Diagnostic et évaluation du passif social au service de la reprise d
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Diagnostic et évaluation du passif social au service de la reprise d
Diagnostic et évaluation du passif social au service de la reprise d’entreprise Au sommaire Introduction Les cinq composantes du passif social L’audit des engagements sociaux : impact sur la reprise Illustration du propos via les indemnités de fin de carrière et de retraite Conclusion 3 Introduction La juste valeur comme condition de la réussite de la reprise La juste valeur comme condition de réussite de la reprise A l’occasion de la cession d’une entreprise, qu ’elle soit totale ou partielle, les parties vont s’efforcer de déterminer la « plus juste valeur » de la transaction. Cette évaluation est réalisée dans la très grande majorité des cas par un expert comptable. Cette évaluation est souvent rendue difficile par le fait que certains éléments sont plus difficilement quantifiables que d’autres : notamment les passifs sociaux 5 Le passif social Les 5 composantes du passif social Les 5 composantes du passif social Un passif social est composé de 5 catégories d’avantages: Les droits à court terme : Les salaires Les congés payés Les éventuels avantages en nature Les indemnités de fin de contrat de travail : Après un licenciement individuel Après un licenciement collectif Lors du départ en retraite à l’initiative du salarié 7 Les 5 composantes du passif social Un passif social est composé de 5 catégories d’avantages: Les avantages postérieurs à l’emploi avec les régimes à prestations définies Les autres avantages à long terme : Compte épargne temps Les médailles du travail La prévoyance santé des retraités La rémunération éventuelle sous forme d’action telle que les stocks options 8 L’audit des engagements sociaux Impact sur la reprise L’audit des engagements sociaux L’entreprise acquise par le repreneur peut receler différents passifs latents ! Les indemnités de fin de carrière (IFC) qui sont fonction de la convention collective de référence, du salaire et l’ancienneté pour chaque salarié. Même en cas de transfert des contrats de travail, les droits individuels sont préservés (Art. L1224-1 du code du travail) 10 L’audit des engagements sociaux Si les IFC sont des passifs bien identifiés, d’autres sont cachés. Attention, caché ne veut pas dire dissimulé ! Ces passifs peuvent concerner des droits : A un salarié en invalidité depuis longtemps et dont le cédant n’a même pas eu la connaissance D’un salarié qui n’est pas classé dans la bonne catégorie De salariés qui sont concernés par une CCN différente de celle appliquée dans l’entreprise cédée. 11 L’audit des engagements sociaux Pour les conseillers du repreneur, il est impératif de vérifier : Si les passifs identifiés; IFC, retraites à prestations définies, etc.… sont bien calculés et provisionnés L’existence de prestations en cours pour des salariés sortis des effectifs Cet audit est d ’autant plus important que les passifs peuvent se révéler beaucoup plus importants qu’une garantie de passif, elle même limitée dans le temps 12 Illustration du propos Les indemnités de fin de carrière et de retraite L’environnement La totalité des engagements, au titre du passif social, est considérable : près de 100 milliards d ’euros ! Ce qui représente 15 % de la masse salariale nationale. Ces engagements augmentent de façon significative compte tenu de la problématique nouvelle posée par les départs à la retraite des salariés issus du baby boum. Depuis 1990 environ 340.000 personnes partaient en retraite chaque année, ce flux annuel moyen de départs à la retraite est passé à environ 500.000 personnes de 2001 à 2005 pour atteindre 750.000 personnes aujourd’hui. 14 L’environnement Par ailleurs, ces personnes auront globalement une ancienneté importante dans les entreprises qui les emploient. Ancienneté d’autant plus grande que les dernières législations incitent les salariés à partir plus tard et restreignent les mises à la retraite à l’initiative de l’employeur. 15 Les obligations légales Les lois Les obligations conventionnelles Les accords d’entreprises et les usages 16 Les lois La loi prévoit le versement d’une indemnité au salarié sous conditions, lors de la cessation du contrat de contrat de travail. Cette indemnité se calcule différemment suivant la cause de cette rupture. 17 Les lois Indemnité de licenciement (IL) Quel que soit le motif de licenciement, et en l’absence de dispositions plus favorables l’indemnité ne peut être inférieure à : 1/5 de mois de salaire par année d’ancienneté. Plus 2/15 de mois de salaire par année d’ancienneté au delà de 10 ans (C. trav. Art. R 1234-2; D. 2008-175 du 18/08/2008) 18 Les lois Indemnité de fin de carrière (IFC) S ’agissant du départ volontaire du salarié, et en l’absence de dispositions plus favorables les montants s’élèvent à : ½ mois de salaire après 10 ans d’ancienneté 1 mois de salaire après 15 ans d’ancienneté 1 mois et ½ de salaire après 20 ans d’ancienneté 2 mois de salaire après 30 ans d’ancienneté (C. trav. Art. D 1237-1) 19 Les lois Indemnité de fin de carrière (IFC) S ’agissant de la mise à la retraite du salarié à l’initiative de l’employeur, et en l’absence de dispositions plus favorables le montant est calculé sur la base de l’indemnité de licenciement. (C. trav. Art. L 1234-9; C. trav. Art. R 1234-2) 20 Les obligations conventionnelles La plupart des accords de branche impose des montants supérieurs : Quelques exemples du montant des IFC pour un cadre avec 20 ans d ’ancienneté Chimie Cabinets dentaires Ameublement (négoce) Bureaux d’études 15 mois 5 mois 4 mois 4 mois 21 Les obligations conventionnelles La plupart des accords de branche impose des montants supérieurs : Quelques exemples du montant des IL pour un cadre avec 20 ans d ’ancienneté Journalistes Commerce de gros Bâtiment Optique, lunetterie de détail 20 mois 10 mois 9 mois 7 mois De plus, certains accords collectifs ou usages peuvent aller au-delà des dispositions légales ou conventionnelles. 22 Quelles indemnités payer ? Avec la suppression de la mise à la retraite à l’initiative de l’employeur avant 70 ans (en dehors des dispositifs existants et pour la période où ils peuvent perdurer) les indemnités à payer avant cette date seront celles du licenciement ! La conséquence, pour l’entreprise, est un alourdissement des charges liées au départ du salarié avant cet âge Dans tous les cas ce sont les dispositions les plus favorables au salarié qui s’imposent . 23 Les obligations comptables Les normes et réglementations Le calcul de l’engagement Le traitement comptable 24 Les normes et réglementations Les passifs sociaux : une obligation comptable qu’il est nécessaire de quantifier : L ’article L123-13 du nouveau code de commerce : oblige les entreprises à indiquer à l ’annexe au bilan le montant des engagements d ’IFC donne possibilité d ’inscrire au bilan sous forme de provision le montant correspondant à tout ou partie de l ’engagement. 25 Les normes et réglementations Le règlement CE 1606/2002 de l’Union Européenne impose à toutes les sociétés cotées publiant des comptes consolidés d’établir des états financiers depuis le 1er janvier 2005 en I.A.S. / I.F.R.S. L’application du référentiel comptable est obligatoire depuis le 1er janvier 2005 pour les sociétés cotées et depuis le 1er janvier 2007 pour les sociétés ayant seulement des titres cotés autres que des actions Cette réglementation s’applique également aux filiales de sociétés cotées dans le cadre de la consolidation… 26 Les normes et réglementations La norme I.A.S.* 19 L’objectif de cette norme est de prescrire le mode de comptabilisation et de présentation des avantages au personnel. Champ d’application : Avantages à court terme : salaires, charges, congés payés, intéressement, primes, avantages en nature… Les avantages postérieurs à l’emploi : pensions, retraites, mutuelle… Les avantages à long terme : congés liés à l’ancienneté, congés sabbatiques, intéressement, rémunérations différées, indemnités pour invalidité Les indemnités de fin de contrat de travail • (*) International Accounting Standard 27 Les normes et réglementations La norme I.A.S.* 19 Pour le calcul de l’engagement des indemnités de fin de contrat de travail, la norme impose : L’utilisation des techniques actuarielles avec : Des variables démographiques; mortalité et rotation du personnel Des variables financières; évolution des salaires et des supports de placement L’actualisation des prestations par la méthode des « unités de crédit projetées » • (*) International Accounting Standard 28 Les normes et réglementations Recommandation n°2003-R01 du01/04/2003 Le conseil national de la comptabilité préconise la comptabilisation au bilan des engagements de retraite et avantages similaires (art. 335-1 du PCG) Décrit la méthode de comptabilisation (méthode actuarielle) et de mise en œuvre de la recommandation. Précise que pour les entreprises de moins de 250 salariés une autre méthode que l’actuarielle peut-être retenue, mais qu’elle doit faire l’objet d’une description de ses principales caractéristiques dans l’annexe au bilan. 29 Les normes et réglementations Certaines entités, et notamment les entreprises étrangères ou filiales de sociétés étrangères peuvent avoir besoins de présenter avec d’autres normes : US GAAP FAS 88 et 158 Ces référentiels ne sont pas traités ici. 30 Le calcul de l’engagement Concept actuariel : la Valeur Actuelle Probable (VAP) de l’engagement La VAP d’un engagement est calculée en actualisant les coûts des flux de prestations futurs pondérés par la probabilité que ces flux aient lieu : VAP =probabilité de survie jusqu’à l’âge de départ x taux de rotation x Facteur d’actualisation x IFC Cette formule suppose que l’employeur ait financé son engagement total en versant une prime unique à l’assureur. 31 Le calcul de l’engagement Concept comptable : les droits passés La norme IAS 19 repose sur le principe selon lequel les avantages des membres du personnel sont des contreparties aux services qu’ils rendent à l’entreprise, à savoir le travail. La norme conduit ainsi à comptabiliser un certain nombre d’engagements sur la base des services déjà rendus. Ainsi, le droit d’une prestation de départ à la retraite sera découpé en deux parties : les droits acquis, les droits à acquérir. La norme demande donc de découper, l’engagement au terme selon les périodes de service en utilisant la méthode des «Unités de crédits projetés». Cette méthode impose donc à l’entreprise d’affecter à chaque exercice le coût des droits à prestations correspondant. 32 Le calcul de l’engagement Méthode de calcul L’engagement total : L’évaluation de l’engagement total consiste à déterminer la Valeur Actuelle Probable (VAP). VAP =probabilité de survie jusqu’à l’âge de départ x taux de rotation x Facteur d’actualisation x IFC Calcul des droits futurs : L’application de la norme comptable a pour objet d’identifier dans l’engagement total (VAP) la part relative aux droits restant à acquérir (futurs). Droits futurs = VAP – Droits passés 33 Le calcul de l’engagement Méthode de calcul La norme n’autorise qu’une seule méthode d’évaluation des engagements : la méthode des « Unités de Crédits Projetés » qui consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis au cours de cet exercice. La norme prévoit l’étalement de ce coût total sur l’ensemble de la carrière du salarié. PBO = VAP X Ancienneté actuelle / Ancienneté finale 34 Le calcul de l’engagement Principe d’évaluation d’une IFC : Unité de crédit Probabilité et actualisation IFC Nombre d’années Entrée société Âge : 30 ans Date d’évaluation Âge : 50 ans Retraite Âge : 60 ans Le salarié a acquis 20 « Unités de crédits » à la date d’évaluation IFC : le montant de l’indemnité de départ en retraite calculé en tenant compte de l’ancienneté et du salaire de fin de carrière. 35 Le calcul de l’engagement Exemple d’un départ volontaire: Pour un cadre d’une entreprise dépendant de la CCN de la chimie âge 45 ans Ancienneté actuelle :10 ans Salaire annuel : 65.000 € (→ charges patr. ≈ 29.250 €) Hypothèses : augmentation annuelle des salaires : 1% taux d’actualisation et de revalorisation annuelle nette du fonds : 3% Age de départ prévu à : 65 ans taux de rotation du personnel : 5% taux de charges sociales patronales : 45% Table de mortalité : TH 00-02 36 Le calcul de l’engagement Exemple d’un départ volontaire : L’indemnité = 5 mois de salaire + les charges : 39.271 € Valeur probable de l’indemnité : = indemnité x probabilité de survie x taux de rotation = 39.271 € x 0.92062 x 0.35766 = 13.071 € 37 Le calcul de l’engagement Exemple d’un départ volontaire : Valeur actuelle probable de l’indemnité (VAP) : = valeur actuelle x évolution des salaires x taux d’actualisation = 13.071 € x 1.22074 x 0.55294 = 8.823 € Dette actuarielle (part des droits passés) : VAP x ancienneté acquise / ancienneté totale 8.823 € x 10 / 30 = 2.954 € Ce montant représente le maximum de la provision comptable Charge normale de l’exercice : VAP / ancienneté totale 2.954 € / 30 = 98 € 38 Le calcul de l’engagement A titre indicatif : Si le taux de rotation est de 2% au lieu de 5% La valeur probable de l’indemnité s’établit à : 24.376 € au lieu de 13.071 € Et la valeur actuelle probable de l’indemnité (VAP) s’établit à : 16.454 € au lieu de 8.823 € Il apparaît donc clairement que le facteur qui impacte le plus le calcul est le turn-over, et que celui-ci doit être déterminé le plus près possible de la réalité de l’entreprise, par catégorie et par âge. 39 Le traitement comptable Pour les entreprises cotées ou qui font appel public à l’épargne et leurs filiales : Obligation de calculer annuellement le montant des passifs sociaux avec une méthode actuarielle à décrire et de passer les provisions correspondantes. Pour les autres : Obligation de calculer annuellement le montant des passifs sociaux avec une méthode actuarielle à décrire et de l’indiquer dans l’annexe au bilan. Pour les entreprises de moins de 250 salariés : Obligation de calculer annuellement le montant des passifs sociaux et de l’indiquer dans l’annexe au bilan; la méthode peut être différente et plus simple que la méthode actuarielle; elle doit être décrite également dans l’annexe. 40 L’externalisation Pour faire face à ses engagements, l’entreprise doit choisir entre une gestion interne ou externe. La gestion interne avec deux options : 1 L’entreprise ne provisionne pas. Cette option peut être lourde de conséquences sur le plan financier le montant des indemnités de départ peut représenter une partie importante de la trésorerie, notamment en cas de départ de plusieurs salariés au cours du même exercice ou du départ d’un salarié dont les droits sont élevés. Cette charge peut parfois coïncider avec un exercice difficile et donc mettre en cause la pérennité de l’entreprise. 41 L’externalisation Pour faire face à ses engagements, l’entreprise doit choisir entre une gestion interne ou externe. La gestion interne avec deux options : 2 L’entreprise provisionne les sommes nécessaires au versement des indemnités de fin de carrière. Dans ce cas, l’entreprise sera en mesure de faire face à ses engagements. En revanche, les dotations aux provisions des indemnités de fin de carrière ne sont pas fiscalement déductibles (art. 39-1-5° du CGI) et les rendements financiers seront assujettis à l’impôt. 42 L’externalisation La gestion externe Dans ce cas l’entreprise doit confier la gestion de ses fonds à un organisme d’assurances La gestion externe par la souscription d’un contrat collectif d’assurance dit « Indemnités de fin de carrière » présente de nombreux avantages: L’anticipation : En souscrivant un contrat d’assurance, les versements effectués par l’entreprise alimentent un fond collectif. Lors de chaque départ à la retraite, l’assureur, à la demande de l’employeur et dans la limite du fond constitué, prélève les sommes nécessaires au règlement des indemnités . 43 L’externalisation La planification : Pour lisser le financement des indemnités de fin de carrière dues par l’entreprise en cas de départ à la retraite de ses salariés, l’assureur propose une évaluation actuarielle du passif social et un plan de financement qui prend en compte la situation spécifique de l’entreprise. Ce plan de financement permet d’étaler la charge financière dans le temps en sachant précisément le montant des versements à effectuer à vos salariés chaque année. L’entreprise peut librement choisir entre : • • le versement d’une cotisation initiale, égale ou maximum au montant du passif social, suivi de primes de réajustement. le versement de « cotisations lissées » d’un montant constant sur toute la durée de l’échéancier. 44 L’externalisation Exemple des indemnités à servir au fil des années dans une entreprise. IDR 180 000 150 000 120 000 90 000 60 000 30 000 0 2009 2012 2015 2018 2021 2024 2027 2030 2033 IDR 45 L’externalisation Exemple des indemnités à servir au fil des années dans une entreprise avec le provisionnement annuel lissé. IDR et prov. annuelle 180 000 150 000 120 000 90 000 60 000 30 000 0 2009 2012 2015 Prov, annuelle 2018 2021 2024 2027 2030 2033 IDR 46 L’externalisation Exemple des indemnités à servir au fil des années dans une entreprise avec le provisionnement annuel lissé et le montant du fond à la fin de chaque exercice. IDR prov annuelle et montant du fond en fin d'exercice 300 000 250 000 200 000 150 000 100 000 50 000 0 2011 Prov, annuelle 2014 2017 IDR 2020 2023 2026 2029 2032 Montant du fond au 31/12 47 L’externalisation Les cotisations versées au titre du contrat Indemnités de fin de carrière sont des charges d’exploitation déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise (art. 39-1-5° du CGI et Instruction fiscale d’avril 1985) Les bénéfices financiers réalisés dans le cadre du contrat d’assurances sont exonérés d’impôt. Ces avantages sont consentis en contrepartie de la perte de propriété des fonds. Les sommes ainsi investies peuvent néanmoins servir à éteindre les créances salariales dans le cas d’une liquidation. 48 Conclusions Les enjeux : Compte tenu des enjeux financiers et de leur impact sur la valorisation et la pérennité de l’entreprise, il est nécessaire de procéder à l’évaluation des ces passifs sociaux et de les faire actualiser régulièrement. Provisionner les IFC, valorise l’entreprise d’autant pour le cédant et rassure le repreneur. 49 Conclusions Les enjeux : Ce provisionnement est nécessaire notamment pour prévoir les périodes difficiles où les trésoreries d’entreprises sont déjà éprouvées. Il est important de profiter des exercices bénéficiaires pour compléter ce provisionnement. 50 Conclusions Gan assurances dispose des compétences et des outils nécessaires pour réaliser des études et leur actualisation régulière. Gan assurances propose également une gamme de solutions adaptées pour externaliser et lisser le financement des engagements de l’entreprise. 51 Conclusions Quels contrats : Selon le mode de gestion des départs envisagés, l’entreprise choisit entre : Un contrat IFC (Indemnité de Fin de Carrière) Départ à la retraite à l’initiative du salarié Mise en retraite à l’initiative de l’employeur Un contrat IFC–IL (Indemnités de licenciement) Départ à la retraite à l’initiative du salarié Mise en retraite à l’initiative de l’employeur Licenciement Le choix IFC ou IFC–IL est effectué à la souscription du contrat. Les charges sociales liées aux IFC et aux Il sont provisionnées et déduites dans les mêmes conditions que les indemnités. 52 Intervenant Philippe SORIA Gan Assurances Partenariats et assistance au réseau Immeuble Michelet Cours Michelet 92082 PARIS LA DEFENSE Tel : 01 70 94 89 41 @ : [email protected] 53