Synthèse de l`atelier Quartiers Nord 2012-2013

Transcription

DOSSIER DE PRESENTATION DE L’ATELIER QUARTIERS NORD
3E ANNÉE ENSP- M2 2012 - 2013
ENCADRANTS: GUERRIC PÉRÉ; RENÉ GIRARD, MATTHIEU GONTIER, JEAN-LUC BRISSON, JEAN-NOËL CONSALÈS
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SOMMAIRE
Ce document est une synthèse de l’ensemble des
projets réalisés par les étudiants de 3e année de l’Ensp
et du M2 «Paysage et aménagement» sur les sites des
15 e et 16 e arrondissements des quartiers nord de
Marseille.
Derrière le terme générique, souvent caricatural voire
péjoratif de « quartiers Nord » se cachent des réalités
hétérogènes et complexes qu’arrivé tout juste à signifier
l’emploi du pluriel pour qualifier des territoires aux
acceptions et aux limites fluctuantes.
Si certains considèrent que les quartiers Nord
commencent dès la rive Nord du Vieux Port,
d’autres les circonscrivent aux seuls 14e, 15e et 16e
arrondissements de Marseille. Entre mer et collines,
noyaux villageois et métropole, petits pavillonnaires
et grands ensembles, pauvres et moins pauvres,
lieux d’expression des communautés et territoires
d’appréhension d’une identité commune,
Situés dans une position stratégique dans la métropole
marseillaise, qui leur confère une fonction de porte
sur la commune de Marseille et de trait d’union entre
l’hyper centre et le reste du territoire métropolitain, ils
se définissent par:
-une géographie exceptionnelle fondée sur
les spécificités physiques d’un site dominé par deux
éléments naturels forts: l’eau d’une part, marquée
par la présence incontournable de la mer et celle plus
discrète d’une rivière (le Jarret) et d’un ruisseau (les
Aygalades); d’autres part les reliefs calcaires, faits
de collines et de massifs, véritables « no-man’s land
naturels» (Roncayolo), entre lesquels s’intercalent
de rares espaces plans. Eau et collines constituent
les marqueurs dominants de l’identité paysagère des
quartiers Nord.
-Face au soleil du Sud et tournant le dos au
mistral froid, ils s’inscrivent au sein d’un territoire
extrêmement bien circonscrit par la Méditerranée (à
l’Ouest) et par un amphithéâtre de massifs calcaires (la
Nerthe-Bassin de Séon au Nord et l’Etoile au Nord Est),
que vient uniquement percer le ruisseau des Aygalades.
-une histoire territoriale riche marquée, sur
le bassin versant du ruisseau des Aygalades, par un
passé industriel intimement lié à l’activité portuaire.
-Une morphologie urbaine en mosaïque
fracturée par des infrastructures routières et ferroviaires
orientées nord-sud.
-enfin par une identité sociale populaire
déterminant une certaine manière de « faire ensemble
», malgré des logiques individuelles extrêmement
marquées. « Les quartiers Nord de Marseille sont
aujourd’hui une « région morale », stigmatisée,
dont il convient d’analyser la construction sociale. À
Marseille, en effet, la conjugaison de l’immigration,
de la construction de logements sociaux et de la crise
économique a mené à la concentration des populations
pauvres et exclues, dont une forte proportion est
d’origine immigrée (Thomas Gulian, 2004).
Les quartiers Nord, sont pris dans un faisceau d’enjeux
avec notamment le processus de reconquête d’Euroméditerranée au sud, la réorganisation et les nouvelles
vocations du port, les opérations de requalifications
urbaines menées sur le logement social, une forte
demande en logements neufs et la question du devenir
des éléments de nature présents sur le site et sa
périphérie.
C’est dans ce contexte que les étudiants ont été amenés
à examiner et explorer avec beaucoup de liberté
l’ensemble des ressources urbaines et paysagères que
recèlent ces quartiers.
L’atelier, qui s’est déroulé sur un semestre, a été
décomposé en plusieurs phases:
-une rencontre approfondie du site dans le
cadre d’un exercice d’arts plastiques.
-Trois esquisses sur les thèmes de la densité,
de la mobilité et des usages.
-La réalisation d’un schéma stratégique
«utopique» sur une échelle de territoire et un thème
choisi.
-Un projet urbain et paysager réalisé
individuellement ou en groupe dont la synthèse en
deux A3 constitue le présent dossier.
Laure LETOUBLON
Guillaume SERVEL
Gilles ZAMO
Virginie ALEXE & Alexandre PINSON
Charles TURBELIER
Julie KMIECKOWIAK & Adeline PAYOUX
Andréa VIGOROSO
Marie BIET & Yann DE NATALE
Florian GOMIS & Mathias MENOTTI
Lucille BONNET & Albine JAUBERT
Marine GRANJON & Baptiste RINATO
Angélique LACROIX & Ludivine JOUVE
Augustin TEMPIER & Thibaut MERCIER
Maxime DIEDAT
Clara MAGAIN & Étienne OLIVIER
Jordan SZCRUPAK & Nicolas FAURE
Aurore FRADILLON & Émilie MORIO
Céline BABOULENE & Marlène GOUCHAULT
Manon DIENY
Livia KOLB & Solène DELEBECQUE
- Canet St Mauron
- ZUP n°1
- A50
- Ruisseau des Aygalades
- ZA de la Delorme
- Canet St Mauron
- La Viste
- St Louis St Joseph
- Abattoirs
- Abattoirs
- St Antoine
- St Antoine à la Savine
- St Antoine à la Savine
- St Antoine Plan d’Aou
- Corniche et bassin de Séon
- Grand Littoral
- Grand Littoral
- Corbières à Saumaty
- La Calade Le Port
- Corbières à Saumaty
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Chercher un urbanisme de la résilience
emplacement schéma
logo du projet
Le point de départ du projet est la cité Bellevue, grand
ensemble monumental et isolé, fragment du grand
paysage, isolat de sol. En cherchant les ressources
autour de ce grand ensemble, le terriroire du projet s’est
élargi au périmètre d’Euroméditerrannée. Ce territoire
qui ouvre sur les quartiers Nord semble être caractérisé
par la fragmentation du tissu urbain.
Laure Létoublon
fragmentactions
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Cette fragmentation est l’héritage de divers
facteurs. L’implantation industrielle liée au relief et au
réseau hydrographique, et celle des faubourgs ouvriers
qui se dévellopent de manière concomittente. Les
infrastructures routières et ferroviares et les grands
ensembles de logements, et les poches de précarité
dont la concentration marque les quartiers Nord.
Si cette fragmentation cause maintes ruptures dans
le tissu, elle est aussi source d’une grande diversité
et richesse qui semble fonder l’essence même des
quartiers Nord: ruptures d’échelles, imbrication des
patrimoines industriel et résidentiel, grande diversité
des populations et des cultures,..
Le projet propose une méthodologie qui consiste
à valoriser les opportunités présentes dans cette
fragmentation.
.Cette valorisation s’appuie sur le maintien des
activités économiques industrielles et artisanales de
ces quartiers arrière portuaires, la situation économique
GLI¿FLOHGHVTXDUWLHUVpWDQWXQHSULRULWp
.Le projet met en place des systèmes de liaison, de
frottement, de rencontre, de révélation des lieux.
Il ne s’agit pas de transformer les lieux précipitamment,
mais bien de tisser un projet à partir des ressources
existantes. Il existe différents types de systèmes:
.les passerelles : mettant directement en relation des
lieux et leur donnant une visibilité
.des lieux à révéler, qui sont porteurs d’une intensité
.des maillages de liaison, d’épaississement ou
d’ouverure qui se situent dans un temps long, une
transformation progressive.
Ces systèmes s’articulent autour de trois axialités qui
font aujourd’hui rupture dans le tissu, et entre lesquelles
est recherchée la transversalité mer / ville.
. la mer, et donc le port industriel : redonner aux
quartiers Nord une pratique du littoral
. la gare du Canet et le ruisseau des Aygalades, entre
enjeu écologique et activités économiques artisanales,
entre noyaux villageois et grans ensembles.
.l’autoroute et le lien au centre-ville; comment jouer
avec l’infrastructure dans les déplacements quotidiens.
Atelier Quartiers Nord - Février 2013 - Ecole Nationale Supérieure du Paysage Marseille - 3ème année - Promotion 2014
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le port industriel, le lien à la mer
l’arrière port,
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histoire d’une industrie intégrée
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à la ville
sous le pont, St Mauront
la passerelle glisse sous l’autoroute et sinsère dans la ville
la digue du large, la pratique du littoral Nord
place de l’église St Mauront
la cité Bellevue et le parc
le ruisseau des Aygalades traverse le paysage indutriel
la gare du Canet
place de l’église St Mauront
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GUILLAUME SERVEL
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culture
RÉENCHANTER L’UTOPIE DU GRAND ENSEMBLE - LE MERLAN
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abouti s s ent à des l i eux
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IRE
SCOLA
Porté plus à l’Est du territoire marseillais, le site élargi
du Merlan connait un modèle d’habitat prédominant: le
grand ensemble.
Longtemps traversé par les utopies et rêvé par les
utopistes, le grand ensemble souffre aujourd’hui d’une
marginalisation.
Sa position dans la ville, son implantation par rapport
aux infrastructures et équipements l’inscrivent de
manière générique comme une enclave et accentuent
le hiatus entre pratique territoriale et logique de flux.
Réenchanter le grand ensemble nécessite d’incorporer
celui-ci dans une échelle plus large que le simple
espace habité ou le pied d’immeuble.
Un programme ambitieu pour ces quartiers doit
permettre de tirer le meilleur de l’intensité générée par
certains éléments du territoire: écoles, parcs sportifs,
lieux culturels, commerces, espaces inemployés et
pratiques informelles sont des opportunités que nous
offre le site.
le C.C. est requalifié architecturalement
afin de l’affirmer dans cette portion de
ville et un parvis permet de l’asseoir
comme lieu d’intensité commerciale et
culturelle (Théâtre du Merlan).
OPPORTUNITÉS
pr atiques spontanées
Réenchanter l’utopie du grand ensemble c’était avant
tout désenclaver ces zones urbaines et leur apporter un
rapport nouveau avec la ville.
Ma démarche, qui ne s’appuie pas directement sur le
bati doit permettre de concevoir la mobilité urbaine au
contact d’aires de «sociabilités» et la mise en intensité
d’espaces en partages nouveaux.
L’espace public, par les qualités qui l’habite, devient
le lieu de réenchantement et dessine une nouvelle
maille public s’appuyant sur de nouvelles aires de
cristallisation des populations.
Désenclaver c’est aussi offrir une équité d’accès aux
valeurs qui font ville et qui sont incarnées par la mobilité
vers l’hypercentre marseillais.
Un geste fort d’intégration d’équipement de déplacement
public doit permettre de répondre aux attentes d’une
population très peu motorisée.
ai r es de s oc i abi l i tés
Dans ce territoire fracturé par la
nationale
1547,
l’existance
de
multiples espaces de sociabilités peut
permettre de réactiver une intensité
urbaine.
Ils sont des lieux de passages, de
rencontres, d’échanges et constituent
une potentialité à développer pour ces
quartiers.
FAC St Jérome
aires de sociabilité existantes
scolaire
espaces de loisirs
culture
Picon-Busserine
commerces
espaces inem ployés
logique de flux
N 1547
C.C. Merlan
La démarche doit permettre de mobiliser les ressources
des quartiers pour les engager dans une dynamique de
développement commune.
La réussite de ce projet peut être conditionnée au fait
de vivre dans un espace valorisé, à proximité de points
d’ancrages recherchés par des populations différentes,
aux trajectoires différentes, afin de pouvoir multiplier la
mise en partage des espaces.
Parc Font-Obscure
0
Les Lauriers
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400m
PAGE 6
c i r c u l e r dans la pent e
s c h é ma direc t eur
Ce schéma directeur s’isncrit comme
un enjeu de recomposition urbaine
mais aussi de couture sociale.
Désenclaver c’est concevoir la mobilité
péri-urbaine au contact d’aires de
sociabilités et d’espaces en partage.
Retravailler la maille publique comme
espace de qualité permet de redéfinir
des lieux d’intensités urbaines porteur
d’échanges.
Parc Montgolfier
maille publique retravaillée
espaces en partage
parcs
espaces d’intensités
scolaire
5
Campus St-Jérome
espaces sportifs
Rétablir au sol des connexions fines doit permettre d’atténuer le hiatus entre territoire
et logique de flux. Ouvrir des espaces, évoluer dans la pente, se réapproprier des
espaces d’entre deux pour mettre en intensité des lieux en partage, comme ici, un
passage aménagé dans la pente qui conduit le piéton sur un parvis d’école.
culture
8
habitat
bati nouveau
mobilité
1
1 ère portion couverte: la couverture de
la L2 favorise la création d’une vaste
promenade et l’insertion d’un équipement
de déplacement de grande ampleur
2
cf. photomontage 2
3
l’Avenue Prosper Mérimé est requalibrée
afin de faciliter la porosité entre un vaste
parc public et le centre commercial
4
2 ème portion couverte: au croisement
d’un parc, un collége et d’un centre
commercial, cette place est un lieu de
cristallisation des populations
Picon-Busserine
5
cf. photomontage 5
6
l’appropriation de la pente par des
jardins ouvriers favorise la création d’un
lieu multifonctionnel qui provoque la
rencontre entre deux ensembles qui se
regardaient
7
cf. photomontage 7
8
les abords de la FAC St-Jérome sont
retravaillés à la manière d’un campus
offrant un accès libre à un parc sportif
remanié et accessible par un réseau
de connexions fines dans le tissu
pavillonnaire
A
2
1
7
4
C.C. Merlan
3
A’
Les Lauriers
7
Parc Font-Obscure
6
L’exploitation des espaces résiduels doit permettre de répondre aux besoins de
contacts des habitants avec des éléments plus naturels qui peuvent permettre de
se placer un temps, hors de la ville. L’idée est de rester sur des lignes simples,
lisibles, et jouer avec la diversité des traces inscrites sur le site pour travailler des
circulations intuitives.
jardins ouvriers
200m
Parc de la colline St-Barthélémy
i n se rt ion d’u n é q u i p e m e n t
de déplac em e n t
coupe AA’
promenade Salvador Allende
Picon-Busserine
mobi l i té accentuée
0
5
e sp a ce s e n p a r ta g e
ligne tramway
2
6.00m
future L2 couverte
Asseoir le Centre Urbain du Merlan par la création d’un parvis, c’est l’affirmer et
l’admettre comme partie intégrante de cette portion de ville.
Le projet de couverture de la L2, c’est l’opportunité d’émettre une réflexion sur le
raccord au centre marseillais. L’intégration d’une infrastructure de déplacement offre
une équité d’accès aux valeurs de la ville.
PAGE 7
L’A7: échine urbaine et entrée problématique de ville...
ZAMO Gilles
Le premier projet présenté à l’ENSP partait du principe que
les quartiers au nord de la Canebière portaient les plaies de la ville
industrielle d’autrefois, mais restaient figés, sans évolution urbaine décisive. Le périmètre Euromed aidant, une impulsion pouvait
permettre une nouvelle forme d’urbanisme (et de gouvernance) :
la redéfinition d’une zone dense d’urbanité qui rétablirait l’équilibre
entre nord et sud. Dans ce contexte, les infrastructures existantes
(qui perturbent actuellement ce milieu) étaient “recyclées” afin de
pacifier la mobilité et les façons d’habiter ces quartiers. Il y avait
trois axes : la restructuration du chemin de fer, la diminution des
flux routiers, un nouveau dessin de boulevards et d’avenues là où
s’étendent aujourd’hui les autoroutes, un nouvel accès à la mer, et
enfin le retour du lien aux collines.
Cet exemple de l’A7 s’appuie d’abord sur la mise en place d’un
réseau de plate-formes organisées (notamment autour de pôles
économiques ou d’accès au chemin de fer), depuis l’échangeur de
Septèmes-les-Vallons (ou bien des Pennes, en ce qui concerne
l’A55) jusqu’à la Porte d’Aix.
Les flux automobiles ainsi diminués ou polarisés permettent le calibrage des tuyaux de circulation. Ainsi, c’est l’aspect de la route et
de la ville qui peu changer et permet la reconfiguration des usages.
A partir de l’échangeur de La Delorme : un boulevard urbain se reforme et la route s’allège. Du coup; les quartiers autrefois séparés
se font face de chaque côté de cette avenue plantée (sorte de reflet de l’Avenue du Prado). Ainsi, ce périmètre peut être vécu autrement par les habitants et prendre la forme de centres urbains
économiques viables.
Cette “Route d’Aix” ou “de Marseille”est alors redessinée selon
son contexte : formes urbaines, altitude. Actuellement, l’A7 reste
un ruban trop perturbateur pour les liaisons ouest-est. Les quartiers
adjacents, même s’ils bénéficient de l’opportunité de déplacement,
sont dévalués par sa présence et son emprise trop importante pour
permettre la vie à l’échelle urbaine. Les espaces illégitimes ainsi
créés, les inégalités et la perspective de l’après-pétrole nous inspirent une restauration de cette route qui, du tuyau de déplacement des trois glorieuses, redevient une échine structurante pour
les quartiers environnant.
La modification des nœuds routiers existant (croisements, échangeurs), sera dès lors proposée. Le traitement de ces plate-formes
d’échange (parkings, gares, passerelle...), se fera en lien avec les
quartiers et les poles économiques proches.
Ainsi, la plates-formes de Septêmes sera une nouvelle gare urbanisée à vaste échelle alors que l’entrée symbolique dans la ville pendra la forme d’une dalle-belvédère donnant sur Marseille et unissant des quartiers autrefois scindés. La largeur de la route sera
diminuée, même lorsque subsistera le jeu de passerelles, et une
partie permettra le développement de modes de déplacement doux.
Voici un rapide exmple du recyclage d’une infrastructure problèmatique dans le but d’harmoniser des quartiers présentant un véritable
potentiel dans la réécriture du récit Marseillais...
Les quartiers nord sont en effet une manne
d’opportunités pour l’avenir de Marseille, contrairement aux représentations répandues
dans l’insconcient collectif.
Nouvel échangeur de Septème : Gare,
Plan
de
Campagne
Saint-Antoine : pôle
gare-parking
Schéma utopique du projet de restitution des quartiers nord.
Diverses ambiances sous l’A7. Une certaine
marginalisation des espaces.
Echangeur
de la Simiane
Redensifier le péri-centre pour
adapter la ville à son époque...
Nouveau dessin de la voierie : en
vert les boulevards urbains.
Schématisation des platesformes multimodales mises en
place dans le but de délester
l’A7. En vue d’une reconfiguration du profil en long.
Atelier Quartiers Nord - Février 2013 - Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles Marseille - Troisième année
Emprise de l’ouvrage : friches
viaires et ombres non-maîtrisées scindent des quartiers,
créant un malaise aigü dans
le tissus et les usages.
L’échangeur de la Samiane, de part sa proximité avec les
élèments industriels (violet) de la Delorme, du Marché
d’Intérêt National et surtout de la voie ferrèe (en rouge),
permettrait la mise en place d’une gare. Cette station serait différente des gares de transport de personne, mais
axée sur le transport des marchandises et la ventilation
des produits du MIN et de la Delorme. Ce ferroutage de
type Transport Combiné Rail-Route reconnecte une industrie à son arrière pays et favorise le développement
durable d’activités économiques.
L’échangeur des Arnavaux change de nature. Il prend l’allure
d’un échangeur de ville,
c’est à dire un rond-point
gigantesque.
Participant ainsi au repérage
géographiue
(patted’oie) et à la structuration
d’un nouveau quartier
unificateur. Ici, l’exemple
d’un rond-point Toulousain ayant les aménités
d’un parc historique.
L’emprise de l’autoroute
reste pesante sur les
tissus traversés. Pourtant, cette ombre forte
peut être traitée par
des
enjambements
traités à la mode d’une
ville : passerelles dessinées de façon à laisser
passer la lumière et à
marquer le lien dessus/
dessous.
Schèma de recyclage des noeuds routiers
depuis St-Lazare jusqu’à l’échangeur de la
Simiane.
Le trait rouge évoque l’épaisseur de l’A7
selon les zones.
L’autoroute, désormais délestée retrouve
une forme variée selon les espaces traversés et les croisements créés.
Les flèches indiquent la volonté de lier les
quartiers aujourd’hui violamment séparés.
L’autoroute
marque
fortement l’entrée de
Marseille. Elle sépare
aussi des ensembles
déjà
détachés
de
toute forme d’urbanité.
Cette partie abritant
aujourd’hui des parkings sauvages et désagréables pourrait être
fermée (dalle) afin de
relier les immeubles et
de former une place/
plateforme aérée. Un
forme de belvédère
donnant sur NotreDame-de-la Garde
Le projet global présenté à l’ENSP lors du rendu est celui de
la reprise des infrastructures problématiques (autoroute, voies
ferrées, port inaccessible,...) et la réflexion sur leur utilité actuelle dans l’animation urbaine de ces quartiers. La densification
de zones délaissées, l’harmonisation du bâti, la redéfinition de
l’espace public ainsi que l’accès aux aménités étaient autant de
préoccupations pour le bien-être des habitants de ces quartiers
et la reconfiguration à une longue échelle de temps des pratiques
et modes d’habiter. Ceci en prenant en compte les changements
de paradigme à l’échelle d’une ville comme Marseille et de la
métropole provençale : une ville post-industrielle en quête d’une
nouvelle mythologie.
Pour un réseau de nature urbaine ouvrant vers une nouvelle image des quartiers
Rnu’
Virginie Alexe // Alexandre Pinson
N
I Constat : Ce projet est le fruit d’un arpentage dans
l’épaisseur du ruisseau des Aygalades, à la recherche
des espaces de nature. Une première approche a
permis de révéler des espaces de friches industrielles,
des délaissés de l’urbanisation mais aussi des jardins
familiaux, des parcs urbains, des espaces boisés... Une
diversité de milieux comme autant de richesses qui sont
aujourd’hui fragmentés par les infrastructures, oubliés
ou méconnus des habitants mais pourtant si présents.
Cette approche a été menée de paire avec le relevé
non exhaustif de points attracteurs que sont les écoles,
équipements culturels et sportifs.
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Mise en relation avec les
espaces de nature
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Extension d’un réseau de nature
Des infrastructures qui fragmentent les liens
de
III Scénario : Ce projet passe en premier lieu par le
développement d’espaces de proximité. Les sites
SRWHQWLHOVVRQWGp¿QLVSDUODSUR[LPLWpFRQMRLQWHGHSRLQWV
attracteurs et d’espaces de nature. Dès lors, ils sont
légués aux habitants avec, dans les zones les moins
bien desservies, l’installation de services de proximité.
A l’échelle globale, en appui sur le ruisseau des
Aygalades et dans un objectif politique d’ouverture des
quartiers nord, il s’agit de structurer un cordon de nature
connecté au futur parc des Aygalades et aux collines de
la Savine.
Offrant la ville aux habitants, ce projet permet de lier les
SRODULWpV HQWUH HOOHV SDU OH ELDLV GH OLDLVRQV YHUWHV D¿Q
de constituer véritablement un réseau dont la colonne
vertébrale est le ruisseau des Aygalades, un corridor
écologique aux vertus sociales et économiques.
Relevé des attracteurs
Grand
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G nd
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LLit
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orraaal
II Intention : Le résultat, comme une constellation, met
en avant une proximité des espaces de nature avec les
points attracteurs. Une proximité si évidente qu’elle a fait
émerger chez nous l’idée d’un quartier verdoyant où la
nature devient le support d’un réseau qui lie les habitants
et institutions tant dans la pratique que dans la gestion.
La création d’un réseau interstitiel de nature peut
permettre de changer le cadre de vie des habitants et
LQ¿QHGHYDORULVHUO¶LPDJHGHVTXDUWLHUVQRUG&HSURMHW
dans sa portée la plus pédagogique, doit permettre de
sensibiliser les habitants à la nature par le biais des
institutions et des associations.
Concept : Créer un réseau
de nature de proximité autour
d’équipements publics avec une
¿QDOLWpVRFLDOHHWSpGDJRJLTXH
routes
tramway
métro
voie férrée
Mé
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M
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Parcs
Les espaces de nature, socle d’un réseau de sociabilité
parc
espace à caractère sauvage
friche et délaissé
Les éléments attracteurs
cimetière
école
colline
équipement culturel
jardins familiaux
équipement sportif
Friches jardinées
Collines
Cette démarche, qui nécessite une réelle participation
des habitants pour exister et fonctionner, permet en
outre d’avoir une portée pédagogique, ancrée par une
gouvernance horizontale où la gestion des espaces
associe la population aux jardiniers municipaux et
plaçant les écoles comme éléments phares dans le
socle de ce réseau.
Les Boues rouges
Friche industrielle
Cascade des Aygalades
Espace ouvert de la gare St Louis
PAGE 10
Une implication de
tous les acteurs
in
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Ch
ille
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gu
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Ma
la
de
San Francisco, Linden 2010 : Rue plantée et
gérée par les habitants
North Carolina, Raleigh 2012 : Signalétique
indiquant le prochain espace de nature
N
Habitants
N
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alliie
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Service espaces
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école
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cole primaire
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Ca
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buccel
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rues plantées, gérée avec
les habitants
Lyon
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Terrain de jeux
La Callade
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terrain
500m
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a u es A y g al a
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de
Scénario d’aménagement d’un exemple de pôle
La friche de la Cabucelle
50m
Jardins
se
Scénario d’aménagement du réseau de
nature à l’échelle des quartiers nord
is
Ru
500m
Métro Boug
gainvv
PAGE 1
11
1
La coulé verte des aygalades et sa végétation alentours, contraintes? atouts ? Potentialités ?
Turbelier Charles
ed 2
om
Eur
N
Plan d’état des lieux
Axe viaire
Axe
ferroviaire
Fermeture
physique
végétation
existante
Logement / industrie
D4
Vue isométrie de la coulé verte des aygalades
La cabucelle
A7
Rue de lyon
Mon projet s’inscrit principalement entre la rue de
Lyon et l’avenue des Aygalades, soit entre la zone
industrielle de la Delorme et le quartier de la Cabuelle.
Cette zone s’inscrit aujourd’hui au cœur des grands
projets de la ville de Marseille, via Euromed 2 et le
projet initié sur Saint-Antoine au Nord de Marseille.
On prend conscience que la zone industrielle de la
Delorme est hermétique avec la présence de grandes
infrastructures telles que l’autoroute, la ligne ferroviaire
et le coulé vert des aygalades. Cette zone ne présente
donc aucune connexion et ne dialogue absolument pas
avec les quartiers avoisinant et notamment le quartier
de la Cabucelle avec la rue de Lyon. De plus la zone
industrielle de la Delorme présente une végétation
ponctuelle et/ou d’ornement qui se développe et
s’épanouit peu dans un site complètement gris, bétonné
et délaissé.Mon projet s’inscrit donc sur plusieurs
intentions fortes qui mettent en exergue ses différentes
lacunes et potentialité. Dans un premier temps j’ai pour
intentions de mettre en valeur et saisir les opportunités
végétales au sein de la zone industrielle de la Delorme
(bordure de voirie, ancienne voirie ferroviaire, industrie
brûlée, …) pour la mettre en valeur mais aussi pour
créer un jeu visuel entre le végétal et le bâtiment soit
un jeu de cache. À la suite de cela, la requalification
des voiries par le végétal, les trottoirs, la qualité des
routes et des équipements prépare à une viabilisation
de ce terrain qui est dans les décennies à venir, l’enjeu
foncier de Marseille. Afin de résoudre la question de
la perméabilité de la mobilité, le prolongement d’un
axe, un boulevard, avec des annexes parallèles. Le
grand boulevard permet ainsi une porosité est ouest.
Les annexes permettent quant à elles d’éviter un trop
fort engorgement des principaux axes et d’augmenter
la porosité est-ouest. Sur la question des logements,
la sucrerie de saint louis disparaît, les buttes rouges
aussi et laisse place à du logement orienté sud pour la
plupart, de hauteur dégressive des grands axes vers
le coulé vert des aygalades. Au nord des buttes rouge
les logements seront plus implantés dans le végétal
et feront écho à la zone pavillonnaire au nord de la
zone industrielle de la Delorme. Ces logements créent
une interface directe entre le quartier de la Cabuelle
et la zone de la Delorme d’autant. Cette interface
mise en avant avec le boulevard sera accentué avec
une perspective visuelle entre ces deux quartiers qui
pourront à l’avenir dialoguer plus simplement. Enfin le
coulé vert des aygalades se voit requalifiée par une
gestion des strates arborées et herbacées avec la mise
en place d’outils tel que la gestion différenciée. Cette
intention permet à la couler verte des
aygalades d’avoir une vraie légitimité
dans un milieu urbain et industriel
dense.
La Delorme
Les Arnavaux
Saint Joseph
Colline de l’Etoile
Coupe de grand Paysage, typologie de végétation
Végétation en coeur d’ilot
Végétation d’orenement ou ponctuel
Végétation dense pavillionaire
Végétation rural
PAGE 1262
A Coupe de projet : les logements type pavillionaire
A’
B
B’
Coupe de projet : Logements dense
A’
A
B’
C
Coupe de projet : stratification de la coulé verte des aygalades
C’
C
B
D’
Légende :
Batiment
existant
C’
D
Réseau viaire
Tram verte existante
D
Coupe de projet : logement dense
D’
Les différentes coupes mettent en avant, les différentes typologies et densités d’habitat qui peuvent s’implanter dans le projet.
Végétation existante
Requalification
de voirie
Passage viaire
du ruisseau
Viaire projet
N
Avenue projet
La coupe de la coulé verte des aygalades met en avant la gestion
de la strate herbacé et arboré qui lui donnera une légitimité dans
ce milieu très dense en terme d’occupation du sol.
Logement
pavillionaire
Logement dense
Enfin la perspective ci-gauche montre le principe de jeu de cachecache du végétale avec les batiments. Elle permet aussi de
s’avancer ur le possibilité de requalification de voirie.
Simulation requalification de voirie
Logement peu
dense
Potentiel de vététalisation
Plan de projet
PAGE 13
63
Comment la rue de Lyon peut elle se retourner vers la Cabucelle et la Delorme
Julie Kmieckowiak- Adeline Payoux
La rue de Lyon relie historiquement mer et littoral depuis
l’antiquité. Si aujourd’hui l’autoroute A7 possède cette
fonction, la rue de Lyon reste la seule voie urbaine qui lie
Marseille à son hinterland et à ses massifs. Cependant
lorsqu’elle traverse les quartiers nord , elle absorbe, par
la vitesse de circulation, l’espace parcouru.
Le piéton est le premier usager bouleversé par cette
logique. Véritable tournesol, il est contraint de changer
de « situation » régulièrement pour exister dans ces
quartiers. La forme urbaine de la Cabucelle témoigne
de cette révolution. En effet, la rue de Lyon à l’entrée
de la Cabucelle prend des allures de Village Rue. Le
bâti en vis-à-vis avec ses commerces apporte à la
chaussée une dimension théâtrale.
Le piéton y est acteur/ spectateur et le mur du bâtiment
fait office de décor en carton. L’immédiate proximité
du piéton et de l’auto confère à cette portion de la rue
une forme d’accélération. Lorsque le soleil disparait
de cette rue et du parc François Billoux; orienté sur le
même axe, le piéton se refugie aux Puces.
Le rythme et le partage des usages sont donc
intimement liés à la morphologie des lieux. La Cabucelle
présente de nombreuses qualités en terme de potentiel
de pratiques. Prise entre deux axes structurants que
sont la rue de Lyon et le Chemin de la Madrague-ville,
elle recèle d’une multitude d’espaces intermédiaire
propices à la quête du piéton.
Cependant La rue de Lyon demeure fonctionnelle sur
un axe Nord/Sud et tend à couper le tissu plutôt qu’à
l’harmoniser.
Dans l’hypothèse où la rue de Lyon est pacifiée, il
faut trouver un moyen de percer le tunnel urbain
qu’elle représente pour amplifier son emprise dans les
quartiers riverains ; la Cabucelle et la Delorme.
Ces deux quartiers possèdent des valeurs particulières
sur lesquelles il est possible de projeter de nouveaux
usages urbains. Que ce soient des valeurs foncières,
paysagères ou encore à caractère patrimonial, ces
éléments de projet constitueront les repères visuels
pour l’usager.
Chemin de la Madrague-ville: axe structurant terre-mer
Chemin de la Madrague-ville: fenêtre tournée sur la mer
Crete: intimité
Crete: ouverture
N
Axe de la Madrague-ville
Rue de Lyon: tunnel urbain, rue décor
Axe de la crete
Axe rue de Lyon
3 Axes de cheminements piétons
PAGE 14
Repères architecturaux et paysagers
Coupes des ouvertures spatiales et de la densité progressive
1
Ouverture croissante des espaces
proposés aux piétons
Ecole de la seconde chance
Façades de l’usine St Louis, depuis rue de Lyon
2
Densité progressive de la place
du piéton dans l’espace
Vue de la Zone industrielle de la Delorme depuis la butte rouge
3
1
2
4
3
4
5
Ilots existants
5
Ilots projettés
Reperes architecturaux et
paysagers
N
Parc existant
N
Elargissement des ripiscives
Intensifier le rythme piéton
Eléments de projet permettant de retourner la rue de Lyon vers la Cabucelle
et la Delorme
PAGE 15
Un plan guide pour changer la qualité de vie à la Viste, à travers une cohérence d’espaces publics.
Andréa Vigoroso
Création d’une voirie permettant de donner une épaisseur nouvelle.
La Viste, des espaces à fort potentiels, perturbés par la RN8.
Les espaces à créer liés à la nouvelle infrastructure.
RN8
RN8
RN8
1
2
Constat //
La rue de Lyon principale axe routier traversant le
quartier de la Viste , pause problème aujourd’hui.
L’épaisseur de sa voirie étant mal prise en compte dans
le tissu urbain .En effet malgré la présence d’ espaces
publics à fort potentiels, commerciale, paysager... la
rue de Lyon reste un obstacle pour la pratique piétonne
de ces espaces.
3
4
Projet //
La création d’une nouvelle infrastructure permet ainsi,
dans un premier temps, au sein du quartier de donner
une nouvelle épaisseur à la Viste, une meilleure qualité
GHYLHGHÀXLGL¿HUOHWUD¿FWRXWHQFUpDQWXQYpULWDEOH
maillage d’espace public. Et d’un second temps, le long
de ses bretelles de raccordement de permettre une
GHQVL¿FDWLRQXUEDLQHGXVHFWHXUDYHFXQHSRVVLELOLWpGH
vaibilisation de son éperon rocheux, tout en conservant
les qualités paysagères du site véritable «balcon» sur
le port .
Véritable artère qui diffuse de manière raisonnée
en fonction du relief et de l’habitat, elle se double de
connexion avec la rue de Lyon permettant de dynamiser
le quartier, de désenclaver les zones pavillonnaires
récentes et d’ouvrir à un développement commerciale.
5
6
Raccrochement nouvelle voirie
Conclusion //
Préservation des vues
Nouvelle voirie
La création d’une deuxième boucle de circulation
permet une possible recomposition du tissu urbain
GH OD 9LVWH DYHF XQH 51 SDFL¿pH HW OD FUpDWLRQ GH
liens transversaux. Mais aussi une possibilité de
GHQVL¿FDWLRQ GX VHFWHXU XUEDLQ WRXW HQ UpYpODQW OHV
qualités paysagères de la Viste, qui veut dire la Vue!
0
Opportunité paysagère
Nouvelle voirie
Ouverture à un développement commerciale
Voiries de raccords à la RN8
Aménagement des espaces publics
Opportunité
paysagère
N
Voiries existantes
N
100 m
0
100 m
Espace public à créer
7
N
N
Possibilité d’urbanisation
0
100 m
Vues
Espace
Centralité diffusée
Meilleure qualité de vie
Création d’un maillage d’espace public
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Desserte
Mise en valeur des qualités paysagères
PAGE 16
A‘
Coupe du projet.
Plan guide
RN8
Zone bâtie de la Viste
Nouvelle voirie
A
Nouvelle voirie
Zone bâtie de la Viste
N
N
0
20
Chemin piéton
Chemin piéton
Chemin piéton
Principe d’aménagement pour le nouveau bâti lié à la création de voirie.
Principe d’aménagement pour les espaces publics de la Viste.
A‘
A
0
5m
Préservation des vues
Chemin piéton
Nouvelle voirie
Zone à bâtir
Espace public
Voirie existante
Mail planté
0
N
100 m
PAGE 17
Dynamiser et développer les liens entre quartiers par des connexions Est-Ouest
Marie BIET // Yann De NATALE
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Notre volonté : Développer et dynamiser le lien entre
quartiers par les connexions Est/Ouest.
Légende
In
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Ecoles (Maternelles au lycées)
Maisons de quartier
Lieux culturels (Bibliothèques,
Théâtre, Arts, Musée)
Mairies de secteurs
Gymnases
Grand Littoral
La viste
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Grand Littoral
Grand Littoral
La viste
La viste
Terrains de sport
Jardins ouvriers
Piscines
St André
POURQUOI
St André
St André
Centres commerciaux
Les habitants des Quartiers Nord doivent pouvoir se
déplacer au sein de leurs quartiers et accéder ainsi aux
équipements et activités en place.
C’est donc sur ces potentialités relevées sur le
territoire que nous nous appuirons pour développer ces
connexions.
Deux échelles sont alors à prendre en compte :
- Dans un premier temps, celle de la ville. Des axes
routiers Est/Ouest existent déjà. Or ils agissent comme
des obstacles, des axes purement fonctionnels qui ne
tiennent pas compte du contexte dans lequel ils sont
implantés.
- Et dans un second temps, l’échelle fine du quartier. Les
équipements dans les quartiers étant en grand nombre,
il nous semblait important d’agir sur les connexions
piétonnes au sein du quartier.
Places de marché
St Louis
St Joseph
Parcs
St Louis
La première action est de requalifier les axes Est/
Ouest existants et mis en évidence en véritables
boulevards urbains intégrés à la ville. Aujourd’hui
ils ont un caractère de voie rapide et sont de vraies
fractures pour le paysage, il s’agit de mieux repartir les
voies entre transport en commun et voitures. Mais il
faut également que le piéton puisse longer et traverser
ces axes de manière agréable sans être opréssé par le
trafic routier ( traitement végétal, cf image et coupe bd
Roland Dorgeles).
St Joseph
1
La Calade
La Calade
La Calade
Ste Marthe
Ste Marthe
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ZI La Delorme
ZI La Delorme
ZI La Delorme
La Cabucelle
La Cabucelle
La Cabucelle
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Le Merlan
Le Merlan
Le Merlan
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Conssolla
Co
att
3
Remédier à des logiques univoques Nord/Sud par des axes Est/
Ouest
Ces axes requalifiés sont idéals pour proposer de
nouvelles lignes de bus qui desserviraient les Quartiers
Nord. Sur la carte des lignes de bus actuelle desservant
les Quartiers ont ressent nettement un réseau de bus
orienté Nord/Sud, donc vers le centre ville, mais ils
n’existent pas de réelle offre de transport interquartier.
Nous proposons donc trois nouvelles lignes de bus qui
desservent quartiers et centre commerciaux.
Les bus desservent des zones où les équipements se
concentrent. Ainsi, nous avons travailler les liaisons
entre les différents équipements au sein du quartier
par la mise en valeur de la traversée piétonne. A
l’échelle fine du quartier, nous privilégions des axes
entièrement piétons. De plus, nous nous appuyons sur
la topographie accentuée dans les Quartiers Nord, pour
développer ces liaisons en situation de belvédère (cf
photos points de vue).
PAGE 18
Principe de requalification de voirie
Grand Littoral
Un espace où se cotoient bus,
voitures et piétons. Ces boulevards
deviennent des liens pour les
Quartiers et non plus des obstacles
infranchissables
1 La viste
St André
Bd. Roland Dorgeles - proposition
St Louis
St Joseph
2
3
La Calade
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La Cabucelle
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Un projet de liens Est/Ouest qui conne
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Depuis la Maurelette - proposition
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Grand Littoral
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TERRAIN
GYMNASE
ECOLE
La Calade
Ces liaisons sont des relais des
dessertes de bus pour relier les
équipements au sein d’un même
quartier.
Ste Marthe
ZI La Delorme
La Cabucelle
Le Merlan
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Développer la traversée piétonne
dans le quartier
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Exemple d’organisation des dessertes bus et axes péitons
5m
PAGE 19
Comment redessiner le site des Abattoirs? Articuler, révéler et valoriser l’espace public
Densifier
Mathias MENOTTI - Florian GOMIS
Communiquer
Saint-Louis
Articuler
Le quartier des Abattoirs constitue un verrou
dans la ville. Il forme une zone creuse, désertée et
infranchissable au sein d’un tissu tramé, entre la route
de la Madrague et la RN8. Toutefois, ce lieu présente
un potentiel architectural et patrimonial du XIXe. Il
côtoie aussi un tissu hétérogène installé sur les reliefs.
La route de la Madrague, quant à elle, dessert
majoritairement des impasses et ne tisse que peu de
relations avec la rue de Lyon au niveau des Abattoirs.
Cette morphologie implique un usage de cette route
exclusivement motorisé. Le bus devient trottoir.
A partir de ce constat, nous proposons d’intervenir sur
ce territoire selon trois grandes intentions :
La Calade
Soutènements, clôtures
La Cabucelle
- Donner de l’épaisseur à la route de la
Madrague pour la mettre en relation avec les différents
quartiers traversés et la relier avec la rue de Lyon en
créant un espace public majeur.
Soutènements, clôture
et patrimoine industriel
- reconstituer/prolonger la trame urbaine de la
Cabucelle en densifiant.
Des espaces publics exclusivement réservés aux véhicules
Les Abattoirs, un quartier déserté au coeur d’une ville fragmentée
- Travailler les limites de la ville en créant une
ceinture en relation visuelle avec le port et qui mette en
communication les différents quartiers installés sur le
relief.
Le projet vise à ouvrir l’espace des Abattoirs
en créant un parvis devant l’école de la deuxième
chance, afin de mettre en valeur le patrimoine industriel
et de libérer de l’espace pour installer un marché, des
commerces de proximité, des terrasses et des loisirs
(pétanque, jeu pour enfant, espace ombragé, etc.). Cet
espace est au coeur d’une zone densifiée et maillée
suivant le modèle de la trame existante de la Cabucelle.
Il est traversé par un cours piéton reliant la nationale 8
à la route de la Madrague et au bd Bernabo.
Le projet prend en compte l’installation de 2
voies de tram sur la route de la madrague qui vient
s’élargir en réexploitant l’espace qu’offre le parc de la
calade, aujourd’hui en désuétude.
Aussi, la volonté du projet est de hiérarchiser
les circulations en distinguant celles exclusivement
réservées aux véhicules, celles mixtes et d’autres,
uniquement piétonnes.
Les limites de la ville sont retravaillées par un
chemin de ceinture parcourant les coteaux, surplombant
le port et offrant des vues panoramiques sur la mer.
Il permet aussi de relier les différents quartiers isolés
installés sur les reliefs.
ligne 36
Saint-Louis
Mailler, densifier
ligne 70
Un verrou dans la ville
Route de la Madrague
La Calade
La Calade
La Cabucelle
Une tranchée comme lien entre la Madrague et la RN8
Atelier Quartiers Nord - Février 2013 - École Nationale Supérieure du Paysage Marseille - 3ème année - Promotion 2014
Peu de transversalités entre les quartiers,
des dessertes de bus peu efficaces
Travail de limite
Intentions de projets
Articuler
PAGE 20
La route de la Madrague comme belvédère
Parc du lycée nord
1
1
Un nouveau chemin du littoral pour une vue panoramique sur Marseille et la mer
La Calade
3
4
Parvis des Abattoirs
rue créée
Cours planté
Cap Janet
Places publiques
École de la 2e chance
chemins créés
Un nouveau chemin du littoral ceinturant la ville
2
vue panoramique
Tram
2
façades commerciales
La Cabucelle
Espaces à bâtir
Le projet des Abattoirs, un pivot révélant
les quartiers environnants
Route du littoral
Route de la Madrague
RN8
L’entrée des Abattoirs
Recoudre un maillage piéton au-dessus du réseau existant
3
N
S
Cours planté reliant la Madrague à la RN8
Un parvis pour l’école de la seconde chance, des commerces de proximité et des terrasses
Ecole de la 2è chance
4
PAGE 21
LA RUE DE LYON: SUPPORT D’UN RENOUVEAU URBAIN
Albine Jaubert & Lucille Bonnet
Deux
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Comment envisager une attractivité
distribuée à Saint-Louis ?
Tiss
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vill
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Grand Littoral
Le quartier de Saint-Louis situé sur la rue de Lyon. Ce
coeur villageois ancien reste l’un des rares noyaux
actifs face aux grandes polarités que représentent de
part et d’autres de cet axe, le Grand Littoral au Nord et
le Marché aux Puces au Sud.
Afin de limiter le côté seulement passant de cette rue
de Lyon, le secteur de Saint-Louis peut devenir un
quartier attractif à la fois en terme de commerces mais
aussi et surtout d’un point de vue culturel, permettant
de créer une nouvelle séquence face à cette importante
linéarité.
Entre le quartier de la Cabucelle et celui de Saint-Louis,
les anciens Abattoirs dépourvus de constructions créent
un coupure d’urbanisation entre les grands ensembles
au Nord et les habitats villageois au Sud.
Ces anciens Abattoirs de Saint-Louis, tombés en
désuétude depuis plusieurs années sont actuellement
en reconversion. Ce site deviendrait donc l’espace
central de cette reconquête culturelle et spatiale en
s’appuyant sur les potentiels du site que sont à la fois, un
relief marqué, des vestiges patrimoniaux intéressants
qu’une ouverture vers le bord de mer.
Dans un premier temps, pour imbriquer le tout dans un
ensemble cohérent, il est prévu de recalibrer l’emprise
de cette rue de Lyon, en mettant la voie en sens unique
doublée d’une voie de BHNS pour la rendre plus
accessible aux piétons et désencombrée de la voiture.
Les anciens Abattoirs deviennent un nouvel espace
attractif en lien direct avec le centre villageois de SaintLouis qui est et perdure comme espace de commerces
de proximité.
La Grande Mosquée de Marseille vient s’implanter sur
ce site, devient l’un des points forts de ce nouveau
quartier. Il permet une requalification des espaces Coupe générale des anciens Abattoirs
publics environnants, une offre en logements en
adéquation avec les besoins actuels et une possibilité
de perméabilité pour les voitures d’Est en Ouest.
Cette corrélation centre villageois et nouveau quartier
culturel permet de s’asseoir dans un contexte urbain
et métropolitain.
Ecol
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LYON
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Anciens Abattoirs
de Saint-Louis
Marché aux Puces
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Lyon
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Pour garder le caractère patrimonial des enceintes, elles seront ouvertes seulement
à deux endroits, pour l’ouvrir et les rendre accessibles au public.
Prem
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Un nouvel
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ou
1
2
Construction d’habitations
3
Place publique avec
bâtiments culturels
Mosquée
Grande esplanade publique
1
Un accès piéton depuis le collège Jules Ferry dans ce pôle culturel
Collège Jules Ferry
Cour d’école
Gradines
Espace public
2
Gradines ouvertes sur la place
0
300 m
N
De
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o
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Construct
Co
Con
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atition
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La Mosquée, devient un espace central à la croisée des quartiers et des perspectives
visuelles, autour duquel se développe un espace culturel
Grande esplanade
publique
BHNS
3
Gradines ouvertes sur la place
Mosquée
Voitures
0
0
Place publique
avec bâtiments
culturels
300 m
300 m
N
Un nouveau gabarit de la RN8 qui permet aux
habitants de réinvestir les espaces publics.
N
Densification pour créer une
un
ne continuité
ne
continuité urbaine entre la Cabucelle
e et
et Saint-Louis
Saint
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t-Lo
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ng de
de
la RN8.
PAGE 23
Saint Antoine, la gare comme vecteur d’urbanité
Marine GRANJON // Baptiste RINATO
Aix-en-Pce
Lyon
Un em
Un
mp
pla
lace
ceme
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men
me
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traattéé--
L’exercice qui consiste à faire dialoguer les infrastructures de
transport et la ville reste encore aujourd’hui difficile. Les différents
éléments à mettre en musique conduisent à concevoir deux projets
: un pour l’infrastructure et un pour le territoire. Les deux projets
doivent pourtant se nourrir l’un et l’autre dans leurs différentes
composantes (déplacements, développement urbain, économie,
environnement et paysage).
La position stratégique de la gare de St Antoine offre l’opportunité
de croiser ces différentes logiques. En plus d’être située à l’entrée
Nord de la ville de Marseille, elle permet de relier le quartier au
centre-ville en 15 minutes et connecte le centre commercial Grand
Littoral et l’hôpital Nord.
Son implantation proche du noyau villageois, son foncier mutable
à un coût accessible donnent l’opportunité de faire de cette gare
le lieu de convergence et de coordination des modes de déplacement (bus, BHNS, train, piétons, voitures) de faire la liaison entre
le mode de transport et le lieu qu’elle dessert. À St Antoine c’est le
moyen d’impulser une dynamique urbaine dans la partie sud du
quartier.
Malgré sa création récente, l’invisibilité et l’imperméabilité (côté
sud) de la gare témoignent d’un manque de réflexion globale. Pourtant, c’est l’opportunité avec l’arrivée du BHNS de faire venir la ville
à la rencontre de la gare, de réaménager le quartier, de rattacher le
plateau du plan d’Aoû à cette partie du noyau villageois.
Comment faire de la gare un réel projet d’aménagement ?
Comment cette gare peut-elle allier déplacement & centralité?
Notre projet s’axe sur trois volontés : perméabilité, visibilité &
centralité.
La gare doit être un élément traversant. La création de percés (prolongement du boulevard Robert Thollon) et l’attractivité créée par
l’avènement d’un nouvel équipement connecté au réseau existant
(Cosmos Kolej, Ecoles…) aboutit à un réel maillage urbain. Cette
logique s’étend à l’ensemble du quartier où des passerelles sont
aménagées et des impasses transformées en rues pour en améliorer
la perméabilité.
La croisée de ces axes forme une place qui constitue le parvis de la
gare et participera à sa visibilité.
Cette nouvelle dynamique sera renforcée par l’ajout d’un nouvel
équipement culturel, qui répondra au déficit des quartiers nord.
Ce nouvel équipement sera complété par des logements et des
commerces qui feront entrer « la ville en gare ».
À l’échelle du quartier et au niveau des grandes infrastructures
(autoroute A7) une signalétique appuiera la visibilité de la gare.
Celle-ci visera à guider automobilistes et piétons vers ce mode de
transport efficace retrouvant ses lettres de noblesse.
Massif de
la Nerthe
Gare
Ga
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St Antoine
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Connecter
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Connecter
aux bus
Site Propre BNHS au même
niveau que le trottoir piéton
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PAGE 24
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PAGE 25
QUARTIER DE ST ANTOINE: Traiter l’infrastructure pour revaloriser l’espace public
SAINT ANTOINE : UN NOYAU VILLAGEOIS ENGORGÉ
r
DÉCONGESTION ET VALORISATION DU QUARTIER DE ST ANTOINE
Bl
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Angélique Lacroix // Ludivine Jouve
RN8
Le quartier de St Antoine constitue l’une des premières portes
d’entrée sur la ville de Marseille. Il s’agit d’un lieu de desserte en
direction des bassins d’emplois de St Henri, St André et le centre
ville. La connexion directe de son artère principale, la RN8 à
l’échangeur autoroutier en fait un véritable noeud. Cette situation
engorge le quartier, du fait que la voirie n’est pas calibrée pour le
trafic actuel. St Antoine est cependant un Noyau villageois ancien
de qualité de par son architecture vernaculaire, le ruisseau des
Aygalades et la Promenade du Canal qui le traversent.
Les objectifs de notre projet sont de faire de ce quartier, une entrée
efficace de la ville de Marseille et d’améliorer le cadre de vie de
ce noyau villageois à la fois pour ses habitants, mais également
pour faire de St Antoine un lieu de découverte de la richesse des
territoires Nord marseillais.
Pour cela, nous proposons dans un premier temps de traiter
l’infrastructure, notamment en déconnectant l’échangeur autoroutier
de la RN8. Celui-ci sera rattaché à une nouvelle voie créée le long
du chemin de fer afin que les flux ne soient plus concentrés le long
de l’avenue de St Antoine. Le remaniement des sens de circulation
du quartier permettra la mise en place de Transports en commun
efficaces en direction des bassins d’emplois de St Henri et St André
et du centre ville.
Ce traitement de l’infrastructure permettra dans un second temps
de valoriser les trois espaces publics principaux du quartier. Nous
proposons de transformer la place Alphonse Canovas en place
piétonne. Le déplacement de la gare TER à l’extrémité Ouest de
cette place pourra désengorger l’artère principale et désenclaver
ce lieu ainsi que faire le lien entre le noyau villageois de Saint
Antoine, le plan d’Aou et l’extension proposée de l’espace culturel
de la Gare Franche. La suppression des places de stationnement
et le traitement du sol sur la place pourront faciliter l’implantation
de commerces de proximité (café, boutiques, ...). Nous suggérons
également d’animer la place de la Promenade du Canal existante.
Pour cela, le tronçon Ouest pourrait être réaménagé dans l’esprit
d’une place publique. La partie Est de la Promenade du Canal
(de l’autre côté de la RN8), pourrait quant à elle être aménagée
comme une sorte de lien avec la campagne. Nous préconisons
pour cela l’implantation de jardins familiaux en restanque et le
maintien d’espace naturel. Le travail sur la pente effectué mettra
cette Promenade en belvédère. Le remaniement des sens de
circulation à l’échelle du quartier permettra de créer une balade le
long du ruisseau des Aygalades. Afin de valoriser davantage cette
dernière, nous proposons de renforcer le caractère typique de ce
lieu en étendant l’architecture remarquable existante (petite maison
avec passerelle).
Dans un troisième temps, nous suggérons d’installer une
urbanisation mixte sur des délaissés, en mélangeant petits
collectifs, maisons individuelles et activités afin d’amener plus de
mixité sociale sur ce quartier. 142 logements pourraient ainsi être
créés.
I. TRAITER L’INFRASTRUCTURE
- Noeud autoroutier à déplacer de la
RN8
- Travailler les sens de circulation
- Restructuration de la RN8
- Travailler le stationnement
- Mise en place de lignes de
transports en commun (TC) efficaces
- Déconnecter la gare TER de la RN8
Écchhaang
É
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de
St Antoi
St
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RN8 saturée
Site d’étude
Bassin d’emplois de
St Henri
&St André
A7
Un noyau villageois dominé par
l’infrastructure, av. de St Antoine (RN8)
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Aiixx--M
A
Maarrsseeiilllle
TC vers
St Henri&St
André
A7
A7
Ruisseau
des
Aygalades
Déplacement
de la gare TER
RN8
RN
500m
N
Centre Ville
Quartier de Saint Antoine : une entrée de la ville de
Marseille saturée
Une trame et une architecture
vernaculaire remarquables, chemin
de St Antoine à St Joseph le long du
ruisseau des Aygalades
100m
TC vers Centre Ville
N
Schéma de stratégie
II. REVALORISER L’ESPACE PUBLIC
- Réaménager les espaces
publics
- Mettre en lien les espaces publics
- Animer la Promenade du
Canal
- Revaloriser le ruisseau des
Aygalades
III. INSTALLER UN HABITAT
- Densifier en continuité avec
la trame urbaine existante
- Limiter la logique en impasse
TRAITER L’INFRASTRUCTURE ........... POUR REVALORISER L’ESPACE PUBLIC
Déconnexion de
l’échangeur
autoroutier de la RN8
Détournement
des flux
autoroutiers de la
RN8 vers le Bld
Henri Barnier
P+R
250pl
Voie et pont à
élargir
P
40pl
Jardins
familiaux
Espace de
friche récupéré
P+R
1. Entrée du
jardin Pigala
à retravailler
25pl
Revalorisation de parcs
publics ou collectifs
P
41pl
RN8 côté impaire
P+R
250pl
50pl
Nouvelle
gare
P
90pl + 30pl
ACTUEL : une entrée du jardin Pigala invisible derrière la station service
Connexion par de
nouvelles voies
P+R
Nouveaux chemins piétons
Stationnement:
Parking à créer
Parking existant
Elargissement des trottoirs
N
100m
Proposition de délestage des flux par la déconnexion de
l’échangeur autoroutier de la RN8
Promenade du Canal à requalifier
Trame vernaculaire à connecter et à valoriser
N
100m
Proposition d’une trame piétonne pour mettre en lien les
espaces publics du quartier
1. PROJET : une entrée proposée connectée avec la ville
Exemple d’un aménagement à réaliser pour valoriser les
atouts du quartier, jardin Pigala
PAGE 26
Partie Est : Proposer
p
un lien avec la campagne
p g
PROJET DE DECONGESTION ET DE VALORISATION DU QUARTIER DE SAINT ANTOINE
S
Détournement des flux autoroutiers vers le bd.
Henri Barnier
Prom
menaade
Transformation de la place Alphonse Canovas
en place piétonne et ouverture du lieu sur les quartiers
10m
ACTUEL
environnants par le déplacement de la gare TER
Suggestion d’aménagement de la place A. Canovas
BHNS
V
P R
V
H
P
N
C
Espace non entretenu (arbres morts, déchets...)
Proposition d’aménagement paysager du
boisement
duu Cannal
Bâtimeent abanddonné
Création de restanque : Promenade en belvédère
S
P om
Pr
menaade
Implantation
n de
commerrces
J
P
B10m
Écran visuel efficace vis à vis de l’autoroute
du Cannal
Jardins fa
fam
amiliaaux : 150 parcelles de 24m2 cultivables
Caabane j. faam
B’
PROJET
Animation de la Promenade du Canal
250
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C
P R
R
A
Suggestion d’aménagement de la Promenade du Canal
A
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B
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Pllace
piétonniisée
C
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C
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Implaantation
de coommerces
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P+R
RN8
A
P
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C
V
C
P R
400
BHNS dir.
St Henri
& St André
V
BHNS
S H
S A
Piétonnisation de la place : mise à niveau
du sol, revêtement unique et suppression du
stationnement
P+R
A
A BHNS
V
C
V
Partie Ouest : Créer une place de la Promenade du Canal
accueillante et attractive
A’
A’
5m
ACTUEL
Aménagement d’une balade
le long du ruisseau des Aygalades
BHNS dir.
Centre Ville
Implantation d’un habitat
Maison individuelle (R+1, 200m2)
PR
ROJ
OJET
ET:: Pr
Prop
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A
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PROJET
Réhabilitation
R
dde bâtiments
a
abandonnés
C
ACTUEL
COMMERCES
S
Impplantation de
jardins familiaux
150 parcelles
B’
120
Extension du pôle
culturel de la Gare
Franche
BHNS dir.
Hôpital Nord
Réaménagement
du boisement
(Ecran A7)
BHNS
H
N
V
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CTUEL
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C emin
n de St
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eph
ph à St
St
Antoine,
e une
une route dangereuse
dan
a ge
gereusse
Petit collectif (R+2, 6 logements par
bâtiment)
Équipements, activités
Récupération du talus : élargissement
de la Promenade et implantation de
commerces temporaires
COMMERCE
ES
TEMPORAIR
RES
C 5m
C’
PROJET
Création d’une continuité piétonne
PAGE 27
&RQÀXHQFHVXUEDLQHVDXFUHX[GXYDOORQ
/DFRQYHUJHQFHGXYDOORQGHVWXYHVFRPPHSRWHQWLHOGHOLDLVRQXUEDLQH
7KLEDXW0(5&,(5$XJXVWLQ7(03,(5
La confluence des vallons isole des entités ubraines
Un e stratégie de liaison portée par la présence des vallons
Entre saint Antoine et la Savine, la rencontre entre le vallon
des aygalades et la vallon des Tuves isole sociélement et
topographiquement trois plateaux habités : Saint Antoine
³HKQAOP³H=³/=REJA³³H!OP³AP³HA³LH=PA=Q³@Q³KOLDKNA³=Q³
Nord.
Au creux des vallons, et au carrefour des Tuves, les
infrastructures ont artificialisé et brouillé la lisibilité de
ces talwegs, autrefois densément végétalisés. Le réseau
viaire, basé sur d'anciens chemins communaux, est mal
hiérarchisé et dysfonctionne sous le traffic actuel.
Afin de désenclaver le flanc Est du vallon des aygalades et
pour fédérer les quartiers d'habitat, le projet s'appuie sur
cinq entrées:
BBENIAN³QJ³@³LNELDNEMQA³MQE³IAP³AJ³HEAJ³HAO³@AQT³?KPO³
du vallon des Aygalades.
Générer un axe de desserte Est-Ouest
,NAJ@NA³ =LLQE³ OQN³ H=³ C=NA³ 0!.³ @QJA³ L=NP³ H=³ /=REJA³ @A³
H=QPNA
RAHHKLLAN³QJA³LJPN=JPA³@Q³I=OOEB³@A³HPKEHA³=Q³?KAQN³
du quartier
Dynamiser le carrefour des Tuves
Compléter une circulation Définir des polarités
périphérique au vallon des urbaines autour de
commerces et de serAygalades
vices
$WHOLHU4XDUWLHUV1RUG)pYULHU(FROH1DWLRQDOH6XSpULHXUHGX3D\VDJH0DUVHLOOHqPHDQQpH3URPRWLRQ
Générer une liaison
transversale appuyée
sur les talwegs et une
hiérarchie d'espaces
PAGE 28
(=³?KJJA?PEKJ³AJPNA³O=EJP³JPKEJA³AP³H=³/=REJA³O=LLQEA³OQN³PNKEO³
entités urbaines: le nouvel ensemble créé autour de la Gare et de
ses commerces, le noyau urbain au Carrefour des tuves, et le nouvel
ensemble habité de la Savine.
APPA³?KJPEJQEP³AOP³OPNQ?PQN³L=N³QJA³DEN=N?DEA³@AOL=?AO³NAOLA?tant une différenciation morphologique massifs, Plateaux, et vallons. Plan de stratégie
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/LHXG¶DWWUDFWLYLWp
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Le nouveau quartier de la gare
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OHORQJGXFDQDO
%GSpULSKpULTXHGX
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O¶(WRLOH
Passage en corniche entre Saint Antoine et le vallon des Tuves
1RXYHOOH
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51
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FDQDO
4XDUWLHUGH
ODJDUH
9RLHIHUUpH
Un nouveau lieu d'attractivité (services, commerces,
habitat) au carrefour des Tuves
5HVWDQTXHV
3HWLWFROOHFWLI
GHV7XYHV
200m
Coupe transversale de Saint Antoine au massif de l'Etoile
PAGE 29
LE NOUVEAU VILLAGE D’AOU - Nouveau centre créé à plan d’Aou, à partir de l’axe fort et préparation des sols
Maxime DIEDAT
Créer un nouvel axe à sens
unique permet de libérer de
la place dans la rue pour les
usages doux
Stratégie d’action
Le site de plan d’Aou est un plateau accroché à
l’éperon sur lequel passe la route de Lyon. Le site
s’est construit dès les années 1970 en impasse ayant
généré un contexte difficile. Le projet ANRU, visant à
répondre aux mauvaises conditions, semble se baser
sur une dédensification, qui a comme effet aujourd’hui
de produire des espaces en friche.
Action locale à partir d’éléments du territoire :
Afin de répondre à ce constat, la proposition faite se
base sur la création d’un nouvel axe sur lequel vient se
construire en densité.
À la lisière de cette densité, des lieux nommés espaces
carrefours, sont des lieux de changement de transport,
de la motorisation à la circulation douce ou du transport
en commun à la desserte locale. Depuis ce lieu, on est
à la portée du quartier en terme de distance et de la
ville en durée de trajet.
Le nouvel axe est à sens unique, le flux de circulation
montant sur la route de Lyon et descendant sur la route
de plan d’Aou. Ce fractionnement de la circulation
permet de libérer dans la rue de l’espace pour les
autres usages. En sus de cette place dans la rue, des
circulations dédiées empruntent les espaces libres en
périphérie de la densité.
5m
3m
3,5m
3m
2,5m
se - 500 m et prise
e
n
landi
com
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de
ur
re
eli
e
Ai
Reconquérir les friches par le végétal :
Ces espaces libres font l’objet d’une démarche de
travail avec les cycles de la végétation. Le processus se
base sur la construction du sol. D’un substrat minéral,
la succession des structures végétales vont permettre
de créer une richesse vivante. Avec cette évolution,
de nouvelles pratiques peuvent venir s’installer. Une
production locale alimentaire et énergétique, des
espaces de loisirs, le tout lié par les cheminements qui
empruntent ces espaces libres.
4m
3m
3m
Gare de
St Antoine
f
Axe nouveau
N
500 m
Densification de la ville
Carrefours, espaces de transition
entre les modes de transports
Espaces libres de construction, lieu
de pratique locale et frange
Voies de circulations vertes et jardins
Proposer un plan de circulation douces alternatif
à la rue et reliant les espaces d’échanges
PAGE 30
L’urbanisation viendrait se faire en densité le long de l’axe, toujours en
relation avec un point d’échange et en préservant une frange vide
Une brèche ouverte entre plan d’Aou, St Antoine et la vallée du ruisseau des Aygalades
espace rue
bâtis
espace libre
Hors des espaces bâtis, on
crée l’espace en s’appuyant
sur les cycles du végétal, de
l’installation rapide d’une prairie
à celle d’un boisement.
Constructions
nouvelles
Terrain en réserve
Production
Espaces de
nouvelles pratiques
500m
Jachère, préparation du sol
Circulations douces
éclaircissement
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vé n g
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Cycle d’installation
d’un boisement sur
100 ans
L’axe stratégique dans le site
Circulations piétonnes et douces alternatifs à la rue
Liaisons douces spécifiques
Humus
Espaces d’échange
25 ans
50 ans
Sol vivant
100 ans
PAGE 31
REVELER LE TERRITOIRE PAR LES DELAISSES //Cas du bassin de Séon
Etienne Olivier // Clara Magain
1. CONTEXTE
2. ANALYSE
Révéler le territoire par les délaissés autour du
bassin de Séon
La multiplication des vides (zones non bâties) dans les
quartiers nord fragmentent et délient la ville.
Ces sites sont souvent des espaces ouverts permettant des respirations, des vues.
Nous avons travaillé sur l’identification de ces vides,
leur qualification et leur mise en relation, qui souvent
s’avèrent être des espaces délaissés, sans gestion.
Cependant, ils sont caractérisés par des usages et une
appropriation très forte des habitants. C’est ce qui fait
leur ldentité et leur caractère. De plus, ces lieux sont
vivants par leur biodiversité et dégage un potentiel environnemental pour la ville.
Le choix du site d’étude pour la mise en relation des
délaissés a été guidé par l’aspect géologique cohérent du site. De la promenade du canal de Marseille
au Parc de la Colline, en passant par l’amphithéatre de
La Viste, nous avons développé un ensemble d’actions
ponctuelles qui connectent à la fois les délaissés entre
eux ainsi que ces espaces à la ville
La mise en réseau de ces espaces passe par une série
d’aménagements ponctuels. Toutes les interventions
ont pour but de renforcer les usages existants afin de
légitimer ces espaces et de révéler le territoire.
Situation de la zone d’étude dans le contexte des délaissés
On a trois types d’actions:
- le lien entre le délaissé et son contexte proche (travail
sur les seuils et porosités)
- la jonction entre les délaissés (action de charnière)
- l’intervention dans le délaissé (révélation et valorisation du site)
Reste bastidaire
Parcs de loisirs
Friches
Zones techniques
Zones inaccessibles
Fonctionnel
Jardins familiaux
Loisir
Parcs et jardins
Ces aménagements ponctuels s’adaptent aux différents lieux. En effet, ils sont plus ou moins lourds en
fonction de leur situation, de leur rôle, de leur fréquentation et de leur proximité avec les polarités du tissu
urbain qui les entourent.
100
0 50
500
300
200
400
Esplanade
100
Promenade plantée
0 50
200
Production
500
300
400
Expression
Venelles
Parc de la Colline
Vue depuis la Viste vers Grand Littoral Définition des délaissés
Une concentration d’usages
Si la plupart d’entre-elles sont destinées à durer dans le
temps, certaines actions par leur caractère éphémère
ont davantage une vocation d’éveil sur les qualités de
ces espaces.
05
Promenade plantée
04
Cheminement informel dans la Viste
03. Franchissement piéton centre St Antoine - Collège
04- Lien entre collectifs et équipements
+aménagement du talus pour les vues
PAGE 32
3. ACTIONS
4. EXEMPLES D’AMENAGEMENTS
01
02
03
04
05
06
07
08
09
10
La passerelle connectant le parc Hanoi au délaissé
11
12
13
14
Plan de situation des aménagements
Valorisation du belvédère du parc Bregante
06
07
Les terrasses sont aménagées en terrains de sport
Promenade et accès entre la Viste et Grand littoral
08
09
05
10
05- Franchissement avenue
06- Accès venelle - parc
07- Limite lotissement-chemin
08-Aménagement des terrasses et connexion au parc de loisir
La Viste
09- Accès depuis parc Hanoi Connexion ville-parc de loisir
10- Valorisation d’un point haut
AGE
P
33
VERS UNE RECONNAISSANCE DES QUARTIERS NORD - La reconquête de «Grand Littoral»
FAURE NICOLAS - CESP & SZCRUPAK JORDAN
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on
81(,17(5)$&(9,//(32575(0$548$%/( la situation dominante sur toute la rade de Marseille en fait un site d’exception dans ville.
L’OPPORTUNITÉ DU VIDE
Une logique foncière partiellement responsable du
phénomène de ghettoïsation des grands ensembles;
Cette consommation opportuniste dénuée de
considérations globale de ce qui restait d’un espace
OLEUH D DXMRXUG¶KXL SURGXLW XQ SD\VDJH HQFRPEUp
illisible fragmenté par un maillage d’infrastructures
d’échelle métropolitaine.
La topographie et les dépôts géologiques originels
du site accueillent des quartiers possèdant les vues
les plus exceptionnelles sur la rade de Marseille, en
balcon sur la Méditerranée, de la Nerthe au massif de
0DUVHLOOHYH\UH6XUO¶KRUL]RQÀRWWHQWOHVvOHVGX)ULRXO
Pomègues au sud, Ratonneau au nord, If à l’est des
GHX[ vOHV SULQFLSDOHV HQ¿Q O¶ÌORW 7LERXOHQ GX )ULRXO j
l’ouest de Ratonneau. Dans un second plan urbain se
détache la silhouette de la Cathédrale de Notre Dame
de la Garde.
La période d’extraction révéla un paysage de socle
par l’exploration du sol. L’action programmatique
de la ZAC Saint André, semble l’avoir ignoré en le
refermant d’un seul geste. Le sol pulvérisé est entassé
très haut, étalé sur de grandes surfaces, dispersé
en épaisseurs incidieuses. Cette matière mouvante
qui est le sol a produit une géographie mouvante qui
perturbe et détourne de la lecture des grandes entités
géographiques.
7RXWHIRLV O¶DPSOHXU GH FHV IRUPDWLRQV VXSHU¿FLHOOHV
constituent des ammorces porteuses de sens pour un
paysage de remblais à réinventer!
/H F{WWHD
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installer des équipements
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Accroche à la ville haute
Le parc à la mesure de la ville
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Haltes
ferroviraires
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S’AMUSER,
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ÉTUDIER,
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SE DÉPLACER
Grand littoral s’inscrit dans
le bassin de Séon, entre
l’éperon de la Viste, sous
la ville constituée sur la
crête le long de la RN8,
et la ville basse côtière de
au
Saint-André, Saint-Henri et
se
s
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Mourepiane.
Ru
N
1 Km
LE STADE VÉLODRÔME
$WHOLHU4XDUWLHUV1RUG)pYULHU(FROH1DWLRQDOH6XSpULHXUHGX3D\VDJH0DUVHLOOHèmeDQQpH3URPRWLRQ
Artères fondatrices
Recomposer la ville basse
Problématique de la friche générée par l’emprise du centre
FRPPHUFLDO FRPPH FHOOH G¶XQ WHUUDLQ GH FRQTXrWH DX[ HQMHX[
multiples.

OBJECTIFS
La généalogie du site du centre commercial de
Grand Littoral, est entièrement liée aux mouvements
successifs du sol. A travers l’exploitation des carrières
d’argile pour la confection de tuiles en terre cuite; ces
terrains instables, hydropmorphes ont préservés un
vaste espace insaisissable.
Durant des années, en périphérie des quartiers Nord,
j O¶pFDUW GX FHQWUH YLOOH FHV HPSULVHV ¿UHQW O¶REMHW
d’une consommation foncière non concertée. Au cours
GX WHPSV FKDTXH SURMHW LQGXVWULHO LQIUDVWUXFWXUHO
UpVLGHQWLHO WHUWLDLUH V¶HVW MX[WDSRVp O¶XQ j O¶DXWUH
s’ignorant mutuellement sur un espace démesuré autour
duquel gravite le tissu urbain lâche au fonctionnement
insulaire; et s’isolant davantage aux renforts de limites
étanches sociales et physiques...
AnticiperOHSDUWDJHGHFHWHUULWRLUHSDUODPDvWULVHGHV
WHUUDLQV G¶DVVLHWWHV D¿Q GH UHGLVWULEXHU OHV DFWLYLWpV
humaines en fonction d’une géographie hybride.

Intégrer DX SURMHW OH WUDYDLO VXU OHV OLDLVRQV DYHF OHV
franges d’une ville limitrophe.

ÉtendreOHSpULPqWUHG¶pWXGHOHORQJGXF{WHDXMXVTX¶j
la mer
TOUR CMA CGM
UNE VOLONTÉ POLITIQUE POUR UN PROJET
TERRITORIAL
Le déplacement du stade vélodrome, symbole de la
FXOWXUH 0DUVHLOODLVH ÀHXURQ GHV pTXLSHPHQWV VSRUWLI
serait un levier d’une mutation positive du secteur vers
la naissance d’un quartier vers plus d’attractivité.
Ce nouveau monument au cœur du site s’inscrit comme
un élément signal pour un équilibre des emblèmes à
l’échelle de la ville au Nord comme au Sud.
NOTRE DAME DE LA GARDE
PAGE 34
APPREHENDER L’ECHELLE TERRIT
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nouveaux usages.
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devient passante, partagée, généreuse.
Plan
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EXISTANT
Autoroutes
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Le rayonnement du grand équipement permet la création d’un
FRPSOH[H G¶pTXLSHPHQWV DFWXHOOHPHQW HQ Gp¿FLW /H WUDYDLO
sur l’espace public en lien avec les repères géographiques
du site introduit une nouvelle façon d’habiter en chevauchant
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TXLSXLVVHEpQp¿FLHUGHODTXDOLWpGHVOLHX[
/¶DVVRFLDWLRQ GHV SUDWLTXHV SHUPHW GH FRQFUpWLVHU O¶REMHFWLI
de polarité forte en organisant la cohabitation des fonctions
rayonnantes à l’échelle métropolitaine et de proximité au
quotidien.
Assumer un brassage productif d’usages, pour une mixité de
IRQFWLRQVHWXQHÀH[LELOLWpGHVHVSDFHVSRXUXQHFKURQRWRSLH
G¶XVDJHVpWHQGXHWRXWDXORQJGHODMRXUQpH
Parvis de stade
REHABILITATION
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Boulevards plantés
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Liaisons piétonnes
CREATION
Îlots construits
Haltes ferroviaires
Surfaces d’espace public
Surfaces de jardins
Parkings relais
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Boulevard planté
Tunn
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PAGE 35
Grand Littoral et St-Antoine : La traversée verte entre Terre et Mer
Emilie Morio et Aurore Fradillon
Potentialités et aménagement à l’échelle de la ville
Contexte géographique
Ensemble paysager à valoriser
Atelier Quartiers Nord - Février 2013 - Ecole Nationale Supérieure du Paysage Marseille - 3
ème
Port Autonome
4 km
Mer
Liaison et articulation à renforcer
La Calade
Industrie Santi
Consolat
Zone de
stockage du
port
Gare TER
année - Promotion 2014
2 km
Lycée St Exupéry
Epaisseur à développer
200m
0 km
Axe à décongestionner
à exploiter
Coupe Verduron (Nord) - Port/Mer (Sud)
100m
Axe routier structurant
Espace à structurer
Opportunités spatiales
Ouverture sur le littoral
Nord
Liaison Viste
Castellane par
de l’habitation et
insertions vertes
Objectif final de créer un sentier de Grande Randonnée
(qui rejoindrait l’exitant jusqu’à l’hypercentre de
Marseille) avec des séquences paysagères et
urbaines diversifiées, et des opportunités de vues
époustouflantes.
Localisation (trait de coupe)
Grand
Littoral et
son parvis
LA REVANCHE DES PIETONS
Améliorer les dessertes en transport en commun par la
création d’un arrêt de TER avec l’installation d’une gare
à la place des tuileries.
La création d’un TVR (Transport en Voie Réservée) qui
offrira une qualité de desserte suffisante pour dégager
des axes et les réserver au piétons pour permettre
un cadre agréable et l’expansion des commerces et
brasseries.
Un axe de vue comme oportunité
Coulée verte
Bricarde / Plan d’Aou
LA TRAVERSÉE VERTE
Connexion verte constituée de plusieurs entitées
(végétation spontanée, jardins familiaux, parcs,
promenade, circulations informelles) à préserver, à
créer et à renforcer. Des espaces nécéssitant une
protection ou des modifications pour permettre une
mise en valeur et une lisibilité de la continuité.
Cette liaison hétérogène comme colonne vertébrale
pourra constituer le point d’ancrage de différents
projets urbains, en cohérence avec le contexte et la
séquence dans laquelle ils se situent. Et
surtout
en exploitant les terrasses de Grand Littoral afin de
conserver et valoriser des vues à couper le souffle sur
Marseille et son littoral grâce au relief existant et bien
orienté.
Principales affectations à conforter, créer ou supprimer
Verduron
LES POTENTIALITES ET CONTRAINTES
Saint-Antoine comme porte d’entrée de la ville. C’est un
quartier de forte influence mais ne semble pourtant pas
être un quartier de destination. Il subit la pression d’un
fort flux automobile.
Grand Littoral, dans le bassin de Séon, dû à son
emplacement, subit l’histoire des carrières et est une
entité géographique, urbaine et architecturale assez
refermée sur elle même.
Entre les 2, un coteau (de Verduron jusqu’à la pointe de
la Viste en passant par St Antoine) qui offre des points
de vues très larges sur Marseille (Centre et Sud), avec
un front bâti polymorphe pas encore très bien structuré
(pavillons, cités, infra publiques (scolaire)), et des
projets immobiliers en cours de construction.
Par cette avancée naturelle vers la mer, St Antoine et
Grand littoral s’ouvrent au littoral mais aussi au centreville. Cette oportunité est amplifiée par des réseaux
autoroutiers conséquents mais peu performant.
Aperçu de Saint-Antoine et Grand Littoral
Sud
PAGE 36
Rotule paysagère entre massifs et littoral
Végétation spontanée arbustive connifère
Arbres d’alignements
Séquence 4
Végétation spontanée arbustive mixte
Vue de Grand Littoral orienté sur l’éperon de la Viste
Arbres d’alignements
Végétation spontanée arbustive
connifère et plantation d’agrément
Vue de Grand Littoral orientée sur le massif de la Nerthe
Coupe Sud - Nord Terrain vague de Grand Littoral
Séquence 3
Mail planté
Plantations d’agrément
Coupe Ouest - Est Terrain vague de Grand Littoral
Séquence 2
1
2
3
1 Les Hauts de Montreuil projet
2 Projet Metis, Place du Pontiffroy,
Metz
3 Les Hauts de Montreuil projet
Végétation spontanée arbustive
connifère et basse garrigue
Séquence 3 : Liaison et désenclavement des «cités» et de Grand Littoral par Saint-Antoine
Parc
Séquence 1
Séquence 1: Ouverture sur la mer
Rue de Saint-Antoine Avant / Aprés
Par un ensemble de sentiers de randonnée devenant balisés ménent le
promeneur jusqu’au littoral.
Actuellement le port est fermé mais l’idéal serait d’ouvrir ce port afin de créer un
parc débouchant sur une plage, ce qui finaliserait cette traversée verte.
Séquence 2 : Insertion de Grand Littoral au paysage urbain
et naturel
Saint-Antoine, noyau villageois structuré autour de la RN8 sous la sortie d’autoroute, est aujourd’hui
encombré de voitures. Ce phénomène nuit à son activité commerciale et à sa qualité d’espace
fédérateur pour les habitants comme pour les passants.
Le développement de l’offre de transports en commun en faveur de la place du piéton en ville
nous permet de travailler l’épaisseur de ce village-rue en s’appuyant sur des opportunité spatiales
ponctuelles (place de marché Canovas, parcs à thème, jardins familiaux, pôle gare). Le trafic
automobile descendant de l’autoroute sera dévié vers l’ouest sur le boulevard Henri Barnier. Une
ligne de TVR (Transport sur Voie Réservée) parcourera le nord de la rue de St-Antoine jusqu’au
pôle multimodal du Capitaine Gèze (projet Euromed), qui permettra de relier le noyau villageois au
centre-ville de Masreille, en passant par le chemin du littoral et le centre commercial Grand Littoral.
Trois stations permettront de circuler dans St-Antoine, entre le terminus au nord, la gare TER (ligne
Aix-Marseille) et l’articulation avec Grand Littoral.
Ce travail dans l’épaisseur nous amènera à consolider les liens entre le centre villageois et la cité
HLM Plan d’aou, implantée sur un plateau qui domine Grand Littoral.
Séquence 4 : Ouverture sur les massifs de la Nerthe et de l’Etoile
Environ 46 ha de terrain en projet (en comprenant le bâtiment).
Exploiter les toits de Grand Littoral pour accueillir une place publique ou un parc urbain.
Implanter : Cinéma, Skatepark, parc aquatique, accrobranche, esplanade monumentale, accolée
à une sorte de «quartier des affaires» comme La Défence à Paris. Implantation de secteur
principalement tertiaire, mais également secondaire.
Urbaniser avec des résidences de type R+3 en flanc de colline suivant les courbes de niveau pour
préserver l’intérêt de vues.
Prévoir un bonne désserte de ce futur quartier par la création d’un gare TER, un réseau routier
pertinent (en recalibrant les infrastructures de transport existant) et le passage d’un tram sur le La promenade du canal
parvis de Grand Littoral (qui deviendra alors piéton).
Le massif de la Nerthe
Le massif de l’Etoile
PAGE 37
POUR UNE RELATION ENTRE LA VILLE & LE LITTORAL, DE CORBIERES A MOUREPIANE
emplacement schéma
logo du projet
GOUCHAULT Marlène & BABOULENE Céline
Deux attitudes pour rendre l’accès à la mer
Le site de projet se situe au Nord-Ouest de
Marseille, entre la Côte Bleue et le Bassin de Séon. Il se
caractérise par trois grandes séquences paysagères,
nous faisant évoluer d’un paysage balnéaire vers
différentes atmosphères urbaines et industrielles. Pour
chacune d’elles émanent des enjeux importants. Ce
projet prend ainsi en compte ceux du GPMM, dont la
volonté est de redynamiser la Passe Nord (croisière et
industrie), mais aussi ceux de la Ville. Marseille prévoit
en effet de développer son offre en activités liées à la
mer au sein d’un grand programme duquel émanera la
Cité de la Mer. D’ampleur nationale et internationale,
ces volontés tendent à donner un nouveau souffle
économique, touristique et urbain au Nord de la ville.
Résulte de ces ambitions le soucis du dialogue, avec
comme enjeu principal l’amélioration de la relation entre
la ville et son littoral.
Le projet prend en compte le linéaire de la Rade pour
redonner une continuité au littoral, et la profondeur du
territoire afin de renouer la côte avec son arrière-côte. Au
vu de la topographie du site, ces deux variables mènent
à une réflexion sur le rapport “haut-bas”. Pour rendre
l’accès à la mer de manière visuelle et/ou physique,
le projet oscille donc entre une action forte au niveau
de la côte, par le remaniement de son “trait” et de son
statut, et une action fine au niveau des accroches à la
ville. Une réflexion globale sur les circulations semble
indispensable. La création de deux nouvelles gares
SNCF (St-André et Corbières), la mise en place d’un
bateau-bus et la réouverture du tunnel du Rove permet
d’intégrer le Nord Littoral dans un réseau à l’échelle de
la ville, de la métropole et du Sud de la France.
Ce projet prend forme dans la création et/
ou l’affirmation de lieux forts. Les plages, multipliées
par 15, sont sous deux formes: la crique typiquement
marseillaise et la longue plage méditérranéenne. Ces
plages s’appuient sur des espaces publics majeurs, liés
aux équipements balnéaires et à la Cité de la Mer, qui
permettent une transversalité entre la mer et la ville.
Des terres sont gagnées sur la mer par la création du
Cap de la Lave qui acceuille également la Cité de la
Mer. Celui-ci permet la découverte du grand large tout
en prenant du recul pour admirer les reliefs. Le canal
Marseille au Rhône reprend vie et son caractère fluvial
se voit affirmé par ces nouveaux espaces. Le noyau
villageois est préservé comme articulation urbaine. Afin
de mettre en scène le port industriel et Saumaty, port de
pêche oublié mais ici requalifié, des promenades et une
succession de balcons s’installent entre les quais et les
falaises de Mourepiane.
Ce projet a ainsi l’ambition d’offrir une nouvelle
image du Nord Littoral à la hauteur de son potentiel
paysager, urbain, touristique et économique.
Extension des plages
de Corbières
Nouvelle
Gare Ter
Nouvel accès
à la Nerthe
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Modification du trait de côte
Nouveau Parc de Corbières
& Musée Monticelli
Crique de Corbières, de nouvelles plages aux portes de la Côte Bleue
Plage de
l’Estaque
Passerelle piétonne
Cité de la Mer
RD
568
A
Cité de la Mer
Lien aux corniches
Réorganisation des circulations intermodales
Espaces publics
Canal
Marseille au Rhône
Les Riaux
Quais Bateau-bus
Plage de l’Estaque & Cité de la Mer,
un espace public à ll’échelle
échelle des Quartiers Nord
PAGE 38
Développement
plaisance & nautisme
Réouverture
du Rove
Requalification
du bassin
Cap de la Lave,
Cité de la Mer
Promenade suspendue
& succession de balcons
RD 568, longer la
frontière portuaire
Vue panoramique
(restaurant & halle)
Route en belvédère
Les Riaux
Mourepiane
Quais
Bateau-bus
Quais
Bateau-bus
Cap de la Lave, une poussée vers le grand large
Forme 10
Spectacle industriel depuis Mourepiane
Porte 5
Anse de Saumaty & Mourepiane, mettre en scène le spectacle industriel
Spectacle de la pêche depuis Saumaty
Création d’habitats
Projet d’une relation entre la ville et le littoral deCorbières à Mourepiane
A’
A’
A
Canal Marseille au Rhône & Cité de la Mer,
un site d’exception
PAGE 39
L’AIR DU GRAND LARGE
Connecter le tissu urbain à l’eau en s’appuyant
pp y
sur l’essor du terminal des croisièristes
Manon Dieny
Esplanade du
Lycée Nord
La calade
L
l d ett ses quartiers
ti
environnants
i
t sont à
l’image des quartiers nord, isolés et coupés du littoral
dans une ville pourtant située en bord de mer.
A vol d’oiseau, la calade est proche de l’eau mais
séparée par de nombreuses barrières difficilement
franchissables: infrastructures lourdes avec l’autoroute
du littoral, des voies ferrées et une topographie
accidentée. Trouver une porte d’entrée vers l’eau est
un des principaux enjeux de cette démarche.
Des projets émergent sur le secteur du
port, notamment pour accueillir les deux millions de
croisièristes attendus l’année prchaine au terminal
d’accueil des croisières internationales Porte 4 et avec
la création d’un bateau bus pour relier le Vieux port à
l’Estaque.
Afin de répondre à ces questions, la réflexion
se porte sur l’opportunité de lier le port à l’esplanade du
lycée nord, porte d’échange de la ville.
Station
intermédiaire
Lycée Nord
Terminal
croisièristes
Gare du
Port
Bougainville
Panoramas de l’esplanade du Lycée Nord et du terminal des croisièristes
Pôle multimodal
Joliette
Tram de la Madrague Ville
Bus
Télécabine du large
Bâteau-bus
2000m
Pour s’affranchir du relief et des nombreux
obstacles, la mise en place d’un télécabine permettrait
de lier le terminal croisière au pôle multimodal et de
services qui pourrait se développer sur l’esplanade
du lycée Nord. Outre ses qualités fonctionnelles et
durables, ce transport aérien ajoute une dimension
attractive et touristique avec une vue sur toute la rade
de Marseille.
N
L’esplanade du Lycée Nord et le terminal des
croisièristes, deux points stratégiques pour les
quartiers Nord
L’insertion du télécabine, plan de nivellement
L’esplanade du Lycée Nord et le terminal des
croisièristes sont deux points stratégiques pour
les quartiers nord. Le premier en temps que
véritable porte d’échange avec les terminus de
trois lignes de bus, la proximité de la rue de Lyon
et le projet de tramway chemin de la Madrague
ville. Le deuxième pour ses deux millions de
futurs passagers annuels et la possibilité d’un
arrêt de bateau bus.
Lycée
Nord
Photographies de la Calade
Le fort denivelé, la multiplication des infrastructures
lourdes avec les voies ferrées qui scindent le
quartier en deux et l’autoroute du littoral qui
l’enclave, font du télécabine une solution attractive
pour envisager la mobilité entre le pôle multimodal
du Lycée Nord et le terminal des croisièristes.
Ce serait alors l’opportunité de développer un
véritable lieu d’accueil et de loisir au niveau du pôle
croisièriste qui aujourd’hui n’est qu’un point de rupture
de charge; et engager une réflexion sur la création d’un
lieu de baignade pour les habitants des quartiers nord.
Croquis du télécabine dans la Calade,
l’esplanade du Lycée Nord au loin
L’insertion d’un télécabine dans la Calade est
aussi l’opportunité de prolonger l’aménagement
du parc situé devant le lycée en travaillant sur les
cheminements afin de penser des continutés
conttinutés entre
les lieux d’habitations et les stations de
de transport
notamment la station intermédiaire du
u télécabine
située à l’extrémité de l’éperon rocheux.
rocheu
ux.
PAAGE
GE 40
0
Le bateau
baignade
Arrivée du
télécabine
Le mall et son jardin
en terrasse
Les radoubs en contiguité
L’opportunité du sursol pour les croisièristes
Créer un sursol permettrait au port de créer un véritable espace d’accueil pour les croisièristes
en developpant une zone de services et de loisirs (restaurant panoramique sur le port, salles de
sport, concert et cinéma, etc) tout en continuant les activités portuaires existantes sur son sol.
Le restaurant
panoramique
La terrasse
en belvédère
Départ du
télécabine
La terrasse
en jardin
Arrivée du
télécabine
La station
bateau bus
PLAN GUIDE DU PROJET
1. La baignade du grand large
2. Le temps des croisières
3. Le télécabine, un air vers la mer
4. Un pôle multimodal
Les liaisons douces du quartier
Dans le Parc de la Calade
Conteneurs
en excès
N
Le grand
large
La digue
investie
Le bateau
baignade
L’eau
du port
50 m
Coupe transversale du bateau baignade, à la conquête de la digue et de l’eau
Vue sur le nouveau terminal des croisièristes accessible par le télécabine
Le port peut offrir un espace de baignade par la transformation d’un ancien porte-conteneurs en piscine et
réouvrir sa digue pour un espace de promenade. Les conteneurs en excès peuvent être utilisés pour briser
la houle.
PAAGE
GE 4
41
1
Les voies ferrées
L’autoroute
du littoral
La station
intermédiaire
A proximité du lycée Nord
Pôle
multimodal
Départ du télécabine
Transect du télécabine, un parcours séquencé vers la mer
QUAND LA VILLE REGARDE LE PORT : Comment recréer le lien entre la ville et son port ?
Solène Delebecque . Livia Kolb
Proposition de cheminement (
Chemin proposé
Chemins de travers
Chemin de la Madr
Le port est là, juste en contrebas. Marseille
se déploie à ses côtés semblant oublier
parfois qu’à une époque ils ont marché
main dans la main comme en témoigne
la toponymie («Madrague» qui est le lieu
où les paysans quittaient leurs terres pour
aller pêcher ensemble le thon). Comment
revaloriser ce lien entre une ville et son port ?
Les marseillais regardent le port autonome
du coin de l’œil alors qu’il faudrait pouvoir
le contempler. Pourtant que serait Marseille
sans ses ports en passant du Vieux-port
à celui de l’Estaque ? De nombreux projets
pour retrouver ce lien perdu voient le jour
notamment avec Euroméditerranée et le projet
fictif du téléphérique. Situés respectivement
entre le Vieux-port et La Cabucelle et le
Lycée nord, nous voyons là une opportunité
à continuer cette dynamique. C’est pour cela
que nous proposons un chemin à parcourir
entre le promontoire du Lycée Nord et le Cap
Pinède, afin de donner à voir au promeneur
l’ouverture sur la mer. Cet espace imbriqué
entre le Chemin du littoral et le Chemin de la
Madrague ville, tout en pentes, en avancées,
en promontoires, est un terrain de jeu plein
de ressources pour qui voudrait le parcourir
à la recherche de pittoresque. Ce site est en
effet riche de multiples potentiels qu’il va falloir
révéler, que ce soit un belvédère avec un
large panorama sur le port autonome, une rue
à l’ambiance villageoise, une impasse laissant
entrevoir une fenêtre sur la mer, ou encore
une façade à l’architecture remarquable. C’est
ainsi que nous proposons un cheminement, et
toutes ses variantes possibles, à travers un
espace dont il faut apprendre à lire l’épaisseur
géopoétique.
Impasse du
charbonnage
fait référence
à la sortie de
la galerie de la
mer permettant
autrefois
d’acheminer le
charbon venu de la
région de Gardanne
vers le port
Un chemin reliant différents projets marseillais
0
Chemin de la
Madrague-ville
fait référence
au trait de
côte où les
thons étaient
péchés
Schéma représentant les potentiels du site sur lesquels nous nous appuyons
: le Port, l’extension future du tram sur le chemin de la Madrague-ville, le projet
de téléphérique et le tissus urbain.
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(en blanc) et ses traverses (en jaune), permettant de révéler le lien ville-port
ses
rague-ville
50 m
Panorama depuis le bout du Cap du «lycée nord»
Le chemin du Littoral nous révèle le port malgré son absence vusuelle
N
Cap Janet
signifiant
respectivement
«la tête» et
l’«ajonc», ce
promontoire
rocheux se coiffe
d’un jaune d’or et
se repère de loin
à la belle saison
Au détour de la traverse de la source, des fenêtres s’ouvrent sur
le port
Panorama vers Notre Dame de l a Garde depuis le Cap Janet
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