VOYAGE EN CORSE AVEC LE DA40 DU 22 AU 25 MAI 2015 PLAN

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VOYAGE EN CORSE AVEC LE DA40 DU 22 AU 25 MAI 2015 PLAN
VOYAGE EN CORSE AVEC LE DA40 DU 22 AU 25 MAI 2015
PLAN DE VOL AU DEPART DE SEDAN
2 PAX un gros et un maigre : recommandation de ne pas transférer trop de carburant à gauche trop
vite et mettre les bagages du bon côté pour équilibrer!
1ER TRONÇON : LFSJ SEDAN , CAP 170° , DISTANCE 215 NM LFHN BELLEGARDE
2EME TRONÇON : LFHN CAP 153°, 201 NM POINT MERLU
3EME TRONÇON : MERLU CAP 150 , 80NM , REJOINDRE L’ILS D’AJACCIO PUIS 9 NM JUSQU'A
L’AEROPORT
TERRAIN DE DEROUTEMENT NICE LFMN ET BELLEGARDE ALTITUDE DEMANDEE FL100
TEMPS CAVOK
Ça c’est la théorie ! Mais pour la pratique c’est un peu différent…
Arrivés dans les environs de Genève, le contrôle de Bâle nous a fait redescendre du FL90 où nous
étions peinards et tranquilles où MJo me parlait de ses histoires de douleurs (tamalous) vers le Fl55 ,
ceci à un détail près, c’est que nous nous sommes retrouvés sous le niveau des montagnes avec de
forts vents rabattants. Le vario y a perdu son latin, avec les sauts de l’avion il ne savait plus s’il était
en m, en pieds ou en chaussures ! mais MJo avait beaucoup moins mal , elle se croyait en voltige et
sautait partout, heureusement elle était attachée, ouf..
Bref, il vaut mieux se décaler de Genève, il est dommage que le contrôleur n’ait pas anticipé avant
que je n’arrive près des zones, il aurait pu me dévier et me laisser à mon altitude.
Après ce passage secouant, nous avons repris notre altitude vers les cimes des
Alpes, avec à l’est une espèce de grosse montagne pleine de neige qui porte le
nom d’une crème dessert avec de la Chantilly.
Le passage au-dessus des alpes est vraiment féerique, les nuages coulaient sur les
sommets enneigés, et nous sommes revenus avec plein de merveilleuses images
dans la tête. Jugez par vous-mêmes !
Par rapport au relief, nous étions environ 500 à 100 pieds au-dessus, avec des vallées s’enfonçant à
plus de 2.5 km en dessous.
Arrivés avant Nice et après mise en place des gilets, j’ai
voulu garder un cap haut (plus haut, plus chaud, plus vite).
Mais à cette altitude avec notre trapanelle en VFR, le
contrôle de Nice m’a dégagé vers une altitude plus basse
FL70 et le point CNM… je connaissais bien Germaine et
Justine et le point G, mais ce point-là ? Aucune idée !
Forcément j’ai demandé à la gentille Mädchen de bien
vouloir m’indiquer ce point secret. En fait c’est tout bêtement le VOR de Cannes.
Ensuite, et là j’en veux à toutes les personnes qui m’ont toujours soutenu que le seul point d’accès à
la Corse est le point MERLU, car la gentille demoiselle m’a indiqué le point LONSU, avec la radio
j’avais compris LONJU, et forcément il m’a fallu quelques minutes pour retrouver mes marques. Une
fois le point retrouvé, j’ai indiqué à la demoiselle qui devait être jolie avec peut-être un petit casque
à pointe, que le point venait subrepticement de réapparaitre sur ma carte. Forcément, elle m’a
informé qu’il était toujours intéressant de lire une carte avant de voler !!! Merci pour ce maudit point
MERLU.
Arrivés à Ajaccio, passage sur les îles sanguinaires, rotation gauche au-dessus de la baie, super bô,
vent arrière main droite à la demande de la tour (sur la carte c’était main gauche, mais bon !) et
posage.
4H15 de pur bonheur, avec un vent dans le dos, au-dessus des montagnes notre vitesse sol est
montée à près de 150 kt, des images imprégnées à vie.
Lorsque nous parlons des facteurs humains, nous estimons qu’en avion le temps compte double,
c’est vrai, je suis arrivé rôti complet. Mémère, elle n’avait plus mal et était en forme.
La Corse n’est pas l’île de beauté pour rien, c’est superbe, mais Roland avait raison un long weekend
c’est quand même un peu court.
LE RETOUR.
Tristes de quitter la Corse, back to normal.
5h30 de vol avec un posé à OYONNAX dans l’Ain toujours sous plan de vol. Nous avons voyagé entre
on top lorsque cela était possible, et sous la couche après Lyon. Nous sommes passés abeam
Grenoble. La différence de type de montagne avec 100 NM d’écart est réellement incroyable.
Au-dessus de Bar-le-Duc pour la fin de notre voyage, nous avons essuyé une forte pluie, sous nimbostratus, et pour être ninbô il était vraiment ninbô (sa race de nuage). Et enfin retour maison, tristes
que cela soit déjà terminé.
LE DA 40 ET LA RADIO
L’avion s’est magnifiquement comporté. Le turbo en haute altitude permet de garder une marge de
puissance importante. Le confort intérieur est plus que correct digne des véhicules de luxe.
L’instrumentation avec 2 radios, 2 vors, le GPS (plus la tablette) permet de suivre les zones et le vol
le plus sûrement possible. Etre suivis pendant toutes les phases du vol permet de nous guider et de
palier aussi à notre manque d’habitude pour entrer dans des zones fortement actives. Les
contrôleurs sont toujours à votre disposition pour vous renseigner (pas pour commander un jambon
beurre) mais sur la météo, un point précis et même des renseignements d’ordres plus généraux. Et
nous les renseignons aussi sur la présence de planeurs, ULM, parapentes et autres trucs volants
(OVNI, monstre du Loch Ness mais il ne vole pas lui, etc)
Ready to go again, surtout que le parking à Ajaccio est très bon marché 1,60 € par nuit et 36 neuros
de service pour les 3 jours.
Alors cela vous donne envie ?
Chercher d’abord le cap pour le point MERLU ou LONCU 
Olivier

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