M. Enrique V. Iglesias Secrétaire General Iberoamericain M. Enrique
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M. Enrique V. Iglesias Secrétaire General Iberoamericain M. Enrique
M. Enrique V. Iglesias Secrétaire General Iberoamericain M. Enrique V. Iglesias fut élu Secrétaire Général Iberoamericain le 28 Mai 2005, à Guimaraes (Portugal) à l'occasion d'une réunion extraordinaire des Ministres d'Affaires Étrangères des pays membres de cette Institution, suivant les indications de leurs Chefs d'Etat et Présidents de Gouvernement. M. Iglesias prit en charge ses nouvelles fonctions le 1er. Octobre 2005 après avoir renoncé à son mandat de Président de la Banque Interaméricaine de Développement, poste qu'il avait occupé depuis Mai 1988. Avant d’être élu à la présidence de la BID, M. Iglesias avait été ministre des Relations extérieures de l’Uruguay de 1985 à 1988, secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour lAmérique latine et les Caraïbes (CEPALC) de 1972 à 1985, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur les sources d′énergie nouvelles et renouvelables, qui sest tenue au Kenya en 1981, et président de la conférence qui a lancé le cycle des négociations commerciales d′Uruguay (à Punta del Este en 1986). L’aboutissement de « l′Uruguay Round » a conduit à la création de l’Organisation mondiale du commerce, qui a succédé à l′Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). De 1966 à 1968, M. Iglesias a occupé le poste de gouverneur de la banque centrale de l’Uruguay. En 1954, il avait entamé sa carrière professionnelle dans le secteur privé à titre de directeur général de la banque Unión de Bancos del Uruguay. De 1964 à 1967, il avait été délégué pour l’Uruguay aux réunions de l'Association latino-américaine de libre-échange et de la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC) et il avait également représenté l'Uruguay au Comité interaméricain de l'Alliance pour le Progrès. Sur le plan universitaire, M. Iglesias a été professeur d’économie et directeur de l’Institut économique de l’Université de la République uruguayenne. Il a été membre du conseil d'administration du Conseil latino-américain des sciences sociales et il a suivi plusieurs cours offerts par la CEPALC, l'Association latino-américaine d’intégration (ALADI) et l'Institut latino-américain de planification économique et sociale (ILPES) qu’il a présidé de 1967 à 1972. Il a écrit de nombreux articles et rapports sur des questions économiques concernant l'Amérique latine et l'Uruguay, dont le régime de change de l'Uruguay, les marchés de capitaux, la nature et la portée du problème du financement extérieur, la lutte pour le multilatéralisme et les politiques adoptées par la BID pendant les années 60. Il est l'auteur de Latin America on the Threshold of the 1980s, The Energy Challenge et Development and Equity: The Challenge of the 1980s. Parmi les autres ouvrages publiés avant qu'il ne devienne président de la BID, citons : ECLAC and the Economic Relations of Latin America, Perspectives on Economic Development in Latin America et Uruguay: A Proposal for Change. Ce dernier ouvrage est lié au Plan national de développement 2 économique de l'Uruguay, mis en œuvre sous la direction de M. Iglesias pendant les années 60. Il a reçu de nombreux prix et distinctions internationaux, notamment : le prix Prince des Asturies et les distinctions honorifiques de Hijo Predilecto de Asturias et d’Oviedo (Espagne) , la Grand-Croix de l'ordre de Río Blanco (Brésil), la plaque d'argent de la Grand-Croix décernée par le Conseil de l'ordre national de Juan Mora Fernández, la plus haute distinction de l'autorité exécutive du Costa Rica, la distinction de commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur et en 1999 celle de commandeur des Arts et des Lettres de la République française, et la Grand-Croix d'Isabelle la Catholique (Espagne). Il a également reçu la plus haute distinction nationale décernée par l'Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, la Corée, le Costa Rica, l'Équateur, le Guatemala, le Honduras, l'Italie, le Mexique, le Paraguay, le Pérou, la République Dominicaine, le Salvador et le Venezuela. Entre 1988 et 1989, il a résolu, en qualité de médiateur, le différend sur la pêche entre la France et le Canada. Les deux pays se sont finalement entendu sur des quotas de pêche pour les navires français dans les différentes zones du golfe du Saint-Laurent et dans les eaux côtières de Terre-Neuve et des autres provinces canadiennes. En 1989, il a été un intervenant à la conférence Paul Hauffman du Programme des Nations Unies pour le développement, abordant le thème "Praxis du développement : l'expérience latino-américaine". En 1993, il a été nommé président de la Fondation Per Jacobsson pendant les réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, au cours desquelles il a présenté un exposé sur la "Transition économique et sociale au 21e siècle" et, la même année, il a été nommé membre honoraire de l'Académie royale des sciences politiques et morales d'Espagne. En 1997, il a reçu la récompense Pablo Picasso pour ses activités au nom de la culture et du développement. En 1998, il a été nommé l’homme de l’année par le magazine Latin Finance. Le 19 juillet 1987, Enrique V. Iglesias a été nommé Docteur en Droit (Honoris Causa) par le rectorat de l´université de Liverpool. En 1991, le Conseil de l’Université Carlton à Ottawa (Canada) lui a décerné un doctorat honorifique en droit. Il a également reçu d’autres diplômes à titre honorifique : de l'Universidad Autónoma de Guadalajara au Mexique (1994), du réseau universitaire Cándido Méndes de Rio de Janeiro au Brésil (1994); de l’Université South-East de Louisiane aux Etats-Unis (2000); de plusieurs Universités d'Espagne (La Coruña, Oviedo, Salamanca et Las Palmas de Gran Canaria). En l’an 2000; il a reçu l’Ordre international du mérite de la ville de la Nouvelle-Orléans et l’Université Notre-Dame d’Atlanta en Georgie lui a décerné son premier « Prix Notre-Dame pour les services émérites rendus au secteur public en Amérique latine ». En mars 2001, la fondation chilienne « Cardenal Raul Silva Henriquez » a décerné à M. Iglesias une distinction honorifique. Au long de l'année en cours le titre de docteur "honoris cause" lui a été aussi 3 conféré par l'Université Européenne de Madrid et l'Université Andrés Bello de Santiago de Chile. En 2003, M. Kofi Annan, Secrétaire Général des Nations Unies, désigna M. Iglesias membre du Comité de Haut Niveau en charge de l'évaluation des menaces pour la paix et la sécurité mondiales et de la reforme de l'Organisation de Nations Unies. Par la suite, M. Annan désigna de nouveau M. Iglesias comme expert mondial du Groupe de Haut Niveau chargé de promouvoir le Programme d'Alliance de Civilisations, initiative du Président du Gouvernement d'Espagne, M. José Luis Rodríguez Zapatero. M. Enrique V. Iglesias, aujourd’hui de nationalité uruguayenne, est né en Espagne (dans les Asturies). Il a fait ses études en Uruguay, Universidad de la República, où il a obtenu, en 1953, un diplôme en économie et en gestion ; il a également suivi des programmes d’études spécialisées aux États-Unis et en France.