse et de la région Midi-Pyrénées, ils
rayonnent sur tout le Sud, d’Est en Ouest.
Léa souhaitait un film solaire, alors il était
naturel de solliciter toutes ces régions.
Finalement, nous avons décidé de tourner
en Languedoc-Roussillon, à Port-la-Nouvelle
pour le littoral, et en Aquitaine, pour les
paysages verts et vallonnés du Lot-etGaronne où l’accueil a été formidable.
Espace Productions 47, association initiée
et financée par le Conseil Départemental de
Lot-et-Garonne, a pour activité principale
le Bureau d’Accueil de Tournages de Lotet-Garonne, BAT 47. Sa mission est de
contribuer à l’aménagement culturel et au
développement économique du territoire
à travers l’accueil et l’accompagnement
de productions audiovisuelles, dans tous
les domaines : fiction, documentaire,
animation, reportages... L’équipe du BAT
47 assure un accompagnement spécifique
pour chaque film depuis les premières
étapes de pré-production jusqu’à la sortie
en salles. Le BAT47 coordonne également
le fonds de soutien cinéma / audiovisuel
du Département. Les Ogres est le dixième
long métrage accompagné par le BAT47
depuis 2012.
Contact
[email protected]
liste technique
Scénario
Montage
Image
Son
Montage son
Mixage
Musique originale
Décors
Costumes
Direction de production
1er Assistant réalisateur
Scripte
Casting
Un film produit par
En coproduction avec
En association avec
Avec la participation de
Et le soutien des régions
En partenariat avec
Avec la participation
des départements
Et le soutien de
Édition musicale
Léa FEHNER, Catherine PAILLÉ
et Brigitte SY
Julien CHIGOT
Julien POUPARD (AFC)
Julien SICART
Pierre BARIAUD
Olivier GOINARD
Philippe CATAIX
Pascale CONSIGNY
Caroline DELANNOY
et Sylvie HEGUIAPHAL
Luc MARTINAGE
Hadrien BICHET
Annick REIPERT
Sarah TEPER, Leïla FOURNIER
et Inès FEHNER
BUS Films - Philippe LIÉGEOIS
FRANCE 3 CINÉMA
PYRAMIDE et INDÉFILMS 3
CANAL+ et FRANCE TÉLÉVISIONS
AQUITAINE, LANGUEDOCROUSSILLON et MIDI PYRÉNÉES
LE CENTRE NATIONAL DU CINÉMA
ET DE L’IMAGE ANIMÉE
de l’AUDE et du LOT-ET-GARONNE
la PROCIREP, la SPEDIDAM
et la SACEM
BUS Films et BRUIT BLANC
France 2015 2h24 VISA 135 738
DCP 5.1 Scope Couleur
liste artistique
MONA
Mr DÉLOYAL
FRANÇOIS
MARION
INÈS
LOLA
CHIGNOL
MIREILLE
DE CHAUNAC
KRISTA
PIERROT
LE JEUNE
JOSS
LA SAUTERELLE
RÉGIS
L’AMANT DE MARION
GISÈLE
MARIE
LE JEUNE DE LA CARAVANE
LES ENFANTS DE LA TROUPE
Adèle HAENEL
Marc BARBÉ
François FEHNER
Marion BOUVAREL
Inès FEHNER
Lola DUEÑAS
Philippe CATAIX
Christelle LEHALLIER
Thierry de CHAUNAC
Nathalie HAUWELLE
Jérôme BOUVET
Simon POULAIN
Ibrahima BAH
Daphné DUMONS
Florian LABRIET
Patrick d’ASSUMÇAO
Eva ORDONEZ-BENEDETTO
Mélanie LERAY
Anthony BAJON
Margot BALLAY
Cerise BALLAY
Lucien BALLAY
Adèle DAURIAC
Altarik LABRIET
Naïm CHIGOT
Léonie DE CHAUNAC
Capucine LABRIET

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