reglement des championnats d`europe

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reglement des championnats d`europe
B)
Si le challenger officiel est incapable ou ne désire pas
s’engager dans un combat contre le champion d’Europe, ce
dernier défendra son titre contre la personne la mieux
classée du plus haut rang disponible sur la Liste Officielle.
C)
Dans les douze mois à partir de la date à laquelle le
champion d’Europe a gagné son titre, il s’engagera à faire au
moins deux “défenses” obligatoires pour défendre son titre.
Par la suite, il s’engagera à faire au moins deux “défenses
obligatoires” pendant chaque période successive de douze
mois.
D)
La durée du temps accordée pour une défense obligatoire qui
dépasse les 6 mois réglementaires sera déduite du temps de
la successive défense obligatoire.
REGLEMENT DES CHAMPIONNATS D’EUROPE
Article 1 - Introduction
En conformité avec les conditions suivantes : tout bouxeur aura le
droit de lancer un défi pour le titre de champion d’Europe. Ces
défis, pour les boxeurs en droit de se présenter, doivent être faits
par l’Association Nationale affiliée du boxeur.
Article 2 - Rôle du Conseil E.B.U.
Les Championnats d’Europe seront contrôlés par l’EBU, par
l’intérmediaire du Conseil EBU, qui sera responsable du
déroulement de ces championnats en conformité avec ce
Règlement.
Article 3 - Eligibilité
Pour pouvoir participer à un championnat européen un boxeur doit
remplir les conditions suivantes :
a) avoir au moins 20 ans
Article 5 - “Défenses volontaires”
Un champion d’Europe pourra défendre son titre européen
seulement contre un boxeur de la Liste Officielle et seulement
dans la mesure où le fait de defendre le titre volontairement
n’empêche pas le champion européen de remplir ses obligations
concernant les “défenses obligatoires” de son titre. L’organisateur
ou le boxeur qui renonce à la rencontre, sera sanctionné par une
amende de EURO 3.300.
Article 6 - Organisation des championnats
b) être domicilié at ressortissant d’un pays européen
c) être licencié par une Association Nationale affiliée
d) avoir l’approbation du Conseil EBU
e) ne pas être tenant d’un Titre Mondial de n’importe quelle
Fédération.
Article 4 - “Défenses obligatoires”
A)
Un champion d’Europe défendra son titre dans un combat
avec le challenger officiel dans les six mois suivant
l’acquisition du titre ou de l’avoir défendu avec succès.
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A) “Défenses obligatoires”
(i)
Suite à la nomination, par la Commission des
Classements, du Challenger Officiel ou, si nécessaire
d’un remplaçant, les deux boxeurs qui doivent se
rencontrer pour le titre et le promoteur approuvé par le
Conseil pour organiser la compétition auront trois mois
pour faire les préparatifs nécessaires pour l’organisation
du combat. Le promoteur en question avertira le Conseil
EBU des préparatifs et enverra les doubles des contrats
passés avec les deux boxeurs et le pourcentage dû,
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comme défini dans l’article 22.6.2 du Statut, qui sera dans
tous les cas payé par le promoteur et non par les boxeurs
ou l’un et l’autre des deux.
(ii)
Les contrats seront approuvés par écrit par l’Association
Nationale affiliée du boxeur licencié. Les contrats doivent
être présentés au Conseil EBU au moins 20 jours avant la
date du combat faute de quoi le Conseil EBU aura droit
d’empêcher le déroulement du combat.
(iii)
Sauf avec l’autorisation écrite du Conseil EBU, ni un
champion d ‘Europe ni un challenger au titre soit officiel
ou autre, ne boxera à moins de 28 jours avant la date
prévue pour le titre européen.
(iv)
Un combat pour un titre européen, pour lequel la date et
le lieu ont été fixés, ne peut pas être reporté sauf dans
des circonstances exceptionelles et avec l’approbation du
Conseil E.B.U.
(v)
Sauf ce qui est prévu au susdit paragraph (iv) -dans le
cas où une défense obligatoire du titre Européen, dont
laquelle la date et le lieu ont déjà fixés, ne peut pas avoir
lieu pour n’importe quelle raison, le Conseil EBU peut, à
son absolute discretion, éliminer la compétition pour le
titre européen lorsqu’il l’estime juste.
B) “ Défenses volontaires“
(iii)
Si une proposition de “défense volontaire du titre“ ne
reçoit pas l’approbation du Conseil EBU, tout contrat qui
pourrait avoir été conclu entre les deux boxeurs, le
managers et un promoteur ser a nul et non avenu.
(iv)
Pour dissiper toute équivoque, un champion européen qui
défend volontairement son titre avec succès ne verra
aucun changement concernant ses obligations par rapport
à la défense obligatoire de son titre.
(v)
Si le champion d’Europe ne réussit pas dans la défense
volontaire de son titre, le challenger qui réussit remplira
les obligations du champion d’Europe précédent, en
défendant obligatoirement son titre dans le six mois à
dater de la dernière défense obligatoire bien que le
Conseil EBU ait le droit de prolonger la période s’il le
considère nécessaire.
(vi)
Un champion européen qui gagne le titre pendant une
défense volontaire doit défendre son titre sous forme
obligatoire avant toute défense volontaire du titre.
C) – Information Générale
i) Si entre la date de la nomination du Challenger Officiel par
la Commission des Classements et la date limite du
combat le Champion d’Europe ou le Challenger Officiel
perd un combat pour un titre national, les conditions
seront les suivantes :
Au cas où :
(i)
Un champion européen qui souhaite défendre son titre
volontairement doit d’abord obtenir l’approbation du
Conseil E.B.U. Le palmarès complet du challenger en
perspective sera soumis pour approbation par son
Association Nationale affiliée au Conseil E.B.U.
(ii)
Si le Conseil EBU donne son approbation pour la défense
volontaire du titre, le Champion d’Europe ne s’engagera
pas à défendre son titre contre tout autre adversaire avant
le combat approuvé.
(a) le champion d’Europe subirait une défaite, son
adversaire sera qualifié pour rencontrer le Challenger
Officiel dans un combat pour le titre européen,
ou
(b) le Challenger Officiel subirait une défaite, sauf s’il y a
une autre décision de la part de la Commission
Classement, ce qui est à son entière discrétion, il sera
remplacé par le boxeur plus haut classé disponible qui
accepte la désignation de Challenger Officiel.
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ii) Un boxeur ayant été accepté comme Challenger à un titre
européenne ne pourra pas prévoir des combats avec un
autre adversaire que le champion d’Europe ou du Monde
à moins de dépasser le poids limite de 500 grammes pour
la catégorie de poids en question.
Elle sera également responsable pour assurer le
versement des sommes dues, par jurisdiction, si
nécessaire. Le Superviseur doit arranger le paiement
aux boxeurs et le boxeur visiteur sera payé le jour
immédiatement après la rencontre, avant son départ
et toujours en ligne avec les termes des contrats.
Article 7 – Offres de bourse
C) Les offres de bourse seront envoyées au Secrétaire Général
A)
B)
Au cas où aucun contrat ne serait déposé au Conseil EBU
dans les trois mois qui suivent la nomination du Challenger
Officiel, le Secrétaire Général de l’EBU informera toutes les
Associations Nationales affiliées qu’à partir de ce moment les
offres de bourse sont demandées pour un combat entre le
Champion d’Europe en question et le Challenger Officiel.
(i)
(ii)
(iii)
Les offres de bourse seront soumises au Secrétaire
Général et annoncées en EURO. Les bourses seront
payées dans la devise du pays où se déroulera le
combat. Le taux de change sera calculé le jour du
combat et si ce jour n’est pas ouvrable le taux du jour
ouvrable immédiatement précédent sera utilisé. Le
taux à utiliser sera le taux d’achat de l’EURO, dans le
pays où se déroule le combat, d’une banque citée sur
la liste des banques approuvées par le Conseil EBU.
Cette liste est conservée par le Secrétaire Général.
Si, suite à des négociations privée, il y a accord pour
que le paiement soit effectué autrement que dans la
devise du pays, toutes autres devises approuvées par
le Conseil EBU pourront être utilisées. Le Secrétaire
Général est en possession de la liste de ces devises.
Le taux d’échange pour la conversion de l’EURO vers
une devise convenue sera sur le prix d’achat d’une
banque dans le pays de la devise convenue, selon la
liste tenue par le Secrétaire Général.
L’Association Nationale affiliée du pays où se deroule
la compétition sera responsable pour assurer le
paiement des bourses, sans tenir compte si la
compétition avait été proposée ou non aux offres de
bourse.
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de l’EBU dans les 21 jours suivant la communication d’un
demande d’offres de bourse aux associations nationales
affiliées. Toutes les offres de bourse seront soumises des
promoteurs par l’intermédiaire des Associations Nationales
affiliées et seront envoyées par distribution spéciale. Les offres
de bourse préciseront une période maximum de 60 jours
pendant laquelle la compétition sera annoncée. En soumettant
une offre de bourse le promoteur accepte de payer les frais de
voyage et d’hébergement de trois personnes (boxeur, manager
et entraîneur), pendant trois jours pour les boxeurs visiteurs.
D) Si :
(i) aucune offre de bourse n’est reçue dans la période spécifiée
ou
(ii) l’offre ou les offres reçues sont considérées par le Conseil
de l’EBU, à son absolue discretion, d’un montant
insuffisant ; alors
le Secrétaire Général sollicitera à nouveau des offres de
bourse en avertissant les Associations Nationales affiliées.
Dans ces cas, le Conseil EBU peut donner instructions que les
offres de bourses doivent être reçues dans un temps considéré
convenable.
E) Aucun combat ne sera approuvé par le Conseil EBU à un
orgaisateur, à moins d’être licencié par une Association
Nationale affiliée.
F) Les offres de bourse doivent comprendre tous les droits
supplémentaires et, en particulier, doivent comprendre
l’éventuelle transmission télévisée, transmission radio ou
projection du combat par film ou par tout autre moyen : la
somme à recevoir par tous les boxeurs sera nette de toute taxe
fédérale, nationale ou municipale).
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G) En soumettant une offre de bourse au Secrétaire Général,
l’Association Nationale affiliée doit joindre une lettre
comportant le texte suivant (à défaut de cette déclaration
l’offre sera considérée comme nulle et non avenue).
B)
Le Conseil E.B.U. nommera un Superviseur qui agira en tant
que surveillant global pour l’organisation de chaque
compétition européenne. Il remplira sa fonction en tant
qu’Officiel responsable de toutes affaires concernant l'EBU
pour chaque compétition de cette sorte sauf pour la
désignation du vainqueur.
C)
Un systè me de rotation sera mis en oeuvre par le Conseil
EBU sous la direction du Président des Associations
Nationales affiliées pour nommer l’Arbitre, le Superviseur et
les Juges aux Championnats d’Europe.
D)
L’Arbitre, le Superviseur et les Juges doivent être contactés
par un représentant de l’Association Nationale affiliée
immédiatement après leur arrivée dans la ville où se déroule
le combat. L’Arbitre, le Superviseur et les Juges ne
séjourneront si possible pas au même hôtel que les boxeurs.
E)
Dans tous les cas le chronomètreur sera licencié et nommé
par l’Association Nationale affiliée dans le Pays où se
déroulera le combat.
F)
Au moins deux places auprès du ring au premier rang seront
réservées aux membres du Conseil EBU lors des
Championnats d’Europe. L’Associat ion Nationale affiliée, dans
le pays où se déroule le combat, prendra les mesures
nécessaires auprès du promoteur.
DECLARATION CONCERNANT LES OFFRES DE BOURSE
Notre Association déclare avoir reçu une caution de
EURO 6.500 du Promoteur Monsieur………………..…….en
tant
que
garantie
de
l’organisation
du
combat :
……………………….………. contre………..…………..…………
Cette caution sera confisquée par l’E.B.U. si, pour quelle qu’en
soit la raison, le Promoteur n’organise pas le combat.
H)
Le boxeur (champion ou challenger) qui renonce à un
championnat d’Europe, “ SAUF“ pour des raison indépendantes
de sa volontée, -après l’adjudication des enchères - devra payer
une amende de EURO 3.300.
Dans le cas où cette décision ne sera pas respectée, le boxeur
sera exclu du classement européen.
Article 8 – Répartition de la Bourse
A) Au cas où un championnat européen est soumis aux offres de
bourse, cette bourse sera divisée comme suit :
•
•
60% au Champion
40% au Challenger
Article 10 – Arbitres des Championnats Européens
B) Au cas où le titre est vacant, la bourse sera divisée sur la base
de 50% à chaque boxeur.
Article 9 – Officiels
A)
Les rencontres de Championnats d’Europe, malgré les lieux
du déroulement, seront dirigées par un Arbitre (sans bulletin)
et trois Juges neutres, dont la décision sera définitive.
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A) Chaque année les Associations Nationales affiliées enverront
par le canal du Secrétair e Général de l’EBU à la Commission
des Officiels une liste des Arbitres estimés compétents à
arbitrer sous les auspices de l’EBU.
B) Avant de certifier que l’Arbitre est reconnu par l’EBU, le
Secrétaire Général doit posséder le “curriculum vitae“ de
chaque c andidat qui indique clairement son expérience en tant
que dirigeant de combat.
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C) Les Arbitres ayant été désignés pour un combat et qui n’ont
pas donné satisfaction pourraient être retirés de la liste des
Arbitres reconnus par l’EBU, après consideration du cas par la
Commission des Officiels approuvée par le Conseil EBU, suite
à un rapport par le Superviseur présent au combat.
Article 13 – Perte du titre
a)
S’il perd le combat quand son titre est en jeu.
D) Les Arbitres n’auront pas le droit d’arbitrer après l’âge de 65
ans.
b)
S’il perd un combat qui se déroule sous les conditions prévues
pour un Championnat et recon nu de ce fait par l’EBU ;
Article 11 - Frais de voyage et frais d’hébergement des
Officiels
c)
S’il ne soumet pas aux formalités de la pesée qui devra se
dérouler le jour avant la rencontre entre le 18h00 et le 22h00.
d)
S’il défend, ou essaie de défendre son titre, en dehors de la
jurisdiction de l’EBU.
e)
Si une mesure disciplinaire de suspension lui est imposée
pour une période qui dépasse les 6 moins par son Association
Nationale affiliée ou par l’EBU.
f)
Si à cause d’une maladie, d’un accident ou pour une autre
raison il est inapte à boxer et, sans préjudice à ce qu’on a dit
ci-devant, s’il ne peut pas ou il ne veut pas participer à un
combat pour le titre européen, dont la date et le lieu ont été
fixés, l’EBU a la faculté d’éliminer cette compétition lorsqu’il
l’estime juste.
g)
S’il abandonne son titre à cause de son poids trop important
ou pour toute autre raison.
h)
Si sa conduite en tant que boxeur est considérée comme
incorrecte par le Conseil EBU.
i)
S’il participe à un combat pour son titre national et le perd.
j)
S’il a un résultat défavorable d’un contrôle anti- doping.
k)
S’il est battu dans une rencontre disputée au poids du
championnat pour la catégorie dans laquelle il est Champion
par un boxeur dont la citoyenneté, la nationalité et/ou la
license de boxe le qualifie comme un possible contendent
pour le Championnat EBU.
A)
B)
Les Arbitres et les Juges auront le droit de recevoir le
paiement de leurs frais de voyage en 1ère classe par le train,
ou par l’avion si c’est justifié. En plus, l’Arbitre et les trois
Juges recevront chacun une prime de EURO 700 tout
compris.
Le Superviseur recevra les mêmes frais de voyage et
d’hébergement que les Arbitres et les Juges. Il recevra du
promoteur une prime de EURO 500. Tous les frais d’hôtel, de
pension et les primes dues aux Arbitres et aux Juges seront
payés par le Promoteur à la pesée. Les frais du Superviseur
seront payés en même temps.
Un Champion d’Europe perdra son titre dans les conditions
suivantes :
Article 12 – Forfait du titre
Si un champion ou un challenger refuse de respecter la décision
du Conseil EBU concernant l’organisation d’une rencontre de
championnat, quelle qu’en soit la raison, il pourrait subir les
sanctions suivantes :
a)
être dépossédé de son titre, ou
b)
être déclaré comme inacceptable en tant que Challenger pour
un Championnat d’Europe avant l’écoulement d’un an de la
date de l’avertissement à l’EBU de son incapacité à
combattre.
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Le boxeur le mieux placé sur la liste officielle après le Challenger
Officiel sera nommé le Challenger à le rencontrer dans un combat
pour le titre vacant.
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Article 14 - Procédure pour questions disciplinaires
Article 18 – Matches Revanches
Le Président, en accord avec les vice- Présidents, aura le pouvoir
de suspendre un boxeur pour une infraction clairement établie aux
règles EBU.
Il désignera une Commission Disciplinaire composée par 3
membres du Conseil plus un membre de la Fédération du boxeur.
Le boxeur, ou son représentant, sera admis à l’audience.
La décision de la Commission sera definitive.
(A ) Aux Détenteurs de titre ou aux Challengers qui doivent boxer
pour un titre il leur est interdit de garantir un combat retour
dans le cas d’un changement de mains du titre.
Article 15 – Licences Internationales
Aucune Association Nationale affiliée ne peut délivrer une licence
à un Boxeur, Manager ou Organisateur avec licence d’une autre
Association Nationale affiliée sans avoir obtenue au préalable
l’autorisation écrite de cette Association Nationale affiliée.
Article 16 – Règles de Boxe
Le Conseil EBU essaiera de standardiser les règles qui seront
reconnues par tous les pays où l’Association Nationale est affiliée
à l’EBU. Ces règles seront reconnues par chaque Association
Nationale affiliée qui devra s’assurer également que ses membres
licenciés respectent ces règles.
Article 17 – Champions
Aucun boxeurs n’a le droit de posséder simultanément un titre
Européen dans deux catégories de poids.
(B) Toute clause dans ce sens dans un contrat sera nulle et non
avenue.
(C) Sauf dans circostances spéciales (selon une décision du
Conseil EBU), il n’est pas permis à deux boxeurs de boxer l’un
contre l’autre consécutivement pour un Championnat.
Article 19 – Championnats du Monde
Au cas où un Champion d’Europe ou un Challenger Officiel serait
nommé à boxer pour un Championnat du Monde (et si ce combat
l’empêche de respecter ses obligations à faire une défense
obligatoire de son titre européen) il doit abandonner sa position.
Article 20 – Prix
Une ceinture de championnat sera remise au gagnant d’un
Championnat d’Europe dès qu’il gagne son premier titre européen.
Article 21 – Les règles de championnats et de boxe pourront être
adaptées en circumstances spéciales et exceptionnelles par une
majorité de 2/3 de votes du Conseil EBU.
Un boxeur ayant gagné un second titre devra décider quel titre il
désire conserver et l’autre titre sera déclaré immédiatement
vacant.
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EUROPEAN BOXING UNION
REGLES DE BOXE
Article 1 – Le Ring
2.2 Les gants utilisés aux Championnats d’Europe et Epreuves
Eliminatoires seront conformes au modèle avec pouce joint et
pèseront 8 onces pour les catégories de poids mouche au
poids super-welter compris, et 10 onces pour toutes autres
catégories. Les lacets seront noués sur le dessus du poignet.
2.3 Les seules bandes autorisées aux Championnats d’Europe et
aux Eliminatoires seront :
1.1 L’enceinte ou Ring se composera d’un carré de 5,5 mètres
minimum et de 7,3 mètres maximum de côté – ces
dimensions seront mesurées entre les cordes.
1.2 Le plancher doit être solide avec un planchéiage convenable
et doit déborder d’au moins 0,6 mètres de chaque côté. Le
plancher doit être recouvert d’une toile épaisse et bien tirée
sous laquelle doit être placé un tapis de feutre ou d’autre
matière similaire d’une épaisseur entre 1,5 centimètres et 2,5
cm, dans le but de réduire les conséquences de chutes. Le
feutre doit s’ètaler sur tout le ring y compris les bords du ring
en dehors des cordes. Les piliers de coin et les tendeurs
devront être protégés par rembourrage suffisant.
1.3 L’enceinte du ring sera entourée par quatre rangs de corde
solide d’un diamètre de 3 cm minimum et de 5 cm maximum,
enveloppée d’une matière douce et lisse ou d’autre matière
similaire qui ne cause aucun dommage aux boxeurs. Ces
cordes seront tenues à 0,3 mètres des piliers et seront
espacées unifor mément sur une hauteur de 1,3 mètres du
plancher. Les quatre cordes de chaque côté seront liées par
un ruban plat en deux endroits situé à un tiers de leur
longueur.
Article 2 – Gants et Bandages
2.1 Les gants et les bandages seront en conformité avec le
modèle reconnu par l’EBU et seront fournis à la charge du
promoteur. Quatre paires de gants égaux seront remises au
Superviseur à la pesée.
1) Du ruban adhésif long de 6 pieds (1.828 mètre) et large
de 1 pouce (0.025 mètre) qui ne doit pas être enroulé
mais mis à plat sur chaque main sans recouvrir les
phalanges du boxeur.
2) Des bandes longues de 6 pieds (1.828 mètre) et large de
2 pouces (0.05 mètre) pour chaque main pour toutes les
catégories de poids, à l’exception du poids moyen et
supérieur pour lesquelles catégories il faut 8 pieds (2.438
mètres) de ruban adhésif et 8 pieds de bandes à chaque
main.
2.4 Les bandes doivent être mises aux vestiaires sous la
surveillance de l’arbitre ou du Superviseur qui le tamponnera
et mettra sa signature.
2.5 On ne doit rien porter sous les gants à l’exception des rubans
et bandes permises. Le ruban adhésif doit être mis par
dessus la bande et non pas directement sur les mains du
boxeur.
Article 3 – La tenue du boxeur
3.1 Les boxeurs doivent boxer dans la tenue réglementaire et
doivent être soignés dans leur apparence générale.
Les barbes sont tolérées seulement avec l’approbation de
l’arbitre.
3.2 Tous les boxeurs doivent porter une protection sous le short.
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3.3 Les chaussures de boxe doivent être soules, les semelles
lisses sans clous ni bosses. Ni les semelles ni les talons ne
doivent être durs.
3.4 Si, pe ndant un round, un lacet de gant ou de chaussure se
défait, l’arbitre le nouera. Pendant ce temps, l’adversaire doit
se retirer dans un coin neutre.
3.5 Les gants seront mis sous la surveillance de l’arbitre ou du
Superviseur.
3.6 A l’exception d’une quantité raisonnable de vaseline blanche
(la quantité étant à la discrétion de l’arbitre) aucune matière
grasse n’est permise ni sur le corps ni sur le visage.
Selon les dispositions de l’article 22 l’application de tout autre
produit sur toute partie du corps est formellement interdite.
4.2 Les combats seront de 12 reprises de 3 minutes chacune et
la pesée se déroulera 30–24 heures avant la rencontre, sur
une balance contrôlée pour sa précision dans l’heure qui
précède la pesée ou comme convenu par le Superviseur.
L’heure de la pesée sera déterminée par le Promoteur. Le
Challenger sera pesé en premier. Les boxeurs seront pesés
sans le short. La pesée sera dirigée par le Superviseur.
4.3 Si un boxeur ne peut entrer dans la limite de la catégorie, il
aura un délai de 2 heures pour un nouveau pesage. Il pourra
être repesé autant de fois qu’il le demande, dans ce délai. Il
doit rester dans l’enceinte où se déroule ce contrôle et il n’est
pas autorisé à utiliser le sauna. Si le boxeur n’arrive pas au
poids limite dans les deux heures on aura les cas suivants :
(a)
Si c’est le Champion qui dépasse le poids et qu’il perd
la rencontre, le Challenger est déclaré Champion.
3.7 Selon l’article 22.1.4, un boxeur portera son protège- dents en
permanence pendant la boxe.
(b)
Si c’est le Champion qui dépasse le poids et qu’il gagne
la rencontre, le titre est déclaré vacant.
Article 4 – Catégories de poids et la Pesée
(c)
Si c’est le Challenger qui dépasse le poids, le Champion
garde son titre, quelque soit le résultat du combat.
4.1 Catégories de poids :
Mouche :
Coq :
Super-Coq :
Plume :
Super-Plume :
Légers :
Super-Légers :
Welter :
Super-Welter :
Moyens :
Super-Moyen :
Mi-Lourds :
Lourds Légers :
Lourds :
jusqu’à Kgs 50,802 = 112 livres
jusqu’à Kgs 53,525 = 118 livres
jusqu’à Kgs 55,338 = 122 livres
jusqu’à Kgs 57,152 = 126 livres
jusqu’à Kgs 58,967 = 130 livres
jusqu’à Kgs 61,237 = 135 livres
jusqu’à Kgs 63,503 = 140 livres
jusqu’à Kgs 66,678 = 147 livres
jusqu’à Kgs 69,853 = 154 livres
jusqu’à Kgs 72,574 = 160 livres
jusqu’à Kgs 76,205 = 168 livres
jusqu’à Kgs 79,378 = 175 livres
jusqu’à Kgs 86,184 = 190 livres
au-dessous de Kg. 86,184= 190 livres
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4.4 Le poids exact des boxeurs sera communiqué sur le ring
immédiatement avant le combat.
4.5 A l’occasion du pesage, le Médecin officiel désigné par
l’Association
Nationale
affiliée procédera à une visite
médicale afin de déterminer si les boxeurs sont aptes à
combattre en fonction des exigences médicales.
Article 5 – Les Soigneurs
5.1 Le nombre de seconds n’excèdera pas quatre. Pour
l’interprétation de cet article, les seconds comprennent toutes
les personnes qui aident un boxeur pendant le déroulement
d’un combat.
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5.2 Avant chaque combat le Chef - Soigneur qui aura la
responsabilité du coin du boxeur doit se présenter à l’arbitre.
Les Soigneurs doivent respecter les ordes de l’Arbitre.
Pendant les rounds ils doivent garder le silence, ils ne doivent
pas donner des conseils ou aider leur boxeur et ils ne doivent
pas rentrer dans le ring.
Toute infraction à cet article ou aux autres Régles de Boxe
par ces soigneurs peut amener la disqualification du boxeur.
5.3 Un Chef-Soigneur qui souhaite faire abandonner son boxeur,
pendant le déroulement du combat, devra jeter une serviette
dans le ring. Il ne doit pas faire ce geste quand le Boxeur
nest à terre et pendant que l’Arbitre fait le compte.
Article 6 – Le Superviseur
Prendre la responsabilité, en général, pour le
déroulement du combat et s’assurer au mieux que les
organisateurs du combat ont respecté toutes les
régles et réglements de l’EBU.
Article 7 – Inspecteurs
7.1 L’Association Nationale affiliée nommera deux inspecteurs
qui seront assis à chaque coin afin de s’assurer que les
règles et règlements sont respectés, et fonctionner comme
agents de liaison avec le Superviseur si nécessaire.
Article 8 – L’Arbitre
8.1 L’Arbitre, pour chaque combat, sera nommé par l’EBU et
aura la responsabilité de diriger le combat.
6.1 Un Superviseur sera nommé par le Conseil EBU pour officier
à chaque combat. Le Superviseur sera un membre du
Conseil EBU ou cité sur la liste des Superviseurs rédigée par
l’EBU pour ce travail.
Le Conseil EBU fera fonctionner un système de rotation pour
la nomination des Superviseurs.
6.2 Le Superviseur devra :
6.2.1
6.2.6
Diriger la rencontre conformément à la liste des
contrôles émise par le Conseil EBU – à publier et à
modifier de temps en temps.
6.2.2 Informer et coordonner les fonctions des Officiels
avant le combat.
6.2.3
Ramasser et conserver le score des Juges, round par
round, pendant le combat.
6.2.4
Annoncer les résultats des scores des Juges à la fin
des combats au speaker approuvé du ring.
6.2.5
A la fin du combat faire un rapport sur le combat et
fournir une copie du rapport au Secrétaire Général
dans les 7 jours.
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8.2 Avant le combat, l’Arbitre et le Superviseur rendront
ensemble visite aux boxeurs et à leurs Chefs-Soigneurs dans
les vestiaires et leurs donneront les instructions ou conseils
nécessaires au bon déroulement du combat.
8.3 Dans le ring, immédiatement avant le combat, l’Arbitre
appellera les deux boxeurs au centre du ring pour les
instructions finales, leur demandera de se serrer la main et
leur donnera l’ordre de commencer à boxer dès que la cloche
sonnera. Les boxeurs se serreront également la main ainsi
qu’à la fin du combat avant l’annonce du gagnant.
8.4 L’Arbitre pourra, avec ou sans un avertissement préalable,
disqualifier un des boxeurs, ou les deux, suite à une infraction
aux règles par les Boxeurs ou leurs Soigneurs, ou pour toute
autre raison qu’il considère comme irrégulière.
8.5 L’Arbitre, avec ou sans avertissement au public, pourra
déclarer “Sans Décision“ s’il considère que le public se
conduit d’une manière nuisible au bon déroulement du
combat.
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8.6 L’Arbitre pourra arrêter le combat s’il considère qu’un des
boxeurs est surclassé ou s’il n’est pas apte à continuer.
8.7 Dans le cas d’un “ Knock Down“, l’Arbitre commencera
immédiatement à compter à haute voix de 1 à 10 à la vitesse
d’un par seconde et de façon à être entendu par le boxeur à
terre. Un compte sera également effectué par le
Chronométreur à haute voix et en vue de l’Arbitre. Quand le
compte “ un“ est prononcé, une seconde se sera écoulée
depuis le moment où le boxeur est à terre.
8.8 La sonnerie de la cloche à la fin du round, à l’exception du
dernier round, ne devra pas interrompre le compte d’un
boxeur à terre. Si le boxeur reste à terre pour le compte de
10 il sera déclaré “ Knock Out“.
S’il est prêt à continuer à boxer, la cloche ayant sonné, il doit
retourner dans son coin, et le nombre de secondes que le
round a dépassé les trois minutes sera déduit du repos d’une
minute.
8.9 Pendant le combat l’interprétation de ces règles, ou le
règlement de tout point, sera à la discrétion de l’arbitre.
9.2 Le chronomètreur enregistrera le nombre de secondes qu’un
boxeur est à terre, et indiquera le compte de secondes d’une
voix audible et en vue de l’Arbitre. Dans le cas d’un “ Knock
Down“, la durée d’un seconde environ doit s’écouler entre le
moment où le Boxeur est à terre et le moment où le
Chronomètreur prononce “ one“.
Article 10 – Le Médecin Officiel
10.1
Dans un combat de Championnat, deux médecins
expérimentés en médecime de sport seront nommés par
l’Association Nationale affiliée pour garder une place
permanente auprès du ring. Le doyen des deux médecins
nommés sera le Médecin Chef et indiquera sa place à
l’arbitre. Il pourra être consulté par l’Arbitre, si nécessaire,
pour avoir son avis médical.
10.2
Les deux médecins pourront intervenir de leur propre gré
pendant la minute de repos entre les rounds pour examiner
un boxeur dans son coin et donneront des conseils à
l’arbitre concernant tout problème médical qui pourrait créer
un danger sérieux pour un boxeur, et/ou ils pourront
recommander l’arrêt du combat à l’arbitre.
8.10 La décision de l’arbitre est finale et sans appel.
Article 11 – Les Décisions
Article 9 – Le Chronomètreur
11.1 Le résultat d’un combat de boxe pourra être comme suit :
9.1 Les devoirs du chronomètreur sont :
-
de donner l’ordre aux Soigneurs de quitter le ring avant le
début du combat.
-
d’indiquer, avec la cloche, la début et la fin des rounds .
-
d’indiquer, sans la cloche, quand il reste 10 secondes et 5
secondes au temps de repos entre les rounds.
-
Le chronomètreur ne devra jamais déduire de temps
pendant un round sans une indication à cet effet par
l’arbitre.
19
11.1.1
Victoire au points (par une décision d’au moins la
majorité des Juges)
11.1.2
Victoire par K.O.
11.1.3
Victoire par abandon
11.1.4
Victoire par K.O.T. (l’Arbitre arrête le combat)
11.1.5
Victoire par arrêt sur blessure
11.1.6
Victoire par disqualification
20
11.1.7
Match nul (par décision d’au moins la majorité des
Juges ou dans le cas de trois décisions différentes)
11.1.8
Un verdict de “Sans décision“.
11.1.9
Match nul technique (si la rencontre est arrêtée
avant la fin de la 4e reprise pour blessure provoquée
par irrégularité accidentelle)
13.2
13.2.1
11.1.10 Décision technique (si la rencontre est arrêtée après
e
la fin de la 4 reprise pour blessure provoquée par
irrégularité accidentelle).
11.2 Une décision particulière de “ No contest“ peut- être donnée
par l’arbitre seulement dans le cas d’un arrêt du combat dû
à une cause extrême : ex. endommagement sérieux du
ring, un orage pour un match prévu en plein air, invasion du
ring, etc…Dans ces cas le statu des deux boxeurs ne sera
pas modifié.
Article 12 – Les Juges
13.3
Le gagnant sera le boxeur ayant la majorité des décisions
pour lui. Dans le cas qu’un combat, dont le titre est vacant,
termine en match nul, il sera repété en termes brefs.
13.4
Toutes les bullettins de pointage dûment remplis selon les
indications ci-dessus seront jointes au rapport officiel
envoyé par le Superviseur à l’EBU.
Article 14 – Langue Internationale de la Boxe
14.1
Article 13 – Attribution des points
13.1 Les points seront attribués pour les “ attaques“ . Les coups
propres et directs avec la partie phalange du gant d’une des
deux main sur le devant ou les côtés de la tête, ou au
dessus de la ceinture de l’adversaire (la ceinture est une
ligne imaginaire au niveau du haut des os de la hanche) :
pour les “défenses “ - esquiver, protection en garde – ou
s’échapper. Quand les boxeurs sont autrement à égalité, la
majorité des points sera donnée au boxer qui montre le
meilleur “style“, adresse et efficacité ainsi que les
mouvements les plus réussis en “ attaque“ et “défense“.
21
Les trois Juges attribueront un maximum de 10
points à la fin de chaque round au meilleur boxeur
en conséquence. Si le round est évalué à égalité les
boxeurs auront dix points chacun. Il faut éviter
l’égalité si possible.
13.2.2 L’enregistrement des points pour chaque round sera
fait immédiatement à l’encre, ou avec un crayon
marqueur sur les cartes fournies à cet effet. Aucune
modification ou ajout ne seront faits à ces résultats.
12.1 Trois Juges seront nommés par l’EBU pour chaque combat.
12.2 Les trois Juges calculeront les points du combat, round par
round, en conformité avec les principes de l’article 11. Ils
rempliront les cartes de points et donneront leurs cartes à
l’arbitre qui les remettra
avec sa propre carte au
Superviseur à la fin de chaque round.
Les combats de boxe seront calculés de la manière
suivante :
Dans tous les pays où la Boxe est dirigée par l’EBU,
seulement les cinq mots suivants seront utilisés par l’arbitre
pendant les combats :
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
14.2
“Stop“
“Box “
“Break“
“Time“
“Le nom du boxeur“ (l’utilisation du nom du boxeur
indique qu’il a commis une faute – ex : coup irrégulier,
se tenir, etc…).
Le compte sera prononcé par l’Arbitre en anglais.
22
Article 15 – L’ordre “ Break ”
16.6
Dans le cas où un boxeur est blessé par une irrégularité
décisive et non intentionelle après la cloche signifiant la fin
de la quatrième (4) reprise, il y aura donc une décision
technique en faveur du boxeur qui mène aux points, selon
le pointage des juges au moment de l'arrêt du combat par
l'arbitre. Le pointage de la reprise non terminée, au cours
de laquelle le combat a été arrêté, sera fait en incluant dans
la décision et en tenant compte de la déduction éventuelle
de points. Dans le cas où un boxeur est blessé par une
irrégularité non décisive dans les quatre premières reprises
et que cette même blessure est aggravée par la suite par
des coups réguliers, il y aura la même décision technique.
16.7
Dans le cas où un boxeur est blessé par une irrégularité non
décisive dans les quatres premières reprises et que cette
même blessure est aggrav ée par la suite par une
irrégularité non intentionelle obligeant l'arbitre à arrêter le
combat, alors la décision technique sera identique à celle
définie dans l'art. 16.6.
15.1 Cet ordre doit être prononcé si :
15.1.1 Les deux boxeurs se tiennent.
15.1.2 L’un des boxeurs tient l’autre et l’empêche de boxer.
15.1.3 Les deux boxeurs se tiennent et ne boxent pas bien.
15.2
Le mot “ Break“ est prononcé : les boxeurs doivent alors se
séparer immédiatement et reculer visiblement un pas en
arrière.
15.3
On devra éviter la séparation des boxeurs par la force si
possible.
Art. 16 - Décisions en cas de blessures et/ou irrégularités
16.1
En cas de blessures et, si nécessaire, en cas d'irrégularités,
l'arbitre peut demander l'avis du médecin avant de décider
l'arrêt du combat. Toutes les décisions sont soumises à la
seule appréciation de l'arbitre, lequel est dans tous les cas
la seule personne compétente à déterminer l'arrêt du
combat.
16.2
Si la blessure, qui oblige l'arbitre à arrêter le combat, a été
causée par un coup régulier, alors le boxeur blessé sera
déclaré perdant.
16.3
Si la blessure, qui oblige l'arbitre à arrêter le combat, a été
causée par une irrégularité intentionelle, alors le boxeur
fautif sera disqualifié. Dans le cas où le boxeur blessé est
en état de continuer le combat, alors le boxeur fautif
recevra un avertissement avec déduction de deux (2)
points.
16.4
Dans le cas où un boxeur est blessé par une irrégularité non
intentionelle, l'arbitre aura le droit d'avertir son adversaire
avec une déduction d'un (1) point.
16.5
Si la blessure, qui oblige l'arbitre à arrêter le combat, a été
causée par une irrégularité non intentionelle avant la cloche
signifiant la fin de la quatrième (4) reprise, alors le résultat
de ce combat sera un match nul technique.
23
16.8 Les coups bas non intentionels n'entraînent pas la
disqualification. C'est à l'apprécation de l'arbitre de donner
un avertissement, lequel entraîne une déduction d'un (1)
point et de laisser le temps au boxeur lésé de reprendre ses
forces, mais au maximum cinq (5) minutes. Dans le cas où
un boxeur est blessé et que selon l'arbitre il s'agit d'un coup
bas intentionel et qu'il ne peut plus continuer le combat,
alors le boxeur fautif sera disqualifié. Dans le cas où
l'arbitre, après avoir consulté le médecin, est d'avis que le
boxeur ayant reçu un coup bas, pourrait continuer le
combat et que celui-ci refuse de combattre, alors il perdra le
combat par abandon.
16.9 Les événements inattendus
Dans le cas où l'arbitre, après avoir consulté le médecin, doit
arrêter le combat d'un boxeur qui s'est blessé lui- même ou
qui a été bl essé par ses entraîneurs, alors le boxeur perdra
le combat par arrêt sur blessure. Dans le cas où l'arbitre,
après avoir consulté le médecin, est d'avis, le boxeur
blessé pourrait continuer le combat et que celui-ci refuse de
combattre, alors il perdra le combat par abandon.
24
Dans le cas où, selon la décision de l'arbitre on ne peut pas
continuer le combat pour des raisons qui ne sont pas en
rapport avec l'activité sportive dans le ring, par exemple
interruption du courant, endommagements du ring, force de
la nature ou d'autre événements inattendus, alors le combat
sera arrêté et la décision sera la même que celle définie dans
l'art. 16.6.
Article 17 – Un boxeur est à terre
17.1 Un boxeur est considéré “à-terre” par l’Arbitre:
17.1.1 Quand une partie de son corps, à l’exception de ses
pieds, touche le plancher.
17.1.2 Quand une partie de son corps touche les cordes du
ring afin de se faire aider ou pour se relever.
17.1.3 Si un boxeur est mis hors su ring, ou tombe
accidentellement et n’est plus en possibilité de
reprendre le combat dans les 10 secondes comptés
par l’Arbitre, il sera déclaré K.O. (compté à la limite).
17.4 Un KO technique sera déclaré par l’arbitre quand un des
deux boxeurs est surclassé.
17.5 Au cas où un Boxeur est mis à terre, ou si es
l cordes
l’empêchent de tomber, l’Arbitre fera toujours un compte de 8
avec l’aide du chronomètreur selon l’article 8.7 même si le
boxeur se lève avant la fin du compte. Si l’arbitre juge que le
boxeur qui se rèleve de ce compte court un danger pour sa
condition physique, il arrêtera le combat sans avoir fini le
compte de 8. Dans ce cas la décision sera: “Arrêt de l’arbitre”
ou “K.O. Technique”. L’arrêt d’une rencontre de la part de
l’Arbitre à la suite de blessure n’est pas un “K.O. Technique”.
17.6 Dans le cas d’un Knock Down l’Arbitre comptera les
secondes à haute voix à la vitesse donnée par le
chronométreur, et donnera un compte visible avec ses doigts
jusqu’à la dixième seconde comprise.
La décision “K.O.” est donnée en disant “Ten Out” et le mot
“Out” doit suivre immédiatement le mot “Ten”.
17.7 L’Arbitre est également autorisé à arrêter un combat à tout
moment.
17.1.4 Si un boxeur est mis en dehors du ring et en dehors
des bords extérieurs du ring par un coup régulier il y
aura un compt e de 20 secondes pour le boxeur, avant
de le déclarer K.O.
18.8 Le Boxeur ou son second peut abandonner un combat qui est
devenu trop inégal.
17.2 Dans le cas d’un “knock Down”, l’Arbitre doit commander au
boxeur debout d’aller dans le coin neutre et il doit y rester
jusqu’à ce que l’Arbitre lui donne l’ordre de recommencer à
combattre. Si ce Boxeur quitte le coin neutre avant d’être
appelé à boxer, l’arbitre arrêtera le compte jusqu’à ce que le
boxeur retourne au coin neutre. A la reprise du compte
l’Arbitre recommencera à le seconde même où le compte
s’est arrêté.
18.1 Dans le cas d’ un compte simultané la décision sera déclarée
“Sans Décision”.
17.3 Si un boxeur abandonne pendant la période de repos entre
les deux rounds, il sera déclaré perdant par abandon au
round suivant.
25
Article 18 – Double Comptage
Article 19 – Coups Réguliers
19.1 Un coup régulier est un coup donné avec le poing fermé et
avec la partie phalange du gant. Ce coup devrait frapper le
devant ou les côtés de la tête ou le corps au- dessus de la
ceinture. (La ceinture est une ligne imaginaire entre la partie
supérieure du corps et la partie inférieure en dessous des
côtes).
26
Article 20 – Coups Irréguliers
Un boxeurs ne doit pas:
20.1.1
20.1.2
20.1.3
20.1.4
20.1.5
20.1.6
20.1.7
20.1.8
20.1.9
20.1.10
20.1.11
20.1.12
20.1.13
20.1.14
20.1.15
20.1.16
20.1.17
20.1.18
Frapper en-dessous de la ceinture.
Faire semblant d’avoir été frappé en- dessous de la
ceinture.
Appuyer sur son adversaire et le pousser vers l’arrière.
Pousser la tête de l’adversaire vers l’arrière avec le gant
ouvert et frapper avec l’autre.
Tenir
Se cacher derrière les gants pour éviter de boxer.
Frapper l’adversaire à terre pendant qu’il essaie de se
relever.
Tenir son adversaire ou prolonger un corps-à-corps.
Tenir son adversaire d’une main et le frapper de l’autre.
Frapper avec l’épule, la tête ou utiliser les genoux.
Frapper avec l’intérieur ou la partie basse de la main, le
poignet ou le coude.
Frapper ou gifler avec gant ouvert.
Donner un coup de revers.
Presser son adversaire sur les cordes.
Donner volontairement un coup bas.
Donner un coup pivot (ex: Jeter le bras et le poing en
extension tout en pivotant).
Insulter son adversaire, lancer des jurons ou parler
inconvenablement.
Se baisser en- dessous du niveau de la ceinture de
l’adversaire.
Article 21 – Avertissements – Disqualifications
21.1 Les Boxeurs doivent toujours obéir aux ordres de l’Arbitre.
21.2 L’arbitre pourra faire des remarques aux boxeurs pendant un
round sans pour autant indiquer une faute qui mérite un
advertissement ou une disqualification.
Il est à l’Arbitre décider si donner au Boxer un avertissement
ou le disqualifier.
27
21.3 Un boxeur disqualifié quelle qu’en soit la raison, pourra se
faire déduire toute, ou une partie, de sa bourse à la discrétion
du Superviseur. Dans ce cas le Superviseur a le droit
d’encaisser l’argent retenu et le remettra au Secrétaire
Général. Après étude des rapports de l’arbitre, du
Superviseur et de tout membre présent du Conseil de l’EBU,
le Conseil de l’EBU décidera de la répartition de l’argent de la
bourse à sa discrétion absolue.
Article 22 – Sauvegardes Médicales
22.1 L’utilisation des médicaments et des autres produits interdits
par l’EBU, quelle que soit la manière de la prise, est
formellement interdite. Le seul stimulant permis est l’eau
froide. La liste des substances interdites sera toujours en
accord avec la liste des substances interdites par le Comité
Internationale Olympique. Le Médecin Chef nommé au
combat founira l’adrenaline et, si toute autre produit est utilisé
à l’exception de la vaseline blanche, le boxeur sera
disqualifié.
22.1.1
Les contrôles anti-doping obligatoires doivent être
effectués après le combat sous la direction de
l’Association Nationale affiliée. Tout boxeur qui ne
se soumet pas à ces contrôles s’exposera aux
sanctions citées au Règlement des Championnats
EBU et les résultats de tous les contrôles doivent
être communiqués à l’EBU dans les 15 jours qui
suivent le combat.
22.1.2
Repos obligatoire. Tout boxeur perdant par K.O.
provoqué par un coup à la tête ne sera pas autorisé
à boxer pendant la période d’un mois et après ce
temps il devra subir d’autres examens médicaux.
Dans les cas de blessure, les autorités médicales de
l’Association du Boxeur décideront une période
supplémentaire de repos.
22.1.3 Hémostatique. Le seul hémostatique autorisé est
l’adrénaline 1/1000 qui sera fourni obligatoirement
par le Médecin Chef nommé au combat.
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22.1.4 Protège-dents. Il est recommandé que le protègedents (port obligatoire) soit fabriqué par un dentiste
qualifié et que les deux boxeurs aient un protègedents de réserve dans leurs coins pendant le
combat. Si le protège-dents tombe de la bouche
d’un Boxeur pendant un round il sera remplacé au
moment décidé par l’Arbitre. Si le Boxeur recrache
son protège- dents intentionellement il aura un
avertissement par l’Arbitre et s’il refait le même
geste il lui sera déduit un point.
22.1.5 Tous les rapports médicaux demandés par l’EBU
doivent être remis à l’Association Nationele affiliée,
au moins trois jours avant le combat, et ils doivent
être vérifiés par le Superviseur.
22.2 Mesures imposées aux Arbitres.
22.2.1 L’Arbitre ne devrait jamais permettre qu’un boxeur soit
frappé quand il ne peut pas se défendre.
22.2.2 Les Arbitres devraient subir un examen médical
chaque année. L’acuité visuelle requise pour un
arbitre est de 24/20 pour chaque oeil sans lunettes.
22.2.3 Les Arbitres doivent adhérer aux recommandations
médicales du Comité Médical de l’EBU.
22.3 Retrait de la licence. Si le Médecin Officiel, ou les Officiels
responsables retiennent qu’un boxeur laisse apparaître des
signes de commotion cérébrale, la licence de ce boxeur sera
retirée, même si l’examen médical ne met pas en évidence
un traumatisme cérébral.
22.4 L’acuité visuelle ne doit pas être inférieure à 5/10ème pour un
oeil et 1/10ème pour l’autre oeil avec un champ visuel normal
et il ne doit pas être myope à plus de 4 dioptries.
Article 23 – Réclamations
23.1 Toute réclamation d’un boxeur concernant un combat doit
être présentée au Secrétaire Général dans les 7 jours qui
suivent le combat.
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