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CADRES GÉNÉRAUX
QUESTIONS AU PROGRAMME
Questions d’histoire :
Histoire ancienne (nouvelle question)
Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C.
Histoire médiévale (nouvelle question)
Gouverner en Islam entre le Xe siècle et le XVe siècle (Iraq jusqu'en 1258,
Syrie, Hijaz, Yémen, Égypte, Maghreb et al-Andalus)
Histoire moderne
La péninsule ibérique et le monde (années 1470-années 1640)
Histoire contemporaine (nouvelle question)
Citoyenneté, république, démocratie en France de 1789 à 1899
Questions de géographie :
Géographie thématique
Géographie des mers et des océans (nouvelle question)
Géographie des territoires
La France : mutations des systèmes productifs
CALENDRIER POUR L’ANNÉE 2014-2015
Inscriptions au concours
Les inscriptions aux concours de la session 2015 auront lieu par internet du
jeudi 11 septembre 2014, à partir de 12h00, au mardi 21 octobre 2014, 17
heures.
Épreuves d'admissibilité

Dissertation : 09 mars 2015 de 9 heures à 16 heures.

Dissertation : 10 mars 2015 de 9 heures à 16 heures.

Explication de textes : 11 mars 2015 de 9 heures à 16 h.

Composition sur un sujet de géographie : 12 mars 2014 de 9 heures à 16
heures.
Épreuves d'admission et résultats
Dates à consulter sur Publinet :
http://publinetce2.education.fr/publinet/Servlet/PublinetServlet?_page=ACCUEIL
http://www.education.gouv.fr
RAPPEL :
Les candidats à l'agrégation externe doivent être titulaires :
- D'un diplôme de M2
- D'une certification de compétence en langues de l'enseignement supérieur
de 2e degré (CLES2) ;
- D'un certificat informatique et internet de niveau 2 "enseignant" (C2i2e) ;
voir
http://www.education.gouv.fr/cid56637/certificat-informatiqueinternet-exige-compter-session-2012.html
Nota : En cas de réussite aux différents concours externes de personnels enseignants
d'école, de collège et de lycée, les lauréats devront justifier, pour être titularisés, des
certificats suivants : un certificat de compétences en langue du niveau B2 européen
(CLES2) ; un certificat informatique et internet de niveau 2 enseignant (C2i2E). Les
lauréats devront en justifier la possession à la date de leur titularisation et non plus à la date
de la stagiarisation. Cette mesure (…) leur permet de bénéficier d’une période
supplémentaire pour justifier de ces certificats.
LES ÉPREUVES
http://www.education.gouv.fr/cid51437/epreuves-agregation-externe-sectionhistoire.html
Épreuves d'admissibilité (écrit) :
Épreuve
Durée
Coefficient
1. Dissertation d'histoire
7h
1
2. Dissertation d'histoire
7h
1
3. Commentaire de texte
7h
1
4. Dissertation de géographie
7 h
1
Nota : Chacune des épreuves écrites d'histoire concerne obligatoirement une
période historique différente. De plus, les deux dissertations sont données dans
un ordre chronologique.
Épreuves pratiques et orales :
Épreuve
1. Leçon d'histoire générale
(« hors-programme »)
2. Commentaire de document
d'histoire
3. Épreuve de géographie
Prép
Durée
Coefficient
6h
1h
Exposé : 0h 30
Entretien : 0h30
2
6h
1h
leçon : 0 h 25
entretien : 0 h 35
2
6h
1h
leçon : 0 h 25
entretien : 0 h 35
2
Statistiques de l'agrégation d'histoire (2003-2013)
Inscrits Ayant composé
Admissibles
Admis
Barre
d'admissibilité
/80 (/20)
Barre
d'admission/200
(/20)
2013
1937
801 (41,35%)
198 (24,7%)
100 (12,5 %)
32 (8/20)
2012
1692
644 (38 %)
145 (23 %)
70 (10,9 %)
31,5 (7,88)
95 (9,5)
2011
1654
561 (34%)
143 (25%)
70 (12,7%)
31 (7,75)
87,5
2010
2113
1051 (50 %)
165 (16 %)
84 (8 %)
34,5 (8,625)
87,5 (8,75)
2009
2309
1234 (53 %)
172 (14 %)
84 (6,8 %)
33,5 (8,375)
85,5 (8,55)
2008
2624
1398 (53 %)
193 (14 %)
83 (5,9 %)
35 (8,75)
91 (9,1)
2007
2721
1389 (51 %)
199 (14 %)
92 (6,6 %)
34,5 (8,625)
88 (8,8)
2006
2989
1575 (53 %)
208 (13 %)
92 (5,8 %)
34,5 (8,625)
90 (9)
2005
3118
1788 (57 %)
254 (14 %)
128 (7,2 %)
33,5 (8,375)
81 (8,1)
2004
3049
1763 (58 %)
238 (13,5 %)
115 (6,5 %)
32,5 (8,125)
82,5 (8,25)
2003
3061
1770 (58 %)
269 (15 %)
134 (7,6 %)
33 (8,25)
86,3 (8,63)
ORGANISATION DE LA FORMATION À BORDEAUX :
Offre de cours
En histoire :
Pour chacune des périodes (ancienne, médiévale, moderne, contemporaine),
18 séances réparties sur les deux semestres, se composant chacune de deux
heures de cours magistral et d’une heure de TD, consacrée prioritairement au
commentaire de document.
Des cours complémentaires, dispensés par des intervenants extérieurs choisis
en fonction de leur spécialisation.
16 heures de formation au hors-programme, (4 heures par période), dispensées
après les écrits.
Des interventions de professeurs en classes préparatoires aux grandes écoles
En géographie :
Des cours spécifiques ainsi que des ateliers-plans, mobilisant des études de cas.
Les agrégatifs d’histoire ont accès à l’offre de formation du Master concours
(M1 et M2) pour les questions au programme.
Rappel : Les épreuves de géographie (écrit et oral) nécessitent de maîtriser un certains de
nombre de documents clés et de méthodes notamment autour de la carte (ou plutôt les
cartes), la production de croquis et modèles, les approches scalaires, etc. (cf. offre
Master) Ce sont des fondamentaux. Des ateliers spécifiques pour la carte topographique
pourront être programmés au second semestre ou juste après les écrits. De plus, de solides
notions en épistémologie sont également indispensables.
Entraînements proposés aux étudiants :
En histoire, des exercices proposés à chaque séance de TD, soit, pour chaque
période, 18 entraînements.
En géographie, des ateliers-plans, visant à développer le sens de la réflexion et
la méthode.
Deux séries de concours blancs.
La première série s’étalera sur les samedis de novembre et décembre, et
portera sur les quatre périodes en histoire et sur une question de
géographie.
La seconde série, en janvier, s’appliquera à reproduire les conditions du
concours (épreuves à suivre sur plusieurs jours)
Des colles d’entraînement aux épreuves d’oral, pour l’ensemble des candidats,
en moyenne 3 par étudiant en histoire, outre des colles en géographie, dont
certaines seront des entraînements sur sujets numériques.
Des colles complémentaires pour les admissibles, et l’organisation de jurys
réunissant des examinateurs des quatre périodes, afin de reconstituer les
conditions de l’oral.
CONTACTS ADMINISTRATIFS
[email protected] 0663131630
En histoire
Vigneau Christine, [email protected]
Bureau : bâtiment I, 2e étage, salle 212, téléphone, 0557126726
En géographie :
Michel Rejalot, référent pour les enseignements de géographie,
Tél. : 05 57 12 61 07 ; bureau F100 ; [email protected]
EMPLOI DU TEMPS PREVISIONNEL
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
08.30-09.00
09.00-09.30
Agrégation
Moderne
2hCM+1h TD
09.30-10.00
10.00-10.30
10.30-11.00
11.00-11.30
Agrégation
Contemporaine
2h CM + 1h TD
(ouverts aux
agrégatifs de
géographie)
Cours Master
MEEF
Géographie
(ouverts aux
agrégatifs
d’histoire)
Géographie pour
agrégatifs
Histoire
11.30-12.00
12.00-12.30
12.30-13.00
13.00-13.30
13.30-14.00
14.00-14.30
14.30-15.00
15.00-15.30
15.30-16.00
16.00-16.30
Cours Master
MEEF
Géographie
(ouverts aux
agrégatifs
d’histoire)
Cours Master
MEEF
Géographie
(ouverts aux
agrégatifs
d’histoire)
Agrégation
Ancienne
2hCM+1h TD
(ouverts aux
agrégatifs de
géographie)
Eléments de calendrier :
Début des cours la semaine du 15/09
Interruption des cours du 25/10 au 03/11
Première série de devoirs blancs :
- le 08/11, en histoire moderne
- le 15/11, en géographie
- le 22/11, en histoire ancienne
- le 29/11, en histoire contemporaine
- le 06/12, en histoire médiévale
Deuxième série de devoirs blancs :
- banalisation de la semaine du 12 au 17 janvier
Agrégation
Médiévale
2h CM + 1h TD
PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE ROMAINE
Les cours + TD ont lieu le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 en I 405.
Intervenants : François Cadiou, Jérôme France, Jean-Michel Roddaz
Séance 1 : introduction par François Cadiou
Séances 2 à 6 : sur la période 70-44 av. J.-C. par François Cadiou
Séances 7 à 12 : sur la période 43 av. J.-C.-14 ap. J.-C. par Jean-Michel Roddaz
Séances 13 et 14 sur la période 14-73 ap. J.-C. : Jérôme France
Séances 15 à 18 sur la période 14-73 ap. J.-C. : Jérôme France
PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE MÉDIÉVALE
Les cours + TD ont lieu le vendredi de 13 h 30 à 16 h 30 en I 405.
Intervenant : Yann Dejugnat
PREMIER VOLET CHRONOLOGIQUE
Première partie : le temps des califes
- Les héritages de l’Empire islamique
- Le modèle abbasside et l’émergence de nouveaux pouvoirs (892-1055)
- Le défi fatimide (909-1171)
- Le califat omeyyade en al-Andalus et l’ère des Taifas (909-1090)
Seconde partie : le temps des sultans
- Le sultanat, un nouveau modèle de pouvoir en Orient (1055-1250)
- Les Empires berbères de l’Occident islamique (1061-1269)
- Les Ayyoubides et le renouvellement de l’image du sultan (1171-1250)
- La régionalisation du pouvoir en Occident (1229-début XVIe siècle)
- Egypte, Syrie et Arabie après la chute de Bagdad (1250-1517)
DEUXIEME VOLET THEMATIQUE
- Légitimer le pouvoir
- Gouverner les hommes en armes
- Gouverner la cour
- Gouverner la ville
- Administrer le royaume
- Gouverner le Dâr al-Islâm
PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE MODERNE
Les cours + TD ont lieu le mardi de 08 h 30 à 11 h 30 en I 405.
Intervenants : François Cadilhon, Laurent Coste, Guillaume Hanotin, Caroline
Le Mao, Géraud Poumarède, Eric Suire
Séance 1. 16/09 : Caroline Le Mao, La Péninsule ibérique et les nouvelles
frontières du monde (années 1470-années 1640)
Séance 2. 23/09 : Laurent Coste, Espagnols et Portugais à la découverte des
Indes occidentales
Séance 3. 30/09 : Laurent Coste, Quelques aspects de l’évolution
démographique de l’Amérique
Séance 4. 07/10 : François Cadilhon, Les savoirs dans l’Empire ibérique
Séance 5. 14/10 : Guillaume Hanotin, Les villes dans le monde ibérique
Séance 6. 21/10 : Géraud Poumarède, Le cadre juridique de la conquête
Séance 7. 04/11 : Géraud Poumarède, L'empire européen de la monarchie
d'Espagne
Séance 8. 18/11 : Géraud Poumarède, Les prolongements méditerranéens de
l'impérialisme espagnol
Séance 9. 25/11 : Guillaume Hanotin, Les sociétés coloniales
Séance 10. 02/12 : Guillaume Hanotin, Les sociétés coloniales
Séance 11. 09/12 : Guillaume Hanotin, Traites et commerce dans l’Empire
ibérique
Séance 12. 16/12 : Guillaume Hanotin, La péninsule ibérique et l’Extrême
Orient
Séance 13. 06/01 : Guillaume Hanotin, La péninsule ibérique et le Pacifique
Séance 14. 20/01 : Géraud Poumarède, Les Portugais dans l'Océan Indien
Séance 15. 27/01 : Géraud Poumarède, Les empires ibériques face à leurs
concurrents anglais et hollandais.
Séance 16. 03/02 : Eric Suire : Le padroado portugais et les débuts de
l'évangélisation de l'Asie (fin XVe-fin XVIe siècle)
Séance 17. 10/02 : Eric Suire : L'administration de la foi dans l'Amérique
ibérique (XVIe-XVIIe siècles)
Séance 18. 17/02 : Guillaume Hanotin : La péninsule ibérique et l’Afrique
PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN HISTOIRE CONTEMPORAINE
Les cours + TD ont lieu le jeudi de 08 h 30 à 11 h 30 en I 405.
Intervenants : Christine Bouneau, Laurent Coste, Michel Figeac, Bernard
Lachaise.
Thèmes traités par Michel Figeac :
- Citoyenneté, République et démocratie de 1789 à 1794.
- La question des émancipations coloniales à l'heure de la déclaration des
droits de l'homme
Thèmes traités par Laurent Coste :
- Citoyenneté et vie politique sous le Directoire (1795-1799)
- L'émergence de la France des notables sous le Consulat et l'empire: une
autre forme de citoyenneté ?
Thèmes traités par Christine Bouneau :
- Démocratie et « partis politiques ».
- République et démocratie: apprentissage, modèle et contre-histoire ?
- Révolutions, insurrections et République(s).
- Idée(s), symboles et imaginaire(s) de la République.
- Marges et minorités : ouvriers, mouvement ouvrier et jeunes.
- Citoyenneté et République : la question de l’école et de la jeunesse.
Thèmes traités par Bernard Lachaise :
- Le "siècle de la politisation"
- Elections et géographie électorale
- Les élites politiques
- Femmes, citoyenneté, République et démocratie
- Bonapartisme et démocratie- Vers "la civilisation du journal"
PLANNING DES COURS D’AGRÉGATION EN GÉOGRAPHIE
Planning en cours d’élaboration
TEXTES D’ACCOMPAGNEMENT DES QUESTIONS AU PROGRAMME
IL S’AGIT DE LA VERSION OFFICIELLE DE PRÉSENTATION DES QUESTIONS,
MISE EN LIGNE SUR LE SITE DU MINISTÈRE.
CES PRÉSENTATIONS REQUIÈRENT LA PLUS GRANDE ATTENTION !!!
Questions d’histoire
Histoire ancienne (nouvelle question)
Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C.
Cette question se propose de couvrir l’histoire de l’Empire romain entre la fin
de la République et le début du règne de Vespasien.
70 av. J.-C. correspond au consulat de Pompée et de Crassus, deux acteurs
essentiels des guerres civiles, et surtout à la dernière censure républicaine qui
entérine l’accès de tous les Italiens à la citoyenneté romaine. Le doublement des
effectifs du corps civique révèle alors l’inadaptation des institutions d’une cité à
la gestion d’un État territorial italien et d’un empire étendu à presque tout le
monde méditerranéen. Il portait ainsi en germe l'instauration d'un pouvoir
personnel, le Principat, au terme de guerres civiles qui marquèrent le dernier
demi-siècle avant notre ère, mais aussi les années 68-70, entre la mort de
Néron, dernier empereur Julio-Claudien, et la fondation d’une nouvelle dynastie
par Vespasien qui exerça la censure en 73-74, terme de ce programme.
Le choix de « monde romain » plutôt que d’« Empire romain » dans l’intitulé
doit aussi inciter à examiner les modalités de l’expansion de Rome qui passait
par la provincialisation, mais aussi par des relations nouées avec des royaumes
clients.
Au total, cet intitulé met donc l’accent sur les transformations politiques.
La question se trouve ainsi en adéquation avec le programme de l’enseignement
secondaire qui aborde « L’invention de la citoyenneté dans le monde antique »
et notamment la citoyenneté romaine. Elle touche en effet à la fois à
l’intégration des Italiens dans le corps civique, à l’évolution du contenu de la
citoyenneté romaine sous un régime monarchique et à sa diffusion dans les
provinces.
Mais en plaçant la Méditerranée au cœur géographique du sujet, elle invite aussi
à ne pas négliger les échanges de toute nature (commerciaux, culturels et
religieux) qui se développèrent entre ses rives, désormais dominées par Rome.
Histoire médiévale (nouvelle question) :
Gouverner en Islam entre le xe siècle et le xve siècle (Iraq jusqu'en 1258,
Syrie, Hijaz, Yémen, Égypte, Maghreb et al-Andalus)
Cette question porte sur la part du monde islamique issue du premier siècle des
conquêtes et qui est restée attachée, tout au long ou pendant une large part de
la période considérée, à la langue arabe du premier gouvernement impérial.
C’est pourquoi elle exclut l'Anatolie et les Balkans, l'Iran, l'Asie Centrale et le
monde turcique, les Indes, l'Islam malais et l'Islam africain, tous espaces dont
l’historiographie est par ailleurs plus difficile à mobiliser pour les candidats et
les enseignants qui les préparent au concours.
Elle s’ouvre avec le moment où la proclamation de trois califats rivaux (à
Bagdad, à Mahdiya, puis au Caire, et enfin à Cordoue après 929) le prive de son
unité impériale, puis y renouvelle peu à peu, avec l’emprise croissante des «
peuples nouveaux » (Turcs, Berbères), le fonctionnement des armées et de
l’État. Elle se prolonge jusqu’aux bouleversements de la fin du XVe siècle et du
début du XVIe siècle : chute de Grenade (en 1492), chute du Caire aux mains
des Ottomans (en 1517), émergence du chérifisme dans le Maghreb extrême.
L’intitulé met l’accent sur la culture politique de l’Islam. Tous les aspects de la
pratique du gouvernement seront donc sollicités : légitimation des pouvoirs –
puisque leur multiplicité les place désormais en constante position de rivalité ;
ambitions universelles, conquêtes tribales et consolidations impériales ;
constitution des armées, tribales, mercenaires ou serviles, conduite de la guerre,
poids et distribution de la fiscalité; ethnicité des castes et des fonctions dans
l’État ; titulature des princes, affirmation des califats, des sultanats, des pouvoirs
délégués ; mise en place et en scène des souverainetés, sédentarité ou itinérance
du pouvoir, sièges et repos de la puissance, villes capitales, palais ou citadelles,
mausolées et nécropoles ; autorité et privilèges religieux des califats, pratiques
orthodoxes, audaces hétérodoxes et dévotions soufies ; magnificence des
objets, mécénat des édifices et des fondations pieuses, enrôlement des savants ;
protection, exploitation ou persécution des communautés minoritaires, juives et
chrétiennes.
Au total, la question se trouve en adéquation étroite avec l’esprit qui préside à
l’enseignement de l’histoire des civilisations dans l’enseignement secondaire :
- elle souligne la profondeur des mutations historiques durant les six siècles
étudiés, et invite à ne pas présenter la civilisation islamique comme un tableau
sans profondeur temporelle – l’Islam a une histoire, ou plutôt est une histoire ;
- dans toute la mesure du possible, et sans jamais rien retirer aux singularités de
l’histoire islamique, elle permet de mettre en valeur les formes impériales du
gouvernement qu’on pourra rapprocher d’autres expériences politiques dans
d’autres aires de civilisation.
Histoire moderne (question maintenue) :
La péninsule ibérique et le Monde, années 1470 - années 1640
Trois motifs majeurs ont présidé au choix de cette question.
1. Un profond renouvellement historiographique
Au cours des dernières années, la question de l’ouverture du monde aux XVe et
XVIe siècles a fait l’objet d’analyses renouvelées par la prise en compte de
questions relevant de l’histoire culturelle, de l’histoire politique, de
l’anthropologie historique ou de l’ethnohistoire.
Les propositions méthodologiques ont également connu plusieurs ruptures
marquées par de nouvelles propositions. L’affirmation des subaltern studies a
attiré l’attention sur la nécessité épistémologique du décentrement d’approches
très européocentriques et peu attentives à la prise en compte des marges de
manœuvre utilisées par les acteurs locaux. D’autres lectures de l’ouverture du
monde à la fin du Moyen Age et à l’orée de l’âge moderne sont apparues,
mettant en jeu de nouveaux paradigmes qui ont nourri la discussion : « histoire
atlantique », « histoire globale », « histoire connectée », et invité à revisiter des
questions trop souvent abordées à partir ou en fonction de l’Europe.
2. Approches et aspects de la question
Le dernier quart du XVe siècle est l’un de ces tournants significatifs de l’histoire
humaine : en deux générations, de 1470 à 1520 environ, s’affirment
progressivement une représentation et une pratique profondément renouvelées
du monde, qui expriment une nouvelle conscience de la globalité terrestre.
Certes cette dernière demeure relative, tant une bonne partie – l’intérieur des
continents – reste ignorée, ce que traduit la cartographie occidentale de
l’époque. De manière concomitante, cette nouvelle appréhension des réalités
planétaires s’accompagne d’une première « mondialisation » incomplète, qui
affecte à des degrés divers l’ensemble des populations mises en relation à la
suite des voyages d’explorations et de découvertes océaniques initiés par les
Européens et au premier chef, les Portugais et les Espagnols. Dépassant
l’approche ethno-centrée habituelle, il est possible de la revisiter en décentrant
la focale d’observation et l’adoption d’une histoire croisée. Le propos est alors
de réfléchir aux effets, directs et indirects, de ce changement d’échelle auquel se
trouvent confrontées les populations du XVIe siècle, même si toutes ne le
vivent ou ne le perçoivent pas avec la même intensité. Il s’agit donc, par
l’articulation entre la dilatation des espaces engendrée par la mondialisation et le
registre local toujours prépondérant, de prendre en compte les interactions
observables entre ces différents horizons.
Depuis une dizaine d’années, la réflexion portée par l’histoire croisée interroge
les liens, réels ou construits par des représentations entre différentes formations
historiquement constituées ; elle veut rompre avec des analyses
compartimentées inscrites dans des histoires nationales ou des aires culturelles
et faire émerger les modes d’interaction entre plusieurs registres et
particulièrement entre le niveau local et le niveau global.
Cette approche est particulièrement applicable aux deux domaines ibériques qui
émergent au début du XVIe siècle comme résultantes directes des «
découvertes ». Dans ce cadre juridico-politique clairement délimité, des
connexions, des circulations, des échanges économiques, sociaux, culturels ont
cours et promeuvent une intégration de territoires à l’échelle mondiale. Dans le
même temps, la contingence des processus observés reste grande, ne serait-ce
qu’en raison des diverses logiques qui s’expriment dans les expériences à
caractère impérial vécues par les acteurs sociaux. Grâce aux jeux d’échelles, en
conjuguant les registres du global et du local, cette question permet d’analyser
les modalités et les manifestations tangibles et imaginaires d’une mondialisation
opérée sous le magistère contesté du Portugal et de l’Espagne.
3. Une articulation avec les programmes de l’enseignement secondaire
Au lycée, en classe de seconde, dans un programme orienté vers la présentation
des Européens dans l’histoire du monde, « l’élargissement du monde (XVeXVIe siècle) » est abordé de manière dynamique à travers la question des
entreprises maritimes des Européens et celle de la transformation des mondes
extra-européens. Au collège, en classe de cinquième, dans la partie IV intitulée «
Vers la modernité, fin XVe-XVIIe siècle », doit être traitée la question suivante
: « Les découvertes européennes et la conquête des empires ouvrent le monde
aux Européens ».
Histoire contemporaine (nouvelle question) :
Citoyenneté, république, démocratie en France de 1789 à 1899
Cette question se propose de couvrir, durant un long XIXe siècle, l’histoire des
développements pluriels de trois thèmes majeurs de l’histoire de la France et de
son empire colonial. Ces thèmes sont liés de manière indissociable aux champs
politique, social et culturel de la France : il s’agit donc de ne pas dissocier mais
d’articuler, d’analyser les mutations sociales et culturelles – éducation,
croissance des mondes ouvriers, presse, iconographie… – qui contribuent à
façonner l’ensemble des réflexions et des pratiques politiques (mobilisations,
élections…), d’étudier les phénomènes de politisation de la société et leur
capacité ou non à construire une démocratie en acte.
Le point de départ : 1789 renvoie au début de la Révolution française et à la
révolution des droits ; il se réfère à la naissance de la citoyenneté
contemporaine, avant que l’été 1792, avec l’élection au suffrage universel
masculin et la naissance de la République, ne fassent coïncider les trois
dynamiques du sujet de façon nouvelle. Le terme retenu : 1899 renvoie à
l’établissement durable de la IIIe République après les graves crises sociales,
politiques, identitaires traversées durant les années précédentes ; il marque une
étape décisive mais ne constitue évidemment pas un point final consacrant un
processus achevé et une démarche téléologique ; sur un plan factuel, il
correspond tout à la fois à la formation du gouvernement dit de « défense
républicaine », engagé dans la lutte pour l'état de droit et la restauration des
libertés civiques, et à la promulgation de textes qui interrogent les principes
démocratiques : extension du régime de l’indigénat (Madagascar) et décret
Millerand sur le travail des étrangers en France.
Pour l’ensemble de la période ainsi délimitée, il s’agit de définir chacun des
thèmes de la question et de penser leur interaction.
La question retenue conduit à rencontrer des hommes, des femmes, des
étrangers, des populations colonisées ou dominées au cœur des enjeux de
politiques d’intégration : obtention de la citoyenneté, assignation de statuts en
marge de la citoyenneté voire refus de citoyenneté entière, politique d’exclusion
de la citoyenneté... Elle n’oublie pas non plus les formes d’oppositions : depuis
1789, davantage encore avec l’avènement de la République, une population non
négligeable de non-républicains a manifesté son refus des programmes de
construction civile et nationale articulés au triptyque citoyenneté, république et
démocratie. Les échecs, les inégalités civiques et les rejets seront donc ici pesés.
Si la France est au centre du sujet, l’universalisme souvent revendiqué des idées,
pratiques et représentations du politique, les forme d’influence et d’action à
l’international et les programmes transnationaux (projets européens) sont inclus
dans la réflexion.
Au total, cet intitulé met donc l’accent sur les débats et enjeux politiques dans
toutes leurs dimensions et sur leurs acteurs et actrices de ces débats et enjeux.
La question :
- est ainsi en adéquation avec les programmes de l’enseignement secondaire
(classes de Seconde et Première) qui visent à doter les lycéens d’une culture
politique et abordent les problématiques de compréhension des mutations du
politique et de démocratisation des sociétés en France, en Europe et dans le
monde à partir de la Révolution française ;
- témoigne par ailleurs du dynamisme de l’histoire de la France et de
l’internationalisation de cette historiographie.
Questions de géographie
Géographie des territoires (question maintenue) :
La France : mutations des systèmes productifs
Depuis plusieurs années, une thématique large a été préférée au libellé général «
Géographie de la France » pour inciter les candidats à travailler de manière
spécifique cette partie récurrente du programme. Le thème « Mutations des
systèmes productifs » présente à cet égard le même intérêt que les précédents «
Aménager les territoires en France » puis « La France urbaine » : il s’agit d’une
question d'actualité, ample et transversale, qui recoupe largement les
programmes de différentes classes du Secondaire, en particulier ce qui a trait
aux dynamiques des espaces productifs français dans la mondialisation.
L’expression « systèmes productifs » ne renvoie pas à la seule industrie
manufacturière. Elle doit être comprise dans son sens le plus large en englobant
non seulement les activités de production de matières premières (énergie,
mines, carrières, agriculture et élevage…) et de fabrication (industrie) mais aussi
les services marchands qui dominent dorénavant l’économie française. Il s’agit
d’analyser ces activités dans leur globalité et de manière dynamique en abordant
les transformations récentes et les mutations contemporaines des systèmes de
production français. On ne négligera pas pour autant les héritages rendant
compte de la localisation d’une large partie des activités sur le territoire national.
Cette thématique oblige donc à connaître les différents secteurs d'activité, du
primaire au tertiaire, de la pêche aux services aux entreprises en passant par le
tourisme et l'industrie, sans négliger les investissements décisifs dans la R&D.
Le thème nécessite en outre des connaissances de géographie générale sur la
mondialisation, les déterminants des investissements directs étrangers, les
logiques productives propres aux différentes branches et leurs facteurs de
localisation.
Des indicateurs portant sur les performances des systèmes économiques à
l’échelle nationale, régionale ou locale (bassins d’emploi) seront utiles. Il sera
ainsi nécessaire de connaître certains ordres de grandeur en termes de
répartition sectorielle, d’emploi, de chômage, de brevets, de qualification, de
catégories socio-professionnelles. Le jury recommande toutefois de ne pas se
limiter à une approche purement sectorielle et chiffrée de la question mais de
l’aborder de manière géographique en étudiant particulièrement les espaces
concernés à différentes échelles, de la répartition nationale des différentes
activités à leur géographie infrarégionale, jusqu’à l’échelle du site
(l’établissement). Une connaissance fine du territoire est donc attendue.
La question suppose également d’identifier les acteurs privés (à commencer par
les entreprises elles-mêmes) et publics (l’Union européenne, l’État, les
collectivités territoriales, les Chambres de commerce, les organismes
touristiques) et leurs relations. On étudiera les stratégies d’implantation, de
développement et d’investissement des firmes françaises et étrangères dès lors
qu’elles ont des effets sur la localisation des activités et sur la géographie de
l’emploi. À cet égard, il conviendra d’avoir des notions de géographie
économique théorique sur les facteurs de localisation des firmes.
On abordera de même les politiques publiques aux différentes échelles :
politiques européennes (PAC, cohésion, concurrence, compétitivité, recherche),
aménagement du territoire, stratégies des collectivités de différents niveaux. On
souhaite par conséquent une connaissance des instruments d’expansion
économique et de développement territorial.
Enfin, les candidats veilleront à éviter les discours convenus ou abusivement
généralisants sur les effets supposés de la mondialisation ou de l’intégration
européenne sur les délocalisations ou la désindustrialisation. Toute analyse est
recevable pourvu qu’elle s’appuie sur des faits, en étayant son argumentaire sur
des données probantes et en illustrant son propos d’exemples précis.
Géographie thématique (nouvelle question) :
Géographie des mers et des océans
Retenir une question consacrée à la géographie des mers et des océans :
- suppose que l’on décentre le regard (en renonçant à l’approche continentalocentrée souvent privilégiée, au sein de laquelle la dimension maritime est traitée
comme un appendice, un prolongement des territoires terrestres littoraux) et
que l’on envisage mers et océans comme des objets scientifiques à part entière,
traversés par des logiques territoriales, paysagères, économiques, sociales,
politiques et culturelles spécifiques ;
- impose que l’on mesure que les enjeux pesant sur ces territoires – qui
couvrent plus des deux-tiers de la planète – sont majeurs et s’expriment tant au
niveau global qu’à des échelles régionales et locales.
Cette question amène à considérer, sur le plan thématique, tous les espaces
maritimes, mers côtières et espaces hauturiers, dans leur diversité physique et
humaine. Elle appelle à mobiliser les grandes catégories de la connaissance
géographique pour une compréhension intégrée de l’ensemble de leurs aspects :
géographie physique et environnementale des milieux marins, géographie
économique, sociale et culturelle, approches de géopolitique et de géostratégie.
Les mers et les océans sont notamment à étudier comme des réalités culturelles
appréhendées différemment selon les lieux et les cultures.
La diversité des situations rencontrées et des contextes socio-écologiques est
très élevée : il ne s’agira pas de les étudier de manière exhaustive mais
d’identifier, à partir d’exemples précisément analysés, les interactions entre les
différents éléments, processus et acteurs d’un espace animé de logiques
territoriales multiples et originales, porteur d’enjeux majeurs pour les équilibres
environnementaux, sociaux, économiques, culturels et politiques de l’humanité.
La question « Géographie des mers et des océans » s’articule ainsi avec les
problématiques des programmes de l’enseignement du second degré, telles que
les dynamiques géographiques des territoires et la gestion et le partage des
ressources.
CONSEILS ET BIBLIOGRAPHIE EN HISTOIRE ROMAINE
Le monde romain de 70 av. J.-C. à 73 ap. J.-C.
Conseils de lectures
Un préalable impératif : se familiariser avec les cadres du monde romain
Badel (C.), Atlas de l’Empire romain. Construction et apogée (300 av. J.-C.-200 ap. J.-C.),
Paris, Autrement, 2012.
Cantoni (C.) et Scarre (Chr.), Atlas de la Rome antique, Paris, Ed. Autrement, 2000.
Cornell (I.) et Matthews (J.), Atlas du monde romain, Paris, Nathan, 1984.
Un recueil de documents à connaître
Flamerie de Lachapelle (G.), France (J.) et Nelis-Clément (J.), Rome et le monde
provincial. Documents d'une histoire partagée - IIe s. a.C. - Ve s. p.C., Paris, A. Colin
(coll. « U »), 2012.
Pour une vue générale de la période :
Badel (C.), La République romaine, Paris, PUF, (coll. « les Fondamentaux »), 2013.
Briand-Ponsart (Cl.) et Hurlet (Fr.), L'Empire romain d'Auguste à Domitien, Paris, A.
Colin (coll. « Cursus »), 20102.
Cosme (P.), Les empereurs romains, Paris, PUF (coll. « Licence Histoire »), 2011.
David (J.-M.), La République romaine : de la deuxième guerre punique à la bataille
d’Actium, 218-31, Paris, Seuil (coll. « Points Histoire », série Nouvelle histoire de
l’Antiquité, 7), 2000.
France (J.), Le Haut-Empire romain (44 a.C.-235 p.C.), Paris, A. Colin (Coll.
« Récap »), 2013.
Une bonne connaissance de l’arrière-plan événementiel est indispensable
Sur le début du programme, voir en priorité les trois derniers chapitres et la
conclusion de : Hinard (F.) dir., Histoire romaine, t. I : Des origines à Auguste, Paris,
Fayard, 2000 :
-chap. XVIII : « L’agonie », p. 681-746 (par F. Hinard).
-chap. XIX : « Les chemins vers la dictature », p. 747-823 (par J.-M. Roddaz).
-chap. XX : « L’héritage », p. 825-912 (par J.-M. Roddaz).
-Epilogue : « Le passage », p. 913-921 (par F. Hinard et J.-M. Roddaz).
Sur les aspects événementiels de la fin du programme, voir encore : Le Gall (J.)
et Le Glay (M.), L’empire romain, 1. Le Haut-Empire de la bataille d’Actium à la mort
de Sévère Alexandre (31 av. J.-C.-235 ap. J.-C.), Paris, 1987.
Très utile : trois présentations problématisées du modèle politique du monde
romain :
L’introduction de G. Flamerie de Lachapelle, J. France et J. Nelis-Clément, Rome
et le monde provincial. Documents d'une histoire partagée - IIe s. a.C. - Ve s. p.C., Paris,
A. Colin (coll. « U »), 2012, p. 5-12.
Hurlet (F.) et Guerber (E.) « L’Empire romain du IIIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle
ap. J.-C. : un modèle historiographique à l’épreuve », dans F. Hurlet (dir.), Les
Empires. Antiquité et Moyen Âge. Analyse comparée, Rennes, 2008, p. 81-105.
Hurlet (F.), « Introduction. Gouverner l’Empire : les modalités de l’emprise de
Rome sur l’Occident », dans F. Hurlet (dir.), Rome et l’Occident. Gouverner l’Empire,
Rennes, 2009, p. 7-22.
Autour des principaux thèmes de la question
Beard (M.), North (J.) et Price (S.), Religions de Rome, Paris, Picard, 2006.
Andreau (J.), L'économie du monde romain, Paris, Ellipses (coll. « Le monde : une
histoire »), 2010.
Barrandon (N.) et Kirbihler (F.) dir., Administrer les provinces sous la République
romaine, Rennes, PUR, 2010.
Barrandon (N.) et Kirbihler (F.) dir., Les gouverneurs et les provinciaux sous la
République romaine, Rennes, PUR, 2011.
Cosme (P.), L’armée romaine (VIIIe s. av. J.-C.-Ve s. ap. J.-C.), Paris, A. Colin (coll.
« U »), 2012.
David (J.-M.), La romanisation de l’Italie, Paris, Aubier, 1994 (rééd. Flammarion,
coll. « Champs Histoire », 2010), notamment les trois derniers chapitres (VI :
« Les mécanismes de l’unification », p. 153-176 ; VII : « La nécessité de
l’intégration », p. 177-196 ; et VIII : « Le creuset des guerres civiles », p. 197221).
Jacques (F.) et Scheid (J.), Rome et l’intégration de l’Empire (44 av. J.-C.- 260 ap. J.-C.),
1 : Les structures de l’empire romain, Paris, PUF (coll. « Nouvelle Clio »), 1990 (rééd.
2010), en privilégiant la lecture des chapitres V (« L’emprise romaine sur
l’empire », p. 161-207), VI (« Les statuts des personnes et des communautés »,
p. 209-289) et VII (« La société », p. 291-375).
Nicolet (Cl.), L'inventaire du monde. Géographie et politique aux origines de l'Empire
romain, Paris, Fayard, 1988 (rééd. Hachette, coll. « Pluriel », 1996).
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CONSEILS ET BIBLIOGRAPHIE EN HISTOIRE MÉDIÉVALE
Outils de travail
Hugh KENNEDY (éd.), An Historical Atlas of Islam / Atlas historique de
l’Islam, Leyde, 2001 (en ligne sur abonnement).
2. Jonathan RILEY-SMITH, Atlas des croisades, Paris, 1996.
3. Encyclopédie de l’Islam, 2e édition (Leyde/Boston, 1960-2005), 11 vol (en ligne
sur abonnement). Abrév. EI²
4. Dominique et Janine SOURDEL, Dictionnaire historique de l’Islam, Paris, 1996.
5. Encyclopédie berbère, Aix-en-Provence, 1984-2013, jusqu’à la lettre O incluse
(revues.org)
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rééd. 2006.
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Centuries ; vol. 3, David O. MORGAN et Anthony REID (éd.), The Eastern
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Poursuivi par la bibliographie des médiévistes en ligne sur le site de la
SHMESP.
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Sources
Introduction aux sources et recueils
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5. Emmanuelle TIXIER DU MESNIL et Brigitte FOULON, Al-Andalus :
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Études transversales
Articles EI² : « Dhimma » (statut des non-musulmans) ; « Djaysh » (armée) ; «
Dīwān » (administration) ; « Ḥarb » (pratique de la guerre) ; « Kharādj » (impôts
fonciers) ; « Khalīfa » (calife) ; « Marāsim » (cérémonial) ; « Sulṭān » ; « alThughūr » (frontières), « Wazīr » (vizir)
Légitimer le pouvoir
1. Jocelyne DAKHLIA, Le divan des rois. Le politique et le religieux en Islam, Paris,
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[Pour ceux qui n’ont jamais étudié l’Amérique ibérique]
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2012, 443 p
Quentin Deluermoz, Le crépuscule des révolutions 1848-1871, Paris, Le Seuil,
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NB : le tome 1871-1914 n’est pas encore publié
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Plus spécialisés sur l’histoire politique :
Maurice Agulhon, Marianne au combat. L’imagerie et la symbolique républicaines
de 1789 à 1880, Paris, Flammarion, 1979.
Maurice Agulhon, Marianne au pouvoir. L’imagerie et la symbolique républicaines
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peuple en France, Paris, Gallimard, 2000, 440 p
Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable, Histoire de la représentation
démocratique en France, Paris, Gallimard, 1ere édition 1998, réédité en Folio
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*** Pierre Rosanvallon, Le modèle politique français. La société civile contre le
jacobinisme de 1789 à nos jours, Paris, Le Seuil, 2004, réédité coll. Points,
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Pierre Rosanvallon, L’Etat en France de 1789 à nos jours, Paris, Seuil, 1990.
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Charles Zorgbibe, Histoire politique et constitutionnelle de la France, Paris,
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Sur les forces politiques :
Jean-Jacques Becker et Gilles Candar (dir.), Histoire des gauches en France.
Volume 1 : l’héritage du XIXe siècle, Paris, La Découverte, 2004, 584 p
Jacques Julliard, Les gauches françaises 1762-2012 : histoire, politique,
imaginaire, Paris, Flammarion, 2012, 942 p (dont 421 p sur la période
1762-1899)
Pierre Lévêque, Histoire des forces politiques en France. Tome 1 : 1789-1880 ;
tome 2 : 1880-1940, Paris, Armand Colin, 1992-1994, 370 p et 311 p (dont
70 p + 30 p sur 1870-1914)
René Rémond, Les droites en France, Paris, Aubier, 4eme édition remaniée
sous ce titre en 1982, 544 p (dont 143 p sur le XIXe)
Jean-François Sirinelli (dir.), Histoire des droites en France, 3 tomes : Politique,
Cultures, Sensibilités, Paris, Gallimard, 1992-1993
Colonies :
Yves Benot, La Révolution française et la fin des colonies (1789-1794), Paris,
Gallimard, La Découverte, 2004.
Frédéric Régent, Esclavage, métissage et liberté, Paris, Grasset, 2004.
CONSEILS DE LECTURE EN GÉOGRAPHIE
Pour une approche de la discipline :
CIATTONI, Annette; BEUCHER, Stéphanie; REGHEZZA, Magali.,
La géographie: pourquoi? Comment? Objets et démarches de la géographie
d'aujourd'hui, Paris, Hatier, Coll. Initial., 2005, 287 p. Permet d'acquérir
une vision globale de la discipline géographique, de ses objets, de ses
intérêts, de ses démarches. Les capacités de problématisation des
candidats seraient alors plus grandes.
TIFFOU, Jacky, Commenter la carte topographique aux examens et aux concours,
Paris, Armand Colin, coll. U., 2003, 192 p. Ce livre procurera de bonnes
bases pour le commentaire de carte topographique, afin de préparer
37
l'oral, et cela dès le mois de septembre
ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
EN GÉOGRAPHIE DES MERS ET DES OCÉANS
André Louchet, Les océans. Bilan et perspectives, coll. Cursus, Armand
Colin, Paris, 2013. Petit ouvrage de synthèse abordant les dynamiques
des milieux, les routes maritimes et la question des transports, les
détroits, passages stratégiques et seuils, la pêche et les ressources.
André Louchet, La planète océane, précis de géographie maritime, Géographie,
Coll. U, Armand Colin, Paris, 2011. Ouvrage général spécialisé sur la mer
et ses milieux, la révolution des transports et les principales aires
maritimes pavant l’espace mondial. Une référence.
Alain Miossec, « Mers et littoraux face aux perspectives de
développement durable », Historiens & Géographes, 2013, n°424
Alain Miossec, « L'océan et le développement durable », Historiens &
Géographes, 2011, n°415
Jacques Guillaume et Dominique Sellier (coord.), « La Haute Mer », n°
thématique spécial, BAGF/ Bulletin de l’Association des Géographes
Français, déc. 2013.
Julien Noël, « La mondialisation des activités halieutiques : brève analyse
géohistorique », Mappemonde, n°109, 1/2013. Article en ligne proposant
une analyse géohistorique de la mondialisation des activités halieutiques
de la période médiévale aux années 1980.
Retrouvez sur Babord les ouvrages recommandés en bibliographie
pour les questions au programme :
Histoire ancienne :
http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7251
Histoire médiévale:
http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7366
Histoire moderne :
http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=4100
Histoire contemporaine :
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http://babordplus.univ-bordeaux.fr/bibliographie_resultat.php?id=7027
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ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE
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Sans auteur, 40 ans d’aménagement du territoire, Territoires en mouvement,
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