Levez l`encre - Musée Royal de Mariemont

Transcription

Levez l`encre - Musée Royal de Mariemont
LEVEZ L’ENCRE !
Musée royal de Mariemont
B-7140 Morlanwelz
064 21 21 93
www.musee-mariemont.be
Exposition ouverte tous les jours
(sauf les lundis non fériés)
3 octobre 2015 - 10 janvier 2016
Documentation pédagogique
Levez l’encre !
Exposition du 3 octobre au 10 janvier 2016
Commissaires de l’exposition :
- Gilles DOCQUIER et Bertrand FEDERINOV
Gilles DOCQUIER. Licencié en Histoire et Master en Histoire de l’Art
(UCL), il est responsable de la section Histoire Régionale au Musée royal
de Mariemont
Bertrand FEDERINOV Licencié en Histoire et diplômé en sciences du
livre (section bibliothèque - UCL), il est responsable du fonds ancien de la
Réserve précieuse et de la bibliothèque documentaire au Musée royal de
Mariemont.
Service pédagogique :
Tél : 0032 (0) 64 27 37 84
Mail : [email protected]
RÉSUMÉ DU PARCOURS DE L’EXPOSITION
L’exposition « Levez l’encre ! » se déploie au second étage du Musée. Consacrée au monde maritime et à la navigation, elle offre aux visiteurs l’opportunité de découvrir de nouvelles facettes des richesses conservées à Mariemont.
Par le biais d’atlas, de gravures, de livres précieux, de médailles, d’autographes et d’autres objets remarquables, l’exposition s’interroge sur la
fascination que le « grand bleu » et la mer en général suscitent chez
l’Homme.
À travers les océans et les mers, de l’Antiquité à nos jours, le parcours de
l’exposition s’articule autour de cinq grandes thématiques.
La première s’intéresse aux différents types de navires. Des
galères romaines aux paquebots transatlantiques (le France, le
Titanic, le Great Eastern), en passant par les nefs médiévales
(telles qu’illustrées dans la Chronique de Nuremberg) et les grands voiliers, les innovations techniques de la construction navale répondent au
même mot d’ordre : toujours plus loin et plus vite.
Communication / Relations Presse / Relations Publiques :
Mélanie Thiry (FR/EN), Florine Roucour (FR) et Aline Peremans (NL),
chargées de communication de ’ .
Tél. : 0032 (0) 64 27 37 44 – 27 37 58 et 27 37 08
Mail : [email protected]
Retrouvez-nous sur l’espace presse du site Internet : www.museemariemont.be et sur facebook/twitter
Enseigne, tôle de fer repoussée,
Berne, 18ème s., Musée royal de
Mariemont
Claude Augé. Nouveau Larousse illustré. Dictionnaire universel encyclopédique
T.6, Paris, (S.D), Musée royal de Mariemont
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Vient ensuite l’exploration de nouvelles routes maritimes et de
nouveaux territoires jusque là inconnus. Des navigateurs se lancent à l’assaut des océans pour découvrir le monde. Nous en
suivons certains :
Willem Barentsz (1550-1597) est un navigateur et explorateur néerlandais ayant voyagé dans les eaux qui portent aujourd’hui son nom, au
nord de la Norvège ;
Jean-François Regnard (1655-1709), est un écrivain et voyageur
français, ami de Jean de la Fontaine et contemporain de Molière. Il se
met à voyager pour se consoler d’un chagrin d’amour. Il explore alors
l’Europe et se rend jusqu’en Laponie, où il aurait laissé des vers célèbres ;
Jean-François de Lapérouse (1741-1788) est un officier de marine
et explorateur français. Il voyage vers l’Amérique du Nord où il prend part
à la Guerre de Sept Ans. Plus tard, il est choisi pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter les découvertes de James Cook
dans les îles de l'océan Pacifique. Cette expédition disparait au large de
Vanikoro (océan Pacifique) dont on ne retrouvera des traces que bien des
années plus tard ;
Adrien de Gerlache (1866-1934) est un explorateur belge qui part
à la conquête de l’Antarctique à la veille du 20ème siècle. Il est le premier à
avoir hiverné avec le reste de l’équipage de la « Belgica » dans les glaces
du Pôle Sud. Cet exploit inscrit la Belgique dans l’histoire et les études
scientifiques du dernier continent. Son voyage dure près de 28 mois ;
Au cours des 19e et 20e siècles, les voyages d’agréments et les
croisières ont pris une importance de plus en plus considérable. En témoignent les photographies et les documents que Mary Warocqué et Armande Tassier ont rapportés de leurs périples autour du monde.
Johan August Berg, Sverige framstäldt i taflor, Göteborg, 1856 (© Musée royal de Mariemont)
Jules Verne, Une ville flottante ; suivi de Les forceurs de blocus, Paris, [vers 1892] (© Musée royal de
Mariemont)
Prospectus. Canadian Pacific. First Cabin Pictures, [1908] (© Musée royal de Mariemont)
Les batailles navales sont le reflet des enjeux politiques et commerciaux dans lesquels s’affrontent des nations pour la maîtrise
des mers. Ces luttes incessantes ont opposé les grandes puissances maritimes des derniers siècles. Nous vous proposons également de découvrir les batailles menées par la marine de Louis XIV, ainsi que des documents liés à la guerre d’Indépendance des États-Unis d’Amérique.
Les représentations anciennes, gravées et lithographiées, illustrant les
événements étonnent et fascinent par le réalisme et la violence des combats.
A coté des batailles programmées par les armées, d’autres personnages
inquiétants écument les mers : pirates, corsaires, flibustiers. Qui sont-ils ?
Comment les distinguer ?
Morel-Fatio, Combat du Québec et de la Surveillante, in Eugène Pacini, La Marine: arsenaux,
navires, équipages, navigation, atterrages, combats, Paris, 1844 (© Musée royal de Mariemont)
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La mer est aussi un monde de mystères et de dangers. Les
mythologies et les croyances populaires ont généré un univers d’êtres redoutés qui menacent les aventuriers trop hardis.
Ils sont aussi le reflet d’une méconnaissance de certains territoires. Sirènes, chevaux, dauphins et autres monstres marins suscitent la crainte,
mais sont sollicités pour égayer les compositions géographiques et les
récits de voyage. Les croyances antiques sont admirablement illustrées
dans l’Antiquité expliquée de Bernard de Montfaucon. À la Renaissance,
Sébastien Münster et Ambroise Paré ont tenté une approche scientifique
de la question comme le montrent les éditions de leurs œuvres où foisonne une multitude de représentations plus étonnantes les unes que les
autres. Citons aussi les superbes atlas dont celui d’Abraham Ortelius qui
se distingue par la beauté de son exécution.
Enfin, la mer reste un vivier d’inspiration intarissable pour la littérature. De belles éditions d’œuvres classiques et modernes
(Daniel Defoe, Bernardin de Saint-Pierre) nous rappellent combien nos représentations de la mer ont été façonnées par ces récits. La
littérature jeunesse et la création contemporaine ne seront pas oubliées.
Ils témoignent de la persistance de cet univers fascinant dans notre imaginaire. On ne peut évoquer les récits d’aventures mettant la mer en
scène sans parler de Jules Verne. Avec ses « Vingt Milles Lieues sous
les Mers » (1870), cet auteur nous emmène chasser un monstre marin,
jusqu’à ce que trois navigateurs se retrouvent à bord du Nautilus, en compagnie du Capitaine Nemo et découvrent ensemble les profondeurs marines et les trésors engloutis…
Daniel Defoe, The Life and adventures of Robinson Crusoë, Bruxelles, 1803 (© Musée royal de Mariemont)
Antoine Roselly de Lorgues, Christophe Colomb, Paris, 1879 (© Musée royal de Mariemont)
Abraham Ortelius, Indiae orientalis insularumque adjacientium typus, in Theatre oft Toonneel des
aertbodems (…). [Theatrum orbis terrarum], Anvers, 1571 (© Musée royal de Mariemont)
Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, Paris, [1867] (© Musée royal de Mariemont)
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VISITES GUIDÉES DE L’EXPOSITION DANS LE CADRE
AUTRES ACTIVITÉS PROPOSÉES AUTOUR DE
SCOLAIRE
L’EXPOSITION
Pour les familles
◙ VISITES
GRATUITES POUR LES ENSEIGNANTS ET LES ORGANISA-
TEURS DE GROUPES
Le mercredi 7 octobre à 14h30 et le samedi 10 octobre à 10h30
◙ LE SERVICE PÉDAGOGIQUE VOUS
TION SUIVIE D’UN ATELIER CRÉATIF :
PROPOSE UNE VISITE DE L’XPOSI-
◙ DOCUMENT DE VISITE POUR LES FAMILLES.
Il permet de visiter l’exposition de manière plus ludique avec ses enfants.
◙ VISITE ET ATELIER POUR LES FAMILLES
Visite de l’exposition suivie d’un atelier créatif « 1er dimanche du mois » :
le dimanche 6 décembre à 14h30.
⇒
Enseignement maternel :
« Dessiner la mer »
Comment dessine-t-on la mer ?
Passer de l’observation de pages illustrées dans des livres anciens à l’expérience en testant des couleurs, des outils et des gestes qui expriment
l’eau.
Eclabousser, faire couler,… divaguer.
En collaboration avec la Direction Générale des Affaires Culturelles du
Hainaut.
⇒
Enseignement primaire
« Sur la piste des explorateurs »
Carnet de bord en main, partons sur les traces de ces grands voyageurs
qui, au cours des siècles, ont découvert des terres inconnues et lointaines, peuplées d’êtres étranges, légendaires et mystérieux. Récoltons
cartes, images et récits et complétons notre carnet…
Le dimanche 10 janvier de 14h à 16h30 à partir de 5 ans.
Escapade sur la route des explorateurs pour écouter leurs aventures,
leurs récits de batailles et leurs tête-à-tête avec de mystérieux monstres
marins...Pour se remettre de ces expériences, la collation du moussaillons viendra bien à point!
Participation : 2€/p - max. 2 adultes par enfant.
⇒
Enseignement secondaire
« Cap sur le passé »
La découverte de l’exposition sera l’occasion pour les élèves de rencontrer des traces du passé de différentes natures (objets archéologiques,
cartes anciennes, extraits de presse, gravures, témoignages, œuvres littéraires…) et de les questionner. A travers le thème de la mer et de son
exploration, c’est l’histoire de notre connaissance du monde qui s’égrène
à travers cinq grands thèmes : les bateaux, les voyageurs, les batailles
navales, la mythologie et la littérature.
Visite et petit atelier (2h) : 75€ (+1€ d’entrée par élève pris en charge par
la Fédération Wallonie-Bruxelles)
Activité accessible aux enfants dès 5 ans.
Participation: 2€ par personne pour les plus de 12 ans
◙ DÉVERNISSAGE POUR LES FAMILLES
Pour les groupes
◙ VISITE DE L’EXPOSITION SUIVIE D’UN ATELIER OLFACTIF:
« Parfums d’explorateurs »
Pour 25 personnes : visite de l’exposition (2h) et atelier olfactif (1h30)
Pour les groupes adultes : 100€+ 135€
Pour les groupes seniors : 75€ + 135€
Pour les groupes scolaires et bénéficiant de réductions : 75€ + 120€
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Pour les visiteurs individuels
◙ VISITE GUIDÉE DE L’EXPOSITION
Les dimanches 8 novembre et 6 décembre à 11h
Participation: 2€ par personne
◙ VISITE ET ATELIER OLFACTIF
« Parfums d’explorateurs »
Après la visite de l’exposition, l’atelier olfactif sera l’occasion de découvrir
concrètement les matières odorantes si convoitées par ces hommes de la
mer mais également de se familiariser avec les produits que ceux-ci ont
pu découvrir chaque fois qu’ils atteignaient la terre ferme. Laissez-vous
mener par le bout du nez… sans chavirer.
Le dimanche 29 novembre à 14h-16h30 (visite + atelier olfactif)
Le dimanche 13 décembre à 14h-16h30 (visite + atelier olfactif)
Participation : 10€/p
◙ « RENCONTRE AVEC UN PARFUMEUR »
Le samedi 9 janvier 2016 de 10h à 16h30
Le parfumeur Olivier Kummer sera présent au Musée toute la journée
pour vous proposer une prolongation olfactif de l’exposition…
Participation : entrée au Musée
POUR TOUTE INFORMATION ET RÉSERVATION:
Service pédagogique : 064/ 27 37 84 ou [email protected]
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OUTIL 1: AU FIL DE LA VISITE, RENCONTRE DES COMPÉTENCES
A. Enseignement fondamental
Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou
en classe
Éducation artistique
S’ouvrir au monde visuel pour percevoir, s’approprier
des langages et s’exprimer
• Découvrir des formes, des couleurs et des techniques nouvelles, se questionner sur le lien entre fonction et forme d’un objet, les raisons qui ont poussé l’artiste à choisir telle ou telle voie.
• Tirer parti des rencontres esthétiques : modeler au
musée ou en classe un objet tridimensionnel à partir
d’un souvenir de la visite au musée, d’une photographie, d’un croquis pris sur place…
Situer une œuvre dans son contexte historique et culturel
• Observer les œuvres présentées dans le musée et
les replacer dans leur contexte historique.
• En observant les objets présents dans les vitrines,
retrouver quel était leur usage et les mettre en parallèle avec les objets qui forment notre quotidien
(exemple : les moyens de transport, les outils d’orientation, les livres…)
Travailler des matières diverses
• À partir des matières découvertes dans l’exposition,
travailler la terre, la pierre, le bois,… et s’essayer à
des techniques telles que la gravure, le dessin…
• Créer un œuvre par pliage, découpage ou collage à
partir de cartes géographiques.
• Découvrir dans l’exposition un grand nombre de médailles et imaginer pour l’école une médaille commémorative.
• Réaliser une œuvre qui donne sa propre vision du
voyage, de l’aventure, de l’exploration.
• Imaginer une illustration pour un récit (de fiction ou
historique) découvert dans l’exposition
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Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
Éveil géographique
Se situer et s’orienter dans des environnements visités occasionnellement
• Préparer le trajet de l’école au Musée, situer l’école par rapport au Musée, réfléchir à
l’itinéraire qui sera employé.
• A l’aide du plan du musée, s’exercer à se déplacer dans le bâtiment, à s’orienter à travers les étages.
• Compléter la journée par une exploration ou un jeu de piste dans le parc.
Lire un paysage, une image géographique, un
outil géographique
• En comparant des cartes actuelles avec des cartes anciennes exposées au Musée,
découvrir l’ »ancien » et le « nouveau » monde, remarquer les variations dans les frontières européennes et se demander ce qui modifie la vision du monde et sa connaissance.
• Créer ensemble une « carte subjective » de notre école, notre quartier, notre village en
découvrant la notion de géographie subjective grâce au site.
• Sur le modèle de Stevenson dans l’ « Ile au trésor », créer une carte au trésor, la
transmettre à une autre classe et leur faire découvrir l’emplacement.
• Lors de ces activités, découvrir ce qui fait une carte : l’échelle, la rose des vents, la
légende, les longitudes et latitudes…
• Découvrir les différents paysages du monde à travers le prisme des explorateurs et de
leurs descriptions.
Identifier et caractériser des milieux naturels et
l’organisation de l’espace
• A travers les exemples de lieux évoqués dans l’exposition (nouveaux territoires découverts et conquis, colonies…) découvrir l’action volontaire de l’homme sur son territoire et
les différentes fonctions (résidence, production, consommation, échanges, loisirs, culture)
• Par l’exploitation de documents, constater les transformations et adaptations exercées
par l’homme en fonction de ses besoins (carte du réseau maritime des compagnies des
Indes, développement des villes portuaires..)
Éveil scientifique
Découvrir les étapes de la démarche scientifique
• En collaboration avec le service pédagogique, découvrir un objet mystère par une
photo/vidéo et s’interroger sur le matériau, la fonction, l’utilisation, le propriétaire, la date
…
•
Les relations entre les êtres vivants et le milieu
Ensuite visiter l’exposition avec la classe pour vérifier les hypothèses.
• Découvrir différents types de milieu de vie
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Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
La classification des êtres vivants
• Découvrir dans l’exposition des ouvrages anciens de classification des espèces et comparer avec nos classifications actuelles.
• Découvrir dans l’exposition des représentations de « montres marin » et comprendre
comment des animaux existants ont pu donner naissance à ces légendes.
Langue française
Savoir lire
Orienter sa lecture en fonction de la situation
de communication
• Préparer un dossier de lecture sur un des thèmes de l’exposition : les bateaux, les explorations, les batailles navales, la littérature la mythologie.
• Découvrir au Musée des ouvrages de littérature jeunesse en lien avec le monde marin.
• Pour les plus grands : comparer un livre (par exemple « L’île au trésor » de Stevenson)
et une de ses adaptations (film, bande dessinée, dessin animé…).
Savoir-écouter / savoir-parler
• Lors de la visite guidée de l’exposition, pratiquer une écoute attentive, demander des
informations complémentaires …
Savoir écrire
• Rédiger le compte-rendu de la visite de l’exposition ou savoir raconter à une autre classe
ce qui a été vu.
Elaborer des contenus
• Travailler sur la forme textuelle la fable : à la suite de la découverte dans l’exposition de
la fable de Lafontaine « le singe et le dauphin », rédiger un texte à la manière de la fable.
• Travailler sur la forme textuelle de la mythologie : découvrir dans l’exposition des récits
mythologiques liés à la mer et écrire son propre épisode mythologique.
• Choisir un objet et le faire parler, raconter son histoire passée et présente.
• Inventer un récit qui met en scène un explorateur. Lui faire découvrir avec un œil neuf
son propre quotidien.
• Rédiger le journal intime (carnet de voyage) d’un personnage de fiction.
Mathématique
• Jouer à la bataille navale pour découvrir le concept d’abscisse et d’ordonnée.
Psychomotricité
et éducation physique
• Utiliser son corps pour transmettre un message à l’aide du code sémaphore.
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B. Enseignement secondaire
Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
Éducation
plastique,
artistique et arts d’expression
Acquérir des repères culturels
•
Réaliser une recherche sur les échanges de maères et de techniques dans l’espace
et le temps à l’aide de cartes, les comparer puis les expérimenter.
• Analyser des documents iconographiques qui révèlent les objecfs de leur créateurs : propagande, publicité, relaon de bataille navale, illustraon d’ouvrage jeunesse,
journalisme…
Mise en relaon de la praque arsque avec
des œuvres et des techniques anciennes
(gravure, estampe, sculpture…)
•
Imaginer une créaon plasque en tant qu’illustraon d’un récit, d’une relaon
d’évènement, par exemple : le naufrage du Titanic, l’ouvrage « Robinson Crusöe »…
•
Inscripon des œuvres dans un contexte historique et social (témoins des échanges de techniques, savoir-faire, …)
Découvrir des œuvres d’art non européen et faire des liens entre la progression
dans leur connaissance et leur influence sur l’art européen (fauvisme, cubisme…). Créer
ensuite une œuvre inspirée par l’art polynésien, océanien, inuit…
•
Créer un œuvre par pliage, découpage ou collage à parr de cartes géographiques.
•
Nourrir sa praque arsque par le contact
direct avec des objets lors d’une visite
Étude du milieu
Découvrir dans l’exposion un grand nombre de médailles et imaginer pour l’école
une médaille commémorave.
Uliser des repères spaaux
•
Uliser des repères temporels et construire
des représentaons du temps
•
S’interroger sur l’objet « carte » en comparant des cartes anciennes et contemporaines. Déterminer l’origine des changements idenfiés sur la représentaon du territoire.
Créer une ligne du temps reprenant les différents points de vues historiques de l’exposion : les grandes exploraons, les possessions territoriales françaises et anglaises,
l’indépendance des États-Unis…
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Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
Étude du milieu
Uliser des ouls de représentaon de l’espace
• Découvrir des cartes anciennes puis tenter soi-même de dessiner une carte de la Bel-
gique, de l’Europe, du Monde ou de son quarer, de mémoire.
- Travailler en classe sur la noon de géographie subjecve : concevoir sur ce modèle une carte de son quarer, de sa ville, de son école… en s’inspirant du site
« géographie subjecve ».
- Retracer les parcours des routes commerciales hier et aujourd’hui selon les denrées échangées hier et aujourd’hui.
Lire une trace du passé
• Dans l’exposion rencontrer des traces du passé de différentes natures : témoignages
oraux, objets archéologiques, document historique, cartes, schémas…
Idenfier et caractériser
homme-espace
Français
les
interacons
• Réfléchir aux conséquences de l’arrivée des explorateurs européens sur différents terri-
toires.
Prendre des notes et les organiser en vue de
reproduire l’essenel d’un discours oral
• Lors de la visite, prendre des notes en vue de présenter un exposé en classe.
Savoir écouter
• Rapporter un témoignage oral entendu dans l’exposion et en réaliser un compte ren-
du.
Rédiger des textes à structure narrave
Aborder les genres liGéraires de la Scienceficon et de l’ancipaon
Aborder le style liGéraire de la poésie
• À la lecture de « Robinson Crusoë » de William Dufoë, imaginer un récit d’aventure
meGant en scène un Robinson contemporain. Comparer ensuite avec d’autres
« robinsonnades » comme le film « Seul au monde » de Robert Zemmekis.
• À parr de la lecture d’un roman de Jules Vernes, écrire un texte d’ancipaon meGant
en scène, par exemple, le récit d’un explorateur du futur abordant la terre.
• En s’inspirant de la fable de Lafontaine « Le singe et le dauphin », écrire une fable à mo-
rale.
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Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
Français
Aborder le thème liGéraire du récit mythologique
• Expliquer un fait avéré par un récit mythologique (pourquoi la mer est-elle salée, où
Aborder le style liGéraire du journal inme
• En créant le carnet de bord d’un explorateur réel ou ficf.
Écrire un texte descripf et neutre avec rigueur
et précision
• Écrire la descripon « scienfique » d’un témoignage présent dans l’exposion du pas-
vont les dauphins à l’horizon…).
sé, de son état de conservaon à la manière d’un constat d’état archéologique.
• Découvrir des expressions de la langue française et des racines étymologiques en rapport avec le langage de la mer et de la marine.
Géographie
Lire une carte
• Observer dans l’exposion différents types de cartes et voir comment, à travers les
époques, on a exprimé la légende, l’échelle, la subjecvité…
• Analyser les cartes présentes dans l’exposion qui témoignent des échanges de marchandises à travers les époques.
Histoire
Acquérir des repères chronologiques
• Créer une ligne du temps reprenant les différents types de bateaux présentés dans l’ex-
posion et les meGre en lien avec leur contexte (commerce, exploraon, batailles navales…)
Exploitaon de cartes et
ligne du temps
• Découvrir dans l’exposion de nombreux types de sources : gravures, dessins, cartes,
leGres autographes, photographies colorisées, objets archéologiques, textes, estampes…
• Comparer pour un même évènement deux types de sources. Ex : analyser l’arcle de
Lire une trace du passé
« L’illustraon » et la nouvelle romancée d’Alphonse Daudet sur le naufrage de La sémillante
• En classe, à la bibliothèque, sur internet, rassembler de la documentaon sur un sujet
historique rencontré dans l’exposion. Quesonner ses sources du point de vue du type,
véracité du témoignage, de la qualité de l’auteur, de la nature de première ou seconde
main…
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Matière
Compétences
Exemples d’exploitation au cours de la visite et/ou en classe
Histoire
Acquérir des connaissances historiques
• À parr de l’exposion, possibilité d’approfondir différents thèmes renseignés dans le
programme : La découverte du nouveau monde, l’industrialisaon, la construcon de
l’Europe d’aujourd’hui.
Exploitaon de cartes et
ligne du temps
Lire une trace du passé : la carte géographique
• Découvrir dans l’exposion des cartes de différentes époques qui interpellent sur les
représentaons du monde.
• Comparer cartes anciennes et contemporaines dans le but de déterminer l’origine des
changements de représentaon de l’Europe, du monde (conflits, découvertes…)
Formaon
scienfique (Physique,
chimie, biologie)
Biologie animale
• Aborder le sujet de la taxonomie à travers les livres présentant d’anciennes classifica-
ons et les récits de voyage d’explorateurs évoqués dans l’exposion.
•
Découvrir dans l’exposion comment les espèces peu connues ont pu alimenter les
récits de monstres marins et faire une recherche sur les espèces découvertes récemment
• Détailler l’implantaon des grandes religions mondiales et faire le lien avec l’histoire
Religion/Morale
des colonies et des liaisons marimes.
• Découvrir dans l’exposion des récits mythologiques greco-romains et chercher leur
pendant dans d’autres religions.
Lan/grec
Analyse et version
• Traduire en classe la leGre de XXXIII de Pline l’ancien concernant un dauphin.
• A travers les textes de Pline l’ancien et Hérodote, découvrir la vision que les romains
Culture anque
avaient des plantes, des animaux, des contrées lointaines.
• Parler mythologie à travers le thème des sirènes abordé dans l’exposion : perpétua-
on du mythe, variantes géographiques, illustraons diverses dans l’histoire de l’art et la
liGérature, occurrence dans la langue française…
Sciences
économiques
Le commerce internaonal
• Comparer les voies commerciales anciennes et actuelles, la nature des cargaisons
échangées, les quantés…afin d’étudier les changements dans le commerce internaonal.
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OUTIL 2: Expressions françaises issues du vocabulaire
marin
1.
Expressions liées aux éléments naturels :
Le vent
- Être dans le vent : être à la mode.
- Avoir le vent en poupe (arrière du navire) : aller vers le succès.
- Sentir le vent tourner : la situation change.
- Aller dans le sens du vent : suivre l'opinion générale.
Les vagues, les flots
- Être au creux de la vague : être dans un moment difficile.
- Remettre à flot : sauver quelqu’un d’une situation critique.
Un grain
Changement climatique imprévisible qui se manifeste par des rafales de
vent, de la pluie ... mais qui ne dure pas. Veiller au grain : être prudent, se
méfier d’un événement qui pourrait être dommageable.
2.
Expressions liées au matériel propre au bateau :
Amarre : câble ou cordage servant à attacher un bateau à un point fixe.
Larguer les amarres: partir, s’éloigner. Au sens figuré: retrouver sa liberté,
mettre fin à une situation.
Ancre : pièce métallique qui immobilise le bateau et l’empêche de dériver.
Jeter ou lever l'ancre : arriver, se fixer ou partir.
Barre : pièce du gouvernail qui permet de diriger le bateau.
Prendre la barre - Être à la barre : diriger
Bord : côté du bateau ou bateau lui -même. Bâbord (côté gauche) - tribord
(côté droit).
- Être seul maître à bord : être seul responsable.
- Être du même bord : avoir les mêmes idées, partager les mêmes opinions.
A l’origine, sur les bateaux, l'équipage était partagé en deux moitiés selon le
côté ou "bord" dans lequel chaque moitié avait son hamac. Être du même
bord voulait donc dire être de la même "bordée", c'est-à-dire de la même partie de l'équipage. Ces marins "du même bord" assuraient ensemble les
mêmes corvées, les mêmes tâches et les mêmes manœuvres et se trouvaient ainsi unis par un fort sentiment d’appartenance.
- Changer ou virer de bord : changer de direction, changer d'opinion.
- Faire avec les moyens du bord : maîtriser une situation avec les ressources que
l'on a immédiatement sous la main.
Boussole : instrument qui indique le nord magnétique, indispensable pour se guider et garder le cap.
Perdre le nord - Perdre la boussole : être désorienté, troublé.
Cap : point de repère virtuel ou cartographique qui fixe l'orientation du navire.
- Mettre le cap sur : prendre une décision.
- Fixer, garder, tenir le cap : ne pas changer d’objectif.
- Franchir le cap : dépasser un point critique, une limite.
- Changer de cap : prendre une nouvelle direction.
Écope : instrument en forme de pelle qui sert à vider l'eau dans l'embarcation.
Écoper : être condamné à quelque chose, se voir infliger une punition.
Grappin : ancre de faible poids munie de griffes servant à l'abordage ou au mouillage pour de petits bateaux.
- Mettre le grappin sur quelque chose/quelqu’un : se saisir ou s’emparer de
quelque chose, accaparer quelqu’un.
Lest : poids situé dans la quille. Il assure la stabilité du voilier et compense la gîte
(inclinaison sur un bord).
- Jeter ou lâcher du lest : faire des concessions, céder partiellement dans une négociation…
Voiles : morceau de tissu destiné à recevoir l'action du vent et qui permet au navire d'avancer = le gréement, la voilure.
Mettre les voiles : partir.
3.
Expressions liées au langage de la marine :
- En vrac :
Expression qui provient du mot néerlandais « wrac » qui signifie « mal salé, mauvais ». Elle désignait les poissons que l’on jetait dans les bacs sans les empaqueter ni les ranger correctement. Par extension, cette expression définit tous les produits non emballés, les choses en désordre et non rangées.
- Branle-bas de combat :
Les "branles" désignent les hamacs qui faisaient office de lits aux marins. Le
"branle-bas" ou action de mettre bas les branles correspond à un signal émis sur
le navire le matin pour le lever de l’équipage : chacun devait décrocher son hamac
et s’activer sur le bateau.
Le "branle-bas de combat" était un signal émis lorsque le bateau allait être attaqué. Les marins devaient alors décrocher leur couchage pour dégager de l’espace
sur le bateau et avoir plus de place lors de la bataille. Tout ceci se faisait le plus
rapidement possible, donc dans l'agitation.
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Au sens figuré, l’expression symbolise un remue-ménage, une agitation désorganisée.
- Mettre le feu aux poudres :
Au XVIe siècle, on utilise l’expression "mettre le feu aux étoupes". L’étoupe est une
fibre issue du travail du chanvre ou du lin, utilisée pour fabriquer les mèches de fusil
ou pour remplir les canons. L’étoupe a été remplacée par la poudre mais l’expression
est restée
Au sens figuré, elle désigne le fait de déclencher des réactions violentes, aggraver
une situation…
- C’est la galère :
Les galères sont des bateaux sur lesquels les voleurs, brigands et autres gredins
devaient purger leur peine. Attachés, fouettés et souvent maltraités, ils devaient ramer pour faire avances les navires.
- Planche de salut :
La dite planche fait référence à la planche de bois à laquelle le naufragé peut
se raccrocher pour ne pas se noyer. Que ce soit la planche qui servait à l'embarquement et au débarquement à quai ou tout autres débris de bois du bateau lui-même après le naufrage.
Au sens figuré, l’expression met en avant le dernier moyen que l’on peut utiliser pour se sortir de graves ennuis.
- Aller de conserve :
À l’époque où les pirates sévissaient en mer, les navires allaient « de conserve », voyageant ensemble pour s’escorter, se porter secours en cas d’attaque. Les capitaines faisaient jouer l’instinct de conservation en s’associant
temporairement à des collègues suivant la même trajectoire.
Au sens figuré, cela signifie aller ensemble.
Au sens figuré, elle désigne une situation longue et difficile à surmonter.
- C’est la mer à boire :
- Pas de quartier :
Cette expression évoque une tâche difficile à réaliser. Elle n’est plus employée que sous la forme négative « ce n’est pas la mer à boire » et définit
alors une action qui, contrairement à ce qu’on pense, n’est pas si difficile à
réaliser.
Dans le langage militaire, le « quartier » désigne un lieu de repos pour l’équipage, un
lieu pour se faire soigner : un lieu où on se trouve à l’abri, en sécurité.
Au sens figuré, le quartier évoque la vie sauve que l’on accorde… ou pas, puisque
l’expression est utilisée dans sa forme négative. L’expression évoque le fait d’être
impitoyable, sans indulgence.
- Être en nage :
Jean de La Fontaine utilise cette phrase dans la fable « Les deux chiens et
l’âne mort » : «… Si je pouvais remplir mes coffres de ducats ! Si j'apprenais
l'hébreu, les sciences, l'histoire ! Tout cela, c'est la mer à boire. Mais rien à
l'homme ne suffit… ».
Autrefois, on utilisait l’expression « être à nage » qui signifiait que l’on nageait dans
l’eau ou dans tout autre liquide et que l’on était donc mouillé.
- Être au taquet :
Au sens figuré, cela signifie être mouillé, en sueur.
Dans le vocabulaire marin, le taquet est un objet qui permet de bloquer un
cordage ou de maintenir une voile plus ou moins tendue.
- Être en panne :
Dans le vocabulaire maritime, mettre un bateau « en panne » évoque le fait de disposer les voiles de manière à ce que le navire reste sur place. On entend aussi l’expression « bouter le vent en penne » : équilibrer l'effet du vent sur la voile en l'orientant de telle façon que le bateau s'immobilise. Par extension, un bateau immobilisé
se dit aussi « en panne ».
Au sens figuré, « être au taquet » signifie que l’on est au maximum de ses
possibilités.
- Une goutte d’eau dans la mer :
Au sen figuré, l’expression évoque le fait d’être à l’arrêt faute de moyens.
On utilisait auparavant l’expression « une goutte d’huile dans le feu » comme
on pourrait parler d’un grain de sable dans le désert pour évoquer une chose
infime, insignifiante, sans conséquence.
- Rendre la monnaie de sa pièce :
- Un vieux loup de mer :
Une des explications de l’expression peut se trouver dans le monde maritime. À
l'époque des bateaux à voile, les soldats auraient eu l'habitude d'introduire une pièce
à l'effigie du roi dans la poudre. Lorsque le boulet frappait le navire ennemi, la "pièce"
était rendue et la vengeance accomplie.
Cette expression désigne un marin expérimenté parfois sauvage et bourru.
On utilise une référence au loup, animal qui vit normalement en meute mais
qui, parfois, s’isole de son groupe. On évoque ici le côté « sauvage » du marin, rendu peu sociable par ses longs séjours en mer et préférant vivre à
l’écart des autres.
Au sens figuré, cela signifie se venger.
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Outil 3 : lexique
- Bâbord et tribord :
Bâbord : côté gauche d’un navire - Tribord : côté droit d’un navire, lorsqu’on regarde
vers l’avant de celui-ci.
- Boussole : Instrument de navigation constitué d’une aiguille aimantée qui s’aligne
sur le champ magnétique de la Terre et qui permet de reconnaître la direction du
nord.
- Caraque (ou carraque) ou nef :
Grand navire employé jusqu’à la fin du XVIIe siècle, reconnaissable à sa coque arrondie et à la hauteur de ses châteaux avant et arrière. Les caraques étaient utilisées en Méditerranée comme navires de guerre ainsi que pour le transport de marchandises.
- Caravelle :
Navire à voiles à haute coque. Son faible tirant d'eau et sa voilure (utilisation de
voiles latines permettant de remonter au vent) assurèrent son succès. Il permit les
grands voyages de découverte des Portugais au XVIe siècle.
- Châteaux :
Élévations au-dessus des ponts à l’avant ou à l’arrière d’un navire.
- Clipper :
Bateau à voiles (voiles carrées) très rapide utilisé pour le commerce, principalement
des denrées périssables, au XIXe siècle. Ils sont caractérisés par une coque fine et
une voilure importante.
- Compagnie des Indes :
Société gérant le commerce entre une métropole occidentale et ses colonies.
À la suite des grandes découvertes du XVe siècle, les grandes puissances occidentales s’engagent dans une compétition qui vise à créer de grands empires coloniaux.
L’Espagne et le Portugal se réservent l’Amérique.
Le terme « Indes » désigne à l’époque tous les nouveaux territoires pouvant être
atteints à l’Est (Indes orientales) et à l’Ouest (Ondes occidentales).
Les compagnies des Indes orientales représentent les pays suivants :
- Angleterre : East India Company, fondée en 1600.
- France : Compagnie française des Indes crée par Colbert en 1664.
Les compagnies des Indes occidentales représentent les pays suivants :
- Provinces Unies (Pays-Bas) : West-Indische Compagnie (WIC) créée en
1621.
- France
- Suède : Svenska Västindiska Kompaniet fondée en 1786.
- Frégate :
Bâtiment léger et rapide en usage dès le XIVe siècle. En Méditerranée, c'était un
très petit bâtiment à rames et pont découvert. Les frégates étaient employées pour
porter des ordres, faire le guet, aller à la découverte ou éclairer la marche d'une
armée. C'est vers le XVIIe siècle qu'elles furent équipées de voiles et armées d’une
batterie tout en gardant et leur aptitude à la vitesse.
- Gabare :
Embarcation servant au transport de marchandises au XVIIIe et XIXe siècle, principalement sur les rivières et les estuaires.
- Galère :
Long vaisseau à rames et à voile en usage de l'Antiquité au XVIIIe siècle. Dès le
Moyen Âge et jusqu’au début du XVIIIe siècle, les galères de Venise et de Gênes
joignaient les ports de Londres, Bruges et Anvers pour approvisionner les marchés
de produits d’Orient. Elle a été très utilisée dans les marines de guerre du Moyen
Âge et de la Renaissance. Au fur et à mesure qu'elle prend de l'importance et
s'alourdit, sa manœuvre requiert des équipages de rameurs de plus en plus nombreux (la chiourme = ensemble des rameurs d’une galère).
- Galion :
Navire de la seconde moitié du XVe siècle d'une construction mixte tenant de la nef
(par sa forme générale arrondie et sa hauteur) et de la galère (par sa longueur). Si
les plus petits avaient des avirons, les grands naviguaient uniquement à la voile, la
voilure augmentant en fonction de la taille du bâtiment : certains possédaient entre
3 et 5 mâts.
Navires de charge, ils étaient employés par les Espagnols pour le commerce avec
le Nouveau Monde.
- Jonque :
Bateau à fond plat muni de deux ou trois mâts, et doté de voiles de toile ou de
natte raidies par des lattes en bambou, servant au transport ou à la pêche en Extrême-Orient.
- Suède : Svenska Ostindiska Companiet fondée en 1731.
- Provinces Unies (Pays-Bas) : Vereenigde Oostindische Compagnie (VOC),
créée en 1602.
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- Mappemonde :
Représentation figurée, schématique ou détaillée, de la totalité du monde habité, le
plus souvent inscrit dans une forme géométrique conventionnelle (cercle ou ellipse).
OUTIL 4: BIBLIOGRAPHIE
1. Typologie des bateaux et navires célèbres
- Planisphère :
Carte qui représente sur une surface plane les deux hémisphères terrestres.
- Portulan :
e
e
Document mis au point par les navigateurs des XIII -XIV siècles, contenant la description des ports de mer et des côtes, ainsi que tous renseignements utiles à la
navigation et à l'accès de ces ports, et pouvant être accompagné d'une carte.
- Bishop C., Navires : Histoire et caractéristiques des 300 bateaux les plus
célèbres au monde, Gremese, 2008.
- Héron J.-B., Ces bateaux qui ont découvert le monde, Glénat, 2015
(Nouvelle édition).
- Ross D. e.a., Bateaux et navires de guerre : Encyclopédie visuelle, Elcy,
2012.
- Proue et poupe :
Pour les plus jeunes :
Proue : partie avant d’un navire - poupe : partie arrière d’un navire, traditionnellement réservée au logement du capitaine et des officiers.
- Nadel O.-M. - Zaglia C., Bateaux mythiques, De La Martinière Jeunesse,
2014.
- Rhumbs :
- Ryan D., Bateaux, Hachette Education, 2011 (à partir de 6 ans).
Espace angulaire (de 11° 15’) qui sépare deux des t rente-deux directions de la rose
des vents. Par extension, on appelle souvent « lignes de rhumbs » les lignes indiquant les directions des vents dessinées sur les anciennes cartes marines.
2. Expéditions et commerce
- Rose des vents :
Figure géométrique en forme d’étoile placée sur le cadran d’une boussole, une
carte marine… et indiquant les points cardinaux (nord, sud, est, ouest) et les orientations intermédiaires (jusqu’à 32 directions).
Les marins phéniciens seraient les premiers à utiliser la direction du vent pour trouver leur route et naviguer. Les Grecs auraient adopté les vents correspondant aux
quatre points cardinaux auxquels ils auraient ajouté les quatre vents intermédiaires.
Les roses des cartes marines portent traditionnellement les noms anciens des huit
vents principaux (ou leur équivalent dans les autres langues) : tramontane (nord),
grec (nord-est), levant (est), sirocco (sud-est), meridies (sud), libeccio (sud-ouest),
ponant (ouest), mistral (nord-ouest).
- Voile latine : Voile triangulaire
- Bombard A., Les grands navigateurs, Ancre de Marine Editions, 2014.
- Fremond D. - Mirambet-Paris A., Deux mille ans de commerce maritime.
De l’amphore au conteneur, Découvertes Gallimard, 2014.
- Poivre d’Arvor Ol. - Poivre d’Arvor P., L’odyssée des marins, R. Laffont,
Bouquins, 2015.
Pour les plus jeunes :
- Delmas D., Reynard G., Les voyages du goût : l’histoire des fruits et des
épices venus d’ailleurs, Actes Sud Junior, 2014.
3. Les batailles navales
- Joffrin L, Les grandes batailles navales : De Salamine à Midway, Seuil,
2005.
- Grant R.-G., Warner D. e.a., Batailles navales : De l’antiquité à nos jours,
Flammarion, 2009.
- Le Moing G., Les grandes batailles navales de l’histoire, Marines éditions,
2011.
17
4. Mythologie et monstres marins
- Chavot P., Monstres marins, Chasse-Marée, 2009.
- Martin J., Roca F., L’Odyssée, Nathan, 2013
- Elzbieta, La pêche à la sirène, Rouergue, 2008
- Grill W., Palfrey V., Le voyage extraordinaire : l’aventure vraie d’Ernest Shackelton
au cœur de l’Antarctique, Casterman, 2014.
- Mythes et légendes de la mer. Dossier thématique rédigé par la Cité de la mer de
Cherbourg. A télécharger sur leur site internet http://mediathequedelamer.com/ dans
la rubrique « Les ressources ».
- Montarde H. e.a., Apollon, le dieu dauphin, Nathan, 2015.
- Pommaux Y., Thésée, Ecole des loisirs, 2007
- Topelius Z., Refanut, Le navire fantastique, Chandeigne, 2007
- Reinhart M., Sabuda R., Les monstres marins, Seuil jeunesse, EncycloDino, 2006.
- Tournier M., Vendredi ou la vie sauvage, Folio Junior Textes classiques, 2012.
5. La mer et la littérature
- Defoe D., Robinson Crusoé
Livres pop-up
- Stevenson R. L., L’île au trésor
- Boisrobert An., Rigaud L., Océano, Helium, 2013.
- Verne J., Vingt mille lieues sous les mers
- Sabuda R., Reinhart M., Rajac C., Les monstres marins, Seuil jeunesse, EncycloDino, 2006.
- Daudet A., Les lettres de mon moulin (L’agonie de la Sémillante, …)
- Pommaux Y., Thésée, Ecole des loisirs, 2007
- Sam Ita, 20000 lieues sous les mers, Édition française : Mango Jeunesse, 2008.
La mer et la langue française
- Corvez P. - Tirmant L., Rigoler comme une baleine : Les expressions françaises
nées des animaux de la mer et des rivières, Beluga, 2010.
Autres
- Dumas P., La mer, Actes sud (Emile Hermès), 2014 [carnet de croquis]
- Corvez P., Le nouveau dictionnaire des mots nés de la mer, Glénat, 2010.
Ressources web
BD
- Médiathèque de la Cité de la mer à Cherbourg : http://mediathequedelamer.com/.
- Harambat J., Ulysse. Les chants du retour, Actes Sud BD, 2014.
- La mer, terreur et fascination : exposition virtuelle de la Bibliothèque Nationale de
France (BNF) : http://expositions.bnf.fr/lamer/
Littérature jeunesse
- Besson O., [Conan Doyle A.], Pirates, Thierry Magnier, 2013
- Brouillard A., Le rêve du poisson, Sarbacane, 2009
- Brouillard A., La grande vague, Grandir, 2004
- Cocain A. - Vandewiele A., Les monstres marins, Gilf Stream Editeur, Collection
Vivre la mer, 2011.
- Dedieu T., Bonne pêche, Seuil jeunesse, 2009
- Duprat G., Le livre des terres imaginées, Seuil jeunesse, 2008
18
OUTIL 5: DOCUMENTS
ICONOGRAPHIQUES
William ALEXANDER, The Costume of China, Londres, 1805
(© Musée royal de Mariemont)
Charles-Marie-René LECONTE DE L’ISLE,
Nausikaa, Paris, 1899
(© Musée royal de Mariemont)
Louis-Napoléon BONAPARTE,
Dessin autographe signé représentant une bataille navale, 9 juin
1867 (© Musée royal de Mariemont)
Abraham ORTELIUS, Indiae orientalis insularumque adjacientium typus, in
Theatre oft Toonneel des aertbodems (…). [Theatrum orbis terrarum],
Anvers, 1571
(© Musée royal de Mariemont)
Médaille de la Société royale de navigation des Pays-Bas,
2e moitié du 19e siècle
(© Musée royal de Mariemont)
19
Antoine ROSELLY DE LORGUES,
Christophe Colomb, Paris, 1879
(© Musée royal de Mariemont)
William SHAKESPEARE, Edmond DULAC (ill.),
La Tempête, Paris, [1910]
(© Musée royal de Mariemont)
Jean de LA FONTAINE, Jean-Baptiste
OUDRY (ill.), Fables choisies, t. 3, 1756
(© Musée royal de Mariemont)
Prospectus. Around the World. Canadian
Pacific Route, 1909
(© Musée royal de Mariemont)
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INFORMATIONS / PRIX
ACCÈS
AU MUSÉE SANS VISITE GUIDÉE
:
LA TERRASSE DE MARIEMONT
Collections permanentes: 1 €
Exposition temporaire:
adulte 4 €
senior 3 €
scolaire, enseignant 2 €
ACCÈS
AU MUSÉE AVEC VISITE GUIDÉE
Parc OUVERT tous les jours à 9 h d’avril à septembre, à 10 h d’octobre à
mars. FERMÉ à 17 h de novembre à mars, à 18h d’avril à octobre (19 h
les dimanches et jours fériés de mai à août).
:
Collections permanentes:
groupe adulte (max. 20 pers.): 100 € + 1 € (entrée)
groupe scolaire et senior (max. 20 pers.): 75 € + 1 € (entrée)
Pour les groupes scolaires, la participation aux frais d’entrée aux collections permanentes est actuellement prise en charge par le Ministère de la
Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse.
Exposition temporaire:
groupe adulte (max. 20 pers.): 100 € + 4 € (entrée)
groupe senior (max. 20 pers.): 75 € + 3 € (entrée)
groupe scolaire (max. 20 pers.): 75 € + 2 € (entrée)
Ateliers olfactifs:
groupe adulte et senior : 135 €
groupe scolaire et public avec handicap: 120 €
Réductions cartes
Carte enseignant/Lerarenkaart, Carte PROF, Senior, Le Vif / L’Express,
Archeopass, Amis de Mariemont…
Le Musée royal de Mariemont accueille les visiteurs munis d’un ticket
«Article 27».
Pour les prix des journées combinées: renseignement et réservation auprès du Service pédagogique
HEURES D’OUVERTURE:
Musée OUVERT tous les jours sauf les lundis non fériés; d’avril à
septembre de 10 h à 18 h et d’octobre à mars de 10 h à 17 h; FERMÉ le
1er janvier et le 25 décembre.
Ouverte aux jours d’ouverture du Musée, de 10h à 15h ou sur réservation.
Réservation indispensable pour les groupes au 064/ 27 37 63 ou via
[email protected]
Pour les groupes scolaires, possibilité de manger son pique-nique si consommation d’une boisson/participant (! sur réservation).
CONTACTS
Le Service pédagogique se tient à votre disposition du lundi au vendredi.
N’hésitez pas à laisser un message sur notre répondeur ou à nous envoyer un email. Nous reprenons contact au plus vite.
Les réservations doivent être prises au moins 10 jours avant la date de
visite.
MUSÉE ROYAL DE MARIEMONT
Chaussée de Mariemont 100
7140 Morlanwelz
Service pédagogique
Tél. 0032 (0)64 27 37 84
Accueil Musée
Tél. 0032 (0)64 21 21 93
Fax 0032 (0)64 26 29 24
Courriel
[email protected]
L’équipe du Service pédagogique
Responsable : Marie-Aude Laoureux
Collaborateurs et guides-conférenciers :
L. BOUVIN, M. DE BROUWER, F. GUTMAN, C. LONGPRÉ, M. MOREAU,
A. PEREMANS, A.-F. RASSEAUX
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Document réalisé par le Service pédagogique du Musée royal de Mariemont
Octobre 2015
© Musée royal de Mariemont
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