Emmanuel François (alto) - Conservatoire National Supérieur

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Emmanuel François (alto) - Conservatoire National Supérieur
Emmanuel François (alto)
Il étudie le violon à la Haute-Ecole de musique de Genève dans la classe de
Marie-Annick Nicolas où il obtient un Diplôme de Concert. Son parcours le mène
également au Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, dans
les classes de Jean-Philippe Vasseur, puis de Christophe Desjardins et de Françoise
Gnéri.
Il s’est perfectionné auprès de maîtres tels que Atar Arad, Antoine Tamestit, Gérard
Caussé, Thomas Riebl, Miguel Da Silva, James Dunham, Vladimir Bukac, Diemut
Poppen ou Tatjana Masurenko.
Son activité de concertiste, en récital ou en musique de chambre, l’a mené en
France, en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Suède, au Portugal, en
Espagne, aux Pays- Bas, en Belgique, en République Tchèque, en Grande-Bretagne
et au Canada. Soliste à l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, il a aussi collaboré en
tant que soliste avec l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre national de Montpellier,
l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon et l’Orchestre symphonique de SaintEtienne. Il est par ailleurs fondateur et directeur artistique du festival Odyssée
Musicale en Haut-Allier (2008-2010) et membre du Trio Confluence. Lauréat de
l’Académie Ravel (Saint-Jean-de-Luz), il a également obtenu un 3e prix au Concours
international Beethoven (République Tchèque).
sujet de la thèse :
L’alto dans la musique britannique : l’émergence d’un répertoire
(1901-1937)
Le début du XXe siècle voit l’apparition d’un grand nombre d’œuvres écrites pour
l’alto (concertos, sonates, miniatures…) en Grande-Bretagne.
En France et en Allemagne, à la même époque, des compositeurs comme Darius
Milhaud ou Paul Hindemith, eux-mêmes altistes, ont considérablement enrichi le
répertoire de leur instrument, mais n’ont pas réussi à créer une véritable
dynamique autour de celui-ci et à inciter d’autres compositeurs à écrire pour
l’alto. Il s’agira donc, dans ce travail, de déterminer les éléments ayant conduit les
compositeurs britanniques de cette période à s’intéresser à cet instrument. On
abordera plus particulièrement l’apport de l’altiste Lionel Tertis, considéré comme
le premier grand concertiste altiste, qui enseigna à la Royal Academy de Londres
et qui incita beaucoup de compositeurs à écrire pour lui, tout en réalisant de
nombreuses transcriptions. L’essentiel de sa carrière se déroule justement entre
1901 et 1937, année de sa retraite, et ces deux dates correspondent à la création
du Concerto pour alto de John Mc Ewen (1901) et à celle de la Romantic Fantasy
pour violon et alto d’Arthur Benjamin (1937), tous deux composés à son intention.
Lionel Tertis semble central dans l’apparition de ce répertoire, mais il n’explique
pas à lui seul la résonance particulière que semble trouver l’alto dans le cœur des
compositeurs
britanniques.
On s’attachera à découvrir si d’autres altistes
britanniques (Emile Férir) ont également eu leur part d’influence, mais également
s’il y a une spécificité propre à l’enseignement de l’alto en Grande-Bretagne.
Enfin, on s’intéressera à l’esthétique de la musique britannique, afin de
déterminer si l’attrait pour cet instrument peut être lié à une proximité de cette
musique et des voix médianes, un attrait pour la vocalité, voire un penchant pour
la mélancolie, auquel le timbre de l’alto est souvent rattaché.
• directeur de thèse : Anne Penesco (université de Lyon 2)
• professeur référent : Christophe Desjardins (professeur d’alto au CNSMDL) 

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