Rapport
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Adrian LAMBLIN SEMESTRE D’ETUDE A MONASH UNIVERSITY SUNWAY MALAYSIA Bonjour à tous, Je m’appelle Adrian et je reviens de Malaisie où j’ai effectué un semestre d’étude à Monash University Malaysia qui fut sans aucun doute la meilleure expérience de toute ma vie étudiante. Vous trouverez dans ce rapport des détails sur ce semestre inoubliable. Et pour les plus réticents à partir un conseil : Allez-y vous ne le regretterez jamais! Date du semestre suivi : S7 du 15/07/2013 au 16/11/2013 Adrian LAMBLIN ECAM 2013 Vie pratique: Logement : Lors de mon semestre d’étude en Malaisie, je logeais dans la résidence étudiante de l’université (Sunway Monash Residence). Il y a plus de 2000 chambres dans celle-ci. Tous les élèves en semestre d’échange ont droit à une place dans cette résidence. Les logements sont des appartements constitués de 8 chambres, avec une cuisine équipée, un salon et une partie douches/toilettes. Les appartements sont équipés avec de la vaisselle et un microonde. La résidence possède une piscine, une salle de sport, une cafétéria ouverte tous les jours et une supérette ouverte 24h/24 et 7j/7. Tous les étudiants en échange partagent le même étage. Cette résidence est située juste en face de l’université. L’accès est sécurisé et se fait à l’aide d’un badge donné aux résidents. Une caution d’environ 350 euros est demandée aux résidents, et le loyer est d’environ 245 euros par mois. On peut accéder à Internet gratuitement dans l’établissement, cependant le débit est limité et très faible. Dès le début du semestre, l’université nous donne une clef 3G qui marche très bien, mais il faut payer pour pouvoir l’utiliser (prix similaires à ceux pratiqués en France). Argent : La monnaie locale est le Ringgit malais. Un euros est environ égal à 4,30 Ringgit. Le cout de la vie est très inférieur à celui de la France, mais reste élevé par rapport à d’autres pays du sud est asiatique (Thaïlande, Viêt-Nam…). Le liquide est très utilisé en Malaisie, et beaucoup d’établissements n’acceptent pas la carte bancaire. Il est possible d’ouvrir un compte en Malaisie, comme par exemple avec la banque Maybank, mais les comptes bancaires en Malaisie n’ont pas de RIB, par conséquent il faut faire des transferts télégraphiques pour pouvoir alimenter le compte. Pour ma part, j’utilisais ma carte bancaire française (Crédit Agricole Mozaic) qui me permettait de retirer sans payer de frais. Il faut se renseigner avant de partir auprès de sa banque afin de savoir ce qui est le plus avantageux. Aussi, il faut bien prévenir sa banque de son départ si on utilise sa carte bancaire française, afin que la banque ne croie pas à un vol. Santé : Par chance, il ne m’est rien arrivé de grave en Malaisie! J’ai pris une couverture sociale et complémentaire internationale à la GMF avant mon départ. Pour l’obtention du visa étudiant, une visite médicale complète est nécessaire (Prise de sang, radio des poumons…). Il convient de se rendre un mois avant le départ dans un centre de vaccination international pour éventuellement faire des vaccins (Hépatite A, Typhoïde…). Il y a un bon hôpital à environ 2 kilomètres de l’université. Le personnel parle très bien l’anglais. Attention aux moustiques ! Télécommunications : Dès le début du semestre, l’université nous donne une carte SIM de l’opérateur DIGI. C’est une carte prépayée très pratique et qui marche très bien. Il suffit de la recharger à la supérette de la résidence. On peut appeler en France avec, mais c’est très cher. Vie universitaire : Monash University est l’une des plus grandes universités australienne, avec plus de 55 000 étudiants, et des campus principalement à Melbourne, mais aussi en Adrian LAMBLIN ECAM 2013 Malaisie et en Afrique du Sud. Il y a plus de 5 000 étudiants sur le campus de Kuala Lumpur. De nombreuses formations sont proposées : médecine, science, commerce, informatique, chimie… Lors d’un semestre, un étudiant doit choisir 4 cours. Etudiant en école d’ingénieur, j’ai suivi majoritairement des cours dans le programme « Bachelor of engineering » qui regroupe la mécanique, l’informatique, la chimie et la mécatronique. L’étudiant doit luimême choisir ses cours en fonction du diplôme visé et de ses gouts. C’est lui qui se constitue son propre emploi du temps de la semaine. Cela demande beaucoup d’autonomie et d’initiatives. Les cours théoriques sont dispensés dans des amphithéâtres pour la plupart. Les travaux dirigés et les travaux pratiques sont effectués dans des classes avec au maximum 15 élèves. Contrairement à la France, il y a une grande proximité entre les professeurs et les élèves : on peut par exemple appeler un professeur par son prénom. Les cours que j’ai suivis à Monash étaient dans la continuité de ceux de l’ECAM. Les élèves se spécialisent dans un domaine, alors que la formation ECAM est plutôt généraliste. Par conséquent, j’ai trouvé que le niveau des autres élèves dans leur domaine était très bon, spécialement en électronique et en chimie. Il est un peu difficile au début d’avoir des cours en anglais, mais au bout d’un mois cette difficulté est vite oubliée. L’accent asiatique est facile à comprendre, et les professeurs n’hésitent pas à bien articuler étant donné le nombre d’étudiants internationaux. Climat : Il fait chaud et humide en Malaisie. Environ 30°C toute l’année. A partir de fin octobre commence la saison des moussons : il y a alors de nombreuses averses chaque jour. Cependant, on s’habitue rapidement au climat. Rythme de vie : Les Malais prennent leur temps, et il n’est pas rare de les voir arriver une heure après un rendez vous fixé. Ils sont toujours optimistes et joyeux. Cette atmosphère tranche beaucoup avec le monde occidental, ou nous vivons à cent à l’heure. A l’université, il y a environ 15-20 heures de cours par semaine, en fonction des cours choisis. Horaires d’ouverture : Tout est ouvert le dimanche (centre commerciaux, restaurants…). Transports : Je me suis majoritairement déplacé en taxi durant ce semestre d’étude. En effet, les taxis sont bon marché, à condition de marchander. Il y a un métro aérien à Kuala Lumpur qui est assez efficace et très bien indiqué. Malheureusement, il ne dessert pas l’université. Le service de bus est très mal organisé, et il est vraiment compliqué d’obtenir des informations. Il est difficile de se déplacer à pied, étant donné qu’il y a très peu de trottoirs. Il faut donc marcher sur la route par moment. Les malais conduisent à gauche, et la conduite est un peu archaïque… Bon réseau routier autour de Kuala Lumpur. Pour faire les grands trajets, des compagnies de bus existent. Les prix ne sont pas très élevés mais c’est long (plus de 6 heures pour aller à Singapour par exemple). L’avion est bon marché, grâce à la compagnie low-cost Air Asia notamment (50 euros aller-retour pour aller sur l’ile de Langkawi, à 1 heure d’avion de Kuala Lumpur). Adrian LAMBLIN ECAM 2013 Nourriture : Il est interdit de cuisiner dans la résidence, par conséquent tous les repas sont pris à l’extérieur. La résidence a une cafétéria, l’université aussi. Il coute moins cher de manger à l’extérieur plutôt que de cuisiner soi-même. Il y a un grand centre commercial à 15 minutes à pied de l’université ou il y a plein de restaurant. De plus, il y a un grand choix de nourriture avec le Rock Café (une sorte de Food Court) à 5 minutes à pied de la résidence. A titre personnelle, j’ai bien aimé la nourriture asiatique. Il faut du temps pour s’habituer aux épices, mais après il y a un choix énorme de nourriture. Un repas coute environ 10 ringgit, boisson incluses. Voyages : J’ai profité de cet échange pour découvrir la Malaisie. Au début, je ne pouvais pas sortir du pays donc j’ai visité des iles comme Tioman, Langkawi ou encore les Perhentians. J’ai pu aussi visiter Malacca et l’ile de Penang. Ces excursions au cœur de la Malaisie m’ont permis de découvrir une nouvelle culture. Une fois mon passeport reçu, je suis allé visiter Singapour. Malheureusement, j’ai reçu mon passeport trop tard et je n’ai pas eu le temps de visiter d’autres pays d’Asie du Sud-Est. Visa : La préparation pour le visa est simple, et est effectuée par l’organisme Francasia. Il n’y a pratiquement rien à faire, juste à envoyer ce que l’organisme demande. Cet organisme délivre un student pass. Une fois sur place, l’université collecte les passeports pour le visa. Il faut simplement savoir que le student pass vous permettra de rentrer une seule fois sur le territoire malaisien et vous permettra d’étudier jusqu’à l’obtention de votre visa. Vous ne pourrez sortir de Malaisie qu’une fois que vous aurez obtenu votre visa. Il m’a fallu 11 semaines afin de l’obtenir Mon expérience Ce semestre a été une expérience que je souhaite à tout le monde. J’ai passé un semestre fantastique, remplie de belle rencontre. J’ai pu côtoyer des étudiants du monde entier et découvrir plein de culture différente. La Malaisie est un pays qui n’a cessé de me surprendre, et sa situation géographique en fait une bonne option pour ceux qui souhaitent découvrir l’Asie du Sud-Est. Sur le plan des études, j’ai découvert de nouvelles méthodes de travail propre aux universités anglo-saxonnes, et des cours que je n’aurais jamais pu suivre à l’ECAM, notamment en économie. Les cours en anglais m’ont permis d’améliorer énormément mon niveau, et m’ont permis d’acquérir un vocabulaire technique qui me sera utile par la suite. Je ne regretterai jamais d’être parti. Le dépaysement a vraiment été total ! Je n’ai rencontré aucun problème majeur pendant ce semestre. Les malais parlent très bien l’anglais, et je n’ai jamais eu de mal à me faire comprendre. Le seul gros bémol est le temps que l’administration malaise met à faire les visas étudiants : 11 semaines dans mon cas, ce qui m’a empêché de quitter le territoire malais pendant presque 3 mois. Et ensuite les examens se sont enchainés, je n’ai donc pas pu visiter de pays voisin… Pour certain Adrian LAMBLIN ECAM 2013 semestre, l’administration met 8 semaines pour délivrer les passeports. Cependant ça m’a permis de découvrir une très grande partie de la Malaisie. Je n’ai pas trop eu besoin d’être encadré lors de ce semestre. J’ai juste demandé des précisions à la personne de mon école qui était parti l’année dernière. En cas de problème, le service « exchange student » a toujours été là pour moi. Un numéro d’urgence a été mis en place dans l’université en cas de problème majeur. Si je devais repartir à l’étranger, je pense que je ferai exactement la même chose. Certes, ce n’était pas parfait mais je pense que résoudre des problèmes fait parti de l’expérience. Quand aux échanges internationaux, je pense qu’ils devraient être multipliés. C’est vraiment une expérience hors du commun qu’on ne vivra qu’une seule fois dans sa vie. Aussi, je regrette de ne pas être resté une année complète : ça aurait été encore plus profitable ! Je suis très reconnaissant vis-à-vis de mon école pour m’avoir permis de vivre cette expérience unique. C’est inoubliable, et c’est ce qui restera de mes études! Je pense avoir beaucoup appris sur moi-même et avoir beaucoup changé. Pour ceux qui s’apprêtent à partir, un seul mot d’ordre : Profitez au maximum de cette expérience !!! Si vous avez besoin d’informations supplémentaires, n’hésitez pas à me contacter : [email protected] Adrian LAMBLIN ECAM 2013