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N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016 A la Une p1 SFR : exclu des chaînes Discovery et de NBCUniversal ; création d'une chaîne premium ciné-séries. _______________________________________________________ OTT p2 Molotov.tv : « Bookmark », bouquet Ciné+, l'application se pare de nouveaux services avant les fêtes. _______________________________________________________ Entreprises et marchés p4 France Télévisions : le lancement de la plateforme SVOD repoussé à l'automne 2017. franceinfo : une « réussite » avec 0,3 % de pda en novembre, selon Delphine Ernotte Cunci. France Télévisions : les notes de frais de la direction bientôt publiques. Vivendi : le groupe franchit le seuil de 25 % du capital d'Ubisoft. _______________________________________________________ Institutionnel p5 Pub / Programmes enfants : le Sénat adopte définitivement la proposition de loi. Budget rectificatif : les députés ont adopté la « taxe YouTube ». Assemblée / Adoption de la taxe YouTube : les réactions (SACD, ARP, Scam, Bloc…). F2M / Assemblée : avis favorable sur le projet de COM ; la pdg défend le niveau de la masse salariale. Arte : adoption à l'unanimité du projet de COM 2017-2021 par la commission Culture du Sénat. p 01/18 CNC : Christophe Tardieu appelle les professionnels à se mobiliser à Bruxelles. _______________________________________________________ Chaînes hertziennes historiques p 9 France 2 / Après-midi : la baisse d'audience n'est « pas dramatique », selon Delphine Ernotte Cunci. _______________________________________________________ Industrie des programmes p9 Export : la France manque de séries longues, en fiction et en documentaire. France TV : les projets des ex-salariés devenus producteurs traités par d'autres équipes. France 2 / Eloa Prod : tournage en Guadeloupe de l'unitaire Le rêve françai . Orange : Alexandre Bompard, patron de la Fnac Darty, nouvel administrateur. C. Productions (Groupe M6) : secrétaire générale. Suisse / SSR : directeur général. _______________________________________________________ Distinctions p 12 Prix de la presse diplomatique : Gwendoline Debono (Europe 1), lauréate 2016. Nikos Aliagas : nouveau pensionnaire du musée Grévin. _______________________________________________________ Evénements p 13 franceinfo : rencontre-débat « Qui fait l'info ? » le 15 décembre. _______________________________________________________ _______________________________________________________ Droits sportifs Clin d'oeil p 13 Clin d'œil – Molotov : interdit aux plus de 85 ans ? p 10 Mondial de handball 2017 : beIN Sports sous-licencie 3 rencontres de phase finale au groupe TF1. Canal+ / Afrique : diffuseur des compétitions officielles de la CAF pendant sept ans. _______________________________________________________ TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p11 Trace : France Télévisions Publicité Outre-Mer, régie exclusive pour les Antilles et la Guyane. _______________________________________________________ Au fil des tweets... Revue de presse Agenda Nota Justice Den Anden Verden _______________________________________________________ Nominations, mouvements p 14 p 16 _______________________________________________________ _______________________________________________________ p 11 Radio Courtoisie : le président de la station jugé pour « provocation à la haine raciale ». p 13 p 17 Plan de financement p 18 Tu mourras moins bête p 11 Groupe Vivendi : directrice juridique. __________________________________________________________________________ A la Une SFR : exclu des chaînes Discovery et de NBCUniversal ; création d'une chaîne premium ciné-séries Après avoir ravi à Canal+ les droits de la Premier League de football anglais, multiplié les rachats de droits sportifs et lancé cet été 5 chaînes sportives payantes, suivies de BFM Paris, le groupe Altice, maison mère de SFR, poursuit sa rivalité avec Canal+ dans la télévision payante. SFR a ainsi annoncé ce mercredi la signature de deux accords majeurs de distribution exclusifs, le premier avec NBCUniversal International (13ème Rue, Syfy et E!) et le second avec Discovery Communications (4 chaînes dont deux nouvelles), au détriment de Canal+. Rappelons que les trois chaînes NBCU et les deux chaînes Discovery (Channel et Science) étaient codiffusées par Canal+ et Numericable (SFR) depuis plus de quinze ans. Ces deux accords exclusifs permettront à SFR d'offrir 20 chaînes exclusives. Cette annonce marque une nouvelle accélération de la stratégie de convergence du groupe, lui permettant de se renforcer dans le divertissement avec une offre séries et cinéma, et dans le documentaire. Elle intervient trois semaines après le lancement des nouvelles offres Canal. Selon Les Echos, Altice envisage également au premier semestre 2017 le lancement d'une offre satellite et d'une offre OTT, lui permettant d'être présent partout en France. Accord d'exclusivité « premium pay » avec NBCU L'accord stratégique avec NBCU vient renforcer l'offre TV, séries et cinéma en assurant à SFR la distribution exclusive en France métropolitaine des 3 chaînes du groupe américain : 13ème Rue, Syfy et E! L'échéance du contrat actuel avec Canal+, sans doute courant 2017, n'est pas communiquée. SFR souffle ainsi à Canal+ plusieurs des plus belles chaînes de l'univers payant, en particulier 13e Rue (policier et thriller), 2e chaîne la plus regardée à 1 % de pda (vague 31 du Médiamat'Thématik – nos informations du 6 juillet). Par ailleurs, SFR pourra, via un accord d'exclusivité « premium pay », proposer des films produits par NBCUniversal, y compris les prochains opus de ses Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 02/18 franchises telles que Jason Bourne, Fast & Furious et Moi, moche et méchant. « Cet accord porte à la fois sur le portefeuille des chaînes NBCUniversal – toutes leaders de leurs genres – ainsi que sur ses plus grandes productions cinématographiques, marquant l'entrée de notre groupe dans le domaine du cinéma », s'est félicité Michel Combes, dg d'Altice et pdg du groupe SFR, cité dans le communiqué. Avec cet accord, Altice annonce la création d'une nouvelle chaîne payante premium en France, qui sera entièrement dédiée au cinéma et aux séries. « Cette nouvelle chaîne SFR proposera un catalogue exceptionnel et inédit de films et séries, issus notamment du catalogue NBCUniversal mais également enrichi de productions françaises et européennes », précise le communiqué. Le groupe Altice pourra aussi proposer les contenus NBCUniversal à ses abonnés au Portugal où il détient le principal opérateur, Portugal Telecom. 30 M€ pour l'exclu des chaînes Discovery ? Par ailleurs, SFR deviendra également le seul distributeur en France de quatre chaînes éditées par Discovery : Discovery Channel, numéro 1 des chaînes documentaires payantes (large leader à 0,6 % de pda sur l'univers payant 4 ans et plus / vague 31 du Médiamat'Thématik), et Discovery Science, ainsi que Discovery Investigation et Discovery Family, deux chaînes qui seront bientôt lancées en France, respectivement le 15 décembre et à l'été 2017. Les deux premières seront en exclusivité stricte SFR à compter du 17 janvier. Altice n'a pas divulgué de prix mais selon Les Echos, l'exclusivité des chaînes Discovery lui aurait coûté environ 30 millions d'euros, le double de ce que Discovery facturait annuellement à Canal+. En parallèle, SFR précise travailler actuellement à l'enrichissement de son service SFR Play via l'acquisition de longs métrages français et européens, qui seront bientôt disponibles sur la plate-forme. Du côté de Canal+, interrogé par Satellifax, on relativise le départ de ces chaînes en mettant en avant l'importance de détenir des exclusivités sur des thématiques fortes telles que le sport (Eurosport, filiale de Discovery) ou la jeunesse (chaînes Disney Junior, XD et Cinéma), qui ont un impact fort en termes de recrutements. Par ailleurs, le groupe Canal+ rappelle avoir repris en juillet l'exclusivité stricte de ses chaînes Planète+, Comédie+ et Infosport+, jusque-là codistribuées par Numericable-SFR. Des chaînes qu'il édite en propre et dans lesquelles il investit. Il reprendra par ailleurs très prochainement l'exclusivité de ses chaînes Télétoon+ et Piwi+. Reste que cette rivalité fait monter les prix, reconnaît-on chez Canal+, puisqu'à chaque échéance de contrat les éditeurs de chaînes peuvent arbitrer entre les offres, exclusives ou non, des opérateurs. _______________________________________________________________________________ OTT Molotov.tv : « Bookmark », bouquet Ciné+, l'application se pare de nouveaux services avant les fêtes Elle est enfin là. La fonction « Bookmark » de Molotov.tv, qui permet d'enregistrer les programmes TV directement dans le cloud, a été intégrée à l'application, ont annoncé ses fondateurs ce mercredi matin à l'occasion d'un point presse. Il s'agissait de la fonctionnalité sans doute la plus attendue depuis le lancement début juillet de la plate-forme de télévision en OTT fondée par Jean-David Blanc, Jean-Marc Denoual et Pierre Lescure (nos informations du 11 juillet). Plus besoin de disposer d'un disque dur sur une box pour enregistrer ses programmes préférés. Tout est stocké dans le nuage, et donc accessible depuis n'importe quel appareil connecté à internet. Une dématérialisation autorisée via un amendement adopté dans le cadre des discussions sur la loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine, promulguée en juillet, qui étend la rémunération pour copie privée (RCP) aux services d'enregistrement et de stockage à distance d'un flux de radio ou de télévision, les « network personal video recorders » (NPVR). Une mesure qui avait fait l'objet de nombreuses réécritures à l'Assemblée et au Sénat. Il devient ainsi possible, d'un simple clic, de programmer l'enregistrement à l'avance, jusqu'à 14 jours avant la diffusion, ou de le lancer en cours de programme. Pour y accéder, il suffit ensuite de se rendre dans l'onglet « Mes bookmarks ». Les utilisateurs disposant de l'offre de base, gratuite, ont droit à 10 heures d'enregistrement, contre 110 heures pour les abonnés à la version « Extended » (voir cidessous) ou disposant de l'option « +100 heures » (3,99 euros par mois). Pour le moment, il n'est pas possible d'enregistrer deux programmes simultanément. Nouvelles chaînes « Extended » et option Ciné+ Rappelons que l'option « Extended » (9,99 €/mois) permet d'accéder à plusieurs chaînes non incluses dans le bouquet de base, soit un total de 70 chaînes (en HD) contre 36 (dont 25 de la TNT) pour la version gratuite. Depuis ce lundi, le bouquet « Extended » inclut de nouvelles chaînes : Canal J, TiJi (Lagardère Active), Toonami, CNN HD (Turner) ainsi que Crime District (la chaîne dédiée aux faits divers, à l'investigation et aux enquêtes criminelles d'AB). Autre nouveauté annoncée ce mercredi par Jean-David Blanc, l'option Ciné+, qui, pour 9,99 €/mois, donne accès aux chaînes cinéma du groupe Canal+ (Ciné+ www.satellimag.fr |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 03/18 Premier, Ciné+ Frisson, Ciné+ Emotion, Ciné+ Famiz, Ciné+ Club et Ciné+ Classic) en haute définition. A condition de s'y abonner (sans engagement), elles seront gratuites le premier mois. Rappelons que le groupe Canal a l'obligation de mettre ces chaînes à disposition des autres distributeurs, à des conditions non discriminantes. A noter que l'option Ciné+ inclut également 100 heures supplémentaires de « Bookmarks », soit 110 au total. Pour l'instant, il n'est pas possible pour les personnes déjà abonnées à ces chaînes (sur leur box, par exemple), d'en profiter sans frais supplémentaires sur Molotov.tv. Désormais disponible sur les TV Samsung et via Chromecast Ses créateurs insistent, le « Bookmark » est proposé depuis n'importe quel appareil compatible avec l'application. On peut donc accéder de partout à un programme dont on a déclenché l'enregistrement et ce depuis n'importe quel appareil. Il est par ailleurs possible de les retrouver sur sa télévision connectée, mais uniquement, pour l'instant, sur certains écrans récents LG et, c'est une nouveauté, Samsung (gammes 2015 et 2016). Un nouvel abonné qui télécharge l'application via le store Samsung se voit offrir en bonus 100 heures d'enregistrement pendant trois mois. « Imaginez que vous êtes dans le taxi : vous pouvez programmer un enregistrement depuis votre téléphone et le visionner sur votre téléviseur en rentrant chez vous », a illustré Jean-David Blanc. L'application est également disponible sur PC, Mac ou Linux. Si elle était déjà compatible avec l'Apple TV, elle l'est désormais également avec les dispositifs Chromecast pour « caster » le flux reçu sur sa tablette ou son PC portable vers son téléviseur. A noter que les options « +100 heures », « Extended » et Ciné+ permettent de disposer de 4 flux et donc de visionner le programme de son choix simultanément sur quatre appareils différents (2 seulement sur les chaînes Ciné+). Meilleure application de l'année sur Apple et Android La plate-forme refuse pour l'instant de communiquer sur son nombre d'utilisateurs gratuits et d'abonnés payants. « Nous ne sommes qu'au tout début, a indiqué Jean-David Blanc. Au-delà des chiffres, ce qui compte pour nous c'est que l'application soit plébiscitée par ses premiers utilisateurs. » Un vœu exaucé puisque Molotov.tv s'est vu décerner le titre de meilleure « app » de l'année sur Apple (pour iPad) et Android (catégorie divertissement). Une vraie « fierté », pour ses créateurs. Mais surtout une extraordinaire opportunité pour faire connaître leur application qui se retrouve désormais en vitrine des étals digitaux. Seuls indices sur l'utilisation de l'application : « Nous sommes étonnés de voir autant de personnes âgées l'utiliser via l'application sur tablette », a lâché Jean-David Blanc, mentionnant cependant qu'elle est majoritairement utilisée par les jeunes générations. « Et beaucoup de jeunes découvrent ou redécouvrent la télévision grâce à nous », a poursuivi Pierre Lescure. « Nous sommes confiants dans notre modèle économique freemium qui consiste à faire "goûter" nos services à des utilisateurs qui reviendront et se convertiront à nos chaînes et options payantes. Molotov.tv va dans le sens de l'histoire », a-t-il insisté. Nouvelle levée de fonds de 22 M€ Dans ce business model où l'équilibre est difficilement atteignable sur le court terme, Molotov.tv a pu compter sur des investisseurs prêts à miser sur l'innovation. Après un premier tour de table de 10 millions d'euros en 2014, Molotov a annoncé ce mercredi avoir effectué une nouvelle levée auprès de ses investisseurs historiques, notamment le fonds Idinvest, les frères Steve et Jean-Emile Rosenblum (Pixmania), JacquesAntoine Granjon (Venteprivee.com) et Marc Simoncini (créateur de Meetic). Mais aussi auprès « de nouveaux fonds d'investissement et Business Angels », ainsi que du groupe britannique Sky (nos informations du 5 septembre) et le groupe TDF, a précisé Molotov. Dans le cadre de son partenariat avec TDF, Molotov pourrait proposer courant 2017 un mode de diffusion hybride des chaînes TNT, via l'IPTV et le flux hertzien, a expliqué Vincent Grivet, responsable du développement audiovisuel de TDF. NRJ, certains replays et le sport premium, absents Seuls bémols, la start-up n'a pas résolu son conflit avec NRJ Group, qui n'autorise aucune diffusion de ses chaînes NRJ 12 et Chérie 25. Selon nos constatations, elle n'a pas non plus obtenu l'autorisation de diffuser le replay des canaux des groupes Canal+, M6, TF1, SFR Média/NextRadioTV. Parmi ces chaînes celles des groupes TF1 et M6 sont cependant, et c'est important, « bookmarkables » (tiens nous n'avons pas encore dit dans cet article que nous détestons ce mot… que nous boycottons jusqu'à la fin du papier !). Le retour au début du programme n'est cependant pas disponible pour ces chaînes TF1 et M6, alors qu'il l'est pour un grand nombre des autres chaînes. Arte, quant à elle, n'est pas enregistrable dans le nuage, mais son replay est disponible. C'est surprenant car Arte est souvent à l'avantgarde pour les nouveaux services. Canal+ n'est pour sa part pas du tout proposée, même pour sa partie en clair. Les chaînes Ciné+ ne sont pas enregistrables, mais le replay est disponible. La situation est variable pour les autres chaînes en option. A noter que ce sont, entre quelques autres, les chaînes de France Télévisions qui, au final, bénéficient de l'ensemble des fonctionnalités qui rendent l'utilisation de Molotov la plus agréable et la plus souple : présence du replay, de la fonctionnalité d'enregistrement dans le nuage 14 jours à l'avance, du retour au début du programme. Si le cas NRJ est désormais dans les mains du CSA (nos informations du 2 décembre), les discussions avec les autres groupes devraient pouvoir aboutir sans passer par un tiers, ont estimé les trois fondateurs. Autre manque, les chaînes SFR Sport, beIN Sports et Canal+ Sport. Cette absence de contenus sportifs premium reste l'une des faiblesses de la plate-forme. En tout cas, techniquement, tout est possible, ont souligné les trois entrepreneurs qui promettent des annonces dans les prochains mois. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 04/18 Entreprises et marchés France Télévisions : le lancement de la plate-forme SVOD repoussé à l'automne 2017 France Télévisions n'est « pas très loin » de conclure des partenariats en vue de la concrétisation de son projet de plate-forme de SVOD, a assuré sa pdg, Delphine Ernotte Cunci, ce mercredi, lors de son audition conjointe par les commissions en charge des Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale. « Nous aurons l'occasion de l'évoquer lors du conseil d'administration mi-décembre », avant de lui « présenter un business plan en février », a-t-elle ajouté. Le groupe a toutefois pris du retard : « Notre tempo, pour la plate-forme SVOD, c'est l'automne 2017 », a indiqué Delphine Ernotte Cunci. Soit un lancement avec deux saisons de retard par rapport au calendrier initial : la directrice du développement commercial, Laetitia Recayte, avait annoncé le service pour le 31 mars 2017 (nos informations du 4 mai). Des droits non exclusifs Alors que les appels au partenariat lancés par la présidente du groupe auprès des autres diffuseurs n'ont pas abouti, la solution viendrait des détenteurs de droits, c'est-à-dire les producteurs, a-t-elle expliqué. Ce qu'avait déjà indiqué Laetitia Recayte, la veille, durant les rencontres Circulez, il y a tant à voir !, organisées par le Sedpa. Avec simultanément la volonté de rassurer ceux-ci quant à la circulation des œuvres : le groupe vise des droits non exclusifs. « Nous voulons ouvrir une fenêtre supplémentaire, cela, me semble-t-il, n'enlève rien à la possibilité de faire du business [par ailleurs] », avait-elle souligné lors d'un débat sur la mutation de la distribution. Le projet ne suscite pas de blocage du côté des producteurs, en tout cas du côté de l'Uspa, avait indiqué, à la même occasion, le président du syndicat, Thomas Anargyros (EuropaCorp Television). Ces derniers sont « ouverts à la discussion, sur le principe », avait-il annoncé, soulignant toutefois la « complexité » du sujet, notamment sur la question des droits. Mais, pour le producteur, « c'est une évidence. On sait qu'aucune plate-forme française n'arrivera à concurrencer Netflix ou Amazon, qui arrive, mais cela ne veut pas dire qu'elles ne doivent pas exister ». L'idée de s'associer avec des diffuseurs européens a par ailleurs bien été travaillée par France Télévisions, mais s'avère compliquée à mettre en œuvre à deux titres : la notoriété purement nationale de la plupart des programmes et les droits, avait aussi expliqué Laetitia Recayte. « Dans ce nouveau monde, on n'existera pas ! » Delphine Ernotte Cunci, qui a souligné les « bonnes relations » qu'entretient son groupe avec « le monde de la production », a posé « deux conditions » à cette plate-forme lors de son audition : « qu'elle mette en avant des œuvres françaises et qu'elle soit équilibrée par elle-même ». Pour elle, ce service n'a pas à être financé par la contribution à l'audiovisuel public. Il a vocation à prendre le relais, parallèlement à la consommation à l'acte, de l'activité déclinante d'édition de DVD, assurée par France Télévisions Distribution, a-t-elle aussi expliqué. Evoquant l'évolution des pratiques de consommation des programmes, elle a insisté : « Si, en face des Netflix et Amazon, il n'y a pas une plate-forme qui mette en avant les œuvres françaises et européennes, eh bien, dans ce nouveau monde, on n'existera pas ! » Delphine Ernotte Cunci a aussi rappelé que « l'argent de France Télévisions nourrit un écosystème beaucoup plus large, le monde de la création, soit 100 000 emplois ». Refonte « assez radicale » de Pluzz au printemps Parallèlement à cette « brique supplémentaire » dans l'offre à la demande du groupe, pour reprendre le terme de Laetitia Recayte, France Télévisions travaille à une refonte « assez radicale » de Pluzz, annoncée pour le printemps, a annoncé Delphine Ernotte Cunci. L'objectif est d'« exposer la totalité des contenus qui passent à la télévision ». C'est-à-dire de rassembler l'offre gratuite de rattrapage (Pluzz) et celle payante à l'acte, actuellement proposée sur PluzzVàD. franceinfo : une « réussite » avec 0,3 % de pda en novembre, selon Delphine Ernotte Cunci Interrogée par des députés parfois sceptiques sur la nécessite de lancer franceinfo, Delphine Ernotte Cunci, pdg de France Télévisions, a assuré que cette offre publique d'information montée avec Radio France, l'INA et France Médias Monde, était une « réussite », lors de son audition ce mercredi par les commissions en charge des Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale. Réussite sur le numérique d'abord où « nous avons réussi à prouver, avec Radio France, que 1+1, ça faisait 3 » en obtenant des résultats dépassant la simple addition des pratiquants (internet, applications, réseaux sociaux) des anciennes offres FranceTV Info et France Info, a-t-elle expliqué. En novembre, le site a enregistré 64 millions de visites, soit une hausse de 25 % sur un mois. Delphine Ernotte Cunci a aussi considéré que le lancement de la chaîne linéaire était réussi : elle a touché 18,7 millions de téléspectateurs en novembre, selon la seule donnée Médiamétrie à laquelle le groupe est abonné. Ce qui correspond à « à peu près 0,3 % » de pda, soit le niveau de son lancement en septembre, a-t-elle précisé. Ce résultat, qui place franceinfo derrière iTELE (0,4 % de pdg), pénalisée par une longue grève, et LCI (0,6 %), est « super bien », a-t-elle considéré. « BFM TV [3,1 % de pda en novembre, ndlr] n'a pas démarré avec 0,3 % » a-t-elle ajouté, reconnaissant qu'elle pensait que franceinfo démarrerait « à 0,1 % ». « C'est un travail qui prend des années », a-t-elle insisté, mettant également en avant une numération plus lointaine dans les offres de SFR et exNumericable et la non-mise à jour des adaptateurs TNT par une partie des foyers. Pour elle, franceinfo a un vrai problème « d'accessibilité », pour un foyer sur deux. « Relever des défis incroyables » La satisfaction de Delphine Ernotte Cunci va au-delà de ces résultats d'audience : « Notre premier pari éditorial sur la chaîne d'information était de faire différent. Je crois que cette différence, on l'a gagnée, car les téléspectateurs nous Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 05/18 le disent. » Autre succès : « On n'est pas peu fiers d'avoir passé outre les dissensions qui pouvaient exister entre nos maisons historiques », a souligné Delphine Ernotte Cunci, évoquant la dissolution de l'ORTF. Enfin, franceinfo a réussi, selon elle, à prouver que France Télévisions et ses équipes peuvent « relever des défis incroyables ». Elle a d'ailleurs assuré vouloir « retisser des liens de confiance avec les salariés » ; le groupe a, selon elle, « besoin d'un horizon clair », d'un « regard bienveillant pour affronter des réformes difficiles ». Rappelons que le projet de contrat d'objectifs et de moyens 2016-2020 prévoit de faire porter l'essentiel des efforts sur le fonctionnement même de l'entreprise, notamment sur la masse salariale avec le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux (soit 500 départs) (nos informations du 13 juillet). Interrogée sur le « coût complet » de franceinfo, Delphine Ernotte Cunci a assuré de l'impossibilité de son calcul, du fait des synergies avec les autres rédactions du groupe et de « l'usine à gaz » que représenterait la valorisation de chaque intervention venue d'une d'elles : franceinfo « n'est pas une entité juridique propre », a-t-elle rappelé. D'où l'adoption, par France Télévisions comme Radio France, du vocable « maîtriser le surcoût », issu des recrutements, des investissements, du coût d'exploitation du plateau, etc., a-t-elle expliqué. France Télévisions : les notes de frais de la direction bientôt publiques Les notes de frais des dirigeants de France Télévisions vont bientôt être rendues publiques par souci de transparence, a indiqué ce mercredi Delphine Ernotte Cunci, présidente du groupe public. « Nous avons décidé de communiquer les notes de frais des membres du comité exécutif : les miennes et la moyenne des membres du comité exécutif », a-t-elle précisé lors d'une audition devant les commissions de la Culture et des Finances de l'Assemblée nationale. Ces données seraient publiées sur le site de France Télévisions. « Je ne sais pas s'il y a beaucoup d'entreprises publiques qui font ça », a-t-elle remarqué. Cette mesure de transparence avait été évoquée dans un arsenal de mesures présentées en octobre devant le conseil d'administration, destinées à améliorer « la gestion de l'entreprise ainsi qu'à renforcer son exemplarité et son intégrité ». Elle fait suite à la démission en 2015 de la présidente de l'INA, Agnès Saal, qui avait dépensé 40 000 euros en frais de taxis. France Télévisions s'inspire aussi de son équivalent britannique, la BBC, qui publie depuis 2009 les rémunérations et les notes de frais de ses dirigeants de façon très précise. Vivendi : le groupe franchit le seuil de 25 % du capital d'Ubisoft Vivendi a porté à plus de 25 % sa part dans l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft, contre un peu plus de 24 % au dernier comptage, a annoncé le groupe ce mercredi. L'entreprise en détient, au 7 décembre, 25,15 % du capital et 22,92 % des droits de vote, suite à l'acquisition d'actions sur le marché, précise-t-il. Vivendi a lancé, en octobre 2015, une double offensive sur les deux éditeurs de jeux vidéo fondés par les frères Guillemot, Ubisoft et Gameloft, attiré par des synergies possibles avec Canal+ et ses autres filiales. Le sort de Gameloft avait été vite réglé après une offre publique d'achat (OPA) hostile, qui a permis à Vivendi de s'emparer de l'éditeur de jeux pour mobiles en juin. Dans son communiqué, Vivendi répète ne pas envisager de « déposer une offre publique sur Ubisoft, ni d'en acquérir le contrôle ». En revanche, il envisage de « poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché » et continue « de souhaiter l'établissement d'une collaboration fructueuse » avec l'entreprise ainsi qu'une « recomposition [de son] conseil d'administration en vue, notamment, d'y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale ». Son investissement dans la société « participe d'une vision stratégique de convergence opérationnelle entre les contenus et les plates-formes de Vivendi et les productions d'Ubisoft dans le domaine des jeux vidéo », explique-t-il. ____________________________________________________________________ Institutionnel Pub / Programmes enfants : le Sénat adopte définitivement la proposition de loi Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le Sénat a définitivement adopté la proposition de loi relative à la suppression de la publicité commerciale dans les programmes jeunesse de la télévision publique. Ce texte, d'origine sénatoriale, était examiné en deuxième lecture. Seul l'article 1er restait en discussion, l'Assemblée nationale ayant adopté en première lecture l'article 2 dans sa rédaction issue des travaux du Sénat. Sur proposition de sa rapporteure, Corinne Bouchoux, la commission de la Culture avait adopté la proposition de loi, sans modification, par rapport aux travaux issus de l'Assemblée nationale. Après avoir rappelé que l'Etat et le groupe France Télévisions avaient tiré toutes les conséquences de ce texte dans le projet de COM du groupe public à partir de 2018, la commission a en effet souhaité une adoption rapide de la proposition de loi. En séance publique, le texte n'a pas été modifié. Il est définitivement adopté. www.satellimag.fr |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 06/18 Budget rectificatif : les députés ont adopté la « taxe YouTube » Les députés ont adopté mardi, tard dans la soirée, la taxe sur les revenus publicitaires des sites mettant à disposition des vidéos gratuites ou payantes sur internet, dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2016. Le gouvernement avait émis un avis défavorable estimant que le recouvrement sera complexe pour un revenu faible. Cette taxe, surnommée « taxe YouTube », avait été pourtant écartée en séance il y a un mois lors des discussions sur le projet de budget 2017, après un vif débat entre certains députés PS et le gouvernement. Mais ces députés, comme la rapporteur générale du budget Valérie Rabault ou Yann Galut, ont assuré avoir tenu compte des critiques émises lors du premier débat dans leur nouvelle version de l'amendement, adoptée en commission (nos informations du 1er décembre). Cette taxe, qui va abonder le CNC, « c'est le financement de la création cinématographique par les utilisateurs du cinéma. On taxe la vidéo payante, la vidéo en replay et on ne pourrait pas taxer les plates-formes gratuites ? », a justifié le député PS Pierre-Alain Muet. 1 M€ seulement issus de cette taxe, selon Christian Eckert Le secrétaire d'Etat au Budget Christian Eckert a relativisé le produit de cette taxe, qui serait « d'un million d'euros » seulement, « sans rapport avec les chiffres d'affaires » de ces multinationales. « On ne répond pas là à la question de l'optimisation fiscale agressive. La taxation des géants numériques se réglera au niveau international », a-t-il fait remarquer. Christian Eckert craint qu'il « soit difficile de recouvrer cette taxe auprès de diffuseurs étrangers, qui ne serait perçue que lorsque des Français visionnent ces vidéos ». La taxe sera due par tout opérateur, quel que soit son lieu d'établissement, proposant un service en France qui donne ou permet l'accès, à titre onéreux ou gratuit, à des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles ou autres contenus audiovisuels. « Seront ainsi considérés comme redevables de la taxe tant les éditeurs de services de médias audiovisuels à la demande (comme UniversCiné ou iTunes) que les platesformes communautaires (du type YouTube ou Dailymotion), dès lors qu'elles permettent d'accéder à des contenus audiovisuels », expliquent ces députés dans l'exposé des motifs de leur amendement. « Toutefois, dans ce cas, pour tenir compte de la spécificité des contenus audiovisuels disponibles via ces services, pouvant comprendre une part importante de contenus amateurs, créés par des utilisateurs privés, il est prévu un abattement d'assiette de 66 % au lieu de l'abattement de 4 % dans les autres cas », soulignent-ils. En outre, les services dont les contenus audiovisuels sont secondaires, comme les sites de presse, les services « dont l'objet principal est consacré à l'information », ainsi que les services « dont l'activité est de diffuser les informations sur les œuvres auprès du public » seront exclus du dispositif. Le taux de la taxe reste inchangé : il est de 2 % et passe à 10 % lorsque les recettes publicitaires ou de parrainage sont liées « à la diffusion de contenus et œuvres cinématographiques ou audiovisuelles à caractère pornographique ou violent ». Assemblée / Adoption de la taxe YouTube : les réactions (SACD, ARP, Scam, Bloc…) Les députés ont adopté mardi dans la soirée, contre l'avis du gouvernement, la taxe sur les revenus publicitaires des sites mettant à disposition des vidéos gratuites ou payantes sur internet, dans le cadre de l'examen du budget rectificatif 2016 (lire ci-dessus). Surnommée « taxe YouTube », cette taxe qui est affectée au CNC, avait été écartée en séance il y a un mois, lors des discussions sur le projet de budget 2017 (nos informations du 24 octobre). Voici les réactions qui nous sont parvenues : – La SACD : une mesure « utile et indispensable » La SACD a salué ce mercredi le vote de la « taxe YouTube ». « C'est un choix fort qui a été fait par la représentation nationale, à l'initiative notamment de Karine Berger, députée des Hautes-Alpes, et de Marcel Rogemont, député d'Ille-et-Vilaine », souligne la société d'auteurs. Cette mesure « utile et indispensable » « permettra notamment de soumettre l'ensemble des services proposant et diffusant des œuvres audiovisuelles et cinématographiques par le biais de la vidéo, physique ou numérique, de manière payante ou gratuite, à une taxe faible de 2 % », se félicite la SACD, ajoutant que « pour les plates-formes numériques gratuites, qui restaient, seules et de manière injustifiée à ne pas payer cette taxe, cela représenterait une taxe de 2 % des recettes publicitaires générées, sans aucune conséquence financière pour le public français ». « Au final, ce dispositif est d'autant plus essentiel qu'il répond à un enjeu capital : moderniser le financement de la création audiovisuelle et cinématographique et renforcer le soutien aux créateurs du numérique et aux youtubeurs tout en assurant une stricte égalité entre des services et des plates-formes qui ont pour activité de distribuer et de mettre à disposition des œuvres audiovisuelles et cinématographiques », fait-elle valoir. – L'ARP : « une avancée fondamentale en faveur de la création » Les cinéastes de l'ARP se réjouissent de ce vote et remercient « les députés socialistes Karine Berger, Pierre-Alain Muet et Yann Galut, Valérie Rabault, rapporteur générale du budget, Marcel Rogemont, auteur de l'amendement, et Michel Herbillon, député Les Républicains ». « L'inscription dans la loi de ce principe vertueux, selon lequel tous ceux qui profitent de la création doivent contribuer à son financement, représente une avancée fondamentale en faveur de la création », fait valoir l'organisation professionnelle, ajoutant qu'« elle affirme aussi l'objectif d'une équité fiscale et d'une responsabilité partagée entre plates-formes payantes et gratuites ». – La Scam : « une extension avant tout commandée par l'équité » Même satisfecit pour la Scam qui considère que « les platesformes de vidéos en ligne dès lors qu'elles ciblent le public français, qu'elles soient payantes ou gratuites, qu'elles soient ou non établies à l'étranger, doivent contribuer Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 07/18 au financement de l'audiovisuel dans les mêmes termes ». La société civile des auteurs multimédia rappelle que « les taxes affectées qui alimentent le CNC ont progressivement été étendues aux fournisseurs d'accès à internet et aux platesformes de vidéo à la demande. Il est logique qu'elles s'appliquent aux plates-formes gratuites de partage de vidéos qui concourent également à l'exposition des œuvres audiovisuelles ». « Cette extension était avant tout commandée par l'équité », ajoute-t-elle. Et de souligner : « Il n'était et il n'est pas question de créer une taxe qui a pour objet de stigmatiser un opérateur en particulier ou un modèle économique de diffusion. Il n'existe pas de "taxe YouTube". Il s'agit de poursuivre une adaptation déjà entamée des sources de financement de la création audiovisuelle et cinématographique compte tenu des évolutions technologiques. » La Scam souhaite que « ce vote inspire les parlementaires européens qui travaillent actuellement sur une réforme de la directive SMA ». liaison des organisations du cinéma. Et de souligner : « Les opérateurs qui tirent profit de la mise à disposition des œuvres doivent contribuer au financement des œuvres à venir : c'est sur ce principe que s'est construit l'exception culturelle et sur ce principe seul que nous protégerons et pérenniserons une création française et européenne ambitieuse et renouvelée. » – Le Bloc : « un premier pas déterminant » Les syndicats de producteurs audiovisuels – Satev, Spect, SPFA, SPI et Uspa – se sont également réjouis de ce vote dans un communiqué commun. Il s'agit, pour eux, d'une mesure « indispensable pour moderniser le dispositif de financement de la création audiovisuelle et cinématographique » en y intégrant des acteurs qui diffusent des œuvres françaises sans les financer. Elle « constitue une avancée significative vers une convergence plus grande de tous les acteurs, historiques ou nouveaux entrants, qui diffusent des œuvres ». Comme les autres, ces organisations soulignent donc aussi l'aspect d'« équité fiscale » entre les acteurs, quel que soit leur pays d'origine. Le Bloc se réjouit du vote de cette disposition, considérant qu'« elle permet d'assurer une équité fiscale entre les acteurs de la vidéo physique et les services de médias audiovisuels en ligne, mettant à disposition les œuvres à titre onéreux ou gratuit ». « Ce premier pas est déterminant pour rétablir une égalité de traitement entre les différents acteurs du marché, acter d'une participation des plates-formes internet au financement des œuvres qu'elles diffusent, et donc œuvrer à la nécessaire modernisation du financement de la création à l'heure du numérique », fait valoir le Bureau de – La Guilde des scénaristes : « une plus grande équité » dans le secteur Pour la Guilde des scénaristes, ce vote des députés ouvre la « perspective » d'une contribution au financement de la création française par des « acteurs internationaux ». Il va dans le sens d'une « plus grande équité entre les opérateurs du secteur ». – Satev, Spect, SPFA, SPI, Uspa : modernisation du financement de la création F2M / Assemblée : avis favorable sur le projet de COM ; la pdg défend le niveau de la masse salariale La commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'Assemblée nationale a rendu ce mercredi à l'unanimité un avis favorable sur le projet de contrat d'objectifs et de moyens (COM) de France Médias Monde (F2M) pour 2016-2020. Il prévoit une augmentation de la ressource publique de 23,1 millions d'euros sur la période à 267 M€, avec une hausse de 3,1 % en 2017 (soit 7,53 M€) puis de 1,9 % par an sur le reste du COM. Le vote a suivi l'audition par la commission de MarieChristine Saragosse, pdg de F2M, sur l'exécution du précédent COM 2013-2015 et le projet de COM 2016-2020 du groupe qui réunit France 24, RFI et Monte Carlo Daoualiya. Globalement, elle a reçu un satisfecit des députés. Depuis son arrivée en 2012, la situation de tensions et de conflits qu'elle avait trouvée a été pacifiée, le regroupement des trois entités en un vrai groupe a été réalisé. Un accord d'entreprise global harmonisant les situations des salariés des trois entreprises regroupées a finalement été conclu et entrera en application au 1er janvier 2017. La couverture mondiale de l'ensemble des antennes atteint 325 millions de foyers contre 206 en 2012, l'entreprise est restée à l'équilibre sur la période et a fait progresser ses recettes propres de 15 % à 8 M€. France 24, encore balbutiante en 2012, atteint 51 millions de téléspectateurs dans 64 pays, et RFI, 40 millions dans 37 pays, en hausse de 16 %. Avec le développement de la présence sur le numérique, la refonte des sites, le groupe a cumulé au total 135 millions de contacts sur les quatre années du COM. « Nous sommes des entreprises de main-d'œuvre » Toutefois, le rapporteur de la commission, Marcel Rogemont (PS), a regretté que l'objectif de contenir la masse salariale à 51 % des charges n'ait pas été atteint. En 2015, elle s'est montée à 54 % malgré deux plans de départs financés par l'Etat pour un coût de 65 M€. L'effectif est passé de 1 703 équivalents temps plein (ETP) en 2012 à 1 840 fin 2016, au détriment de dépenses de communication et de marketing nécessaires pour la conquête de nouveaux territoires, a pointé le rapporteur. Assurant avoir remboursé ce coût à l'Etat, Marie-Christine Saragosse assume « d'avoir augmenté les effectifs. Nous sommes des entreprises de main-d'œuvre », a-t-elle insisté. Elle s'est par exemple refusé à fusionner le signal de RFI Afrique et de RFI pour ne pas affaiblir « l'outil majeur d'influence en Afrique qu'est RFI ». Des ETP ont été affectés à la reconstitution d'équipes linguistiques pour les sites internet, et d'autres à la réalisation de modules pour la chaîne d'information franceinfo. Les développements prévus au prochain COM, notamment le lancement en 2017 Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 08/18 d'une rédaction hispanophone à Bogota, pour France 24, pour un coût de 2,9 M€ en 2017, puis de 7,3 M€ en année pleine, le renforcement de la présence en Inde… conduiront à un effectif de 1 850 ETP fin 2020. Comme elle l'avait fait devant la commission des Affaires étrangères (nos informations du 16 novembre), la pdg a comparé la faiblesse des moyens de F2M, au regard de ceux alloués à la BBC, Al-Jazira, ou même Deutsche Welle, et réaffirmé l'objectif d'augmenter les ressources propres de 15 % sur le nouveau COM à 10 M€, comme ce fut le cas sur le précédent COM, notamment grâce à des décrochages publicitaires sur le signal Afrique et la monétisation de l'audience sur les réseaux sociaux. Elle compte ouvrir des discussions avec Facebook et YouTube à ce sujet. Arte : adoption à l'unanimité du projet de COM 2017-2021 par la commission Culture du Sénat Approuvé à l'unanimité par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale à la mi-novembre, le projet de contrat d'objectifs et de moyens (COM) d'Arte France pour la période 2017-2021 a été également adopté à l'unanimité par la commission de la Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat, ce mercredi matin, après une audition de sa présidente le 30 novembre. L'ensemble des groupes ont donné un satisfecit au texte. Dans son intervention, Jean-Pierre Leleux, le rapporteur sur la mission Médias, a salué l'ambition du projet, ajoutant que « la masse salariale reste maîtrisée et les frais de structure font l'objet d'économies, grâce à une politique d'appel d'offres systématique, très efficace, claire et transparente ». Rappelons que le projet de COM repose sur neuf objectifs,autour de trois grands axes stratégiques donnant la priorité à la création et aux inédits en journée (nos informations du 16 novembre). Les 10 millions d'euros supplémentaires qui devraient être accordés en 2017 à travers la contribution à l'audiovisuel public seront ainsi intégralement dépensés dans ce domaine. S'y ajouteront 3 M€ que mobilisera Arte France sur son solde. Au total, les engagements de la partie française vont ainsi croître de « près de 10 % en 2017 » ; le seuil minimum d'investissement de 77 M€ en 2016 sera porté à 84 M€ en 2017 et à 90 M€ à la fin du COM. La chaîne veut, dans ce cadre, renforcer sa grille de journée, qui souffre de trop de rediffusions : elle prévoit ainsi de lancer, en mars, une émission quotidienne (nos informations du 16 novembre). « Des leçons à tirer pour le reste de l'audiovisuel public » Dans son intervention, Jean-Pierre Leleux a salué l'évolution d'Arte France dont « l'audience il y a quelques années était encore modeste ». « Cette chaîne a changé pour s'éloigner d'une vision peu accessible de la culture pour engager un dialogue exigeant avec le plus grand nombre sans céder sur les valeurs de la chaîne et l'ambition européenne constamment réaffirmée. C'est cette évolution éditoriale qui a permis l'augmentation de l'audience de +50 % en France en cinq ans (2,2 % de pda contre 1,5 %) et de +30 % en Allemagne », a fait valoir le sénateur. Pour Jean-Pierre Leleux, « cette expérience […] doit nous interroger sur les leçons qui pourraient être tirées pour le reste de notre audiovisuel public ». Il précise identifier cinq raisons au succès d'Arte France : « une identité et un positionnement forts, avec une antenne sans publicité et un habillage spécifique ; une programmation originale (28 minutes, Silex and the City…) ; une politique de production plus moderne ; un esprit pionnier dans le numérique et enfin, une conviction forte sur l'évolution des usages ». « Sur Arte, tout est fait pour que le téléspectateur soit le sujet au lieu d'être un objet », indique le sénateur. En matière de production, Arte France, bien que non soumise à la réglementation, « travaille quasiment exclusivement avec les producteurs indépendants mais en obtenant davantage de droits, notamment pour présenter les œuvres en replay », souligne-t-il. Pour Jean-Pierre Leleux, « au-delà de cette politique novatrice en termes de supports, ce qui est frappant, c'est le fait qu'Arte se projette dès aujourd'hui dans l'avenir en actant l'affaiblissement irrémédiable du linéaire. […] Pour Véronique Cayla, le problème n'est pas de savoir si le linéaire va disparaître mais quand. » Et de conclure : « Arte est plus qu'une chaîne de télévision, c'est d'abord une ambition. » CNC : Christophe Tardieu appelle les professionnels à se mobiliser à Bruxelles Le dg du CNC, Christophe Tardieu, a appelé les professionnels de l'audiovisuel à « aider » les pouvoirs publics et à « combattre [à leurs côtés] sur des enjeux au niveau national et européen », à l'occasion des rencontres Circulez, il y a tant à voir !, organisées par le Sedpa mardi. Des « sujets fondamentaux » sont, selon lui, aujourd'hui en discussion, qu'il s'agisse de la taxe dite YouTube ici ou de la « remise en cause », par Bruxelles, de « quelques principes », comme la territorialité des droits, dispositif « fondateur de notre écosystème », a-t-il expliqué. Christophe Tardieu a également évoqué la réforme du droit d'auteur voulue par la Commission européenne et la révision de la directive sur les services de médias audiovisuels (SMA), dans laquelle il faut « défendre les grands principes », notamment les quotas d'œuvres européennes. Pour lui, la première proposition de Bruxelles – au moins 20 % pour les services à la demande (nos informations du 26 mai) – est « intéressante mais nettement insuffisante ». Comme l'est la position du Parlement, prêt à monter à 30 à 40 %. « Il faut aller plus loin. Pour cela, il faut que les professionnels se mobilisent », a-t-il considéré. « Il faut qu'une parole extrêmement forte soit portée à Bruxelles. Si Bruxelles ne défend pas les quotas européens, qui le fera ? » Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel. Abonnements : Véronique Olasz, Sophie Baudet – Tél : 01 40 29 47 48 – [email protected], www.satellifax.com/abonnement 3 mois : 1 000 €, 1 an : 3 500 €. Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 09/18 Chaînes hertziennes historiques France 2 / Après-midi : la baisse d'audience n'est « pas dramatique », selon Delphine Ernotte Cunci La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, a défendu, devant des députés, les programmes de France 2, malgré leurs faibles audiences, lors de son audition par les commissions en charge des Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale, ce mercredi. Rappelant cette « injonction contradictoire » qui frappe depuis « toujours » le service public (ne pas être soumis aux audiences tout en devant en recueillir de bonnes), elle a expliqué que « changer les programmes », c'est « prendre un risque ». Rappelons que France 2 a atteint son bas niveau historique en octobre à 12,3 % de pda, en raison de cette grille d'après-midi lancée en septembre, et n'a regagné que 0,1 point en novembre (nos informations des 2 et 29 novembre). La baisse d'audience n'est « pas dramatique », a estimé Delphine Ernotte Cunci. Pour elle, « l'essentiel est de ne pas rougir des programmes de France 2 ». Et, de ce point de vue là, elle assume les choix faits par la chaîne. « Rien ne presse, d'autant que les après-midi ne sont pas énormes dans les revenus publicitaires », a-t-elle ajouté. France 2 prendra des décisions le temps venu : « Les audiences, ça va, ça vient. On ne peut pas piloter avec l'anecdote de l'audience. » ______________________________________________________ Industrie des programmes Export : la France manque de séries longues, en fiction et en documentaire Malgré son record à l'exportation l'an passé, la filière de l'audiovisuel doit faire attention à un possible contrecoup si elle ne s'adapte pas à la demande internationale, selon des participants aux rencontres organisées mardi par le Sedpa. Elle doit notamment s'atteler à produire des séries longues et à diversifier sa fiction, dans ses formats, ses coûts et ses méthodes de production. Alors que l'industrie française de l'audiovisuel se félicite de chiffres records à l'export (près de 165 millions d'euros) en 2015 malgré un contexte mondial durci (multiplication des acteurs mais baisse des prix, concurrence accrue dans l'offre de programmes), elle a encore des « défis » à relever, a noté Mathieu Béjot, délégué général de TVFI, à l'occasion des rencontres Circulez, il y a tant à voir !, organisées par le Sedpa, mardi 6 décembre. Outre le format, genre sur lequel « tout reste à faire », les catalogues des distributeurs manquent de séries longues. Que ce soit en fiction ou en documentaire et, dans ce domaine, pas seulement sur du « factual » mais aussi de l'animalier, du voyage ou de la découverte, a confirmé Jean Dufour (Ampersand), lors d'un débat sur la mutation de la distribution. Trouver des relais de financement « En Afrique, les fictions françaises ont été éradiquées du marché car les diffuseurs cherchent des novelas. Or, nous n'avons pas de séries longues. Et où sont les séries familiales, les fictions jeunesse ? Il y a une vraie économie là-dessus », at-il ajouté. Pour Thomas Anargyros (EuropaCorp Television), « la France profite d'une part » d'un phénomène « d'expansion généralisée mondiale tellement forte que la demande tire réellement le marché ». Mais, si rien n'est fait, elle subira, « d'ici quatre-cinq ans », un « contrecoup extrêmement sévère sur ses résultats à l'export ». Son constat est sévère : « A la marge, la production de fiction est plus innovante, mais cela reste à la marge. » Pour le producteur, l'enjeu du volume de production devient « crucial ». Il stagne, en fiction, à 700-750 heures par an sur des formats de 52' ou de 90', produits pour le prime time, donc destinés à « un public de plus en plus vieillissant ». Avec, parallèlement, la question du coût et de l'amortissement de ces œuvres en prime time, ce qui rend « le rôle de la distribution centrale ». Il faut donc trouver des « relais de financement, pour permettre d'augmenter ce volume », a considéré Thomas Anargyros. La TNT ne joue pas son rôle Pour Marc du Pontavice (Xilam), « la solution aurait dû venir de la TNT » qui, dans les faits, est dans un « système délirant » dans lequel les chaînes « font du cinéma, là où elles devraient produire de la fiction à bas coût ». Celle-ci « devrait être conçue pour l'international avec des coûts plus bas », a-t-il ajouté, évoquant l'idée de « réécrire le système des quotas ». Pour les participants aux débats, le corollaire de cette hausse de volume est la diversification de la production, dans les formats, les méthodes de production et les coûts, y compris pour le prime time. « On en est très très loin », a estimé Thomas Anargyros : contrairement à certains pays qui ne fonctionnent pas à prix unique, « en France, on sait, à 50 000 € près ce qu'on va avoir ». Les diffuseurs, historiques tout au moins, se posent eux aussi des questions du même ordre. TF1, qui a « fortement travaillé sa ligne éditoriale », « souhaite diversifier sa typologie de fiction », a ainsi souligné Stéphane Eveillard, directeur des acquisitions de fictions françaises et du flux. La chaîne mène des réflexions sur de nouveaux modes de financements et de production avec, en point « central », la distribution, puisque l'une des interrogations qui se pose est : « Comment nouer des partenariats pour proposer demain des œuvres ambitieuses ? » Une démarche à entamer collectivement Laetitia Recayte, directrice du développement commercial de France Télévisions, a, elle aussi, rappelé la volonté du groupe de produire et d'investir davantage. Comme l'a d'ailleurs également fait sa présidente, Delphine Ernotte Cunci, lors de son audition conjointe par les commissions en charge des Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 10/18 Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale, ce mercredi. L'entreprise veut « élargir le spectre », « diversifier les formats », développer ses capacités à « produire du low cost comme des fictions prestigieuses », a-t-elle expliqué aux députés. Rappelons que France 2 a lancé des appels à projets pour de nouvelles cases de fiction en seconde partie de soirée et, le dimanche, en access, dont la clôture est fixée fin décembre (nos informations du 7 juillet). Quant à France 3, elle a lancé la série policière Tandem, après le succès du pilote (2 x 52' – 3,9 millions de téléspectateurs pour 15,8 % de pda) diffusé le 29 mars, une « fiction à coûts maîtrisés » (nos informations du 6 avril). Le producteur, DEMD bénéficie d'un « partenariat avec la chaîne et de subventions régionales », a expliqué Thierry Langlois, dg délégué en charge des activités de productions télévisuelles en France de la maison mère, Lagardère Studios. Le budget est de 470 000 € pour un 52', sur la base de 12 épisodes avec « un taux de marge extrêmement faible », a-t-il précisé. Pour Laetitia Recayte, se pose toutefois la question du « coût de la production en France ». « Si on ne l'aborde pas globalement, on n'avancera pas. Les diffuseurs ne peuvent pas être la variable d'ajustement », a-t-elle estimé. « A l'origine, c'est un choix éditorial qui dit qu'il faut produire x séries de tant d'épisodes à tel coût », lui a répondu Thomas Anargyros : « Si on enclenche ça, on arrivera à un système gagnant-gagnant. » La démarche doit être faite « collectivement », avec « l'ensemble des maillons de la chaîne [techniciens, comédiens…] », a insisté Laetitia Recayte. Elle a aussi « [espéré] que les pouvoirs publics accompagneront cette démarche-là ». France Télévisions : les projets des ex-salariés devenus producteurs traités par d'autres équipes France Télévisions a édicté une règle concernant les salariés qui quittent l'entreprise pour rejoindre une société de production, a annoncé sa présidente, Delphine Ernotte Cunci, en réponse à des députés, lors de son audition par les commissions en charge des Affaires culturelles et des Finances de l'Assemblée nationale, ce mercredi. Dans ce cas, le groupe « décentralise la décision. [Son projet] n'est traité ni par son équipe, ni par son ancien patron », a-t-elle expliqué. Et ce pendant un an. « Il n'y a pas de solution radicale et simple », a-telle considéré, soulignant la nécessité de conserver une « fluidité » au niveau de l'emploi et des « perspectives de carrière » pour les salariés. Delphine Ernotte Cunci a par ailleurs rappelé la création d'un poste de « déontologue », confié à Laure Haguenauer, nommée directrice en charge de l'éthique et de la déontologie. Un code de déontologie a également été conçu et présenté au conseil d'administration de France Télévisions, a-t-elle ajouté. Sur la question des remarques de la Cour des comptes sur l'absence de mise en concurrence de certains contrats (nos informations du 24 octobre), elle a indiqué qu'ils avaient « tous été renégociés ». Le groupe a également « refait des appels d'offres et continue à consolider des accords-cadres », a-t-elle ajouté. Elle a également souligné par ailleurs le « renforcement » de l'équipe de la direction des achats ces deux dernières années. France 2 / Eloa Prod : tournage en Guadeloupe de l'unitaire Le rêve français France 2 et Eloa Prod (France Zobda et Jean-Lou Monthieux) ont lancé fin novembre le tournage en Guadeloupe de l'unitaire Le rêve français (90') réalisé par Christian Faure qui cosigne le scénario avec Sandro Agenor et Alain Agat. L'histoire se déroule de 1963 à nos jours. Une période pendant laquelle des familles d'outre-mer vont connaître des destins mêlés et singuliers entre leurs terres d'origine et la métropole. Le Bumidom (Bureau de migration d'outre-mer) déclencha de nombreux départs d'Ultramarins entre 18 et 35 ans avec l'appel de la loi Debré, leur proposant une vie meilleure, un eldorado après la crise et le chômage dus à la fermeture des industries sucrières. Doris, incarnée par Aïssa Maïga (Les poupées russes, Bamako…) et Samuel, interprété par Yann Gael (Duel au soleil sur France 2), originaires de Guadeloupe et Charley (Aude Legastelois), de la Réunion sont de ceux qui ont franchi le cap de leur « rêve français ». Egalement au casting : Ambroise Michel (Cut, Plus belle la vie), Sohée Monthieux, Firmine Richard, Jocelyne Beroard, Pierre Rousselet ou encore Samuel Etifier. Le tournage se déroule en Guadeloupe jusqu'au 16 décembre puis du 16 janvier au 22 février en région parisienne. ___________________________________________________________________ Droits sportifs Canal+ / Afrique : diffuseur des compétitions officielles de la CAF pendant sept ans Le groupe Canal+ a annoncé ce mercredi avoir conclu un accord pour une durée de sept ans avec la Confédération africaine de football (CAF) et Lagardère Sports portant sur les droits de diffusion des plus prestigieuses compétitions officielles de la CAF. Le meilleur du football africain des clubs et des équipes nationales sera diffusé sur les antennes des chaînes Canal+ en Afrique francophone à compter du mois de janvier 2017. Outre la Coupe d'Afrique des Nations (CAN), Gabon 2017 qui sera retransmise en direct et en intégralité sur les chaînes Canal+ Sport du 14 janvier au 5 février, Canal+ diffusera également le championnat d'Afrique des Nations (CHAN), la Ligue des champions de la CAF, la Coupe de la Confédération de la CAF, la Super Coupe de la CAF, les matches de qualifications pour la prochaine Coupe du monde Fifa 2018, les phases finales de la CAN féminine, la CAN U17 (moins de 17 ans), la CAN U20 (moins de 20 ans), la CAN U23 (moins de 23 ans) et la CAN de Futsal. Présent en Afrique depuis plus de vingt ans, Canal+ couvre à ce jour plus de 25 pays à travers 10 filiales et plus de 30 partenaires et distributeurs et se revendique « premier opérateur de télévision payante par satellite en Afrique francophone » avec plus de 2 millions d'abonnés. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 11/18 Mondial de handball 2017 : beIN Sports sous-licencie 3 rencontres de phase finale au groupe TF1 Diffuseur officiel du Mondial masculin de handball 2017, qui se déroule en France du 11 au 29 janvier, beIN Sports a annoncé avoir sous-licencié trois rencontres de phase finale au groupe TF1. Ce dernier diffusera en clair et en exclusivité la finale du championnat masculin, avec ou sans la France, le 29 janvier à __________________________________________ Paris, et en cas de qualification de la France, le quart de finale et la demi-finale de la compétition. Un accord de sous-licence équivalent a également été conclu entre beIN Sports et le groupe TF1 pour le championnat du monde de handball féminin 2017 en Allemagne du 1er au 17 décembre 2017. TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Trace : France Télévisions Publicité Outre-Mer, régie exclusive pour les Antilles et la Guyane France Télévisions Publicité Outre-Mer devient, à compter du 1er janvier, la régie exclusive plurimédia (TV, radio et digital) du groupe Trace pour les Antilles et la Guyane, annoncent les deux partenaires dans un communiqué commun. Ce contrat concerne trois marques leader du groupe Trace : Trace FM Guadeloupe, Guyane et Martinique ; Trace Urban, première chaîne payante aux Antilles-Guyane, et Trace Tropical, la chaîne de référence des musiques tropicales ainsi que les sites et applications correspondants. Elles étaient précédemment en régie chez Global Media Antilles-Guyane (groupe Hersant Média). « Ces marques médias représentent une offre très puissante de l'univers 13-24 ans, cœur de cible du groupe Trace avec notamment Trace FM qui est la radio la plus écoutée en Martinique avec 31 % d'audience cumulée, et la 2e en Guadeloupe et Guyane », fait valoir le diffuseur. La commercialisation publicitaire des chaînes et stations du groupe se traduira notamment par des offres couplées avec les chaînes Outre-Mer 1ères de France Télévisions (Guadeloupe 1ère, Guyane 1ère et Martinique 1ère) dès janvier, précise le communiqué. « Je me réjouis d'amplifier notre partenariat avec Trace et de compléter la très belle offre de France TV Publicité Outre-Mer, qui conforte ainsi notre place de 1re régie publicitaire plurimédia de l'outre-mer », s'est félicitée Marianne Siproudhis, dg de France Télévisions Publicité. ___________________________________________________________________________ Justice Radio Courtoisie : le président de la station jugé pour « provocation à la haine raciale » Coefficient de blancheur des footballeurs, longévité des rescapés de la Shoah : Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie et candidat à la présidentielle, a comparu ce mercredi en correctionnelle, notamment pour « provocation à la haine raciale ». Pas moins de 14 textes publiés sur son site et ses comptes Twitter, entre décembre 2015 et juillet 2016, sont poursuivis par la justice pour « injures publiques, contestation de crimes contre l'humanité et provocation à la haine raciale ». Les réquisitions sont attendues dans la soirée. _____________________________________________________ Nominations, mouvements Groupe Vivendi : directrice juridique Caroline Le Masne de Chermont est promue au poste de directrice juridique de Vivendi, annonce le groupe. Elle est rattachée à Frédéric Crépin, secrétaire général du groupe. Elle succède à Laëtitia Ménasé qui vient d'être nommée directrice juridique de la filiale, groupe Canal+ (nos informations du 6 décembre). Après avoir passé cinq ans au sein du cabinet d'avocats Cleary Gottlieb Steen & Hamilton à Paris, Caroline Le Masne de Chermont a intégré le secrétariat général de Vivendi en 2007 où elle occupait le poste de directrice Droit des sociétés/fusions & acquisitions. Dans cette fonction, elle a travaillé sur de nombreuses opérations structurantes pour le groupe, dont la création puis la cession d'Activision Blizzard, la cession de SFR, l'acquisition puis la cession de l'opérateur télécoms brésilien GVT et, plus récemment, l'entrée au capital de Telecom Italia et l'offre publique d'acquisition sur Gameloft, précise le communiqué. Orange : Alexandre Bompard, patron de la Fnac Darty, nouvel administrateur Le pdg de Fnac Darty, Alexandre Bompard, va entrer au conseil d'administration de l'opérateur Orange en remplacement de Bernard Dufau qui en a démissionné, a annoncé ce mercredi le groupe de télécoms dans un communiqué. « Le conseil d'administration d'Orange […] a décidé de coopter Alexandre Bompard, pdg du groupe Fnac Darty, en qualité d'administrateur pour la durée du mandat restant à courir de Bernard Dufau », indique le groupe dans un communiqué. Cette nomination sera soumise à ratification lors de la prochaine assemblée générale d'Orange. Agé de 44 ans, Alexandre Bompard a été conseiller technique de François Fillon alors ministre des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité (avril-décembre 2003). Il a ensuite exercé entre 2004 et 2008 plusieurs responsabilités au sein Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 12/18 du groupe Canal+ : directeur de cabinet du président Bertrand Meheut (2004-2005) puis directeur des sports et des affaires publiques du groupe (juin 2005-juin 2008). En juin 2008, il est nommé pdg d'Europe 1 et d'Europe 1 Sport (Lagardère Active). En 2011, il rejoint la Fnac comme président et devient membre du comité exécutif de Kering (ex-PPR – PinaultPrintemps-Redoute). En 2016, il devient pdg du groupe Fnac Darty. Le conseil d'administration comporte 15 membres autour du pdg Stéphane Richard. C. Productions (Groupe M6) : secrétaire générale Pauline Véron-Reville est promue secrétaire générale de C. Productions, filiale de production du groupe M6. Elle prendra ses fonctions le 1er janvier, succédant à Jérémy Prince, en poste depuis 2013, qui quitte le groupe pour d'autres projets professionnels. Chez C. Productions depuis 2006, elle a successivement occupé les postes de chargée de production pour 100 % Foot, puis directrice de production pour 100 % Mag. Précédemment, en tant que directrice de production au sein de la rédaction de C. Productions depuis 2012, elle avait piloté notamment les émissions 66 minutes et Capital ainsi que les magazines et documentaires des chaînes thématiques, et les nouveaux projets. Son nouveau poste inclut les fonctions administratives, financières et juridiques de C. Productions, précise le communiqué. Suisse / SSR : directeur général Gilles Marchand, 54 ans, directeur de la TSR, succédera à Roger de Weck, à la direction générale de la SSR, à compter du 1er octobre 2017, a annoncé la société publique suisse de radiodiffusion et de télévision. Il avait pris en 2001, à l'âge de 38 ans, la tête de la Télévision Suisse Romande (TSR) devenue la RTSR en 2010, à l'heure de la convergence radio, télévision et internet. La SSR regroupe les quatre sociétés régionales de télévision et radio suisses correspondant aux quatre bassins linguistiques : SRGD, RTSR, CORSI, CRR. Gilles Marchand est président des Médias francophones publics. Suppléant du directeur général, il assure les relations internationales de la SSR qu'il représente auprès de l'UER, TV5 Monde, Euronews et d'autres instances. Le concours pour son remplacement au poste de directeur de la RTSR sera ouvert début décembre 2016 pour une nomination en avril 2017. ______________________________________________________________________ Distinctions Prix de la presse diplomatique : Gwendoline Debono (Europe 1), lauréate 2016 Le prix 2016 de la presse diplomatique française a été décerné mercredi à Gwendoline Debono, 29 ans, journaliste à Europe 1, pour ses reportages et sa couverture de la guerre en Irak, a annoncé l'Association de la presse diplomatique française (APDF). Le prix, décerné chaque année par le comité de l'APDF, est destiné à récompenser un journaliste professionnel pour son travail sur un sujet de l'actualité internationale. D'un montant de 2 000 euros, le prix de l'APDF sera remis en janvier à la journaliste par le président de l'association, Jacques Hubert-Rodier (Les Echos), en présence du chef de la diplomatie, Jean-Marc Ayrault. L'APDF compte quelque 140 membres. Le prix 2015 avait été décerné au journaliste burundais Esdras Ndikumana pour sa couverture du Burundi. En 2014, il avait été attribué au journaliste indépendant Harold Thibault, pour une série d'enquêtes sur la lutte anticorruption menée sous le président Xi Jinping. Celui de 2013 avait été remis à la journaliste francosyrienne indépendante Hala Kodmani pour sa couverture de la situation en Syrie. Nikos Aliagas : nouveau pensionnaire du musée Grévin L'animateur franco-grec Nikos Aliagas, 47 ans, l'une des stars de TF1 et d'Europe 1, a inauguré son double de cire mercredi soir au musée Grévin, en dédiant son entrée dans le temple des célébrités au public et à sa famille. « A moi d'être à la hauteur de votre invitation ! », a dit Nikos Aliagas, dans ses remerciements. « Je passe ma vie à mettre les autres dans la lumière. Je vois dans cette statue de cire mon grand-père et mon père Andreas à son arrivée en France qui lui a ouvert les bras », a ajouté l'animateur né à Paris en 1969. « C'est très étrange… Je suis très honoré et ému. […] Les feux de la rampe sont extraordinaires mais il faut connaître l'éphémère de cette flamme qui nous éclaire », a-t-il estimé face à son double, en présence de nombreuses personnalités dont l'ambassadrice de Grèce en France Maria Theofili, sa famille franco-grecque et les présidents de TF1 et de Lagardère Active (Europe 1), Gilles Pélisson et Denis Olivennes. Le couturier Jean-Paul Gaultier et les humoristes Anne Roumanoff et Nicolas Canteloup, comptaient aussi parmi les invités de l'impétrant. Dans son discours de réception, Stéphane Bern, président de l'académie Grévin, a salué en Nikos Aliagas « le professionnel passionné et l'homme élégant ». Journaliste de formation, Nikos Aliagas a débuté en 1993 sur la chaîne Euronews avant de rejoindre France 2 (Union libre) puis TF1 qui a fait de lui son animateur vedette pour les divertissements. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 13/18 Evénements franceinfo : rencontre-débat « Qui fait l'info ? » le 15 décembre franceinfo organise une rencontre-débat intitulée « Newstorm – Journalistes, youtubers, sondeurs, followers, citoyens… qui fait l'info ? », le jeudi 15 décembre de 19h à 21h au Studio 104 de la Maison de la radio. Avec Monique Dagnaud, directrice de recherche au CNRS spécialiste des médias, Cyril Linette et Emmanuel Alix, respectivement dg et directeur numérique de L'Equipe, Cécile Dehesdin, rédactrice en chef de BuzzFeed, JeanFrançois Pillou, directeur du développement numérique du groupe Figaro, Julia Cagé, économiste des médias, l'humoriste Nicole Ferroni, un youtubeur, un utilisateur de Periscope. Entrée 5€. Inscription sur le lien suivant : https://billetterie.maisondelaradio.fr _________________________________________________________________________ Clin d'œil Clin d'œil – Molotov : interdit aux plus de 85 ans ? Voulant rendre l'accès à l'application ultra-simple, les concepteurs de Molotov ne demandent que 3 informations à l'inscription : le mail, un mot de passe à créer,et la date de naissance. Evidemment, nous avons testé d'entrer une date éloignée, le 1er octobre 1917, espérant être l'abonné le plus ancien identifié. Nos 99 ans n'ont pas semblé effrayer Molotov et nous avons bien eu accès au service. Cependant, dans la partie « Mon profil » sur iPad, l'âge pris en compte est visiblement plus limité puisque la date de naissance la plus ancienne qu'il est possible d'entrer est 1931, soit 85 ans maximum. Et au-delà, on n'a plus le droit d'être Molotov fan ? (Ouf, ça marche encore pour Les-beaux-parents-du-JWgendre, mais tout juste !) _______________________________________________________________ Au fil des tweets... Mercredi's tweets : Daniac, Soyeux, Bailly, Weill, Labadie, Maestracci, Riester, Quillot, Bennani, Govciyan, Chenot... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax @daniacjessy Delphine Ernotte, pdg de @Francetele, invitée d'honneur du Dîner-Débat du Club AudioVisuel de Paris 'Quel avenir pour la télé publique ?' @NilouSoyeux Dîner Club Audiovisuel @DelphineErnotte : on va changer le nom de pluzz @NilouSoyeux Club AudioVisuel @DelphineErnotte : @Francetele finance 50 % de la création 60 % des Fictions 60 % des Documentaires @pbailly "Noël 2016 : grenade pour O. Schrameck ; rien sur le parrainage pour les chaînes" by @pbailly on @LinkedIn @Qofficiel #Quotidien quitte la 10 le temps d'une soirée, pour remettre les Q d'or aux femmes & aux hommes de 2016 ! RDV vendredi à 23h50 sur @TF1 ! @canalplus Les animateurs à la rencontre des abonnés Canal ! #MannequinChallenge #CanalPremierRang #CanalTour @SamuelEtienne Dites-moi si elle est pas trop TOP cette bande-annonce de @France3tv pour les Fêtes !!!! #france3power #rocknrollbaby @bendarag Clip de Noël : Les animateurs de France 3 surexcités au concert des marmottes @lemonde_pol Trois débats pour la primaire de la gauche : les jeudis 12 et 19 janvier, et le jeudi 25 janvier #LivePolitique @bendarag Ça va être la guerre entre TF1/FTV ET les chaînes info ! @FabienneSchmitt Tiens tiens @bompard, pdg de la #Fnac, proposé comme administrateur d'#Orange… Il met un pied dans la porte ? @PatrickSimonin Le mythique réalisateur de #BasicInstinct #RoboCop Paul #Verhoeven est mon invité sur @Tv5monde au @FIFM2016 #Hommage @alainweill Delphine Ernotte se trompe. Sur SFR Numericable FranceInfo TV bénéficie du numéro 50, LCI 51, Itele 52 et BFMTV 53. Cherchez l'erreur ! @JulienAlliot @alainweill On se demande bien pourquoi d'ailleurs… @BFMTV @bfmbusiness et @BFMParis auraient pu être logiquement à la suite… @joelwir @alainweill @JulienAlliot Mais la "gagnante" c'est @BFMParis en 49 ! @JulienAlliot @joelwir Pas sûr que ce soit si gagnant : quand pour l'info on a le réflexe 50 puis P+ on ne pense guère à P- ! @alainweill @BFMParis @LabadieLePacte Imbattable le site allo cine sur les recommandations ! Si vous avez aimé Baccalauréat vous pourriez aimer Cloclo Que dire !! @TF1Pro Très Large #leadership #JT20h @GillesBouleau à 6M tvsp PdA 24,6 % #JT13H @pernautjp à 5,1M et 42,4 % bravo @TF1LeJT et la Rédaction @m6publicite A l'approche de la #finale @LFAUIT s'envole ! 3.3 M tlsp +300 000 tlsp vs 1re #demifinale. #LFAUIT @EchosTechMedias Les jeunes délaissent l'alcool et la cigarette pour les écrans trib.al/vKe7Yap @MMaestracci D'après L'Equipe du jour, Bernard Laporte pourrait garder son émission sur RMC. Sur le fond ça me semble assez aberrant. @franckriester Très peiné par le décès de Marie-Paule Biosse Duplan qui s'est engagée toute sa vie en faveur du #cinéma. Mes pensées vont à ses proches. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 14/18 @DidierQuillot Allez @OL ce soir ! Toute la @Ligue1 et le foot français avec vous. 3 clubs de @Ligue1 en 1/8e @ChampionsLeague serait un beau message ! @jbennani77 RMC Sport recherche stagiaire vidéo pour le web, faites passer le message ! Et pour postuler c'est ici : [email protected] #rmcsport @PLechevallier #Cinéma : la salle dépassera 210 millions d'entrées en 2016 et elle bloque toujours la chrono. Pas super responsable comme position. @LeCNC @fandoetlis @PLechevallier @LeCNC Que ceux qui se sentent bloqués dénoncent l'accord et que le MCC abroge l'arrêté d'extension. @PLechevallier @fandoetlis @LeCNC on va leur ouvrir un compte Twitter pour qu'ils puissent s'exprimer… @europe1presse Un grand bravo à @gwendebono récompensée du prix 2016 de la presse diplomatique française eur1.fr/nACyTpQ @lobs #CaroleMatthieu Isabelle Adjani : "On est en pleine ubérisation de la société" bit.ly/2fAijvf @AGovciyan Très belle et émouvante cérémonie d'entrée au @museegrevin de @nikosaliagas entouré de sa famille, ses amis et de nombreuses personnalités ! @LCP Audiences, santé financière et "Goldorak" : @DelphineErnotte défend son bilan à @Francetele » http://bit.ly/2hjxDtF (@Wiels_J) #DirectAN @vinceleclercq #TaxeYouTube : un premier pas vers le financement de la #création par les #plateformes > http://www.europe1.fr/ @Sigis_mond Tout est encore à faire pour que la #TaxeYouTube devienne réellement intéressante pour les créateurs. @VictorChenot But de #TaxeYoutube ? Karine Berger : « atteindre les GAFA qui, la plupart du temps, échappent à l'impôt ». Ah. D'accord… via @Le_Figaro @david_lacombled Non la #TaxeYouTube ne favorisera pas la diversité culturelle, oui elle nuit à l'attractivité du marché publicitaire français @HK__49_3 Quel est ce régime où nuitamment, un obscur députaillon à QI de bulot cuit, @yanngalut, passe sa #taxeYoutube dans un hémicycle désert ? @TwittAir01 La #taxeYoutube (unique au monde) adoptée. Pour goinfrer le CNC (cinéma), abondant le milliard qu'il nous prend déjà. @ffcouture "La créativité n'existe pas sans la liberté", Jean-Pierre Blanc. #forumdelamode @flomidanton "Les culturelles sont en industries train de se transformer en marché de demande" @fredericjosue #sedpa #circulezopus3 @thbaumg "Créer une rémunération collective de nos clics ? Je m'en occupe dès mon arrivée à Matignon". @edouardbaer dans #pluspresdetoi @laRadioNova @AudeDassonville Patrice Gélinet : Contrairement à internet, la radio numérique terrestre est gratuite et anonyme… http://po.st/ORyJ8J via @telerama @HerveMarchon Tiens la #RNT bouge encore ? Un peu plus de #radios s'y mettent mais pas encore assez pour convaincre @vinceleclercq #Documentaire : le rapport #Jeanneau sur le soutien de @LeCNC en ligne. Clair et constructif > http://www.cnc.fr/web/fr/rapports//ressources/10658560… @InfoAbonneCanal Nous avons atteint 25 000 abonnés ! Un grand merci à vous tous. On débouche le champagne pour les 30 000 abonnés ? @SFR_Play [Actu TV] Pour les 15 ans de Melody, afin de lui souhaiter 1 #JoyeuxAnniversaire elle est accessible à tous jusqu'à la fin du mois ;) (Tweets relevés le mercredi 7 décembre) _________________________________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. RTBF / Plan stratégique pour 2022 : bouleversement du management dans un climat social délétère (Jean-François Munster, Le Soir, mercredi 7 décembre) Le plan stratégique de la RTBF pour 2022 devrait faire l'effet d'une bombe. La chaîne publique veut revoir en profondeur son organisation interne pour mieux s'adapter à l'ère numérique. Aujourd'hui, chaque média a sa propre direction générale. Le plan stratégique à venir entend les décloisonner, pour davantage de transversalité. Un premier grand pôle serait chargé de la production de contenus, peu importe le support (télé, radio ou web). Un second aurait alors pour mission de les éditer et les diffuser. […] Un gros travail sera en parallèle mené sur le management. On le sait, le climat social a été délétère cette année à la RTBF. Les burn-out se sont multipliés, le malaise a éclaté au grand jour à l'occasion de plusieurs assemblées du personnel. […] L'idée est de dépoussiérer cette organisation et de la remplacer par une organisation plus moderne et plus horizontale où on travaille en réseaux. Un modèle plus collaboratif qui permet d'impliquer et de responsabiliser davantage les employés et qui colle avec la nouvelle organisation de l'entreprise qui ne sera plus cloisonnée en différents médias. La simplification des processus administratifs et des méthodes de production couplée à la mise en place d'une organisation plus souple basée sur la polyvalence permettra à terme d'économiser 112 emplois (sur 1 970). Ces personnes pourront être réallouées à la production linéaire. […] Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 15/18 Morandini sur iTELE : test de nouveaux chroniqueurs avant un retour début janvier ? (Michaël Zoltobroda, leparisien.fr, jeudi 8 décembre) […] D'après nos informations, le nouvel animateur d'iTELE [JeanMarc Morandini] a […] tourné vendredi dernier un pilote pour roder son édito de début d'émission et tester des nouveaux chroniqueurs. Parmi les candidats : Trina Mac Dean (aperçue sur Non Stop People, la chaîne people de Canalsat), Mathieu Gérard (vu comme reporter dans 19h live, le magazine estival de Nikos Aliagas sur TF1) ou Mickaël Potot (passé sur TF1 dans Téléshopping, ça va plus loin). D'autres journalistes ont également été testés pour étoffer la bande, dont Marion Aydalot (ex-chroniqueuse de Touche pas à mon sport sur C8), Anas Tazi (ex-rédacteur en chef sur Star24) et Andréa Etondè (journaliste sur la plate-forme africaine Okabol). Si ce pilote de Morandini Live convainc la direction d'iTELE, Jean-Marc Morandini devrait revenir prochainement à l'antenne. En interne, on parle de début janvier, date à laquelle iTELE devrait devenir CNews. « Taxe YouTube » : le CNC donne clé en main des éléments de langage aux députés (Marc Rees, nextinpact.com, mercredi 7 décembre) [Alors que les députés viennent d'adopter un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2016 visant à taxer les revenus publicitaires des plates-formes comme YouTube pour qu'elles participent au financement de la création (nos informations de ce jour).] […] L'Association des services internet communautaires ne comprend pas vraiment le lien entre l'assujettissement des vidéos de chat ou de conseils en maquillage et le CNC. Celle qui compte YouTube et Dailymotion dans ses rangs, a dénoncé « les arguments erronés qui ont été développés par le CNC » en amont de cet amendement avec une précision sucrée salée : « quand on fait circuler une note blanche dans un format Word, il faut penser à vérifier les propriétés du document… » Nous avons pu mettre la main sur ce fameux document. Une véritable trousse à outils proposée aux parlementaires, de beaux « éléments de réponse » permettant de s'armer face aux grincheux ! Quelques exemples : « Une taxe prématurée qui n'a fait l'objet d'aucune évaluation, et qui sera complexe à collecter » ? Que nenni ! « Il ne s'agit pas de créer une nouvelle taxe, mais d'élargir l'assiette d'une taxe existant depuis des décennies (taxe sur les vidéogrammes) ». Et « la taxe ne sera pas complexe à collecter ». A ceux qui estimeraient que « la taxe briderait la compétitivité de nombreux acteurs français », les partisans répondront qu'avec ses divers abattements, « la taxe aura quasi exclusivement des redevables étrangers » tels YouTube, iTunes, Netflix, Twitch TV, voire Facebook et en tout cas « les sites pornographiques dont la très grande majorité est établie hors de France » (sauf Dailymotion). Pour répondre aux critiques, rien de mieux aussi qu'une série de questions : « pourquoi taxerait-on un modèle d'exploitation VàD fondé sur la vente ou la location (comme par exemple les platesformes françaises d'Orange, d'UniversCiné ou de FilmoTV) et pas le modèle concurrent de la VàD gratuite (majoritairement dominé par des plates-formes étrangères) ? » ; « pourquoi taxerait-on la publicité sur la télévision ou sur le replay […] et pas la "chaîne thématique" sur une plate-forme gratuite, alors qu'elles ont le même objet, à savoir la mise à disposition du public d'œuvres audiovisuelles ? », etc. […] Et effectivement, lorsqu'on scrute ses propriétés, on retrouve bien la trace « CNC ». Contacté, le mis en cause confirme sans rougir en être l'auteur, avec l'explication suivante : « cette note a été rédigée par le CNC à la demande des parlementaires. » […] France 2 / Banijay : un autre jeu en test pour relancer ses après-midi (Le Parisien, mercredi 7 décembre) [Alors que, malgré des audiences décevantes, France 2 a décidé de maintenir ses émissions de l'après-midi Amanda (Carson Prod, à 16h40) et AcTualiTy (Elephant & Cie, à 17h40) après les fêtes en espérant un sursaut. Pour leur part, Mille et une vies (Réservoir Prod et Adenium TV France) et Visites privées (SEP) sont confirmées jusqu'en juin.] Selon Le Parisien paru ce mercredi, France 2 a commandé, pour relancer ses après-midi, huit pilotes de nouvelles émissions, dont le jeu Tout le monde a son mot à dire, produit par Banijay. Carole Rousseau, Sidonie Bonnec ou encore Bruno Guillon ont été testés à l'animation. Le principe : entourés de deux humoristes, deux candidats jouent avec les mots de la langue française en mimant, en dessinant ou en répondant à des questions. Si le projet séduit, il ne devrait pas arriver avant février à l'antenne. [Le Parisien annonçait également fin novembre le test d'une nouvelle version de Qui est Qui avec Christophe Dechavanne (nos informations du 29 novembre).] TF1 : acquisition de la série britannique Liar (6 x 52') (Le Film français, mercredi 7 décembre) Selon Le Film français ce mercredi, TF1 a acquis la série Liar, un 6 x 52' produit par Two Brothers Pictures avec Joanne Froggatt (Downton Abbey) et Ioan Gruffudd (Forever). Destinée à ITV en Angleterre, elle sera aussi proposée par Sundance Channel aux Etats-Unis. Ecrite et produite par le duo Harry et Jack Williams (créateurs de The Missing et de Fleabag, série très commentée cette année), Liar suit la rencontre d'une jeune professeur et d'un chirurgien dont le fils est dans l'école de la jeune femme. Leur attraction réciproque entraînera des réactions en chaîne autour du mensonge et de la trahison… La série faisait partie des seize projets retenus et pitchés au dernier Forum de coproduction à Paris dans le cadre de Séries Mania. L'accord entre ITV, all3media International et Sundance Channel s'est signé à Paris dans ce cadre. Le réalisateur principal est James Strong (Broadchurch, The Great Train Robbery, 11-22-63). La série est vendue dans par all3media International. Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 16/18 YouTube : la plus grande star de la plate-forme menace de fermer son compte (Lucie Ronfaut, Le Figaro, mercredi 7 décembre) [Alors que les députés viennent d'adopter un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2016 visant à taxer les revenus publicitaires des plates-formes comme YouTube pour qu'elles participent au financement de la création (nos informations de ce jour).] Plaisanterie ou menace sérieuse ? La semaine dernière, Felix Kjellberg, mieux connu sous son pseudo de « PewDiePie », a provoqué la surprise de ses fans en annonçant la fermeture de son compte YouTube. Sauf que le Suédois n'est pas n'importe quel youtubeur : il est celui qui fédère le plus d'abonnés sur la plate-forme. Il en comptait mardi soir plus de 49,7 millions, une audience jamais atteinte par un autre youtubeur. « Une fois que j'atteindrai les 50 millions d'abonnés, je vais supprimer ma chaîne », a pourtant promis la star de YouTube, qui a amassé plus de 15 millions de dollars grâce à ses activités cette année, d'après le magazine Forbes. Malgré sa réputation de blagueur, PewDiePie semble cette fois-ci très sérieux. En cause, plusieurs problèmes affectant la visibilité de ses vidéos et le nombre de ses abonnés. Selon PewDiePie, ce dernier baisse régulièrement sans raison. Il accuse également YouTube de mettre davantage en avant des vidéos virales sur sa page d'accueil et via les recommandations proposées aux utilisateurs, au détriment de celles des créateurs. Une critique reprise par d'autres youtubeurs. « Si je n'ai que 2 millions de vues sur mes vidéos alors que j'ai 50 millions d'abonnés, je préfère encore tout recommencer » en créant une nouvelle chaîne, commentait vendredi PewDiePie. Lundi, le Suédois indiquait avoir discuté avec les équipes de YouTube, affirmant qu'elles allaient « enquêter sur le sujet ». Ce n'est pas la première fois que YouTube affronte une fronde de ses créateurs. En septembre, plusieurs utilisateurs influents de la plate-forme s'étaient plaints d'un changement soudain des règles de monétisation de leurs vidéos. YouTube de son côté a nié toute modification. Il affirme plutôt appliquer une plus grande transparence sur les raisons qui peuvent mener au retrait de publicités d'une vidéo si elle est considérée comme inappropriée, par exemple en cas de langage grossier ou de références sexuelles. […] Bernard Laporte / RMC : à la fois président de la FFR et spécialiste rugby à la radio ? Aucun souci pour SFR (Sacha Nokovitch, L'Equipe, mercredi 7 décembre) [Alors que Bernard Laporte vient d'être nommé président de la Fédération française de rugby (FFR).] Pas de jurisprudence Rolland Courbis pour Bernard Laporte. Si le consultant foot s'était vu priver d'émission étiquetée Ligue 1 lors de ses récents passages sur les bancs de Montpellier (20132015) et de Rennes |2016) et s'il a même dû, il y a quelques semaines, choisir entre un poste d'entraîneur à Lorient et celui de consultant du groupe SFR Sport, le nouveau président de la FFR a quant à lui prévu de poursuivre ses activités sur RMC. En effet, la radio qui l'emploie depuis 2006 a décidé de laisser à l'antenne l'émission éponyme Direct Laporte diffusée chaque dimanche (18h-20h) et chaque lundi (20h-21h). François Pesenti, le directeur des sports de la station qui depuis quinze ans a toujours beaucoup misé sur ses consultants, nous l'a fait savoir hier tout en précisant que des aménagements de grille étaient envisageables. « Nous allons prendre le temps d'évaluer les choses et voir comment adapter l'intérêt des auditeurs aux contraintes et à la nouvelle vie des animateurs. » Au-delà de Bernard Laporte, Serge Simon, nouveau numéro 2 de la FFR, cumulera également ses fonctions fédérales et médiatiques. […] L'ancien pilier du Stade Français, consultant pour la radio depuis 2003, continuera d'intervenir au micro des Grandes gueules du Sport (10h-13h) chaque week-end. Dans les deux cas, la double casquette risque de contrarier certains auditeurs. Et n'y a-t-il pas conflit d'intérêts ? Samedi dernier, lors de sa conférence de presse post-élection, Laporte avait expliqué ne pas concevoir le poste de président de la Fédération comme étant rémunéré, avant d'ajouter « mais j'ai cinquante-deux ans, je ne suis pas rentier, je dois donc gagner ma vie ». Si sa présence sur les antennes de RMC ne constitue évidemment pas l'essentiel de ses revenus, elle y contribue néanmoins. D'où peut-être sa volonté de rester. François Pesenti s'était pourtant montré très clair dans nos colonnes, le 28 octobre dernier, à propos de la situation de Rolland Courbis. « Quand un consultant exerce son activité en France, il ne peut pas intervenir sur la Ligue 1. » […] Comment pourront-ils parler librement du Top 14, du sélectionneur, des internationaux, des présidents de club ? Et comment se comporteront les invités rugby devant les patrons de leur sport ? Tout cela paraît réellement incongru… ___________________________________________________________________________ Agenda Parmi les invités médias d'aujourd'hui... LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Hakim Jemili, comédien membre du WOOP, Julien Brault, directeur des productions digitales d’Endemol France, et Wendy Bouchard, journaliste-animatrice sur France 3 et Europe 1 Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Invité : David Pujadas, journaliste, L'émission politique (21h, France 2). Débat : Croyezvous encore aux sondages dont raffolent les médias ? avec Frédéric Micheau, directeur du département opinion et politique d'OpinionWay France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Molotov, nouvelle façon de zapper, avec Jean-David Blanc, cofondateur de Molotov Aujourd'hui 10:00 – beIN Sports, point Presse sur le championnat du monde de handball 2017. Contact : 01 58 17 86 80 16:30 – Numéro 23, présentation de la nouvelle grille de programmes de janvier 2017 et projection du 1er épisode de la série Racines. Contact : [email protected] Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 17/18 Deux fois par mois, retrouvez les formats qui font les succès des chaînes étrangères, et créent les tendances internationales. Titre original Titre local Titre du format Pays de diffusion Genre Pays d’origine Mots clés Pays de production Producteurs Réalisateurs Production Distribution Casting DEN ANDEN VERDEN La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés. Il est cependant possible d’acheter à l’unité le Satellifax complet comportant cet article : pour le retrouver facilement, reportez-vous à notre site internet satellifax.com en faisant une recherche sur le titre de cet article Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] http://www.satellifax.com/abonnement Retrouvez les nouveaux programmes à l’origine des tendances TV internationales sur www.e-nota.com Pour plus d’informations, contactez: Frédéric Vaulpré - Directeur Eurodata TV Worldwide / [email protected] / Tel: +33 (0) 1 47 58 97 57 |N° 4852 – Jeudi 8 décembre 2016|p 18/18 Plan de financement Satellifax vous propose chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que nous publions aujourd’hui concerne Tu mourras moins bête, série d’animation produite par Folimage Studio et Ex Nihilo pour Arte qui est rediffusée du lundi au vendredi à 20h45. TU MOURRAS MOINS BÊTE FICHE TECHNIQUE La lecture de cette rubrique est réservée à nos abonnés. Il est cependant possible d’acheter à l’unité le Satellifax complet comportant cet article : pour le retrouver facilement, reportez-vous à notre site internet satellifax.com en faisant une recherche sur le titre de cet article Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] http://www.satellifax.com/abonnement Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 22e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences