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ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE D’ALFORT
Année 2015
CRÉATION DU SITE INTERNET DU S.N.A.C.A.
(SERVICE DES NOUVEAUX ANIMAUX DE
COMPAGNIE D’ALFORT)
THÈSE
Pour le
DOCTORAT VÉTÉRINAIRE
Présentée et soutenue publiquement devant
LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE CRÉTEIL
le ………….
par
Emmanuelle COTTIN
Née le 2 Novembre 1984 à Paris (Ile de France)
JURY
Président : Pr.
Professeur à la Faculté de Médecine de CRÉTEIL
Membres
Directeur : M. Pascal Arné
Maître de conférences à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
Co-directeur : M. Charles-Pierre Pignon
Praticien hospitalier à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
Assesseur : M. Bruno Polack
Maître de conférences à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE D’ALFORT
Année 2015
CRÉATION DU SITE INTERNET DU S.N.A.C.A.
(SERVICE DES NOUVEAUX ANIMAUX DE
COMPAGNIE D’ALFORT)
THÈSE
Pour le
DOCTORAT VÉTÉRINAIRE
Présentée et soutenue publiquement devant
LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE CRÉTEIL
Le ………….
par
Emmanuelle COTTIN
Née le 2 Novembre 1984 à Paris (Ile de France)
JURY
Président : Pr.
Professeur à la Faculté de Médecine de CRÉTEIL
Membres
Directeur : M. Pascal Arné
Maître de conférences à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
Co-directeur : M. Charles-Pierre Pignon
Praticien hospitalier à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
Assesseur : M. Bruno Polack
Maître de conférences à l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort
LISTE DES MEMBRES DU CORPS ENSEIGNANT
Directeur : M. le Professeur GOGNY Marc
Directeurs honoraires : MM. les Professeurs : COTARD Jean-Pierre, MIALOT Jean-Paul, MORAILLON Robert, PARODI André-Laurent, PILET
Charles, TOMA Bernard.
Professeurs honoraires : Mme et MM. : BENET Jean-Jacques, BRUGERE Henri, BRUGERE-PICOUX Jeanne, BUSSIERAS Jean, CERF Olivier,
CHERMETTE René, CLERC Bernard,CRESPEAU François, DEPUTTE Bertrand, MOUTHON Gilbert, MILHAUD Guy, POUCHELON Jean-Louis, ROZIER
Jacques.
DEPARTEMENT D’ELEVAGE ET DE PATHOLOGIE DES EQUIDES ET DES CARNIVORES (DEPEC)
Chef du département par intérim : M. GRANDJEAN Dominique, Professeur - Adjoint : M. BLOT Stéphane, Professeur
UNITE DE CARDIOLOGIE
- Mme CHETBOUL Valérie, Professeur *
- Mme GKOUNI Vassiliki, Praticien hospitalier
- Mme SECHI-TREHIOU Emilie, Praticien hospitalier
DISCIPLINE : NUTRITION-ALIMENTATION
- M. PARAGON Bernard, Professeur
DISCIPLINE : OPHTALMOLOGIE
- Mme CHAHORY Sabine, Maître de conférences
UNITE DE CLINIQUE EQUINE
- M. AUDIGIE Fabrice, Professeur
- Mme BERTONI Lélia, Maître de conférences contractuel
- Mme BOURZAC Céline, Maître de conférences contractuel
- M. DENOIX Jean-Marie, Professeur
- Mme GIRAUDET Aude, Praticien hospitalier *
- Mme MESPOULHES-RIVIERE Céline, Praticien hospitalier
- Mme TRACHSEL Dagmar, Maître de conférences contractuel
UNITE DE PARASITOLOGIE ET MALADIES PARASITAIRES
- M. BLAGA Radu Gheorghe, Maître de conférences (rattaché au DPASP)
- Mme COCHET-FAIVRE Noëlle, Praticien hospitalier
- M. GUILLOT Jacques, Professeur *
- Mme MARIGNAC Geneviève, Maître de conférences
- M. POLACK Bruno, Maître de conférences
- Mme RISCO CASTILLO Véronica, Maître de conférences (rattachée au DSBP)
UNITE DE PATHOLOGIE CHIRURGICALE
- M. FAYOLLE Pascal, Professeur
- M. MAILHAC Jean-Marie, Maître de conférences
- M. MANASSERO Mathieu, Maître de conférences
- M. MOISSONNIER Pierre, Professeur*
- Mme RAVARY-PLUMIOEN Bérangère, Maître de conférences (rattachée au DPASP)
- Mme VIATEAU-DUVAL Véronique, Professeur
- M. ZILBERSTEIN Luca, Maître de conférences
UNITE D’IMAGERIE MEDICALE
- Mme PEY Pascaline, Maître de conférences contractuel
- Mme STAMBOULI Fouzia, Praticien hospitalier
UNITE DE MEDECINE
- M. AGUILAR Pablo, Praticien hospitalier
- Mme BENCHEKROUN Ghita, Maître de conférences
- M. BLOT Stéphane, Professeur*
- M. CAMPOS Miguel, Maître de conférences associé
- Mme FREICHE-LEGROS Valérie, Praticien hospitalier
- Mme MAUREY-GUENEC Christelle, Maître de conférences
DISCIPLINE : URGENCE SOINS INTENSIFS
- Mme STEBLAJ Barbara, Praticien Hospitalier
UNITE DE MEDECINE DE L’ELEVAGE ET DU SPORT
- Mme CLERO Delphine, Maître de conférences contractuel
- M. FONTBONNE Alain, Maître de conférences
- M. GRANDJEAN Dominique, Professeur *
- Mme MAENHOUDT Cindy, Praticien hospitalier
- M. NUDELMANN Nicolas, Maître de conférences
- Mme YAGUIYAN-COLLIARD Laurence, Maître de conférences contractuel
DISCIPLINE : NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE
- M. PIGNON Charly, Praticien hospitalier
DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS ANIMALES ET DE LA SANTE PUBLIQUE (DPASP)
Chef du département : M. MILLEMANN Yves, Professeur - Adjoint : Mme DUFOUR Barbara, Professeur
UNITE D’HYGIENE QUALITE ET SECURITE DES ALIMENTS
- M. AUGUSTIN Jean-Christophe, Professeur
- M. BOLNOT François, Maître de conférences *
- M. CARLIER Vincent, Professeur
UNITE DE REPRODUCTION ANIMALE
- Mme CONSTANT Fabienne, Maître de conférences*
- M. DESBOIS Christophe, Maître de conférences (rattaché au DEPEC)
- Mme MASSE-MOREL Gaëlle, Maître de conférences contractuel
- M. MAUFFRE Vincent, Assistant d’enseignement et de recherche contractuel
- Mme EL BAY Sarah, Praticien hospitalier
UNITE DES MALADIES CONTAGIEUSES
- Mme DUFOUR Barbara, Professeur*
- Mme HADDAD/HOANG-XUAN Nadia, Professeur
- Mme PRAUD Anne, Maître de conférences
- Mme RIVIERE Julie, Maître de conférences contractuel
UNITE DE PATHOLOGIE DES ANIMAUX DE PRODUCTION
- M. ADJOU Karim, Maître de conférences *
- M. BELBIS Guillaume, Assistant d’enseignement et de recherche contractuel
- M. MILLEMANN Yves, Professeur
- Mme ROUANNE Sophie, Praticien hospitalier
UNITE DE ZOOTECHNIE, ECONOMIE RURALE
- M. ARNE Pascal, Maître de conférences
- M. BOSSE Philippe, Professeur*
- M. COURREAU Jean-François, Professeur
- Mme DE PAULA-REIS Alline, Maître de conférences contractuel
- Mme GRIMARD-BALLIF Bénédicte, Professeur
- Mme LEROY-BARASSIN Isabelle, Maître de conférences
- M. PONTER Andrew, Professeur
- Mme WOLGUST Valérie, Praticien hospitalier
DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET PHARMACEUTIQUES (DSBP)
Chef du département : Mme COMBRISSON Hélène, Professeur - Adjoint : Mme LE PODER Sophie, Maître de conférences
UNITE D’ANATOMIE DES ANIMAUX DOMESTIQUES
- M. CHATEAU Henry, Maître de conférences*
- Mme CREVIER-DENOIX Nathalie, Professeur
- M. DEGUEURCE Christophe, Professeur
- Mme ROBERT Céline, Maître de conférences
UNITE D’HISTOLOGIE, ANATOMIE PATHOLOGIQUE
- Mme CORDONNIER-LEFORT Nathalie, Maître de conférences*
- M. FONTAINE Jean-Jacques, Professeur
- Mme LALOY Eve, Maître de conférences contractuel
- M. REYES GOMEZ Edouard, Maître de conférences
DISCIPLINE : ANGLAIS
- Mme CONAN Muriel, Professeur certifié
UNITE DE PATHOLOGIE GENERALE MICROBIOLOGIE,
IMMUNOLOGIE
- M. BOULOUIS Henri-Jean, Professeur
- Mme LE ROUX Delphine, Maître de conférences
- Mme QUINTIN-COLONNA Françoise, Professeur*
UNITE DE BIOCHIMIE
- M. BELLIER Sylvain, Maître de conférences*
- Mme LAGRANGE Isabelle, Praticien hospitalier
- M. MICHAUX Jean-Michel, Maître de conférences
DISCIPLINE : BIOSTATISTIQUES
- M. DESQUILBET Loïc, Maître de conférences
DISCIPLINE : EDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE
- M. PHILIPS Pascal, Professeur certifié
DISCIPLINE : ETHOLOGIE
- Mme GILBERT Caroline, Maître de conférences
UNITE DE GENETIQUE MEDICALE ET MOLECULAIRE
- Mme ABITBOL Marie, Maître de conférences
- M. PANTHIER Jean-Jacques, Professeur*
UNITE DE PHARMACIE ET TOXICOLOGIE
- Mme ENRIQUEZ Brigitte, Professeur
- M. PERROT Sébastien, Maître de conférences
- M. TISSIER Renaud, Professeur*
UNITE DE PHYSIOLOGIE ET THERAPEUTIQUE
- Mme COMBRISSON Hélène, Professeur
- Mme PILOT-STORCK Fanny, Maître de conférences
- M. TIRET Laurent, Professeur *
DISCIPLINE : VIROLOGIE
- Mme LE PODER Sophie, Maître de conférences *
DISCIPLINE : SCIENCES DE GESTION ET DE MANAGEMENT
- Mme FOURNEL Christelle, Maître de conférences contractuel
* responsable d’unité
REMERCIEMENTS
Hommage respectueux,
Au professeur de la Faculté de Médecine de Créteil
Qui nous fait l’honneur de présider le jury de cette thèse
À Monsieur Pascal ARNE,
Maître de conférences en zootechnie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
Qui a eu l’amabilité d’être directeur de ma thèse.
À Monsieur Charles-Pierre Pignon,
Chargé de consultation N.A.C. en tant que praticien hospitalier à l’Ecole Nationale
Vétérinaire d’Alfort,
Qui est l’initiateur de ce projet, a fourni la phototèque du service, et qui a eu l’amabilité de
participer à la correction du contenu du site Internet et du manuscrit en étant co-directeur de
ma thèse.
À Monsieur Bruno Polack,
Maître de conférences en parasitologie à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
Qui a eu l’amabilité d’être assesseur de ma thèse.
À Madame Virginie Hennequin,
Responsable du service communication de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
Qui a fourni de précieux conseils et eu l’amabilité de participer à la relecture du contenu du
site Internet.
À Monsieur Bruno Allouche,
du service informatique de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
Qui a eu l’amabilité de participer à la création de ce projet en s’impliquant dans la future mise
en ligne du site internet.
À Mesdemoiselles Aurélia Planté et Delphine Laniesse,
Docteurs vétérinaires et anciennes étudiantes de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
Pour leurs précieux travaux de rédaction de fiches conseil destinées aux propriétaires de
NAC.
Aux Docteurs vétérinaires Steve Unwin, David Vella, Stacey Gellis, Guy Fitzgerald, Isabelle
Langlois, Minh Huynh, Charles-Pierre Pignon, Christelle Colin,Graham Zoller, Lauriane
Devaux,
Praticiens spécialisés en médecine éxotique et zoologique,
Qui m’ont appris tout ce que je sais au sujet de la médecine zoologique et des NAC et pour
les opportunités de stages très enrichissants qu’ils m’ont apporté.
À Steve, Joel, Sarah, Eric et Hillary
Docteurs en écologie et conservation à Chicago,
Qui m’ont appris tout ce que je sais au sujet de la conservation des primates, des écosystèmes
et de la biodiversité et avec qui j’ai partagé un voyage mémorable en Afrique du Sud.
J’ai appris autant en 3 mois à vos côtés qu’en 5 ans d’école vétérinaire.
À Ben et Lindsey,
Anthropologues de Londres et New York,
Pour leurs échanges passionnants au coin du feu de la réserve naturelle de Lajuma sans
compter leur patience à m’apprendre l’anglais.
Mes sentiments sincères à la famille de Ben.
À Madame Duval,
Professeur en biologie animale de l’IUT de Perpignan,
Merci pour votre pédagogie, et pour avoir cru en moi.
À mes professeurs de prépa de Montpellier,
Merci de m’avoir accompagnée dans l’obtention du concours C.
À mes parents,
Sans votre aide, je ne serais pas vétérinaire aujourd’hui. Merci d’avoir cru en moi et en mes
choix et de m’avoir soutenue dans les moments de doute.
À ma mamie,
Tu m’as toujours comprise sans que j’aie besoin de parler. Tu mérites bien plus que des
remerciements pour ce que tu as fait pour les autres dans ta vie. Tu es pour toujours mon idéal
d’altruisme et de compassion.
À Cyril,
Mon meilleur ami,
Même si le temps et la distance nous séparent, je n’oublierai jamais tout ce que tu as fait pour
moi. Je te dois beaucoup et espère pouvoir continuer à être là pour toi le plus longtemps
possible.
À la famille Bouteiller,
Ma seconde famille,
Qui m’a accueillie chez eux, et qui s’occupe si bien de mes deux loulous.
À la famille Thrun,
Qui m’a accueillie à bras ouverts et m’a fait découvrir une des plus belles régions du Monde.
À Vincent,
Merci pour ce qu’on a partagé, pour ton soutien, ta solidarité, et nos voyages durant ces
années d’école et après.
À Sylvain,
Mon meilleur ami ici à Paris,
On a tellement de souvenirs ensemble que je ne sais par où commencer. Je serai toujours là
pour toi, au Cambodge ou ailleurs. J’ai beaucoup de chance de t’avoir rencontré, j’admire ton
ouverture d’esprit et ta générosité.
À Vincent Doré,
Mon coloc québécois,
Tes valeurs humaines et ta droiture font de toi quelqu’un d’admirable. Merci d’avoir été là
lorsque j’ai eu cet accident de la route, pour nos longues discussions dans le corridor, tes
précieux conseils et tous les moments que nous avons partagés au Québec. Je vous souhaite
d’être encore plus heureux avec ta chérie.
À mes amis vétérinaires, aux groupes 9 et CUVA Céline, Amaury et Cindy, aux potes de
Saint-Hyacinthe et à Marion et Alex en ERASMUS,
Pour les soirées d’école, votre joie de vivre et ces premiers instants de clinique. Merci encore
pour ces riches moments passés en France, au Québec et en Angleterre.
À Mathieu,Cynthia,Gui et tous les autres de la faculté de Calgary,
Docteurs vétérinaires et chercheurs d’Alberta,
Pour cette collocation mémorable, entre les road-trip, le rafting, les nombreuses soirées et
festivals canadiens, vous avez rendu ce voyage inoubliable.
À Amy, Danielle et tous les étudiants et professeurs de la faculté vétérinaire de Liverpool
Pour nous avoir si bien intégrées à la vie étudiante au cours de cet ERASMUS.
À mes amis d’IUT Mathieu, Laure minette, Camille, Perrine, Audrey, Ludo et tous les autres,
J’ai vécu ces années à Perpignan à vos côtés comme des vacances, entre mer et montagne, les
années de fac sont des années qu’on n’oublie pas.
À mes amis parisiens Anne-Sophie, Michaëlla, Elina, Marc-Antoine, Ludovic et ceux que
j’oublie de citer
À tous ceux avec qui j’ai découvert et aimé Paris, pour tous ces concerts, diners, et soirées à
thème, sans oublier la danse et le trampoline, qui ont égayé mes longues années d’étude.
À tous ceux qui, à un moment de ma vie, ont compté, comptent ou compteront pour moi,
et que je n’ai pas cités : cela ne veut pas dire que je ne pense pas à vous.
TABLE DES MATIERES
Index des tableaux...................................................................................................................2
Liste des abréviations ..............................................................................................................2
Liste des illustrations ..............................................................................................................4
INTRODUCTION...................................................................................................................9
Première partie :
Conception du contenu du site web ............................................................... 11
I Objectifs .............................................................................................................................. 13
1) Mission d’information au public concernant l’animal N.A.C. ................................... 13
2) Mission d’information au public concernant la santé des N.A.C. .............................. 16
3) Mission d’information concernant le service .............................................................. 20
4) Mission de diffusion des connaissances vétérinaires N.A.C. ...................................... 25
II Conception du site Internet............................................................................................... 31
1) Présentation des contraintes de l’hébergement du site de l’E.N.V.A. ........................ 31
2) Recueil d’information et photographies ..................................................................... 33
3) Mode de communication ............................................................................................. 34
4) Arborescence ............................................................................................................... 35
Seconde partie :
Contenu du site web ....................................................................................... 39
I Concernant les N.A.C. ........................................................................................................ 41
1) Informations espèces ................................................................................................... 41
2) Informations santé ....................................................................................................... 85
3) Informations S.N.A.C.A. ............................................................................................ 125
II Information à portée plus large et ouverture ................................................................. 143
1) Informations urgences ............................................................................................... 143
2) Onglets destinés aux étudiants et aux vétérinaires .................................................... 160
3) Etapes à venir avant la mise en ligne ........................................................................ 168
CONCLUSION ................................................................................................................... 171
Bibliographie ....................................................................................................................... 173
Annexes ......................................................................................................... 177
1
Index des tableaux
Tableau 1 p. 32 : Présentation du cahier d’édition de page Internet par le service
informatique de l’ENVA.
Tableau 2 p. 33 : Présentation d’une page Internet par le service informatique de
l’ENVA.
Tableau 3 p. 36 : Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les propriétaires de N.A.C
Tableau 4 p. 36: Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les vétérinaires
Tableau 5 p. 37 : Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les étudiants vétérinaires
Liste des abréviations
- A.A.V. : Association of Avian Veterinarians (Association des Vétérinaires Aviaires).
- A.D.N. : Acide Désoxyribo Nucléique.
- A.E.M.V. : Association of Exotic Mammal Veterinarians (Association des Vétérinaires de
Mammifères Exotiques).
- A.F.V.A.C. : Association Française des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie.
- A.R.A.V. : Association of Reptilian and Amphibian Veterinarians (Association des
Vétérinaires de Reptiles et Amphibiens).
- C.D.-R.O.M. : Compact Disc - Read Only Memory (Disque Compact à Mémoire en Lecture
Seule).
- C.F.C.V. : Centre de Formation Continue Vétérinaire.
- C.H.U.V.A. : Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort.
- C.N.I.T.V. : Centre National d’Informations Toxicologiques Vétérinaires.
- E.A.A.V. : European committee Association of Avian Veterinarians (Comité Associatif
Européen des Vétérinaires Aviaires).
- E.N.V. : École Nationale Vétérinaire.
- E.N.V.A. : École Nationale Vétérinaire d’Alfort.
- E.N.V.N. : École Nationale Vétérinaire de Nantes (ONIRIS).
- G.E.N.A.C : Groupe d’Étude des Nouveaux Animaux de Compagnie.
- I.B.D. : Inclusion Body Disease (Maladie des Corps d’Inclusion).
2
- I.C.A.R.E. : International Conference on Avian heRpetological and Exotic mammal
medicine (Conférence Internationale de médecine Aviaire, Herpétologique et des
Mammifères Exotiques).
- I.R.M. : Imagerie par Résonnance Magnétique.
- J.P.E.G. : Joint Photographic Experts Group (Groupe d’Expert en Photographie Jointe).
- N.A.C. : Nouveaux Animaux de Compagnie.
- N.F.S. : Numération Formule Sanguine.
- P.A.S.E. : Pratique des Animaux Sauvages et Exotiques.
- P.D.F. : Portable Document Format (Format de Document Portable).
- P.E.C.A. L.B.O. : Partial Ear Canal Ablation Lateral Bulla Osteotomy (Ablation Partielle
du Canal Auditif et Ostéotomie Latérale de la Bulle tympanique).
- S.I.E.V. : Société d’Identification Électronique Vétérinaire.
- S.N.A.C.A. : Service des Nouveaux Animaux de Compagnie d’Alfort.
- U.V. : Ultra Violet.
- V.H.D. : Viral Haemorragic Disease (Maladie Hémorragique Virale).
3
Liste des illustrations
Informations relatives aux ophidiens.
Informations relatives aux sauriens.
Informations relatives aux chéloniens.
Informations relatives aux perroquets.
Informations relatives aux perruches.
Informations relatives aux passereaux.
Informations relatives au lapin.
Informations relatives au furet.
Informations relatives au rat.
Informations relatives à la souris.
Température ambiante.
Conseils d’éclairement.
Symbole d’alerte.
Interdit.
Toxique.
4
Substrat fait de papier journal.
Enrichissement de l’environnement.
Température corporelle.
Informations relatives à la prévention.
Nutrition à base de proies.
Nutrition à base de légumes.
Fruits inclus dans les conseils nutrition.
Nutrition à base de granulés.
Icône du partenaire.
Moyens diagnostics.
Hospitalisation et traitements.
Chirurgie.
Urgences.
Logo officiel du S.N.A.C.A.
Numéro de téléphone du C.H.U.V.A.
Symbole de la salle d’attente.
Dossier du patient.
5
E-mail de contact.
Paiement.
Plan de Maisons-Alfort issu du site Internet actuel de l’E.N.V.A.
Logo officiel de Yaboumba.
Logo officiel du G.E.N.A.C.
Logo officiel de l’E.A.A.V.
Logo officiel d’I.C.A.R.E.
Logo officiel de l’A.R.A.V.
Logo officiel de l’A.E.M.V.
Logo officiel de l’A.A.V.
6
7
8
INTRODUCTION
Le S.N.A.C.A. est le service des nouveaux animaux de compagnie d’Alfort. Il est
dirigé par le Docteur Charly Pignon, praticien hospitalier diplômé du Collège européen de
médecine zoologique et ancien étudiant de l’Ecole Vétérinaire d’Alfort. Il représente plus de
deux-mille consultations par an, soit environ huit-cents prises en charge de lapins, plus de
trois-cents furets et plus de trois-cents oiseaux. Le service est en expansion et fonctionne à
temps plein avec la contribution d‘Assistants Hospitaliers en cours de spécialisation,
d’internes et des étudiants de l’E.N.V.A. qui y effectuent leur formation pratique.
Vis-à-vis du public, le S.N.A.C.A. a pour missions l’accueil, la consultation
spécialisée, l’hospitalisation et la chirurgie des petits animaux de compagnie, à l’exception du
chien et du chat. Pour les étudiants, il a pour fonction la formation pratique à la gestion
spécifique, peu abordée dans le cursus classique, de ces animaux et de leurs propriétaires.
Pour les vétérinaires praticiens, enfin, il représente une possibilité de référer des cas exigeants
en termes de soins, qu’ils soient médicaux ou chirurgicaux, et il est une opportunité de
formation continue via les stages de formation qu’il propose.
Dans le but de présenter ce service aux publics concernés, le projet de création du site
Internet s’est développé. En effet, Internet étant devenu le premier moyen d’information, car
facile d’accès et gratuit, il était important que le service possède sa rubrique au sein du site
Internet du C.H.U.V.A. (Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort), pour apporter
les réponses aux questions du public. Les intérêts de ce moyen de communication sont qu’il
peut évoluer et être actualisé au cours du temps, le service étant lui-même amené à évoluer.
Au-delà de la présentation du fonctionnement du S.N.A.C.A. et de ses moyens médicaux, le
site Internet a pour vocation de fournir des informations et des conseils, utiles tant sur le plan
médical que zootechnique, concernant les différentes espèces de N.A.C. Il doit également
permettre la diffusion des connaissances et de la formation vétérinaire dans le domaine des
N.A.C.
Ce travail présente tout d’abord la conception du site Internet, en tenant compte des
objectifs fixés et des exigences auxquelles il doit répondre vis-à-vis du public d’une part et du
C.H.U.V.A. d’autre part, puis le contenu informatif auquel les publics concernés auront accès
lorsque le site sera mis en ligne. Cela permettra aux lecteurs de la présente thèse d’avoir accès
aux informations manuscrites contenues dans le site internet dès sa conception.
9
10
Première partie :
Conception du contenu du site web
11
12
I Objectifs
Le site Internet du S.N.A.C.A. s’adresse en premier lieu aux usagers du C.H.U.V.A.,
propriétaires de N.A.C. ou désireux d’en acquérir. Les rubriques du site Internet ont d’abord
été créées à leur attention. L’accès propriétaire s’articule en quatre onglets dont chacun
remplit un objectif de communication particulier. Tout d’abord, il s’agit d’informer le public
au sujet des caractéristiques biologiques des N.A.C., en s’attachant à leur présenter plusieurs
espèces couramment détenues parmi les trois grands groupes de N.A.C. que sont les reptiles,
les oiseaux et les mammifères. Ceci afin de promouvoir la diffusion de connaissances en
termes d’entretien d’un animal N.A.C. en fonction de ses besoins vitaux. Cette information
doit être également accessible aux étudiants et vétérinaires praticiens qui souhaitent
consolider leurs connaissances dans le domaine des N.A.C.
Dans un deuxième temps, il s’agit de fournir à ces différents publics des informations
concernant la santé de ces mêmes espèces. L’objectif est de faciliter la compréhension par le
grand public de la médecine des N.A.C., qu’elle soit préventive, curative ou fasse référence
plus spécifiquement aux zoonoses potentielles. Du point de vue des praticiens et étudiants,
cette rubrique de vulgarisation a un intérêt moindre, si ce n’est d’y retrouver les bases de la
médecine des N.A.C.
Dans un troisième temps, il s’agit de présenter le service aux usagers du C.H.U.V.A. Il
est en effet important que la clientèle soit informée de la procédure permettant de prendre
rendez-vous et de venir en urgence. De plus, le fonctionnement du centre hospitalier
universitaire doit leur être expliqué au préalable, les contraintes logistiques étant différentes
des cliniques vétérinaires privées. L’objectif consiste à faire connaître le service et ses acteurs
aux usagers. Les informations relatives aux spécificités des consultations N.A.C. et
consultations d’urgence doivent également être fournies. Enfin, il s’agit de délivrer une
information plus détaillée sur les possibilités techniques et humaines du service. Ainsi, des
détails concernant les équipements et le personnel soignant sont accessibles au public,
vétérinaires référant des cas et étudiants.
Le quatrième type d’information donné répond à l’exigence de diffusion de
connaissances dans le domaine des N.A.C. hors du cadre du C.H.U.V.A. En effet, cette
pratique étant encore relativement peu développée dans les cliniques vétérinaires non
spécialisées, il est important de participer à la faire connaître. Si le site Internet du S.N.A.C.A.
ne saurait être exhaustif, il se doit de proposer des informations bibliographiques fiables.
L’objectif étant de sensibiliser les étudiants et vétérinaires en exercice qui s’y intéressent, aux
bonnes pratiques dans le domaine des N.A.C.
1) Mission d’information au public concernant l’animal N.A.C.
Pour introduire le vaste domaine des N.A.C. à destination du grand public, il est
primordial de commencer par présenter les caractéristiques de ces espèces domestiques. En
effet, si parfois les propriétaires sont bien renseignés au sujet des besoins vitaux de leur
animal, parfois ils acquièrent un spécimen d’animalerie sans véritable information associée.
Dans le cas contraire, l’information peut être incomplète ou erronée en raison soit d’un intérêt
commercial sous-jacent (vente de produits animaliers non adaptées au besoin de l’espèce
concernée), soit simplement par incompétence. C’est donc au vétérinaire, qui se doit d’être
impartial et qui dispose d’une information ad hoc, de rétablir ou préciser quels sont les
comportements adéquats à adopter dans le contexte d’acquisition et de détention d’un N.A.C.
en captivité.
Le site Internet a donc choisi de présenter les principales espèces vues en consultation en
s’attachant aux conditions indispensables à leur fournir en captivité. Les N.A.C. sont répartis
en trois catégories : reptiles, oiseaux et mammifères.
13
La partie consacrée aux reptiles comprend quatre rubriques : serpents, lézards, tortues
terrestres et tortues aquatiques.
A chaque rubrique de reptile est associée une page de conseils généraux
concernant leur environnement. Ces informations sont systématisées et comprennent des
conseils de base relatifs aux caractéristiques du type d’enclos ou de cage recommandées, la
température ambiante idéale, les modalités d’éclairement (spectre lumineux et définition du
nycthémère) souhaitable, le type de substrat à préférer, les modalités et la fréquence de
nettoyage. Les écueils à éviter sont précisés dans un encadré.
Les informations concernant la nutrition comprennent des conseils de base tant sur le plan
quantitatif que qualitatif ainsi qu’un encadré répertoriant les aliments à proscrire ou
déconseillés avec justification de leur non emploi. Chaque rubrique détaille ensuite les
caractéristiques d’espèces. La thèse vétérinaire « Réalisation de fiches conseil pour les
propriétaires de N.A.C. en complément à la consultation : oiseaux et reptiles », 2011, du
Docteur LANIESSE D. a inspiré les contenus.
~ Ainsi la rubrique « serpent » propose dix-neuf liens correspondant à dix-neuf
espèces d’ophidiens communément détenus en captivité. La rubrique lézards
propose vingt-et-un liens. Ceux-ci donnent accès à des informations supplémentaires
concernant la longévité, les températures ambiantes et taux d’humidité relative requis
pour chaque espèce abordée en lien avec leur origine géographique. Les dimensions
minimales du terrarium et les quantités de nourriture à respecter sont également
précisées. Ces 2 derniers paramètres varient en effet avec la taille de l’espèce.
~ La rubrique « tortue terrestre » propose cinq liens correspondant à cinq espèces
communément détenues en captivité. Ses liens se limitent aux informations concernant
les températures ambiantes et l’hygrométrie requis en fonction des espèces. De plus,
un lien propose une page de conseils chronologiques de préparation et de gestion de
l’hibernation.
~ La rubrique « tortue aquatique » présente la tortue de Floride (Trachemys scripta
elegans) et les caractéristiques souhaitables de l’aquarium leur servant de lieu de vie.
Les dimensions sont ajustées à la taille des tortues adultes. Les températures de l’eau
et de l’air recommandées ainsi que les modalités et durée quotidienne de l’éclairement
ainsi que les conditions et fréquences de nettoyage sont mentionnées. En termes de
nutrition, les espèces de poissons à privilégier sont indiquées. La distinction est faite
entre l’alimentation des jeunes et des tortues adultes. Un encadré précise quels sont les
proies à éviter en raison de la prévention de carences.
La partie consacrée aux oiseaux comprend quatre rubriques : psittacidés (perroquets et
perruches), passereaux, colombiformes et mainates.
A chaque rubrique d’oiseau est associée une page de conseils généraux sur
l’environnement à proposer. Ces informations sont systématisées et incluent des conseils de
base concernant les caractéristiques du type de cage recommandées, la température ambiante
idéale, les modalités d’éclairement (spectre lumineux et définition du nycthémère)
souhaitable, le type de substrat à préférer, les modalités et la fréquence de nettoyage. Les
écueils à éviter sont précisés dans un encadré.
Les informations relatives à la nutrition comprennent des conseils de base tant quantitatifs
que qualitatifs ainsi qu’un encadré des aliments interdits ou déconseillés avec justification de
leur non emploi. . Les conseils en matière d’alimentation font la distinction entre perroquets,
perruches et inséparables. Ces derniers ont en effet une alimentation intermédiaire entre celles
des perruches d’une part, et perroquets d’autre part. Des astuces sont parfois ajoutées pour
14
favoriser l’enrichissement alimentaire, qu’il soit nutritionnel (de nombreux exemples de fruits
et légumes sont fournis), ou comportemental ; en effet la captivité des oiseaux implique la
prise en compte des besoins importants de recherche et manipulation des aliments
(« foraging ») qui leur sont propres.
Chaque rubrique détaille ensuite les caractéristiques d’espèces. La thèse vétérinaire
« Réalisation de fiches conseil pour les propriétaires de N.A.C. en complément à la
consultation : oiseaux et reptiles », 2011, du Docteur LANIESSE D. a inspiré les contenus.
~ Ainsi la rubrique « perroquets et perruches » présente en premier lieu le perroquet
Gris du Gabon, (Psittacus erithacus), espèce d’oiseau de compagnie emblématique.
Sont présentés la longévité, la taille, l’âge à la maturité sexuelle, le dimorphisme
sexuel ou à défaut les techniques de sexage, les caractéristiques de la ponte avec en
particulier la durée d’incubation et enfin un paragraphe dédié au comportement. Pour
ce qui concerne les autres espèces de psittacidés et assimilés, un lien propose une
présentation de vingt espèces de perruches et perroquets. Les mêmes caractéristiques
que pour le Gris du Gabon y sont détaillées.
~ La rubrique « passereaux » se présente de façon similaire à la page perroquets et
perruches avec comme espèce phare le canari (Serinus canaria). Parmi les
Fringillidae, sont distingués serins et pinsons pour lesquels sont détaillés des conseils
de nutrition de base, tant quantitatifs que qualitatifs, ainsi qu’un encadré des aliments
interdits ou déconseillés avec justification de leur non emploi. Un lien propose une
présentation de dix espèces de passereaux. Sont également présentés la longévité, la
taille, l’âge à la maturité sexuelle, le dimorphisme sexuel ou à défaut les techniques de
sexage, le comportement de ponte avec la durée d’incubation, et enfin un paragraphe
est dédié au comportement.
~ La rubrique « colombiformes » présente les caractéristiques biologiques et
comportementales succinctes du pigeon biset (Columba livia), en premier lieu. Puis
les conseils sont généralisés aux pigeons, colombes et tourterelles en termes de
logement et nutrition spécifique.
~ La rubrique « mainates » comporte comme pour chaque rubrique d’oiseau, une
présentation d’espèce : Gracula religiosa, des conseils de logement et de nutrition
spécifiques avec des encadrés rappelant les substrats, aliments, plantes et autres
équipements déconseillés ou à proscrire.
La partie consacrée aux mammifères comprend neuf rubriques : lapin (Oryctolagus
cuniculus), furet (Mustela putorius furio), cochon d’Inde (Cavia porcellus), rat (Rattus
norvegicus), chinchilla domestique (Chinchilla laniger x Chinchilla brevicaudata),
hamster (Phodopus roborovskii, Phodopus sungorus et Mesocricetus auratus), octodon
(Octodon degus), gerbille (Meriones unguiculatus) et souris (Mus musculus).
A chaque rubrique de mammifère correspond une page de présentation type des
principales caractéristiques de l’espèce incluant la longévité, l’âge à la maturité sexuelle, le
poids adulte et le rythme circadien d’activité. En effet, certains mammifères sont plutôt
nocturnes et nécessitent donc des conditions de logement adaptées. La durée de gestation, le
nombre de petits moyen et l’âge de sevrage sont mentionnés. Les propriétaires de N.A.C.
souhaitent parfois surveiller les paramètres vitaux de leur animal. Ainsi, la gamme de
température corporelle normale de chaque espèce est indiquée.
Un paragraphe décrivant le comportement de l’animal signale brièvement si la cohabitation
avec des congénères est possible et certains points critiques à éviter dans la gestion de la
relation avec l’animal. Par exemple, certains mammifères N.A.C. étant des proies à l’état
15
naturel, ils ne doivent pas être poursuivis. D’autres plutôt chasseurs ont tendance à avaler de
nombreux objets et sont à risque d’obstruction digestive ou d’intoxication.
Les maladies par espèce, ou par catégorie d’animal, sont présentées sur une page qui
s’affichera en cliquant sur un lien, lui-même situé à la fin de la page de conseils d’entretien et
de nutrition.
Chaque rubrique de mammifère propose enfin un lien regroupant des conseils d’entretien de
l’espèce relatifs à la manipulation, l’habitat et la nutrition. La thèse vétérinaire « Elaboration
de fiches conseils petits mammifères à destination des propriétaires de Nouveaux Animaux de
Compagnie (N.A.C.). », 2011, du Docteur PLANTE A. a inspiré les contenus.
~ Les conseils de manipulation décrivent comment contenir le mammifère en toute
sécurité et quels sont les risques associés à une mauvaise contention, dans un encadré.
~ Les conseils d’habitat détaillent les dimensions de cage recommandées lorsque
l’animal est adulte, le substrat à utiliser, les équipements de cage à fournir, les
modalités et la fréquence de nettoyage ainsi que des astuces visant à promouvoir le
confort ou l’activité de l’animal.
~ Les conseils de nutrition sont indispensables. En effet, les mammifères présentés
sont, selon l’espèce, herbivores, carnivores ou encore omnivores et nécessitent parfois
des suppléments vitaminiques particuliers. Les apports nutritionnels qualitatifs et
quantitatifs conseillés par espèce sont détaillés. Des astuces quant à la sélection des
aliments sont ajoutées ainsi qu’un encadré rappelant les aliments à proscrire ou à
donner avec modération avec les justifications adéquates.
~ Ce lien par espèce propose enfin des conseils de prévention qui concernent le
protocole vaccinal lorsqu’il est disponible, l’usage d’antiparasitaires et les indications
relatives à la stérilisation.
Les propriétaires de N.A.C. qui consulteront les données « espèces et conseils d’entretien »
seront ainsi informés au sujet des bonnes pratiques en termes de détention d’un animal N.A.C.
en bonne santé. Le public qui hésite à acquérir un animal pourra choisir une espèce en
fonction de son mode de vie, de sa longévité et des contraintes d’entretien que son adoption
implique, et lui fournir un environnement de qualité. La prévention de nombreuses maladies
chez les N.A.C. passant en effet par le contrôle des conditions environnementales, il était
donc indispensable que le site Internet du service présente les besoins et risques spécifiques
chez ces patients.
2) Mission d’information au public concernant la santé des N.A.C.
Le second objectif du site Internet est d’éduquer le public en le sensibilisant au sujet
des principales maladies rencontrées en consultation. L’accent est mis particulièrement sur la
prévention et les informations données ont une orientation pratique. En effet, les diagnostics
différentiels sont peu développés, en revanche l’épidémiologie, les signes cliniques et les
facteurs favorisant l’apparition de maladies sont décrits plus en détails pour être plus aisément
identifiés par les propriétaires de N.A.C. La présentation des maladies est réalisée par
l’emploi de termes simples avec le souci constant de vulgariser le jargon scientifique, pour
faciliter la compréhension et limiter les risques d’abandon de lecture. Quelques options de
traitement proposées par les vétérinaires à la suite d’une consultation, sans préciser toutefois
de molécule pour ne pas risquer d’automédication, sont ensuite présentées. Puis l’accent est
porté sur la conduite à tenir en cas de détection des signes cliniques décrits.
16
Le propriétaire de N.A.C. ainsi avisé saura s’il doit venir en urgence, prendre rendezvous pour une consultation différée, ou encore mettre en place des mesures
environnementales pour adresser la situation lui-même. Pour chaque maladie, des conseils de
prévention visant la correction des facteurs de risque sont présentés de façon pratique.
L’ensemble des explications est ainsi regroupée dans un paragraphe spécifique à chaque
maladie, volontairement succinct, afin de conserver l’attention des lecteurs jusqu’aux mesures
de préventions, qui sont essentielles.
La partie consacrée aux reptiles compte ainsi trois rubriques de prévention des
maladies chez l’ophidien (serpent), le saurien (lézard) et le chélonien (tortue).
~ La rubrique « serpent » présente quatorze maladies ou anomalies cliniques courantes
classées par ordre alphabétique dans le site Internet: abcès cutanés, acariens noirs et
tiques, calculs urinaires, goutte, stomatite, insuffisance rénale, maladie des ampoules,
troubles de la mue, parasitose interne, pneumonie et virus de l’IBD (inclusion body
disease). Les maladies représentant une urgence vétérinaire sont citées dans cette liste
alphabétique et redirigent le lecteur vers la rubrique consacrée aux urgences. Cela
concerne : les brûlures, le prolapsus cloacal et la rétention d’œufs. Le cas échéant, il
est précisé quelle espèce de serpent est d’avantage à risque de présenter la maladie
décrite. Les mesures de prévention incluant l’hygiène générale, la réalisation d’une
quarantaine, la prophylaxie, le contrôle des paramètres environnementaux, la
correction de la nutrition et l’inspection régulière du serpent sont décrites. Les gestes à
proscrire en raison d’une possible aggravation de la condition de l’animal sont
expliqués également.
~ La rubrique « lézard » présente treize maladies ou anomalies cliniques courantes
identiques à celles des serpents à l’exception de l’IBD qui n’affecte pas les lézards.
Elle est remplacée par la carence en calcium, plus fréquente chez les sauriens. Les
mesures de prévention incluant l’hygiène générale, la réalisation d’une quarantaine, la
prophylaxie, le contrôle des paramètres environnementaux, la correction de la
nutrition et l’inspection régulière du lézard sont décrites. Les gestes à proscrire en
raison d’une possible aggravation de la condition de l’animal sont expliqués
également.
~ La rubrique « tortue » présente quinze maladies ou anomalies cliniques courantes
qui sont, par ordre alphabétique dans le site Internet : abcès cutanés, abcès de
carapace, carence en calcium, hypovitaminose A, goutte, stomatite, insuffisance
rénale, trouble de la mue, parasitose interne, pneumonie, tiques. Les maladies
représentant une urgence vétérinaire sont citées dans la liste alphabétique et redirigent
le lecteur vers la rubrique traitant des urgences. Cela concerne les brûlures, les
fractures de carapace, le prolapsus cloacal et la rétention d’œufs. Le cas échéant, il est
précisé si les tortues terrestres ou aquatiques sont d’avantage à risque de présenter la
maladie. A l’instar des autres rubriques consacrées aux reptiles, les mesures incluant
l’hygiène générale, la réalisation d’une quarantaine, la prophylaxie, le contrôle des
paramètres environnementaux, la correction de la nutrition et l’inspection régulière de
la tortue sont décrites et les gestes à proscrire sont répertoriés.
La partie consacrée aux oiseaux compte une rubrique traitant de la prévention
commune à toutes les espèces. Dix-huit maladies ou anomalies cliniques sont ainsi
présentées par ordre alphabétique : aspergillose, brûlure du jabot, candidose, carence
en calcium, hypovitaminose A, chlamydiose, coelomite à jaune d’œuf, dilatation du
proventricule, gale, goutte, maladie de Pacheco, maladie du bec et des plumes
(Psittacine Beak and Feather Disease à Circovirus), picage, papillomes dermiques,
polyomavirose, prolapsus du cloaque, rétention d’œufs et variole. Lorsque les données
épidémiologiques sont connues, il est précisé quelle espèce d’oiseaux est d’avantage à
risque de présenter la maladie. Les mesures de prévention intégrant l’hygiène
17
générale, la réalisation d’une quarantaine, la prophylaxie, la surveillance des
paramètres environnementaux, la correction de la nutrition et l’inspection régulière des
oiseaux sont récapitulées.
La chlamydiose (à Chlamydia psittaci) étant une zoonose, un lien redirige le lecteur
vers la page consacrée à la prévention et la conduite à tenir face aux zoonoses
transmises par les oiseaux.
A la lettre T, une rubrique « toxiques » propose un lien vers une page comportant une
liste de toxiques ménagers ou d’origine végétale, présentés par ordre alphabétique
avec les signes cliniques d’intoxication associés.
La partie consacrée aux mammifères compte une rubrique de prévention des
maladies ou anomalies cliniques courantes pour chaque espèce, soit neuf rubriques.
Sont tout d’abord décrits les signes cliniques, puis les principales étiologies et la
marche à suivre selon l’avancement de la maladie d’une part et son caractère plus ou
moins urgent d’autre part. En effet, une dichotomie est faite entre cas urgents et cas
préoccupants. De plus, pour certaines maladies, des éléments de diagnostic et de
traitement éventuel (soumis à décision en consultation future), sont proposés. Il est
également précisé dans quelles mesures l’état de l’animal nécessite ou non une
hospitalisation. L’accent est porté, encore une fois, sur les mesures préventives visant
à contrôler les facteurs de risques. Dans le cas particulier des dermatophytoses, qui
sont des zoonoses, il est précisé de faire particulièrement attention à l’hygiène afin
d’éviter la contamination humaine.
~ La rubrique « lapin » présente vingt-huit maladies ou anomalies cliniques courantes
par ordre alphabétique dans le site internet : abcès dentaires, accumulation de
caecotrophes, boue vésicale, urolithiase, cheyletiellose, conjonctivite infectieuse,
diarrhée, dysbiose bactérienne, dacryocystite, entérite du lapereau, entérotoxémie,
fracture de vertèbre, otacariose, exophtalmie, uvéite, pyomètre et métrite, myiase,
insuffisance rénale, maladie hémorragique virale, malocclusion dentaire, myxomatose,
kératite ulcérative, pasteurellose, syndrome vestibulaire, pododermatite, stase
digestive et adénocarcinome utérin. Le risque zoonotique et les mesures à considérer
dans le cas de dermatophytose sont précisés. Il est également mentionné pour les
maladies comme l’obstruction urinaire, les fractures, l’anorexie et l’entérite néonatale,
le caractère urgent de la prise en charge. Le lecteur est dans ce cas redirigé vers la
rubrique urgences du site Internet. Les vaccinations disponibles pour cette espèce sont
également indiquées.
~ La rubrique « furet » présente vingt maladies ou anomalies cliniques courantes par
ordre alphabétique dans le site Internet : urolithiase, hyperoestrogénisme, alopécie,
corps étranger digestif, entérite catarrhale épizootique, parésie postérieure, otacariose,
gastro-entérite éosinophilique, grippe, insulinome, oesophagite et gastrite, insuffisance
rénale, lymphome, maladie aléoutienne, cardiomyopathie dilatée, maladie de Carré,
maladie surrénalienne, pulicose et phtiriose, dermatophytose et mastocytome. Le
risque zoonotique et les mesures à considérer dans le cas de la grippe sont précisés. Il
est également mentionné pour les maladies comme l’obstruction urinaire, le corps
étranger digestif et l’hypoglycémie, le caractère urgent de la prise en charge. Le
lecteur est dans ce cas redirigé vers la rubrique « urgences » du site Internet. Les
vaccinations disponibles pour cette espèce sont indiquées en soulignant la possibilité
de réaction vaccinale propre au furet.
~ La rubrique « cochon d’Inde » présente vingt-sept maladies ou anomalies cliniques
courantes par ordre alphabétique dans le site Internet : urolithiase, scorbut, alopécie,
conjonctivite infectieuse, coup de chaleur, entérite, tympanisme, entérotoxémie,
hyperséborrhée, gale, pseudo-gale, lymphadénite cervicale, mammite, infection
respiratoire, kystes ovariens, lipidose hépatique, lymphome, malocclusion dentaire,
dystocie, otite, pododermatite, pulicose et phtiriose, stase digestive, dermatophytose,
18
toxémie de gestation, tumeurs mammaires et kératite ulcérative. Le risque zoonotique,
bien que faible, et les mesures à considérer dans le cas de gale sont précisés. Il est
également mentionné pour les maladies comme l’obstruction urinaire, le coup de
chaleur, le tympanisme, la détresse respiratoire, l’anorexie et la dystocie, le caractère
urgent de la prise en charge. Le lecteur est dans ce cas redirigé vers la rubrique
« urgences » du site Internet. L’importance de la prise exogène de vitamine C chez le
cobaye, déjà citée dans la rubrique d’information de l’espèce, est rappelée car capitale
dans la démarche préventive.
~ La rubrique « rat » présente dix-neuf maladies ou anomalies cliniques courantes par
ordre alphabétique dans le site Internet : abcès, alopécie, chromodacryorrhée,
conjonctivite infectieuse, hyperséborrhée, gale, pseudo-gale, insuffisance rénale,
maladie de Tyzzer, nécrose de la queue, otite et syndrome vestibulaire, pododermatite,
pulicose et phtiriose, syndrome respiratoire chronique, dermatophytose, adénome
hypophysaire, tumeur mammaire et variole. Le risque zoonotique et les mesures à
considérer dans le cas de la variole et de la gale sont précisés. Il est également
mentionné le caractère urgent de la prise en charge de toute détresse respiratoire. Dans
le cas particulier du rat, il est rappelé dans le paragraphe traitant des abcès, que la
présence d’abcès multiples doit faire penser à la paratuberculose.
~ La rubrique « chinchilla » présente treize maladies ou anomalies cliniques courantes
par ordre alphabétique dans le site Internet : coup de chaleur, entérite, tympanisme,
épilepsie, fracture, infection respiratoire, malocclusion dentaire, dystocie,
pododermatite, stase digestive et dermatophytose. Les anomalies associées au pelage,
spécifiques du chinchilla, telles que le « fur ring » (anneau de poils autour du pénis
entraînant un paraphimosis et une nécrose) et le « fur chewing » (mâchonnement de
poils) sont également expliquées. Le risque zoonotique et les mesures à considérer
dans le cas de dermatophytose sont précisés. Les maladies comme le coup de chaleur,
le tympanisme, la détresse respiratoire, les fractures, l’anorexie, le « fur ring » et la
dystocie nécessitent une prise en charge en urgence. Le lecteur est dans ce cas redirigé
vers la rubrique « urgences » du site Internet.
~ La rubrique « hamster » présente douze maladies ou anomalies cliniques courantes
par ordre alphabétique dans le site Internet : affections des abajoues, chorioméningite
lymphocytaire, alopécie, démodécie, diarrhée, entérotoxémie, affections des glandes
de marquage, infection respiratoire, lymphome, maladie de Tyzzer, syndrome de
Cushing et dermatophytose. Le risque zoonotique et les mesures à considérer dans le
cas de chorioméningite lymphocytaire sont précisés. Il est également mentionné pour
la détresse respiratoire, le caractère urgent de la prise en charge.
~ La rubrique « octodon » présente dix maladies ou anomalies cliniques courantes par
ordre alphabétique dans le site Internet : cataracte, diabète, fracture, infection
respiratoire, lipidose hépatique, malocclusion dentaire, morsure, queue scalpée, stase
digestive et toxémie de gestation. Il est également mentionné pour les maladies
comme la détresse respiratoire, les fractures, et les morsures, le caractère urgent de la
prise en charge. Il est précisé dans le paragraphe concernant la cataracte que chez
l’octodon, contrairement aux autres mammifères NAC, elle peut être secondaire au
diabète et qu’il doit être traité le cas échéant. Les conseils de manipulation, déjà cités
dans la rubrique d’information relative à l’espèce sont rappelés, l’octodon étant sujet à
la nécrose de la queue.
~ La rubrique « gerbille » présente neuf maladies ou anomalies cliniques courantes par
ordre alphabétique dans le site Internet : affections des glandes de marquage,
épilepsie, infection respiratoire, insuffisance rénale, maladie de Tyzzer, malocclusion
dentaire, dermatite nasale exsudative, queue scalpée et tumeur ovarienne. Il est
également mentionné pour la détresse respiratoire, le caractère urgent de la prise en
19
charge. Comme pour l’octodon, les conseils de manipulation, déjà cités dans la
rubrique d’information relative à l’espèce sont rappelés, la gerbille étant sujette à la
nécrose de la queue.
~ Enfin, la rubrique « souris » présente quinze maladies ou anomalies cliniques
courantes, inspirées de la rubrique rat qui tous deux des myomorphes et toujours par
ordre alphabétique dans le site Internet : abcès, alopécie, chorioméningite
lymphocytaire, conjonctivite infectieuse, gale, insuffisance rénale, maladie de Tyzzer,
syndrome vestibulaire, pseudo-gale, pulicose et phtiriose, syndrome respiratoire
chronique, dermatophytose, tumeur mammaire et variole. Le risque zoonotique et les
mesures à considérer dans le cas de la chorioméningite lymphocytaire et de la gale
sont précisés. Il est également mentionné pour la détresse respiratoire, le caractère
urgent de la prise en charge.
Une partie importante et spécifique inhérente à la prévention des maladies dans les
foyers possédant des N.A.C. concerne les zoonoses. Ainsi, suite à la rubrique prévention
médicale, un lien redirige vers les maladies transmissibles à l’homme. Les principaux agents
pathogènes bactériens, viraux, fongiques et parasitaires impliqués dans les zoonoses sont
nommés avec les signes cliniques qu’ils engendrent lors d’infection chez l’homme. Le mode
de transmission est décrit concrètement et les moyens pratiques d’éviter la contamination sont
précisés. Il est conseillé de se référer à un praticien de médecine humaine si des signes
cliniques se déclaraient.
~ La partie consacrée aux reptiles met l’accent sur les bactéries Salmonella et
Pseudomonas, puis dans une moindre mesure sur les mycobactéries, l’agent de la
fièvre Q, les zygomycètes et pentastomides, qui sont plus rares.
~ La partie consacrée aux oiseaux s’attache à citer douze agents pathogènes :
Campylobacter, Chlamydia, les cryptosporidies, E. coli, Giardia, le virus de la grippe
aviaire, Listeria, le virus de la maladie de Newcastle, les microsporidies, l’agent de la
yersiniose, les salmonelles et l’agent de la tuberculose. Pour chaque agent, sont cités
les matières contaminantes et les signes cliniques observables chez l’homme.
~ Pour la partie consacrée aux mammifères, sont mises en exergue les maladies
touchant les mammifères qui représentent des zoonoses dans la rubrique prévention
médicale chez l’animal. Cela concerne les dermatophytoses, la gale sarcoptique, la
variole et la chorioméningite lymphocytaire des myomorphes. Il est précisé pour cette
dernière zoonose grave, la marche à suivre en cas de morsure ou griffure.
Les propriétaires de N.A.C. qui consulteront les informations médicales et la marche à
suivre, seront ainsi avertis des bonnes pratiques en termes de prévention chez l’animal N.A.C.
Le public qui hésite à acquérir un animal pourra choisir une espèce en fonction du risque
zoonotique qu’elle représente, en particulier lorsque cela concerne les enfants.
3) Mission d’information concernant le service
Les objectifs pratiques du site Internet du S.N.A.C.A. sont d’une part, la présentation
au public du service en termes de moyens et de personnes et d’autre part, des informations
relatives au déroulement des consultations spécialisées par type de N.A.C. : reptile, oiseau et
mammifère, et enfin à la gestion des urgences pour les propriétaires de N.A.C. amenés à venir
au C.H.U.V.A., ainsi qu’en amont via la prévention des facteurs de risque. La mission
d’information a donc pour but de favoriser la compréhension par le public du fonctionnement
20
d’un établissement à double vocation : santé animale et formation étudiante. L’objectif final
étant d’obtenir la coopération des propriétaires de N.A.C. ainsi informés lorsqu’ils auront
décidé de se rendre au C.H.U.V.A.
L’onglet de présentation du service propose des rubriques spécifiques proposant
respectivement une présentation de l’équipe soignante, les moyens diagnostiques disponibles,
les possibilités de chirurgie et les équipements relatifs à l’anesthésie. La description détaillée
des locaux et équipements se retrouve dans la rubrique hospitalisation. Cet onglet est
également présenté aux vétérinaires qui souhaitent référer un cas N.A.C. au S.N.A.C.A.
Enfin, une rubrique dédiée au fonctionnement du service d’urgences présente la marche à
suivre et décrit le déroulement de la consultation d’urgence. Cette dernière développe
uniquement les aspects pratiques des urgences dans le contexte d’un centre hospitalier
universitaire accueillant tous les animaux de compagnie. C’est l’onglet propre aux urgences
qui s’attache par ailleurs à développer l’aspect médical avec la présentation clinique et les
mesures à mettre en œuvre par les propriétaires.
~ La rubrique « Notre équipe soignante » fait la distinction entre les Docteurs
vétérinaires diplômés du collège européen de médecine zoologique et les Docteurs
vétérinaires assistants hospitaliers et internes. D’autre part, le rôle des étudiants de
l’E.N.V.A. engagés dans les soins et pré-consultations est décrit. Est enfin mentionnée
la participation des assistantes de santé vétérinaire, en mettant l’accent sur leurs
missions visant le confort et le bien-être animal.
Les Docteurs diplômés du collège de médecine zoologique, Dr Pignon (mammifères),
chef du service, Dr Donnelly (mammifères), Dr Huynh (oiseaux) et Dr Schilliger
(reptiles et amphibiens), consultants présents un jour par semaine pour les deux
derniers, auront chacun une page qui leur sera dédiée. L’accent est ainsi mis sur le fait
que chaque type de N.A.C. selon sa catégorie (mammifère, oiseau, reptile ou
amphibien) sera pris en charge par des vétérinaires diplômés du collège européen.
Chaque page de présentation, en cours de réalisation, décrira ainsi la formation des
vétérinaires, leur parcours professionnel et une sélection de leurs publications
scientifiques. Les Docteurs vétérinaires assistants hospitaliers auront une page dédiée
sur le même modèle, faisant suite à celles des vétérinaires diplômés du collège.
~ La rubrique « Moyens diagnostiques » représente une partie essentielle de la
présentation de la médecine vétérinaire au service du S.N.A.C.A. En effet, parfois
difficilement acceptés par les clients, les examens complémentaires sont pourtant
incontournables et devaient être présentés comme tels. On insiste ainsi sur le fait que
les patients N.A.C. présentent souvent des signes cliniques frustes et que cette étape
est essentielle dans la réussite du traitement.
Sont présentés succinctement par ordre alphabétique, les analyses sanguines : analyses
biochimiques, numération formule, frottis sanguin, recherche d’agents pathogènes ou
d’anticorps et dosages hormonaux. Les méthodes de cytologie et d’histologie sont
expliquées en présentant la dichotomie entre, respectivement, facilité de réalisation et
certitude diagnostique. Le principe de fonctionnement et les indications principales
des différents moyens d’imagerie sont expliqués. Cela concerne la radiographie, la
fluoroscopie, l’échographie et la tomodensitométrie. Enfin, un petit paragraphe expose
au public et aux vétérinaires référant des cas que le C.H.U.V.A. dispose de la
possibilité de réaliser l’électromyographie et l’électrorétinographie. Les examens
réalisés en routine tels que l’examen vidéo-otoscopique et bucco-dentaire ne sont
volontairement pas détaillés dans cette rubrique.
~ La rubrique « Anesthésie et chirurgie » propose deux pages distinctes par thème.
-
La page « anesthésie » précise les risques associés particulièrement importants
chez les N.A.C. afin que les propriétaires puissent prendre leur décision en
21
connaissance de cause. Pour cependant ne pas effrayer le public, l’accent est porté
sur la sécurité que représentent l’anesthésie volatile gazeuse et l’intubation
endotrachéale. De plus la présentation des moyens de monitorage employés
renforce la notion de sécurité de la procédure. Sont ainsi présentés succinctement
la pré-oxygénation en boîte à dioxygène, la capnographie, la pulsoxymétrie,
l’électrocardiogramme, le doppler, le suivi de température corporelle, la
fluidothérapie et la possibilité de pratiquer des transfusions chez le furet.
-
La page « chirurgie » présente les opérations de convenance telles que les
stérilisations et parages dentaires ou de bec, les chirurgies dentaires à l’aide d’un
endoscope, les chirurgies des tissus mous, en citant quelques exemples comme les
retraits de masses, de calculs ou de rétention d’œufs. Sont également listées les
chirurgies orthopédiques, les chirurgies de l’oreille : les ablations partielles du
canal auditif « P.E.C.A.-L.B.O. » constituent en effet des spécificités chirurgicales
développées dans le service. Sont présentées également, les chirurgies sous
cœlioscopie, les chirurgies d’urgence comme les césariennes chez les cochons
d’Inde femelle, les neurochirurgies et les chirurgies ophtalmiques. A nouveau,
dans un souci de rassurer les propriétaires de N.A.C., il est précisé que c’est le
vétérinaire diplômé du collège européen, assisté des étudiants qui réalise la
procédure.
~ La rubrique « Hospitalisation » s’attache à démontrer aux propriétaires que les
besoins spécifiques de chaque type de N.A.C. (mammifère, oiseau ou reptile) sont pris
en compte. Ainsi cette partie a pour objectif de répondre aux inquiétudes des
propriétaires qui pourraient être réticents à laisser leur animal au C.H.U.V.A. Il est
donc précisé que les salles sont séparées physiquement des hospitalisations dédiées
aux autres animaux domestiques, pour conserver le calme et une température ambiante
idéale, et que les pièces sont distinctes pour les animaux « prédateurs » comme les
furets, oiseaux de proie et reptiles des animaux « proies ». Il est mentionné dans un
paragraphe dédié à chaque type de N.A.C. quels sont les équipements, les cages,
enclos, bassins et aires d’exercice disponibles. Il est précisé qu’une alimentation
spécifique de haute qualité est fournie.
~ La rubrique « Venir au service des urgences du C.H.U.V.A. » a un but pratique.
Tout d’abord elle rappelle les horaires de fonctionnement de ce service, l’adresse et le
numéro de téléphone. Il s’agit ici de prévenir les clients venant en dehors des horaires
de jour que le clinicien N.A.C. de garde peut se déplacer si le cas le nécessite. Ainsi, la
continuité de soins dans laquelle le S.N.A.C.A. est engagée est lisible. Un paragraphe
détaille ensuite où se diriger depuis la porte du gardien jusqu’à l’accueil des urgences.
Un lien intitulé « comment préparer votre animal pour le transport ?» propose une
page dont le contenu liste tout d’abord certains gestes clés à adopter en cas de plaie,
saignement, prolapsus et dystocie puis décrit dans quelles conditions les N.A.C.
doivent être transportés jusqu’à l’hôpital en sécurité. Il est précisé de n’administrer
aucun médicament sans conseil vétérinaire. D’autre part les gestes à adopter en cas
d’urgence seront rappelés et détaillés dans l’onglet « urgence chez les N.A.C. ».
Un second lien intitulé « comment va se dérouler la consultation d’urgence ? »
explique le déroulement des événements à partir de l’arrivée au service des urgences,
selon les cas de figures suivants : arrivée en journée ou arrivée en soirée/nuit où
l’effectif est réduit. Le principe du triage et le rôle de formation des étudiants de
l’E.N.V.A. via la pré-consultation sont rappelés pour limiter l’impatience des usagers.
L’onglet des consultations au S.N.A.C.A. rappelle quels animaux sont admis, excluant ainsi
les reptiles venimeux et les singes, avant de proposer cinq rubriques hiérarchisées
chronologiquement à but fonctionnel, visant à l’amélioration de la fluidité des étapes lors de
la venue des usagers.
22
~ La rubrique « prendre rendez-vous au C.H.U.V.A. » est rapide et reprend certaines
informations que tout propriétaire d’animaux de compagnie reçoit sous forme écrite à
son arrivée au C.H.U.V.A. Cette fiche d’arrivée cite les coordonnées du C.H.U.V.A. et
l’adresse courriel de contact de confirmation ou d’annulation de rendez-vous. Il était
en effet indispensable que ces informations soient communiquées aux usagers avant
leur arrivée sur le lieu de soins.
~ La rubrique « votre arrivée au C.H.U.V.A. » reprend également certaines
informations que tout propriétaire d’animaux de compagnie reçoit sous forme écrite à
son arrivée au C.H.U.V.A. Le contenu de la rubrique indique où se situe la salle
d’attente et les documents à présenter à l’accueil le jour du rendez-vous. Sont
expliqués le déroulement du règlement en caisse en fin de consultation et la procédure
pour obtenir les médicaments inscrits sur l’ordonnance qu’ils soient délivrés
directement par le S.N.A.C.A., par la pharmacie du C.H.U.V.A., ou à aller chercher en
pharmacie humaine. Il est spécifié comment prendre le rendez-vous de contrôle. Il est
noté, enfin, vers qui faire des réclamations en cas de litige afin d’éviter les conflits à
l’accueil au moment du paiement.
~ Les trois rubriques suivantes déclinent en deux pages distinctes pour chaque catégorie
de N.A.C. (reptile, mammifère et oiseau) comment le propriétaire doit préparer son
animal, prévoir le transport vers le C.H.U.V.A. et comment va se dérouler la
consultation. Les pages sont construites chacune sur le même modèle en tenant
compte des spécificités de chaque catégorie d’animal. La page intitulée « comment va
se dérouler la consultation ? » rappelle la mission d’enseignement du C.H.U.V.A.
vis-à-vis des étudiants de l’E.N.V.A., ceci afin de favoriser la collaboration du
propriétaire pendant la pré-consultation où il sera amené à répondre à de nombreuses
questions concernant l’historique, l’entretien et la nutrition de son animal. Cela a
également pour objectif de réduire l’impatience consécutive à un effet de surprise en
prévenant le client qu’une demi-journée de disponibilité sera nécessaire. Ceci afin
qu’il prenne ses dispositions à priori et ne soit pas insatisfait du fonctionnement du
C.H.U.V.A. à posteriori. Il est également rappelé que des examens complémentaires
vont être nécessaires et qu’une hospitalisation peut faire suite à la consultation,
toujours dans l’objectif de favoriser la collaboration suite aux décisions prises en
matière diagnostique et thérapeutique.
L’onglet « savoir reconnaître une urgence » propose trois rubriques dédiées respectivement
aux propriétaires de reptiles, d’oiseaux puis de mammifères. Cet onglet a pour premier
objectif de favoriser le triage avant même la venue des usagers pour rendre le service plus
efficace et possiblement limiter le temps d’attente. Un second objectif est la sensibilisation et
l’éducation du public face aux affections urgentes. Pour chacune de celles citées, sont
récapitulés l’étiologie et les signes cliniques afin de faciliter la détection précoce des
anomalies correspondantes par les propriétaires de N.A.C. Les facteurs de risque sont parfois
décrits pour aider à l’inclusion ou exclusion d’une affection. Les mesures d’hygiène et de
premiers soins d’exécution facile sont expliquées ainsi que la démarche d’entretien à adopter
en prévention. Sont également présentés les gestes à éviter sous peine d’aggraver la situation
de l’animal. Enfin les possibilités thérapeutiques communément réalisées au C.H.U.V.A.,
selon le niveau de gravité, sont exposées.
~ La rubrique « urgence chez les reptiles » décline deux pages de conseils
correspondant à deux types d’urgences : celles qui sont immédiates, telles que les
brûlures, les plaies, les fractures (dont celles de la carapace chez la tortue), la rétention
d’œufs et le prolapsus du cloaque, et celles qui sont relatives telles que les problèmes
respiratoires et l’anorexie. L’accent est porté sur les brûlures car elles sont fréquentes
chez les reptiles dont la distance à la lampe est mal contrôlée, lorsque l’animal
concerné ne se soustrait pas volontairement à cette source de brûlure. La description
23
des différents degrés de brûlures est fournie ainsi que la marche à suivre pour les
traiter avant de venir en consultation. Il est également précisé dans le paragraphe
consacré aux fractures que celles-ci peuvent fréquemment survenir à cause d’une
hypocalcémie chronique, afin que les propriétaires puissent être actifs en termes de
prévention via l’alimentation et l’installation de lampe à U.V appropriée. Enfin, le
paragraphe rétention d’œufs insiste sur le risque de coelomite, enjeu vétérinaire
surtout chez les tortues ne disposant pas d’un environnement adapté à la ponte. Les
propriétaires y trouveront ainsi les informations nécessaires pour gérer la période
critique d’activité reproductrice des reptiles. Les sources utilisées pour la rédaction de
ces contenus sont : BOYER (1998) ; HUYNH (2008) ; MARTINEZ-JIMENEZ et
HERNANDEZ-DIVERS (2007).
~ La rubrique « urgence chez les oiseaux » présente par ordre alphabétique, dans le
site Internet, dix affections dans un langage simple constituant communément un
motif de présentation : abattement, brûlure, convulsion, diarrhée, difficultés
respiratoires, fracture, plaie et saignement, prolapsus du cloaque, régurgitation et
vomissement, et enfin rétention d’œufs. Pour identifier correctement le caractère
urgent, des critères d’inclusion ou d’exclusion sont donnés. Par exemple, le
propriétaire d’oiseau devrait être apte à différencier les régurgitations
comportementales des vomissements pathologiques. S’il palpe un œuf dans l’abdomen
de son oiseau, il devra surveiller depuis combien de temps il est présent car cela
devient urgent seulement après vingt-quatre heures. Autre exemple, un prolapsus ne
laisse pas le choix au propriétaire qui devra agir vite car le risque de nécrose est
imminent. Enfin, dans le cas de problèmes respiratoires et de diarrhée il est rappelé de
prendre des mesures d’hygiène en raison du caractère zoonotique de la chlamydiose.
Cette rubrique vise donc à améliorer l’identification des maladies, et la surveillance
appropriée de l’oiseau par son propriétaire en vue de prendre ou non la décision de
l’apporter, si besoin, en urgence. Les sources utilisées pour la rédaction de ces
contenus sont : BOWLES, LICHTENBERGER et LENNOX (2007) ;
QUESENBERRY et HILLYER (1994) ; PHALEN (2000) ; JENKINS et al. (1997) ;
HARRISSON, LIGHTFOOT et FLINCHUM (2005).
~ La rubrique « urgence chez les mammifères » décline trois pages de conseils
correspondant à trois catégories de mammifères : lapin, furet et rongeurs.
La page dédiée aux lapins présente huit affections dans un vocabulaire accessible et
par ordre alphabétique, dans le site Interne : chute, diarrhée, dyspnée, dystocie,
paralysie, anorexie, prolapsus et syndrome vestibulaire. Pour identifier correctement
le caractère urgent, des notions concernant le délai de prise en charge sont fournies,
par exemple moins de six heures pour une plaie. Les différents degrés de détresse
respiratoire sont définis pour que le signe d’appel de respiration bouche ouverte ne
soit pas négligé. Chez le lapin sujet aux stases digestives, il est rappelé qu’une
anorexie devient urgente dès quarante-huit heures. Les sources utilisées pour la
rédaction de ces contenus sont : COMBARET (2004) ; GENTZ, HARRENSTEIN et
CARPENTER (1995) ; HARRENSTEIN (1994) ; HILLYER (1994) ; PAULMURPHY (2007) ; QUESENBERRY et CARPENTER (2004) ; HARRENSTEIN
(1994) ; STEIN (1996).
La page dédiée aux furets présente dix affections en langage simple et par ordre
alphabétique, dans le site Internet : brûlure, chute, coup de chaleur, diarrhée, dyspnée,
dysurie, dystocie, anorexie, syndrome vestibulaire et vomissement/régurgitation.
L’accent est mis sur les urgences traumatiques, cet animal étant par nature explorateur
et curieux. Dans le même contexte, la rubrique vomissement cite une liste de toxiques
susceptibles d’être ingérés. Le paragraphe traitant de la dystocie prévient le public
qu’en-deçà de cinq fœti chez la furette gestante, la mise-bas peut ne pas se déclencher
seule. Les durées de gestation et de contractions utérines normales sont mentionnées
24
pour permettre le monitorage par les propriétaires avant de prendre la décision de
venir consulter. Les sources utilisées pour la rédaction de ces contenus sont :
CASTANHEIRA DE MATOS, MORRISSEY, 2006 ; HARRENSTEIN, 1994 ;
ORCUTT, 1998 ; QUESENBERRY, CARPENTER, 2004, et POLLOCK, 2007.
La page dédiée aux rongeurs présente huit affections par ordre alphabétique, dans le
site Internet : chute, diarrhée, dyspnée, paralysie, dystocie, anorexie, prolapsus,
syndrome vestibulaire. Les os de ces animaux étant très fragiles, le risque de fracture
lors de chute est mis en avant. Dans la rubrique « dystocie », pour le cochon d’Inde, il
est mentionné que la mise-bas naturelle après l’âge de huit mois est impossible en
raison de la soudure de leur bassin. Pour les autres espèces, des détails sur le délai
acceptable entre la naissance de deux petits consécutifs, les durées normale et
maximale de gestation sont notées. Les indications d’une césarienne sont précisées.
Chez les herbivores, sujets aux stases digestives, il est rappelé qu’une anorexie devient
urgente dès qu’elle se prolonge au-delà de quarante-huit heures. Certaines
prédispositions d’espèces sont mentionnées dans cette rubrique, comme le prolapsus
chez le chinchilla, ou le syndrome vestibulaire à E. cuniculi chez le lapin. Les sources
utilisées pour la rédaction de ces contenus sont : COMBARET (2004) ; DONNELLY,
(2004) ; HARRENSTEIN (1994) ; HAWKINS et GRAHAM (2007) ;
QUESENBERRY et CARPENTER (2004).
Un objectif du site Internet du S.N.A.C.A. est donc de familiariser le public avec le
personnel et les moyens techniques du service. L’intégration du rôle des étudiants de
l’E.N.V.A. par les propriétaires d’animaux dans le déroulement des consultations est, de plus,
favorisé. Il informe également le vétérinaire qui souhaite référer des cas, des possibilités
diagnostiques et chirurgicales, avec l’objectif de développer la clientèle référée. Il oriente
enfin les propriétaires de N.A.C. dans leur démarche de gestion des urgences, leur donnant les
clés pour agir en amont, reconnaître les situations à risque, suivre l’état de santé de leur
animal, identifier correctement le caractère urgent d’une affection, et enfin se comporter
adéquatement le cas échéant. Ainsi, après avoir lu le contenu des pages proposées, le
propriétaire sera responsabilisé et acteur du bon suivi médical de son animal. D’autre part, en
fournissant des informations sur le déroulement chronologique de la consultation au
C.H.U.V.A., le site Internet a pour vocation de fluidifier le fonctionnement du service en
limitant le mécontentement éventuel de ses usagers.
4) Mission de diffusion des connaissances vétérinaires N.A.C.
Après s’être attaché à faire connaître les espèces N.A.C. et le service du S.N.A.C.A. au
public, le site Internet souhaitait offrir des perspectives de diffusion des connaissances plus
larges. Ainsi, étant accessible aux étudiants et praticiens vétérinaires, nous voulions leur
présenter d’autres moyens d’information et de formation dans le domaine des N.A.C. Deux
onglets du site Internet du S.N.A.C.A. sont dédiés à cette ouverture au domaine de la
médecine des animaux exotiques : l’onglet « congrès et formation continue » et l’onglet
« bibliographie ».
L’onglet « congrès et formation continue » est proposé au lecteur depuis l’accès
pour les vétérinaires. Il donne accès à deux rubriques : « Yaboumba » et le « G.E.N.A.C ».
(Groupe d’Etude des Nouveaux Animaux de Compagnie). D’autre part, dans cet onglet, des
liens redirigeant vers des sites associatifs vétérinaires tout d’abord nationaux puis européens
et enfin à portée internationale, sont proposés.
~ La rubrique « Yaboumba » présente cette association Loi 1901 qui a pour vocation
principale « l'Étude et la préservation de la faune sauvage ». Plus concrètement
Yaboumba se fixe les objectifs suivants : étude de la faune sauvage en milieu captif et
25
naturel, diffusion des connaissances scientifiques, soutien de projets de conservation et
de développement. L’organisation vétérinaire Yaboumba est également un organisme
de formation continue agréé pour l'attribution de crédits de formation continue. Les
formations se présentent sous la forme de congrès, travaux pratiques et sous la
publication du périodique P.A.S.E. (Pratique des Animaux sauvages et exotiques) et
d'ouvrages spécialisés.
~ La rubrique « G.E.N.A.C. » présente le Groupe d’Etude des Nouveaux Animaux de
Compagnie qui, cité dans le texte de leur site Internet : « existe depuis maintenant 24
ans. Hormis les cours de base et les journées, le G.E.N.A.C. s’efforce de travailler
dans tous les domaines via les congrès du G.E.N.A.C., les congrès régionaux et
nationaux de l’A.F.V.A.C. et les congrès communs avec d’autres associations ». Le
groupe propose également « des travaux pratiques et collabore avec les instances
administratives (Ministère de l’Ecologie pour la réglementation, S.I.E.V. pour
l’identification des Nouveaux Animaux de Compagnie) et les E.N.V. ».
~ En ce qui concerne les associations vétérinaires présentées dans l’onglet « congrès et
formation continue », elles sont abordées dans cet ordre : le centre de formation
continue vétérinaire (C.F.C.V.), l’E.A.A.V., association européenne vétérinaire aviaire
(European committee Association of Avian Veterinarians), le congrès I.C.A.R.E. de
2015 (International Conference on Avian heRpetological and Exotic mammal
medicine), l’association internationale des vétérinaires de reptiles et amphibiens :
A.R.A.V. (Association of Reptilian and Amphibian Veterinarians), l’association
internationale des vétérinaires de mammifères exotiques A.E.M.V. (Association of
Exotic Mammal Veterinarians) et enfin l’A.A.V., association internationale des
vétérinaires aviaires (Association of Avian Veterinarians).
Les associations vétérinaires E.A.A.V., A.R.A.V., A.E.M.V. et A.A.V. proposent
pour certaines des journaux spécialisés et conférences. Elles s’adressent en priorité
aux praticiens spécialistes membres des associations.
-
-
-
L’E.A.A.V. (European committee Association of Avian Veterinarians) existe
depuis 1990 et est constituée de membres praticiens dans le privé, de
vétérinaires de zoos, universitaires et travaillant dans l’industrie, ainsi que
d’assistants vétérinaires et d’étudiants. Son objectif est l’éducation des
vétérinaires praticiens ayant un intérêt pour la médecine aviaire. Le site
Internet de l’association présente la prochaine conférence I.C.A.R.E. de 2015.
L’A.R.A.V., association internationale des vétérinaires de reptiles et
amphibiens publie le “Journal of Herpetological Medicine and Surgery”.
L’A.E.M.V. (Association of Exotic Mammal Veterinarians) a été établie en
2000 par des vétérinaires impliqués dans l’évolution de la médecine des furets,
lapins, cobayes, hamsters, rats, souris et d’autres. L’association publie le
« Journal of Exotic Pet Medicine » et organise une conférence annuelle.
L’A.A.V. (Association of Avian Veterinarians) existe depuis 35 ans et
regroupe environ 1700 membres de 50 pays différents. L’association publie
le « Journal of avian medicine and surgery » et un périodique de comptesrendus (« proceedings »). Les membres de l’association peuvent également
accéder à des brochures d’éducation client.
L’onglet « Bibliographie » est à disposition des étudiants et vétérinaires qui
souhaitent approfondir un sujet particulier dans le domaine des N.A.C.. Parmi les 70 thèses
sélectionnées proposées au téléchargement sur le site, certaines sont multi-espèces et d’autres
ciblées. L’onglet propose ainsi trois rubriques : reptile, oiseau et mammifère, fournissant
chacune des thèses vétérinaires par ordre de parution en commençant par les plus récentes à
partir de 2014. Le choix s’est porté principalement sur des sujets concernant l’entretien des
26
N.A.C., informations qui peuvent s’avérer utiles à tout vétérinaire praticien. S’y retrouvent
également des sujets plus ciblés sur le plan médical dont le contenu fait écho aux
questionnements courants exprimés par les propriétaires de N.A.C.. Cet onglet a donc pour
objectifs de favoriser la diffusion de nouvelles connaissances aux étudiants d’une part, et de
fournir des éléments de réponse à la clientèle de tout vétérinaire praticien d’autre part. Les
références des thèses citées sont disponibles dans l’onglet « bibliographie » de la présente
thèse.
~ La rubrique « Thèses reptile » propose dix sujets multi-espèces datés de 2014 à
2003 :
- un atlas d’hématologie de la faune captive mammifères, reptiles, oiseaux ;
- un ouvrage sur les carences et toxicités des vitamines chez les reptiles et petits
mammifères de compagnie ;
- des fiches conseil pour les propriétaires de N.A.C. en complément à la
consultation concernant oiseaux et reptiles ;
- un ouvrage sur les particularités digestives des nouveaux animaux de compagnie ;
- un sujet sur les risques zoonotiques liés à l’importation de nouveaux animaux de
compagnie ;
- un ouvrage sur le monitorage de l’anesthésie chez les petits mammifères, oiseaux
et reptiles de compagnie ;
- un sujet concernant les particularités cliniques et difficultés thérapeutiques
rencontrées chez les oiseaux et les reptiles de compagnie ;
- un ouvrage général concernant l’activité des nouveaux animaux de compagnie et
ses perspectives d’évolution dans les cliniques vétérinaires françaises ;
- un sujet sur la physiologie et la maîtrise de la reproduction chez les reptiles et les
oiseaux ;
- un ouvrage d’informations sur le transport aérien des nouveaux animaux de
compagnie ;
La rubrique propose ensuite quatorze sujets propres aux reptiles datés de 2012 à 2001 :
- une étude sur le squelette et la pathologie associée chez les reptiles ;
- une contribution à l’étude des geckos diurnes du genre Phelsuma concernant
l’entretien et la pathologie ;
- un sujet sur l’imagerie et l’endoscopie chez les reptiles ;
- une étude comparative des aliments industriels pour chéloniens disponibles en
France ;
- un sujet sur le python royal (Python regius) en captivité : élevage, pathologie et
santé publique ;
- un ouvrage traitant des urgences chez les reptiles ;
- un sujet sur les affections des lézards liées aux conditions de captivité ;
- une étude sur les affections cutanées des reptiles ;
- un sujet sur la cœlioscopie chez les tortues ;
- une étude des caméléons ; biologie, élevage et principales affections ;
- une étude du Pogona vitticeps ;
- un sujet traitant d’anorexie chez les reptiles ;
- une étude sur la flore fongique cutanée et le parasitisme digestif des tortues
terrestres chez Testudo hermanni, T. graeca et T. horsfieldii. ;
- un sujet sur le boa constricteur (Boa constrictor), son maintien en captivité, la
consultation et les dominantes pathologiques ;
~ La rubrique « Thèses oiseau » propose neuf sujets multi-espèces datés de 2014 à
2003 que l’on retrouve dans la partie multi-espèces de la rubrique « Thèses reptiles ».
Ensuite viennent huit sujets propres aux oiseaux datés de 2013 à 2002 :
- un sujet sur la pathologie cardiovasculaire des oiseaux ;
- une contribution à l’étude du canari (Serinus canaria) en tant qu’animal de
compagnie ;
27
-
un sujet sur la dermatologie des psittacidés ;
un ouvrage d’ophtalmologie des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages ;
une étude de la pathologie urinaire des oiseaux exotiques de compagnie ;
un carnet de clinique sur les Psittacidés ;
un sujet bibliographique sur les endomycoses des psittaciformes ;
une étude sur le diamant de Gould (Erythrura gouldiae) et son élevage en
captivité ;
~ La rubrique « Thèses mammifère » propose vingt sujets multi-espèces datés de
2014 à 2002 :
- un atlas d’hématologie de la faune captive : mammifères, reptiles, oiseaux ;
- un ouvrage sur les carences et toxicités des vitamines chez les reptiles et petits
mammifères de compagnie ;
- un ouvrage sur les particularités digestives des nouveaux animaux de compagnie ;
- un sujet sur les risques zoonotiques liés à l’importation de nouveaux animaux de
compagnie ;
- un ouvrage sur le monitorage de l’anesthésie chez les petits mammifères, oiseaux
et reptiles de compagnie ;
- un ouvrage général concernant l’activité des nouveaux animaux de compagnie et
ses perspectives d’évolution dans les cliniques vétérinaires françaises ;
- un ouvrage d’informations sur le transport aérien des nouveaux animaux de
compagnie ;
- un sujet sur la démarche diagnostique du prurit chez les nouveaux animaux de
compagnie ;
- une étude des bases éthologiques et problèmes comportementaux des lapins,
cochon d’Inde, furet et rat ;
- un guide pratique de médecine des lapins, furet, cochon d’Inde et rat présentés en
consultation ;
- un atlas photographique de l’anatomie clinique des petits mammifères à
l’exception du furet ;
- des fiches conseils petits mammifères à destination des propriétaires de nouveaux
animaux de compagnie ;
- un sujet sur les principales viroses des furets, lapin et rongeurs ;
- une étude sur l’hospitalisation des nouveaux mammifères de compagnie ;
- un sujet sur la création d’un C.D-R.O.M. vidéo présentant les opérations de
stérilisation des furets, des lapins et des rongeurs de compagnie ;
- une étude de l’anatomie radiographique des lagomorphes, rongeurs et furets de
compagnie avec réalisation sur un support informatique d’une banque d’images
radiographiques ;
- un sujet sur les urgences chez le lapin et le rongeur de compagnie ;
- une étude des dominantes pathologiques en odonto-stomatologie des rongeurs et
des lagomorphes ;
- un sujet sur l’utilisation des anti-inflammatoires et des anesthésiques chez les
rongeurs et lagomorphes de compagnie ;
- une étude thérapeutique antiparasitaire et anti-infectieuse chez les rongeurs et les
lagomorphes de compagnie répondant aux principales questions des praticiens
enregistrées au C.N.I.T.V. (Centre National d’Informations Toxicologiques
Vétérinaires) ;
La rubrique liste ensuite treize sujets chez le furet datés de 2014 à 2002 :
- une étude rétrospective des infections à Pseudomonas luteola ;
- une étude rétrospective de 93 cas d’urgences et de soins intensifs ;
- un sujet sur l’anatomie clinique du furet et la réalisation d’un atlas photographique.
- une étude de la maladie surrénalienne : physiopathogénie, histologie et cytologie et
conséquences thérapeutiques ;
28
-
un sujet sur la gestion pratique des urgences et soins intensifs ;
une
étude
d’hématopathologie
et
pathologie
des
organes
hématolymphopoïétiques ;
un sujet sur la reproduction et ses impacts sur les maladies surrénaliennes ;
une étude des lymphomes malins ;
un atlas radiographique ;
un sujet de cancérologie ;
une étude des affections digestives ;
un sujet sur le fureton, de la conception à la puberté ;
une étude de la peau et des glandes annexes ;
La rubrique présente quatre sujets chez le lapin datés de 2012 à 2006 :
- un atlas radiographique : images normales et pathologiques ;
- un sujet sur l’anorexie ;
- une étude de la pathologie respiratoire : étude bibliographique et élaboration de
fiches pratiques ;
- un sujet sur les principales maladies bactériennes par une revue bibliographique de
l’utilisation des molécules antibactériennes et l’importance de leur innocuité ;
La rubrique propose deux sujets chez les rongeurs datés de 2013 :
- un sujet sur les émergences zoonotiques bactériennes et virales liées à la
promiscuité entre l’homme et les rongeurs ;
- une étude du bien-être du rat en animalerie de vente ;
La rubrique indique trois sujets chez le cobaye datés de 2006 à 2002 :
- une étude sur la technique radiographique et images normales du crâne du cobaye ;
- un sujet sur la consultation du cobaye domestique : examen clinique et dominantes
pathologiques ;
- une étude de la physiologie et pathologie digestives ;
La rubrique sélectionne deux sujets chez le chinchilla datés de 2008 et 2006 :
- une étude sur la contribution radiologique et ostéologique ;
- un sujet portant sur le chinchilla en tant que nouvel animal de compagnie ;
Enfin, la rubrique met à disposition un sujet chez l’octodon daté de 2002 intitulée : un nouvel
animal de compagnie : l’octodon (Octodon degus).
Un objectif important du site Internet du S.N.A.C.A. est donc de promouvoir une
diffusion large des connaissances vétérinaires dans le domaine des N.A.C. Les vétérinaires
qui souhaitent enrichir leur pratique et les étudiants, leurs connaissances, pourront se référer
aux contenus des thèses et aux liens des associations, congrès et de formation continue mis en
ligne. Certains sont en accès libres et ne sont soumis ni à inscription ni à adhésion. Les
personnes intéressées par l’adhésion pourront accéder à de plus vastes contenus s’ils le
souhaitent.
Il s’agit donc en premier lieu pour le site Internet du S.N.A.C.A. de fournir au public
des informations sur les espèces et des conseils d’entretien du N.A.C. en bonne santé. Cela a
pour but d’orienter le choix d’une espèce de N.A.C. avant l’acquisition en fonction de son
mode de vie, de sa longévité et de ses besoins vitaux. Il serait intéressant de diminuer ainsi
l’incidence des affections chez les N.A.C. liées à de mauvaises conditions d’entretien.
Le second objectif du site est l’éducation du public relative aux principales affections
touchant les N.A.C. Cela rejoint et complète le premier objectif car les mesures de prévention
sont ici reliées à des affections définies et vulgarisées pour atteindre le maximum de monde.
Cela a pour but de réduire l’exposition des N.A.C. aux facteurs de risques et de protéger
également les propriétaires face au risque de zoonose. Il serait intéressant que ces derniers
deviennent de plus en plus de véritables acteurs de la santé de leur compagnon N.A.C.
29
Le troisième objectif est d’ordre pratique car il vise à faire connaître le service
technique lui-même et ses acteurs dans le contexte du C.H.U.V.A. et de l’E.N.V.A. Cet
objectif a une portée plus large car il concerne potentiellement les vétérinaires praticiens qui
souhaitent collaborer avec le service. Cela a donc pour but de rendre le service accessible aux
usagers. Il s’agit également d’améliorer l’organisation spatio-temporelle des consultations et
évènements connexes tels que la prise de rendez-vous, la gestion des urgences,
l’hospitalisation, les examens complémentaires et les chirurgies. Pour le bénéfice à la fois du
service et de ces usagers, le site Internet vise à limiter les imprévus et déconvenues parfois
rapportés par les clients du C.H.U.V.A.. Il serait intéressant que la clientèle arrive dans le
service, soit après rendez-vous, soit par les urgences, en connaissant le déroulement précis des
consultations dans le cadre d’un centre hospitalier universitaire, afin d’obtenir son entière
collaboration.
Enfin, le dernier objectif est de contribuer à la diffusion des connaissances vétérinaires
dans le domaine des N.A.C.. Il concerne cette fois exclusivement les praticiens et étudiants
qui souhaitent soit développer leurs connaissances, soit répondre à une question de leur
clientèle, ou encore développer une nouvelle activité au sein de leur structure. Il serait
intéressant que de plus en plus de vétérinaires dits « généraux ou canins » soient à même de
trouver dans ce site Internet une orientation aux réponses qu’ils se posent concernant les
N.A.C..
30
II Conception du site Internet
Après avoir défini quelles informations doivent être communiquées dans le site
Internet du S.N.A.C.A., cette partie s’attache à expliciter la démarche de la conception
proprement dite du site. Tout d’abord, celui-ci doit répondre aux exigences d’intégration au
reste de l’E.N.V.A. Ensuite, les sources d’information et les photographies doivent être
choisies avec soin. L’information doit, en outre, être livrée de manière compréhensible et
accessible. En fin de partie nous présenterons l’arborescence finale du site Internet.
1) Présentation des contraintes de l’hébergement du site de
l’E.N.V.A.
Le site Internet du S.N.A.C.A. doit être pensé pour s’intégrer au site Internet de
l’E.N.V.A. www.vet-alfort.fr, lui-même en cours de restructuration. Ainsi, la conception de ce
site est un processus collaboratif impliquant le S.N.A.C.A., le service communication de
l’E.N.V.A. et le service informatique de l’école.
Le site Internet de l’E.N.V.A. propose actuellement en page d’accueil une rubrique
« soins aux animaux » qui donne accès à un menu déroulant à cinq entrées dont celle dédiée
aux « chiens chats N.A.C. / C.H.U.V.A. ». La sous-catégorie « consultations » propose
actuellement une unique page dédiée au service N.A.C.. Cette page présente les horaires de
consultation, qui ne sont pas tous à jour, les noms des consultants, qui ne sont pas tous
mentionnés, et quels documents apporter pour la consultation. Il s’agit donc d’une
information minimaliste qui vise à être complétée et étoffée par le présent projet de
conception du site Internet. A l’avenir le site de l’E.N.V.A. possèdera un menu déroulant
proposant une entrée par type de public concerné : propriétaire d’animal, étudiant et
vétérinaire. Ainsi la conception de site du S.N.A.C.A. respecte ces mêmes entrées pour
pouvoir s’intégrer logiquement au site de l’E.N.V.A. L’arborescence a donc été conçue sur
conseils de la directrice de communication Madame Virginie Hennequin, en fonction des
contraintes fixées par sa conception. Les contenus et photographies prévus pour le site
Internet ont été relus et validés par le service communication. La thèse vétérinaire
« Conception et réalisation d’un site Internet sur le centre de sauvegarde de la faune sauvage
d’Alfort » du Docteur BAILLY-VIE P., 2006 a inspiré l’étape de conception du site Internet.
L’intégration des contenus relève de la responsabilité du service informatique. Les
contenus rédigés leurs sont confiés sous forme de document Office Word® à raison d’un
document Word par page Internet. Toutes les pages sont numérotées dans l’arborescence pour
que les contenus puissent être copiés dans des zones de textes ou « Textbox ». Le dynamisme
du site Internet se retrouve dans le concept d’interconnexion entre les différentes pages
Internet. Ainsi des liens hypertextes sont prévus pour permettre au lecteur de sélectionner les
sections qui l’intéressent. De plus chaque page ne contient qu’une quantité restreinte
d’information pour limiter l’effet de lecture linéaire et l’ennui susceptible d’en découler.
L’accès à l’information est ainsi facilité, ludique et rapide. Pour simplifier l’intégration du
contenu au site Internet préexistant par le service informatique, les liens à joindre sont annotés
par des numéros et repérables par un caractère italique bleu foncé. Les fichiers sont ensuite
classés dans différents dossiers : pages Internet, liens hypertextes, photographies et pièces
jointes. De plus, les contenus du site Internet seront facilement modifiables et actualisables en
fonction des évolutions du service et des remarques des utilisateurs. Voici l’organisation
générale de la création d’une page Internet systématisée citée dans le cahier d’édition fourni
31
par le service informatique et les règles de présentation d’un page Internet dans les tableaux 1
et 2 ci-dessous :
Synthèse des règles techniques :
Les règles
 Mettre systématiquement les informations les plus importantes
« en premier » : au début de l’article et en début de paragraphe ;
 Commencer une page par un chapeau et la finir par une
conclusion / résumé ;
 Utiliser les fonctionnalités spécifiques au web : liens hypertexte,
puces, images ;
 Intégrer dans le texte des illustrations pertinentes et actualisées
(Internet permet une mise à jour beaucoup plus facile que la
communication papier) ;
 Viser la concision : scinder des contenus longs en plusieurs pages,
mettre à disposition des documents en téléchargements (notices
en pdf), utiliser des énumérations à puces plutôt que des longues
phrases, écrire les nombres sous formes de chiffres ;
 Employer un ton direct, en accord avec l’image et le
positionnement de l’organisation ;
 Rédiger les informations de manière autonome en vertu du
principe de navigation non linéaire.
Méthodes
Pour faciliter la rédaction du contenu dans une optique web, voici
quelques principes à suivre :
 Dans Word, travailler dans un format paysage. Cette astuce
permet de garder à l’esprit que l’orientation d’un écran n’est pas
celle de publication traditionnelle ;
 Dans Word, réduire l’espace où il est possible d’écrire à 16 cm de
largeur ;
 Ne pas imprimer sauf pour la toute dernière lecture. En effet, si un
rédacteur n’arrive pas à se concentrer sur son propre texte sur un
écran, cela est de mauvaise augure pour l’internaute ;
 Faire relire par au moins une autre personne tout texte avant sa
mise en ligne.
Tableau 1 : Présentation du cahier d’édition de page Internet par le service
informatique de l’E.N.V.A.
Titre de la page
Chemin
Accueil/
Description (env. 20 Optionnel
mots)
Mots-clés (env. 10
mots)
Optionnel
Nom du lien
Références des
photos utilisées
32
Titre (même que la titre de la page)
Sous-titre
Corps de texte. Soulignez les liens souhaités. Mettre en gras les mots et phrases qui doivent
ressortir. Travailler les puces :
Puces 1
Puces 2
Puces 3
Réf Photo ou d’autres indications en dehors de copie-coller.
Sous-sous-titre
Sous-titre
Répétez. Corps de texte. Soulignez les liens souhaités. Mettre en gras les mots et phrases qui
doivent ressortir.
MAXIMUM 500 mots par page.
Tableau 2 : Présentation d’une page Internet par le service informatique de
l’E.N.V.A.
Titre de la page
Enseignement à l’E.N.V.A.
Chemin
Accueil/ enseignement
Description (env.
20 mots)
L’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort délivre la formation initiale aux
étudiants souhaitant devenir vétérinaire mais aussi des formations
complémentaires et continues s’adressant aux vétérinaires diplômés.
Mots-clés (env. 10
mots)
ENVA, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort, vétérinaire, école
supérieure, enseignement vétérinaire
Nom du lien
Enseignement
Références des
photos utilisées
2 photos : ens-2009-0101 et ens-2009-0332
2) Recueil d’information et photographies
L’esthétique et l’attractivité de la présentation du site Internet sont favorisées par des
encadrés de texte, des icônes « Clip Art » et des photographies en rapport avec le contenu,
pour un total de 310 images. Les icônes utilisées sont issues de la banque d’icônes Microsoft
Office Word® 2010 et ont été choisies dans le même style de tracé pour toutes les icônes du
site Internet. Certaines d’entre elles se répètent pour familiariser le lecteur avec les différentes
rubriques. L’icône « thermomètre » par exemple se retrouve à chaque fois que la température
corporelle d’un animal est donnée, ou encore l’icône en forme de signalisation d’interdiction
se retrouve face à chaque geste à éviter.
Les photographies sont issues de la phototèque du service pour la majorité, ou bien
proviennent du domaine public. Elles sont en format J.P.E.G. pour être suffisamment
compactes, éviter tout ralentissement de la navigation et être facilement intégrés par le service
informatique sans problème de compatibilité. Les photographies d’origine ont été modifiées
par le logiciel Adobe® Photoshop CS5 pour apparaître sur un fond blanc, ceci afin de les
dépersonnifier et de les intégrer de façon plus esthétique sur la page blanche Internet. Chaque
photographie est identifiée par un numéro en face du texte où elle doit apparaître dans le site
Internet pour être intégrée sans erreur par le service informatique. Il serait souhaitable que
certaines des photographies proposent un agrandissement en cliquant dessus.
33
Les sources utilisées pour les contenus texte du site Internet sont variées : les
informations relatives aux espèces, à l’entretien, à la nutrition et à la prévention s’inspirent de
recherches bibliographiques à partir de précédentes thèses d’exercice vétérinaire. Les
informations médicales de la rubrique « urgences » ont fait l’objet de recherches d’articles
scientifiques parus dans les journaux vétérinaires internationaux et de recherches
bibliographiques dans les « Textbook » de médecine et les conférences internationales. Toutes
les références utilisées sont citées en fin de ce manuscrit. De plus, pour adapter le mode de
communication employé dans le site Internet, des recherches bibliographiques ont concerné
des articles scientifiques portant sur la communication vétérinaire.
3) Mode de communication
L’objectif du site Internet du S.N.A.C.A. est de faciliter la diffusion d’informations
compréhensibles ; ainsi était-il important de s’exprimer au public d’une façon qui réponde à
ses attentes, au moyen d’une information accessible. Plusieurs points clés ont été retenus :
La profession vétérinaire requiert des standards élevés en termes de compétences
scientifiques, techniques et cliniques. Or, la profession faillirait dans le domaine de la
communication, pourtant nécessaires au succès de sa pratique (BROWN et SILVERMAN,
1999). C’est pourquoi la création d’un site Internet visant à compléter les informations
délivrées au cours de la consultation peut s’avérer bénéfique à la relation client-S.N.A.C.A.
En effet, d’après une étude sur la réalisation de soins par les clients suite à des
recommandations fournies par leurs praticiens (AMERICAN ANIMAL HOSPITAL
ASSOCIATION, 2003), l’observance était un échec dans 17 % à 82 % des cas. Une des
premières raison à cela était une communication inadéquate. Lors de la consultation au
S.N.A.C.A., le client ne pouvant retenir qu’une partie de l’information qui lui est donnée, le
site Internet a donc pour vocation de récapituler certaines informations et conseils généraux
par espèce de N.A.C., auxquels le client pourra se référer facilement et à tout instant en cas de
doute ou d’oubli.
Les propriétaires d’animaux de compagnie déclarent pour 85 % d’entre eux que leur
animal est considéré comme un membre de la famille (BLACKWELL, 2001). A cela s’ajoute
le fait que les vétérinaires qui reconnaissent ce lien particulier entre l’animal et son
propriétaire bénéficient de meilleurs résultats au sein de leurs pratiques (BROWN et
SILVERMAN, 1999). Le mode de discours choisi pour les contenus à texte du site Internet du
S.N.A.C.A. se doit donc de reconnaître cet aspect de la relation.
D’autre part, les propriétaires d’animaux de compagnie sont aujourd’hui mieux
renseignés et ont plus de questions et d’attentes vis-à-vis du vétérinaire (BLACKWELL,
2001). Une cause majeure d’insatisfaction du client tient, en outre, à la rupture de
communication (RUSSELL, 1994). Le S.N.A.C.A. a donc une responsabilité en matière
d’éducation du client et une obligation de proposer des réponses à ses questionnements. Ainsi,
le site Internet du S.N.A.C.A. participe à cette mission d’éducation car il constitue un vecteur
de diffusion d’informations et de conseils clairs et accessibles. De plus, il représente un canal
virtuel de pérennisation de la relation avec les propriétaires de N.A.C.
Trois composantes de la communication ont été identifiées (CHADDERDON et al,
2001) : le contenu, c'est-à-dire l’information fournie, le procédé, ou façon de communiquer et
de choisir ses mots, et enfin la perception. Cette dernière comprend la capacité de
raisonnement critique et la compétence relationnelle (SILVERMAN et al., 2005). Pour
remplir efficacement sa fonction de communication le site Internet doit donc s’attacher à
définir des objectifs pour ces trois composantes. Ainsi, le contenu a-t-il ciblé les espèces et les
maladies les plus représentées au S.N.A.C.A. ; le procédé consiste à vulgariser le plus
possible les informations scientifiques et techniques fournies ; la composante relationnelle
enfin a été prise en compte en optant pour un mode de discours s’adressant directement au
34
client sans le culpabiliser ni l’effrayer et comme si les conseils lui étaient donnés de vivevoix.
En pratique vétérinaire, le paternalisme était encore, jusqu’à récemment, le mode de
communication majoritairement employé. Une alternative actuelle consiste à atteindre un
équilibre entre cette approche et l’autonomie du client (ROTER, 2000). Ainsi, le mode de
discours choisi dans le site Internet du S.N.A.C.A. est argumenté pour promouvoir la
discussion future et l’établissement de décisions partagées entre clinicien et client. Le point de
vue du client est ainsi pris en compte. De plus, le rôle de conseil du praticien est
particulièrement accentué dans le contenu du site. Les possibilités techniques sont décrites et
expliquées afin de permettre un choix conscient et éclairé. Ce site a donc pour objectif de
développer une relation de collaboration entre client et S.N.A.C.A.
Les problèmes de communication surviennent plus fréquemment lorsque la
communication non verbale est absente (KURTZ et al., 2005), comme c’est le cas à travers
les conversations téléphoniques, courriels ou Internet. En conséquence, les messages délivrés
dans le site Internet du S.N.A.C.A. se veulent simples, généraux et en aucun cas exhaustifs,
ceci afin d’éviter toute erreur d’interprétation par le client.
L’empathie, définie comme étant la capacité à se mettre dans la situation d’une autre
personne (KURTZ et al., 2005), est une clé de la communication client-vétérinaire. Elle a été
employée dans la rédaction du contenu du site Internet du S.N.A.C.A. L’opinion des
propriétaires d’animaux de compagnie a ainsi été recueillie pour avoir une idée de leurs
attentes quant à l’information que devrait apporter le site Internet. D’autre part, les
propriétaires d’animaux de compagnie ayant classé la caractéristique « le vétérinaire est gentil
et doux avec l’animal» comme premier critère de choix de leur vétérinaire (BROWN et
SILVERMAN, 1999), les formulations choisies pour le site Internet du S.N.A.C.A.
s’efforcent donc de représenter ces aspects de la prise en charge des animaux par le service.
Enfin, une vocation importante de la création de ce site Internet d’ordre pratique était
d’orienter les clients lors de leur venue au C.H.U.V.A. Cela ayant pour effets escomptés
d’améliorer le fonctionnement du service. Le client ainsi averti pourra anticiper sa venue, s’y
préparer et ainsi contribuer à l’optimisation de l’efficacité du service. Il est d’ailleurs décrit
qu’une relation vétérinaire-client-patient saine a le potentiel de motiver les clients à prendre
rendez-vous, arriver à l’heure, consentir aux traitements, suivre les recommandations, payer
leurs factures en temps souhaité et référer d’autres clients (ANTELYES, 1988). Le site
Internet pourrait donc avoir une vocation plus large, celle de faire connaître le service à de
nouveaux propriétaires de N.A.C.
4) Arborescence
L’arborescence du site Internet a été créée sur fichier Microsoft Office Excel® 2010
pour en faciliter la lecture. Les accès propriétaire, vétérinaire et étudiant sont présentés dans
les tableaux 3 à 5 ci-dessous :
35
Tableau 3 : Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les propriétaires de N.A.C .
ACCES PROPRIETAIRE DE NAC
onglets
rubriques et icônes
A reptiles
B oiseaux
onglet 1 Votre NAC :
conseils et informations
C mammifères
A2 urgence chez les reptiles
onglet 2
savoir reconnaître une urgence
liens à contenu
liens 1-1 à 1-21
liens 2-1 à 2-22 +1-21
liens 3-1 à 3-7+1-21
liens 3-6 à 3-7 +1-21
liens 5-1 à 5-4
liens 5-2 à 5-4 + 6-1
liens 5-2 à 5-4
liens 5-2 à 5-4
lien 9-1 à 9-2
lien 10-1 à 10-2
lien 11-1 à 11-2
lien 12-1 à 12-2
lien 13-1 à 13-2
lien 14-1 à 14-2
lien 15-1 à 15-2
lien 16-1 à 16-2
lien 17-1 à 17-2
B2 urgence chez les oiseaux
C2 urgences chez les mammifères
A3 équipe soignante
onglet 3 présentation du SNACA
Onglet 4
La consultation au service NAC
pages web
1 serpent
2 lézard
3 tortue terrestre
4 tortue aquatique
5 perroquets et perruches
6 passereaux
7 colombiformes
8 mainates
9 lapin
10 furet
11 cochon d'inde
12 rat
13 chinchilla
14 hamster
15 octodon
16 gerbille
17 souris
18 urgences immédiates
19 urgences relatives
B3 Moyens diagnostics
C3 Anesthésie/chirurgie
20 lapin
21 furet
22 rongeurs
23 vétérinaires NAC
24 assistants vétérinaires hospitaliers
25 anesthésie
26 chirurgie
D3 hospitalisation au NACIL
E3 venir au service des urgences du CHUVA 27 comment préparer l'animal/transport
28 déroulement consultation d'urgence
A4 Prendre rendez vous au ChuvA
B4 votre arrivée au ChuvA
C4 consultation reptiles
29 comment préparer l'animal/transport
30 comment va se derouler la consultation
D4 consultation mammifères
31 comment préparer l'animal/transport
32 comment va se derouler la consultation
E4 consultation oiseaux
33 comment préparer l'animal/transport
34 comment va se derouler la consultation
Tableau 4 : Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les vétérinaires
ACCES VETERINAIRE
onglets
Onglet 3 présentation du SNACA
rubriques et icônes
A3 Equipe soignante
B3 Moyens diagnostics
C3 Anesthésie/chirurgie
pages web
23 vétérinaires NAC
24 assistants vétérinaires hospitaliers
25 anesthésie
26 chirurgie
D3 Hospitalisation au NACIL
Onglet 5 procédure pour référer un cas 37 feuille de référé par espèce
38 contacts et procédure pour référer un cas
Onglet 6 congrès et formation continue A6 yaboumba
B6 GENAC
Onglet 7 Bibliographie
A7 reptiles
pièces jointes 1 à 24
B7 oiseaux
pièces jointes 1 à 10 et 25 à 32
C7 mammifères
pièces jointes 1 à 6, 8, 10 et 33 à 64
36
Tableau 5 : Arborescence de la partie du site Internet concernant l’accès pour
les étudiants vétérinaires
ACCES ETUDIANTS
A reptiles
B oiseaux
onglet 1 Votre NAC :
conseils et informations
C mammifères
Onglet 3
Présentation du SNACA
A3 equipe soignante
1 serpent
2 lézard
3 tortue terrestre
4 tortue aquatique
5 perroquets et perruches
6 passereaux
7 colombiformes
8 mainates
9 lapin
10 furet
11 cochon d'inde
12 rat
13 chinchilla
14 hamster
15 octodon
16 gerbille
17 souris
23 vétérinaires NAC
24 assistants vétérinaires hospitaliers
36 candidater
B3 Moyens diagnostics
onglet 7 Bibliographie
C3 Anesthésie/chirurgie 25 anesthésie
26 chirurgie
D3 Hospitalisation
A7 reptiles
pièces jointes 1 à 24
B7 oiseaux
pièces jointes 1 à 10 et 25 à 32
C7 mammifères
pièces jointes 1 à 6, 8, 10 et 33 à 64
La conception du site Internet du S.N.A.C.A. est un projet collégial initié par le
responsable du service N.A.C. du C.H.U.V.A., et en collaboration avec les services
communication et informatique de l’E.N.V.A. Les ressources bibliographiques sont variées :
thèses vétérinaires, articles scientifiques, livres et revues spécialisés, conférences et articles de
synthèse (« review ») ont été utiles à la conception du site Internet. Les contenus Word,
photographies, icônes J.P.E.G. et pièces jointe P.D.F. ont été sélectionnés et remis sous forme
de dossiers prêts à l’emploi au service informatique. Enfin, le mode de communication a été
réfléchi en fonction des attentes des lecteurs. Chacun pourra bénéficier d’un accès à contenu
personnalisé en fonction de son activité.
37
38
Seconde partie :
Contenu du site web
39
40
I Concernant les N.A.C.
Les informations sur les nouveaux animaux de compagnie sont classées par catégorie
de N.A.C. : reptiles, oiseaux, mammifères. Les onglets sont ici représentés en caractères
majuscules, les rubriques précédées d’une vague ~ et les pages Internet associées d’un tiret.
1) Informations espèces
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Serpent
78
LOGEMENT DU SERPENT
Selon son espèce, votre serpent va vivre longtemps c’est pourquoi il est préférable
36
d’investir dans un matériel de qualité.
Température : son maintien est important pour le serpent car c’est un ectotherme, ne
77
pouvant pas réguler sa température interne. Un thermostat est un moyen idéal de la maintenir car
les températures nécessaires sont différentes de jour et de nuit. Installez la lampe chauffante d’un
côté du terrarium pour créer un gradient de température, pas trop proche du serpent et une plaque
chauffante sous le vivarium. Le thermomètre doit être placé dans le vivarium en tout temps.
Pas de rochers chauffants car ils créent des brûlures.
82
Terrarium : étanche, s’ouvrant sur le côté et de taille variable selon l’espèce, il doit comporter des
abris au sol et des branches pour les espèces arboricoles, ainsi qu’un bassin.
21
20
Pas d’ouverture par en haut car il y a risque de morsure de défense à la prédation.
Nettoyage + Désinfection : tous les 2 mois.
41
Substrat : type désertique et tropical humide : copeaux d’écorce de hêtre, de coque
22
de noix de coco.
Pas de litière pour chat, graviers, luzerne, cèdre, pin ou mélange de bois.
79
Eclairement : 12 heures par jour (14h pour un python royal).
Taux humidité relative : 50 % à 80 % selon l’espèce. C’est important pour la mue et pour éviter les
problèmes respiratoires.
NUTRITION
La majorité des serpents sont carnivores.
80
Viande recommandée : souris, gerbilles ou rats, arthropodes pour le serpent des buissons.
Nourrir les serpents nocturnes le soir.
23
Nourrir les serpents séparément pour éviter le cannibalisme.
Se laver les mains après avoir touché une proie pour éviter les morsures.
Vous trouverez ci-dessous nos recommandations nutritionnelles par espèce de serpent.
Pas de proie dépassant 1.5X le diamètre du serpent.
Pas de proie vivante (risque de morsure et de blessure grave).
Poisson recommandé : préférez les guppies d’animalerie, gardon, goujon, anguille, truite, haddock,
perche, sole.
Pas de poisson congelé car il y a risque de carence.
Pas de sardine, cabillaud, merlan, maquereau car ils créent des carences en vitamine B1.
Eau : doit être à disposition.
Vous trouverez ici nos recommandations par espèce de serpent concernant les caractéristiques du
terrarium et la nutrition adaptée.
LIEN 1- 1 Beauté bleue
Beauté bleue (Elaphe taeniura sp) : serpent diurne et nocturne semiarboricole vivant environ 10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-27°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 120x60x60 cm.
Humidité relative recommandée : 80 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat, parfois
poussin ou caille.
24
42
LIEN 1- 2 Boa constrictor
Boa constrictor (Boa constrictor constrictor) : serpent nocturne arboricole
vivant 20 à 40 ans.
Température ambiante recommandée : jour 26-32°C, nuit 21-27°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 200x60x80 cm.
Humidité relative recommandée : 60 -70 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : souris, rat, lapin si le serpent
mesure plus de 200 cm.
25
LIEN 1- 3 Boa rose
Boa rose (Lichanura trivirgata) : serpent nocturne vivant environ 15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 27-32°C, nuit 21-24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x55x30 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir les jeunes tous les 5 jours et les adultes une fois par
semaine : souris, rat.
26
27
28
29
LIEN 1-4 Couleuvre de Jade
Couleuvre de Jade (Elaphe mandarina) : serpent nocturne vivant 10 à 15
ans.
Température ambiante recommandée : jour 20-24°C, nuit 18-20°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 80x50x50 cm.
Humidité relative recommandée : 70-80 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1-5 Couleuvre de l’amour
Couleuvre de l’amour (Elaphe schrenckii) : serpent diurne semi-arboricole
vivant environ 20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 23-28°C, nuit 19-24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x50x50 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1- 6 Couleuvre léopard
Couleuvre léopard (Elaphe Situla) : serpent diurne arboricole et aquatique
vivant environ 20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 22-26°C, nuit 19-24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x40x40 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1-7 Faux corail commun
Faux corail commun (Lampropeltis triangulum triangulum) : serpent nocturne.
vivant environ 15 ans Température ambiante recommandée : jour 26-29°C, nuit
21-22°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x40x40 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
30
31
LIEN 1-8 Python de Children
Python de Children (Antaresia childreni): serpent nocturne vivant environ 25
ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-30°C, nuit 24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 70x50x50 cm.
Humidité relative recommandée : 60 %.
Nutrition : nourrir les jeunes tous les 5 jours et les adultes une fois par
semaine : souris, rat.
43
LIEN 1-9 Python de Timor
Python de timor (Python timoriensis) : serpent nocturne vivant environ 20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 27-32°C, nuit 24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 200x60x80 cm.
Humidité relative recommandée : 80 %.
Nutrition : nourrir les jeunes tous les 5 jours et les adultes une fois par
semaine : rat, hamster adulte, oiseau possible.
32
LIEN 1-10 Python réticulé
Python réticulé (Python reticulatus) : serpent nocturne semi- arboricole vivant
20 à 25 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-32°C, nuit 23-26°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 200x100x100 cm.
Humidité relative recommandée : 80 %.
Nutrition : nourrir les jeunes une fois par semaine et les adultes toutes les 2
semaines : rat ou lapin pour les adultes.
33
LIEN 1-11 Python royal
Python royal (Python regius) : serpent nocturne vivant 20 à 47 ans.
Température ambiante recommandée : jour 26-32°C, nuit 21-25°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 100x60x60 cm.
Humidité relative recommandée : 70 %.
Nutrition : nourrir les jeunes une fois par semaine et les adultes toutes les 3
semaines : 2-3 souris ou 1 rat.
34
LIEN 1-12 Python tapis
Python tapis (Morelia spilota variegata) : serpent nocturne arboricole
vivant environ 15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 27-30°C, nuit 21-24°C.
35
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 100x60x100 cm.
Humidité relative recommandée : 60-70 %.
Nutrition : nourrir les jeunes tous les 5 jours et les adultes une fois par semaine : souris, rat.
36
LIEN 1-13 Python vert
Python vert (Morelia viridis) : serpent nocturne arboricole vivant 15 à 20
ans.
Température ambiante recommandée : jour 24-28°C, nuit 21-24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x60x70 cm.
Humidité relative recommandée : 80 %.
Nutrition : nourrir les jeunes une fois par semaine et les adultes toutes les 3
semaines : souris, rat.
LIEN 1-14 Serpent des blés
Serpent des blés (Pantherophis guttatus) : serpent nocturne vivant 15 à 22
ans.
Température ambiante recommandée : jour 23-32°C, nuit 19-24°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 80x50x50 cm.
4
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1-15 Serpent des buissons
Serpent des buissons (Opheodrys aestivus) : serpent diurne arboricole
vivant 5 à 8 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-30°C, nuit 20-22°C.
37
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x40x60 cm.
Humidité relative recommandée : 70 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : arthropodes nourris avec une alimentation équilibrée.
44
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40
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LIEN 1-16 Jarretière oriental
Serpent jarretière oriental ou couleuvre rayée (Thamnophis sirtalis
sirtalis) : serpent diurne vivant 6 à 10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 24-27°C, nuit 18-22°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 60x40x40 cm.
Humidité relative recommandée : 60 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : poissons, arthropodes.
LIEN 1-17 Serpent ratier vert
Serpent ratier vert (Elaphe oxycephala) : serpent diurne arboricole vivant
10 à 15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-29°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 100x80x120 cm.
Humidité relative recommandée : 80 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1-18 Serpent roi
Serpent roi (Lampropeltis getulus) : serpent nocturne vivant 12 à 20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 26-31°C, nuit 24-26°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 80x40x40 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir une fois par semaine : 1-2 souris ou jeune rat.
LIEN 1-19 Serpent taureau
Serpent taureau (Pituophis catenifer) : serpent nocturne vivant 15 à
20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 24-30°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium conseillées (Lxlxh) : 100x50x50 cm.
Humidité relative recommandée : 50 %.
Nutrition : nourrir les jeunes tous les 5 jours et les adultes une fois
par semaine : souris, rat.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Lézards
76
LOGEMENT DU LEZARD
Température : son contrôle est important pour les lézards qui sont ectothermes, ne pouvant
pas réguler leur température interne. Un thermostat est un moyen idéal de la maintenir car les
températures nécessaires sont différentes de jour et de nuit. Installez la lampe chauffante d’un côté
du terrarium pour créer un gradient de température, pas trop proche du lézard et une plaque
chauffante sous le terrarium. Le thermomètre doit être placé dans le terrarium en tout temps.
Pas de rochers chauffants car ils créent des brûlures.
Les informations relatives à la température ambiante nécessaire sont répertoriées ci-dessous.
45
Terrarium : étanche pour éviter les fugues, avec une paroi aérée par moustiquaire pour favoriser la
circulation de l’air si possible, en particulier pour les caméléons. Le terrarium doit comporter des
cachettes au sol et quelques perchoirs. La taille nécessaire est variable selon l’espèce.
Une lampe UV spécifique aux reptiles est obligatoire, elle doit être placée à moins de 30 cm de
l’animal, sans paroi interposée, à renouveler tous les 6 mois pour garantir la qualité des rayons U.V.
Vous pouvez consultez nos conseils quant à la taille de vivarium conseillée ci-dessous.
Pas de sol grillagé car il y a risque de blessure des pattes.
Nettoyage + Désinfection : tous les 2 mois.
Substrat : type désertique : copeaux d’écorce de hêtre, de coque de noix de coco, ou
type tropical : mousse de sphaigne.
Pas de litière pour chat, graviers, luzerne, cèdre, pin ou mélange de bois.
Certains lézards mangent la litière, auquel cas il y a un risque de maladie intestinale. Préférez
81
les journaux dans ce cas.
Eclairement : 12 à 14 h par jour selon l’espèce de lézard. Vous trouverez ci-dessous nos
recommandations par espèce.
Taux humidité relative : il varie de 20 % à 90 % selon l’habitat naturel du lézard.
NUTRITION
La plupart des lézards sont omnivores :
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Insectes recommandés : grillons, blattes, criquets, mouches, vers de farine.
Nourrissez les proies 48h avant de les donner au lézard avec du gruau pour grillon et des légumes
divers, sinon les lézards seront carencés.
Végétaux recommandés : feuilles de pissenlit, mâche, cresson, scarole et oseille.
Calcium : saupoudrez les proies de poudre de calcium/vitamines.
Pas plus de 2 nourrissages par jour car il y a risque d’obésité.
Pas d’aliment de taille supérieure à la moitié de la largeur de la tête du lézard.
130 Aliments toxiques : avocat, rhubarbe, aubergine, jonquille, tulipe, azalée, chenille, papillon,
luciole.
Ne donnez pas plus d’une fois par semaine ces légumes : choux, brocolis, radis, épinard, betterave,
céleri.
Eau : elle doit être à disposition et changée quotidiennement.
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Vous trouverez ici la durée de vie et nos recommandations concernant la température, les
dimensions de terrarium, l’éclairement, l’humidité relative et la nutrition par espèce de lézard :
LIEN 2- 1 Anole vert
Anole vert (Anolis carolinensis) : vit 3-5 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-32°C, nuit 2425°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x50 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de
lumière, 70-80 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 2 à 3 fois par semaine.
48
LIEN 2- 2 Basilic vert
Basilic vert (Basiliscus plumifrons) : vit 10-15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 28-32°C, nuit 2425°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 200x90x80
cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de
lumière, 75-85 % d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 fois par jour.
49
LIEN 2- 3 Caméléon de Jackson
Caméléon de Jackson (Chamaeleo jacksonii) : vit 7-8 ans.
Température ambiante recommandée : jour 21-29°C, nuit 5-10°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 45x45x90 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12-14 h de
lumière, 50-80 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 fois par jour.
50
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LIEN 2- 4 Caméléon casqué du Yémen
Caméléon casqué du Yémen (Chamaeleo calyptratus) : vit 7-8 ans.
Température ambiante recommandée : jour 20-30°C, nuit 20°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 90x90x120 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de
lumière, 50-70 % d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 fois par jour.
LIEN 2- 5 Caméléon panthère
Caméléon panthère (Furcifer pardalis) : vit 6-7 ans pour les mâles
et 4 ans pour les femelles.
Température ambiante recommandée : jour 22-30°C, nuit 1820°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 90x90x120 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de
lumière, 80 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir avec 10 grillons 4 à 5 fois
par semaine.
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LIEN 2-6 Dragon d’eau
Dragon d’eau (Physignathus cocincinus) : vit 10-12 ans.
Température ambiante recommandée : jour 27-33°C, nuit 24°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 180x60x90 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de lumière, 80
% d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
53
LIEN 2- 7 Dragon de Lawson
Dragon de Lawson (Pogona henrylawsoni) : vit 4-10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 29-31°C, nuit 20-23°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 80x50x50 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de lumière, 50
% d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 2 fois par jour.
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LIEN 2- 8 Dragon barbu
Dragon barbu (Pogona vitticeps) : vit 8 ans.
Température ambiante recommandée : jour 28-35°C,
nuit 20-23°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) :
100x50x50 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14
h de lumière, 40 % d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
LIEN 2- 9 Fouette queue
Fouette queue (Uromastyx spp) : vit 10-12 ans.
Température ambiante recommandée : jour 28-45°C,
nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) :
100x50x50 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12
h de lumière, 20-40 % d’humidité.
Nutrition : lézard végétarien, nourrir 1 à 2 fois par jour.
LIEN 2- 10 Gecko à crête
Gecko à crête (Rhacodactylus ciliatus) : 7-10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 24-26°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x80 cm minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de lumière, 50-80 %
d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 à 2 fois par semaine.
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LIEN 2- 11 Gecko africain à queue grasse
Gecko africain à queue grasse (Hemitheconyx caudicinctus) : vit 15 ans.
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Température ambiante recommandée : jour 26-32°C, nuit 22-24°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x30 cm minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de lumière, 70-80 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
48
LIEN 2- 12 Gecko géant de Madagascar
Gecko géant de Madagascar (Phelsuma madagascariensis grandis) : vit 15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-30°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x80 cm minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de lumière, 80-90 % d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
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LIEN 2- 13 Gecko léopard
Gecko léopard (Eublepharis macularius) : vit 15 ans
Température ambiante recommandée : jour 26-32°C, nuit 20-22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x30 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de
lumière, 40-50 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
LIEN 2- 14 Gecko poudre d’or
Gecko poudre d’or (Phelsuma laticauda) : vit 8 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-30°C, nuit 20°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x40 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de lumière, 80 %
d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
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62
63
LIEN 2- 15 Gecko verruqueux
Gecko verruqueux (Pachydactylus bibronii) : vit 2-5 ans.
Température ambiante recommandée : jour 23-32°C, nuit 20°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x80 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 14 h de lumière,
40-60 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 à 2 fois par jour.
LIEN 2- 16 Iguane du désert
Iguane du désert (Dipsosaurus dorsalis) : vit 8-10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 30-45°C, nuit 22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 80x40x40 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 13-14 h de
lumière, 30-40 % d’humidité.
Nutrition : lézard végétarien, nourrir 1 fois par jour.
LIEN 2- 17 Iguane vert
Iguane vert (Iguana iguana) : vit 12-15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 27-36°C, nuit 24-25°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 200x100x180 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de lumière,
80 % d’humidité.
Nutrition : lézard végétarien, nourrir 1 fois par jour.
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LIEN 2- 18 Scinque à langue bleue
Scinque à langue bleue (Tiliqua scincoides) : 20 ans.
Température ambiante recommandée : jour 24-38°C, nuit 20°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 90x90x40 cm
minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de
lumière, 40 % d’humidité.
Nutrition : lézard omnivore, nourrir 2 à 3 fois par semaine.
49
66
LIEN 2- 19 Tokay
Tokay (Gekko gecko) : vit 10 ans.
Température ambiante recommandée : jour 25-30°C, nuit 20-25°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 60x40x80 cm minimum.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de lumière, 70-80 %
d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 fois par jour.
LIEN 2- 20 Varan à queue épineuse
Varan à queue épineuse (Varanus acanthurus) : vit 10-15 ans.
Température ambiante recommandée : jour 28-40°C, nuit 22°C.
Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 120x60x80 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 12 h de lumière,
50 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 fois par jour.
67
LIEN 2- 21 Varan des savanes
Varan des savanes (Varanus exanthematicus) :
vit 15 ans.
Température ambiante recommandée : jour
28-35°C, nuit 20-25°C.
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Dimensions de vivarium recommandées (Lxlxh) : 200x200x100 cm.
Temps d’éclairement et humidité relative conseillés : 10-12 h de lumière, 50 % d’humidité.
Nutrition : lézard insectivore, nourrir 1 fois par jour.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Tortues terrestres
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LOGEMENT DES TORTUES TERRESTRES
Certaines tortues terrestres pouvant vivre plus de 100 ans il est important de leur fournir un
environnement de qualité.
Température : son contrôle est important pour les tortues qui sont ectothermes, ne pouvant
pas réguler leur température interne. Un thermostat est un moyen idéal pour la maintenir. Placez la
lampe chauffante d’un côté du terrarium pour créer un gradient de température. La température
idéale est variable en fonction de l’espèce. Consultez nos conseils ci-dessous.
Pas de rocher chauffant ni de plaque chauffante car ils créent des brûlures chez les tortues.
Enclos : utilisez un bac en plastique ouvert sur le dessus ou un parc à bébé, avec un bassin pour que
la tortue puisse s’immerger.
Le niveau de l’eau ne doit pas dépasser le dessous du menton.
La taille recommandée est variable selon la taille des tortues :
- Tortues terrestres : 120x60 cm.
- Tortues étoilée et rayonnée : 240x120 cm.
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Substrat : écorces de hêtre, sphaigne, mousse, feuilles, foin pour les tortues grecques.
Ne pas utiliser de cèdre, pin, litière pour chat, graviers, mélange de bois, luzerne.
Nettoyage : changez l’eau de bassin tous les jours et désinfectez tous les 2 à 3 mois.
Eclairement : une lampe U.V. spécifique aux reptiles est obligatoire, à moins de 30 cm de
l’animal, sans paroi interposée et à renouveler tous les 6 mois pour garantir la qualité des
rayonnements U.V. La durée d’éclairement est variable selon l’espèce de tortue. Vous trouverez cidessous nos recommandations selon l’espèce de votre tortue :
Humidité relative recommandée : 50 % pour la majorité des tortues terrestres, 70 % pour les tortues
boîte et rayonnée.
NUTRITION DES TORTUES TERRESTRES
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Les tortues terrestres sont souvent végétariennes mais la tortues boîte est omnivore et mange
moitié de végétaux et moitié d’animaux.
Les tortues terrestres mangent une fois par jour, sauf la tortue boîte qui a besoin de manger
seulement tous les 2 à 3 jours.
Végétaux recommandés : foin, feuilles de pissenlit, endives, trèfles, fruits en petite quantité.
Calcium : saupoudrez éventuellement les végétaux de poudre de calcium/vitamines.
Animaux recommandés : vers de terre, larves, criquets, araignées, têtards, petits escargots
nourris avec une alimentation équilibrée.
Astuce : donnez des végétaux riches en vitamine et calcium pour la santé de la carapace et du bec :
feuilles de pissenlit, de moutarde, de choux, de scarole, cresson, courge, fanes de carotte, mangetout, poivron vert, oseille, fruits en petite quantité.
Vous trouverez ci-dessous nos recommandations concernant les températures et le temps
d’éclairement recommandés par espèce de tortue terrestre.
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LIEN 3-1 Tortue boîte
Tortue boîte (Terrapene carolina et T. ornata)
Température ambiante recommandée : jour 22-31°C, nuit 21°C.
Temps d’éclairement recommandé : 12 à 14 h par jour.
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont soumis à
régulation avec permis.
LIEN 3-2 Tortue d’Hermann
Tortue d’Hermann (Testudo hermanni) :
Température ambiante recommandée : jour 25-32°C, nuit 18°C.
Temps d’éclairement recommandé : 12 à 14 h l’été et 8 à 10 h en
automne/hiver.
6
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont interdits par la
communauté européenne.
51
LIEN 3-3 Tortue étoilée
Tortue étoilée (Geochelone elegans)
Température ambiante recommandée : jour 25-35°C, nuit 22°C.
Temps d’éclairement recommandé : 12 h par jour.
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont soumis à
régulation avec permis.
86
LIEN 3-4 Tortue grecque
Tortue grecque (Testudo graeca graeca)
Température ambiante recommandée : jour 24-32°C, nuit 22°C.
Temps d’éclairement recommandé : 12 à 14 h l’été et 8 à 10 h en
automne/hiver.
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont interdits
par la communauté européenne.
87
LIEN 3-5 Tortue rayonnée
Tortue rayonnée (Astrochelys radiata)
Température ambiante recommandée : jour 25-35°C, nuit 22°C.
Temps d’éclairement recommandé : 12 h par jour.
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont interdits par
la communauté européenne et au niveau international.
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HIBERNATION Elle est recommandée pour la tortue d’Hermann et la tortue boîte pendant 2 à 4 mois
en hiver. Consultez la rubrique hibernation pour savoir comment la gérer :
LIEN 3-6 :
Attendez 3-4 ans pour la première hibernation.
Pendant 6 semaines avant l’hiver : augmentez la quantité de nourriture.
Début de l’hiver : retirez la nourriture et baignez les tortues 15 minutes à 30°C tous les jours pour
vider les intestins avant l’hibernation et pour les hydrater.
3 semaines plus tard : retirez la lampe chauffante et continuez à baigner la tortue pour l’hydrater.
1 semaine plus tard : faites hiberner la tortue dans une boite pour les tortues terrestres et dans un
bac d’eau pour les tortues aquatiques, placé à 8-10°C.
Astuce : la boite peut être placée dans le bac à légume d’un réfrigérateur.
Pensez à vérifier la température !
Type de boite pour tortue terrestre : terrarium ou caisse avec fond de sphaigne humidifiée, soulevé
des sols froids et recouvert de feuilles mortes ou de papier journal en morceaux. Cette première
boite peut elle-même être placée à l’intérieur d’une autre boite. Un isolant (papier journal chiffonné)
sera ainsi placé entre les 2 pour permettre de conserver une température constante.
Bac pour tortue aquatique : l’eau doit dépasser de quelques centimètres la carapace de la tortue.
La tortue ne doit pas perdre plus de 7 % de son poids corporel de départ,
sinon un problème de santé est à suspecter.
52
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Tortues aquatiques
310
TORTUE DE FLORIDE (Trachemys scripta elegans)
Température ambiante recommandée : 29°C à 32°C le jour, 5 à
10°C de moins la nuit pendant le printemps, l'été et l'automne.
Température de l’eau recommandée : 26°C pour les adultes et 28
à 29°C pour les jeunes, 5 °C de moins la nuit pendant le printemps,
l'été et l'automne.
Temps d’éclairement recommandé : 12 à 14 h par jour.
Attention, le commerce et l’importation de ces tortues sont soumis à régulation.
LOGEMENT DES TORTUES AQUATIQUES
Certaines tortues aquatiques pouvant vivre plus de 100 ans, il est important de leur fournir un
environnement de qualité.
Température : son contrôle est important car ce sont des ectothermes, ne pouvant pas réguler
leur température interne. Le thermomètre doit être placé dans l’aquarium en tout temps. La lampe
chauffante se place au-dessus d’une zone émergée, pas trop près de l’animal et une résistance
chauffante se place d’un côté de l’aquarium pour créer un gradient de température.
Pas de rocher chauffant ni de plaque chauffante, contrairement aux autres reptiles, car il y
a risque de brûlures.
Température de l’eau recommandée : 26°C pour les adultes et 28 à 29°C pour les jeunes.
Température de l’air recommandée : 29°C à 32°C.
Les systèmes de chauffages peuvent être éteints l’hiver pour permettre l’hivernation de la tortue.
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Aquarium : il peut être en plastique, verre ou plexiglas, équipé de rochers ou de rampes pour sortir
de l’eau.
Astuce : placez des plantes naturelles pour aider à l’élimination des nitrates et un filtre pour garder
l’eau plus propre.
Taille variable recommandée selon la taille des tortues :
- Tortue de 10 à 12 cm : 76x30x30 cm (Lxlxh).
- Tortue de 20 cm : 100x50x50 cm.
Astuce : la profondeur de l’eau doit être égale à 2 fois la longueur de la carapace de la tortue.
Nettoyage : changez l’eau une fois par semaine, désinfectez tous les 2 à 3 mois et nettoyez à la javel
le lavabo dans lequel l’eau est jetée.
Astuce : nourrissez les tortues à l’extérieur de l’aquarium pour le garder propre.
Eclairement : 12 à 14h en été et 10 à 12h en automne/hiver.
53
Une lampe U. V. spécifique aux reptiles est recommandée, à moins de 30 cm de l’animal et sans paroi
interposée, à renouveler tous les 6 mois pour garantir la qualité des rayonnements U.V.
90
NUTRITION DES TORTUES AQUATIQUES
Les tortues aquatiques jeunes sont carnivores et mangent 1 fois par jour.
Alimentation conseillée : granulés pour tortues, petits poissons, insectes aquatiques, têtards,
grenouilles, escargots, écrevisses, vers de terre et quelques végétaux.
Poissons conseillés : guppies, goujon, gardon, anguille, truite, haddock, perche, sole.
Ne pas donner de poissons congelés car ils créent des carences.
Ne pas donner d’éperlan, sardine, maquereau, poisson rouge, carpe, merlan,
brochet, hareng, cabillaud, mulet, capelan car ils créent des carences en
vitamine B1.
Les tortues adultes sont omnivores et mangent tous les 2 à 3 jours.
Alimentation conseillée : 70 % de végétaux divers, granulés pour tortues et petits animaux comme
pour les jeunes tortues, 1 fois par semaine.
Astuce : donnez des végétaux riches en vitamine et calcium pour la santé de la carapace et du bec :
feuilles de pissenlit, de moutarde, de choux, scarole, cresson, courge, fanes de carotte, mange-tout,
poivron vert, oseille, fruits en petite quantité.
HIBERNATION Elle n’est pas nécessaire pour la tortue de Floride.
LIEN 3-6
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Oiseaux
 Perroquets et perruches
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GRIS DU GABON (Psittacus erithacus)
Le gris du Gabon peut vivre seul ou en couple. C’est un perroquet de nature timide mais le champion
des parleurs.
Longévité : 50 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 6 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 33 à 40 cm.
Le gris du Gabon pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 28 à 30 jours. Les petits sont sevrés à l’âge 3
mois.
Comportement : un perroquet seul s’ennuie et stresse, idéalement il ne doit jamais être seul et vous
pouvez l’emmener partout.
Dans la nature les perroquets sont en couple avec une seule personne. Pour éviter les
comportements d’attachement excessif, tous les membres de la maison doivent s’occuper de lui.
Pour apprendre la hiérarchie au perroquet il ne faut pas le laisser monter sur l’épaule ni plus haut.
54
Le perroquet a besoin de stimulants cognitifs pour être équilibré : bruits, jouets, contacts avec
différentes personnes.
Dans la nature les perroquets doivent chercher longtemps leur nourriture, reproduisez ce
comportement naturel chez vous en cachant ses aliments dans des boulettes de papiers, sous les
cailloux…
Si le perroquet s’ennuie il passera trop de temps à se toiletter et risque de faire du picage (il
s’arrache des plumes), il faut lui proposer beaucoup de nouvelles activités!
LOGEMENT
CAGE : le perroquet a besoin d’une grande cage pour permettre l’extension des ailes dans toutes les
directions, à barreaux horizontaux pour qu’il puisse y grimper, en acier inoxydable (recommandé) ou
en fer. Elle doit être placée en hauteur dans la pièce à vivre mais pas dans la cuisine à cause des
fumées.
Les équipements comprennent des perchoirs en bois et en corde, de diamètres variables. Les jouets
sont indispensables à la cognition: bois mou, boites en carton, lanières de cuir…
Le perroquet a besoin d’être sorti régulièrement sous surveillance. Pour éviter les accidents et
collisions il est conseillé de faire couper les plumes des ailes dans un premier temps.
Le perroquet aime se laver le plumage le matin, dans le lavabo ou dans une coupelle d’eau tiède et
sous surveillance.
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Substrat : papier journal ou essuie-tout à nettoyer tous les jours.
Température idéale : autour de 25°C.
Temps d’éclairement : 12 à 14 h, recouvrir la cage d’une couverture en coton si l’éclairage de la
pièce est plus long.
Nettoyage – désinfection : 2 fois par mois.
Les cages en bois sont difficiles à nettoyer.
Cuivre, zinc et plomb sont toxiques.
Les jouets contenant du métal et les miroirs sont à proscrire.
Ne pas laisser des perchoirs souillés dans la cage.
VOLIERE EXTERIEURE : une partie doit être protégée de la pluie et le sol en béton est conseillé car il
est plus hygiénique.
Les plantes suivantes sont conseillées : bambou, framboisier, cyprès commun, chèvrefeuille, épinevinette, buis, cotonéaster, rosier rugueux et rubigineux.
Laurier, if et laburnum sont toxiques.
Les bassins peuvent être source de noyade.
55
AUTRES PERROQUET ET PERRUCHES
100
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Les perroquets ont tous une durée de vie importante variable selon l’espèce, découvrez ici sur les
caractéristiques des différentes espèces domestiques avant de décider d’adopter un compagnon.
LIEN 5-1
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102
Le ara bleu (Ara ararauna), ara rouge (Ara macao) et ara chloroptère (Ara chloropterus) sont de
grands perroquets qui vivent seuls ou en couple. Ils sont très intelligents et peuvent dire quelques
mots. Ils poussent des cris stridents et peuvent être destructeurs.
Longévité : 50 à 80 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 7 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 81 à 89 cm.
L’ara pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 26 à 28 jours. Les petits sont sevrés à l’âge de 3 à 4
mois.
103
L’ara noble (Diopsittaca nobilis) est un petit Ara qui vit seul ou en couple. Il
est très intelligent et peut dire quelques mots. Il pousse des cris stridents
et peut être destructeur.
Longévité : 50 à 80 ans.
Maturité sexuelle : 2 à 4 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 30 à 35 cm.
L’ara noble pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 25 à 26 jours.
56
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L’amazone (ici Amazona ochrocephala) est un perroquet curieux et intelligent
qui parle plus ou moins clairement. Il en existe une trentaine d’espèces.
Longévité : 30 à 70 ans.
Maturité sexuelle : 4 à 6 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 24 à 52 cm.
L’amazone pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 28 jours. Les petits sont
sevrés à l’âge de 2 mois.
Le cacatoès rosalbin (Eolophus roseicapilla) est un oiseau affectueux qui demande
beaucoup d’attention. Il peut dire quelques mots et peut être très bruyant.
Longévité : 25 à 45 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 6 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 36 cm.
Le cacatoès rosalbin pond 2 à 4 œufs dont l’incubation dure 24 à 25 jours. Les petits
sont sevrés à l’âge de 2 mois.
105
Le cacatoès soufré (Cacatua sulphurea) est un petit cacatoès à huppe jaune. Il est
affectueux et demande beaucoup d’attention. Il peut dire quelques mots et peut être
très bruyant.
Longévité : 25 à 45 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 6 ans.
Sexage : les mâles ont souvent les yeux bruns et les femelles les yeux rouges.
Taille adulte : 33 cm.
Le cacatoès soufré pond 2 à 3 œufs dont l’incubation dure 28 jours. Les petits sont
sevrés à l’âge de 2 mois et demi à 3 mois.
106
Le cacatoès à huppe blanche (Cacatua alba) est un grand perroquet affectueux qui
demande beaucoup d’attention. Il peut dire quelques mots et peut être très bruyant.
Longévité : 40 ans.
Maturité sexuelle : 5 à 6 ans.
Sexage : les mâles ont souvent les yeux bruns et les femelles ont les yeux rouges.
Taille adulte : 45 à 50 cm.
Le cacatoès à huppe blanche pond 2 à 3 œufs dont l’incubation dure 28 jours. Les petits
sont sevrés à l’âge de 2 mois et demi à 3 mois.
107
Le cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita) est un grand perroquet
affectueux qui demande beaucoup d’attention. Il peut dire quelques mots et
peut être très bruyant.
Longévité : 25 à 45 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 6 ans.
Sexage : les mâles ont les yeux bruns et les femelles ont les yeux rouges.
Taille adulte : 50 cm.
Le cacatoès à huppe jaune pond 2 à 3 œufs dont l’incubation dure 28 jours.
108
Les petits sont sevrés à l’âge de 2 mois et demi à 3 mois.
Le cacatoès de Goffin (Cacatua goffini) est le plus petit des cacatoès, il
demande aussi beaucoup d’attention. Il peut dire quelques mots et peut être
très bruyant.
Longévité : 25 à 45 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 6 ans.
Sexage : les mâles ont les yeux bruns et les femelles ont les yeux rouges.
Taille adulte : 30 cm.
109
Le cacatoès de Goffin pond 2 à 3 œufs dont l’incubation dure 28 à 30 jours.
Les petits sont sevrés à l’âge de 2 mois et demi à 3 mois.
57
Le caïque (ici Pionites leucogaster) est un perroquet infatigable et qui s’excite vite. Il peut
être très bruyant. Le nom commun caïque regroupe de nombreux perroquets
appartenant à des genres différents.
Sexage : possible par analyse ADN d’une plume.
Taille adulte : 25 cm.
Le caïque pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 26 jours. Les petits sont sevrés à l’âge
de 2 mois et demi à 3 mois.
110
Le perroquet Eclectus (Eclectus roratus) peut vivre seul ou en couple
et être destructeur.
Longévité : 30 à 60 ans.
Maturité sexuelle : 2 à 4 ans.
Sexage : les mâles sont verts et les femelles rouges.
Taille adulte : 33 à 37 cm.
Le perroquet Eclectus pond 2 œufs dont l’incubation dure 28 à 30
jours. Les petits sont sevrés après l’âge de 2 mois et demi à 3 mois.
111 (1 et 2)
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Le youyou du Sénégal (Poicephalus senegalus) est un perroquet
curieux, joueur, qui peut dire quelques mots. Il peut pousser des cris
stridents mais est généralement peu bruyant.
Longévité : 30 ans.
Maturité sexuelle : 1 an et demi à 4 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 23 à 25 cm.
Le youyou du Sénégal pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 28 jours.
Les petits sont sevrés après l’âge de 2 mois.
Le perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri) est curieux, joueur et peut dire
quelques mots. Il peut pousser des cris stridents mais est généralement peu
bruyant. Il existe plusieurs sous-espèces au plumage différent.
Longévité : 30 ans.
Maturité sexuelle : 1 an et demi à 4 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 23 à 25 cm.
Le perroquet de Meyer pond 3 à 4 œufs dont l’incubation dure 28 jours. Les
petits sont sevrés à l’âge de 2 mois.
113
114
Le lori (ici Chalcopsitta sintillata) peut vivre seul ou en couple. C’est un
perroquet de nature bruyante. Le nom commun lori regroupe de
nombreux perroquets appartenant à des genres différents.
Longévité : 15 à 20 ans.
Maturité sexuelle : 2 à 3 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 25 à 40 cm.
Le lori pond 2 œufs dont l’incubation dure 24 à 26 jours. Les petits sont
sevrés à l’âge de 2-3 mois.
Le loriquet (Trichoglossus haematodus moluccanus) peut vivre seul ou en
couple. C’est un perroquet de nature bruyante. Le nom commun loriquet
regroupe de nombreux perroquets appartenant à des genres différents.
Longévité : 15 à 20 ans.
Maturité sexuelle : 2 à 3 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 15 à 29 cm.
Le loriquet pond 2 œufs dont l’incubation dure 23 à 28 jours. Les petits
sont sevrés à l’âge de 2 mois à 2 mois et demi.
115
58
Les inséparables (ici Agapornis fischeri) sont de petits
perroquets qui peuvent vivre seuls ou en couple.
Longévité : 10 à 14 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois à 1 an.
Sexage : la femelle est toute verte pour les espèces Agapornis
canus et Agapornis taranta. Elle le dessous des ailes vert pour
l’espèce Agapornis pullarius, alors qu’il est noir chez le mâle.
Taille adulte : 13 à 17 cm.
L’inséparable pond 3 à 7 œufs dont l’incubation dure 22 à 26
jours. Les petits sont sevrés à l’âge de 43 jours.
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La conure (ici Psittacara erythrogenys) est une perruche
moyenne active et joueuse qui peut prononcer quelques
mots. Son cri peut être strident et elle peut être destructrice.
Le nom commun conure regroupe des perruches de genres
différents.
Longévité : 15 à 30 ans.
Maturité sexuelle : 9 mois à 2 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 25 à 45 cm.
La conure pond 2 à 6 œufs dont l’incubation dure 26 à 28
jours. Les petits sont sevrés à l’âge de 2 mois.
La conure veuve ou perruche moine (Myiopsitta monachus) est une perruche
moyenne active et joueuse qui peut prononcer quelques mots. Son cri peut être
strident et elle peut être destructrice.
Longévité : 20 à 30 ans.
Maturité sexuelle : 1 à 2 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 27 à 28 cm.
La Conure veuve pond 4 à 7 œufs dont l’incubation dure 28 à 30 jours.
La perruche calopsitte (Nymphicus hollandicus) est domestiquée et se garde bien
en captivité avec d’autres espèces.
Longévité : 10 à 15 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois à 1 an.
Sexage : les mâles ont des couleurs vives sur la tête.
Taille adulte : 30 à 35 cm.
La calopsitte pond 4 à 7 œufs dont l’incubation dure 18 à 21 jours. Les petits sont
sevrés après l’âge de 1 mois.
La perruche de Bourke (Neopsephotus bourkii) est une petite
perruche australienne qui se garde bien en captivité avec d’autres
espèces.
Longévité : 8 à 15 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois à 1 an.
Sexage : les femelles n’ont pas les sourcils bleus.
Taille adulte : 19 à 23 cm.
La perruche de Bourke pond 4 à 6 œufs dont l’incubation dure 18 à
19 jours. Les petits sont sevrés à l’âge de 2 mois.
59
121
97
La perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) est une petite perruche
domestiquée qui peut se garder en captivité avec d’autres espèces mais
peut attaquer les oiseaux plus petits. Elles peuvent parler si on leur
apprend jeunes.
Longévité : 6 à 10 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois à 1 an.
Sexage : les mâles ont la cire du bec bleue, elle est brune à rose chez les
femelles.
Taille adulte : 18 à 19 cm.
La perruche ondulée pond 3 à 12 œufs dont l’incubation dure 17 à 18
jours. Les petits sont sevrés à l’âge de 1 mois.
NUTRITION POUR PERROQUET
Voici ce que nous recommandons pour garantir une alimentation équilibrée à votre perroquet :
146
Granulés pour perroquets : 70 % de l’alimentation.
Légumes : 10 %, carotte, betterave rouge crue, brocolis, haricot vert, céleri, cresson, persil,
99
pissenlit, chicorée, épinard…
Fruits : 10 %, pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot,
96
cerise, mûre.
Graines : 10 % de graines et noix en récompense, mais pas de graines de tournesol.
Astuce : offrir un peu de votre repas à votre perroquet est l’occasion d’avoir une alimentation
complète et une activité sociale importante pour lui.
Autre : le lori et loriquet peuvent recevoir des moulées spécifiques à leur espèce et du nectar ou du
pollen en poudre.
Les inséparables qui sont des perroquets proches des perruches et ont une alimentation
intermédiaire :
Granulés pour perroquets ou perruches : 60 % de l’alimentation.
Graines : 30 %, mais pas de graines de tournesol.
Légumes : 5 %, carotte, betterave rouge crue, brocolis, haricot vert, céleri, cresson, persil,
pissenlit, chicorée, épinard…
Fruits : 5 %, pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot,
cerise, mûre…
Noix : en petite quantité, comme récompense.
60
Les rations à base de graines sont à proscrire.
Les aliments gras et sucrés, le chocolat, l’avocat, la rhubarbe, l’alcool, le café,
le thé, les feuilles de betterave, les pommes de terre crues, les noyaux de fruit
et les graviers sont à proscrire.
Les filets récupérateurs d’aliments autour des cages car ils sont sources de
blessures des pattes.
98
NUTRITION POUR PERRUCHE
Voici ce que nous recommandons pour garantir une alimentation équilibrée à votre perruche :
Granulés pour perruches : 45 % de l’alimentation.
Graines : 45 %, mais pas de graines de tournesol.
Légumes : 5 %, carotte, betterave rouge crue, brocolis, haricot vert, céleri, cresson, persil,
pissenlit, chicorée, épinard…
Fruits : 5 %, pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot,
cerise, mûre.
Noix : en petite quantité, comme récompense.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Oiseaux
 Passereaux
CANARI (Serinus canaria)
Il existe des canaris de posture, colorés et chanteurs,
mais en réalité seul le mâle chante et il déconseillé de
faire cohabiter 2 mâles.
Longévité : 6 à 10 ans.
Maturité sexuelle : à 1 an.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 12 à 14 cm.
Le canari pond 3 à 6 œufs dont l’incubation dure 13 à
14 jours. Les petits partent du nid à 16 jours.
131
Comportement : les canaris sont des oiseaux assez nerveux qu’il faut éviter de manipuler et de sortir
de la cage car ils risquent de se blesser.
LOGEMENT DU CANARI
CAGE : le canari a besoin d’une cage de taille suffisante pour permettre l’extension des ailes dans
toutes les directions, en acier inoxydable (recommandé) ou en fer. La tête de l’oiseau ne doit pas
pouvoir passer entre les barreaux. Elle doit être placée en hauteur, pas dans la cuisine à cause des
fumées.
61
Les équipements comprennent des perchoirs de forme et de diamètres variés. Les canaris
n’accordent pas toujours d’attention aux jouets, mais vous pouvez en proposer.
Substrat : papier journal ou essuie-tout à nettoyer tous les jours.
Température : le canari tolère jusqu’à 10°C mais ne supporte pas les fortes variations de
température.
Temps d’éclairement : 12 à 14 h, recouvrir la cage d’une couverture en coton si l’éclairage de la
pièce est plus long.
Nettoyage – désinfection : 2 fois par mois.
Les cages en bois sont difficiles à nettoyer.
Cuivre, zinc et plomb sont toxiques.
Les jouets contenant du métal et les miroirs sont à proscrire.
Ne pas laisser des perchoirs souillés dans la cage.
VOLIERE EXTERIEURE : une partie doit être protégée de la pluie et le sol peut être en béton ou en
terre meuble.
Les plantes suivantes sont conseillées : bambou, framboisier, cyprès commun, chèvrefeuille, épinesvinettes, buis, cotoneaster, rosier rugueux et rubigineux.
Laurier, if et laburnum sont toxiques.
Les bassins peuvent être source de noyade.
133
AUTRES PASSERIFORMES
Vous trouverez ici les caractéristiques de différentes espèces de passériformes :
LIEN 6-1
Amadine cou coupé (Amadina fasciata)
Longévité : 8 à 10 ans.
Maturité sexuelle : 9 mois.
Sexage : seuls les mâles possèdent une bande rouge sur la gorge.
Taille adulte : 11 à 12 cm
L’amadine cou coupé pond 3 à 5 œufs dont l’incubation dure 13 jours.
Les petits partent du nid à l’âge de 18 à 21 jours.
Comportement : ils peuvent cohabiter uniquement avec des pinsons
plus petits. La température ambiante peut varier entre 10 à 35°C.
134
62
Astrild ondulé (Estrilda astrild)
Longévité 7 à 9 ans
Maturité sexuelle : il faut attendre 1 an avant de les
reproduire.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 11 à 12 cm.
L’astrild ondulé pond 3 à 7 œufs dont l’incubation dure
12 à 14 jours. Les petits partent du nid à 21 jours.
Comportement : ils peuvent cohabiter avec d’autres
espèces. La température ambiante peut varier entre
10°C à 35°C.
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Capucin à tête blanche (Lonchura maja)
Longévité : 8 à 10 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 11 à 12 cm.
Le capucin à tête blanche pond 4 à 7 œufs dont l’incubation dure 12 à 14 jours. Les
petits partent du nid à l’âge de 21 à 24 jours.
Comportement : ils peuvent cohabiter avec d’autres espèces. La température
ambiante idéale est de 24°C.
Diamant à bavette (Poephila cincta)
Longévité : 7 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 10 à 11 cm.
Le diamant à bavette pond 4 à 7 œufs dont l’incubation dure 14 jours. Les
petits partent du nid à 21 jours.
Comportement : ce ne sont pas des oiseaux agressifs. Ils ont besoin d’une
température ambiante plutôt chaude, autour de 25°C.
Diamant de Gould (Erythrura gouldiae)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 4 à 9 mois.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 12 à 14 cm.
Le diamant de Gould pond 3 à 8 œufs dont l’incubation dure 14 à 16 jours.
Les petits partent du nid à l’âge de 21 à 25 jours.
Comportement : ils peuvent être gardés avec d’autres petits passériformes.
Ils sont difficiles à reproduire. Ils ont besoin d’une température ambiante
chaude entre 24 et 29°C.
Diamant Mandarin (Taeniopygia guttata)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 8 mois
Sexage : les mâles peuvent avoir les joues brunes, le bec orange et des
zébrures sur le torse.
Taille adulte : 10 cm.
Le diamant Mandarin pond 4 à 6 œufs dont l’incubation dure 12 à 14
jours. Les petits partent du nid à 18 jours.
Comportement : seul le mâle peut chanter. La température idéale est 24°C
mais ils tolèrent jusqu’à 10-15°C.
63
Moineau du Japon (Lonchura striata domestica)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 8 mois.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 10 cm.
Le moineau du Japon pond 3 à 9 œufs dont l’incubation
dure 16 jours. Les petits partent du nid à l’âge de 14 à
28 jours.
Comportement : le chant est doux et plaisant. Le mâle
chante mieux que la femelle. Ils cohabitent bien en
volière avec d’autres pinsons. La température ambiante
idéale est de 24°C.
140
Padda de Java (Lonchura oryzivora)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 6 à 9 mois.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 13 à 15 cm.
Le padda de Java pond 4 à 8 œufs dont l’incubation dure 14 à 18 jours.
Les petits partent du nid à l’âge de 26 à 31 jours.
Comportement : seul le mâle peut chanter. Il faut éviter de les faire
cohabiter avec des espèces plus petites même s’ils ne sont généralement
pas agressifs. Ils tolèrent des températures ambiantes jusqu’à 10°C mais
pas les variations brutales de température.
141
Serin du Mozambique (Crithagra mozambica)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 6 mois à 1 an.
Sexage : la femelle a un collier gris sous la gorge.
Taille adulte : 12 à 13 cm.
Le serin du Mozambique pond 2 à 4 œufs dont l’incubation
dure 12 à 13 jours. Les petits partent du nid à l’âge de 16 à 18
jours.
Comportement : le chant du mâle est plus mélodieux mais les 2
sexes peuvent chanter. Ils tolèrent une température ambiante
jusqu’à 15 à 18°C mais pas les variations brutales de
température.
142
143
Veuve dominicaine (Vidua macroura)
Longévité : 7 à 12 ans.
Maturité sexuelle : 2 ans.
Sexage : le mâle a de longues plumes rectrices en période de reproduction
d’environ 20 cm et son bec est rouge plus écarlate que celui de la femelle.
Taille adulte : 13 à 14 cm.
La veuve dominicaine pond 1 œuf dont l’incubation dure 12 à 14 jours. Les
petits partent du nid à 21 jours.
Comportement : ils peuvent être agressifs. La température ambiante idéale
est plutôt chaude, autour de 25°C.
64
132
NUTRITION DU CANARI ET DU SERIN
Voici ce que nous recommandons pour leur garantir une alimentation équilibrée :
Mélange de graines pour canari : 50 % de l’alimentation, ajoutez des grappes de millet.
Mélange de granulés pour canari, légumes et fruits : 50 % de l’alimentation.
Légumes : carotte, betterave rouge crue, brocolis, haricot vert, céleri, cresson, persil, pissenlit,
chicorée, épinard…
Fruits : pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot,
cerise, mûre…
Astuce : donnez des légumes et fruits rouges à votre canari rouge et des larves de Tenebrio et des
petits criquets pendant la période de reproduction à votre serin.
Les graines de tournesol sont trop riches.
Les aliments gras et sucrés, le chocolat, l’avocat, la rhubarbe, l’alcool, le café, le
thé, les feuilles de betterave, les pommes de terre crues, les noyaux de fruit et les
graviers sont à proscrire.
Les filets récupérateurs d’aliments autour des cages sont sources de blessures des
pattes.
NUTRITION DES PINSONS
Voici ce que nous recommandons pour leur garantir une alimentation équilibrée :
Mélange de graines pour pinson : 50 % de l’alimentation, ajoutez des grappes de millet, des
graminées, du sorgho, du riz non décortiqué et des graines germées.
Mélange de granulés pour pinson, légumes verts et fruits : 50 % de l’alimentation.
Légumes : endive, laitue romaine, cresson, persil, pissenlit, chicorée, épinard, chardon,
plantain…
Fruits : pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot, cerise,
mûre…
Astuce : donnez des larves de Tenebrio et des petits criquets pendant la période de reproduction.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Oiseaux
 Colombiformes
Ces oiseaux sont les pigeons, colombes et
tourterelles
144
65
PIGEON BISET (Columba livia)
Longévité : 6 à 15 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 5 mois pour les mâles et 4 à 7 mois pour
les femelles.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 31 à 34 cm.
Le pigeon biset pond 1 à 3 œufs dont l’incubation dure 17 à 19
jours. Les petits partent du nid entre 21 à 28 jours.
145
Comportement : les pigeons peuvent être agressifs entre eux ou envers d’autres oiseaux. Les
colombiformes aiment prendre un bain et se laver le plumage le matin. Vous pouvez l’amener près
du lavabo ou lui proposer une coupelle d’eau sous surveillance.
LOGEMENT
CAGE : le pigeon a besoin d’une cage de taille suffisante pour permettre l’extension des ailes dans
toutes les directions, en acier inoxydable (recommandé) ou en fer. La tête de l’oiseau ne doit pas
pouvoir passer entre les barreaux. Elle doit être placée en hauteur, mais pas dans la cuisine à cause
des fumées.
Les équipements comprennent des perchoirs de forme et de diamètres variés en bois et en corde.
Eviter de laisser sortir le pigeon de sa cage car il pourrait se blesser en volant ou s’enfuir et seul le
pigeon voyageur sait retrouver le chemin de retour!
Substrat : papier journal ou essuie-tout à nettoyer tous les jours.
Température : les colombiformes supportent une grande amplitude de température mais pas
les variations brutales.
Temps d’éclairement : 12 à 14 h, recouvrir la cage d’une couverture en coton si l’éclairage de la
pièce est plus long.
Nettoyage – désinfection : 2 fois par mois.
Les cages en bois sont difficiles à nettoyer.
Cuivre, zinc et plomb sont toxiques.
Les jouets contenant du métal et les miroirs sont à proscrire.
Ne pas laisser des perchoirs souillés dans la cage.
VOLIERE EXTERIEURE : une partie doit être protégée de la pluie et le sol peut être en béton ou en
terre meuble.
Les plantes suivantes sont conseillées : bambou, framboisier, cyprès commun, chèvrefeuille, épinesvinettes, buis, cotoneaster, rosier rugueux et rubigineux.
Laurier, if et laburnum sont toxiques.
Les bassins peuvent être source de noyade.
NUTRITION DES COLOMBIFORMES
66
Voici ce que nous recommandons pour garantir une alimentation équilibrée à votre colombiforme :
Granulés pour colombiformes : 45 % de l’alimentation.
Mélange de graines pour colombiformes : 45 % de l’alimentation.
Légumes, fruits et graines germées : 10 % de l’alimentation.
Légumes : carotte, betterave rouge crue, brocolis, haricot vert, céleri, cresson, persil, pissenlit,
chicorée, épinard…
Fruits : pomme, poire, banane, raisin, orange, kiwi, framboise, pêche, prune, figue, abricot,
cerise, mûre…
Astuce : donnez des écailles d’huître en petite quantité pour faciliter la digestion et apporter du
calcium.
Les graines de tournesol sont trop riches.
Les aliments gras et sucrés, le chocolat, l’avocat, la rhubarbe, l’alcool, le café, le
thé, les feuilles de betterave, les pommes de terre crues et les noyaux de fruit sont
à proscrire.
Les filets récupérateurs d’aliments autour des cages sont sources de blessures des
pattes.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Oiseaux
 Mainates
MAINATE (Gracula religiosa)
Le mainate est sociable, curieux, querelleur, bruyant et parle très bien. Il peut vivre
seul ou avec d’autres oiseaux de la même taille.
Longévité : 15 à 30 ans.
Maturité sexuelle : 2 à 3 ans.
Sexage : possible par analyse A.D.N. d’une plume.
Taille adulte : 25 à 31 cm.
Le mainate pond 2 à 5 œufs dont l’incubation dure 2 semaines. Les petits partent
du nid à 1 mois.
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Comportement : les mainates apprennent à parler surtout la 1ère année. Comme ils ont tendance à
tout grignoter, il faut bien les surveiller.
LOGEMENT
CAGE : le mainate a besoin d’une cage de grande taille car il a besoin d’exercice, en acier inoxydable
(recommandé) ou en fer. La tête de l’oiseau ne doit pas pouvoir passer entre les barreaux. Elle doit
être placée en hauteur, mais pas dans la cuisine à cause des fumées.
Les équipements comprennent des perchoirs de forme et de diamètres variés pour éviter les lésions
des pattes, en bois et en corde.
Le mainate doit être sorti de sa cage régulièrement sous surveillance. Il aime aussi se baigner et
nettoyer son plumage le matin. Vous pouvez l’amener près d’un lavabo ou lui proposer une coupelle
d’eau tiède.
Dimensions (Lxlxh) : 100x80x100 cm minimum.
Substrat : papier journal ou essuie-tout à nettoyer tous les jours.
Température idéale : 18°C, les mainates ne supportent pas le froid en dessous de 12°C.
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Temps d’éclairement : 12 h maximum, recouvrir la cage d’une couverture en coton si l’éclairage
de la pièce est plus long.
Nettoyage – désinfection : 2 fois par mois.
Les cages en bois sont difficiles à nettoyer.
Cuivre, zinc et plomb sont toxiques.
Les jouets contenant du métal et les miroirs sont à proscrire.
Ne pas laisser des perchoirs souillés dans la cage.
VOLIERE EXTERIEURE : une partie doit être protégée de la pluie et le sol peut être en béton ou en
terre meuble.
Les plantes suivantes sont conseillées : bambou, framboisier, cyprès commun, chèvrefeuille, épinevinette, buis, cotonéaster, rosier rugueux et rubigineux
Laurier, if et laburnum sont toxiques.
Les bassins peuvent être source de noyade.
NUTRITION DES MAINATES
Voici ce que nous recommandons pour garantir une alimentation équilibrée à votre mainate :
Pâte et granulés spéciaux pour mainates à faible teneur en fer.
Insectes vivants saupoudrés de calcium : grillons, sauterelles, criquets, vers de farine (surtout en
période de reproduction).
Fruits pas trop riches en vitamine C : pomme, poire, banane, framboise, pêche, prune, figue,
abricot, cerise, mûre, mangue…
Astuce : donnez des écailles d’huître en petite quantité pour faciliter la digestion et apporter du
calcium.
Les aliments gras et sucrés, le chocolat, l’avocat, la rhubarbe, l’alcool, le café, le thé, les
feuilles de betterave, les pommes de terre crues, les noyaux de fruit et les graviers sont
à proscrire.
Les filets récupérateurs d’aliments autour des cages sont sources de blessures des
pattes.
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VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Lapin
LAPIN (Oryctolagus cuniculus)
Longévité : 7 à 12 ans.
Maturité sexuelle : femelle à 4-6 mois, mâle à 6-7 mois.
Poids adulte : de 1 à 12 kg selon la race de lapin.
Activité : en début de soirée.
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148
Température corporelle : entre 38,5°C et 39,5°C.
La lapine peut avoir 2 à 6 petits après une gestation d’environ 1 mois. Les petits sont sevrés à l’âge de
5 semaines.
Comportement : le lapin peut vivre seul ou à plusieurs mais il y a risque de bagarre entre 2 mâles. Il
n’aime pas les changements d’environnement et a besoin d’être sorti de sa cage régulièrement
plusieurs heures par jour sous surveillance. Le lapin n’aime pas être poursuivi car cela crée un stress
semblable à celui subit par une proie, ne laissez pas les enfants courir après lui ! Le lapin ne
comprend pas les punitions, elles sont stressantes et inutiles chez ce petit mammifère !
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez le lapin de compagnie :
LIEN 9-1
151
MANIPULATION DU LAPIN
Sortez le lapin de son panier par l’arrière train et tenez le, le dos contre vous en « C ». Il peut aussi
être transporté sur l’avant-bras avec la tête cachée sous le bras.
Ne l’attrapez jamais par les oreilles (risque d’arrêt cardiaque) ni par les pattes
arrière (risque de fracture vertébrale).
HABITAT
Placez la cage à l’abri des courants d’air dans une pièce calme, de préférence pas dans la cuisine.
Dimensions : retenez que votre lapin doit pouvoir faire 3 bonds de suite et se tenir debout sans que
ses oreilles ne touchent le plafond.
Substrat : placez une litière végétale dans un bac et recouvrez le reste du sol de la cage de foin pour
que votre lapin s’y enfouisse. La litière doit rester sèche, changez-la dès qu’elle est humide. Les
« drybed » sont idéaux pour limiter les pododermatites.
Équipements : placez une mangeoire lourde, un biberon, un râtelier à foin, une cachette, une zone
de repos avec un tapis. Proposez-lui des jouets à griffer et à ronger. L’eau du biberon est à changer
tous les jours et le biberon doit être nettoyé au goupillon une fois par semaine.
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Astuce : les parcs à bébé font d’excellentes aires d’exercice pour lapins.
Les lapins aiment ronger les rouleaux de papier toilettes usagés et les cartons.
Les copeaux de cèdre et de pin irritent les voies respiratoires.
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NUTRITION DU LAPIN
Le lapin est herbivore strict. Voici nos conseils pour une alimentation équilibrée et un lapin en
parfaite santé :
Foin : à volonté. Il est important pour l’usure naturelle des dents et la digestion. Le lapin doit recevoir
son volume de foin par jour. Évitez le foin de luzerne qui est riche en calcium.
Légumes : donnez 3 sortes de légumes verts par jour aux lapins adultes : endive, mâche,
brocolis, fenouil, céleri, persil, carotte… Ils sont importants pour le calcium et les vitamines.
Fruits : une cuillère à soupe maximum par jour : pomme, orange, pêche, poire…
Granulés : ils ne sont pas indispensables mais vous pouvez donner 2 cuillères à soupe maximum par
jour.
Astuces : les foins des prés et de graminées sont de meilleure qualité. Donnez les carottes avec les
fanes.
Aliments interdits : soja, avocat, chou blanc, oignon, ail oseille, pomme de
terre, sucreries, chocolat, bâtonnets de céréales, fruits secs.
Donnez les épinards, laitue et chou frisé avec modération.
Les mélanges de graines ne sont pas adaptés au régime alimentaire du
lapin.
Les friandises du commerces et le pain sont trop riches en amidon et nocifs
pour le lapin.
PRÉVENTION
Les vaccins contre la myxomatose, transmise par les moustiques, et la maladie virale hémorragique
se font tous les ans.
La vermifugation protège votre lapin des parasites internes.
La stérilisation chirurgicale des lapines est conseillée à partir de 6 mois pour prévenir le risque de
tumeurs de l’utérus qui sont fréquentes.
La stérilisation des lapins peut être réalisée pour limiter le marquage et les agressions de
territorialité.
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VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Furet
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FURET (Mustela putorius furo)
Longévité : environ 7 ans, plus pour les furets européens.
Maturité sexuelle : entre 5 à 9 mois.
Poids adulte : la femelle pèse 600 grammes et le mâle entre 800
grammes et 2 kg.
Activité : le furet dort plus de 16 heures par jour.
3
Température corporelle : entre 37,8°C et 40°C.
La furette peut avoir 6 à 8 petits après une gestation de 40 jours environ. Les petits sont sevrés à
l’âge de 1 mois et demi à 2 mois.
Comportement : le furet peut vivre seul ou en groupe de même sexe. Il dégage une forte odeur
musquée qui peut être atténuée par un shampoing ou par la stérilisation. Le furet est joueur, se
faufile, mâchonne, avale tout ce qu’il trouve et renverse les récipients : faites attention lors des
sorties et retirez les petits objets et produits toxiques! Pour apprendre la propreté à votre furet,
placez-le dans le bac à litière dès qu’il se met dans un coin en reculant la queue dressée, prêt à faire
ses besoins.
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez le furet :
LIEN 10-1
168
MANIPULATION DU FURET
Vous pouvez tenir votre furet d’une main en plaçant les doigts sous les aisselles. Une contention
optimale consiste à le prendre par la peau du cou, en particulier pour observer sa bouche et lui
donner des comprimés, car il se met à bailler dans cette position.
HABITAT
Choisissez une cage à plusieurs étages avec un sol en plastique dur. L’exposition lumineuse doit être
de 12 heures par jour maximum. Recouvrez la cage d’un linge sombre au-delà si la pièce est éclairée.
Dimensions recommandées : 100x50x50 cm d’espace par furet.
Substrat : placez une litière pour chat dans un bac d’angle et des linges pour les siestes. Retirez les
excréments de la litière tous les jours et changez tout une fois par semaine.
Équipements : placez une mangeoire, un biberon, des cachettes : tunnels, tuyaux en plastique,
carton rempli de feuilles mortes… L’eau du biberon est à changer tous les jours et le biberon doit être
nettoyé au goupillon une fois par semaine.
Température ambiante optimale : 16°C à 25°C.
Astuce : les hamacs suspendus font d’excellentes aires de repos pour furet.
Les barreaux de cage en zinc sont toxiques.
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NUTRITION DU FURET
Le furet est un carnivore strict qui n’aime pas changer ses habitudes alimentaires. Il a besoin de
beaucoup de protéines animales, de graisses mais pas de sucre ni de fibres. Il doit avoir de la
nourriture à disposition jour et nuit car son temps de transit digestif est très court (environ 3 heures).
Voici nos conseils pour une alimentation équilibrée et un furet en parfaite santé :
Croquettes furet : elles sont les plus équilibrées.
Une alternative consiste à donner des proies entières comme les poussins et souris, conservés
congelés.
Astuce : si vous voulez donner des récompenses à votre furet, donnez-lui occasionnellement des
friandises pour chat.
Les croquettes pour chats ne sont pas assez riches et les croquettes pour
chatons contiennent trop de sucres.
Les aliments sucrés sont dangereux pour le pancréas et les fruits et légumes
donnent la diarrhée.
Les protéines végétales sont mal digérées et dangereuses pour les reins.
L’alimentation à base de poisson peut créer des carences en vitamine B1.
Les cacahuètes et autres fruits secs avalés entiers peuvent rester bloqués dans
le tractus digestif.
PRÉVENTION
Le vaccin contre la rage est obligatoire si vous voyagez hors de
France avec votre furet et se fait tous les ans.
Le vaccin contre la maladie de Carré est à faire tous les ans.
Des réactions aux vaccins peuvent apparaître après l’injection.
Votre furet est donc gardé sous surveillance pendant une
demi-heure après le vaccin.
La vermifugation protège votre furet des parasites internes.
Les antiparasitaires protègent votre furet des maladies de peau dues aux acariens et aux insectes.
La stérilisation médicale des furettes est indispensable pour prévenir
l’hyperoestrogénisme qui peut être grave, ainsi que les infections de
l’utérus. Elle se fait facilement par pose d’un implant sous la peau, efficace
pendant plus d’un an. La stérilisation des furets peut être réalisée également
pour limiter l’odeur corporelle.
L’identification des furets est obligatoire.
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VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Cochon d’Inde
COCHON D’INDE (Cavia porcellus)
Longévité : 5 à 8 ans.
Maturité sexuelle : 6 semaines pour la femelle et 10
semaines pour le mâle.
Poids adulte : 900 grammes pour la femelle et jusqu’à 200
grammes de plus pour le mâle.
Activité : actif le jour.
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Température corporelle : 37,2°C à 39,5°C.
La femelle cochon d’Inde peut avoir 2 à 4 petits après une gestation d’un peu plus de 2 mois. Les
petits sont sevrés à l’âge de 3 à 4 semaines.
Comportement : les cochons d’Inde ont besoin de vivre en groupe. Ils ne doivent pas cohabiter avec
les lapins car ceux-ci sont naturellement porteurs d’une bactérie dangereuse pour les cochons
d’Inde.
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez le cochon d’Inde :
LIEN 11-1
MANIPULATION DU COCHON D’INDE
Vous pouvez tenir votre cochon d’Inde d’une main sous le thorax et l’autre sous l’arrière train. Ne le
placez pas sur le dos car il va stresser. Vous pouvez l’enrouler dans une serviette pour donner des
médicaments.
HABITAT
Choisissez une cage sans étages car le cochon d’Inde ne sait pas grimper, avec un sol en plastique
mais pas en grillage car cela abime les pattes. Placez la cage à l’abri des courants d’air et des
changements brutaux de température et évitez la cuisine.
Dimensions recommandées : 100x40x50 cm. Le cochon d’Inde doit être sorti quotidiennement sous
surveillance pour se dépenser sinon il a tendance à l’obésité.
Substrat : litière de chanvre. Elle doit rester sèche et changée dès qu’elle est humide.
Équipements : placez une mangeoire, un biberon, un râtelier à foin et un abri. Changez l’eau du
biberon tous les jours et nettoyez-le au goupillon une fois par semaine.
Température ambiante optimale : 18°C à 24°C.
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NUTRITION DU COCHON D’INDE
Le cochon d’Inde est herbivore strict. Voici nos conseils pour une alimentation équilibrée et un
cochon d’Inde en parfaite santé :
Vitamine C : le cochon d’Inde doit en recevoir tous les jours car il ne peut pas la synthétiser. Donnezlui directement dans la bouche à la pipette car elle se dégrade dans l’eau avant d’être bue.
Foin : à volonté. Donnez 1 à 2 fois le volume du corps du cochon d’Inde par jour.
Légumes : préférez ceux riches en vitamine C comme les épinards, le persil, les feuilles de
betterave et les brocolis…
Granulés : ils ne sont pas indispensables mais vous pouvez en donner jusqu’à 1 à 2 cuillères à
soupe par jour.
Astuce : le foin de graminées est le plus équilibré.
Les mélanges de graines et friandises du commerce ne conviennent pas au cochon
d’Inde car ils contiennent souvent des protéines animales.
Les végétaux riches en eau comme le concombre, la tomate et la laitue sont à
donner avec modération car ils provoquent des ballonnements.
PRÉVENTION
Ne laissez pas les femelles se reproduire après 6 mois car la soudure de leur bassin empêche la misebas naturelle, il faut alors faire une césarienne.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Rat
RAT (Rattus norvegicus )
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Longévité : 2 à 3 ans.
Maturité sexuelle : entre 6 à 8 semaines.
Poids adulte : 250 à 350 grammes pour la femelle et
200 à 300 grammes pour le mâle.
Activité : nocturne.
Température corporelle : 36°C à 37,5°C.
La ratte peut avoir 6 à 12 petits après une gestation d’environ 3 semaines. Les petits sont sevrés à
l’âge de 3 semaines.
Comportement : le rat est sociable et a besoin de la compagnie d’autres rats ; les mâles s’entendent
bien entre eux. S’il vit seul, il faut s’en occuper au moins 2 heures par jour sinon il développera des
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troubles du comportement. Le rat est intelligent, mord rarement et s’attache vite à son propriétaire.
Les rats albinos sont plus calmes mais plus sensibles au soleil.
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez le rat :
LIEN 12-1
MANIPULATION DU RAT
Vous pouvez tenir votre rat d’une main autour du thorax. Ne l’immobilisez pas car il risque de griffer
avec ses pattes arrières pour se libérer.
HABITAT
Choisissez une cage métallique à plusieurs niveaux qui ferme bien avec un sol en plastique mais pas
en grillage car cela abime les pattes. Placez la cage à l’abri des courants d’air et des changements
brutaux de température, et évitez la cuisine.
Dimensions recommandées : 80x70x40 cm pour 2 rats.
Substrat : litière de chanvre, rafle de maïs ou papier journal. Il doit rester sec et changé dès qu’il est
humide.
Équipements : placez une mangeoire, un biberon et un abri en plastique. Changez l’eau du biberon
tous les jours et nettoyez-le au goupillon une fois par semaine.
Les accessoires sont indispensables pour occuper le rat : planches, tuyaux, hamac, roue, corde,
cartons, tissus…
Humidité conseillée : inférieure à 70 %. Idéalement 60 %.
Température ambiante optimale : 18°C à 22°C. Prévoir un point d’eau pour les grandes
chaleurs car le rat ne supporte pas les fortes températures.
Les substrats de cèdre rouge et pin sont toxiques voire cancérigènes.
Les litières parfumées et le foin sont irritants pour les voies respiratoires.
Le maïs concassé abime les pattes, surtout chez les gros rats.
NUTRITION DU RAT
Le rat est omnivore et a besoin de plusieurs repas par jour. Voici nos conseils pour une alimentation
équilibrée et un rat en parfaite santé :
Granulés ou extrudés : ils doivent contenir au moins 20 % de protéines et moins de 5 % de matières
grasses.
Fruits et légumes : ils peuvent être donnés quotidiennement et retirés le lendemain si le rat ne
les a pas mangés.
Astuces : si vous voulez donner des friandises, choisissez le fromage blanc, le gruyère, la viande
blanche, le poisson blanc et l’œuf dur qui sont riches en protéines.
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Les mélanges de graines ne sont pas équilibrés.
Evitez les végétaux comme le chou, les pommes de terre crues, les agrumes, la poire
et le melon.
PRÉVENTION
La stérilisation des femelles est recommandée après 4 mois pour prévenir le risque de tumeurs
mammaires et de l’hypophyse (glande à la base du cerveau).
La stérilisation des mâles peut prévenir le risque de tumeurs des testicules et le pelage gras.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Chinchilla
CHINCHILLA domestique (Chinchilla laniger x Chinchilla
brevicaudata)
Longévité : 8 à 12 ans.
Maturité sexuelle : 4 à 5 mois pour la femelle et 9 mois pour le
mâle.
Poids adulte : 400 à 500 grammes pour le mâle et 450 à 850
grammes pour la femelle.
Activité : crépusculaire et nocturne.
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Température corporelle : 36,1° à 37,8°C.
Le chinchilla peut avoir 2 petits en moyenne après une gestation de 4 mois environ. Les petits sont
sevrés à l’âge de 3 à 6 semaines.
Comportement : le chinchilla supporte mal la solitude. Il s’entend bien avec un chinchilla de même
sexe s’il le connaît depuis tout petit. Le chinchilla ne peut pas cohabiter avec d’autres rongeurs car il
y a un risque d’agressivité.
La femelle est dominante dans le couple.
Les sorties de la cage sont indispensables au moins ½ heure par jour pour que le chinchilla se
dépense et ait un transit digestif correct.
La cage ne doit pas être placée dans la même pièce que celles d’oiseaux car ils sont source
d’inconfort pour le chinchilla.
Lorsque le chinchilla se sent en danger il perd une grande quantité de poils, cela s’appelle le « fur
slipping ».
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez le chinchilla :
LIEN 13-1
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MANIPULATION DU CHINCHILLA
Le chinchilla n’apprécie pas d’être attrapé pour être caressé. Pour le tenir, placez une main autour de
son corps et l’autre sous l’arrière train en ramenant la queue sous le chinchilla. Vous pouvez aussi
coincer la queue entre 2 doigts lorsque le chinchilla est gardé contre vous, posé sur l’avant-bras.
HABITAT
Choisissez une cage ou une volière à plusieurs étages placée à l’abri des courants d’air et évitez la
cuisine.
Dimensions recommandées : 170x100x70 cm pour 2 chinchillas.
Substrat : chanvre ou litière végétale. Elle doit rester sèche et changée dès qu’elle est humide.
Équipements : placez des gamelles, des cachettes où le chinchilla puisse fouiller, une pierre plate
pour qu’il fasse ses griffes et une roue pleine. Ajoutez un récipient de terre à bain non parfumée ;
c’est indispensable pour ces animaux originaires de milieux semi-désertiques. Il faudra la changer dès
qu’elle est souillée.
Température ambiante optimale : 15°C à 22°C. Le chinchilla risque un coup de chaleur si la
température ambiante dépasse 28°C.
Les accessoires en plastiques sont à prohiber car ils provoquent des
obstructions intestinales s’ils sont avalés.
Les roues à barreaux sont source d’accidents
NUTRITION DU CHINCHILLA
Le chinchilla est herbivore strict et sensible aux changements de régime. Voici nos conseils pour une
alimentation équilibrée et un chinchilla en parfaite santé :
Eau : fraîche, changée tous les jours.
Foin : à volonté, c’est l’aliment de base du chinchilla.
Granulés : donnez 1 cuillère à soupe le soir au début de l’activité nocturne.
Fruits et légumes : ils sont trop riches en eau pour le chinchilla mais peuvent être donnés en tant que
friandises de temps en temps.
Astuces : le foin de graminées est le plus équilibré, idéalement de première coupe et à grosses tiges.
Vous pouvez donner des branches à votre chinchilla pour qu’il s’use les dents : pommier, noisetier.
Les chinchillas adorent les racines de pissenlit, feuilles de chardon et boutons de rose.
Les mélanges de graines et friandises du commerce ne conviennent pas au
chinchilla.
Les végétaux riches en eau comme le concombre, la tomate et la laitue sont à
donner avec modération car ils provoquent des ballonnements.
Les branches de prunier, de cerisier et de cèdre sont toxiques.
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PRÉVENTION
Les mâles peuvent avoir des anneaux de poils à la base du pénis, ce qui peut nécroser. Surveillez
régulièrement cette région.
Ne laissez pas les chinchillas blancs et black velvet se reproduire entre eux car les petits ne pourront
pas survivre.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Hamster
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HAMSTER DORÉ (Mesocricetus auratus )
HAMSTER RUSSE (Phodopus sungorus). C’est un hamster nain.
HAMSTER DE ROBOROVSKI (Phodopus roborovskii). C’est un hamster
nain.
Longévité : environ 2 ans.
Maturité sexuelle : entre 6 à 8 semaines.
Poids adulte : de 30 à 150 grammes selon l’espèce.
Activité : nocturne.
Température corporelle : 37°C à 38°C.
Le hamster peut avoir 4 à 14 petits après une gestation de 2 à 3 semaines. Les petits sont sevrés à
l’âge de 20 à 25 jours.
Comportement : le hamster est solitaire et les femelles sont les plus territoriales et agressives. Il
stocke sa nourriture dans ses abajoues et est capable de rentrer en état de torpeur si la durée
d’éclairage est inférieure à 12 heures par jour. C’est un animal qui entre en hibernation quand la
température est inférieure à 5°C.
Vous pouvez consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des
maladies les plus fréquentes chez le hamster :
LIEN 14-1
MANIPULATION DU HAMSTER
Quand votre hamster est endormi dans son nid ne le prenez pas, il risque de vous mordre par
surprise. Laissez-le venir vers vos mains présentées en coupelle. Evitez de l’attraper par la peau du
cou car cela est stressant, peut faire pression et faire légèrement ressortir les yeux.
HABITAT
Choisissez une grande cage à barreaux serrés avec un fond en plastique pour lui permettre de courir
comme dans son milieu naturel. Le hamster aime aussi creuser.
Dimensions recommandées : 80x40x30 cm au minimum pour un hamster.
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Substrat : litière de chanvre, rafle de maïs ou papier journal. Elle doit rester sèche et changée dès
qu’elle est humide.
Équipements : placez un nid avec des mouchoirs en papier ou de l’essuie-tout non parfumé. Placez
des gamelles, un biberon, des tuyaux de plastique, des branches et une roue, indispensable pour
l’exercice. L’eau du biberon doit être changée tous les jours et le biberon doit être nettoyé au
goupillon une fois par semaine.
Température ambiante optimale : 21°C à 25°C.
Les fonds de cage grillagés et les roues à barreaux sont source de fracture des
membres. Préférez les roues pleines.
Le foin et les fibres synthétiques peuvent être irritants et les brins peuvent faire
garrot autour des membres.
NUTRITION DU HAMSTER
Le hamster est herbivore à tendance omnivore et sensible aux changements de régime. Ainsi tout
changement de granulés doit s’effectuer progressivement. Voici nos conseils pour une alimentation
équilibrée et un hamster en parfaite santé :
Eau : fraîche, changée tous les jours.
Granulés pour hamster : aliment de base, devient lassant si c’est le seul aliment proposé.
Fruits et légumes : donnez quotidiennement : salade, endive, carotte…
Astuce : apportez occasionnellement des friandises sous forme de protéines animales : lait, œuf dur,
viande, croquettes ou sous forme de céréales : pain dur, flocons d’avoine, grappes de millet.
Les mélanges de graines ne conviennent pas au hamster.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Octodon
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OCTODON (Octodon degus)
Longévité : 8 à 10 ans.
Maturité sexuelle : 3 à 5 mois pour la femelle et 5 à 6 mois
pour le mâle.
Poids adulte : 200 à 300 grammes.
Activité : en journée.
Température corporelle : 37,5°C à 39°C.
L’octodon peut avoir environ 5 petits après une gestation de 3 mois. Les petits sont sevrés à l’âge de
4 à 6 semaines.
Comportement : l’octodon ne supporte pas la solitude mais la cohabitation entre mâles non stérilisés
est déconseillée. S’il vit seul il risque de s’automutiler par ennui.
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez l’octodon :
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LIEN 15-1
MANIPULATION DE L’OCTODON
Vous pouvez soulever votre octodon dans vos deux mains réunies en coupelle, mais la manipulation
doit rester minimale car l’octodon stresse beaucoup quand il est tenu et peut parfois faire des
syncopes de panique. Si nécessaire vous pouvez le tenir d’une main sous les bras, l’autre main
soutenant l’arrière train, mais ne l’attrapez jamais par la queue.
HABITAT
Choisissez une grande cage à étages, plus haute que large, placée à l’abri des courants d’air et évitez
la cuisine. Faites attention si le bac de la cage est en plastique car l’octodon est très destructeur et
peut s’évader.
Dimensions recommandées : 100x50x75 cm pour 2 octodons.
Substrat : chanvre ou litière végétale. Elle doit rester sèche et changée dès qu’elle est humide.
Équipements : placez des gamelles, des branches pour grimper, des tuyaux en plastique, des boules
en osier à ronger et des cachettes. Une roue pleine est indispensable pour que l’octodon fasse de
l’exercice. Ajoutez un récipient de terre à bain non parfumée, c’est important pour ces animaux
originaires de milieux semi-désertiques. Il faudra la changer dès qu’elle est souillée.
Température ambiante optimale : 10°C à 20°C.
Les roues à barreaux sont source d’accidents.
NUTRITION DE L’OCTODON
L’octodon est herbivore strict et sensible aux changements de régime. Voici nos conseils pour une
alimentation équilibrée et un octodon en parfaite santé :
Eau : fraîche, changée tous les jours, récipient nettoyé une fois par semaine.
Foin : à volonté, c’est l’aliment de base de l’octodon.
Granulés extrudés : donnez 2 cuillères à café par jour.
Astuces : le foin de graminées est le plus équilibré.
Vous pouvez donner des petits bouts de carottes et branches de pommier à votre octodon comme
friandises.
Les mélanges de graines et friandises du commerce ne conviennent pas à
l’octodon.
Les aliments riches en sucre et graisse comme les fruits ou les noix sont mal
digérés par l’octodon et peuvent provoquer des maladies digestives.
PRÉVENTION
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La stérilisation est recommandée si les octodons cohabitent. Elle est plus facile à réaliser chez les
mâles et ne se réalise qu’en cas de maladie chez les femelles.
Ne laissez pas les octodons en surpoids ou atteints de cataracte et de diabète se reproduire.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Gerbille
GERBILLE (Meriones unguiculatus)
Longévité : 3 à 4 ans.
Maturité sexuelle : 2 mois et demi à 3 mois.
Poids adulte : de 50 à 100 grammes, la femelle est plus petite.
Activité : surtout en début de soirée.
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Température corporelle : 37°C à 38,5°C.
La gerbille peut avoir 4 à 6 petits après une gestation d’un peu moins d’un mois. Les petits sont
sevrés à l’âge de 3 à 4 semaines.
Comportement : la gerbille est très curieuse, s’apprivoise facilement et ne demande pas beaucoup
de soins. Elle vit en clans familiaux dans la nature et a besoin de vivre avec au moins une autre
gerbille. Attention, les groupes de gerbilles doivent être formés quand elles sont petites car une fois
adultes, l’introduction d’une nouvelle gerbille provoquera des combats mortels.
Consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des maladies les plus
fréquentes chez la gerbille :
LIEN 16-1
MANIPULATION DE LA GERBILLE
Vous pouvez recueillir votre gerbille dans le creux de la main en tenant doucement le cou avec le
pouce et l’index de l’autre main. Attention la manipulation peut être stressante et provoquer des
convulsions chez certaines gerbilles. Pensez à la tenir au-dessus d’une surface et non pas dans le vide
car une fracture est vide arrivée en cas de chute. Il est possible de l’attraper par la base de la queue
sans danger, mais jamais par le bout car la queue se déchirerait.
HABITAT
Choisissez une cage pour gerbille, placée à l’abri des courants d’air et évitez la cuisine. Ne placez pas
la gerbille dans un aquarium car ils sont mal aérés.
Dimensions recommandées : 60x30x30 cm minimum.
Substrat : disposez de la litière de chanvre sur plusieurs centimètres pour que la gerbille creuse des
galeries et s’enfouisse. La litière doit rester sèche et changée dès qu’elle est humide.
81
Équipements : placez des gamelles, un biberon, des branches, des racines, des tuyaux en plastique,
des pierres, du tissu, du carton et une roue pleine pour l’exercice. Placez aussi un bac avec de la terre
à bain non parfumée et changez-la dès qu’elle est souillée. L’eau du biberon est à changer tous les
jours et le biberon doit être nettoyé au goupillon une fois par semaine.
Température ambiante optimale : 16°C à 21°C.
Humidité recommandée : inférieure à 50 %.
Astuce : les gerbilles adorent se cacher et ronger les rouleaux d’essuie-tout et de papier
210
toilette.
Les copeaux de litière parfumée ou non irritent le nez et la litière végétale
peut être ingérée.
Les roues à barreaux sont source de fracture des membres.
NUTRITION DE LA GERBILLE
La gerbille est herbivore à tendance omnivore. Voici nos conseils pour une alimentation équilibrée et
une gerbille en parfaite santé :
Granulés pour gerbille : c’est l’alimentation de base.
Légumes et fruits : donnez chaque jour un petit bout de brocolis, de carotte ou de pomme et
retirez les aliments non consommés le lendemain.
Astuces : donnez occasionnellement des friandises protéinées à votre gerbille, telles qu’un mini bout
de fromage ou une croquette pour chat, mais pas plus de 2 fois par mois!
Les mélanges de graines et friandises du commerce sont trop riches et créent
des carences.
Evitez les fruits riches en vitamine C comme les agrumes et le kiwi.
Les noix, noisettes, graines de tournesol et grappes de millet sont trop riches en
graisse et provoquent de l’obésité.
Les branches de prunier, cerisier et cèdre sont toxiques.
PRÉVENTION
Il peut être conseillé de stériliser les femelles gerbilles pour prévenir les tumeurs des ovaires mais il
faut savoir que le risque anesthésique est plus élevé chez ces animaux de petit format.
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VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Souris
SOURIS (Mus musculus )
Longévité : 1 an et demi à 2 ans et demi.
Maturité sexuelle : 5 à 8 semaines.
Poids adulte : 20 à 60 grammes, la femelle est plus grosse.
Activité : nocturne et crépusculaire.
19
Température corporelle : 36,5°C à 38°C.
La souris peut avoir 10 à 12 petits après une gestation de 3 semaines. Les petits sont sevrés à l’âge de
3 à 4 semaines.
Comportement : la souris est un animal social qui vit en petit groupe familial mais les mâles se
tolèrent difficilement.
Comme la souris est curieuse, docile, facile d’entretien et résistante, c’est un compagnon idéal pour
les enfants.
L’odeur de l’urine de souris peut être désagréable, cela est moins marqué chez les femelles.
Vous pouvez consultez ici nos conseils concernant le logement, la nutrition et la prévention des
maladies les plus fréquentes chez la souris :
LIEN 17-1
MANIPULATION DE LA SOURIS
212
L’idéal est de présenter un récipient à la souris ou elle ira spontanément se réfugier car une souris
qui a peur peut vous mordre ou sauter et se blesser. Vous pouvez aussi la laisser s’agripper à une
surface et la maintenir entre le pouce et l’index. Attention, ne la saisissez jamais par la queue qui
pourrait s’arracher.
HABITAT
Choisissez une cage à niveau, placée à l’abri des courants d’air et évitez la cuisine. Ne placez pas la
souris dans un aquarium car ils sont mal aérés.
Dimensions recommandées : 60x60x30 cm de surface au sol pour une souris.
Substrat : disposez de la litière de chanvre, de rafle de maïs ou du papier journal. La litière
doit rester sèche et changée dès qu’elle est humide.
Équipements : placez des gamelles, un biberon, un abri ou un pot de fleur retourné, des tuyaux en
plastique, une échelle, des cordes, du carton à ronger et une roue pleine pour l’exercice. L’eau du
biberon est à changer tous les jours et le biberon doit être nettoyé au goupillon une fois par semaine.
Température ambiante optimale : 19°C à 21°C.
Humidité recommandée : 60 %.
83
Le cèdre rouge et le pin sont toxiques voire cancérigènes.
Les copeaux de litière parfumée irritent le nez.
Les roues à barreaux sont source de fracture des membres.
Ne lavez pas la cage à la javel car c’est toxique chez les souris.
NUTRITION DE LA SOURIS
La souris est omnivore et mange moins de 5 grammes par jour. Voici nos conseils pour une
alimentation équilibrée et une souris en parfaite santé :
Granulés ou extrudés pour souris : alimentation de base, ils doivent contenir 15 % de
protéines.
Légumes : donnez chaque jour un petit bout de salade, de carotte ou d’endive et retirez les
aliments non consommés le lendemain.
Astuces : donnez occasionnellement des friandises protéinées à votre souris telles qu’un mini bout
de fromage, de la viande blanche ou de l’œuf dur en petite quantité.
Les mélanges de graines et friandises du commerce sont trop riches et créent des
carences.
Les noix, noisettes, graines de tournesol et grappes de millet sont trop riches en
graisse et provoquent de l’obésité.
PRÉVENTION
Il peut être conseillé de stériliser les femelles souris pour prévenir les tumeurs mammaires et les
mâles pour prévenir les tumeurs des testicules, mais il faut savoir que le risque anesthésique est plus
élevé chez ces animaux de petit format.
Attention la stérilisation favorise l’obésité et les souris peuvent ne plus reconnaître leurs congénères
après l’opération, ce qui crée des mésententes.
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2) Informations santé
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Serpents
PRÉVENTION
Vous trouverez dans cette rubrique quelques conseils concernant la prévention de maladies
fréquentes chez les serpents :
LIEN 1-20
Prévention chez les serpents.
Abcès cutanés : ne donnez pas de proies vivantes car elles peuvent
mordre votre serpent et créer des abcès durs (car le pus est caséeux).
Surveillez les conditions environnementales du serpent de près :
lumière, température et nutrition.
Inspectez régulièrement le tégument de votre serpent pour détecter
d’éventuelles plaies ou gonflements.
42
Acariens noirs et tiques : ces parasites se logent sous les écailles, autour des yeux et du cloaque. Ils
peuvent créer des problèmes de peau, une perte d’appétit, une pâleur et des changements de
comportement.
Si vous observez des parasites, retirez les tiques avec un crochet tire-tique et consultez car votre
serpent a besoin d’un traitement antiparasitaire.
Désinfectez le terrarium à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel. Rincez et remettez le
serpent après 24 heures.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout nouveau venu.
Brûlures : cette affection est une urgence, reportez-vous à la rubrique correspondante.
Calculs urinaires : fournissez une alimentation équilibrée avec un apport suffisant de vitamines mais
pas trop de protéines.
La carence en vitamine D est un facteur de risque de calculs. Soyez attentifs à l’exposition sous la
lampe U.V. indispensable pour sa synthèse.
La complémentation alimentaire en vitamine D n’est pas toujours recommandée car un excès peut
causer de l’insuffisance rénale.
Hydratez suffisamment votre serpent et veillez à l’hygiène du terrarium pour éviter les infections
bactériennes.
Goutte : cette maladie est due à une mauvaise élimination de l’acide urique, déchet de digestion des
protéines alimentaires.
Elle peut causer des problèmes de locomotion avec atteinte articulaire et des problèmes cardiaques
ou respiratoires.
Surveillez la température ambiante, l’hydratation de votre serpent et consultez nos conseils
nutritionnels pour prévenir cette maladie.
85
Infection buccale : si votre serpent salive et a des difficultés à se nourrir, il peut souffrir
d’une stomatite. Cela peut être favorisé par un environnement ou une alimentation
inadaptés ou encore par une maladie préexistante qui affaibli son système
immunitaire. Pour éviter que l’infection ne s’étende au système respiratoire et à la
mâchoire, votre serpent doit recevoir un traitement.
43
Insuffisance rénale : elle peut être due à un régime non équilibré, ou à un
taux d’humidité et une température inadéquats. Elle peut aussi être
44
provoquée par un excès de protéines ou de vitamine D et causer des
troubles osseux. Une prise de sang pour analyse peut être recommandée pour vérifier l’activité des
reins.
Surveillez l’appétit, les signes digestifs et la prise de boisson et consultez si l’état de votre serpent se
dégrade.
Maladie des ampoules : elles apparaissent tout le long du ventre de l’animal et peuvent s’infecter.
Surveillez la ventilation, que le substrat ne soit pas trop humide et changez-le suffisamment pour
garantir sa propreté.
Si vous observez des ampoules, consultez et remplacez le substrat par du papier journal.
Problèmes liés à la mue : lorsque le serpent mue il
devient plus terne de la queue à la tête. 2 semaines
après le changement de coloration, la peau tombe en
un seul morceau et la nouvelle peau est visible. Elle est
fragile donc ne manipulez pas le serpent pendant la
mue. Pour que la mue se déroule bien il faut une
humidité élevée, des U.V. efficaces, une alimentation
équilibrée et du calme car le stress peut nuire.
Si des bandes de peau en anneaux autour du corps sont
45
visibles, il s’agit d’une rétention de mue.
Le serpent est également en danger si des écailles restent au niveau des narines et de la bouche ou si
la membrane de l’œil persiste. Il ne faut surtout pas essayer de la retirer ni arracher la peau!
Vous pouvez aider votre serpent en vaporisant de l’eau tiède dans le terrarium.
Parasites internes : ils peuvent causer des problèmes digestifs variés, respiratoires, de peau,
vasculaires, voire être fatals.
Ils se transmettent entre reptiles via les selles et par la consommation de proies mal conservées.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée.
Désinfectez le vivarium à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel. Rincez et remettez le
serpent après 24 heures.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout nouveau venu.
Pneumonie : cette maladie respiratoire infectieuse peut être sévère et difficile à
traiter. C’est pourquoi il est important de surveiller l’environnement pour la prévenir.
Si votre serpent en est atteint, un examen par injection et récupération de liquide
dans les voies respiratoires peut être indiqué pour adapter le traitement.
Surveillez l’hygiène, la température, l’humidité et contrôlez la nutrition selon nos
conseils.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée et effectuez une quarantaine de 3 mois
pour tout nouveau venu.
46
Prolapsus du cloaque : cette affection est une urgence, reportez-vous à la rubrique correspondante.
Rétention d’œufs : cette affection est une urgence, reportez-vous à la rubrique correspondante.
86
Virus de l’IBD (inclusion body disease) : ce virus touche les pythons et boas mais peut être porté par
les autres serpents qui restent en bonne santé.
La maladie est très contagieuse et se transmet par les selles. Les serpents atteints régurgitent,
perdent du poids puis sont atteints de signes neurologiques : tremblements, paralysie, difficulté à se
redresser.
La maladie est mortelle et il n’existe pas de traitement d’où l’importance d’isoler les malades, de
pratiquer une quarantaine d’au moins 6 mois pour tout nouveau venu et de ne pas mélanger boas et
pythons avec d’autres serpents.
Les reptiles sont porteurs de bactéries qui peuvent être dangereuses pour l’homme en
particulier pour les enfants, personnes âgées et femmes enceintes, consultez la rubrique
pour savoir comment vous protéger.
LIEN 1-21
Chez les reptiles certaines bactéries le plus souvent non nuisibles pour eux
peuvent, en revanche, créer des maladies chez l’homme.
Elles sont transmises lorsque les mains ne sont pas lavées correctement après avoir touché le reptile
ou partie de son environnement. Les selles des reptiles sont également contaminées.
Les bactéries peuvent aussi être transmises en embrassant le reptile ou si celui-ci a mordu ou griffé.
Les 2 principales bactéries sont Salmonella et Pseudomonas.
Salmonella crée des problèmes digestifs (diarrhée, vomissements) et de la fièvre.
Pseudomonas crée des infections au niveau de son site d’entrée : peau, poumon, intestin…
Heureusement ces maladies peuvent être évitées en respectant le lavage des mains et en ne laissant
pas le reptile se promener près de nos aliments : comptoir de cuisine, table de repas.
Les enfants et personnes immunodéprimés doivent limiter les manipulations de reptiles et ne surtout
pas les embrasser !
Ne videz pas l’eau des aquariums à tortues et les bassins de vos reptiles dans l’évier de la cuisine.
Si vous constatez des symptômes cités chez vous ou vos enfants, consultez votre médecin en lui
signalant que vous possédez des reptiles.
D’autres maladies RARES chez les reptiles sont toutefois à noter :
- Les mycobactéries se transmettent par une blessure, par inhalation ou contact avec les yeux
et la bouche. Elles causent de la fièvre, une perte de poids et parfois des nodules sous la
peau.
- La fièvre Q se transmet par inhalation de la bactérie Coxiella. Elle peut causer des
avortements chez la femme enceinte et un syndrome grippal.
- Les champignons de type zygomycète se transmettent en avalant ou inhalant des spores
venant des selles de reptiles contaminés. Elles causent des maladies variées pouvant toucher
le nez, les méninges, le cerveau. Plus rarement, les systèmes digestif et respiratoire peuvent
être affectés.
- Les vers de type pentastome se transmettent en avalant de l’eau ou des aliments contaminés
par les œufs de ces vers provenant des selles de reptiles contaminés.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Lézards
Prévention chez les lézards.
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Abcès cutanés : ne donnez pas de proies vivantes car elles peuvent mordre
votre lézard et créer des abcès durs (car le pus est caséeux).
Surveillez les conditions environnementales du lézard de près : lumière,
température et nutrition.
Inspectez régulièrement le tégument de votre lézard pour détecter
d’éventuelles plaies ou gonflements.
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Acariens rouges et tiques : ces parasites se logent sous le menton, sous les écailles, autour des yeux
et du cloaque. Ils peuvent créer des problèmes de peau, une perte d’appétit, une pâleur et des
changements de comportement.
Si vous observez des parasites, retirez les tiques avec un crochet tire-tique et consultez car votre
lézard a besoin d’un traitement antiparasitaire.
Désinfectez le terrarium à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel. Rincez et remettez le
lézard après 24 heures.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout nouveau venu.
Brûlures : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
Calculs urinaires : fournissez une alimentation équilibrée avec un apport
suffisant de vitamines mais pas trop de protéines.
La carence en vitamine D est un facteur de risque de calculs. Soyez attentifs à
l’exposition sous la lampe U.V., indispensable pour sa synthèse.
La complémentation alimentaire en vitamine D n’est pas toujours recommandée
car un excès peut causer de l’insuffisance rénale.
Hydratez suffisamment votre lézard et veillez à l’hygiène du terrarium pour
éviter les infections bactériennes.
70
71
Carence en calcium : elle peut causer des fractures, des difficultés à
se déplacer et de la rétention d’œuf. Saupoudrez les proies de poudre
de calcium et de vitamines et nourrissez les insectes pendant 48
heures avant de les donner à votre lézard.
Soyez attentifs à l’exposition sous la lampe U.V. car elle active la
fabrication de vitamine D indispensable à l’absorption du calcium.
Goutte : Cette maladie est due à une mauvaise élimination de l’acide urique, déchet de la digestion
des protéines alimentaires.
Elle peut causer des boiteries avec une atteinte articulaire et des problèmes cardiaques ou
respiratoires.
Surveillez la température ambiante, l’hydratation de votre lézard et nos conseils nutritionnels pour
prévenir cette maladie.
Infection buccale : si votre lézard salive et a des difficultés à se nourrir, il peut
souffrir d’une stomatite. Cela peut être favorisé par un environnement ou une
alimentation inadaptés ou par une maladie préexistante. Pour éviter que
l’infection ne s’étende au système respiratoire et à la mâchoire, votre lézard doit
recevoir un traitement.
72
Insuffisance rénale : elle peut être due à un régime non équilibré, à la déshydratation ou à un taux
d’humidité et une température inadéquats. Elle peut aussi être provoquée par un excès de protéines
ou de vitamine D et causer des troubles osseux.
Surveillez l’appétit, les signes digestifs et la prise de boisson et consultez si l’état de votre lézard se
dégrade.
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Maladie des ampoules : elles apparaissent sur le ventre de l’animal et peuvent
s’infecter.
Surveillez la ventilation, que le substrat ne soit pas trop humide et changez-le
suffisamment pour garantir sa propreté.
Si vous observez des ampoules, consultez et remplacez le substrat par du
papier journal.
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Problèmes liés à la mue : lorsque le lézard mue il devient plus
terne de la queue à la tête. 2 semaines après le changement de
coloration, la peau tombe en morceaux et la nouvelle peau est
visible. Elle est fragile, donc ne manipulez pas le lézard pendant la
mue. Pour que la mue se déroule bien il faut une humidité
élevée, des U.V. efficaces, une alimentation équilibrée et du
calme car le stress peut nuire. Le lézard est également en danger
si des écailles restent au niveau des narines et de la bouche, des
doigts ou si la membrane de l’œil persiste.
74
Il ne faut surtout pas essayer de la retirer, ni arracher les morceaux de peau!
Vous pouvez aider votre lézard en lui donnant des bains tièdes de 20 minutes 2 à 3 fois par jour et en
vaporisant de l’eau tiède dans le terrarium.
Parasites internes : ils peuvent causer des problèmes digestifs variés, respiratoires, de peau et même
vasculaires.
Ils se transmettent entre reptiles via les selles et par la consommation de proies mal conservées.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée.
Désinfectez le vivarium à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel. Rincez et remettez le
lézard après 24 heures.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout nouveau venu.
Pneumonie : cette maladie respiratoire infectieuse peut être sévère et difficile à traiter. C’est
pourquoi il est important de surveiller l’environnement pour la prévenir.
Surveillez l’hygiène, la température, l’humidité et contrôlez la nutrition selon nos conseils.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée. Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout
nouveau venu.
Prolapsus du cloaque : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
Rétention d’œufs : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Reptiles
 Tortues
Prévention chez les tortues.
Abcès cutanés : des conditions environnementales inadaptées peuvent
favoriser l’apparition d‘abcès durs (car le pus est caséeux).
Surveillez de près la lumière, la température et la nutrition pour prévenir les
infections.
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Inspectez régulièrement le tégument de votre tortue pour détecter
d’éventuelles plaies ou gonflements.
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Abcès de carapace : ils touchent plutôt les tortues aquatiques lorsque l’hygiène de l’aquarium est
insuffisante ou les conditions environnementales inadaptées. La carapace est alors décolorée,
érodée, il peut y avoir une perte d’écailles. Certaines bactéries peuvent également causer des ulcères
de carapace. Il est nécessaire de consulter avant que l’infection ne se généralise, mais la guérison est
longue et difficile.
Brûlures : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
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Carence en calcium : elle peut causer des fractures, des difficultés
à se déplacer et de la rétention d’œuf. La carapace est alors
anormalement molle et malformée ainsi que le bec.
Saupoudrez éventuellement les aliments de poudre de calcium et
vitamines et choisissez des végétaux riches en calcium selon nos
recommandations.
Soyez attentifs à l’exposition sous la lampe U.V. car elle active la
vitamine D, indispensable à l’absorption du calcium.
Carence en vitamine A : elle est fréquente chez les tortues
aquatiques mal nourries (crevettes séchées par exemple). Les
yeux de la tortue sont alors gonflés ou fermés et elle peut avoir
le nez qui coule, une perte d’appétit, de la rétention d’œuf et
être plus fragile aux infections. Si vous notez de tels signes, votre
tortue peut avoir besoin d’une injection.
Pour éviter la carence, nourrissez votre tortue terrestre avec des
végétaux riches en précurseurs de vitamine A comme les
épinards, les brocolis, les carottes, les pissenlits et les poivrons.
Nourrissez votre tortue aquatique avec des granulés de bonne
qualité et les mêmes végétaux conseillés pour la tortue terrestre.
Vous pouvez parfois ajouter de petits poissons entiers selon nos
recommandations.
Fractures de carapace : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
Goutte : cette maladie est due à une mauvaise élimination de l’acide urique, déchet de digestion des
protéines alimentaires.
Elle peut causer des boiteries avec une atteinte articulaire et des problèmes cardiaques ou
respiratoires.
Surveillez la température ambiante, l’hydratation de votre tortue et nos conseils nutritionnels pour
prévenir cette maladie.
Infection buccale : si votre tortue salive et a des difficultés à se nourrir, elle peut souffrir d’une
stomatite. Cela peut être favorisé par un environnement ou une alimentation inadaptés ou par une
maladie préexistante. Pour éviter que l’infection ne s’étende au système respiratoire, votre tortue
doit recevoir un traitement.
Insuffisance rénale : elle peut être due à un régime non équilibré, à la déshydratation ou à un taux
d’humidité et une température inadéquats. Elle peut aussi être provoquée par un excès de protéines
ou de vitamine D et causer des troubles osseux.
Surveillez l’appétit, les signes digestifs et la prise de boisson et consultez si l’état de votre tortue se
dégrade. Prévoyez un bassin pour faire prendre des bains tièdes de 20 minutes à votre tortue afin de
l’hydrater par voie cloacale.
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Problèmes liés à la mue : lorsque la tortue mue elle devient plus terne de la queue à la tête. 2
semaines après le changement de coloration, la peau tombe en morceaux et la nouvelle peau est
visible. Elle est fragile, donc ne manipulez pas la tortue pendant la mue. Pour que la mue se déroule
bien il faut une humidité élevée, des U.V. efficaces, une alimentation équilibrée et du calme car le
stress peut nuire.
La tortue peut avoir des difficultés si des écailles restent au niveau des narines et de la bouche mais
il ne faut surtout pas essayer d’arracher les morceaux de peau! Vous pouvez aider votre tortue en lui
donnant des bains tièdes de 20 minutes 2 à 3 fois par jour.
Parasites internes : ils peuvent causer des problèmes digestifs variés, respiratoires, de peau et même
vasculaires.
Ils se transmettent entre reptiles via les selles et par la consommation de proies mal conservées.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée.
Désinfectez le vivarium à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel. Rincez et remettez la
tortue après 24 heures.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout nouveau venu.
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Pneumonie : elle se manifeste par des difficultés
respiratoires, une tête tendue, un bec ouvert. La
tortue aquatique peut passer moins de temps dans
l’eau qu’à l’ordinaire ou nager de façon asymétrique.
Cette maladie respiratoire infectieuse peut être sévère
et difficile à traiter, c’est pourquoi il est important de
surveiller l’environnement pour la prévenir.
Surveillez l’hygiène, la température, l’humidité et
contrôlez la nutrition selon nos conseils.
Une analyse de selles à l’achat est conseillée.
Effectuez une quarantaine de 3 mois pour tout
nouveau venu.
Prolapsus du cloaque : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
Rétention d’œufs : cette affection est une urgence. Reportez-vous à la rubrique correspondante.
Tiques : ces parasites se logent sous le menton, sous les écailles, autour des yeux et du cloaque. Ils
peuvent créer des problèmes de peau, une perte d’appétit, une pâleur et des changements de
comportement.
Si vous observez des tiques, retirez les avec un crochet tire-tique et consultez car votre tortue a
besoin d’un traitement antiparasitaire.
Si votre tortue vit en terrarium, désinfectez-le à l’aide d’eau chaude à plus de 50°C puis de la javel.
Rincez et remettez la tortue après 24 heures.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Oiseaux
PRÉVENTION
Vous trouverez dans cette rubrique quelques conseils concernant la prévention de maladies
fréquentes chez les oiseaux :
LIEN 5-2
91
Prévention chez les oiseaux.
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123
Aspergillose : c’est une maladie respiratoire grave due à l’inhalation du
champignon Aspergillus présent dans l’environnement. Elle est aussi
transmise dans les œufs. Elle peut toucher tous les oiseaux mais
surtout les gris du Gabon, mainates et amazone à front bleu. Si votre
oiseau présente de la difficulté à respirer, des bruits respiratoires ou
un changement de la voix, il peut en être atteint et nécessiter un
traitement anti-fongique voire une chirurgie. Comme la maladie se
déclare habituellement chez les animaux affaiblis, veillez
particulièrement à la nutrition, la ventilation, l’humidité et à limiter
tout stress chez votre oiseau.
Brûlure du jabot : elles sont fréquentes chez les oisillons nourris à la main avec
une alimentation trop chaude. La peau est alors sèche et rouge en regard de la
brûlure et peut nécroser. Si votre oiseau présente de tels signes, il peut avoir
besoin d’une hospitalisation pour recevoir des soins de support voire une
chirurgie du jabot si celui-ci est sévèrement atteint. Ainsi veillez à administrer de
la nourriture tiède, mais pas chaude, à vos oisillons.
Candidose : c’est une maladie digestive due au champignon Candida qui crée une inflammation du
jabot surtout chez les jeunes oiseaux. Si votre oiseau est abattu, s’il présente des plaques blanchâtres
dans la bouche ou s’il a des difficultés à s’alimenter, il peut en être atteint. Les nouveau-nés atteints
régurgitent parfois et ont de la diarrhée avec présence de graines parfois non digérées. Votre oiseau
atteint a besoin d’un traitement anti-fongique et d’une alimentation équilibrée peu riche en sucre.
Carence en calcium : une alimentation trop riche en graines ou
déséquilibrée ainsi qu’un manque d’exposition aux rayons du
soleil peut créer une carence en calcium. Les gris du Gabon âgés
de 2 à 5 ans sont particulièrement touchés. Si votre oiseau est
faible, présente des difficultés à respirer, à se déplacer ou pond
des œufs fragiles, il peut être carencé.
124
Si votre gris du Gabon est faible, tombe de son perchoir ou convulse il peut présenter des signes de
carence. Pour la prévenir veillez à donner des fruits variés et éventuellement de la poudre de calcium
en quantité raisonnable, car un excès est dangereux. Vous pouvez installer une lampe U.V. spécifique
aux oiseaux au-dessus de la cage de votre oiseau pour permettre la synthèse de vitamine D
nécessaire à l’absorption du calcium. Evitez de complémenter votre oiseau en vitamine D car un
excès est toxique.
Carence en vitamine A : elle est due à une alimentation déséquilibrée souvent trop riche en graines.
Si votre oiseau présente des plaques blanches dans la bouche, s’il a des problèmes pour respirer, des
troubles digestifs, boit et urine beaucoup, s’il a la peau sèche et se gratte, s’il a les yeux qui coulent,
si les œufs sont peu nombreux et malformés ou encore si le plumage prend une coloration
différente, tous ces signes peuvent faire penser à une carence en vitamine A. Un oiseau carencé a
besoin d’une injection et de modifier son régime. Pour éviter la carence, nourrissez votre oiseau avec
des végétaux riches en précurseurs de vitamine A comme les épinards, les brocolis, les carottes, les
pissenlits, les poivrons et les fruits rouges. Evitez de complémenter votre oiseau en vitamine A car un
excès est toxique.
92
Chlamydiose : c’est une maladie majoritairement respiratoire
transmissible à l’homme et très contagieuse. Elle peut être
transmise par les oiseaux sauvages. L’ara et l’amazone sont les plus
sensibles. Viennent ensuite les cacatoès et les loris puis en 3ème
position le gris du Gabon et le youyou du Sénégal.
Si votre oiseau est abattu et présente de la difficulté à respirer, des
bruits respiratoires, éternue ou tousse, il peut en être atteint. Ses
fientes peuvent être anormales : verdâtres, jaunâtres, grisâtres
voire absentes. Le traitement antibiotique est long (jusqu’à 2 mois)
304
et doit être commencé au plus tôt. Vous devez absolument isoler les oiseaux malades ou suspects et
désinfecter leur environnement ainsi que les objets qui ont été à leur contact. Pour prévenir la
maladie tout nouvel arrivant doit être mis en quarantaine.
Consultez la partie concernant les maladies contagieuses à l’homme pour la marche à suivre pour
vous protéger.
LIEN 5-3 vers les maladies transmissibles à l’homme
Coelomite à jaune d’œuf : cette inflammation se
produit lorsqu’un œuf se retrouve en dehors du tractus
reproducteur de l’oiseau suite à un traumatisme, un
excès de ponte ou un stress. Parfois cet œuf va se
résorber mais parfois le jaune est colonisé par des
bactéries et la maladie est alors plus grave. Si votre
oiseau est faible, perd l’appétit, a du mal à respirer à
305
cause de la compression créée par l’œuf ou a un gros
ventre distendu, il peut en être atteint. Il aura alors besoin d’un traitement et de soins de support. Il
est conseillé de le stériliser afin d’éviter les récidives et de poser un implant hormonal dans un
contexte de ponte chronique. Pour prévenir la maladie, évitez le stress chez votre oiseau et évitez de
le stimuler sexuellement : ne pas mettre de miroirs ni de nid, ne pas caresser le bas du dos ou le
ventre.
Dilatation du proventricule : c’est une maladie virale grave qui crée une
dilatation du tractus digestif, surtout des psittacidés mais chez d’autres
espèces d’oiseaux également. L’apparition est favorisée par un stress. Si
votre oiseau est abattu, régurgite, fait des fientes avec des aliments non
digérés, refuse de s’alimenter et a un ventre dilaté, il faut suspecter la
maladie. Les yeux et le cerveau peuvent aussi être atteints, l’inflammation
peut alors provoquer des mouvements anormaux voire des convulsions. Un
125
traitement anti-inflammatoire au long terme est nécessaire. Désinfectez
bien l’environnement, testez et mettez en quarantaine les nouveaux venus.
Gale : plusieurs formes existent selon les acariens parasites : gale des
pattes et du bec chez les psittacidés, surtout chez les perruches
ondulées, gale des pattes chez les passereaux et gale déplumante
chez toutes les espèces. La gale touche plutôt les jeunes et s’installe
en cas de mauvaise hygiène, de stress ou de maladie préexistante. La
gale forme des plaques gris-blanchâtre autour des narines, des yeux,
et du bec qui peut se déformer, s’allonger et gêner l’oiseau pour
126
manger.
Au niveau des pattes, la gale soulève les écailles jusque sous les doigts en aspect de mille-feuille et
les articulations peuvent être atteintes ce qui gêne l’oiseau pour se percher. La gale déplumante
atteint la base des plumes des psittacidés, passereaux et pigeons. Si votre oiseau s’arrache des
plumes ou les perd, si un manchon brun est présent à la base des plumes de duvet, il peut être
atteint de cette forme de gale. Pour prévenir l’infestation vous devez maintenir une bonne hygiène,
une bonne alimentation et effectuer une quarantaine pour tout nouveau venu.
93
Goutte : c’est une maladie grave due à un problème d’élimination des déchets des protéines
alimentaires par le rein, ils cristallisent et se logent dans les articulations et les organes. La goutte
peut s’installer si le régime alimentaire est trop riche en protéines, lors de carence en vitamine A ou
de déshydratation. Si votre oiseau s’appuie sur une seule patte puis sur l’autre, s’il a des difficultés à
se déplacer, se percher, saisir les objets ou voler et que ses ailes sont pendantes, il peut souffrir de
goutte articulaire. Si votre oiseau mange peu, n’urine pas, fait des fientes anormales ou vomit, il peut
souffrir de goutte viscérale et dans les 2 cas, il doit voir un vétérinaire. La guérison est difficile et
incomplète c’est pourquoi il est important de veiller aux bonnes conditions environnementales pour
prévenir la goutte.
Maladie de Pacheco : elle est due à un herpèsvirus et touche les perroquets et certaines perruches
(calopsitte et inséparable) et est souvent fatale. Elle atteint surtout les oiseaux d’élevage et peut
causer la mort subitement. Si les oiseaux sont abattus, anorexiques et font des fientes verdâtres, ils
peuvent en être atteints. Les oiseaux sains de l’élevage doivent prendre un traitement préventif et
un oiseau malade sera isolé à vie. Pour prévenir la maladie, désinfectez bien l’environnement et
évitez de mélanger les perroquets avec des conures car elles sont souvent porteuses du virus. Enfin
les nouveaux venus doivent être testés et être placés en quarantaine.
Maladie des plumes et du bec : c’est une maladie virale très contagieuse et souvent mortelle qui
touche les psittacidés. Les malades et testés positifs doivent être isolés à vie. Les nouveau-nés
atteints (surtout le gris du Gabon et le cacatoès) succombent de septicémie, alors que les plus âgés
présentent des pertes et malformations de plumes. Les griffes et le bec chez les cacatoès peuvent
aussi être déformés. Désinfectez bien l’environnement, testez et mettez en quarantaine les
nouveaux venus.
Mutilation des plumes (picage) : un oiseau qui abîme ou arrache ses plumes
souffre soit d’une maladie infectieuse, parasitaire, nutritionnelle… soit d’un stress
environnemental ou simplement d’ennui. Dans tous les cas, les causes (il y en a
souvent plus d’une) doivent être recherchées avec votre vétérinaire pour faire
cesser ce comportement destructeur, signe d’un mal-être. Il est important d’agir
vite car plus ce comportement s’installe, plus l’habitude est difficile à faire perdre à
l’oiseau. Assurez-vous de fournir un environnement riche en activités et
interactions qui respecte le rythme naturel de l’oiseau et une alimentation
équilibrée. Surtout, pour éviter de renforcer le picage, il ne faut pas gronder
l’oiseau, réagir à ce comportement, ni ramasser ses plumes devant lui.
127
Papillomes dermiques : ce sont des tumeurs bénignes de la peau chez les psittacidés qui peuvent
apparaître au niveau du cloaque, dans la bouche (fréquent chez les aras), près des yeux ou dans les
organes internes. Elles sont dues à un herpèsvirus contagieux c’est pourquoi il faut isoler les oiseaux
malades et ceux qui ont déjà eu des papillomes. Ces protubérances peuvent s’ulcérer et gêner
l’oiseau, une chirurgie est alors indiquée. L’état général des oiseaux est altéré et ils peuvent perdre
du poids et l’appétit, ou avoir de la diarrhée. Désinfectez bien l’environnement et prévoyez de tester
et de mettre en quarantaine les nouveaux venus.
Polyomavirose : c’est une maladie très contagieuse souvent fatale due à un virus très résistant,
retrouvée fréquemment dans les élevages de perruches ondulées et inséparables. Les jeunes
perruches, si elles ne succombent pas, peuvent avoir des hémorragies et trembler de la tête et du
cou avec des mouvements incoordonnés. Chez les plus âgées, les plumes tombent ou peuvent être
malformées. Chez les autres psittacidés, les jeunes ont en plus des symptômes digestifs comme de la
diarrhée ou des régurgitations, et respiratoires. Les plus âgés perdent parfois l’appétit, boivent plus
et sont sujets à des infections secondaires. Les pinsons, s’ils ne sont pas touchés par une mort
soudaine, présentent aussi un plumage de mauvaise qualité. Pour prévenir la maladie, désinfectez
bien l’environnement à la javel et évitez de mélanger les perruches avec les grands perroquets car ils
sont souvent porteurs du virus. Enfin les nouveaux venus doivent être testés et être placés en
quarantaine. Idéalement après un test positif, les locaux doivent rester vides pendant plusieurs mois.
94
128
Prolapsus du cloaque Une masse rougeâtre extériorisée
incluant différents organes peut apparaître au niveau du
cloaque. Cela peut être dû à une entérite, un problème de
ponte, une carence en calcium ou encore à des stimulations
sexuelles chez les cacatoès. Cela doit être traité au plus tôt
car il y a un risque de nécrose. N’y touchez pas et venez
consulter en recouvrant la partie concernée avec une
compresse humide. Pour prévenir le risque de prolapsus,
éviter de caresser votre oiseau sur le bas du dos et le ventre.
Rétention d’œufs Pour que la ponte se passe sans problème, il faut que la reproduction ait eu lieu
pendant la saison, que l’alimentation soit complète et que l’oiseau soit en bonne santé. Le problème
de rétention doit être pris en charge rapidement car les œufs peuvent comprimer les organes et
mettre en danger l’oiseau. Ainsi si vous remarquez que votre oiseau est abattu, ébouriffé, a un gros
ventre ou fait des fientes anormales, il faut consulter.
Toxiques Pour éviter l’accès aux substances toxiques suivez nos conseils de nutrition, ne donnez pas
de jouets métalliques, ne laissez pas l’oiseau en liberté sans surveillance et interdisez l’accès à la
cuisine. Ne fumez pas à côté de l’oiseau, n’utilisez pas de désodorisant ou d’encens et vérifiez la liste
des plantes toxiques.
Retrouvez ici la liste des substances toxiques fréquentes (non exhaustive) chez les oiseaux :
LIEN 5-4
TOXIQUES
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Aérosols, sprays et désodorisants : symptômes respiratoires.
Alcool : incoordination des mouvements, peut être fatal.
Allumettes : atteinte digestive et sanguine.
Antigel : faiblesse, incoordination des mouvements, augmentation de la quantité d’urine, cristaux
dans les reins, peut être fatal.
Arsenic : atteinte digestive, peut être fatal.
Avocat : anorexie, atteinte du cœur, œdèmes sous la peau, peut être fatal.
Chocolat : hyperactivité, vomissements, diarrhée, fientes foncées, convulsions, peut être fatal.
Clématite : inflammation de la peau et des muqueuses, salivation, diarrhée, troubles nerveux, peut
être fatal en 12 heures.
Coronille : tremblements, raideur, convulsion, peut être fatal.
Cuivre : anémie, faiblesse.
Désinfectant ménager : irritation, conjonctivite, problèmes respiratoires si inhalé.
Diffenbachia : incoordination, faiblesse, convulsions, régurgitations, diarrhée, respiration difficile,
irritation de la peau, fort taux de mortalité.
Digitale : troubles cardiaques pouvant entraîner la mort.
Engrais : difficultés respiratoires, muqueuses bleues, peut être fatal.
Essence : œdèmes, nécrose du foie, atteinte du cœur.
Feuille de chêne : anorexie, diarrhée, incoordination des mouvements, peut être fatal.
Gaz naturel : fatal très rapidement.
Graphite (des crayons de papier) : atteinte digestive.
Insecticide : atteinte digestive, tremblements, faiblesse, difficultés respiratoires, convulsions, peut
être fatal.
Laurier rose : plante irritante, diarrhée, vomissements, troubles cardiaques et nerveux.
Lupin : vomissements, incoordination, crampes, tremblements, respiration difficile, agitation,
dépression, coma.
Mercure : sang dans les urines, peut être fatal.
Monoxyde de carbone : muqueuses roses foncé et fatal très rapidement.
95
Muguet : vomissements, diarrhée, ralentissement cardiaque, crampes, respiration difficile,
insomnies.
Nicotine : hyperactivité, vomissements, diarrhée, fatal rapidement si la nicotine est avalée.
Conjonctivite, sinusite, toux, éternuements, mutilation des plumes, perte de poids si la nicotine est
respirée. Inflammation de la peau des pattes par contact.
Nitrate : difficultés respiratoires, muqueuses bleues, peut être fatal.
Persil : lésions de la peau, surtout au soleil.
Philodendron : faiblesse, vomissements
Plomb : atteinte neurologique, rénale, digestive et sanguine.
Poinsettia : tremblements, hypothermie, vomissement, toux.
Raticide : problèmes de coagulation, saignements, dépression, anorexie, peut être fatal.
Rhododendron : salivation, faiblesse, fièvre, ralentissement cardiaque, atteinte digestive,
pneumonie, peut être fatal.
Robinier : colique, fatigue, respiration difficile, problème d’équilibre, inflammation rénale.
Rhubarbe : convulsions, vomissements, contractions musculaires, diarrhée, somnolence, peut être
fatal.
Vigne vierge : prostration, vertiges, convulsions, paralysie postérieure, diarrhée, vomissements,
inflammation des muqueuses, arrêt cardiaque possible.
Zinc : atteinte neurologique, rénale, digestive et sanguine.
Sel : augmentation de la soif et de la quantité d’urine, dépression, tremblements, raideur,
mouvements anormaux, peut être fatal.
Sélénium : Un cas de mortalité rapporté.
Souffre (dans les fruits secs) : atteinte digestive et des reins.
Téflon : difficultés respiratoires, incoordination, faiblesse, convulsions, peut être fatal rapidement.
Variole : cette maladie virale peu fréquente peut toucher la peau des passériformes, amazones et
mainates, le système digestif des psittacidés, colombiformes et canaris. Elle peut être généralisée et
souvent fatale chez les canaris et pinsons, ou créer des tumeurs de la peau et pulmonaires chez les
passériformes et colombiformes. La variole cause des vésicules et croûtes qui peuvent s’infecter
autour des yeux, du bec et des pattes. Dans la forme diphtérique (digestive) les vésicules blanchâtres
sont sur la langue, dans la bouche et le tractus digestif. Les insectes peuvent la transmettre en
piquant et les oiseaux malades sont contagieux. Désinfectez donc bien l’environnement et mettez en
quarantaine les nouveaux venus.
Les oiseaux sont porteurs de bactéries qui peuvent être dangereuses pour l’homme en
particulier pour les enfants, personnes âgées et femmes enceintes, consultez la rubrique pour savoir
comment vous protéger :
LIEN 5-3
Chez les oiseaux, certaines bactéries, parasites et virus parfois non nuisibles
pour eux peuvent, en revanche, créer des maladies chez l’homme.
Elles sont transmises lorsque les mains ne sont pas lavées correctement après avoir touché l’oiseau
ou une partie de son environnement. Les fientes des oiseaux sont également contaminées et la
poudre de plumes contient des aérosols que les personnes à risque doivent éviter de respirer.
Les agents de maladie peuvent aussi être transmis en embrassant l’oiseau ou si celui-ci a pincé avec
son bec ou griffé.
Heureusement ces maladies peuvent être évitées en respectant le lavage des mains, de la cage et de
ses aménagements et en ne laissant pas l’oiseau se promener là ou vous préparez à manger.
Les enfants, personnes âgées, femmes enceintes et personnes immunodéprimés doivent
limiter les manipulations d’oiseaux et ne surtout pas les embrasser!
96
Si vous constatez des symptômes cités chez vous ou vos enfants, consultez votre médecin en lui
signalant que vous possédez des oiseaux.
Campylobacter : cette bactérie se trouve dans les fientes et objets souillés par celles-ci. Elle crée une
gastro-entérite avec fièvre. Attention chez les femmes enceintes il y a risque d’avortement. La
bactérie peut aussi se loger dans les articulations, le cerveau et le cœur.
Chlamydia : la bactérie provoque un syndrome grippal avec frissons, fièvre, maux de tête,
courbatures, insomnies, tremblements, une angine, parfois des signes digestifs, éruptions cutanées,
toux ou saignements de nez. Elle est transmise par contact direct, morsure ou inhalation d’aérosols.
Si cette maladie est diagnostiquée chez votre oiseau, les contacts avec les personnes à risque sont
interdits et il est conseillé de porter un masque lors des manipulations et du nettoyage de la cage.
Cryptosporidies : ces parasites se trouvent dans les fientes et objets souillés par celles-ci et elle peut
se contracter par contact avec l’oiseau. Elle provoque une forte gastro-entérite avec de la fièvre chez
les personnes à risque.
Colibacille : même si elle est rare, cette bactérie peut se trouver dans les fientes et objets souillés par
celles-ci et elle peut se contracter par contact avec l’oiseau. Elle provoque une entérite chez les
personnes contaminées.
Giardia : peu fréquent, ce parasite peut se trouver dans les fientes et objets souillés par celles-ci et
peut se contracter par contact avec l’oiseau. Le parasite provoque de la diarrhée avec douleur au
ventre, des nausées et une dégradation de l’état général avec une perte de poids, une mauvaise
santé de la peau et des cheveux.
Virus de la grippe aviaire : cette maladie virale peut causer de la fièvre, des maux de tête, de la toux,
une conjonctivite et de la fatigue passagère suite à un contact direct ou oculaire avec les sécrétions
d’un oiseau infecté.
Listeria : même si elle est rare, cette bactérie peut se trouver dans les aliments souillés et elle peut
se contracter par contact avec l’oiseau. Elle provoque un état grippal avec une conjonctivite chez les
adultes et une méningite chez les personnes immunodéprimées. Attention surtout aux femmes
enceintes car elle est dangereuse et crée des avortements, de la mortalité embryonnaire ou une
méningite chez le futur bébé!
Virus de la maladie de Newcastle : cette maladie virale est rarement trouvée chez les oiseaux de
compagnie mais ce virus qui se trouve dans les fientes peut être dangereux pour les enfants. Il
provoque une conjonctivite ou un syndrome grippal.
Microsporidies : ces agents infectieux présents dans les fientes provoquent principalement des
diarrhées mais aussi des conjonctivites et des problèmes respiratoires chez les personnes à risque.
Bactérie de la pseudo-tuberculose (Yersiniose) : la bactérie responsable peut se contracter par les
fientes ou en se frottant les yeux après avoir touché l’oiseau ou les objets souillés de son
environnement. Les hommes sont plus sensibles que les femmes et ils développent une
inflammation lymphatique entérique et un erythème noueux. Rarement, la maladie se généralise et
représente un danger vital.
Salmonelles : ces bactéries se trouvent dans les fientes et objets souillés par celles-ci. Elles peuvent
provoquer une gastro-entérite avec de la fièvre et parfois une méningite. La maladie peut se
généraliser, votre médecin doit la traiter sans attendre.
Bactérie de la tuberculose : même si elle est rare, la tuberculose peut être transmise à l’homme par
les oiseaux et crée des problèmes respiratoires. Un traitement est alors nécessaire.
97
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Lapin
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez le
lapin et nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 9-2
152
Prévention chez le lapin
Abcès dentaire : si votre lapin a des difficultés pour
manger, une déformation de la mâchoire ou de la face
comme par exemple un œil plus gros et qui coule, ou s’il
salive beaucoup, il est possible qu’il souffre d’un abcès
dentaire. Ceci est dû à une prolifération de bactéries entre
la gencive et une ou plusieurs dents. Cela se rencontre
chez les lapins souffrant de malocclusion des dents. Ces
bactéries détruisant les os adjacents à la dent il est
impératif de mettre en place un traitement antibiotique et
une chirurgie permettra de drainer l’abcès.
153
Pour prévenir la formation d’abcès, fournissez du foin à volonté pour l’usure des dents, peu de
granulés et prévoyez des visites de contrôle régulières (tous les 2 à 3 mois) chez le vétérinaire.
Accumulation de crottes molles (caecotrophes) : si votre lapin présente parfois des crottes
malodorantes collées sur l’arrière train mais est par ailleurs en pleine forme, il peut souffrir d’un
déséquilibre de la flore intestinale causé par une alimentation non équilibrée : trop de granulés et de
friandises, pas assez de fibres. Les lapins qui ne se dépensent pas assez ou qui sont en surpoids
peuvent avoir du mal à se nettoyer et présenter le même problème. Pour éviter cela, donnez du foin
en aliment de base et consultez nos conseils nutritionnels.
154
Boue dans la vessie : si les urines de votre lapin
paraissent épaisses, « crémeuses », ou si elles sont
absentes et si vous remarquez que la région génitale
et les cuisses sont souillées, il est possible que votre
lapin souffre d’un excès de calcium. Cela peut lui faire
mal au ventre, il ne mange plus et est abattu. Il faut
agir avant que l’état général ne se dégrade car lorsque
cette boue empêche l’urine de s’écouler, les reins ne
peuvent plus fonctionner normalement.
En prévention, évitez de donner trop de granulés, de foin de luzerne et de blocs minéraux. Vérifiez
que votre lapin boit suffisamment et fait de l’exercice tous les jours.
Calculs urinaires (urolithiases) : c’est très fréquent
chez le lapin qui a naturellement beaucoup de calcium
dans ses urines car il l’absorbe beaucoup. Lorsqu’il est
atteint, il essaye d’uriner fréquemment mais a des
difficultés, avec des plaintes. Du sang peut apparaître
dans l’urine. Le lapin peut être replié sur lui-même, ne
plus manger et ne plus vouloir se déplacer.
155
Un calcul dans le rein est douloureux et peut causer des problèmes de train arrière dans les
déplacements. Attention car si la production d’urine est impossible, c’est une urgence vitale et la
98
vessie doit être vidée sous anesthésie. Une analyse d’urine et de sang sont nécessaires au diagnostic,
et la radiographie permet de localiser les calculs minéralisés. Une chirurgie peut être recommandée
pour extraire les calculs obstructifs mais il y a souvent des récidives. Pour limiter ce risque, ne donnez
pas de foin de luzerne et des granulés trop riches en calcium ni de bloc minéral. Favorisez la prise de
boisson, sous forme d’eau minérale contenant peu de calcium, et l’exercice. Enfin, le lapin doit
disposer d’un endroit dédié à ses besoins sinon il se retiendra et des calculs auront tendance à se
former dans l’urine retenue.
156
Cheyletielle : cet acarien invisible peut causer des rougeurs, croûtes,
dépilation, pellicules (squames) et démanger. Si votre lapin présente ces
signes, il a besoin d’un traitement antiparasitaire et peut-être antibiotique si
les plaies sont surinfectées. Pour éviter ces problèmes de peau, prévoyez une
quarantaine et un traitement des nouveaux arrivants.
Conjonctivite infectieuse : si votre lapin a l’œil fermé, des écoulements et la conjonctive rouge, il
peut avoir une conjonctivite bactérienne (souvent due aux pasteurelles) ou plus rarement virale. Une
conjonctivite peut être associée à une irritation nasale, une atteinte des poumons et des
avortements. Votre lapin a besoin d’un collyre et d’un traitement antibiotique. Pour prévenir
l’irritation des yeux évitez d’utiliser des aérosols, des litières poussiéreuses et de fumer en présence
du lapin.
Diarrhée : le lapin peut être sujet aux entérites bactériennes (souvent dues aux pasteurelles),
parasitaires ou virales. La diarrhée est favorisée par un stress ou de mauvaises conditions d’entretien
(alimentaire, mauvaise hygiène, manque d’exercice). Dans tous les cas il faut traiter le lapin avant
qu’il ne se déshydrate et que son état général ne soit altéré. Pour prévenir l’apparition de diarrhée
soyez attentif à l’entretien et à la ration du lapin, isolez les animaux faibles pour limiter la contagion
et évitez de faire cohabiter le lapin avec un cochon d’Inde car les agents appelés cryptosporidies
hébergés par le lapin peuvent tuer le cochon d’Inde.
Dysbiose due aux antibiotiques : suite à certains traitements antibiotiques inadaptés ou de longue
durée, le lapin peut présenter de la diarrhée avec du mucus, de la faiblesse, ne veut plus manger ou
perd du poids. Cela est due à la destruction de la flore intestinale normale qui est remplacée par de
mauvaises bactéries à l’origine d’une entérite. Le lapin doit alors être hospitalisé car cela peut lui être
fatal. Pour éviter l’apparition de ce trouble ne donnez jamais d’antibiotiques à votre lapin sans avoir
consulté un vétérinaire auparavant.
157
Écoulements oculaires (dacryocystite) : lorsque votre lapin a l’œil
qui coule avec un écoulement épais et purulent et le coin de l’œil
irrité il souffre d’une inflammation du canal lacrymal. Ceci peut
arriver lorsque des débris sont présents ou qu’une racine dentaire
proche de l’œil est infectée. Il faut intervenir rapidement pour
désengorger le canal et traiter l’infection. En prévention, faîtes des
visites dentaires régulières chez votre vétérinaire et consultez les
conseils de prévention des abcès dentaires.
Entérite du lapereau : si vous venez d’adopter un lapin, il peut présenter un stress de sevrage ce qui
peut lui donner la diarrhée de façon profuse et provoquer une dégradation de l’état général. Le lapin
peut être prostré, couché sur le côté ou encore avoir le poil hirsute. C’est une urgence vitale car le
lapereau risque d’être en état de choc à cause de la prolifération bactérienne et de la déshydratation
causée par la diarrhée. Il faut l’apporter tout de suite chez le vétérinaire avec une bouillote dans la
boîte de transport. Afin d’éviter l’apparition d’entérite, procurez une hygiène irréprochable à votre
lapereau dès son arrivée et introduisez les légumes frais progressivement, une fois le stress de
l’adoption passé.
Entérotoxémie : cette maladie, qui peut être rapidement fatale, survient lorsque certaines bactéries
libèrent des toxines dans les intestins du lapin. Cela provoque une diarrhée profuse et brunâtre, des
99
ballonnements et le lapin est en mauvais état général : le poil est hérissé, il ne veut plus manger, se
déshydrate et sa température baisse. Les toxines sont libérées lorsque les bactéries se multiplient en
excès dans les intestins, soit suite à certains traitements antibiotiques, soit à cause d’une
alimentation trop sucrée et pauvre en fibres, ou encore en raison d’un changement brusque de
régime. Le stress et toute autre maladie concomitante créant une perte d’appétit sont également en
cause. Il faut agir vite pour réchauffer, hydrater et nourrir le lapin. En conséquence, n’utilisez jamais
d’antibiotiques sans ordonnance et fournissez du foin à volonté en ration alimentaire de base.
Fracture de vertèbre : ce problème touche la région la plus fragile de la colonne en bas du dos, suite
à un sursaut ou une manipulation inadaptée. Le lapin est alors paralysé du train postérieur, parfois
incontinent ou encore peut perdre la sensation à partir du bas du dos si la moelle épinière est
touchée, dans les cas graves. Cette affection représente souvent une urgence. Un traitement adapté
sera proposé selon la gravité de la fracture, il est long et contraignant pour le lapin qui doit rester en
repos complet en petite cage. Afin de prévenir la fracture, éviter tout stress ou grosse frayeur qui
pourrait faire sursauter le lapin et surtout manipulez-le toujours en sécurisant la zone du bas du dos,
comme décrit dans nos conseils de manipulation.
Gale de l’oreille (otacariose) : l’acarien en cause est
responsable de la formation de croûtes en feuillets dans
l’oreille qui peuvent aller jusqu’au cou et qui démangent le
lapin. Il se secoue la tête et cela peut provoquer un
hématome de l’oreille (othématome). Cette maladie est très
contagieuse. Si votre lapin a une gale des oreilles il a besoin
de recevoir un traitement antiparasitaire avant qu’il ne
développe une otite.
Lavez-vous bien les mains après avoir manipulé un lapin
158
atteint et traitez tous les lapins de la maison en prévention.
Gros œil (exophtalmie) : si un globe oculaire sort de son orbite, votre lapin souffre
possiblement d’abcès dentaire, reportez-vous au paragraphe de cette maladie. Si les 2
yeux sont touchés, il s’agit plutôt d’une tumeur thoracique gênant la circulation du sang
des yeux au cœur et faisant compression sur les globes oculaires. C’est l’imagerie qui
permettra de trouver la cause pour adapter le traitement.
159
Inflammation de l’œil (uvéite) : si la cornée de l’œil du lapin a un aspect voilé avec un possible abcès,
associés à une inflammation générale de l’œil, un abattement, voire des signes dentaires ou
respiratoires, il souffre d’une inflammation de la chambre antérieure de l’oeil (uvéite). Plusieurs
causes existent : un traumatisme de l’œil, une tumeur ou un diabète (rare) associés à une migration
de germes pasteurelles, ou encore le parasite Encephalitozoon cuniculi. Consultez dès l’apparition
de voile ou de tache suspecte sur l’œil, ainsi que lors de signes respiratoires ou dentaires pour éviter
l’apparition d’une complication en uvéite.
Infection de l’utérus (pyomètre et métrite) : Cette infection est fréquente chez les jeunes mères
après naissance des petits. La lapine a alors des écoulements, de la fièvre, un gros ventre, elle ne
mange plus et est abattue. Une chirurgie avec stérilisation est alors nécessaire. Pour éviter cette
infection, faites stériliser votre lapine avant l’âge d’un an. Si votre lapine a eu des petits mort-nés il
faudra la surveiller de près dans les jours qui suivent la naissance car c’est un facteur de risque. Enfin,
évitez les compléments vitaminés car un excès de vitamines serait impliqué dans l’apparition de
cette infection.
100
Infection par les larves de mouches (myiase) : cette infection se
produit parfois chez le lapin qui a accès à l’extérieur en période de forte
chaleur. Le lapin est abattu et a des plaies malodorantes contenant des
asticots. Il faut agir vite car les larves se nourrissent de la peau du lapin
puis des organes sous-jacents. La maladie devient grave avant 48
heures. Un nettoyage sous anesthésie est nécessaire ainsi que des
traitements anti-douleur et antibiotique.
160
Afin d’éviter ce parasitisme, vérifiez que la région anale de votre lapin est bien propre et que sa peau
ne présente pas de plaies préexistantes, auquel cas ne le laissez pas sortir. La litière doit être très
propre et les transitions alimentaires douces pour éviter le risque de diarrhée. Enfin, un lapin en
surpoids étant prédisposé, consultez nos conseils nutritionnels pour le garder en pleine forme.
Insuffisance rénale : si votre lapin est abattu, ne mange plus, boit et urine beaucoup, perd du poids,
a des troubles digestifs ou des lésions dans la bouche, il peut souffrir d’insuffisance rénale. Il existe
de nombreuses causes pouvant altérer les reins dont E. cuniculi et les calculs rénaux. C’est une
maladie qui peut être grave surtout si elle est installée depuis un moment. Ainsi, pour la prévenir,
donnez beaucoup de foin et de légumes à votre lapin, mais pas de feuilles de betterave qui sont trop
riches en oxalates et contribuent à la formation de calculs d’oxalate de calcium. Dès que vous
constatez que votre lapin boit et urine plus, consultez le vétérinaire.
Maladie hémorragique virale : cette maladie contagieuse est mortelle et induit des saignements
visibles au niveau du nez et dans les selles. Le lapin atteint ne mange plus, il peut avoir du mal à
respirer, les muqueuses bleues, des convulsions, ou succomber subitement. L’issue est toujours
fatale et il n’existe pas de traitement, heureusement le vaccin est efficace (vaccin V.H.D.) et se fait
tous les 6 mois chez les lapins en bonne santé.
161
Malocclusion dentaire : la pousse anormale des dents peut
empêcher le lapin atteint de se nourrir normalement car les
dents sont alors mal alignées. Cela peut être congénital ou
génétique mais aussi dû à une ration pauvre en foin et trop
riche en granulés. Un manque d’exposition aux U.V. du soleil
contribue également. Si votre lapin a du mal à s’alimenter,
salive, ne se toilette pas bien, perd des poils au niveau du
menton, du cou ou des pattes avants, il peut en souffrir. La
mandibule peut être déformée et les yeux peuvent couler. Le
vétérinaire réalise alors un parage dentaire sous anesthésie
générale.
Votre rôle clé consiste à fournir du foin à volonté et des légumes verts frais et de faire un contrôle
régulier des dents 3 à 4 fois par an. Ne faites pas se reproduire des lapins atteints de malocclusion.
Myxomatose : cette maladie virale provoque soit des nodules sous la peau
appelés myxomes (surtout sur la tête et les pattes), soit une forme
respiratoire avec les paupières gonflées, une conjonctivite et des
écoulements des yeux et du nez. Le virus est transmis par des piqûres de
moustiques et de mouches. Il n’y a pas de traitement pour tuer le virus
mais un antibiotique permet de contenir les infections bactériennes
secondaires. Heureusement le vaccin, à faire tous les 4 à 6 mois chez les
lapins en bonne santé existe. Attention, il ne doit pas être fait chez les
lapines gestantes. Comme le stress peut activer l’apparition de la maladie,
veillez à maintenir votre lapin dans un environnement calme.
162
101
Œil purulent (kératite ulcérative) : lorsque la cornée de l’œil est
abîmée par un traumatisme par exemple, elle peut s’infecter et une
substance blanchâtre apparaît sur l’œil, il y a un écoulement purulent
et les paupières sont rouges car elles sont inflammées. Si votre lapin a
un œil d’apparence douteuse, il a probablement besoin d’un
traitement ophtalmologique et général. Si votre lapin présente en plus
un gros œil ou un torticolis, il faut consulter rapidement car les lésions
163
s’installent vite. Pour garantir la santé des yeux du lapin, évitez les
litières poussiéreuses et de l’exposer aux fumées.
Pasteurelle : cette bactérie crée souvent des problèmes
respiratoires ou des otites contagieuses. Si votre lapin a les yeux
et le nez qui coulent, des croûtes blanchâtres sur le nez et
éternue, il peut souffrir d’une pasteurellose. Chez le lapin adulte
les poumons peuvent être touchés et cela provoque des
difficultés respiratoires, de la fatigue, des pertes d’appétit et de
poids. Lorsque les pasteurelles provoquent des otites le lapin a
parfois la tête penchée et des problèmes de perception de
l’équilibre. Le traitement est long avec des récidives et parfois
nécessite une hospitalisation sous dioxygène.
164
La bactérie s’active et déclenche la maladie à la faveur d’un stress, surveillez donc bien les
paramètres de l’environnement tels que la température, l’humidité, la propreté et l’alimentation.
Otite (syndrome vestibulaire) : si votre lapin a la tête penchée, perd
l’équilibre, fait des roulades et a les yeux qui oscillent, il souffre
probablement d’une otite (souvent due à E. cuniculi, parfois à des
pasteurelles). La bulle du tympan est alors touchée et doit être drainée en
chirurgie. Ainsi dès que vous voyez votre lapin pencher anormalement la
tête sur un côté, venez consulter sans attendre.
Pododermatite : si votre lapin a le dessous des pattes rouge, chaud et enflé, ou avec des zones
inflammatoires arrondies, s’il se tient anormalement et refuse de se déplacer, il souffre de
pododermatite. De nombreux lapins en souffrent car ils n’ont pas de coussinets mais une simple
couche de poils protectrice. Il faut agir rapidement avant que le stade d’ulcération et de tumorisation
ne commence. Veillez à ce que votre lapin fasse de l’exercice dans un parc et placez une litière de
chanvre sèche et propre ou un substrat de type « drybed ». Les fonds de cage grillagés sont à
proscrire.
Stase digestive : le ralentissement du transit digestif se reconnaît
lorsque les selles sont plus petites, en chapelet ou même absentes, à
une baisse d’appétit et parfois à des ballonnements et des
grincements de dent. Le lapin doit être hospitalisé pour être nourri,
réhydraté et pour stimuler son transit digestif médicalement. Comme
les animaux en surpoids sont prédisposés, pesez votre lapin souvent
avec la même balance, ne donnez pas de friandises du commerce
mais du foin à volonté. Brossez votre lapin au printemps pour éviter
qu’il n’avale des boules de poils et faites le sortir dans un parc
sécurisé tous les jours pour qu’il fasse de l’exercice.
166
Teigne : ce champignon microscopique provoque des pertes de poils sur la tête, les
oreilles et les pattes, des croûtes, des squames, la peau est rouge et parfois elle
démange. Cela peut toucher tous les mammifères et concerne surtout les jeunes.
Après diagnostic, le lapin doit recevoir un traitement anti-fongique par voie générale et
sur la peau pendant plusieurs semaines. Veillez à l’hygiène de l’environnement du
lapin et lavez-vous bien les mains car la teigne est transmissible à l’homme.
302
102
Tumeur de l’utérus (adénocarcinome) : Si votre lapine n’est pas
stérilisée, présente des écoulements de sang, des mamelles plus
grosses, ne veut plus manger, a une masse à la palpation du
ventre, ou change de comportement (dépression, agression), elle
peut souffrir de tumeur de l’utérus comme plus de la moitié des
lapines non stérilisées de plus de 4 ans. La tumeur doit être
retirée au plus tôt avant dissémination de celle-ci car elle évolue
en métastases pulmonaires, et la lapine est stérilisée en même
167
temps. Pour éviter de faire courir ce risque à votre lapine, faites-la stériliser idéalement avant son
premier anniversaire.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Furet
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez le
furet et nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème.
LIEN 10-2
Prévention chez le furet.
Calculs urinaires (urolithiases) : si votre furet a du sang dans les urines, urine souvent avec difficulté
et se plaint, s’il est recroquevillé, refuse de se déplacer ou au contraire est agité, il peut avoir des
calculs dans les reins ou le tractus urinaire. Son état général risque de s’altérer avec des pertes
d’appétit et de poids. Attention, si votre furet n’arrive pas du tout à uriner, c’est une urgence vitale.
Comme les calculs arrivent souvent chez les furets qui mangent des croquettes pour chats, trop de
végétaux ou ne boivent pas assez, veillez à respecter nos conseils nutritionnels et faites faire des
sorties quotidiennes sous surveillance à votre furet pour favoriser l’exercice.
169
Chaleurs prolongées (hyperoestrogénisme) : lorsque les chaleurs durent plus d’un
mois car il n’y a pas eu d’accouplement, la furette a la vulve gonflée, des
écoulements vaginaux, perd ses poils symétriquement sans démangeaison
associée. Elle a les muqueuses pâles car un excès d’œstrogènes provoque de
l’anémie. Elle peut avoir du sang dans les selles, être faible et paralysée du train
arrière. Pour prévenir les conséquences de cet excès d’hormones, il faut stériliser
médicalement les furettes dès la puberté par pose d’un implant.
Chute de poils (alopécie) : des parasites sur la peau, des carences alimentaires, un
problème hormonal ou certaines tumeurs peuvent provoquer une chute de poils.
C’est pourquoi il est recommandé de stériliser les furets, de traiter régulièrement
tous les animaux et l’environnement avec un antiparasitaire adapté et de fournir une
alimentation équilibrée avec suffisamment de protéines et matières grasses.
170
Corps étranger digestif - Ce problème est une urgence et est traité dans l’onglet urgences du furet rubrique vomissements. Si votre furet a avalé un petit objet (jouet, mousse, cacahuète, gomme,
boule de poils…) celui-ci peut créer une obstruction intestinale. Le furet atteint ne veut plus manger,
fait des mouvements des pattes avant vers la gueule et mâche dans le vide car il a la nausée. Il salive
beaucoup, vomit et peut faire des selles noires et irrégulières, voire pas de selle du tout. Cela
nécessite une chirurgie rapidement, sauf si c’est une boule de poils (trichobézoard) car elle peut
transiter à l’aide d’un laxatif. Pour éviter l’ingestion de corps étranger suivez ces règles simples : ne
laissez pas le furet sortir sans surveillance et ramassez les objets qu’il pourrait avaler. Ne donnez
103
jamais de traitement qui pourrait aggraver les choses sans ordonnance. Pour les furets très poilus il
existe une pâte appétente qui peut aider le transit des poils.
Entérite catarrhale épizootique : si votre furet a une diarrhée sévère verdâtre et muqueuse, il a
probablement attrapé cette maladie virale très contagieuse lors d’une sortie ou suite à l’introduction
d’un autre furet. Si cela est pris à temps la récupération après hospitalisation est bonne. Les furets
atteints doivent être isolés pendant plusieurs semaines et leur environnement désinfecté. Pour
éviter de faire courir ce risque à votre furet, évitez tout contact avec les furets dont vous ne
connaissez pas l’état de santé.
Faiblesse des postérieurs : si votre furet n’a plus sa posture caractéristique en arc quand il marche,
se déplace en chancelant du train arrière ou encore chute, ce sont des signes d’une faiblesse
généralisée. Cela est souvent dû à une autre maladie préexistante qui provoque une hypoglycémie.
Vous devez consulter pour que des analyses soient réalisées afin de connaître l’origine de
l’hypoglycémie.
Gale des oreilles (otacariose) : cette maladie très fréquente est due à un acarien et est
peu perceptible chez le furet car on peut ne voir que du cérumen noirâtre dans
l’oreille, ce qui arrive parfois en temps normal. Simplement, le furet se gratte parfois
l’oreille. Pour prévenir l’apparition, traitez régulièrement tous vos carnivores avec des
antiparasitaires adaptés sur conseil vétérinaire.
303
Gastro-entérite éosinophilique : si votre furet a la diarrhée, vomit, ne veut pas manger et maigrit, il
peut souffrir d’une forme d’entérite allergique. Elle peut être due à une allergie alimentaire ou à la
présence de parasites intestinaux. Pour l’éviter, rappelez-vous que votre furet a besoin d’une
alimentation équilibrée et d’être vermifugé régulièrement.
Grippe : Si votre furet a de la fièvre, tousse, le nez et les yeux qui coulent et ne veut plus manger, il
peut avoir la grippe. Si c’est bénin le furet guérit en une semaine avec un traitement mais s’il est
jeune ou déjà affaibli la grippe peut se compliquer en pneumonie parfois sévère. Comme la grippe
est transmissible entre le furet et l’homme, lavez-vous les mains et évitez les contacts avec le furet
si vous avez des symptômes de la grippe. Il n’y a pas de vaccin pour le furet mais vous pouvez vous
faire vacciner pour vous protéger, sur avis de votre médecin.
Hypoglycémie (insulinome) : des épisodes d’hypoglycémie
caractérisés par de l’abattement, un refus de manger, de la
salivation, des bâillements, une faiblesse postérieure ou encore des
convulsions peuvent être dus à une tumeur du pancréas appelée
insulinome. Ne donnez pas de sucreries à votre furet car elles
favorisent l’apparition de cette maladie, surtout chez les furets de
plus de 3 ans.
175
La maladie ne se guérit pas mais est améliorée par le retrait chirurgical de la partie du pancréas
atteinte par la tumeur. Un traitement médical est ajouté pour allonger l’espérance de vie du furet. En
cas de crise d’hypoglycémie votre furet doit être hospitalisé, appliquez lui du miel sur les gencives et
apportez-le en urgence. En prévention, une cuillère à café de levure de bière peut être saupoudrée
sur la ration du furet car elle aide à stabiliser la glycémie. Enfin le furet doit avoir une nourriture
adaptée à disposition jour et nuit.
176
Inflammation de l’œsophage et de l’estomac : cela est fréquent et
douloureux. C’est souvent la bactérie Helicobacter qui est responsable de
reflux de l’estomac. Cela est aggravé par une alimentation inadaptée ou un
stress. La gastrite donne la nausée, manifestée par des vomissements, une
baisse d’appétit ou des grincements de dents, de la salivation et des
mouvements des pattes avant vers la gueule. Des selles molles et noires sont
signes d’un saignement digestif. Si votre furet montre de tels signes, associés
ou non à une perte de poids ou une baisse de forme, vous devez consulter.
Pour prévenir cette affection, donnez une alimentation équilibrée, supprimez
les sources de stress et consultez rapidement en cas de perte d’appétit.
104
Insuffisance rénale : si votre furet est abattu, ne mange plus, boit et urine beaucoup, perd du poids,
a des troubles digestifs ou des lésions dans la bouche, il peut souffrir d’insuffisance rénale. Il existe
de nombreuses causes pouvant altérer le fonctionnement des reins, dont les calculs rénaux, les
infections urinaires et les tumeurs. C’est une maladie qui peut être grave surtout si elle est installée
depuis un moment. Dès que vous constatez que votre furet boit et urine plus que d’habitude,
consultez le vétérinaire. Si votre furet a déjà consulté pour cette raison, le taux de protéines de sa
ration doit être diminué.
Lymphome : cette tumeur grave, fréquente chez le furet, est aiguë chez les jeunes de moins d’un an
et chronique chez les furets adultes. Le furet atteint est en mauvais état général, abattu, présente un
gros ventre, le pelage hirsute, des masses sous la peau et il mange moins. Il peut avoir des problèmes
respiratoires, chanceler de l’arrière-train et avoir les yeux plus gros car ils sortent des orbites. Un
traitement qui ralentit la progression de la maladie existe pour une meilleure qualité de vie, mais le
traitement est long. Si vous remarquez des boules sous la peau du furet ou un des signes
précédemment décrits, votre furet doit être vu par un vétérinaire.
Maladie aléoutienne : c’est une maladie rare, virale et contagieuse, transmise par contact ou par les
urines, les selles et la salive d’un furet malade, ou non malade, mais porteur du virus. Le furet malade
est abattu, a une fonte musculaire, il perd l’appétit, maigrit et fait de la diarrhée avec du sang. Il a
aussi des problèmes respiratoires, une faiblesse de l’arrière train et peut trembler ou avoir des
convulsions. Malheureusement, une fois déclarée la maladie est fatale et le traitement sert alors à
limiter les complications. Tout nouveau furet acheté devrait être testé, issu d’un élevage indemne et
placé en quarantaine avant d’être mis en contact avec d’autres furets. Ainsi, lors de rassemblements
de furets, il faut respecter certaines règles d’hygiène.
Maladie cardiaque (cardiomyopathie dilatée) : cette malformation du cœur est connue chez
quelques furets. Elle peut provoquer des pertes d’appétit et de poids, des épisodes de détresse
respiratoire, une faiblesse du train arrière et des chutes. La présence de l’un de ces signes chez votre
furet doit vous pousser à consulter. Après diagnostic par imagerie, un traitement médical visant à
améliorer le confort de vie de votre furet sera mis en place.
Maladie de carré : cette maladie virale rare du chien est
transmissible au furet par contact ou par les aérosols de
l’air ambiant. Lorsqu’il est atteint, le furet a des
symptômes respiratoires (toux, écoulements), nerveux
(torticolis, vacillements), digestifs (diarrhée) et des
problèmes de peau : des croûtes autour des lèvres et des
narines et un épaississement des coussinets.
172
La maladie ne se guérit pas mais on peut la soulager par un traitement de soutien. Heureusement un
vaccin existe, il est à réaliser à partir de l’âge de 2 mois puis tous les ans. Le chien doit être aussi
régulièrement vacciné. Parfois, le furet peut être sujet à une réaction vaccinale c’est pourquoi il y a
un délai de surveillance de 30 minutes chez le vétérinaire après l’injection.
177
Maladie surrénalienne : si votre furet a plus de 3 ans et a été
stérilisé par chirurgie, il peut un jour développer cette maladie.
Les hormones responsables de la maladie sont en excès et
provoquent une chute de poils, une odeur forte, une perte de
poids, de l’agressivité, un gonflement de la vulve chez les femelles
avec des écoulements et parfois des démangeaisons.
D’autres causes comme le surpoids ou l’éclairement quotidien trop important sont impliquées. C’est
pourquoi il faut respecter une durée maximale de 12 heures de lumière par jour, une alimentation
sans friandise sucrée et une pose d’implant anti-hormonal est conseillée.
105
Puces et poux (pulicose et phtiriose) : ces parasites peuvent provoquer des pertes de poils, des
pellicules (squames) ou ne rien laisser paraître. Les puces peuvent être attrapées via un chat ou un
chien et transmettre des parasites intestinaux. Ainsi afin d’éviter ce parasitisme, appliquez des
pipettes d’antiparasitaires adaptées au furet, sur la peau (spot-on) régulièrement et traitez vos
chiens, chats et furets pour avoir une protection continue. Pensez également à traiter votre
environnement sous les meubles après passage de l’aspirateur, sur le canapé et les endroits auxquels
vos animaux ont accès.
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique peu fréquent provoque des pertes de
poils d’abord sur la tête, les oreilles et les pattes, des croûtes, des pellicules (squames), la peau est
rouge et parfois elle démange. Cela peut toucher tous les mammifères, surtout les jeunes, femelles
gestantes et animaux malades. Après le diagnostic, le furet doit recevoir un traitement anti-fongique
par voies générale et locale pendant plusieurs semaines. Veillez à l’hygiène de l’environnement du
furet et lavez-vous bien les mains car la teigne est transmissible à l’homme.
Tumeur de la peau : le mastocytome est la tumeur de peau la plus fréquente chez le
furet. Elle ressemble à une verrue rose à rouge avec parfois des croûtes. La tumeur
peut aussi prendre une forme de plaque avec une zone délimitée sans poils ou plus
rarement se généraliser. La tumeur doit être retirée en chirurgie, qui donne souvent
de bons résultats. Si vous notez une masse qui grossit ou une croûte qui persiste,
cela doit vous pousser à consulter.
178
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Cochon d’Inde
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrés chez le
cochon d’Inde et nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème.
LIEN 11-2
Prévention chez le cochon d’Inde.
180
Calculs urinaires (urolithiases) - Cette maladie est une urgence en
l’absence de production d’urine. Les femelles cochon d’Inde de plus de
3 ans y sont prédisposées ainsi que les animaux qui ont une cystite.
Lorsque le cochon d’Inde est atteint, il essaye d’uriner fréquemment
mais a des difficultés, avec des plaintes et du sang peut apparaître dans
l’urine. Il peut être replié sur lui-même, ne plus manger et ne plus
vouloir se déplacer. Un calcul dans le rein est douloureux et peut causer des problèmes de train
arrière dans les déplacements. Attention, car si la production d’urine est impossible c’est une
urgence vitale et la vessie doit être vidée sous anesthésie. Une analyse d’urine et de sang sont
nécessaires au diagnostic, et la radiographie permet de localiser les calculs minéralisés. Une chirurgie
peut être recommandée pour extraire les calculs obstructifs mais il y a souvent des récidives. Pour
limiter ce risque, ne donnez pas de foin de luzerne et des granulés trop riches en calcium ni de bloc
minéral. Favorisez la prise de boisson et l’exercice.
Carence en vitamine C (scorbut) : le cochon d’Inde ne peut pas
synthétiser cette vitamine. Ainsi, il doit en trouver dans son alimentation
tous les jours. Les signes suivants apparaitront dès 15 jours de carence :
des écoulements des yeux et du nez, des problèmes dentaires, des selles
molles, une rougeur du dessous des pattes (pododermatite) et des
infections bactériennes. Les jeunes peuvent être paralysés du train
arrière, avoir mal aux articulations et à la mâchoire. Veillez à donner des
181
106
végétaux riches en vitamine C à votre cochon d’Inde ou une supplémentation quotidienne à la
pipette dans la bouche.
Chute de poils (alopécie) : les raisons pour lesquelles un
cochon d’Inde perd ses poils sont nombreuses : des
parasites, des carences en vitamines, un stress de
dominance ou une anxiété, des kystes aux ovaires chez les
femelles ou encore une tumeur de la peau. Le vétérinaire
doit réaliser divers examens pour en établir l’origine.
182
Quoi qu’il en soit pour prévenir la chute de poils, séparez les animaux en cas de dominance,
fournissez un environnement riche et une alimentation équilibrée et vitaminée. Traitez le cochon
d’Inde et les autres animaux contre les parasites régulièrement.
301
Conjonctivite infectieuse : si votre cochon d’Inde a l’œil fermé,
des écoulements blanchâtres et la conjonctive rouge, il peut
avoir une conjonctivite bactérienne (souvent due à des
bordetelles, des chlamydies ou des streptocoques) ou plus
rarement virale. Une conjonctivite peut être associée à une
irritation nasale et une atteinte des poumons avec une
difficulté respiratoire. Votre cochon d’Inde a besoin d’un collyre
et d’un traitement antibiotique, voire d’un aérosol pour
soulager les voies respiratoires. Pour prévenir l’irritation des
yeux évitez d’utiliser des aérosols, des litières poussiéreuses et
de fumer en présence du cochon d’Inde.
Coup de chaleur - Cette maladie est une urgence. Lorsque
la température ambiante dépasse les 27°C dans son
environnement à cause d’un radiateur, d’une exposition au
soleil sans ombre ou d’une cage mal aérée, le cochon d’inde
a des difficultés à s’adapter et peut présenter des signes
graves. C’est une urgence qui nécessite hospitalisation. Les
animaux atteints ont de la fièvre, une respiration rapide, ils
peuvent saliver, trembler, convulser voire tomber dans le
183
coma. Des saignements ou de la diarrhée sont possibles. Le cochon d’Inde est abattu, a les
muqueuses pâles et les oreilles rouges. Si ces signes se déclarent, enroulez votre cochon d’Inde dans
un linge humide froid et apportez-le chez le vétérinaire. Pour prévenir ce risque, placez la cage, autre
qu’en plastique, dans une pièce fraîche et aérée l’été et contrôlez la température ambiante avec un
thermomètre. Evitez les sources de stress, le surpoids et l’exercice (roue et sorties aux heures
chaudes) qui favorisent l’apparition du coup de chaleur.
Diarrhée (entérite) : cette maladie infectieuse ou parasitaire est souvent favorisée par de mauvaises
conditions d’entretien ou d’alimentation, et plus ou moins grave selon l’affaiblissement. Le cochon
d’Inde atteint peut développer d’autres troubles comme la déshydratation, un amaigrissement, une
atteinte de l’œil. Une culture de selles est utile pour identifier l’agent responsable et adapter le
traitement. Pour l’éviter séparez les animaux faibles, ne mélangez pas les cochons d’Inde avec les
lapins qui peuvent leur transmettre des cryptosporidies et vérifiez les conditions d’entretien.
Dilatation de l’estomac (tympanisme) - Cette maladie est
une urgence. Des ballonnements arrivent souvent après une
ingestion de nourriture déséquilibrée : trop de végétaux frais
d’un coup, trop sucrée. Ils peuvent s’accompagner de
diarrhée, de difficultés respiratoires et sont très douloureux.
Le cochon d’Inde doit être hospitalisé pour recevoir un
traitement anti-douleur puissant ainsi qu’un antibiotique,
voire une vidange de l’air accumulé en urgence.
184
107
Dans tous les cas il doit être pris en charge avant l’état de choc car cela peut être fatal : le cœur bat
alors très vite et les gencives sont bleutées. Pour prévenir le tympanisme, introduisez chaque
nouveau légume progressivement, en vérifiant comment le transit du cochon d’Inde le tolère.
Consultez dès que vous remarquez un gros ventre chez votre animal abattu.
Entérotoxémie : cette maladie, qui peut être rapidement fatale, survient lorsque certaines bactéries
libèrent des toxines dans les intestins du cochon d’Inde. Cela provoque une diarrhée profuse et
brunâtre, des ballonnements et un mauvais état général : le poil est hérissé, il ne veut plus manger, il
se déshydrate et sa température baisse. Les toxines sont libérées lorsque les bactéries se multiplient
en excès dans les intestins, soit suite à certains traitements antibiotiques, soit à cause d’une
alimentation trop sucrée et pauvre en fibres, ou encore suite à un changement brusque de régime.
Le stress et toute autre maladie concomitante créant une perte d’appétit sont également en cause. Il
faut agir vite pour réchauffer, hydrater et nourrir le cochon d’inde. En conséquence, n’utilisez jamais
d’antibiotiques sans ordonnance et fournissez du foin à volonté en ration de base.
Excès de sébum (hyperséborrhée) : sous influence hormonale, la glande de la croupe du cochon
d’Inde mâle peut sécréter trop de sébum jaune à orangé qui colle aux poils et peut démanger.
Vérifiez si votre cochon d’Inde fait sa toilette et si vous avez un doute sur un pelage graisseux,
consultez votre vétérinaire. Il prescrira un soin contre l’excès de sébum et vérifiera qu’il n’y a pas de
surinfection suite au grattage.
Gale : cet acarien, qui creuse des galeries dans la peau, démange énormément et le
grattage provoque des lésions importantes et une altération de l’état général. Les
démangeaisons peuvent se déclarer suite à un stress. Attention, car c’est rarement
mais parfois contagieux pour l’homme. Le traitement doit être réalisé rapidement
car la gale peut provoquer le décès de l’animal en quelques semaines.
185
Pseudo-gale : cet acarien qui vit à la base du poil crée des démangeaisons comme
lors de gale, moins sévères toutefois. Le traitement est semblable à celui de la gale.
Ganglion de taille augmentée (lymphadénite cervicale) : si une masse apparaît en
arrière de la mandibule de votre cochon d’Inde, cela peut être dû à la présence
anormale de bactéries migrant depuis la bouche, en générale lors de malocclusion
dentaire. Ces bactéries sont responsables de la formation d’un abcès avec du pus qu’il
faut retirer chirurgicalement. En prévention, veillez à donner du foin pour le limage
naturel des dents et faites un suivi dentaire 3 à 4 fois par an chez votre vétérinaire.
186
Infection des mamelles (mammite) : lorsque les mamelles de la femelle cochon d’Inde prennent une
coloration rouge, sont gonflées, chaudes et douloureuses, puis deviennent froides et évoluent vers
une coloration bleutée, une infection est en cause. Elle fait souvent suite à l’allaitement de petits
mais peut être due à une souillure des mamelles par une litière sale. Comme l’infection peut se
propager dans le lait, les petits et la mère doivent être séparés puis hospitalisés. Pour prévenir
l’infection, surveillez régulièrement les mamelles de votre cochon d’Inde et veillez à utiliser une
litière peu abrasive et propre.
Infection respiratoire - La détresse respiratoire est une urgence - : les petits
mammifères comme les cochons d’Inde sont très sensibles aux bactéries
qui infectent le système respiratoire comme les bordetelles, pasteurelles et
streptocoques. Si votre animal a du mal à respirer, éternue ou présente des
écoulements du nez et des yeux, l’on peut suspecter un problème
respiratoire associé ou non à un problème dentaire.
187
Attention, si la difficulté à respirer est importante, avec la bouche ouverte, c’est une urgence. Le
vétérinaire apportera du dioxygène, un traitement antibiotique et des aérosols au besoin. Comme
cette maladie est favorisée par le stress, des courants d’air, une litière humide ou poussiéreuse,
108
veillez aux conditions d’entretien de votre cochon d’Inde de près. Ne laissez pas un cochon d’Inde et
un lapin ensembles car le lapin peut transmettre des bactéries Bordetella.
Kystes aux ovaires : si votre cochon d’Inde femelle a plus d’un an
et demi et n’est pas stérilisée, elle a un fort risque de présenter
des kystes aux ovaires. Cela crée de l’abattement et une perte
d’appétit, accompagnée ou non d’un gros ventre et de sang dans
les urines. La femelle atteinte peut aussi faire une grossesse
nerveuse ou perdre ses poils sur les flancs. Ces kystes aux ovaires
peuvent être retirés par la stérilisation chirurgicale, mais comme
ils peuvent aussi s’accompagner de tumeurs du tractus génital, il
est conseillé de réaliser une stérilisation préventive.
188
Quoi qu’il en soit, si vous constatez un gros ventre douloureux associé ou non à une chute de poils
chez votre cochon d’Inde femelle, il est important de consulter.
Lipidose du foie (hépatique) : c’est une surcharge de graisse dans le foie qui survient lorsqu’un
animal en surpoids ou une femelle gestante, arrête soudainement de s’alimenter. Si votre cochon
d’Inde ne mange pas du tout depuis toute une journée, il faut lui donner une alimentation forcée de
type granulés humidifiés écrasés ou du Critical Care herbivore et l’apporter chez le vétérinaire avant
que des lésions irréversibles ne touchent le foie.
Lymphome : c’est une tumeur fatale très fréquente qui peut toucher la peau, le système digestif, et
souvent se généralise chez le cochon d’Inde. Les symptômes peuvent être variés tels que des masses,
un gros ventre ou de gros nœuds lymphatiques et des œdèmes. Le cochon d’Inde atteint est abattu,
ne se nourrit pas correctement et maigrit. Le poil et la peau peuvent être atteints avec un mauvais
état du poil, une inflammation de la peau, des pellicules (squames). Une analyse sanguine suite à une
prise de sang et une ponction d’éventuelles masses doivent être réalisées pour obtenir un diagnostic.
Un traitement palliatif peut ensuite être mis en place pour améliorer le confort de vie du cochon
d’Inde atteint.
Malocclusion dentaire : la pousse anormale des incisives et le
mauvais alignement des molaires peuvent empêcher le cochon
d’Inde atteint de mastiquer normalement car cela est douloureux.
Cela est souvent dû à une ration pauvre en foin et trop riche en
granulés ou à un manque de vitamine C. Si votre cochon d’Inde a
du mal à s’alimenter, salive, ne se toilette pas bien, perd des poils
au niveau du menton, du cou ou des pattes avants, il peut en
souffrir. La mandibule peut être déformée et les yeux peuvent
couler. Le vétérinaire réalise alors un parage dentaire et au besoin
189
raccourcit les incisives sous anesthésie générale.
Votre rôle clé consiste à fournir du foin à volonté et des légumes verts frais, du matériel à ronger
pour les incisives et de faire un contrôle régulier des dents chez le vétérinaire 3 à 4 fois par an.
Mise-bas difficile (dystocie) - Cette maladie est une urgence. C’est fréquent chez les cochons d’Inde
de plus de 7 mois en raison de la soudure de leur bassin. Un traumatisme, des carences ou le
surpoids, un problème utérin peuvent aussi en être responsables. Si une femelle cochon d’Inde
gestante depuis plus de 68 jours présente des écoulements ou des contractions, sans expulsion des
petits, une intervention est nécessaire pour une induction médicale des contractions ou une
césarienne en urgence, sans garantie de réussite toutefois. A l’avenir, une stérilisation sera
recommandée mais si vous voulez faire reproduire votre cochon d’Inde, faites le uniquement entre 3
et 6 mois.
Otite (syndrome vestibulaire) : une atteinte de l’oreille interne est le plus
souvent due à une otite ou une extension d’une infection respiratoire. Cela
peut provoquer un port de tête penchée chez votre cochon d’Inde. Il peut
également présenter des signes neurologiques : des chutes, une perte
d’équilibre, une paralysie de la face. Les yeux et le système respiratoire
peuvent être atteints. Dans cette situation la bulle du tympan peut être
drainée et l’alimentation doit être assistée. Pour prévenir les infections
109
respiratoires reportez-vous à la rubrique de cette maladie.
Pododermatite : si votre cochon d’Inde a le dessous des pattes
rouge, chaud et enflé, ou avec des zones inflammatoires
arrondies, s’il se tient anormalement et refuse de se déplacer, il
souffre de pododermatite. Un cochon d’Inde sédentaire, carencé
en vitamines, en surpoids, avec les griffes trop longues ou vivant
sur un substrat humide et abrasif sera prédisposé. Il faut agir
rapidement avant que le stade d’ulcération et de tumorisation
ne commence.
191
Veillez à ce que votre cochon d’Inde fasse de l’exercice, placez une litière de chanvre sèche et propre
ou un substrat de type « drybed ». Supplémentez en vitamine C si besoin et surveillez le poids de
l’animal. Les fonds de cage grillagés sont à proscrire.
Puces et poux (pulicose et phtiriose) : les puces du chien ou du chat peuvent être transmises aux
cochons d’Inde et parfois causer une perte de poils ou même une allergie. Elles peuvent aussi
transmettre des vers intestinaux si elles sont avalées par le cochon d’Inde. Les poux provoquent peu
de symptômes, à moins d’une infestation importante. Un antiparasitaire adapté est nécessaire pour
s’en débarrasser. S’il y a une allergie, elle doit être prise en charge par le vétérinaire. Pour prévenir
les problèmes causés par les puces, les déparasitages doivent être réguliers chez tous vos animaux et
dans leur environnement à l’aide de produits conseillés par le vétérinaire.
Stase digestive : le ralentissement du transit digestif se reconnaît lorsque les selles sont plus petites,
en chapelet ou même absentes, à une baisse d’appétit et parfois à des ballonnements. Le cochon
d’Inde doit être hospitalisé pour être nourri, réhydraté et pour stimuler son transit digestif
médicalement. La possibilité qu’il ait avalé un corps étranger doit être vérifiée également. Comme sa
vie peut être en danger, consultez rapidement si vous remarquez une modification des selles du
cochon d’Inde. Comme les animaux en surpoids sont prédisposés, pesez votre cochon d’Inde souvent
avec la même balance, ne donnez pas de friandise du commerce mais du foin et de l’eau à volonté et
favorisez l’exercice.
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique provoque des
pertes de poils sur la tête et les oreilles, des croûtes, des squames, la peau
est rouge et parfois elle démange. Cela peut toucher tous les mammifères et
concerne surtout les jeunes issus d’environnements mal entretenus. Après
diagnostic par culture fongique le cochon d’Inde doit recevoir un traitement
anti-fongique par voies générale et locale pendant plusieurs semaines
parfois. Veillez à l’hygiène de son environnement et lavez-vous bien les
mains car la teigne est transmissible à l’homme.
192
Toxémie de gestation : les trois dernières semaines de gestation et la première semaine
d’allaitement demandent beaucoup d’énergie à la mère cochon d’Inde. Si elle est en surpoids et ne
peut se nourrir suffisamment elle peut être sujette à des déséquilibres sanguins. Cela se manifeste
par un abattement, une anorexie voire des difficultés respiratoires ou des convulsions. Une
hospitalisation est nécessaire rapidement, car cela peut être fatal en 2 à 5 jours, pour réhydrater et
nourrir correctement la mère. Pendant la gestation, surveillez le poids de la femelle pour éviter
l’embonpoint et donnez-lui une alimentation bien équilibrée. Si vous notez un changement de
comportement pendant la période critique, cela doit vous pousser à consulter. Les urines de votre
cochon d’Inde peuvent alors être collectées et rapportées pour aider au diagnostic.
Tumeurs mammaires : elles peuvent apparaître chez la femelle et le mâle et sont dans 70 % des cas
bénignes. Un retrait chirurgical est recommandé et de bon pronostic même si les récidives sont
fréquentes. Ainsi, consultez si vous remarquez une ou des masses en regard des mamelles de votre
animal.
110
Ulcère de cornée : lorsque l’œil du cochon d’Inde est rouge,
larmoyant ou anormalement fermé, une conjonctivite peut être
en cause, associée parfois à une lésion de la cornée. Un test
simple à l’aide d’un produit oculaire fluorescent doit être réalisé
chez votre vétérinaire pour le déterminer et adapter le
traitement. N’appliquez donc pas de collyre ou de gouttes
oculaires sans savoir si un ulcère de cornée est présent, au risque
d’aggraver la condition. Les cochons d’Inde atteints de problèmes
aux yeux doivent toujours être examinés car une otite ou un abcès
peut en être la cause.
193
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Rat
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez le
rat, nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 9-2
Prévention chez le rat.
Abcès : une masse sous la peau dans la région de la face, du pénis ou parfois sur le corps peut être un
abcès bactérien. Il doit être retiré chirurgicalement et une culture bactérienne doit être réalisée
après prélèvement de son contenu, pour adapter le traitement antibiotique. Si une otite interne est
associée, la bulle du tympan peut être vidangée pour éviter les récidives. Pour prévenir le risque de
formation d’abcès, toute plaie doit être désinfectée et les oreilles nettoyées. Attention, la présence
d’abcès multiples doit faire penser à la paratuberculose qui est beaucoup plus grave.
Chute de poils (alopécie) : les raisons pour lesquelles un rat perd ses poils sont nombreuses : des
parasites, des carences alimentaires, un excès hormonal, un stress de dominance ou une anxiété, ou
encore une tumeur de peau. Le vétérinaire doit réaliser divers examens pour en établir l’origine.
Quoi qu’il en soit, pour prévenir la chute de poils, séparez les animaux en cas de dominance,
fournissez un environnement riche, stimulant et une alimentation équilibrée. Traitez les rats et les
autres animaux contre les parasites régulièrement.
Coloration des larmes (chromodacryorrhée) : lorsque les larmes du rat sont
rougeâtres, cela est dû à un pigment naturel appelé porphyrine. Cela constitue
un signe d’altération de l’état général. Le vétérinaire doit alors rechercher le
problème sous -jacent.
195
Conjonctivite infectieuse : si votre rat a l’œil fermé, des écoulements blanchâtres et la conjonctive
rouge, il peut avoir une conjonctivite bactérienne ou virale. Une conjonctivite peut être associée à
une irritation nasale ou une atteinte des poumons avec difficulté respiratoire. Votre rat a besoin d’un
collyre et d’un traitement antibiotique, voire d’un aérosol pour soulager les voies respiratoires. Pour
prévenir l’irritation des yeux, évitez d’utiliser des sprays, des litières poussiéreuses et de fumer en
présence du rat.
Excès de sébum (hyperséborrhée) : sous influence hormonale, les glandes des flancs du rat mâle
sécrètent fréquemment trop de sébum de couleur jaune à orangée qui colle aux poils et peut
démanger. Vérifiez si votre rat fait sa toilette et si vous avez un doute sur un pelage graisseux,
consultez votre vétérinaire. Il prescrira un soin contre l’excès de sébum et vérifiera qu’il n’y a pas de
surinfection suite au grattage.
111
Gale : cet acarien, qui creuse des galeries dans la peau, démange
énormément et le grattage provoque des lésions importantes de la
peau et des poils ainsi qu’une altération de l’état général. Les
démangeaisons peuvent se déclarer suite à un stress. Les rats
développent des boutons et verrues, voire une allergie manifestée
par des croûtes et une inflammation exsudative de la peau. Le
traitement doit être réalisé rapidement car la gale peut provoquer
le décès de l’animal en quelques semaines. Les infections
concomitantes de la peau doivent également être traitées.
Attention, car la gale est rarement mais parfois contagieuse pour
196
l’homme, lavez-vous bien les mains et isolez votre rat s’il se gratte et présente des anomalies de
pelage et de la peau.
Pseudo-gale : cet acarien qui vit à la base du poil crée des démangeaisons comme lors de gale, moins
sévères toutefois. Le traitement est semblable à celui de la gale.
Insuffisance rénale : si votre rat est abattu, boit et urine beaucoup, s’il perd du
poids et a des problèmes digestifs, il peut souffrir d’insuffisance rénale. Cette
atteinte doit être prise en charge avant de devenir chronique car les lésions
rénales sont irréversibles. Ainsi, si vous remarquez une baisse d’état général
associé à une soif plus importante que d’habitude, venez consulter.
197
Maladie de Tyzzer : c’est une maladie digestive due à la bactérie Clostridium. Elle se développe soit
après un traitement antibiotique inadapté, soit dans un environnement mal entretenu ou surpeuplé.
Le rat a une diarrhée liquide avec parfois du sang, et le rectum peut sortir par l’anus. L’état général
est altéré avec un pelage hirsute, une perte de poids et un abattement. Attention aux jeunes rats
pour qui la maladie est fatale. Le traitement est difficile car la bactérie vit cachée à l’intérieur des
cellules, c’est pourquoi il faut veiller de près à l’hygiène pour éviter que la bactérie ne se développe
dans le milieu. Ne donnez pas de traitement antibiotique sans consultation préalable et respectez
bien les prescriptions.
Nécrose de la queue : ce n’est pas fréquent mais peut arriver chez le rat de compagnie et la peau
autour de la queue se désagrège ce qui peut causer un moignon. Cette nécrose serait due à un taux
d’humidité insuffisant dans le milieu de vie du rat. Cela est donc souvent associé à des problèmes liés
à la sècheresse des voies respiratoires. Une amputation de la partie morte est conseillée et le
moignon doit être régulièrement désinfecté. Pour la prévenir, le taux d’humidité doit être maintenu
autour de 60 %.
Otite (syndrome vestibulaire) : une atteinte de l’oreille interne est le plus souvent due à une otite ou
à une extension d’une infection respiratoire due à des mycoplasmes. Cela peut provoquer un port de
tête penchée chez votre rat. Il peut également présenter des signes neurologiques : des chutes, une
perte d’équilibre, une paralysie de la face. Les yeux et le système respiratoire peuvent être atteints.
Dans cette situation la bulle du tympan peut être drainée et l’alimentation doit être assistée. Malgré
le traitement antibiotique, un port de tête penchée peut subsister. Pour prévenir les risques
d’infection respiratoire, reportez-vous à la rubrique correspondante.
Pododermatite : si votre rat présente le dessous des pattes arrières
rouge, chaud et enflé, ou avec des zones inflammatoires arrondies, s’il
se tient anormalement et refuse de se déplacer, il souffre de
pododermatite. Un rat âgé, sédentaire, en surpoids ou vivant sur un
substrat humide et abrasif sera prédisposé. Il faut agir rapidement
avant que le stade d’ulcération et de tumorisation ne commence. S’il y
a une infection de la peau associée, elle doit être prise en charge par le
vétérinaire. Veillez à ce que votre rat fasse de l’exercice, placez une
litière de chanvre sèche et propre ou un substrat de type « drybed » et
surveillez le poids de l’animal. Les fonds de cage grillagés sont à
proscrire.
198
112
Puces et poux (pulicose et phtiriose) : les puces du chien ou du
chat peuvent être transmises aux rats et parfois causer une
perte de poils. Elles peuvent aussi transmettre des vers
intestinaux si elles sont avalées par le rat. Les poux provoquent
des démangeaisons très fortes, une perte de poils et des
croûtes, voire des lésions dues au grattage. Un antiparasitaire
adapté est nécessaire pour s’en débarrasser.
S’il y a une infection de la peau associée, elle doit être prise en
199
charge par le vétérinaire. Pour prévenir les problèmes liés aux puces, les déparasitages doivent être
réguliers chez tous vos animaux et dans leur environnement à l’aide de produits conseillés par le
vétérinaire.
Syndrome respiratoire chronique - La détresse respiratoire est une urgence - : les maladies
respiratoires chez le rat sont souvent bactériennes (mycoplasmose, streptococcose), ou virales. Les
rats prédisposés sont âgés et vivent dans un environnement avec une litière sale, inadaptée ou
poussiéreuse. Le rat atteint éternue, fait du bruit quand il respire, le nez et les yeux coulent. Une
atteinte importante peut causer des pertes d’appétit et de poids, un poil hirsute, un gonflement de la
tête, une répulsion pour la lumière. La posture peut être modifiée : le dos est voussé, la tête est
penchée. Il est conseillé d’hospitaliser le rat atteint pour qu’il reçoive du dioxygène, des aérosols, un
traitement antibiotique et anti-inflammatoire. Il faut savoir que la guérison totale est difficile car les
récidives sont fréquentes. La prévention consiste à ne pas utiliser de copeaux de bois comme litière
et de la changer souvent, veiller à aérer sans créer de courants d’air. Enfin, un rat suspect doit être
isolé des autres animaux.
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique provoque des pertes de poils, et parfois
des croûtes, des pellicules (squames) et des démangeaisons, mais pas nécessairement. Cela peut
toucher tous les mammifères et concerne surtout les jeunes issus de milieu dont l’entretien est non
satisfaisant. Après diagnostic par culture fongique, le rat doit recevoir un traitement anti-fongique
par voies générale et locale pendant plusieurs semaines parfois. Veillez à l’hygiène de
l’environnement du rat et lavez-vous bien les mains car la teigne est transmissible à l’homme.
200
Tumeur hypophysaire : c’est une tumeur d’une glande du
cerveau, fatale et fréquente chez les rats âgés, qui dérégule la
production d’hormones. Il y a des problèmes neurologiques
associés tels que des anomalies de déplacement, des
convulsions, des changements de comportement, la tête est
penchée et la saisie des aliments est difficile. La perte de
poids est rapide et le rat est abattu. C’est l’imagerie qui
permettra d’observer l’hypophyse.
La maladie ne se guérit malheureusement pas mais un traitement palliatif est possible pour
améliorer le confort de vie du rat atteint.
Tumeurs mammaires : elles peuvent apparaître chez la femelle et le mâle. Elles
peuvent être étendues jusqu’en région du dos. Un retrait chirurgical est
recommandé et de bon pronostic même si les récidives sont fréquentes. Ainsi,
consultez si vous remarquez une ou des masses qui grossissent rapidement
chez votre rat. En prévention, il est conseillé de faire stériliser votre jeune rat,
mâle ou femelle.
201
Variole : cette maladie virale rare provoque la nécrose des extrémités. Des boutons (papules) et des
croûtes apparaissent sur les pattes et la queue puis la peau meurt et les extrémités finissent par
tomber. Il n’existe malheureusement pas de traitement. Attention car cette maladie est
transmissible à l’homme, rarement toutefois, mais lavez-vous toujours bien les mains après avoir
manipulé votre rat.
113
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Chinchilla
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez le
chinchilla et nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 13-2
Prévention chez le chinchilla.
Coup de chaleur - Cette maladie est une urgence -. Lorsque la température ambiante dépasse les
27°C dans son environnement à cause d’un radiateur, d’une exposition au soleil sans ombre ou d’une
cage mal aérée, le chinchilla a des difficultés à s’adapter car il ne peut pas transpirer et il peut
présenter des signes graves. C’est donc une urgence qui nécessite hospitalisation. Les animaux
atteints ont de la fièvre, une respiration rapide, ils peuvent saliver, trembler, convulser, voire tomber
dans le coma. Des saignements ou de la diarrhée sont possibles. Le chinchilla est abattu, a les
muqueuses pâles et les oreilles rouges. Si ces signes se déclarent, enroulez-le dans un linge humide
froid et apportez-le chez le vétérinaire. Pour prévenir ce risque, placez la cage, autre qu’en plastique,
dans une pièce fraîche et aérée l’été et contrôlez la température ambiante avec un thermomètre à
25°C au maximum. Evitez le stress, le surpoids et l’exercice aux heures chaudes qui favorisent
l’apparition du coup de chaleur. Enfin, ne faites pas prendre de bains froids à votre chinchilla car il
risque de convulser.
205
Diarrhée (entérite) : cette maladie infectieuse ou
parasitaire est souvent favorisée par de mauvaises
conditions d’entretien ou d’alimentation, et plus ou
moins grave selon l’affaiblissement. Le chinchilla atteint
peut développer d’autres troubles comme la
déshydratation, un amaigrissement, une atteinte de
l’œil. Une culture de selles est utile pour identifier
l’agent responsable et adapter le traitement. Pour
l’éviter, séparez les animaux faibles, vérifiez nos conseils
d’entretien et limitez les sources de stress.
Dilatation de l’estomac (tympanisme) - Cette maladie est une urgence -. Des ballonnements
arrivent souvent après ingestion de nourriture déséquilibrée : végétaux frais, trop sucrée. Ils peuvent
s’accompagner de diarrhée, de difficultés respiratoires et sont très douloureux. Le chinchilla doit être
hospitalisé pour recevoir un traitement anti-douleur puissant ainsi qu’un antibiotique, voire une
vidange de l’air accumulé en urgence. Dans tous les cas il doit être pris en charge avant l’état de
choc car cela peut être fatal : le cœur bat alors très vite et les muqueuses sont bleutées. Pour
prévenir le tympanisme, rappelez- vous que la verdure doit rester occasionnelle dans le régime du
chinchilla. Consultez dès que vous remarquez un gros ventre chez votre animal abattu.
Epilepsie : si votre chinchilla est couché sur le côté et tremble de tout son corps, il fait une crise
convulsive. La maladie est héréditaire chez certaines lignées de chinchillas. Une crise peut survenir
suite à un coup de chaleur ou une hypoglycémie. Chez un chinchilla qui allaite cela peut être dû à une
carence en calcium, et pour tout chinchilla, une carence en vitamines peut en être la raison. Les
bactéries Listeria auxquelles le chinchilla est sensible provoquent également des convulsions. Enfin,
une éventuelle intoxication au métal est à rechercher. C’est une analyse sanguine suite à une prise
de sang qui mettra sur la piste de la cause. Pour limiter le risque d’épilepsie, équilibrez la ration,
surveillez la température ambiante en été et vérifiez que les barreaux de cage ne sont pas en plomb,
zinc ou cuivre.
Fracture - Cette maladie est une urgence - : si votre chinchilla boite sans poser la patte, il peut avoir
un membre fracturé. Les os sont fragiles et peuvent se rompre si le chinchilla se coince les pattes
114
entre les barreaux de cage ou de la roue. Les fractures de l’avant-bras et de la jambe peuvent être
réglées chirurgicalement par un fixateur externe. Le suivi post-opératoire est très important car il est
primordial que le chinchilla reste quasiment immobile en petite cage pendant la durée de la
cicatrisation. Pour éviter la survenue d’une fracture, surveillez votre chinchilla lorsqu’il est sorti de la
cage et prévoyez une roue sans barreaux.
Infection respiratoire - La détresse respiratoire est une urgence - : les petits mammifères comme les
chinchillas sont très sensibles aux bactéries qui infectent le système respiratoire comme les
bordetelles, pasteurelles et streptocoques. Si votre animal a du mal à respirer, éternue ou présente
des écoulements de nez et des yeux, on peut suspecter un problème respiratoire, associé ou non à
un problème dentaire. Attention si la difficulté à respirer est importante, avec la bouche ouverte,
c’est une urgence. Le vétérinaire apportera du dioxygène, un traitement antibiotique et des aérosols
au besoin. Comme cette maladie est favorisée par le stress, des courants d’air, une litière humide ou
poussiéreuse, veillez aux conditions d’entretien de votre chinchilla de près.
Mâchonnement de poils (« fur chewing ») : certains chinchillas coupent leurs poils avec leurs dents.
C’est un phénomène complexe qui pourrait être dû à de multiples causes telles que le stress, l’ennui,
une carence alimentaire ou des parasites. Quoi qu’il en soit, ce comportement signe un mal-être et
les raisons doivent être recherchées. Si votre chinchilla s’arrache les poils, vérifiez que vous avez lu
nos conseils relatifs à l‘environnement et à l’alimentation du chinchilla. Evitez toute source de stress
dans son milieu de vie et respectez son repos en journée. Si malgré des conditions de vie adaptées, le
chinchilla continue à couper ses poils, dans certains cas un traitement antidépresseur peut être
proposé.
203
Malocclusion dentaire : la pousse anormale des dents peut
empêcher le chinchilla atteint de mastiquer normalement car
cela est douloureux. De plus les dents du chinchilla poussant vers
la mâchoire, celle-ci peut être déformée. La malocclusion est
souvent génétique chez le chinchilla et favorisée par une ration
pauvre en foin et trop riche en granulés. Si votre chinchilla a du
mal à s’alimenter, salive, ne se toilette pas bien, perd des poils au
niveau du menton, du cou ou des pattes avants, il peut en
souffrir. La mandibule peut être déformée et les yeux peuvent
couler. Le vétérinaire réalise alors un parage dentaire sous
anesthésie générale et des radiographies pour observer les
racines dentaires. Votre rôle clé consiste à fournir du foin à
volonté et à faire un contrôle régulier des dents chez le
vétérinaire 3 à 4 fois par an. Enfin, ne laissez pas un chinchilla
atteint de malocclusion se reproduire.
Mise-bas difficile (dystocie) - Cette maladie est une urgence - : un traumatisme, des carences, le
surpoids ou un problème utérin peuvent en être responsables. Si une femelle chinchilla gestante
depuis plus de 120 jours présente des écoulements ou des contractions sans expulsion des petits,
une intervention est nécessaire pour une induction médicale des contractions ou une césarienne en
urgence, sans garantie de réussite toutefois. A l’avenir une stérilisation sera recommandée. Chez le
chinchilla des troubles de l’allaitement sont fréquents. Ainsi, vous devrez soutenir l’alimentation des
petits s’ils ne prennent pas de poids.
Pénis extériorisé (« fur ring ») - Cette maladie est une urgence. Lorsqu’un
anneau de poil (ou un cheveu, un brin de foin) se trouve à la base du pénis,
il devient impossible de le rétracter. Cela se produit souvent après
l’accouplement. Cela est douloureux et le chinchilla a tendance à se lécher
et à développer des problèmes urinaires. Il faut agir rapidement avant que
la nécrose ne s’installe. L’anneau de poil doit être retiré et si
204
l’extériorisation est toujours présente la pose de points de suture doit être réalisée.
Pour prévenir ce risque, vérifiez l’intégrité de cette zone chez votre chinchilla chaque semaine.
115
Pododermatite : si votre chinchilla a le dessous des pattes rouge, chaud et enflé, ou avec des zones
inflammatoires arrondies, s’il se tient anormalement et refuse de se déplacer, il souffre de
pododermatite. Un chinchilla sédentaire, carencé en vitamines, en surpoids, avec les griffes trop
longues ou vivant sur un substrat humide et abrasif sera prédisposé. Il faut agir rapidement avant
que le stade d’ulcération et de tumorisation ne commence. Veillez à ce que votre chinchilla fasse de
l’exercice, placez une litière de chanvre sèche et propre et surveillez son poids. Les fonds de cage
grillagés sont à proscrire.
Stase digestive : le ralentissement du transit digestif se reconnaît lorsque
le chinchilla est constipé, les selles sont plus petites, en chapelet ou même
absentes ; il y a alors une baisse d’appétit et parfois des ballonnements. Le
chinchilla doit être hospitalisé pour être nourri, réhydraté et pour stimuler
son transit digestif médicalement. La possibilité qu’il ait avalé un corps
étranger tel une boule de poils (trichobézoard) doit être vérifiée
également. Comme sa vie peut être en danger, consultez rapidement si
vous remarquez une constipation. Comme les animaux en surpoids sont
prédisposés, pesez votre chinchilla souvent, avec la même balance. Ne
donnez pas de friandise du commerce mais du foin et de l’eau à volonté et
favorisez l’exercice avec une roue à disposition.
202
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique provoque des pertes de poils sur la tête
et les oreilles, des croûtes, des squames, la peau est rouge et parfois elle démange. Cela peut
toucher tous les mammifères et concerne surtout les jeunes issus de milieu avec entretien
défectueux. Après diagnostic par culture fongique le chinchilla doit recevoir un traitement antifongique par voies générale et locale pendant plusieurs semaines parfois. Veillez à l’hygiène de
l’environnement du chinchilla et lavez-vous bien les mains car la teigne est transmissible à
l’homme.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Hamster
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez le
hamster, nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 14-2
Prévention chez le hamster.
Affection des abajoues : certains aliments trop durs ou coupants non
adaptés au régime du hamster peuvent causer des blessures des
abajoues. Certains aliments, comme le chocolat, empêchent qu’elles se
vident correctement et elles peuvent aussi se retourner. Lorsque les
abajoues sont impactées, le vétérinaire doit les vider et les désinfecter
sous anesthésie. Un traitement antibiotique permet de lutter contre
leur infection en cas de blessure. Evitez de donner des gourmandises à
votre hamster ou de laisser l’accès aux petits objets durs et coupants
qu’il pourrait mettre dans sa bouche.
206
116
Chorioméningite lymphocytaire : c’est une maladie virale dangereuse car
transmissible à l’homme qui touche le cerveau et les méninges. Les troubles
sont donc neurologiques avec des convulsions, des problèmes moteurs, des
gonflements de la face chez le jeune. Ils sont peu marqués chez le hamster
adulte avec parfois seulement de l’abattement et une perte d’appétit. La
maladie se transmet par morsure ou griffure et entre animaux via l’urine, la
salive et les selles. Elle est fatale chez les jeunes hamsters et même si les
adultes survivent il est déconseillé de garder un animal qui a été atteint en
207
raison de la dangerosité de la maladie.
Si votre hamster a mordu ou griffé, désinfectez immédiatement la plaie, et consultez
immédiatement en cas de syndrome grippal en précisant que vous avez été mordu par
un hamster.
Chute de poils (alopécie) : les raisons pour lesquelles un hamster perd ses poils sont nombreuses :
des parasites, des carences en protéines, une insuffisance rénale, un syndrome de Cushing (voir la
rubrique correspondante), un stress de dominance, une anxiété ou encore une tumeur de la peau. Le
vétérinaire doit réaliser divers examens pour en établir l’origine. Quoi qu’il en soit, pour prévenir la
chute de poils, séparez les animaux en cas de dominance, fournissez un environnement riche et une
alimentation équilibrée et vitaminée. Traitez le hamster et les autres animaux contre les parasites
régulièrement avec un produit recommandé par votre vétérinaire.
Démodécie : si la peau de votre hamster est rouge par endroits, associée à une perte de poils, des
pellicules (squames) sur la tête et le dos, il peut souffrir de cette maladie de peau parasitaire. Ces
parasites Demodex se multiplient anormalement lorsque le hamster est stressé ou affaibli ; il a alors
besoin de traitements antiparasitaires injectables ou sur la peau. Attention, en règle générale,
n’utilisez pas vos antiparasitaires pour chien et pour chat chez votre hamster car ils peuvent être
mortels mais déparasitez régulièrement vos animaux avec des traitements adéquats conseillés par le
vétérinaire.
Diarrhée : les jeunes hamsters âgés de 3 à 10 semaines sont parfois infectés par la bactérie Lawsonia
qui provoque une iléite proliférative souvent fatale. Si vous repérez que la queue de votre hamster
est mouillée en raison d’une diarrhée liquide profuse, il est probablement atteint de cette infection.
Cela s’accompagne de faiblesse, de douleur, d’une perte d’appétit et d’un pelage hirsute. La diarrhée
est très déshydratante et l’animal atteint doit être hospitalisé au plus vite dès les premiers signes.
Pour prévenir cette maladie sachez qu’elle est favorisée par un milieu trop chaud ou trop humide, un
stress ou un changement alimentaire brutal. Ainsi consultez nos conseils relatifs à l’environnement
du hamster.
Entérotoxémie : cette maladie, qui peut être rapidement fatale, survient lorsque certaines bactéries
libèrent des toxines dans les intestins du hamster. Cela provoque une diarrhée profuse et brunâtre,
des ballonnements et un mauvais état général : le poil est hérissé, le hamster ne veut plus manger, il
se déshydrate et sa température baisse. Les toxines sont libérées lorsque les bactéries se multiplient
en excès dans les intestins, soit suite à certains traitements antibiotiques, soit à cause d’une
alimentation trop sucrée ou encore à cause d’un changement brusque de régime. Le stress et toute
autre maladie concomitante sont également en cause. Il faut agir vite pour réchauffer, hydrater et
nourrir le hamster car c’est rapidement fatal. En conséquence, n’utilisez jamais d’antibiotiques sans
prescription vétérinaire.
Affections des glandes de marquage : les hamsters mâles sont les plus touchés par des problèmes de
ces glandes car ils sont dus à un excès d’hormones mâles. Ces glandes productrices de sébum sont
situées sur les flancs et lorsque ces zones présentent des masses, une rougeur, une perte de poils ou
un aspect gras, c’est généralement une affection des glandes qui est en cause. Le traitement dépend
du type d’affection : excès de sébum, inflammation, infection ou tumeur chez le hamster âgé. Dans
les cas préoccupants, elles doivent être retirées par chirurgie et l’animal stérilisé. Si c’est une
infection, un traitement antibiotique est nécessaire. Soyez vigilants à la propreté, la température et
117
la sécheresse dans la cage car un environnement sale, sec ou trop chaud favorise la survenue
d’affections des glandes de marquage.
Infection respiratoire - La détresse respiratoire est une urgence -. Les petits mammifères comme les
hamsters sont très sensibles aux bactéries qui infectent le système respiratoire, comme les
bordetelles, pasteurelles et streptocoques. Si votre animal a du mal à respirer, éternue ou présente
des écoulements du nez et des yeux, on peut suspecter un problème respiratoire, associé ou non à
un problème dentaire. Attention si la difficulté à respirer est importante, avec la bouche ouverte,
c’est une urgence. Le vétérinaire apportera un traitement antibiotique et des aérosols au besoin.
Comme cette maladie est favorisée par le stress, les courants d’air, une litière humide ou
poussiéreuse, veillez aux conditions d’entretien de votre hamster de près. Ne laissez pas un hamster
et un lapin ensembles car un lapin en bonne santé peut transmettre des bordetelles.
208
Lymphome : c’est une tumeur fatale très fréquente qui touche souvent le
système digestif, la peau ou peut se généraliser. Les signes cliniques peuvent
être variés tels que des masses, un gros ventre, de gros nœuds lymphatiques
et des œdèmes. Le hamster atteint est abattu, ne se nourrit pas
correctement et maigrit. Le poil et la peau peuvent être atteints avec un
mauvais état du poil, une inflammation de la peau, des pellicules (squames).
Une ponction d’éventuelles masses doit être réalisée pour obtenir un
diagnostic. Un traitement palliatif peut ensuite être mis en place pour
améliorer le confort de vie du hamster atteint.
Maladie de Tyzzer : c’est une maladie digestive due à la bactérie Clostridium - Reportez-vous à la
rubrique entérotoxémie -. Elle se développe soit après un traitement antibiotique inadapté, soit
dans un environnement mal entretenu ou surpeuplé. Le hamster atteint présente une diarrhée
liquide avec parfois du sang et le rectum peut sortir par l’anus. L’état général est altéré avec un
pelage hirsute, une perte de poids et un abattement. Attention aux jeunes hamsters chez qui la
maladie est fatale. Le traitement est difficile car la bactérie vit cachée à l’intérieur des cellules, c’est
pourquoi il faut veiller de près à l’hygiène pour éviter que la bactérie ne se développe dans le milieu.
Ne donnez pas de traitement antibiotique sans consultation préalable et respectez bien les
prescriptions.
Syndrome de Cushing : cette maladie est due à un excès d’hormones produites par une tumeur. Cet
excès cause une perte de poils symétrique, un amaigrissement, une soif anormale et une production
d’urine importante. Comme le système immunitaire est affaibli, le hamster peut être sujet à une
démodécie - Reportez-vous à la rubrique sur cette maladie -. Le traitement contre la maladie est
malheureusement peu efficace, consultez si vous avez un doute concernant une perte de poils chez
votre hamster.
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique provoque des zones de perte de poils, et
plus rarement des croûtes, des pellicules (squames) et une rougeur de la peau, qui parfois démange.
Cela peut toucher tous les mammifères et concerne surtout les jeunes élevés dans des
environnements défectueux. Après diagnostic par culture fongique, le hamster doit recevoir un
traitement antifongique par voies générale et locale, parfois pendant plusieurs semaines. Veillez à
l’hygiène de l’environnement de l’animal et lavez-vous bien les mains car la teigne est
transmissible à l’homme.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Octodon
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez
l’octodon, nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 15-2
118
Prévention chez l’octodon.
Cataracte : le cristallin de l’œil de l’octodon peut s’opacifier et devenir blanchâtre en raison d’une
prédisposition génétique ou de diabète sucré. Une chirurgie oculaire est envisageable pour retirer le
cristallin mais elle est discutable car l’octodon vit bien avec la cataracte. En revanche, si la cause est
le diabète sucré, il doit être traité. - Reportez-vous à la rubrique sur le diabète pour plus
d’informations -.
Diabète sucré : si votre octodon boit et urine beaucoup et s’il est abattu, il peut être atteint de
diabète sucré. Il peut aussi convulser lors d’hypoglycémie ou développer des opacités blanchâtres sur
les yeux (dues à la cataracte secondaire). Une mesure de glycémie et une analyse urinaire sont alors
utiles au diagnostic. Le traitement étant difficile chez ce petit animal, veillez aux facteurs de risque
comme les friandises et aliments sucrés. Réservez le sucre (ou le miel) uniquement en cas de
convulsion hypoglycémique avant de venir chez le vétérinaire. Ne reproduisez pas un octodon atteint
de diabète sucré car il pourrait transmettre la prédisposition à cette maladie.
Fracture - Cette maladie est une urgence - : si votre octodon boite sans poser la patte, il peut avoir
un membre fracturé. Les os sont fragiles et peuvent se rompre si l’octodon se coince les pattes entre
les barreaux de cage ou de la roue. Les fractures de l’avant-bras et de la jambe peuvent être réglées
chirurgicalement par des fixateurs externes. Le suivi post-opératoire est très important car il est
primordial que l’octodon reste quasiment immobile plusieurs semaines en petite cage pendant la
durée de la cicatrisation. Pour éviter la survenue d’une fracture, surveillez votre octodon lorsqu’il est
sorti de la cage et prévoyez une roue sans barreaux.
Infection respiratoire - La détresse respiratoire est une urgence - : les petits mammifères comme les
octodons sont très sensibles aux bactéries qui infectent le système respiratoire, comme les
bordetelles, pasteurelles et streptocoques. Si votre animal a du mal à respirer, éternue ou présente
des écoulements de nez et des yeux on peut suspecter un problème respiratoire, associé ou non à un
problème dentaire. Attention, si la difficulté à respirer est importante, avec la bouche ouverte, c’est
une urgence. Le vétérinaire apportera un traitement antibiotique et des aérosols au besoin. Comme
cette maladie est favorisée par le stress, les courants d’air, une litière humide ou poussiéreuse,
veillez aux conditions d’entretien de votre octodon de près.
Lipidose du foie (hépatique) : c’est une surcharge de graisse dans le foie qui survient lorsqu’un
animal en surpoids, ou une femelle gestante, arrête soudainement de s’alimenter. Si votre octodon
ne mange pas du tout depuis toute une journée, il faut lui donner une alimentation forcée de type
granulés humidifiés écrasés ou du Critical Care herbivore et l’apporter chez le vétérinaire avant que
des lésions irréversibles ne touchent le foie.
Malocclusion dentaire : la pousse anormale des dents peut empêcher l’octodon atteint de mastiquer
normalement car cela est douloureux. Un abcès peut également se former entre la dent et la
gencive. La malocclusion est favorisée par une ration pauvre en foin et trop riche en granulés. Si
votre octodon a du mal à s’alimenter, salive, ne se toilette pas bien, perd des poils au niveau du
menton, du cou ou des pattes avants, il peut en souffrir. La mandibule peut être déformée et les
yeux peuvent couler et être déformés. Le vétérinaire réalise alors un parage dentaire sous anesthésie
générale et des radiographies pour observer les racines dentaires. Votre rôle clé consiste à fournir du
foin à volonté et à faire un contrôle régulier des dents chez le vétérinaire 3 à 4 fois par an.
Morsure - Cette maladie est une urgence -. L’agression entre les octodons se produit surtout entre
les mâles mais la femelle peut également mordre pour distancer un mâle ou lorsqu’elle a des petits.
Lorsqu’il y a une morsure le risque est qu’elle s’infecte et développe un abcès. Ainsi, elle doit être
prise en charge à temps et désinfectée. Pour éviter les risques de morsure, n’élevez pas trop
d’octodons ensembles pour éviter la surpopulation et surveillez les femelles qui ont des petits.
119
Queue scalpée : si vous tenez votre octodon par la queue, la peau de l’extrémité va se décoller. La
seule possibilité est d’amputer le bout nécrosé. Ainsi, n’attrapez jamais un octodon par l’extrémité
de la queue, présentez vos mains en coupe pour le faire monter sur vous.
209
Stase digestive : le ralentissement du transit
digestif
se reconnaît lorsque les selles de
l’octodon sont plus petites, en chapelet ou même
absentes ; il y a alors une baisse d’appétit et
parfois des ballonnements. L’octodon doit être
hospitalisé pour être nourri, réhydraté et pour
stimuler son transit digestif médicalement. La
possibilité qu’il ait avalé un corps étranger tel une
boule de poils (trichobézoard) doit être vérifiée
également.
Comme sa vie peut être en danger, consultez rapidement si vous remarquez une modification des
selles. Comme les animaux en surpoids sont prédisposés, pesez votre octodon souvent avec la même
balance, ne donnez pas de friandise du commerce mais du foin et de l’eau à volonté et favorisez
l’exercice avec une roue à disposition.
Toxémie de gestation : le dernier mois de gestation et la première semaine d’allaitement demandent
beaucoup d’énergie à la femelle octodon. Si elle est en surpoids et ne peut se nourrir suffisamment,
elle peut être sujette à des déséquilibres sanguins. Cela se manifeste par un abattement, une perte
d’appétit, voire des difficultés respiratoires ou des convulsions. Une hospitalisation est nécessaire
rapidement, car cela peut être fatal en 2 à 5 jours, pour réhydrater et nourrir correctement la
femelle. Pendant la gestation, surveiller le poids de votre animal pour éviter l’embonpoint et
donnez-lui une alimentation bien équilibrée. Si vous notez un changement de comportement
pendant la période critique, cela doit vous pousser à consulter. Les urines de votre octodon peuvent
alors être collectées et rapportées pour aider au diagnostic.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Gerbille
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez la
gerbille, nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 16-2
Prévention chez la gerbille.
211
Affections des glandes de marquage : les gerbilles mâles sont les plus touchées par les problèmes de
ces glandes car ils sont dus à un excès d’hormones mâles. Ces glandes productrices de sébum sont
situées sur les flancs et lorsque ces zones présentent des masses, une rougeur, une perte de poils ou
un aspect gras, c’est généralement une affection qui est en cause. Le traitement dépend du type
d’affection : excès de sébum, inflammation, infection ou tumeur chez la gerbille âgée. Dans les cas
préoccupants, elles doivent être retirées par chirurgie et l’animal stérilisé. Si c’est une infection, un
traitement antibiotique est nécessaire. Soyez vigilants à la propreté, la température et la sécheresse
120
dans la cage car un environnement sale, sec ou trop chaud favorise la survenue d’affections des
glandes de marquage.
Épilepsie : si votre gerbille est couchée sur le côté et tremble de tout son corps, elle fait une crise
convulsive. La maladie est le plus souvent héréditaire chez les gerbilles atteintes. Chez ces animaux
prédisposés, un stress ou un stimulus extérieur intense peut déclencher une crise. L’hypoglycémie
peut également causer des convulsions. Enfin, une éventuelle intoxication au métal est à rechercher.
C’est une analyse sanguine suite à une prise de sang qui mettra sur la piste de la cause. Il n’existe
malheureusement pas de traitement contre l’épilepsie génétique. Pour limiter le risque de survenue
de crises, maintenez votre gerbille dans un environnement calme.
Infection respiratoire - La détresse respiratoire est une urgence - : les petits mammifères comme les
gerbilles sont très sensibles aux bactéries qui infectent le système respiratoire, comme les
bordetelles, pasteurelles et streptocoques. Si votre animal a du mal à respirer, éternue ou présente
des écoulements de nez et des yeux, on peut suspecter un problème respiratoire, associé ou non à
un problème dentaire. Attention si la difficulté à respirer est importante, avec la bouche ouverte,
c’est une urgence. Le vétérinaire apportera du dioxygène, un traitement antibiotique et des aérosols
au besoin. Comme cette maladie est favorisée par le stress, les courants d’air, une litière humide ou
poussiéreuse, veillez aux conditions d’entretien de votre gerbille de près.
Insuffisance rénale : si votre gerbille est abattue, boit et urine beaucoup, si elle perd du poids et a
des problèmes digestifs elle peut souffrir d’insuffisance rénale. Cette atteinte doit être prise en
charge avant de devenir chronique car les lésions rénales sont irréversibles. Ainsi, si vous remarquez
une baisse d’état général associé à une soif et une production d’urine plus importantes que
d’habitude, venez consulter. Pour prévenir les lésions des reins, veillez à toujours donner des
légumes verts à votre gerbille et des légumes riches en eau comme le concombre pour favoriser
l’hydratation. Evitez les feuilles de betteraves qui sont trop riches en oxalate.
Maladie de Tyzzer : c’est une maladie digestive due à la bactérie Clostridium. Elle se développe soit
après un traitement antibiotique inadapté, soit dans un environnement mal entretenu ou surpeuplé.
La gerbille atteinte présente une diarrhée liquide avec parfois du sang, et le rectum peut sortir par
l’anus. L’état général est altéré avec un pelage hirsute, une perte de poids et un abattement.
Attention aux jeunes gerbilles pour qui la maladie est fatale. Le traitement est difficile car la bactérie
vit cachée à l’intérieur des cellules, c’est pourquoi il faut veiller de près à l’hygiène pour éviter que la
bactérie ne se développe dans le milieu. Ne donnez pas de traitement antibiotique sans consultation
préalable et respectez bien les prescriptions.
Malocclusion dentaire : la pousse anormale des incisives et le mauvais alignement des molaires
peuvent empêcher la gerbille atteinte de mastiquer normalement car cela est douloureux. Un abcès
peut également se former entre la dent et la gencive. La malocclusion est favorisée par une ration
pauvre en fibres et trop riche en granulés ou en graines. Si votre gerbille a du mal à s’alimenter,
salive, ne se toilette pas bien, perd des poils au niveau du menton, du cou ou des pattes avants, elle
peut en souffrir. La mandibule peut être déformée et les yeux peuvent couler et être déformés.
Votre rôle clé consiste à fournir des légumes verts frais et fibreux et de surveiller que la gerbille peut
s’alimenter correctement.
Nez irrité (dermatite nasale exsudative) : une perte de poil sur le nez, associée à un nez rouge qui
peut démanger sont des signes d’un excès de sécrétions. Ces sécrétions de porphyrine, un pigment
rouge, sont produites par la glande de Harder lorsqu’il y a une irritation. Cela favorise les
surinfections. Veillez donc à nettoyer régulièrement le nez de votre gerbille, prévoyez une litière non
irritante de chanvre et surveillez que l’humidité et la température ne soit pas trop élevées : moins de
21°C dans le milieu de la gerbille et moins de 60% d’humidité. Fournissez également de la terre à
bain et supprimez toute source de stress.
Queue scalpée : si vous tenez votre gerbille par le bout de la queue, la peau de l’extrémité va se
décoller. La seule possibilité est d’amputer le bout nécrosé. Ainsi, n’attrapez jamais une gerbille par
l’extrémité de la queue mais par la base, le mieux étant de présenter vos mains en coupe pour la
faire monter sur vous.
121
Tumeurs aux ovaires : c’est une tumeur fréquente chez la gerbille de plus de 3 ans. C’est lorsque le
ventre est distendu qu’on la remarque. La distension peut aussi être due à des kystes. Si la gerbille
peut supporter l’anesthésie, les tumeurs ou les kystes peuvent être retirés mais le pronostic est
malheureusement mauvais si l’état général de la gerbille est altéré.
VOTRE NAC CONSEILS ET INFORMATION
~ Mammifères
 Souris
Consultez ici nos informations concernant les principales maladies fréquemment rencontrées chez la
souris, nos conseils pour les prévenir et savoir comment réagir en cas de problème :
LIEN 17-2
Prévention chez la souris.
Abcès : une masse sous la peau dans la région de la face, du pénis ou parfois sur le corps peut être un
abcès bactérien. Il doit être retiré chirurgicalement et une culture doit être réalisée après
prélèvement de son contenu pour adapter le traitement antibiotique. Une otite interne peut être
associée et la bulle du tympan peut être touchée. Pour prévenir le risque de formation d’abcès, toute
plaie doit être désinfectée et les oreilles nettoyées. Attention, la présence d’abcès multiples doit
faire penser à la paratuberculose qui est beaucoup plus grave.
Chute de poils (alopécie) : les raisons pour lesquelles une souris perd ses poils sont nombreuses : des
parasites, des carences alimentaires, un excès hormonal, une anxiété, ou encore une tumeur de la
peau. Le vétérinaire doit réaliser divers examens pour en établir l’origine. Quoi qu’il en soit, pour
prévenir la chute de poils, séparez les animaux en cas de dominance, mais prévoyez un compagnon
pour éviter que la souris ne s’ennuie, fournissez un environnement riche, stimulant et une
alimentation équilibrée. Traitez régulièrement les souris et les autres animaux contre les parasites.
Chorioméningite lymphocytaire : c’est une maladie virale dangereuse car transmissible à l’homme,
qui touche le cerveau et les méninges. Les troubles sont donc neurologiques avec des convulsions,
des problèmes moteurs, des gonflements de la face chez le jeune. Ils sont peu marqués chez la souris
adulte avec parfois seulement de l’abattement et une perte d’appétit. La maladie se transmet par
morsure ou griffure et entre les animaux via l’urine, la salive et les selles. Elle est fatale chez les
jeunes souris et même si les adultes survivent, il est déconseillé de garder un animal qui a été atteint
en raison de la dangerosité de la maladie. Si votre souris a mordu ou griffé, désinfectez
immédiatement la plaie, et consultez immédiatement en cas de syndrome grippal en précisant que
vous avez été mordu par une souris.
Conjonctivite infectieuse : si votre souris a l’œil fermé, des écoulements blanchâtres et la
conjonctive rouge, elle peut avoir une conjonctivite bactérienne ou virale. Une conjonctivite peut
être associée à une irritation nasale et à une atteinte des poumons avec de la difficulté respiratoire.
Votre souris a besoin d’un collyre et d’un traitement antibiotique, voire d’un aérosol pour soulager
les voies respiratoires. Pour prévenir l’irritation des yeux évitez d’utiliser des sprays parfumés, des
litières poussiéreuses et de fumer en présence de la souris.
122
Gale : cet acarien, qui creuse des galeries dans la peau, démange énormément et
le grattage provoque des lésions importantes de la peau et des poils ainsi qu’une
altération de l’état général. Les démangeaisons peuvent se déclarer suite à un
stress. Les souris développent des boutons et des verrues, voire une allergie
manifestée par des croûtes et une inflammation exsudative de la peau. Le
traitement sous forme de spot on ou d’injections doit être réalisé rapidement car
la gale peut provoquer le décès de l’animal en quelques semaines. Les infections
de la peau concomitantes doivent également être traitées. Attention car la gale
est contagieuse pour l’homme, lavez-vous bien les mains et isolez votre souris
si elle se gratte et présente des anomalies de pelage et de la peau.
213
Insuffisance rénale : si votre souris est abattue, boit et urine beaucoup, si elle perd du poids et a des
problèmes digestifs, elle peut souffrir d’insuffisance rénale. Cette atteinte doit être prise en charge
avant de devenir chronique car les lésions rénales sont irréversibles. Ainsi, si vous remarquez une
baisse d’état général associée à une soif plus importante que d’habitude, venez consulter. Pour
prévenir les lésions des reins donnez toujours à votre souris des végétaux riches en eau comme le
concombre pour favoriser l’hydratation.
Maladie de Tyzzer : c’est une maladie digestive due à la bactérie Clostridium. Elle se développe soit
après un traitement antibiotique inadapté, soit dans un environnement mal entretenu ou surpeuplé.
La souris atteinte présente une diarrhée liquide avec parfois du sang, et le rectum peut sortir par
l’anus. L’état général est altéré, avec un pelage hirsute, une perte de poids et un abattement.
Attention aux jeunes souris pour qui la maladie est fatale. Le traitement est difficile car la bactérie vit
cachée à l’intérieur des cellules, c’est pourquoi il faut veiller de près à l’hygiène pour éviter qu’elle ne
se développe dans le milieu. Ne donnez pas de traitement antibiotique sans consultation préalable et
respectez bien les prescriptions.
Otite (syndrome vestibulaire) : une atteinte de l’oreille interne est le plus souvent due à une otite ou
à une extension d’une infection respiratoire due aux mycoplasmes. Cela peut provoquer un port de
tête penchée chez votre souris. Elle peut également présenter des signes neurologiques : des chutes,
des pertes d’équilibre, une paralysie de la face. Les yeux et le système respiratoire peuvent être
atteints. Dans cette situation l’alimentation doit être assistée. Malgré le traitement antibiotique, un
port de tête penchée peut subsister. - Pour prévenir les infections respiratoires reportez-vous à la
rubrique correspondante -.
Pseudo-gale : cet acarien qui vit à la base du poil crée des démangeaisons comme lors de gale, moins
sévères toutefois. Le traitement est semblable à celui de la gale.
Puces et poux (pulicose et phtiriose) : les puces du chien ou du chat peuvent
être transmises aux souris et parfois causer une perte de poils. Elles peuvent
aussi transmettre des parasites intestinaux si elles sont avalées par la souris.
Les poux provoquent des démangeaisons très fortes, une perte de poils et
des croûtes, voire des lésions dues au grattage. Un traitement antiparasitaire
adapté et répété est nécessaire pour s’en débarrasser. S’il y a une infection
de la peau associée, elle doit être prise en charge par le vétérinaire. Pour
prévenir les problèmes liés aux puces et aux poux, les déparasitages doivent
être réguliers chez tous vos animaux et dans leur environnement à l’aide de
produits conseillés par le vétérinaire.
214
123
Syndrome respiratoire chronique - La détresse respiratoire est une urgence - : les maladies
respiratoires chez la souris sont souvent bactériennes (mycoplasmose, streptococcose), ou virales.
Les souris prédisposées sont âgées et vivent dans un environnement avec une litière sale, inadaptée
ou poussiéreuse. La souris atteinte éternue, fait du bruit quand elle respire, le nez et les yeux
coulent. Une atteinte importante peut causer des pertes d’appétit et de poids, un pelage hirsute, un
gonflement de la tête et une répulsion pour la lumière. La posture peut être modifiée : le dos est
voussé, la tête est penchée. Il est conseillé d’hospitaliser la souris atteinte pour qu’elle reçoive du
dioxygène, des aérosols, des traitements antibiotique et anti-inflammatoire. Il faut savoir que la
guérison totale est difficile car les récidives sont fréquentes. La prévention consiste à ne pas utiliser
de copeaux de bois comme litière et à la changer souvent. Veillez à aérer sans créer de courants
d’air. Enfin, une souris suspecte doit être isolée des autres animaux.
Teigne : cette maladie due à un champignon microscopique provoque des pertes de poils, et parfois
des croûtes, des pellicules (squames) et des démangeaisons, mais pas nécessairement. Cela peut
toucher tous les mammifères et concerne surtout les jeunes issus de milieu avec entretien non
satisfaisant. Après diagnostic par culture fongique, la souris doit recevoir un traitement anti-fongique
par voies générale et locale parfois pendant plusieurs semaines. Veillez à l’hygiène de
l’environnement de la souris et lavez-vous bien les mains car la teigne est transmissible à l’homme.
Tumeurs mammaires : elles peuvent apparaître chez la femelle et le mâle et sont
majoritairement malignes. Malheureusement, il n’existe pas de traitement et la tumeur
se généralise. Ainsi, consultez si vous remarquez une ou des masses en regard des
mamelles qui grossissent rapidement chez votre souris.
215
Variole : cette maladie virale rare provoque la nécrose des extrémités. Des boutons (papules) et des
croûtes apparaissent sur les pattes et la queue puis la peau meurt et les extrémités finissent par
tomber. Il n’existe malheureusement pas de traitement.
124
3) Informations S.N.A.C.A.
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
Le service du S.N.A.C.A. reçoit quotidiennement les reptiles, les oiseaux et les mammifères N.A.C. en
consultation sur rendez-vous ou en urgences 24h/24h.
Lien vers onglet 1 votre N.A.C. conseils et informations
Tous les problèmes médicaux ou chirurgicaux sont pris en charge ainsi que les bilans de santé. Les
équipements, la technique et les membres de l’équipe sont spécialisés dans chaque discipline N.A.C.
pour une prise en charge complète et efficace. Une consultation peut aussi être demandée comme
second avis sur un diagnostic difficile.
Pour des raisons de sécurité, notre service ne peut accepter les reptiles venimeux.
Lien A3 Notre équipe soignante
Lien B3 Les moyens diagnostiques
Lien C3 L’anesthésie et la chirurgie
Lien D3 L’hospitalisation
Lien E3 Venir au service des urgences du C.H.U.V.A.
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Équipe soignante
L’équipe du service du S.N.A.C.A. comprend
des Docteurs
vétérinaires
diplômés du collège européen de médecine
zoologique dans chacune des activités N.A.C. pour une prise en
charge spécifique conforme aux besoins de chaque espèce.
268
Lien vers page 23 les Dr diplômés
Les assistants hospitaliers Docteurs vétérinaires,
sont expérimentés dans l’exercice
vétérinaire au sein de structures N.A.C. et participent pleinement à l’activité de la structure du
S.N.A.C.A.
Lien vers page 24 les Dr assistants
Le C.H.U.V.A. s’inscrit dans une mission de formation vétérinaire. Ainsi, les étudiants de l’école
vétérinaire participent activement aux consultations et aux soins de vos animaux hospitalisés.
Nos assistantes de santé vétérinaire sont qualifiées pour prendre soin des patients
hospitalisés en fonction de leurs besoins distincts, pour aider aux soins et veiller au confort des
animaux.
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PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Moyens diagnostiques
Les examens complémentaires qui vous sont proposés lors de la consultation au
S.N.A.C.A. sont essentiels à la démarche diagnostique des maladies touchant les
N.A.C., car ces petits animaux souvent stressés montrent peu de signes.
Analyses sanguines : la Numération Formule Sanguine (N.F.S.) permet de réaliser un comptage des
différents types de cellules sanguines de la lignée rouge et blanche pour détecter les anémies, les
inflammations, les infections et toute autre anomalie de santé créant des modifications du nombre
de cellules. Un frottis sanguin est réalisé pour un comptage précis de caque type cellulaire et une
observation de leur morphologie.
Les analyses biochimiques permettent de contrôler les fonctions d’organes vitaux comme le foie et le
rein, entre autres, en bilan pré-opératoire ou lors de dysfonctionnement suspecté d’un ou de
plusieurs organes.
Des prélèvements de sang peuvent également être envoyés au laboratoire collaborateur du
C.H.U.V.A. pour recherche de virus ou de leurs anticorps et de parasites dans le sang. Des dosages
hormonaux peuvent également être réalisés.
266
Cytologie : lorsqu’un fluide est collecté ou une masse ponctionnée pour analyse, l’observation des
cellules et des micro-organismes au microscope permet parfois d’obtenir un diagnostic, et dans tous
les cas d’adapter le traitement idéalement. C’est une méthode qui a l’avantage d’être réalisable
rapidement en routine par simple insertion d’une aiguille montée sur une seringue pour aspiration
puis étalement du contenu sur une lame.
247
Echographie : cet examen d’imagerie est la technique de choix pour aller observer tous les organes
de l’abdomen, le cœur et même les yeux des animaux. De plus, si un fluide ou une masse est
observée, une ponction écho-guidée peut être réalisée en direct pour analyser son contenu par la
suite. Cette technique, non invasive, a aussi l’avantage d’être non ionisante donc sans danger pour le
patient. Afin de réaliser une échographie, les petits mammifères devront être rasés, les poils ne
permettant pas d’obtenir une bonne qualité d’image.
126
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Endoscopie : l’endoscope équipé d’une caméra détecte des anomalies que
l’imagerie classique ne peut mettre en évidence. Il peut être utilisé en cas
d’obstruction respiratoire ou de saignements digestifs pour une observation
en direct avec la possibilité d’agrandir l’image pour une meilleure détection
des anomalies. L’endoscope permet également de réaliser l’examen des dents
des petits mammifères herbivores, surtout celles du fond de la cavité buccale
qui ne sont pas accessibles par la méthode classique.
251
Histologie : cet examen réalisé par un laboratoire d’analyse suite à une biopsie permet d’observer
une partie des organes de l’animal. Cette technique est employée lorsque la cytologie (voir ci-dessus)
n’a pas permis d’établir un diagnostic. La biopsie consiste à prélever stérilement un petit morceau de
l’organe que l’on souhaite observer au microscope après coloration. Si cette technique permet de
poser un diagnostic de certitude, elle nécessite une chirurgie sous anesthésie générale afin de
réaliser la biopsie préalable. Ainsi, cela ne peut être réalisé que si l’état de santé et l’âge de votre
animal le permet.
300
252
Radiographie numérique : cet examen d’imagerie est utile dans de nombreux cas de maladie
respiratoires, urogénitales, lors de boiterie... De plus, l’injection de produit de contraste lors de la
radiographie permet de révéler des anomalies qui passent inaperçues lors de l’examen
radiographique normal, comme les obstructions partielles ou le ralentissement du transit digestif. La
fluoroscopie prend des séries de radiographies en instantané ce qui permet de voir les mouvements
des organes et par exemple d’observer les contractions des organes digestifs.
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Scanner : la tomodensitométrie est une technique d'imagerie médicale avancée qui consiste à
mesurer l'absorption des rayons X par les tissus puis, par traitement informatique des coupes
réalisées, à numériser et enfin reconstruire des images en 3 dimensions des structures anatomiques.
Le scanner est indiqué lorsque les moyens d’imagerie de première intention ne permettent pas de
visualiser ce que l’on souhaite. Les scanners du crâne sont par exemple utiles pour distinguer une
otite interne et une tumeur cérébrale. Le service d’imagerie du C.H.U.V.A. dispose maintenant d’un
scanner dernière génération dont les images sont interprétées par une Docteur Vétérinaire
spécialiste en imagerie.
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Electromyographie : cette technique médicale enregistre, avec un électromyographe, les courants
électriques qui accompagnent l'activité musculaire. Elle permet d'étudier le système nerveux
périphérique, les muscles et la jonction neuromusculaire, d'obtenir un électromyogramme et
d'établir un électrodiagnostic, comme par exemple dans le cas de paralysie. Le service de neurologie
du C.H.U.V.A. propose cet examen lorsqu’il est indiqué.
128
256
257
Electrorétinographie : l’électrorétinogramme est un examen électrophysiologique proposé au
C.H.U.V.A. qui permet de diagnostiquer certaines anomalies de la rétine par exemple lorsqu’une
cécité est suspectée. Le service d’ophtalmologie du C.H.U.V.A. propose cet examen lorsqu’il est
indiqué.
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Anesthésie/Chirurgie
Cliquez sur le lien correspondant pour découvrir tout ce que vous devez savoir
sur l’anesthésie et la chirurgie des N.A.C. au C.H.U.V.A.
-
Anesthésie Lien vers page 25
-
Chirurgie Lien vers page 26
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Anesthésie/Chirurgie
 Anesthésie
L’anesthésie des N.A.C.
est délicate car ce sont des
animaux fragiles. C’est pourquoi lors de leur anesthésie, tous les
moyens sont mis en œuvre pour limiter le risque associé et
surveiller leur stabilité.
Pour éviter l’inconfort des manipulations, les N.A.C. sont
fréquemment placés en boite à dioxygène avant l’anesthésie,
cela permet de les pré-oxygéner et de débuter l’anesthésie sans
stress. Un relai est ensuite mis en place à l’aide d’un masque ou
d’une sonde endotrachéale.
284
129
Les animaux sont intubés lorsque leur taille le permet, ainsi l’anesthésique volatile est inhalé de
manière sécurisée. De plus l’intubation permet au praticien de pouvoir intervenir et permettre une
ventilation suffisante, voire une respiration artificielle si nécessaire. Cette technique est donc la plus
sûre pour garantir de fournir à l’animal anesthésié une quantité adéquate de dioxygène et une dose
optimale de gaz d’anesthésiant.
285
Lorsque l’intubation est impossible ou pour des procédures de très courte durée, un masque est
utilisé et l’animal bénéficie de la sécurité de l’anesthésique volatile.
286
La respiration et l’oxygénation sont vérifiées à l’aide d’un capnographe et d’un pulsoxymètre.
L’activité cardiaque est contrôlée à l’aide d’un électrocardiogramme ou d’un doppler. La
température corporelle est suivie tout au long de la procédure également et ses équipements
appropriés sont disponibles pour éviter que l’animal ne se refroidisse.
130
287
Pendant la procédure, une fluidothérapie est assurée pour permettre à l’animal d’avoir un volume
sanguin circulant adéquat, même en cas de saignement. Le S.N.A.C.A. peut également réaliser des
transfusions de sang chez les furets si leur état le justifie.
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Anesthésie/Chirurgie
 Chirurgie
Lorsqu’une procédure chirurgicale est nécessaire chez votre N.A.C., le clinicien N.A.C. opère avec
l’assistance des étudiants.
Les chirurgies réalisées au C.H.U.V.A. sont :
-
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les opérations de convenance : stérilisations et parages dentaires ou de bec ;
les chirurgies dentaires, réalisées à l’aide d’un endoscope, qui permet une visibilité de toute
la cavité buccale et un agrandissement sur un écran externe ;
les chirurgies des tissus mous, comme les retraits de masses, de calculs ou de rétention
d’œufs ;
les chirurgies orthopédiques, suite à une fracture par exemple ;
Les chirurgies de l’oreille suite à une otite moyenne envahissant la bulle du tympan ;
Les chirurgies sous cœlioscopie, technique chirurgicale peu invasive à l’aide d’une mini
caméra ;
Les chirurgies d’urgence comme la césarienne chez le cochon d’Inde femelle ;
Les neurochirurgies, lors de traumatismes de la moelle épinière ;
Les chirurgies ophtalmiques, en cas de cataracte, abcès, protrusion de l’œil…
289
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234
131
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292
293
294
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Hospitalisation
L’hospitalisation des N.A.C.
est gérée dans 2 salles distinctes, une pour les animaux
prédateurs comme le furet, les oiseaux de proie et les reptiles et une pour les animaux étant des
proies dans la nature, cela afin de réduire le stress. Ces 2 salles ont pour fonctions le logement des
animaux, la réalisation de soins médicaux, et l’anesthésie si nécessaire. Elles sont à l’écart des
hospitalisations des autres animaux domestiques pour conserver le calme et une température
ambiante idéale.
Hospitalisation des reptiles : le S.N.A.C.A. est équipé de terrariums et de bassins pour tortues. Les
terrariums d’hospitalisation sont équipés de sources de chaleurs individuelles qui garantissent à
chaque animal de profiter d’un gradient de température préférentiel adapté à son espèce. Les
animaux qui le nécessitent sont baignés ou bénéficient d’une humidification de leur terrarium, et ont
un accès à une lampe à U.V. de large spectre. Une alimentation spécifique de qualité est fournie et
des insectes sont proposés aux reptiles insectivores. Les soins médicaux et la surveillance sont
prodigués nuit et jour pendant toute la période d’hospitalisation.
260
263
Hospitalisation des petits mammifères : le S.N.A.C.A. dispose de cages habilitées à accueillir les
petits mammifères, d’un incubateur avec dioxygène et d’un parc intérieur pour permettre aux
rongeurs comme aux lapins de se promener afin de favoriser un bon transit digestif. Une
alimentation de qualité, spécifique à chaque espèce, est fournie. Des légumes et fruits frais sont
proposés chaque jour, grâce à notre partenaire Casino qui donne gracieusement au S.N.A.C.A. des
végétaux pour nourrir nos animaux hospitalisés. La perfusion intra-veineuse est maintenue en
continu chez les animaux hospitalisés qui le nécessitent ; les soins et la surveillance sont réalisés nuit
et jour pendant toute la période d’hospitalisation.
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262
Hospitalisation des oiseaux : le S.N.A.C.A. dispose des équipements nécessaires aux oiseaux pour
aménager les cages comme les perchoirs et les jouets. Le comportement de recherche ludique de
nourriture (foraging) est encouragé. Les oiseaux de cage et volière sont logés dans une salle distincte
des oiseaux de proie, et à l’écart des autres N.A.C.. Une alimentation de qualité spécifique à chaque
espèce est fournie et des légumes et fruits frais sont proposés chaque jour grâce à notre partenaire
Casino qui donne gracieusement au S.N.A.C.A. des végétaux pour nourrir nos animaux hospitalisés.
Les soins médicaux et la surveillance sont prodigués nuit et jour pendant toute la période
d’hospitalisation.
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PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Venir au service des urgences
Le C.H.U.V.A. est ouvert jour et nuit pour toute urgence et toute l’année à l’exception
du mois d’août. Les vétérinaires sont présents pour répondre aux appels. En dehors des heures de
consultation, c'est-à-dire entre 17h30 et 8h30 du lundi au vendredi, et 24h/24h le week-end, le
service d´urgence est assuré par les Docteurs vétérinaires et les étudiants.
Le clinicien N.A.C. de garde est joignable par téléphone et prêt à se déplacer au C.H.U.V.A. si le cas le
nécessite.
Les animaux déjà hospitalisés en soins intensifs, ou hospitalisés suite à une consultation d´urgence
sont suivis par les Docteurs responsables des services d’urgence et des soins intensifs communs à
tous les animaux de compagnie et par les étudiants du service. Leurs fonctions sont la poursuite des
soins et la surveillance de nuit, incluant la surveillance des animaux en soins intensifs.
133
Téléphone : 01 43 96 73 73.
265
7 Avenue du Général de Gaulle, 94700 Maisons-Alfort.
267
A votre arrivée aux urgences, le gardien de l’entrée principale vous donnera accès au site du
C.H.U.V.A.. Vous entrerez par l’entrée principale de l’hôpital après avoir signalé votre arrivée via
l’interphone d’urgence hors des horaires de jour (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30) et le weekend. Le service d’urgence se situe au premier étage de l’hôpital, l’ascenseur se trouvant sur la gauche
à votre entrée dans l’hôpital.
Comment préparer votre animal pour le transport ? Lien vers page 27
Comment va se dérouler la consultation d’urgence ? Lien vers page 28
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Venir au service des urgences
 Comment préparer l’animal
Quelques gestes clés :
-
Lors de plaie, nettoyez rapidement la plaie sous l’eau et retirez les débris.
Lors de saignement, comprimez la zone concernée mais ne faites pas de garrot.
Lors de prolapsus, n’essayez pas de remettre la partie concernée en place.
Lors de problème de ponte ou de mise-bas, n’essayez pas d’intervenir pour aider l’animal.
N’administrez aucun médicament sans conseil vétérinaire.
Le transport des reptiles se fait dans une boite rigide si possible isotherme. Une source de chaleur
est également appréciable pour le patient pendant la durée du transport, à l’aide de bouillottes ou
de bouteilles d’eau remplies d’eau chaude.
Pour les cas de prolapsus, remplissez le fond de la boite d’eau pour laisser le prolapsus immergé.
Le transport des mammifères se fait dans une petite cage de transport adaptée à l’espèce avec une
bouillote si l’animal est froid, ou un linge humide s’il est chaud. Vous pouvez recouvrir la cage d’une
serviette pour limiter le stress lié au transport.
Pour le transport des oiseaux ne laissez pas de récipient d’eau dans la boite de transport. Ne lavez
pas la cage avant de venir, pour permettre une éventuelle analyse des fientes et des régurgitations.
Un oiseau abattu ou en détresse respiratoire ne doit pas être placé sur le dos.
134
PRÉSENTATION DU S.N.A.C.A.
~ Venir au service des urgences
 Déroulement de la consultation
Téléphone : 01 43 96 73 73
L’accueil des urgences à la réception du service est réalisé par les étudiants qui participent au triage
des cas. Si le risque d’urgence est vital, l’animal est hospitalisé immédiatement dans le service pour
être stabilisé. Si l’urgence est relative, ce sont les étudiants de 4ème et dernière année qui feront le
premier examen de votre animal par ordre de priorité médicale. Cette pré-consultation est sous la
responsabilité de l’interne Docteur vétérinaire du service des urgences.
Dans les cas où l’intervention d’un clinicien N.A.C. est requise, celui-ci est contacté par téléphone par
l’interne des urgences. Il peut être contacté également à votre demande, moyennant des frais
supplémentaires de prise en charge.
Lorsque votre animal arrive aux urgences hors des horaires de jour, il est
hospitalisé dans le service des urgences commun à tous les animaux de
compagnie pendant la nuit pour une surveillance en continu, puis
transféré le matin au S.N.A.C.A.. Lorsqu’il arrive pendant les horaires de
jour ; si l’hospitalisation est nécessaire, elle se fait directement par le
clinicien du S.N.A.C.A. après sa consultation.
LA CONSULTATION AU SERVICE N.A.C.
Bienvenue au Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort.
Le C.H.U.V.A. est un établissement de soins pour votre compagnon parallèlement investi d’une
mission d’enseignement auprès des futurs vétérinaires, élèves de l’E.N.V.A.
Le S.N.A.C.A., service des N.A.C. accueille en consultation les
petits mammifères, les reptiles non venimeux et les oiseaux de
cage et de volière.
Pour prendre rendez-vous Lien vers page A4
A votre arrivée au C.H.U.V.A.
Lien vers page B4
La consultation reptile : lézard, serpent, tortue…
135
Lien vers page C4
La consultation mammifère : lapin, furet, cochon d’Inde, chinchilla, octodon, hamster, rat,
gerbille, souris…
Lien vers page D4
La consultation oiseau : perroquet, perruche, passereau, pinson, canari…
Lien vers page E4
LA CONSULTATION AU SERVICE N.A.C.
~ Prendre rendez-vous au C.H.U.V.A.
Pour prendre rendez-vous, 2 possibilités :
-
272
Par téléphone au 01 43 96 73 73, du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30.
A l’accueil, du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30.
Merci de nous confirmer votre venue sur [email protected].
Si vous devez annuler un rendez-vous, vous devez impérativement nous le signaler par e-mail
également sur [email protected].
LA CONSULTATION AU SERVICE N.A.C.
~ Votre arrivée au C.H.U.V.A.
Le jour du rendez-vous
Prenez un ticket à la borne.
Rendez-vous en salle d’attente située à gauche de l’entrée principale. Dès que votre
numéro s’affiche à l’écran, vous serez reçu au guichet indiqué pour établir ou
récupérer le dossier médical de votre animal.
269
Présentez les documents suivants :
270
- une pièce d’identité.
- le carnet de santé de l’animal s’il en possède un.
- la carte d’identification de l‘animal, s’il est tatoué ou identifié
électroniquement.
L’agent d’accueil vous remettra, dès lors, le dossier de votre animal et vous dirigera vers le lieu de
rendez-vous.
136
Après la consultation
Si des médicaments ont été prescrits, le service N.A.C. vous les fournit s’ils sont
disponibles. Pour les autres médicaments, il faudra vous rendre à la pharmacie située
à gauche de la caisse avec votre ordonnance rédigée par le clinicien pendant la
consultation. Enfin, certains médicaments non disponibles au C.H.U.V.A. vous seront
délivrés dans votre pharmacie habituelle sur présentation de l’ordonnance.
246
Puis remettez le dossier de votre animal à l’agent de caisse qui vous indiquera le
montant total de votre facture. Les médicaments vous seront remis après paiement de
la facture.
Le paiement s’effectue le jour même de la consultation ou au moment de la sortie de
l’animal. La facture peut être réglée par chèque, en espèces ou par carte bancaire.
271
Si un autre rendez-vous doit être fixé, Vous pouvez le faire auprès de l’équipe de consultation ou à
l’accueil lors de votre départ. Une carte de rendez-vous vous sera alors remise.
Si vous devez annuler un rendez-vous, vous devez impérativement nous le signaler par email : [email protected].
Si vous possédez une mutuelle, veuillez présenter votre imprimé au clinicien à la fin de la consultation afin de
remplir la partie médicale. La partie comptable sera remplie après votre paiement en caisse.
Si vous êtes en désaccord avec le montant de votre facture, nous vous demandons de prendre contact avec les
cliniciens qui ont vu votre animal. Le personnel de la caisse n’est pas habilité à modifier le montant des factures.
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation reptiles
 Comment préparer l’animal
Lors de votre première visite, veuillez rapporter la composition précise de l’alimentation de votre
animal ainsi qu’une photo de vos installations (terrarium, aquarium, lampes), tout ceci afin de
mieux corriger l’environnement qui est souvent la source primaire de nombreuses maladies chez les
N.A.C.
Des fiches de renseignements sont disponibles afin de préparer la consultation.
Pièce jointe Fiches de renseignements
Lorsque vous apportez votre animal pour une chirurgie, il n’est pas nécessaire de retirer la nourriture
la veille comme pour un chien ou un chat.
137
297
Le transport des reptiles se fait dans une boite rigide si possible isotherme. Une source de chaleur est
également appréciable pour le patient pendant la durée du transport à l’aide de bouillottes ou de
bouteilles d’eau remplies d’eau chaude.
Dans les cas de prolapsus, remplissez le fond de la boite d’eau pour laisser la
partie extériorisée immergée.
296
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation reptiles
 Déroulement de la consultation
Le C.H.U.V.A. est un établissement de soins pour votre compagnon parallèlement investi d’une
mission d’enseignement auprès des futurs vétérinaires, élèves de l’E.N.V.A. Une équipe d’étudiants
viendra donc vous chercher en salle d’attente pour vous poser les questions préalables et réaliser un
premier examen de votre animal en votre présence. Ils vous emmèneront ensuite dans une autre
salle pour être vu par le Docteur vétérinaire responsable de la consultation.
Dans le cadre de cette mission d’enseignement, les délais d’attente pour les consultations peuvent
parfois être allongés. Il est donc préférable de prévoir une demi-journée de présence au C.H.U.V.A.
La direction du C.H.U.V.A. vous remercie à l’avance de votre compréhension.
Les Nouveaux Animaux de Compagnie comme les reptiles ont tendance à montrer peu de
signes cliniques directement observables lorsqu’ils sont malades. Ainsi, pendant la consultation avec
le Docteur vétérinaire responsable, il vous sera proposé des examens complémentaires de façon à
affiner le diagnostic.
244
Lien vers page B3 moyens diagnostiques
Si l’état de santé de votre animal le nécessite, il vous sera proposé une hospitalisation au S.N.A.C.A.
pour l’administration de traitements non réalisables à la maison et la mise en place d’une
surveillance continue.
138
Lien vers page D3 hospitalisation
Lorsqu’une chirurgie est indiquée, elle peut être réalisée dans la journée ou après stabilisation du
reptile en hospitalisation si celle-ci est nécessaire. Les chirurgies sont réalisées par les cliniciens du
S.N.A.C.A. assistés des étudiants.
Lien vers page C3 anesthésie/chirurgie
245
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation oiseaux
 Comment préparer l’animal
Lors de votre première visite, veuillez rapporter la composition précise de l’alimentation de votre
animal ainsi qu’une photo de vos installations (cage, volière), tout ceci afin de mieux corriger
l’environnement qui est souvent la source primaire de nombreuses maladies chez les N.A.C.
Des fiches de renseignements sont disponibles afin de préparer la consultation :
Pièce jointe Fiches de renseignements
Lorsque vous apportez votre animal pour une chirurgie, il n’est pas nécessaire de retirer la nourriture
la veille comme pour un chien ou un chat.
299
Pour le transport des oiseaux, ne laissez pas de récipient d’eau dans la boite de transport. Ne lavez
pas la cage avant de venir, pour permettre une éventuelle analyse des fientes et des régurgitations.
Un oiseau abattu ou en détresse respiratoire ne doit pas être placé sur le dos.
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation oiseaux
 Déroulement de la consultation
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Le C.H.U.V.A. est un établissement de soins pour votre compagnon parallèlement investi d’une
mission d’enseignement auprès des futurs vétérinaires, élèves de l’E.N.V.A. Une équipe d’étudiants
viendra donc vous chercher en salle d’attente pour vous poser les questions préalables et réaliser un
premier examen de votre animal en votre présence. Ils vous emmèneront ensuite dans une autre
salle pour être vu par le Docteur vétérinaire responsable de la consultation.
Dans le cadre de cette mission d’enseignement, les délais d’attente pour les consultations peuvent
parfois être allongés. Il est donc préférable de prévoir une demi-journée de présence au C.H.U.V.A.
La direction du C.H.U.V.A. vous remercie à l’avance de votre compréhension.
Les Nouveaux Animaux de Compagnie comme les oiseaux, ont tendance à montrer peu de
signes cliniques directement observables, hormis l’abattement et le plumage ébouriffé, lorsqu’ils
sont malades. Ainsi, pendant la consultation avec le Docteur vétérinaire responsable, il vous sera
proposé des examens complémentaires de façon à préciser le diagnostic.
Lien vers page B3 moyens diagnostiques
Si l’état de santé de votre oiseau le nécessite, il vous sera proposé une hospitalisation au S.N.A.C.A.
pour l’administration de traitements non réalisables à la maison et la mise en place d’une
surveillance continue.
Lien vers page D3 hospitalisation
Lorsqu’une chirurgie est indiquée, elle peut être réalisée dans la journée ou après stabilisation de
l’oiseau en hospitalisation si celle-ci est nécessaire. Les chirurgies sont réalisées par les cliniciens du
S.N.A.C.A. assistés des étudiants.
Lien vers page C3 anesthésie/chirurgie
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation mammifères
 Comment préparer l’animal
Lors de votre première visite, veuillez rapporter la composition précise de l’alimentation de votre
animal ainsi qu’une photo de vos installations (cage, enclos), tout ceci afin de mieux corriger
l’environnement qui est souvent la source primaire de nombreuses maladies chez les N.A.C.
Des fiches de renseignements sont disponibles afin de préparer la consultation :
Pièce jointe Fiches de renseignements
Lorsque vous apportez votre animal pour une chirurgie, il n’est pas nécessaire de retirer la nourriture
la veille comme pour un chien ou un chat.
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Le transport des mammifères se fait dans une petite cage de transport adaptée à l’espèce avec une
bouillote si l’animal est froid ou un linge humide s’il est chaud. Vous pouvez recouvrir la cage d’une
serviette pour limiter le stress lié au transport.
LA CONSULTATIONAU SERVICE N.A.C.
~ Consultation mammifères
 Déroulement de la consultation
Le C.H.U.V.A. est un établissement de soins pour votre compagnon parallèlement investi d’une
mission d’enseignement auprès des futurs vétérinaires, élèves de l’E.N.V.A. Une équipe d’étudiants
viendra donc vous chercher en salle d’attente pour vous poser les questions préalables et réaliser un
premier examen de votre animal en votre présence. Ils vous emmèneront ensuite dans une autre
salle pour être vu par le Docteur vétérinaire responsable de la consultation.
283
Dans le cadre de cette mission d’enseignement, les délais d’attente pour les consultations peuvent
parfois être allongés. Il est donc préférable de prévoir une demi-journée de présence au C.H.U.V.A
La direction du C.H.U.V.A. vous remercie à l’avance de votre compréhension.
Les Nouveaux Animaux de Compagnie
comme les petits mammifères, et surtout les
herbivores, ont tendance à montrer peu de signes cliniques directement observables lorsqu’ils sont
malades. Ainsi, pendant la consultation avec le Docteur vétérinaire responsable, il vous sera proposé
des examens complémentaires de façon à affiner le diagnostic.
Lien vers page B3 moyens diagnostiques
Si l’état de santé de votre mammifère le nécessite, il vous sera proposé une hospitalisation au
S.N.A.C.A. pour l’administration de traitements non réalisables à la maison et la mise en place d’une
surveillance continue.
141
Lien vers page D3 hospitalisation
Lorsqu’une chirurgie est indiquée, elle peut être réalisée dans la journée ou après stabilisation du
mammifère en hospitalisation si celle-ci est nécessaire. Les chirurgies sont réalisées par les cliniciens
du S.N.A.C.A. assistés des étudiants.
Lien vers page C3 anesthésie/chirurgie
142
II Information à portée plus large et ouverture
1) Informations urgences
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
Le Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort
est ouvert nuit et jour pour
toute urgence vétérinaire et toute l’année à l’exception du mois d’Août.
Pour en savoir d’avantage sur la gestion des urgences chez votre animal de compagnie, consultez la
rubrique correspondant à son espèce :
Lien vers page A2 urgences reptiles
1
Lien vers page B2 urgences oiseaux
2
3
Lien vers page C2 urgences mammifères
Consultez cette rubrique concernant l’organisation du service des urgences du C.H.U.V.A., pour
savoir comment venir et ou vous présenter.
Lien vers page E3
216
143
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les reptiles
Votre reptile a été victime d’un accident, présente un
comportement ou une apparence inhabituelle ?
Il peut s’agir d’une urgence !
Cliquez sur les liens suivants pour savoir comment reconnaître l’urgence et y répondre :
Lien vers page 18
Retrouvez ici les cas de brûlures, plaies, fractures, rétention d’œufs et prolapsus du cloaque pour
lesquels il faut agir immédiatement.
Lien vers page 19
Retrouvez ici les cas de problèmes respiratoires et de perte d’appétit pour lesquels il faut agir
rapidement.
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les reptiles
 Urgences immédiates
Urgences immédiates chez les reptiles.
217
Brûlures : lors de brûlure, la peau prend une
apparence rouge, avec des ampoules qu’il ne faut
surtout pas percer, ou bien gonfle ; il peut y avoir un
hématome. Si la brûlure est grave, la peau peut
prendre une coloration blanchâtre ou noirâtre. Une
brûlure est douloureuse et favorise les infections de la
peau, cette infection pouvant se généraliser dans les
cas inquiétants. La guérison est longue (plusieurs mois)
et peut laisser des cicatrices et des troubles de la mue.
Surveillez donc bien la distance recommandée entre l’animal et la lampe chauffante car les reptiles
peuvent se brûler sans s’en rendre compte, et placez toujours la plaque chauffante sous le terrarium.
Ne placez pas de rocher ou plaque chauffante dans les abris de vos tortues car le plastron ne résiste
pas à la chaleur ; les tortues doivent être exposées à la source de chaleur par la dossière. Même une
source de chaleur légèrement trop chaude peut suffire à provoquer des brûlures si l’exposition est
prolongée.
Si vous remarquez une zone pouvant faire penser à une brûlure, appliquez un linge imbibé d’eau
froide ou douchez la zone pendant 20 minutes, mais n’appliquez pas de glace car cela crée des
gelures. Ensuite apportez votre reptile en urgence en protégeant la zone brûlée et selon la gravité de
la brûlure, il sera hospitalisé pour recevoir des traitements anti-douleur, antibiotique et être
réhydraté.
144
Fractures : elles peuvent être dues à un accident mais le plus souvent il s’agit
d’une carence en calcium ou d’un déséquilibre alimentaire qui fragilise les os. Si
votre reptile refuse de se déplacer et a une posture anormale, accompagnée ou
non d’une asymétrie des membres, il peut être victime de fracture. En fonction
du type de fracture, un bandage immobilisant ou une chirurgie vous seront
proposé. Si la fracture est due à un problème de calcium toutefois, celui-ci
devra être corrigé avant toute chirurgie.
222
Fractures de la carapace : une fracture de la carapace est sérieuse
car elle peut cacher une atteinte des poumons et de la colonne
vertébrale, situés juste sous la dossière, et être associée à des
hémorragies. Ainsi placez toujours vos tortues dans un endroit
sécurisé. Une chirurgie réparatrice et un traitement antibiotique
peuvent également être nécessaires.
218
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307
Plaies : si votre reptile présente une lésion de la peau, il faut la rincer à l’eau pour retirer les débris
éventuels, la recouvrir d’une compresse en appliquant une pression si elle saigne et apporter votre
reptile en urgence. Il faut agir vite en cas de saignement car la vie du reptile est en danger s’il perd
beaucoup de sang. De plus une plaie récente peut être suturée (hormis dans les cas de morsures)
alors qu’une plaie ancienne est souvent infectée et mettra plus de temps à cicatriser.
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306
Prolapsus du cloaque : une masse extériorisée incluant différents organes peut apparaître au niveau
du cloaque. L’intestin peut ainsi faire saillie en cas d’entérite bactérienne ou parasitaire, la vessie
peut ressortir en cas de cystite associée à des calculs, une masse anormale (un œuf, une tumeur) ou
un corps étranger peuvent repousser les organes vers l’extérieur. Le prolapsus intermittent du pénis
est particulièrement fréquent chez les tortues mâles suite à une morsure par une autre tortue. Cela
doit être traité au plus tôt car il y a un risque de nécrose.
N’y touchez pas et venez consulter rapidement en recouvrant la partie concernée avec une
compresse propre humide ou bien en plaçant votre reptile dans un bac avec un fond d’eau qui
recouvrira l’organe. Une fois la cause du prolapsus déterminé il pourra être réduit s’il est pris en
charge assez tôt et des sutures maintiendront l’organe en place. Ne perdez pas de temps pour éviter
l’amputation.
145
308
221
Rétention d’œufs : pour que la ponte s’effectue sans problème, il faut une humidité suffisante, une
température adéquate et un sol meuble pour pondre. Une alimentation équilibrée en calcium est
nécessaire et votre reptile doit être en bon état corporel mais pas trop gros. Si ces conditions sont
réunies, un obstacle peut être à l’origine de la rétention, souvent chez les tortues. Les œufs migrent
parfois dans la vessie et cela nécessite une consultation. Ainsi, si votre reptile est anormalement
calme et a perdu l’appétit, il doit être vu par un vétérinaire en urgence car une rupture interne des
œufs peut entraîner de graves infections. N’appuyez surtout pas sur le corps de votre reptile ou le
plastron de votre tortue pour l’aider à expulser ses œufs! Entre avril et août, surveillez bien vos
reptiles femelles, surtout celles qui n’ont jamais pondu et vivent en l’absence de mâle. Si vous
remarquez chez elles un gros ventre, une constipation ou un prolapsus du cloaque, cela doit
également vous alerter.
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les reptiles
 Urgences relatives
Urgences relatives chez les reptiles.
Difficultés respiratoires : les reptiles qui tendent le cou pour
respirer, ouvrent la bouche pour inspirer et parfois sifflent, montrent
une difficulté à respirer. Les tortues peuvent également bouger leurs
pattes sur les côtés et des écoulements des narines peuvent survenir.
Les reptiles aquatiques qui ont des difficultés respiratoires passent
moins de temps dans l’eau. Cette difficulté représente une urgence
lorsqu’il y a une obstruction des voies respiratoires. Les
inflammations peuvent être dues à des bactéries, des virus, des
parasites ou encore à des champignons. Différents examens sont
réalisables par votre vétérinaire pour détecter l’agent en cause puis
le traiter efficacement. Attention à réagir rapidement car les reptiles
atteints de pneumonie présentent souvent une généralisation de
l’infection avec de la cyanose et de l’abattement. Tous ces signes
doivent vous alerter pour consulter rapidement.
225
Parfois, le reptile peut montrer des signes respiratoires alors que l’atteinte est externe. C’est le cas
lorsque le transit digestif est interrompu par une occlusion, lors de la rétention d’œufs ou de la
présence de toute autre masse ou liquide interne qui comprime les poumons. Ce sont les examens
d’imagerie qui permettront de le déterminer. Il est alors nécessaire de retirer la compression interne
pour rétablir une respiration normale.
146
Perte d’appétit : l’anorexie chez les reptiles peut être due à des causes variées.
Parmi elles, les cas d’obstruction digestive par des corps étrangers comme le
sable ou les graviers, et les torsions intestinales sont des urgences. Les reptiles
atteints sont abattus. Parfois les lézards régurgitent et le ventre peut être
douloureux. Ce sont les examens d’imagerie qui permettront de déterminer l’état
d’urgence. Quoi qu’il en soit, une perte d’appétit associée à un abattement ou
une perte d’appétit prolongée doivent vous alerter et vous pousser à consulter.
223
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les oiseaux
Votre oiseau a été victime d’un accident ou présente un comportement ou une
apparence inhabituelle ?
Il peut s’agir d’une urgence !
Parcourez les informations suivantes pour savoir comment reconnaître l’urgence et y
répondre :
Abattement : un oiseau prostré dans le coin de la cage est un signe d’alarme.
Dans l’urgence, l’oiseau doit être réchauffé et oxygéné en incubateur. Puis les
analyses sanguines et les examens d’imagerie permettront d’établir l’origine de
la baisse d’état général, celle-ci pouvant être due à de très nombreuses causes.
L’urgence est immédiate si l’oiseau ne mange plus.
122
Brûlures : lors de brûlure, la peau prend une apparence rouge, avec des
ampoules qu’il ne faut pas percer, ou bien elle gonfle et il peut y avoir un
hématome. Une brûlure est douloureuse et favorise les infections de la
peau, cette infection pouvant se généraliser dans les cas inquiétants. La
guérison est parfois longue et peut laisser des cicatrices. Même une
source de chaleur légèrement trop chaude suffit à provoquer des
brûlures si l’exposition est prolongée. Enfin, un oiseau nourri à la main
avec une alimentation trop chaude peut souffrir d’une brûlure de jabot.
123
Si vous remarquez une zone pouvant faire penser à une brûlure, douchez la zone pendant 20 à 30
minutes mais n’appliquez pas de glace car cela crée des gelures. Ensuite, apportez votre oiseau en
urgence en protégeant la zone brûlée. Selon la gravité de la brûlure, il sera hospitalisé pour recevoir
des traitements anti-douleur, antibiotique et être réhydraté. Les brûlures profondes nécessitent des
soins de plaie quotidiens sous anesthésie car elles sont très douloureuses.
147
Convulsions : des crises convulsives, manifestées par
une chute de perchoir, peuvent survenir chez les
oiseaux suite à un traumatisme, une exposition à une
toxine, une ingestion de métal ou une hypoglycémie.
Cela est souvent dû à une carence en calcium chez le
gris du Gabon et à un excès de ponte chez les autres
espèces d’oiseaux. Toutefois, de nombreuses espèces
font des crises d’origine indéterminée. Dans
124
l’urgence, un traitement anti-convulsivant sera administré pour contrôler les crises, puis un examen
de sang avec recherche de métaux lourds permettra de mettre en évidence les anomalies citées.
L’urgence est immédiate lorsque les crises sont rapprochées ou de longue durée.
Diarrhée : attention à bien différencier la vraie diarrhée et les fientes liquides, qui sont dues à une
consommation excessive de boisson. Les oiseaux atteints de diarrhée peuvent avoir avalé des
toxines, des plantes, de la nourriture avariée, des métaux, ou bien souffrir d’une infection virale,
bactérienne ou encore fongique. A noter l’importance du foie, du pancréas et des reins dans la
bonne santé digestive. A l’arrivée aux urgences, une fois stabilisé, l’oiseau doit être examiné pour
vérifier qu’il n’a pas d’obstruction ou d’impaction digestive causant la diarrhée. Les tumeurs
digestives et du cloaque sont également responsables de diarrhée et les carences en vitamine A
favorisent les maladies gastro-intestinales. Des examens de sang et des fientes permettront de
trouver la cause exacte de la diarrhée. Attention la chlamydiose est une maladie à atteinte
respiratoire et digestive contagieuse pour l’homme, fréquente et responsable de diarrhée verte chez
l’oiseau. Prenez des précautions d’hygiène lorsque vous manipulez un oiseau diarrhéique.
Difficultés respiratoires : lorsqu’un oiseau a des
problèmes pour respirer normalement c’est une
urgence car le manque de dioxygène a des
conséquences graves. Une obstruction des voies
respiratoires des narines jusqu’aux poumons peut être
en cause. Les examens vétérinaires comme
l’endoscopie et la radiographie permettent de
déterminer l’origine, une fois l’animal stabilisé. Dans
l’urgence il doit être placé dans un incubateur à
dioxygène et un traitement peut être initié pour
dilater ses voies respiratoires et le calmer.
226
En effet, la difficulté respiratoire est fortement accentuée par le stress que subit l’oiseau de ne pas
pouvoir inhaler l’air correctement. Il faudra donc transporter votre oiseau au service d’urgence en
limitant au maximum son stress pendant le transport. Une infection ou une compression des sacs
aériens par un fluide ou une masse anormale dans la cavité cœlomique peuvent aussi expliquer une
difficulté respiratoire. Ainsi, les examens complémentaires permettront de le déterminer. Attention
la chlamydiose est une maladie à atteinte respiratoire et digestive contagieuse pour l’homme.
Prenez des précautions d’hygiène lorsque vous manipulez un oiseau présentant des signes
respiratoires.
227
Fractures : elles peuvent être dues à un accident mais parfois il
s’agit d’une carence en calcium ou d’un déséquilibre alimentaire
qui fragilise les os. Si votre oiseau refuse de se déplacer et a une
posture anormale, accompagnée ou non d’une asymétrie des
membres ; il peut être victime d’une ou plusieurs fractures. Selon
le type de fracture, une chirurgie peut vous être proposée. Si la
fracture est due à une carence en calcium toutefois, elle devra
être corrigée avant toute chirurgie. Des fractures du bec, de la
base des plumes ou des griffes peuvent être accompagnées de
saignements importants qu’il faudra comprimer, sans faire garrot,
sur le trajet vers les urgences.
148
Plaies et saignements : si votre oiseau présente une
lésion de la peau, il faut la rincer à l’eau pour retirer les
débris éventuels, la recouvrir d’une compresse en
appliquant une pression si elle saigne et apporter votre
oiseau en urgence. Il faut agir vite en cas de saignement
car la vie de l’oiseau est en danger s’il perd beaucoup de
sang. De plus, une plaie récente peut être suturée
(hormis dans les cas de morsures) alors qu’une plaie
ancienne est souvent infectée et mettra plus de temps à
228
cicatriser. Un traitement hémostatique pourra être
appliqué à l’admission afin de limiter les saignements et un traitement antibiotique doit être mis en
place pour les plaies de morsure et les plaies contaminées. Si la perte de sang est importante une
réhydratation sera administrée pour éviter le risque de choc.
Prolapsus du cloaque : une masse extériorisée incluant
différents organes peut apparaître au niveau du cloaque.
L’intestin peut ainsi faire saillie en cas d’entérite bactérienne
ou parasitaire. Une masse anormale (œuf, tumeur) ou un
corps étranger peuvent repousser les organes vers
l’extérieur surtout si l’oiseau fait des efforts expulsifs. Cela
est fréquent chez les femelles qui ont tendance à pondre en
excès. Des prélèvements sont réalisés au niveau du cloaque
pour adapter le traitement antibiotique si nécessaire. De
plus, les examens d’imagerie et des analyses de sang
128
permettront de diagnostiquer un facteur prédisposant. Parmi eux, on note par exemple les infections
du cloaque ou des oviductes, le surpoids et la malnutrition. Enfin, si le traitement n’empêche pas le
prolapsus de récidiver, une chirurgie peut être envisagée. Quoi qu’il en soit, cela doit être traité au
plus tôt car il y a un risque de nécrose de l’organe extériorisé.
N’y touchez pas et venez consulter rapidement en recouvrant la partie concernée avec une
compresse propre humide. Une fois la cause du prolapsus déterminée, il pourra être réduit s’il est
pris en charge assez tôt et des sutures maintiendront l’organe en place. Ainsi, ne perdez pas de
temps pour éviter l’amputation.
Régurgitations et vomissements : attention à bien différencier les régurgitations comportementales,
liées au stress, face aux miroirs ou à l’homme, des régurgitations liées à une affection. C’est une
urgence chez les oiseaux atteints car ils peuvent se déshydrater rapidement et leur équilibre sanguin
est modifié. Les oisillons nourris à la main régurgitent parfois suite à une brûlure du jabot par une
alimentation trop chaude. Les autres oiseaux peuvent avoir avalé des toxines, des plantes toxiques,
de la nourriture avariée, des métaux, ou souffrir d’une infection virale, bactérienne ou encore
fongique. A noter l’importance du foie, du pancréas et des reins dans la bonne santé digestive.
A l’arrivée aux urgences, une fois stabilisé, l’oiseau doit être examiné pour vérifier qu’il n’a pas
d’obstruction ou d’impaction digestive causant les vomissements. Des examens de sang et des
matières régurgitées contribueront à trouver la cause des régurgitations et à adapter le traitement.
149
Rétention d’œufs : les perruches calopsitte, les canaris et
les pinsons sont les plus fréquemment atteints. Si un œuf
est palpable depuis plus de 24 heures, c’est une urgence.
Un œuf bloqué peut comprimer les vaisseaux ou les nerfs,
causant des problèmes de circulation sanguine ou des
paralysies avec un risque de nécrose d’organe. Sachez que
plus le temps de rétention est long et l’abattement
profond, plus c’est urgent. L’urgence est immédiate lorsque
l’œuf comprime les sacs aériens et entraîne une détresse
respiratoire. Une carence en calcium alimentaire ou
associée à une ponte excessive peut être à l’origine d’une
difficulté d’expulsion.
229
Ainsi, les examens d’imagerie et une analyse sanguine seront nécessaires pour établir un plan de
traitement.
Si votre oiseau est anormalement calme et a perdu l’appétit, s’il balance la queue (« tail bobbing »), a
du mal à se percher ou présente un gros ventre, il doit être vu par un vétérinaire en urgence car une
rupture interne des œufs peut entraîner de graves infections appelées coelomites. Ainsi, n’appuyez
surtout pas sur le ventre de votre oiseau pour l’aider à expulser ses œufs!
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les mammifères
Votre petit mammifère a été victime d’un accident, présente
un comportement ou une apparence inhabituelle ?
Il peut s’agir d’une urgence !
Cliquez sur les icônes suivantes pour savoir comment reconnaître l’urgence et y répondre par
espèce :
Lien vers page 20 Lapin
Lien vers page 21 Furet
Lien vers page 22 Rongeurs
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SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les mammifères
 Lapin
Urgences chez le lapin.
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Chute : suite à une chute, le lapin peut boiter ou ne pas
poser une patte, ce qui peut signifier une fracture. Une
chute peut aussi être due à un problème neurologique
faisant intervenir l’équilibre. Il faut savoir que même si
le lapin n’est pas tombé, il peut se faire une fracture
simplement en se débattant ou en se coinçant les
pattes entre les barreaux de sa cage car ses os sont
fragiles. Il faut alors l’apporter en urgence en le
manipulant avec précaution. Des radiographies sont
nécessaires pour évaluer la gravité de la fracture. Selon
les cas de fracture, une chirurgie réparatrice sera
éventuellement proposée.
Si lors de la chute ou de l’accident, des plaies sont apparues, il faut les traiter dans les 6 heures
suivantes pour pouvoir les suturer et bénéficier d’une guérison rapide. Au-delà, il est trop tard pour
et la cicatrisation sera plus longue. Vous pouvez rincer les plaies à l’eau pour les débarrasser
d’éventuels débris, puis les recouvrir avec un linge propre et apporter le lapin sans tarder.
Diarrhée C’est une urgence chez le lapin car il se déshydrate vite et cela peut être
fatal. Il faut surtout surveiller les jeunes et les femelles gestantes. Si votre lapin
commence à se refroidir, l’urgence est absolue et vous devez l’apporter avec une
bouillote dans sa boite de transport.
231
Parmi les causes nutritionnelles de diarrhée, il faut retenir les modifications alimentaires, les régimes
non équilibrés, les sevrages trop rapides et la surconsommation de végétaux frais. Un animal qui a
reçu un traitement antibiotique inapproprié à son espèce ou à son poids peut également avoir de la
diarrhée accompagnée de libération de toxines. Les écarts de température et l’excès d’humidité sont
à surveiller dans son environnement. Les diarrhées chez les jeunes peuvent être dues à des virus et
dans ce cas elles sont très graves. Les adultes, quant à eux, sont plutôt sujets aux entérites
bactériennes, voire parasitaires.
Une analyse des selles faite par le vétérinaire permettra d’adapter le traitement en fonction des
résultats et dans l’urgence le lapin doit être réhydraté par voie intra-veineuse.
Difficultés respiratoires : le signe d’appel majeur d’urgence
respiratoire est la respiration bouche ouverte. Celle-ci peut
s’accompagner d’une respiration rapide ou provenant du ventre, ce
que l’on nomme la discordance. Le lapin atteint de problème
respiratoire peut également tousser, éternuer, avoir des
écoulements de nez, parfois une tête penchée à cause d’une otite
ou encore une forte douleur.
232
151
Des bactéries sont souvent impliquées, mais il ne faut pas oublier que la fièvre, les compressions du
thorax par un abdomen distendu, les tumeurs et les maladies cardiaques peuvent aussi causer des
problèmes respiratoires. Enfin, si votre lapin a fait une chute ou a reçu un choc, de l’air ou du liquide
peuvent se collecter dans le thorax et l’empêcher de respirer correctement.
La première chose à faire et d’apporter votre lapin en urgence pour qu’il reçoive du dioxygène avant
que des radiographies du thorax ne soient réalisées. N’oubliez pas que les lapins ont des voies
respiratoires sensibles et que les fumées, aérosols et litières poussiéreuses leur sont néfastes.
Mise-bas difficile : cela peut arriver si les petits sont gros ou
mal positionnés. Si la mère est trop jeune, trop âgée, en
surpoids ou épuisée, elle peut avoir des difficultés à mettre au
monde ses lapereaux. Cela devient une urgence lorsque des
contractions sans effort d’expulsion, avec ou sans écoulements
de sang, se produisent chez une lapine affaiblie.
233
Des radiographies et un dosage du calcium sont alors réalisés,
suivis d’une supplémentation si nécessaire. Si les petits ont la
place de passer une injection peut aider la lapine à l’expulsion.
En revanche, si un obstacle est présent, il faut envisager une césarienne en urgence.
Paralysie : un lapin couché sur le côté peut être soit paralysé, soit très
faible, ou sujet à une douleur intense. Le plus souvent une paralysie fait
suite à un accident lorsqu’un animal chute ou se débat car il risque une
fracture des vertèbres du bas du dos. Dans ce cas le vétérinaire réalise
une radiographie et un examen neurologique. Le repos en petite cage et
des anti-inflammatoires sont alors indiqués.
165
La douleur se reconnaît également à une respiration rapide. Dans ce cas, elle doit être prise en
charge rapidement. Si cela se manifeste lors de fortes chaleurs supérieure à 28°C, en particulier chez
un lapin exposé au soleil, il peut s’agir d’un coup de chaleur. Il faut alors refroidir l’animal
progressivement et l’apporter en urgence.
Perte d’appétit : attention, l’absence totale de consommation
d’aliment est une urgence dès 48 heures! En effet des réactions
hépatiques graves, entre autres anomalies, modifient alors
l’équilibre sanguin.
234
Une perte d’appétit peut se produire suite à un changement
alimentaire, un stress ou une douleur. Une cause fréquente est
liée à un problème dentaire tel qu’un corps étranger gingival, une
malocclusion, une blessure buccale, un abcès ou encore une dent
fracturée.
Chez les animaux à poils longs l’accumulation de poils dans l’estomac peut provoquer un arrêt de
transit, surtout si l’alimentation est pauvre en foin et en fibres. D’autres maladies variées peuvent
également couper l’appétit comme les infections, les ulcères de l’estomac, les tumeurs ou encore le
diabète sucré. Les femelles gestantes en surpoids sont à surveiller également.
Si vous remarquez que votre lapin ne se nourrit plus, que ses selles sont moins nombreuses ou plus
petites et sèches, cela doit vous alerter. Cela peut s’accompagner de grincements de dents, de
l’adoption d’une posture en boule, d’un abattement et de déshydratation. Ainsi après avoir essayé
de nourrir votre lapin avec une préparation de Critical Care pour herbivore sans succès, il faut
l’apporter chez le vétérinaire avant les 48 heures critiques.
152
Sortie d’organes : ce que l’on appelle un prolapsus rectal est une extériorisation d’organes
abdominaux, souvent le gros intestin, par l’anus. C’est une urgence car il y a un risque de nécrose de
la partie extériorisée. Une entérite, des parasites, une constipation avec un effort expulsif ou la
présence d’une masse abdominale peuvent entraîner ce type d’anomalie.
Si cela se produit chez votre lapin, n’essayez pas d’y toucher mais rincez la partie concernée et
recouvrez-la d’une compresse propre humide, pour éviter son dessèchement puis apportez votre
animal en urgence. Le vétérinaire pourra alors identifier l’organe, et s’il est viable, l’internaliser et au
besoin le maintenir en place par une suture. La cause du prolapsus devra être réglée par un
traitement approprié pour éviter toute récidive.
Tête penchée : le plus souvent un lapin qui penche la tête a une
infection parasitaire due à E. cuniculi ou une otite interne. Une otite est
urgente si elle s’accompagne d’une infection du cerveau ou si le lapin
atteint ne peut pas s’alimenter correctement. Une tête penchée peut
aussi être l’expression d’une intoxication, d’un traumatisme crânien,
d’une carence alimentaire ou d’une tumeur. Les lapines gestantes sont à
risque de développer des signes nerveux surtout si elles sont en
surpoids.
164
Pour déterminer la cause de la tête penchée, l’imagerie médicale sera nécessaire. Dans l’urgence le
lapin doit recevoir une réhydratation puis une supplémentation au besoin, en particulier chez les
lapines gestantes.
Selon les résultats, un traitement antiparasitaire ou antibiotique sera mis en place pour agir contre
l’infection. Lorsque l’animal est stabilisé, une intervention sur les bulles des tympans peut être
nécessaire pour cureter le matériel infectieux. Apportez votre lapin rapidement avec une bouillote
dans sa cage de transport s’il s’est refroidi.
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les mammifères
 Furet
Urgences chez le furet.
Brûlures : lorsque le furet s’est brûlé par contact avec un appareil électroménager ou avec un produit
toxique corrosif par exemple, il faut immédiatement mettre la zone brûlée sous l’eau courante à
20°C environ, pendant 20 minutes et à 20cm de la zone brûlée. La glace est contre indiquée car elle
provoque des gelures. Ensuite vous pouvez appliquer un corps gras sur la plaie de brûlure et apporter
le furet à la clinique vétérinaire. En urgence, une réhydratation et un traitement anti-douleur
puissant seront administrés avant de mettre en place des soins de plaie et de lutter contre les
infections secondaires à la brûlure. Si une zone importante du corps a été brûlée il faut venir
immédiatement, en protégeant les plaies par une compresse imbibée d’eau, car le furet peut tomber
en état de choc.
Chute : lorsque le furet a fait une chute ou a subi un accident, il faut l’apporter
rapidement en urgence. En effet plusieurs points sont à vérifier : s’il boite et
présente des plaies, il peut avoir des fractures ouvertes qui doivent être
opérées ou stabilisées au maximum dans les 6 heures. Les plaies doivent être
suturées dans ce même délai critique de 6 heures. De plus sa capacité
respiratoire peut être compromise ou diminuer petit à petit en raison d’une
accumulation d’air ou de liquide dans son thorax suite au choc. Il y a également
un risque d’hémorragie interne et de rupture d’organes comme la vessie.
235
153
Des examens d’imagerie sont alors nécessaires pour le déterminer. Le traitement en urgence
consiste à administrer un traitement anti-douleur, une réhydratation, du dioxygène et un traitement
antibiotique si nécessaire. Apportez votre furet dans une petite boite avec une bouillote s’il s’est
refroidi et recouvrez les plaies après les avoir rincées à l’eau. Comprimez- les en cas de saignement,
mais ne faites pas de garrot.
171
Coup de chaleur : le furet ne peut pas transpirer.
Ainsi, au-delà d’une température ambiante de 30°C,
surtout si la chaleur est humide, il risque de ne pas
pouvoir y faire face et se déshydrate alors
dangereusement. Dans la première phase, le furet est
allongé sur le ventre et respire la bouche ouverte puis
il devient très abattu, le cœur et la respiration
ralentissent et des signes nerveux apparaissent ainsi
que de la diarrhée avec présence possible de sang
noirâtre. C’est une urgence car le furet est exposé à
des risques d’hémorragies multiples.
Dans cette situation vous pouvez commencer à refroidir progressivement le furet en appliquant de
l’eau froide sur ses pattes et sur son ventre pendant le transport jusqu’aux urgences vétérinaires.
Evitez la glace car elle entraîne un refroidissement trop brutal que le cœur ne saura pas gérer. Les
moyens seront mis rapidement en œuvre pour réhydrater, oxygéner voire réanimer le furet et il
devra être surveillé les jours qui suivent pour détecter d’éventuelles complications.
176
Diarrhée : si votre furet en est atteint, vous devez vous
demander en premier lieu si son alimentation est équilibrée,
s’il a avalé un aliment dont il n’a pas l’habitude ou encore s’il y
a eu un changement récent dans son alimentation. Si ce n’est
pas le cas, la diarrhée est souvent d’origine infectieuse ; des
bactéries peuvent s’attaquer à la muqueuse de l’estomac ou
des intestins et parfois provoquer des saignements rouges ou
noirâtres. La diarrhée est donc une urgence car elle
déshydrate, d’autant plus si elle s’accompagne de
vomissements et affaiblit votre animal. D’autres causes de
diarrhée sont également fréquentes telles que les virus, les
inflammations allergiques et les tumeurs. La santé du foie est
à contrôler également lorsqu’il n’y a pas de gastro-entérite
primaire.
Dans l’urgence le furet doit être réhydraté et des analyses de sang permettront de savoir si des
déséquilibres sanguins consécutifs à la diarrhée sont à corriger et si les organes comme le foie
fonctionnent normalement. Les examens d’imagerie sont utiles pour contrôler l’intégrité du tube
digestif et des organes participant à la digestion. Ensuite un traitement pour protéger les voies
digestives, un antibiotique au besoin, un anti-douleur et une réalimentation seront réalisés.
Difficulté respiratoire : lorsque le furet fait des efforts pour respirer et tousse, il peut souffrir d’une
obstruction des voies respiratoires, d’une pneumonie infectieuse ou d’une maladie cardiaque. Si la
difficulté s’est déclenchée après une chute, il peut y avoir des contusions pulmonaires avec une
libération d’air ou de liquide dans le thorax ou encore un passage d’organes abdominaux dans le
thorax. Il faut réagir dans l’urgence pour rétablir la fonction respiratoire. Des radiographies doivent
être réalisées pour déterminer la nature de la difficulté et pour vérifier l’absence de tumeur. A noter
que certains parasites nématodes peuvent parfois envahir le cœur des furets qui vivent dans le sud
de la France et provoquer des problèmes respiratoires.
154
Lorsqu’un furet a du mal à respirer, vérifiez la couleur de ses gencives qui ne doivent pas être
bleutées. Si c’est le cas, l’urgence est extrême et le furet a besoin de recevoir du dioxygène. Toute
difficulté respiratoire d’apparition brutale doit également vous pousser à consulter en urgence.
Retenez qu’un furet qui respire vite est possiblement en état de douleur ou sujet à un coup de
chaleur (voir la rubrique concernée). Enfin sachez que la grippe humaine est transmissible au furet ;
évitez les contacts avec lui si vous en êtes atteint.
Difficulté urinaire : lorsque le furet a des problèmes et de la douleur pour
uriner, il peut être sujet à une obstruction par un calcul ou par une
prostate anormalement grosse à cause d’un excès d’hormones. Il peut
aussi être atteint d’abcès ou de kystes. C’est une urgence si l’urine ne
peut s’écouler et que la vessie devient grosse et tendue. En effet des
déséquilibres sanguins vont s’installer et la vessie risque de se rompre
sous la tension.
236
Le furet doit être apporté chez le vétérinaire pour être sondé après avoir déterminé la raison de
l’obstruction par imagerie. Une chirurgie peut être inévitable si le sondage est infructueux. Une
analyse sanguine et urinaire aideront au diagnostic et sont utiles pour adapter le traitement en cas
d’infection urinaire associée.
237
Mise-bas difficile : la gestation dure normalement 41 à 42 jours. Si la femelle porte un maximum de
4 petits, ce nombre est souvent insuffisant pour déclencher les contractions. La mise-bas devient une
urgence vétérinaire si la durée de gestation normale est dépassée et que rien ne se passe ou bien à
partir de 4 heures de travail infructueux. Les furettes donnent normalement naissance à 5 petits par
heure en moyenne. La naissance naturelle peut aussi être impossible si les petits sont gros ou que le
bassin de la mère est trop étroit.
Les examens d’imagerie permettront de vérifier si une obstruction gêne le passage des petits. Si ce
n’est pas le cas, une injection permettra d’induire les contractions. Si cela reste inefficace, une
césarienne suivie de la réanimation des furetons doivent être entreprises.
De plus, retenez que si la furette est affaiblie dans les 10 jours avant le terme, surtout chez les
femelles n’ayant jamais mis bas et chez les femelles porteuses de nombreux petits, elle risque une
toxémie de gestation. Une furette atteinte est alors couchée sur le côté, froide et déshydratée. Elle
n’a pas d’appétit et peut émettre des selles noirâtres. Cette maladie peut être une indication de
césarienne et la furette doit être réalimentée, réhydratée et réchauffée.
155
Perte d’appétit : les maladies gastro-intestinales - voir les rubriques vomissement et diarrhée peuvent créer une perte d’appétit. De façon plus générale, une douleur d’où qu’elle provienne, peut
provoquer une diminution de l’alimentation volontaire, ainsi qu’une maladie cardiaque, une maladie
surrénalienne ou des chaleurs prolongées chez la femelle. Une obstruction des voies urinaires par un
calcul par exemple ou par une tumeur modifient également la prise de nourriture. Ces maladies sont
aussi responsables d’abattement et de diminution du comportement d’exploration. La perte
d’appétit est donc une urgence si le furet est abattu ou vomit et a de la diarrhée. Pour connaître plus
de détails sur les maladies créant ce type de signes, reportez-vous à l’onglet conseils et informations
chez le furet – rubrique prévention.
Tête penchée : s’il est vrai que cela est impressionnant à voir, l’urgence n’est généralement pas vitale
lorsqu’un furet penche la tête sur le côté même s’il fait des roulades et des chutes. Cela est la plupart
du temps dû à une gale de l’oreille qui lui fait perdre la perception de l’équilibre. Un examen des
oreilles et l’imagerie permettront de déceler si les bulles des tympans sont encombrées. Un
traitement à appliquer en pipette est efficace contre ce type de gale. D’autres problèmes peuvent
cependant être à l’origine de ce problème neurologique et seront à explorer en consultation.
238
Vomissement ou régurgitations : lorsque le furet frotte son
museau avec ses pattes avant c’est qu’il a la nausée. C’est une
urgence s’il a avalé un objet qui reste bloqué dans ses voies
digestives ou s’il a été exposé à un toxique. Cela se manifeste aussi
par de la salivation, des grincements de dents, une prostration à
cause de la douleur, de la diarrhée et un refus de s’alimenter. Des
examens d’imagerie sont nécessaires pour déterminer si un objet
fait obstruction. Une chirurgie après stabilisation du patient est
alors nécessaire.
Retenez que le chocolat, les oignons, les raticides, les insecticides, l’anti-gel, le
paracétamol et l’ibuprofène de votre pharmacie, comme les métaux ingérés sont
toxiques. Ils peuvent provoquer des signes digestifs ou nerveux avec plus ou moins
d’agitation et doivent être gérés immédiatement, dans l’heure si possible, avant
que la digestion n’ait commencé.
Si rien de ce qui précède n’est décelé par les examens vétérinaires, les causes infectieuses seront
envisagées par des analyses de sang et de selles. En urgence, le furet doit être réhydraté, et recevoir
un traitement anti-infectieux adapté. Des pansements digestifs et une réalimentation sont
nécessaires également. De plus, la santé du foie, des reins, du pancréas et une origine tumorale sont
à vérifier. Enfin, retenez que si une furette vomit c’est parfois une atteinte de l’utérus qui est en
cause, par exemple lors d’infection suite à une naissance de petits ou lorsque la furette a des
chaleurs prolongées.
SAVOIR RECONNAITRE UNE URGENCE
~ Urgence chez les mammifères
 Rongeurs
Urgences chez les rongeurs.
156
239
Chute : suite à une chute, les rongeurs peuvent boiter ou refuser
de poser une patte, ce qui peut signifier une fracture. Une chute
peut aussi être due à un problème neurologique faisant
intervenir l’équilibre. Il faut savoir que même si l’animal n’est
pas tombé, il peut se faire une fracture simplement en se
débattant ou en se coinçant les pattes entre les barreaux de sa
cage, car ses os sont fragiles. Il faut alors l’apporter en urgence
en le manipulant avec soin. Des radiographies seront nécessaires
pour évaluer la gravité de la fracture. Selon les cas de fracture,
une chirurgie réparatrice sera éventuellement proposée.
Si lors de la chute ou de l’accident, des plaies sont apparues, il
faut les traiter dans les 6 heures suivantes pour pouvoir les
suturer et bénéficier ainsi d’une guérison rapide. Au-delà, il est
trop tard et la cicatrisation sera plus longue. Vous pouvez rincer
les plaies à l’eau pour les débarrasser d’éventuels débris, puis les
recouvrir avec une compresse propre et apporter le rongeur
sans tarder. De plus, des complications telles qu’une hémorragie
interne et une accumulation d’air dans le thorax sont à surveiller
par examen d’imagerie après une chute.
309
240
Diarrhée : c’est une urgence chez le rongeur car il se
déshydrate vite et cela peut être fatal. Il faut surtout
surveiller les jeunes et les femelles gestantes. Si votre rongeur
commence à se refroidir, l’urgence est absolue et vous devez
l’apporter le plus vite possible avec une bouillote dans sa
boite de transport.
Parmi les causes nutritionnelles de diarrhée, il faut retenir les modifications alimentaires, les régimes
non équilibrés, les sevrages trop rapides et la surconsommation de végétaux frais. Celle-ci peut faire
gonfler votre rongeur, surtout les chinchillas. Un animal qui a reçu un traitement antibiotique
inapproprié pour son espèce ou pour son poids peut également avoir de la diarrhée accompagnée de
la libération de toxines. Les écarts de température et l’excès d’humidité sont à surveiller dans son
environnement. Les diarrhées chez les jeunes peuvent être dues à des virus et dans ce cas elles sont
très graves. Les adultes sont quant à eux plutôt sujets aux entérites bactériennes, voire parasitaires.
Une analyse des selles faite par le vétérinaire permettra d’adapter le traitement en fonction et dans
l’urgence le rongeur doit être réhydraté.
Difficultés respiratoires : le signe d’appel majeur d’urgence
respiratoire est la respiration bouche ouverte. Celle-ci peut
s’accompagner d’une respiration rapide ou provenant du ventre,
ce que l’on nomme la discordance. Le rongeur atteint de
problème respiratoire peut également tousser, éternuer,
présenter des écoulements de nez, parfois une tête penchée à
cause d’une otite, ou encore subir une forte douleur.
241
Des bactéries sont souvent impliquées, mais il ne faut pas oublier que la fièvre, les compressions du
thorax par un abdomen distendu, les tumeurs et les maladies cardiaques peuvent également causer
des problèmes respiratoires. Enfin, si votre rongeur a fait une chute ou a reçu un choc, de l’air ou du
liquide peuvent se collecter dans le thorax et l’empêcher de respirer correctement.
La première chose à faire et d’apporter votre animal en urgence pour qu’il reçoive du dioxygène
avant que des radiographies du thorax ne soient réalisées. N’oubliez pas que les rongeurs ont les
voies respiratoires sensibles et que les fumées, aérosols et litières poussiéreuses leur sont néfastes.
157
Mise-bas difficile : cela peut arriver si les petits sont gros ou mal positionnés. Si la mère est trop
jeune, trop âgée, en surpoids ou épuisée, elle peut avoir des difficultés à mettre au monde ses petits.
Cela devient une urgence lorsque des contractions sans effort d’expulsion, avec ou sans écoulements
de sang ou verdâtres, se produisent. La femelle peut être très agitée ou au contraire très faible.
Attention chez la femelle cochon d’Inde de plus de 7 mois, la mise-bas naturelle est
impossible si elle n’a jamais été gestante auparavant.
Chez le cochon d’Inde, la gestation ne doit pas dépasser 72 jours et la mise-bas est rapide, environ
une demi-heure. Les petits sont expulsés avec à peu près 5 minutes d’écart. Si après 3 heures de
contractions, le petit n’est pas expulsé c’est une urgence.
Chez le chinchilla, la mise bas a lieu la nuit et doit durer moins de 4 heures. Les gestations avant l’âge
de 6 mois et celle qui a lieu juste après une mise-bas sont les plus risquées. En règle générale, elles
sont rarement difficiles mais si plus d’une heure sépare l’expulsion de 2 petits consécutifs, c’est une
urgence.
Chez l’octodon, la mise bas a lieu plutôt tôt le matin et dure quelques heures car l’expulsion d’un
petit peut demander jusqu’à 30 minutes. Si plus de 45 minutes séparent la naissance de 2 petits
consécutifs, c’est une urgence.
Des radiographies et un dosage du calcium sont alors réalisés, suivis d’une supplémentation si
nécessaire. Si les petits ont la place de passer une injection peut aider le rongeur à les expulser. En
revanche si un obstacle est présent ou s’il s’agit d’un cochon d’Inde de plus de 7 mois qui n’a jamais
eu de petits, il faut envisager une césarienne en urgence.
Paralysie : un rongeur couché sur le côté peut être soit paralysé, soit très faible ou très douloureux.
Le plus souvent une paralysie fait suite à un accident lorsqu’un animal chute ou subit un accident.
Dans ce cas, le vétérinaire réalise une radiographie et un examen neurologique. Le repos en petite
cage et des anti-inflammatoires sont alors indiqués.
La douleur se reconnaît également à une respiration rapide. Dans ce cas, elle doit être prise en
charge rapidement. Si cela se manifeste lors de fortes chaleurs supérieure à 28°C, en particulier chez
un rongeur dont la cage est exposée au soleil, il peut s’agir d’un coup de chaleur. Il faut alors
refroidir l’animal progressivement et l’apporter en urgence.
Perte d’appétit : attention, l’absence totale de consommation d’aliment
est une urgence dès 48 heures! En effet des réactions hépatiques, entre
autres anomalies, modifient l’équilibre sanguin et sont alors dangereuses.
Une perte d’appétit peut se produire suite à un changement alimentaire,
un stress ou une douleur. Une cause fréquente est liée aux problèmes
dentaires : un corps étranger gingival, une malocclusion, une blessure buccale, un abcès ou encore
une dent fracturée. Chez les animaux à poils longs l’accumulation de poils dans l’estomac peut
provoquer un arrêt de transit, surtout si l’alimentation est pauvre en foin et en fibres. Bien d’autres
maladies peuvent également couper l’appétit comme les infections, les ulcères de l’estomac, les
tumeurs ou encore le diabète. Les femelles gestantes en surpoids sont à surveiller également.
242
Si vous remarquez que votre rongeur ne se nourrit plus, que ses selles sont moins nombreuses ou
plus petites et sèches, cela doit vous alerter. Cela peut s’accompagner de grincements de dents,
d’une posture en boule, d’un abattement et de déshydratation. Ainsi après avoir essayé de nourrir
votre rongeur avec une préparation de Critical Care sans succès, il faut l’apporter chez le vétérinaire
avant les 48 heures critiques.
158
Sortie d’organes : ce que l’on appelle un prolapsus rectal est une extériorisation d’organes
abdominaux, souvent le gros intestin, par l’anus. Cela se produit surtout chez le chinchilla. C’est une
urgence car il y a un risque de nécrose de la partie extériorisée. Une entérite, des parasites, une
constipation avec un effort expulsif ou la présence d’une masse abdominale peuvent entraîner ce
type d’anomalie.
Si cela se produit chez votre rongeur, n’essayez pas d’y toucher mais rincez la partie concernée,
recouvrez-la d’une compresse propre et humide pour éviter son dessèchement, puis apportez votre
animal en urgence. Le vétérinaire pourra alors identifier l’organe, et s’il est viable, l’internaliser et au
besoin le maintenir en place par une suture. La cause du prolapsus devra être réglée par un
traitement approprié pour éviter toute récidive.
Tête penchée : le plus souvent un rongeur qui penche la tête a une otite interne, conséquence ou
non d’une atteinte des voies respiratoires. Une otite est urgente si elle s’accompagne d’une infection
du cerveau ou si le rongeur atteint ne peut pas s’alimenter correctement. Une tête penchée peut
aussi être l’expression d’une intoxication par un médicament ou un insecticide, d’un traumatisme
crânien, d’une carence alimentaire ou d’une tumeur. Les femelles gestantes et en début de lactation
sont à risque de développer des signes nerveux surtout si elles sont en surpoids.
Pour déterminer la cause de la tête penchée, des radiographies seront nécessaires. Dans l’urgence, le
rongeur doit recevoir une réhydratation puis une supplémentation si nécessaire, surtout chez les
femelles gestantes.
Selon les résultats, un traitement antibiotique sera mis en place pour agir contre l’otite. Lorsque
l’animal est stabilisé, une intervention sur les bulles des tympans peut être nécessaire pour cureter le
matériel infectieux. Apportez votre rongeur rapidement avec une bouillote dans sa cage de transport
s’il s’est refroidi.
159
2) Onglets destinés aux étudiants et aux vétérinaires
PROCÉDURE POUR RÉFÉRER UN CAS
Cet onglet est en cours de réalisation, dans l’attente de la finalisation de la procédure de référé
par le service N.A.C.
CONGRÈS ET FORMATION CONTINUE
Bienvenue dans l’espace congrès et formation continue.
Visitez notre sélection de sites Internet dédiés à la diffusion des connaissances dans le domaine des
N.A.C. et de la faune sauvage.
276
Lien vers page A6
Lien vers page B6
277
Lien vers le site du comité de la formation continue vétérinaire CFCV (Ce site Internet est en cours de
construction)
Lien vers site de l’E.A.A.V. http://www.eaavonline.org/
278
Lien vers le site d’I.C.A.R.E. http://www.icare2015.eu/
279
280
281
282
Lien vers le site de l’A.R.A.V. http://www.arav.org/
Lien vers le site de l’A.E.M.V. http://www.aemv.org/
Lien vers le site de l’A.A.V. http://www.aav.org/
160
CONGRÈS ET FORMATION CONTINUE
~ Yaboumba
Yaboumba est une association Loi 1901 et a pour vocation principale l'“Étude et préservation de la
faune sauvage”. Plus concrètement Yaboumba se fixe les objectifs suivants : étude de la faune
sauvage en milieu captif et naturel, diffusion des connaissances scientifiques, soutien de projets de
conservation et de développement.
L’Organisation Vétérinaire Yaboumba est également un organisme de formation continue agréé pour
l'attribution des Crédits de Formation Continue.
Les formations se présentent sous la forme de congrès, travaux pratiques et sous la publication du
périodique P.A.S.E. et d'ouvrages spécialisés.
Lien vers www.yaboumba.org
CONGRÈS ET FORMATION CONTINUE
~ G.E.N.A.C.
Le Groupe d’Etude des Nouveaux Animaux de Compagnie existe depuis maintenant 24
ans. Hormis les cours de base et les journées, le G.E.N.A.C. s’efforce de travailler dans tous les
domaines :
- Congrès du G.E.N.A.C. : après Nantes en 2008, le Puy du Fou en septembre 2010. Ce rendez-vous
devient annuel et nous permet de développer un thème d’actualité sur trois journées de conférence
dans un cadre convivial.
- Congrès régionaux (Belle Ile, Vittel, Grasse) et nationaux (A.F.V.A.C.).
- Congrès communs avec d’autres associations (Association Française des Vétérinaires de Parcs
Zoologiques, Association of Avian Veterinarians, congrès Yaboumba/G.E.N.A.C. Paris,…).
- Travaux pratiques (journées de formation du G.E.N.A.C., congrès E.N.V.N./G.E.N.A.C., Grasse,
A.F.V.A.C. Paris 2010).
- Collaborations avec les instances administratives (Ministère de l’écologie pour la réglementation,
S.I.E.V. pour l’identification des Nouveaux Animaux de Compagnie).
161
- Collaboration avec les E.N.V.
Lien vers site du G.E.N.A.C.
http://www.afvac.com/fr/document/lassociation/les_groupes_detude/genac/index.htm
BIBLIOGRAPHIE
Retrouvez notre sélection de thèses vétérinaires utiles dans le domaine de la
pratique des N.A.C.
Reptiles Lien vers page A7
5
Oiseaux Lien vers page B7
8
3
Mammifères Lien vers page C7
BIBLIOGRAPHIE
~ Reptiles
Thèses multi-espèces :
Pièce jointe 1 Thèse Réalisation d’un atlas d’hématologie de la faune captive Mammifères –
Reptiles - Oiseaux, Alexia Didou, 2014.
Pièce jointe 2 Thèse Carence et toxicité des vitamines chez les reptiles et petits mammifères de
compagnie, Charlotte Labarthe, 2012.
Pièce jointe 3 Thèse Réalisation de fiches conseil pour les propriétaires de N.A.C. en complément à
la consultation : oiseaux et reptiles, Delphine Laniesse, 2011.
Pièce jointe 4 Thèse Particularités digestives des nouveaux animaux de compagnie, Claire Michel,
2011.
162
Pièce jointe 5 Thèse Risques zoonotiques liés à l’importation de nouveaux animaux de compagnie,
Anne Praud, 2009.
Pièce jointe 6 Thèse Le monitorage de l’anesthésie chez les petits mammifères, oiseaux et reptiles
de compagnie, Samuel Sauvaget, 2007.
Pièce jointe 7 Thèse Particularités cliniques et difficultés thérapeutiques rencontrées chez les
oiseaux et les reptiles de compagnie – Apport de la pharmacovigilance et étude de cas, Claire
Touzet, 2007.
Pièce jointe 8 Thèse L’activité des nouveaux animaux de compagnie et ses perspectives d’évolution
dans les cliniques vétérinaires françaises : résultats d’une enquête en Haute-Garonne, Samantha
Farjou, 2005.
Pièce jointe 9 Thèse Physiologie et maîtrise de la reproduction chez les reptiles et les oiseaux,
Ludovic Braun, 2004.
Pièce jointe 10 Thèse Le transport aérien des nouveaux animaux de compagnie, Laure Bouvet, 2003.
Photo 76 A propos des reptiles :
Pièce jointe 11 Thèse Le squelette et sa pathologie chez les reptiles, Céline Depas, 2012.
Pièce jointe 12 Thèse Contribution à l’étude des geckos diurnes du genre Phelsuma, entretien et
pathologie, Goeffrey Mellerin, 2011.
Pièce jointe 13 Thèse Imagerie et endoscopie chez les reptiles, Karine Mabille-Bentot, 2011.
Pièce jointe 14 Thèse Etude comparative des aliments industriels pour chéloniens disponibles en
France, Edouard Maccolini, 2010.
Pièce jointe 15 Thèse Le python royal en captivité : élevage, pathologie et santé publique, Clément
Laroche, 2009.
Pièce jointe 16 Thèse Urgence chez les reptiles, Minh Thi Huynh, 2009.
Pièce jointe 17 Thèse Les affections des lézards liées aux conditions de captivité, Cécile Savey 2009.
Pièce jointe 18 Thèse Les affections cutanées des reptiles, Delphine Saint Raymond – Moynat, 2008.
Pièce jointe 19 Thèse L’endoscopie chez les tortues, étude spéciale de la coelioscopie, Julien Goin,
2008.
Pièce jointe 20 Thèse Caméléons, biologie, élevage et principales affections, Fany Junius-Bourdain,
2006.
Pièce jointe 21 Thèse Le Pogona vitticeps, un nouvel animal de compagnie, Nicolas Dham, 2004.
Pièce jointe 22 Thèse L’anorexie chez les reptiles, Jérôme Pietrain, 2003.
Pièce jointe 23 Thèse Flore fongique cutanée et parasitisme digestif des tortues terrestres : étude
d’une population composée de Testudo hermanni, T. graeca et T. horsfieldii, France Azema de
Castet-Flamant, 2002.
Pièce jointe 24 Thèse Le boa constricteur (Boa constrictor) Maintien en captivité, consultation et
dominantes pathologiques, Christophe Bulliot, 2001.
163
BIBLIOGRAPHIE
~ Oiseaux
Thèses multi-espèces :
Pièce jointe 1 Thèse Réalisation d’un atlas d’hématologie de la faune captive mammifères - reptiles
- oiseaux, Alexia Didou, 2014.
Pièce jointe 3 Thèse Réalisation de fiches conseil pour les propriétaires de N.A.C. en complément à
la consultation : oiseaux et reptiles, Delphine Laniesse, 2011.
Pièce jointe 4 Thèse Particularités digestives des nouveaux animaux de compagnie, Claire Michel,
2011.
Pièce jointe 5 Thèse Risques zoonotiques liés à l’importation de nouveaux animaux de compagnie,
Anne Praud, 2009.
Pièce jointe 7 Thèse Particularités cliniques et difficultés thérapeutiques rencontrées chez les
oiseaux et les reptiles de compagnie – Apport de la pharmacovigilance et étude de cas, Claire
Touzet, 2007.
Pièce jointe 6 Thèse Le monitorage de l’anesthésie chez les petits mammifères, oiseaux et reptiles
de compagnie, Samuel Sauvaget, 2007.
Pièce jointe 8 Thèse L’activité des nouveaux animaux de compagnie et ses perspectives d’évolution
dans les cliniques vétérinaires françaises : résultats d’une enquête en Haute-Garonne, Samantha
Farjou, 2005.
Pièce jointe 9 Thèse Physiologie et maîtrise de la reproduction chez les reptiles et les oiseaux,
Ludovic Braun, 2004.
Pièce jointe 10 Thèse Le transport aérien des nouveaux animaux de compagnie, Laure Bouvet, 2003.
Photo 133 A propos des oiseaux :
Pièce jointe 25 Thèse Pathologie cardiovasculaire des oiseaux, Graham Zoller, 2013.
Pièce jointe 26 Thèse Contribution à l’étude du canari en tant qu’animal de compagnie, Cécile
Robert, 2009.
Pièce jointe 27 Thèse Dermatologie des psittacidés, Maria Tchernetskaia Deschamps, 2008.
Pièce jointe 28 Thèse Ophtalmologie des oiseaux de compagnie et des oiseaux sauvages, Nathalie
Noire, 2008.
Pièce jointe 29 Thèse Pathologie urinaire des oiseaux exotiques de compagnie, Amandine Planché,
2007.
Pièce jointe 30 Thèse Carnet de clinique sur les Psittacidés, Sandrine Duchesne, 2004.
Pièce jointe 31 Thèse Les endomycoses des psittaciformes Etude bibliographique, Virginie MartinGiroux, 2004.
Pièce jointe 32 Thèse Le diamant de Gould et son élevage en captivité, Stéphane Durand, 2002.
164
BIBLIOGRAPHIE
~ Mammifères
Thèses multi-espèces :
Pièce jointe 1 Thèse Réalisation d’un atlas d’hématologie de la faune captive mammifères - reptiles
- oiseaux, Alexia Didou, 2014.
Pièce jointe 33 Thèse Démarche diagnostique du prurit chez les nouveaux animaux de compagnie,
Angélique Sourbé, 2013.
Pièce jointe 34 Thèse Bases éthologiques et problèmes comportementaux des principaux N.A.C.
(lapin, cochon d’Inde, furet, rat), Cécile Grobon, 2013.
Pièce jointe 35 Thèse Guide pratique de médecine des principaux nouveaux animaux de compagnie
présentés en consultation : lapin, furet, cochon d’Inde et rat, Elodie Sanroman, 2012.
Pièce jointe 36 Thèse Atlas photographique de l’anatomie clinique des NAC (petits mammifères à
l’exception du furet), Marine Hegelen et Alizée Thiriet, 2012.
Pièce jointe 2 Thèse Carence et toxicité des vitamines chez les reptiles et petits mammifères de
compagnie, Charlotte Labarthe, 2012.
Pièce jointe 37 Thèse Elaboration de fiches conseils petits mammifères à destination des
propriétaires de nouveaux animaux de compagnie (N.A.C.), Aurélia Planté, 2011.
Pièce jointe 4 Thèse Particularités digestives des nouveaux animaux de compagnie, Claire Michel,
2011.
Pièce jointe 38 Thèse Principales viroses des nouveaux animaux de compagnie (N.A.C.) : furet, lapin
et rongeurs, Mathilde Barbier, 2009.
Pièce jointe 5 Thèse Risques zoonotiques liés à l’importation de nouveaux animaux de compagnie,
Anne Praud, 2009.
Pièce jointe 39 Thèse L’hospitalisation des nouveaux mammifères de compagnie, Juliette Pattyn,
2008.
Pièce jointe 40 Thèse Création d’un C.D.-R.O.M. vidéo présentant les opérations de stérilisation des
furets, des lapins et des rongeurs de compagnie, Sylvain Larrat, 2008.
Pièce jointe 6 Thèse Le monitorage de l’anesthésie chez les petits mammifères, oiseaux et reptiles
de compagnie, Samuel Sauvaget, 2007.
Pièce jointe 41 Thèse Anatomie radiographique des lagomorphes, rongeurs et furets de
compagnie : Réalisation sur un support informatique d’une banque d’images radiographiques,
Hervé Jouanna, 2005.
Pièce jointe 8 Thèse L’activité des nouveaux animaux de compagnie et ses perspectives d’évolution
dans les cliniques vétérinaires françaises : résultats d’une enquête en Haute-Garonne, Samantha
Farjou, 2005.
Pièce jointe 42 Thèse Les urgences chez le lapin et le rongeur de compagnie, Sandrine Combaret,
2004.
Pièce jointe 43 Thèse Dominantes pathologiques en odonto-stomatologie des rongeurs et des
lagomorphes, Thierry Lohr, 2004.
Pièce jointe 44 Thèse Utilisation des anti-inflammatoires et des anesthésiques chez les rongeurs et
lagomorphes de compagnie, Romain Kremer, 2003.
165
Pièce jointe 10 Thèse Le transport aérien des nouveaux animaux de compagnie, Laure Bouvet, 2003.
Pièce jointe 45 Thèse Thérapeutique antiparasitaire et anti-infectieuse chez les rongeurs et les
lagomorphes de compagnie. Réponses aux principales questions des praticiens enregistrées au
CNITV, Florence Rebaud, 2002.
Photo 168 A propos du furet :
Pièce jointe 46 Thèse Etude rétrospective des infections à Pseudomonas luteola chez le furet, Sonia
Coignet, 2014.
Pièce jointe 47 Thèse Etude rétrospective de 93 cas d’urgences et de soins intensifs chez le furet,
Eymeric Arnaud, 2013.
Pièce jointe 48 Thèse Anatomie clinique du furet, réalisation d’un atlas photographique, Sophie
Scheidecker, 2012.
Pièce jointe 49 Thèse La maladie surrénalienne du furet : physiopathogénie, histologie et cytologie
et conséquences thérapeutiques, Alexandra Gougoussis, 2012.
Pièce jointe 50 Thèse Gestion pratique des urgences et soins intensifs chez le furet, Clémence Léger,
2011.
Pièce jointe 51 Thèse Hématopathologie et pathologie des organes hématolymphopoïétiques chez
le furet (Mustela putorius furo), Cindy Lefevre, 2011.
Pièce jointe 52 Thèse La maitrise de la reproduction chez le furet et ses impacts sur les maladies
surrénaliennes, Aurélie Morin, 2010.
Pièce jointe 53 Thèse Les lymphomes malins chez le furet, Rémi Froment, 2009.
Pièce jointe 54 Thèse Atlas radiographique du furet (Mustela puterius furo), Maud Lebas, 2008.
Pièce jointe 55 Thèse La cancérologie du furet, Bertrand Bunel Le Coz, 2006.
Pièce jointe 56 Thèse Les affections digestives du furet, Géraldine Chadenier, 2003.
Pièce jointe 57 Thèse Le fureton, de la conception à la puberté, Céline Blancher, 2003.
Pièce jointe 58 Thèse Le furet : peau et glandes annexes, Christelle Barreau, 2002.
Photo 151 A propos du lapin :
Pièce jointe 59 Thèse Atlas radiographique du lapin : images normales et pathologiques, Gabrielle
Segalat, 2012.
Pièce jointe 60 Thèse L’anorexie chez le lapin, Céline Krensky, 2009.
Pièce jointe 61 Thèse Pathologie respiratoire du lapin de compagnie : étude bibliographique et
élaboration de fiches pratiques, Charlotte Pozet, 2009.
Pièce jointe 62 Thèse Les principales maladies bactériennes du lapin : revue bibliographique de
l’utilisation des molécules antibactériennes : importance de leur innocuité, Jérôme Viale, 2006.
Photo 194 A propos des rongeurs
:
166
Pièce jointe 63 Thèse Emergences zoonotiques bactériennes et virales liées à la promiscuité entre
l’homme et les rongeurs, Marianne Peiffer, 2013.
Pièce jointe 64 Thèse Le bien être du rat en animalerie de vente, Marie Le Provost, 2013.
A propos du cochon d’Inde :
Pièce jointe 65 Thèse Technique radiographique et images normales du crâne du cobaye (Cavia
porcellus), Sebastien Delahaie, 2006.
Pièce jointe 66 Thèse La consultation du cobaye domestique : examen clinique et dominantes
pathologiques, Noémie Foyart, 2005.
Pièce jointe 67 Thèse Physiologie et pathologie digestives du cobaye domestique Cavia porcellus,
Séverine Fuss, 2002.
A propos du chinchilla :
Pièce jointe 68 Thèse Contribution radiologique et ostéologique à la connaissance du chinchilla
(Chinchilla lanigera), Coline Gasse, 2008.
Pièce jointe 69 Thèse Le chinchilla, nouvel animal de compagnie, Mélanie Stekelorom-Parmentelat,
2006.
A propos de l’octodon :
Pièce jointe 70 Thèse Un nouvel animal de compagnie : l’octodon, Octodon degus, Marie-Eve
Visticot, 2002.
167
3) Etapes à venir avant la mise en ligne
Certains contenus du site Internet seront créés ultérieurement. En effet, la partie
concernant les vétérinaires assistants hospitaliers travaillant au service est à envisager lorsque
l’équipe en place sera renouvelée au moment de la mise en ligne. De plus, nous sommes dans
l’attente des curriculum vitae des vétérinaires diplômés de collège européen travaillant
actuellement au C.H.U.V.A.. Une fois ces supports fournis ils pourront être intégrés à la
rubrique « notre équipe soignante ». Le S.N.A.C.A. est actuellement en train de réfléchir au
projet de créer une fiche de référé à l’attention des vétérinaires praticiens. Cette fiche, une fois
établie, sera à présenter et à inclure dans le site Internet dans l’onglet « procédure pour référer
un cas » Enfin, la partie réservée aux candidatures des étudiants externes intéressés pour venir
en stage au C.H.U.V.A est également en cours de réalisation.
Certains contenus pourront ultérieurement être détaillés. En effet, il serait intéressant
de familiariser le public aux procédures de routine telles que les parages dentaires chez les
lagomorphes. Il serait également utile de fournir d’avantage de détails sur les moyens mis en
œuvre en hospitalisation.
L’avantage du support informatique est que les contenus pourront facilement être
modifiés en fonction de l’évolution fonctionnelle du S.N.A.C.A et du C.H.U.V.A.. L’état des
connaissances sur les maladies des N.A.C. évoluant rapidement, les contenus médicaux
pourront facilement être mis à jour. D’autre part, si le service communication de l’E.N.V.A.
modifie ses objectifs de communication vis-à-vis du public, le site Internet pourra être adapté
en conséquence.
Enfin, il pourrait être intéressant, une fois le site mis en ligne, de recueillir l’avis des
usagers par un système de sondage de satisfaction en ligne. Ce dernier point pourrait
éventuellement faire l’objet d’une autre thèse vétérinaire.
168
169
170
CONCLUSION
Le projet de création du site Internet du S.N.A.C.A. s’est fixé comme missions
d’améliorer les connaissances des propriétaires de N.A.C. afin de limiter les écueils inhérents
à l’entretien lors de la consultation et ainsi l’incidence des maladies
dites « d’environnement ». En présentant les caractéristiques biologiques des espèces les plus
communes ainsi que les principales maladies associées, le but est de responsabiliser les
propriétaires vis-à-vis de la prise en charge de leur animal. Le site Internet vient donc
compléter la communication réalisée en consultation en touchant un plus large public.
La présentation du S.N.A.C.A. via le site Internet a pour mission de faire connaître le
service et d’en faciliter son fonctionnement. Les moyens humains et techniques sont décrits
de façon ludique et esthétique dans cet objectif. En fournissant des informations médicales et
fonctionnelles sur les urgences chez les N.A.C., le site a pour mission d’orienter les usagers
vers le service adéquat : consultation différée ou présentation immédiate aux urgences. Cela
participe aux objectifs de gestion médicale pertinente et de fluidité au sein du service.
Au-delà du rôle de conseil, le site Internet a pour mission de permettre la diffusion des
connaissances N.A.C. chez les praticiens et étudiants. C’est pourquoi il souhaite fournir une
sélection de thèses vétérinaires au téléchargement. D’autre part, il présente les différentes
associations vétérinaires de médecine zoologique réalisant des congrès et des formations
continues dans le domaine des N.A.C..
Le travail à réaliser est de taille puisqu’il s’agit maintenant de mettre les contenus en
ligne, de les actualiser pour certaines composantes, encore non définies. Par la suite il devra
être actualisé régulièrement en fonction de l’évolution de la médecine vétérinaire, du
fonctionnement du service et des attentes des usagers. Ce site Internet continuera à impliquer
les personnes qui ont participé à sa réalisation : le S.N.A.C.A., le service informatique et le
service communication de l’E.N.V.A..
171
172
Bibliographie
AMERICAN ANIMAL HOSPITAL ASSOCIATION. The path to high quality care: practical
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300 p.
174
175
176
Annexes
Annexe 1 : Crédits des photographies ………………………………… p 178
177
ANNEXE 1 : Crédits des photographies
1 à 3 : Charly Pignon,ENVA
4 Domaine public. « Kornnatter ». Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Kornnatter.jpg#mediaviewer/File:Kornnatter.jpg
5 Charly Pignon,ENVA
6 « Testudo hermanni hermanni Mallorca 02 ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Testudo_hermanni_hermanni_Mallorca_02.jpg#mediaviewer
/File:Testudo_hermanni_hermanni_Mallorca_02.jpg
7 « Trachemys scripta elegans-France-Montmorency » par BastienM — Travail personnel. Sous
licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Trachemys_scripta_elegans-France
Montmorency.jpg#mediaviewer/File:Trachemys_scripta_elegans-France-Montmorency.jpg
8 Charly Pignon ENVA
9 « Male adult Gouldian Finch » par Martybugs (talk). Original uploader was Martybugs at
en.wikipedia — Transferred from en.wikipedia; transfer was stated to be made by
User:Sundar.(Original text : self-made by Martin Pot (martybugs)). Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Male_adult_Gouldian_Finch.jpg#mediaviewer/File:Male_ad
ult_Gouldian_Finch.jpg
10 « Zenaida asiatica » par Hondurasbiologica — Travail personnel. Sous licence GFDL via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Zenaida_asiatica.JPG#mediaviewer/File:Zenaida_asiatica.JP
G
11 « Beo-2 » par Beo.jpg: Memsetderivative work: Parzi — Ce fichier est dérivé de :Beo.jpg. Sous
licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Beo2.jpg#mediaviewer/File:Beo-2.jpg
12 « 2007-03-20Teddywidderbaby02 » par Wildfeuer — Travail personnel (own photo). Sous licence
GFDL via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:2007-0320Teddywidderbaby02.jpg#mediaviewer/File:2007-03-20Teddywidderbaby02.jpg
13 « Yoyocochondinde » par Variraptor — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Yoyocochondinde.JPG#mediaviewer/File:Yoyocochondinde.
JPG
14 Domaine public. « Ratte-Vache ». Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ratte-Vache.jpeg#mediaviewer/File:Ratte-Vache.jpeg
15 « Animal chinchilla » par Original uploader was Niko smile at fr.wikipedia — Transferred from
fr.wikipedia; transferred to Commons by User:Zil using CommonsHelper.. Sous licence CC BY-SA
3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Animal_chinchilla.JPG#mediaviewer/File:Animal_chinchilla
.JPG
16 Charly Pignon, ENVA
17 « Octodon Degus fr » par Jacek555 — Travail personnel. Sous licence GFDL via Wikimedia
Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Octodon_Degus_fr.jpg#mediaviewer/File:Octodon_Degus_fr
.jpg
18 « Gerbil eating » par Dake — Travail personnel (Own picture). Sous licence CC BY 2.5 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gerbil_eating.jpg#mediaviewer/File:Gerbil_eating.jpg
19 Domaine public. « House mouse » par unknown —
https://web.archive.org/web/20050305082647/http://www.nigms.nih.gov/research/modelorganisms.ht
ml. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:House_mouse.jpg#mediaviewer/File:House_mouse.jpg
20 La ferme tropicale http://i1.ytimg.com/i/fkIG75OVk2WsMZUTtF_ChA/mq1.jpg?v=52246de5
21 La ferme tropicale http://www.lftshop.com/boutique/images_produits/vteraqu7.jpg
22 La ferme tropicale http://www.lftshop.com/boutique/images_produits/vCOCECL.jpg
23 La ferme tropicale http://www.lftshop.com/boutique/images_produits/vSOURIS.jpg
24 http://auto.img.v4.skyrock.net/4916/46574916/pics/2159573513_small_1.jpg
25 « Boa constrictor constrictor guyana » par Embreus — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA
3.0 via Wikimedia Commons -
178
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Boa_constrictor_constrictor_guyana.JPG#mediaviewer/File:
Boa_constrictor_constrictor_guyana.JPG
26 « C trivirgata saslowi 1 » par Bühler — http://www.lichanura.de. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:C_trivirgata_saslowi_1.jpg#mediaviewer/File:C_trivirgata_s
aslowi_1.jpg
27 « Mandarina » par Rvanbeusichem — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mandarina.JPG#mediaviewer/File:Mandarina.JPG
28 « Schrenki » par Rvanbeusichem — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Schrenki.JPG#mediaviewer/File:Schrenki.JPG
29 « Elaphe situla » par Atanas Grozdanov —
http://www.imagesfrombulgaria.com/v/Animals/Reptiles/Elaphe_situla/DSC07155.jpg.html?g2_imag
eViewsIndex=1. Sous licence CC BY 2.5 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Elaphe_situla.jpg#mediaviewer/File:Elaphe_situla.jpg
30 « Autumn milksnake ». Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Autumn_milksnake.jpg#mediaviewer/File:Autumn_milksnak
e.jpg
31 « Children's Python » par Scarlet23 (talk). Original uploader was Scarlet23 at en.wikipedia —
Transferred from en.wikipedia; transferred to Commons by User:Common Good using
CommonsHelper.(Original text : self-made). Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Children%27s_Python.jpg#mediaviewer/File:Children%27s_
Python.jpg
32 Domaine public. « Python timoriensis Tropicario 2 » par MKFI — Travail personnel. Sous licence
Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Python_timoriensis_Tropicario_2.JPG#mediaviewer/File:Pyt
hon_timoriensis_Tropicario_2.JPG
33 « Python reticulatus сетчатый питон-2 » par This photography was created by Mariluna. Other
photos see here. — Travail personnel. Sous licence GFDL via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Python_reticulatus_%D1%81%D0%B5%D1%82%D1%87%
D0%B0%D1%82%D1%8B%D0%B9_%D0%BF%D0%B8%D1%82%D0%BE%D0%BD2.jpg#mediaviewer/File:Python_reticulatus_%D1%81%D0%B5%D1%82%D1%87%D0%B0%D1%8
2%D1%8B%D0%B9_%D0%BF%D0%B8%D1%82%D0%BE%D0%BD-2.jpg
34 « Ball python lucy » par Mokele (talk) Original uploader was Mokele at en.wikipedia —
Transferred from en.wikipedia; transfer was stated to be made by User:OhanaUnited.(Original text :
self-made). Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ball_python_lucy.JPG#mediaviewer/File:Ball_python_lucy.J
PG
35 « Darwin Carpet Python (Morelia spilota variegata) (8691290901) » par Matt from Melbourne,
Australia — Darwin Carpet Python (Morelia spilota variegata)Uploaded by SunOfErat. Sous licence
CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Darwin_Carpet_Python_(Morelia_spilota_variegata)_(86912
90901).jpg#mediaviewer/File:Darwin_Carpet_Python_(Morelia_spilota_variegata)_(8691290901).jpg
36 « Gruenebaumpython4cele4 ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gruenebaumpython4cele4.jpg#mediaviewer/File:Gruenebau
mpython4cele4.jpg
37 « Opheodrys aestivus 1 » par Geoff Gallice from Gainesville — Northern rough green
snakeUploaded by berichard. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Opheodrys_aestivus_1.jpg#mediaviewer/File:Opheodrys_aes
tivus_1.jpg
38 Domaine public. « Thamnophis sirtalis sirtalis Wooster » par Wilson44691 — Travail personnel.
Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Thamnophis_sirtalis_sirtalis_Wooster.jpg#mediaviewer/File:
Thamnophis_sirtalis_sirtalis_Wooster.jpg
39 « Elaphe oxycephala1 » par belgianchocolate — http://www.flickr.com/photos/frankwouters/2521240095/. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Elaphe_oxycephala1.jpg#mediaviewer/File:Elaphe_oxyceph
ala1.jpg
40 « Lampropeltis getula getula » par en:User:Dawson — La source de ce fichier n’est pas
indiquée.Merci de modifier la page de description du fichier et de fournir sa source.. Sous licence CC
BY-SA 2.5 via Wikimedia Commons -
179
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lampropeltis_getula_getula.jpg#mediaviewer/File:Lamprope
ltis_getula_getula.jpg
41Domaine public. « Bull snake ». Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bull_snake.jpg#mediaviewer/File:Bull_snake.jpg
42 à 46 : Charly Pignon,ENVA
47 La ferme tropicale http://www.lftshop.com/boutique/images_produits/pCRI-R-2.jpg
48 « Anolis carolinensis (male&female) by Robert Michniewicz » par Robert Michniewicz (edited by
Ark) — made by Robert Michniewicz. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Anolis_carolinensis_(male%26female)_by_Robert_Michnie
wicz.jpg#mediaviewer/File:Anolis_carolinensis_(male%26female)_by_Robert_Michniewicz.jpg
49 « Plumedbasiliskcele4 edit » par Marcel Burkhard/ Cele4, www.tierlexikon.ch — Edit of
Image:Stirnlappenbasilisk2.jpg by Fir0002. Sous licence CC BY-SA 1.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Plumedbasiliskcele4_edit.jpg#mediaviewer/File:Plumedbasil
iskcele4_edit.jpg
50 « Chamaeleo jacksonii ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chamaeleo_jacksonii.jpg#mediaviewer/File:Chamaeleo_jack
sonii.jpg
51 Domaine public. « Chamaeleo calyptratus female » par Drägüs — Travail personnel. Sous licence
Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chamaeleo_calyptratus_female.jpg#mediaviewer/File:Cham
aeleo_calyptratus_female.jpg
52 « Chameleon02 » par Anne97432 — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia
Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chameleon02.jpg#mediaviewer/File:Chameleon02.jpg
53 « Wasseragame ». Sous licence CC BY-SA 2.0 de via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Wasseragame.jpg#mediaviewer/File:Wasseragame.jpg
54 Domaine public. « Pogona henrylawsoni ». Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pogona_henrylawsoni.jpg#mediaviewer/File:Pogona_henryla
wsoni.jpg
55 « Adan et Eve sur leur rocher » par Jackyweyen — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0
via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Adan_et_Eve_sur_leur_rocher.JPG#mediaviewer/File:Adan_
et_Eve_sur_leur_rocher.JPG
56 Domaine public. « Uromastyx acanthinura » par MAJ Kathleen A. Hoard, U.S. Marine Corps —
http://www.defenseimagery.mil; VIRIN: 030424-M-RL900-009. Sous licence Domaine public via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Uromastyx_acanthinura.JPEG#mediaviewer/File:Uromastyx
_acanthinura.JPEG
57 « Eveha's crested gecko » par Eveha — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eveha%27s_crested_gecko.jpg#mediaviewer/File:Eveha%27
s_crested_gecko.jpg
58 « Hemitheconyx caudicinctus ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Hemitheconyx_caudicinctus.jpg#mediaviewer/File:Hemithec
onyx_caudicinctus.jpg
59 « Madagascar Gecko, Phelsuma madagascariensis grandis Pengo ». Sous licence CC BY-SA 3.0
via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Madagascar_Gecko,_Phelsuma_madagascariensis_grandis_P
engo.jpg#mediaviewer/File:Madagascar_Gecko,_Phelsuma_madagascariensis_grandis_Pengo.jpg
60 « Eublepharis macularius1 » par Matt Reinbold — Flickr: Eublepharis macularius. Sous licence CC
BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eublepharis_macularius1.jpg#mediaviewer/File:Eublepharis
_macularius1.jpg
61 « Phelsuma l. laticauda ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Phelsuma_l._laticauda.jpg#mediaviewer/File:Phelsuma_l._la
ticauda.jpg
62 « Pachydactylus bibronii ». Sous licence CC BY-SA 2.5 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pachydactylus_bibronii.jpg#mediaviewer/File:Pachydactylus
_bibronii.jpg
180
63 « Dipsosaurus dorsalis-Buffalo Zoo » par Tjcase2 — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA
3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Dipsosaurus_dorsalisBuffalo_Zoo.JPG#mediaviewer/File:Dipsosaurus_dorsalis-Buffalo_Zoo.JPG
64 Domaine public. « Iguanidae head from Venezuela » par Wilfredor — Travail personnelLes
données sources de ce fichier sont disponibles sur Commons Archive :Iguanidae head from
Venezuela.NEF. Sous licence CC0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Iguanidae_head_from_Venezuela.jpg#mediaviewer/File:Igua
nidae_head_from_Venezuela.jpg
65 « Eastern blue tongued lizard ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eastern_blue_tongued_lizard.jpg#mediaviewer/File:Eastern_
blue_tongued_lizard.jpg
66 « Gekko-gecko-085 » par Danny S. — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Gekko-gecko085.jpg#mediaviewer/File:Gekko-gecko-085.jpg
67 Domaine public. « Amneville varanus acanthurus 2708 2010 » par Vassil — Travail personnel.
Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Amneville_varanus_acanthurus_2708_2010.jpg#mediaviewe
r/File:Amneville_varanus_acanthurus_2708_2010.jpg
68 « Varanus exanthematicus (SqueakyMarmot) » par SqueakyMarmot — cropped:
http://www.flickr.com/photos/squeakymarmot/134540855/in/set-72157594191374467/. Sous licence
CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Varanus_exanthematicus_(SqueakyMarmot).jpg#mediaview
er/File:Varanus_exanthematicus_(SqueakyMarmot).jpg
69 à 74 : Charly Pignon,ENVA
75 à 84 : Clip Art Word® 2010
85 « In go the legs » par Doug Letterman — originally posted to Flickr as In go the legs. Sous licence
CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:In_go_the_legs.jpg#mediaviewer/File:In_go_the_legs.jpg
86 « Indian star tortoise - Houston Zoo - cropped » par Jacob.jose — Travail personnel. Sous licence
CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Indian_star_tortoise_-_Houston_Zoo__cropped.jpg#mediaviewer/File:Indian_star_tortoise_-_Houston_Zoo_-_cropped.jpg
87 « Testudo graeca11 » par Hadali — Travail personnel. Sous licence GFDL via Wikimedia
Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Testudo_graeca11.JPG#mediaviewer/File:Testudo_graeca11.
JPG
88 Domaine public. « Astrochelis radiata1 ». Via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Astrochelis_radiata1.jpg#mediaviewer/File:Astrochelis_radia
ta1.jpg
89 La ferme tropicale http://www.lftshop.com/boutique/images_produits/aqutorzol1-z.jpg
90 Clip Art Word® 2010
91 à 94 : Charly Pignon,ENVA
95 « Psittacus erithacus qtl1 » par Quartl — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Psittacus_erithacus_qtl1.jpg#mediaviewer/File:Psittacus_erit
hacus_qtl1.jpg
96 à 99 : Clip Art Word® 2010
100 « Blue-and-Yellow-Macaw » par Benjamint444 — Travail personnel. Sous licence GFDL 1.2 via
Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Blue-and-YellowMacaw.jpg#mediaviewer/File:Blue-and-Yellow-Macaw.jpg
101 « Belize54 » par Belizian — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Belize54.JPG#mediaviewer/File:Belize54.JPG
102 « Ara chloroptera » par Luna04 Original uploader was Luna04 at fr.wikipedia — Travail
personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ara_chloroptera.jpg#mediaviewer/File:Ara_chloroptera.jpg
103 « Diopsittaca nobilis -pet-2-4c » par derivative work: Snowmanradio (talk)Diopsittaca_nobilis_pet-2.jpg: Original uploader was Evenprime at en.wikipedia. Photo by Walter Maier. Picture of family
pet.Later version(s) were uploaded by Snowmanradio at en.wikipedia. — Diopsittaca_nobilis_-pet2.jpg. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Diopsittaca_nobilis_-pet-24c.JPG#mediaviewer/File:Diopsittaca_nobilis_-pet-2-4c.JPG
181
104 « Yellow naped amazon parrot left side ». Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Yellow_naped_amazon_parrot_left_side.jpg#mediaviewer/Fi
le:Yellow_naped_amazon_parrot_left_side.jpg
105 « Rosakakadu ts2 ». Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Rosakakadu_ts2.jpg#mediaviewer/File:Rosakakadu_ts2.jpg
106 « Sulphur-crested Cockatoo (Cacatua (Cacatua) sulphurea) » par Mahbob Yusof from Kuala
Lumpur, Malaysia — Sulphur-crested Cockatoo (Cacatua (Cacatua) sulphurea). Sous licence CC BY
2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Sulphurcrested_Cockatoo_(Cacatua_(Cacatua)_sulphurea).jpg#mediaviewer/File:Sulphurcrested_Cockatoo_(Cacatua_(Cacatua)_sulphurea).jpg
107 Domaine public. « Cockatoo.1.arp.500pix » par User Arpingstone on en.wikipedia — transfered
from en wiki. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cockatoo.1.arp.500pix.jpg#mediaviewer/File:Cockatoo.1.arp
.500pix.jpg
108 « Cacatua galerita -Victoria Butterfly Gardens-8a » par Hardeep Singh — originally posted to
Flickr as Victoria Trip June 25 - 26 2006 0821. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cacatua_galerita_-Victoria_Butterfly_Gardens8a.jpg#mediaviewer/File:Cacatua_galerita_-Victoria_Butterfly_Gardens-8a.jpg
109 « Cacatua goffiniana » par User Byzie on en.wikipedia — Originally from en.wikipedia;
description page is (was) here * 05:08, 26 February 2006 [[:en:User:Byzie|Byzie]] 300×265 (4,717
bytes). Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cacatua_goffiniana.jpg#mediaviewer/File:Cacatua_goffinian
a.jpg
110 Domaine public. « Pionites leucogaster » par Original uploader was Pionetes at ja.wikipedia —
Transferred from ja.wikipedia.. Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pionites_leucogaster.jpg#mediaviewer/File:Pionites_leucoga
ster.jpg
111 « Eclectus Parrot - melbourne zoo ». Sous licence GFDL 1.2 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eclectus_Parrot__melbourne_zoo.jpg#mediaviewer/File:Eclectus_Parrot_-_melbourne_zoo.jpg
111 (2) « Eclectus roratus (female) -Jungle Island -Miami -USA » par Tony Hisgett — originally
posted to Flickr as Red and blue parrot. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Eclectus_roratus_(female)_-Jungle_Island_-Miami_USA.jpg#mediaviewer/File:Eclectus_roratus_(female)_-Jungle_Island_-Miami_-USA.jpg
112 « Mohrenkopfpapagei1 » par Arne Müseler — own workhttp://www.arne-mueseler.deCanon EOS
400D. Sous licence CC BY-SA 3.0 de via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mohrenkopfpapagei1.jpg#mediaviewer/File:Mohrenkopfpap
agei1.jpg
113 Domaine public. « Poicephalus meyeri1 » par Seanieb64 — Originally from en.wikipedia;
description page is (was) herefirst upload in en wikipedia on 16:46, 5 April 2007 by Seanieb64
(1024×768 (446,147 bytes) (Female Meyer's Parrot.)). Sous licence Domaine public via Wikimedia
Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Poicephalus_meyeri1.jpg#mediaviewer/File:Poicephalus_me
yeri1.jpg
114 « Chalcopsitta sintillata -Fuengirola Zoo-8-1c » par derivative work: Snowmanradio
(talk)Chalcopsitta_sintillata_-_Yellow-streaked_Lory_at_Fuengirola_Zoo.jpg: Linda Kenney on flickr
— originally posted to Yellow-streaked Lory. and uploaded to commons at Chalcopsitta_sintillata__Yellow-streaked_Lory_at_Fuengirola_Zoo.jpg. Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chalcopsitta_sintillata_-Fuengirola_Zoo-81c.jpg#mediaviewer/File:Chalcopsitta_sintillata_-Fuengirola_Zoo-8-1c.jpg
115 « Trichoglossus haematodus moluccanus -Tanganyika Wildlife Park-8a-3c » par
Trichoglossus_haematodus_moluccanus_-Tanganyika_Wildlife_Park-8a.jpg: Peter Linehanderivative
work: Snowmanradio (talk) — originally posted to Flickr as P1050765 and uploaded to commons at
Trichoglossus_haematodus_moluccanus_-Tanganyika_Wildlife_Park-8a.jpg. Sous licence CC BY 2.0
via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Trichoglossus_haematodus_moluccanus_Tanganyika_Wildlife_Park-8a-3c.jpg#mediaviewer/File:Trichoglossus_haematodus_moluccanus_Tanganyika_Wildlife_Park-8a-3c.jpg
116 « Inséparables » par Ghislain38 — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia
Commons -
182
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Ins%C3%A9parables.JPG#mediaviewer/File:Ins%C3%A9pa
rables.JPG
117 « 818-gillsepie » par Foofus, Mickaboo Companion Bird Rescue for rehabilitative care. Mickaboo
grants wikipedia permission to use the photo for nonprofit use —
http://en.wikipedia.org/wiki/Image:818-gillsepie.jpg. Sous licence CC BY-SA 2.5 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:818-gillsepie.jpg#mediaviewer/File:818gillsepie.jpg
118 « Monk Parakeet (Myiopsitta monachus) -Argentina-8 » par Lip Kee Yap — originally posted to
Flickr as Monk Parakeet (Myiopsitta monachus). Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Monk_Parakeet_(Myiopsitta_monachus)_Argentina-8.jpg#mediaviewer/File:Monk_Parakeet_(Myiopsitta_monachus)_-Argentina-8.jpg
119 « Cockatiel (Nymphicus hollandicus) perched in a tree » par Bidgee — Travail personnel. Sous
licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cockatiel_(Nymphicus_hollandicus)_perched_in_a_tree.jpg#
mediaviewer/File:Cockatiel_(Nymphicus_hollandicus)_perched_in_a_tree.jpg
120 « Bourke's parrot from Flickr 290288102 877e046cac b » par Flickr user Jan Tik — Flickr. Sous
licence CC BY 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bourke%27s_parrot_from_Flickr_290288102_877e046cac_b
.jpg#mediaviewer/File:Bourke%27s_parrot_from_Flickr_290288102_877e046cac_b.jpg
121 « Budgerigar-male-strzelecki-qld » par Benjamint444 — Travail personnel. Sous licence GFDL
1.2 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Budgerigar-male-strzeleckiqld.jpg#mediaviewer/File:Budgerigar-male-strzelecki-qld.jpg
122 à 128 : Charly Pignon,ENVA
130 Clip Art Word® 2010
131 « Serinus canaria -Parque Rural del Nublo, Gran Canaria, Spain -male-8a » par Juan Emilio —
Flickr: Canario silvestre, Serinus canarius(♂). Sous licence CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Serinus_canaria_Parque_Rural_del_Nublo,_Gran_Canaria,_Spain_-male-8a.jpg#mediaviewer/File:Serinus_canaria_Parque_Rural_del_Nublo,_Gran_Canaria,_Spain_-male-8a.jpg
132 Clip Art Word® 2010
133 Clip Art Word® 2010
134 Domaine public. « Cut-throat Finch (Amadina fasciata, male - Djenné, Mali, 2008) » par David
Boettger — english wikipedia http://en.wikipedia.org/wiki/Cut-throat_Finch. Sous licence Domaine
public via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Cutthroat_Finch_(Amadina_fasciata,_male_-_Djenn%C3%A9,_Mali,_2008).jpg#mediaviewer/File:Cutthroat_Finch_(Amadina_fasciata,_male_-_Djenn%C3%A9,_Mali,_2008).jpg
135 « Estrilda astrild -Gran Canaria, Canary Islands, Spain-8 (1) » par Juan Emilio from Las Palmas
de Gran Canaria, España — Pico de coral (Estrilda astrild)Uploaded by Snowmanradio. Sous licence
CC BY-SA 2.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Estrilda_astrild_Gran_Canaria,_Canary_Islands,_Spain-8_(1).jpg#mediaviewer/File:Estrilda_astrild_Gran_Canaria,_Canary_Islands,_Spain-8_(1).jpg
136 Domaine public. « Lonchura maja » par Gallo71 — Travail personnel. Sous licence Domaine
public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lonchura_maja.JPG#mediaviewer/File:Lonchura_maja.JPG
137 « Poephila cincta -Baltimore Aquarium, Baltimore, Maryland, USA-8a » par Chris Williamson —
Grey-Headed Masked FinchUploaded by Snowmanradio. Sous licence CC BY 2.0 via Wikimedia
Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Poephila_cincta_Baltimore_Aquarium,_Baltimore,_Maryland,_USA-8a.jpg#mediaviewer/File:Poephila_cincta_Baltimore_Aquarium,_Baltimore,_Maryland,_USA-8a.jpg
138« Male adult Gouldian Finch » par Martybugs (talk). Original uploader was Martybugs at
en.wikipedia — Transferred from en.wikipedia; transfer was stated to be made by
User:Sundar.(Original text : self-made by Martin Pot (martybugs)). Sous licence CC BY-SA 3.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Male_adult_Gouldian_Finch.jpg#mediaviewer/File:Male_ad
ult_Gouldian_Finch.jpg
139 « Taeniopygia guttata -Karratha, Pilbara, Western Australia, Australia -male-8 (2) » par Jim
Bendon from Karratha, Australia — cutie_1Uploaded by snowmanradio. Sous licence CC BY-SA 2.0
via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Taeniopygia_guttata_Karratha,_Pilbara,_Western_Australia,_Australia_-male8_(2).jpg#mediaviewer/File:Taeniopygia_guttata_-Karratha,_Pilbara,_Western_Australia,_Australia_male-8_(2).jpg
183
140 « Finch at Syon House » par Keven Law from Los Angeles, USA — Finch - London Butterfly
House, Syon Park - London, England - Sunday September 9th 2007. Sous licence CC BY-SA 2.0 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Finch_at_Syon_House.jpg#mediaviewer/File:Finch_at_Syon
_House.jpg
141 « Buberel Lonchura oryzivora 3 ». Sous licence CC BY-SA 1.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Buberel_Lonchura_oryzivora_3.jpg#mediaviewer/File:Buber
el_Lonchura_oryzivora_3.jpg
142 « Yellow fronted canary1 » par Tom Tarrant — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0
via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Yellow_fronted_canary1.jpg#mediaviewer/File:Yellow_front
ed_canary1.jpg
143 « Vidua macroura-20030928 » par Doug Janson — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA
3.0 via Wikimedia Commons - http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Vidua_macroura20030928.jpg#mediaviewer/File:Vidua_macroura-20030928.jpg
144 « Walter y Amélie » par Vicente Rodríguez González — Travail personnel. Sous licence CC BYSA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Walter_y_Am%C3%A9lie.jpg#mediaviewer/File:Walter_y_
Am%C3%A9lie.jpg
145 « Homing pigeon » par Andreas Trepte — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 2.5 via
Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Homing_pigeon.jpg#mediaviewer/File:Homing_pigeon.jpg
146 Clip Art Word® 2010
147 Clip Art Word® 2010
148 Clip Art Word® 2010
149 Domaine public. « Holland lop bunny » par Orlandkurtenbach — Travail personnel. Sous licence
Domaine public via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Holland_lop_bunny.JPG#mediaviewer/File:Holland_lop_bun
ny.JPG
150 et 151 : Clip Art Word® 2010
152 à 167 : Charly Pignon,ENVA
168 Clip Art Word® 2010
169 à 193 : Charly Pignon,ENVA
194 Clip Art Word® 2010
195 à 209 : Charly Pignon,ENVA
210 Clip Art Word® 2010
211 Charly Pignon,ENVA
212 Clip Art Word® 2010
213 à 215 : Charly Pignon,ENVA
216 Clip Art Word® 2010
217 à 242 : Charly Pignon,ENVA
243 à 246 : Clip Art Word® 2010
247 à 264 : Charly Pignon,ENVA
265 Clip Art Word® 2010
266 Charly Pignon,ENVA
267 et 268 : ENVA
269 à 272 : Clip Art Word® 2010
273 à 275 : Charly Pignon,ENVA
276 http://www.yaboumba.org/images/logo-icone.gif
277 http://www.afvac.com/img/upload/0/0/5/2767_GENAC.bmp
278 http://www.icare2015.eu/Media/organized/eeav.jpg
279 http://www.icare2015.eu/sites/all/themes/icare/logo.png
280 http://www.cvmbs.colostate.edu/zoo_med_soc/images/friends/ARAV.jpg
281 http://www.aemv.org/images/logo-top.jpg
282 http://www.aav.org/graphics/logo.jpg
283 ENVA
284 à 309 : Charly Pignon,ENVA
310 « Trachemys scripta elegans-France-Montmorency » par BastienM — Travail personnel. Sous
licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Trachemys_scripta_elegans-France
Montmorency.jpg#mediaviewer/File:Trachemys_scripta_elegans-France-Montmorency.jpg
184
CRÉATION DU SITE INTERNET DU S.N.A.C.A.
(SERVICE DES NOUVEAUX ANIMAUX DE
COMPAGNIE D’ALFORT)
COTTIN Emmanuelle
Résumé
Le Service des Nouveaux Animaux de Compagnie d’Alfort (S.N.A.C.A.) intégré au
Centre Hospitalier Universitaire Vétérinaire d’Alfort (C.H.U.V.A.) souhaite se faire connaître
du public et harmoniser son fonctionnement. Le projet de création de site Internet est né tout
d’abord pour répondre à ces objectifs.
Ce site Internet donnera au public des informations biologiques et médicales
vulgarisées sur les principaux animaux vus en consultation. De plus, il expliquera le
déroulement des consultations spécialisées N.A.C., des urgences et décrira les moyens
humains et techniques disponibles au sein du C.H.U.V.A. En outre ce site Internet a pour
vocation d’offrir aux vétérinaires et étudiants un outil de formation complémentaire et un relai
d’informations.
Ce manuscrit présente les objectifs et étapes de conception de ce site Internet. Il
explique la démarche adoptée pour la création du site et fournit les contenus qui seront
accessibles aux différents publics.
Mots clés :
N.A.C. (Nouveaux Animaux de Compagnie), S.N.A.C.A. (Service des Nouveaux Animaux de
Compagnie d’Alfort), SITE INTERNET, REPTILE, OISEAU, MAMMIFERE, FURET,
LAPIN, RONGEUR, C.H.U.V.A. (Centre Hospitalier Universitaire d’Alfort),
CONSULTATION VÉTÉRINAIRE, COMMUNICATION, URGENCES.
Jury :
Président : Pr
Directeur : Dr Pascal Arné
Co-Directeur : Dr Charles-Pierre Pignon
Assesseur : Dr Bruno Polack
WEBSITE DESIGN OF ALFORT EXOTIC
ANIMAL SERVICE (S.N.A.C.A.)
COTTIN Emmanuelle
Summary
Alfort Exotic Medicine Service (S.N.A.C.A.) of the Alfort Veterinary Teaching
Hospital (C.H.U.V.A.) wishes to become better known and to harmonize its way of
functioning. The website creation project was first born to fulfil its stated goals.
This website will give to the public biological and medical informations about the
main exotics species seen in consult. Furthermore, it will explain the exotics’ consultations
progress, the emergencies plans and will describe both human and material means available
within the Teaching Hospital of Alfort. Besides, this website aims to offer an educational
purpose and contributes to spread knowledge for both students and veterinarians.
This manuscript puts forwards the objectives and steps during the website design.
It explains the creation approach and provides the various publics with the available contents.
Keywords :
EXOTIC PETS, S.N.A.C.A. (Alfort Exotic Animal Service) WEBSITE, REPTILE, BIRD,
MAMMAL, FERRET, RABBIT, RODENT, C.H.U.V.A. (Alfort Veterinary Teaching
Hospital), VETERINARY CONSULTATION, COMMUNICATION, EMERGENCIES.
Jury :
President: Pr
Director : Dr Pascal Arné
Co-Director : Dr Charles-Pierre Pignon
Assessor : Dr Bruno Polack