Polémique espagnole sur le futsal - Union Nationale des Clubs de

Polémique espagnole sur le futsal
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Une polémique a fait rage dans le journal espagnol du dimanche "El Mundo", en préliminaire
de la rencontre entre les Sélections de futsal de la Catalogne et de l'Espagne qui se jouera
demain lundi, à partir de 11h00, dans la ville de
Yakutsk
, capitale de la
République de Yakoutie*
. En effet, l'Association Mondiale de Futsal (AMF) organise avec l'UEFS, une Coupe du Monde,
épreuve préliminaire au Championnat du Monde qui aura lieu en septembre prochain à
Mendoza (Argentine).
L'AMF a informé le journal El Mundo, qu'avant la rencontre, "les hymnes nationaux espagnol et
catalan seront jouer et que seront exhiber les drapeaux respectifs de chacune des équipes". Le
porte-parole de la Fédération espagnole de Football, M. J
o
rge Carretero
, qui a appris cette nouvelle par ce journal, a assuré, selon ce périodique : "que l'affaire sera
étudiée par le
Conseil Supérieur des Sports
, qui se prononcera devant l'utilisation irrégulière, et en principe illégale, de l'hymne et du
drapeau espagnol".
La Fédération Catalane de Football(RFEF), qui a sa propre sélection catalane, composée de
joueurs de football, et la Fédération des Sports Catalans ne reconnaissent pas la
Fédération Catalane de Futsal
(FCFS), qui contrôle actuellement plus de 200 équipes. Cependant, selon
El Mundo
, la
FCFS
s'est intégrée en 2004 dans l'
UEFS
(Union Européenne de Futsal) et a obtenu en 2006 la reconnaissance de l'
AMF
(Association Mondiale de Futsal).
"Ce qui va être joué en Russie est une parodie de cirque", o­nt dit plusieurs professionnels du
football en salle catalan à ce journal, indignés par ce qu'ils considèrent comme un manque de
respect envers le "football en salle sérieux". Javier Lozano, sélectionneur en titre de l'Equipe
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d'Espagne de Football en Salle, exprimait ce samedi aux journalistes d'
El Mundo
, son indignation devant ces nouvelles. "C'est un manque de respect envers les millions de
pratiquants de football en salle, que ces compétitions existent. Tout ceci apporte de la
confusion. Il y a un fond politique et ils ne savent pas qu'ils font des dommages aux gens qui
veulent dignifier ce sport".
On connaissait déjà la susceptibilité et la rivalité entre les espagnols et les catalans. Mais il est
important de rappeler à nos lecteurs que la Catalogne est une Province espagnole autonome,
qui a sa propre constitution, son propre drapeau, son propre hymne et son propre
gouvernement. Que d'autre part, les propos de
Javier Lozano
, en plus d'être insultants, sont parfaitement inexacts, puisque le futsal n'a pas été inventé et
développé par la
FIFA
depuis sa création et que bien au contraire, celle-ci a volontairement et politiquement spolié la
FIFUSA
et ses fédérations de futsal affiliées.
La réalité des faits aujourd'hui révélés et reconnus, est que non seulement la FIFA a voulu
s'arroger le contrôle du futsal de force, avec l'aide de ses partenaires et sponsors, mais qu'en
plus elle l'a dénaturé au point d'en faire un erstaz du football, générateur de violences et de
blessures. Il est tout autant inacceptable que des soit-disants "futsaleurs", qui sont en réalité
des joueurs professionnels de football, rémunérés pour jouer au futsal, se permettent de
critiquer des joueurs amateurs et de les traiter de "clowns" et de "joueurs non sérieux" ?
L'arrogance des gens du football envers ceux qui développent l'esprit et les valeurs
traditionnelles du futsal, comme sport éthique et non-violent, est parfaitement inique,
scandaleuse et mensongère.
Nous savions que le football n'est plus depuis longtemps un sport générateur de valeurs et de
respect sur les terrains. Mais entendre des cadres officiels et aussi réputés que M. Lozano,
parler de cette manière du futsal et de ses acteurs, qui plus est bénévoles et amateurs, est une
hypocrisie, que seules peuvent expliquer son allégeance et sa dépendance à la RFEF. Quand
o­n sait que dans l'équipe d'Italie de football en salle, championne d'Europe UEFA en titre, il
existait 1
0 joueurs brésiliens
naturalisés à prix d'or sur 14 joueurs, o­n ne peut que déplorer l'absence d'équité et la
mascarade des compétitions FIFA/UEFA. Il me semble que cette organisation, fut-elle si
puissante, n'a aucune leçon de nationalisme à donner et encore moins de leçons de morale.
On est en droit de se demander qui sont les pirates et les faussaires dans l'histoire
mouvementée du futsal. Lorsqu'une Fédération Sportive Internationale (FI) se permet de
s'immiscer dans le sport gouverné par une autre, pour la spolier et dépouiller ses acteurs, avec
la complicité d'un CIO gangréné par la corruption (Cf. le scandale de Salt Lake City), il ne faut
donc pas s'étonner que les peuples entrent ensuite en résistance. Le cas du futsal, qui semble
anodin pour les français que nous sommes, cache en réalité une affaire politique internationale
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de la plus haute importance, car elle met en évidence des pratiques illégales et mafieuses,
menées par des organisations commerciales et non démocratiques, qui se croient au-dessus
des peuples et des nations.
* La Yakoutie est une République de la Fédération de Russie dont le territoire immense et
riche en minerais, est situé en Sibérie orientale, proche de la frontière chinoise.
Source de l'article : Libertad Digital
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