offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme

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offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
LA GAZETTE OFFICIELLE
DU
SOCIÉTÉ NOUVELLE API
23 janvier 2013 – N° 2185
63e ANNÉE
• Offices de tourisme
NOUVELLE RENCONTRE PROFESSIONNELLE
À DEAUVILLE
Pays de Meaux : une destination en plein essor ......................... 2
Entretien exclusif avec Karine Noël, directrice de l’office de tourisme
du Pays de Meaux
Après avoir accueilli pendant plus de vingt ans Top
Resa, le salon professionnel du tourisme et des
voyages en France, Deauville relance une nouvelle
manifestation autour de ce secteur d’activité et
organise la 1re édition du Forum B to B Tourisme
numérique. Elle se déroulera au Centre international de Deauville (CID) les 25 et 26 mars.
• Environnement
Zones humides : résister aux pressions ..................................... 4
La France a perdu la moitié de ses zones humides entre 1960 et 1990.
Les agressions sont constantes envers ces milieux fragiles dont les fonctions
environnementales, économiques et sociales sont parfois minimisées
ou sacrifiées. Il est pourtant possible de concilier préservation des zones
humides et développement local
Coorganisé par le CID, CreActive Place – pôle des
futurs de Deauville –, le pôle de compétitivité TES
(Transactions électroniques sécurisées) et Ludovic Dublanchet, ce salon sera le premier dans le
nord de la France sur le tourisme numérique. Il
permettra aux acteurs de bénéficier des échanges
et rencontres qui ont fait le succès de manifestations telles que les Rencontres nationales du
e-tourisme institutionnel à Pau (Pyrénées-Atlantiques) ou Voyage en Multimédia à Saint-Raphaël
dans le Var.
• Territoires
Ici et là : les initiatives en région .............................................. 7
• Actualité – Réglementation – Journal Officiel...
Inscriptions sur : www.tourisme-numerique.com
8
– Action publique : classement des offices de tourisme (modèle de panonceau) ;
projet de la Cité de la gastronomie
– Sécurité : fixations de skis (guide Afnor)
– Urbanisme : sites classés (compatibilité des documents d’urbanisme)
– Hébergements : reconnaissance du label « Fleurs de Soleil »
• Le tourisme en actions (valeurs boursières) ............... 10
• Annonces ........................................................................ 11
• Brèves .............................................................................. 14
• Perspectives .................................................................. 16
Tandis que Ludovic Dublanchet, organisateur des
Rencontres du e-tourisme à Toulouse puis à Pau
et fondateur du blog d’etourisme.info, apportera
son expertise à l’événement, le pôle TES et CreActive Place donneront une vision prospective à
cinq-dix ans et dévoileront les dernières tendances technologiques du secteur.
C’est cette réflexion sur la convergence entre le
tourisme et les nouvelles technologies que se
proposent d’approfondir les organisateurs de cette
nouvelle rencontre. ■
Publication hebdomadaire – 6 €
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
Les travaux sous forme de conférences, ateliers,
speed-dating seront majoritairement axés sur l’etourisme et l’apport de l’outil Internet. D’après Médiamétrie, 41 % des Français se sont connectés à
l’Internet mobile au troisième trimestre 2012 et on
estime le nombre de tablettes vendues en France à
plus de 3 millions. En matière touristique, si le recours
à la mobilité est bien inscrit dans les pratiques de
consommation (e-tourisme, m-tourisme, ampleur des
réseaux sociaux, etc.), il faut noter l’émergence de
l’utilisation des nouvelles technologies pour augmenter les expériences des visiteurs sur les sites touristiques mêmes : développement d’audio-guides,
visites virtuelles et 3D, réalité augmentée, etc. Les
professionnels sont ainsi tenus d’innover sans cesse
pour créer des sites et services compétitifs suffisamment performants pour continuer à séduire et
attirer les touristes potentiels.
TOURISME
– Le thermoludisme, un complément à l’offre ski
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
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Ph. Bies
V. Calmels
G. Cazalis
L. Dublanchet
J. Garat
J-M Gillier
A. Jeancourt-Galignani
Ch. Laine
R. Lauth
E. Lecourtois
H. Mairal
J-L Masson
M. Metais
K. Noël
S. Riallin
J-M Tassetto
A. Vandroux
• Centre Balnéa
• Centre international de Deauville
• Charleville-Mézières
• Cité de la gastronomie
• CLIA
• CNT
• Corse
• Côtes-d’Armor Développement
• Côtes-d’Armor Tourisme
• CPT
• CreActive Place
• Deauville
• DGCIS
• Dijon
• ECC
• Enghien-les-Bains
• Esprit Vosges
• Euro Disney SCA
• ADT Alpes de Haute-Provence • Festival Normandie
• Afnor
Impressionniste
• Aix-en-Provence
• Forume B to B Tourisme
• Alsace
numérique
• Ardèche
• Génos-Loudenvielle
• Arles
• Gers
• Armada de Rouen
• Gpe Barrière
• Atout France
• Grand Massif
• Aubagne
• Grand Massif Évolution
• Beaune
• Haute-Savoie
• Bretagne
• Hautes-Pyrénées
• CA Pau
• IFT
• Cabinet Roland Berger
• Immobilière 3F
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Indre
Istres
Lac de Grand-Lieu
Landes
Le Cap d’Agde
Les Orres
Lille
Loire-Atlantique
Lorraine
Lyon
Marseille
Marseille-Provence 2013
Melun
MFPCA
Montmartre
Morsbronn-les-Bains
Mucem
Musée de la Grande Guerre
Niederbronn-les-Bains
OT Cambo-les-Bains
OT Flaine
OT Le Cap d’Agde
OT Les Carroz
OT Melun
OT Morillon
OT Pau Pyrénées
OT Pays de Meaux
OT Samoëns
OT Sixt-Fer-à-Cheval
OT Soorts-Hossegor
OTC Paris
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Paris-Rungis
PMIBB
PNR Brenne
PTE « Pyrénées Gascogne
Atlantique »
• Pyrénées-Atlantiques
• Ramsar France
• Rencontres nationales
du e-tourisme institutionnel
• Réseau Fleurs de Soleil
• Rouen
• Saint-Raphaël
• Salon Grand Ski
• Salon Kidexpo
• Salon Thermalies
• Salon Tourissima
• Salon Voyage en Multimédia
• Savoie
• Savoie Mont-Blanc Tourisme
• Seine-et-Marne
• Sologne Nature Environnement
• Soorts-Hossegor
• Syndicat mixte des étangs
littoraux
• TES
• Tours
• UGECAM-Alsace
• Vallon-Pont-d’Arc
• Vitrolles
• Vosges
RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS :
• Agence Safari (75) : Office de Tourisme des Portes de l’Eure (27)
• Commune de Cerbère (66)
• Commune du Barcarès (66)
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offices de tourisme
N° 2185 – 23 janvier 2013
Pays de Meaux :
une destination en plein essor
Le musée de la Grande Guerre, site culturel structurant, constitue un
vecteur de développement du Pays de Meaux (Seine-et-Marne).
L’office de tourisme lance de nouveaux produits journées et séjours,
prépare le Centenaire 14-18 en privilégiant le travail en réseau et
recherche des investisseurs pour étoffer le parc d’hébergement.
Entretien exclusif avec Karine Noël, directrice de l’office de tourisme
du Pays de Meaux.
GOT : Quelles sont les particularités de la destination ?
Karine Noël : Le Pays de Meaux,
situé à 45 kilomètres à l’est de
Paris, facilement accessible par
la route, est à 35 kilomètres de
Roissy, 18 kilomètres de Disneyland Paris et 25 minutes de la
Gare de l’Est.
Meaux, connue pour son brie et
sa moutarde, est une Ville d’Art
et d’Histoire qui se distingue par
ses remparts, sa cité épiscopale
du Moyen Âge avec le musée et
le jardin Bossuet, sa cathédrale.
C’est une ville 4 Fleurs dotée d’un
parc urbain de 160 hectares.
L’agglomération du Pays de
Meaux est située sur la zone de
la première bataille de la Marne,
ce qui constitue le point d’ancrage
de la création du musée de la
Grande Guerre. Citons également
les vestiges du château de Montceaux-lès-Meaux et son parc,
ainsi que le site de patrimoine
industriel du XIXe siècle de l’usine
élévatoire de Trilbardou. Le Pays
de Meaux est une destination de
nature, traversée par la Marne et
l’Ourcq et ponctuée de forêts.
GOT : Comment l’office est-il
organisé ?
K. N. : L’office de tourisme, en
EPIC depuis le 1er novembre 2010,
a pour territoire de compétence
la communauté d’agglomération
du Pays de Meaux (18 communes,
86 428 habitants dont 52 540 à
Meaux). Outre l’accueil, l’information, la promotion, il commercialise, pilote le développement
2
touristique, accompagne les
socioprofessionnels, s’implique
dans l’événementiel et gère la halte
fluviale de Meaux.
La création du musée de la Grande
Guerre a eu un impact direct sur
le passage de l’office de tourisme
de Meaux en régie communautaire puis en EPIC, sur le recrutement de nouvelles compétences
ainsi que sur la promotion et la
commercialisation du territoire.
GOT : Quelle est votre stratégie ?
K. N. : Notre démarche comporte
cinq axes. D’une part, optimiser
la qualité grâce à la démarche
qualité en cours et avec la candidature au classement en catégorie I. D’autre part, accompagner
le développement du musée de
la Grande Guerre et du tourisme
de mémoire 14-18. Mais également, développer la commercialisation (produits packagés) ainsi
que l’offre d’hébergements de
qualité et augmenter la capacité
du parc hôtelier. Enfin, travailler
avec les filières sur le tourisme
vert (recherche d’hébergements
nature insolites, création de circuits de randonnée), sur le tourisme fluvial (création d’une
activité de plaisance et de packages sur la thématique eau), le
tourisme patrimonial et culturel
(visites guidées, packages) et le
tourisme gastronomique. L’office,
en lien avec la direction de l’action économique de l’agglomération, recherche des investisseurs
pour implanter un hôtel 4★ en
centre-ville.
GOT : Vous souhaitez développer
le tourisme fluvial…
K. N. : En 2012, la halte fluviale
sur la Marne (16 anneaux) a
comptabilisé 1 300 bateaux
(63,3 % de clientèle étrangère :
Néerlandais, Britanniques, Australiens, Allemands, Suisses ;
36,7 % de Français). La réglementation limite le séjour à
48 heures. L’office accueille les
plaisanciers et dispose, sur la
halte, d’un point d’information
ouvert à temps partiel en saison.
La création d’un port de 50
anneaux porté par un privé est
en projet à Meaux. Un partenariat
entre l’office et Canauxrama
devrait générer des groupes sur
le canal de l’Ourcq. L’office souhaite homologuer un ponton sur
la Marne pour proposer des croisières et la location de pédalos.
Un vecteur d’image
GOT : Quel est l’impact du
musée de la Grande Guerre sur
le territoire ?
K. N. : Le musée a accueilli environ 150 000 visiteurs depuis son
ouverture le 11 novembre 2011.
La richesse de ses collections et
son approche généraliste et interactive le rendent accessible à
tous les âges et à divers niveaux
de connaissances. L’actualité
concerne la préparation du Centenaire de la Grande Guerre qui
s’étalera de 2014 à 2020.
La Gazette Officielle du Tourisme
Les individuels représentent 70 %
de la fréquentation du musée (95 %
de Français, dont 65 % de Franciliens, suivis par l’Est de la France,
le Nord, Paca et Rhône-Alpes ; 5 %
d’étrangers : Royaume-Uni, ÉtatsUnis, Belgique, Pays-Bas, Allemagne). L’office de tourisme travaille
la clientèle groupes (hors scolaires)
française et étrangère, notamment
les seniors et les comités d’entreprise, en proposant des visites et
des packages incluant le musée.
GOT : Comment commercialisez-vous la nouvelle offre liée
au musée ?
K. N. : L’EPIC a restructuré son
service commercial et passé des
conventions avec des prestataires
sur un territoire élargi (restaurants, hôtels, sites de visite, offices de tourisme) pour développer
son offre de produits journée et
de courts séjours en milieu urbain
et rural (97 % de nos produits
journée incluent le musée, 40 %
des packages vendus par l’office
intègrent un restaurant).
L’office a mis en place un plan
marketing national et international
pour commercialiser les packages
et les visites guidées groupes (touropérateurs, comités d’entreprise,
presse touristique), sur les marchés français et anglo-saxons
(Britanniques avec le CRT Paris Ile-de-France, marchés lointains
avec Atout France). Le Centenaire
devrait attirer des Américains, des
Australiens, des Néo-Zélandais et
des Canadiens.
En 2013, le Pays de Meaux est
présent dans les produits séjours
de Vaux-le-Vicomte, de Provins,
de Fontainebleau. Nous allons
proposer des produits journée
individuels sous forme de box et
des visites guidées pour individuels regroupés. Le Pass musées
individuels et familles conjugue
le musée de la Grande Guerre et
le musée Bossuet.
En 2012, le lancement des packages a généré pour l’office un
chiffre d’affaires de 270 000 €,
qui s’ajoute aux 46 000 € de la
boutique (moutardes, jus de pommes, pain d’épices, librairie, souvenirs, billetterie Fnac et du
spectacle historique de Meaux).
En 2013, la boutique de l’office
sera disponible sur notre site Internet et aura l’exclusivité de la vente
en ligne de la billetterie du musée
de la Grande Guerre.
GOT : La célébration du Centenaire constitue un levier de
développement du tourisme de
mémoire…
K. N. : L’association Tourisme et
Mémoire de la Grande Guerre, le
réseau touristique du front occidental, fondée en 2012 par les
offices de tourisme du Pays de
Meaux, de Château-Thierry, de
Reims et de Verdun (ouverte aux
CDT et CRT), va travailler par
convention avec la Direction de
la mémoire, du patrimoine et des
archives, la DGCIS, Atout France
et le GIP Mission du Centenaire
de la Première Guerre mondiale.
Elle mènera des actions de marketing et de communication communes, mutualisera des moyens
financiers et humains, et incitera
les clientèles lointaines à découvrir plusieurs sites du front occidental pour générer des courts
et moyens séjours. Les produits
proposés seront pérennisés.
Repères
• Budget de fonctionnement de l’office en 2012 : 690 000 € (communauté d’agglomération : 456 000 €, taxe de séjour : 149 000 €) ;
commercialisation : 316 000 € ; 13 permanents.
• 73 504 visiteurs à l’office en 2012. Français : 82 % (Pays de Meaux,
Seine-et-Marne, Ile-de-France, province) ; 18 % de clientèle étrangère
(Grande-Bretagne, Pays-Bas, Allemagne, Belgique, États-Unis,
Espagne, Scandinavie, Europe de l’Est, Australie).
• 3 500 lits à Meaux (résidences secondaires incluses) dont 2 550 lits
marchands.
La Gazette Officielle du Tourisme
GOT : La promotion s’appuie
sur l’événementiel…
K. N. : En 2011, l’office s’est doté
d’une nouvelle charte graphique,
d’un logo, a enrichi ses éditions,
refondu son site Internet. Une version mobile du site Internet, un
clip promotionnel et des visites
audio-guidées sur smartphones
sont en cours de création.
De mi-juin à mi-septembre, les
quatorze sessions du son et lumière
historique de Meaux attirent dans
la cité épiscopale 10 000 spectateurs de toute la France, sur le
thème de 1 000 ans d’Histoire de
France en lien avec Meaux. L’office de tourisme pilote la soixantaine de bénévoles assurant
l’accueil du spectacle et assure la
billetterie en exclusivité.
Mutualiser
GOT : Vous travaillez en
réseau…
K. N. : Début 2012, l’office a
adhéré à l’association Les Paris
Plus qui réunit les grands sites
touristiques de Seine-et-Marne
(Vaux-le-Vicomte, Provins, Fontainebleau, Moret-sur-Loing, Barbizon, Melun, Meaux). Elle mène
des actions communes avec le
soutien financier du CRT Paris Ile-de-France et de la CCI de
Seine-et-Marne (affichage dans
les gares parisiennes, démarchage des CE franciliens, salons
en Belgique, aux Pays-Bas, diffusion de documentation sur les
ferries vers l’Angleterre, site Internet…). Par ailleurs, nous travaillons avec Seine-et-Marne
Tourisme (études sur l’hébergement et le tourisme de groupes,
création de boucles de randonnée
et de circuits de tourisme de
mémoire, commission identité
numérique, promotion du musée
de la Grande Guerre). ■
Office de tourisme du Pays de
Meaux
Tél. : 01 64 33 02 26
www.tourisme-paysdemeaux.fr
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offices de tourisme
N° 2185 – 23 janvier 2013
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environnement
N° 2185 – 23 janvier 2013
Zones humides : résister aux pressions
La France a perdu la moitié de ses zones humides entre 1960 et 1990. Les agressions sont constantes
envers ces milieux fragiles dont les fonctions environnementales, économiques et sociales sont parfois
minimisées ou sacrifiées. Il est pourtant possible de concilier préservation des zones humides et
développement local.
L
a synthèse des résultats d’une
enquête nationale menée en
2011 sur l’état des zones humides
de métropole et d’outre-mer, intitulée L’évolution des zones humides entre 2000 et 2010 : des
pressions toujours plus fortes, a
été publiée par le commissariat
général au développement durable en octobre 2012 (Observation
et statistiques, n° 144, www.sta
tistiques.developpement-dura
ble.gouv.fr).
L’évaluation de 152 sites permet
de constater que c’est l’état de
conservation des zones humides
qui est en régression plus que
leur superficie. La situation
s’améliore pour 11 % des zones
étudiées, se dégrade pour 48 %
et est stable pour 41 %. Le drainage, l’urbanisation, les événements climatiques exceptionnels
et la prolifération d’espèces
envahissantes sont les principales causes de cette évolution.
Les milieux salés des façades
littorales semblent mieux résister
que les milieux des plaines intérieures et des vallées alluviales.
Parallèlement, l’étude souligne la
prise en compte croissante des
zones humides dans les mentalités, qu’il s’agisse de leur perception sociale, notamment par
les élus, ou du renforcement des
programmes de conservation et
de gestion.
Ramsar :
un réseau mondial
Les mesures de gestion ou de
protection du patrimoine naturel
sont variées (réserves naturelles,
terrains du Conservatoire du
4
littoral, mesures agro-environnementales, sites Natura 2000…).
Les sites Ramsar, d’intérêt majeur,
se superposent souvent aux dispositifs précédents.
La convention de Ramsar sur les
zones humides, adoptée le
2 février 1971 dans la ville de
Ramsar (Iran), est l’un des premiers traités internationaux de la
protection de l’environnement.
Ratifiée par 168 pays, elle a permis de mettre en place un réseau
mondial de sites voués à la
conservation et à l’utilisation
rationnelles des zones humides
et de leurs ressources. La France
a ratifié la convention de Ramsar
en 1986 et compte actuellement
42 sites inscrits (www.ramsar.
org).
Des milieux diversifiés
On entend par zones humides,
au titre de la convention de Ramsar, les étendues de marais, de
fagnes, de tourbières ou d’eaux,
naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau
est stagnante ou courante, douce,
saumâtre ou salée, y compris les
étendues d’eau marine dont la
profondeur n’excède pas 6 mètres
à marée basse.
Les zones humides ont des incidences positives sur l’environnement et les activités humaines.
Elles ont des fonctions hydrologiques (prévention des inondations, soutien d’étiage, recharge
des nappes souterraines, épuration des eaux…). Mais également
des fonctions biologiques (lieux
de reproduction, d’abri et de nourrissage pour de nombreuses
espèces animales, refuge pour
des espèces végétales rares). La
moitié des espèces d’oiseaux
d’eau en France et 30 % des espèces végétales menacées dépendent des zones humides.
S’y ajoutent des fonctions économiques (production de sel, de
plancton, de roseaux, de bois, de
poissons, de coquillages…) capitales pour le maintien d’activités
(pêche, élevages de coquillages
et crustacés, fourrage, pâturage,
matériaux de construction). Ainsi
que des fonctions paysagères,
sociales et culturelles (détente,
loisirs, découverte).
La détermination des zones Ramsar s’appuie sur la présence d’espèces rares, en danger ou en
nombre significatif à l’échelle
France : les sites Ramsar se fédèrent
« L’association Ramsar France, créée en septembre 2011, fédère actuellement une vingtaine de sites sur les 42 sites français labellisés, explique son
secrétaire Michel Metais, directeur de la Ligue pour la protection des oiseaux
(LPO). En 2012, Ramsar France a participé à la conférence mondiale des
sites Ramsar en Roumanie et a organisé le séminaire annuel des animateurs
Ramsar sur le site du parc naturel régional (PNR) de la Brenne.
En 2013, elle a pour objectifs de promouvoir la gestion des sites Ramsar
en incitant à la signature de chartes entre les collectivités et les acteurs
économiques locaux afin d’établir un plan de gestion de chaque zone humide
Ramsar. Nous souhaitons également médiatiser la désignation et les fonctions des sites Ramsar. »
La Gazette Officielle du Tourisme
mondiale, ou sur le rôle du site
dans le maintien d’activités économiques durables et de population locale.
Ramsar constitue pour une zone
un label de reconnaissance internationale. Il ne s’agit pas d’une
protection réglementaire ou
d’une mesure contraignante.
Ramsar met en évidence la nécessité de maintenir et de préserver
les caractéristiques écologiques
d’un territoire par une utilisation
rationnelle de ses ressources. Ce
type d’utilisation d’une zone
humide désigne, pour la convention de Ramsar, tout mode de
gestion du milieu permettant de
concilier les activités économiques et sociales avec le maintien
des équilibres naturels de la zone.
Le plan national d’action en faveur
des zones humides lancé en
février 2010 par Chantal Jouanno,
alors secrétaire d’État à l’Écologie, est arrivé à terme fin 2012.
Malgré la convention de Ramsar,
les zones humides restent menacées.
www.zones-humides.eaufrance.fr
Brenne :
préserver un équilibre
Le parc naturel régional de la
Brenne (51 communes, Indre),
créé en 1989, a pour objectifs la
préservation du milieu naturel, le
maintien d’un tissu social et le
développement économique du
territoire. Il couvre 185 000 hectares dont 144 000 classés en
zones humides (étangs, vallées,
prairies humides) relevant de la
convention de Ramsar.
La Brenne se caractérise par ses
étangs insérés dans des milieux
variés (landes, forêts, prairies
humides, pelouses sèches, cultures) ; 2 200 étangs couvrent plus
de 8 000 hectares d’eau. Ils sont
entourés de roselières et abritent
une végétation immergée et flottante. La flore compte un millier
d’espèces dont une centaine protégée. La zone est d’importance
européenne pour les oiseaux
La Gazette Officielle du Tourisme
d’eau (nidification, migration,
hivernage).
L’exploitation forestière, la pisciculture, la chasse et le tourisme
sont les principales activités
humaines sur le parc. Ce territoire
est menacé par la progression du
prix du foncier liée à la création
de propriétés de chasse provoquant l’augmentation des friches,
par l’intensification des pratiques
d’élevage de poissons sur certains
étangs et le développement d’espèces envahissantes (rat musqué, ragondin, jussie).
« Le pôle nature du parc travaille
sur les zones humides, précise
son responsable Stéphane Riallin. Étangs et prairies sont des
écosystèmes liés, tout comme
agriculture et pisciculture. En
Brenne, la zone humide résulte
de l’action de l’homme avec la
création des étangs par les moines, au Moyen Âge, pour la pisciculture. L’objectif du parc est
de préserver le système qui allie
étangs et prairies en luttant
contre la déprise agricole et piscicole qui entraîne l’enfrichement
du milieu. Il faut entretenir les
étangs et leur végétation pour
assurer la production extensive
de poissons et maintenir les prairies de fauche et de pâturage pour
l’élevage bovin.
Une implication forte
Pour répondre à cet objectif et
face à la forte progression des
prix du foncier liée à la chasse,
le parc naturel régional achète
des propriétés (en partenariat
avec le Conservatoire des espaces naturels) afin d’y réinstaller
des pisciculteurs et des agriculteurs. Ainsi, en 2012, l’achat
d’une propriété de 185 hectares
a permis de conventionner avec
neuf exploitants sous forme de
bail agricole à clause environnementale de neuf ans (mesures de
préservation de la nature sur certaines zones) ou de convention
pluriannuelle de pâturage (5 ans).
Un domaine de 110 hectares
acheté en 1997 (exploité par un
agriculteur et un pisciculteur) a
obtenu le label Réserve naturelle
régionale en 2012.
Le parc assure la découverte et
l’éducation à l’environnement sur
ces domaines (chemins, observatoires, sorties naturalistes,
lectures du paysage, pêche traditionnelle des étangs…) dans des
zones en accès libre ou en accès
accompagné.
En tant que site Ramsar, la Brenne
bénéficie d’une reconnaissance
internationale pour sa biodiversité, échange les bonnes pratiques au sein d’un réseau de
gestionnaires et peut mettre en
place des contrats spécifiques
assortis de mesures agro-environnementales.
Près de 12 % des poissons d’eau
douce en France sont produits
sur le territoire du parc. En 2012,
pour promouvoir une production
piscicole raisonnée bénéficiant
d’aides (Région Centre, Europe),
le parc a initié la mise en place
de “contrats étangs” qui fédèrent
douze propriétaires et une vingtaine d’étangs. En 2013, l’Opération nénuphar réunit soixante
propriétaires d’étangs autour
d’une démarche paysagère pour
la réintroduction de nénuphars
sur certains sites, avec le soutien
de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et des fonds européens. »
www.parc-naturel-brenne.fr
Lac de Grand-Lieu :
un sanctuaire
Grand-Lieu (Loire-Atlantique) est
un lac naturel de plaine situé à
une vingtaine de kilomètres de
Nantes. En été, le lac a une profondeur moyenne de moins d’un
mètre. En hiver, la zone humide
s’étend sur 6 000 hectares. La
végétation aquatique est très
développée et des marais (exploités ou non) bordent la zone en
eau. La faune compte des espèces rares d’oiseaux comme la
spatule blanche.
Pour conforter cette biodiversité,
une réserve naturelle de 2 700 hectares a été créée en 1980, sur un
5
▲
environnement
N° 2185 – 23 janvier 2013
▲
environnement
domaine de chasse qui appartenait au parfumeur Guerlain.
Celui-ci en a fait don à l’État pour
le transformer en réserve naturelle qui représente à peine la
moitié du site de zone humide et
la majeure partie de la zone en
eau.
« La réserve est gérée par la
Société nationale de protection
de la nature par convention avec
l’État, précise Jean-Marc Gillier,
directeur du site. Son accès étant
interdit au public, elle constitue
une zone de tranquillité rare avec
pour seuls visiteurs le gestionnaire, quelques scientifiques et
sept pêcheurs professionnels.
Notre équipe (3 personnes) fait
respecter la réglementation et
assure une veille écologique sur
le patrimoine de la réserve (flore,
oiseaux, qualité de l’eau, fond du
lac). Elle gère le milieu (entretien
des canaux des roselières, intervention sur les espèces exotiques
envahissantes : jussie, ragondin,
rat musqué, écrevisse de Louisiane…) et favorise la concertation
avec les acteurs locaux (collectivités, chasseurs, pêcheurs, agriculteurs).
La configuration du terrain, avec
de nombreuses zones de sols
mouvants, tourbeux et vaseux,
rend impossible le tour du lac à
pied. Sur 2 700 hectares, seule
une digue permet d’accéder sur
le lac par tout temps à pied sec ;
le reste du site n’étant accessible
qu’en bateau ou en hydroglisseur.
Informer et sensibiliser
Dans certaines des huit communes bordant le lac, il est possible
d’observer librement la faune et
les évolutions du paysage en
fonction des périodes de l’année
et des variations de la superficie
en eau. Par ailleurs, un projet
porté par le conseil général de
Loire-Atlantique avec le Conservatoire du littoral, concerne
l’ouverture d’une maison du lac,
en 2014, en bordure nord de la
réserve naturelle, dans l’ancien
6
N° 2185 – 23 janvier 2013
relais de chasse Guerlain (géré
par le Conservatoire du littoral
qui en a confié la valorisation au
conseil général). Cette maison
(investissement : 6 M€) constituera un lieu d’information sur le
lac et les zones humides et un
site d’observation du paysage et
de la faune, dans le cadre d’une
fréquentation maîtrisée.
Le lac de Grand-Lieu est un site
Ramsar. Cette reconnaissance de
la valeur internationale de la zone
humide implique un engagement
de l’État en matière de préservation. C’est également une zone
Natura 2000. »
www.spn.com
Protéger les lagunes
Les lagunes palavasiennes,
situées entre Montpellier et Sète,
constituent un paysage où domine
le sel. C’est une mosaïque de
milieux naturels (roselières,
marais salants, cordons littoraux) et un sanctuaire pour les
oiseaux, reconnue d’importance
mondiale au titre de la convention
de Ramsar en 2008.
C’est une zone humide de 6 000
hectares (4 000 hectares de lagunes, 2 000 de marais, roselières
et anciens salins), un bassin de
population de 500 000 habitants
et des milieux naturels abritant
de nombreuses espèces végétales et animales remarquables
et protégées. La biodiversité
est menacée par l’urbanisation,
le comblement et la surfréquentation. Les rejets toxiques
(hydrocarbures, engrais, stations
d’épuration, fertilisants, pesticides) s’accumulent dans les lagunes, altèrent la qualité des eaux,
menacent les milieux aquatiques
et provoquent l’eutrophisation.
Vert Demain est un programme
de réduction de l’utilisation des
pesticides et des engrais sur les
espaces communaux du territoire des étangs palavasiens. Il
est animé par le Siel, Syndicat
mixte des étangs littoraux (www.
siel-lagune.org), porteur de la
démarche Natura 2000 sur les
étangs palavasiens et l’étang de
l’Estagnol, qui met en place une
politique de conservation des
zones humides et de concertation avec les acteurs du territoire.
Le Siel accompagne les services
municipaux dans la gestion raisonnée des espaces publics (produits phytosanitaires, arrosage,
entretien) avec la mise en place
d’un plan d’amélioration des
pratiques phytosanitaires et horticoles (formation des agents
communaux, suivi de terrain,
guide méthodologique). Le programme Vert Demain sensibilise
les particuliers au jardinage sans
pesticide (journées d’information, distribution d’un guide des
techniques alternatives de jardinage, exposition). Il est soutenu financièrement par l’Agence
de l’eau Rhône-Méditerranée et
Corse et la Région LanguedocRoussillon avec l’appui technique du conseil général de
l’Hérault. ■
Zones humides de Sologne
La Sologne est reconnue en tant que zone humide d’importance européenne
(zone Natura 2000 Sologne de 300 000 hectares) grâce à la diversité et à
l’interconnexion des milieux humides (mares, tourbières, milieux tourbeux,
prairies humides, rivières, plans d’eau). Sologne Nature Environnement
propose une Route des zones humides sous forme de cinq balades répertoriées dans un livret présentant les enjeux de l’eau sur ce territoire à travers
l’exemple de sites communaux représentatifs de chaque type de zone
humide (rivière, étang, mare, tourbière, prairie humide). Le livret « zones
humides » et un livret « étangs » sont téléchargeables sur : www.solognenature.org
La Gazette Officielle du Tourisme
Ici et là : les initiatives en région
Cette rubrique est consacrée aux initiatives, événements et manifestations mettant en valeur le
dynamisme des territoires en matière de tourisme.
Affluence à Marseille
Marseille est Capitale européenne
de la culture pour un an, titre que
la deuxième ville de France partage avec la ville slovaque de
Kosice. Pour le week-end d’ouverture samedi 12 et dimanche
13 janvier, les organisateurs ont
compté plus de 600 000 participants pour l’ensemble des festivités lancées depuis le musée
des Civilisations de l’Europe et
de la Méditerranée (Mucem), un
des projets-phares de MarseilleProvence 2013. La « Chasse au
13’or » du dimanche a réuni plus
de 25 000 participants sur tout le
territoire. À Arles, 30 000 personnes étaient présentes pour le
lancement.
Quant aux nouveaux lieux ouverts
pour l’Année de la capitale, ils ont
connu une « grande affluence ».
Quinze mille visiteurs pour le
Mucem, 17 000 pour la découverte
du J1 et son exposition inaugurale
« Méditerranées » et 7 000 à la Friche la Belle de Mai pour l’ouverture
de la Tour-Panorama.
Les villes d’Aubagne (3 000 personnes), d’Istres (3 500 personnes) et de Vitrolles (3 000
personnes) ont également connu
une importante affluence, selon
un communiqué de presse de
Marseille-Provence.
Pendant un an et pour un budget
de 600 M€, plusieurs centaines
d’événements sont programmés
afin de rendre à la cité phocéenne
son rôle de carrefour des cultures.
Parmi les temps forts de cette très
riche programmation, figure l’exposition « Le Trésor des Marseillais »
qui rassemble des fragments de
la frise qui ornait un édifice consacré par Massalia (l’actuelle Marseille) entre 530 et 500 avant
J.-C. à Delphes, que la Grèce a
accepté de prêter au musée d’Archéologie méditerranéenne.
La Gazette Officielle du Tourisme
En 2004, Lille, Capitale européenne de la culture, avait attiré
9 millions de participants aux animations, et sa fréquentation touristique avait augmenté de 30 %.
Tirage en or
Depuis le jeudi 17 janvier et
jusqu’au samedi 16 février 2013,
le Casino Barrière d’Enghien-lesBains (Val d’Oise) propose à
l’ensemble de ses visiteurs la
tombola des millionnaires.
Chaque jour, chaque visiteur
reçoit deux tickets de participation, l’un dont le lot est à découvrir immédiatement et l’autre à
déposer dans une urne pour le
tirage au sort final.
De nombreux lots sont ainsi offerts
dont des séjours d’une nuit dans
l’un des deux hôtels Barrière d’Enghien-les-Bains ; des lingotins d’or ;
un voyage à Las Vegas pour deux
personnes ou encore un séjour VIP
d’une nuit pour deux personnes à
l’Hôtel Fouquet’s Barrière.
Le tirage au sort final aura lieu le
dimanche 17 février 2013.
Forê, l’effet Vosges
S’appuyant sur les bienfaits
connus et reconnus de la forêt
vosgienne, le conseil général a
créé « Forê L’effet Vosges »®, une
version revisitée et contemporaine de la sylvothérapie.
La marque se décline autour de
trois gammes de produits innovants basés sur le bien-être :
« Forê goûts et saveurs » créée à
partir des ressources naturelles
et des productions locales ;
« Forê Spa et bien-être », une ligne
cosmétique conçue à partir de
produits naturels (fleurs, fruits et
plantes des Vosges) et « Forê hôtels
et résidences », des hébergements
aménagés pour offrir une expérience bien-être par la forêt des
Vosges, avec une offre de restauration et de soins en spa signés
Forê, et des sorties découverte
avec un accompagnateur en
montagne…
Cette marque exclusive est commercialisée par le réseau des
producteurs et notamment la
société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) Esprit Vosges.
Elle réunit une vingtaine de
producteurs et fabricants et une
cinquantaine de partenaires
adhérents. Plus d’une soixantaine
de produits alimentaires et cosmétiques rigoureusement sélectionnés, testés et contrôlés sont
déjà référencés.
Cette opération a reçu le soutien
financier de l’État et des Régions
Alsace et Lorraine, dans le cadre
d’une politique interrégionale de
la montagne en faveur de la valorisation et de la promotion du
massif des Vosges.
www.for-e.fr
La place Ducale
dans le Top Ten
La place Ducale de CharlevilleMézières (Ardennes) figure dans
le classement des dix plus belles
places de France aux côtés de
places célèbres telles que la place
de la Bourse de Bordeaux, la place
Stanislas de Nancy, la place des
Terreaux à Lyon, la place de la
Comédie à Montpellier ou encore
la place De Gaulle à Lille. La place
Nationale de Montauban, la place
du Palais d’Avignon et la place
Drouet-d’Erlon à Reims sont également inscrites dans ce Top Ten
de Destination France, magazine
touristique haut de gamme qui
s’adresse aux Britanniques. À
noter que la seule place parisienne choisie est la place des
Vosges, sœur jumelle de la place
Ducale. ■
7
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territoires
N° 2185 – 23 janvier 2013
▲
action publique
N° 2185 – 23 janvier 2013
Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Action publique
CLASSEMENT DES OFFICES DE TOURISME
À l’occasion de la parution au Bulletin officiel de
l’administration centrale du ministère du Redressement productif (arrêté du 9 janvier 2013) du
modèle de panonceau signalant le classement de
l’office de tourisme, la DGCIS a mis en ligne le
10 janvier un communiqué relatif au classement
des offices de tourisme.
Le nouveau classement (qui se substitue à l’ancien
classement datant de 1999) est un levier puissant
pour renforcer leur rôle fédérateur au regard de
l’action touristique à développer dans leur zone
géographique d’intervention, indique le communiqué.
Le classement reste une démarche volontaire, souligne-t-il. En simplifiant et rénovant cette procédure,
le législateur « a voulu encourager les offices de
tourisme à se faire classer pour mieux affirmer leur
rôle dans les destinations touristiques grâce à l’effet
structurant qui peut en résulter au plan local ».
Le communiqué rappelle la marche à suivre : « Le
maire (ou le président du groupement de communes)
adresse au représentant de l’État dans le département la délibération de l’organe délibérant de la
collectivité territoriale de rattachement (commune
ou groupement de communes), sollicitant le classement. Cette délibération est prise sur proposition
de l’office de tourisme, lequel constitue le dossier
de demande de classement soumis à la collectivité
territoriale de rattachement. Un formulaire de
demande est utilisable pour chacune des trois catégories de classement.
Le classement est prononcé par arrêté préfectoral
pris pour une durée de cinq ans au vu des seuls
éléments du dossier (système déclaratif). Il n’y a
plus de formalités préalables de consultation.
Le classement est subordonné à la conformité de
l’office de tourisme aux critères mentionnés dans
la grille annexée à l’arrêté précité du 12 novembre
2010 modifié. Ils se substituent à l’ancienne réglementation issue de l’arrêté du 12 janvier 1999
abrogé. »
Le nouveau cadre s’affranchit de l’ancien système
hiérarchisé en 4 catégories d’étoiles, poursuit le
communiqué. « Il répond avec souplesse au besoin
d’adaptation des offices de tourisme aux différentes
missions exercées par eux et à la professionnalisation croissante de leurs personnels. »
La réglementation offre aux collectivités territoriales
et à leurs offices de tourisme trois catégories de
classement correspondant aux trois organisationscibles ci-après, rappelle la DGCIS :
– l’office de catégorie III est une structure de petite
taille dotée d’une équipe essentiellement chargée
des missions fondamentales relatives à l’accueil et
à l’information touristique ;
– l’office de catégorie II est de taille moyenne, intervenant dans une zone géographique représentative
d’un bassin de consommation. Il propose des services variés, développe une politique de promotion
ciblée et dispose d’outils d’écoute et d’amélioration
de la qualité des services rendus ;
– l’office de catégorie I dispose d’une équipe renforcée
et déploie une promotion d’envergure nationale ou
internationale dans un bassin de consommation.
Afnor publie le nouveau document de référence pour régler des fixations de skis
Le guide GA S52-748 Fixations de skis alpins - Guide d’application de la norme NF ISO 11088 sur le réglage
des fixations - Recommandations sur les niveaux de serrage, destiné au réseau des détaillants et des loueurs
de matériels, donne de précieux conseils en matière de réglage des fixations de skis pour plus de sécurité.
Il existe déjà des normes internationales applicables au réglage des fixations de skis, élaborées pour les
fabricants et détaillants de matériels. La norme NF ISO 11088 a pour objectif de déterminer le couple de
déclenchement optimum pour assurer au skieur un maximum de sécurité lors du réglage de la fixation. Les
exigences contenues dans la norme tendent à réduire les risques d’accidents par déclenchements intempestifs et par non-déclenchement de la fixation lors d’une chute dangereuse.
L’expérience montre que certains publics de skieurs sont plus exposés aux risques d’accidents à cause
d’un réglage de leurs fixations qui n’aurait pas pris en compte certains critères.
Les femmes, les enfants et les débutants sont les catégories identifiées présentant un risque d’accident plus
élevé. Des études récentes réalisées par les médecins de montagne ont démontré, par exemple, que le
risque de lésion du genou chez la femme est trois fois plus important que pour un skieur masculin.
Le poids, la taille de la personne, le type de skieur, son âge et la longueur de la semelle de ses skis sont
les paramètres mis en avant par ce guide d’application. Ils doivent impérativement être pris en compte
pour le bon réglage des fixations de skis.
8
La Gazette Officielle du Tourisme
PROJET DE LA CITÉ DE LA GASTRONOMIE
La ministre de la Culture et de la Communication,
le ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire
et de la Forêt et le ministre délégué chargé de
l’Agroalimentaire ont reçu le 11 janvier la Mission
française du patrimoine et des cultures alimentaires
(MFPCA) qui leur a remis son rapport d’évaluation
des projets déposés en réponse à l’appel à candidatures « Cité de la gastronomie » lancé en
avril 2012.
La Mission préconise « l’instauration d’un dispositif
original et fédérateur, un réseau de Cités de la gastronomie, dont le socle serait constitué par les projets de Tours, Paris-Rungis et Dijon ». Elle souligne
également que « Lyon ne doit pas être exclue du
schéma proposé ». En revanche, le projet de Beaune,
jugé « très difficilement réalisable » par la Mission, a
été écarté.
Tout en saluant le travail réalisé au cours des derniers
mois et souligné la qualité des projets préparés par
les villes candidates, les ministres ont souhaité que
des éléments complémentaires soient apportés aux
dossiers sélectionnés par la Mission, en particulier
le plan de financement (investissement et fonctionnement) des Cités candidates, mais aussi le contenu
de l’offre culturelle, la dimension pédagogique, éducative et scientifique de leur projet.
Les ministres ont donné aux villes candidates jusqu’à
mi-avril pour rassembler les éléments nécessaires
permettant d’annoncer leur décision définitive fin
avril 2013.
Urbanisme
SITES CLASSÉS
Le site classé, qui constitue une servitude d’utilité
publique affectant l’utilisation du sol, est un outil
de préservation des paysages les plus remarquables, qui appelle à une gestion patrimoniale des
espaces concernés et à une utilisation qui préserve
leurs caractéristiques.
Le maire est donc tenu de veiller à la compatibilité
de son document d’urbanisme avec la protection
du site. En particulier, même si le classement d’un
site n’a ni pour objet ni pour effet d’instituer une
inconstructibilité de principe ou d’interdire toute
activité économique, il a pour objectifs de conserver
les caractéristiques du site et de les préserver de
toute atteinte grave (destruction, altération, banalisation…).
Aussi, des modifications majeures apportées après
le classement aux règles du plan local d’urbanisme
(PLU), qui auraient pour effet de permettre la dénaturation d’un site ou d’un secteur bénéficiant d’une
protection au titre du site classé, telles que la transformation d’une zone N en zone U, doivent être
La Gazette Officielle du Tourisme
urbanisme
considérées comme incompatibles avec les objectifs de classement et remettant en cause le principe
même de la protection.
Question écrite de Jean-Louis Masson, n° 476,
Journal Officiel, Sénat, 20 décembre 2012
Hébergements
LABEL « FLEURS DE SOLEIL »
Avec 574 chambres d’hôtes réparties dans toute
la France et dans les Dom-Tom, le réseau Fleurs
de Soleil est le quatrième réseau de France, après
Gîtes de France, Clévacances et Accueil Paysan.
Il s’est engagé dans une démarche visant à une
meilleure reconnaissance de son label.
Ce label né en 1997 à Aix-en-Provence revendique
sa différence : il ne regroupe que des chambres
d’hôtes, « toutes soumises à une charte de qualité
exigeante », souligne un communiqué. Pour renforcer cette attention à la qualité, Fleurs de Soleil a
obtenu de l’AFAQ-Afnor la certification ISO 9001
en 2002, reconduite tous les ans depuis cette date.
Elle garantit la capacité de Fleurs de Soleil pour
apprécier l’aptitude de propriétaires de chambres
d’hôtes à satisfaire aux exigences de qualité d’hébergement et d’accueil et assurer un contrôle permanent de cette aptitude.
Géré par une soixantaine de bénévoles sur tout le
territoire, le réseau s’est engagé, sous la houlette
de son nouveau président Robert Lauth, dans une
démarche visant à faire reconnaître son label sur le
plan national par tous les comités départementaux
du tourisme (CDT).
Les adhérents de Fleurs de Soleil cotisent tous à
leur office de tourisme local pour assurer la promotion de leur chambre d’hôte et être dans leurs listings.
« Or, regrette le président, certains CDT, obligés
pourtant de regrouper ces informations au niveau
départemental, n’inscrivent pas les maisons d’hôtes
Fleurs de Soleil dans leurs listings et de fait ne
reconnaissent pas le label. »
Parmi ces CDT, figurent le Lot, la Haute-Garonne,
l’Allier, l’Aude, les Hautes-Alpes, l’Ardèche, le LoireAtlantique, les Ardennes.
En revanche, les démarches engagées par Fleurs
de Soleil ces dernières années auprès de nombreux
CDT ont eu des effets positifs, aboutissant à l’intégration des chambres d’hôtes Fleurs de Soleil dans
leurs listings.
Mais même en cas de référencement par les CDT,
le label Fleurs de Soleil se trouve pénalisé : certains
CDT présentent en effet les chambres d’hôtes en
fonction des différents classements internes – épis,
clés… – que les autres labels délivrent à leurs adhérents. Mais ces classements, depuis la loi du 23 juillet
2010, ne sont pas reconnus par l’État.
9
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N° 2185 – 23 janvier 2013
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bourse
N° 2185 – 23 janvier 2013
Conformément à la loi, le label Fleurs de Soleil ne
classe pas ses adhérents. Sa charte de qualité garantit que toutes les chambres d’hôtes du réseau offrent
un niveau de confort supérieur. De plus, le caractère
unique et atypique de chaque lieu ne permet pas
de les comparer. Comment classer une péniche à
Paris face à un château en Bordelais ? « Alors pourquoi, interroge Robert Lauth, les maisons d’hôtes
Fleurs de Soleil se retrouvent-elles trop souvent en
bas de classement dans les CDT qui reconnaissent
le label ? »
Bon à savoir
– Philippe Bies, député PS du Bas-Rhin, a déposé
une question parlementaire sur la situation des établissements thermaux de Niederbronn-les-Bains et
de Morsbronn-les-Bains gérés par l’UGECAM-Alsace
dont la mise en vente serait programmée. Confrontée à la nécessité de traiter l’eau des piscines, l’UGECAM dit ne plus avoir le budget pour investir dans
ces travaux alors que des réserves importantes
existeraient, selon le Comité central d’entreprise.
Question n° 13788 publiée
au Journal Officiel le 18 décembre 2012
– Le parc marin international des Bouches de Bonifacio (PMIBB) a été inauguré le 7 décembre 2012
par le préfet de Corse. Ce parc unit deux aires
marines protégées dont la réserve naturelle des
Bouches de Bonifacio côté français et le parc national de l’Archipel de la Maddalena, côté italien. La
création du PMIBB a été inaugurée sous la forme
innovante d’un groupement européen de coopération territoriale (GECT) à l’occasion d’une cérémonie de signature à Bonifacio. Ce dispositif original,
proposé par l’Union européenne, permet une collaboration encore plus étroite entre deux pays transfrontaliers, en l’occurrence la France et l’Italie, au
sein d’une entité juridique autonome.
– L’Association internationale des compagnies de
croisières (CLIA) et le Conseil européen des croisières (ECC) ont annoncé leur soutien au Mémorandum de Paris sur la sécurité des passagers en
mer grâce auquel les 27 États membres de l’UE
porteront tout au long de l’année 2013 une attention
particulière à la sécurité en mer des passagers.
– Une circulaire mise en ligne le 19 décembre dernier vise à aider les collectivités à concevoir et
mettre en place leurs dispositifs de titularisation des
contractuels au regard des règles posées par la loi
« Sauvadet » et son décret du 22 novembre 2012.
http://circulaire.legifrance.gouv.fr/
Paru au Journal Officiel
– Décret du 7 janvier 2013 portant classement d’un
site.
Journal Officiel du 9 janvier 2013
Par décret en date du 7 janvier 2013, est classé
parmi les sites du département de l’Ardèche l’ensemble formé par les abords du pont d’Arc et de la
grotte Chauvet (surface et tréfonds) sur le territoire
de la commune de Vallon-Pont-d’Arc. ■
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 17 janvier 2013 (valeurs exprimées en €) :
Maxi*
Mini
27,15
22,59
Titre
Cours % var. 20/01/2012
ACCOR :
27,09
+ 19,92 %
7,93
+ 62,17 %
7,93
3,49
Bernard Loiseau :
3,95
+ 13,83 %
4,21
3,47
14,89
-5,52 %
16,94
11,85
Euro Disney :
5,15
+ 4,89 %
6,96
3,77
3,10
-15,53 %
4,42
2,80
97,00
+ 2,25 %
100,50
84,00
Titre
Air France :
Club Méditerranée :
Cie des Alpes :
14,56
-11,17 %
17,55
12,50
Groupe Flo :
Edenred :
23,19
+ 20,66 %
24,25
18,76
Musée Grévin :
Cours % var. 20/01/2012
Maxi*
Mini
Groupe Eurotunnel :
6,00
-0,99 %
6,69
5,32
Pierre & Vacances :
16,00
-40,67 %
29,58
11,89
Groupe Partouche :
1,04
-21,80 %
1,59
0,86
Sodexo :
63,72
+ 10,70 %
64,80
56,11
91,10
-10,03 %
101,26
84,62
Trigano :
10,43
-22,05 %
14,31
8,35
Mac Donald’s :
*
Depuis le 20 janvier 2012
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
10
La Gazette Officielle du Tourisme
L’Office du tourisme des Portes de l’Eure
En Normandie, à 80 kms de Paris, l’Office de Tourisme des Portes de l’Eure regroupant
un territoire de 41 communes dont Giverny, Vernon et Pacy-sur-Eure, recrute
Un Directeur (h/f)
dans le cadre d’un CDD de 3 ans.
Vos principales missions seront dédiées à diriger l’administration de l’établissement sous le contrôle du Président de l’office de tourisme et de la direction des
services de la Communauté d’Agglomération des Portes de l’Eure. Elles s’articulent autour des axes suivants :
- Gestion/Management/EncadrementDESÏQUIPESPERMANENTSETSUIVIDESDOSSIERSDUPERSONNELs#ONTRÙLEDES0LANNINGSDE
PRÏSENCECONGÏSETABSENCESDUPERSONNELAVECLESOUTIENDUSERVICEDES2ESSOURCES(UMAINESDELA#!0%s/RGANISATIONDESDEUX
structures d’accueil de Vernon et Pacy et coordination avec la maison du tourisme de Giverny
- Gestion financière et juridiques%XÏCUTIONDESRECETTESETDESDÏPENSESsCONTRÙLEETSUIVICOMPTABLEAVECLESOUTIENDUSERVICE
COMPTABILITÏDELA#!0%FONCTIONDORDONNATEURs0RÏPARATIONDUBUDGETFONCTIONNEMENTETINVESTISSEMENTSs'ESTIONSUIVIET
CONTRÙLEDESCOMMANDESETDESCONVENTIONSPARTENARIALESs6EILLEJURIDIQUE
- Administration des Marchés : préparation, passation, exécution et règlement des marchés publics avec le soutien du service de
la commande publique de la CAPE
- Représentation de l’établissement s 0ROPOSER UNE STRATÏGIE DE DÏVELOPPEMENT DE L/4 ET ANS ET LA DÏVELOPPER
APRÒSAPPROBATIONDUCOMITÏDEDIRECTIONETDELAUTORITÏDETUTELLEs!SSURERLAREMONTÏEDESINFORMATIONSAU0RÏSIDENTDEL/4#ET
ÌLAUTORITÏDETUTELLELA#!0%NOTAMMENTAUPRÒSDU$'!RÏFÏRENTs0RÏPARERETRÏDIGERLESCOMPTESRENDUSDES#OMITÏSDE$IRECTION
DESCOMMISSIONSETRÏUNIONSDIVERSESs¡LABORERETCOORDONNERLES"ILANSANNUELSDELASTRUCTUREs3UIVREETRESPECTERLAPOLITIQUE
TOURISTIQUELOCALELASTRATÏGIEETLESOBJECTIFSDELOFlCEDETOURISMEs¡LABORERLESDOCUMENTATIONSTOURISTIQUESDUTERRITOIREAVECLE
CONCOURSDUNCABINETDECOMMUNICATIONACCORDCADREs'ARANTIRUNECOMMUNICATIONACTIVEAUPRÒSDESPARTENAIRESINSTITUTIONNELS
et professionnels.
4ITULAIREDUN"!#ETISSUDUNEFORMATIONEN4OURISME-ANAGEMENTOUÏQUIVALENTVOUSJUSTIlEZDUNEEXPÏRIENCERÏUSSIEET
SIGNIlCATIVESURUNPOSTEDENCADREMENTETOUSURDESFONCTIONSÏQUIVALENTES2IGOUREUXVOUSÐTESAPTEÌANIMERETDIRIGERUNE
ÏQUIPE6OUSCONNAISSEZLEFONCTIONNEMENTDUNOFlCEDE4OURISMESOUSLAFORMED%0)#LACOMPTABILITÏPUBLIQUE-ETLA
RÏGLEMENTATIONDESMARCHÏSPUBLICS±LAISEAVECLENVIRONNEMENTINFORMATIQUEETLESETECHNOLOGIESVOUSAVEZUNEÏLOCUTIONAISÏE
une présentation soignée et le sens relationnel. La maîtrise de l’anglais est indispensable et une seconde langue étrangère est
souhaitable.
0OSTEBASÏÌ6ERNON
Merci d’adresser votre dossier de candidature (CV et lettre de motivation) avant le 09 févier 2013 à l’adresse suivante :
Monsieur le Président, Office de Tourisme des Portes de l’Eure, 36, Rue Carnot 27200 VERNON,
ou par courriel au secrétariat administratif : [email protected]
BULLETIN D’ABONNEMENT
LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
La Gazette Officielle du Tourisme
Publication hebdomadaire éditée par Société Nouvelle API
18, allée Marie-Politzer - BP 30229 - 64205 Biarritz cedex
N° 2185 du 23 janvier 2013
Prix : 260 € pour un an (52 numéros)
Siège social :
18, allée Marie-Politzer – BP 30229
64205 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41
Rédaction :
À Paris : 3, rue Séguier
75006 Paris
Tél. : 01 55 42 61 40 – Fax : 01 55 42 61 41
À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer
BP 30229 – 64205 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 43 80 40 – Fax : 05 59 43 80 41
Commission paritaire : N° 0413 T 83956
ISSN : 0016-5573
Vente par abonnements
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Directeur Publication :
Jean-Marc Galabert
Rédaction : Société Nouvelle API, Biarritz
Marie-Pierre Bazin-Cheneaux
Tél. : 05 59 43 80 43
Françoise Kergreis
Secrétariat de rédaction : Société Nouvelle API, Biarritz
Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 43 80 40
[email protected]
Mise en page : Société Nouvelle SAI, Biarritz
Élodie Boisse – [email protected]
Abonnements : Société Nouvelle SAI, Biarritz
Nathalie Thévenieau – Tél. : 05 59 52 84 09
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Publicités : Société Nouvelle SAI, Biarritz
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Impression : Imprimerie Sordes – Bayonne
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à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration ».
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N° 2185 – 23 janvier 2013
AVIS D’APPEL PUBLIC À CANDIDATURES – DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Commune du Barcarès
Exploitation de sous-traités de plage sur la commune du Barcarès
SECTION I : AUTORITÉ DÉLÉGANTE ET ADRESSE
I.1. Nom et adresse :
Commune du Barcarès – Boulevard du 14-Juillet – 66421 Le Barcarès
À l’attention de Monsieur le Maire
Adresse générale de l’autorité délégante : http://www.lebarcares.fr
Adresse du profil d’acheteur : http://www.lebarcares.fr/la-mairie/marchespublics/
Adresse auprès de laquelle des informations complémentaires peuvent être obtenues :
Mairie de Barcarès – Boulevard du 14-Juillet – BP 5 – 66421 Le Barcarès
À l’attention de Mme Florie BLANC
E-mail : [email protected] – Tél. : (+33)4 68 86 11 64
I.2. Nature de l’autorité délégante : Commune.
SECTION II : OBJET DE LA DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
II.1. Intitulé de la délégation de service public :
Exploitation de sous-traités de plage (11 lots) sur la commune du Barcarès.
II.2. Texte en application duquel la convention est conclue :
Articles L. 1411-1 et suivants et R. 1411-1 et suivants du Code général des collectivités territoriales.
Loi n° 86-3 du 3 janvier 1986, relative à l’aménagement, la protection et la mise
en valeur du littoral.
Décret n° 2006-608 du 26 mai 2006, relatif aux concessions de plage, notamment
le titre III relatif à l’attribution des sous-traités d’exploitation.
II.3. Objet de la délégation :
Exploitation de 11 lots de plage, pour le compte de la commune du Barcarès,
autorité délégante, pour une durée maximale de 12 ans.
Domaine de la délégation : Autre : Loisirs plage.
Durée de la délégation : 12 ans.
Lieu principal d’exécution de la délégation : Plage – 66420 Le Barcarès.
II.4. Autres caractéristiques et informations sur la nature et l’objet de la convention :
La gestion des plages, qui appartient au Domaine Public Maritime, est concédée par
l’État à la commune pouvant les sous-concéder à des personnes privées qui gèrent
des installations de loisirs. Le contrat de concession porte sur l’exploitation d’activités
destinées à répondre aux besoins du service public balnéaire. Il contribue au développement touristique, économique et d’animation de la station. Les lots de plages
définies ci-après feront l’objet de 11 sous-traités d’exploitations distincts.
Superficie maximale de 1 500 m2 d’un seul tenant par lot. La superficie dédiée aux
activités principales liées au service public balnéaire doit occuper au minimum 60 %
de la superficie totale du lot.
Les activités que le sous-traitant est autorisé à développer sont définies par la liste
exhaustive suivante :
t"DUJWJUÏT QSJODJQBMFT MJÏFT BV TFSWJDF QVCMJD "DUJWJUÏT MJÏFT Ë MFYQMPJUBUJPO EFT
bains de mer (location de tentes, parasols, cabines, transats, matelas, chaises
longues…), activités ludiques pour enfants (jeux d’enfants, sports de plage, trampolines, jeux gonflables…), location matériel et engins de plage non motorisés,
activité d’enseignement (planche à voile, natation…) avec ouverture des activités
aux personnes handicapées, activité de location et gardiennage de matériel de
sport nautique non motorisé.
t"DUJWJUÏTBOOFYFTEFTFSWJDF-JDFODFT******EFEÏCJUEFCPJTTPOTSFTUBVSBUJPO
ventes d’articles de plage en dépannage (3 m2 de surface maximum dévolue à
cet effet).
Le sous-traitant exploite le service à ses risques et périls, tire sa rémunération du
produit des services perçus auprès des usagers, devra supporter toutes les charges,
taxes et impôts, exploite le service du 15 mai au 30 octobre (montage et démontage
inclus), devra régler la redevance annuelle d’occupation, n’est pas titulaire de droit
réel, doit respecter toutes les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
SECTION III : CONTENU DU DOSSIER
III.1. Le dossier de candidature :
III.1.1. Composition :
Situation propre des opérateurs économiques, y compris exigences relatives à l’inscription au registre du commerce ou de la profession :
Les candidats peuvent utiliser les formulaires DC1 et DC2.
t6OFMFUUSFEFDBOEJEBUVSFEBUÏFFUTJHOÏFQSÏDJTBOUMJEFOUJUÏEVDBOEJEBUOPNPV
dénomination et adresse du siège social), et s’il se présente seul ou en groupement.
En cas de groupement, la lettre de candidature identifie chaque membre du groupement, ainsi que son mandataire.
t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSEBUÏFFUTJHOÏFQBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFSMF
candidat, de non-condamnation pour fraude fiscale.
t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSEBUÏFFUTJHOÏFQBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFSMF
candidat, que le candidat n’a pas fait l’objet, au cours des cinq dernières années,
d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du casier judiciaire pour les infractions visées aux articles L. 8221-1, L. 8221-3, L. 8221-5, L. 8231-1, L. 8241-1 et
L. 8251-1 du code du travail.
t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSEBUÏFFUTJHOÏFQBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFS
le candidat, que le candidat est en règle vis-à-vis des obligations d’emploi des
travailleurs handicapés prévues aux articles L. 5212-1 à L. 5212-4 du code du
travail, ou qu’il n’est pas soumis à ces obligations et que le travail sera réalisé par
des salariés employés régulièrement au regard des articles L. 1221-10 à 15 et
L. 3243-1 à 4 du code du travail, ou règles d’effet équivalent pour les candidats
non établis en France.
t$PQJFEVPVEFTKVHFNFOUTTJMFDBOEJEBUFTUFOSFESFTTFNFOUKVEJDJBJSF
t"UUFTUBUJPOTVSMIPOOFVSEBUÏFFUTJHOÏFQBSVOSFQSÏTFOUBOUIBCJMJUÏËFOHBHFS
le candidat, de non-infraction de l’ensemble de la législation en vigueur (domaine
public maritime, hygiène, sécurité, salubrité, emploi…).
Capacité économique et financière :
t$FSUJåDBUPVBUUFTUBUJPOEÏMJWSÏQBSMFTPSHBOJTNFTTPDJBVYFUåTDBVYBUUFTUBOURVF
le candidat est à jour de ses obligations fiscales, parafiscales et sociales.
t6OKVTUJåDBUJGEBUBOUEFNPJOTEFNPJTEFMJOTDSJQUJPOBVSFHJTUSFEVDPNNFSDF
Pour les personnes physiques ou morales ayant commencé leur activité depuis
12
moins d’un an, un récépissé de dépôt de déclaration auprès d’un centre de formalité des entreprises. Les candidats non établis en France devront produire des
documents similaires.
t$IJGGSFEBGGBJSFTTVSMFTEFSOJÒSFTBOOÏFT
t#JMBOFUBOOFYFTDPNQUFEFYQMPJUBUJPOFUEFSÏTVMUBUQPVSMFTUSPJTEFSOJFSTFYFSDJces si l’entreprise bénéficie de cette antériorité.
Capacité technique et professionnelle :
t2VBMJåDBUJPOTFUSÏGÏSFODFTEVDBOEJEBUQPVSEFTQSFTUBUJPOTTJNJMBJSFTTVSMFTUSPJT
dernières années.
t/PUFTVSMBDUJWJUÏQSPQPTÏFBJOTJRVFTVSMFYQÏSJFODFFUMFTSÏGÏSFODFTBDRVJTFT
par le candidat en matière d’exploitation de club de plage pour l’activité souhaitée.
t/PUF EF NPUJWBUJPO EBOT MBRVFMMF MF DBOEJEBU FOUFOE NFOFS Ë CJFO MBDUJWJUÏ
déléguée (moyens humains et matériels) et la méthode envisagée afin de démontrer
son aptitude à assurer l’accueil du public pendant la période d’exploitation et de
préserver le Domaine Public.
III.1.2. Critères de sélection des candidatures :
t$BQBDJUÏËFYFSDFSMBDUJWJUÏSFWFOEJRVÏF
t(BSBOUJFTQSPGFTTJPOOFMMFTFUåOBODJÒSFTGPVSOJFTQBSMFTDBOEJEBUT
t"QUJUVEF Ë BTTVSFS MBDDVFJM EV QVCMJD QFOEBOU MB QÏSJPEF EFYQMPJUBUJPO FU EF
préserver le domaine public.
t"QUJUVEFËBTTVSFSMBDPOUJOVJUÏEVTFSWJDFQVCMJDFUMÏHBMJUÏEFTDJUPZFOTEFWBOU
le service public.
III.2. L’offre :
III.2.1. Composition :
Les pièces à fournir composant le dossier « offre » sont énumérées dans le règlement
de consultation.
III.2.2. Appréciation des offres :
t2VBMJUÏEFTBNÏOBHFNFOUTFUEFTJOTUBMMBUJPOTSFTQFDUEVDBIJFSEFTDIBSHFT
t&TUIÏUJRVFFUJOUÏHSBUJPOEBOTMFTJUF
t2VBMJUÏEFTTFSWJDFTFUQSFTUBUJPOQSPQPTÏF
t.POUBOUEFMBSFEFWBODFQSPQPTÏF
Le sous-traité d’exploitation est soumis pour accord du Préfet préalablement à sa
signature par le maire.
SECTION IV : PROCÉDURE
IV.1. Numéro de référence attribué au dossier par l’autorité : DSP 2013.01
IV.2. Condition de retrait du dossier de consultation :
Le dossier de consultation est remis gratuitement à chaque candidat. Il est disponible
à l’adresse électronique suivante : http://www.lebarcares.fr/la-mairie/marchespublics/
Aucune demande d’envoi du dossier sur support physique électronique n’est autorisée.
Le dossier de consultation se compose :
t%VSÒHMFNFOUEFDPOTVMUBUJPO
t%FMBDPOWFOUJPOEFYQMPJUBUJPOËDPNQMÏUFSQBSMFDBOEJEBU
t%VOQMBOEFMPDBMJTBUJPOEFTEJGGÏSFOUTMPUT
t%VDBIJFSEFTDIBSHFTBSDIJUFDUVSBMFT
t%VDBIJFSEFTDIBSHFTEFMBDPODFTTJPOEFMBQMBHFOBUVSFMMFTJUVÏFTVSMBDPNmune du Barcarès (Concession État/Commune).
IV.3. Conditions d’envoi ou de remise des plis (candidature et offre) :
Les candidatures devront être adressées sous pli recommandé avec avis de réception ou remises contre récépissé sous double enveloppe. L’enveloppe d’expédition
portera les mentions suivantes : « Candidature pour la délégation de service public
d’exploitation d’un sous-traité d’exploitation » – « Ne pas ouvrir avant la séance de la
commission de délégation de service public ». Les candidats pourront soumissionner
sur un ou plusieurs lots.
Les candidats doivent présenter une offre par lot, la collectivité se réservant le droit
d’attribuer un seul lot.
Adresse à laquelle les candidatures doivent être envoyées :
Mairie de Barcarès
Boulevard du 14-Juillet – BP 5 – 66421 Le Barcarès
Tél. : (+33)4 68 86 11 64
IV.4. Condition de délai :
Date limite de réception des plis : 25 MARS 2013.
SECTION V : RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES
V.1. La convention s’inscrit dans un projet ou un programme financé par des fonds
communautaires : Non.
V.2. Autres informations :
Règlement de la redevance annuelle d’occupation : 10 % au 15 juin ; 25 % au
1er juillet ; 30 % le 31 août et 35 % le 30 septembre.
V.3. Procédures de recours :
V.3.1. Instance chargée des procédures de recours :
Tribunal administratif de Montpellier – 6, rue Pitot – 34063 Montpellier
E-mail : [email protected] – Tél. : (+33)4 67 54 80 00
V.3.2. Introduction des recours :
Précisions concernant les délais de recours :
t3ÏGÏSÏQSÏDPOUSBDUVFMQSÏWVBVYBSUJDMFT-Ë-EV$PEFEFKVTUJDF
administrative (CJA), et pouvant être exercé avant la signature du contrat.
t3ÏGÏSÏDPOUSBDUVFMQSÏWVBVYBSUJDMFT-Ë-EV$+"FUQPVWBOUÐUSF
exercé dans les délais prévus à l’article R. 551-7 du CJA.
t3FDPVSTQPVSFYDÒTEFQPVWPJSDPOUSFVOFEÏDJTJPOBENJOJTUSBUJWFQSÏWVBVYBSUJcles R. 421-1 à R. 421-7 du CJA, et pouvant être exercé dans les 2 mois suivant la
notification ou publication de la décision de l’organisme. Le recours ne peut plus,
toutefois, être exercé après la signature du contrat.
La Gazette Officielle du Tourisme
AVIS D’APPEL PUBLIC À CANDIDATURES – DÉLÉGATION DE SERVICE PUBLIC
Commune de Cerbère
23, avenue du Général de Gaulle – 66290 Cerbère
➤ Sous-traité d’exploitation pour la plage de Peyrefitte
Objet de la délégation :
Dévolution d’un sous-traité d’exploitation pour la plage de Peyrefitte, au titre de la concession de plage naturelle attribuée à la Commune de CERBÈRE par arrêté préfectoral du
28 décembre 2012.
Lot unique :
Activité en rapport direct avec la plage et notamment des activités à l’exploitation des
bains de mer : location de tentes, parasols, cabines, transats, matelas, chaises longues,
etc. Location de pédalos, gondolys ou autres engins de plage sans moteur ni voile.
Redevance minimale par saison : 1 050 €.
Superficie : 100 m2
Conditions de la délégation :
t1SPDÏEVSFEFMBDPOTVMUBUJPO Procédure normale de Délégation de Service Public régie
par les articles L. 1411-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales.
t%VSÏFEVTPVTUSBJUÏ Jusqu’au 31 décembre 2018, du 15 juin au 15 septembre de
chaque année.
Contenu du dossier de présentation des candidatures :
Les candidats doivent fournir tous les éléments permettant d’apprécier la manière dont
les activités déléguées seront proposées au public et les garanties professionnelles et
financières susceptibles d’être mises en œuvre en vue que soient assurées la continuité du
service public et l’égalité des usagers devant ledit service.
À cette fin, les candidats produiront les documents suivants :
1JÒDF Une lettre de candidature avec indication des moyens en personnel et matériel,
des références, des garanties professionnelles et financières.
1JÒDF Une déclaration sur l’honneur attestant que le candidat n’a pas fait l’objet,
au cours des cinq dernières années, d’une condamnation inscrite au bulletin n° 2 du
casier judiciaire pour les infractions visées aux articles L. 8221-1, L. 8221-2, L. 8223-1,
L. 8241-1 et L. 8251-1 du Code du travail.
1JÒDF Une attestation sur l’honneur, datée et signée, certifiant le respect par le candidat de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés prévue aux articles L. 5212-1 à
L. 5212-5 du Code du travail.
1JÒDF Les attestations du candidat justifiant qu’il est en règle envers ses obligations
fiscales et sociales (justificatifs prévus par le décret n° 97-638 du 31 mai 1997 et l’arrêté
du 31 janvier 2003 modifiés).
1JÒDF Une attestation sur l’honneur que le candidat n’est pas en état de liquidation
judiciaire et admis au redressement judiciaire au sens de l’article L. 620-1 et suivants du
Code de commerce, ou à une procédure équivalente régie par un droit étranger, sans
justifier d’une habilitation à poursuivre son activité pendant la durée de la délégation.
1JÒDF Une attestation sur l’honneur que le travail sera réalisé avec des salariés
employés régulièrement au regard des dispositions en vigueur du Code du travail.
1JÒDF Bilans et comptes de résultat pour les trois exercices clos pour ceux qui ont déjà
exercé. Les nouveaux candidats en sont exemptés.
1JÒDF Pour les sociétés : copie des statuts.
Modalités de remise des candidatures :
Les dossiers de candidature seront envoyés sous pli recommandé avec accusé de réception postal ou déposés contre récépissé à l’adresse suivante :
Monsieur le Maire de Cerbère
Hôtel de Ville – 23, avenue Général de Gaulle – 66290 Cerbère
Les dossiers seront remis sous double enveloppe, l’enveloppe extérieure portera la mention : « Délégation de service public pour sous-traité d’exploitation » et l’enveloppe intérieure, portant la mention : « Nom du candidat » – « Candidature », contiendra l’offre de
candidature accompagnée des pièces prévues ci-dessus.
Date limite de dépôt des candidatures :
Vendredi 15 février 2013 à 16 heures.
Remise des offres :
Les candidats retenus par la commission seront admis à présenter une offre d’exploitation
sous la forme d’une proposition technique et financière sur la base des projets du cahier
des charges et du sous-traité d’exploitation approuvés par le Conseil Municipal et y joindre le sous-traité d’exploitation dûment complété ainsi que le plan détaillé d’exploitation.
Délai de remise des offres :
Jusqu’au vendredi 1er mars 2013 à 16 heures.
Critères d’examen des offres :
t 2VBMJUÏ EFT TFSWJDFT t (BSBOUJFT åOBODJÒSFT t 2VBMJUÏ UFDIOJRVF FU FTUIÏUJRVF
t1SPQPTJUJPOåOBODJÒSF
Durée de validité des offres :
120 jours à compter de la date limite de remise.
Les candidatures et les offres doivent être rédigées en français.
Renseignements complémentaires :
Secrétariat général de la Commune de Cerbère
Tél. : 04 68 88 41 85
Date d’envoi de l’avis à la publication : Le 11 janvier 2013.
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La Gazette Officielle du Tourisme
13
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annonces
N° 2185 – 23 janvier 2013
▲
brèves
REPÈRES
▲
L’Observatoire Savoie Mont-Blanc Tourisme, en
charge de la veille conjoncturelle de la destination
regroupant les 110 stations de Savoie et Haute-Savoie,
vient de publier les premières données disponibles
sur la fréquentation des deux semaines de congés de
fin d’année. Alors que le taux de remplissage des
meublés a quasiment été multiplié par deux par rapport à l’année dernière pour atteindre 81 % en moyenne,
l’hôtellerie enregistre des taux de remplissage quasihistoriques pour la période avec 89 % (contre 67 % en
2011). Les hébergements collectifs (centres de vacances, villages vacances) affichent pour leur part un
taux de remplissage à la hausse : 86 % contre 78 %
en 2011. Tandis qu’il n’avait totalisé que 5,4 millions
l’hiver passé, le cru 2012-2013 devrait très probablement être en mesure d’approcher le Noël record de
la dernière décennie, où 6,7 millions de nuitées avaient
été enregistrées au cours des fêtes de fin d’année
2000-2001.
Au vu des réservations, les mois de janvier, février et
début mars s’annoncent dans la lignée des saisons
précédentes, mais les prévisions sont à la baisse à
partir de la dernière semaine de mars et sont particulièrement inquiétantes pour les vacances de printemps dont la programmation a encore été reculée
d’une semaine par rapport à l’hiver dernier.
▲
En dix ans, les professionnels de l’hôtellerie de plein
air ont doublé leurs investissements en passant de
217 M€ à 450 M€. Un effort qui a permis de multiplier
leur chiffre d’affaires sur cette même période, représentant aujourd’hui 2 milliards d’euros. Ainsi, le marché de l’hôtellerie de plein air a fortement évolué cette
dernière décennie. En majorité, les emplacements
nus ont laissé la place aux équipements locatifs
(mobile-home…), et les tables de pique-nique, aux
terrasses de snack, aux aires de jeux pharaoniques…
C’est une véritable montée en gamme qui apparaît.
D’ailleurs, une 5e étoile complète la classification de
ce secteur depuis 2010. La qualité des équipements
s’est imposée, tout comme la variété, avec l’arrivée
du « Glamping » (yourte, roulotte, bungalow…).
Aujourd’hui, les investissements à privilégier sont les
équipements adaptés aux différentes générations et
liés au confort des clients.
Source : Audecia
N° 2185 – 23 janvier 2013
INITIATIVES
Un air de Bretagne
à Montmartre
Les Côtes-d’Armor font
escale à Montmartre,
place des Abbesses, les
samedi 26 et dimanche
27 janvier, pour fêter la
coquille Saint-Jacques,
les saveurs et les savoirfaire costarmoricains.
Côtes-d’Armor Tourisme
et Côtes-d’Armor Développement accompagnés
de partenaires économiques et touristiques présenteront la « Destination
Côtes-d’Armor » au cœur
d’un village breton.
Durant tout le week-end, la
plus célèbre butte du quartier de Montmartre prendra
un air de « Bretagne », un
air de fête au rythme des
chants de marins et du Festival des chanteurs de rue
de Quintin.
Une criée sera reconstituée avec poissons,
coquilles Saint-Jacques
et huîtres.
Paris Shopping Book
Pour fêter la nouvelle
année, l’office de tourisme
et des congrès (OTC) de
Paris publie l’édition 2013
du Paris Shopping Book,
guide bilingue françaisanglais entièrement dédié
au shopping. Depuis le
1er janvier 2013, visiteurs
et Parisiens peuvent le
retirer gracieusement dans
les cinq bureaux d’accueil
de l’office ou le télécharger
directement sur son site
parisinfo.com tout au long
de l’année. Édité à 85 000
exemplaires, il réunit 235
boutiques – enseignes
internationales de renom
et marques parisiennes –
dont une trentaine de nouvelles adresses.
Initié en 2009, le Paris
Shopping Book propose
six parcours géographicothématiques correspondant chacun à un profil
de « shopper » : Selects,
Trendys, Créatifs, Bobos
Chics, Ethic Ethnic et
Astucieux.
Résidence
pour saisonniers
Afin d’optimiser leurs
conditions de travail et
d’hébergement sur place,
la station de ski des Orres
(Hautes-Alpes) ouvre une
résidence pour accueillir
ses saisonniers. Douze
studios meublés de 25 m2
situés au cœur de la forêt
de mélèzes des Orres sont
ainsi destinés à héberger
les saisonniers et bi-saisonniers. L’opération
immobilière a été développée sur un terrain appartenant à la commune des
Orres, cédé au promoteur
(Immobilière 3F) pour un
euro symbolique.
À L’HONNEUR
– Virginie Calmels, nouvelle présidente du Conseil
de surveillance d’Euro
Disney SCA, remplace à
Près de 150 enfants de Melun ont participé à la 1re édition du Grand Calendrier de Noël qui leur a proposé de
gagner une multitude de cadeaux offerts par une quarantaine de commerçants du centre-ville, l’office de
tourisme et le château de Vaux-le-Vicomte.
Toutes les photos du jeu figurent sur : http://www.facebook.com/Meluntourisme
La prochaine édition de Kidexpo se tiendra du samedi 19 octobre au mercredi 23 octobre 2013 à Paris, Porte
de Versailles (1re semaine des vacances de la Toussaint). Les organisateurs attendent 170 000 visiteurs et
300 exposants.
14
La Gazette Officielle du Tourisme
– Jean-Marc Tassetto,
directeur général de Google France, sera le Grand
Témoin au salon e-tourisme Voyage en Multimédia qui se déroule les
7 et 8 février à SaintRaphaël (Var).
COMMUNICATION
Hossegor
et la nouvelle vague
La Ville de Soorts-Hossegor (Landes) et l’office de
tourisme actualisent leur
logo. S’inscrivant dans le
prolongement du précédent créé il y a quinze ans,
il introduit Soorts, absent
des dernières versions,
RENDEZ-VOUS
Journée technique
Atout France
Atout France organise le
5 février 2013 au Forum
de Grenelle (5, rue de la
Croix Nivert – 75015
Paris), une journée technique sur le thème : « Le
marché touristique russe :
quelles opportunités de
développement et quelles
adaptations nécessaires ? ».
Au cours de cette journée
technique seront présentés les résultats de l’étude
de marché sur le potentiel
touristique des classes
moyennes supérieures
russe et ukrainienne (qui
vient de paraître), réalisée
par Atout France et le
cabinet Roland Berger.
LE TOURISME EN MARCHE
Le Grand Massif (Haute-Savoie) vient de créer sa
propre structure de promotion : Grand Massif Évolution.
Cette association regroupe les structures communales
et les offices de tourisme de Flaine, Les Carroz, Morillon,
Samoëns, Sixt-Fer-à-Cheval ainsi que les deux sociétés de remontées mécaniques du Grand Massif. Ces
douze entités ont décidé de se regrouper et de mutualiser leurs moyens pour promouvoir la destination
touristique hivernale du Grand Massif avec la mise en
place d’actions de marketing, de promotion et de communication en France et à l’international. Déjà opérationnelle, l’association a débuté sa mission au salon
Grand Ski les 22 et 23 janvier 2013. Au total, le Grand
Massif, qui se présente comme le 4e domaine skiable
relié skis aux pieds de France, investit chaque année
1,4 M€ pour promouvoir sa destination touristique
hivernale (et ses 265 km de glisse). L’association est
régie par une gouvernance participative et solidaire
dont la présidence est assurée par Eric Lecourtois,
président de l’office de tourisme de Flaine.
▲
– Après dix années passées à la tête de l’office de
tourisme de Cambo-lesBains (Pyrénées-Atlantiques), Joëlle Garat cède
la place à Alexandra Vandroux qui dirigeait auparavant une structure
comparable, déjà classée,
à Fumel (Lot-et-Garonne).
L’évolution technologique,
la visibilité sur les réseaux
sociaux, la mise en place
d’une photothèque en
ligne sont autant de chantiers que la nouvelle directrice s’apprête à relever.
soulignant ainsi sa spécificité historique. Il conserve
la vague, symbole fort de
la station, dont la forme
épurée propose une signature élégante et dynamique. L’évocation art déco
qui caractérise la ville est
apportée par la typographie tandis que les couleurs – le bleu pour l’océan,
le vert pour l’environnement – symbolisent les
deux pôles touristiques de
la station, le surf et le golf.
Ce logo s’accompagne
d’une nouvelle charte graphique qui sera progressivement déclinée sur tous
les supports de la ville.
▲
ce poste Antoine Jeancourt-Galignani qui a
décidé de se retirer du
Conseil qu’il présidait
depuis dix-sept ans et
dont il était membre
depuis vingt-trois ans.
En préparation depuis 2011, la candidature d’un
nouveau pôle touristique d’excellence (PTE) initié par la
communauté d’agglomération de Pau a été officiellement déposée à l’Institut français du tourisme (IFT).
Baptisé « Pyrénées Gascogne Atlantique », le futur
pôle rassemble les Pyrénées-Atlantiques, les HautesPyrénées, les Landes et le Gers. Le dossier a été piloté
par Christian Laine, maire de Lescar et président de
l’office de tourisme de l’agglomération paloise, et
par Gérard Cazalis, ancien directeur du comité départemental du tourisme (CDT) du Béarn Pays basque.
Ce futur pôle centré sur le thème de l’eau – l’eau
nature, l’eau paysage, l’eau loisirs, l’eau santé et
bien-être – associe, autour des collectivités territoriales, de nombreux partenaires, notamment l’université
de Pau et des Pays de l’Adour, le groupe Total et le
Crédit Agricole Mutuel Pyrénées Gascogne qui a lancé
une banque dédiée au tourisme.
Ce pôle d’excellence s’est donné pour objectif de
développer des liens privilégiés avec l’Espagne et
l’Amérique latine.
L’IFT regroupe un réseau de pôles d’excellence pour la
recherche, la formation et l’innovation dans le tourisme.
Ils sont actuellement au nombre de sept : Paris, EsterelCôte d’Azur, Seine-et-Marne, Grenoble Rhône-Alpes,
Côte d’Opale, La Rochelle-Grand-Ouest et La Réunion.
Le Guide du nautisme 2013 du Cap d’Agde décline les richesses portuaires, maritimes et fluviales de la
station. Édité par l’office de tourisme à 3 000 exemplaires, il est destiné non seulement au public, mais également aux professionnels du nautisme pour leurs clients et partenaires.
L’agence de développement touristique (ADT) des Alpes de Haute-Provence lance la première publication
des chiffres clés du tourisme des Alpes de Haute-Provence en vidéo.
www.youtube.com
La Gazette Officielle du Tourisme
15
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brèves
N° 2185 – 23 janvier 2013
▲
perspectives
L
’attractivité des domaines skiables s’agrandit avec une offre de
thermoludisme. Désormais, les responsables du tourisme d’hiver
proposent trois produits : le ski de piste, les espaces nordiques (ski
de fond, raquettes…) et les spa d’eau thermale. « C’est un complément
qui tire le produit vers le haut, fait remarquer Hervé Mairal, porteparole de la Confédération pyrénéenne du tourisme (CPT)… Mais
surtout, ces centres permettent d’attirer dans les stations de haute
montagne les familles et les groupes d’amis dont certains membres
ne skient pas. »
Dans les Pyrénées, 15 des 29 stations de sports d’hiver disposent de
centres de bien-être et de détente en eaux thermales, situés à quelques
kilomètres des pistes de ski (Cauterets, Ax-les-Thermes…). Certains
sont de nouvelles créations, comme Balnéa à Génos-Loudenvielle dans
les Hautes-Pyrénées. La fréquentation est directement liée au ski :
ainsi les périodes les plus chargées pour Balnéa – qui a accueilli en
2012 quelque 190 000 personnes – sont les vacances de Noël et du
Jour de l’An, ainsi que le mois de février.
Outre la diversification de l’offre ski, le thermoludisme permet de
maintenir l’activité thermale. La plupart des établissements thermaux
se sont offert un coup de jeune en élargissant leur offre et en modernisant leurs installations. Au-delà des cures médicales, les établissements ont mis en place des soins complémentaires de beauté et de
bien-être, ou des modules de remise en forme.
Préconisée par un rapport du Conseil national du tourisme (CNT) en
2011, la diversification des activités thermales est la condition d’une
adaptation des propositions des stations aux évolutions de la société,
marchande et non marchande.
« Elle va vers l’idée d’un ensemble de savoir-faire et de propositions
dans l’espace station susceptible de traiter le séjournant comme un
individu à appréhender dans sa totalité. Elle tend enfin à réduire la
dépendance des stations et des établissements thermaux vis-à-vis du
thermalisme médical. »
Alors que les stations de montagne ayant une saison d’hiver mettent
graduellement en place cette diversification, certaines sont depuis
toujours conçues comme des espaces de villégiature, en témoigne
l’exemple du Massif central avec ses villes d’eaux.
Elles se retrouveront toutes au salon des Thermalies qui se tient au
Carrousel du Louvre à Paris du 24 au 27 janvier, seul salon dédié à
l’eau et au bien-être où plus de 13 000 visiteurs attendus seront accueillis
par 300 exposants spécialisés dans le thermalisme, mais aussi la
thalasso et la balnéo.
ouen (Seine-Maritime) accueillera du 6 au 13 juin 2013 la 6e édition
de l’Armada de Rouen, le plus grand rassemblement de voiliers au
monde, tandis que du 29 avril au 29 septembre aura lieu la 2e édition
du Festival Normandie Impressionniste.
Près de 8 000 marins venant du monde entier sont attendus pour cette
6e édition. Pour la première fois, le Kruzensthern, le plus grand voilier
du monde en activité, sera présent à cet événement. Ce voilier russe,
d’une hauteur de 56 mètres, sera sans aucun doute l’une des vedettes
de ce rassemblement. Il partagera l’affiche avec le Monge, surnommé
les oreilles de la France, bâtiment blanc de la Marine française, qui
sera le plus gros navire ayant jamais amarré à Rouen.
En attendant ces réjouissances, l’Armada de Rouen part à la rencontre du public nordiste en participant au salon Tourissima de Lille (du
25 au 27 janvier 2013).
R
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N° 2185 – 23 janvier 2013
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– Eure Tourisme
Objet du marché : assistance à
maîtrise d’ouvrage (AMO) pour le
développement de destinations
touristiques dans l’Eure.
Date limite de réception des offres :
31 janvier 2013.
www.eure-tourisme.fr
– Le Voyage à Nantes
Objet du marché : conseil en communication, création et exécution
graphique, réédition et suivi de
fabrication de documents.
Date limite de réception des offres :
11 février 2013.
[email protected]
– CdC Ardennes Rives de Meuse
(08)
Objet du marché : mission d’expertise et de conseil de développement
de l’offre franco-belge, touristique,
commerciale et culturelle, et de
création de produits touristiques
de groupes, avec conception d’un
guide à destination des professionnels, dans le cadre du projet Interreg iv-a « La Meuse et Vous ».
Date limite de réception des offres :
13 février 2013.
president@ardennerivesdemeuse.
com
– Conseil général de la Meuse
Objet du marché : assistance pour
la définition d’une stratégie de
développement économique et
d’aménagement du projet de zone
Meuse TGV.
Date limite de réception des offres :
14 février 2013.
http://profilacheteur.cg55.fr
– Commune de Narbonne
Objet de la délégation de service
public : exploitation des plages
naturelles à Narbonne-Plage.
Date limite de réception des offres :
18 février 2013.
[email protected]
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