La FWA sur le front du changement climatique
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La FWA sur le front du changement climatique
(' 49 9 décembre 2010 DEPOT : BRUXELLES X EDITO La FWA sur le front du changement climatique La conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’est ouverte lundi dernier à Cancùn et se clôture ce 10 décembre. Depuis un an et Copenhague, la crise économique a relégué les préoccupations sur les changements climatiques au second plan. Pourtant les défis restent énormes et les conséquences sur l’agriculture, aussi bien des mesures qui pourraient être proposées que des effets de l’évolution du climat, doivent faire l’objet de toute notre attention. S’il est aujourd’hui compliqué d’aboutir à un accord politique global, les initiatives locales sont légions pour diminuer son empreinte carbone. Nos concitoyens souhaitent poser des gestes pour la planète et la question de l’impact CO2 de la consommation de viande est au centre des débats. La FWA s’implique au quotidien dans toutes ces discussions. La conférence de Cancùn doit être l’occasion de mettre en avant à tous les niveaux les contributions positives du secteur agricole wallon face au défi du changement climatique. Bernard Decock En décembre 2009 tous les projecteurs étaient braqués sur Copenhague et la pression médiatique et populaire était maximale pour atteindre un accord global et ambitieux sur la lutte contre le réchauffement climatique. On sait que les résultats engrangés n’ont pas été à la hauteur des ambitions, la Chine et les EtatsUnis s’étant in fine mis d’accord sur un texte à minima ne mettant pas en péril la possibilité de développement de leur économie très énergivore. Un an plus tard, c’est à Cancùn (Mexique) que se tient la Zwischen Eupen und Sankt Vith Pages 9 à 12 Informationen in deutscher Sprache auf den Seiten 14-15 conférence de l’ONU, rassemblant jusqu’au 10 décembre plus de 190 pays. Cette fois, les attentes sont moindres quant aux résultats attendus. Chacun s’accorde à présenter ce sommet comme celui de la transition et de la relance des négociations. Pourtant les défis restent énormes. Les scientifiques estiment qu’il conviendrait de diminuer au niveau mondial les émissions de CO2 de 50 à 70% d’ici 2050 pour avoir une chance de limiter le réchauffement global de la planète. L’Europe, très en pointe sur ce dossier, s’est engagée unilatéralement à une réduction de -20% d’ici à 2020 et est prête à aller jusque -30% en cas d’accord global. La Région wallonne quant à elle se veut encore plus ambitieuse, puisque le Gouvernement wallon a confirmé son engagement de diminution de -30% pour 2020 et -80 à -95% pour 2050. La charge de la répartition entre les secteurs n’est pas encore déterminée et fera l’objet d’un prochain décret climat annoncé pour l’été prochain. Dans ce contexte, il est donc primordial de rappeler à nos autorités les résultats déjà engrangés par le secteur agricole dans la diminution de nos émissions. C’est à quoi s’occupe le COPA-COGECA au niveau européen et international via notamment une déclaration de Cancùn rappelant, opportunément en pleine négociation internationale, les préoccupations et les opportunités du secteur face au climat. La FWA a également pu mettre en avant les diminutions déjà réalisées à l’occasion d’un La fonte des glaciers est l’une des manifestations le plus souvent citées du changement climatique. L’agriculture est à tort désignée comme l’une des principales responsables de ce dernier. Notre dossier en pages intérieures démontre le contraire... évènement régional organisé à Spa il y a un mois. Pour atteindre les objectifs, il sera non seulement nécessaire que les autres secteurs (et principalement le secteur du transport) s’engagent également dans la voie de la réduction, mais il faudra aussi valoriser au mieux le potentiel important de création d’énergie renouvelable que peut apporter le secteur agricole. Que ce soit en termes de production de biomasse, d’énergie solaire, de biométhanisation …le secteur agricole peut jouer un rôle plus important que celui qu’on lui donne aujourd’hui. Cela nécessitera toutefois des modifications du cadre actuel pour rendre ces filières économiquement soutenables. Si les décisions politiques tardent encore à venir pour prendre ou concrétiser les engagements, les actions locales ne manquent pas pour tenter de faire un geste pour la planète. Elles partent toutes d’une bonne intention mais peuvent parfois avoir des effets contraires à ceux escomptés. Le cas de l’explosion médiatique autour de l’empreinte carbone de la viande bovine en est un bon exemple. Il est indéniable que la vache émet des gaz à effets de serre. Il en a toujours été ainsi et pour la santé de l’animal, on peut espérer qu’il en sera toujours ainsi. Cette émission est intimement liée au processus physiologique des ruminants qui leur permet de digérer l’herbe de nos prairies. En tirer argument pour tirer à boulet rouge sur nos productions bovines et prôner l’arrêt de sa consommation est agir en méconnaissance sur l’impact réel de cette mesure non seulement sur le tissu économique et social de nos exploitations, de nos campagnes, mais s’avère également incohérent d’un point de vue environnemental. Dans ce dossier aussi la FWA est sur le pont et argumente chaque fois qu’elle en a l’occasion. A l’occasion de la conférence à Cancùn, nous vous proposons dans cette édition un dossier spécial faisant le point sur les liens entre agriculture et émissions de gaz à effets de serre. ACTUALITÉS LA FWA SUR LA RTBF Magazine « OpinionS » La FWA vous propose l’émission « L’espace rural, un lieu plein de ressources !» Invités : Xavier DELMON, coordinateur du Réseau wallon de développement rural Isabelle JAUMOTTE du Service d’études de la FWA Présentation : Alain MASURE Diffusion : Jeudi 16 décembre vers 23h30 sur La Une (version courte des émissions diffusées le samedi 4 et le mercredi 8 décembre) JFO 2011 25 et 26 juin 2011 Initiées par le Ministre wallon des Travaux publics, de l’Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, Monsieur Benoît LUTGEN, et l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W), les Journées Fermes Ouvertes offrent l’opportunité à des agriculteurs de participer au plus grand événement agricole de terrain en Wallonie et à une expérience unique de communication avec le consommateur en général et le jeune public en particulier. Pour composer la « programmation » de l’édition 2011 de cet événement qui a attiré plus de 115.000 visiteurs en 2010, nous souhaitons faire appel aux exploitants agricoles qui accepteraient d’ouvrir leurs portes durant ce week-end. Les 25 et 26 juin prochains auront donc lieu les « Journées Fermes Ouvertes » en Wallonie. Si vous aussi, vous êtes agricultrices ou agriculteurs, si vous appréciez le contact humain, si vous êtes attentif à l’image que vous révélez au monde extérieur, si l’organisation d’un événement ne vous effraie pas et si, plus que tout, votre volonté est d’abord de démontrer votre savoirfaire et celui de l’agriculture wallonne en général, alors ce week-end sera le vôtre ! La sélection des fermes ouvertes sera effectuée sur base de l’étude des projets d’activités des candidats qui y présenteront le programme de leur week-end portes ouvertes (cf. animations, visites guidées, expositions…). Les demandes devront être faites par écrit ou par email ([email protected]) avant le 15 janvier 2011. Infos : APAQ-W - Geoffroy Simonart - Rue Burniaux 2 - 5100 Jambes Tél. : 081/33.17.25 - Fax : 081/30.54.37 @-mail : [email protected] $XJPHQWDWLRQ GHV UpVHUYHV HQ ROLJRpOpPHQWV HW YLWDPLQHV &RORVWUXP GH PHLOOHXUH TXDOLWp 8QH UpVLVWDQFH DFFUXH GHV YHDX[ DX[ GLDUUKpHV NOUVEAU !!! Version avec SÉLÉNIUM ORGANIQUE et version avec SÉLÉNIUM RUMINO PROTÉGÉ 99986898/4810 jht 0$;(/(9$*( 6HPRXOHWWH PLQpUDOH YLWDPLQpH DYHF WHQHXUV HQ ROLJRV FKpODWpV HW YLWDPLQH ( WUqV pOHYpHV 6SpFLDOHPHQW UHFRPPDQGp XQ PRLV DYDQW OH YrODJH HQ FDV GH JDOH PRUWHOODUR FHOOXOHV &XUH JUMRXU SHQGDQW PRLV Une équipe d’ingénieurs nutritionnistes à votre service Nicolas LEROY 0478/54.65.24 Mathieu DECOSTER 0498/97.97.60 William LAMBERT 0497/55.35.06 Damien GREGOIRE 0473/52.33.96 NUTRILOR 085/84.60.36 2 9 décembre 2010 Le paiement partiel des DPU inquiète les agriculteurs De nombreux agriculteurs nous ont contactés suite au paiement partiel des DPU, ce 1er décembre. Les conséquences de cette situation pouvant s’avérer importantes tant au niveau des trésoreries individuelles qu’aux niveaux fiscal et social, la FWA en a alerté le Ministre régional de l’agriculture, Benoît Lutgen. Nous publions ci-dessous le courrier que nous venons de lui adresser. « Monsieur le Ministre, Concerne: paiement des droits au paiement unique Selon nos informations, les DPU ont été payés ce 1er décembre mais de manière partielle pour certains producteurs wallons. Vous n’ignorez pas l’importance de ces paiements dans les trésoreries des exploitations puisque ceux-ci peuvent aller jusqu’à représenter 80% du revenu de celles-ci, comme l’a démontré la récente étude du Professeur Lebailly. Ces paiements permettent notamment aux agriculteurs d’honorer leurs échéances bancaires de fin d’année à temps et d’éviter ainsi les intérêts de retard qui ne manqueraient pas de leur être imputés. Enfin, le paiement partiel des DPU a également des incidences fiscales. En effet, il nous revient que si les droits au paiement unique devraient pour la plupart être payés pour le 20 décembre 2010, certains soldes ne seraient payés qu’au début 2011. Même si globalement, les paiements effectués sur 2011 ne représentent qu’une petite partie de l’ensemble des paiements relatifs aux DPU, il semble que cela représenterait, dans certains cas individuels, des quote-part non-négligeables, voire même la totalité, des paiements attendus. Vu l’urgence, nous nous permettons d’attirer votre attention sur les conséquences que ces paiements, au-delà de 2010, peuvent entraîner sur le plan fiscal. En effet, les DPU bénéficient d’un taux de taxation distinct de 12.5% au lieu de 16.5% dans la mesure où ils sont PAYES sur les années civiles 2008, 2009 et 2010 (cfr art 137 à 140 de la Loi-programme du 23 décembre 2009 - Moniteur belge du 30 décembre 2009 - 1ère édition). Tout paiement effectué en 2011 ne pourra donc plus bénéficier de cette mesure fiscale de crise. Notons également, que le report de revenus parfois conséquents sur une année ultérieure a également des répercussions sur l’équilibre de la perception des cotisations sociales individuelles. Si cela devait arriver, cela créerait une distorsion de traitement entre ceux qui auraient touchés tous les DPU sur 2010 et ceux qui ne les auraient touchés que partiellement, voire pas du tout. Nous sommes évidemment particulièrement inquiets de cette situation. Nous vous demandons, en urgence, d’alerter votre Administration sur ce point et espérons que vous pourrez prendre rapidement les mesures nécessaires pour éviter de telles conséquences fâcheuses pour les agriculteurs concernés. Nous vous prions de croire, … (s) Yvan HAYEZ, Secrétaire Général » Mesures de rétorsions contre les planteurs à Orafti Aussi incroyable que scandaleusement inadmissible : au terme de négociations difficiles entre l’acheteur industriel et les planteurs de chicorées, Orafti vient de prendre des mesures de rétorsions à l’égard de planteurs qui ont soutenu l’association ! Bel exemple de « saines relations contractuelles » que nous donne là la filiale de Südzucker. Voici la réaction d’Alain Moers, président de l’association des planteurs de chicorées livrant à Orafti. Orafti méprise plus de 70% de ses planteurs ! Les négociations pour les contrats 2011 ont été très difficiles. Lors de la dernière réunion, un système de contrats de trois ans avait été envisagé mais sans rencontrer l’accord de l’associa- tion, vu les risques de baisse de prix programmés dans la proposition. Finalement, pour 2011 l’usine appliquera des conditions raisonnables, comme nous le demandions depuis le début et qui nous permettent de nous situer au même niveau de rentabilité que l’autre usine belge pour une année encore. Par contre, l’usine veut appliquer une pénalité pour les planteurs qui ont soutenu l’association : - pour ces planteurs la diminution du tonnage pouvant être contracté pour l’année 2011 sera de moins 15% - pour la minorité de planteurs qui n’a pas soutenu l’association la diminution ne sera que de 10%. Ceci s’appelle un règlement de compte .C’est inadmissible ! Je rappelle aux planteurs qui n’ont pas soutenu l’association et qui dès lors ont rendu les négociations encore plus difficiles, qu’ils bénéficient des avantages que nous avons pu obtenir, par exemple le prix qui est passé de 50 EUR à 57.25, l’arrachage « collectif » qui sera réétudié, les frais de transport à la tonne nette. Ces planteurs ne devraient-ils pas renoncer à ces avantages? Amis agriculteurs, tirez les conclusions de cette situation, qui est extrêmement grave pour tous les groupements de producteurs à l’avenir. Nous n’acceptons pas cette attitude, nous continuerons à nous défendre. Nous avons alerté nos représentants politiques ainsi que les différentes organisations syndicales agricoles concernées. Messieurs les Fabricants, retrouvez un peu de bon sens et reprenons des relations correctes pour continuer à développer ensemble, la filière chicorée. (s) Le Président, Alain Moers Terre Ferme: une idée cadeau Les 3 volumes du coffret Terre Ferme ont ceci de commun qu’ils traitent d’agriculture, que ce soit au travers des autoportraits d’agriculteurs de Rochefort, des peintures d’une ancienne agricultrice ou encore du regard de spécialistes sur ces témoignages. Abondamment illustrés, ces 3 ouvrages édités en 2007 par le Centre Culturel des Roches constituent certainement une excellente idée cadeau en cette période de fêtes. Quand un centre culturel d’une région rurale se met en tête d’aller à la rencontre des agriculteurs et qu’une vingtaine d’entre eux acceptent de parler d’eux, cela peut aboutir à des résultats pour le moins intéressants. Nous avons déjà évoqué à l’une ou l’autre reprise le projet «Terre Ferme» développé par le Centre culturel de Rochefort. Parmi les réalisations, on peut rappeler la sortie voici déjà maintenant 3 ans du coffret «Terre Ferme» Ce coffret regroupe en fait 3 ouvrages distincts, chacun de plus de 100 pages et abondamment illustrés. «Autoportraits de l’agriculture à Rochefort» est essentiellement visuel, mêlant les photographies réalisées par les agriculteurs euxmêmes à celles d’un photographe professionnel. Le travail éditorial se limite ici à quelques paroles d’agriculteurs. «Simone Themlin. Mémoires de campagne» constitue un témoignage de la vie rurale d’autrefois au travers des propos et des peintures d’une agricultrice retraitée. Quant à «Retour sur images», débute par un portrait des 19 familles d’agriculteurs ayant participé au projet avant que des spécialistes de différentes disciplines ne jettent un regard sur tous ces témoignages Ce coffret est vendu par le Centre Culturel de Rochefort au prix de 25 euros. Vous pouvez le recevoir par colis postal en effectuant le paiement de 25 euros + 5 euros (frais de port) sur le compte 068-2161348-21 avec mention: Coffret Terre Ferme + adresse de livraison. Infos: 084 22 13 76 - [email protected] - www.festivalatraverschamps.be ACTUALITÉS Premier Conseil agricole sur la «communication Ciolos» Réunis à Bruxelles le 29 novembre, les Ministres de l’agriculture de l’Union ont fait part de leurs premières réactions sur la communication Ciolos relative à la réforme de la Pac. Avis généralement convergents sur la pertinence des objectifs proposés. Mais l’ombre budgétaire plane plus que jamais sur la future réforme. En fait, c’est le 13 décembre prochain – lors de leur dernière réunion de l’année – que les Ministres européens de l’agriculture devraient entrer dans le vif du sujet concernant le premier texte de la communication sur la future réforme de la Pac. Lors du tour de table du 29 novembre, la plupart des ministres se sont prononcés en faveur « d’une Pac forte avec un budget en conséquence », a indiqué Sabine Laruelle, la ministre belge, qui préside les travaux des Vingt-sept. Le Royaume-Uni, néanmoins, a plaidé en faveur d’une diminution du budget et, « à terme », d’une élimination des subventions agricoles. Le budget agricole doit être maintenu au minimum au niveau actuel, a quant à elle estimé la Pologne, et la France a demandé des ressources financières ambitieuses. Les questions budgétaires ont été au centre de l’intervention du secrétaire d’Etat allemand à l’agriculture, Robert Kloos. Celui-ci a rappelé que son pays souhaite que le budget européen ne dépasse pas 1% du PIB. Il faut éviter que certains Etats membres ne payent trop, y compris pour le secteur agricole, a-t-il indiqué en substance. Critères d’attribution plus équitables De nombreux pays ont mis en avant la nécessité de faire évoluer les critères d’attribution des aides directes afin de les rendre plus équitables, même s’il y aura « beaucoup de travail » pour s’entendre sur ces critères, a souligné Mme Laruelle. Bruno Le Maire, le ministre français de l’agriculture, a assuré aux journalistes qu’il avait «bon espoir» que la Pologne, pays « stratégique» dans la négociation qui va s’ouvrir, se joigne à la position commune franco-allemande «dans les semaines à venir, début 2011». La question la plus délicate reste celle d’un paiement unique à l’hectare, solution pour laquelle milite Varsovie mais que la Commission écarte, a souligné le ministre français. Sur ce point, la France a déjà fait une «concession majeure» en acceptant l’abandon des références historiques, a-t-il fait valoir, précisant que cela «n’est pas facile à expliquer à un agriculteur de la Beauce et d’autres régions». Lors du tour de table, le viceministre polonais de l’agriculture, Kazimierz Plocke, a réaffirmé que, pour ces paiements, «c’est la superficie qui est importante». D’autres pays ont demandé que ces paiements soient liés à la main d’œuvre ou à la taille des exploitations. Plafonnement Autre question sensible, le plafonnement des aides directes proposé par la Commission. La Roumanie, la République tchèque et la Slovaquie, dont les exploitations sont en cours de mutation, ont exprimé de vives réticences à l’encontre de ce projet. Face à ces critiques, M. Ciolos a répondu qu’ à partir d’un certain niveau, « les paiements directs ne seront plus crédibles» en tant que soutien au revenu des agriculteurs. Le Commissaire s’est dit néanmoins «prêt à discuter des conditions de ce plafonnement Doha: vers un réel coup d’accélérateur! Les rumeurs selon lesquelles un coup d’accélérateur serait donné de manière imminente au cycle de négociations OMC de Doha prennent corps. En effet, les cinq pays-clés de la négociation (le «G5» - réunissant l’UE, les Etats-Unis, le Brésil, la Chine et l’Inde) doivent se réunir début 2011 pour stimuler le processus de libre-échange sous l’impulsion du Commissaire au Commerce Karel De Gucht. Comme il l’avait fait lors du récent sommet du G20 à Séoul, le président américain a expliqué à Lisbonne à ses interlocuteurs européens qu’il était disposé à soumettre un compromis multilatéral au Congrès si les pays émergents font de nouvelles concessions. Celui-ci serait, selon lui, plus facile à faire accepter par les représentants et sénateurs que des accords bilatéraux. De son côté, le directeur général de l’OMC, Pascal Lamy, a appelé les 153 pays membres de l’organisation à donner un coup d’accélérateur aux négociations de Doha, s’ils veulent les conclure en 2011. Rappelant la volonté du dernier sommet du G20 de profiter de la « fenêtre d’opportunité » qu’offre 2011 pour mettre un terme au cycle entamé en 2001, il a estimé que le processus «devait désormais s’intensifier afin de joindre le geste à la parole». Devant les ambassadeurs à Genève, M. Lamy a souligné que «les textes révisés concernant tous les domaines des négociations devront avancer de façon à être prêts à la fin du premier trimestre 2011». «Nous avons le signal politique, nous avons la compétence technique et nous avons le programme de travail. Il nous faut maintenant en faire un accord global que vous pourrez tous rapporter chez vous », a-t-il insisté. Est-il nécessaire de rappeler que les principaux points de blocage (et donc le cas échéant d’un futur déblocage) ont toujours été liés à l’agriculture. Une fois encore , le commissaire a plaidé pour sa vision plus ”verte” de la pac post -2013 pour les grandes exploitations », et notamment à prendre en compte leur impact sur l’emploi. Devant la presse, le commissaire à l’agriculture a laissé entendre qu’il ne renoncera pas à cette mesure qui, a-t-il expliqué, doit constituer un élément important de la nouvelle Pac. Pas de surcharge administrative? Pratiquement tous les ministres ont salué l’objectif affiché par la Commission de mieux intégrer les impératifs de protection de l’environnement à la Pac, mais certains d’entre eux ont dit redouter les lourdeurs administratives qui pourraient résulter du « verdissement» des paiements directs, élément-clé de la communication. Cela doit se faire «en étroite coopération avec les agriculteurs » et sans supplément de « pape- rasserie», a indiqué la France. L’Allemagne a aussi mis en garde contre tout excès de bureaucratie. Pour répondre à ces craintes, M. Ciolos a annoncé la création d’un groupe de réflexion sur la simplification qui travaillera en liaison avec les experts des Vingt-sept. Pour sa part, Henk Bleker, le ministre néerlandais, a insisté sur le fait que les producteurs rendant des services à la société doivent bénéficier des aides financières au même titre que les agriculteurs fournissant des prestations supplémentaires sur le plan environnemental. De nombreux pays ont également réclamé une clarification de la notion d’« agriculteur actif », dans la mesure où la Commission envisage de limiter l’octroi des subventions européennes aux seuls exploitants en activité. Une question très sensible que les Vingt-sept évoqueront lors d’un déjeuner, en marge du prochain Conseil agricole le 13 décembre à Bruxelles. Dans son intervention, M. Ciolos a précisé que, selon lui, un agriculteur actif est un agriculteur qui produit des biens agricoles, et non quelqu’un «qui produit seulement des biens publics». Régulation La question de la régulation des marchés a été relativement peu évoquée lors de ce tour de table. La Lettonie, la Suède, les Pays-Bas et le Danemark ont estimé que la communication prenait insuffisamment en compte l’orientation de l’agriculture vers le marché. A l’inverse, la France a regretté que trop peu de place soit réservée à la régulation des marchés. «Le compte n’y est pas», a fait valoir M. la France. Il faut aller plus loin sur la transparence des marchés, les instruments pour répondre aux crises et sur le renforcement du pouvoir de négociations des producteurs. Enfin au cours de leur intervention, les ministres français, italien et espagnol ont mis en garde contre les effets potentiellement néfastes pour les agriculteurs des accords de libre-échange actuellement en cours de négociation, en faisant notamment référence aux pourparlers en cours avec les pays du Mercosur. «La réciprocité doit s’imposer dans les accords avec les pays tiers », a déclaré la ministre espagnole. Le même constat a été fait par la France pour qui «nous sommes allés à l’extrême limite dans les négociations à l’OMC». «Nous n’irons pas plus loin car cela mettrait en danger les agriculteurs», a-t-il prévenu. " " $) % " " " " "" " %" " $' $ " $ ( # #(( " $ $ &&& " "% " ""'% " ((( #( #( &&& " 9 décembre 2010 3 GES CANCUN dossier agriculture Changements climatiques, gaz à effets de serre et consommation de viande Voici un an environ que Paul Mc Cartney, ancien chanteur des Beatles, avait rendu visite au Parlement Européen pour tenir un discours très orienté, dans lequel il prônait, en vue de protéger la planète et les personnes souffrant de malnutrition, l’idée d’un jour par semaine sans viande. Nous avions évoqué cette séance dans Plein champ. Yves Somville Depuis, il ne se passe pas une semaine sans que la viande, particulièrement la viande bovine, ne soit montrée du doigt comme responsable de beaucoup de mauxallant de la déforestation de la forêt amazonienne, en passant par des considérations pseudo-scientifiques de santé, sans oublier sa responsabilité dans la précarité alimentaire de certaines populations fragilisées dans le monde. Evidemment ce type de déclarations permet à une série de personnes de se dédouaner. On se donne bonne conscience en supprimant un repas carné, en se disant que de la sorte on a contribué à protéger la forêt équatoriale ou fait un geste pour la planète, et que par ailleurs il n’y a aucune raison de changer quoique ce soit aux autres comportements. Régulièrement, au sein de la FWA, on tente de repréciser certaines choses en toute objectivité, en abordant certains éléments auxquels on ne pense pas toujours. Ci- après, nous reprenons le contenu de plusieurs lettres que nous avons adressées ces derniers temps à certaines personnes qui défendaient des positions très «anti viande». Nous avons estimé utile de vous en faire part dans cet article. Chiffres et statistiques Régulièrement, les détracteurs estiment que la consommation de viande est excessive, évoquant soit les statistiques brutes ou encore «la grosseur des morceaux de viande» servis dans certains restaurants (sic!). Nous pensons que d’un point vue scientifique, ce n’est pas la taille des morceaux de viande «servis dans certains restaurants», qui doit définir la quantité consommée individuellement. Il existe en effet des statistiques de consommation (Enquête consommation 2004, Plan National Nutrition Santé disponible à l’adresse Internet: http://www. iph.fgov.be/EPIDEMIO/epifr/ foodfr/TABLE04.HTM). Nous nous étonnons aussi toujours de voir que certains font des amalgames entre «viande en carcasse» et «viande nette». Or, la plupart des statistiques, sauf celles de l’enquête susmentionnée, évoquent toujours l’aspect carcasse, c.à.d. os et peau. Ce qui signifie que l’on peut appliquer un coefficient 0,5 aux statistiques pour arriver à la consommation nette. On pourrait affiner les chiffres en appliquant des coefficients différents selon l’espèce animale considérée, mais l’approche est correcte. L’élevage, consommateur d’espace et responsable de la déforestation tropicale En préalable, il convient de préciser que toute approche objective doit replacer tout le débat dans un cadre plus global (certains intervenants se basant sur une PROMO 1 BASSIN JUNIOR GRATUIT à l’achat de 5 seaux Nutribloc OLIGOSTAR ou 5 seaux Nutribloc DERMOSTAR ou 5 seaux Nutribloc VITASTAR Le bassin JUNIOR est un bassin destiné au démarrage des veaux et contient des levures vivantes ainsi que 1250 mg/kg vitamine E. 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Rappelons toutefois que, selon un rapport des «Amis de la Terre», entre 1985 et 2000 le développement des plantations de palmiers à huile fut responsable de 87% de la déforestation en Malaisie. Quant au Brésil, reconnaissons qu’il développe depuis fin 90 des ambitions agro-exportatrices énormes tant aux plans végétal (soya) qu’animal. Autrement dit, la déforestation pour planter du soja, est loin de servir à nourrir les seuls animaux européens; les cheptels bovins, porcins et avicoles brésiliens en croissance continue depuis une quinzaine d’années doivent manger! Elevage et CO2: C’est étonnant que dans les démonstrations qui se veulent objectives, on n’évoque jamais le rôle non négligeable des prairies dans le stockage de carbone. Or, ce n’est pas le cas du transport que certains désignent pourtant comme moins dommageable que l’activité d’élevage. De plus, on ne peut nier que la viande bovine joue un rôle essentiel dans l’occupation de l’espace et la vitalité des zones rurales, sans parler de l’action importante des prairies dans la régulation des cours d’eau en période particulièrement pluvieuse. Ces éléments s’intègrent véritablement dans le concept d’agriculture européenne multifonctionnelle que l’on évoque abondamment par ailleurs. Dans le sud de l’Europe, les élevages bovins et ovins ont une action déterminante dans l’entretien des paysages et donc dans la lutte contre les incendies. Ce qui a fait dire plus d’une fois à l’eurodéputé Joseph Daul (Président du PPE) «je préfère octroyer des aides au maintien des vaches allaitantes et aux moutons que de devoir acheter des Canadair!» Elevage et transport La FAO a reconnu que dans son premier rapport (il y en a eu un second plus nuancé et rectifiant ou en tout cas reprécisant certains points du premier; étonnamment moins médiatisé d’ailleurs….), l’approche élevage/transport ne concernait que les pays en développement où le secteur industriel (malheureusement pour eux ceci étant dit) et du transport sont quasi négligeables. Forcément, leurs rejets sont inférieurs à ceux de l’élevage. De plus, nous devons savoir que dans les pays en développement, le troupeau est le compte en banque des familles paysannes. Elevage et H2O Certains auteurs évoquent le rapport de 16.000 litres d’eau nécessaire pour la production d’1kg de viande bovine ! Quand on s’interroge sur la méthode de calcul, on constate que l’on intègre dans l’exercice, l’évapotranspiration des pâtures! Pas de commentaire! Si ce n’est que lors d’une émission TV, j’ai appris que la fabrication d’un jean nécessitait environ 10.000 litres d’eau! (et nous ne parlerons pas de la sueur des ouvriers qui travaillent sans protection sociale et dans des conditions souvent inqualifiables……) Protéines animales versus végétales 1kg de viande bovine = 7kg de céréales: encore une fois, c’est une méconnaissance (voulue ou non) du régime alimentaire des espèces animales. En porcs et volailles, il consiste en 75 % de céréales et graines oléagineuses. Pour les bovins, n’oublions pas que ce sont des ruminants et qu’eux seuls peuvent valoriser la cellulose des fourrages. Un com- plément n’est donné qu’en phase de finition. De plus, il faut savoir que l’on ne pourrait retourner ces herbages obligés pour en faire des cultures! Comme leur nom l’indique: sur ces territoires, seule l’herbe peut pousser. Enfin, la plupart des protéines de substitution généralement proposées dans les régimes végétariens ne sont pas produites chez nous et il y aurait lieu d’internaliser l’impact du transport dans leur coût final. Ruminants et prairies Rappelons que l’importance environnementale des prairies permanentes est reconnue par les instances européennes et qu’à ce titre dans la conditionnalité, il est interdit aux fermiers de retourner des prairies permanentes, la superficie enregistrée en 2003 (corrigée 2005) étant la référence. Elevage et diététique Enfin, il est recommandé dans tout régime équilibré d’insérer de la viande en quantité raisonnable. Pour la viande bovine, l’apport en fer héminique (très facilement métabolisable par le corps humain) est loin d’être négligeable et notamment pour certaines populations plus sensibles. Le Fer est un élément essentiel au fonctionnement de notre organisme. Il participe à plusieurs processus physiologiques vitaux, comme la régula- tion de la croissance des cellules et de leur différenciation. La femme (de la puberté à la ménopause) a des besoins en fer plus élevés que l’homme (Homme adulte 9 mg/j – Femme adulte 20 mg/j). Or les statistiques de l’enquête consommation montrent que de manière générale la femme mange moins de viande que l’homme. De plus, les statistiques du PNNS montrent que pratiquement aucune femme entre 15 ans à 59 ans n’atteint les recommandations en fer. En somme, on remarque que ceux qui ont les besoins les plus élevés, ont les apports les plus faibles. Comme l’a précisé Nicolas Gugghenbühl, professeur à l’institut Paul Lambin et expert nutrition reconnu par le Conseil Supérieur de la Santé lorsque nous l’avons invité, diminuer la quantité de viande, pour ces catégories, rend plus difficile encore la satisfaction les besoins en fer du fait de la bien meilleure absorption du fer d’origine animale que végétale. En conclusion, disons simplement que dans tout sujet, une objectivation est indispensable. Et la globalisation, associée à la complexification des problèmes, ne fait et ne fera que conforter cette nécessité de débats entre les diverses composantes de notre société, quelques soient les sujets d’ailleurs. Et dans ce cadre, la FWA estime avoir un rôle à jouer. Les impacts de la viande: info ou intox? En avril dernier, les agricultrices de l’UAW ont constitué un groupe de travail pour analyser les impacts négatifs et positifs de notre production/consommation de viande. Inquiètes de voir une de nos productions agricoles traditionnelles régulièrement incriminée pour ses conséquences tantôt sur la santé tantôt sur l’environnement, les agricultrices se sont entourées de chercheurs et d’experts au cours de séances d’information «sans langue de bois». Les objectifs de ces séances étaient de faire le point sur la question, d’examiner les clichés et les amalgames qui circulent sur la question, de connaître les points forts et les points faibles du produit du point de vue de la santé et de l’environnement et d’avoir des données pour rectifier le cas échéant les idées reçues. A la suite des premières séances, les agricultrices du groupe de travail se sont réunies pour déterminer des pistes d’actions possibles. Parmi ces pistes d’actions, il y a notamment le besoin d’améliorer la communication autour de la viande et de ses impacts avec des données objectives ou encore l’initiation d’une meilleure collaboration entre la recherche scientifique et les producteurs. Pour explorer ces pistes, l’UAW et la commission Productions Animales de la FWA recevront prochainement le directeur du CIV (Centre d’information français sur les viandes) qui viendra présenter le travail réalisé en France par cette association qui a pour mission de vulgariser des données scientifiques et techniques, d’in- former différents publics et de rétablir une information objectivée grâce à des études scientifiques ou de consommation sur les différents types de viandes produites en France. La viande est-elle une réelle Les émissions de la production animale menace pour le climat? sous la loupe des experts internationaux Depuis quelques mois, la viande, et en particulier la viande bovine, se retrouve très régulièrement pointée du doigt, surtout en matière de réchauffement climatique. Françoise Bodson & Marie-Laurence Semaille Le phénomène du réchauffement climatique impacte directement la planète et la vie de tous ses habitants. C’est un fait aujourd’hui incontestable dont il faut se préoccuper sérieusement. Face une telle problématique, il est urgent de développer une stratégie rationnelle qui analyse les choses de manière posée et objective, qui identifie les attitudes les plus contributrices pour lesquelles il y a une réelle possibilité d’infléchir productions animales impliquent naturellement des rejets issus du cycle biologique de transformation dans l’environnement sous forme notamment de gaz à effet de serre. Pour ce qui est des ruminants, ils sont les seuls à pouvoir valoriser la prairie et transformer la cellulose en protéines animales (à l’exception des termites, mais ce met n’est pas très en vogue chez nous). Nos animaux de ferme valorisent également de nombreux les émissions et/ou trouver des solutions alternatives. Mais la polémique actuelle autour de la viande rend cette approche objectivée très difficile et au travers du prisme médiatique, tout devient soit blanc, soit noir, sans nuance. On assiste à une sorte de «manie» de transformer toute activité humaine ou naturelle en un puits (à préserver ou accentuer) ou une source (à éliminer ou diminuer) de gaz à effets de serre. Et c’est ainsi que la réduction de la production et de la consommation de viande apparaît souvent comme ‘la solution’ aux problèmes, ‘le geste à poser pour la planète’ au travers coproduits industriels (pulpes, tourteaux, sons, …). Sans eux, ces sous-produits seraient des déchets voués à la destruction ou à l’épandage comme amendement organique. Il n’y a donc pas une agriculture mais de nombreuses formes d’agricultures interdépendantes entre elles et agissant tantôt comme puits de CO2 tantôt comme sources de GES. Plusieurs recherches d’envergure sont en cours en Région Wallonne autour de la problématique des gaz à effet de serre. Elles visent à avoir une image à la fois précise et complète de l’impact de notre agriculture en matière de gaz Afin d’apporter un éclairage scientifique sur la contribution de l’élevage dans les émissions de GES, le COPA-COGECA, en collaboration avec l’Union Européenne du Commerce du Bétail et de la Viande, a organisé un atelier regroupant de nombreux experts en la matière. Bernard Decock Les rapports de la FAO (2006 et 2010) concernant les émissions de gaz à effet de serre ont été à l’origine d’un grand débat public, sans toujours connaître les fondements scientifiques et les limites des hypothèses posées. Le chiffre le plus souvent cité et tiré de ces rapports est celui de 18 % d’émission de GES qui proviendrait de la production bovine. Chiffre repris sans nuance dans des campagnes chocs visant nos amis à cornes et les amateurs de viande. L’atelier s’est donc dans un premier temps concentré sur les discussions techniques concernant les approches méthodologiques pour le calcul des émissions de GES. Des experts de la FAO, de la Commission européenne, de centres de recherche européens et nationaux se sont succédés pour faire part des études en cours sur le sujet. Il apparait notamment que le chiffre cité dans le rapport de la FAO ne peut pas être transposé à nos contextes européens. Des différences très importantes apparaissent en fonction des lieux et des systèmes de production. A titre d’exemple, en Afrique sub-saharienne, les émissions seront jusque 5 fois plus importantes par litre de lait produit que sous nos contrées. Contrairement également à une idée reçue, il y a relation positive entre la réduction des émissions et la productivité des animaux. Par litre ou Kg produit, les émis- sions globales diminuent avec l’amélioration de la productivité. Toutefois, l’impact est contrasté si l’on s’intéresse de plus près à la palette des gaz composant ces émissions. En effet, dans le cas de la production laitière, si les émissions de CH4 diminuent avec le rendement laitier, il n’en est pas de même pour le CO2 dont les émissions accompagnent la hausse de la production. Sur base de ces résultats, il apparait difficile de mettre tous les systèmes de production dans le même sac. Des approches fines sont nécessaires et sont en cours pour tenir compte de la grande diversité qui peut être rencontrée. Les limites du système étudié sont également importantes. Il ne serait pas correct d’attribuer une quantité émise par kg de protéine animale produite sans tenir compte des produits non comestibles offerts par les animaux (cuir, laine, effluents,…). Toujours au niveau des limites du système, des études sont également en cours pour prendre en compte les modifications d’utilisation du sol et le stockage de carbone par les prairies. Là aussi les choses sont complexes puisque la captation du carbone sera notamment liée aux conditions pédoclimatiques (bilan plus favorable sous les climats tempérés), aux types de prairies et à leur gestion. Enfin, une approche globale ne peut évidemment s’arrêter au seul aspect stockage Carbone et émis- sion GES. Comment prendre en compte une série d’autres aspects comme l’impact des produits importés, les apports des prairies vis-à-vis de la biodiversité, du stockage et de la protection des eaux, … ? L’atelier a donc mis en évidence l’importance de travailler dans le but d’une harmonisation des méthodologies au niveau international. Seuls les travaux de ce type permettront de fournir des données comparables et donc d’expliquer les différences observées entre les systèmes. L’atelier avait également pour but de présenter et de partager l’information sur les actions d’atténuation et les meilleures techniques prises par les agriculteurs et l’industrie de la transformation et de l’alimentation animale. La Hollande a ainsi montré que la diminution de 20 % des émissions de leur secteur agricole depuis 1990 est principalement liée à la mise en œuvre de la directive nitrate (via une diminution au recours de la fertilisation minérale azotée, à la gestion des effluents) de leur programme MINAS (système de comptabilisation de l’azote) et des quotas laitiers ayant amené une augmentation de la production de lait par vache. Ces outils ne seront toutefois pas suffisants pour atteindre l’objectif de 30 % de réduction que s’est fixé le secteur pour 2020. Un vaste programme d’évaluation de l’empreinte carbone de la nutrition animale est donc en cours. L’objectif est de fournir pour fin 2011 un outil unique et utilisable par tous de détermination de l’empreinte carbone des aliments pour animaux. Cet outil sera reconnu par les autorités publiques et le privé et pourra être utilisé gratuitement pour calculer les rations ayant le minimum d’impact sur les émissions de GES. L’Italie quant à elle met en avant l’intérêt de l’intégration des politiques plutôt que des actions axées spécifiquement sur les GES. Une attention particulière va donc être apportée à l’installation d’unité de biogaz dans les exploitations agricoles. Ces installations répondent en effet à plusieurs objectifs, dont la production d’énergies renouvelables et l’amélioration du revenu des exploitants. Comme l’a montré l’atelier du COPA-COGECA, les recherches et les initiatives sont nombreuses au niveau international. Dans le monde globalisé dans lequel nous vivons, ces échanges d’idées permettent d’enrichir les réflexions et les actions que nous menons au niveau régional. >ĞƐƉƌŝŶĐŝƉĂƵdžŐĂnjăĞĨĨĞƚĚĞƐĞƌƌĞ 'ĂnjăĞĨĨĞƚĚĞƐĞƌƌĞ ŝŽdžLJĚĞĚĞĐĂƌďŽŶĞ DĠƚŚĂŶĞ WƌŽƚŽdžLJĚĞĚ͛ĂnjŽƚĞ 'ĂnjĨůƵŽƌĠƐ ,ĞdžĂĨůƵƌŽƌƵƌĞĚĞƐŽƵĨƌĞ WŽƵǀŽŝƌĚĞ &ŽƌŵƵůĞĐŚŝŵŝƋƵĞ ƌĠĐŚĂƵĨĨĞŵĞŶƚ ŐůŽďĂů KϮ ϭ ,ϰ Ϯϭ EϮK ϯϭϬ &͕,&͕,&͕ĞƚĐ͘ ϭϯϬϬăϳϭϬϬ ^&ϲ ϮϯϵϬϬ de messages très simplistes. Pourtant, il est capital d’objectiver la situation. Pour que ces rejets soient correctement évalués, il faut une cohérence au niveau des méthodologies de calcul et un bornage clair du système permettant une comparaison objective des différents secteurs contributaires. De plus, il faut tenir compte dans ces inventaires des différences d’itinéraires techniques. L’activité agricole sur le territoire wallon est un système complexe où de nombreuses spéculations sont complémentaires, voire même parfois dépendantes, les unes des autres. Il existe de nombreux types d’exploitations avec des modes de production qui peuvent également être très divers. Les à effet de serre. Mais à ce stade, même si peu de données sont déjà disponibles, il apparaît clairement que les GES ne sont qu’un des aspects du bilan de notre agriculture en matière de durabilité (qui comprend trois piliers : social, économique et environnemental). Il est important de ne pas déstructurer nos systèmes de production par des mesures hâtives, ce qui pourrait induire, entre autres, une augmentation de notre dépendance vis-à-vis des pays tiers. De plus, il est essentiel de préserver les multiples fonctions que l’agriculture remplit déjà actuellement en matière d’entretien des paysages, de maintien des prairies ou encore de préservation du tissu socio-économique en milieu rural. /D TX D O L W p GH SX L V /HSRUF&REHOYLDQODWUDGLWLRQ /HSRUFGX3D\VGH+HUYH XQHYLDQGHGHTXDOLWpGLIIpUHQFLpH 8QHYRORQWpGHTXDOLWpHWGHWUDQVSDUHQFH 8QVHUYLFHGHSUR[LPLWp .GRQTEGPECTECUUG PQVTGOÃVKGT PQVTGRCUUKQP 1(:&2%(/9,$16&5/ 7pO )D[ 3HUVRQQHGHFRQWDFW-HDQ3LHUUH5HQDUG7pO LQIR#FREHOYLDQEHZZZFREHOYLDQEH 9 décembre 2010 5 Le rôle essentiel de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique Les organisations du Copa (font la FWA) ont réaffirmé ce vendredi 3 décembre la contribution positive de l’agriculture et de la sylviculture dans la lutte contre le changement climatique. La déclaration du Copa intervient à point nommé dans les débats en cours à Cancun et délivre les messages-clefs pour la prise en compte de notre secteur par les négociateurs de Cancun. Nous reprenons ci-après les extraits constituants les axes majeurs de cette déclaration. &%$#*###() $#" "* '&%"##%# "#$%"$! ! " ! ! " ! "" ! ! %" Défis mondiaux L’agriculture et la sylviculture relèvent d’une importance stratégique et économique mondiale et jouent un rôle central dans la réalisation des défis d’aujourd’hui et de demain. La demande croissante en denrées alimentaires ainsi qu’en matières premières et énergies renouvelables, à laquelle s’ajoutent le changement climatique et une volatilité accrue des marchés, signifie que la sécurité alimentaire ne peut plus être considérée comme acquise. Il devra s’agir d’une priorité politique pour les gouvernements du monde entier. L’impact du changement climatique sur la production mondiale de denrées alimentaires doit être pris en compte dans le cadre de l’élaboration de la politique européenne et internationale en matière de changement climatique. Des exigences et des actions supplémentaires destinées à lutter contre le changement climatique nécessiteront une communauté agricole forte et fonctionnelle dans les zones rurales. Les agriculteurs ont déjà contribué de manière significative à la réduction de l’impact de leurs activités sur le climat, étant donné que les émissions de gaz à effet de serre issues de l’agriculture ont diminué de 20% entre 1990 et 2006 (dans l’UE-27). En outre, l’agriculture et la sylviculture contribuent de façon significative au cycle du carbone et peuvent grâce à la mobilisation des produits ligneux et de la biomasse représenter un potentiel important de réduction des émissions de CO2 issues des carburants fossiles et des matières premières non renouvelables. En première ligne face à l’impact du changement climatique Les émissions agricoles ont un profil unique par rapport aux émissions d’autres secteurs. Le profil de l’agriculture en termes d’émissions de GES diffère fondamentalement de celui d’autres secteurs tels que l’industrie, les ménages et le transport, étant donné qu’il est dominé par des gaz autres que le CO2, issus de processus naturels et biologiques : le méthane (fermentation entérique des ruminants) et l’oxyde nitreux (application d’engrais organiques et inorganiques sur les sols). C’est pourquoi la na- $ FRXU W WHUPH LO HVW IDFLOH G¶RS WHU SRXU OH PRLQV FKHU SRVVLEOH $ ORQJ WHUPH LO V¶DJL W G¶XQ FKRL[ GH VRFLpW p DX[ FRQVpTXHQFHV pFRQRPLTXHV HW pFRORJLTXHV pQRUPHV " " !!! 6 9 décembre 2010 ture biologique des émissions de l’agriculture, essentiellement variable, ne doit pas être ignorée lors de la sélection d’options d’atténuation adaptées. Profiter des synergies entre l’adaptation au changement climatique, l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et la productivité agricole. La nature même de l’agriculture et de la sylviculture fait que dans de nombreux cas, les questions de l’atténuation et de l’adaptation peuvent être traitées simultanément. L’agriculture et la sylviculture, grâce au cycle du carbone, sont les seuls secteurs économiques capables de piéger le carbone dans les sols et la biomasse dans le cadre de leurs processus de production, lesquels sont liés de manière inhérente à la conservation de la biodiversité, à une amélioration du stockage de l’eau et à la prévention des incendies, des inondations et de l’érosion. L’agriculture et la sylviculture peuvent produire de la biomasse afin de fournir une énergie pauvre en carbone. Des réductions sectorielles d’émissions de gaz à effet de serre sont possibles via une utilisation accrue des cultures énergétiques, de la biomasse forestière, des biorésidus et des effluents d’élevage pour la production de biocarburants ainsi que de biogaz destiné au chauffage et à l’électricité. En outre, d’autres services liés aux énergies renouvelables font partie intégrante de l’agriculture (par ex. : production d’énergie éolienne ou d’énergie photovoltaïque dans les exploitations agricoles) et contribuent également à la réduction de la dépendance vis-à-vis des sources d’énergie fossiles Par ailleurs, l’utilisation accrue des produits de base de l’agriculture et de la sylviculture pour la production de matières industrielles peut également contribuer à réduire la nécessité des produits d’origine pétrochimique tels que les polymères et les fibres. Ces produits de base, ainsi que les produits ligneux récoltés, peuvent jouer un rôle important pour remplacer les matières industrielles à forte intensité énergétique, par exemple dans la construction. Le secteur agricole s’engage à améliorer son efficience dans l’utilisation des ressources, tout en optimisant sa capacité de production. Par exemple, des progrès en termes d’efficience énergétique des bâtiments agricoles ainsi qu’en termes de gestion des engrais et des effluents d’élevage via une amélioration de la planification et de l’application sont susceptibles non seulement de réduire les émissions mais en outre d’améliorer la qualité de l’eau. Facteurs faisant obstacle à la contribution de l’agriculture et de la sylviculture Les dysfonctionnements du marché et les distorsions de la concurrence empêchent l’agriculture et la sylviculture d’optimiser leur potentiel d’adaptation et d’atténuation. L’instabilité du marché s’accroît : au cours de la crise agricole de 2009, les revenus des agriculteurs ont diminué de 12% en moyenne (dans l’UE27). D’importants investissements dans la recherche sont nécessaires pour combler les lacunes existantes concernant le potentiel d’atténuation et les coûts des différentes pratiques de gestion, afin que les options les plus rentables soient acceptées et mises en œuvre au niveau des exploitations agricoles. Les incertitudes concernant les règles actuelles de contrôle et de comptabilisation pour les activités d’utilisation des terres, de changement d’affectation des terres et de sylviculture continuent à constituer un défi majeur. L’agriculture et la sylviculture ont besoin d’un cadre politique tourné vers l’avenir Toute stratégie climatique pour les secteurs agricole et sylvicole devrait être élaborée avec prudence. Plusieurs mesures destinées à réduire les émissions de gaz à effet de serre de ces secteurs pourraient avoir pour conséquence une délocalisation de la production à l’extérieur de l’UE. Cela ne ferait qu’« exporter » les émissions vers des pays tiers, tout en limitant le développement du secteur agroalimentaire européen. Cette éventualité mettrait en péril les emplois de millions d’agriculteurs ainsi que la compétitivité de leurs coopératives. GES CANCUN dossier agriculture Les gaz à effet de serre La recherche et le secteur végétal L’effet de serre est un phénomène naturel : un certain nombre de gaz présents naturellement dans l’atmosphère absorbent une partie de la chaleur émise par la Terre. Ce phénomène existe depuis que notre planète possède une atmosphère semblable à celle que l’on connaît aujourd’hui, à savoir plusieurs centaines de millions d’années. De nombreuses publications scientifiques mettent régulièrement en avant le rôle de l’agriculture dans les émissions de Gaz à Effet de Serre. Différentes universités étrangères, souvent renommées, pointent du doigt certaines pratiques agricoles comme responsables d’une pollution non négligeable. Où se situer? Qu’en est-il pour l’agriculture wallonne ou européenne? Notre modèle agricole est-il durable? Beaucoup de questions se posent actuellement. Cette présence ancienne signifie, par la force des choses, que ces gaz à effet de serre possèdent des sources naturelles, mais aussi des “puits”, qui retirent les gaz en question de l’atmosphère et permettent à la concentration de rester à peu près stable. Pour la va- Les différents gaz à effet de serre n’ont pas tous le même impact. Chacun possède ce qu’on appelle un pouvoir de réchauffement global basé sur une comparaison au C02. À titre d’exemple, le méthane a un pouvoir de réchauffement global de Emissions de gaz à effet de serre selon les lecteurs en wallonie (eq.CO) Déchets 1% Agriculture 10% Autres 1% Résidentiel 13% Energie 6% Industrie (combustion) 28% Industrie (procédés) 16% Source: AWAC 2010 peur d’eau le “puits” s’appelle... la pluie, et pour le CO2 une partie du puits est tout simplement la photosynthèse. Suite aux activités humaines, la concentration de certains de ces gaz augmente, ce qui renforce cet effet de serre. En plus, l’homme a créé des substances synthétiques qui occasionnent à leur tour un (puissant) effet de serre. rotation est actuellement en cours et analysée. Au cours de l’itinéraire cultural, aucun pic d’émission important n’a été constaté lors du labour. Des émissions importantes ont par contre été constatées lors de la décomposition en surface des feuilles et des collets de betteraves. 21, il a un impact ‘effet de serre’ 21 fois plus important que le CO2. Afin de comptabiliser les concentrations des différents gaz à effet de serre tout en tenant compte du pouvoir de réchauffement global de chacun, ceux-ci sont comptabilisés en termes d’équivalent CO2 (eq.CO2). En d’autres termes, 1 kg de méthane équivaut à 21kg d’éq.CO2. Le secteur agricole se distingue des autres secteurs par le type de gaz à effet de serre émis : en effet, ce n’est pas le CO2 qui domine les émissions du secteur mais bien le méthane (CH4) et l’oxyde nitreux (N20). Les principales sources d’émissions sont la digestion des ruminants, la gestion des effluents d’élevage et la fertilisation azotée. Une large part des émissions est donc issue de processus naturels et est, par conséquent, incompressible. Les émissions agricoles représentent environ 9% des émissions de la Région wallonne et contribuent à l’effort de réduction puisqu’elles sont en diminu- Les principaux gaz à effet de serre sont le CO2, le CH4, le N2O et les gaz fluorés. Le secteur agricole contribue aux émissions de CH4 et N2O mais très peu aux émissions des autres gaz. Le CO2 contribue au niveau européen à plus de 80 % des émissions. La teneur en CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 38 % depuis 1750, le mouvement s’étant accéléré ces 10 dernières années Au niveau mondial 36 millions de personnes ont dû être déplacées suite à des catastrophes météorologiques en 2008. D’ici 2015 ce nombre pourrait passer à 375 millions Entre 1990 et 2007, les émissions de GES de l’agriculture (élevage y compris) dans l’UE27 ont diminué de 117 Mt5 équivalent CO2, ce qui représente une réduction de 20% Agriculture et GES : état des lieux Tertiaire 4% Transport 21% La faculté de Gembloux, nouvellement fusionnée avec l’Université de Liège, étudie depuis plusieurs années les échanges de CO2 entre des écosystèmes terrestres et l’atmosphère. Axée uniquement sur un écosystème forestier en 1996, l’étude de ces échanges s’est élargie aux cultures en 2004 et depuis 2010 à la prairie permanente. Au terme d’une première rotation de 4 ans, il s’est avéré que la culture s’est comportée comme une faible source de carbone.A noter, qu’aucun retour de paille, ni de matière organique n’avait été apporté durant l’étude. Une seconde Dans le cadre de ses recherches, la faculté travaille au sein d’un réseau européen réalisant des bilans carbonés. 15 sites européens estiment actuellement les émissions en gaz à effet de serre en fonction de différents itinéraires culturaux. Ces recherches montrent avant tout la complexité des systèmes agricoles et des interactions entre les nombreux facteurs. Les effets antagonistes sont très fréquents. Elles permettent également de mettre à jour certaines fausses vérités tel que l’impact du labour sur les émissions de CO2. Attention toutefois que ces recherches sont réalisées sous certaines conditions pédoclimatiques. Les résultats sont donc propres à une région et ne peuvent être généralisés. SAVEZ-VOUS QUE : tion d’une dizaine de pourcents par rapport à 1990. La diminution du cheptel et l’amélioration de la gestion de la fertilisation sont les principales explications de cette diminution. Au niveau européen et comparativement à d’autres régions du monde, le secteur agricole se comporte bien vis-à-vis des objectifs de réduction. Il existe un lien entre le niveau des émissions et le niveau de pro- 6LFDY & UHODQ )XQG (FRQR)XWXUH ductivité. Un regard vers le passé montre ainsi une réduction des émissions de gaz à effet de serre via une productivité et une efficacité accrues. Il faut veiller à la complexité des interactions pour conseiller des bonnes pratiques environnementales. Une pratique ayant un impact favorable sur les émissions de gaz à effet de serre peut s’avérer défavorable pour d’autres aspects (pression des adventices, …) Les productions agricoles sont fortement dépendantes des conditions météorologiques et donc des changements climatiques. Elles seront donc dans les premières à subir les impacts de ces changements. Au niveau wallon, les émissions du secteur agricole ont diminué de 12 % depuis 1990 L’amélioration de la productivité des animaux de ferme réduit les émissions par unité produite: une vache laitière produisant 8 000 litres de lait par année génère moins d’émissions de GES que deux vaches produisant 4 000 litres (30,8 g méthane/kg de lait contre 17,4 g) D’après l’Institut Français de l’Environnement, sous nos climats, les sols des prairies permanentes (jamais labourées) stockent en moyenne autant de carbone que ceux des forêts !" ! # ! ! ### 4,&;% ,*,>;>5 6; %5 *%%5 66 ;%,**%56 4>* 5,%66* %*;566*; (,*" ;5) 66,% >* 5%63> ),52 ,>5 ;;%*5 6,* ,&;% ( ,).5;%)*; %*?6;%; 66*;%(()*; *6 >* .,5;>%(( %?56%% 4;%,*6 /)%*2 C1 ; )A2 8C1 > .,5;>%((0 ; 4,(%";%,*6 6*6 .5%?%("%5 *% B,* ","5.#%3> *% 6;>5 4;%?%;2 5%A 6,>65%.;%,* %*%;%( -CC .5 ;%,* 5,%;6 4*;5 >.56 > 5%; "5%,( -1 &>63>4> <-9-=9=C-C %*(>6 .56 )A2 =1 *",%( 5,%;6 6,5;% .6 4..(%;%,* A6 6>5 (6 ,.5;%,*6 ,>56 (4*;5 .6 4..(%;%,* ( 6,5;% ,> * 6 ,*?56%,* C!C1 ? >* )A2 7!C 5%6 )%*%6;5;%6 * 6 4%*65%.;%,* *,)%*( -CC 2 ,*,>;>5 6; >* ,).5;%)*; 22 6%? 5,%; ("2 5,6.;>6 %6.,*%( "5;>%;)*; *6 (6 "*6 > 5%; "5%,( ; 6>5 @@@25%;$"5%,(22 ,*,@(;# 6; (%( -CC1 4,*,.,(%6 *;5.5%6 5 .5 5; ,(6 ; 5; ((*62 5 ?(( &>63>4> <-9-=9=C-C ; *6 ( (%)%; 6 6;,'6 %6.,*%(6 /?(>5 =++!02 (( 6>5 ( ,).5;%)*; 6%? ,*,>;>52 ,%5 (%6; 6 ;5%6 **A > .5,6.;>6 %6.,*%( "5;>%;)*; >.56 > 65?% **%5 /6;*; ("%>) 220 ; #3> %6;5%>;>52 9 décembre 2010 7 LOCAL Saint-Eloi et Saint Nicolas accueillis par la neige Dimanche 4 décembre 2010, journée où j’écris ces quelques lignes et jour où nous célébrons dans mon village d’Elsaute la Saint-Eloi. Ce patron légendaire est bien connu dans le monde agricole. Après la messe, on assiste au traditionnel défilé des chevaux pour la bénédiction. Coutume qui se répète inlassablement depuis de nombreuses années. Après tout le monde converge vers la salle du village pour se réchauffer, boire un bon bol de soupe ou une tasse de café. Certains préféreront une bonne goutte de peket pour vaincre la froid. De nombreuses personnes, anciens du village se font un plaisir de revenir à cette occasion qui est aussi souvent un moment de retrouvaille et de grande amitié. Une tombola récompense les cavaliers pour leur présence. Vous l’avez toutes et tous constatés, l’hiver est arrivé bien tôt cette année. Avant on se demandait si nous allions avoir un noël blanc, maintenant on va peut-être devoir modifier la question et se demander si la venue de Saint-Nicolas se fera ou non sous la neige. Les médias nous parlent en abondance des difficultés qu’éprouvent certaines professions en raison des conditions météorologiques. Malheureusement, très peu font référence aux difficultés rencontrées par les paysans. Il faut continuer à s’occuper et prendre soin du bétail, veiller à ce que l’alimentation en eau ne soit pas perturbée. Plusieurs ont été surpris et se sont retrouvés avec des canalisations gelées. En outre, il faut prendre les mesures nécessaires pour avoir une accessibilité aux silos pour nourrir le bétail. Bref, d’énormes soucis et beaucoup de travail à effectuer à l’extérieur sous des températures peu clémentes. Vendredi soir, nous étions invités par les agents régionaux du crédit agricole à une réunion d’information au Château Pelzer de Verviers. C’est dans ce cadre prestigieux qu’ils avaient invité le président Luc Versele et le célèbre économiste Geert Noels qui travaille aujourd’hui en partenariat avec le crédit agricole. Le public avait répondu en nombre et massivement à l’invitation. Après le traditionnel verre d’accueil, place était faite aux orateurs qui venaient présenter un nouveau produit de placement basé sur le long terme. Très vite, nous avions compris que Mr. Noels était un véritable économiste qui maîtrise son sujet et qui inspire confiance. Les personnes intéressées par ce nouveau produit peuvent contacter un des secrétaires régionaux. Jeudi dernier, c’était la fin du suspense. Depuis quelques jours le compte à rebours était déclenché. La Belgique allait-elle organiser, avec les Pays Bas, la coupe du monde de football en 2018 ? Le verdict est tombé. La réponse est négative, et cette phase finale se déroulera en Russie et la suivante au Quatar. Les réactions du public sont mitigées. Certains sont dé- çus et regrettent que les médias mondiaux ne se focaliseront pas sur notre pays. D’autres par contre ne regrettent pas cette décision. Aussi, notre économiste nous précisait que toutes les simulations démontraient que notre Belgique n’avait rien à gagner car elles aboutissaient toutes à un déficit financier en fin de course. Mais une chose est certaine, si avant on pouvait dire qu’en football le principal est de participer, force est de reconnaître que maintenant le ballon rond est devenu une question de géopolitique importante. Autre nouvelle, qui nous concerne directement. C’est la découverte d’un foyer de brucellose à Hacourt en province de Liège. Les analyses effectuées suite à un avortement se sont avérées positives. La nouvelle a été publiée par un communiqué de l’Agence Fédérale pour la Sécurité Alimentaire. L’exploitation a été bloquée et un périmètre de protection a été instauré. La question que tout le monde se pose est simple mais la réponse n’est certainement aussi simple. Comment un nouveau cas s’est- il produit après dix années sans apparition d’aucun cas ? L’AFSCA planche sur la question pour faire la lumière. Ceci nous rappelle de bien tristes souvenirs et, surtout, nous montre que la vigilance au niveau sanitaire doit être permanente, continue et active. Croisons les doigts pour que cela reste un cas isolé. Notre agriculture régionale souffre déjà de nombreuses difficultés et il n’est ✝ Bilan de 15 années d’activités Au cours de sa dernière Assemblée générale, qui s’est tenue le 22 octobre dernier, une évocation du 15ème anniversaire a été présentée par le secrétaire J Charpentier. En premier lieu, il a tenu à évoquer la naissance de l’Amicale et les motivations qui avaient poussé Joseph Lahaye et Albert Simon à sa création. C’est en effet à l’issue d’une assemblée générale des Aînés de l’Entente Syndicale wallonne UPA-UDEF tenue à Gembloux le 20 novembre 1994 que l’idée de créer une Amicale des Retraités avait germé. L’année suivante, en mai 1995, un comité de 10 membres fut constitué. Albert et Thérèse Simon, Gilbert et Mathilde Wertz, Joseph et Henriette Lahaye, Léon et Raymonde Malmendier et Joseph et Marcelle Pirard. De ce comité furent nommés président, Albert Simon – trésorier, Gilbert Wertz et secrétaire, Mathilde Wertz. Cette Amicale devait répondre à une demande d’anciens dirigeants retraités de la classe agricole. Ils éprouvaient le besoin de se rencontrer entre amis afin de partager leur vie, leurs joies, leurs peines en se retrouvant une bonne dizaine de fois par année. C’est ainsi que des excursions furent organisées dans les plus beaux coins de Wallonie, des conférences sur des sujets les plus divers et qui se terminaient toujours par un excellent goûter. C’est cela qui nous a fait penser à l’organisation d’un ou deux séjours à l’étranger par année, soit l’Allemagne, la Hollande, l’Italie, la France et l’Angleterre. La volonté du comité était de promouvoir des activités culturelles de nature à faire découvrir les richesses de notre environnement. Un point d’orgue à toutes ces activités fut naturellement quelque chose de titanesque qui germa dans l’esprit de notre président Albert Simon, c’est-à-dire de relater dans une pièce théâtrale la vie 8 9 décembre 2010 NÉCROLOGIES Monsieur Victor LEHAIRE, époux de Marguerite YSEBAERT Né à Ossogne le 21 février 1935 et décédé à Mont-Godinne le 4 décembre 2010 Rue du Ruisseau 6 à Assesse ✶✶✶ Madame Irène ADRIAENS, veuve de Georges VANDECASTEELE, née à Zevekote le 13 mai 1934 et décédée à Elouges le 2 décembre 2010 L’UAW de Boussu Dour présente ses sincères condoléances à la famille touchée par ce décès brutal. Irène était une membre très présente lors des différentes activités de la section. ✶✶✶ La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA Pays de Herve pas nécessaire d’y ajouter un nouveau fléau. Je viens d’être contacté par notre président de la Section régionale de Verviers, Gustave pour l’opération Sapin Ardent qui vise à collecter des vivres pour les plus démunis. Espérons que nos laiteries répondront favorablement à cette demande et participeront activement à ce bel élan de générosité. A bientôt. agricole au Pays de Herve durant le XXè siècle. Il fallait oser pareille aventure. Avec la collaboration de Georges Legros, ils composèrent le canevas de cette pièce en 4 actes et un tableau. Pour ce faire, il a fallu recruter quelque 14 actrices et acteurs, chanteuses et chanteurs, toutes et tous issus du monde agricole. Cette rétrospective de la vie agricole rencontra un succès formidable dans la région. En effet, elle a été jouée 7 fois devant un public avoisinant les 300 entrées à chaque représentation. Voilà en quelques mots, le défi que s’étaient fixés les fondateurs de l’Amicale des Aînés du Pays de Herve, qui en 15 années de fonctionnement tient toujours joliment le cap. ✝ SOUVENIR «Il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents dans la mémoire des vivants » FRANKIE, ce 10 décembre, il y a 10 ans que tu nous quittais avec le sourire. Nous gardons ce sourire en mémoire. La Famille Verstra ete-Deconinck Brabant Wallon Vendredi 17 décembre A 13h30, jeux de cartes et goûter aux tartes au hall Manifagri à Wavre. Fleurus • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] 4 janvier 2011 Goûter des Rois dès 14 h à la buvette du foot à Hepignies Séance d’information : Les transmissions et donations d’entreprises agricoles ou industrielles, de terres à 0%, par Ch.Le Borne, fiscaliste de la FWA-Gembloux Invitation à tous ! Merci de vous inscrire auprès d’un membre du comité Aînés de Fleurus. Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Abonnement : Martine Dewez Editeur responsable:Yvan Hayez, secrétaire général Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes deWallonie Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard Prépress: Passe-Partout N° 115 9 décembre 2010 Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs F é d é r a t i o n d e s J e u n e s A g r i c u l t e u r s - C h a u s s é e d e N a m u r, 4 7 - 5 0 3 0 G e m b l o u x T é l . 0 8 1 / 6 0 . 0 0 . 6 0 - F a x 0 8 1 / 6 0 . 0 5 . 2 7 - E - m a i l : f j a @ f w a . b e - S i t e : w w w. f j a . b e A la Une Instabilité des prix et manque de prévisibilité au menu des futures générations d’agriculteurs ? Après les « fuites », qui avaient déjà suscité quelques réactions, la Commission européenne a, ce 18 novembre, et officiellement cette fois, adopté la communication relative à la prochaine réforme de la PAC « La PAC à l’horizon 2020 : Alimentation, ressources naturelles et territoire – relever les défis de l’avenir». Il s’agit là d’un document très important car il « cadrera » les débats que pourront avoir les ministres de l’agriculture de l’UE lors de leurs rencontres (Conseils), et ceux qu’auront également les parlementaires européens, désormais « co-décisionnaires » dans cette matière. A noter également que, dans la foulée de cette communication, la DG-AGRI a diffusé, ce 23 novembre, un second document officiel préparatoire à une « Analyse d’Impact » (économique, social et environnemental) qui devra être débattu entre l’ensemble des Directions Générales de la Commission européenne. D’ici au 25 janvier, ce document pourra être alimenté par les contributions des « parties prenantes » invitées à donner leurs points de vue (y compris chiffrés) sur base d’un questionnaire dont nous aurons l’occasion de reparler. La Commission s’octroie ensuite 1 mois avant de publier cette analyse d’impact, le 25 février donc. Prochaine étape ensuite, les propositions législatives de la Commission, qui sont programmées pour juillet 2011. Vous trouverez ci-joint les premiers commentaires que nous avons diffusé, il y a quelques jours via notre newsletter, et qui sont repris sur notre site internet. Depuis lors, le CEJA (Conseil Européen des Jeunes Agriculteurs), dont les membres se sont réunis ces 29 et 30 novembre à Bruxelles, a rappelé l’importance de donner la priorité aux jeunes agriculteurs dans les futures décisions qui seront à prendre. Le CEJA propose notamment l’attribution d’aides spécifiques « jeunes agriculteurs » inclues au 1er pilier (« top up young farmer ») ou le renforcement de mesures spécifiques (Young Farmer package) au niveau du second pilier. Nous partageons une grande partie de ces demandes. Favoriser l’accès au capital, développer les outils de formation et les échanges, tout cela est indispensable si on veut faciliter l’installation des jeunes agriculteurs. Mais nous insistons également sur le fait que ces mesures ne pourront pas, à elles-seules, suffire. Pour qu’elles soient réellement utiles et efficaces, il faut prioritairement que l’activité soit jugée suffisamment rentable au départ bien sûr, mais aussi prévisible sur le moyen et le long terme. Si on veut réellement assurer le renouvellement des générations en agriculture tout en promouvant davantage des systèmes de production durables, la recherche de solutions pour contrer mais aussi prévenir l’instabilité des marchés des matières premières agricoles reste donc plus que jamais d’actualité. La seconde condition est de se doter d’un budget renforcé, adapté Stabilité des revenus, prévisibilité des investissements : conditions de base pour assurer le renouvellement des générations en agriculture. Mais avec quels outils et quels moyens pour y parvenir ? et cohérent par rapport aux objectifs, parfois contradictoires, avancés par la Commission. Certains eurodéputés membres de la Commission Agricole du Parlement Européen ont eu l’occasion d’intervenir dans ce sens les 30 novembre et 1er décembre dernier à Bruxelles. Mais pour que ces interpellations puissent aboutir à des avancées concrètes, il faudra continuer à soulever les questions, à proposer, ou à soutenir certaines positions. Pour cela, nous aurons besoin de toutes vos participations, contributions et implications. Olivier Plunus «La PAC à l’horizon 2020...» : premiers commentaires de la FJA Pris séparément, on peut certainement qualifier chacun des défis et objectifs énoncés dans la première partie de cette communication de légitimes. Légitimes car ils sont basés sur l’ensemble des fonctions de l’agriculture : fournir une alimentation de qualité en quantité suffisante, contribuer à la croissance et à l’emploi via, notamment, les industries en amont et en aval de la production, préserver les paysages, gérer les ressources naturelles, et contribuer à l’atténuation du changement climatique. Objectifs louables et légitimes également car ils reflètent très certainement les prises de positions diverses exprimées dans le cadre du débat public. Nous y souscrivons donc également mais avec deux réserves que nous formulons sous forme d’interrogations. «Ces objectifs sont-ils nécessairement tous compatibles ? Et ensuite, et surtout, « Ces objectifs peuvent-ils être remplis dans le contexte concurrentiel que nous connaissons et avec les moyens proposés ? En d’autres termes, l’UE se dotera-t-elle des instruments (incluant les moyens budgétaires) à la hauteur de ses ambitions ? ». Et la question centrale qui demeure derrière tout cela pour nous est de savoir si les jeunes agriculteurs que nous représentons sont suffisamment protégés et renforcés par ces premières orientations de la Commission ? Pour répondre à ces questions, il faut se plonger dans la seconde partie du document qui concerne les outils que la Commission propose de mettre en œuvre. Gérer les crises en «rationnalisant les outils» Même si cela ne constitue pas une « surprise », la faiblesse du contenu relatif à la gestion des marchés constitue, pour nous, une déception. Rien n’est pro- posé pour tenter de prévenir les crises en agissant en amont du problème de la volatilité des prix. En cela nous estimons que les enseignements des fluctuations de prix que nous avons connues ces dernières années n’ont tout simplement pas été tirés. Rien donc (ou si peu) pour tenter de stabiliser les prix à des niveaux qui permettraient aux agriculteurs, partout en Europe, et y compris les moins biens « situés » sur l’échelle de la productivité, de couvrir leurs coûts de production et d’être, du moins en partie, rémunérés par le marché, pour cette fonction productive. La Commission ne souhaite donc pas reconsidérer des instruments qu’elle avait elle-même qualifiés « du passé » (gestion de l’offre, prix indicatifs et d’intervention, droits de douanes variables, stocks publics,…) en tentant de les améliorer, et de les combiner sur base d’éléments d’expérience. Allant encore un pas plus loin, la Commission propose de « rationnaliser » les derniers outils de gestion restants (outils requalifiés d’outils non plus « de marché », mais «de crise »). Elle renvoie par ailleurs cette question dans le camp du Groupe de Travail de Haut niveau, dont les conclusions sont attendues en décembre. Et par là-même dans le camp des agriculteurs, invités à s’organiser, à « renforcer leur pouvoir de marché », à négocier avec l’industrie alimentaire. Cette volonté de se priver de mesures publiques pour assurer la stabilité des prix signifie que les épisodes de volatilité accrue vont se poursuivre. Ce manque de prévisibilité au niveau des prix implique un risque plus élevé pour l’investisseur. Mauvais signal donc pour les jeunes agriculteurs amenés, demain, à engager des capitaux de plus en plus importants, tout cela dans une activité qu’ils pourraient juger incertaine. Les paiements directs : l’élément central du revenu réorienté vers les objectifs environnementaux Les paiements directs découplés vont donc demeurer l’élément (et l’outil) central de la politique agricole commune, sur lequel vont se cristalliser toutes les attentions, dont le nôtres. Tout d’abord, et c’est désormais pourtant là le nœud du problème, peu d’éléments neufs concernant le budget disponible qui fait (et fera encore) l’objet de discussions parallèles. Le Commissaire plaide pour le statut quo, mais dans « le contexte des contraintes des ressources budgétaires limitées… ». Bien que ne pouvant préjuger de sa taille, la manière dont les Etats membres pourraient se partager le « gâteau », et la manière dont seront octroyées ces aides entre agriculteurs, apparait déjà plus clairement. Concernant la répartition entre Etats, on peut se réjouir que la Commission annonce vouloir « éviter tout changement brutal » mais c’était bien le moins. Mais ce qui est moins enthousiasmant, c’est que le niveau moyen évoqué, va forcément désavantager les Etats ou les Régions comme les nôtres qui se situent dans le peloton de tête des montants moyens par hectare. Entre agriculteurs, la formule proposée, largement inspirée des propositions du Parlement européen, fait la part belle aux objectifs environnementaux que devront remplir les agriculteurs pour accéder à la totalité de ces aides. Le paiement de base ne sera plus octroyé sur base de références historiques et devrait inclure le respect des exigences de conditionnalité existantes. Les 2ème et 3ème « étages » des aides seraient quant à eux liés au renforcement des prestations visant à améliorer l’environnement. Comme nous 01 9 décembre 2010 l’avons déjà dit à plusieurs reprises, les jeunes agriculteurs ne sont pas opposés aux actions ou mesures visant, par exemple, à améliorer leurs facteurs de production que sont le sol et l’eau notamment. Mais ce que nous contestons c’est que cette évolution doive se faire dans de mauvaises conditions. Soit sans aucune garantie d’améliorer durablement la part du revenu provenant des prix et avec peutêtre moins de budget global au niveau européen, et probablement moins de budget, à terme pour la Belgique. Seul élément positif, la volonté affichée par la Commission de privilégier les « actifs », reste à définir ce terme, et tenter de privilégier au maximum les agriculteurs qui assurent une fonction productive. Le Développement rural On peut accueillir favorablement le fait que la Commission propose un large éventail d’outils. Mais attention au « fourretout ». Les priorités en matière de soutien à l’installation et aux investissements devront impérativement être renforcées, tout comme l’offre d’incitations. Incitations à la formation, et à toutes les mesures qui pourraient accroître l’autonomie des jeunes agriculteurs au sein de leurs exploitations (pratiques visant à limiter la dépendance en aliments, diversification, création de valeur ajoutée, …). Conclusions Cette communication démontre que le souhait de la Commission est bien de poursuivre une politique qui s’inscrit dans la droite ligne de celles menées depuis 1992. Politique à la fois axée sur la « compétitivité» de l’industrie alimentaire et sur la nécessité de renforcer le « verdissement » des soutiens publics accordés aux agriculteurs. Ces options, qui ont pourtant déjà montré leurs limites, seront-elles partagées par les ministres de l’agriculture et les parlementaires européens ? Probablement vu les rapports de force en présence. Les marges de manœuvre existent cependant. Et c’est à nous de continuer à argumenter, là où cela est possible. Nous continuerons à le rappeler qu’en se privant d’instruments de marchés, la Commission se prive d’une partie de la solution qui permettrait aux futures générations d’obtenir la plus grande partie de leur revenu de la vente de leurs produits, et de préparer leurs investissements plus sereinement. Elle prend également le risque que la restructuration (qu’elle entend d’ailleurs « soutenir » dans le cadre des mesures de développement rural) se poursuive mettant en péril (notamment) l’objectif d’équilibre territorial qu’elle appelle pourtant de ses vœux. Cette situation implique encore d’avantage la nécessité de renforcer le budget, de le rendre adapté et cohérent par rapport à l’ensemble des objectifs très ambitieux, et parfois contradictoires, dont la Commission a dressé la liste. Commission LAIT Une fois n’est pas coutume, la commission se tenait à Ciney, elle avait pour thème principal une « Rencontre avec des JA du Québec » Nous avions le plaisir d’accueillir de jeunes agriculteurs québécois, du bassin Lorrain pour être précis, dans le sudouest de la province. Ils sont venus nous présenter leur système de quota ainsi que leur mise en commun de marché. Tout d’abord voici le Québec en quelques chiffres : • Fermes laitières : 6400 • Quota : 2.8 milliards de litres • Troupeau moyen : 56 vaches • Production par ferme : 437.500 litres Pour rappel le quota moyen en Belgique est de 300.000 litres, mais les exploitations au Canada sont spécialisées dans le lait, il est donc normal que leur quota moyen par exploitation soit plus élevé. Concernant les entreprises de transformation, elles sont 90 à se partager le marché dont une coopérative (Agropur). Mais la grande différence réside dans la collecte qui est organisée par les producteurs via la FLPQ (Fédération des producteurs laitiers du Québec), ce qui diminue les coûts de transports en évitant les doublons, et se fait tous les 2 jours. La FPLQ dirige le lait vers les différentes usines, c’est ce qu’on appelle « La mise en commun de marché ». Cela permet de valoriser le lait au mieux, et de rémunérer de manière équitable chaque producteur de lait, seul la prime qualité et les taux font varier le prix d’une exploitation à l’autre. Concernant les quotas, ceuxci sont également contrôlés par les producteurs, qui ont instauré depuis 5 ans un A l’heure où les travaux agricoles se terminent et où le matériel agricole se remise tout doucement, il nous semble important de repréciser que le permis G ne peut dans aucun cas servir à d’autres fins que celles du secteur agricole et forestier. En effet, lors de la parution d’un article sur le passage du permis tracteur (permis G) dans un magazine trimestriel, un jeune déclarait avoir besoin du permis G dans le cadre d’un job d’étudiant et ce afin de pouvoir conduire des bennes de terrassement. Suite à cette parution, une note du Service public fédéral Mobilité et Transports nous demandait de rappeler aux jeunes en possession du permis G, qu’une benne de terrassement ne constitue nullement un véhicule faisant partie des véhicules repris sous la catégorie G. La définition de cette catégorie (reprise dans la version coordonnée de l’AR du 23 mars 1998) étant la suivante : plafond mais le quota se négocie tout de même à 17.000€ le kg de MG/J soit un peu près 1.7€ par litre. Cependant l’acheteur ne paye son quota qu’à partir de la 6e année, ce qui permet de faciliter l’investissement. Il y a également un plafond concernant le nombre de kg MG/J, il est donc et c’est voulu impos- sible de se développer rapidement. Malgré ce système, le nombre de producteurs est passé de 7000 à 6400 au Les termes « tracteur agricole ou forestier » désignent tout véhicule à moteur, à roues ou à chenilles, ayant au moins deux essieux, dont la fonction réside essentiellement dans sa puissance de traction, qui est spécialement conçu pour tirer, pousser, porter ou actionner certains outils, machines ou remorques destinés à l’emploi dans l’exploitation agricole ou forestière et dont l’utilisation pour le transport sur route de personnes ou de choses ou pour la traction sur route de véhicules utilisés pour le transport de personnes ou de choses n’est qu’accessoire. Québec, mais les exploitations restent familiales. Ce système n’est possible que parce les pouvoirs publics s’impliquent, par la limitation des importations (plus de 200% sur le beurre) et étudie le prix du lait en tenant compte des coûts de production. De leur côté les producteurs planifient la production pour satisfaire les besoins de marché et évacue le surplus (si il y en a) à leurs frais. Le prix actuel de base est de 47 cents dont 60% représentent les coûts de production, dans les 40% restant, il faut retirer les investissements, le salaire et l’amortissement du quota acheté. Chose importante, ils ne touchent aucune subvention et sont soumis aux même contraintes environnementales que nous sauf que la QFL a été rendue obligatoire par eux-mêmes. En Conclusion ce système arrange l’état qui ne s’occupe pas de la gestion des volumes, les transformateurs qui peuvent compter sur un lait de qualité et un approvisionnement garanti et stable et enfin les producteurs qui sont rémunérés justement. De plus, le panier de la ménagère est moins cher qu’aux USA, les industries alimentaires se permettent de diminuer leurs marges car elles peuvent compter sur la stabilité. S’il faut retenir un message de nos amis québécois, c’est qu’ils souhaitent faire reconnaître l’exception agricole à l’OMC et le droit à la souveraineté alimentaire. Après cet exposé, s’en est suivi un échange, où j’ai notamment demandé à ces jeunes agriculteurs s’ils pensaient que leur système n’était pas menacé par l’OMC et ses impératifs de libre-échange. Ils sont confiants en leur gouvernement et leur système pour l’avenir et ce système existe d’ailleurs dans d’autres secteurs comme la volaille. En effet avec les investissements consentis notamment en matière de quotas, si le système venait à tomber, ce serait une catastrophe économique. A l’ordre du jour également, figurait le thème « Superprélèvement ou pas ??? », la situation actuelle affiche un surplus de 100 millions de litres sur la période avril-octobre soit près de 3% de surplus sur le quota national annuel. Ce surplus était de 80 millions en septembre donc il a augmenté. Pour donner une idée sur l’augmentation de la production, on a produit 6.4% de plus par rapport à octobre 2009. Il faudra donc rester vigilant en matière de respect du quota et il est utile de vous rappeler que le leasing est disponible jusqu’au 28 février. Sébastien Geens Secrétaire Lait BESOIN DE MAIN D’ŒUVRE, SAISONNIÈRE OU PERMANENTE ? Comparaison des coûts, déductions fiscales et aide dans vos démarches administratives. JEUDI 16 DÉCEMBRE 2010 à 19h30 Au Quartier Latin, rue des Brasseurs 2 A 6900 Marche-en-Famenne Il convient donc d’éviter toute infraction au code de la route qui engendrerait bon nombre de soucis pour le contrevenant et surtout de graves ennuis en cas d’accident ! • M. Botterman (Mission Wallonne des Secteurs Verts) : Intérêt du salariat en agriculture et présentation des aides possibles • Mme Langenaeke (Acerta) : Comparaison des différentes formules d’emploi (administration, coûts,…) • Mlle Simon (Cefigam) et Mme Guichard (agricultrice) : Témoignages français sur la pratique des groupements d’employeurs Est disponible à la FJA 20 euros pour les membres FJA ou FWA 25 euros pour les non-membres Merci de confirmer votre présence à l’Agri-Business de CBC Soit par tél. au 0800/920.20, soit par fax au 081/23.51.69 ou par e-mail à [email protected] Pour l’obtenir: Faites un virement au compte: 104-0306012-24 en indiquant en communication: «Permis G» + votre numéro de membre (si membre) + votre adresse Organisation : CBC avec la participation de la FJA et d’ACERTA Pour tous renseignements supplémentaires : composez le 081/627.441 02 9 décembre 2010 Interpom 2010 ou l’apologie de la pomme de terre… Formation Professionnelle Agricole Le salon professionnel européen de la pomme de terre, des fruits et des légumes s’est tenu les 28, 29 et 30 novembre derniers au Kortrijk Xpo. Ce salon, qui se tient tous les 2 ans, est une initiative de Belgapom, organisation professionnelle agréée des négociants et des transformateurs belges de la pomme de terre. Salon en constante progression Au fil des années, Interpom s’est forgé une solide réputation. Le salon s’adresse à la fois aux producteurs, à l’industrie de transformation, aux professionnels de l’emballage, aux acheteurs et aux négociants en pommes de terre, fruits et légumes. En stéréotypant un peu, on peut admettre que contrairement à Agribex ou à la foire de Libramont, Interpom fait la part belle aux professionnels du secteur et à un public plus averti. Interpom est donc incontournable pour ces derniers. Illustration en quelques chiffres : 220 exposants, 5 halls d’exposition de 26.500 m² , 14.000 visiteurs issus de 22 pays différents. Culture de la pomme de terre en forte hausse L’occasion est donnée ici de s’arrêter quelques instants sur ce secteur de la pomme de terre qui en forte progression depuis quelques années en Belgique et en Région Wallonne plus particulièrement. En effet, la diminution des quotas betteraviers et des chicorées avec en parallèle un prix plus qu’incertain au niveau des céréales, a incité de plus en plus d’agriculteurs à augmenter leur emblavement en pommes de terre. Soit par contrat de location à l’année soit en les cultivant eux-mêmes. D’où une hausse de la production de plus de 8,8 % par rapport à l’an dernier qui avait déjà connu une nette augmentation. A noter qu’à l’inverse, au niveau européen on constate une diminution de la production de 4.4 % soit de 1.100.000 tonnes. A noter quand même, que les 5 principaux pays producteurs de pommes de terres en Europe sont la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Seule cette dernière, parmi le club des cinq, a produit plus de pommes de terre cette année. La diminution européenne cette année peut s’expliquer en partie par les mauvaises conditions de récolte et les rendements moyens en baisse. En termes de superficie, le raisonnement est le même, la Belgique a vu ses emblavements s’élever de 9.2 % alors qu’au niveau eu- Toutes provinces, selon la demande Interpom : salon européen de la pomme de terre, des fruits et des légumes différence de rendement entre les variétés. Comme on l’a dit, la Belgique voit sa production augmenter alors que les récoltes se sont déroulées dans des conditions exécrables cette année. Déjà l’an dernier, rappelons-nous, la sécheresse avait rendu les récoltes très délicates, cette ter un peu malgré la pluie qui continuait à tomber mais c’est maintenant le gel qui va avoir pour conséquence la perte des pommes de terre toujours dans les buttes. Humidité, tare élevée, gel. Tous ces paramètres engendrent et vont continuer à engendrer une conservation extrêmement difficile cette année. Malgré cela, en Belgique, cette année, le cap des 3 millions de tonnes de pommes de terre transformées en frites, purée, chips, flocons et autres granules sera atteint. Ce qui permet, notamment, à la Belgique de détenir la croissance la plus rapide, surtout en ce qui concerne l’exportation mondiale, de produits à base de pommes de terre. Soudure, électricité, maçonnerie, menuiserie, mécanique agricole, comptabilité, phytopharmacie, alimentation animale, maladies du bétail, insémination artificielle, informatique à la ferme, soins aux onglons, manipulation du bétail, horticulture et botanique, aménagement des bâtiments agricoles, production porcine, élevage BBB, droit rural, diversification en petits élevages, élevage ovin et caprin, fromagerie, art floral, viticulture, valorisation des produits du terroir, … Si vous désirez vous inscrire à un cours, merci de renvoyer le formulaire d’inscription ci-joint soit par courrier à la Fédération des Jeunes Agriculteurs, Chée de Namur, 47 à 5030 Gembloux ; soit par fax au 081/60 05 27 ; soit par téléphone au 081/627.441 Nom :.................................................................... Prénom : ................................................................ Adresse : ............................................................... Matériel exposé très impressionnant : ici, arracheuse de pommes de terre 4 routes ropéen on constate un recul de 0.1%. La production moyenne par hectare dans les cinq pays est estimée à 44,6 tonnes, ce qui est une diminution de 4,5 % par rapport à il y a un an. Il faut cependant, souligner l’extrême subjectivité de cette moyenne de tonnage par hectare du fait de la très grande année c’est la pluie qui a contraint les agriculteurs à arracher entre les gouttes et dans des conditions extrêmes. On estime qu’au 15 novembre, il restait environ 3.000 hectares à récolter en Europe et ce principalement dans le Sud des Pays-Bas et en Belgique. Depuis, on a bien sûr pu récol- Conclusion Les conversations, devant les incontournables sachets de frites propres à Interpom, tournaient bien évidemment sur les thèmes évoqués ci-dessus. Malgré cela, la bonne humeur était plutôt de mise et pour cause : les prix se tiennent assez bien cette année. Fort heureusement d’ailleurs et ce afin de compenser les pertes liées à l’arrachage, à la conservation et à la grosse charge de travail fournie. VAN BINST Guillaume Localité : ................................................................ Code Postal : .......................................................... Tél : ....................................................................... Lieu et date de naissance : ....................................... ............................................................................. Num. de carte d’identité (12 chiffres): ……….-……………………..-……….. Je désire m’inscrire au cours : A B C Lieu du cours : ........................................................ Intitulé du cours : .................................................... Saint-Nicolas à la rescousse des agriculteurs wallons… A l’initiative de l’émission « la Clé des Champs » une délégation de jeunes agriculteurs namurois sont allés prêter main forte à Saint-Nicolas qui rendait visite aux élèves de l’école communale de Temploux et ce malgré son emploi du temps fort chargé ces temps-ci. Comme vous avez peut-être pu le voir dans l’émission « la Clé des Champs » diffusée sur la1 le 4 décembre dernier, la FJA a dernièrement collaboré activement avec Saint-Nicolas. En effet, c’est à bord d’une bennette attelée à un tracteur et avec Photo de classe autour du Grand-Saint quelques jeunes agriculteurs qui suivaient –remplissant ainsi le rôle dévolu au père fouettard- que le Grand Saint s’est rendu à l’école communale de Temploux le 25 novembre dernier. Tout cela filmé par une équipe de la clé Des Champs. L’entrée dans l’école, puis dans la classe de Madame Bernadette se fit, vous l’imaginez aisément, sous les yeux émerveillés des enfants et par des chansons (maîtrisées à la perfection) dédiées au Grand Saint. Les chérubins ayant été bien sages durant l’année, vinrent sur les genoux de SaintNicolas où contre la remise d’un beau dessin reçurent une série de cadeaux marqués du logo « la bande des fé lait » en plus des habituels bonbons et autres biscuits. Après cela, les jeunes distribuèrent le bon lait cru (chauffé et chocolaté pour l’occasion) et discutèrent avec les enfants, parents et enseignants, de l’agriculture en général. Au-delà du plaisir de l’initiative, cette visite constitue une réelle opportunité afin de faire découvrir ou redécouvrir les bons produits de notre terroir et pour discuter du métier d’agriculteur au sens large. Nous pouvons rappeler ici que cette démarche est un des objectifs primordiaux des différentes Fermes en Ville que Saint-Nicolas bien installé dans la bennette la FJA organise tout au long de l’année dans toute la Wallonie et à Bruxelles. Pour l’anecdote lorsque SaintNicolas demanda aux jeunes 03 9 décembre 2010 ce qu’ils souhaitaient pour leur fête, la réponse fusa : des prix stables, une PAC forte pour après 2013 et que les consommateurs mangent des produits wallons. Pourvu que Saint-Nicolas exauce leurs vœux ! VAN BINST Guillaume Nouveaux Comités FJA 2011 FJA FLEURUS FJA DINANT FJA HOUFFALIZE-VIELSALM Président : Aurélien DIVERS Vice-Président : François LOURTIE Secrétaire : Nathalie GILIS Trésorière : Mélanie VERMEIREN Délégué Commission Viande : Thibaud SOMVILLE Délégué Commission Lait : Mathieu DAVAUX Délégué Commission Environnement : Diederick DENDAUW Délégué Commission Grandes Cultures : Maxime DE MUNCK Délégués : Marie HANNET, François-Xavier VANCOMPERNOLLE, Delphine AMANT, Justine DIVERS, Valentin DAVAUX, Nicolas REYNENS, Mathieu VENTRE DE LA TOULOUBRE Président : Laurent GRAINDORGE Vice-Président : Simon DAWAGNE Secrétaire : Hélène DAIWAILLE Trésorière : Sophie DELCROIX Déléguée Commission Viande : Marie KINARD Délégué Commission Environnement : Hans VAN GASTEL Déléguée Commission Lait: Elise LEBOUTTE Délégué Commission Grandes Cultures : Yolin TARGE Délégués : François-Xavier DAWAGNE, Clément DAWAGNE, Cassandre FLOYMONT, Gauthier GRAINDORGE, Guillaume GRAINDORGE, Thibault FLOYMONT, Julien GRAINDORGE FJA BASTOGNE Président : Denis CREMER Vice-Président : Jean-Philippe ANNET Secrétaire : Audrey HUBERT Trésorier : Adrien ANNET Délégué Commission Viande : Yvan CREMER Délégué Commission Viande : Xavier CARA Délégué Commission Environnement : Sébastien CREMER Délégué Commission Lait : Kevin NISEN Délégués : Anne-Lyse ANNET, Samuel DEBARSY, JeanFrançois STILMANT, Anthony ANNET, Patrick PIERLOT, François BLERET, Cédric MAQUET Président : Emilien BOSSUT Vice-Président : Eric DE NEVE Secrétaire : Sébastien DEPOORTERE Trésorière : Pauline JOURQUIN Délégué Commission Viande : Guillaume DEMAREZ Délégué Commission Lait : Pierre JOURQUIN Délégué Commission Environnement : Xavier DECONINCK Délégué Commission Grandes Cultures : Christophe GOETGEBEUR Délégués : Arnaud VAN DEN AVENNE, Alain LELEUX, Renzo WILLEM, Antoine BOSSUT, Valery VANDEMERGEL, Anaïs FOURDIN, Marie DEBRUYN, François COUVREUR Président : Maxime GUILLAUME Vice-Présidente : Audrey HENRY Secrétaire : Charlotte BLOMME Trésorière : Sophie MASSON Délégué Commission Viande : Jean-Michel DE RYCKEL Délégué Commission Lait : Michaël DEGRAUX Délégué Commission Environnement : Alexandre DELVAUX Délégué Commission Grandes Cultures : Antoine VAN DEN ABEELE Délégués : Marie-France LIBERT, Guillaume BLOMME, Camille FRENNET, Gauthier CANIVET, PierreAlexandre CANIVET, Jérôme CORNET, Guillaume PERLINE FJA ROCHEFORT FJA BLEGNY FJA PHILIPPEVILLE Présidente : Astrid CARTON Vice-Président : Mathieu MARLAIR Secrétaire : Catherine HERMAN Trésorière : Justine POLET Délégué Commission Viande : Max BOURGUIGNON Déléguée Commission Lait : Wendy LEYS Délégué Commission Environnement : Quentin GUYOT Délégué Commission Grandes Cultures : François CORBIAU Délégués : Ludovic DAWAGNE, Aurélie DAWAGNE, Sylvain POLET, Maxime BILLY, Laurent DEMARCHE, Guillaume DEMARCHE, Thomas CAVILLOT Président : Benoît DECKERS Vice-Président : François REMACLE Secrétaire : Mathieu LODOMEZ Trésorier : Julien HUSQUET Délégué Commission Viande : Jonathan COUNSON Délégué Commission Lait : Alexandre LAKAILLE Délégué Commission Environnement : François PIRSON Délégué Commission Grandes Cultures : Bastien WILMOTTE Délégués : Pierre-Olivier JONKEAU, André PIRSON, Julien SAMRAY, Antoine LAURENT, François MONFORT, Antoine HUSQUET, Julien LAURENT FJA FOSSES-LA-VILLE FJA ATH Président : Maxime HENSSEN Vice-Président : Cédric DELEVAL Secrétaire : Xavier ROGISTER Trésorier : Jérôme ROGISTER Délégué Commission Viande : François SNOECK Délégué Commission Lait : Jean CALIFICE Déléguée Commission Lait : Hélène SCHYNS Délégué Commission Environnement : Gilles HOUBEAU Délégués : Philippe HENSSEN, Eric FRANCK, Maureen FRAITURE, Sabine BOSARD, Maurane SCHYNS, Tom DUIZINGS Président : Martin MARIJSSE Vice-Président : Vincent BROGNIET Secrétaire : Célie PINELLE Trésorier : Rémy FAGNANT Délégué Commission Viande : Julien CELLIERE Délégué Commission Lait : Kevin JACQUEMYN Délégué Commission Environnement : Kim DE VOEGT Délégué Commission Grandes Cultures : Tim DE VOEGT Délégués : Arnaud CHAMPION, Gaëtan PIRET, Marie PAULY, François PAULY, Laëtitia JACQUEMYN, Manon SANDERS, Damien STRIVET Agenda des élections des nouveaux Comités FJA 2011 DECEMBRE VENDREDI 3 DECEMBRE FJA SENEFFE : Election du Comité de Section Locale à la Taverne « Le Central », Place Lambert Schiffelers 7 à 1400 Nivelles. FJA AUBEL: Election du Comité de Section Locale. FJA FLORENNES: Election du Comité de Section Locale. VENDREDI 10 DECEMBRE FJA CORNESSE : Election du Comité de Section Locale chez Valérie Dumont, Rue Saint-Germain 42 à 4860 Pepinster. FJA NORD LUX : Election du Comité de Section Locale à l’Amitié Saint-Martin, rue de l’Abbé Deldof 5 à 6941 Tohogne. SAMEDI 11 DECEMBRE FJA NIVELLES : Election du Comité de Section Locale à la Ferme artisanale de Bousval, rue Haute 44 à 1470 Bousval (Genappe). VENDREDI 17 DECEMBRE FJA SOIGNES : Election du Comité de Section Locale au Cercle Saint-Martin, rue du Moulin 15 à 7062 Naast. FJA WAREMME : Election du Comité de Section Locale. FJA NAMUR-SUD : Election du Comité de Section Locale. JANVIER Une nouvelle possibilité s’offre à toi. A par tir de cette année, tu as le choix entre • Te faire membre pour un an au prix de 10 euros • Te faire membre pour 3 ans (2011-2012-2013) au prix de 25 euros, soit un avantage de 5 euros ! LIEGE Il te suffit de verser la somme de ton choix sur le compte 1043252972-27 en indiquant en communication ton nom, prénom, et adresse ainsi que le numéro de la section locale dans laquelle tu souhaites être membre. Pour cela tu peux t’aider du tableau ci-dessous. Ta carte te seras alors envoyée le plus rapidement possible. Si tu choisis la nouvelle formule de 3 ans, les cartes des 2 années suivantes te seront envoyées au début de l’année correspondante. Donc tu recevras ta carte 2012 début janvier 2012. LUXEMBOURG NAMUR 4* 5$', #34/).' .&'..' 4*,/$'%1 ,').8 '.42'2&'..' '#52#+.) /.35+:62#+. /.&2/9+:)'/+3 /5((#,+9'!+',3#,- +.'8 /-+.'3 /2.'33' /2&57'-$/52) +.#.4 ,'5253 2&'..'3 5&57'-$/52) ,/2'..'3 '59' #..54 &2&'..' /33'3,#!+,,' '2$'3+.%*' '.2+*#0',,' '-$,/57 '.'((' #,-'&8 #-52 +,,8 '%*#+.'26' *+,+00'6+,,' BRABANT /+).+'3 02+-/.4 +6',,'3 /%*'(/24 '#5-/.4 "#2'--' " )*'9:' /52.#+ /52.#+ 04 9 décembre 2010 VENDREDI 7 JANVIER FJA MONS-QUIEVRAIN : Election du Comité de Section Locale au Café de l’Union, Place de Maisières 6 à 7020 Maisières. FJA HENRI-CHAPELLE : Election du Comité de Section Locale. FJA BEAURAING : Election du Comité de Section Locale. VENDREDI 14 JANVIER FJA TOURNAI 1 : Election du Comité de Section Locale chez Mathieu Hovine, rue de la Ferme du Préau 2 à 7533 Thimougies. FJA HANNUT : Election du Comité de Section Locale. FJA EGHEZEE : Election du Comité de Section Locale. FJA PROVINCIALE DE LUXEMBOURG: Election du Comité de Section Provinciale. VENDREDI 21 JANVIER FJA TOURNAI 2 : Election du Comité de Section Locale au Café La Manille, rue de la Brasserie à 7620 Guignies. FJA SPRIMONT : Election du Comité de Section Locale. FJA GEMBLOUX : Election du Comité de Section Locale. VENDREDI 28 JANVIER FJA MERBES-BINCHE : Election du Comité de Section Locale au Café Le Petit Mousse, Avenue de Liège à 7130 Binche. FJA RECHAIN-HERVE : Election du Comité de Section Locale. FJA ANDENNE : Election du Comité de Section Locale à la Salle de l’Ecole communale, rue Chefaïd 13 à 4500 Solières. MARCHÉS BATTICE CINEY 01/12/2010 Nombre: 194 Taureaux ordinaires: Taureaux cul de poulain âgés: 1,00-1,40 1,70-2,10 Vaches ordinaires: 200-375 Vaches bonne conformation: 400-550 Vaches cul de poulain: 1100-1400 Vaches cdp âgées: 725-800 Génisses ordinaires: 300-425 Génisses cul de poulain: 600-800 Taureaux cul de poulain : 750-1100 Taureaux 6 à 10 mois: 300-400 Jeune veaux: 50-300 Assez calme. Prochain marché le 08/12/10. Prix au kg (1,00-1,40) (1,70-2,10) Prix à la pièce (200-375) (400-550) (1100-1400) (725-800) (300-425) (600-800) (750-1100) (300-400) (50-300) BRUGES 01/12/2010 Nombre: 1398 Taureaux Prix au kg sur pied c. d. poulain <24 m & 650 kg: 3,17-3,30 (3,17-3,30) c. d. poulain >24 m & 650 kg: 2,61-2,86 (2,61-2,86) assimilés: 2,29-2,54 (2,29-2,54) bonne conformation: 1,64-1,89 (1,64-1,89) 60%: 1,39-1,48 (1,39-1,48) 55%: 1,27-1,32 (1,27-1,32) Holstein: 1,05-1,20 (1,05-1,20) Vaches cul de poulain: 2,71-2,91 (2,71-2,91) assimilées: 2,26-2,36 (2,26-2,36) bonne conformation: 1,85-2,10 (1,85-2,10) 55%: 1,12-1,37 (1,12-1,37) 50%: 0,92-1,07(0,92-1,07) fabrication: 0,77-0,92 (0,77-0,92) Génisses cul de poulain: 2,75-3,05 (2,75-3,05) assimilées: 2,48-2,63 (2,48-2,63) bonne conformation: 1,60-2,00 (1,60-2,00) Sem. du 22 au 28 novembre 10 Taureaux A - S2 480,23 A - S3 442,34 A - E2 404,49 A - E3 389,24 A - U2 331,36 A - U3 306,84 A - R2 284,59 A - R3 259,37 A - O2 246,26 A - O3 233,73 Vaches D - R2 268,71 D - R3 248,10 D - O2 221,01 D - O3 212,78 D - O4 210,25 D - P2 178,86 D - P3 171,32 Génisses E - U2 354,00 E - U3 333,50 E - R2 275,50 E - R3 265,50 (479,44) (441,49) (404,02) (389,14) (329,28) (306,13) (283,14) (257,69) (245,55) (233,02) (268,71) (249,28) (221,08) (213,14) (210,33) (178,22) (171,48) (354,00) (333,50) (275,50) (266,00) PRODUITS LAITIERS 01/12/2010 Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière Prix par 100 kg beurre 355,70 (354,57) poudre de lait écrémé 207,53 (208,14) poudre de lait entier 268,64 (266,98) cheddar 312,50 (310,00) . '* " ' " '* " ' . '* BRUXELLES Sem. du 25 novembre au 1 décembre 2010 Prix livré usine €/tonne Blé panifiable 218,00 (218,00) Blé fourrager 205,00 (205,00) Escourgeon fourr 195,00 (195,00) SYNAGRA 07/12/10 Prix indicatifs des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine. Prix culture en €/tonne blé fourrager 200,00 (187,50) blé meunerie 12/35/220 206,00 (193,50) escourgeon fourrager 184,50 (172,50) maïs indigène 198,50 (187,50) maïs humide 30% 135,50 (126,50) 4,00 (4,00) (+ ou - € /T /% humidité) MATIERES PREMIERES ALIMENTATION BETAIL 01/12/2010 Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce GFI: BIRB SAINT-TROND 02/12/2010 porcelets 20-23kg (€/pièce) 22-25 truies carcasses (€/kg) 0,62-0,88 (22-25) (0,62-0,88) Pulpes sèches bett. 8mm France 198 Luzerne 18% pellets 6mm France 200 (200) Tourteau Tournesol 28% Argentine 202 (207) Tourteau colza 34% Belgique 250 (242) Tourteau soja 43% Argentine 356 (351) Tourteau soja 44% Hollande 351 (347) Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés 436 (429) Tourteau colza 49lin 40% Belgique 371 (370) Tourteau lin 40% Belgique 398 (396) Glutenfeed maïs 22% EU 200 (202) Manioc Thaïlande 216 (215) Mélasse cannes 192 (192) (198) CHICAGO 8M @ : L C 30/11/2010 1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne. DEINZE - VOLAILLES 01/12/2010 • Poules à bouillir: extra lourdes (+ 3,5 kg): brunes (1,8 à 2,0 kg): blanches (1,6 à 1,8 kg): • Poulets à rôtir (1,8 kg): • Lapins: 0,47-0,49 0,20-0,22 0,16-0,18 0,86-0,88 2,50 (0,47-0,49) (0,19-0,21) (0,15-0,17) (0,86-0,88) (2,50) KRUISHOUTEM -OEUFS 650,25 183,59 530,00 160,65 (174,59) (154,30) Tourteau Soja 338,60 287,19 (278,34) INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX 25/11/2010 Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés Soja Prix par 100 pièces Oeufs de poules élevées en batterie Prix producteurs Cat.0: 77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g Cat. 4: 57,50 g Cat. 5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g Prix négoce XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g Froment Maïs mondiaux, en $/tonne. 07/12/2010 blancs 5,29 (5,23) 4,05 (3,99) 3,70 (3,62) 3,34 (3,25) 2,97 (2,88) 2,55 (2,48) 2,16 (2,12) 1,89 (1,86) 5,79 (5,73) 4,20 (4,12) 3,47 (3,38) 2,46 (2,42) bruns 5,36 (5,32) 4,12 (4,08) 3,85 (3,80) 3,47 (3,42) 3,08 (3,03) 2,67 (2,62) 2,19 (2,15) 1,93 (1,89) 5,86 (5,82) 4,35 (4,30) 3,58 (3,53) 2,49 (2,45) Graines U.S. Cif Rotterdam: 523 (508) Graines Arg. Cif Rotterdam: 522 (512) Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam: 429 (420) Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam: 442 (434) Graines Europe “00” Cif Hambourg: 582 (581) Tourteaux 34% Fob Hambourg: 282 (291) Colza Lin Graines Canada Cif. Europe: 715 (725) Tourteaux 36% Allemagne: 525 (555) POMMES DE TERRE 07/12/2010 Bintje: Marché ferme (offre inférieure à la demande). La demande industrielle est calme (les usines travaillent leurs achats Oeufs de poules élevées au sol " ' M<>< CARCASSES DE GROS BOVINS Semaine du 22 au 28 novembre 10 Porcelets 23kg + supp 33,50 (32,50) porcs carcasses 100kg 132,50 (129,00) !)% & )! + $! (1,00-1,20) KLI< 03/12/2010 Nombre d’animaux exposés: 2342 dont bétail maigre et de boucherie: 2307; chevaux: 35. Prix du bétail bovin hors TVA et frais de marché inclus. a) Bétail maigre Veaux prix à la pièce Pie noir: 0-120 (0-120) Pie rouge: 40-140 (40-140) BBB ordinaire: 100-350 (100-350) Cul de poulain mâle: 600-850 (600-850) Cul de poulain femelle: 475-725 (475-725) Génisses: 180-250kg: PN/PR: 160-260 (160-260) BBB culard: 500-700 (500-700) 250-400kg: PN/PR: 310-410 (310-410) BBB culard: 810-1060 (810-1060) 400-500kg: PN/PR: 350-550 (350-550) BBB culard: 1050-1335 (1050-1335) pleines: 1160-1760 (1160-1760) Vaches: moyennes, PN/PR: 180-580 (180-580) mixtes cat.II: 580-730 (580-730) mixtes cat. I: 830-1030 (830-1030) BASTOGNE 1,00-1,20 J 04/12/2010 Nombre de bovidés: 481 Catégorie boucherie: Taureaux prix au kg cul de poulain.: 2,75-3,25 (2,75-3,25) assimilés: 2,50-2,70 (2,50-2,70) bonne conformation 1,45-1,95 (1,45-1,95) 60%: 1,30-1,50 (1,30-1,50) poids lourds: 1,10-1,30 (1,10-1,30) Vaches prix à la pièce bonne conformation: 750-875 (750-875) 1ère catégorie 45%: 450-600 (450-600) 2ème catégorie 40%: 150-275 (150-275) de fabrication: 125-200 (125-200) Génisses prix au kg cul de poulain.: 2,50-3,00 (2,50-3,00) assimilées.: 2,30-2,60 (2,30-2,60) bonne conformation: 720-870 (725-875) ordinaires: 300-500 (300-500) Stationnaire, bon bétail ord en baisse. Catégorie commerce prix à la pièce vaches cul de poulain -5 ans: 1250-1850 (1250-1850) vaches cul de poulain +5 ans: 1200-1600 (1200-1600) bonnes vaches ordinaires: 650-750 (650-750) vaches ordinaires: 300-400 (300-400) veaux cul de poulain: 400-800 (425-850) veaux Blanc Bleu: 250-350 (265-365) veaux Bleus Holstein: 120-175 (130-190) veaux rouges: 80-125 (95-135) veaux noirs bonne qualité: 60-105 (70-115) veaux noirs moyenne qualité: 0-60 (0-70) Stationnaire. Veaux: baisse. ordinaires: Prix stables. LO ;<J 9FM@ cul de poulain 2 à 4 ans: 990-2190 (990-2190) âgées: 840-2140 (840-2140) Taureaux: ordinaires: 180-250kg: 190-445 (190-445) 250-320kg: 420-515 (420-515) 320-370kg: 455-575 (455-575) 370kg et +: 540-680 (540-680) assimilés: 180-250kg: 610-765 (610-765) 250-320kg: 740-890 (740-890) 320-370kg: 640-1040 (640-1040) 370kg et +: 990-1190 (990-1190) C.d.p.: 180-250kg: 815-965 (815-965) 250-320kg: 965-1115 (965-1115) 320-370kg: 1115-1215 (1115-1215) 370kg et +: 1240-1365 (1240-1365) b) Bétail de boucherie Vaches prix au kg fabrication: 0,80-1,00 (0,80-1,00) 50%: 1,05-1,25 (1,05-1,25) 55%: 1,25-1,45 (1,25-1,45) assimilés: 2,15-2,40 (2,15-2,40) cul de poulain 2,60-2,80 (2,60-2,80) Taureaux 55%: 1,60-1,80 (1,60-1,80) 60%: 1,85-2,05 (1,85-2,05) assimilés 2,70-2,90 (2,70-2,90) cul de poulain 2,90-3,40 (2,90-3,40) Tendance: stationnaire. Prochain marché le 10/12/10. K8 La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. " ' ". ' " '* . '* ". ' . '* ". ' . '* !+% !) % & #%,&! & #+& )& )+&& ) #)& ,!)% %! !#!&- Prix producteurs Cat. 0: +77,50 g Cat. 1: 72,50 g Cat. 2: 67,50 g Cat. 3: 62,50 g Cat. 4: 57,050 g Cat.5: 52,50 g Cat. 6: 47,50 g Cat. 7: 42,50 g Prix négoce XL + 73 g L + 63-73 g M + 53-63 g S - 53 g blancs 7,30 (7,08) 6,06 (5,84) 5,42 (5,22) 4,74 (4,57) 3,97 (3,82) 2,90 (2,83) 2,31 (2,27) 2,04 (2,01) bruns 7,92 (7,67) 6,68 (6,43) 6,01 (5,76) 5,30 (5,06) 4,45 (4,22) 3,02 (2,97) 2,34 (2,30) 2,08 (2,04) antérieurs + contrats + autres variétés). L’export vers la Russie reste perturbé par les obstacles phytosanitaires. L’offre est limi- tée par le froid et comprend essentiellement les lots en stockage précaires et les lots de mauvaise conservation. Les cours se si- tuent entre 15,00 et 18,00 €/100 kg (tout venant, vrac, départ, 35 mm +, hors TVA). Le prix le plus pratiqué pour l’industrie belge se situe entre 15,00 et 16,00 €/100 kg. Les exportateurs hollandais sont davantage présents et accordent les prix les plus élevés. Plant de Bintje: Marché ferme et prix en légère hausse. Très peu 7,80 (7,58) 5,92 (5,72) 4,47 (4,32) 2,61 (2,57) 8,42 (8,17) 6,51 (6,26) 4,95 (4,72) 2,64 (2,60) de transactions : Bintje, classe A, rendu mars 2011, par 5 tonnes, en sacs, hTVA: - calibre 28-35 mm: 64,00 - 66,00 €/100 kg ; - calibre 35-45 mm: 43,00- 45,00 €/100kg 9 décembre 2010 13 ' ( " # ( . . * ' . @ " 8 . 6 J ! 3 ! @ G O 8 O #&'#'$ $& $& #& (# &# )#&*#& $&" & # ' #'# #$! ' & $ '# #$ '# '# & ##$$)# #' ##" &*' $& $# $ #$& ## # &#& #$& $ +& '" ,'*'* ( ( & /! 4AE!1H4) !@$62)E 3!/AE /4 !4 !@AE!4 !!4AK6-!4 !A 2!A H@- /44-3! J64 626AE@H3 6 !@ /2- J64 HAA-!/ !4 !4 /!@!4 6 !@ J64 -@H4)A3/EE!24 /! 3/E /4%N/!@E!4 12/!4 J!@A!H-E A/4 = # " " "! "/'*" *' & 4 !/4!@ !$22!4!4 !@ ! 144 /! 4N-2 @)!@E/!@! H$ FO < 4A. E!/)!4# /! K/@EA-$E2/-!4 62)!4 A/4 /33!4A : J6@N!/E/)! !$6@3 @6 H1E/64A@I1)4) E!@2/-1!/E 6@E9'4NH4)A9@62!3! ;= /4! -62. 24 /A-! EH /! -E 1I@N2/- !@)!. !4 AA /! !K/44!/4H*!4 !/ BOOO 9@6 -@ 2/!)!4 $I@ !/4!4 /4%. N/!@E!4 !E@/! J64 &O /2-1I-!4= " " +" & /! @EH!@1H26A! /AE E7 2/-= A )/E 1!/4! !-4 2H4) H4 1!/4!4 K/@1A3!4 39$AE6$$ !@ !/4! 4AE!1H4) J!@-/4 !@4 1744E! #'(#'!"!"& "*'"!" ( $ +! "(*+" ( +"" ( /+ -'!" -E!4 /! H$ /! M)/!4! !/3 2. !4= !@@!/-!4 /! !4 2!@4 4H@ 626AE@H3C/2- J64 I-!4 /! 4!)E/J )!E!AE!E KH@ !4= /! /2- J64 96A/E/J )!E!AE!E!4 I-!4 H4 J64 !@!4 7-E!@4 A622E!4 /! H4!. /4)E 3!/ !4= 22A 37)2/- A622E!4 /! 2!@ J64 !4 !@K-A!4!4 /!. @!4 )!E@!44E H$)!N6)!4 K!@ !4= ' .( ' "" ' & %/( "*$'%' ! +* #' ' ".(" !@ !AE /AE A-4!22 H4 9@!/AK!@E= @ !/)4!E A/- -!@ !. A64 !@A )HE $I@ A !1939$H4)A. 9@6)@33= /!A!@ !AE -E !/4! -6-! 9!N/%EE !@ !/4! )!@/4)! !4A/. 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Participation à confirmer au + tôt chez Tegias 067/216.101 ou Marie Antoine-Brouckaert au 067/877.082 LUNDI 20 DECEMBRE SP LIEGE: à 20hà l’hôtel-grill Le Campanile (Rue Jules de Laminne 18 à 4000 Liège). Séance d’information ouverte aux membres FWA, FJA et UAW. «PAC 2013-2020 : la réforme Ciolos» par Alain Masure, Directeur du service d’études de la FWA FEDERATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) VENDREDI 10 DECEMBRE FJA NORD-LUX : Séance d’information ouverte à tous «les aides à l’installation et les stages agricoles» par Céline Lemaire de la FJA, à 20hà l’Amitié Saint-Martin Rue de l’Abbé Deldof 5 6941 Tohogne. Suivie des élections de la section locale pour les membres FJA. FJA SENEFFE: Election du Comité de Section Locale à 20h à la Taverne «Le Centrale» Place Lambert Schiffelers 7 à 1400 Nivelles. FJA CORNESSE: Election du Comité de Section Locale à 20h chez Valérie Dumont, rue Saint-Germain 42 à 4860 Pépinster. JEUDI 16 DECEMBRE FJA NATIONALE : Besoin de main-d’œuvre, saisonnière ou permanente? Comparaison des coûts, déductions fiscales et aide dans vos démarches administratives. Conférence et drink organisés par CBC, la FJA et Acerta. A 19h30 au Quartier Latin de Marche-en-Famenne (rue des Brasseurs 2). Inscriptions souhaitées au 0800/920.20. VENDREDI 17 DECEMBRE FJA WAREMME : Séance d’information ouverte à tous «les aides à l’installation et les stages agricoles» par Céline Lemaire de la FJA, à 20hau café «Chez Son», rue Michel Heyne 1 à Momalle. Suivie des élections de la section locale pour les membres FJA. FJA SOIGNIES : Election du Comité de Section Locale à 20h au Cercle Saint-Martin, rue du Moulin 15 à 7062 Naast. FJA NAMUR-SUD : Election du Comité de Section Locale à 20h à la Salle Les Clématites, Rue Nestor Pierard 3 à 5330 Maillen. SAMEDI 18 DECEMBRE FJA MONS-QUIEVRAIN: «Bal des Saints» à la salle de l’école de Givry. 6 euros membres, 7 euros non-membres. Verre offert à l’entrée. (voir encart) FJA EGHEZEE: Réveillon de la Saint-Sylvestre en la Ferme «L’Arsouille» à Temploux. Renseignements et réservations auprès de Sophie Mathieux (0475/58.22.05) avant le 17 décembre 2010. Membres FJA Eghezée: 67 euros souper et soirée, 34 euros soirée. Membres FJA: 70 euros souper et soirée, 39 euros soirée. Non-membres FJA 80 euros souper et soirée, 49 euros soirée. Traiteur Luc Stienon. Sono Sub Sound. Tenue cocktail exigée ! FJA SOIGNIES: Organise un car pour le nouvel an au CEVA Ath. 75 euros. 18h30 Ecaussinnes, 18h45 BLC, et 19h Ets Coinil (0498/31.60.34) FJA FOSSES-LA-VILLE: Réveillon de la Saint-Sylvestre dès 19h en l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard (voir encart). Renseignements et réservations auprès de Maxime Guillaume (0494/90.72.18) ou Charlotte Blomme (0475/37.70.57). Membres FJA Fosses-la-Ville : 60 euros souper et soirée. Membres FJA confondues: 65 euros souper et soirée. Non-membres FJA 75 euros souper et soirée. Soirée uniquement 35 euros à partir de 23heures30. Paiement par virement bancaire au 1030143898-18 en précisant le nom + le prénom des personnes concernées, membre ou non. FJA TOURNAI 2: Réveillon de St Sylvestre (repas + soirée) au «domaine des eaux sauvages» à Froidmont. 60 pour les membres FJA et 80 pour les non-membres. Réservations chez Cédric Dewame au 0473/79 48 27. UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) JEUDI 09 DECEMBRE UAW BRABANT WALLON: 13h45 BIERGES - salle Jules Collette, avenue des combattants. Goûter de Noël. UAW JODOIGNE: Organisation d’un car pour le goûter de Noël. Heures de départ: 12H00 Poste de JODOIGNE – 12H15 SART RISBART – 12H30 THOREMBAIS salle ‘Au cœur d’Or’ UAW FLEURUS: LIEGE – ‘Visite de l’expo SOS Planet et marché de NoËl à Liège. PAF: 11 euros (train et expo). Départ de la gare de Luttre. Informations chez Ingrid Kairet 0473/86 22 86. UAW ANDENNE: 13H30 EVELETTE chez Marie-Jeanne Tonglet. Goûter de Noël et rencontre avec le Père Mariano: ‘A la découverte du Mexique: témoignage’. UAW DURBUY MARCHE: 19H30 SOY au gîte de Cécile Dombier – ‘La Namanche’ rue de Wéris, 5. ‘Nos produits mis en valeur pour les fêtes’ VENDREDI 10 DECEMBRE UAW SILLY LENS: 19H30 LOMBISE – Foyer Lombisois, avenue de l’Yser, 5. ‘Déco de fête de fin d’année: Tête de renne’. Se munir d’une pince coupante, une paire de ciseaux, pistolet à colle et un sac poubelle. Inscription obligatoire auprès de Magda Vos 068/45 41 84 – Greta 0474/48 83 38. PAF membre 20 euros PAF non-membre 22 euros. SAMEDI 11 DECEMBRE UAW-FWA SENEFFE: 19H30 THYNES – NIVELLES – Commanderie de Vaillampont. ‘Souper de St Eloi’. PAF 48 euros boissons comprises. Réduction de 3 euros (45 euros) si paiement sur compte FWA Seneffe 103-1018014-67. Téléphonez au plus tôt au bureau Tegias 067/21 61 01 – Marie-Antoine Brouckaert 067/87 70 82. LUNDI 13 DECEMBRE UAW NAMUR SUD: 12H30 LOYERS – atelier de Bossimé restaurant – rue Bossimé, 2 chez Magda Minne. Préparation des fêtes en mettant en valeur nos produits. Prévoir PAF. Réservation chez Magda 0496/30 90 16. UAW MALMEDY: 13h00 BAUGNEZ au gîte de Jacques Gonay, route du monument, 21. ‘Nos produits à l’honneur pour les fêtes’. Inscription pour le 10 décembre chez Renard Christine au 080/67 82 99 ou chez Luxen Véronique au 080/67 84 73. SAMEDI 25 DECEMBRE FJA TOURNAI 2: Traditionnelle Soirée «Sa’pinte Noël» en la Salle Le Relais du Vieux Comté à Mourcourt dès 21h… Visite du Père Noël durant la soirée… FJA FLEURUS: Bal de Noël à la salle «Buz’Art» rue du Marais 6 à 6230 Buzet. VENDREDI 31 DECEMBRE FJA MONS-QUIEVRAIN: Car du nouvel an direction Ath, Hall du CEVA pour Happy new year.Arrêts à Haulchain, Sart-la-Bruyère, Hensies. Le prix comprend le car, l’entrée, la sortie et le repas. Info auprès de Elodie au 0477/84.66.93. LA FJA DE MONS QUIEVRAIN Vous invite à son BAL DES SAINTS Samedi 18 décembre 2010 A la Salle de l’école à Givry Membres : 6 euros - Non-membres : 7 euros Verre offert à l’entrée Smoking, robes ou jupes sont de rigueur 16 9 décembre 2010 MARDI 14 DECEMBRE UAW FLEURUS: 19H30 Lieu A CONFIRMER. ‘Garnissons nos maisons pour les fêtes: art floral ‘ avec Sabine Ne pas oublier PAF, sécateur, ciseaux. Inscription obligatoire pour le 09 décembre chez Chantal F.: 0473/29 81 31. UAW STAVELOT LIERNEUX: 11H00 à 16H00 STAVELOT, salle de la Basse-Cour: atelier avec Nathalie Schmidt. ‘Personnalisez vos cadeaux de Noël’: Avec vos photos préférées, décorez un plateau de service ou créer une toile (tableau). PAF (matériel et cours) tableau 30 euros, plateau 43 euros. Paiement sur compte UAW 103-0157032-57. Inscription auprès de Cécile Dumoulin 080/86 42 31 ou Marie-Thérèse Boskin 0498/05 12 83. La FJA d’Eghezée A le plaisir de vous inviter au RÉVEILLON DE LA SAINT-SYLVESTRE Vendredi 31 décembre 2010 En la Ferme « L’Arsouille » à Temploux Et cela dès 19 heures Renseignements : Pour les membres de la FJA Eghezée : 67€ pour le souper et la soirée - 34€ pour la soirée uniquement Pour les membres toutes FJA confondues : 70€ pour le souper et la soirée - 39€ pour la soirée uniquement Pour les non-membres : 80€ pour le souper et la soirée - 49€ pour la soirée uniquement Réservations jusqu’au 17 décembre 2010 aurpès de Sophie Mathieux (0475/58.22.05) Paiement les 10 et 17 décembre de 20h à 21h30 au café des sports, rue de la Gare à Eghezée Les réservations non payées pour le 17 décembre seront automatiquement annulées Ambiance assurée par la sonorisation « Sub Sound » Traiteur : Monsieur Luc Stienon d’Autre-Eglise Tenue de Cocktail exigée ! UAW. MOUSCRON-CELLES-ESTAIMPUIS-PECQ-MONT DE L’ENCLUS: 19 h.30 Dottignies à la ferme des jeunes. Art floral pour Noël. PAF. Inscription indispensable pour le 10 décembre auprès de M.G Nys 056 48 65 52 ou M. Delécluse 069 55 70 34. UAW PHILIPPEVILLE FLORENNES COUVIN WALCOURT: 10H00 – 14H00 à HANZINNES au restaurant ‘A la Fleur des Champs’, rue des combattants, 8. ‘Menu de fêtes: nos produits à l’honneur’. PAF 35 euros. Inscriptions obligatoires (places limitées à 15) chez Christiane Marijsse 071/66 76 43. UAW DINANT BEAURAING: 19H00 FALAEN – au gîte de Martine Pierard, rue de Chession, 38. ‘Déco de table de fête’. PAF 10 euros. Réservation pour le 09 décembre chez Sabine Willem 082/22 22 88 – 0474/746 112. JEUDI 16 DECEMBRE UAW ATH FRASNES: 13H00 HUISSIGNIES – salle ‘La Marcotte’. ‘Nos produits sur la table des fêtes’ Prévoir PAF, amener couverts et assiette. Inscription obligatoire pour le 10/12 chez Carine Nachtergaele 068/64 50 42 – Rita Boutry 0473/522 663. UAW PLOEGSTEERT COMINES WARNETON: 13h30 PLOEGSTEERT – rue de Messines, 20 à la salle paroissiale. ‘Art floral pour les fêtes: décoration de Noël’. Apporter des fleurs, verdures, branches de sapin et sécateur. SAMEDI 18 DECEMBRE UAW MOUSCRON-CELLES-ESTAIMPUIS-PECQ-MONT DE L’ENCLUS: voyage à la découverte de Bruxelles en habits de fêtes. Départ de Pecq à 7 h 50, puis étapes à Tournai expo et Péruwelz. Visite du musée de la vie rurale à Huissignies. Dîner à Ghislenghien.Temps libre à Bruxelles, marché de Noël. P.A.F 52 euros, supplément d’informations et inscriptions auprès de M-G Nys 056 48 65 52 ou M. PlancquaertDelécluse 069 55 70 34. LUNDI 20 DECEMBRE UAW SOIGNIES: 19H30 SOIGNIES – 15, rue Chanoine Scarmure – salle St Vincent. ‘Préparons Noël’. Apporter un sécateur et un couteau. Inscription obligatoire pour le 10/12 au plus tard chez ML Siraux 067/33 33 69. PAF membre 12 euros, PAF non-membre 15 euros. UAW ATH FRASNES: 19H00 FRASNES au gîte du Grand Rieu. ‘Table de Noël’ par Amelie Delhaye, architecte d’intérieur. MARDI 21 DECEMBRE UAW BASTOGNE: 20H00 Art Floral pour les fêtes chez JANY. Inscription chez Monique Pierlot 061/68 83 62 ou Jocelyne Henin 061/26 63 00. UAW AUBEL HERVE: 13H30 – HERVE – ‘Maison trois fontaines’, Place Albert I, 41. ‘Montage de table – décoration de Noël’ par Mme Schyns. Apporter base pour montage, verdure résistante, boules de noël et déco de Noël, sécateur et petit couteau. DIVERS JEUDI 9 DECEMBRE NIVELLES: à 13h30 , Ferme du Bois d’Arpes, chaussée de Mons, 30, séminaire sur le «Cloisonnement des interbuttes en pommes de terre» organisé dans le cadre du projet Contrôle du ruissellement en pdt par le CRA-W, la Fiwap, Epuvaleau et GxABT. Inscriptions et renseignements: Claire Olivier, 081/62.50.01 SOLRE-SUR-SAMBRE: 20h, ferme du Clocher, route de Mons, 182, conférence sur les impacts technico-économiques du non- labour. Organisation: Greenotec en collaboration avec la DGARNE et les comices. Infos: Sébastien Weykmans, 0478/222.756 LA FJA DE FOSSES-LA-VILLE a le plaisir de vous inviter au RÉVEILLON DE LA SAINT-SYLVESTRE le vendredi 31 décembre 2010 en la salle de l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard Menu: Le Brut de Saumur, le Kir Royal et leurs zakouskis chauds et froids Le Buffet froid: foie gras, buisson de crustacés, terrines de poissons, saumon belle vue, panier de crevettes grises, oeufs farcis mimosa, charcuteries fines, terrines de gibiers, viandes de porc et de boeuf braisées, roulades de volailles farcies aux petits légumes, taboulé aux saveurs de Tunisie, riz aux petits légumes, variétés de crudités, pommes de terre persillées et sa vinaigrette Le Buffet chaud: cailles farcies, filet mignon de porc Le Buffet fromages Le Buffet des desserts Prix et mode de paiement voir agenda. Réservations avant le 22 décembre. AGENDA VENDREDI 10 DECEMBRE WIERS: à 19h30 à l’Ourseau, rue du Roi Oscar 1er, 22, Souper de Saint Eloi du Comice de Peruwelz-Leuze. Inscriptions pour le 4/12 au plus tard, F. Delbecq, 069/671.152 SAMEDI 11 et DIMANCHE 12 DECEMBRE JURBISE: de 12 à 19h le samedi et de 10 à 19h le dimanche, à l’Académie provinciale de Police, route d’Ath, 25/35, féeries de Noël: Grand marché fermier et artisanal, exposition des métiers d’art du Hainaut. Entrée gratuite. MARDI 14 DECEMBRE VERLAINE: 20h, ferme de Hepsée, rue de Hepsée, 9, conférence sur les impacts technico-économiques du non- labour. Organisation: Greenotec en collaboration avec la DGARNE et les comices. Infos: Sébastien Weykmans, 0478/222.756 JEUDI 16 DECEMBRE LENS: à 19h30 au Vieux Lens, Grand Place, soirée d’information du Comice de Lens avec Patrick Ribeaucourt de la firme TMCE. BRAINE-LE-COMTE: à 20h à la «Cantine des verreries», rue de l’Industrie, 11, soirée conférence du Comice: Biométhanisation de type micro et hybride avec les produits de la ferme par Gerard Debail.eul. La conférence est précédée d’un repas à 19h. Inscriptions pour le repas: 067/56.08.56. VENDREDI 17 DECEMBRE AWANS: 19h, rue Noël Heine, 3, séance d’information de l’ADL d’Awans. Présentation d’un projet de la société Shanks sur le recyclage des déchets agricoles sur le communes d’Ans, Awans, Crisnée, Fexhe, Flémalle, Grâce-Hollogne, Juprelle et St Nicolas. Infos et inscriptions: 04/257.71.62 MERCREDI 29 DECEMBRE LEIGNON SOVET: visite de fermes chez R Lambert à Leignon et A Pirson à Sovet. Départ car gratuit 9h Walexpo Libramont, retour vers 17h. Inscript obligat pour le 27/12 Chr Henquinet 0496/266.947. Organisée par la Régionale Centre Ardenne La journée mondiale de … la statistique Chaque jour de l’année célébrera bientôt un phénomène, un concept, une science, une exception culturelle, qui sait, … S’il est des causes nobles (comme la journée contre l’exclusion), il en est d’autres moins émotives, mais qui drainent néanmoins leur lot d’informations utiles. Pour célébrer la Journée mondiale des statistiques, Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne a publié “The EU in the world - a statistical portrait”. Cette nouvelle publication décrit la place de l’UE dans le monde à partir d’un éventail de statistiques européennes et internationales harmonisées. Elle présente des données pour l’UE, le monde dans son ensemble ainsi que pour les 15 pays du G-20 non membres de l’UE (Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, Inde, Indonésie, Japon, Corée du Sud, Mexique, Russie, Arabie saoudite, Afrique du Sud, Turquie et États-Unis). La publication couvre un large éventail de domaines socio-économiques, dont quelques exemples particulièrement parlants se trouvent ci-après. L’UE représente 7% de la population mondiale… Le monde compte 6,9 milliards d’habitants en 2010. Les pays les plus peuplés sont la Chine (1 350 millions d’habitants soit 20% de la population mondiale), l’Inde (1 210 millions soit 18%), les États-Unis (320 millions soit 5%), l’Indonésie (230 millions soit 3%) et le Brésil (200 millions soit 3%). Avec 500 millions d’habitants, l’UE représente 7% de la population mondiale. En 1960, il y avait en moyenne 116,0 cas de mortalité infantile pour 1000 naissances vivantes dans le monde, et 36,0 cas dans l’UE. En 2008, ces taux avaient baissé considérablement, avec une moyenne de 47,3 cas de mortalité infantile pour 1000 naissances vivantes dans le monde et 4,5 cas dans l’UE. Parmi les pays du G-20 non membres de l’UE, l’Inde (54,6) et l’Afrique du Sud (49,1) avaient les taux de mortalité infantile les plus élevés, tandis que le Japon (3,2) et la Corée du Sud (4,4) avaient des taux inférieurs à la moyenne de l’UE. Les États-Unis (5,9) se situaient au dessus de la moyenne de l’UE. L’espérance de vie à la naissance dans le monde était de 67,6 ans, contre 79,2 ans dans l’UE ainsi qu’aux États-Unis. Parmi les pays du G-20 non membres de l’UE, l’espérance de vie était la plus élevée au Japon (82,7 ans), en Australie (81,5 ans) et au Canada (80,7 ans), et la plus basse en Afrique du Sud (51,6 ans), en Inde (63,5 ans) et en Russie (66,5 ans). …et 30% du PIB mondial Le PIB mondial était de 41 200 milliards d’euros en 2008. Avec un PIB de 12 500 mrds, l’UE représentait 30% du total, contre 23% pour les États-Unis, 8% pour le Japon et 7% pour la Chine. L’UE (1 090 mrds d’euros) était le principal exportateur de biens en 2009, suivie de la Chine (860 mrds) et des États-Unis (760 mrds). L’UE (1 200 mrds) était également le plus gros importateur de biens en 2009, suivie des États-Unis (1 150 mrds) et de la Chine (720 mrds). Le commerce extérieur chinois a été multiplié par près de cinq entre 1999 et 2009, celui de l’Inde par quatre et celui de la Russie par plus de trois. Sur la même période, le commerce de l’UE et celui du Japon ont augmenté d’environ 60%, tandis que le commerce des ÉtatsUnis a crû de moins de 20%. Internet et téléphonie mobile Entre 1990 et 2008, la consommation d’énergie3 dans l’UE a augmenté, passant de 3 530 kilogrammes d’équivalent pétrole (kgep) par habitant à 3 620 kgep.A titre de comparaison, la consommation d’énergie était en 2006 de 8 260 kgep par habitant au Canada, de 7 780 kgep aux États-Unis, de 6 170 kgep en Arabie saoudite et de 5 920 kgep en Australie, tandis qu’elle était de 510 kgep en Inde, de 800 kgep en Indonésie et de 1 190 kgep au Brésil. En 2008, les émissions de dioxyde de carbone3 étaient de 8,2 tonnes par habitant dans l’UE. Pour comparaison; les émis- sions étaient de 19,0 tonnes par habitant aux États-Unis en 2006, de 18,1 tonnes en Australie et de 16,7 tonnes au Canada, tandis qu’elles étaient de 1,3 tonne en Inde, 1,5 tonne en Indonésie et 1,9 tonne au Brésil. On comptait en moyenne 21 utilisateurs d’internet pour 100 habitants3 dans le monde en 2008, contre 64 dans l’UE. Parmi les pays du G-20 non membres de UE, de plus fortes proportions que dans l’UE étaient observées en Corée du Sud (77 utilisateurs d’internet pour 100 habitants), au Canada (73 en 2007), aux États-Unis (72) et au Japon (69 en 2007), et de plus basses en particulier, en Inde et en Afrique du Sud (7 chacun en 2007), en Indonésie (11 en 2007), en Russie (21 en 2007) ainsi qu’en Chine et au Mexique (22 chacun). Il y avait en moyenne 60 abonnements de téléphonie mobile pour 100 habitants3 en 2008 dans le monde, contre 122 dans l’UE. Seules, l’Arabie saoudite (147 abonnements de téléphonie mobile pour 100 habitants) et la Russie (132) avaient des taux supérieurs à la moyenne de l’UE, tandis que l’Inde (30), la Chine (48), l’Indonésie (62) et le Canada (64) avaient les taux les plus bas parmi les pays du G-20 non membres de l’UE. Hors Eurostat… Hors Eurostat, des chiffres circulent sur certains paramètres de l’Economie mondiale qui ne laissent pas d’inquiéter… %LHQYHQXH ¢ OŤH[SR &RIDEHO 'LPDQFKH G«FHPEUH GH K ¢ K ¢ (USV.ZHUSV 3UL[ DFWLRQ VXU WRXWH OD JDPPH GH WUDFWHXUV 3UL[ QHW DFWLRQ Ŭ 0 PD[ FY Ž Ŭ 6WDQGDUG PD[ FY Ž Ŭ (GLWLRQ PD[ FY Ž 3DFNV GŤRSWLRQV JUDWXLWHV HQWUHDXWUHV 7/6 VXU WRXV OHV PRGªOHV 3UHPLXP 3UHPLXP GH ¢ FY SRXU HQFRUH DXJPHQWHU OH FRQIRUW HW OD SURGXFWLYLW« GH YRWUH -RKQ 'HHUH 7/6 ¢ Ž HQ ] H W Ɵ R U 3 $XWR7UDF 5HDG\ JUDWXLW VXU WRXV OHV PRGªOHV GH :DWHUORR 'HPDQGH] «JDOHPHQW QRV FRQGLWLRQV H[FHSWLRQQHOOHV VXU OHV (GLWLRQ HW (GLWLRQ *36 JUDWXLW SDFN 6WDU)LUH VXU 6WDQGDUG 3UHPLXP 3RXU GH SOXV DPSOHV LQIRUPDWLRQV FRQFHUQDQW WRXWHV FHV DFWLRQV YHQH] YLVLWHU OŤH[SR &RIDEHO RX FRQWDFWH] UDSLGHPHQW YRWUH GLVWULEXWHXU ORFDO /HV SUL[ ŧDFWLRQŨ VRQW KRUV 79$ VDQV UHSULVH HW YDODEOHV MXVTXŤDX MDQYLHU 3HSHUVWUDDW $ (USV.ZHUSV 7«O )D[ (PDLO ,QIR#FRIDEHOEH ZZZ-RKQ'HHUHEH 9 décembre 2010 17 PETITES ANNONCES 6&5/ $*5,*1,$ UXH -% -RDQQHV '$5,21 2FFDVLRQ 5RXOHDX[ 3DFNHU P P %HQQHV 'HODSODFH 7 GEOH HVVLHX[ %ULPRQW 7 DUWLVDQDOH 7 5HPRUTXH 7 EDVFXO 2YD IUHLQV SQHXP 3HWLWH UHPRUTXH 7 SU WUDFWHXU QRQ EDVF 3HWLW FKDULRW URXHV EDV SUL[ 6HPRLU UJV 0RQRVHP EHWWHU FKLFRU 3HWLW VHPRLU HQJUDLV NJ HQ LQR[ %LQHXVH .RQJVNLOGH UJV 9LEUR 5DEHZHUN P UHSOLDEOH URXOHDX URXHV FRPSOqWHV WURXV URXHV PRQWpHV %.7 [ QHXYHV 0DWpULHO QHXI GH VWRFN +HUVHV URWDWLYHV )UDQGHQW P UHSOLDEOH P URXOHDX DX FKRL[ 9LEUR P JURVVHV GHQWV [ URXOHDX RX GHQWV QLYHOHXVHV 'pFKDXPHXUV 3DVVH SDUWRXW P HW P URXOHDX RX GHQWV QLYHOHXVHV &URVNLOOHWWHV WWHV ODUJHXUV RX UDQJpHV (JDOVRO P UDSLGH IURQWDO 7287 3285 /( 75$9$,/ '8 62/ M A T E R I E L Tractoren + onderd. occasie Case IH 20-200 pk Case International dealer Jo Smeets Moelingen. Tél.0475/548.791 (167) :HLGHPDQQ GpPR WpOHVFRS :HOJHU 53 GpPR DQQpH µ 0) GpPR ¶ DYHF FKDUJHXU 0DQLWRX 0/7 µ :HLGHPDQQ µ GpEURXVDLOOHXVH %UHYLJOLHULà µ GpEURXVDLOOHXVH &RQFHSW µ )HQGW DQQpH µ ZZZWKRPPHQVFKZDOOFRP 7pO A v. herse Lely 3m rotatives + relevage avec rouleau Pakers en TB état. Tél. 0476/402.435 (soir) (1986) A v. tracteur 750S; roues étroites 9,5x44; fauch refus Joskin 2,75m; bennette Joskin; rouleau porte 3m; vibro Kongskilde 3,30m + divers pneus. Tél. 010/867.089 (2009) &KHUFKH 6,/26 $*5,&2/(6 HQ SRO\HVWHU SRXU DOLPHQWV GH WRXWHV FDSDFLWpV A v. charrue bisoc Steeno très bon état. Tél. 067/638.487 ou 0497/730.133 (2010) A v. abreuvoir Labuvette Thermolac 75GV. Tél. 0496/843.758 (2014) A v. dés distr Audureau 3m3 semiport; sangle nyl occ 1,40m 10 €/pce. Tél. 0477/447.533 (2018) A v. machines de démonstration Lely Welger RP245 année 2010; Weideman téléscopique 4070 80cv. Tél. 080/410.150 (2025) A v. épandeur 5T Geantny; 3 râteliers de 3m chacun; moteur électriq 10ch. 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Tél. 0479/317.329(2048) (**$.$" $"" ( 2 )) &$1) "!". !!. $JHQW G¶pOHYDJH HW FODVVL¿FDWHXU %%% PI *)&.$" $".$" Î (QFDGUHPHQW GHV pOHYHXUV GH UDFHV j YLDQGH Î (QUHJLVWUHPHQW HW 7HVWDJH GH OD GHVFHQGDQFH Î 0LVH DX +HUGERRN GHV DQLPDX[ Î (QFDGUHPHQW GHV H[SHUWLVHV HW FRQFRXUV ERYLQV Î &ODVVL¿FDWLRQ GHV DQLPDX[ HQ UDFH %ODQF %OHX %HOJH )$ Î )RUPDWLRQ DJULFROH RX H[SpULHQFH pTXLYDOHQWH Î +DELWHU GDQV OD UpJLRQ HW GLVSRVHU G¶XQ YpKLFXOH Î &DSDFLWp G¶RUJDQLVDWLRQ GH SODQQL¿FDWLRQ HW GH ULJXHXU GDQV OH WUDYDLO Î 0DLWULVH GHV RXWLOV LQIRUPDWLTXHV GH EDVH Î $XWRQRPLH HW GLVSRQLELOLWp LQGLVSHQVDEOH ,QWpUHVVpH" (QYR\H] YRWUH &9 HW OHWWUH GH PRWLYDWLRQ SRXU OH j O¶DWWHQWLRQ GH 0U 3 &UHSLQUXH GHV &KDPSV (O\VpHV &LQH\ 3RXU SOXV G¶LQIRV SPD\HUHV#DZHQHWEH SFUHSLQ#DZHQHWEH * )2" )1 * !&* 5** #6"5 6/0/6,%% 4 6/0/6,+, "$3".' 333'3".' $ YHQGUH SU FRPSWH SURSUH HW FOLHQWV 7UDFWHXU &DVH ERQ pWDW 7UDFWHXU (EUR [ 3UHVVH +HVVWRQ 0DWpULHO QHXI GH VWRFN (ERXVHXVH 5REHUW P %HQQH /HJUDQG %/ 0495 60 25 32 (WV 3K 9$1'(1%8/&.(*,/48,1 $*5,(;32576 $ Y SRXU FRPSWH FOLHQWV SURSUH -HDQ/RXLV 7$16 SURSRVH 7UDFWHXUV &$6( &9; ± K &/$$6 5= ± K )(1'7 K UHO DY -&% )DVWUDF K -' 6( FKDUJ -' -' 7/6 K -' 7/6 ± K -' 6 7/6 ± K -' 7/6 K 0F &250,&. 07; ± K 0F &250,&. 07; K 0RLVVRQQHXVHV &/$$6 6 P &/$$6 0HJD ,, P &/$$6 0HJD P -' + P -' + 6,, P -' P 'LYHUV [ SQHXV j 5HOHYDJH DY RFF SU -' 7UDFWHXUV -' FK K -' FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' ,/6 N FK K -' FK K &DVH ,+ FK K )HQGW FK K /DQGLQL 6 FK K 5HQDXOW = FK K 0RLVVRQQHXVHVEDWWHXVHV -' P K -' +0 P K -' :76+0 P K 0DWpULHO EHWWHUDYLHU 'HZXOIGpEDUGHXVHV 7 *LOOHV GpEDUGHXVH 5% HIIHXLOOHXVH 75 DUUDFKHXVH $' VHPRLUV UDQJV UHSOLDEOHV & % 3UpFLV 7K\UHJRG GpFURWWHXU 75% $FFRUG VHPRLU 0RQRSLOO UJV &RPELQpV GH VHPLV KHUVH VHPRLU $PD]RQH .* VHPRLU 53' P $OWHUQDWLYH .XKQ VHPRLU $FFRUG P /HPNHQ =LUNRQ VHPRLU 5DEH P .XKQ VHPRLU 6XON\ P 'LYHUV FKDUUXH VRFV 6WHHQR FKDUUXH VRFV /HPNHQ 9DULRSDO FKDUUXH VRFV /HPNHQ (XURSDO FKDUUXH VHPL SRUWpH VRFV 9 1 KHUVH URWDWLYH 3URVRO P FRYHUFURS *UpJRLUH %HVVRQ GLVTXHV GLVWULEXWHXU HQJUDLV $PD]RQH / GLVWU HQJUDLV 9LFRQ %6 [ WRQGHXVH DXWRSRUWpH 5DQVRPHV *' " " ! ,$ , ) * " (,) ( (,% Belgique: aucune règle spécifique spécifique en ce qui concerne la mise dans le commerce de viande ou de lait issus d’animaux clonés. Actuellement, un débat est en cours au Parlement européen et au Conseil européen au sujet de ces nouveaux aliments. Le statut de denrées alimentaires provenant d’animaux clonés et de leurs descendants constitue le principal point de discussion. La position commune du Conseil est de faire figurer, dans le champ d’application du règlement sur les nouveaux aliments, aussi bien les animaux clonés que leur descendance. Ce qui n’est pas le cas à ce jour. Cela signifie que ces denrées seraient alors soumises, elles aussi, à une procédure d’autorisation de la part de l’Union européenne avant leur mise sur le marché. La Belgique appuie évidemment cette position. La réglementation belge ne prévoit aujourd’hui aucune règle • Lisiers et jus de purin + Engrais liquides. Eaux pluviales, blanches, vertes, brunes, etc... Am Hertogenwald, 7 B-4700 EUPEN Tél. : 087/63.23.00 Gsm : 0475/62.64.84 Fax : 087/63.23.01 www.euforinter.be [email protected] AUGMENTEZ VOS CAPACITES DE STOCKAGE AVANT L’HIVER CITERNES SOUPLES JUSQU’À 500.000L +/*(66= 99 $5(** 0;, 6 /5 *995 ;, 6 <( ,95 &3; +-912 <(9= *6 5<(9(-,6 (,-+/5&,6(*612 Ingéniérie de la Citerne Souple $ $$ $$ $$ $ -+ &8<&.(16 VD - /-69* $ 5 $ -,9,9 -+5 /5;9(-,061 " 5 *($, 6;//*+,9(5 5,-+ ; , -*(9 */&-, 06( !9;51 ZZZFX\FNHQVFRP LQIR#FX\FNHQVEH 7UDFWHXUV PDFKLQHV GH UpFROWH $Y *DEULHOOH 3HWLW %58*(/(77( Pour la Ministre, à ce jour aucune information n’est disponible en Europe sur les quantités de viande issue d’animaux clonés, que ce soit en termes de production ou en termes de consommation. Pour la mise en commerce de viande ou de lait issus d’animaux clonés, c’est le règlement européen 258/97 relatif aux nouveaux aliments qui impose une autorisation préalable. À ce jour, aucune autorisation n’a été délivrée au niveau européen. Par contre, les denrées alimentaires issues de descendants d’animaux clonés relèvent, quant à elles, de la réglementation européenne générale. Elles peuvent donc être mises sur le marché sans restriction. Aucune statistique de vente n’existe sur ces produits. $&7,21 63(&,$/( -XVTXH ILQ GpFHPEUH VXU 3UHPLXP ± 3UHPLXP 3UHPLXP ± 3UHPLXP UXH 5RL $OEHUW D &5$6$9(51$6 7pO ID[ WpO HPDLO MOWDQV#VN\QHWEH &RQFHVVLRQQDLUH 1(: +2//$1' La Commission européenne a proposé un moratoire de cinq ans sur le clonage animal destiné à la production d’aliments, sur l’utilisation d’animaux d’élevage clonés et sur la consommation de nourriture à base de clones. Le député fédéral Philippe Blanchart a interrogé la Ministre Laruelle: la Belgique ne pourrait-elle adopter une position plus en pointe en cette matière qui relève de l’éthique alimentaire. 99986974/4710 clt /HV RXWLOV TXH OD WHUUH SUpIqUH Clonage d’animaux à des fins alimentaires # ,9((/9(<+,9 9 9 6($,9;5 !# /5 &3; )-(,9 *4,,-, 0*6 &3;6 6-,9 9-;)-;56 /9612 6 /(6 +-,,( ,6 *6 ,<-(62 /5 <(5+,9 *(** ; -+/9 .>:'>.. >>'#: 0)-(,5 * /5;< /(+,91 09(96 ,,-,61 &;66 +;5 #7 ' ">:> /-,6 ; ;5; ; )-;5,* 9;5 9 décembre 2010 $$ $ 19 AU JARDIN DE LONG-PRÉ Décembre au jardin de Long-Pré Le jardin extérieur est définitivement chose du passé pour cette année et il est encore trop tôt pour réaliser les premiers semis pour le jardin de l’an prochain. Nous voici donc en décembre avec l’hiver qui s’installe le 21, le mois le plus tranquille de l’année pour le jardinage car bien souvent les gelées et les chutes de neiges contraignent le jardinier au repos. En ce dernier mois de l’année les mains vertes pourront s’adonner à leur passion végétale en soignant leurs plantes d’intérieur car maintenant le jardin en décembre a pris ses quartiers d’hiver. Toutefois le repos du jardinier est relatif, l’élagage des arbres et des arbustes caduques est nécessaire pour leur redonner forme, ou pour réaliser son bois de chauffage. Ce mois-ci les bras travaillent peu mais le cerveau doit être en ébullition. Il faut analyser tout ce qui s’est passé au jardin et faire le tour de ses expériences heureuses comme malheureuses. Il faut établir les plans du futur jardin en le repensant, contrôler le matériel et préparer les commandes des graines ou plantes à acheter. Plusieurs végétaux sont les symboles de Noël et des fêtes de fin d’année, bien évidemment le sapin mais également le houx, le gui, la rose de Noël et le cactus de Noël. Chaque saison au jardin se savoure différemment. Observez, sentez, touchez la nature autour de vous. JOYEUX NOEL ET BONNES FETES DE FIN D’ANNEE Les graminées d’ornement Des graminées il y en a de toutes sortes, des naines en tapis denses comme les fétuques émeraudes et des géantes comme les cannes de Provence ou encore les Miscanthus capables de constituer une haie brise-vent en l’espace d’une année. Certaines se plaisent dans le sec comme les nombreux Stipa, d’autres les pieds dans l’eau à l’image du Spartina. Toutes ont en commun un graphisme séduisant et des floraisons captivantes. Laissez-vous séduire par ces beautés de culture facile. Des graminées pour le feuillage La plupart des graminées d’ornement poussent en touffes compactes, d’autres peuvent devenir plus ou moins envahissantes. Les plus intéressantes ne s’étalent guère et montrent un feuillage non seulement graphique, mais aussi panaché. Cela suffit pour assurer un décor durant de nombreux mois, bien plus longtemps de toute façon que les plantes cultivées pour leurs floraisons. - Parmi celles-ci, vous apprécierez des herbes à feuillage bleu comme l’Agropyron ou Elymus magnellanicus, persistant, haut de 45 cm. Les fétuques bleues en coussins compacts comme Festuca ‘Azurit ‘ ou encore les nouveaux Panicun dont un des meilleurs ‘ Dallas Blue ‘ propulse son feuillage acier à plus de 1,50 m. - Le rouge est l’apanage de l’Imperata ‘Red Baron’ou herbe sanglant du Japon. Poussant en touffes basses (25 cm), ses pointes se colorent en été de rouge vif. Les panicums comme ‘Rehbraun’, attendent plutôt l’automne pour rougir tout comme d’ailleurs certains miscanthus ou eulalies telles qu’Afrika’ ou ‘Ghana’. - Concernant les panachures blanches, elles se rencontrent chez plusieurs espèces, les Miscanthus avec le gracieux ‘Morning Light’, le Phalaris arundinacea ‘Picta’, le Calamagrostis ‘Overdam’. - Le jaune est représenté par le Millium effusum ‘Aureum’, un ravissement au printemps en sous-bois ou encore l’Hakonechloa macra ‘Aureola’ au charme japonais, composant des touffes lâches étalées. Des graminées pour leurs inflorescences Portez votre choix sur les nombreux Stipa dont le plus grand, Stipa gigantea dépasse les deux mètres et prodigue une véritable fontaine d’épillets dorés durant plusieurs mois. N°1 MODE D’EMPLOI: • 50g/litre eau • 2 litres/veau/ 2x par jour seau 3kg PECTILOR Toujours à votre service Nicolas LEROY: 0478/54.65.24 Damien GREGOIRE: 0473/52.33.96 Mathieu DECOSTER: 0498/97.97.60 William LAMBERT: 0497/55.35.06 Disponible chez tous les bons distributeurs NUTRILOR La référence en nutrition-santé bovine 085/84.60.36 20 9 décembre 2010 99986987/4710 jht CONTRE LES DIARRHÉES ALIMENTAIRES - Les pennisetrums exposent de nombreux épis en forme d’écouvillons que magnifie la rosée. Poussant en gerbes, ils apportent un dynamisme certain aux massifs d’automne. Les miscanthus proposent leurs panaches élégants, rouges, argentés ou beiges qui flottent au-dessus des hautes touffes alors que les molinies choisissent l’aspect de gerbe pour projeter leurs chaumes jaunes et épis serrés au-dessus de la mêlée. Bien les cultiver Plantation: Ce sont en fait des plantes sans problème de culture facile. Elles aiment les endroits lumineux, bien aérés, les sols légers peu fertiles. Elles craignent les sols détrempés, l’ombre intense .Elles donnent les meilleurs résultats lorsqu’elles poussent dans des endroits dégagés avec un espace suffisant par rapport aux plantes voisines de 20 cm à 1,50 m selon les dimensions des différentes espèces. L’époque la plus favorable est le début du printemps. Multiplication par division: Le printemps est également la période la plus appropriée à la division. On sépare alors les plantes-mères et on met de petites touffes en pot. Placez-les dans un endroit pro- tégé, avec une humidité constante. Lorsque les racines passent à travers du fond du pot, la plante peut être mise en place. La mise en préalable est un peu laborieuse, mais certaines espèces demandent plusieurs années pour démarrer, si on les installe directement en pleine terre. Multiplication par semis: La période la plus favorable se situe entre mars et mai. La terre doit être très fine, sableuse, riche et bien perméable. les semis seront placés à mi-ombre, protégés avec humidité constante. La durée de germination dure entre trois à quatre semaines. Le repiquage en pot s’effectue lorsque les petites plantes ont deux à trois feuilles. Elles devront passer le premier hiver sans être touchées par le gel. Entretien Peignez simplement les variétés à feuilles persistantes deux fois par an Divisez les touffes de la plupart des espèces tous les 3 à 4 ans pour leur conserver toute leur vigueur. Taillez complètement la végétation au ras du sol à la fin de l’hiver. Sources diverses, composition L-P. Du potager à la table Velouté de Fenouil au chèvre frais + Préparation: 20 min. + Cuisson: 30 min + Ingrédients pour 4 personnes: 4 bulbes de fenouil, 1 chèvre frais, 2 gousses d’ail, 30 cl de crème fraîche, 30 cl de lait entier, 2 cuillère à soupe d’huile d’olive, sel, poivre noir du moulin + Préparation Après les avoir nettoyés, couper les bulbes de fenouil en quartiers. Conserver à part un peu de plumet vert pour la présentation Peler les gousses d’ail en les conservant entières. Faites cuire à la vapeur pendant 25 minutes les morceaux de fenouil et les gousses d’ail ensemble. Réserver un quartier de fenouil cuit, que vous détaillez en fines lamelles. Dans un petit bol, émietter le chèvre frais. Réserver. Verser dans une casserole le lait, la crème et les deux tiers du fromage de chèvre émietté. Y ajouter ensuite le fenouil et l’ail cuits à la vapeur. Bien mélanger, puis porter le mélange à ébullition et laisser frémir à feu moyen pendant 5 minutes. Passer ensuite la préparation au mixeur, jusqu’à l’obtention d’une consistance de velouté. Saler, poivrer et ajouter l’huile d’olive en mélangeant. Servir le potage bien chaud dans des bols. Décorer avec quelques lamelles de fenouil, un peu de chèvre émietté et quelques pluches du plumet vert de fenouil. + vin d’accompagnement: Un vin blanc sec de Touraine ou même d’un rouge, mais qui devra être léger et fruité comme un Saumur p. ex Source Epicurien Le jardin sous influence lunaire Calendrier lunaire DÉCEMBRE 2010 1 Me 2 Je 3 Ve 4 Sa (jus. 14) 4 Sa (ap. 14h) 5 Di ● (19h) 6 Lu ▲ (3h) 7 Ma NL (5h) 8 Me 9 Je 10 Ve 11 Sa (jus. 12h) 11 Sa (ap. 12h) 12 Di 13 Lu (jus. 14h) A (10h) 13 Lu (ap. 14h) ◗ (15h) 14 Ma 15 Me 16 Je (jus. 18h) 16 Je (ap. 18h) 17 Ve 18 Sa (jus. 16h) 18 Sa (ap. 16h) 19 Di 20 Lu ▼ (14h) 21 Ma (ap. 9h) 21 Ma (ap. 9h) ❍ (9h) NL (15h) 22 Me 23 Je (jus. 9h) 23 Je (ap. 9h) 24 Ve 25 Sa Pg (13h) 26 Di 27 Lu 28 Ma (5h) 29 Me 30 Je (jus. 14h) 30 Je (ap. 14h) 31 Ve ◗ Décembre, grelotte de tous ses membres La neige des Avents A de longues dents 3 3 2 2 5 3/-/2 3 2 2 2 3 3 3/2 2/2 3 3 3 2 2 2 2 2 2 3 3 2 3 3 3 2 2 2 Légendes Racine Fleur Feuille Fruit ▼ lune descendante = = début période de = fin période plantation; ▲ lune montante = de plantation et début période de semis; NL = noeud lunaire; Pg = périgée lunaire; Ag = apogée ◗ lunaire; ◗= premier quartier; = dernier quartier; ❍ pleine lune; ● nouvelle lune; --h = heure de l'événement (ou son début). Eviter les zones et - de la colonne 3; Dans la colonne 3 : 1 à 3 = jour de + en + favorable; C = = lune croissante; D = = lune décroissante; colonne "travaux": S = semis; P = plantation/repiquage; R = récolte Travaux de décembre Première quinzaine Fruits > Meilleur moment pour planter les arbres fruitiers: le 26; tailler les pommiers et poiriers (variétés les moins vigoureuse pour commencer). Racines > Ail: P si le temps est favorable, R en août • Le début décembre est la date limite pour l'arrachage des racines de chicorées witloof (chicons) car elles ne résistent pas à une température inférieure à 5°c. Ne conserver que les racines dont le collet a 3-4cm de diamètre. Vous pouvez forcer les chicons à froid, en cave ou en pleine terre. La récolte a lieu deux mois plus tard. Lors de la mise en place des racines, arroser copieusement la terre de plantation, mais pas la terre de couverture, ce qui provoquerait la pourriture • Surveiller et trier les pommes de terre stockées en cave. Feuilles > Epinard d'hiver, cerfeuil, mâche: S en pleine terre ou sous verre. Poireau, céleri, laitue: tous premiers semis sous verre chaud, R en mai-juin. Travaux de décembre Deuxième quinzaine Fruits > Elaguer les arbres fruitires de plein vent. Enlever le gui en curetant les "suçoirs" à la serpette. Continuer la taille sur les petites formes. Feuilles > Epinard: S en pot pressé pour P en mars, R en avril. Racines > Carottes: S sous verre. Généralités pour décembre Première possibilité de tailler les pommiers et les poiriers, si possible en Lune descendante et en jours fruits • Enfouissement des engrais verts (phacélie, moutarde) • Bêchage des sols argileux • Nourrissage des oiseaux • Pose de nichoirs • Forçage des endives • En lune descendante, du 1er au 5 et du 21 au 31 décembre: période favorable à l'abattage du bois d'oeuvre, éviter les jours feuilles et NL, Pg et Ag • Rédiger un rapport annuel des activités potagères et de jardinage et classer ce calendrier avec les précédents. Ils seront utiles par la suite • Travailler au jardin, même par temps froid, cela allège le travail au printemps • Tâcher de voir comment on peut, en se basant sur ses moyens personnels, faire des progrès pour consolider sa santé et harmoniser son existence au sens le plus large • Faire tout son possible. On ne peut, en fin de compte, attendre davantage des humains ! Avec l’aimable autorisation de ”Nature et Progrès” et de Vincent Gobbe, concepteur