Nous avons testé pour vous : le trail du passe

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Nous avons testé pour vous : le trail du passe
Nous avons testé pour vous : le trail du passe-montagne
Une semaine après Roscoff, me voici à Nismes (Couvin) pour un trail de 33km et 1000D+.
Je suis à la recherche de dénivellé et mon plan d’entraînement pour le 4 juillet prévoit de courir entre
4h30 et 5h.
Départ à 9h30 sous un soleil qui tapera dur pendant 2h. Puis, d’un coup, le ciel se charge de nuages noirs
et c’est la tornade : coups de vent super violents, éclairs, rideaux de pluie. Nous perdons entre 10 et 15
degrés. Je traîne à nouveaux deux baignoires, 7 jours seulement après avoir pensé que l’on ne m’y
reprendrait plus… ☺☺☺ Heureusement, 20 minutes plus tard, cela se calme et le soleil refait son
apparition.
Avant la tornade.
Nous courons dans la réserve naturelle de Viroinval et les paysages sont, ici aussi, à couper le souffle
(On passe notamment par le fameux « fondry des chiens », formation géologique remarquable). La
Belgique est un très très beau pays et on peut en être fier !
4h35’ de course avec un détour d’un kilomètre (ne me demandez pas comment j’ai pu me tromper : le
balisage était parfait. Je suis décidément un grand distrait...).
Ma conclusion : c’est (encore !) un véritable coup de cœur et pour les personnes qui hésiteraient toujours
à se lancer sur ce type de distance, il y avait également un 25km (800D+) organisé en même temps.
Nous avons testé pour vous : le marathon nature de La Roche-en-Ardenne
Je termine mon programme « lourd » par le marathon nature de La Roche-en-Ardenne : 42,2 km avec
850D+ (mon GPS m’indiquera 41,1km pour 988D+). Mon objectif : accumuler le dénivelé et courir
entre 5 et 6h.
Aujourd’hui, les dieux sont avec moi : le soleil est au rendez-vous et il fait frais. Le peloton est composé
au moins pour moitié de néérlandophones (flamands ou hollandais). Ce coin de la Belgique les attire et
ils ont vraiment l’air d’être les bienvenus : toutes les annonces se font dans les deux langues nationales.
Le jour des élections, l’atmosphère est amicale et bien loin des perspectives troubles que le résultat du
scrutin nous réservera.
Le paysage est typiquement ardennais, composé de vallées où coulent des cours d’eau. Nous passons de
l’une à l’autre en gravissant les collines. Bois aux senteurs de résine de sapin, clairière aux genêts en
fleurs, champs bucoliques, montées infernales... Au sommet des collines, vue sur les cingles de l’Ourthe
ou traversée de petits villages où les maisons de pays, rénovées, rivalisent entre-elles de beauté. Bien
que parti en queue de peloton, mon rythme est soutenu : je m’efforce de grimper les côtes en marchant le
plus vite possible et prends beaucoup de plaisir dans les descentes. La forme arrive, c’est certain ! La
mi-course est passée en 2h10’, moment que je choisis pour « couper le moteur » et assurer un retour le
plus calme possible, quitte à alterner marche et course sur le plat. 4h26’ à l’arrivée tout de même. Le
temps clément a dû certainement jouer en ma faveur.
Ma conclusion : organisation irréprochable, ravitaillements « luxueux » tous les 5 km, éponges prévues
entre les ravitaillements, parcours splendide (pour tous ceux qui ont fait l’Ardennaise à Louette-StPierre, c’est un cran au-dessus). Le prix par contre peut décourager : 22 euros. Avec un tee-shirt en
coton comme prix d’arrivée, joli mais pas génial pour courir. Il y avait également, le même jour, un
semi-marathon et un trail de 65km.
En route pour le trail du Champsaur… Rendez-vous en août pour mon dernier compte- rendu de l’année.
En attendant, pour les curieux qui aimeraient savoir ce qui m’attend le 4 juillet, voici l’adresse du site
internet : http://www.ultrachampsaur.com

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