Poète et Passeur d`Art

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Poète et Passeur d`Art
Émile Verhaeren en redingote rouge (détail), Georges Tribout, (1884-1962), Huile sur toile, 1907, Collection Musée Émile Verhaeren,
Sint-Amands, Belgique © Musée Verhaeren, Sint-Amands
Émile Verhaeren (1855-1916)
Poète et Passeur d’Art
Dossier
de presse
Du 15 octobre 2015
au 6 mars 2016
60, rue Gounod - Saint-Cloud
www.musee-saintcloud.fr
Émile Verhaeren (1855-1916). Poète et Passeur d’Art
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
p. 2
INTERVIEW D’ EMMANUELLE LE BAIL,
p. 4
DIRECTRICE DU MUSÉE DES AVELINES ET COMMISSAIRE DE L’ EXPOSITION
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
p. 7
MUSÉE DES AVELINES, UN LIEU D’ ART ET D’ HISTOIRE
p. 9
INFORMATIONS PRATIQUES
p. 10
Contact presse
Angelina Alonzi
01 43 20 12 11 - [email protected]
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Émile Verhaeren (1855-1916). Poète et Passeur d’Art
Exposition du 15 octobre 2015 au 6 mars 2016
Musée des Avelines, Saint-Cloud
Émile Verhaeren en redingote rouge, Georges Tribout (1884-1962)
Huile sur toile, 1907. Coll. Musée Émile Verhaeren, Sint-Amands, Belgique
© Musée Verhaeren, Sint-Amands
Du 15 octobre 2015 au 6 mars 2016, le musée des Avelines consacre une exposition à Émile Verhaeren (1855–1916) afin
de redécouvrir, à l’approche du centenaire de sa mort, ce critique d’art, ami des artistes et poète flamand d’expression
française qui vécut les seize dernières années de sa vie à Saint-Cloud. L’ exposition a pour ambition de mettre en lumière
cette personnalité qui fut l’un des acteurs les plus importants de la vie artistique au tournant des XIXe et XXe siècles.
Figure majeure de la scène artistique et littéraire, il fit connaître en Belgique de nombreux artistes postimpressionistes
français comme Eugène Carrière, Henri-Edmond Cross, Paul Signac, Georges Seurat, Odilon Redon et Auguste Rodin. Son
cercle littéraire se compose, lui, de figures comme André Gide, Stéphane Mallarmé, Rainer Maria Rilke, Paul Verlaine ou
encore Stefan Zweig avec qui il entretint de passionnantes correspondances.
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Cette exposition exceptionnelle, réunissant plus de 180 œuvres, est organisée avec le soutien de grandes institutions
françaises (Bibliothèque nationale de France, Centre Pompidou, Musée des Beaux-Arts de Nantes, Musée d’Orsay…) et belges
(Bibliothèque royale de Belgique, musée d’Ixelles…) ainsi que de nombreux prêts particuliers. Elle bénéficie aussi du haut
patronage de l’ Ambassade de Belgique en France.
L’ exposition mettra en valeur l’œuvre de ce poète de l’avant-garde symboliste en exposant ses principaux recueils, pour
certains illustrés par de grands peintres amis tels Théo van Rysselberghe ou Odilon Redon. Elle témoigne également de
l’activité critique intense de Verhaeren pour soutenir les tendances nouvelles, en particulier le néo-impressionnisme et le
symbolisme pictural. L’exposition est l’ occasion de redécouvrir des tableaux, sculptures et œuvres graphiques d’artistes
français et belges et d’offrir un panorama remarquable des avant-gardes soutenues par le poète tels que Eugène Carrière,
Henri-Edmond Cross, James Ensor, Maximilien Luce, Paul Signac, Odilon Redon, Théo van Rysselberghe, Auguste Rodin et
bien d’autres.
Le musée des Avelines souhaite par cette exposition, rendre hommage à un citoyen méconnu de sa ville, dont les poèmes en
vers libres, d’une grande musicalité, nous invitent à voir le monde selon « l’ âme du poète ».
MUSÉE DES AVELINES,
UN LIEU D’ART ET D’HISTOIRE
Le musée des Avelines est situé dans une ancienne villa des années 30 au
coeur d’un jardin arboré. Ses collections permanentes sont présentées selon
un parcours muséographique moderne, lumineux, didactique autour de
plusieurs axes : l’histoire de la ville de Saint-Cloud et de son château depuis
le XVIIe siècle, la mise en valeur de sa collection de porcelaine tendre, la
présentation des artistes clodoaldiens, la donation Oulmont composée de
meubles et portraits du XVIIIe siècle associée à une collection remarquable
de tableaux d’Eugène Carrière.
Au croisement des arts, le musée des Avelines vous propose des conférences,
rencontres, lectures, mais aussi des performances, concerts, spectacles de
danse, ateliers beaux-arts… Des visites guidées gratuites sont organisées tous
les week-ends. Le musée organise pendant les expositions des ateliers pour
les enfants (payants) tous les mercredis, samedis et dimanches et durant les
vacances scolaires.
Au coeur de la rotonde, le Musée Gourmand vous accueille aux horaires
d’ouverture du musée pour une pause sucrée-salée raffinée.
Vue de la rotonde du musée des Avelines
© Gilles Plagnol / Ville de Saint-Cloud
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INTERVIEW D’ EMMANUELLE LE BAIL
Commissaire d’exposition, directrice du musée
Émile Verhaeren, poète belge flamand d’expression
française, a été une figure éminente de la scène
artistique et littéraire au tournant des XIXe et XXe
siècles ; il est pourtant injustement oublié en France.
Comment est née l’idée de rendre hommage à ce grand
poète et critique d’art belge?
Le musée des Avelines présente une exposition
exceptionnelle dédiée au poète Émile Verhaeren qui
a vécu à Saint-Cloud jusqu’à son accident tragique
en novembre 1916 en gare de Rouen. La précédente
exposition consacrée à Verhaeren, qui a fait date en
France, avait été organisée par le musée d’Orsay en
1997.
Très appréciée en France jusqu’après-guerre, la
poésie de Verhaeren tombe lentement en désuétude et
la figure du poète s’efface de nos mémoires. Histoire de
goûts et de modes. Le musée des Avelines, qui s’attache
à mettre en valeur les figures artistiques marquantes de
son territoire, souhaite rendre hommage à la vitalité de
ce poète, chantre du vers libre et critique d’art prolifique.
L’exposition, montée en co-commissariat avec
Nicole Tamburini, historienne de l’art, illustre l’acuité de
l’écriture et de l’œil de Verhaeren, passeur d’art. Il fut l’ami
fidèle de nombreux artistes de son temps, des écrivains
bien sûr comme Stefan Zweig, Rainer Maria Rilke ou
Romain Rolland mais aussi des peintres, sculpteurs ou
graveurs qui inventèrent un art engagé et total. Ceux
que l’on ne nomme pas encore postimpressionnistes,
pointillistes et symbolistes mais qui impulsent un vent
de contestation et de liberté sur l’art.
Emmanuelle Le Bail,
© Gilles Plagnol / Ville de Saint-Cloud
« bon air » de sa colline et la proximité stimulante de
Paris qui favorise son inspiration.
Critique d’art mais aussi collectionneur,
Verhaeren a soutenu passionnément, fiévreusement,
les avant-gardes de son époque, contre les critiques
virulentes et les railleries populaires. Sa poésie est
empreinte d’un grand souffle et d’une énergie vitale,
prônant la naissance d’une civilisation nouvelle basée
sur la recherche d’une justice sociale qui interpelle le
lecteur aujourd’hui encore, plus d’un siècle après sa
création.
Il passe ainsi ses hivers dans l’effervescence
de la capitale. Cette résidence à Saint-Cloud assure
l’équilibre parfait pour Verhaeren, entre la simplicité
d’une vie rurale et l’enivrement des villes qu’il décrira
avec un éclat minéral dans son recueil Les Villes
tentaculaires (1895).
Émile Verhaeren a été citoyen de Saint-Cloud pendant
les seize dernières années de sa vie. D’où lui est venue
cette envie de s’expatrier ici ?
L’ écrivain et son épouse louent un appartement
d’une grande simplicité à la famille Tribout; dont le fils
Georges, sculpteur deviendra un ami très cher du couple
et réalisera plusieurs portraits du poète. Ce logement
permet à Verhaeren de recevoir ses amis artistes qu’il
réunit dans son modeste bureau : son antre littéraire.
Émile et Marthe Verhaeren déménagent en
1900 à Saint-Cloud, commune toute proche de la
capitale, où le couple souhaite trouver le calme propice à
la concentration du poète. Cette installation correspond
à une époque de maturité pour l’écrivain belge alors âgé
de 45 ans et désormais au cœur du monde littéraire
et artistique européen. Saint-Cloud est à l’époque une
campagne verdoyante dont le poète apprécie le
Le cabinet de Verhaeren à Saint-Cloud sera
reconstitué avec soin par Marthe Verhaeren à Bruxelles
en 1930. Il est toujours visible à la Bibliothèque royale
de Belgique. Dans le cadre de notre exposition, le
directeur des AML (Archives et Musée de la Littérature),
Marc Quaghebeur, a accepté de nous prêter plusieurs
« reliques » de ce cabinet, que ce soit des œuvres d’art
majeures ou des objets plus insolites.
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L’ exposition présente environ 180 œuvres, il s’agit là de
l’une des plus grandes expositions planifiées à ce jour par le
musée des Avelines. Comment celle-ci est-elle
organisée ?
Le parcours de l’ exposition est organisé autour de
quatre thèmes fédérateurs.
La première salle d’ exposition met en valeur la figure
de Verhaeren dans son cabinet de travail à Saint-Cloud. Des
objets personnels provenant de son bureau mais également
des portraits de l’ écrivain par ses amis peintres tels Théo Van
Rysselberghe, James Ensor ou Willy Schlobach ainsi que des
dessins et des photographies illustrent l’intimité chaleureuse
qui règne dans ce bureau.
Au temps d’harmonie (détail de l’esquisse), Paul Signac (1863-1935)
Huile sur toile, 1893 - Collection particulière © F.T.P.H. - C. Carpentier
Dans un second espace, nous témoignons de
l’intense activité littéraire et critique de Verhaeren,
considéré alors comme le poète de « la Flandre et du
Monde ». Nous mettons particulièrement l’accent sur son
engagement auprès d’Octave Maus dans le groupe des XX
à Bruxelles et sa défense ardente du postimpressionniste,
de sa lumière, avec des œuvres de Paul Signac, de Théo van
Rysselberghe ou d’Henri-Edmond Cross…
Je tiens enfin à remercier les nombreux particuliers qui ont
prêté des œuvres issues de leurs collections, pour certaines
inédites, fruits d’une passion pour le poète et critique d’art.
En tant que critique d’art engagé, quelle a été l’influence
artistique d’Émile Verhaeren en France et en Belgique ?
Les premières œuvres de Verhaeren, notamment
les Flamandes (1883), les Flambeaux noirs (1891), les
Villes tentaculaires (1895), permirent de l’introduire
très rapidement dans les cercles littéraires parisiens les
plus prisés. Invité à donner des conférences partout en
Europe, il fait partie des poètes les plus influents de sa
génération. En 1900 il est la plume et la voix de l’Europe
(en lice en 1915 pour le Nobel de Littérature). En Belgique,
il jouit d’une renommée extraordinaire, en étant le poète
national.
Nous évoquons aussi sa fascination pour les villes
et leur modernité, la nouveauté d’un monde industriel dont il
perçoit la beauté (à la même époque Maximilien Luce peint
Terril de charbonnage (1896)) mais aussi la dénonciation
des injustices sociales qu’il exprime si justement dans Les
Campagnes hallucinées (1893).
Ensuite, le parcours s’arrête sur la position
de Verhaeren pendant la Première Guerre mondiale.
Profondément choqué par l’envahissement de la Belgique,
pays neutre, par l’Allemagne, il délaisse ses utopies
européennes pour devenir le porte-parole d’un discours
patriote.
En tant que critique d’art, il produit des essais
engagés sur les premiers symbolistes flamands, Fernand
Khnopff ou James Ensor. Rédacteur de la revue L’
Art moderne il est un lien essentiel entre les milieux
artistiques de l’avant-garde parisienne et bruxelloise.
Mais chez Verhaeren, chaque soutien se transforme en
amitié chère et sincère.
Enfin, la dernière salle est consacrée au
symbolisme, mouvement que Verhaeren soutient, voyant
dans ces artistes belges et français (tels Odilon Redon,
Fernand Khnopff, William Degouve de Nuncques, Henri Le
Sidaner, Constant Montald) l’expression d’une intériorité
en quête d’étrangeté et d’idéal.
Il est l’ami de Théo van Rysselberghe depuis
leur jeunesse et il est aussi très proche de Paul Signac,
Henri-Edmond Cross, Maximilien Luce et bien d’autres
qu’il invite régulièrement à Saint-Cloud. Il fait même
découvrir la Belgique à Eugène Carrière qui séjournera
une quinzaine de jours dans sa maison familiale.
L’ exposition est le fruit de nombreuses contributions. D’où
proviennent les œuvres présentées ?
Le musée a travaillé en étroite collaboration avec
les institutions belges et notamment les AML, dont le
directeur Marc Quaghebeur, grand spécialiste de Verhaeren,
a rédigé le premier texte du catalogue d’exposition, mais
aussi le musée Verhaeren de Sint-Amands, sa ville natale,
le musée d’Ixelles et celui de Roisin.
Vie publique et vie privée s’entremêlent. C’est
peut-être la raison pour laquelle Verhaeren, très lié à ces
artistes et à leur destinée, passe « à côté » des nouveaux
courants qui révolutionnèrent l’art du début du XXe siècle.
De prestigieuses institutions françaises ont
également participé à cette exposition comme le musée
d’Orsay, la Bibliothèque Nationale de France, le musée
national d’art moderne - Centre Georges Pompidou, le
musée des Beaux-Arts de Nantes, le musée Bourdelle, le
musée de la chartreuse de Douai …
On cherchera en vain dans ses critiques d’art
les noms de Picasso, Braque, Delaunay, Matisse. Comme
l’écrit justement Nicole Tamburini dans son essai pour
le catalogue d’exposition : « On vieillit avec les avantgardes de sa jeunesse, à plus forte raison quand elles se
confondent avec les amis de toute une vie ». -5-
Émile Verhaeren a été l’un des précurseurs du vers libre.
Comment sa poésie s’inscrit-elle dans la vie littéraire de
l’époque ?
L’exposition consacre une salle à la position d’Émile
Verhaeren pendant la grande guerre, notamment au travers
de ses correspondances avec Stefan Zweig. Que peut-on
en dire ?
En 1910, son ami Stefan Zweig publie la biographie
de Verhaeren car il y voit l’incarnation d’un nouveau style
littéraire, qui centre l’homme au cœur des tourments
de l’Histoire. Zweig est passionné par cette œuvre : son
intensité, l’expression de l’âme flamande, l’exaltation
avec laquelle elle traduit les forces du monde moderne:
industrie, urbanisation, masses ouvrières.
Plus qu’aucun autre écrivain du début de siècle,
Verhaeren défendait l’idée d’une culture européenne et
était également favorable à l’entente entre les peuples.
Dans les pays germanophones, il était très estimé
et considéré comme un lien entre les cultures germanique
et latine.
Mais l’éclatement de la Première Guerre mondiale,
et l’envahissement brutal de la Belgique par l’armée
allemande dès août 1914, modifie radicalement ses prises
de position pacifistes.
C’est l’homme en lutte quotidienne face à
l’écrasement du monde. C’est en quoi la poésie de
Verhaeren est moderne, elle est sensible et presciente,
ses sujets reflètent les bouleversements sociaux qui vont
profondément changer le visage de l’Europe à la veille de
la Première Guerre mondiale.
Verhaeren, qui subit une terrible désillusion,
se mue alors en nationaliste acharné et met sa plume
au service du combat contre l’envahisseur allemand
comme en témoigne La Belgique sanglante (1915).
Son style littéraire moderne, en vers libre,
s’affranchit des canons de l’écriture classique et de
l’alexandrin. Verhaeren, disciple de Mallarmé, libère le vers
qu’il martèle et cisèle tel un forgeron. Son écriture sied
parfaitement à ses sujets qui luttent contre l’aliénation de
l’Homme.
À la suite de sa visite sur le front de la bataille d’Yser
en compagnie du roi Albert I, il rompt définitivement les
liens amicaux qu’il avait tissés avec le monde germanique.
Ses écrits acerbes lui assurent une grande popularité
- Verhaeren incarne le poète nationaliste dénonçant
sans relâche l’ oppression allemande - mais ils lui attirent
également de grandes critiques de ses pairs, anciens amis
et confrères, notamment Stefan Zweig et Romain Rolland.
Les plus grands artistes français et belges
soutenus par Verhaeren sont réunis dans cette exposition
pour un panorama exceptionnel de la vitalité artistique de
cette « fin de siècle » : Théo van Rysselberghe, Maximilien
Luce, Henri-Edmond Cross, Paul Signac, Henri Le Sidaner,
Odilon Redon, Eugène Carrière, James Ensor, Auguste
Rodin, Constantin Meunier, Antoine Bourdelle…
Malgré les mises en garde de ces derniers sur ses
dérives oratoires et littéraires, Verhaeren reste fidèle à ses
amours patriotes. En 1916, quelques signes d’apaisement
se font ressentir mais sa mort brutale en novembre de la
même année le prive de toute analyse critique postérieure.
Peintures, sculptures, gravures, dessins, manuscrits
et livres d’artiste lèvent un voile sur l’œuvre intense de
Verhaeren, ses affinités électives et sa passion pour l’Art.
Jardin mystérieux (Mon jardin)
William Degouve de Nuncques (1867-1935)
Huile sur toile, 1891
Collection particulière © Luc Schrobiltgen, Bruxelles
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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Au temps d’harmonie (esquisse).
Paul Signac (1863-1935)
Huile sur toile, 1893
Collection particulière © F.T.P.H. - C. Carpentier
L’Echelle,
Constant Montald (1862-1944)
Tempera sur carton, 1915
Collection particulière © DR
La rivière (Seine à Saint-Cloud),
Henri-Edmond Cross (1856-1910)
Aquarelle, non daté
Coll. Musée Verhaeren, Roisin, Belgique © F.T.P.H. - C. Carpentier
Le Four des Maures, Henri-Edmond Cross (1856-1910)
Huile sur toile, 1906
Collection Musée de la Chartreuse, Douai, inv : 1985.5
© Musée de la Chartreuse, Douai - ph. Hugo Maertens
Jardin mystérieux (Mon jardin)
William Degouve de Nuncques (1867-1935)
Huile sur toile, 1891
Collection particulière © Luc Schrobiltgen, Bruxelles
Terril de Charbonnage, Maximilien Luce (1858-1941)
Huile sur toile, 1896
Collection Musée d’Ixelles, Belgique, inv : OM 127 © DR
Émile Verhaeren en redingote rouge
Georges Tribout (1884-1962)
Huile sur toile, 1907
Collection Musée Émile Verhaeren, Sint-Amands,
Belgique © Musée Verhaeren, Sint-Amands
La Tombe du soldat, Henri le Sidaner (1862-1939)
Huile sur toile, non daté
Collection Musée de la Chartreuse, Douai, inv : 2150
© Musée de la Chartreuse, Douai - ph. Claude Theriez
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Madame Théo van Rysselberghe
Théo van Rysselberghe (1862-1926)
Huile sur toile, 1907
Collection particulière, France © DR
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Portrait de Verhaeren
Léon Spilliaert (1881-1946)
Lithographie, 1915
Collection particulière © DR
Portrait de Félix Fénéon
Maximilien Luce (1858-1941)
Dessin, crayon noir, 1898
Collection particulière © DR
Frontispice d’Odilon Redon (1840-1916)
Pour Les débâcles d’Émile Verhaeren (1855-1916)
Edition originale, 1888
Collection particulière © DR
Portrait d’Octave Maus
Théo van Rysselberghe (1862-1926)
Huile sur toile, non daté
Collection Musée d’Ixelles, Belgique,
inv : OM 221 © DR
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Buste d’un débardeur
Constant Meunier (1931-1905)
Bronze, 1896
Collection Caroline et Maurice Verbaet © c&mvC
Émile Verhaeren à la veste rouge
Théo van Rysselberghe (1862-1926)
Eau-forte, 1898
Collection particulière © DR
MUSÉE DES AVELINES, UN LIEU D’ART ET D’HISTOIRE
Musée des Avelines,
© Gilles Plagnol
Ville de Saint-Cloud
À deux pas de Paris, au coeur d’un jardin arboré, le musée des Avelines, situé dans une ancienne villa des années 30, autrefois
maison particulière d’ Alfred Daniel Brunet, riche pharmacien et grand collectionneur, s’ inscrit dans un cadre exceptionnel
pour transmettre l’ art et l’ histoire aux grands et aux petits, dans un désir de convivialité.
L’ élément architectural le plus frappant, l’ Atrium, avec sa rotonde à 15 mètres du sol, a été réhabilité dans une volonté de
retrouver les décors d’ origine.
Composées de peintures, sculptures, porcelaines, dessins, objets d’art, gravures, photographies et cartes postales, ses
collections permanentes sont présentées selon un parcours muséographique moderne, lumineux, didactique autour de
plusieurs axes : l’ histoire de la ville de Saint-Cloud et de son château depuis le XVIIe siècle, la mise en valeur de sa collection
de porcelaine tendre, la présentation des artistes clodoaldiens, la donation Oulmont composée de meubles et portraits du
XVIIIe siècle associés à une collection remarquable de tableaux d’Eugène Carrière.
Au croisement des arts, le musée des Avelines vous propose des conférences, rencontres, lectures, mais aussi
des performances, concerts, spectacles de danse, ateliers beaux-arts… Des visites guidées gratuites sont organisées tous
les week-ends à 15h. Le musée organise pendant les expositions des ateliers pour les enfants (payants) tous les mercredis,
samedis et dimanches et durant les vacances scolaires.
Au coeur de la rotonde, le Musée Gourmand vous accueille aux horaires d’ ouverture du musée pour une pause
sucrée - salée raffinée.
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INFORMATIONS PRATIQUES
Émile Verhaeren (1855-1916). Poète et Passeur d’Art
Exposition du 15 octobre 2015 au 6 mars 2016
Musée des Avelines
Musée d’art et d’histoire de Saint-Cloud
60, rue Gounod
92210 Saint-Cloud
01 46 02 67 18
[email protected]
www.musee-saintcloud.fr
Du mercredi au samedi de 12h à 18h
Dimanche de 14h à 18h
Fermé les jours fériés
Catalogue d’exposition
Émile Verhaeren (1855-1916). Poète et Passeur d’Art
Sous la direction d’Emmanuelle Le Bail, directrice et commissaire de l’exposition
et de Nicole Tamburini, historienne de l’art.
15 euros.
Nos partenaires:
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Angelina Alonzi
0 1 43 20 12 11
[email protected]
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