contrefaçon la vraie expo qui parle du faux
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contrefaçon la vraie expo qui parle du faux
Dossier de presse 19 avril 2010 CONTREFAÇON LA VRAIE EXPO QUI PARLE DU FAUX du 20 avril 2010 au 13 février 2011, à la Cité des sciences et de l’industrie Véritable manifeste anti-contrefaçon, « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » est une exposition citoyenne et pédagogique de la Cité des sciences et de l’industrie, qui aborde un phénomène de société qui nous concerne tous : chaque consommateur est tour à tour acteur, témoin, complice ou victime de copies. La contrefaçon est partout, difficilement décelable, et menace notre santé et notre sécurité. L’exposition dévoile la diversité et l’importance de la contrefaçon, ses enjeux géopolitiques et juridiques. Elle décrypte des pratiques en expansion favorisées par le développement des réseaux numériques, la mondialisation de la production et de la distribution de biens. Elle révèle également les menaces économiques et sanitaires sérieuses qui l’accompagnent, ainsi que les moyens de lutte mis en œuvre. « Contrefaçon » sensibilise enfin au droit de la propriété intellectuelle, à la protection de la création et de l’innovation. Proposée par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et le Comité national anti-contrefaçon (CNAC), l’exposition bénéficie du soutien de nombreux partenaires : l’Union des Fabricants (UniFab), la Douane, des organismes institutionnels et des entreprises. Ils témoignent qu’aucun secteur d’activité n’est épargné par la contrefaçon, offrent des exemples multiples et variés de produits contrefaits, et révèlent comment la contrefaçon profite au crime organisé et aux associations terroristes. L’exposition temporaire « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux », conçue par la Cité et la scénographe Zette Cazalas (agence Zen+dCo), prend la forme d’une installation artistique en trois dimensions. L’espace est ouvert sur quatre thèmes développés en quatorze cubes mettant en scène de nombreux objets et iconographies, comme autant d’objets de réflexion et de dialogue. Les paroles d’experts, les visuels géants, les objets, les audiovisuels, les manipulations portent et mettent en perspective le propos sur la contrefaçon : A. prologue B. pourquoi copier ? C. garantir l’authentique D. combattre le faux. La visite de « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » permet de poser un regard nouveau sur le monde et la société dans lesquels nous vivons. INFORMATION DU PUBLIC 01 40 05 80 00 www.cite-sciences.fr/contrefacon INFORMATION PRESSE Catherine Meyer 01 40 05 82 33 [email protected] Dossier de presse et visuels disponibles dans l’espace presse www.cite-sciences.fr/presse un lieu SOMMAIRE p3 LES QUATRE THÈMES DE L’EXPOSITION p3 A – Prologue : Cubes 1 et 2 p5 B – Pourquoi copier ? Cubes 3, 4, 5, 6, 7 p9 C – Garantir l’authentique : Cubes 8, 9, 10 p 14 D – Combattre le faux : Cubes 11, 12, 13, 14 p 19 MANIFESTE ANTI-CONTREAÇON p 21 LE GÉNÉRIQUE DE L’EXPOSITION p 22 LE COMITÉ D’EXPERTS DE CONTREFAÇON p 23 AUTOUR DE L’EXPOSITION p 26 LE LIVRE La Contrefaçon, le vrai livre qui parle du faux annexes LES PARTENAIRES DE L’EXPOSITION INFORMATION PRATIQUES CONTREFAÇON, la vraie expo qui parle du faux exposition temporaire de 600 m², en français et en anglais accessible à tous les publics en situation de handicap présentée du 20 avril 2010 au 13 février 2011 à la Cité des sciences et de l’industrie, un lieu universcience 30, avenue Corentin-Cariou 75019 Paris Métro ligne 7 Porte de la Villette Horaires : du mardi au samedi de 10h à 18h, le dimanche jusqu’à 19h. Fermeture le lundi. Tarifs : 10 € et 8 € tarif réduit de 7 à 25 ans et familles nombreuses 3 € Happy hours, réservé aux étudiants, du mardi au vendredi de 15h à 18h Gratuit pour les moins de 7 ans, les personnes handicapées et leur accompagnateur, les chômeurs et les bénéficiaires du RSA. www.cite-sciences.fr/contrefacon 2 1. LES QUATRE THÈMES DE L’EXPOSITION L’exposition « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » est un espace ouvert, scindé en quatre zones thématiques. Chaque thème est identifié par un pylône introductif surmonté de néons monumentaux : des lettres capitales lumineuses de 3 à 4 mètres de long. Les pylônes présentent l’éditorial du thème développé, localisent les cubes numérotés concernés par le sujet et proposent les « paroles des experts » en libre écoute. Les 14 cubes de 2,5 m sur 2,5m en aluminium blanc sont tous différents, jouant avec les volumes, les trois dimensions, les éclairages, les sons, les iconographies (photos formats géants), le graphisme coloré, la typographie et la mise en scène des objets... A - P R O L O G U E : C O N T R E FAÇ O N Contrefaçon coupable ou copie légale ? À qui profite le faux ? Qui est lésé, qui est abusé ? Sommes-nous des victimes ou des complices de l’industrie du faux ? Question de choix ? Non, questions de droit, questions d’argent et d’argent sale… Parfois même question de vie et de mort… CUBE 1 : LE MOT JUSTE Qu’est-ce que la création ? « Moment de génie » qui fait appel à l’intelligence, la science et l’intuition, la création est un moteur de développement industriel et culturel. S’appuyant sur les conditions sociales et les moyens techniques de son époque, la création fait surgir la nouveauté, modifiant notre comportement, notre regard. Souvent elle est reprise, transformée, améliorée, parfois copiée, pillée, contrefaite… Faux : Copie, contrefaçon frauduleuse d’une œuvre, création d’une œuvre utilisant le style d’un artiste, sans son assentiment ou celui de ses ayants droits. Toute réplique ou duplication d’une œuvre est un faux. Le faux en écriture, l’altération d’actes, d’écritures de signatures est susceptible de sanctions pénales. Contrefaçon : Toute reproduction ou transposition d’une œuvre originale sans l’autorisation de son auteur, toute imitation frauduleuse d’un produit protégé par les droits de la propriété intellectuelle est une contrefaçon. La contrefaçon est un délit. Contrefaisant / contrefait : un produit contrefaisant copie (c’est un produit de contrefaçon) ; un produit contrefait est copié. Copier : licite ou illicite? Entre original et contrefaçon, il existe de nombreuses formes de copies qui ne contreviennent pas à la loi. Utiliser le terme juste, c’est pouvoir tracer la frontière entre les pratiques légales et illégales. Authentique : Acte rédigé dans les formes légales, œuvre ou objet réellement produit par son créateur, pierre précieuse à l’origine incontestable. Création : Aujourd’hui, l’acte de créer, de fabriquer un objet, un modèle nouveau, une œuvre inédite est protégé par un droit exclusif qui donne à son titulaire le contrôle de son usage et de son exploitation. 3 Original : Première version d’une œuvre, œuvre de la main de l’auteur, reproduction d’une œuvre sous la direction de l’artiste. L’original est numéroté, signé et daté. Innovation : Invention qui apporte un véritable changement économique et social, scientifique et technologique. L’innovation est favorisée par les avantages que confère la propriété industrielle à son inventeur. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Ève, scellé n°66. Bronze restitué par la cour d’appel de Besançon au musée Rodin en vertu de l’arrêt du 28.06.01. 75 x 28.5 cm ; expertise judiciaire n° 36/3/3/01/05. Inventaire des contrefaçons du musée Rodin : n°1. Prêt : musée Rodin, Paris. Les 29 passages de couleurs sur un foulard. Salopette femme GOLD MINE : La recherche et l’utilisation de technologies nouvelles sont un aspect fondamental des créations de Marithé et François Girbaud. Précurseurs du « stonewash » (jean délavé industriellement) dans les années 1960, ils se concentrent depuis le début des années 2000 sur les technologies du laser. Effet d’usure et gravure du modèle GENUFLECTOR obtenu grâce à la technologie laser. 100 % coton. Défilé été 2008 intitulé Water ? Prêt: Marithé + François Girbaud Saxophone baryton en mi-bémol de Antoine-Joseph dit Adolphe Sax (1814-1894). CUBE 2 : HIER / AUJOURD’HUI La copie : une histoire ancienne. Artisans et créateurs ont toujours cherché à protéger leurs productions de la copie en apposant des sceaux, des marques, en s’organisant en corporations régulant la concurrence. À partir du 15e siècle, une législation de la propriété intellectuelle se met en place en Europe. Aujourd’hui, l’harmonisation, complexe, de cette législation à l’échelle mondiale est en cours. Et aujourd’hui ? La contrefaçon est aujourd’hui une industrie qui s’étend à tous les secteurs de l’économie. Elle représente environ 10% du commerce mondial, entre 200 et 300 milliards de dollars, dont une grande partie profite au crime organisé, échappant aux normes de production et aux contrôles de qualité. Pourcentages des prises de contrefaçons en Europe en 2008 (Commission européenne, Direction générale TAXUD-Taxation et Union Douanière) : 178 908 278 articles de contrefaçon ont été stoppés par les douanes en 2008 en Europe. Informatique 0,23% Bijoux, montres 0,86% Alimentation, boissons 1,36% Produits de beauté et d’hygiène 2,56% Jeux, jouets 2,77% Électricité 2,82% Médicaments 4,97% Divers 6,82% Vêtements, chaussures 9,92% Cigarettes 23,42% CD, DVD, cassettes 44,25% 4 OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Les indiennes, cotons peints ou imprimés, solides, lavables, déferlent en Europe au 17e siècle. Colbert en interdit l’importation en 1686 pour protéger le textile français, déclenchant contrebande et contrefaçon. On fait venir d’Orient et d’Arménie des techniciens de la couleur pour produire des faux. Inefficace, l’interdiction est levée en 1759. Reproduction d’indienne d’après les cartons de la Maison Braquenié. Prêt : Pierre Frey La vogue des poteries Ming impose la couleur bleue aux faïences hollandaises au début du 17e siècle. Bientôt, les faïenciers européens reproduisent la couleur et les motifs de la faïence orientale. Vers la fin du siècle, les influences se diversifient, les faïences européennes s’éloignent du modèle chinois. B : POURQUOI COPIER ? La nature copie. Nous copions pour apprendre, transmettre, conserver, jouer, … Autour de nous, les faux, les imitations, les reproductions sont foisons. Mais si certaines copies sont légales, souvent copies et contrefaçons nous abusent et enfreignent les lois ! PAROLE D’EXPERT : Catherine Viot, docteur en sciences de gestion, maître de conférence à l’Université Montesquieu-Bordeaux IV. La tentation de la contrefaçon : d’où vient-elle ? la comprendre pour mieux la combattre. Verbatim : « Il y a une méconnaissance du comportement du consommateur vis-à-vis de la contrefaçon, d’où un certain nombre d’idées reçues et l’inefficacité des actions destinées à enrayer le phénomène. La première erreur est de considérer le consommateur comme une victime… La seconde erreur concerne les motivations qui poussent les consommateurs à acheter des produits contrefaits. L’idée est très répandue que l’unique motivation est la recherche de prix bas… Mais le prix bas n’est pas toujours la principale motivation. Certains consommateurs nous ont déclaré qu’il y avait un aspect ludique dans l’achat de faux… Nous avons également identifié, chez certains consommateurs, la volonté de prendre leur revanche sur les grandes marques… Pour ces consommateurs, ce sont les marques, qui en vendant leurs produits à des prix prohibitifs, incitent les consommateurs à acheter des faux. Enfin, l’achat de contrefaçon peut répondre à un besoin de reconnaissance par le groupe social auquel le consommateur s’identifie. En troisième lieu, les freins qui dissuadent les consommateurs d’acheter un faux sont également très méconnus. Le consommateur n’est pas très sensible à la menace des sanctions judiciaires pourtant élevées. Cela s’explique par la croyance qu’elles sont rarement appliquées. Par ailleurs, évoquer d’éventuels dommages pour l’économie, tels que la perte d’emplois, la fermeture d’usines et l’évasion fiscale pour l’inciter à ne plus consommer de produits contrefaits, n’a que peu d’impact sur le consommateur français… Enfin, il serait faux de croire que tous les consommateurs se ressemblent. Grâce à différentes études interculturelles, nous avons pu vérifier que les freins à l’égard de la contrefaçon dépendent du pays d’origine du consommateur. Par exemple, alors que les risques encourus par l’économie ne constituent pas un frein pour les consommateurs français, il en constitue un pour les consommateurs belges… » 5 CUBE 3 : NATURE ET COPIE Toute vie est copie : la cellule se reproduit en dupliquant à l’identique son bagage génétique. Si la reproduction sexuée mélange les gènes des ascendants, créant des individus uniques, le clonage en permet la copie exacte. Végétaux, et maintenant animaux, sont ainsi produits pour conserver des caractères jugés précieux. Un imitateur hors pair : l’oiseau lyre (Menura novaehollandiae) qui habite les régions forestières de l’est de l’Australie, est un imitateur remarquable, capable de reproduire non seulement le chant d’autres oiseaux mais également toute sorte de sons de son environnement : le klaxon d’une voiture, une sirène de police et même les voix humaines. Gestes millénaires - Pour réaliser un van ou une claie à fromage, le vannier reproduit des méthodes et des modèles traditionnels, un savoir-faire anonyme qui se perpétue à travers ses gestes. - Vieille de près de 500 ans, la technique du « shibori » est préservée par Hiroshi Murase, « trésor vivant japonais ». Le tissu est serré, pressé, entortillé par des fils et nœuds avant coloration afin que la teinture fasse apparaître des motifs en trois dimensions, des contrastes ou des nuances de couleurs. De maître à maître : les maîtres d’art, institués par le ministère de la Culture en 1994, transmettent à un ou plusieurs élèves leur précieux savoir-faire et leur tour de main. Ils font partie du patrimoine national au même titre que les bâtiments et les objets d’art. La voie de son maître : hommage au caractère précurseur du maître, adhésion à son œuvre, affirmation de sa différence ou défi à celui que l’on veut dépasser ? Des artistes se sont inspirés d’une œuvre célèbre. Rendre accessible : pour enseigner le fonctionnement invisible du corps humain, une solution était de le reproduire. Au 18e siècle, la sculpture de Jean-Antoine Houdon a été dupliquée par les universités d’Europe pour les leçons d’anatomie. Mannequin nourrisson : utilisés par les écoles de puériculture ou de soins infirmiers, les mannequins nourrissons reproduisent le poids, la taille des enfants et sont toujours disponibles. Avec eux, on apprend à langer un bébé ou à lui prodiguer des soins. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Ecoutez l’oiseau lyre ! Shibori réalisé par l’équipe de HIROSHI MURASE, trésor vivant japonais qui perpétue cette technique vieille de plus de 500 ans. Hommages d’artistes aux maîtres Écorché au bras tendu, Jean-Antoine Houdon, 1767, surmoulage moderne (2009) en plâtre. Paris, École nationale supérieure des Beaux-arts Prenez le mannequin-nourrisson dans vos bras, apprenez les bons gestes, bercez-le et reposez-le délicatement dans son berceau…. CUBE 4 : REPRODUIRE : DIFFUSER Accès aux œuvres : pour conserver le souvenir d’une œuvre… plusieurs solutions : en acheter une reproduction industrielle, la photographier ou la copier soi-même. La copie est réglementée et peut être soumise à l’autorisation de l’auteur ou de son ayant droit. Elle ne doit pas avoir la taille de l’original, ni bien sûr être signée. Tirage limité : cette reproduction en série limitée a été réalisée grâce à une imprimante 6 utilisant des encres à base de pigments et de minéraux naturels ainsi qu’un papier d’art à PH neutre, labellisée Digigraphie® Epson. Les œuvres ainsi produites sont référencées sur le site www.digigraphie.com . Aussi beau ? Matières rares et précieuses suscitent toutes les convoitises pour leurs qualités esthétiques, leurs provenances, le prestige qu’elles confèrent à leur détenteur. Mais parfois la pierre est artificielle, la soie, le cuir et le cachemire sont synthétiques… Culture pour tous : l’invention de l’enregistrement et la diffusion à distance font de l’écoute de la musique une expérience individuelle. Aujourd’hui, les technologies numériques rendent musiques et images disponibles « où je veux, quand je veux, comme je veux… ». Reproduire : diffuser. Aucune reproduction ne remplace l’œuvre authentique. Mais les répliques, copies, gravures, moulages, photographies, multimédias, permettent la découverte de chefs-d’œuvre éloignés ou inaccessibles. Et les matériaux synthétiques rendent abordables, en les imitant, matières précieuses et matériaux nobles. À l’assaut des pirates ! Avec Internet, le téléchargement illégal se banalise. Les États tentent d’encadrer cette pratique qui déstabilise les industries audiovisuelles. En France, la loi HADOPI (Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet) instaure une riposte graduée par des sanctions progressives contre le piratage. Copier > jouer. Qui aime bien, imite : les hommes politiques prennent les accents de leur leader, les vieux couples se ressemblent, les fans se font le « look » de leur idole. Qui n’aime pas, caricature. Une autre façon, certes critique, de vouloir ressembler à une personnalité qui fascine. Rire de tout ? À la fois copie et critique, la caricature s’attaque aux personnalités politiques, aux courants de pensée. Fan de… Par amour, par admiration, le fan veut ne faire qu’un avec son idole, au moins le temps d’un concours ou d’une représentation… OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Gustave Klimt, Le Baiser, 1907-1908 Reproduction en tapisserie. L’art se décline : objets de la Réunion des Musées Nationaux (RMN) La Galerie du Louvre, Samuel Morse, 1831. Comparez les vraies matières et leurs imitations ! Ecoutez la chanson : Georges Brassens, Histoire de faussaire, 1972, album Don Juan Ne manquez pas ! M. Sylvestre, Jack White de la world Company, l’un des Guignols de Canal + (le Journal des Guignols est diffusé tous les soirs à 19h45 sur Canal +) CUBE 5 : CONTREFAIRE = ABUSER Alerte, contrefaçon ! Qu’elle soit copie conforme, altération de l’objet authentique ou malfaçon, la contrefaçon vise à tirer parti de la notoriété d’un produit en usurpant ce qui la distingue (son apparence plutôt que ses qualités) pour profiter le plus possible de sa commercialisation. Contrefaçon et profit. Le prix de vente d’un produit nous informe sur sa qualité. Dans le cas de la contrefaçon, les coûts de recherche et développement, de communication n’existent pas ; ceux de fabrication sont plus faibles. Les contrefacteurs s’octroient des bénéfices importants en rapprochant leurs prix de vente de ceux de l’authentique. 7 Ah, les vaches ! La marque La Vache qui rit a suscité, depuis son dépôt en 1921, une multitude d’imitations, en France et à l’étranger. Pour s’en protéger, M. Léon Bel, propriétaire de l’entreprise, a déposé des marques de défense : La Vache qui grimace, La Vache qui rigole, La Vache qui pleure… La Société Bel a également intenté plusieurs actions en justice pour défendre ses droits. Preuve ou mensonge ? À l’opposé des reproductions légales, la face sombre de la copie travestit la réalité, contrevient à la loi, nous abuse, pour toujours plus de profit. Elle falsifie documents officiels, techniques, marques, créations intellectuelles et esthétiques, le plus souvent à l’insu et au détriment des consommateurs ou des utilisateurs. La photo, promesse de vérité à son origine, utilise très vite les trucages qui « améliorent la réalité », altèrent la vérité, travestissent l’histoire. Rendre conforme : rencontre Willy Brandt et Leonid Brejnev, près de Yalta, en septembre 1971. Le 16 septembre, la presse allemande (Süddeutscher Verlag) montre mégots et bouteilles de champagne vides. Le 19 septembre, le journal russe Pravda donne plus de dignité aux discussions entre grands de ce monde. Faux, arme de guerre La fabrication de faux papiers est lourdement punie : 5 ans de prison, 75 000 euros d’amende au minimum. Mais, durant la Seconde Guerre mondiale, les faux papiers ont sauvé de nombreux résistants. Leurs ateliers ont produit des faux parfaits, parfois en quantité industrielle, leur permettant de vivre, se déplacer et combattre. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES 4 paires de baskets Nike contrefaites. Prêts : Direction générale des douanes et droits indirects ; Nike. Ne manquez pas : Amorti toc ! Testez l’amorti d’une semelle, soulevez les pistons et lâchez-les en même temps. La semelle originale amortit les chocs ; la contrefaçon n’a pas cette qualité, toutes les vibrations se transmettent à votre corps. Les photos manipulées : Trotski et Kamenev disparaissent de la tribune aux côtés de Lénine dans les années 1930 ; photomontage pour déstabiliser John Kerry pendant les élections de 2004, la cigarette de Jean-Paul Sartre disparaît sur la photo. Atelier de faux papiers prêtés par le Musée de la Résistance nationale, Champigny-surMarne, parmi lesquels la fausse carte d’identité de Pierre Georges dit le Colonel Fabien au nom de Paul-Louis Gradjean, 1er juin 1943. CUBE 6 : LES FAUX DANS LA MAISON Attention ! Copies, faux, contrefaçons s’introduisent partout, avec ou malgré nous. Cette maison en abrite beaucoup. Saurez-vous les trouver tous ? Ce cube présente sur deux Tables Surface un jeu développé grâce au soutien de Microsoft. Une maison et ses différentes pièces, vues de haut, cachent des contrefaçons. Les joueurs doivent identifier les objets contrefaits en les touchant sur la table. Conception-production : Microsoft / Mazedia / universcience. 8 C : G A R A N T I R L’AU T H E N T I Q U E Affirmer le lien entre un créateur et son œuvre, garantir l’authenticité d’une marque, la qualité et l’origine d’un produit, c’est informer les citoyens. C’est aussi reconnaître aux auteurs des droits sur leurs créations grâce à la propriété intellectuelle et ses deux composantes : - la propriété littéraire et artistique, qui protège les œuvres de l’esprit, - la propriété industrielle, qui protège les innovations technologiques, les marques, le design. Aujourd’hui création et innovation sont un enjeu majeur du développement économique, un moteur de croissance pour les entreprises. PAROLES D’EXPERTS : - Brevet et santé. Maurice Cassier, directeur de recherche au CNRS et professeur à l’EHESS. Verbatim : « Si les brevets ont été instaurés à la fin du 18e siècle pour récompenser l’inventeur et encourager l’innovation industrielle, il apparaît, dès la création des lois de brevets, des discussions et des oppositions à l’idée d’établir des monopoles sur des médicaments… les brevets sur les inventions médicales et pharmaceutiques ont des effets adverses sur la santé des populations et parfois sur l’innovation pharmaceutique elle-même. Premièrement, les prix des médicaments brevetés sont inaccessibles pour les populations pauvres du sud, et même pour celles du nord quand elles ne disposent pas d’assurance santé… Deuxièmement, des firmes de biotechnologie propriétaires de brevets sur des gènes d’intérêt médical se sont efforcées d’instaurer des monopoles sur la fourniture de diagnostics génétiques en exigeant la fermeture de laboratoires de tests hospitaliers. Troisièmement, la recherche pharmaceutique fondée sur les brevets se détourne le plus souvent de l’innovation thérapeutique destinée à des maladies qui affectent les pays à faible revenus : tuberculose, malaria, leishmaniose, maladie de Chagas…. Pour élargir l’accès aux traitements et pour stimuler les recherches thérapeutiques utiles pour les populations, on a vu ces dernières années se multiplier des initiatives… L’objectif est d’associer l’accessibilité et la garantie des standards de qualité des médicaments génériques. » - Le point de vue des laboratoires sur la question des brevets dans le domaine de la santé. Christian Lajoux, Président de Sanofi-Aventis France, président du LEEM (Entreprises du médicament) Verbatim : « La Propriété Industrielle constitue pour les entreprises de recherche une condition essentielle de l’innovation, indispensable à la découverte et au développement de nouvelles molécules destinées à soigner les populations et les générations à venir. Elle est un des éléments sur lesquels repose le modèle économique de l’industrie pharmaceutique…. C’est le rôle du brevet de protéger pendant 20 ans une invention… Le système des brevets apparaît donc équilibré dans la mesure où il permet à la fois la divulgation d’une découverte souvent majeure tout en accordant en contrepartie à son titulaire un monopole d’exploitation…. L’accroissement de la contrefaçon touche aujourd’hui tous les médicaments. Cette activité, le plus souvent aux mains d’organisations criminelles internationales, est un fléau dont les conséquences en terme de santé publique présentent un risque majeur pour les populations et contre lequel les entreprises du médicament sont mobilisées partout dans le monde. » 9 CUBE 7 : ŒUVRES & AUTEURS Quels droits pour l’auteur ? Déclaration universelle des droits de l’homme, article 27 : «Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.». Garantie de droits n’est pas garantie de revenus ; peu de créateurs vivent de leurs œuvres. En 2008, 91% des auteurs inscrits à la Scam (Société civile des auteurs de multimédias) ont perçu moins de 10 000 euros de droits. Les droits de l’auteur. Deux conceptions des droits d’auteur coexistent dans le monde. La France, depuis la Révolution, privilégie le créateur et lui accorde des droits moraux sur son œuvre, alors que le « copyright » anglo-saxon avantage l’œuvre, source de profit. Exceptions au droit d’auteur. À titre d’exceptions, la loi permet dans certains cas bien définis l’utilisation de l’œuvre sans autorisation de l’auteur, dont : - Les représentations privées et gratuites pour la famille et les familiers seulement. - La copie privée qui autorise la reproduction pour un usage privé, par exemple, d’un CD ou d’un DVD. - Les citations courtes, critiques, pédagogiques, scientifiques, les revues de presse, la diffusion de discours publics à titre d’information. - La photocopie d’extraits d’œuvres pour l’enseignement et la recherche. Le CFC gère les contrats de reproduction et reverse des droits aux auteurs et éditeurs : 29,4 millions d’euros en 2008. Publier ou breveter ? Les scientifiques partagent leurs idées et hypothèses, les publient. Les chercheurs français ont longtemps négligé les applications de leurs inventions, préférant publier plutôt que breveter. Aujourd’hui, cette valorisation est indispensable à la recherche. Elle constitue jusqu’à 50% des revenus des laboratoires universitaires aux Etats-Unis. Breveter pour exploiter. Un laboratoire dépose un brevet sur un produit ou un procédé nouveau afin de bénéficier d’un monopole d’exploitation sur les débouchés industriels. Tout n’est pas brevetable. Découvertes, théories scientifiques et mathématiques ne sont pas brevetables. Egalement exclus, les méthodes de traitement chirurgical, thérapeutique, diagnostics appliqués à l’homme… Œuvres et auteurs. Les droits de l’auteur « seigneur de ce qu’il fait, invente et compose » s’affirme en France au XVIe siècle. La Révolution les favorise mais limite leur durée pour préserver le droit du public à accéder aux œuvres littéraires. Au fil des siècles, la nature de la propriété intellectuelle s’étend aux multiples champs de la création et sa durée se précise. Qu’est-ce que l’œuvre ? Toute création originale matérialisée oralement, par écrit, sous forme de dessin, de film… (ni une idée ni un concept) est une œuvre de l’esprit et peut être protégée, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination. L’œuvre doit être reconnue par son auteur et signée. Les originaux des lithographies ou photos ont un tirage limité. La Convention de Berne, souvent modifiée depuis 1886, établit les fondements de la protection internationale des œuvres littéraires et artistiques dans les 164 pays signataires. Ses trois principes fondamentaux : - Traitement national, même protection pour les œuvres étrangères et nationales - Protection automatique, aucune formalité n’est nécessaire - Protection indépendante de celle du pays d’origine, sauf quand cette protection a cessé dans celui-ci. Qui est auteur ? « Quel est le bien qui puisse appartenir à un homme, si un ouvrage 10 d’esprit, le fruit de son éducation, de ses études, de ses veilles, de son temps, de ses recherches, de ses observations ; si les plus beaux moments de sa vie, si ses propres pensées, les sentiments de son cœur, la portion de lui-même la plus précieuse, celle qui l’immortalise, ne lui appartient pas ? » Denis Diderot, Lettre sur le commerce des livres, 1763. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Ne manquez pas les films d’Anne Jaffrenou, Joris Clerté et Joyce Colson, Scam / SACD / Sacem / ADAGP : Le droit moral , Qu’est ce qu’une société d’auteurs ? , Qu’estce qu’une œuvre ? , Qu’est-ce qu’un auteur ? L’installation de 23 cerveaux en porcelaine. Buste de Denis Diderot, écrivain (1712-1784), moulage en plâtre d’après une sculpture en marbre, Jean-François Houdon, 1775. Atelier de moulage de la RMN Un auteur peut en cacher un autre : À l’aide de la poignée, tournez le disque pour découvrir qui se cache derrière ces drôles d’auteurs. CUBE 8 : TOUS CRÉATEURS Toute création matérialisée et originale est une œuvre de l’esprit. Au cours de notre vie, nous accumulons petites et grandes œuvres, textes, dessins, photos, musiques, vêtements, recettes… Selon nos goûts et nos talents. Pour autant, sommes-nous assez originaux pour mériter le statut de créateur? Ce cube présente audioFactory un échantillonneur musical interactif, adapté de l’œuvre « i++ Records » de Maxime Marion. Le visiteur peut actionner cinq mannettes pour « créer » un morceau de musique. Une pochette est également générée avec un nom fictif. Tout est virtuel et éphémère, on ne peut dont rien emporter. Conception : Maxime Marion, Pascal Chirol, Emilie Brout & Grégoire Lauvin. CUBE 9 : PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE En France, depuis 1883, la protection de la propriété industrielle a pour objet les brevets d’invention, les modèles d’utilité, les dessins ou modèles industriels, les marques de fabrique, de commerce ou de service, le nom commercial, les appellations d’origine, ainsi que la répression de la concurrence déloyale. Elle garantit des avantages aux inventeurs, favorise l’innovation, encourage l’investissement, stimule la croissance économique en conservant un équilibre entre l’intérêt public et celui du créateur. Dessins et modèles. Une forme esthétique, belle et originale caractérise un produit et augmente sa valeur marchande. Les créations ornementales, originales ou nouvelles sont protégées à la fois par le droit d’auteur et par la propriété industrielle en les déposant (en deux dimensions / dessins ou en trois dimensions / modèles) à l’Inpi. Brevet, protection de l’innovation technique Délivré par les pouvoirs publics, le brevet donne une protection juridique à l’inventeur d’un produit, d’un procédé, d’un équipement, d’une application et lui permet de le faire connaître sans risque de pillage. Il lui confère un monopole d’exploitation de 20 ans dans le 11 pays de dépôt qui peut être étendu à d’autres territoires. L’invention entre ensuite dans le domaine public et peut être exploitée par tous. Brevet de montagnes artificielles à Paris SGDG ? Sans Garantie Du Gouvernement. Jusqu’en 1951, le brevet est accordé sans vérification de fiabilité d’où la mention SGDG. Il est donc essentiel de s’assurer, avant le dépôt d’une demande, de la fiabilité de l’invention. Les brevets dans le monde : 1,85 millions de demandes de brevets ont été déposées en 2007 dans le monde, plus de 85% d’entre elles émanant de 10 pays seulement. Les dépôts de brevets provenant de la République de Corée et de Chine sont en nette augmentation. En 2008, pour la première fois, une entreprise chinoise est arrivée en tête des déposants de demandes internationales. Source OMPI Combien ça coûte ? L’obtention d’un brevet en France coûte 622 €, 3925 Euros pour un brevet par la voie européenne. Demandes de brevets déposées en 2007, dans les 20 principaux pays d’origine Japon 333 498 Canada Etats-Unis 241 347 4 998 Chine 153 060 Espagne 3 267 République de Corée 128 701 Australie 2 718 Allemagne 47 853 Suède 2 527 Russie 27 505 Pays-Bas 2 079 Royaume-Uni 17 375 Finlande 1 804 France 14 722 Suisse 1 692 Italie 9 255 Danemark 1 660 République Démocratique de Corée 6 846 Israël 1 615 Belgique 454 OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Combien de protections ? Touchez le téléphone Nokia, ses différentes protections apparaîtront au fur et à mesure. Cet objet que nous utilisons tous les jours est une somme de créations intellectuelles et d’innovations industrielles dont le constructeur souhaite conserver la propriété ou dont il a acheté les droits à leur concepteur. La friteuse Actifry de SEB permet, avec une seule cuillère d’huile, de frire des aliments et d’obtenir la même qualité gustative qu’avec un bain d’huile. Vélo Look 586. De nombreux brevets ont été déposés afin de protéger les innovations présentes sur ce vélo ultra léger dont le cadre en carbone monobloc ne pèse que 940g. Brevet de la Tour Eiffel La T97. La firme tchèque Tatra avait jugé que sa T 97 avait été copiée par la Coccinelle de Volkswagen. Elle avait reçu 3 millions de deutschemarks pour contrefaçon, après la Seconde Guerre mondiale 12 CUBE 10 : ET DEMAIN ? La propriété industrielle se heurte parfois à des contradictions. Comment appliquer le droit des brevets aux techniques spatiales, alors que la protection des droits intellectuels est nationale et le statut de l’espace « domaine de toute l’humanité » ? Et sur Internet ? Certaines entreprises n’ont pas saisi la valeur marchande et stratégique des noms de domaine permettant d’accéder à un site Internet. Ne les ayant pas déposés, elles ont été victimes, comme la ville de Saint-Tropez et Interpol, des cyber squatteurs qui se les approprient. Et les logiciels ? Les logiciels sont brevetés au Japon et aux Etats-Unis. En Europe, ils sont protégés par le droit d’auteur ; ne sont brevetées que les inventions portant sur des logiciels couplés à des systèmes d’applications industrielles. Sous les labels… la qualité ? En France, près de 200 labels et normes s’appliquent à différents produits et services ! Ils garantissent la qualité d’un produit ou son origine et sont décernés par l’État ou un organisme international. Ne pas les confondre avec des prix ou mentions décernés par des organismes privés ! Propriété industrielle. Le droit de la propriété industrielle s’adapte aux nouvelles technologies, aux nouveaux champs de la recherche et aux besoins des sociétés. Les marques sont jalousement protégées et les hommes politiques eux-mêmes en déposent. Y aura-t-il un jour des brevets valables sur Mars ? Protéger la marque. Combinaison d’un nom, d’un dessin, d’un slogan, parfois en trois dimensions, la marque sert à distinguer les produits ou services. Signe d’innovation, de qualité, de notoriété, elle est un capital pour l’entreprise, une information pour l’acheteur. La France, patrie du luxe et de la gastronomie, dépose plus de marques que de brevets. Politique déposée. Séduire les électeurs, une stratégie des hommes politiques qui passe par l’utilisation de slogans. Yes we can de Barak Obama a été déposé à titre de marque aux États-Unis et dans de nombreux pays dont la France. Protéger le savoir-faire. Le savoir-faire du Groupe Chantelle, corsetier depuis 1876, garantit technicité, confort et beauté des soutiens-gorge destinés à des femmes aux formes très différentes. Matériaux, coupes et tailles sont la clé du « bien-aller ». OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Les 36 tailles d’un seul modèle de soutiens-gorge Chantelle (C chic), soit 8 profondeurs de bonnets et 6 longueurs de dos. La précision des gabarits est un des atouts de la marque. l’audiovisuel sur l’histoire d’un médicament réalisé par Denis van Waerebeke. Sous les labels… la qualité ? Label Rouge, AB, ABE, AOC, AOP, IGP, STG, Produit certifié, Max Havelaar, Médaille concours agricole, Reconnu saveur de l’année… Que garantissent vraiment ces labels ? Cette manipulation propose au visiteur de déplacer le lecteur d’un code barre devant chaque objet pour le découvrir. 13 D : C O M B AT T R E L E FAU X La contrefaçon, c’est le viol des droits de la propriété intellectuelle. Elle profite illégitimement des investissements réalisés par les titulaires des droits. Elle met en danger les droits du travail, la sécurité des consommateurs, l’économie en général. La lutte internationale contre la contrefaçon s’organise. PAROLES D’EXPERTS : - Le piratage, une pratique néfaste. Pierre-Yves Gautier, agrégé des facultés de droit, professeur à l’université Panthéon-Assas. Verbatim : « La contrefaçon n’est pas seulement l’affaire des bandits proposant des faux aux consommateurs : c’est aussi de façon beaucoup plus quotidienne, des actes à portée de chacun d’entre nous… Pourquoi n’y a-t-il pas de sentiment de culpabilité pour le téléchargement illicite ? Parce que c’est amusant, gratuit, à la portée de tous et que la fantastique technologie le permet ? Pourtant, cela revient à dérober quelque chose à quelqu’un, mais évidemment, c’est moins stressant et moins dangereux que de le prendre dans son portefeuille ou sur les rayons d’un magasin physique… Quelles sont les solutions ? il y a sans doute des modèles à trouver, il y a peut-être des sanctions à prendre. En attendant, il est souhaitable et c’est un des buts de cette exposition, que chacun d’entre nous prenne conscience des dommages que lui-même, peut causer aux créateurs. « Le contrefacteur, c’est peut-être toi, fais-toi ta propre opinion ». La France a toujours montré l’exemple : les premières lois sur la protection de la propriété intellectuelle, remontent à la Révolution (1791). Continuons à le faire… » - La lutte anti-contrefaçon : des intérêts divergents à harmoniser sur le plan international. Jérôme Fournel, directeur général des douanes et des droits indirects. Verbatim : « Parce que la contrefaçon inonde aujourd’hui le marché mondial, une riposte internationale est nécessaire… La douane, qui saisit chaque année plusieurs millions de contrefaçons, lutte quotidiennement contre cette menace en s’appuyant sur la coopération internationale. Pour lutter contre cette criminalité internationale organisée, il faut d’abord bien connaître son ennemi. Le plus souvent, les usines de production sont à l’étranger. Ces délocalisations sauvages profitent des faibles coûts de main d’œuvre et de normes sociales et environnementales limitées… Les profits tirés de ces trafics sont considérables. C’est pourquoi ce phénomène international est particulièrement préoccupant. Les contrefaçons sont de plus en plus dangereuses pour la santé et la sécurité du consommateur, et déjà une entreprise sur deux est concernée en France par ce fléau… Dans tous les pays, nous devons parler le même langage juridique pour combattre la contrefaçon avec les mêmes armes juridiques et les mêmes pouvoirs. C’est le rôle du prochain Accord commercial anti-contrefaçon (ou ACTA) en cours de négociation… Enfin, pour que ces actions soient efficaces, vous aussi devez être vigilant, car la contrefaçon s’introduit aujourd’hui dans tous les foyers. L’observatoire européen de la contrefaçon va d’ailleurs évaluer prochainement l’ampleur du phénomène dans l’Union européenne… » 14 CUBE 11 : CONTRÔLE > PRODUITS Contrôle > produits : la contrefaçon se généralise. Aux produits de luxe s’ajoutent les produits de grande consommation. Si leur apparence est parfois proche de l’original, leur nature peut être dangereuse, voire toxique. Éviter la copie, reconnaître les produits contrefaisants nécessitent la collaboration des fabricants avec les pouvoirs publics et la vigilance des consommateurs. À l’autre bout de la chaîne. La main d’œuvre de la contrefaçon, souvent très jeune, travaille dans des conditions d’hygiène et de sécurité déplorables et ne bénéficie d’aucune législation du travail. Contrefaçon et médicaments. La contrefaçon des médicaments frappe les pays où l’accès aux soins est difficile et les systèmes de santé coûteux. Certains médicaments ne contiennent pas de principes actifs, d’autres sont mal dosés ou contiennent des substances toxiques voire mortelles. La carte des médicaments qui tuent. Selon l’OMS, en 2007, la contrefaçon de médicaments a représenté 10% du marché pharmaceutique mondial et généré 50 milliards de dollars de chiffres d’affaires (37,2 milliards d’euros). - 30% des médicaments sont des contrefaçons dans certaines zones d’Amérique latine, d’Asie du Sud-Est et d’Afrique sub-saharienne. - 10% dans les économies émergentes mais 20% dans beaucoup des ex-républiques soviétiques. - moins de 1% dans les pays riches, mais 50% des ventes illégales sur internet concernent des médicaments de contrefaçon. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Arrêt sur contrefaçons, film sur la contrefaçon de Nike en Russie. La carte des médicaments qui tuent. CUBE 12 : AVOIR L’ŒIL Distinguer le vrai du faux demande de l’attention. Avez-vous l’œil pour déceler les différences qui vous permettront d’acheter en toute sécurité ? Vérifier sa monnaie. Malgré les signes de sécurité des billets en euros, les faussaires parviennent à sévir. Les faux billets se revendent en gros à 40 ou 60% de leur valeur. La France, comme d’autres pays européens, est touchée par le faux monnayage. À l’époque du Franc, ce phénomène existait dans des volumes plus importants. Un faussaire, « Dédé la boulange ». En 1945 André Loiseau, dit « Dédé la boulange » et sa bande sont arrêtés pour avoir écoulé de faux billets de 1000 francs. Ses billets ne portant pas la mention des articles du code pénal punissant les faux-monnayeurs, il n’est condamné qu’à 5 ans de prison au lieu du bagne et à 2 650 000 francs d’amende. Le « Cézanne des faux billets ». En douze ans, Ceslaw Bojarski fabrique dans son sous-sol pour 300 millions de francs (soit environ 45 millions d’euros) de faux billets. Il est condamné en 1964 à 20 ans de prison. Ses billets sont si bien imités que la Banque de France accepte, c’est exceptionnel, de rembourser les victimes de bonne foi ! 15 Que dit le code pénal ? En cas de faux, remettez le billet à une banque : attention, faire circuler un faux billet après l’avoir découvert est passible de sanction. Contrefaçon, falsification de billets 30 ans de réclusion en cours 450 000 euros d’amende Détention ou transport de fausse 10 ans de réclusion monnaie 150 000 euros d’amende En bande organisée 450 000 euros d’amende 30 ansde réclusion Remise en circulation d’un billet reconnu comme faux 7 500 euros d’amende Contrôler les produits. Faussaires et contrefacteurs s’attaquent à tous les produits connus pour les copier et en tirer profit. Leurs techniques de production évoluent avec celles des producteurs du vrai. L’œil d’un expert est souvent nécessaire pour discerner le produit faux, qu’il s’agisse de contrefaçon d’objets, de monnaies ou d’œuvres d’art. Expertiser les œuvres. Le faux en art est une industrie vivant de la crédulité des amateurs ! Douaniers, policiers et gendarmes traquent les faux artistiques aux frontières mais également sur les marchés et dans les boutiques. Tout tirage, non autorisé par l’auteur, d’une lithographie ou d’un bronze, est un faux, puni de 3 ans de prison et de 300 000 euros d’amende maximum. Attention, plagiat ! Copie d’une œuvre littéraire, le plagiat porte sur « l’emprunt » de sa structure, de personnages, de formulations. Des logiciels rendent aisée la recherche de plagiat de textes littéraires, d’articles de presse, mais aussi de thèses et de devoirs scolaires. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Savez-vous acheter ? Vigilant, naïf ou complice ? Répondez aux questions du quiz et découvrez quel acheteur vous êtes. Vrai ou faux ? Reconnaître un faux antique demande de recueillir un faisceau de preuves scientifiques, historiques et de savoir les interpréter. Ce jeu invite le visiteur à se mettre dans la peau d’un conservateur du Louvre pour analyser deux têtes égyptiennes. S’agit-il de véritables antiquités ou de faux ? Filigrane, nombre à couleur changeante, hologramme sont des éléments réalisés respectivement par la Banque de France (papeterie de la direction générale de la fabrication des billets), la société SICPA et la société Hologram Industries. Apprenez à reconnaître les signes de sécurité intégrés aux billets en euros Copie papale : Léon X et deux cardinaux. Distributeur de cartes lenticulaires : Servez-vous. Prenez une carte et glissez-la dans votre portefeuille. Elle vous permettra de vérifier vos billets d’euros. (Cartes aimablement fournies par la Banque centrale européenne.) CUBE 13 : PRODUITS À LA TRACE Garder la confiance du consommateur exige de garantir la traçabilité et l’inviolabilité du produit, de l’usine au revendeur. Les procédés de sécurisation sont de plus en plus sophistiqués et souvent tenus secrets : traceurs ADN, puces, hologrammes, films… Plus de 300 procédés existent aujourd’hui. Aucun n’est incopiable. 16 Au cœur de l’hologramme. Coûteux à produire, difficile à reproduire, l’hologramme apposé sur de nombreux produits, des sacs de ciments aux billets de concert, permet de vérifier l’authenticité du produit par l’observation. Quelles informations se cachent au cœur d’un hologramme ? Faux trésors. Douze crânes de cristal, dont trois figurent dans des collections nationales, ont longtemps été considérés comme des trésors aztèques représentant le dieu qui règne sur le monde des morts. Hélas les analyses démontrent qu’il s’agit de faux, sans doute réalisés au XIXe siècle. Fraude scientifique. Les fausses découvertes scientifiques existent aussi en biologie et en médecine, comme le prétendu clonage humain du Professeur coréen Hwang Woo-Suk en 2004. Les publications des résultats et la reproduction des recherches permettent de découvrir ces fraudes qui représenteraient moins de 1% des publications. Vous avez dit bizarre ? Quand les naturalistes anglais reçurent une peau d’ornithorynque, en 1798, ils cherchèrent les coutures, persuadés qu’il s’agissait d’une imposture. Mais l’ornithorynque était un faux « faux », l’animal existait bien. Traquer la contrefaçon. La mondialisation de la production ainsi que l’augmentation du volume des échanges rendent difficile le contrôle des flux de marchandises et favorisent la contrefaçon. La traçabilité des produits authentiques est une nécessité pour les entreprises qui collaborent avec les autorités pour repérer les lieux de production du faux et démanteler les circuits internationaux. À la source de la contrefaçon : Production du vrai. Les transferts de savoir-faire vers les pays à main d’œuvre bon marché, les transports aisés, la fluidité des échanges monétaires permettent de produire en masse et à moindre coût, loin des lieux de consommation. Estce une opportunité pour la contrefaçon ? Production du faux. Nécessité de développement rapide, besoin de devises fortes ou de produits au moindre coût, appareil légal laxiste, culture différente du vrai et de la copie, désir de revanche sur les pays développés sont des facteurs qui expliquent l’importante production de contrefaçons de nombreux pays. Drogue ou contrefaçon ? Le crime organisé et les groupes terroristes développent leurs activités de contrefaçon : les profits sont plus importants, les risques moindres, les sanctions plus légères que dans le trafic de drogue… Contrefacteurs, criminels organisés La production massive de contrefaçons demande des investissements importants. Une industrie parallèle se développe, profitant aux organisations criminelles et terroristes qui diversifient ainsi leurs activités et recyclent leurs profits. OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Objets avec hologramme permettant leur traçabilité : identification et authentification. Prêt : Hologram Industries Audiovisuels sur les jouets et textiles importés et contrefaits Une enquête de 7 ans, audiovisuel sur le piratage informatique. Microsoft. Le trafic mondial de contrefaçon par la Douane (DGDDI) Tournez les pages du livre virtuel Cantatrix sopranica L. La carrière d’un chercheur évolue selon les publications de ses articles. Certains n’hésitent donc pas à utiliser ceux de leurs étudiants, copier leurs pairs ou falsifier leurs recherches. Georges Perec, quant à lui, a parodié une communication scientifique. Première publication en volume : Seuil, collection «La Librairie du XXe siècle», 1991. 17 CUBE 14 : SUR LES ÉTALS La contrefaçon est aussi produite sur le territoire national : assemblage de fausses pièces importées, fabrication d’adaptateurs pour consoles de jeux, production de CD et DVD pirates, faux objets d’art et antiquités. Gendarmerie, police et douane enquêtent sur les lieux de distribution, remontant les filières jusqu’aux producteurs ou aux diffuseurs. La Justice lance alors les poursuites. La lutte en action. Par conteneurs entiers ou par « transport de fourmis », la contrefaçon s’infiltre illégalement et se retrouve en vente sur les trottoirs, les marchés, dans la grande distribution et sur Internet… De nombreux organismes européens et nationaux s’adaptent à ces formes de distribution nouvelles pour mieux combattre la propagation du faux. Internet, continent du faux. L‘explosion du commerce en ligne généralise la vente à distance et la livraison postale. La délocalisation et l’anonymat des vendeurs favorisent la contrefaçon. Pour limiter la cyber délinquance, sites de vente et titulaires de marques développent des « bonnes pratiques ». Le 16 décembre 2009, une Charte de Lutte anticontrefaçon sur Internet a été signée entre des titulaires de droits de propriété industrielle et de plateformes de commerce électronique. La surveillance du Net se structure. Plus de 600 000 articles ont été saisis en 2008 par les douaniers français sur ce vecteur. Le net sous surveillance : cyberdouane, cyberpolice, cybergendarmerie assurent la veille sur Internet, identifiant les offres prohibées, les vendeurs, les traces laissées par les acheteurs. Une plate-forme, Pharos, créée en 2008, fait appel aux particuliers et aux professionnels pour dénoncer les contenus illicites sur Internet. Enfin, les sites de vente sont appelés à exclure toute proposition de produits suspects. Les mauvaises pratiques Attention aux faux sites qui utilisent des noms de marques et proposent des faux. Attention également aux sites qui laissent circuler la contrefaçon. Sur ces sites, les industriels font surveiller les réseaux par des officines privées qui appâtent les consommateurs par de fausses annonces et remontent jusqu’à leur adresse informatique. Exemple de faux site Nike basé en Chine www.nike-fr.com OBJETS PHARES PARMI LES NOMBREUSES PIÈCES EXPOSÉES Le sol du cube recouvert de produits textiles détruits par les services des Douanes L’atelier de fabrication de fausses chaussures en plastiques Spiderman de la société Marvel tout récemment saisi par les Douanes à l’aéroport de Roissy en provenance de la Chine. Suivez l’enquête ! Selon les zones de responsabilité territoriales, la gendarmerie ou la police nationale diligente l’enquête. Audiovisuel : Médicaments, contrefaçons dangereuses. En France, la chaîne de distribution des médicaments, totalement sécurisée jusqu’aux pharmacies, protège le grand public de la contrefaçon. Par ailleurs la réglementation liée au monopole du pharmacien interdit la vente de médicaments sur Internet. Acheter des médicaments sur Internet est dangereux : 50% des ventes illégales de médicaments sur Internet sont des contrefaçons. 18 2. MANIFESTE ANTI-CONTREFAÇON Ensemble nous combattons la contrefaçon. Halte à la contrefaçon ! La défense des frontières La douane, « police des marchandises », recherche la contrefaçon aux frontières de l’Europe, à l’entrée en France et sur l’ensemble du territoire. Les services douaniers peuvent retenir les marchandises pendant plusieurs jours pour expertise, les saisir et poursuivre leur détenteur en justice. En 2008, 6,5 millions d’articles contrefaisants ont été saisis par la DGDDI pour 467 millions d’euros. Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes / Direction générale des douanes et droits indirects, bureau E4 (politique tarifaire et commerciale). DGCCRF/DGDDI Le plan douanier européen 2009-2012 renforce la lutte contre les contrefaçons dangereuses. En 2008, les interceptions de médicaments contrefaisants ont ainsi augmenté de 118% dans l’Union européenne. La douane dispose de cellules de ciblage dans les ports et les aéroports pour renforcer le contrôle du fret commercial. En 2008, 5 millions de faux jouets ont été stoppés par les douanes dans l’Union européenne. La France applique la politique de la « tolérance zéro », saisissant les contrefaçons ramenées par des vacanciers. Ce transport peut être un test de produits et de filières par les contrefacteurs. La France intègre les cigarettes de contrefaçon dans ses statistiques de la contrebande : les prises sont en augmentation, avec 2,8 millions de paquets de cigarettes de contrefaçon saisies en 2008. La douane contrôle le commerce international, protégeant le consommateur et l’économie légale (elle perçoit aussi les taxes). Elle agit à la demande des entreprises qui signalent par des demandes d’intervention les produits authentiques susceptibles d’être contrefaits. En 2008, 12 866 demandes d’intervention ont été déposées dans l’Union européenne. Le plan d’action douanier : lutter pour la santé et la sécurité du consommateur, agir contre le crime organisé, s’adapter à la mondialisation de la contrefaçon et freiner son développement sur Internet : le plan d’action douanier européen 2009/2012 contre la contrefaçon vise à harmoniser l’action des douanes de l’Union européenne. Les zones d’intervention de la douane et les acteurs de la lutte anti-contrefaçon. Créé en avril 1995, le Comité national anti-contrefaçon (CNAC) est un partenariat public-privé, sous l’égide du ministre en charge de la propriété industrielle, présidé par un député et dont le Secrétariat général est assuré par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Les travaux du CNAC visent à améliorer l’efficacité du dispositif de lutte anti-contrefaçon par l’échange d’informations et le partage d’expériences, la mise en place et la coordination d’actions pratiques. L’INPI a un rôle central en matière de lutte contre la contrefaçon pour : l’amélioration du dispositif de lutte contre la contrefaçon, l’accompagnement des entreprises dans la lutte contre la contrefaçon, l’aide apportée aux pays identifiés comme prioritaires. L’observatoire européen de la contrefaçon et du piratage, créé au sein de la Commission européenne, permet de disposer d’une évaluation régulière et d’une analyse plus précise de l’ampleur de la contrefaçon. 19 Les institutions INPI CNAC DOUANES POLICE JUDICIAIRE GENDARMERIE BCE BANQUE DE France SCAM SACD SACEM ADAGP ALPA UNICRI Les industries MICROSOFT UniFab LEEM SANOFI AVENTIS RENAULT - PSA/PEUGEOT-CITROEN BEL CHANTELLE LOOK HOLOGRAM INDUSTRIES MARITHE ET FRANCOIS GIRBAUD PARFUMS NICOLAS DANILA NIKE SEB COMITE CHAMPAGNE (CICV) BUREAU NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU COGNAC (BNIC) LACOSTE PHILIPS VLISCO BV NINTENDO L’ORÉAL LANCOME EPSON NOKIA GUCCI WWE RIPCURL SEGA LVMH CHRISTIAN DIOR/GIVENCHY/GUERLAIN PARFUMS BEAUTE PRESTIGE INTERNATIONAL LITTMANN ADIDAS HP CONTR’ATAAK Gilbey Delorey Société d’Avocats. 20 3. LE GÉNÉRIQUE DE CONTREFAÇON Commissariat de l’exposition Blandine Savrda, commissaire Laurence Caunézil, muséographe chargée de projet Joële Godard, muséographe indépendante Judith Naslednikov, muséographe Chantal Dutilleul, chargée de production Scénographie et graphisme Zen+dCo_ museum display/cultural engineer/design Zette Cazalas, architecte-muséographe Jesus Pacheco, architecte Sindy Moreau, coordinatrice scénographie Justine Impagliazzo-André, designer-graphiste Yair Amishay, designer « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux », une exposition universcience réalisée par la Cité des sciences et de l’industrie, et proposée par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) et le CNAC (comité national anti-contrefaçon) en partenariat avec l’UniFab (Union des Fabricants) ainsi que de nombreux organismes institutionnels et entreprises avec l’appui de la Fondation Villette Entreprises. Partenariats Partenariats institutionnels Cité de la musique / Musée de la musique, Musée national de la céramique de Sèvres, Musée de la contrefaçon, Musée du Berry, Musée de la résistance nationale Champigny/ Marne, Muséum d’Histoire Naturelle d’Aix en Provence, Musée Rodin, École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, ALPA, Banque Centrale Européenne, Banque de France Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, Direction Générale de la Gendarmerie Nationale, Direction Générale de la Police Judiciaire, Inpi, Ompi, Scam/ SACD/Sacem/Adagp, Unicri. Partenariats industriels Adidas, Beauté Prestige International, Bel Maison de la Vache qui rit, Bureau national Interprofessionnel du Cognac, Canal+ / Les Guignols de l’info, Comité interprofessionnel du vin de Champagne, CNAC, Éditions Le passager clandestin, Éditions Viviane Hamy, Epson, Espace Maquette, Groupe Chantelle, Groupe SEB, Gucci, Hermès, Hologram Industries, HP, INPI, Jean-Paul Gaultier parfums, Marithé et François Girbaud, Lacoste, Lancôme, Les Entreprises du Médicament, Littmann/3M Company, Look, L’Oréal, LVMH/Christian Dior/ Givenchy/Guerlain parfums, Maison Pierre Frey, Microsoft, Nike, Nintendo France, Nokia France, Parfums Nicolas Danila, PSA Peugeot Citroën, Philips France, Renault, Rip Curl, Sanofi Aventis, Sega, UniFab, Vlisco BV, WWE, Partenariats privés Messieurs Hiroyuki Murase, Pierre Dinand et Daniel Martin Vannerie de Villaines-LesRochers, 21 4. LE COMITÉ D’EXPERTS DE CONTREFAÇON - Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes / Direction générale des douanes et droits indirects (DGCCRF/DGDDI) . Jean-Roald L’Hermitte, chef du bureau de l’information et de la communication . Sylvie Bourlhonne, chef du bureau E4 (politique tarifaire et commerciale) . Valérie Lartigau, chef de la section propriété intellectuelle - contrefaçon, bureau E4 . Jérôme Sales inspecteur, section propriété intellectuelle, bureau E4. - Institut national de la propriété industrielle (INPI) . Gérard Winter, chargé de mission à la valorisation .Jean-Baptiste Mozziconacci, chargé des affaires bilatérales et de la coopération internationale, rapporteur pour le CNAC, de la coopération internationale. - Michel Coulaty, responsable lutte contrefaçon (PSA Peugeot Citroën). - Frédéric Delacroix, directeur général (Alpa, Association de Lutte Contre la Piraterie Audiovisuelle). - Pierre-Yves Gautier, Université Paris 2, Professeur de droit privé. Expert auprès du ministère de l’Éducation nationale et de la Chancellerie sur le sujet internet - Emmanuelle Hoffman Attias, avocate, spécialisée en droit de la propriété intellectuelle - Stéphane Joseph, directeur de la communication (Scam, Société civile des auteurs multimédia). - Chrytstel Lanxade, conseiller juridique (Les Entreprises du Médicament). - Elisabeth Ponsolle des Portes, Déléguée générale du Comité Colbert, Secrétaire générale de l’Icom International Council of Museums - Delphine Sarfati-Sobreira, directrice de la communication et du développement (UniFab). - Catherine Walrafen, directrice de la communication (SACD Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques). 22 5. AUTOUR DE L’EXPOSITION EDITION Le livre publié à l’occasion de l’exposition, La Contrefaçon, le vrai livre qui parle du faux, coédité par universcience éditions avec les Editions Palette… Date de parution : mai 2010 Informations : un livre broché, 170 X 250, 48 pages, à partir de 12 ans, 13 €. Le faux et les contrefaçons nous envahissent. Les vêtements, les parfums, les œuvres d’art, mais aussi les aliments, les médicaments… la liste est sans fin. C’est un fléau mondial qui touche tous les domaines. Voici le premier livre documentaire sur ce sujet pour les jeunes lecteurs, avec une approche concise et claire de ce problème complexe que même les adultes sont loin de maîtriser. Sous-tendu par une abondante iconographie et une maquette attractive, il ouvre des pistes de réflexion sur les incidences de cette pratique peu recommandable, que l’on soit producteur ou consommateur. Au fil des pages, ils seront sensibilisés aux nuisances, voire aux dangers, d’actes d’achat ou de piratage qu’ils croient pourtant banals, aux implications de cette économie parallèle qui relève souvent du grand banditisme… Ils seront initiés aux notions de droit d’auteur, de propriété industrielle, de brevet… Bref, tout ce qu’il faut pour « acheter responsable ». Un ouvrage de sensibilisation non moralisateur sur un sujet tant social qu’économique. Un livre qui apprend à reconnaître le vrai du faux avec un œil d’expert. Un guide pour regarder le monde qui nous entoure avec un œil de lynx. L’auteur : Olivier Quezada, après plusieurs années passées au Conservatoire national des arts et métiers, et notamment à la tête des réserves du Musée des arts et métiers, il se consacre à l’édition et l’écriture dans les domaines de la vulgarisation scientifique et de la communication technique. Le sommaire : - Introduction : « Le règne du faux » ; « Copier, c’est toujours mal ? » - 1er chapitre : L’imitation ou la technique du caméléon (« Tu as vu mes Adidsa ?» ; « La grande illusion » ; « Drapeau noir sur le multimedia ») - 2e chapitre : Qui l’a fait ? Et comment ? (« Un droit pour les auteurs » ; « Et Molière, il touche des droits ? » ; « Ce que j’invente, c’est à qui ? » ; « Des brevets pour tout ? » ; « Un monde de marques ») - 3e chapitre : Les gendarmes et les voleurs (« A qui profite le crime ? » ; « Gare au faux médicament ! » ; « Sus aux contrefacteurs ! » ; « Et si on achetait responsable ? ») LE SITE INTERNET dédié à l’exposition www.cite-sciences.fr/contrefacon Accompagnant et prolongeant les contenus de l’exposition, la Cité des sciences et de l’industrie consacre un site à l’exposition Contrefaçon. En donnant un aperçu des thématiques de l’exposition et de la programmation qui lui est associée, il permet au visiteur de préparer sa visite et fournit toutes les ressources nécessaires à l’approfondissement du sujet. La navigation s’effectue depuis le salon d’un appartement où quelques zooms au survol d’objets susceptibles d’être contrefaits ou copiés (billets de banque, logiciel, film sur un écran de télé, médicaments...) permettent l’affichage d’informations sur des thématiques particulières : la contrefaçon de médicaments, le faux monnayage, la contrefaçon de pièces auto, la propriété intellectuelle, le piratage de logiciels, le téléchargement illégal, les droits 23 d’auteur, la lutte contre la contrefaçon, etc. Des contenus complémentaires s’affichent également au survol d’un dictionnaire (mini lexique de la propriété intellectuelle en 13 définitions), d’un téléphone (détail des protections dont bénéficie l’objet) et de sacs de shopping (test « Quel acheteur êtes-vous ? »). L’ANIMATION Au pays de la contrefaçon élargit, complète et approfondit de manière ludique les contenus de développés dans l’exposition. Le temps d’un quiz, devenez douanier, touriste, contrefacteur... pour approcher les mécanismes de ce phénomène complexe devenu fléau mondial. Atelier de 45 minutes, tous publics, séances à 15h et 17h. LE PORTAIL www.universcience.fr et la web-TV www.universcience.tv Retrouvez, sur le portail de référence scientifique universcience, des ressources en ligne : contenus, conférences, podcasts et vidéos. LE CARREFOUR NUMÉRIQUE de la Cité des sciences et de l’industrie Participez, accompagné d’un médiateur, à des ateliers, à des démonstrations pour apprivoiser l’ordinateur et internet. Assistez à des tables rondes pour suivre l’actualité du numérique. Programme spécifique lié à l’exposition présenté dans la Galerie du Carrefour numérique : Contrefaçon numérique Qu’est ce que l’usurpation d’identité numérique ? Qu’est-ce qu’une identité numérique, un double numérique ? Comment se faire passer pour d’autres ? Quels filtres de modération ? Quels réflexes ? Mardi 20 avril à vendredi 30 avril 2010, de 14h à 14h45 Comment vérifier les informations numériques ? Qu’est-ce qu’une information, comment est elle relayée ? Comment connaître les sources ? Comment identifier les éléments qui rendent une information plausible ? Qui est la source ? Le popcorn-téléphone et le marketing viral. Mardi 20 avril à vendredi 30 avril 2010, de 15h à 15h45 Comment protéger ses créations numériques ? Les œuvres (création, logiciels). Qu’est ce que la propriété intellectuelle et droit de la création ? Comment les oeuvres sont analysées par un ordinateur ? Comment sont-elles «protégées» ? Mardi 20 avril à vendredi 30 avril 2010, de 16h à 16h45 État des lieux de la cybercriminalité Qu’est ce que le cybercriminalité ? Que piratent les cyber-criminels, que représente la cyber-criminialité en chiffres ? Qui en sont les auteurs ? Dimanche 25 avril à 14 h. Le Carrefour numérique est en accès libre et gratuit au niveau -1 de la Cité, du mardi au dimanche de 12h à 18h45, et jusqu’à 19h45 le mardi (ouverte les jours fériés, sauf le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier) et en ligne http://carrefour-numerique.cite-sciences.fr 24 LA BIBLIOTHÈQUE de la Cité des sciences et de l’industrie La Bibliothèque des sciences et de l’industrie propose une sélection documentaire et un dossier consultables sur place et en ligne. Contrepoint bibliographique à l’exposition, cette sélection commentée de livres, revues, films et cédéroms issus des collections de la bibliothèque (à consulter et à emprunter) est enrichie d’un choix de sites internet qui déclinent les thèmes de l’exposition. La Bibliothèque est en accès libre et gratuit au niveau 0 de la Cité, du mardi au dimanche de 12h à 18h45, et jusqu’à 19h45 le mardi (ouverte les jours fériés, sauf le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier) et en ligne www.cite-sciences.fr/bsi UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE accueilli au centre des congrès de la Cité des sciences et de l’industrie : Conférence mondiale lutte anti-contrefaçon, du 2 au 4 février 2011. 25 et Contrefaçon, le vrai livre qui parle du faux Un livre coédité avec les Editions Palette… à l’occasion de l’exposition « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » présentée à la Cité des sciences et de l’industrie, du 20 avril 2010 au 13 février 2011. Date de parution : mai 2010 Le faux et les contrefaçons nous envahissent. Les vêtements, les parfums, les œuvres d’art, mais aussi les aliments, les médicaments… la liste est sans fin. C’est un fléau mondial qui touche tous les domaines. Voici le premier livre documentaire sur ce sujet pour les jeunes lecteurs, avec une approche concise et claire de ce problème complexe que même les adultes sont loin de maîtriser. Sous-tendu par une abondante iconographie et une maquette attractive, il ouvre des pistes de réflexion sur les incidences de cette pratique peu recommandable, que l’on soit producteur ou consommateur. Au fil des pages, ils seront sensibilisés aux nuisances, voire aux dangers, d’actes d’achat ou de piratage qu’ils croient pourtant banals, aux implications de cette économie parallèle qui relève souvent du grand banditisme… Ils seront initiés aux notions de droit d’auteur, de propriété industrielle, de brevet… Bref, tout ce qu’il faut pour « acheter responsable ». Un ouvrage de sensibilisation non moralisateur sur un sujet tant social qu’économique Un livre qui apprend à reconnaître le vrai du faux avec un œil d’expert. Un guide pour regarder le monde qui nous entoure avec un œil de lynx. L’auteur : Olivier Quezada, après plusieurs années passées au Conservatoire national des arts et métiers, et notamment à la tête des réserves du Musée des arts et métiers, il se consacre à l'édition et l'écriture dans les domaines de la vulgarisation scientifique et de la communication technique. Un livre broché, 170 X 250, 48 p., 13 €. Une coédition universcience éditions / Palette… A partir de 12 ans Contact presse Cité des sciences et de l’industrie Catherine Meyer [email protected] Tél. : 01 40 05 82 33 Avril 2010 L’INPI, acteur de la lutte anti-contrefaçon La sensibilisation du grand public, particulièrement des plus jeunes, est l’un des facteurs clés de la réussite de la lutte contre la contrefaçon. Elle incite à une meilleure prise de conscience de la part des consommateurs et à une modification de leurs comportements face à la contrefaçon. Expert reconnu dans les domaines de la propriété industrielle et de la lutte anti-contrefaçon, l’INPI a ainsi souhaité s’associer à la Cité des sciences et de l’industrie, un lieu universcience, dans le cadre de l’exposition « Contrefaçon : la vraie expo qui parle du faux ». Ce partenariat s’inscrit dans une démarche globale de l’INPI. En effet, La contrefaçon ne cesse de croître : elle génère une production de masse qui n’épargne plus aucun secteur économique et menace directement la santé et la sécurité des consommateurs. L’INPI déploie de nombreuses actions pour lutter contre la contrefaçon avec ses partenaires publics et privés, notamment au travers du Cnac (Comité national anti-contrefaçon), dont il assure le secrétariat général. S’agissant de la sensibilisation du grand public, l’INPI anime le site Internet contrefaçonnonmerci.com et dispose d’un numéro d’appel téléphonique dédié à la lutte contre la contrefaçon : 0 820 22 26 22. Dans le cadre d’un partenariat avec l’ACFCI, l’INPI met à la disposition des Chambres de Commerce et d’Industrie des expositions itinérantes sur les thèmes « Contrefaçon sans façon » et « Contrefaçon-danger ». Enfin, en partenariat avec le ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, l’INPI mène régulièrement des campagnes de sensibilisation du grand public. En 2009, en appui à la mission confiée par l’Etat à Bernard Brochand et Pierre Sirinelli, l’INPI a participé à l’élaboration de la charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet signée entre titulaires de droits et plateformes de e-commerce. L’INPI s’investit également au niveau international : signature d’accords de coopération avec les pays émergents, organisation de comités bilatéraux, animation d’un réseau international d’experts, participation à des projets européens, organisation de séminaires… L’Institut national de la propriété industrielle Fort de sa mission de soutien à l’innovation et à la compétitivité des entreprises, l’INPI accueille, forme et sensibilise les créateurs et les innovateurs à la propriété industrielle. Il les assiste tout au long de leurs démarches dans ce domaine. L’INPI délivre les brevets, marques, dessins et modèles et donne accès à toute l’information sur la propriété industrielle et les entreprises sur son site inpi.fr. Il participe activement à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques dans le domaine de la propriété industrielle et de la lutte anti-contrefaçon. L’INPI est un établissement public placé sous la tutelle du ministère de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi. Le Comité national anti-contrefaçon (CNAC) Le CNAC est une instance d’échange, de concertation et de coordination entre partenaires publics et privés concernés par la lutte anti-contrefaçon, placée sous l’égide du ministre chargé de la propriété industrielle. La spécificité du CNAC est le partenariat structurel qu’il instaure entre les secteurs privé et public. Son action prend en compte l’atteinte à l’ensemble des droits de propriété intellectuelle : droits d’auteur et droits voisins, dessins et modèles, brevets, marques, indications géographiques et obtentions végétales. Contact presse : Valérie Hochet - 01 53 04 57 22 - [email protected] LA DOUANE PARTENAIRE DE L’EXPOSITION « CONTREFAÇON, LA VRAIE EXPO QUI PARLE DU FAUX » A LA CITE DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE, UN LIEU UNIVERSCIENCE Afin d’aider à mieux faire « connaître son ennemi », la douane française s’est associée tout naturellement à l’exposition « Contrefaçon », qui ouvrira ses portes à compter du 20 avril 2010 à la Cité des sciences et de l’industrie, jusqu’au 13 février 2011. La contrefaçon représente un danger pour le consommateur, un facteur de déstabilisation pour l’économie légale, une menace pour les entreprises, l’emploi, et un manque à gagner pour l’Etat. La combattre est une des missions de la douane française, mobilisée sur l’ensemble du territoire pour faire échec aux trafiquants et assurer la régularité des échanges. En 2008, la douane a saisi 6,5 millions d’articles d’une valeur estimée à près de 467 millions d’euros, 9,4 millions d’articles si on ajoute la contrefaçon de cigarettes. Pour arriver à de tels résultats, la Direction générale des douanes et droits indirects contrôle les marchandises lors de leur dédouanement ou de leur circulation. Elle intervient sur les routes, dans les ports et les aéroports, mais également sur les colis postaux et le fret express, où 623 000 contrefaçons ont été saisies en 2008. La douane adapte sans relâche son organisation et ses moyens aux évolutions des trafics. Elle a ainsi créé un nouveau service « Cyberdouane » en février 2009, afin de contrer l’explosion des ventes de contrefaçons sur Internet. Elle gère aussi plus d’un millier de demandes d’interventions d’entreprises ayant sollicité sa protection contre ce phénomène. C’est par la vigilance de tous, consommateurs, entreprises et pouvoirs publics, que notre efficacité payera. Pour les besoins de l’exposition, la douane a livré de nombreux échantillons de contrefaçon issus de ses récentes prises. Elle a également apporté son expertise juridique et technique pour permettre au grand public de mieux connaître la contrefaçon et ses dangers. www.universcience.fr www.douane.gouv.fr Contact presse : Stéphanie Santolaria- Tél : 01 57 53 41 03 [email protected] L’UNIFAB, PARTENAIRE DE L’EXPOSITION « CONTREFAÇON, LA VRAIE EXPO QUI PARLE DU FAUX » L’Unifab, association française de lutte anti-contrefaçon, est apparu comme le partenaire légitime et naturel d’Universcience pour son exposition citoyenne « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » du 21 avril 2010 au 13 février 2011. Créée en 1872, l’Union des Fabricants (UNIFAB), association reconnue d’utilité publique, regroupe plus de 300 entreprises issues de l’intelligence, de la tradition et de la publicité, et les plus grandes fédérations professionnelles. Elle promeut la protection internationale de la propriété intellectuelle et lutte contre la contrefaçon en menant des opérations de lobbying, de formation et de sensibilisation. SES MISSIONS AGIR auprès des instances nationales et internationales pour améliorer la protection des titulaires de droit et tendre vers une meilleure application des lois sur la propriété intellectuelle. SENSIBILISER LE CONSOMMATEUR ET LES SPECIALISTES pour qu’ils prennent réellement conscience des conséquences sociales, économiques, commerciales, environnementales et criminelles de la contrefaçon. COOPERER avec les services publics, dont elle assure en partie la formation, afin de coordonner les intérêts de ses entreprises adhérentes avec les actions préventives et répressives des institutions nationales et internationales. INFORMER les entreprises et fédérations professionnelles adhérentes, tous secteurs d’activité confondus, lors de colloques, formations, salons professionnels, réunions et opérations liées à l’actualité juridique, législative et opérationnelle. SES OBJECTIFS PROMOUVOIR la défense des droits ASSURER LA SYNERGIE des forces de la propriété intellectuelle. compétentes pour parler d’une seule voix et lutter efficacement au niveau national, européen et international. EDUQUER LE GRAND PUBLIC pour freiner les achats de contrefaçons. L’Union des Fabricants anime également le Musée de la Contrefaçon, représentant de façon didactique l’ensemble des secteurs d’activités touchés par ce fléau. Une exposition de produits très variés met en parallèle les produits authentiques avec leurs contrefaçons. Le consommateur est informé sur la situation géographique de ce fléau, son retentissement sur l’économie mondiale, ses répercussions sanitaires et ses implications criminelles. L’objectif de la visite est de prendre conscience de l’importance de la propriété intellectuelle, de connaître les sanctions prévues par la loi et surtout de ne plus se laisser prendre par la supercherie. CONTACT PRESSE : DELPHINE SARFATI-SOBREIRA – TEL : 01 56 26 14 14 GSM : 06 16 41 48 85 E-MAIL : [email protected] www.unifab.com MICROSOFT, partenaire de « CONTREFAÇON, la vraie expo qui parle du faux », pour sensibiliser le public sous un éclairage ludique et inattendu. Dans le sillage de ses actions destinées à sensibiliser le grand public aux risques pour le consommateurs et l’économie de la contrefaçon de logiciels, Microsoft contribue à l’exposition « CONTREFAÇON, la vraie expo qui parle du faux », du 20 avril 2010 au 13 février 2011 à la Cité des sciences et de l'industrie, un lieu universcience. Au cœur de l’économie, des métiers du numérique et de l’innovation technologique, l’industrie du logiciel et tout son écosystème trouvent leur dynamisme et vitalité, en terme de croissance et de création d’emploi, sapé par un taux de piratage particulièrement élevé (41%) par rapport à la moyenne européenne (35%). Près de 15 points séparent la France des marchés comparables chez qui le taux de piratage demeure nettement plus faible : 26% au Royaume‐Unis, 27% en Allemagne. Pour le consommateur, la contrefaçon de logiciel est souvent synonyme d’arnaque, de tromperie ou encore de publicité mensongère. En guise de produit logiciel, c’est bien souvent un CD gravé inutilisable que recevra l’internaute qui aura répondu à une enchère en ligne. Pour les contrefaçons plus élaborées, les risques en matière de sécurité informatique et de confidentialité des données sont sérieux. Pour certains éditeurs, près d’un logiciel contrefaisant sur deux sont dotés de virus ou autre malware à même de faciliter la captation frauduleuse de données personnelles. Innovation technologique au service de la pédagogie Au cœur de la scénographie de cette exposition exceptionnelle, les équipes de la Cité des Sciences ont intégré des outils innovants reposant notamment sur les dernières technologies Microsoft. Afin d’alerter les plus jeunes sur multiples facettes et les dangers émanant de produits contrefaisant, une animation interactive et ludique est proposée sous la forme d’un « serious gaming » Le visiteur est invité à pénétrer dans un cube reconstituant l’intérieur d’une maison. Le visiteur peut alors y jouer à repérer le faux dans la maison à l’aide d’un système interactif utilisant la table Microsoft Surface. Un mix de produits Microsoft (logiciels, consoles de jeux) à la fois authentiques et piratés seront également mis à la disposition du public pour les aider à distinguer le vrai du faux. Enfin, pour illustrer l’impact global de l’économie souterraine de la contrefaçon sur le consommateur et les économies européens, un documentaire « China Online Case » retraçant le démantèlement par le FBI et les autorités chinoises du plus grand réseau de contrefacteurs jamais identifié en Chine sera visible dans la partie de l’exposition dédiée à la lutte contre les réseaux de contrefacteurs. Un impact économique très important dans le monde (1) La contrefaçon de logiciels n’est pas un épiphénomène : 39 milliards d’euros , c’est le manque à gagner total enregistré dans le monde du fait de logiciels piratés ! Ces pertes fragilisent les économies locales et des milliers d’emplois sont concernés. Les consommateurs font aussi partie des premières victimes : utiliser un logiciel piraté expose à des risques de pertes de données ou encore de vols d’identité. Le piratage représente un réel manque à gagner pour l’industrie française de l’édition logicielle. Une [1] étude récente démontre que le taux de 42% de piratage de logiciel qui caractérise aujourd’hui la situation française induit un manque à gagner pour l’industrie du logiciel de l’ordre de 1,77 milliards d’euros. Les parts de marchés absorbées par la contrefaçon sapent la création d’emplois non seulement dans l’industrie du logiciel mais aussi dans tout l’écosystème de l’industrie informatique. Selon le cabinet d’études IDC, chaque euro dépensé dans l’achat d’un logiciel s’accompagne de 1,25 euro de dépenses annexes, principalement des services associés comme l’installation du logiciel, la formation du personnel ou les services de maintenance. Cet investissement supplémentaire, généré par la vente même du logiciel, profite pour l’essentiel à des entreprises de distribution et à des PME informatiques implantées localement. « Au cours de ces deux dernières années seulement, ce sont plus de 150 000 signalements que Microsoft a reçus de la part de consommateurs ayant acheté de faux logiciels à leur insu. Cette préoccupation concrète rend nécessaire une collaboration plus grande entre l’industrie, les consommateurs et les pouvoirs publics. En tant que leader mondial du logiciel, nous sommes engagés depuis de nombreuses années dans la lutte contre la contrefaçon de logiciels. Pédagogie, accompagnement et prévention sont les maîtres mots de nos actions. Comme l’exposition « Contrefaçon » aborde justement le sujet sous une dimension citoyenne, à travers une lumière nouvelle et des regards croisés, nous avons naturellement décidé d’y participer » souligne Marc Mossé, Directeur des Affaires juridiques de Microsoft France. Pour plus d’informations : www.cite‐sciences.fr/contrefacon et www.microsoft.com/france/presse À propos de Microsoft : Fondée en 1975, Microsoft (cotée au NASDAQ sous le symbole MSFT) est le leader mondial du logiciel. La société développe et commercialise une large gamme de logiciels, accessoires et services à usage professionnel et domestique. La mission de Microsoft est de mettre son expertise, sa capacité d’innovation et la passion qui l'anime au service des projets, des ambitions et de la créativité de ses clients et partenaires, afin de faire de la technologie leur meilleure alliée dans l’expression de leur potentiel. Créée en 1983, Microsoft France emploie plus de 1 400 personnes. Depuis le 1er février 2005, la présidence est assurée par Eric Boustouller. Contacts presse : Microsoft France : Agence i&e Consultants : (1) Guillaume Tourres ‐ 01 55 75 31 14 ‐ [email protected] Laure Montcel ‐ 01 56 03 12 87 Pely Mendy – 01 56 03 12 82 – microsoft@i‐e.fr 6th annual global software piracy study – BSA, May 2009 Fiche presse Sanofi-aventis en France Sanofi-aventis partenaire de « CONTREFACON, la vraie expo qui parle du faux », confirme son engagement dans la lutte contre la contrefaçon de médicament Entreprise mondiale et diversifiée de santé, centrée sur les patients, sanofi-aventis se mobilise au quotidien pour lutter contre la contrefaçon des médicaments. Face à ce fléau de santé publique, sanofi-aventis est particulièrement concerné par le devoir d’information de tous les acteurs auprès du public. C’est pourquoi, sanofi-aventis a souhaité être partenaire de l’exposition « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux », organisée par la Cité des sciences et de l‘industrie, un lieu universcience, afin d’agir en faveur de la protection des personnes, en les sensibilisant aux dangers que représente la consommation de médicaments contrefaits pour la santé. Sanofi-aventis souhaite contribuer à informer les citoyens français sur la nécessité de se procurer les médicaments auprès de sources connues et officiellement autorisées, en particulier des pharmaciens d’officine, et les alerter sur les dangers d’internet, principale porte d’entrée des médicaments contrefaits en France. Au-delà d’être un délit criminel grave et répréhensible, la contrefaçon, quand elle touche le médicament, représente une véritable menace pour la santé publique dans toutes les régions du monde. Sanofi-aventis s’est doté de moyens exceptionnels, en nombre de collaborateurs et en matériels, à la mesure de l’ingéniosité des contrefacteurs. Sanofi-aventis a créé, à Paris, un comité de lutte anti-contrefaçon investi de compétences internationales faisant intervenir les différents métiers du Groupe, de la sureté au juridique. Ce comité collabore étroitement avec les autorités (agences publiques nationales et internationales, ministères, douane) et les professionnels de santé (pharmaciens, grossistes, autres laboratoires pharmaceutiques) dans les enquêtes sur les contrefacteurs présumés. Pour analyser et identifier les médicaments contrefaits saisis, sanofi-aventis a construit, sur son site industriel de Tours, un Laboratoire Central d’Analyse des Contrefaçons (LCAC). Cette structure a pour mission de réaliser des analyses de produits suspects et de coordonner celles faites dans d’autres laboratoires du Groupe. Le LCAC est devenu en 2 ans un outil indispensable de cette lutte planétaire, aussi bien pour sanofi-aventis que pour les autorités de santé, les douanes et la police. Enfin, la prévention restant l’arme la plus efficace, sanofi-aventis concentre ses efforts sur le développement de technologies innovantes pour le conditionnement et la traçabilité de ses médicaments. Ceci afin de rendre le travail des contrefacteurs plus difficile et de faciliter la détection des produits contrefaits. Concrètement, sanofi-aventis appose des étiquettes de sécurité infalsifiables sur les conditionnements de ses médicaments et travaille à la mise en place, dès janvier 2011, d’une technologie de traçabilité à base de codes-barres 2D (datamatrix). Elle permettra d’assurer la traçabilité de chaque boîte de médicament jusqu’à sa délivrance au patient par le pharmacien. En étant partenaire de l’exposition « CONTREFACON, la vraie expo qui parle du faux », sanofi-aventis apporte une nouvelle preuve à son engagement dans la lutte contre ce fléau mondial. A propos de sanofi-aventis Sanofi-aventis est un leader mondial de l’industrie pharmaceutique qui recherche, développe et diffuse des solutions thérapeutiques pour améliorer la vie de chacun. Le Groupe est coté en Bourse à Paris (EURONEXT : SAN) et à New York (NYSE : SNY). En France, sanofi-aventis, acteur historique de la pharmacie française, propose une offre thérapeutique complète : médicaments innovants, classiques, d’automédication, génériques et vaccins. Sanofi-aventis joue un rôle économique majeur, en France et dans les régions, avec près de 40 sites répartis sur le territoire national, représentant l’ensemble de la filière du médicament (R & D, production, contrôle, logistique, services commerciaux…). Sanofi-aventis s’engage également auprès des différents acteurs de santé, au travers de partenariats pluridisciplinaires, pour développer des actions de proximité, partager et transmettre ses connaissances au plus large public. Contact Presse: Isabelle Delamarre 01 57 63 21 63 Le Leem (les Entreprises du Médicament) partenaire de l’exposition « Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux » à la Cité des sciences et de l’industrie, un lieu universcience Partout dans le monde, la contrefaçon de médicaments préoccupe fortement les entreprises du médicament. Un phénomène qui, selon les estimations et les zones géographiques, concernerait entre 6% et 10% du marché mondial. La chaîne de distribution des produits pharmaceutiques est en France particulièrement encadrée, faisant de notre pays l’un des mieux protégés contre ce fléau. Toutefois, les entreprises du secteur, en partenariat avec les autres acteurs concernés (pouvoirs publics, associations…) ont décidé de réfléchir à des mécanismes préventifs destinés à optimiser le niveau de sécurité du circuit de distribution du médicament et à sensibiliser les consommateurs. Par ailleurs, un médicament sur deux vendu sur Internet serait un faux (chiffres OMS). Selon Philippe Lamoureux, Directeur général du Leem, ce phénomène serait dû au fait que " certains patients recherchent soit des médicaments n’ayant pas reçu d'autorisation de mise sur le marché (AMM) en France, soit des produits dits « de confort » qu'ils n’osent pas demander à leur médecin ». Pour mieux prévenir le public des dangers de la contrefaçon de médicaments sur Internet, le Leem a signé en décembre 2009 la Charte de lutte contre la contrefaçon sur Internet, avec des plates-formes d’e.commerce. En participant à l’exposition «Contrefaçon, la vraie expo qui parle du faux », le Leem s’associe à l’objectif de la Cité des sciences : faire comprendre à un large public et notamment aux jeunes, l’importance et la diversité de la contrefaçon qui concerne tous les secteurs de l’industrie. La forme ludique de cette exposition devrait faciliter la compréhension des visiteurs et les sensibiliser aux dangers des produits contrefaisants pour leur santé et leur sécurité. A propos du Leem (les entreprises du médicament) Lutter contre les maladies graves et soulager celles liées à nos modes de vie. Tel est le rôle des entreprises du médicament qui créent et développent de nouveaux médicaments. Par la fabrication de vaccins, elles sont aussi en première ligne pour nous protéger de virus mortels. En France, les 300 entreprises du secteur emploient plus de 100 000 personnes et ont investi en 2008 plus de 5 milliards d’euros dans la recherche. Le Leem, organisation professionnelle des Entreprises du Médicament en France, représente leurs intérêts collectifs vis-à-vis des acteurs de santé, des pouvoirs publics, des instances européennes et internationales. Le Leem est également le garant de l’élaboration et du respect des règles éthiques de la profession. Il est affilié aux principales organisations patronales nationales, européennes et internationales : FEFIS, MEDEF, EFPIA, FIIM/IFPMA. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Contacts presse : Stéphanie BOU-FLEUROT - tél : 01 45 03 88 38 - Fax : 01 45 03 88 75 - email : [email protected] Virginie PAUTRE - tél : 01 45 03 88 87 - email : [email protected] "CONTREFACON, la vraie expo qui parle du faux" et l’automobile Contacts Presse : Rie Yamane Jean-Marc Sarret Renault PSA Peugeot Citroën +33 (0)1 76 84 00 99 +33 (0)6 81 52 25 71 PSA Peugeot Citroën et Renault participent à l’exposition consacrée à la contrefaçon, orchestrée par la Cité des sciences et de l'industrie, un lieu universcience. Du 20 avril 2010 au 13 février 2011, cette exposition met en évidence l’importance de la contrefaçon aujourd’hui et les risques potentiels encourus par les utilisateurs de pièces de contrefaçon. Dans le domaine de l’automobile, certaines de ces pièces ont un moindre niveau de fiabilité ou de durabilité que les pièces d’origine. Les constructeurs français mènent donc sur ce sujet un combat actif et conseillent aux propriétaires de véhicules de passer par les réseaux constructeurs pour acheter et faire installer leurs pièces de rechange. Un engagement spécifique aux constructeurs Disponibilité des pièces de carrosserie constructeur : au moins 10 ans à partir de la fin de commercialisation du véhicule Innovation et qualité : les investissements des constructeurs pour la conception et la R&D Près de 4 Mds d’euros d’investissements annuels consacrés à la R&D automobile (> 4 % du CA) Effectifs : près de 36 000 ingénieurs et techniciens 10 centres de R&D 4 centres d’essais 6 centres de style 2 171 brevets publiés en 2009 La réglementation européenne sur la pièce d’origine 16 pays accordent une protection aux pièces de rechange par le droit des dessins et modèles en Europe 10 pays n’accordent pas de protection aux pièces de rechange par le droit des dessins et modèles en Europe La Grèce a un statut intermédiaire puisque ce pays a prévu une clause de réparation combinée à une durée de 5 ans et une rémunération équitable et raisonnable Tous les pays protègent les marques. Une jurisprudence reconnaissant la validité de l’action des constructeurs : o En France, la totalité des contentieux arrivés au terme de leur procédure judiciaire ont été gagnés par PSA Peugeot Citroën. Instruction de près de 150 dossiers depuis une dizaine d’année. o Renault a, une cinquantaine de dossiers en cours devant les juridictions françaises et plusieurs dans différents pays du pourtour méditerranéen. Terminologie Pièce d’origine : (définition Selon le Règlement d’Exemption européen n°1400/2002), pièce qui doit être : de même qualité que le composant utilisé lors du montage du véhicule neuf, produite selon les spécifications et les normes de fabrication fournies par le constructeur pour la fabrication du composant correspondant utilisé lors du montage du véhicule neuf ou des pièces de rechange destinées à ce véhicule Cette définition inclut également les pièces de rechange fabriquées sur la même chaine de production que le composant. Il est présumé, sauf preuve du contraire, qu’une pièce est une pièce de rechange d’origine si le fabricant de la pièce certifie que celle-ci est de même qualité que le composant utilisé pour le montage du véhicule en question et a été fabriquée selon les spécifications et les normes de production du constructeur Pour plus d’informations sur l’exposition : www.universcience.fr
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