La FWA sur le front du changement climatique

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La FWA sur le front du changement climatique
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49
9 décembre 2010
DEPOT : BRUXELLES X
EDITO
La FWA sur le front du changement climatique
La conférence des Nations Unies sur les
changements climatiques s’est ouverte lundi
dernier à Cancùn et se clôture ce 10 décembre.
Depuis un an et Copenhague, la crise économique
a relégué les préoccupations sur les changements
climatiques au second plan. Pourtant les
défis restent énormes et les conséquences
sur l’agriculture, aussi bien des mesures qui
pourraient être proposées que des effets de
l’évolution du climat, doivent faire l’objet de toute
notre attention. S’il est aujourd’hui compliqué
d’aboutir à un accord politique global, les
initiatives locales sont légions pour diminuer son
empreinte carbone. Nos concitoyens souhaitent
poser des gestes pour la planète et la question de
l’impact CO2 de la consommation de viande est au
centre des débats. La FWA s’implique au quotidien
dans toutes ces discussions. La conférence de
Cancùn doit être l’occasion de mettre en avant
à tous les niveaux les contributions positives
du secteur agricole wallon face au défi du
changement climatique.
Bernard Decock
En décembre 2009 tous les
projecteurs étaient braqués sur
Copenhague et la pression médiatique et populaire était maximale
pour atteindre un accord global
et ambitieux sur la lutte contre
le réchauffement climatique. On
sait que les résultats engrangés
n’ont pas été à la hauteur des
ambitions, la Chine et les EtatsUnis s’étant in fine mis d’accord
sur un texte à minima ne mettant
pas en péril la possibilité de développement de leur économie très
énergivore. Un an plus tard, c’est à
Cancùn (Mexique) que se tient la
Zwischen Eupen
und Sankt Vith
Pages 9 à 12
Informationen in deutscher Sprache
auf den Seiten 14-15
conférence de l’ONU, rassemblant
jusqu’au 10 décembre plus de
190 pays. Cette fois, les attentes
sont moindres quant aux résultats attendus. Chacun s’accorde à
présenter ce sommet comme celui
de la transition et de la relance des
négociations. Pourtant les défis
restent énormes. Les scientifiques
estiment qu’il conviendrait de
diminuer au niveau mondial les
émissions de CO2 de 50 à 70%
d’ici 2050 pour avoir une chance
de limiter le réchauffement global
de la planète.
L’Europe, très en pointe sur
ce dossier, s’est engagée unilatéralement à une réduction de
-20% d’ici à 2020 et est prête à
aller jusque -30% en cas d’accord
global. La Région wallonne quant
à elle se veut encore plus ambitieuse, puisque le Gouvernement
wallon a confirmé son engagement de diminution de -30% pour
2020 et -80 à -95% pour 2050.
La charge de la répartition entre
les secteurs n’est pas encore déterminée et fera l’objet d’un prochain décret climat annoncé pour
l’été prochain. Dans ce contexte,
il est donc primordial de rappeler
à nos autorités les résultats déjà
engrangés par le secteur agricole
dans la diminution de nos émissions. C’est à quoi s’occupe le
COPA-COGECA au niveau européen et international via notamment une déclaration de Cancùn
rappelant, opportunément en
pleine négociation internationale, les préoccupations et les
opportunités du secteur face au
climat. La FWA a également pu
mettre en avant les diminutions
déjà réalisées à l’occasion d’un
La fonte des glaciers est l’une des manifestations le plus souvent citées du changement climatique. L’agriculture
est à tort désignée comme l’une des principales responsables de ce dernier. Notre dossier en pages intérieures
démontre le contraire...
évènement régional organisé à
Spa il y a un mois. Pour atteindre
les objectifs, il sera non seulement
nécessaire que les autres secteurs
(et principalement le secteur du
transport) s’engagent également
dans la voie de la réduction, mais
il faudra aussi valoriser au mieux
le potentiel important de création
d’énergie renouvelable que peut
apporter le secteur agricole. Que
ce soit en termes de production
de biomasse, d’énergie solaire,
de biométhanisation …le secteur agricole peut jouer un rôle
plus important que celui qu’on lui
donne aujourd’hui. Cela nécessitera toutefois des modifications
du cadre actuel pour rendre ces
filières économiquement soutenables.
Si les décisions politiques tardent encore à venir pour prendre
ou concrétiser les engagements,
les actions locales ne manquent
pas pour tenter de faire un geste
pour la planète. Elles partent
toutes d’une bonne intention
mais peuvent parfois avoir des effets contraires à ceux escomptés.
Le cas de l’explosion médiatique
autour de l’empreinte carbone
de la viande bovine en est un bon
exemple. Il est indéniable que la
vache émet des gaz à effets de
serre. Il en a toujours été ainsi et
pour la santé de l’animal, on peut
espérer qu’il en sera toujours
ainsi. Cette émission est intimement liée au processus physiologique des ruminants qui leur
permet de digérer l’herbe de nos
prairies. En tirer argument pour
tirer à boulet rouge sur nos productions bovines et prôner l’arrêt
de sa consommation est agir en
méconnaissance sur l’impact réel
de cette mesure non seulement
sur le tissu économique et social
de nos exploitations, de nos campagnes, mais s’avère également
incohérent d’un point de vue environnemental. Dans ce dossier
aussi la FWA est sur le pont et
argumente chaque fois qu’elle en
a l’occasion.
A l’occasion de la conférence
à Cancùn, nous vous proposons
dans cette édition un dossier spécial faisant le point sur les liens
entre agriculture et émissions de
gaz à effets de serre.
ACTUALITÉS
LA FWA SUR LA RTBF
Magazine « OpinionS »
La FWA vous propose l’émission
« L’espace rural,
un lieu plein de ressources !»
Invités :
Xavier DELMON,
coordinateur du Réseau wallon de développement rural
Isabelle JAUMOTTE
du Service d’études de la FWA
Présentation : Alain MASURE
Diffusion : Jeudi 16 décembre vers 23h30
sur La Une (version courte des émissions diffusées
le samedi 4 et le mercredi 8 décembre)
JFO 2011
25 et 26 juin 2011
Initiées par le Ministre wallon des Travaux publics, de l’Agriculture, de
la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine, Monsieur Benoît
LUTGEN, et l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de
Qualité (APAQ-W), les Journées Fermes Ouvertes offrent l’opportunité
à des agriculteurs de participer au plus grand événement agricole de
terrain en Wallonie et à une expérience unique de communication avec
le consommateur en général et le jeune public en particulier.
Pour composer la « programmation » de l’édition 2011 de cet événement qui a attiré plus de 115.000 visiteurs en 2010, nous souhaitons
faire appel aux exploitants agricoles qui accepteraient d’ouvrir leurs
portes durant ce week-end.
Les 25 et 26 juin prochains auront donc lieu les « Journées Fermes
Ouvertes » en Wallonie.
Si vous aussi, vous êtes agricultrices ou agriculteurs, si vous appréciez
le contact humain, si vous êtes attentif à l’image que vous révélez au
monde extérieur, si l’organisation d’un événement ne vous effraie pas
et si, plus que tout, votre volonté est d’abord de démontrer votre savoirfaire et celui de l’agriculture wallonne en général, alors ce week-end sera
le vôtre !
La sélection des fermes ouvertes sera effectuée sur base de l’étude
des projets d’activités des candidats qui y présenteront le programme
de leur week-end portes ouvertes (cf. animations, visites guidées, expositions…).
Les demandes devront être faites par écrit ou par email
([email protected]) avant le 15 janvier 2011.
Infos :
APAQ-W - Geoffroy Simonart - Rue Burniaux 2 - 5100 Jambes
Tél. : 081/33.17.25 - Fax : 081/30.54.37
@-mail : [email protected]
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2
9 décembre 2010
Le paiement partiel des DPU
inquiète les agriculteurs
De nombreux agriculteurs nous ont contactés
suite au paiement partiel des DPU, ce 1er
décembre. Les conséquences de cette situation
pouvant s’avérer importantes tant au niveau des
trésoreries individuelles qu’aux niveaux fiscal
et social, la FWA en a alerté le Ministre régional
de l’agriculture, Benoît Lutgen. Nous publions
ci-dessous le courrier que nous venons de lui
adresser.
« Monsieur le Ministre,
Concerne: paiement des droits
au paiement unique
Selon nos informations, les DPU
ont été payés ce 1er décembre
mais de manière partielle pour
certains producteurs wallons.
Vous n’ignorez pas l’importance de ces paiements dans
les trésoreries des exploitations
puisque ceux-ci peuvent aller
jusqu’à représenter 80% du revenu de celles-ci, comme l’a démontré la récente étude du Professeur
Lebailly. Ces paiements permettent notamment aux agriculteurs
d’honorer leurs échéances bancaires de fin d’année à temps et
d’éviter ainsi les intérêts de retard
qui ne manqueraient pas de leur
être imputés. Enfin, le paiement
partiel des DPU a également des
incidences fiscales.
En effet, il nous revient que si
les droits au paiement unique
devraient pour la plupart être
payés pour le 20 décembre 2010,
certains soldes ne seraient payés
qu’au début 2011. Même si globalement, les paiements effectués
sur 2011 ne représentent qu’une
petite partie de l’ensemble des
paiements relatifs aux DPU, il
semble que cela représenterait,
dans certains cas individuels, des
quote-part non-négligeables,
voire même la totalité, des paiements attendus.
Vu l’urgence, nous nous permettons d’attirer votre attention
sur les conséquences que ces
paiements, au-delà de 2010,
peuvent entraîner sur le plan fiscal. En effet, les DPU bénéficient
d’un taux de taxation distinct de
12.5% au lieu de 16.5% dans
la mesure où ils sont PAYES sur
les années civiles 2008, 2009
et 2010 (cfr art 137 à 140 de la
Loi-programme du 23 décembre
2009 - Moniteur belge du 30
décembre 2009 - 1ère édition).
Tout paiement effectué en 2011
ne pourra donc plus bénéficier de
cette mesure fiscale de crise.
Notons également, que le
report de revenus parfois conséquents sur une année ultérieure
a également des répercussions
sur l’équilibre de la perception des
cotisations sociales individuelles.
Si cela devait arriver, cela créerait
une distorsion de traitement entre
ceux qui auraient touchés tous
les DPU sur 2010 et ceux qui ne
les auraient touchés que partiellement, voire pas du tout. Nous
sommes évidemment particulièrement inquiets de cette situation.
Nous vous demandons,
en urgence, d’alerter votre
Administration sur ce point et espérons que vous pourrez prendre
rapidement les mesures nécessaires pour éviter de telles conséquences fâcheuses pour les agriculteurs concernés.
Nous vous prions de croire, …
(s) Yvan HAYEZ,
Secrétaire Général »
Mesures de rétorsions contre les planteurs à Orafti
Aussi incroyable que scandaleusement
inadmissible : au terme de négociations difficiles
entre l’acheteur industriel et les planteurs de
chicorées, Orafti vient de prendre des mesures
de rétorsions à l’égard de planteurs qui ont
soutenu l’association !
Bel exemple de « saines relations contractuelles »
que nous donne là la filiale de Südzucker.
Voici la réaction d’Alain Moers,
président de l’association des planteurs
de chicorées livrant à Orafti.
Orafti méprise plus de
70% de ses planteurs !
Les négociations pour les
contrats 2011 ont été très difficiles. Lors de la dernière réunion,
un système de contrats de trois
ans avait été envisagé mais sans
rencontrer l’accord de l’associa-
tion, vu les risques de baisse de
prix programmés dans la proposition.
Finalement, pour 2011 l’usine
appliquera des conditions raisonnables, comme nous le demandions depuis le début et qui
nous permettent de nous situer
au même niveau de rentabilité
que l’autre usine belge pour une
année encore.
Par contre, l’usine veut appliquer une pénalité pour les planteurs qui ont soutenu l’association :
- pour ces planteurs la diminution du tonnage pouvant être
contracté pour l’année 2011 sera
de moins 15%
- pour la minorité de planteurs
qui n’a pas soutenu l’association
la diminution ne sera que de 10%.
Ceci s’appelle un règlement de
compte .C’est inadmissible !
Je rappelle aux planteurs qui
n’ont pas soutenu l’association
et qui dès lors ont rendu les négociations encore plus difficiles,
qu’ils bénéficient des avantages
que nous avons pu obtenir, par
exemple le prix qui est passé de
50 EUR à 57.25, l’arrachage « collectif » qui sera réétudié, les frais
de transport à la tonne nette. Ces
planteurs ne devraient-ils pas renoncer à ces avantages?
Amis agriculteurs, tirez les
conclusions de cette situation, qui
est extrêmement grave pour tous
les groupements de producteurs
à l’avenir.
Nous n’acceptons pas cette attitude, nous continuerons à nous
défendre.
Nous avons alerté nos représentants politiques ainsi que les
différentes organisations syndicales agricoles concernées.
Messieurs les Fabricants, retrouvez un peu de bon sens et
reprenons des relations correctes
pour continuer à développer ensemble, la filière chicorée.
(s) Le Président,
Alain Moers
Terre Ferme: une idée cadeau
Les 3 volumes du coffret Terre Ferme ont ceci
de commun qu’ils traitent d’agriculture,
que ce soit au travers des autoportraits
d’agriculteurs de Rochefort, des peintures d’une
ancienne agricultrice ou encore du regard de
spécialistes sur ces témoignages.
Abondamment illustrés, ces 3 ouvrages édités
en 2007 par le Centre Culturel des Roches
constituent certainement une excellente idée
cadeau en cette période de fêtes.
Quand un centre culturel d’une
région rurale se met en tête d’aller à la rencontre des agriculteurs
et qu’une vingtaine d’entre eux
acceptent de parler d’eux, cela
peut aboutir à des résultats pour
le moins intéressants. Nous avons
déjà évoqué à l’une ou l’autre reprise le projet «Terre Ferme» développé par le Centre culturel de
Rochefort. Parmi les réalisations,
on peut rappeler la sortie voici
déjà maintenant 3 ans du coffret
«Terre Ferme»
Ce coffret regroupe en fait 3
ouvrages distincts, chacun de plus
de 100 pages et abondamment
illustrés.
«Autoportraits de l’agriculture
à Rochefort» est essentiellement
visuel, mêlant les photographies
réalisées par les agriculteurs euxmêmes à celles d’un photographe
professionnel. Le travail éditorial
se limite ici à quelques paroles
d’agriculteurs.
«Simone Themlin. Mémoires de
campagne» constitue un témoignage de la vie rurale d’autrefois
au travers des propos et des peintures d’une agricultrice retraitée.
Quant à «Retour sur images»,
débute par un portrait des 19
familles d’agriculteurs ayant participé au projet avant que des spécialistes de différentes disciplines
ne jettent un regard sur tous ces
témoignages
Ce coffret est vendu par le
Centre Culturel de Rochefort au
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Vous pouvez le recevoir par
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ACTUALITÉS
Premier Conseil agricole sur la «communication Ciolos»
Réunis à Bruxelles le 29 novembre, les Ministres
de l’agriculture de l’Union ont fait part de leurs
premières réactions sur la communication Ciolos
relative à la réforme de la Pac. Avis généralement
convergents sur la pertinence des objectifs
proposés. Mais l’ombre budgétaire plane plus que
jamais sur la future réforme.
En fait, c’est le 13 décembre
prochain – lors de leur dernière
réunion de l’année – que les
Ministres européens de l’agriculture devraient entrer dans le vif du
sujet concernant le premier texte
de la communication sur la future
réforme de la Pac.
Lors du tour de table du 29 novembre, la plupart des ministres
se sont prononcés en faveur «
d’une Pac forte avec un budget en
conséquence », a indiqué Sabine
Laruelle, la ministre belge, qui préside les travaux des Vingt-sept.
Le Royaume-Uni, néanmoins, a
plaidé en faveur d’une diminution
du budget et, « à terme », d’une
élimination des subventions agricoles. Le budget agricole doit être
maintenu au minimum au niveau
actuel, a quant à elle estimé la
Pologne, et la France a demandé
des ressources financières ambitieuses.
Les questions budgétaires ont
été au centre de l’intervention
du secrétaire d’Etat allemand à
l’agriculture, Robert Kloos. Celui-ci
a rappelé que son pays souhaite
que le budget européen ne dépasse pas 1% du PIB. Il faut éviter que certains Etats membres
ne payent trop, y compris pour le
secteur agricole, a-t-il indiqué en
substance.
Critères d’attribution
plus équitables
De nombreux pays ont mis en
avant la nécessité de faire évoluer les critères d’attribution des
aides directes afin de les rendre
plus équitables, même s’il y aura
« beaucoup de travail » pour s’entendre sur ces critères, a souligné
Mme Laruelle. Bruno Le Maire, le
ministre français de l’agriculture, a
assuré aux journalistes qu’il avait
«bon espoir» que la Pologne, pays
« stratégique» dans la négociation qui va s’ouvrir, se joigne à la
position commune franco-allemande «dans les semaines à venir,
début 2011». La question la plus
délicate reste celle d’un paiement
unique à l’hectare, solution pour
laquelle milite Varsovie mais que
la Commission écarte, a souligné
le ministre français. Sur ce point, la
France a déjà fait une «concession
majeure» en acceptant l’abandon des références historiques,
a-t-il fait valoir, précisant que
cela «n’est pas facile à expliquer
à un agriculteur de la Beauce et
d’autres régions».
Lors du tour de table, le viceministre polonais de l’agriculture,
Kazimierz Plocke, a réaffirmé
que, pour ces paiements, «c’est
la superficie qui est importante».
D’autres pays ont demandé que
ces paiements soient liés à la main
d’œuvre ou à la taille des exploitations.
Plafonnement
Autre question sensible, le
plafonnement des aides directes
proposé par la Commission. La
Roumanie, la République tchèque
et la Slovaquie, dont les exploitations sont en cours de mutation,
ont exprimé de vives réticences à
l’encontre de ce projet.
Face à ces critiques, M. Ciolos a
répondu qu’ à partir d’un certain
niveau, « les paiements directs
ne seront plus crédibles» en tant
que soutien au revenu des agriculteurs. Le Commissaire s’est dit
néanmoins «prêt à discuter des
conditions de ce plafonnement
Doha: vers un réel coup
d’accélérateur!
Les rumeurs selon lesquelles un coup d’accélérateur
serait donné de manière imminente au cycle de
négociations OMC de Doha prennent corps. En
effet, les cinq pays-clés de la négociation (le «G5»
- réunissant l’UE, les Etats-Unis, le Brésil, la Chine et
l’Inde) doivent se réunir début 2011 pour stimuler
le processus de libre-échange sous l’impulsion du
Commissaire au Commerce Karel De Gucht.
Comme il l’avait fait lors du récent sommet du G20 à Séoul, le
président américain a expliqué à
Lisbonne à ses interlocuteurs européens qu’il était disposé à soumettre un compromis multilatéral
au Congrès si les pays émergents
font de nouvelles concessions.
Celui-ci serait, selon lui, plus facile
à faire accepter par les représentants et sénateurs que des accords
bilatéraux.
De son côté, le directeur général
de l’OMC, Pascal Lamy, a appelé
les 153 pays membres de l’organisation à donner un coup d’accélérateur aux négociations de Doha,
s’ils veulent les conclure en 2011.
Rappelant la volonté du dernier
sommet du G20 de profiter de la
« fenêtre d’opportunité » qu’offre
2011 pour mettre un terme au
cycle entamé en 2001, il a estimé
que le processus «devait désormais s’intensifier afin de joindre
le geste à la parole». Devant les
ambassadeurs à Genève, M. Lamy
a souligné que «les textes révisés
concernant tous les domaines des
négociations devront avancer de
façon à être prêts à la fin du premier trimestre 2011».
«Nous avons le signal politique,
nous avons la compétence technique et nous avons le programme
de travail. Il nous faut maintenant
en faire un accord global que vous
pourrez tous rapporter chez vous
», a-t-il insisté.
Est-il nécessaire de rappeler
que les principaux points de blocage (et donc le cas échéant d’un
futur déblocage) ont toujours été
liés à l’agriculture.
Une fois encore , le commissaire a plaidé pour sa vision plus ”verte” de la pac post -2013
pour les grandes exploitations
», et notamment à prendre en
compte leur impact sur l’emploi.
Devant la presse, le commissaire à l’agriculture a laissé entendre qu’il ne renoncera pas à
cette mesure qui, a-t-il expliqué,
doit constituer un élément important de la nouvelle Pac.
Pas de surcharge administrative?
Pratiquement tous les ministres
ont salué l’objectif affiché par la
Commission de mieux intégrer les
impératifs de protection de l’environnement à la Pac, mais certains d’entre eux ont dit redouter
les lourdeurs administratives qui
pourraient résulter du « verdissement» des paiements directs,
élément-clé de la communication.
Cela doit se faire «en étroite
coopération avec les agriculteurs
» et sans supplément de « pape-
rasserie», a indiqué la France.
L’Allemagne a aussi mis en
garde contre tout excès de bureaucratie. Pour répondre à ces
craintes, M. Ciolos a annoncé la
création d’un groupe de réflexion
sur la simplification qui travaillera
en liaison avec les experts des
Vingt-sept. Pour sa part, Henk
Bleker, le ministre néerlandais, a
insisté sur le fait que les producteurs rendant des services à la société doivent bénéficier des aides
financières au même titre que les
agriculteurs fournissant des prestations supplémentaires sur le
plan environnemental.
De nombreux pays ont également réclamé une clarification de
la notion d’« agriculteur actif »,
dans la mesure où la Commission
envisage de limiter l’octroi des
subventions européennes aux
seuls exploitants en activité. Une
question très sensible que les
Vingt-sept évoqueront lors d’un
déjeuner, en marge du prochain
Conseil agricole le 13 décembre
à Bruxelles. Dans son intervention,
M. Ciolos a précisé que, selon lui,
un agriculteur actif est un agriculteur qui produit des biens agricoles, et non quelqu’un «qui produit seulement des biens publics».
Régulation
La question de la régulation des
marchés a été relativement peu
évoquée lors de ce tour de table.
La Lettonie, la Suède, les Pays-Bas
et le Danemark ont estimé que la
communication prenait insuffisamment en compte l’orientation
de l’agriculture vers le marché. A
l’inverse, la France a regretté que
trop peu de place soit réservée à
la régulation des marchés. «Le
compte n’y est pas», a fait valoir
M. la France. Il faut aller plus loin
sur la transparence des marchés,
les instruments pour répondre
aux crises et sur le renforcement
du pouvoir de négociations des
producteurs.
Enfin au cours de leur intervention, les ministres français, italien
et espagnol ont mis en garde
contre les effets potentiellement
néfastes pour les agriculteurs des
accords de libre-échange actuellement en cours de négociation,
en faisant notamment référence
aux pourparlers en cours avec les
pays du Mercosur. «La réciprocité
doit s’imposer dans les accords
avec les pays tiers », a déclaré
la ministre espagnole. Le même
constat a été fait par la France
pour qui «nous sommes allés à
l’extrême limite dans les négociations à l’OMC». «Nous n’irons
pas plus loin car cela mettrait en
danger les agriculteurs», a-t-il
prévenu.
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9 décembre 2010
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GES CANCUN
dossier agriculture
Changements climatiques, gaz à effets de serre et consommation de viande
Voici un an environ que Paul Mc Cartney,
ancien chanteur des Beatles, avait rendu visite
au Parlement Européen pour tenir un discours
très orienté, dans lequel il prônait, en vue de
protéger la planète et les personnes souffrant de
malnutrition, l’idée d’un jour par semaine sans
viande. Nous avions évoqué cette séance dans
Plein champ.
Yves Somville
Depuis, il ne se passe pas une
semaine sans que la viande, particulièrement la viande bovine,
ne soit montrée du doigt comme
responsable de beaucoup de
mauxallant de la déforestation
de la forêt amazonienne, en passant par des considérations pseudo-scientifiques de santé, sans
oublier sa responsabilité dans la
précarité alimentaire de certaines
populations fragilisées dans le
monde. Evidemment ce type de
déclarations permet à une série
de personnes de se dédouaner.
On se donne bonne conscience en
supprimant un repas carné, en se
disant que de la sorte on a contribué à protéger la forêt équatoriale
ou fait un geste pour la planète,
et que par ailleurs il n’y a aucune
raison de changer quoique ce soit
aux autres comportements.
Régulièrement, au sein de la
FWA, on tente de repréciser certaines choses en toute objectivité,
en abordant certains éléments
auxquels on ne pense pas toujours. Ci- après, nous reprenons le
contenu de plusieurs lettres que
nous avons adressées ces derniers
temps à certaines personnes qui
défendaient des positions très
«anti viande». Nous avons estimé
utile de vous en faire part dans cet
article.
Chiffres et statistiques
Régulièrement, les détracteurs
estiment que la consommation
de viande est excessive, évoquant
soit les statistiques brutes ou encore «la grosseur des morceaux
de viande» servis dans certains
restaurants (sic!). Nous pensons
que d’un point vue scientifique, ce
n’est pas la taille des morceaux de
viande «servis dans certains restaurants», qui doit définir la quantité consommée individuellement.
Il existe en effet des statistiques de
consommation (Enquête consommation 2004, Plan National
Nutrition Santé disponible à
l’adresse Internet: http://www.
iph.fgov.be/EPIDEMIO/epifr/
foodfr/TABLE04.HTM). Nous nous
étonnons aussi toujours de voir
que certains font des amalgames
entre «viande en carcasse» et
«viande nette». Or, la plupart des
statistiques, sauf celles de l’enquête susmentionnée, évoquent
toujours l’aspect carcasse, c.à.d.
os et peau. Ce qui signifie que l’on
peut appliquer un coefficient 0,5
aux statistiques pour arriver à la
consommation nette. On pourrait
affiner les chiffres en appliquant
des coefficients différents selon
l’espèce animale considérée, mais
l’approche est correcte.
L’élevage, consommateur d’espace et responsable de la déforestation
tropicale
En préalable, il convient de préciser que toute approche objective
doit replacer tout le débat dans
un cadre plus global (certains
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9 décembre 2010
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seule source tel un livre ou un
rapport): de l’environnement à la
diététique, de la biodiversité à la
formation et au maintien de certains paysages (important nous
pensons dans les débats actuels
sur le futur de la PAC), sans faire
l’impasse sur la globalisation, le
commerce international et la volonté de certains pays de se positionner comme principal exportateur agricole de la planète avec la
bénédiction de certaines instances
internationales. Ainsi:
Déforestation:
Pour la FWA, il faut arrêter de
faire un amalgame entre la déforestation, l’élevage en Amérique
du Sud et l’élevage en Europe.
Ainsi, la FAO attribue 35 % des
rejets de GES issus de l’élevage
aux déboisements tropicaux,
considérant que tout déboisement se fait en faveur de terrains
destinés à l’alimentation animale.
Rappelons toutefois que, selon un
rapport des «Amis de la Terre»,
entre 1985 et 2000 le développement des plantations de palmiers
à huile fut responsable de 87% de
la déforestation en Malaisie.
Quant au Brésil, reconnaissons
qu’il développe depuis fin 90 des
ambitions agro-exportatrices
énormes tant aux plans végétal
(soya) qu’animal. Autrement dit,
la déforestation pour planter du
soja, est loin de servir à nourrir
les seuls animaux européens;
les cheptels bovins, porcins et
avicoles brésiliens en croissance
continue depuis une quinzaine
d’années doivent manger!
Elevage et CO2:
C’est étonnant que dans les
démonstrations qui se veulent
objectives, on n’évoque jamais le
rôle non négligeable des prairies
dans le stockage de carbone. Or,
ce n’est pas le cas du transport
que certains désignent pourtant
comme moins dommageable que
l’activité d’élevage. De plus, on ne
peut nier que la viande bovine
joue un rôle essentiel dans l’occupation de l’espace et la vitalité
des zones rurales, sans parler de
l’action importante des prairies
dans la régulation des cours d’eau
en période particulièrement pluvieuse. Ces éléments s’intègrent
véritablement dans le concept
d’agriculture européenne multifonctionnelle que l’on évoque
abondamment par ailleurs.
Dans le sud de l’Europe, les élevages bovins et ovins ont une action déterminante dans l’entretien
des paysages et donc dans la lutte
contre les incendies. Ce qui a fait
dire plus d’une fois à l’eurodéputé
Joseph Daul (Président du PPE)
«je préfère octroyer des aides au
maintien des vaches allaitantes et
aux moutons que de devoir acheter des Canadair!»
Elevage et transport
La FAO a reconnu que dans son
premier rapport (il y en a eu un
second plus nuancé et rectifiant
ou en tout cas reprécisant certains
points du premier; étonnamment
moins médiatisé d’ailleurs….),
l’approche élevage/transport ne
concernait que les pays en développement où le secteur industriel
(malheureusement pour eux ceci
étant dit) et du transport sont
quasi négligeables. Forcément,
leurs rejets sont inférieurs à ceux
de l’élevage. De plus, nous devons savoir que dans les pays en
développement, le troupeau est
le compte en banque des familles
paysannes.
Elevage et H2O
Certains auteurs évoquent le
rapport de 16.000 litres d’eau nécessaire pour la production d’1kg
de viande bovine ! Quand on s’interroge sur la méthode de calcul,
on constate que l’on intègre dans
l’exercice, l’évapotranspiration
des pâtures! Pas de commentaire!
Si ce n’est que lors d’une émission
TV, j’ai appris que la fabrication
d’un jean nécessitait environ
10.000 litres d’eau! (et nous ne
parlerons pas de la sueur des ouvriers qui travaillent sans protection sociale et dans des conditions
souvent inqualifiables……)
Protéines animales versus
végétales
1kg de viande bovine = 7kg
de céréales: encore une fois, c’est
une méconnaissance (voulue ou
non) du régime alimentaire des
espèces animales. En porcs et
volailles, il consiste en 75 % de
céréales et graines oléagineuses.
Pour les bovins, n’oublions pas
que ce sont des ruminants et
qu’eux seuls peuvent valoriser la
cellulose des fourrages. Un com-
plément n’est donné qu’en phase
de finition. De plus, il faut savoir
que l’on ne pourrait retourner ces
herbages obligés pour en faire
des cultures! Comme leur nom
l’indique: sur ces territoires, seule
l’herbe peut pousser. Enfin, la plupart des protéines de substitution
généralement proposées dans les
régimes végétariens ne sont pas
produites chez nous et il y aurait
lieu d’internaliser l’impact du
transport dans leur coût final.
Ruminants et prairies
Rappelons que l’importance
environnementale des prairies
permanentes est reconnue par les
instances européennes et qu’à ce
titre dans la conditionnalité, il est
interdit aux fermiers de retourner
des prairies permanentes, la superficie enregistrée en 2003 (corrigée 2005) étant la référence.
Elevage et diététique
Enfin, il est recommandé dans
tout régime équilibré d’insérer de
la viande en quantité raisonnable.
Pour la viande bovine, l’apport en
fer héminique (très facilement métabolisable par le corps humain)
est loin d’être négligeable et notamment pour certaines populations plus sensibles. Le Fer est un
élément essentiel au fonctionnement de notre organisme. Il participe à plusieurs processus physiologiques vitaux, comme la régula-
tion de la croissance des cellules et
de leur différenciation. La femme
(de la puberté à la ménopause) a
des besoins en fer plus élevés que
l’homme (Homme adulte 9 mg/j
– Femme adulte 20 mg/j). Or les
statistiques de l’enquête consommation montrent que de manière
générale la femme mange moins
de viande que l’homme. De plus,
les statistiques du PNNS montrent que pratiquement aucune
femme entre 15 ans à 59 ans
n’atteint les recommandations en
fer. En somme, on remarque que
ceux qui ont les besoins les plus
élevés, ont les apports les plus
faibles. Comme l’a précisé Nicolas
Gugghenbühl, professeur à l’institut Paul Lambin et expert nutrition
reconnu par le Conseil Supérieur
de la Santé lorsque nous l’avons
invité, diminuer la quantité de
viande, pour ces catégories, rend
plus difficile encore la satisfaction
les besoins en fer du fait de la bien
meilleure absorption du fer d’origine animale que végétale.
En conclusion, disons simplement que dans tout sujet, une
objectivation est indispensable.
Et la globalisation, associée à la
complexification des problèmes,
ne fait et ne fera que conforter
cette nécessité de débats entre
les diverses composantes de notre
société, quelques soient les sujets
d’ailleurs. Et dans ce cadre, la
FWA estime avoir un rôle à jouer.
Les impacts de la viande: info ou intox?
En avril dernier, les agricultrices de
l’UAW ont constitué un groupe de
travail pour analyser les impacts
négatifs et positifs de notre production/consommation de viande.
Inquiètes de voir une de nos productions agricoles traditionnelles
régulièrement incriminée pour
ses conséquences tantôt sur la
santé tantôt sur l’environnement,
les agricultrices se sont entourées
de chercheurs et d’experts au
cours de séances d’information
«sans langue de bois». Les objectifs de ces séances étaient de faire
le point sur la question, d’examiner les clichés et les amalgames
qui circulent sur la question, de
connaître les points forts et les
points faibles du produit du point
de vue de la santé et de l’environnement et d’avoir des données
pour rectifier le cas échéant les
idées reçues.
A la suite des premières séances,
les agricultrices du groupe de travail se sont réunies pour déterminer des pistes d’actions possibles.
Parmi ces pistes d’actions, il y a
notamment le besoin d’améliorer
la communication autour de la
viande et de ses impacts avec des
données objectives ou encore l’initiation d’une meilleure collaboration entre la recherche scientifique
et les producteurs.
Pour explorer ces pistes, l’UAW
et la commission Productions
Animales de la FWA recevront
prochainement le directeur du
CIV (Centre d’information français
sur les viandes) qui viendra présenter le travail réalisé en France
par cette association qui a pour
mission de vulgariser des données
scientifiques et techniques, d’in-
former différents publics et de rétablir une information objectivée
grâce à des études scientifiques
ou de consommation sur les différents types de viandes produites
en France.
La viande est-elle une réelle Les émissions de la production animale
menace pour le climat?
sous la loupe des experts internationaux
Depuis quelques mois, la viande, et en particulier
la viande bovine, se retrouve très régulièrement
pointée du doigt, surtout en matière de
réchauffement climatique.
Françoise Bodson & Marie-Laurence Semaille
Le phénomène du réchauffement climatique impacte directement la planète et la vie de tous
ses habitants. C’est un fait aujourd’hui incontestable dont il faut
se préoccuper sérieusement. Face
une telle problématique, il est urgent de développer une stratégie
rationnelle qui analyse les choses
de manière posée et objective,
qui identifie les attitudes les plus
contributrices pour lesquelles il y
a une réelle possibilité d’infléchir
productions animales impliquent
naturellement des rejets issus du
cycle biologique de transformation dans l’environnement sous
forme notamment de gaz à effet
de serre. Pour ce qui est des ruminants, ils sont les seuls à pouvoir
valoriser la prairie et transformer
la cellulose en protéines animales
(à l’exception des termites, mais ce
met n’est pas très en vogue chez
nous). Nos animaux de ferme valorisent également de nombreux
les émissions et/ou trouver des
solutions alternatives. Mais la
polémique actuelle autour de la
viande rend cette approche objectivée très difficile et au travers du
prisme médiatique, tout devient
soit blanc, soit noir, sans nuance.
On assiste à une sorte de «manie» de transformer toute activité
humaine ou naturelle en un puits
(à préserver ou accentuer) ou une
source (à éliminer ou diminuer) de
gaz à effets de serre. Et c’est ainsi
que la réduction de la production
et de la consommation de viande
apparaît souvent comme ‘la solution’ aux problèmes, ‘le geste à
poser pour la planète’ au travers
coproduits industriels (pulpes,
tourteaux, sons, …). Sans eux,
ces sous-produits seraient des déchets voués à la destruction ou à
l’épandage comme amendement
organique. Il n’y a donc pas une
agriculture mais de nombreuses
formes d’agricultures interdépendantes entre elles et agissant
tantôt comme puits de CO2 tantôt
comme sources de GES.
Plusieurs recherches d’envergure sont en cours en Région
Wallonne autour de la problématique des gaz à effet de serre. Elles
visent à avoir une image à la fois
précise et complète de l’impact de
notre agriculture en matière de gaz
Afin d’apporter un éclairage scientifique sur la
contribution de l’élevage dans les émissions de
GES, le COPA-COGECA, en collaboration avec
l’Union Européenne du Commerce du Bétail et
de la Viande, a organisé un atelier regroupant de
nombreux experts en la matière.
Bernard Decock
Les rapports de la FAO (2006
et 2010) concernant les émissions de gaz à effet de serre ont
été à l’origine d’un grand débat
public, sans toujours connaître
les fondements scientifiques et les
limites des hypothèses posées. Le
chiffre le plus souvent cité et tiré
de ces rapports est celui de 18
% d’émission de GES qui proviendrait de la production bovine.
Chiffre repris sans nuance dans
des campagnes chocs visant nos
amis à cornes et les amateurs de
viande. L’atelier s’est donc dans
un premier temps concentré
sur les discussions techniques
concernant les approches méthodologiques pour le calcul des
émissions de GES.
Des experts de la FAO, de la
Commission européenne, de centres de recherche européens et
nationaux se sont succédés pour
faire part des études en cours
sur le sujet. Il apparait notamment que le chiffre cité dans le
rapport de la FAO ne peut pas
être transposé à nos contextes
européens. Des différences très
importantes apparaissent en
fonction des lieux et des systèmes
de production. A titre d’exemple,
en Afrique sub-saharienne, les
émissions seront jusque 5 fois
plus importantes par litre de lait
produit que sous nos contrées.
Contrairement également à une
idée reçue, il y a relation positive
entre la réduction des émissions
et la productivité des animaux.
Par litre ou Kg produit, les émis-
sions globales diminuent avec
l’amélioration de la productivité.
Toutefois, l’impact est contrasté
si l’on s’intéresse de plus près à
la palette des gaz composant ces
émissions. En effet, dans le cas de
la production laitière, si les émissions de CH4 diminuent avec le
rendement laitier, il n’en est pas de
même pour le CO2 dont les émissions accompagnent la hausse de
la production.
Sur base de ces résultats, il apparait difficile de mettre tous les
systèmes de production dans le
même sac. Des approches fines
sont nécessaires et sont en cours
pour tenir compte de la grande
diversité qui peut être rencontrée.
Les limites du système étudié
sont également importantes. Il
ne serait pas correct d’attribuer
une quantité émise par kg de
protéine animale produite sans
tenir compte des produits non comestibles offerts par les animaux
(cuir, laine, effluents,…). Toujours
au niveau des limites du système,
des études sont également en
cours pour prendre en compte les
modifications d’utilisation du sol
et le stockage de carbone par les
prairies. Là aussi les choses sont
complexes puisque la captation
du carbone sera notamment liée
aux conditions pédoclimatiques
(bilan plus favorable sous les
climats tempérés), aux types de
prairies et à leur gestion. Enfin,
une approche globale ne peut
évidemment s’arrêter au seul
aspect stockage Carbone et émis-
sion GES. Comment prendre en
compte une série d’autres aspects
comme l’impact des produits importés, les apports des prairies
vis-à-vis de la biodiversité, du
stockage et de la protection des
eaux, … ? L’atelier a donc mis en
évidence l’importance de travailler
dans le but d’une harmonisation
des méthodologies au niveau international. Seuls les travaux de
ce type permettront de fournir
des données comparables et donc
d’expliquer les différences observées entre les systèmes.
L’atelier avait également pour
but de présenter et de partager l’information sur les actions
d’atténuation et les meilleures
techniques prises par les agriculteurs et l’industrie de la transformation et de l’alimentation animale. La Hollande a ainsi montré
que la diminution de 20 % des
émissions de leur secteur agricole
depuis 1990 est principalement
liée à la mise en œuvre de la directive nitrate (via une diminution au
recours de la fertilisation minérale
azotée, à la gestion des effluents) de leur programme MINAS
(système de comptabilisation de
l’azote) et des quotas laitiers ayant amené une augmentation de
la production de lait par vache.
Ces outils ne seront toutefois pas
suffisants pour atteindre l’objectif
de 30 % de réduction que s’est
fixé le secteur pour 2020. Un
vaste programme d’évaluation
de l’empreinte carbone de la nutrition animale est donc en cours.
L’objectif est de fournir pour fin
2011 un outil unique et utilisable par tous de détermination de
l’empreinte carbone des aliments
pour animaux. Cet outil sera reconnu par les autorités publiques
et le privé et pourra être utilisé
gratuitement pour calculer les rations ayant le minimum d’impact
sur les émissions de GES.
L’Italie quant à elle met en
avant l’intérêt de l’intégration
des politiques plutôt que des
actions axées spécifiquement
sur les GES. Une attention particulière va donc être apportée
à l’installation d’unité de biogaz
dans les exploitations agricoles.
Ces installations répondent en
effet à plusieurs objectifs, dont la
production d’énergies renouvelables et l’amélioration du revenu
des exploitants.
Comme l’a montré l’atelier du
COPA-COGECA, les recherches
et les initiatives sont nombreuses
au niveau international. Dans le
monde globalisé dans lequel nous
vivons, ces échanges d’idées permettent d’enrichir les réflexions et
les actions que nous menons au
niveau régional.
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de messages très simplistes.
Pourtant, il est capital d’objectiver la situation. Pour que ces rejets
soient correctement évalués, il faut
une cohérence au niveau des méthodologies de calcul et un bornage clair du système permettant
une comparaison objective des
différents secteurs contributaires.
De plus, il faut tenir compte dans
ces inventaires des différences
d’itinéraires techniques. L’activité
agricole sur le territoire wallon
est un système complexe où de
nombreuses spéculations sont
complémentaires, voire même
parfois dépendantes, les unes
des autres. Il existe de nombreux
types d’exploitations avec des
modes de production qui peuvent
également être très divers. Les
à effet de serre. Mais à ce stade,
même si peu de données sont déjà
disponibles, il apparaît clairement
que les GES ne sont qu’un des
aspects du bilan de notre agriculture en matière de durabilité (qui
comprend trois piliers : social,
économique et environnemental).
Il est important de ne pas déstructurer nos systèmes de production
par des mesures hâtives, ce qui
pourrait induire, entre autres, une
augmentation de notre dépendance vis-à-vis des pays tiers. De
plus, il est essentiel de préserver les
multiples fonctions que l’agriculture remplit déjà actuellement en
matière d’entretien des paysages,
de maintien des prairies ou encore
de préservation du tissu socio-économique en milieu rural.
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9 décembre 2010
5
Le rôle essentiel de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique
Les organisations du Copa (font la FWA) ont
réaffirmé ce vendredi 3 décembre la contribution
positive de l’agriculture et de la sylviculture dans
la lutte contre le changement climatique. La
déclaration du Copa intervient à point nommé
dans les débats en cours à Cancun et délivre les
messages-clefs pour la prise en compte de notre
secteur par les négociateurs de Cancun. Nous
reprenons ci-après les extraits constituants les
axes majeurs de cette déclaration.
&%$#*###() $#" "*
'&%"##%# "#$%"$!
! " ! !
" ! ""
! ! %"
Défis mondiaux
L’agriculture et la sylviculture
relèvent d’une importance stratégique et économique mondiale et
jouent un rôle central dans la réalisation des défis d’aujourd’hui et de
demain. La demande croissante en
denrées alimentaires ainsi qu’en
matières premières et énergies
renouvelables, à laquelle s’ajoutent le changement climatique et
une volatilité accrue des marchés,
signifie que la sécurité alimentaire ne peut plus être considérée
comme acquise. Il devra s’agir
d’une priorité politique pour les
gouvernements du monde entier.
L’impact du changement climatique sur la production mondiale
de denrées alimentaires doit être
pris en compte dans le cadre de
l’élaboration de la politique européenne et internationale en matière de changement climatique.
Des exigences et des actions supplémentaires destinées à lutter
contre le changement climatique
nécessiteront une communauté
agricole forte et fonctionnelle dans
les zones rurales.
Les agriculteurs ont déjà contribué de manière significative à la
réduction de l’impact de leurs activités sur le climat, étant donné
que les émissions de gaz à effet de
serre issues de l’agriculture ont diminué de 20% entre 1990 et 2006
(dans l’UE-27). En outre, l’agriculture et la sylviculture contribuent
de façon significative au cycle
du carbone et peuvent grâce à la
mobilisation des produits ligneux
et de la biomasse représenter un
potentiel important de réduction
des émissions de CO2 issues des
carburants fossiles et des matières
premières non renouvelables.
En première ligne face à
l’impact du changement
climatique
Les émissions agricoles ont
un profil unique par rapport aux
émissions d’autres secteurs. Le
profil de l’agriculture en termes
d’émissions de GES diffère fondamentalement de celui d’autres
secteurs tels que l’industrie, les
ménages et le transport, étant
donné qu’il est dominé par des
gaz autres que le CO2, issus de
processus naturels et biologiques
: le méthane (fermentation entérique des ruminants) et l’oxyde
nitreux (application d’engrais
organiques et inorganiques sur
les sols). C’est pourquoi la na-
$ FRXU W WHUPH LO HVW IDFLOH G¶RS WHU
SRXU OH PRLQV FKHU SRVVLEOH
$ ORQJ WHUPH LO V¶DJL W G¶XQ FKRL[
GH VRFLpW p DX[ FRQVpTXHQFHV
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" " !!! 6
9 décembre 2010
ture biologique des émissions
de l’agriculture, essentiellement
variable, ne doit pas être ignorée
lors de la sélection d’options d’atténuation adaptées.
Profiter des synergies entre
l’adaptation au changement climatique, l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre et la
productivité agricole.
La nature même de l’agriculture et de la sylviculture fait
que dans de nombreux cas, les
questions de l’atténuation et de
l’adaptation peuvent être traitées
simultanément.
L’agriculture et la sylviculture,
grâce au cycle du carbone, sont
les seuls secteurs économiques
capables de piéger le carbone
dans les sols et la biomasse dans
le cadre de leurs processus de
production, lesquels sont liés de
manière inhérente à la conservation de la biodiversité, à une amélioration du stockage de l’eau et
à la prévention des incendies, des
inondations et de l’érosion.
L’agriculture et la sylviculture
peuvent produire de la biomasse
afin de fournir une énergie pauvre
en carbone. Des réductions sectorielles d’émissions de gaz à effet
de serre sont possibles via une
utilisation accrue des cultures
énergétiques, de la biomasse forestière, des biorésidus et des effluents d’élevage pour la production de biocarburants ainsi que
de biogaz destiné au chauffage
et à l’électricité. En outre, d’autres
services liés aux énergies renouvelables font partie intégrante de
l’agriculture (par ex. : production
d’énergie éolienne ou d’énergie
photovoltaïque dans les exploitations agricoles) et contribuent
également à la réduction de la
dépendance vis-à-vis des sources
d’énergie fossiles
Par ailleurs, l’utilisation accrue
des produits de base de l’agriculture et de la sylviculture pour
la production de matières industrielles peut également contribuer
à réduire la nécessité des produits
d’origine pétrochimique tels que
les polymères et les fibres. Ces
produits de base, ainsi que les
produits ligneux récoltés, peuvent
jouer un rôle important pour remplacer les matières industrielles à
forte intensité énergétique, par
exemple dans la construction.
Le secteur agricole s’engage
à améliorer son efficience dans
l’utilisation des ressources, tout
en optimisant sa capacité de
production. Par exemple, des
progrès en termes d’efficience
énergétique des bâtiments agricoles ainsi qu’en termes de gestion des engrais et des effluents
d’élevage via une amélioration
de la planification et de l’application sont susceptibles non
seulement de réduire les émissions mais en outre d’améliorer
la qualité de l’eau.
Facteurs faisant obstacle à la
contribution de l’agriculture et
de la sylviculture
Les dysfonctionnements du
marché et les distorsions de la
concurrence empêchent l’agriculture et la sylviculture d’optimiser leur potentiel d’adaptation
et d’atténuation. L’instabilité du
marché s’accroît : au cours de la
crise agricole de 2009, les revenus des agriculteurs ont diminué
de 12% en moyenne (dans l’UE27).
D’importants investissements
dans la recherche sont nécessaires pour combler les lacunes
existantes concernant le potentiel d’atténuation et les coûts des
différentes pratiques de gestion,
afin que les options les plus rentables soient acceptées et mises
en œuvre au niveau des exploitations agricoles.
Les incertitudes concernant
les règles actuelles de contrôle
et de comptabilisation pour les
activités d’utilisation des terres,
de changement d’affectation
des terres et de sylviculture
continuent à constituer un défi
majeur.
L’agriculture et la sylviculture
ont besoin d’un cadre politique
tourné vers l’avenir
Toute stratégie climatique
pour les secteurs agricole et sylvicole devrait être élaborée avec
prudence. Plusieurs mesures
destinées à réduire les émissions
de gaz à effet de serre de ces
secteurs pourraient avoir pour
conséquence une délocalisation
de la production à l’extérieur de
l’UE. Cela ne ferait qu’« exporter » les émissions vers des pays
tiers, tout en limitant le développement du secteur agroalimentaire européen. Cette éventualité
mettrait en péril les emplois de
millions d’agriculteurs ainsi que
la compétitivité de leurs coopératives.
GES CANCUN
dossier agriculture
Les gaz à effet de serre
La recherche et le secteur végétal
L’effet de serre est un phénomène naturel :
un certain nombre de gaz présents naturellement
dans l’atmosphère absorbent une partie de
la chaleur émise par la Terre. Ce phénomène
existe depuis que notre planète possède une
atmosphère semblable à celle que l’on connaît
aujourd’hui, à savoir plusieurs centaines
de millions d’années.
De nombreuses publications scientifiques mettent
régulièrement en avant le rôle de l’agriculture
dans les émissions de Gaz à Effet de Serre.
Différentes universités étrangères, souvent
renommées, pointent du doigt certaines pratiques
agricoles comme responsables d’une pollution
non négligeable. Où se situer? Qu’en est-il pour
l’agriculture wallonne ou européenne? Notre
modèle agricole est-il durable? Beaucoup de
questions se posent actuellement.
Cette présence ancienne signifie, par la force des choses, que
ces gaz à effet de serre possèdent
des sources naturelles, mais aussi
des “puits”, qui retirent les gaz
en question de l’atmosphère et
permettent à la concentration de
rester à peu près stable. Pour la va-
Les différents gaz à effet de
serre n’ont pas tous le même
impact. Chacun possède ce
qu’on appelle un pouvoir de
réchauffement global basé sur
une comparaison au C02. À titre
d’exemple, le méthane a un pouvoir de réchauffement global de
Emissions de gaz à effet de serre selon les lecteurs en wallonie (eq.CO)
Déchets
1%
Agriculture
10%
Autres
1%
Résidentiel
13%
Energie
6%
Industrie (combustion)
28%
Industrie (procédés)
16%
Source: AWAC 2010
peur d’eau le “puits” s’appelle...
la pluie, et pour le CO2 une partie
du puits est tout simplement la
photosynthèse.
Suite aux activités humaines, la
concentration de certains de ces
gaz augmente, ce qui renforce cet
effet de serre. En plus, l’homme a
créé des substances synthétiques
qui occasionnent à leur tour un
(puissant) effet de serre.
rotation est actuellement en cours
et analysée. Au cours de l’itinéraire
cultural, aucun pic d’émission important n’a été constaté lors du
labour. Des émissions importantes
ont par contre été constatées lors
de la décomposition en surface des
feuilles et des collets de betteraves.
21, il a un impact ‘effet de serre’
21 fois plus important que le CO2.
Afin de comptabiliser les concentrations des différents gaz
à effet de serre tout en tenant
compte du pouvoir de réchauffement global de chacun, ceux-ci
sont comptabilisés en termes
d’équivalent CO2 (eq.CO2). En
d’autres termes, 1 kg de méthane
équivaut à 21kg d’éq.CO2.
Le secteur agricole se distingue des autres secteurs
par le type de gaz à effet de serre émis : en effet,
ce n’est pas le CO2 qui domine les émissions du
secteur mais bien le méthane (CH4) et l’oxyde
nitreux (N20).
Les principales sources d’émissions sont la digestion des ruminants, la gestion des effluents
d’élevage et la fertilisation azotée.
Une large part des émissions est
donc issue de processus naturels
et est, par conséquent, incompressible. Les émissions agricoles
représentent environ 9% des
émissions de la Région wallonne
et contribuent à l’effort de réduction puisqu’elles sont en diminu-
Les principaux gaz à effet
de serre sont le CO2, le CH4,
le N2O et les gaz fluorés. Le
secteur agricole contribue
aux émissions de CH4 et N2O
mais très peu aux émissions
des autres gaz.
Le CO2 contribue au niveau
européen à plus de 80 % des
émissions.
La teneur en CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 38
% depuis 1750, le mouvement s’étant accéléré ces 10
dernières années
Au niveau mondial 36 millions de personnes ont dû
être déplacées suite à des
catastrophes météorologiques en 2008. D’ici 2015 ce
nombre pourrait passer à 375
millions
Entre 1990 et 2007, les émissions de GES de l’agriculture
(élevage y compris) dans l’UE27 ont diminué de 117 Mt5
équivalent CO2, ce qui représente une réduction de 20%
Agriculture et GES : état des lieux
Tertiaire
4%
Transport
21%
La faculté de Gembloux, nouvellement fusionnée avec l’Université
de Liège, étudie depuis plusieurs
années les échanges de CO2 entre
des écosystèmes terrestres et l’atmosphère. Axée uniquement sur
un écosystème forestier en 1996,
l’étude de ces échanges s’est élargie aux cultures en 2004 et depuis
2010 à la prairie permanente.
Au terme d’une première rotation de 4 ans, il s’est avéré que la
culture s’est comportée comme
une faible source de carbone.A noter, qu’aucun retour de paille, ni de
matière organique n’avait été apporté durant l’étude. Une seconde
Dans le cadre de ses recherches,
la faculté travaille au sein d’un réseau européen réalisant des bilans
carbonés. 15 sites européens estiment actuellement les émissions
en gaz à effet de serre en fonction
de différents itinéraires culturaux.
Ces recherches montrent avant
tout la complexité des systèmes
agricoles et des interactions entre
les nombreux facteurs. Les effets
antagonistes sont très fréquents.
Elles permettent également de
mettre à jour certaines fausses vérités tel que l’impact du labour sur
les émissions de CO2. Attention
toutefois que ces recherches sont
réalisées sous certaines conditions
pédoclimatiques. Les résultats sont
donc propres à une région et ne
peuvent être généralisés.
SAVEZ-VOUS
QUE :
tion d’une dizaine de pourcents
par rapport à 1990. La diminution
du cheptel et l’amélioration de la
gestion de la fertilisation sont les
principales explications de cette
diminution. Au niveau européen
et comparativement à d’autres
régions du monde, le secteur agricole se comporte bien vis-à-vis
des objectifs de réduction.
Il existe un lien entre le niveau
des émissions et le niveau de pro-
6LFDY
& UHODQ )XQG (FRQR)XWXUH
ductivité. Un regard vers le passé
montre ainsi une réduction des
émissions de gaz à effet de serre
via une productivité et une efficacité accrues.
Il faut veiller à la complexité
des interactions pour conseiller
des bonnes pratiques environnementales. Une pratique ayant
un impact favorable sur les
émissions de gaz à effet de serre
peut s’avérer défavorable pour
d’autres aspects (pression des
adventices, …)
Les productions agricoles
sont fortement dépendantes des
conditions météorologiques et
donc des changements climatiques. Elles seront donc dans les
premières à subir les impacts de
ces changements.
Au niveau wallon, les émissions du secteur agricole ont
diminué de 12 % depuis 1990
L’amélioration de la productivité des animaux de ferme
réduit les émissions par unité
produite: une vache laitière
produisant 8 000 litres de
lait par année génère moins
d’émissions de GES que deux
vaches produisant 4 000 litres
(30,8 g méthane/kg de lait
contre 17,4 g)
D’après l’Institut Français de
l’Environnement, sous nos
climats, les sols des prairies
permanentes (jamais labourées) stockent en moyenne
autant de carbone que ceux
des forêts
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9 décembre 2010
7
LOCAL
Saint-Eloi et Saint Nicolas accueillis par la neige
Dimanche 4 décembre 2010, journée où j’écris ces
quelques lignes et jour où nous célébrons dans
mon village d’Elsaute la Saint-Eloi. Ce patron
légendaire est bien connu dans le monde agricole.
Après la messe, on assiste au
traditionnel défilé des chevaux
pour la bénédiction. Coutume qui
se répète inlassablement depuis
de nombreuses années. Après
tout le monde converge vers la
salle du village pour se réchauffer,
boire un bon bol de soupe ou une
tasse de café. Certains préféreront
une bonne goutte de peket pour
vaincre la froid. De nombreuses
personnes, anciens du village se
font un plaisir de revenir à cette
occasion qui est aussi souvent
un moment de retrouvaille et de
grande amitié. Une tombola récompense les cavaliers pour leur
présence.
Vous l’avez toutes et tous
constatés, l’hiver est arrivé bien
tôt cette année. Avant on se demandait si nous allions avoir un
noël blanc, maintenant on va
peut-être devoir modifier la question et se demander si la venue de
Saint-Nicolas se fera ou non sous
la neige. Les médias nous parlent en abondance des difficultés
qu’éprouvent certaines professions en raison des conditions météorologiques. Malheureusement,
très peu font référence aux difficultés rencontrées par les paysans.
Il faut continuer à s’occuper et
prendre soin du bétail, veiller à
ce que l’alimentation en eau ne
soit pas perturbée. Plusieurs ont
été surpris et se sont retrouvés
avec des canalisations gelées. En
outre, il faut prendre les mesures
nécessaires pour avoir une accessibilité aux silos pour nourrir le
bétail. Bref, d’énormes soucis et
beaucoup de travail à effectuer à
l’extérieur sous des températures
peu clémentes.
Vendredi soir, nous étions invités par les agents régionaux
du crédit agricole à une réunion
d’information au Château Pelzer
de Verviers. C’est dans ce cadre
prestigieux qu’ils avaient invité le
président Luc Versele et le célèbre
économiste Geert Noels qui travaille aujourd’hui en partenariat
avec le crédit agricole.
Le public avait répondu en
nombre et massivement à l’invitation. Après le traditionnel verre
d’accueil, place était faite aux
orateurs qui venaient présenter
un nouveau produit de placement
basé sur le long terme.
Très vite, nous avions compris
que Mr. Noels était un véritable
économiste qui maîtrise son sujet
et qui inspire confiance.
Les personnes intéressées
par ce nouveau produit peuvent
contacter un des secrétaires régionaux.
Jeudi dernier, c’était la fin du
suspense. Depuis quelques jours
le compte à rebours était déclenché. La Belgique allait-elle organiser, avec les Pays Bas, la coupe du
monde de football en 2018 ? Le
verdict est tombé. La réponse est
négative, et cette phase finale se
déroulera en Russie et la suivante
au Quatar. Les réactions du public
sont mitigées. Certains sont dé-
çus et regrettent que les médias
mondiaux ne se focaliseront pas
sur notre pays. D’autres par contre
ne regrettent pas cette décision.
Aussi, notre économiste nous précisait que toutes les simulations
démontraient que notre Belgique
n’avait rien à gagner car elles
aboutissaient toutes à un déficit
financier en fin de course. Mais
une chose est certaine, si avant
on pouvait dire qu’en football le
principal est de participer, force est
de reconnaître que maintenant le
ballon rond est devenu une question de géopolitique importante.
Autre nouvelle, qui nous
concerne directement. C’est la
découverte d’un foyer de brucellose à Hacourt en province de
Liège. Les analyses effectuées
suite à un avortement se sont avérées positives. La nouvelle a été
publiée par un communiqué de
l’Agence Fédérale pour la Sécurité
Alimentaire. L’exploitation a été
bloquée et un périmètre de protection a été instauré.
La question que tout le monde
se pose est simple mais la réponse
n’est certainement aussi simple.
Comment un nouveau cas s’est-
il produit après dix années sans
apparition d’aucun cas ? L’AFSCA
planche sur la question pour faire
la lumière.
Ceci nous rappelle de bien
tristes souvenirs et, surtout, nous
montre que la vigilance au niveau
sanitaire doit être permanente,
continue et active.
Croisons les doigts pour que
cela reste un cas isolé. Notre agriculture régionale souffre déjà de
nombreuses difficultés et il n’est
✝
Bilan de 15 années d’activités
Au cours de sa dernière Assemblée générale, qui s’est tenue le 22
octobre dernier, une évocation du 15ème anniversaire a été présentée par le secrétaire J Charpentier.
En premier lieu, il a tenu à évoquer la naissance de l’Amicale et
les motivations qui avaient poussé Joseph Lahaye et Albert Simon
à sa création. C’est en effet à l’issue d’une assemblée générale
des Aînés de l’Entente Syndicale wallonne UPA-UDEF tenue à
Gembloux le 20 novembre 1994 que l’idée de créer une Amicale
des Retraités avait germé. L’année suivante, en mai 1995, un comité
de 10 membres fut constitué. Albert et Thérèse Simon, Gilbert et
Mathilde Wertz, Joseph et Henriette Lahaye, Léon et Raymonde
Malmendier et Joseph et Marcelle Pirard. De ce comité furent nommés président, Albert Simon – trésorier, Gilbert Wertz et secrétaire,
Mathilde Wertz.
Cette Amicale devait répondre à une demande d’anciens dirigeants retraités de la classe agricole. Ils éprouvaient le besoin de
se rencontrer entre amis afin de partager leur vie, leurs joies, leurs
peines en se retrouvant une bonne dizaine de fois par année. C’est
ainsi que des excursions furent organisées dans les plus beaux coins
de Wallonie, des conférences sur des sujets les plus divers et qui se
terminaient toujours par un excellent goûter. C’est cela qui nous a
fait penser à l’organisation d’un ou deux séjours à l’étranger par année, soit l’Allemagne, la Hollande, l’Italie, la France et l’Angleterre.
La volonté du comité était de promouvoir des activités culturelles
de nature à faire découvrir les richesses de notre environnement.
Un point d’orgue à toutes ces activités fut naturellement quelque
chose de titanesque qui germa dans l’esprit de notre président
Albert Simon, c’est-à-dire de relater dans une pièce théâtrale la vie
8
9 décembre 2010
NÉCROLOGIES
Monsieur Victor LEHAIRE, époux de Marguerite YSEBAERT
Né à Ossogne le 21 février 1935 et
décédé à Mont-Godinne le 4 décembre 2010
Rue du Ruisseau 6 à Assesse
✶✶✶
Madame Irène ADRIAENS, veuve de Georges VANDECASTEELE,
née à Zevekote le 13 mai 1934 et
décédée à Elouges le 2 décembre 2010
L’UAW de Boussu Dour présente ses sincères condoléances
à la famille touchée par ce décès brutal. Irène était une membre très
présente lors des différentes activités de la section.
✶✶✶
La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ
présentent leurs sincères condoléances aux familles
A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA
Pays de Herve
pas nécessaire d’y ajouter un nouveau fléau.
Je viens d’être contacté par
notre président de la Section régionale de Verviers, Gustave pour
l’opération Sapin Ardent qui vise
à collecter des vivres pour les plus
démunis. Espérons que nos laiteries répondront favorablement à
cette demande et participeront
activement à ce bel élan de générosité.
A bientôt.
agricole au Pays de Herve durant le XXè siècle. Il fallait oser pareille
aventure. Avec la collaboration de Georges Legros, ils composèrent
le canevas de cette pièce en 4 actes et un tableau. Pour ce faire, il
a fallu recruter quelque 14 actrices et acteurs, chanteuses et chanteurs, toutes et tous issus du monde agricole.
Cette rétrospective de la vie agricole rencontra un succès formidable dans la région. En effet, elle a été jouée 7 fois devant un
public avoisinant les 300 entrées à chaque représentation.
Voilà en quelques mots, le défi que s’étaient fixés les fondateurs
de l’Amicale des Aînés du Pays de Herve, qui en 15 années de fonctionnement tient toujours joliment le cap.
✝
SOUVENIR
«Il y a quelque chose
de plus fort que la mort,
c’est la présence des absents
dans la mémoire des vivants »
FRANKIE,
ce 10 décembre, il y a 10 ans que
tu nous quittais avec le sourire.
Nous gardons ce sourire
en mémoire.
La Famille Verstra ete-Deconinck
Brabant Wallon
Vendredi 17 décembre
A 13h30, jeux de cartes et goûter aux tartes au hall Manifagri à
Wavre.
Fleurus
• CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 B-5030 GEMBLOUX
• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
• E-MAIL: [email protected]
4 janvier 2011
Goûter des Rois dès 14 h à la buvette du foot à Hepignies
Séance d’information : Les transmissions et donations d’entreprises agricoles ou industrielles, de terres à 0%, par Ch.Le Borne,
fiscaliste de la FWA-Gembloux
Invitation à tous ! Merci de vous inscrire auprès d’un membre du
comité Aînés de Fleurus.
Organe de presse
hebdomadaire de la
Fédération Wallonne
de l’Agriculture
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten,
Abonnement : Martine Dewez
Editeur responsable:Yvan Hayez,
secrétaire général
Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans
toutes les fermes deWallonie
Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard
Prépress: Passe-Partout
N° 115
9 décembre
2010
Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs
F é d é r a t i o n d e s J e u n e s A g r i c u l t e u r s - C h a u s s é e d e N a m u r, 4 7 - 5 0 3 0 G e m b l o u x
T é l . 0 8 1 / 6 0 . 0 0 . 6 0 - F a x 0 8 1 / 6 0 . 0 5 . 2 7 - E - m a i l : f j a @ f w a . b e - S i t e : w w w. f j a . b e
A la Une
Instabilité des prix et manque de prévisibilité au menu des futures
générations d’agriculteurs ?
Après les « fuites », qui avaient
déjà suscité quelques réactions,
la Commission européenne a, ce
18 novembre, et officiellement
cette fois, adopté la communication relative à la prochaine
réforme de la PAC « La PAC à
l’horizon 2020 : Alimentation,
ressources naturelles et territoire
– relever les défis de l’avenir».
Il s’agit là d’un document très
important car il « cadrera » les
débats que pourront avoir les
ministres de l’agriculture de
l’UE lors de leurs rencontres
(Conseils), et ceux qu’auront
également les parlementaires
européens, désormais « co-décisionnaires » dans cette matière.
A noter également que, dans la
foulée de cette communication,
la DG-AGRI a diffusé, ce 23
novembre, un second document
officiel préparatoire à une « Analyse d’Impact » (économique, social et environnemental) qui devra être débattu entre l’ensemble
des Directions Générales de la
Commission européenne. D’ici
au 25 janvier, ce document pourra être alimenté par les contributions des « parties prenantes »
invitées à donner leurs points de
vue (y compris chiffrés) sur base
d’un questionnaire dont nous
aurons l’occasion de reparler. La
Commission s’octroie ensuite 1
mois avant de publier cette analyse d’impact, le 25 février donc.
Prochaine étape ensuite, les propositions législatives de la Commission, qui sont programmées
pour juillet 2011.
Vous trouverez ci-joint les premiers commentaires que nous
avons diffusé, il y a quelques
jours via notre newsletter, et qui
sont repris sur notre site internet.
Depuis lors, le CEJA (Conseil
Européen des Jeunes Agriculteurs), dont les membres se sont
réunis ces 29 et 30 novembre à
Bruxelles, a rappelé l’importance
de donner la priorité aux jeunes
agriculteurs dans les futures décisions qui seront à prendre.
Le CEJA propose notamment
l’attribution d’aides spécifiques
« jeunes agriculteurs » inclues
au 1er pilier (« top up young farmer ») ou le renforcement de mesures spécifiques (Young Farmer
package) au niveau du second
pilier.
Nous partageons une grande
partie de ces demandes. Favoriser l’accès au capital, développer les outils de formation
et les échanges, tout cela est
indispensable si on veut faciliter
l’installation des jeunes agriculteurs. Mais nous insistons également sur le fait que ces mesures
ne pourront pas, à elles-seules,
suffire. Pour qu’elles soient réellement utiles et efficaces, il faut
prioritairement que l’activité soit
jugée suffisamment rentable au
départ bien sûr, mais aussi prévisible sur le moyen et le long
terme. Si on veut réellement assurer le renouvellement des générations en agriculture tout en
promouvant davantage des systèmes de production durables,
la recherche de solutions pour
contrer mais aussi prévenir l’instabilité des marchés des matières
premières agricoles reste donc
plus que jamais d’actualité. La
seconde condition est de se doter d’un budget renforcé, adapté
Stabilité des revenus, prévisibilité des investissements : conditions de base pour
assurer le renouvellement des générations en agriculture. Mais avec quels outils et
quels moyens pour y parvenir ?
et cohérent par rapport aux objectifs, parfois contradictoires,
avancés par la Commission.
Certains eurodéputés membres
de la Commission Agricole
du Parlement Européen ont eu
l’occasion d’intervenir dans ce
sens les 30 novembre et 1er
décembre dernier à Bruxelles.
Mais pour que ces interpellations
puissent aboutir à des avancées
concrètes, il faudra continuer à
soulever les questions, à proposer, ou à soutenir certaines positions. Pour cela, nous aurons besoin de toutes vos participations,
contributions et implications.
Olivier Plunus
«La PAC à l’horizon 2020...» : premiers commentaires de la FJA
Pris séparément, on peut certainement qualifier chacun des défis et objectifs énoncés dans la première
partie de cette communication de légitimes. Légitimes car ils sont basés sur l’ensemble des fonctions
de l’agriculture : fournir une alimentation de qualité
en quantité suffisante, contribuer à la croissance et à
l’emploi via, notamment, les industries en amont et en
aval de la production, préserver les paysages, gérer
les ressources naturelles, et contribuer à l’atténuation
du changement climatique. Objectifs louables et légitimes également car ils reflètent très certainement
les prises de positions diverses exprimées dans le
cadre du débat public. Nous y souscrivons donc également mais avec deux réserves que nous formulons
sous forme d’interrogations. «Ces objectifs sont-ils
nécessairement tous compatibles ? Et ensuite, et surtout, « Ces objectifs peuvent-ils être remplis dans le
contexte concurrentiel que nous connaissons et avec
les moyens proposés ? En d’autres termes, l’UE se dotera-t-elle des instruments (incluant les moyens budgétaires) à la hauteur de ses ambitions ? ».
Et la question centrale qui demeure derrière tout cela pour
nous est de savoir si les jeunes
agriculteurs que nous représentons sont suffisamment protégés
et renforcés par ces premières
orientations de la Commission ?
Pour répondre à ces questions,
il faut se plonger dans la seconde partie du document qui
concerne les outils que la Commission propose de mettre en
œuvre.
Gérer les crises en
«rationnalisant les outils»
Même si cela ne constitue pas
une « surprise », la faiblesse du
contenu relatif à la gestion des
marchés constitue, pour nous,
une déception. Rien n’est pro-
posé pour tenter de prévenir
les crises en agissant en amont
du problème de la volatilité des
prix. En cela nous estimons que
les enseignements des fluctuations de prix que nous avons
connues ces dernières années
n’ont tout simplement pas été
tirés. Rien donc (ou si peu) pour
tenter de stabiliser les prix à des
niveaux qui permettraient aux
agriculteurs, partout en Europe,
et y compris les moins biens « situés » sur l’échelle de la productivité, de couvrir leurs coûts de
production et d’être, du moins
en partie, rémunérés par le marché, pour cette fonction productive. La Commission ne souhaite
donc pas reconsidérer des instruments qu’elle avait elle-même
qualifiés « du passé » (gestion
de l’offre, prix indicatifs et d’intervention, droits de douanes
variables, stocks publics,…)
en tentant de les améliorer, et
de les combiner sur base d’éléments d’expérience.
Allant encore un pas plus loin,
la Commission propose de
« rationnaliser » les derniers
outils de gestion restants (outils
requalifiés d’outils non plus « de
marché », mais «de crise »). Elle
renvoie par ailleurs cette question dans le camp du Groupe de
Travail de Haut niveau, dont les
conclusions sont attendues en
décembre. Et par là-même dans
le camp des agriculteurs, invités
à s’organiser, à « renforcer leur
pouvoir de marché », à négocier avec l’industrie alimentaire.
Cette volonté de se priver de
mesures publiques pour assurer
la stabilité des prix signifie que
les épisodes de volatilité accrue
vont se poursuivre. Ce manque
de prévisibilité au niveau des
prix implique un risque plus élevé pour l’investisseur. Mauvais
signal donc pour les jeunes agriculteurs amenés, demain, à engager des capitaux de plus en
plus importants, tout cela dans
une activité qu’ils pourraient juger incertaine.
Les paiements directs :
l’élément central du revenu réorienté vers les objectifs environnementaux
Les paiements directs découplés
vont donc demeurer l’élément
(et l’outil) central de la politique
agricole commune, sur lequel
vont se cristalliser toutes les attentions, dont le nôtres.
Tout d’abord, et c’est désormais pourtant là le nœud du
problème, peu d’éléments
neufs concernant le budget
disponible qui fait (et fera encore) l’objet de discussions parallèles. Le Commissaire plaide
pour le statut quo, mais dans
« le contexte des contraintes
des ressources budgétaires limitées… ».
Bien que ne pouvant préjuger
de sa taille, la manière dont les
Etats membres pourraient se
partager le « gâteau », et la manière dont seront octroyées ces
aides entre agriculteurs, apparait déjà plus clairement.
Concernant la répartition entre
Etats, on peut se réjouir que la
Commission annonce vouloir
« éviter tout changement brutal » mais c’était bien le moins.
Mais ce qui est moins enthousiasmant, c’est que le niveau
moyen évoqué, va forcément
désavantager les Etats ou les Régions comme les nôtres qui se situent dans le peloton de tête des
montants moyens par hectare.
Entre agriculteurs, la formule
proposée, largement inspirée
des propositions du Parlement
européen, fait la part belle aux
objectifs environnementaux que
devront remplir les agriculteurs
pour accéder à la totalité de ces
aides. Le paiement de base ne
sera plus octroyé sur base de
références historiques et devrait
inclure le respect des exigences
de conditionnalité existantes.
Les 2ème et 3ème « étages »
des aides seraient quant à
eux liés au renforcement des
prestations visant à améliorer
l’environnement. Comme nous
01
9 décembre 2010
l’avons déjà dit à plusieurs reprises, les jeunes agriculteurs ne
sont pas opposés aux actions ou
mesures visant, par exemple,
à améliorer leurs facteurs de
production que sont le sol et
l’eau notamment. Mais ce que
nous contestons c’est que cette
évolution doive se faire dans de
mauvaises conditions. Soit sans
aucune garantie d’améliorer
durablement la part du revenu
provenant des prix et avec peutêtre moins de budget global au
niveau européen, et probablement moins de budget, à terme
pour la Belgique.
Seul élément positif, la volonté
affichée par la Commission de
privilégier les « actifs », reste à
définir ce terme, et tenter de privilégier au maximum les agriculteurs qui assurent une fonction
productive.
Le Développement rural
On peut accueillir favorablement le fait que la Commission
propose un large éventail d’outils. Mais attention au « fourretout ». Les priorités en matière
de soutien à l’installation et aux
investissements devront impérativement être renforcées, tout
comme l’offre d’incitations. Incitations à la formation, et à toutes
les mesures qui pourraient accroître l’autonomie des jeunes
agriculteurs au sein de leurs
exploitations (pratiques visant
à limiter la dépendance en aliments, diversification, création
de valeur ajoutée, …).
Conclusions
Cette communication démontre que le souhait de la
Commission est bien de poursuivre une politique qui s’inscrit
dans la droite ligne de celles
menées depuis 1992. Politique
à la fois axée sur la « compétitivité» de l’industrie alimentaire
et sur la nécessité de renforcer
le « verdissement » des soutiens
publics accordés aux agriculteurs.
Ces options, qui ont pourtant
déjà montré leurs limites, seront-elles partagées par les
ministres de l’agriculture et les
parlementaires européens ?
Probablement vu les rapports
de force en présence. Les
marges de manœuvre existent
cependant. Et c’est à nous de
continuer à argumenter, là où
cela est possible. Nous continuerons à le rappeler qu’en se
privant d’instruments de marchés, la Commission se prive
d’une partie de la solution qui
permettrait aux futures générations d’obtenir la plus grande
partie de leur revenu de la
vente de leurs produits, et de
préparer leurs investissements
plus sereinement. Elle prend
également le risque que la
restructuration (qu’elle entend
d’ailleurs « soutenir » dans le
cadre des mesures de développement rural) se poursuive
mettant en péril (notamment)
l’objectif d’équilibre territorial
qu’elle appelle pourtant de ses
vœux. Cette situation implique
encore d’avantage la nécessité
de renforcer le budget, de le
rendre adapté et cohérent par
rapport à l’ensemble des objectifs très ambitieux, et parfois
contradictoires, dont la Commission a dressé la liste.
Commission LAIT
Une fois n’est pas coutume, la commission se tenait
à Ciney, elle avait pour thème principal une « Rencontre avec des JA du Québec »
Nous avions le plaisir d’accueillir de jeunes agriculteurs
québécois, du bassin Lorrain
pour être précis, dans le sudouest de la province. Ils sont
venus nous présenter leur système de quota ainsi que leur
mise en commun de marché.
Tout d’abord voici le Québec
en quelques chiffres :
• Fermes laitières : 6400
• Quota : 2.8 milliards de litres
• Troupeau moyen : 56 vaches
• Production par ferme :
437.500 litres
Pour rappel le quota moyen
en Belgique est de 300.000
litres, mais les exploitations
au Canada sont spécialisées
dans le lait, il est donc normal
que leur quota moyen par exploitation soit plus élevé.
Concernant les entreprises de
transformation, elles sont 90 à
se partager le marché dont une
coopérative (Agropur). Mais
la grande différence réside
dans la collecte qui est organisée par les producteurs via la
FLPQ (Fédération des producteurs laitiers du Québec), ce
qui diminue les coûts de transports en évitant les doublons,
et se fait tous les 2 jours. La
FPLQ dirige le lait vers les différentes usines, c’est ce qu’on
appelle « La mise en commun
de marché ». Cela permet de
valoriser le lait au mieux, et de
rémunérer de manière équitable chaque producteur de
lait, seul la prime qualité et les
taux font varier le prix d’une
exploitation à l’autre.
Concernant les quotas, ceuxci sont également contrôlés
par les producteurs, qui ont
instauré depuis 5 ans un
A l’heure où les travaux agricoles se terminent et
où le matériel agricole se remise tout doucement,
il nous semble important de repréciser que le permis G ne peut dans aucun cas servir à d’autres fins
que celles du secteur agricole et forestier.
En effet, lors de la parution d’un article sur le passage du permis tracteur (permis G) dans un magazine trimestriel, un jeune déclarait avoir besoin du
permis G dans le cadre d’un job d’étudiant et ce
afin de pouvoir conduire des bennes de terrassement.
Suite à cette parution, une note du Service public
fédéral Mobilité et Transports nous demandait de
rappeler aux jeunes en possession du permis G,
qu’une benne de terrassement ne constitue
nullement un véhicule faisant partie des véhicules repris sous la catégorie G. La définition de
cette catégorie (reprise dans la version coordonnée de l’AR du 23 mars 1998) étant la suivante :
plafond mais le quota se
négocie tout de même à
17.000€ le kg de MG/J
soit un peu près 1.7€ par
litre. Cependant l’acheteur
ne paye son quota qu’à
partir de la 6e année, ce qui
permet de faciliter l’investissement. Il y a également
un plafond concernant le
nombre de kg MG/J, il est
donc et c’est voulu impos-
sible de se développer rapidement. Malgré ce système,
le nombre de producteurs est
passé de 7000 à 6400 au
Les termes « tracteur agricole ou forestier » désignent tout véhicule à moteur, à roues ou à chenilles, ayant au moins deux essieux, dont la fonction réside essentiellement dans sa puissance de
traction, qui est spécialement conçu pour tirer,
pousser, porter ou actionner certains outils, machines ou remorques destinés à l’emploi dans
l’exploitation agricole ou forestière et dont
l’utilisation pour le transport sur route de personnes ou de choses ou pour la traction sur route
de véhicules utilisés pour le transport de personnes ou de choses n’est qu’accessoire.
Québec, mais les exploitations restent familiales.
Ce système n’est possible que
parce les pouvoirs publics
s’impliquent, par la limitation
des importations (plus de
200% sur le beurre) et étudie
le prix du lait en tenant compte
des coûts de production. De
leur côté les producteurs planifient la production pour satisfaire les besoins de marché
et évacue le surplus (si il y en
a) à leurs frais. Le prix actuel
de base est de 47 cents dont
60% représentent les coûts de
production, dans les 40% restant, il faut retirer les investissements, le salaire et l’amortissement du quota acheté. Chose
importante, ils ne touchent
aucune subvention et sont
soumis aux même contraintes
environnementales que nous
sauf que la QFL a été rendue
obligatoire par eux-mêmes.
En Conclusion ce système
arrange l’état qui ne s’occupe pas de la gestion des
volumes, les transformateurs
qui peuvent compter sur un
lait de qualité et un approvisionnement garanti et stable et
enfin les producteurs qui sont
rémunérés justement. De plus,
le panier de la ménagère
est moins cher qu’aux USA,
les industries alimentaires se
permettent de diminuer leurs
marges car elles peuvent
compter sur la stabilité. S’il
faut retenir un message de nos
amis québécois, c’est qu’ils
souhaitent faire reconnaître
l’exception agricole à l’OMC
et le droit à la souveraineté alimentaire.
Après cet exposé, s’en est
suivi un échange, où j’ai
notamment demandé à ces
jeunes agriculteurs s’ils pensaient que leur système n’était
pas menacé par l’OMC et ses
impératifs de libre-échange.
Ils sont confiants en leur gouvernement et leur système
pour l’avenir et ce système
existe d’ailleurs dans d’autres
secteurs comme la volaille. En
effet avec les investissements
consentis notamment en matière de quotas, si le système
venait à tomber, ce serait une
catastrophe économique.
A l’ordre du jour également,
figurait le thème « Superprélèvement ou pas ??? », la situation actuelle affiche un surplus
de 100 millions de litres sur la
période avril-octobre soit près
de 3% de surplus sur le quota
national annuel. Ce surplus
était de 80 millions en septembre donc il a augmenté.
Pour donner une idée sur l’augmentation de la production,
on a produit 6.4% de plus par
rapport à octobre 2009. Il
faudra donc rester vigilant en
matière de respect du quota
et il est utile de vous rappeler
que le leasing est disponible
jusqu’au 28 février.
Sébastien Geens
Secrétaire Lait
BESOIN
DE MAIN D’ŒUVRE,
SAISONNIÈRE OU PERMANENTE ?
Comparaison des coûts, déductions fiscales et aide
dans vos démarches administratives.
JEUDI 16 DÉCEMBRE 2010 à 19h30
Au Quartier Latin, rue des Brasseurs 2
A 6900 Marche-en-Famenne
Il convient donc d’éviter toute infraction au code
de la route qui engendrerait bon nombre de soucis
pour le contrevenant et surtout de graves ennuis
en cas d’accident !
• M. Botterman (Mission Wallonne des Secteurs Verts) :
Intérêt du salariat en agriculture et présentation des aides possibles
• Mme Langenaeke (Acerta) :
Comparaison des différentes formules d’emploi (administration, coûts,…)
• Mlle Simon (Cefigam) et Mme Guichard (agricultrice) :
Témoignages français sur la pratique des groupements d’employeurs
Est disponible à la FJA
20 euros pour les membres
FJA ou FWA
25 euros pour les non-membres
Merci de confirmer votre présence à l’Agri-Business de CBC
Soit par tél. au 0800/920.20, soit par fax au 081/23.51.69
ou par e-mail à [email protected]
Pour l’obtenir:
Faites un virement au compte:
104-0306012-24
en indiquant en communication:
«Permis G» + votre numéro de
membre (si membre) + votre
adresse
Organisation : CBC avec la participation de la FJA et d’ACERTA
Pour tous renseignements
supplémentaires :
composez le 081/627.441
02
9 décembre 2010
Interpom 2010 ou l’apologie de la pomme de terre… Formation
Professionnelle
Agricole
Le salon professionnel européen de la pomme de
terre, des fruits et des légumes s’est tenu les 28, 29 et
30 novembre derniers au Kortrijk Xpo. Ce salon, qui
se tient tous les 2 ans, est une initiative de Belgapom,
organisation professionnelle agréée des négociants
et des transformateurs belges de la pomme de terre.
Salon en constante
progression
Au fil des années, Interpom
s’est forgé une solide réputation. Le salon s’adresse à la
fois aux producteurs, à l’industrie de transformation, aux
professionnels de l’emballage,
aux acheteurs et aux négociants en pommes de terre,
fruits et légumes. En stéréotypant un peu, on peut admettre
que contrairement à Agribex
ou à la foire de Libramont,
Interpom fait la part belle aux
professionnels du secteur et à
un public plus averti. Interpom
est donc incontournable pour
ces derniers. Illustration en
quelques chiffres : 220 exposants, 5 halls d’exposition de
26.500 m² , 14.000 visiteurs
issus de 22 pays différents.
Culture de la pomme de
terre en forte hausse
L’occasion est donnée ici de
s’arrêter quelques instants sur
ce secteur de la pomme de
terre qui en forte progression
depuis quelques années en
Belgique et en Région Wallonne plus particulièrement. En
effet, la diminution des quotas
betteraviers et des chicorées
avec en parallèle un prix plus
qu’incertain au niveau des céréales, a incité de plus en plus
d’agriculteurs à augmenter
leur emblavement en pommes
de terre. Soit par contrat de
location à l’année soit en les
cultivant eux-mêmes. D’où
une hausse de la production
de plus de 8,8 % par rapport
à l’an dernier qui avait déjà
connu une nette augmentation.
A noter qu’à l’inverse, au niveau européen on constate une
diminution de la production
de 4.4 % soit de 1.100.000
tonnes. A noter quand même,
que les 5 principaux pays
producteurs de pommes
de terres en Europe sont la
France, la Grande-Bretagne,
l’Allemagne, les Pays-Bas et
la Belgique. Seule cette dernière, parmi le club des cinq,
a produit plus de pommes de
terre cette année. La diminution européenne cette année
peut s’expliquer en partie
par les mauvaises conditions
de récolte et les rendements
moyens en baisse. En termes
de superficie, le raisonnement
est le même, la Belgique a vu
ses emblavements s’élever de
9.2 % alors qu’au niveau eu-
Toutes provinces, selon la demande
Interpom : salon européen de la pomme de terre, des fruits et des légumes
différence de rendement entre
les variétés.
Comme on l’a dit, la Belgique
voit sa production augmenter
alors que les récoltes se sont
déroulées dans des conditions
exécrables cette année. Déjà
l’an dernier, rappelons-nous,
la sécheresse avait rendu les
récoltes très délicates, cette
ter un peu malgré la pluie qui
continuait à tomber mais c’est
maintenant le gel qui va avoir
pour conséquence la perte des
pommes de terre toujours dans
les buttes. Humidité, tare élevée, gel. Tous ces paramètres
engendrent et vont continuer à
engendrer une conservation extrêmement difficile cette année.
Malgré cela, en Belgique,
cette année, le cap des 3 millions de tonnes de pommes
de terre transformées en frites,
purée, chips, flocons et autres
granules sera atteint. Ce qui
permet, notamment, à la Belgique de détenir la croissance
la plus rapide, surtout en ce
qui concerne l’exportation
mondiale, de produits à base
de pommes de terre.
Soudure, électricité, maçonnerie, menuiserie, mécanique agricole, comptabilité, phytopharmacie, alimentation animale,
maladies du bétail, insémination artificielle, informatique à la
ferme, soins aux onglons, manipulation du bétail, horticulture et
botanique, aménagement des bâtiments agricoles, production
porcine, élevage BBB, droit rural, diversification en petits élevages, élevage ovin et caprin, fromagerie, art floral, viticulture,
valorisation des produits du terroir, …
Si vous désirez vous inscrire à un cours,
merci de renvoyer le formulaire
d’inscription ci-joint
soit par courrier à la
Fédération des Jeunes Agriculteurs,
Chée de Namur, 47
à 5030 Gembloux ;
soit par fax au 081/60 05 27 ;
soit par téléphone au
081/627.441
Nom :....................................................................
Prénom : ................................................................
Adresse : ...............................................................
Matériel exposé très impressionnant : ici, arracheuse de pommes de terre 4 routes
ropéen on constate un recul de
0.1%. La production moyenne
par hectare dans les cinq pays
est estimée à 44,6 tonnes, ce
qui est une diminution de 4,5
% par rapport à il y a un an.
Il faut cependant, souligner
l’extrême subjectivité de cette
moyenne de tonnage par hectare du fait de la très grande
année c’est la pluie qui a
contraint les agriculteurs à arracher entre les gouttes et dans
des conditions extrêmes. On
estime qu’au 15 novembre,
il restait environ 3.000 hectares à récolter en Europe et
ce principalement dans le Sud
des Pays-Bas et en Belgique.
Depuis, on a bien sûr pu récol-
Conclusion
Les conversations, devant les
incontournables sachets de
frites propres à Interpom, tournaient bien évidemment sur
les thèmes évoqués ci-dessus.
Malgré cela, la bonne humeur
était plutôt de mise et pour
cause : les prix se tiennent assez bien cette année. Fort heureusement d’ailleurs et ce afin
de compenser les pertes liées à
l’arrachage, à la conservation
et à la grosse charge de travail
fournie.
VAN BINST Guillaume
Localité : ................................................................
Code Postal : ..........................................................
Tél : .......................................................................
Lieu et date de naissance : .......................................
.............................................................................
Num. de carte d’identité (12 chiffres):
……….-……………………..-………..
Je désire m’inscrire au cours : A B C
Lieu du cours : ........................................................
Intitulé du cours : ....................................................
Saint-Nicolas à la rescousse des agriculteurs wallons…
A l’initiative de l’émission « la Clé des Champs » une
délégation de jeunes agriculteurs namurois sont allés prêter main forte à Saint-Nicolas qui rendait visite
aux élèves de l’école communale de Temploux et ce
malgré son emploi du temps fort chargé ces temps-ci.
Comme vous avez peut-être pu
le voir dans l’émission « la Clé
des Champs » diffusée sur la1
le 4 décembre dernier, la FJA a
dernièrement collaboré activement avec Saint-Nicolas. En effet, c’est à bord d’une bennette
attelée à un tracteur et avec
Photo de classe autour du Grand-Saint
quelques jeunes agriculteurs
qui suivaient –remplissant ainsi
le rôle dévolu au père fouettard- que le Grand Saint s’est
rendu à l’école communale
de Temploux le 25 novembre
dernier. Tout cela filmé par une
équipe de la clé Des Champs.
L’entrée dans l’école, puis
dans la classe de Madame
Bernadette se fit, vous l’imaginez aisément, sous les yeux
émerveillés des enfants et par
des chansons (maîtrisées à la
perfection) dédiées au Grand
Saint. Les chérubins ayant été
bien sages durant l’année,
vinrent sur les genoux de SaintNicolas où contre la remise
d’un beau dessin reçurent une
série de cadeaux marqués du
logo « la bande des fé lait » en
plus des habituels bonbons et
autres biscuits.
Après cela, les jeunes distribuèrent le bon lait cru (chauffé
et chocolaté pour l’occasion)
et discutèrent avec les enfants,
parents et enseignants, de
l’agriculture en général.
Au-delà du plaisir de l’initiative, cette visite constitue une
réelle opportunité afin de
faire découvrir ou redécouvrir
les bons produits de notre terroir et pour discuter du métier
d’agriculteur au sens large.
Nous pouvons rappeler ici
que cette démarche est un
des objectifs primordiaux des
différentes Fermes en Ville que
Saint-Nicolas bien installé dans la bennette
la FJA organise tout au long de
l’année dans toute la Wallonie
et à Bruxelles.
Pour l’anecdote lorsque SaintNicolas demanda aux jeunes
03
9 décembre 2010
ce qu’ils souhaitaient pour leur
fête, la réponse fusa : des prix
stables, une PAC forte pour
après 2013 et que les consommateurs mangent des produits
wallons.
Pourvu que Saint-Nicolas
exauce leurs vœux !
VAN BINST Guillaume
Nouveaux Comités FJA 2011
FJA FLEURUS
FJA DINANT
FJA HOUFFALIZE-VIELSALM
Président : Aurélien DIVERS
Vice-Président : François LOURTIE
Secrétaire : Nathalie GILIS
Trésorière : Mélanie VERMEIREN
Délégué Commission Viande : Thibaud SOMVILLE
Délégué Commission Lait : Mathieu DAVAUX
Délégué Commission Environnement : Diederick DENDAUW
Délégué Commission Grandes Cultures : Maxime DE
MUNCK
Délégués : Marie HANNET, François-Xavier VANCOMPERNOLLE, Delphine AMANT, Justine DIVERS, Valentin DAVAUX, Nicolas REYNENS, Mathieu VENTRE
DE LA TOULOUBRE
Président : Laurent GRAINDORGE
Vice-Président : Simon DAWAGNE
Secrétaire : Hélène DAIWAILLE
Trésorière : Sophie DELCROIX
Déléguée Commission Viande : Marie KINARD
Délégué Commission Environnement : Hans VAN GASTEL
Déléguée Commission Lait: Elise LEBOUTTE
Délégué Commission Grandes Cultures : Yolin TARGE
Délégués : François-Xavier DAWAGNE, Clément
DAWAGNE, Cassandre FLOYMONT, Gauthier
GRAINDORGE, Guillaume GRAINDORGE, Thibault
FLOYMONT, Julien GRAINDORGE
FJA BASTOGNE
Président : Denis CREMER
Vice-Président : Jean-Philippe ANNET
Secrétaire : Audrey HUBERT
Trésorier : Adrien ANNET
Délégué Commission Viande : Yvan CREMER
Délégué Commission Viande : Xavier CARA
Délégué Commission Environnement : Sébastien CREMER
Délégué Commission Lait : Kevin NISEN
Délégués : Anne-Lyse ANNET, Samuel DEBARSY, JeanFrançois STILMANT, Anthony ANNET, Patrick PIERLOT, François BLERET, Cédric MAQUET
Président : Emilien BOSSUT
Vice-Président : Eric DE NEVE
Secrétaire : Sébastien DEPOORTERE
Trésorière : Pauline JOURQUIN
Délégué Commission Viande : Guillaume DEMAREZ
Délégué Commission Lait : Pierre JOURQUIN
Délégué Commission Environnement : Xavier DECONINCK
Délégué Commission Grandes Cultures : Christophe GOETGEBEUR
Délégués : Arnaud VAN DEN AVENNE, Alain LELEUX,
Renzo WILLEM, Antoine BOSSUT, Valery VANDEMERGEL, Anaïs FOURDIN, Marie DEBRUYN, François COUVREUR
Président : Maxime GUILLAUME
Vice-Présidente : Audrey HENRY
Secrétaire : Charlotte BLOMME
Trésorière : Sophie MASSON
Délégué Commission Viande : Jean-Michel DE RYCKEL
Délégué Commission Lait : Michaël DEGRAUX
Délégué Commission Environnement : Alexandre DELVAUX
Délégué Commission Grandes Cultures : Antoine VAN DEN
ABEELE
Délégués : Marie-France LIBERT, Guillaume BLOMME,
Camille FRENNET, Gauthier CANIVET, PierreAlexandre CANIVET, Jérôme CORNET, Guillaume
PERLINE
FJA ROCHEFORT
FJA BLEGNY
FJA PHILIPPEVILLE
Présidente : Astrid CARTON
Vice-Président : Mathieu MARLAIR
Secrétaire : Catherine HERMAN
Trésorière : Justine POLET
Délégué Commission Viande : Max BOURGUIGNON
Déléguée Commission Lait : Wendy LEYS
Délégué Commission Environnement : Quentin GUYOT
Délégué Commission Grandes Cultures : François CORBIAU
Délégués : Ludovic DAWAGNE, Aurélie DAWAGNE,
Sylvain POLET, Maxime BILLY, Laurent DEMARCHE,
Guillaume DEMARCHE, Thomas CAVILLOT
Président : Benoît DECKERS
Vice-Président : François REMACLE
Secrétaire : Mathieu LODOMEZ
Trésorier : Julien HUSQUET
Délégué Commission Viande : Jonathan COUNSON
Délégué Commission Lait : Alexandre LAKAILLE
Délégué Commission Environnement : François PIRSON
Délégué Commission Grandes Cultures : Bastien WILMOTTE
Délégués : Pierre-Olivier JONKEAU, André PIRSON, Julien SAMRAY, Antoine LAURENT, François
MONFORT, Antoine HUSQUET, Julien LAURENT
FJA FOSSES-LA-VILLE
FJA ATH
Président : Maxime HENSSEN
Vice-Président : Cédric DELEVAL
Secrétaire : Xavier ROGISTER
Trésorier : Jérôme ROGISTER
Délégué Commission Viande : François SNOECK
Délégué Commission Lait : Jean CALIFICE
Déléguée Commission Lait : Hélène SCHYNS
Délégué Commission Environnement : Gilles HOUBEAU
Délégués : Philippe HENSSEN, Eric FRANCK, Maureen
FRAITURE, Sabine BOSARD, Maurane SCHYNS,
Tom DUIZINGS
Président : Martin MARIJSSE
Vice-Président : Vincent BROGNIET
Secrétaire : Célie PINELLE
Trésorier : Rémy FAGNANT
Délégué Commission Viande : Julien CELLIERE
Délégué Commission Lait : Kevin JACQUEMYN
Délégué Commission Environnement : Kim DE VOEGT
Délégué Commission Grandes Cultures : Tim DE VOEGT
Délégués : Arnaud CHAMPION, Gaëtan PIRET, Marie
PAULY, François PAULY, Laëtitia JACQUEMYN, Manon SANDERS, Damien STRIVET
Agenda
des élections des
nouveaux Comités
FJA 2011
DECEMBRE
VENDREDI
3 DECEMBRE
FJA SENEFFE : Election du
Comité de Section Locale à la
Taverne « Le Central », Place
Lambert Schiffelers 7 à 1400
Nivelles.
FJA AUBEL: Election du Comité
de Section Locale.
FJA FLORENNES: Election du
Comité de Section Locale.
VENDREDI
10 DECEMBRE
FJA CORNESSE : Election du
Comité de Section Locale chez
Valérie Dumont, Rue Saint-Germain 42 à 4860 Pepinster.
FJA NORD LUX : Election du
Comité de Section Locale à
l’Amitié Saint-Martin, rue de
l’Abbé Deldof 5 à 6941 Tohogne.
SAMEDI 11 DECEMBRE
FJA NIVELLES : Election du
Comité de Section Locale à la
Ferme artisanale de Bousval,
rue Haute 44 à 1470 Bousval
(Genappe).
VENDREDI
17 DECEMBRE
FJA SOIGNES : Election du
Comité de Section Locale au
Cercle Saint-Martin, rue du
Moulin 15 à 7062 Naast.
FJA WAREMME : Election du
Comité de Section Locale.
FJA NAMUR-SUD : Election du
Comité de Section Locale.
JANVIER
Une nouvelle possibilité s’offre à toi.
A par tir de cette année, tu as le choix entre
• Te faire membre pour un an au prix de 10 euros
• Te faire membre pour 3 ans (2011-2012-2013)
au prix de 25 euros, soit un avantage de 5 euros !
LIEGE
Il te suffit de verser la somme de
ton choix sur le compte 1043252972-27 en indiquant en
communication ton nom, prénom,
et adresse ainsi que le numéro de
la section locale dans laquelle tu
souhaites être membre. Pour cela
tu peux t’aider du tableau ci-dessous. Ta carte te seras alors envoyée le plus rapidement possible.
Si tu choisis la nouvelle formule de
3 ans, les cartes des 2 années suivantes te seront envoyées au début
de l’année correspondante. Donc
tu recevras ta carte 2012 début
janvier 2012.
LUXEMBOURG
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BRABANT
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+6',,'3
/%*'(/24
'#5-/.4
"#2'--'
"
)*'9:'
/52.#+
/52.#+
04
9 décembre 2010
VENDREDI 7 JANVIER
FJA MONS-QUIEVRAIN :
Election du Comité de Section
Locale au Café de l’Union,
Place de Maisières 6 à 7020
Maisières.
FJA HENRI-CHAPELLE : Election
du Comité de Section Locale.
FJA BEAURAING : Election du
Comité de Section Locale.
VENDREDI 14 JANVIER
FJA TOURNAI 1 : Election
du Comité de Section Locale
chez Mathieu Hovine, rue de
la Ferme du Préau 2 à 7533
Thimougies.
FJA HANNUT : Election du Comité de Section Locale.
FJA EGHEZEE : Election du Comité de Section Locale.
FJA PROVINCIALE DE LUXEMBOURG: Election du Comité
de Section Provinciale.
VENDREDI 21 JANVIER
FJA TOURNAI 2 : Election du
Comité de Section Locale au
Café La Manille, rue de la Brasserie à 7620 Guignies.
FJA SPRIMONT : Election du
Comité de Section Locale.
FJA GEMBLOUX : Election du
Comité de Section Locale.
VENDREDI 28 JANVIER
FJA MERBES-BINCHE : Election
du Comité de Section Locale
au Café Le Petit Mousse, Avenue de Liège à 7130 Binche.
FJA RECHAIN-HERVE : Election
du Comité de Section Locale.
FJA ANDENNE : Election du
Comité de Section Locale à la
Salle de l’Ecole communale,
rue Chefaïd 13 à 4500 Solières.
MARCHÉS
BATTICE
CINEY
01/12/2010
Nombre: 194
Taureaux ordinaires:
Taureaux cul de poulain âgés:
1,00-1,40
1,70-2,10
Vaches ordinaires:
200-375
Vaches bonne conformation:
400-550
Vaches cul de poulain:
1100-1400
Vaches cdp âgées:
725-800
Génisses ordinaires:
300-425
Génisses cul de poulain:
600-800
Taureaux cul de poulain :
750-1100
Taureaux 6 à 10 mois:
300-400
Jeune veaux:
50-300
Assez calme. Prochain marché le 08/12/10.
Prix au kg
(1,00-1,40)
(1,70-2,10)
Prix à la pièce
(200-375)
(400-550)
(1100-1400)
(725-800)
(300-425)
(600-800)
(750-1100)
(300-400)
(50-300)
BRUGES
01/12/2010
Nombre: 1398
Taureaux
Prix au kg sur pied
c. d. poulain <24 m & 650 kg:
3,17-3,30
(3,17-3,30)
c. d. poulain >24 m & 650 kg:
2,61-2,86
(2,61-2,86)
assimilés:
2,29-2,54
(2,29-2,54)
bonne conformation:
1,64-1,89
(1,64-1,89)
60%:
1,39-1,48
(1,39-1,48)
55%:
1,27-1,32
(1,27-1,32)
Holstein:
1,05-1,20
(1,05-1,20)
Vaches
cul de poulain:
2,71-2,91
(2,71-2,91)
assimilées:
2,26-2,36
(2,26-2,36)
bonne conformation:
1,85-2,10
(1,85-2,10)
55%:
1,12-1,37
(1,12-1,37)
50%:
0,92-1,07(0,92-1,07)
fabrication:
0,77-0,92
(0,77-0,92)
Génisses
cul de poulain:
2,75-3,05
(2,75-3,05)
assimilées:
2,48-2,63
(2,48-2,63)
bonne conformation:
1,60-2,00
(1,60-2,00)
Sem. du 22 au 28 novembre 10
Taureaux A - S2
480,23
A - S3
442,34
A - E2
404,49
A - E3
389,24
A - U2
331,36
A - U3
306,84
A - R2
284,59
A - R3
259,37
A - O2
246,26
A - O3
233,73
Vaches
D - R2
268,71
D - R3
248,10
D - O2
221,01
D - O3
212,78
D - O4
210,25
D - P2
178,86
D - P3
171,32
Génisses E - U2
354,00
E - U3
333,50
E - R2
275,50
E - R3
265,50
(479,44)
(441,49)
(404,02)
(389,14)
(329,28)
(306,13)
(283,14)
(257,69)
(245,55)
(233,02)
(268,71)
(249,28)
(221,08)
(213,14)
(210,33)
(178,22)
(171,48)
(354,00)
(333,50)
(275,50)
(266,00)
PRODUITS LAITIERS
01/12/2010
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière
Prix par 100 kg
beurre
355,70
(354,57)
poudre de lait écrémé
207,53
(208,14)
poudre de lait entier
268,64
(266,98)
cheddar
312,50
(310,00)
. '*
" '
" '*
" '
. '*
BRUXELLES
Sem. du 25 novembre au 1 décembre 2010
Prix livré usine €/tonne
Blé panifiable
218,00
(218,00)
Blé fourrager
205,00
(205,00)
Escourgeon fourr
195,00
(195,00)
SYNAGRA
07/12/10
Prix indicatifs des céréales payés aux producteurs, communiqués par l’association des négociants en céréales. Ces prix sont
adaptés plusieurs fois par semaine.
Prix culture en €/tonne
blé fourrager
200,00
(187,50)
blé meunerie 12/35/220
206,00
(193,50)
escourgeon fourrager
184,50
(172,50)
maïs indigène
198,50
(187,50)
maïs humide 30%
135,50
(126,50)
4,00
(4,00)
(+ ou - € /T /% humidité)
MATIERES PREMIERES
ALIMENTATION BETAIL
01/12/2010
Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce
GFI:
BIRB
SAINT-TROND
02/12/2010
porcelets 20-23kg (€/pièce)
22-25
truies carcasses (€/kg)
0,62-0,88
(22-25)
(0,62-0,88)
Pulpes sèches bett. 8mm France
198
Luzerne 18% pellets 6mm France
200
(200)
Tourteau Tournesol 28% Argentine
202
(207)
Tourteau colza 34% Belgique
250
(242)
Tourteau soja 43% Argentine
356
(351)
Tourteau soja 44% Hollande
351
(347)
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés
436
(429)
Tourteau colza 49lin 40% Belgique
371
(370)
Tourteau lin 40% Belgique
398
(396)
Glutenfeed maïs 22% EU
200
(202)
Manioc Thaïlande
216
(215)
Mélasse cannes
192
(192)
(198)
CHICAGO
8M @ : L C
30/11/2010
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne.
DEINZE - VOLAILLES
01/12/2010
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
brunes (1,8 à 2,0 kg):
blanches (1,6 à 1,8 kg):
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
• Lapins:
0,47-0,49
0,20-0,22
0,16-0,18
0,86-0,88
2,50
(0,47-0,49)
(0,19-0,21)
(0,15-0,17)
(0,86-0,88)
(2,50)
KRUISHOUTEM -OEUFS
650,25
183,59
530,00
160,65
(174,59)
(154,30)
Tourteau Soja
338,60
287,19
(278,34)
INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX
25/11/2010
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés
Soja
Prix par 100 pièces
Oeufs de poules élevées en batterie
Prix producteurs
Cat.0: 77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,50 g
Cat. 5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
Froment
Maïs
mondiaux, en $/tonne.
07/12/2010
blancs
5,29 (5,23)
4,05 (3,99)
3,70 (3,62)
3,34 (3,25)
2,97 (2,88)
2,55 (2,48)
2,16 (2,12)
1,89 (1,86)
5,79 (5,73)
4,20 (4,12)
3,47 (3,38)
2,46 (2,42)
bruns
5,36 (5,32)
4,12 (4,08)
3,85 (3,80)
3,47 (3,42)
3,08 (3,03)
2,67 (2,62)
2,19 (2,15)
1,93 (1,89)
5,86 (5,82)
4,35 (4,30)
3,58 (3,53)
2,49 (2,45)
Graines U.S. Cif Rotterdam:
523
(508)
Graines Arg. Cif Rotterdam:
522
(512)
Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam:
429
(420)
Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam:
442
(434)
Graines Europe “00” Cif Hambourg:
582
(581)
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
282
(291)
Colza
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
715
(725)
Tourteaux 36% Allemagne:
525
(555)
POMMES DE TERRE
07/12/2010
Bintje: Marché ferme (offre inférieure à la demande). La demande industrielle est calme (les usines travaillent leurs achats
Oeufs de poules élevées au sol
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CARCASSES DE GROS BOVINS
Semaine du 22 au 28 novembre 10
Porcelets 23kg + supp
33,50
(32,50)
porcs carcasses 100kg
132,50
(129,00)
!)% & )! + $!
(1,00-1,20)
KLI<
03/12/2010
Nombre d’animaux exposés: 2342 dont bétail maigre et de
boucherie: 2307; chevaux: 35.
Prix du bétail bovin hors TVA et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre
Veaux
prix à la pièce
Pie noir:
0-120
(0-120)
Pie rouge:
40-140
(40-140)
BBB ordinaire:
100-350
(100-350)
Cul de poulain mâle:
600-850
(600-850)
Cul de poulain femelle:
475-725
(475-725)
Génisses:
180-250kg: PN/PR:
160-260
(160-260)
BBB culard:
500-700
(500-700)
250-400kg: PN/PR:
310-410
(310-410)
BBB culard:
810-1060
(810-1060)
400-500kg: PN/PR:
350-550
(350-550)
BBB culard:
1050-1335
(1050-1335)
pleines:
1160-1760
(1160-1760)
Vaches:
moyennes, PN/PR:
180-580
(180-580)
mixtes cat.II:
580-730
(580-730)
mixtes cat. I:
830-1030
(830-1030)
BASTOGNE
1,00-1,20
J
04/12/2010
Nombre de bovidés: 481
Catégorie boucherie:
Taureaux
prix au kg
cul de poulain.:
2,75-3,25
(2,75-3,25)
assimilés:
2,50-2,70
(2,50-2,70)
bonne conformation
1,45-1,95
(1,45-1,95)
60%:
1,30-1,50
(1,30-1,50)
poids lourds:
1,10-1,30
(1,10-1,30)
Vaches
prix à la pièce
bonne conformation:
750-875
(750-875)
1ère catégorie 45%:
450-600
(450-600)
2ème catégorie 40%:
150-275
(150-275)
de fabrication:
125-200
(125-200)
Génisses
prix au kg
cul de poulain.:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilées.:
2,30-2,60
(2,30-2,60)
bonne conformation:
720-870
(725-875)
ordinaires:
300-500
(300-500)
Stationnaire, bon bétail ord en baisse.
Catégorie commerce
prix à la pièce
vaches cul de poulain -5 ans:
1250-1850
(1250-1850)
vaches cul de poulain +5 ans: 1200-1600
(1200-1600)
bonnes vaches ordinaires:
650-750
(650-750)
vaches ordinaires:
300-400
(300-400)
veaux cul de poulain:
400-800
(425-850)
veaux Blanc Bleu:
250-350
(265-365)
veaux Bleus Holstein:
120-175
(130-190)
veaux rouges:
80-125
(95-135)
veaux noirs bonne qualité:
60-105
(70-115)
veaux noirs moyenne qualité:
0-60
(0-70)
Stationnaire. Veaux: baisse.
ordinaires:
Prix stables.
LO
;<J
9FM@
cul de poulain 2 à 4 ans:
990-2190
(990-2190)
âgées:
840-2140
(840-2140)
Taureaux:
ordinaires: 180-250kg:
190-445
(190-445)
250-320kg:
420-515
(420-515)
320-370kg:
455-575
(455-575)
370kg et +:
540-680
(540-680)
assimilés: 180-250kg:
610-765
(610-765)
250-320kg:
740-890
(740-890)
320-370kg:
640-1040
(640-1040)
370kg et +:
990-1190
(990-1190)
C.d.p.: 180-250kg:
815-965
(815-965)
250-320kg:
965-1115
(965-1115)
320-370kg:
1115-1215
(1115-1215)
370kg et +:
1240-1365
(1240-1365)
b) Bétail de boucherie
Vaches
prix au kg
fabrication:
0,80-1,00
(0,80-1,00)
50%:
1,05-1,25
(1,05-1,25)
55%:
1,25-1,45
(1,25-1,45)
assimilés:
2,15-2,40
(2,15-2,40)
cul de poulain
2,60-2,80
(2,60-2,80)
Taureaux
55%:
1,60-1,80
(1,60-1,80)
60%:
1,85-2,05
(1,85-2,05)
assimilés
2,70-2,90
(2,70-2,90)
cul de poulain
2,90-3,40
(2,90-3,40)
Tendance: stationnaire. Prochain marché le 10/12/10.
K8
La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique,
entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf
indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.
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Cat. 0: +77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,050 g
Cat.5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
blancs
7,30 (7,08)
6,06 (5,84)
5,42 (5,22)
4,74 (4,57)
3,97 (3,82)
2,90 (2,83)
2,31 (2,27)
2,04 (2,01)
bruns
7,92 (7,67)
6,68 (6,43)
6,01 (5,76)
5,30 (5,06)
4,45 (4,22)
3,02 (2,97)
2,34 (2,30)
2,08 (2,04)
antérieurs + contrats + autres variétés). L’export vers la Russie
reste perturbé par les obstacles phytosanitaires. L’offre est limi-
tée par le froid et comprend essentiellement les lots en stockage
précaires et les lots de mauvaise conservation. Les cours se si-
tuent entre 15,00 et 18,00 €/100 kg (tout venant, vrac, départ,
35 mm +, hors TVA). Le prix le plus pratiqué pour l’industrie
belge se situe entre 15,00 et 16,00 €/100 kg. Les exportateurs
hollandais sont davantage présents et accordent les prix les
plus élevés.
Plant de Bintje: Marché ferme et prix en légère hausse. Très peu
7,80 (7,58)
5,92 (5,72)
4,47 (4,32)
2,61 (2,57)
8,42 (8,17)
6,51 (6,26)
4,95 (4,72)
2,64 (2,60)
de transactions : Bintje, classe A, rendu mars 2011, par 5 tonnes,
en sacs, hTVA:
- calibre 28-35 mm: 64,00 - 66,00 €/100 kg ;
- calibre 35-45 mm: 43,00- 45,00 €/100kg
9 décembre 2010
13
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4444444444444444444444444 ,(- 444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
5 54 444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
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B 54 44444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444
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AGENDA
FEDERATION WALLONNE DE
L’AGRICULTURE (FWA)
Nous rappelons que les réunions des sections locales, régionales ou
provinciales sont réservées aux membres FWA en ordre de cotisation.
JEUDI 9 DECEMBRE
SL NAMUR-SUD: à 20h, à la Salle des Clématites de Maillen.
Conférence «Bilan de santé et politique agricole après 2013: Budget
2013-2020» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes de la FWA.
SAMEDI 11 DECEMBRE
SL SENEFFE+ UAW: à 19h30, souper de St-Eloi à la Commanderie
de Vaillampont à Thines (Nivelles). PAF 48 euros boissons comprises.
Réduction de 3 euros (45 euros) si paiement s/compte. Paiement par virement au cpte 103-1018014-67 de FWA Seneffe. Participation à confirmer au + tôt chez Tegias 067/216.101 ou Marie Antoine-Brouckaert au
067/877.082
LUNDI 20 DECEMBRE
SP LIEGE: à 20hà l’hôtel-grill Le Campanile (Rue Jules de Laminne 18
à 4000 Liège). Séance d’information ouverte aux membres FWA, FJA et
UAW. «PAC 2013-2020 : la réforme Ciolos» par Alain Masure, Directeur
du service d’études de la FWA
FEDERATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
VENDREDI 10 DECEMBRE
FJA NORD-LUX : Séance d’information ouverte à tous «les aides à
l’installation et les stages agricoles» par Céline Lemaire de la FJA, à 20hà
l’Amitié Saint-Martin Rue de l’Abbé Deldof 5 6941 Tohogne. Suivie des
élections de la section locale pour les membres FJA.
FJA SENEFFE: Election du Comité de Section Locale à 20h à la
Taverne «Le Centrale» Place Lambert Schiffelers 7 à 1400 Nivelles.
FJA CORNESSE: Election du Comité de Section Locale à 20h chez
Valérie Dumont, rue Saint-Germain 42 à 4860 Pépinster.
JEUDI 16 DECEMBRE
FJA NATIONALE : Besoin de main-d’œuvre, saisonnière ou permanente? Comparaison des coûts, déductions fiscales et aide dans vos démarches administratives. Conférence et drink organisés par CBC, la FJA
et Acerta. A 19h30 au Quartier Latin de Marche-en-Famenne (rue des
Brasseurs 2). Inscriptions souhaitées au 0800/920.20.
VENDREDI 17 DECEMBRE
FJA WAREMME : Séance d’information ouverte à tous «les aides
à l’installation et les stages agricoles» par Céline Lemaire de la FJA, à
20hau café «Chez Son», rue Michel Heyne 1 à Momalle. Suivie des élections de la section locale pour les membres FJA.
FJA SOIGNIES : Election du Comité de Section Locale à 20h au
Cercle Saint-Martin, rue du Moulin 15 à 7062 Naast.
FJA NAMUR-SUD : Election du Comité de Section Locale à 20h à la
Salle Les Clématites, Rue Nestor Pierard 3 à 5330 Maillen.
SAMEDI 18 DECEMBRE
FJA MONS-QUIEVRAIN: «Bal des Saints» à la salle de l’école de
Givry. 6 euros membres, 7 euros non-membres. Verre offert à l’entrée.
(voir encart)
FJA EGHEZEE: Réveillon de la Saint-Sylvestre en la Ferme
«L’Arsouille» à Temploux. Renseignements et réservations auprès
de Sophie Mathieux (0475/58.22.05) avant le 17 décembre 2010.
Membres FJA Eghezée: 67 euros souper et soirée, 34 euros soirée.
Membres FJA: 70 euros souper et soirée, 39 euros soirée. Non-membres
FJA 80 euros souper et soirée, 49 euros soirée. Traiteur Luc Stienon. Sono
Sub Sound. Tenue cocktail exigée !
FJA SOIGNIES: Organise un car pour le nouvel an au CEVA Ath. 75
euros. 18h30 Ecaussinnes, 18h45 BLC, et 19h Ets Coinil (0498/31.60.34)
FJA FOSSES-LA-VILLE: Réveillon de la Saint-Sylvestre dès 19h en
l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard (voir encart). Renseignements et réservations auprès de Maxime Guillaume (0494/90.72.18) ou Charlotte
Blomme (0475/37.70.57). Membres FJA Fosses-la-Ville : 60 euros
souper et soirée. Membres FJA confondues: 65 euros souper et soirée.
Non-membres FJA 75 euros souper et soirée. Soirée uniquement 35
euros à partir de 23heures30. Paiement par virement bancaire au 1030143898-18 en précisant le nom + le prénom des personnes concernées, membre ou non.
FJA TOURNAI 2: Réveillon de St Sylvestre (repas + soirée) au «domaine des eaux sauvages» à Froidmont. 60 pour les membres FJA et 80
pour les non-membres. Réservations chez Cédric Dewame au 0473/79
48 27.
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
JEUDI 09 DECEMBRE
UAW BRABANT WALLON: 13h45 BIERGES - salle Jules Collette,
avenue des combattants. Goûter de Noël.
UAW JODOIGNE: Organisation d’un car pour le goûter de Noël.
Heures de départ: 12H00 Poste de JODOIGNE – 12H15 SART RISBART
– 12H30 THOREMBAIS salle ‘Au cœur d’Or’
UAW FLEURUS: LIEGE – ‘Visite de l’expo SOS Planet et marché de
NoËl à Liège. PAF: 11 euros (train et expo). Départ de la gare de Luttre.
Informations chez Ingrid Kairet 0473/86 22 86.
UAW ANDENNE: 13H30 EVELETTE chez Marie-Jeanne Tonglet.
Goûter de Noël et rencontre avec le Père Mariano: ‘A la découverte du
Mexique: témoignage’.
UAW DURBUY MARCHE: 19H30 SOY au gîte de Cécile Dombier
– ‘La Namanche’ rue de Wéris, 5. ‘Nos produits mis en valeur pour les
fêtes’
VENDREDI 10 DECEMBRE
UAW SILLY LENS: 19H30 LOMBISE – Foyer Lombisois, avenue de
l’Yser, 5. ‘Déco de fête de fin d’année: Tête de renne’. Se munir d’une
pince coupante, une paire de ciseaux, pistolet à colle et un sac poubelle.
Inscription obligatoire auprès de Magda Vos 068/45 41 84 – Greta
0474/48 83 38. PAF membre 20 euros PAF non-membre 22 euros.
SAMEDI 11 DECEMBRE
UAW-FWA SENEFFE: 19H30 THYNES – NIVELLES – Commanderie
de Vaillampont. ‘Souper de St Eloi’. PAF 48 euros boissons comprises.
Réduction de 3 euros (45 euros) si paiement sur compte FWA Seneffe
103-1018014-67. Téléphonez au plus tôt au bureau Tegias 067/21 61
01 – Marie-Antoine Brouckaert 067/87 70 82.
LUNDI 13 DECEMBRE
UAW NAMUR SUD: 12H30 LOYERS – atelier de Bossimé restaurant
– rue Bossimé, 2 chez Magda Minne. Préparation des fêtes en mettant
en valeur nos produits. Prévoir PAF. Réservation chez Magda 0496/30
90 16.
UAW MALMEDY: 13h00 BAUGNEZ au gîte de Jacques Gonay, route
du monument, 21. ‘Nos produits à l’honneur pour les fêtes’. Inscription
pour le 10 décembre chez Renard Christine au 080/67 82 99 ou chez
Luxen Véronique au 080/67 84 73.
SAMEDI 25 DECEMBRE
FJA TOURNAI 2: Traditionnelle Soirée «Sa’pinte Noël» en la Salle
Le Relais du Vieux Comté à Mourcourt dès 21h… Visite du Père Noël
durant la soirée…
FJA FLEURUS: Bal de Noël à la salle «Buz’Art» rue du Marais 6 à
6230 Buzet.
VENDREDI 31 DECEMBRE
FJA MONS-QUIEVRAIN: Car du nouvel an direction Ath, Hall du
CEVA pour Happy new year.Arrêts à Haulchain, Sart-la-Bruyère, Hensies.
Le prix comprend le car, l’entrée, la sortie et le repas. Info auprès de
Elodie au 0477/84.66.93.
LA FJA DE MONS QUIEVRAIN
Vous invite à son
BAL DES SAINTS
Samedi 18 décembre 2010
A la Salle de l’école à Givry
Membres : 6 euros - Non-membres : 7 euros
Verre offert à l’entrée
Smoking, robes ou jupes sont de rigueur
16
9 décembre 2010
MARDI 14 DECEMBRE
UAW FLEURUS: 19H30 Lieu A CONFIRMER. ‘Garnissons nos maisons pour les fêtes: art floral ‘ avec Sabine Ne pas oublier PAF, sécateur,
ciseaux. Inscription obligatoire pour le 09 décembre chez Chantal F.:
0473/29 81 31.
UAW STAVELOT LIERNEUX: 11H00 à 16H00 STAVELOT, salle de la
Basse-Cour: atelier avec Nathalie Schmidt. ‘Personnalisez vos cadeaux
de Noël’: Avec vos photos préférées, décorez un plateau de service ou
créer une toile (tableau). PAF (matériel et cours) tableau 30 euros, plateau 43 euros. Paiement sur compte UAW 103-0157032-57. Inscription
auprès de Cécile Dumoulin 080/86 42 31 ou Marie-Thérèse Boskin
0498/05 12 83.
La FJA d’Eghezée
A le plaisir de vous inviter au
RÉVEILLON DE LA SAINT-SYLVESTRE
Vendredi 31 décembre 2010
En la Ferme « L’Arsouille » à Temploux
Et cela dès 19 heures
Renseignements :
Pour les membres de la FJA Eghezée :
67€ pour le souper et la soirée - 34€ pour la soirée uniquement
Pour les membres toutes FJA confondues :
70€ pour le souper et la soirée - 39€ pour la soirée uniquement
Pour les non-membres :
80€ pour le souper et la soirée - 49€ pour la soirée uniquement
Réservations jusqu’au 17 décembre 2010 aurpès de Sophie Mathieux (0475/58.22.05)
Paiement les 10 et 17 décembre de 20h à 21h30 au café des sports, rue de la Gare à Eghezée
Les réservations non payées pour le 17 décembre seront automatiquement annulées
Ambiance assurée par la sonorisation « Sub Sound »
Traiteur : Monsieur Luc Stienon d’Autre-Eglise
Tenue de Cocktail exigée !
UAW. MOUSCRON-CELLES-ESTAIMPUIS-PECQ-MONT DE
L’ENCLUS: 19 h.30 Dottignies à la ferme des jeunes. Art floral pour
Noël. PAF. Inscription indispensable pour le 10 décembre auprès de M.G
Nys 056 48 65 52 ou M. Delécluse 069 55 70 34.
UAW PHILIPPEVILLE FLORENNES COUVIN WALCOURT: 10H00
– 14H00 à HANZINNES au restaurant ‘A la Fleur des Champs’, rue des
combattants, 8. ‘Menu de fêtes: nos produits à l’honneur’. PAF 35 euros.
Inscriptions obligatoires (places limitées à 15) chez Christiane Marijsse
071/66 76 43.
UAW DINANT BEAURAING: 19H00 FALAEN – au gîte de Martine
Pierard, rue de Chession, 38. ‘Déco de table de fête’. PAF 10 euros.
Réservation pour le 09 décembre chez Sabine Willem 082/22 22 88 –
0474/746 112.
JEUDI 16 DECEMBRE
UAW ATH FRASNES: 13H00 HUISSIGNIES – salle ‘La Marcotte’.
‘Nos produits sur la table des fêtes’ Prévoir PAF, amener couverts et assiette. Inscription obligatoire pour le 10/12 chez Carine Nachtergaele
068/64 50 42 – Rita Boutry 0473/522 663.
UAW PLOEGSTEERT COMINES WARNETON: 13h30
PLOEGSTEERT – rue de Messines, 20 à la salle paroissiale. ‘Art floral pour
les fêtes: décoration de Noël’. Apporter des fleurs, verdures, branches de
sapin et sécateur.
SAMEDI 18 DECEMBRE
UAW MOUSCRON-CELLES-ESTAIMPUIS-PECQ-MONT DE
L’ENCLUS: voyage à la découverte de Bruxelles en habits de fêtes.
Départ de Pecq à 7 h 50, puis étapes à Tournai expo et Péruwelz. Visite
du musée de la vie rurale à Huissignies. Dîner à Ghislenghien.Temps libre
à Bruxelles, marché de Noël. P.A.F 52 euros, supplément d’informations
et inscriptions auprès de M-G Nys 056 48 65 52 ou M. PlancquaertDelécluse 069 55 70 34.
LUNDI 20 DECEMBRE
UAW SOIGNIES: 19H30 SOIGNIES – 15, rue Chanoine Scarmure –
salle St Vincent. ‘Préparons Noël’. Apporter un sécateur et un couteau.
Inscription obligatoire pour le 10/12 au plus tard chez ML Siraux 067/33
33 69. PAF membre 12 euros, PAF non-membre 15 euros.
UAW ATH FRASNES: 19H00 FRASNES au gîte du Grand Rieu. ‘Table
de Noël’ par Amelie Delhaye, architecte d’intérieur.
MARDI 21 DECEMBRE
UAW BASTOGNE: 20H00 Art Floral pour les fêtes chez JANY.
Inscription chez Monique Pierlot 061/68 83 62 ou Jocelyne Henin
061/26 63 00.
UAW AUBEL HERVE: 13H30 – HERVE – ‘Maison trois fontaines’,
Place Albert I, 41. ‘Montage de table – décoration de Noël’ par Mme
Schyns. Apporter base pour montage, verdure résistante, boules de noël
et déco de Noël, sécateur et petit couteau.
DIVERS
JEUDI 9 DECEMBRE
NIVELLES: à 13h30 , Ferme du Bois d’Arpes, chaussée de Mons, 30,
séminaire sur le «Cloisonnement des interbuttes en pommes de terre»
organisé dans le cadre du projet Contrôle du ruissellement en pdt par le
CRA-W, la Fiwap, Epuvaleau et GxABT. Inscriptions et renseignements:
Claire Olivier, 081/62.50.01
SOLRE-SUR-SAMBRE: 20h, ferme du Clocher, route de Mons,
182, conférence sur les impacts technico-économiques du non- labour.
Organisation: Greenotec en collaboration avec la DGARNE et les comices. Infos: Sébastien Weykmans, 0478/222.756
LA FJA DE FOSSES-LA-VILLE
a le plaisir de vous inviter au
RÉVEILLON
DE LA SAINT-SYLVESTRE
le vendredi 31 décembre 2010
en la salle de l’Abbaye de Brogne à Saint-Gérard
Menu:
Le Brut de Saumur, le Kir Royal
et leurs zakouskis chauds et froids
Le Buffet froid: foie gras, buisson de crustacés, terrines de
poissons, saumon belle vue, panier de crevettes grises, oeufs
farcis mimosa, charcuteries fines, terrines de gibiers, viandes
de porc et de boeuf braisées, roulades de volailles farcies aux
petits légumes, taboulé aux saveurs de Tunisie, riz aux petits
légumes, variétés de crudités, pommes de terre persillées et
sa vinaigrette
Le Buffet chaud: cailles farcies, filet mignon de porc
Le Buffet fromages
Le Buffet des desserts
Prix et mode de paiement voir agenda.
Réservations avant le 22 décembre.
AGENDA
VENDREDI 10 DECEMBRE
WIERS: à 19h30 à l’Ourseau, rue du Roi Oscar 1er, 22, Souper de
Saint Eloi du Comice de Peruwelz-Leuze. Inscriptions pour le 4/12 au
plus tard, F. Delbecq, 069/671.152
SAMEDI 11 et DIMANCHE 12 DECEMBRE
JURBISE: de 12 à 19h le samedi et de 10 à 19h le dimanche, à l’Académie provinciale de Police, route d’Ath, 25/35, féeries de Noël: Grand
marché fermier et artisanal, exposition des métiers d’art du Hainaut.
Entrée gratuite.
MARDI 14 DECEMBRE
VERLAINE: 20h, ferme de Hepsée, rue de Hepsée, 9, conférence
sur les impacts technico-économiques du non- labour. Organisation:
Greenotec en collaboration avec la DGARNE et les comices. Infos:
Sébastien Weykmans, 0478/222.756
JEUDI 16 DECEMBRE
LENS: à 19h30 au Vieux Lens, Grand Place, soirée d’information du
Comice de Lens avec Patrick Ribeaucourt de la firme TMCE.
BRAINE-LE-COMTE: à 20h à la «Cantine des verreries», rue de
l’Industrie, 11, soirée conférence du Comice: Biométhanisation de type
micro et hybride avec les produits de la ferme par Gerard Debail.eul. La
conférence est précédée d’un repas à 19h. Inscriptions pour le repas:
067/56.08.56.
VENDREDI 17 DECEMBRE
AWANS: 19h, rue Noël Heine, 3, séance d’information de l’ADL
d’Awans. Présentation d’un projet de la société Shanks sur le recyclage
des déchets agricoles sur le communes d’Ans, Awans, Crisnée, Fexhe,
Flémalle, Grâce-Hollogne, Juprelle et St Nicolas. Infos et inscriptions:
04/257.71.62
MERCREDI 29 DECEMBRE
LEIGNON SOVET: visite de fermes chez R Lambert à Leignon et A
Pirson à Sovet. Départ car gratuit 9h Walexpo Libramont, retour vers
17h. Inscript obligat pour le 27/12 Chr Henquinet 0496/266.947.
Organisée par la Régionale Centre Ardenne
La journée mondiale de … la statistique
Chaque jour de l’année célébrera bientôt un
phénomène, un concept, une science, une
exception culturelle, qui sait, … S’il est des causes
nobles (comme la journée contre l’exclusion), il
en est d’autres moins émotives, mais qui drainent
néanmoins leur lot d’informations utiles.
Pour célébrer la Journée mondiale
des statistiques, Eurostat, l’office
statistique de l’Union européenne a
publié “The EU in the world - a statistical portrait”. Cette nouvelle publication décrit la place de l’UE dans
le monde à partir d’un éventail de
statistiques européennes et internationales harmonisées. Elle présente
des données pour l’UE, le monde
dans son ensemble ainsi que pour
les 15 pays du G-20 non membres
de l’UE (Argentine, Australie, Brésil,
Canada, Chine, Inde, Indonésie,
Japon, Corée du Sud, Mexique,
Russie, Arabie saoudite, Afrique du
Sud, Turquie et États-Unis).
La publication couvre un large
éventail de domaines socio-économiques, dont quelques exemples
particulièrement parlants se trouvent ci-après.
L’UE représente 7% de la
population mondiale…
Le monde compte 6,9 milliards
d’habitants en 2010. Les pays les
plus peuplés sont la Chine (1 350
millions d’habitants soit 20% de la
population mondiale), l’Inde (1 210
millions soit 18%), les États-Unis
(320 millions soit 5%), l’Indonésie
(230 millions soit 3%) et le Brésil
(200 millions soit 3%). Avec 500
millions d’habitants, l’UE représente
7% de la population mondiale.
En 1960, il y avait en moyenne
116,0 cas de mortalité infantile
pour 1000 naissances vivantes
dans le monde, et 36,0 cas dans
l’UE. En 2008, ces taux avaient
baissé considérablement, avec
une moyenne de 47,3 cas de mortalité infantile pour 1000 naissances vivantes dans le monde et
4,5 cas dans l’UE. Parmi les pays
du G-20 non membres de l’UE,
l’Inde (54,6) et l’Afrique du Sud
(49,1) avaient les taux de mortalité infantile les plus élevés, tandis
que le Japon (3,2) et la Corée du
Sud (4,4) avaient des taux inférieurs à la moyenne de l’UE. Les
États-Unis (5,9) se situaient au
dessus de la moyenne de l’UE.
L’espérance de vie à la naissance dans le monde était de
67,6 ans, contre 79,2 ans dans
l’UE ainsi qu’aux États-Unis. Parmi
les pays du G-20 non membres
de l’UE, l’espérance de vie était
la plus élevée au Japon (82,7
ans), en Australie (81,5 ans) et
au Canada (80,7 ans), et la plus
basse en Afrique du Sud (51,6
ans), en Inde (63,5 ans) et en
Russie (66,5 ans).
…et 30% du PIB mondial
Le PIB mondial était de 41
200 milliards d’euros en 2008.
Avec un PIB de 12 500 mrds,
l’UE représentait 30% du total,
contre 23% pour les États-Unis,
8% pour le Japon et 7% pour la
Chine.
L’UE (1 090 mrds d’euros) était
le principal exportateur de biens
en 2009, suivie de la Chine (860
mrds) et des États-Unis (760
mrds). L’UE (1 200 mrds) était
également le plus gros importateur de biens en 2009, suivie des
États-Unis (1 150 mrds) et de la
Chine (720 mrds). Le commerce
extérieur chinois a été multiplié
par près de cinq entre 1999 et
2009, celui de l’Inde par quatre et
celui de la Russie par plus de trois.
Sur la même période, le commerce de l’UE et celui du Japon
ont augmenté d’environ 60%,
tandis que le commerce des ÉtatsUnis a crû de moins de 20%.
Internet et téléphonie
mobile
Entre 1990 et 2008, la
consommation d’énergie3 dans
l’UE a augmenté, passant de 3
530 kilogrammes d’équivalent
pétrole (kgep) par habitant à 3
620 kgep.A titre de comparaison,
la consommation d’énergie était
en 2006 de 8 260 kgep par habitant au Canada, de 7 780 kgep
aux États-Unis, de 6 170 kgep
en Arabie saoudite et de 5 920
kgep en Australie, tandis qu’elle
était de 510 kgep en Inde, de 800
kgep en Indonésie et de 1 190
kgep au Brésil.
En 2008, les émissions de
dioxyde de carbone3 étaient de
8,2 tonnes par habitant dans
l’UE. Pour comparaison; les émis-
sions étaient de 19,0 tonnes par
habitant aux États-Unis en 2006,
de 18,1 tonnes en Australie et de
16,7 tonnes au Canada, tandis
qu’elles étaient de 1,3 tonne en
Inde, 1,5 tonne en Indonésie et
1,9 tonne au Brésil.
On comptait en moyenne 21
utilisateurs d’internet pour 100
habitants3 dans le monde en
2008, contre 64 dans l’UE. Parmi
les pays du G-20 non membres
de UE, de plus fortes proportions
que dans l’UE étaient observées
en Corée du Sud (77 utilisateurs
d’internet pour 100 habitants),
au Canada (73 en 2007), aux
États-Unis (72) et au Japon (69
en 2007), et de plus basses en
particulier, en Inde et en Afrique
du Sud (7 chacun en 2007),
en Indonésie (11 en 2007), en
Russie (21 en 2007) ainsi qu’en
Chine et au Mexique (22 chacun).
Il y avait en moyenne 60 abonnements de téléphonie mobile
pour 100 habitants3 en 2008
dans le monde, contre 122 dans
l’UE. Seules, l’Arabie saoudite
(147 abonnements de téléphonie mobile pour 100 habitants)
et la Russie (132) avaient des
taux supérieurs à la moyenne
de l’UE, tandis que l’Inde (30), la
Chine (48), l’Indonésie (62) et le
Canada (64) avaient les taux les
plus bas parmi les pays du G-20
non membres de l’UE.
Hors Eurostat…
Hors Eurostat, des chiffres circulent sur certains paramètres
de l’Economie mondiale qui ne
laissent pas d’inquiéter…
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9 décembre 2010
17
PETITES ANNONCES
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mois; bélier Texel; brebis pleine; étagère métallique; bac à eau 2000L;
van. Tél. 060/511.586
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9 décembre 2010
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spécifique
spécifique en ce qui concerne la
mise dans le commerce de viande
ou de lait issus d’animaux clonés.
Actuellement, un débat est en
cours au Parlement européen et
au Conseil européen au sujet de
ces nouveaux aliments. Le statut
de denrées alimentaires provenant d’animaux clonés et de leurs
descendants constitue le principal
point de discussion.
La position commune du
Conseil est de faire figurer, dans
le champ d’application du règlement sur les nouveaux aliments,
aussi bien les animaux clonés que
leur descendance. Ce qui n’est
pas le cas à ce jour. Cela signifie
que ces denrées seraient alors
soumises, elles aussi, à une procédure d’autorisation de la part
de l’Union européenne avant leur
mise sur le marché. La Belgique
appuie évidemment cette position.
La réglementation belge ne
prévoit aujourd’hui aucune règle
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Pour la Ministre, à ce jour aucune
information n’est disponible en
Europe sur les quantités de viande
issue d’animaux clonés, que ce
soit en termes de production ou en
termes de consommation.
Pour la mise en commerce de
viande ou de lait issus d’animaux
clonés, c’est le règlement européen
258/97 relatif aux nouveaux aliments qui impose une autorisation
préalable. À ce jour, aucune autorisation n’a été délivrée au niveau
européen.
Par contre, les denrées alimentaires issues de descendants d’animaux clonés relèvent, quant à elles,
de la réglementation européenne
générale.
Elles peuvent donc être mises sur
le marché sans restriction. Aucune
statistique de vente n’existe sur ces
produits.
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La Commission européenne a proposé un
moratoire de cinq ans sur le clonage animal
destiné à la production d’aliments, sur
l’utilisation d’animaux d’élevage clonés et sur la
consommation de nourriture à base de clones.
Le député fédéral Philippe Blanchart a interrogé
la Ministre Laruelle: la Belgique ne pourrait-elle
adopter une position plus en pointe en cette
matière qui relève de l’éthique alimentaire.
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Clonage d’animaux à des
fins alimentaires
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9 décembre 2010
$$ $ 19
AU JARDIN DE LONG-PRÉ
Décembre au jardin de Long-Pré
Le jardin extérieur est définitivement chose du passé pour cette
année et il est encore trop tôt pour
réaliser les premiers semis pour le
jardin de l’an prochain. Nous voici
donc en décembre avec l’hiver qui
s’installe le 21, le mois le plus tranquille de l’année pour le jardinage
car bien souvent les gelées et les
chutes de neiges contraignent le
jardinier au repos.
En ce dernier mois de l’année
les mains vertes pourront s’adonner à leur passion végétale en soignant leurs plantes d’intérieur car
maintenant le jardin en décembre
a pris ses quartiers d’hiver.
Toutefois le repos du jardinier
est relatif, l’élagage des arbres et
des arbustes caduques est nécessaire pour leur redonner forme, ou
pour réaliser son bois de chauffage.
Ce mois-ci les bras travaillent
peu mais le cerveau doit être en
ébullition. Il faut analyser tout ce
qui s’est passé au jardin et faire
le tour de ses expériences heureuses comme malheureuses.
Il faut établir les plans du futur
jardin en le repensant, contrôler
le matériel et préparer les commandes des graines ou plantes à
acheter. Plusieurs végétaux sont
les symboles de Noël et des fêtes
de fin d’année, bien évidemment
le sapin mais également le houx,
le gui, la rose de Noël et le cactus
de Noël.
Chaque saison au jardin se
savoure différemment. Observez,
sentez, touchez la nature autour
de vous.
JOYEUX NOEL ET BONNES
FETES DE FIN D’ANNEE
Les graminées d’ornement
Des graminées il y en a de
toutes sortes, des naines en tapis
denses comme les fétuques émeraudes et des géantes comme les
cannes de Provence ou encore les
Miscanthus capables de constituer une haie brise-vent en l’espace d’une année.
Certaines se plaisent dans le
sec comme les nombreux Stipa,
d’autres les pieds dans l’eau à
l’image du Spartina.
Toutes ont en commun un graphisme séduisant et des floraisons
captivantes. Laissez-vous séduire
par ces beautés de culture facile.
Des graminées pour le feuillage
La plupart des graminées d’ornement poussent en touffes compactes, d’autres peuvent devenir
plus ou moins envahissantes. Les
plus intéressantes ne s’étalent
guère et montrent un feuillage
non seulement graphique, mais
aussi panaché. Cela suffit pour
assurer un décor durant de nombreux mois, bien plus longtemps
de toute façon que les plantes
cultivées pour leurs floraisons.
- Parmi celles-ci, vous apprécierez des herbes à feuillage bleu
comme l’Agropyron ou Elymus
magnellanicus, persistant, haut
de 45 cm. Les fétuques bleues
en coussins compacts comme
Festuca ‘Azurit ‘ ou encore les
nouveaux Panicun dont un des
meilleurs ‘ Dallas Blue ‘ propulse
son feuillage acier à plus de 1,50
m.
- Le rouge est l’apanage de
l’Imperata ‘Red Baron’ou herbe
sanglant du Japon. Poussant en
touffes basses (25 cm), ses pointes
se colorent en été de rouge vif. Les
panicums comme ‘Rehbraun’,
attendent plutôt l’automne pour
rougir tout comme d’ailleurs certains miscanthus ou eulalies telles
qu’Afrika’ ou ‘Ghana’.
- Concernant les panachures
blanches, elles se rencontrent chez
plusieurs espèces, les Miscanthus
avec le gracieux ‘Morning Light’,
le Phalaris arundinacea ‘Picta’, le
Calamagrostis ‘Overdam’.
- Le jaune est représenté par
le Millium effusum ‘Aureum’, un
ravissement au printemps en
sous-bois ou encore l’Hakonechloa macra ‘Aureola’ au charme
japonais, composant des touffes
lâches étalées.
Des graminées pour leurs inflorescences
Portez votre choix sur les nombreux Stipa dont le plus grand,
Stipa gigantea dépasse les deux
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9 décembre 2010
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CONTRE LES
DIARRHÉES ALIMENTAIRES
- Les pennisetrums exposent de
nombreux épis en forme d’écouvillons que magnifie la rosée.
Poussant en gerbes, ils apportent
un dynamisme certain aux massifs
d’automne.
Les miscanthus proposent leurs
panaches élégants, rouges, argentés ou beiges qui flottent au-dessus des hautes touffes alors que
les molinies choisissent l’aspect de
gerbe pour projeter leurs chaumes
jaunes et épis serrés au-dessus de
la mêlée.
Bien les cultiver
Plantation: Ce sont en fait des
plantes sans problème de culture
facile. Elles aiment les endroits lumineux, bien aérés, les sols légers
peu fertiles. Elles craignent les sols
détrempés, l’ombre intense .Elles
donnent les meilleurs résultats
lorsqu’elles poussent dans des
endroits dégagés avec un espace
suffisant par rapport aux plantes
voisines de 20 cm à 1,50 m selon
les dimensions des différentes espèces. L’époque la plus favorable
est le début du printemps.
Multiplication par division: Le
printemps est également la période
la plus appropriée à la division. On
sépare alors les plantes-mères et
on met de petites touffes en pot.
Placez-les dans un endroit pro-
tégé, avec une humidité constante.
Lorsque les racines passent à travers du fond du pot, la plante peut
être mise en place. La mise en préalable est un peu laborieuse, mais
certaines espèces demandent plusieurs années pour démarrer, si on
les installe directement en pleine
terre.
Multiplication par semis: La
période la plus favorable se situe
entre mars et mai. La terre doit être
très fine, sableuse, riche et bien perméable. les semis seront placés à
mi-ombre, protégés avec humidité
constante. La durée de germination
dure entre trois à quatre semaines.
Le repiquage en pot s’effectue
lorsque les petites plantes ont deux
à trois feuilles. Elles devront passer
le premier hiver sans être touchées
par le gel.
Entretien
Peignez simplement les variétés
à feuilles persistantes deux fois par
an
Divisez les touffes de la plupart
des espèces tous les 3 à 4 ans pour
leur conserver toute leur vigueur.
Taillez complètement la végétation au ras du sol à la fin de l’hiver.
Sources diverses, composition
L-P.
Du potager à la table
Velouté de Fenouil au chèvre frais
+ Préparation: 20 min. +
Cuisson: 30 min
+ Ingrédients pour 4 personnes: 4 bulbes de fenouil, 1
chèvre frais, 2 gousses d’ail, 30
cl de crème fraîche, 30 cl de lait
entier, 2 cuillère à soupe d’huile
d’olive, sel, poivre noir du moulin
+ Préparation
Après les avoir nettoyés, couper
les bulbes de fenouil en quartiers.
Conserver à part un peu de plumet vert pour la présentation
Peler les gousses d’ail en les
conservant entières.
Faites cuire à la vapeur pendant 25 minutes les morceaux
de fenouil et les gousses d’ail ensemble.
Réserver un quartier de fenouil
cuit, que vous détaillez en fines
lamelles.
Dans un petit bol, émietter le
chèvre frais. Réserver.
Verser dans une casserole le
lait, la crème et les deux tiers du
fromage de chèvre émietté. Y
ajouter ensuite le fenouil et l’ail
cuits à la vapeur.
Bien mélanger, puis porter le
mélange à ébullition et laisser
frémir à feu moyen pendant 5
minutes.
Passer ensuite la préparation au
mixeur, jusqu’à l’obtention d’une
consistance de velouté.
Saler, poivrer et ajouter l’huile
d’olive en mélangeant.
Servir le potage bien chaud
dans des bols.
Décorer avec quelques lamelles
de fenouil, un peu de chèvre
émietté et quelques pluches du
plumet vert de fenouil.
+ vin d’accompagnement:
Un vin blanc sec de Touraine ou
même d’un rouge, mais qui devra être léger et fruité comme un
Saumur p. ex
Source Epicurien
Le jardin sous influence lunaire
Calendrier lunaire DÉCEMBRE 2010
1 Me
2 Je
3 Ve
4 Sa (jus. 14)
4 Sa (ap. 14h)
5 Di ● (19h)
6 Lu ▲ (3h)
7 Ma NL (5h)
8 Me
9 Je
10 Ve
11 Sa (jus. 12h)
11 Sa (ap. 12h)
12 Di
13 Lu (jus. 14h) A (10h)
13 Lu (ap. 14h) ◗ (15h)
14 Ma
15 Me
16 Je (jus. 18h)
16 Je (ap. 18h)
17 Ve
18 Sa (jus. 16h)
18 Sa (ap. 16h)
19 Di
20 Lu
▼ (14h)
21 Ma (ap. 9h)
21 Ma (ap. 9h) ❍ (9h)
NL (15h)
22 Me
23 Je (jus. 9h)
23 Je (ap. 9h)
24 Ve
25 Sa Pg (13h)
26 Di
27 Lu
28 Ma (5h)
29 Me
30 Je (jus. 14h)
30 Je (ap. 14h)
31 Ve
◗
Décembre, grelotte de
tous ses membres
La neige des Avents
A de longues dents
3
3
2
2
5
3/-/2
3
2
2
2
3
3
3/2
2/2
3
3
3
2
2
2
2
2
2
3
3
2
3
3
3
2
2
2
Légendes
Racine Fleur Feuille Fruit
▼ lune descendante =
= début période de
= fin période
plantation; ▲ lune montante =
de plantation et début période de semis; NL =
noeud lunaire; Pg = périgée lunaire;
Ag = apogée
◗
lunaire; ◗= premier quartier;
= dernier quartier;
❍ pleine lune; ● nouvelle lune; --h = heure de
l'événement (ou son début). Eviter les zones
et
- de la colonne 3; Dans la colonne 3 : 1 à 3 = jour
de + en + favorable; C =
= lune croissante; D =
= lune décroissante; colonne "travaux": S =
semis; P = plantation/repiquage; R = récolte
Travaux de décembre Première quinzaine
Fruits > Meilleur moment pour planter les arbres fruitiers:
le 26; tailler les pommiers et poiriers (variétés les moins
vigoureuse pour commencer).
Racines > Ail: P si le temps est favorable, R en août • Le
début décembre est la date limite pour l'arrachage des
racines de chicorées witloof (chicons) car elles ne résistent
pas à une température inférieure à 5°c. Ne conserver que
les racines dont le collet a 3-4cm de diamètre. Vous pouvez
forcer les chicons à froid, en cave ou en pleine terre. La
récolte a lieu deux mois plus tard. Lors de la mise en place
des racines, arroser copieusement la terre de plantation,
mais pas la terre de couverture, ce qui provoquerait la
pourriture • Surveiller et trier les pommes de terre stockées en cave.
Feuilles > Epinard d'hiver, cerfeuil, mâche: S en pleine
terre ou sous verre. Poireau, céleri, laitue: tous premiers
semis sous verre chaud, R en mai-juin.
Travaux de décembre Deuxième quinzaine
Fruits > Elaguer les arbres fruitires de plein vent. Enlever
le gui en curetant les "suçoirs" à la serpette. Continuer la
taille sur les petites formes.
Feuilles > Epinard: S en pot pressé pour P en mars, R
en avril.
Racines > Carottes: S sous verre.
Généralités pour décembre
Première possibilité de tailler les pommiers et les poiriers, si possible en Lune descendante et en jours fruits
• Enfouissement des engrais verts (phacélie, moutarde)
• Bêchage des sols argileux • Nourrissage des oiseaux
• Pose de nichoirs • Forçage des endives • En lune
descendante, du 1er au 5 et du 21 au 31 décembre:
période favorable à l'abattage du bois d'oeuvre, éviter
les jours feuilles et NL, Pg et Ag • Rédiger un rapport
annuel des activités potagères et de jardinage et classer
ce calendrier avec les précédents. Ils seront utiles par la
suite • Travailler au jardin, même par temps froid, cela
allège le travail au printemps • Tâcher de voir comment
on peut, en se basant sur ses moyens personnels, faire
des progrès pour consolider sa santé et harmoniser son
existence au sens le plus large • Faire tout son possible.
On ne peut, en fin de compte, attendre davantage des
humains !
Avec l’aimable autorisation de ”Nature et Progrès”
et de Vincent Gobbe, concepteur