Imagerie cardiaque : actualités et perspectives
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Imagerie cardiaque : actualités et perspectives
Quotidien JFR 8 Le des Journées Françaises de Radiologie L Samedi 25 octobre Imagerie cardiaque : actualités et perspectives JN Dacher Fig. 1 : Volumineux anévrysme de la coronaire droite identifié par scanner chez un patient de 60 ans. Notez le kilovoltage à 100 et la modulation de l’ampérage destinés à diminuer la dose. L’imagerie cardiaque du radiologue fondée sur le couple TDM-IRM, est aujourd’hui entrée en phase de maturité. L’actualité est riche et le lecteur de cette courte mise au point ne nous tiendra pas rigueur d’avoir du opérer une sélection parmi les nombreux évènements en cours. Au plan technologique, c’est comme souvent au niveau de la TDM que les innovations semblent les plus rapides. La radioprotection des patients est devenue une priorité absolue en ce domaine à la suite de plusieurs publications comme celle d’Andrew Einstein dans le JAMA 2007. Les risques de cancer induit annoncés dans cette publication méritent toute l’attention de la communauté radiologique, même s’ils résultent d’une extrapolation de la discutable (et discutée) relation linéaire sans seuil. La communauté radio-cardiologique a vivement réagi en développant des stratégies efficaces de diminution de dose. L’industrie accompagne ce mouvement en proposant de nombreuses innovations, au nombre desquelles la synchronisation prospective à l’ECG est devenue incontournable. Schématiquement, les rayons X ne sont émis que pendant la phase diastolique, la table se déplaçant par segments. Il s’agit en quelque sorte d’un retour à une scanographie séquentielle très sophistiquée. Si la synchronisation prospective était initialement réservée à la mesure du score calcique et au passage tardif, elle semble aujourd’hui aussi utilisable pour l’imagerie des artères coronaires. Cette technique impose un cœur lent et régulier et a redonné de l’intérêt aux prémédications par bêtabloquants, ou éventuellement par ivabradine (inhibiteur du nœud sino atrial sans effet inotrope). Quant à la « course aux barrettes », elle semble marquer le pas. On observe plutôt aujourd’hui en com- Fig. 2 : Contrôle scanographique d’une prothèse aortique de Cribier-Edwards posée par voie percutanée. Fig 2 Fig 1 Fig. 3 : IRM chez une patiente de 45 ans adressée pour cardiomyopathie dilatée. Cette séquence True Fisp en IRM et en vue petit axe, montre un excès de trabéculation latéro apical permettant de poser le diagnostic de non compaction du ventricule gauche. Fig. 4 : IRM. Coupe axiale 4 cavités en pondération T2 avec suppression de graisse montrant une masse tumorale englobant la coronaire droite, centrée sur le sillon atrio-ventriculaire. Après cette IRM, une ponction sous scanner a permis le diagnostic de lymphome à grandes cellules et le début d’une chimiothérapie sans recours à une imagerie invasive ou à une biopsie chirurgicale. Fig 3 Fig 4 parant les grands constructeurs, des orientations divergentes ; nouveaux types de détecteurs, utilisation de nouveaux algorithmes de reconstruction, utilisation de la double et de la multi énergie, accélération de la rotation du tube pour ne citer que quelques pistes. Verra-t-on avec l’une ou l’autre de ces innovations s’effacer au cours des années à venir les dernières limites du scanner coronaire comme l’exploration endoluminale des stents, ou l’analyse des artères coronaires calcifiées ? d’affection devient chose raisonnable pour guider la prise en charge et plus encore, prévenir les accidents aigus. Le rehaussement tardif vient compléter le rôle clé de l’IRM pour l’étude de la fonction ventriculaire, rôle lui-même reconnu de longue date. Au plan des connaissances nouvellement établies, il semble utile de rappeler que le rehaussement tardif en IRM est à présent reconnu comme un élément essentiel de la stratification du risque d’accident cardiaque chez les patients atteints de myocardiopathie non ischémique. Examiner par IRM cardiaque au moins une fois au cours de son bilan, tout patient porteur de ce type Lancement d’une nouvelle revue L’IRM et la TDM ont incontestablement pris une place importante en cardiologie quotidienne, et ce en un laps de temps très court. Devant cette évolution, les recommandations professionnelles de notre Société Savante vont devoir bénéficier d’une mise à jour. Il est temps que notre communauté puisse afficher les premières indications incontestables de ces techniques modernes telles par exemple que les anomalies de naissance des coronaires, le diagnostic de la myopéricardite aiguë, l’analyse de la viabilité avant un pontage coronaire, le planning pré opératoire en rythmologie, l’évaluation pré et post opératoire des anévrysmes de l’aorte thoracique ascendante, le diagnostic positif de certaines myocardiopathies, le diagnostic des tumeurs cardiaques etc… Malgré une évidence scientifique de plus en plus forte, l’IRM sous stress pharmacologique ne concurrence qu’assez peu en France les techniques de médecine nucléaire dans le cadre de la détection de l’ischémie myocardique. Pourtant celles-ci sont irradiantes, coûteuses et grevées d’un certain nombre de limites. Une des raisons pourrait être la disponibilité insuffisante des IRM à des fins d’exploration cardiaque. Au sein de nos services de Radiologie, l’imagerie cardiovasculaire non invasive s’impose comme une discipline nouvelle consommatrice de temps machine et de compétences, venant alourdir les plannings et parfois faire réviser à la hausse les prévisions de nouvelles installations. Il est essentiel que l’ensemble de la profession radiologique Plan IRM Jean-Pierre Laissy édition française 2 numéros par an adressés gratuitement aux membres de la SFR. Selon les données du groupement Imagerie Santé Avenir (ISA), la France reste la lanterne rouge européenne en matière d’accès à l’IRM, ce qui entraîne une augmentation des délais de rendez-vous (plus de 30 jours en moyenne) dans presque toutes les régions où il n’y a pas eu d’installation de nouveaux équipements. Selon les objectifs du plan cancer, la France devrait compter au moins 12 IRM par million d’habitants. A l’heure actuelle, la moyenne se situe autour de 7,5 machines par million d’habitants. Les SROS tablent sur la mise en service de 30 nouvelles machines par an en moyenne, alors que les objectifs du plan cancer étaient de 60 par an. Après la disparition de la carte sanitaire, le transfert aux institutions régionales n’a nullement simplifié les procédures d’autorisation et raccourcit les délais d’acquisition, ce qui devrait pérenniser notre retard vis-à-vis de l’Europe encore plusieurs années. prenne conscience de ce nouveau besoin de santé publique, et renforce encore sa position dans ce champ essentiel de la médecine, aux côtés des cardiologues, à la fois dans les milieux hospitaliers, universitaires et libéraux. La formation initiale et continue est un élément fondamental du développement de cette nouvelle discipline d’imagerie cardiaque non invasive. Les Internes de Radiologie et de Cardiologie sont de plus en plus nombreux à finir leur DES (ou leur clinicat) avec de solides bases en imagerie cardiaque. Pour ceux qui terminent leur spécialité, ou qui ont déjà quitté les bancs de la Faculté, le Diplôme Inter Universitaire d’Imagerie Cardiovasculaire est une alternative très intéressante alliant pendant deux années, des séminaires de haut niveau de 2 à 3 jours et des formations pratiques dans des services reconnus. Ce DIU est l’un des symboles du rapprochement des deux disciplines de Radiologie et Cardiologie, au même titre que le Congrès SFR SFC et l’étude Evascan dont les premiers résultats seront annoncés par Pascal Guéret, Président de la SFC, au cours de ces JFR. Nous souhaitons conclure cet article en souhaitant au nom de toutes et tous une heureuse retraite à notre collègue et ami Francis Joffre qui a été avec Pascal Guéret, l’un des artisans efficaces du rapprochement indispensable et fructueux de nos deux disciplines. Connaissant Francis, il poursuivra à nos côtés son action avec un regard bienveillant et la gentillesse, l’efficacité et l’intelligence que nous lui connaissons depuis des années. ■ Radiologie CHU, Rouen Une séance est organisée sur ce thème Aujourd’hui - 16h00 - Salle 26 Sommaire Imagerie cardiaque : actualités et perspectives P. 1 Prévention et gestion des risques en radiologie interventionnelle P. 2 Prix et récompenses de l’exposition scientifique P. 3 Imagerie neuropédiatrique, bonnes pratiques, indications, techniques et compte rendu : convulsions P. 4 SFR - Management et Qualité P. 5 Nouvelles techniques, nouvelles pratiques en IRM ostéo-articulaire P. 6 Reportages P. 7, 8 Actualité professionnelle Une séance est organisée sur ce thème Aujourd’hui - 16h00 - Salle 27 Prévention et gestion des risques en radiologie interventionnelle L JP Beregi1, F Joffre2 La prévention et la gestion des risques en radiologie interventionnelle sont des actions appliquées par tous les radiologues qui effectuent des gestes régulièrement. Afin d’homogénéiser les efforts de tous pour le respect des bonnes pratiques et la diminution des complications, afin de présenter les radiologues comme des médecins impliqués dans la prise en charge du patient et non plus comme technicien, la SFR a souhaité vous proposer un programme de gestion des risques (appelé EPRX) pour tous ceux qui le souhaitent. Ce programme va démarrer en fin d’année 2008 et vous trouverez ci-dessous les principales informations à savoir. Définition des actes de radiologie interventionnelle On regroupe sous le terme de radiologie interventionnelle tous les actes thérapeutiques et diagnostiques qui sont dit « miniinvasif » et guidés par une méthode d’imagerie que ce soit fluoroscopie, échographie, scanner ou IRM. L’ensemble des actes pratiqués sont définis dans la première partie d’un document appelé référentiel risque de la spécialité. On y retrouve des actes diagnostiques (arthrographie, discographie, biopsie, ponction, artériographie, …), de repérage (en sein notamment par mise en place en pré-opératoire de fils, colorants, clips, …) et thérapeutiques (drainage, infiltration, vertébroplastie, embolisation, angioplastie, traitement tumoral, …). Définition du risque Le risque (ou situation à risque) est défini comme une situation non souhaitée ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d’un ou plusieurs événements dont l’occurrence est incertaine. Les risques étudiés sont uniquement ceux dont la personne subis- sant ou risquant le dommage est le patient (exemple d’EPR : risque d’infection, risque d’erreur de côté, risque lié au manque de matériel, à l’absence d’information, à l’iode, à l’irradiation, à l’abord cutané, …). Le dispositif d’accréditation doit permettre de : nombre d’EPR à déclarer annuellement est de 3 dont 2 ciblés sans pouvoir les rattacher à un médecin, une région, un patient. • recueillir les événements considérés comme porteurs de risques médicaux (EPR) et procéder à leur analyse; • Evalue la recevabilité de la demande d’engagement dans l’accréditation au regard des pré-requis de la spécialité ; • élaborer avec des experts des recommandations individuelles et générales; • Gère le dossier d’accréditation du médecin ; • diffuser ces recommandations et accompagner les médecins dans leur mise en oeuvre; • accréditer des médecins au regard de leur capacité à mettre en œuvre des pratiques de plus en plus sûres. Rôle de la SFR La SFR a obtenu un agrément de la HAS pour être Organisme Agréé dans le cadre de l’accréditation des médecins qui s’adresse à des spécialités à risque, définis dans un décret (n°2006-909 du 21 juillet 2006) dont fait partie la radiologie interventionnelle. Le début de l’accréditation est lié à l’approbation du référentiel risque de la spécialité. Ce document de 50 pages est en cours de validation par les sociétés d’organe et par la HAS. Il est probable et souhaitable que les radiologues qui pratiquent des actes de radiologie interventionnelle puissent démarrer leur inscription en fin d’année. Des experts de la spécialité aideront les médecins à la déclaration annuelle des EPR, le tout dans la complète confidentialité. Le Pour chaque médecin, la SFR dans le cadre de son programme EPRX : • Evalue périodiquement le respect des obligations du médecin ; • Participe à d’éventuelles visites des experts sur site • Formule un avis d’accréditation ou de renouvellement d’accréditation motivé et le transmet à la HAS (accréditation à renouveler tous 4 ans). En pratique Pour rappel, ce programme EPRX n’est possible que sur la base du volontariat et à condition de réaliser une activité de radiologie interventionnelle (pas obligatoirement exclusive d’une activité diagnostique). Les médecins qui souhaitent s’y engager pourront voir un remboursement partiel de leur prime d’assurance en responsabilité civile et professionnelle et une validation de leur EPP (équivalent à 100 crédits). C’est une démarche individuelle et volontaire, contrairement à la FMC et l’EPP qui sont obligatoires. Sa mise en œuvre a été confiée à la Haute Autorité de Santé (en application de la loi n°2004810 du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie) et tous les textes sont disponibles sur le site de la HAS. L’accréditation aux JFR 2008 Deux séances au cours des JFR 2008 seront également l’occasion de parfaire ces connaissances sur ces thèmes. La première est organisée le samedi 25 octobre, salle 27 de 16h à 17h30 autour de communications définissant les démarches à effectuer et surtout les applications pratiques en fonction de votre spécialité (sein, vasculaire, cancérologie, …) sous la modération de Francis Joffre et Thierry De Baere. La seconde, organisée par JM Tubiana, est le dimanche 26 octobre de 10h30 à 12h00, salle 26 sur le thème de l’évaluation pré-interventionnelle du patient (quelle information, faut-il une consultation, quel environnement thérapeutique, qu’est-ce qu’une évaluation pré-interventionnelle insuffisante ?). En conclusion La SFR proposera bientôt aux radiologues réalisant une activité interventionnelle la possibilité de rentrer dans un programme d’accréditation afin de bénéficier de l’aide à la souscription de l’assurance en responsabilité civile et de la validation de l’EPP. Il faut considérer l’accréditation comme une opportunité de valoriser notre activité interventionnelle par le respect des bonnes pratiques et de recommandations. Vous serez informé par email et sur le site internet de la SFR du démarrage du programme. ■ 1. Radiologie Vasculaire Hôpital Cardiologique, Lille 2. Radiologie Hôpital de Rangueil, Toulouse Symposium GE Healthcare Nouveaux contrastes en IRM Aujourd’hui - Salle 31 - Niveau 3 Atelier oncologie Tous les jours à 12h00 et 13h15 sur le Stand Philips Inscription sur invitation Stand 1 - Niveau 1 - Hall Ternes Edité par la SFR sous la direction de Gérard Morvan et Jacques Grellet Rayons X Scanner IRM Ultrasons Objectifs ✓✓ Définir pour chaque examen, par consensus professionnel au sein des différentes Sociétés d’Organes affiliées à la SFR le niveau de qualité indispensable. ✓✓ Indiquer pour la grande majorité des examens, région par région, technique par technique, la pratique la plus couramment admise. Ce guide doit être une aide pour les radiologues et constituera un référentiel indispensable dans leur pratique quotidienne. Ce document n’aura valeur que de conseil, non opposable, laissant à chacun le soin de voir où il se situe par rapport à son contenu et, le cas échéant, de modifier sa pratique. Ouvrage disponible aux JFR 2009 2 Samedi 25 octobre Prix et récompenses de l’exposition scientifique Mentions spéciales Digestif DIG-WP-8 - Imagerie des volvulus digestifs AC Tourabi, M Raynal, C Lacombe, W Hammami, L Azizi, M Lewin, L Monnier-Cholley, C Pradel, L Arrivé, JM Tubiana - Paris, France Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel CV-WP-19 - Hypertrophie ventriculaire gauche : intérêt de l’IRM pour le diagnostic positif, étiologique et l’évaluation pronostique H Belhiba Blah, J Caudron, D Bertrand, R Hubrecht, JN Dacher Rouen, France Neuroradiologie NR-WS-36 - Aspects radiologiques d’une nouvelle entité : le syndrome HANAC F Clarençon, B Marro, S Alamowitch, E Plaisier, P Ronco, C Marsault - Paris, France Neuroradiologie pédiatrique NRP-WS-7 - Apport de l’imagerie dans la prise en charge des craniosténoses M Linard, C Noël, J Goupil, M Arrot-Masson, J Baud - Caen, France Ostéo-articulaire OA-WS-28 - Ostéomyélite aiguë (OMA) par inoculation staphylococcique : évolution IRM sur 3 semaines et confrontations anatomo-pathologiques Prix des JFR Appareil génital féminin Prix GE Healthcare de 400 euros offert par GE Healthcare AGF-WP-18 - Mise au point sur l’imagerie de la maladie trophoblastique M Shahin, E Poncelet, L Devisme, C Bradeanu, C Chaffiotte, C Coulon, D Vinatier - Lille, France Appareil génito-urinaire Prix Robert « Coliez » FNMR de 400 euros offert par la FNMR AGU-WP-10 - étude de la voie excrétrice par l’uroscanner sur mesure M Azahaf, P Verpillat, P Puech, D Argatu, C Giurca, JC Fantoni, J Biserte, L Lemaitre - Lille, France Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel Prix Elsevier-Masson de 400 euros offert par Elsevier-Masson CV-WS-11 - IRM Dobutamine complémentaire du rehaussement tardif pour prédire la récupération fonctionnelle après infarctus du myocarde E Gerbaud, M Montaudon, A Faury, O Corneloup, M Lederlin, P Coste, F Laurent - Pessac, France Prix SNITEM de 400 euros offert par le SNITEM CV-WP-15 - Evaluation de la fonction diastolique ventriculaire gauche en IRM : intérêt, techniques et résultats préliminaires J Caudron, H Belhiba Blah, D Bertrand, J Fares, JN Dacher - Rouen, France Digestif Prix Edouard Chérigié de 400 euros offert par la FNMR DIG-WP-15 - Fistule prothéto-digestive : genèse d’une redoutable complication J Mathias, O Bruot, Pa Ganne, V Laurent, D Régent - VandoeuvreLes-Nancy, France Prix GE Healthcare de 400 euros offert par GE Healthcare DIG-WS-36 - Imagerie paramétrique de la stéatose hépatique : une méthode applicable en routine B Guiu, JP Cercueil, R Loffroy, D Ben Salem, Jm Petit, D Masson, L Mezzetta, A Lambert, P Hillon, D Krausé - Dijon, France Imagerie médico-légale Prix SNITEM de 400 euros offert par le SNITEM LEG-WS-2 - Scanner post mortem pré-autopsique : organisation et apports, à propos de 100 cas V Placé, F Clarot, B Proust, JN Dacher, J Thiébot - Rouen, France Manipulateurs Prix Philips 1 écran plat offert par Philips TM-WP-1 - Implication du manipulateur dans la réalisation d’une IRM dynamique du pelvis L Langard, X Lipreau, JM Lenthéric, A Joyau, C Ridereau-Zins, C Aubé Angers, France Neuroradiologie Prix « Auguste Wackenheim » Primax de 400 euros offert par Primax NR-WP-28 - Ce qu’il faut savoir sur les sténoses de l’aqueduc de Sylvius en IRM MC Gignier (1), G Bach (1), D Haouy (1), J Vicente (2), F Héran (1) (1) Paris - France, (2) Lyon - France C Le Breton, AC Crémieux, R Carlier, S Mokhtari, F Roffi, EM Kocheida, D Safa, D Mompoint, C Vallée - Garches, France Neuroradiologie pédiatrique Prix Primax de 400 euros offert par Primax NRP-WS-8 - L’infarctus veineux hémorragique du nouveau-né, une pathologie mal connue M Lahutte, C Bordarier, C Andre, C Fallet, C Adamsbaum - Paris, France Oncologie Prix Crédit du Nord de 400 euros offert par le Crédit du Nord ONCO-WS-3 - Diffusion et « virtual PET MRI » : réalisation et apport en pathologie tumorale hépatique O Bruot (1), Pa Ganne (1), J Mathias (1), V Laurent (2), D Régent (1) (1) Vandoeuvre-Les-Nancy - France, (2) Nancy - France de 400 euros offert par le Crédit du Nord ORL-WP-1 - Espaces cervicaux profonds : testez vos connaissances JF Groscarret, K Zaag, B Miloud, H Caugant, R Lescure, M Cymbalista - Montfermeil - France Ostéo-articulaire Prix Elsevier-Masson de 400 euros offert par Elsevier-Masson OA-WP-42 - Les conflits ostéofibreux de la cheville : de la clinique à l’imagerie H Redon (1), H Bertrand-Vasseur (1), D Morillon (1), B Deries (1), EM Delfaut (2), B Dupas (1) - (1) Nantes - France, (2) Saint-Nazaire, France Prix Philips 1 écran plat offert par Philips OA-WP-32 - Conduite à tenir devant un enchondrome des os longs. Que doit faire le radiologue ? C Parlier-Cuau, V Bousson, V Chicheportiche, B Hamzé, D Petrover, M Wybier, JD Laredo - Paris, France Radiologie pédiatrique Prix Bayer Schering Pharma de 400 euros offert par Bayer Schering Pharma RP-WP-11 - Complications vasculaires et biliaires des traumatismes hépatiques fermés chez l’enfant # - 9 #- -9 Recherche en Imagerie Prix Crédit du Nord #9 #-9 de 400 euros offert par le Crédit du Nord RECH-WS-5 - Ciblage magnétique hépatocytaire après co-marquage magnétique et de fluorescence dans la transplantation cellulaire hépatique + A Luciani (1), C Wilhelm (2), G Autret (2), P Bruneval (2), A Rahmouni (1), O Clément (2), F Gazeau (2) - (1) Créteil - France, (2) Paris - France Thorax Prix Crédit du Nord de 400 euros offert par le Crédit du Nord THO-WP-33 - Apport de la TDM spiralée dans le diagnostic des tumeurs bénignes de l’arbre trachéo-bronchique C Bittighoffer, A Jankowski, C Sengel, F Arbib, S Lantuéjoul, M Coulomb, G Ferretti - Grenoble, France Ultrasons Prix Bayer Schering Pharma de 400 euros offert par Bayer Schering Pharma US-WS-14 - Activation in vivo de l’expression intra-rénale d’un gène rapporteur par ultrasons focalisés guidés par IRM O Eker, N Frulio, C Deminière, B Quesson, F Couillaud, C Moonen, N Grenier - Bordeaux, France Samedi 25 octobre RXP-WS-4 - De la radioprotection en réanimation adulte en 2007 SC Rouzier, L Payen, F de Broucker - Saint-Denis, France Sénologie SEIN-WS-13 - Intérêt de l’IRM mammaire dans le bilan d’extension lésionnel des carcinomes canalaires in situ (CCIS) C Marcotte-Bloch, C Chapellier, E Chamorey, B Flipo, F Ettore, C Balu-Maestro - Nice, France Thorax THO-WP-9 - Lésions cavitaires du poumon : comment s’en sortir ? J Mathias, O Bruot, PA Ganne, V Laurent, D Régent - VandoeuvreLes-Nancy - France Ultrasons US-WS-8 - Cancer prostatique traité par ultrasons focalisés : évaluation de la destruction tissulaire par échographie de contraste O Rouvière, L Glas, N Girouin, F Mège-Lechevallier, A Gelet, D Lyonnet - Lyon, France Présidents du Jury Pascal Lacombe François Laurent Membres du Jury Catherine Adamsbaum, Marc André, Jean-Paul Bérégi, Yves Berthezene, Fabrice Bonneville, Valérie Bousson, Jean-Noël Radiologie interventionnelle Buy, Valérie Chabbert, Joël Chabriais, Jean-François Chateil, RI-WS-14 - Embolisation de l´artère splénique prinPascal Cherel, Michel Claudon, Yves-Sébastien Cordoliani, cipale : complications dans deux groupes Charles-André Cuénod, Cédric de Bazelaire, Jean-Marc P Rau, NH Stauffer, F Doenz, SD Qanadli, A Denys - Lausanne, Suisse Debaets, Fabrice Dedouit, Frédérique Dubrulle, JeanLuc Dumas, Laure Fournier, Jean-Claude Froment, Yves Radiologie parasitaire et tropicale Gandon, Jean-Marc Garcier, Vincent Hazebroucq, Françoise TROP-WS-5 - Imagerie des kystes hydatiques Héran, Béatrice Husson, Pierre Kaemmerlen, Bruno Kastler, compliqués Antoine Khalil, Alexandre Krainik, Pascal Lacombe, François R Braham Rejeb, J Souissi, A Rehaiem, M Said - Monastir, Tunisie Laurent, Maïté Lewin, Alain Luciani, Nadine MartinRadiologie pédiatrique Duverneuil, Jean-Pierre Pelage, Yann Robert, Agnès Rode, RP-WP-17 - Apport du scanner dans les infections Jean-Pierre Rouanet, Elisabeth Schouman-Claeys, Fabienne ORL communautaires de l’enfant Thibault, Frédéric Thony, Hervé Trillaud, Christian Vallée, B Laporte,?!LARA3OLUTIONSANNONCEPRESSE?QUOTIDIEN*&2CORRIG£PDF J Isnard, T Lefrancois, MP Quere, B Dupas - Nantes, France Corinne Veyrac, Laurence Vilmont. ORL Prix Crédit du Nord M Jolibert, K Chaumoitre, O Ramis, E Wikberg, C Nathalie, M Panuel - Marseille, France Radioprotection 3 Prix et récompenses 18 prix récompensent les meilleurs posters selon 3 critères : pédagogique, scientifique, réalisation graphique et mise en page. Une séance est organisée sur ce thème Aujourd’hui - 16h00 - Salle 21 Imagerie neuropédiatrique, bonnes pratiques, indications, techniques et compte rendu : convulsions Neuroradiologie pédiatrique D Grevent, F Brunelle, N Boddaert Introduction excellent contraste entre substance blanche et substance grise (une fois la myélinisation terminée), et de permettre des reconstructions dans n’importe quel plan. Elle simplifie ainsi l’étude des anomalies de la gyration corticale et de la migration neuronale, permet de lever d’éventuels doutes sur des volumes partiels ou encore sur des aspects d’asymétrie en cas de mauvais positionnement de l’enfant. Définitions : crises, crises convulsives et épilepsies La convulsion, ou crise convulsive, est un état paroxystique clinique induit par un brusque dysfonctionnement de neurones corticaux, dans lequel les manifestations toniques ou cloniques sont au premier plan. L’épilepsie est une affection chronique caractérisée par la répétition des crises, convulsives ou non. Elle peut-être consécutive à une lésion cérébrale (traumatique, tumorale, …) ou provoquée par des troubles d’ordre fonctionnel liés à l’âge. Fig 1 a, b • deux séquences axiale ou coronale pondérée en T2 et FLAIR (en privilégiant le plan de coupe optimal par rapport à l’axe de la lésion). En dehors des informations habituelles fournies par ces pondérations (œdème, hypersignaux de la substance blanche, gliose…), ces séquences sont très intéressantes pour la recherche de dysplasie corticale focale. Epidémiologie Les convulsions représentent la cause la plus fréquente d’hospitalisation de l’enfant. On estime qu’un enfant sur 20 fait au moins une crise avant l’âge de 5 ans. Fig 1 c, d, e L’épilepsie concerne 0,5 à 1 % de la population. La moitié débute avant 10 ans. Fig. 1a, b : IRM cérébrale chez un enfant de 10 ans présentant des crises partielles droites. Coupes axiales (a) et coronales (b) en pondération T2 montrant un hypersignal de la substance sous-corticale du pôle temporal droit (flèche pleine) avec atteinte localisée du cortex en regard (flèche creuse). Démarche diagnostique Elle peut se résumer en trois étapes. • La première consiste à reconnaître la crise convulsive. • La deuxième étape, clinique et électro-encéphalographique (EEG), a pour but d’essayer de catégoriser les crises, selon qu’elles sont partielles ou généralisées. Plusieurs classifications ont été proposées pour distinguer les formes « idiopathiques », sans substrat lésionnel suspecté, des formes « symptomatiques ou non-idiopathiques » pour lesquelles un bilan d’imagerie est indispensable. • La troisième étape consiste à déterminer la cause de la crise et conditionne à la fois le traitement et le pronostic. Elle découle directement du type de syndrome épileptique retenu précédemment et des résultats de l’imagerie réalisée lorsqu’elle est indiquée. Imagerie Indication Elle est systématique, dès que le diagnostic de convulsion « symptomatique ou non-idiopathique » est retenu. Elle repose donc sur un examen neurologique précis et complet, de l’anamnèse jusqu’à l’électro-encéphalogramme. Citons avant tout le cas particulier des crises convulsives non fébriles chez le nourrisson où l’IRM est toujours indiquée. Modalités L’Imagerie par Résonance Magné- Fig. 1c, d, e : Coupe axiale pondérée en T1 (c). Coupe axiale (d) et coronale (e) en pondération T1 après injection de gadolinium montrant un rehaussement franc de la lésion (flèches). Les coupes (a-d) peuvent en imposer pour une dysplasie corticale. La réalisation d’une injection de produit de contraste infirme ce diagnostic qui s’est révélé être celui d’un gangliogliome à l’examen anatomo-pathologique. tique nucléaire (IRM) est l’examen de première intention. Dans le cadre de l’urgence, essentiellement pour des raisons de disponibilité des différentes techniques, la tomodensitométrie (TDM) cérébrale sans injection de produit de contraste reste l’examen le plus réalisé. L’acquisition réalisée en quelques secondes est particulièrement adaptée chez un enfant confus, algique et agité. Elle doit-être réservée uniquement à ce contexte d’urgence, afin d’éliminer certaines étiologies qui nécessiteraient un traitement neurochirurgical immédiat (hématomes sous-duraux, intra-parenchymateux, …). Dans tous les autres cas, l’examen de première intention est l’IRM. En effet, nombre de lésions épileptogènes sont isodenses, de petites tailles et de localisation corticale, juxta-osseuse. Ainsi, un scanner cérébral normal n’élimine pas une petite lésion juxta-osseuse et une IRM sera toujours nécessaire. A contrario, toute lésion détectée au scanner doit être caractérisée par une IRM. Pour autant, en seconde intention, un scanner cérébral sans injection à la recherche de calcifications parenchymateuses peut s’avérer utile dans certaines étiologies (sclérose tubéreuse de Bourneville, cytopathies mitochondriales, AicardiGouttière, fœtopathies, …). Technique IRM : “ du sur mesure ” Les causes d’épilepsies symptomatiques sont multiples et la nature de chaque lésion (donc le « signal ») est très variable. Les informations cliniques et électriques peuvent orienter vers une région particulière et un type de lésion donné. Ces informations électriques et cliniques vont influencer sur les plans de coupes à privilégier (une anomalie clinique motrice fera réaliser des coupes axiales etc..) et le type de séquence à ne pas oublier (recherche de contusions ou de cavernomes, il faudra faire un T2*). La collaboration étroite avec le neurologue est donc essentielle. Aussi, il n’existe pas de protocole d’IRM type pour l’exploration des convulsions, l’IRM sera réalisée sur mesure chez l’enfant. Principales étiologies lésionnelles de l’enfant Elles sont résumées dans le tableau 1. Protocoles d’IRM Séquences systématiques (minimum) Le protocole d’imagerie devra comporter au minimum : • une séquence 3D volumique pondérée en T1. Ce type de séquence proposé par les différents constructeurs offre le double avantage de présenter un 4 Samedi 25 octobre • une séquence pondérée T1 après injection de Gadolinium. La réalisation d’une injection lors du 1er bilan de crise convulsive notamment partielle est une notion récente qui reste à confirmer. Elle est intéressante à deux points de vue. Certaines petites lésions sont bien mieux visibles après rehaussement (gangliogliomes par exemple). Dans d’autres cas, le rehaussement permet de savoir qu’il y a une rupture de la barrière hémato-encéphalique. Il ne s’agira plus d’une dysplasie corticale focale mais plutôt d’un gangliogliome comme l’illustre le cas présenté en Fig. 1. Séquences supplémentaires en fonction de la lésion Certaines séquences sont précieuses selon le type lésionnel suspecté et l’âge du patient. Il est de bonne pratique de réaliser : • De refaire une IRM à distance par exemple si l’enfant est âgé entre 6 mois et 2 ans, période pendant laquelle les dysplasies corticales sont peu visualisables en raison de la myélinisation en cours. Il est également utile de refaire l’IRM si les neurologues sont persuadés de l’origine lésionnelle en faisant des coupes plus fines, à un age plus avancé ou encore si l’IRM est up-gradée. Compte rendu L’interprétation d’une IRM cérébrale dans le bilan de crises convulsives comprend certaines particularités. L’étude de la gyration corticale et de la migration neuronale doit être minutieuse, gyrus par gyrus, sillon par sillon. On précisera l’état de myélinisation de la substance blanche en fonction de l’âge. L’analyse morphologique de l’hippocampe est incontournable, et se fait au mieux dans un plan coronal oblique, perpendiculaire à l’axe des hippocampes. En cas de discordance entre l’examen clinique, l’EEG et l’IRM, on pourrait proposer une imagerie fonctionnelle. Conclusion L’examen clinique et l’EEG sont indispensables au diagnostic de convulsions de l’enfant. Toutes épilepsies non-idiopathiques nécessitera une exploration en imagerie. Le bilan de première intention est l’IRM cérébrale. Dans certains cas, un scanner cérébral sans injection à la recherche de calcifications parenchymateuses peut être utile en seconde intention. ■ • Une séquences en T2* en contexte traumatique ou de malformation vasculaire (cavernome). • Des coupes fines coronales T2 et FLAIR ou IR dans un plan perpendiculaire à l’axe des hippocampes pour l’étude de ces derniers. Radiologie Pédiatrique Hôpital Necker Enfants Malades, Paris Tableau 1 : Principales épilepsies lésionnelles de l’enfant et leur fréquence Troubles du développement cortical, Anomalies de la migration neuronale : dysplasie corticale, DNET1, polymicrogyries, hétérotopies etc ... 40 % Accidents anoxo-ischémiques 40 % Traumatismes 10 % Tumeurs (80 % de bénignes) 5 % Autres : cavernomes, MAV2, scérose tubéreuse de Bourneville, cysticercose, … 5 % 1 - Dysembryoplastic Neuro Epithelial Tumor : tumeur dysembrioplasique neuro-épithéliale 2 - Malformation Artério Veineuse Un cycle de cours thématiques est organisé sur ce thème Lundi, 08h30 et 14h00 - Mardi, 08h30 et 14h00 - Salle 21 SFR - Management et Qualité E Schouman-Claeys Tous secteurs d’activités professionnelles confondus, le management et la qualité sont des sujets en pleine expansion si on en juge au nombre de réunions professionnelles, formations, diplômes et publications. Ce thème fleurit dans la presse et le magazine « Management » du monde de l’économie a par exemple cet été largement battu ses records de diffusion. C’est un sujet sur lequel la radiologie s’implique de longue date et elle n’échappe pas au mouvement général. Pour les adeptes des JFR, deux types de rendez-vous sont proposés depuis plusieurs années : • des séances thématiques avec comme thème en 2008 « Planification des rendez-vous et optimisation des ressources »), le vendredi 24 octobre (responsable E Schouman-Claeys) • des séances d’enseignement le lundi 27 et le mardi 28 octobre (responsables Bernard Castells et Antoine Scherrer). Une nouveauté : un groupe de travail SFR spécifique sur les thèmes qualité, sécurité, efficience. Le groupe né à l’été 2008 est animé par des radiologues en activité représentant les différents types de pratique professionnelle (hospitaliers de CHU et CHG, PSPH et libéraux). Il travaille en lien étroit avec différents professionnels du management, intervenant au titre d’experts. Les objectifs du groupe : capitaliser les retours d’expérience et les Quotidien réflexions, inciter à l’expression de la thématique sous la forme de publications, la promouvoir lors de manifestations, à commencer par les Journées Françaises de Radiologie, développer les actions de formation, l’insertion de la radiologie française dans les groupes internationaux, et être une force de proposition. Les cibles : la communauté des radiologues, le conseil professionnel, les structures de santé et les tutelles (Ministère, ARH…). La première action : le lancement de l’édition française d’« Imaging Management », à l’occasion des JFR 2008. Le périodique international (Editeur Iain Mc Call, Direction Christian Marolt) ouvre son titre à une édition en français qui devient le journal officiel de la SFR consacré aux questions de gestion dans le secteur de l’imagerie médicale. Il s’agit d’une opportunité exceptionnelle pour faire part de nos expériences et apprendre de nos confrères étrangers. La contribution de tous est vivement sollicitée : « à vos crayons » (les soumissions sont à adresser à editorial@ imagingmanagement.org). Cet évènement est accompagné d’une large diffusion : remise par une hôtesse chaque jour de 12h30 des Journées Françaises de Radiologie © Société Française de Radiologie. Tous droits de reproduction, même partielle, strictement réservés. Le journal sera par la suite produit sur une base initiale semestrielle, tiré à 8 000 exemplaires et distribué à chaque membre de la SFR. Parmi les actions à venir : l’élaboration d’indicateurs communs à la profession ; la rédaction d’un référentiel métier. ■ Radiologie Hôpital Bichat, Paris Publication de la Société Fançaise de Radiologie Formation Médicale Continue Le Rédacteur en chef : Jean-Pierre Laissy - Rédacteur adjoint : Nathalie Siauve Tirage : 5 000 exemplaires - Imprimé par : Barbou impressions RCS Bobigny B572 188 357 à 14h30 dans la circulation près du stand vente FMC (niveau 1) et près du stand SFR (niveau 3), points « Info », stand de l’éditeur « Imaging Management » situé dans la zone « Libraires » au niveau 1. En vente au stand Vente FMC Niveau 1 2 crédits FMC pour l’achat de cet ouvrage Tarif préférentiel accordé aux membres de la SFR Samedi 25 octobre 5 1 livre 1 CD-Rom 850 pages 1600 images Ostéoarticulaire Une séance est organisée sur ce thème Aujourd’hui - 16h00 - Salle 24 L Nouvelles techniques, nouvelles pratiques en IRM ostéo-articulaire D Roch, B Osemont, S Lecocq, JB Gartner, R Detreille, M Louis, A Blum De multiples évolutions technologiques ont récemment élargi les champs d’investigation en IRM, permettant d’aller au-delà de la seule approche morphologique classique. Certaines de ces évolutions sortent peu à peu du domaine de la recherche pour être intégrées dans les explorations de routine en pathologie ostéo-articulaire, notamment oncologique. Exploration corps entier, IRM de diffusion, spectro-IRM, angio-IRM 4D et champs 3 Tesla en font partie. Fig. 1 : a. Métastase de cancer pulmonaire de l’avant-bras b. IRM coupe axiale T1 après injection IV de gadolinium et avec saturation du signal de la graisse c. IRM de diffusion : ADC = 1.10-³ mm²/s (valeur basse) d. Spectro-IRM : détection d’un pic de choline (flèche rouge) IRM corps entier et IRM de diffusion L’IRM de diffusion permet d’apprécier in vivo les mouvements browniens des molécules d’eau, essentiellement extra-cellulaires. Son utilisation est maintenant de pratique courante en neuro-radiologie pour la détection des AVC ischémiques récents. En ostéo-articulaire, les applications potentielles concernent en premier lieu le domaine oncologique, le principe étant que dans les lésions malignes primitives ou secondaires, très cellulaires, l’eau intra-tumorale diffuse peu et apparaît en hypersignal. L’IRM de diffusion corps entier a montré sa faisabilité en un temps raisonnable pour la détection des métastases, notamment osseuses, et ses résultats sont très prometteurs grâce à des évolutions technologiques récentes. Sa sensibilité et sa valeur prédictive positive sont égales ou supérieures à celles de la scintigraphie osseuse et l’utilisation de la diffusion augmente les performances des séquences standards (STIR, T2, T1, injection de gadolinium). Celles-ci restent néanmoins nécessaires dans un souci de spécificité. Ces résultats font entrer l’IRM de diffusion corps entier en compétition avec le PET-scan dans le bilan d’extension métastatique des cancers. Le staging des myélomes multiples pourrait bénéficier avantageusement de cette technique. Concernant la caractérisation des lésions tumorales musculo-squelettiques et notamment la différenciation des lésions bénignes et malignes, la mesure du coefficient de diffusion apparent (ADC) donne un reflet quantitatif de la cellularité de la lésion, qui serait donc d’autant plus probablement maligne que son ADC est bas (Fig. 1). Si le principe est séduisant, les résultats des premières études sont décevants : elles n’ont pas montré de différence significative d’ADC entre tumeurs bénignes et malignes sauf dans le sous-groupe des lésions ne contenant pas de contingent myxoïde pour Nagata et al. Ce type de matrice tumorale, présente aussi bien dans les lésions bénignes que malignes, entraîne effectivement une augmentation de l’ADC. Il semble néanmoins que l’optimisation de la valeur du « b » et la sélection rigoureuse des différentes zones tumorales puisse Fig 1 a-d Fig 2 a-d Fig. 3 : a. Tumeur à cellules de Merckel du coude. b. Angio-IRM 4D : reconstruction en 3D MIP à une phase mixte artério-veineuse montrant les rapports vasculaires de la tumeur, ses pédicules nourriciers issus des artères humérale et radiale, ainsi que son retour veineux Fig. 4 : Séquelles de lésions ostéo-chondrales en IRM 3T, avec irrégularité de la surface cartilagineuse et petit nodule fibreux en hyposignal en regard d’une géode sous-chondrale (flèche rouge) Fig 3 a-b Fig 4 améliorer significativement la spécificité de cette technique (ce qui implique également l’augmentation de la résolution spatiale pour éviter les zones kystiques ou nécrotiques). des tumeurs musculo-squelettiques (Fig. 1), pour lesquelles la spécificité de l’imagerie morphologique standard est encore limitée. Quelques études préliminaires ont montré la faisabilité et l’efficacité potentielle de cette technique. Néanmoins plusieurs limites persistent, dont une spécificité encore insuffisante : certaines lésions bénignes peuvent présenter un pic de choline significatif, comme cela a été démontré pour les tumeurs à cellules géantes agressives (Fig. 2) de type Campanacci 3. Dans notre expérience, une seule sequence PRESS monovoxel avec un TE à 144 msec paraît suffisante, pour un temps d’acquisition de 5 minutes seulement, raisonnable en routine. Aussi, le positionnement de la ROI sur des séquences T1 après injection de gadolinium, plutôt que sur des séquences T2 avant injection, semble plus judicieux pour sélectionner une portion tissulaire et éviter les zones nécrotiques ou kystiques, malgré la perte de signal qui en résulte (environ 15 %, ce qui n’entraîne apparemment pas de faux négatifs). L’utilisation des nouvelles antennes 8 canaux et des hauts champs à 3 Tesla (cf. infra) pourrait d’ailleurs garantir un meilleur rapport signal sur bruit à ces séquences. Des éléments techniques restent également à déterminer : taille minimale des tumeurs explorables, quantification et valeur discriminante du pic de choline… Par ailleurs, il semble que l’évolution de l’ADC soit bien corrélée à la réponse tumorale lors d’une chimiothérapie ou d’une radiothérapie. Les remaniements nécrotiques liés aux traitements majorent le phénomène de diffusion et donc la valeur de l’ADC. Cette constatation est d’autant plus intéressante que ces modifications sont précoces et précèdent souvent la variation volumétrique et les modifications morphologiques de la tumeur (diminution de la prise de contraste, apparition de zones kystiques/nécrotiques…), qui sont les critères principaux d’efficacité thérapeutique mais qui sont parfois peu sensibles, par exemple dans les ostéosarcomes. Spectro-IRM La spectro-IRM du proton est une technique d’imagerie moléculaire permettant la quantification relative de certains métabolites dans les tissus. La choline est un métabolite des membranes cellulaires, dont l’augmentation traduit un turn-over élevé orientant vers un processus malin. La détection d’un pic de choline pourrait donc constituer un élément supplémentaire de caractérisation Angio-IRM 4D Ce type d’examen (TRICKS de GEMS, TWIST de Siemens, 4D TRAK de Philips, DRKS de Toshiba…) est basé sur la répétition d’une séquence rapide en écho de gradient 3D T1, avec un codage elliptique du plan de Fourier et le codage plus fréquent de sa zone centrale, ce qui lui confère une excellente résolution en contraste et temporelle. Elle permet d’obtenir dans le même temps une imagerie tridimensionnelle (pos- Publication de la Société Française de Radiologie Syllabus et CD-Rom Fig. 2 : Tumeur à cellules géantes du condyle fémoral interne dont les caractéristiques morphologiques, en diffusion et en spectro-IRM témoignent de son agressivité et de sa cellularité a. IRM coupe frontale T1 après injection IV de gadolinium et avec saturation du signal de la graisse : envahissement des parties molles adjacentes aux condyles (flèche verte) b. IRM de diffusion : ADC = 1,3.10-³ mm²/s (valeur basse) c. Spectro-IRM : détection d’un pic de choline (rond rouge) d. Angio-IRM 4D : reconstruction en 3D MIP montrant la prise de contraste et les rapports vasculaires de la tumeur Imagerie TDM et IRM des urgences non traumatiques En vente au stand Vente FMC Niveau 1 2 crédits FMC pour l’achat de cet ouvrage Tarif préférentiel accordé aux membres de la SFR 6 Samedi 25 octobre sibilité de reformations multiplanaires de qualité) à différentes phases, avec et sans soustraction d’un masque, ainsi qu’une angio-IRM dynamique (Fig. 2 et 3) et une analyse de la cinétique de prise de contraste tumorale, le tout en une seule acquisition de 3 à 5 minutes. Elle est donc particulièrement contributive dans le bilan initial des tumeurs musculo-squelettiques (caractérisation et extension locale, notamment rapports vasculaires). IRM 3T et antennes 8 canaux L’utilisation des champs de 3 Teslas permet une acquisition plus rapide avec une meilleure résolution spatiale et une meilleure saturation du signal de la graisse. Si l’utilisation clinique de ces appareils est de plus en plus répandue, peu d’études se sont finalement attachées à prouver leur supériorité sur les champs de 1,5 T en ostéo-articulaire, comme par exemple Sundberg et al. qui a montré une meilleure détection des lésions du labrum acétabulaire à 3 T. De manière générale, des plus hauts champs magnétiques facilitent l’étude des petites articulations comme le poignet ou les inter-phalangiennes. Une perspective intéressante est l’analyse du cartilage (Fig. 4), dont la quantification ou l’étude en diffusion devient possible grâce au gain de résolution spatiale et de rapport signal sur bruit. Ces deux paramètres sont aussi notablement améliorés par l’utilisation d’antennes 8 canaux. Si toutes les pistes de recherche en IRM ostéo-articulaire ne sont certes pas évoquées ici, ce bref panorama permet d’entrevoir une évolution majeure dans toutes ces techniques qui sont en passe d’être intégrées dans la pratique courante : l’IRM sort peu à peu de son rôle descriptif morphologique classique, pour proposer de manière concomitante une approche fonctionnelle (séquences de diffusion, étude de perfusion en TRICKS) voire biochimique (détection de métabolites en spectro-IRM) qui est complémentaire. ■ Service d’Imagerie Guilloz CHU Nancy Du nouveau dans notre pratique de sénologue C pour vérifier la corrélation entre densité mammaire et cancer du sein. En matière de mammographie numérique, une autre étude tout à fait intéressante présentée par M Moraux-Wallyn, confirme la nécessité de réaliser des agrandis géométriques qui restent plus sensibles en matière de détection des microcalcifications que les zooms numériques. Ceci est en accord avec une bonne pratique sénologique détaillée dans le cahier des charges de pratique du dépistage organisé. ette première matinée d’ouverture des JFR s’annonce très riche en matière d’Imagerie Mammaire. I Doutriaux-Dumoulin a sélectionnné pour cette session trois articles qui méritent l’attention des sénologues. Tout d’abord, l’article de Solin et al. soulève un débat d’actualité qu’est la place de l’IRM mammaire dans le bilan d’extension des tumeurs mammaires. Cette étude rétrospective ne montre pas de bénéfice d’une IRM pré-thérapeutique sur la survie à 8 ans, le taux de récidive locale et le taux de cancer contro-latéral comparativement aux examens d’imagerie standards (mammographie et échographie). Cependant ce résultat doit être relativisé car il s’agit d’une étude non randomisée et seulement 50 % des IRM étaient réalisées en pré-opératoire. Dans notre pratique courante, l’IRM mammaire dans le bilan d’extension pourrait être intéressante chez les patientes jeunes et dans les seins denses pour permettre une prise en charge chirurgicale optimale d’emblée. Il serait donc intéressant à l’avenir d’organiser une étude randomisée, multicentrique pour étudier l’impact clinique de la découverte de foyers carcinomateux en IRM mammaire. Le second article proposé, paru dans Cancer 2008 de Nagi et al. concerne la prise en charge des patientes chez qui la biopsie (macrobiopsie ou biopsie sous échographie) ne retrouve que des lésions de néoplasie canalaire in situ. Chez ces patientes, Nagi préconise une simple surveillance annuelle à condition qu’il s’agisse d’une néoplasie lobulaire classique, c’est-à-dire de type non pléïomorphe et sans nécrose. Il insiste sur la parfaite corrélation radio-histologique ce qui doit inciter tout sénologue à organiser avec ses correspondants anatomopathologistes des staffs de corrélation imagerie-histologie. Enfin, l’article de Kopans paru dans Radiology 2008 relance le débat entre densité mammaire et risque accru de can- Deux nouvelles techniques mammographiques très prometteuses nous sont ensuite présentées : Apport de l’angiomammographie dans le détection des carcinomes mammaires occultes (cliché C Dromain). cer du sein. En reprenant la littérature, Kopans souligne que les études qui avaient montré un lien entre densité mammaire et cancer ont de nombreuses limites (analyse rétrospective, sur clichés analogiques, sans notion de dose ni de compression) et insiste sur l’intérêt de réaliser une nouvelle étude prospective plus complète pour réellement juger du lien entre densité mammaire et cancer du sein. Pour continuer sur la densité mammaire, B Martins nous présente un algorithme développé par son équipe pour établir de façon fiable la densité mammaire sur mammographe numérique. Il s‘agit d’un calcul automatique, fiable, reproductible et très bien corrélé à la densité mammaire en IRM. Avec ce nouvel outil, on pourrait, comme le souhaite Kopans, lancer une étude Tout d’abord la tomosynthèse, qui permet une acquisition du parenchyme mammaire en coupes fines de 1 mm et tend à limiter les difficultés diagnostiques liées aux superpositions tissulaires, notamment dans les seins denses. Cette nouvelle technique a été comparée par l’équipe de B Martins à la mammographie 2D. Un très net gain diagnostique de la tomosynthèse est montré pour les masses comparativement à la mammographie numérique seule. Cependant pour les calcifications, le gain diagnostique est plus faible et ceci pourrait s’expliquer par les artefacts de mouvement sur les acquisitions de tomosynthèse rendant plus difficile leur visualisation. L’angiomammographie est une nouvelle technique à l’essai aux Instituts Gustave Roussy et Curie (C Dromain). Il s’agit d’une mammographie numérique après injection de produit de contraste iodé : un cliché en oblique est réalisé 2 minutes après injection et un cliché de face 4 minutes après injection. L’angiomammographie a été comparé à la mammographie seule et au couple mammo-échographie. Il existe un très net gain de sensibilité de l’angiomammographie comparativement à la mammographie (93 % vs 80 %). Ce gain diagnostique est un peu moins marqué par rapport au couple mammoéchographie. L’angiomammographie apparaît comme un examen très prometteur pour aider le sénologue dans les cas de lésions mammaires occultes en mammographie et pourrait également être une alternative à l’IRM mammaire. En matière d’échographie mammaire, une étude intéressante réalisée par E Horvath décrit un nouveau signe échographique pouvant aider le sénologue dans la classification BIRADS des masses de découvertes échographiques. Il s’agit du signe AVE « artère et veine ensemble ». Dans les tumeurs mammaires, l’étude doppler apparaît intéressante car si l’on note au sein de la tumeur ou à sa périphérie la présence conjointe d’artère et de veine, la valeur prédictive positive de ce signe est en faveur de la bénignité dans 97 % tout stade BIRADS confondu et dans 100 % pour les lésions ACR3. Ce signe reste peu fréquent puisqu’il est retrouvé dans seulement 13 % des tumeurs mais quand il est présent, il renforce l’impression de bénignité. En matière de pratique libérale de la sénologie, P Saddier montre que si la pratique de l’échographie n’a augmenté que de 8 % en 8 ans, l’IRM mammaire a augmenté de plus de 170 %. De même, les microbiopsies sous échographie ont augmenté de 440 % en 8 ans ; ce résultat s’explique par la nécessité pour nos chirurgiens d’avoir une histologie pré opératoire la plus complète possible pour guider au mieux leur exploration du creux axillaire. Cette transformation de notre pratique quotidienne est influencée par l’apparition de nouvelles techniques radiologiques telles que l’IRM mammaire mais aussi par de nouvelles techniques chirurgicales telles que le ganglion sentinelle. Nous pouvons remercier les différents orateurs de ces exposés extrêmement passionnants.■ Institut Curie, Paris Radiologie vasculaire et interventionnelle Innovation technologique en imagerie P Souteyrand Jean-François Deux A Des innovations, il y en a, comme en témoigne cette première séance sur le sujet. travers 7 communications, la première séance d’imagerie vasculaire, organisée par la SFICV, fait un état des lieux sur des prises en charge interventionnelles réglées ou urgentes, mais aussi sur des travaux de recherche de matériels ou de techniques. Comment mesurer un anévrysme ? A Dugas présente une étude sur la reproductibilité de différentes méthodes de mesures manuelles du diamètre maximal d’un anévrysme de l’aorte abdominale en scanner, et leur confrontation à un logiciel de mesure automatique. Clairement, le plan double oblique est le plus reproductible, avec des mesures fiables et reproductibles du logiciel automatique obtenues en quelques minutes. On soulignera la grande variété des pathologies présentées (ruptures de l’isthme aortique, endofuite post endoprothèse aortique, anévrysme de l’artère splénique, ischémie mésentérique chronique …). Ces pathologies concernent certes un faible contingent de patients, mais le pronostic vital est souvent engagé. Le traitement en radiologie vasculaire interventionnelle (RVI) est souvent la seule alternative. Les procédures de prise en charge sont développées dans des centres de taille variable (Lille, Paris, Amiens, Dijon …), avec un leitmotiv: une coopération pluridisciplinaire (chirurgien, médecin, obstétricien, réanimateur …). Les difficultés du traitement de l’hémorragie sévère du postpartum après ligature artérielle (Y. Fargeaudou), soulignent l’importance de promouvoir ces techniques à nos correspondants. Les très bons résultats de la série de R.Loffroy pour le traitement de l’ischémie mésentérique chronique prouvent l’efficacité de la RVI réglée, alors qu’il n’existe pas d’alternative thérapeutique chirurgicale ou médicale, chez ces patients fragiles. M.Rodiere rappelle les problèmes de coût et de tarification d’une partie du matériel : le PLUG- Amplazer® aux qualités certaines n’est toujours pas remboursé ! La mise en commun des ressources matérielles de plusieurs inter-régions (G.Favrolt) permet de s’affranchir en partie de ces contraintes en disposant d’un pool commun d’endoprothèses. Ce matériel est rapidement disponible dans les situations d’urgence, comme les ruptures isthmiques aortiques. La recherche nous promet de nouveaux dispositifs toujours plus sûrs et fiables comme le filtre cave Convertible présenté par A.le Blanche (simplicité de mise en Surveillance de l’endoprothèse aortique en angioscanner (reconstructions VR) place, tolérance et réversibilité). Preuve que la radioprotection reste une préoccupation primordiale, S.Blanpain met en évidence l’intérêt de l’angiographie rotationnelle 3D soustraite qui permet une diminution de la dose d’irradiation délivrée, avec un repérage vasculaire optimisé (et des doses de produit de contraste iodé diminuées). La RVI ne se limite pas seulement aux gestes euxmêmes, tous les orateurs ayant rappelé : • la nécessité d’un diagnostic optimal précoce et d’un bilan vasculaire exhaustif (ex: intérêt de la cartographie des abords vasculaires avant fenestration dans les dissections aortiques). • l’importance du suivi clinique (consultation pré et post-thérapeutique) associé au suivi en imagerie (ARM – angio TDM - echodoppler). Quoi de nouveau en modèle animal ? JF Deux présente un nouveau model d’infarctus chez le lapin avec étude possible du remodelage ventriculaire, visible en IRM 1,5T 3 semaines après l’infarctus. G Soulez propose un modèle porcin de plaque athéromateuse carotidienne. Le modèle consiste à induire un diabète puis à créer chirurgicalement une sténose carotidienne grâce à une ligature permanente ou résorbable. Les lésions athéromateuses obtenues sont variées, dont certaines avec composante lipidique se rapprochant des plaques humaines. Qu’est-ce que la séquence d’IRM IDEAL ? IDEAL pour Iterative Decomposition of water and fat with Least-square Estimation, cette séquence permet en une seule acquisition d’obtenir 4 contrastes différents (eau, graisse, Pour conclure, même si l’imagerie cardiaque est un des moteurs de la SFICV, la RVI a toujours une place dans la prise en charge thérapeutique des patients cardiovasculaires.. ■ Hôpital Timone adulte Marseille Samedi 25 octobre 7 phase, opposition de phase), avec une résolution en contraste supérieure et une suppression de graisse plus homogène (M Rodallec). Et le cerveau ? Dans l’épilepsie, l’évaluation pré-opératoire de la dominance hémisphérique du langage pourrait se faire en plus des activations frontales inférieures (F3) en étudiant d’autres régions proches de la zone opératoire comme par exemple l’aire pariétale inférieure (C Mellerio), Du côté TEP 18FDG, il semble qu’il soit possible de différencier l’activité cérébrale de la substance blanche, de la substance grise, des artères et des veines (M Rmeily). Dans la skizophrénie débutante, l’étude de la répartition de la substance grise et blanche (voxel based morphometry) a permis de mettre en évidence une implication des structures cérébello-thalamo-frontales (S Rogrigo). Pour les tumeurs gliales, la spectroscopie IRM pourrait être un outil d’évaluation de la réponse thérapeutique (JM Constant). Comment corriger les mouvements ? D Mandry présente l’algorithme GRICS qui permet de s’affranchir des mouvements respiratoires et cardiaques. L’imagerie cardiaque pourrait bénéficier de cette évolution comme le souligne O Vignaux en conclusion.■ CHU Henri Mondor, Créteil Reportages Aurélie Jalaguier Nouvelles méthodes d’exploration et applications cliniques en IRM cérébrale Reportages Agathe Hess 7 Tesla en chimique La séance débute par une communication portant sur le potentiel clinique des très hauts champs magnétiques en imagerie neurologique anatomique (L Hertz-Pannier). Le premier imageur 7T installé en France, au CEA à Saclay, permet en effet la réalisation d’images T2* en haute résolution spatiale, avec un rapport contraste sur bruit mesuré sur les hippocampes et les noyaux gris centraux de sujets sains nettement meilleur qu’à 3 et 1.5T. On peut ainsi visualiser des détails anatomiques jusque là non visibles à plus bas champs. ARM dynamique à 3T Une étude sur les facteurs de qualité de l’ARM dynamique à 3T est prometteuse (H Raoult). La comparaison à l’artériographie cérébrale montre que le score de visibilité de certains segments artériels et veineux est très reproductible et discriminant pour juger de la qualité de l’ARM dynamique. Ces critères de qualité pourront ainsi aider par la suite à l’évaluation des différentes séquences d’ARM 4D. Séquence 3D pseudo-continuous Arterial Spin Labeling (PCASL) Cette séquence permet la quantification absolue du débit sanguin cérébral pour l’étude de la réserve vasculaire cérébrale chez des patients ayant une sténose artérielle symptomatique intra-crânienne ou cervicale (M Tisserand). La plaque en IRM L’étude morphologique en IRM haute résolution des plaques d’athérosclérose carotidienne (S Espinoza-Boireau) apporte de nouvelles données pour évaluer le caractère symptoma- Par ailleurs, l’utilisation d’un atlas déformable 3D des noyaux gris centraux permet une évaluation topographique précise de ces lésions, avec un recalage anatomique satisfaisant pour 76 % des patients. Tumeurs cérébrales Enfin, trois communications ont porté sur l’étude IRM des tumeurs cérébrales. Une étude en IRM fonctionnelle portant sur l’altération des activations péri-tumorales (A Krainik) montre que celles-ci sont liées au type histologique de la lésion et à la distance entre la lésion et la zone fonctionnelle. Ensuite, l’étude du couple spectroscopie et perfusion (F Cotton), sur une série de 92 patients ayant une tumeur du système nerveux central montre un intérêt complémentaire pour obtenir une meilleure caractérisation lésionnelle. 70 % des cas, avec principalement de multiples microsaignements de distribution préférentielle cortico-méningée en T2* et des lésions ischémiques de petite taille disséminées en diffusion. Pour finir, la réalisation d’un suivi longitudinal des gliomes de bas grade en spectroscopie (C Hlaihel) a permis de mettre en évidence un seuil d’élévation du ratio choline/créatine à 2, 4 comme prédictif d’un virage anaplasique de la lésion avec une sensibilité de 100 % et une spécificité de 88 % après une durée de suivi de 22 mois en moyenne. ■ Traumatologie Une étude prospective portant sur des patients traumatisés graves (F Clarençon) montre que la présence de lésions bilatérales des noyaux gris centraux est associée à une évolution neurologique défavorable. Parmi ces lésions, l’atteinte du thalamus serait particulièrement péjorative. Hôpital Bichat, Paris IRM-HR des plaques d’athérosclérose carotidienne: comparaison des sténoses symptomatiques et asymptomatiques. S Espinoza tique ou non des plaques d’athérome. Chez des patients ayant un degré de sténose identique, les auteurs retrouvent des différences significatives sur certains paramètres : les plaques symptomatiques sont moins souvent calcifiées mais ont une composante hémorragique à la fois plus fréquente et plus volumineuse que les plaques asymptomatiques. Infectieux L’étude descriptive en IRM de 115 patients ayant une suspicion d’endocardite infectieuse (A Hess) retrouve des lésions cérébrales dans Imagerie du tissu : mieux comprendre pour mieux imager Alain Luciani L es neuf présentations de la session « recherche en imagerie » ont abordé différents aspects de l’imagerie à l’échelle du tissu combinant étude de l’environnement vasculaire, de la structure tissulaire et enfin de la segmentation tissulaire. évaluation de l’angiogénèse Plusieurs techniques permettent d’approcher l’évaluation de la perfusion. P Peronneau a ainsi rapporté sur un modèle tumoral xénogreffé chez la souris qu’il existe d’importantes hétérogénéités des paramètres fonctionnels de rehaussement tumoral au sein d’une même coupe tumorale. Ces données plaident en faveur d’une acquisition 3D des données de perfusion. Extraire l’hétérogénéité tumorale pourrait également servir à apporter un éclairage physiopathologique nouveau. I Leguerney, étudiant un modèle de mélanome sous cutané implanté chez 60 souris Nude, montrait que l’échographie permettait d’établir des corrélations entre les pressions interstitielles, mesurées à différentes régions d’une tumeur, et la pression partielle en oxygène au sein de ces mêmes régions. Ces hétérogénéités de comportements apportent peut-être un éclairage nouveau sur les hétérogénéités des réponses tumorales aux thérapeutiques et en particulier aux nouvelles thérapeutiques ciblées. meilleure appréciation de la structure tissulaire des organes. C Jarlot a montré que l’optimisation de séquences IRM à 1,5 Tesla permet une quantification de la stéatose par IRM chez l’animal. Ceci est un pas important puisque l’évaluation des nouvelles thérapeutiques anti-stéatostiques ou anti-fibrosantes seront d’abord essayées sur le petit animal. M Cavet a ensuite montré que l’utilisation de séquences de diffusion avec multiples pas de b en IRM permettait d’extraire une double composante de la diffusion à savoir la microperfusion et la diffusion moléculaire pure. Les variations de la composante micro-perfusive de la diffusion dans le foie, observées à faible valeurs de b, pourraient en grande partie expliquer les variations des coefficients de diffusion ADC observées entre foie sain et foie de cirrhose dans les études précédemment publiées. L’apport cognitif complémentaire d’agents de contraste, a été souligné par l’intervention de D Olivié au travers d’un travail collaboratif avec une équipe de Montréal qui, exploitant le potentiel d’une captation hépatocytaire d’un agent hépatobiliaire spécifique, permettait d’optimiser la classification des stades de fibrose. Structure tissulaire La recherche en imagerie se dirige aussi vers une L’IRM permet également une détection de cellules marquées aux particules d’oxyde de fer puis injectées par voie intra splénique dans un modèle de transplantation cellulaire hépatique, comme rapporté par l’équipe du Laboratoire de Recherche en Imagerie, Paris 5. De plus, il sem- ble possible de modifier le trafficking de ces cellules ainsi marquées magnétiquement, comme démontré simultanément en l’IRM et en imagerie optique. Segmantation tissulaire S Novellas rapportait le développement d’un algorithme de segmentation semi-automatique, permettant d’extraire rapidement des mesures multidimensionnelles des adénopathies médiastinales particulièrement utiles à l’étude de la maladie lymphomateuse. M Lederlin rapportait lui une étude de segmentation automatique des bronches chez la souris et montrait que la densité péri-bronchique moyenne et par bronche était significativement plus élevée chez les souris asthmatiques. Dernier outil d’application à la segmentation fonctionnelle, la segmentation fonctionnelle rénale semi-automatique rapportée par D Mandry montrant que segmentation manuelle et semi-automatique montraient des résultats similaires, suggérant qu’une méthode automatisée de détection des artères est possible. La session de recherche montrait donc, tant sur l’angiogénèse que l’étude tissulaire, l’intérêt d’une démarche translationnelle. Les développements technologiques, aux interfaces entre biologie, chimie et imagerie permettent d’envisager une optimisation de la compréhension des maladies dans le but de mieux imager chez l’Homme. ■ Fig. 1a, b : Séquences Multi Echo Echo de Gradient in phase (a) et out of phase (b) permettant d’estimer la stéatose hépatique chez l’animal. Jarlot et al. 8 Samedi 25 octobre CHU Henri Mondor, Créteil