Exposition - Les Amis du Musée de Pontarlier

Transcription

Exposition - Les Amis du Musée de Pontarlier
CRIC
AMP
CENTRE DE
RESSOURCES
ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA
DES AMIS DU MUSÉE
DE PONTARLIER
LE CENTRE DE RESSOURCES ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA DES AMIS DU MUSÉE DE PONTARLIER
présente
Ettore Scola
1931-2016
Exposition
2-28 février 2016
Hall de l’Hôtel de Ville
PONTARLIER
Ettore Scola, né le 10 mai 1931 à Trevico et mort le 19 janvier
2016 à Rome, est un réalisateur et scénariste italien.
Ettore Scola étudie le droit avant de travailler comme dessinateur
de presse de 1947 à 1952 en participant à divers journaux
humoristiques, dont l’hebdomadaire satirique Marco Aurelio.
En 1950, il écrit pour la radio Ho-là, Rosso e nero et il teatrino de
Alberto Sordi.
Il débute dans l’industrie du cinéma en 1953 comme script doctor
puis scénariste, co-écrivant entre autres Le Fanfaron et Les Monstres
de Dino Risi. En tout, il rédige une vingtaine de scénarios, surtout
des comédies, notamment pour l’acteur Totò.
Il réalise son premier long métrage Parlons femmes (Se permettete parliamo di donne), en 1964. Il commence à être reconnu avec le tragi-comique Drame de la jalousie (Dramma della gelosia - tutti i particolari in cronaca) pour lequel Marcello Mastroianni est récompensé
au Festival de Cannes 1970. En 1974, Scola connaît un succès international avec Nous nous sommes tant aimés (C’eravamo tanto amati),
une vaste fresque de la société italienne après la Seconde Guerre mondiale, dédiée au cinéaste Vittorio De Sica, son ami. Scola connaît
un nouveau succès avec Affreux, sales et méchants (Brutti, sporchi e cattivi), une satire grinçante de la société romaine quart-mondiste qui
l’impose comme nouveau maître de la comédie à l’italienne. Il reçoit le Prix de la mise en scène au 29e Festival de Cannes pour ce film.
Dans un registre plus intimiste, sort Une journée particulière (Una giornata particolare) l’année suivante, son œuvre la plus connue, interprétée par Sophia Loren et Marcello Mastroianni. Ce long métrage narre la rencontre furtive mais déterminante de deux voisins exclus
du modèle fasciste, une femme au foyer et un intellectuel homosexuel, au moment où tout Rome assiste à la rencontre du Duce avec Adolf
Hitler en 1938. En 1980, il revient à la chronique satirique avec La Terrasse (Prix du scénario à Cannes), tableau tragi-comique de l’intelligentsia de gauche italienne et de ses désillusions. Il se tourne ensuite vers la France et réalise La Nuit de Varennes sur la Révolution
française et Le Bal qui traverse cinquante ans d’histoire hexagonale du point de vue de danseurs de salon. Ce dernier film reçoit trois
Césars en 1984 dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Par la suite, Scola dirige plusieurs comédiens français comme Vincent
Pérez et Emmanuelle Béart (Le Voyage du capitaine Fracasse) ou encore Fanny Ardant (La Famille, Le Dîner). En 1985, Ettore Scola vient
à Pontarlier en compagnie de Bernard Blier et de Marcello Mastroianni. Ettore Scola a réalisé près de quarante films en quarante ans.
Son style est reconnu pour son audace et sa singularité. Il mêle acuité de l’analyse psychologique, caricature féroce des sociétés modernes, ironie, farce, désenchantement, mélancolie et recherches narratives et formelles inédites. Son œuvre ouvre une interrogation sur la
place de l’individu et du peuple dans l’histoire en explorant la mémoire intime et sociale, confrontée à l’épreuve du temps.
En 2009, il crée le Bari International Film Festival.
Il annonce le 29 août 2011 la fin de sa carrière de réalisateur au quotidien Il Tempo, souhaitant ne pas faire le film de trop. Il déclare
sentir ne plus faire partie du monde du cinéma d’aujourd’hui. « Les logiques de production et de distribution ne me ressemblent plus. [...]
Aujourd’hui, seul le marché décide. »
En 2013, il présente à la Mostra de Venise Che strano chiamarsi Federico : Scola racconta Fellini (Comme il est étrange de s’appeler
Federico : Scola raconte Fellini), un film entre fiction et documentaire sur sa relation avec Federico Fellini.
Le 19 janvier 2016, Ettore Scola meurt à l’âge de 84 ans à Rome. Il avait été admis au service de chirurgie cardiaque de la polyclinique de Rome, et avait sombré dans le coma deux jours avant son décès.
Politiquement, il était très proche du Parti communiste italien.
Contact : Fabrice Hérard - 03 81 38 82 12 - [email protected]
AMP
LES AMIS DU MUSÉE
DE PONTARLIER
WWW.ADMDP.COM

Documents pareils

Flyer - Una giornata particolare

Flyer - Una giornata particolare Né   le   10.5.1931   (Trevico,   Italie),   E.   Scola   débute   sa   carrière   comme   scénariste   dans   les   années   1950.   Son   premier   film   – ...

Plus en détail