1. Poison 2. The Rose Of Pain 3. Feel Good Inc 4

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1. Poison 2. The Rose Of Pain 3. Feel Good Inc 4
par
, et
1. Poison
2. The Rose Of Pain
3. Feel Good Inc
4. Lithium
5. Amour et Cul
6. You Give love a Bad name
7. Chrono Cross
8. Bristole
9. Lo Parpalhou
10. Julie la Petite Olive
11. Unforgiven
12. Bittersweet
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Poison
Note : Bonjour, bonjour ! Je vous explique le topo, j'ai rencontré sur ce site, il y a fort fort longtemps, un Twix égaré, vite
nous nous sommes liées. Pour lui prouver mon amitié, j'ai décidé de lui offrir un petit quelque chose pour ses 18 ans (
majeure ma Gwix o/ ).
Ce n'est pas grand-chose, certes maiiiis je peux rien faire de mieux.
Son anniversaire est dans 10 jours. Elle m'a donnée dix de ses chansons préférées. Et chaque jour je posterais un ficlet
inspiré par une des chansons !
Première Chanson : Poison d'Alice Cooper.
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You're cruel device,
Your blood like ice.
One look could kill,
My pain, your thrill
Aime-moi. Je te veux, maintenant, je t'ai toujours voulu, toi and no one else. Je ne devrais pas, n'est-ce-pas ? Tu es le
poison de ma haine, tu restes l'apogée de mes sens. Je n'ai qu'un caprice, je n'ai qu'un défaut, te vouloir malgré la
douleur que tu incarnes.
Tu m'enchaines, tu m'embrases, mais tu me laisses souffrir en silence, de ne pouvoir t'avoir sans crier. De ne pouvoir
t'approcher sans brûler.
You're poison runnin' through my veins
You're poison, I don't wanna break this chain
J'aimerais te blesser pour t'entendre hurler mon nom, j'aimerais t'écorcher pour que tu restes marqué, je voudrais
t'aimer mais tu n'es que haine. Et je te désire comme un con, un abruti fini qui bande sur un démon. Mais ta bouche
putain, si charnue, je voudrais qu'elle m'entoure de sa chaleur suffocante. Tu m'as piégé de tes charmes, je te suis
soumis à la vie à la mort. Je suis le papillon, tu es ma lumière, tu m'attires, mais tu restes inaccessible.
Don't wanna touch you, but you're under my skin
I wanna kiss you, but your lips are venomous poison
J'aimerais te toucher rien qu'une fois mais ta peau est enduite de cyanure. You're poison. Et je ne peux rien espérer, tu
es un fantasme, rien qu'un putain de fantasme lointain et imbuvable. Je te hais.
Si tu savais comme je t'haine...
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Voilà ma Gwix, c'est pour toi, j'espère que ça va te plaire é_è
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The Rose Of Pain
Deuxième chanson : X-Japan - Rose of Pain. Voici le lien, je vous conseille de l'écouter :
http://www.youtube.com/watch?v=wkiF3rpm9BE&feature=related
Un grand merci à Grenadine, pour avoir tout corrigé.
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Une goutte d'eau qui se laisse glisser le long des fils, alors que la rosée du matin recouvre lentement l'horizon, duvet
humide et rafraichissant. Et la petite perle translucide continue son chemin à travers les cheveux de paille emmêlés, se
perdant le long d'une joue froide. Porcelaine. Joyeusement la fluide larme se sépare en centaines de petites étoiles
dansant doucement le long des ossatures en bois de la poupée désarticulée.
Un doux rire vient accompagner ce ballet enchanté, un souffle qui fait s'envoler des cheveux d'un front blanc. Un rire
d'enfant, innocent, chantant. Emerveillé, le garçon n'a pas assez d'yeux pour tout voir. Il a eu raison de venir dormir
dans la grange, ses parents y ont entreposé ce qu'ils vendront demain. A la brocante du village. De vieux meubles
pleins d'histoires.
Et ce grand miroir au fond, qui semble paternel, à veiller sur lui de sa haute stature, et cette vieille table basse- à
laquelle il manque un pied- devient, aux yeux de l'enfance, un fervent destrier blessé, tenant vaillamment sur ses trois
pattes. Fier. Et l'enfant laisse la marionnette de coté, il s'invente un monde où tout est magie.
Innocence.
Mais le temps passe, le jour se lève. La grange se vide peu à peu de ses objets soldés. Le miroir est cassé par
mégarde et la table basse termine en bois pour la cheminée. La magie s'efface. L'enfant grandit, laisse le hangar
abandonné. Oublié. Avec toujours en son sein, une petite poupée délaissée. Et avec l'âge, le garçon perd tout souvenir
de ses jouets d'enfant. Il en a de nouveaux.
Pourtant, il est différent. Il s'en rend bien vite compte, il n'est pas comme ses camarades de classe, il n'aime pas
regarder sous les jupes des filles, en fait il n'apprécie pas les filles. Si fausses à ses yeux. Et parfois il sent la colère
monter, il les hait ! Il les abhorre ! Elles font de sa vie un enfer ! De toute façon, personne ne le comprend. Il est seul. Et
la grange reste fermée.
Adolescence
L'adolescent préfère s'isoler. Se sent rejeté, comme un déchet du moule préfabriqué. Il n'aime toujours pas les filles. Et
puis, il arrive. Ce grand brun, qu'il ne peut s'empêcher de détailler. Et ce garçon là vient vers lui, ose le côtoyer. Et
l'apprécier. Alors l'enfant devenu grand s'ouvre à cet inconnu qui devient vite un ami. Son ami.
En même temps que cette tendre amitié se renforce, il comprend. Enfin. Et il n'est plus seul. Son ami devient amant. Et
au détour du printemps, par une fraîche matinée, le jeune homme rouvre la grange, et avec son amour lui redonne vie.
Ils batifolent dans un coin sous l'oeil attendri et sérieux d'une poupée poussiéreuse posée sur un taillis de foin.
Différence
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A demain !
J'espère que ça vous a plu !!!!!!!
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Feel Good Inc
Troisième chanson : Feel Good Inc - Gorillaz
Merci à Atsuna pour avoir tout corrigé !
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-
'Tain, ça arrache ton truc !
Andrea sentit le liquide âpre glisser le long sa gorge, lui enflammant l'oesophage. Il toussa plusieurs fois, une forte
douleur au palais lui tira un gémissement. Il renifla un coup, et tourna ses yeux humides vers son colocataire.
-
Vas-y Johan' c'quoi ça ?!
Premièrement, c'est « Johannes », et ceci mon grand, c'est de l'alcool. Du vrai. C'est bien toi qui voulais te
prendre une cuite, non ?
Johannes l'observait, moqueur, reprendre des couleurs. Andrea lui lança une oeillade assassine et resserra ses doigts
autour de la bouteille de Whisky. Oui, il avait voulu boire pour oublier, mais ce con n'était pas obligé de l'empoisonner !
-Ben alors Andy, c'trop alcoolisé pour toi ? Tu veux qu'on revienne au cidre ?
Déjà bien imbibé, Johannes semblait prendre son pied à le taquiner, lui parlant comme à un enfant - un gosse
handicapé mental d'ailleurs- et posait sur lui un regard pétillant d'amusement.
-
T'fais chier. Connard.
Et Andrea ramena la bouteille à sa bouche, en avala une grande gorgée, savourant pleinement l'expression
d'effarement du brun en face de lui. Mais ce qu'il n'avait pas prévu c'était la remontée acide que cela provoqua. Il mit
avec empressement une main devant sa bouche et couru vers les toilettes sous les rires de son ami. Une fois calmé,
Johannes s'approcha pour prendre de ses nouvelles.
Le blond sortit la tête de la cuvette et grogna pour toute réponse. Et Johannes repartit, en riant.
Windmill, Windmill for the land.
Turn forever hand in hand
-
Putain j'te jure, la première fois que j't'ai vu, t'm'as foutu les boules, sérieux !
Andrea avait eu du mal à la placer celle là, complètement à bout de souffle, il n'en pouvait plus de rire et se tenait à
Johannes pour ne pas s'écrouler. A leurs pieds des cadavres de bouteilles s'amoncelaient. L'alcool aidant, le blond avait
oublié sa rancune et se foutait à son tour de son ami, qui le lui rendait bien. Une bien belle soirée arrosée. Il inspira
profondément pour se calmer, mais à peine eurent-ils échangé un regard qu'il s'esclaffa de nouveau, avec joie.
L'atmosphère était légère et le silence craquelé par leurs rires. Heureux comme jamais les deux jeunes hommes se
laissaient tout bonnement aller.
Johannes détaillait avidement les traits éclairés de son ami, attiré par la courbe des ses pommettes, le bleu de l'un de
ses yeux, le vert de l'autre, conquis par son nez aquilin, l'arc de sa nuque. Emporté par l'allégresse du moment, il
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s'approcha doucement du blond.
Le sourire d'Andrea s'effaça lentement alors que Johannes posait une main sur sa joue. La caresse l'électrisa et il
pencha un peu plus la tête, se reposant sur ce nouvel appui. Passant son autre main dans le dos du blond, Johannes
raffermit sa prise, collant un peu plus leurs corps l'un contre l'autre, leurs nez se frôlant presque.
La bouche entrouverte, Andrea regardait le brun se rapprocher encore, progressivement, lui laissant le temps de
s'échapper s'il lui en venait l'envie. Mais Andrea ne le voulait pas, loin de là ; il réduisit de lui-même l'espace restant et
posa ses lèvres sur celles de Johannes en fermant les yeux. A ce contact grisant, le blond ne put s'empêcher de
soupirer de satisfaction, Johannes en profita pour mordiller sa lèvre inférieure puis approfondit le baiser. Il sentit Andrea
se laisser aller dans ses bras, et lui répondre avec volupté et toute l'énergie du désespoir.
Ils s'embrassèrent encore longtemps avant de se séparer. Andrea posa sa tête sur l'épaule de Johannes, savourant
cette proximité une dernière fois tandis que Johannes passait ses doigts dans les cheveux blonds.
C'est juste parce qu'on est saouls, hein ?
La question fusa, d'on ne sait qui, et la réponse vint aussitôt, d'on ne sait où.
-
Ouais. Ouais...
Encore un moment, s'il te plait. Ne me lâche pas encore, nous sommes toujours ivres après tout. Jusqu'à demain. On se
sent bien, ensemble.
-
Merde, j'suis vraiment torché, j'viens de voir passer un chameau !
City's breaking down on a camel's back.
They just have to go 'cause they don't know wack
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J'avoue qu'il n'y a aucun vrai rapport avec la chanson, mais ça m'est venu comme ça !
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Lithium
Quatrième chanson : Lithium de Nirvana.
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I'm so happy. Cause today I found my friends.
They're in my head. I'm so ugly. But that's ok.
-
Oh non, putain, Seb' change de station s'il te plait ! Tu sais que je déteste cette chanson....
Le rythme de Nirvana résonnait contre les parois de l'habitacle. Will se demandait même si la frêle Twingo allait survivre
à cette déferlante musicale. Il détourna les yeux de la route pour les poser sur le conducteur, admirant son profil
concentré alors qu'il tenait le volant d'une main sûre.
-
Pourquoi tu ne l'aimes pas ? Je la trouve cool moi. Elle me donne des idées.
Sebastian lui jeta un coup d'oeil lubrique, et Will se sentit rougir malgré lui.
-
J'te comprends pas... ça parle d'un meurtre ! T'as des tendances SM ou quoi ?
Depuis le temps, je pense que tu serais au courant si c'était le cas. De toute façon, c'est de l'anglais donc les
paroles, on s'en branle ! Ecoute juste le rythme...
Et Sebastian se mit à se balancer en cadence, ses cheveux bruns voletant autour de lui.
-
Je suis anglais Seb' ! T'as tendance à l'oublier, il me semble !
Pourtant, Will n'entendait plus les paroles, il ne voyait que son amant, si sensuel, son regard franc et dirigé vers la route
contrastant avec le mouvement de ses épaules déliées. Le jeune homme détourna vivement les yeux, lui aussi
commençait à avoir des idées. Il sursauta lorsqu'il sentit une main se poser sur sa cuisse, et entamer une lente
remontée, lui tirant un gémissement d'anticipation.
Cause so are you. We've broke our mirrors.
Sunday morning. Is everyday for all I care.
And I'm not scared. Light my candles. In a daze cause I've found god.
-
Ah.. Arrête, regarde la route !
Mais le brun n'était plus en état de conduire, à peine avait-il posé les yeux sur son passager essoufflé, les joues rougis
et le pantalon tendu, qu'il s'était lui-même sentit remué au plus profond. Il s'arrêta directement sur le bas coté. Il
actionna le frein à main, et se tourna vers Will qui eut un hoquet au regard de son amant. Ne le quittant pas des yeux, il
poussa la manette et baissa son siège. Aussitôt, Sebastian se positionna au dessus de lui, le détaillant de ses yeux
embrumés par le désir.
Des lèvres cajolant son cou et une main faufilée dans son pantalon, Will s'abandonna en un « Oh my fucking god »
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I like it. I'm not gonna crack.
I miss you. I'm not gonna crack.
-
Seb' ?
Le prénom fut murmuré par une voix rauque.
-
Hmm ?
Sebastian passait ses doigts dans les cheveux auburn de son amant.
-
Finalement, je crois que je l'aime bien, cette chanson.
Et Will s'endormit sur ces mots.
I love you.I'm not gonna crack.
I killed you. I'm not gonna crack. (x2)
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Voualàààà
En espérant que cela t'ai plus Gwix :3
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Amour et Cul
Cinquième Chanson : Amour et Cul de Les Wriggles. Et voici le lien :
http://www.deezer.com/fr/music/result/all/wriggles#music/result/all/wriggles
Merci à Grenadine d'avoir tout corrigé. Tu roxxes !
Merci, un immense Merci, les plus grand merci de la terre pour tous vos commentaires... J'en pleure de joie *court
partout en agitant les bras*
Et en prime, le plus beau cadeau qui soit : une illu de ma Gwix pour ce drabble. Parce qu'elle roxxe ma Gwixoupuce,
tout simplement.
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Lorsque vous vous appelez Amour, la vie est dure, longue, elle se construit de moqueries qui se veulent drôles, de
remarques peu discrètes, et de quelques fous rires étouffés. Vous haïssez vos parents à l'humour désastreux, ces deux
pauvres alcoolos qui ont choisi votre prénom au détour d'une énième bière. Mais ce n'est rien, non rien. Il y a tellement
plus mal loti que vous.
Et vous l'apprenez lorsque vous rencontrez votre nouveau voisin de palier : Luc.
Amour est beau Cul est mignon
La mode étant au verlan, à l'humour gras et aux grivoiseries en tous genres, Amour se fait forcément la réflexion que
Luc, à l'envers, ça donne Cul. Et il se dit que c'est le destin qui a voulu cette rencontre, que Luc et Amour devaient se
lier.
Amour et Cul s'en vont par paire
Sur un petit chemin de terre
Alors Amour s'en retourne gaiement dans son appartement, il a trouvé ce que tout homme cherche. Le Cul. Et c'est sur
la bonne résolution de sonner à la porte de Luc qu'Amour s'endort un sourire aux lèvres et tendu d'un bout à l'autre.
Sans sous-entendu aucun.
Main dans la main le coeur joyeux
La couille dure le poil soyeux
Fort de sa décision, Amour se retrouve dès le lendemain devant un Luc mal réveillé, la gueule en vrac, qui se demande
seulement pourquoi son crétin de voisin vient sonner de si bonne heure.
-Bonjour, je m'appelle Amour. Je pense qu'il serait bon que toi et moi on se côtoie ! L'achève t'il avec un grand sourire.
Décidément pas du matin, Luc met plusieurs minutes à comprendre, le regard fixé sur les lèvres étirées niaisement de
son vis-à-vis.
-Keuwa ?
Non vraiment, Luc n'est pas bien réveillé, alors quand le chieur lui propose un déjeuner pour approfondir leur
connaissance de l'autre, il accepte sans réfléchir. Il veut son lit. Juste son lit.
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Amour s'en va heureux, Luc a mordu. Et Cul est mignon !
Les zozios gazouille à tue-tête
Herbes et vaches se font des couettes
Luc est maintenant bien éveillé, la Ricoré agit, l'homme est en pleine possession de ses moyens, et face à son voisin
dans ce fameux restaurant, il se dit qu'Amour est bandant. Tandis que l'autre pense au même moment que son
horoscope avait raison, le bonheur est au bout du chemin.
Amour et Cul font connaissance, s'entendent bien, rient follement. Les anecdotes fusent, les assiettes s'usent. Le repas
prend fin, les deux hommes rentrent ensemble, ils sont du même immeuble ! Devant la porte d'Amour, ils se serrent la
main. Ils se reverront, c'est le destin. Ne serait-ce que pour le courrier.
Cul veille Amour, Amour serre Cul
Ils avancent bras dessous-dessus
Et ils se sont revus, souvent. On ne les voit plus l'un sans l'autre, amis ils sont, amis ils resteront. Indissociables. Amour
et Cul ne font plus qu'un.
Mais Amour est malheureux, car le cul lui manque. Et Luc est triste, car l'amour lui manque. Alors au retour d'une soirée
entre amis, ce n'est pas la main qu'ils se serrent.
Comme deux jumeaux ou deux aimants
Amour et Cul s'en vont gaiement
Dans l'appartement d'Amour, les deux hommes s'apprennent autrement, en profondeur. Il fait chaud dans la chambre
d'Amour, les draps sont sans dessus-dessous. Luc trouve le cul d'Amour parfaitement à son gout, et Amour se dit que
Luc porte bien son nom.
Amour est tendre, Cul est cochon. Et Amour se sent bien, le traitement que lui fait subir Luc l'amène vite très haut.
Vraiment très haut. Les Astres l'avaient prédit, ils se complètent parfaitement, s'emboitent même à la perfection. Amour
gémit et vient, Luc grogne et le rejoint.
Cul baise Amour, Amour lèche Cul
Ils craquent, suintent, et soufflent et suent
Mais Amour et Luc n'ont bientôt plus rien à se dire. Les disputes s'enchaînent et les deux hommes se blessent. Luc
désespère, Amour s'en rend malade. Il n'y a plus rien à sauver dans cette relation, l'amitié est ensevelie sous un trop
plein de rancoeur et rien de positif ne ressort. Alors Amour et Luc se séparent.
Cul sans Amour, Amour sans Cul
S'en vont dans des voies sans issues
Luc est en manque du Cul d'Amour, et Amour pleure les sentiments de Luc. Ensemble rien n'allait, séparés rien ne va
plus. Mais fierté oblige aucun ne fera la première excuse, Luc collectionne les amants, Amour déménage. Et c'est la fin.
Comme deux trésors orphelins
Amour ni Cul ne sont plus rien
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A demain !
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You Give love a Bad name
Sixième chanson : You give love a bad name de Bon Jovi.
Encore un immense Merci pour vos reviews... je les mérite tellement pas que j'm'en remets pas !
Ce Chapitre n'a pas été corrigé, je m'excuse d'avance pour les fautes !
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An angel's smile is what you sell
You promise me heaven then put me through hell
Dès que je l'ai vu, la première fois, j'ai su. Il serait ma perte. Et quand j'ai croisé son regard aguicheur, dans cette rue
malfamée, que j'ai baissé les yeux sur un sourire faussement timide, et glissé sur l'épaule dénudée du pull en laine, je
me suis perdu.
Il a souri plus franchement, il savait lui, il l'attendait. C'était son métier, une habitude malsaine. Et je n'ai rien pu contre.
Rien. Pour lui, ce n'était qu'un jeu, les sentiments n'avaient pas leur place dans cet échange.
Et c'est là qu'il s'est trompé, qu'il a échoué. Parce que je l'ai aimé, tellement. Tendrement. Follement. Et je n'aurais pas
du, parce qu'il a donné à l'amour un sens tragique. Une oeillade à l'enfer.
Paint your smile on your lips
Blood red nails on your fingertips
Ça a duré longtemps. Je payais pour l'avoir, mais je ne l'ai jamais eu entièrement. Je n'étais pour lui qu'un client
régulier, qu'un homme vite oublié. Il y en a eu tant d'autres, des meilleurs que moi. Et puis je ne suis sans doute pas le
seul à l'aimer.
Quand je le voyais, je voulais le faire rire, le prendre dans mes bras, lui chuchoter des mots doux. Lui faire l'amour. Mais
il n'y avait que baise et chèque sur la table de nuit. Je voulais l'embrasser, mais c'était proscris. « Pas sur la bouche »
avait-il dit à ma première tentative. Je n'ai jamais plus réessayé.
J'aurais voulu lui offrir une nuit dans un palace, je me contentais du Love hôtel de sa rue. Je ne voyais que lui, alors qu'il
lorgnait les passants, clients potentiels. Il les repérait tous, ceux qui le suivaient des yeux, et il en souriait, satisfait. Il lui
arrivait même de les aborder, et de m'oublier sur le bas-côté. Il savait que je reviendrais. Je revenais toujours.
Puis un jour, j'ai décidé de ne plus revenir. De cesser de souffrir. Je suis allé le trouver pour une dernière nuit. Et il a
compris, j'ai vu dans ses yeux une étincelle s'évanouir mais je ne m'y suis pas attardé. Je l'ai aimé ce soir là, je le lui ai
dit. Il a pleuré et m'a embrassé. Un baiser au gout d'au revoir.
A school boy's dream, you act so shy
Your very first kiss was your first kiss goodbye
Je n'y suis pas retourné. Mais lui est venu. Il a cessé de se vendre et s'est offert à moi. Quand pour la première fois je
l'ai pris, dans mon appartement, ma chambre, mon lit, il m'a murmuré « Moi aussi ».
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Valà...
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Chapitre 6 - Page 12/24
Chrono Cross
Septième chanson : Chrono Cross - Scars of time. Lien http://www.youtube.com/watch?v=laMvJf9UNdc&feature=search
Il n'y a pas de parole ToT
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Joue, joue comme si ta vie en dépendait. Fais retentir autour de toi la musique que joue ton âme. Libère toi de tout ce
qui t'entrave. Oublie les alentours. Ce qui compte c'est la musique. Le rythme de ton coeur marque la cadence.
Danse
Il est beau. Son archet fait vibrer les cordes comme ses yeux font vibrer mon coeur. Je manque de souffle à le regarder.
Il est dans un autre monde quand il joue. Je peux plus l'atteindre : il monte alors que je reste cloitré au sol. Je l'admire.
Je l'aime.
J'aimerais qu'il me caresse comme il effleure son instrument. Qu'il se donne à moi comme il s'est offert à la musique.
Sans condition, sans remord ni regret. Je rêve que ses yeux s'éclairent en ma présence, mais ils restent ternes. En fait,
c'est à peine s'il a déjà levé sur moi ses deux billes bleues.
Présence
Je ne suis qu'un meuble particulièrement repoussant du décor, un bout de papier peint décoloré. Pour lui, je n'ai pas
plus d'importance, alors qu'il est mon univers. Je suis pitoyable. « Un vers de terre amoureux d'une étoile » Je n'ai
jamais aussi bien saisi la portée de cette réplique qu'aujourd'hui.
Je ne mérite pas son attention, je ne l'ai jamais méritée. Je ne suis qu'un flûtiste médiocre qui fait sa première partie.
Rien de plus.
Mais je sais que bientôt tout changera. Au fond de moi, je suis persuadé que viendra le jour où j'aurai suffisamment
progressé pour jouer à ses cotés. Et là, il m'entendra, j'en suis sûr, il me verra.
____________________________________________________________________________________
Voilà !
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Chapitre 7 - Page 13/24
Bristole
Huitième chanson : Bristole de Remingway.
Désolée, celui là je le déteste >_<
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Lyn carressait doucement la nuque de son amant, endormi sur son torse.
Lui jetant un regard tendre, Lyn repartit dans ses pensées. Si on lui avait un jour dit qu'il se retrouverait dans son lit
dévasté en compagnie de Kal Manford, après une nuit de sexe torride...
Un petit rire vint le secouer, et Kal grogna dans son sommeil, le brun baissa les yeux sur lui, admirant les traits fin, la
peau lisse débarrassée de toute acné juvénile, les lèvres rêches.
Oui, le blond avait changé depuis le collège. Il était loin, l'intello surdoué et timide que Lyn adorait taquiner. Il se souvint
avec nostalgie des trop grandes lunettes que Kal remontait sans cesse sur son nez, des vêtements trop amples, du
sourire métallique.
Les regrets l'assaillirent lorsqu'il se rappela de tous les mauvais tours que le petit con qu'il était avait joués au plus
jeune. Comme pour s'excuser de sa conduite passée, Lyn embrassa le front dégagé de mèches blondes.
on vous volait vos lunettes,
toujours tout seul au premier rang,
avec appareil dentaire évidemment
Lui voler ses clés de casier, son sac de cours, cacher ses affaires dans les toilettes des filles... Tant de conneries futiles
que l'on fait pour rester populaire. S'il avait pu revenir en arrière, sans doute aurait-il agi autrement. Les mentalités
évoluent avec l'âge, et savoir qu'il avait pu blesser Kal le désolait.
Même si à l'époque, il en avait bien ri.
Il sentit le blond remuer contre lui, avant de se retrouver face à deux billes bleues gorgées de sommeil.
"Tu dors pas ?"
La voix était rauque. Et Lyn se sentit sombrer.
"Non je pensais.
-Oh. Et à quoi donc ?
-A nous. A avant.
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Chapitre 8 - Page 14/24
-Lorsque je n'étais qu'un garçonnet fragile, et toi le grand pontife de la cour de récréation ?
- Entre autre."
Ils se sourirent et Kal se dégagea de l'étreinte afin de se mettre à califourchon sur le brun.
"On a bien changé, non ?" commença t'il.
Les yeux de Lyn s'assombrirent quand la main du blond se faufila sous la couette.
"Les rôles se sont échangés. Maintenant, c'est à mon tour de te tenir entre mes doigts." Il parlait tout en faisant de lents
mouvements.
Lyn remercia silencieusement les réunions d'anciens élèves avant de se laisser complètement aller sous la douce
caresse.
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Chapitre 8 - Page 15/24
Lo Parpalhou
Neuvième Chanson : Lo Parpalhou, la Chèvre rouge.
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Le papillon suit la chandelle,
Et l'amoureux suit la beauté.
On dansait à Versailles. On buvait, on mangeait ; trop sans doute. On fêtait la naissance du dauphin, la lignée assurée.
Pourtant, Matthieu de Valence n'y prêtait plus guère attention, bien trop occupé à suivre tous mouvements de l'éphèbe
qui se pavanait non loin de lui.
Le Comte ne ratait rien, ni les cheveux bruns bouclés qui se balançaient au rythme du menuet, encore moins les yeux
pétillants d'amusement - et d'alcool aussi, sûrement - le sourire charmeur qu'il destinait à sa cavalière. Rien n'échappait
à l'homme blond dissimulé dans une alcôve.
Matthieu ne connaissait pas ce jeune noble, mais avait senti son désir s'éveiller lorsqu'il avait posé son regard sur lui,
plus tôt dans la soirée. Il s'était depuis renseigné et savait maintenant qu'il s'agissait du Marquis d'Amboise, de son
prénom Louis.
Un nom de roi pour ce gamin tout juste débarqué de sa campagne, paré d'étoffes toutes plus raffinées les unes que les
autres.
Le papillon suit la chandelle,
Et l'amoureux suit la beauté.
Quand enfin, le marquis s'éclipsa discrètement de la salle, bien plus tard, Matthieu s'empressa de le suivre à travers le
dédale de couloirs que formait le château.
Il le suivait encore quand Louis descendit les marches de l'extérieur.
Il était toujours derrière lui, discret, alors que le brun se dirigeait vers le jardin, lâchant de temps à autre quelques petits
rires.
Il le suivit jusqu'à ce que Louis ne disparaisse, happé derrière un bosquet.
Un papillon vole autour de lui.
Matthieu s'approcha alors à pas feutrés, et écarta quelques branches pour dégager la vue. Et ce qu'il vit le révulsa. Son
Louis dans les bras d'un quelconque gentilhomme sans intérêt. Courroucé, il passa outre toutes convenances et
s'engagea à travers les feuillages.
Le couple se retourna vers lui visiblement surpris, Louis rougit sur le coup et se dégagea brusquement de l'étreinte.
Matthieu ne lui lança qu'un regard dégouté, avant de brandir son épée vers le dernier homme. Sans qu'il n'y ait mot
prononcé, tous comprirent. Le vainqueur du duel remporterait le damoiseau.
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Le brun se poussa sur le coté et regarda ébahi son courtisan dégainer sa lame.
Le papillon vole encore.
Le duel était passible d'enfermement à la Bastille, mais aucun des deux n'en avaient cure : après tout, l'homosexualité
était condamnée et le sodomite tué.
« En garde ! »
Matthieu avait crié et s'était précipité sur son adversaire qui para son coup avec dextérité, enchaînant aussitôt par une
offensive. La lame l'effleura et déchira un pan de sa chemise.
Le blond sauta en arrière et commença à tourner autour de l'inconnu, préconisant la prudence. Il se jeta sur lui alors que
l'autre était distrait par Louis, trop sûr de lui il avait profité de l'accalmie pour voler un baiser au jeune marquis. Et
Matthieu en profita pour le blesser au l'épaule, l'homme tomba à genou sous la douleur et laissa tomber son épée au
pied du comte, vaincu. Celui-ci lui accorda à peine un regard.
Le papillon vole toujours.
« C'était trop facile. » lâcha t'il, visiblement déçu.
Il leva les yeux vers le brun, mais le jeune marquis avait disparu dans l'obscurité de la nuit. Il avait fui comme un lâche.
« Mais où-
Messieurs, pouvons-nous savoir ce que tout cela signifie ? »
Matthieu fut interrompu par une voix forte et se tourna, la lumière vive d'une lanterne l'aveugla un instant avant qu'il ne
se fige, devant lui s'étalait la garde royale.
« J'imagine que vous êtes tous deux parfaitement au courant que la loi royale stipule le duel interdit ? Par conséquent je
me vois contraint de vous emmener. »
Le ton était grinçant et le sourire narquois. L'homme au sol gémit pitoyablement tandis que Matthieu restait digne.
On leur passa les menottes aux poignets et ils furent entraînés à la suite des gardes.
Le papillon brûla au contact de la lanterne.
Le papillon brule ses ailes,
Et l'amoureux sa liberté.
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Julie la Petite Olive
Dixième chanson : Julie la petite olive - Les Wriggles
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« 'La lune était ronde, sa circonférence s'étalait au milieu des boules de feu en fusion de 3000°C qu'étaient les étoiles '
... Rah non ça va pas... beaucoup trop physique ! »
Antoine jeta son cahier avec force à travers sa chambre et le malheureux vint finir sa course contre la porte en bois
vernis.
Le jeune homme se prit la tête entre ses mains de désespoir ; jamais il n'arriverait à écrire ce fichu bouquin.
Il avait tout juste 20 ans, et rêvait depuis toujours de devenir écrivain. Seulement, il avait beau avoir un excellent niveau
d'orthographe, de grammaire il lui manquait encore l'essentiel : L'imagination. Ce petit quelque chose qui rend votre
texte non plus lisible mais lu, aimé des autres.
Et puis, Antoine était bien trop terre-à-terre pour arriver à imaginer : fils et petit-fils d'ingénieurs, il n'avait jamais appris à
voir la vie autrement que comme le fruit d'une rencontre hasardeuse entre un ovule et un spermatozoïde.
Julie la p'tite olive
Rêvait de voyager
Mais elle était captive
D'un rameau d'olivier
Il ne voyait pas le ciel qui rougeoyait en fin de journée, ni le soleil qui partait éclairer d'autres contrées. Il ne voyait que la
fin de journée et la perspective de tout recommencer le lendemain. Il n'entendait pas les moineaux gazouiller, il ne
voyait que de putains de piafs le réveiller.
Blasé, le garçon soupira devant son ignorance du mot « rêve ». Il en voulait à sa famille de l'avoir éloigné de tout ce qui
fait une vie plus rayonnante. Il leur en voulait plus encore de ne l'avoir jamais épaulé, il détestait son père de l'avoir
inscrit en école d'ingénierie. « Tu suivras mes traces, comme j'ai suivi celles de mon père. C'est tout ce que tu as à
faire. »
Il n'en avait jamais eu aucune envie, mais il avait acquiescé ce jour là, docile. Il était maintenant en deuxième année, et
rien de ce qu'il avait pu apprendre ne l'avait intéressé. Tout n'était que logique, raisonnement mathématique et
schématisation de l'environnement.
"C'est bon Julie arrête de nous les briser
Tu sais bien que notre vie finira dans un panier
On est nées pour faire de l'huile d'olive
C'est comme ça c'est la nature
Et c'est très bon avec les endives"
Décidant qu'enfermé dans cette maison, il n'arriverait à rien, Antoine attrapa son manteau et sortit traîner dans les rues
alentours.
Au détour de la rue Saint-Martin, à la lumière vacillante des réverbères, le jeune homme tomba sur un spectacle auquel
il ne s'attendait pas. Lorsque plus tard il repenserait à cette scène, il ne retiendrait plus ses rires.
Sous un porche en bois rongé par les termites, un homme s'était installé sur un carton et en face de lui s'étalait une
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Chapitre 10 - Page 18/24
nappe de pique nique entourée de peluches en tout genre. L'inconnu d'une trentaine d'années servait actuellement le
thé à un Nounours froufrouteux.
Antoine analysa rapidement la situation : ce mec avait forcément abusé sur la dose de came. Il continua de l'observer
un moment, il avait l'air heureux ce gars là. Une idée dérangée fila à travers l'esprit bien carré du jeune homme. Plus il y
réfléchissait, plus cette idée lui paraissait bonne, attrayante, alors pour la première fois de sa vie, Antoine fit quelque
chose de complètement déraisonné : Il s'approcha de l'homme et s'installa à ses cotés, attrapant entre ses mains une
des tasses de thé.
« Eh p'tit gars, t'es au courant que tu viens de piquer l'bolet de la Julie ? »
Antoine posa son regard sur la grosse boule noire pelucheuse que lui indiquait le camé. Il arqua un sourcil étonné,
l'homme haussa les épaules.
« C'est une olive. »
Le plus jeune leva ses yeux surpris sur l'inconnu, et le détailla. Bourru, fut le premier mot qui lui vint pour le décrire. Une
barbe de trois jours couvrait son menton pointu, quelques rides aux coins des yeux et deux fossettes aux coins de la
bouche attestaient de nombreux rires et sourires, et des yeux marron surmontés d'épais sourcils bruns illuminaient le
visage émacié.
« Bon gamin, qu'est c'qu'un gosse dans ton genre vient faire là ? »
Antoine s'attendait à cette question, et avait même préparé une réponse toute faite, pourtant ce qui sortit d'entre ses
lèvres ne fut pas réellement ce qu'il avait espéré :
« Apprenez-moi. »
Il se sentit rougir sous le regard interrogateur de l'autre homme et se mit à bafouiller une explication :
« Je veux dire, enfin, je... j'aimerais apprendre à.. à rêver, parce que je sais pas, j'y arrive pas, j'ai aucune imagination
et... et je veux écrire un livre vous voyez ? »
Antoine agrémentait son discours de grands gestes maladroits, et l'autre posa une main lourde sur son épaule le faisant
taire.
« Si j'ai bien tout capté, tu veux qu'moi j't'apprenne à rêver ?
-A imaginer, oui. C'est ça... »
Le jeune homme baissa les yeux, prêt à essuyer un refus.
Julie la p'tite olive l'entendait pas de cette oreille
Comme elle avait la verve vive elle prit à parti le soleil
"Vous Monsieur vous tournez près de 24 h par jour
Le monde vous le connaissez vous en avez déjà fait le tour
Moi je suis prisonnière de cette grosse branche en bois
Dites-moi donc c'qu'il se passe sur terre
Oh oui siouplait racontez-moi..."
« Pas d'problème gamin ! J's'rais ravi de partager avec toi tout mon savoir ! » se rengorgea l'homme. « Pour
commencer, t'vas m'tutoyer et m'appeler Dieu... nan j'rigole c'est juste que j'ai oublié mon nom t'vois ? » se reprit-il en
voyant le visage choqué d'Antoine.
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Celui-ci décida alors qu'il l'appellerait « Chef », et fut récompensé par un sourire qu'il trouva charmant.
Ils commencèrent alors à discuter du sens de la vie, d'illusions intrigantes et d'autres sujets tous plus folkloriques
encore. Antoine apprit que la coccinelle, en plus d'être un insecte, était la bête du bon dieu, petit bout de paradis envoyé
pour annoncer aux hommes le beau temps. Chef lui décrivit tout ce que lui voyait : ils n'étaient plus sous un vieux
porche délabré mais au centre d'un champ de tournesols aussi dorés que le Soleil.
Mais l'astre du jour par sa requête fut ému
Et lui dit rayonnant d'amour : "je vais commencer au début"
Et Antoine se prit à imaginer. Il les vit, ces grandes fleurs penchées sous le vent, il le sentit ce parfum entêtant, et il
rentra chez lui comblé.
Il ramassa son cahier, et commença à écrire.
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Unforgiven
Onzième chanson : Unforgiven - Metallica.
Je suis désolée, il n'a pas été corrigée, mais je suis en retard ! Il me restait que 22 minutes pour le poster !
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New blood joins this earth
and quickly he's subdued
through constant pain disgrace
the young boy learns their rules
Je suis un impardonnable, un déchet, un rebus. Une crasse de plus éclatée sur votre pare-brise. Je ne suis pas normal,
je ne suis pas conforme à vos lois, vos règles.
Je vous ai déçu, je l'ai senti, je l'ai vu dans vos yeux.
Et à force de préceptes, de brutalité, de haine, vous avez tenté d'y remédier, de me changer. De me briser.
Alors je me suis caché, j'ai dissimulé ma vraie nature sous une couverture de velours, tellement plus douce à vos doigts.
Vous pensiez avoir gagné, vous étiez persuadé d'avoir effacé toutes traces de ce que j'étais vraiment. De ce que je suis
encore, vous avez échoué.
Je ne serais jamais comme vous, et croyez bien que je m'en félicite.
Alors je joue le bon petit pantin, vous tenez mes fils entre vos mains perfides. Ma vie entre vos préjugés absurdes. Je
vous hais.
Je vous exècre.
with time the child draws in
this whipping boy done wrong
deprived of all his thoughts
the young man struggles on and on
A vos yeux, je suis redevenu l'enfant chéri, si parfait, que vous aviez toujours façonné selon vos désirs. C'est ce que je
suis le jour. La nuit, toute cette mascarade cesse, je deviens un autre. Je deviens moi. Et putain que j'aime ça !
J'aurais aimé vous convenir sans avoir à mentir, j'aurais voulu que vous m'acceptiez. Vous auriez du. C'était votre rôle
de parents, non ?
J'en suis pourtant réduit à biaiser votre confiance pour vivre. Pour Respirer.
Je vous abhorre. Mais je vous aime, alors j'essaie de vous comprendre, de compatir et je ruine ma vie pour vous plaire.
Pardon ne pas être ce que vous vouliez.
Pardonnez-moi d'être différent.
Je suis désolé.
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Chapitre 11 - Page 21/24
what I've felt
what I've known
never shined through in what I've shown
never be
never see
won't see what might have been
what I've felt
what I've known
never shined through in what I've shown
never free
never me
so I dub thee unforgiven
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A demain pour la dernière !
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Chapitre 11 - Page 22/24
Bittersweet
Douzième chanson : Bittersweet - Apocalyptica.
Bon et bien ... C'est la dernière...
Ça va me manquer ! Mais bon, c'est la rentrée et je n'aurai pas le temps d'écrire de toute façon.
Merci d'avoir suivi, merci d'avoir aimé. Vos commentaires ( exagérés :P ) m'ont profondément touchée. Vraiment.
Alors à toutes ( tous ? Oo) un grand Merci.
Et puis....
JOYEUX ANNIVERSAIRE
GWIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je t'aime ma Gwixoupuce *_______________________________*
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I'm giving up the ghost of love
In the shadows cast on devotion
Entoure-moi de ta noirceur, fais-moi plonger dans ton existence douce amer. Laisse-moi rêver à tes cotés. Je n'ai
aucune envie d'échapper à ton emprise. Je me sens chez moi entre tes griffes, et je vois enfin le monde en couleur.
J'éprouve pour toi autant de dégout que d'admiration.
Tu es factice, tu es fausse. Tu n'es rien d'autre qu'une illusion, un cauchemar mêlé de rêve. Je me sens vivant, mais tu
me tues lentement. Je me sens bien, empoisonné de tes vices.
Je n'essaierai pas de te combattre, il est trop tard, je suis déjà dépendant.
Pourtant je sais, je suis conscient que tu ne fais que me nuire, m'emporter dans un cercle infernal, vicieux et
destructeur.
It is the one that I adore
Queen of my silent suffocation
Même si je voulais m'en sortir, je n'en aurais ni la force, ni le courage. Je n'ai pas la volonté nécessaire à ce chemin de
croix qu'est la désintoxication, de toi.
Tu régis ma vie, et mes envies. Souveraine de mes jours, maîtresse de mes nuits. Tu m'enchaines à toi si fort que je
finirai par étouffer.
Je ne m'en sortirai pas. Je mourrai à cause de toi, et personne ne me regrettera. Je suis tien à jamais, substitut d'amour
et de désir. Et rien, non rien ne pourra changer cet état de fait.
Sauf si je finis enfin par la trouver, ma lumière. Cette petite étincelle qui enflammera mes sens, et me fera redécouvrir la
vie, autrement.
Alors, je l'attends. Toujours.
Break this bittersweet spell on me
Lost in the arms of destiny
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Chapitre 12 - Page 23/24
Et voilà, on se quitte sur un texte court. Comme toujours.
( On dirait un peu une préquelle à « Ma mémoire Sale » @@ ça me fait bizarre >_< mais je suis en retard pas le temps
de changer !! )
Alors... ben....
Bisous ? *-*
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Chapitre 12 - Page 24/24

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