Transport maritime
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Transport maritime
REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL INTRODUCTION GENERALE REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL La route de la soie – Moyen âge • Le commerce international désigne toutes les opérations import export Si par exemple, une entreprise marocaine vend des produits d’artisanat au Japon, la société marocaine « exporte » son produit au Japon. L’acheteur japonais « importe » des produits d’artisanat au Maroc. Le pays exportateur est le Maroc, le pays importateur est le Japon. Dans un autre exemple, un fabricant marocain de vêtements pour bébés destinés au marché européen, peut acheter de la Turquie du tissu et des accessoires de vêtements servant à faire confectionner ses produits. Ainsi le fabricant qui « importe » de la Turquie, transforme ces éléments et les revends à des clients européens. A l’inverse, la Turquie « exporte » au Maroc du tissu et des accessoires de vêtements. Quelles sont les opérations à effectuer pour réaliser une importation ? 1 Recherche des fournisseurs étrangers : - Visite des salons - Sites achats -Magazines spécialisés 2 Négociation et choix du fournisseur : - Préparer la négociation - Mettre au point la stratégie d’approche - Engager la négociation -Conclure la négociation 3 Réalisation de la commande : - Le contrat -Le bon de commande 4 Réception de la marchandise et règlement de l’opération : - Planification des ressources humaines - Estimation de disponibilité en capacité de stockage - Planification des moyens de manutention - Contrôle qualitatif et quantitatif - Implication de l’assurance, - Rédaction du rapport de réception Quelles sont les opérations à effectuer pour réaliser une exportation ? 1 2 3 4 La réception de la marchandise par le client et le règlement de l’opération : - L’exportateur doit La recherche de clients étrangers : La préparation de la commande : - Le vendeur doit L’expédition de la marchandise : - Après avoir fabriqué la - Missions fabriquer les marchandises qui lui ont été commandées conformément à l’offre qu’il a faite à son client et conformément à l’échantillon présenté à ce dernier. Pour ce faire, il doit acheter les matières premières et consommables nécessaires. marchandise, l’exportateur doit l’emballer pour la protéger. Il doit se trouver un transporteur qui lui acheminera la marchandise de son atelier au port ou à l’aéroport (pré acheminement). Il doit aussi chercher le transporteur international qui s’occupera du transport de la marchandise de la frontière marocaine jusqu’à la frontière étrangère. commerciales à l’étranger - Foires commerciales - Études de marché - Envoyer des offres de prix - Insérer des offres dans des journaux spécialisés faire le suivi de l’opération d’expédition de la marchandise pour s’assurer du bon déroulement de cette dernière. Après quoi il doit être payé. Qui importe et qui exporte ? Les manufacturiers (fabricants, producteurs) Les grossistes Les distributeurs Les sociétés de commerce international (négociants) Les agents commerciaux étrangers (représentants) Les manufacturiers (fabricants, producteurs) Ce sont eux qui fabriquent le produit, qui déterminent, en dernier lieu, sa faisabilité sur le plan technique. Ce sont également eux qui fixent le prix usine (ou rendu à l’usine, ou EXW) Rendu à l’usine (EXW) : Cette obligation minimale exige uniquement du vendeur qu’il mette les marchandises à disposition de l’acheteur à partir de l’usine ou de sa place d’affaires. Le vendeur n’est pas responsable du chargement des marchandises à bord du véhicule fourni par l’acheteur, à moins qu’il n’y ait eu une autre entente à cet effet. L’acheteur assume l’entière responsabilité du transport des marchandises à partir de la place d’affaires du vendeur jusqu’à leur destination finale. Le commerce de gros Le grossiste agit comme intermédiaire entre le fabricant et le détaillant. Il travaille davantage sur une gamme que sur un Produit. Cette gamme permet de répondre à tous les besoins de l’acheteur étranger. Sur ce plan, un grossiste offre l’avantage de répondre à un appel d’offre portant sur des centaines d’articles différents, ce que n’aurait pu faire seul le Producteur. Les marchandises peuvent être revendues en état brut ou après transformation, traitement ou conditionnement. Les distributeurs Le distributeur est un autre fournisseur possible. Un fabricant peut s’adresser à un distributeur connaissant bien le marché étranger ciblé, dans le cas où il ne trouverait pas de clients locaux, ou parce qu’il n’a pas le réseau de vente nécessaire pour développer suffisamment ses ventes sur le marché étranger ciblé. Les sociétés de commerce international (négociants exportateurs, importateurs et en tiers) Ils achètent des marchandises au Maroc pour les revendre à l’étranger et/ou achètent des marchandises à l’étranger pour les revendre au Maroc. Les négociants en tiers opèrent au Maroc, achètent et vendent d’un pays étranger vers un autre. Les agents commerciaux étrangers (représentants) Contrat de représentation Paiement de commission Producteur SCI agente Vente pour compte du producteur Marchandise Paiement Acheteur Quel est le dispositif national du commerce international ? •MCE •Office des changes •Banques •ADII •ASMEX •CMPE •CNCE •SMAEX Le commerce international représente t-il des risques aux importateurs et exportateurs? Risques pour l’exportateur Commande Risque de la prospection Expédition Risque d’avarie particulière Risque économique Risque de fabrication Risque commercial Risque politique Livraison Risques exceptionnels Risque d’avarie commune Risque de crédit Risque d’appel Risque de abusif des change cautions Risques pour l’importateur L’importateur peut rencontrer les risques suivants : - La marchandise ne correspond pas à celle commandée - La quantité de marchandises reçue est inférieure à celle commandée - La marchandise arrive en retard - Risque de change Comment se couvrir de ces risques ? Cas de l’exportateur Comment se couvrir de ces risques ? Cas de l’importateur Quelles sont les étapes d’une opération de commerce international ? Exportateur chinois (Shanghai) PréA l’usine, les marchandises seront emballées et chargées sur un moyens de transport acheminement terrestre pour être acheminées vers le port de Shanghai Usine de l’exportateur Port de Shanghai (port d’embarquement) Au port de Shanghai, la marchandise sera déposée dans des magasins ou dans les terminaux en attendant son dédouanement export, après quoi la douane remet à l’exportateur une autorisation d’embarquement, la marchandise est alors chargée sur un navire Frontière chinoise Transport international Frontière marocaine Port de Casablanca (port de débarquement) Au port de Casablanca, la marchandise sera déchargée dans des magasins ou dans les terminaux de MARSA Maroc (Bon à délivrer dédouanement import BAE B. de sortie) PostUsine de l’importateur Déchargement de la marchandise à l’usine Importateur marocain (Casablanca) acheminement REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL INCOTERMS 2000 Khadija MADAD ESITH 10/11 GAS1/GCL 1 Définition Les Incoterms = International Commercial Terms (termes de commerce international) Ils définissent, dans le cadre d’un contrat international, les obligations réciproques du vendeur et de l ’acheteur occasionnées par le déplacement des marchandises, sur le triple plan des risques, des frais, et des documents. Ils sont fréquemment remaniés afin de suivre l’évolution des pratiques des entreprises. Ils étaient initiés par la CCI en 1936, la dernière mise à jour a donné lieu aux Incoterms 2010 Définition A l’usine ( lieu convenu) : EXW Franco transporteur : FCA Franco le long du navire (port d’embarquement convenu):FAS Franco à bord (port d’embarquement) :FOB Coût et fret (port de destination) :CFR Coût, assurance et fret (port de destination convenu):CIF Port payé jusqu’à (destination) :CPT Port payé, assurance comprise jusqu’à(destination) : CIP Rendu frontière (lieu convenu) : DAF Rendu Ex Ship ( port destination) : DES Rendu à quai : DEQ Rendu droits non acquittés (destination) : DDU Rendu droits acquittés ( destination) : DDP Classement Il existe 13 Incoterms répartis en 3 catégories : les incoterms de vente au départ (famille E, F, C) les incoterms de vente à l ’arrivée (famille D) l ’incoterm DAF Libellé général Les incoterms ne revêtent aucun caractère obligatoire, car chacune des parties est libre de les utiliser ou non, et de les modifier éventuellement si besoin. Ils permettent le plus souvent en une simple ligne, de définir les conditions de livraison et évitent de reporter dans chaque contrat des clause logistiques complexes. Comme les versions précédentes des incoterms restent valables, il est nécessaire de bien stipuler l'année de référence des incoterms ou le numéro de la brochure (n° 560 pour les incoterms 2000). Libellé général Incoterm CCI 2000 + les 3 lettres indiquant l'incoterm choisi + lieu d'effet + mentions complémentaires ou restrictions éventuelles. Incoterm CCI 2000 - DDP New-York - à l'exclusion des droits et taxes - entrepôts XXX (avec adresse de livraison complète). EXW Ex Works (..named place) L’unique responsabilité du vendeur est de mettre la marchandise à la disposition de l’acheteur, à son établissement. Le vendeur n’est pas responsable du chargement de la marchandise sur le véhicule fourni par l’acheteur, sauf convention contraire. L’acheteur supporte tous les frais et risques inhérents au transport de la marchandise, de ce point au lieu de destination. FCA Free Carrier (…named place) C’est l’acheteur qui choisit le mode de transport et le transporteur. C’est lui qui paye le transport principal. Le vendeur remplit ses obligations lorsqu’il délivre les marchandises entre les mains du transporteur désigné par l’acheteur au point convenu. Si ce point n’est pas précisé, le vendeur a le choix du point qui lui convient le mieux au lieu de délivrance. Le transfert des frais et des risques intervient au moment où le transporteur prend en charge la marchandise. Le dédouanement à l’exportation est à la charge du vendeur. FAS Free Along Ship (..named port of shipment) D’après ce terme, les obligations sont remplies lorsque la marchandise a été placée le long du navire sur le quai ou dans des allèges (barges ou péniches). Cela signifie que l’acheteur doit, à partir de ce moment là, supporter tous les frais et risques de perte ou de dommage aux marchandises. A l’opposé des Incoterms 1990, les Incoterms 2000 mettent le dédouanement export à la charge du vendeur, ce dernier étant mieux placé que l’acheteur pour en effectuer les formalités. C’est l’acheteur qui désigne le navire et paye le fret maritime. FOB Free On Board (named port of shipment ) La marchandise doit être placée à bord du navire par le vendeur au port d’embarquement désigné dans le contrat de vente. C’est l’acheteur qui choisit le navire et paye le fret maritime. Le transfert de frais et de risques entre vendeur et acheteur se fait lorsque la marchandise passe le bastingage du navire. Les formalités d’exportation incombent au vendeur. CFR = Cost and Freight ( ... named port of destination) C’est le vendeur qui choisit le navire et paye le fret maritime jusqu’au port convenu. Le chargement sur le navire est à la charge du vendeur. Les formalités d’exportation également. Le risque de perte ou de dommages aux marchandises, ainsi que toute augmentation des frais est transféré du vendeur à l’acheteur lorsque la marchandise passe le bastingage du navire au port d’embarquement. Le point de transfert de risque est donc le même qu’en FOB… CIF = Cost, Insurance and Freight (named port of destination) Terme identique au CFR…avec l’obligation supplémentaire pour le vendeur de fournir une assurance maritime contre le risque de perte ou de dommages aux marchandises pendant le transport maritime. Il s’agit d’une assurance FAP (franche d’avaries particulières) sur la valeur CIF + 10%, obligation minimum du vendeur. C’est le vendeur qui paye la prime. Mais la marchandise voyage aux risques et périls de l’acheteur, et la position du transfert de risque (passage du bastingage au port d’embarquement) est la même qu’en FOB ou CFR. CPT = Carriage Paid to ( ... named place of destination) Le vendeur choisit le transporteur et paye le fret pour le transport de la marchandise au lieu de destination convenu. Cependant les risques d’avarie à la marchandise ou de sa perte, ainsi que d’augmentation des coûts en cours de transport, sont transférés du vendeur à l’acheteur lorsque la marchandise est remise au premier transporteur. Mêmes observations pour chargement, déchargement et dédouanement que le franco-transporteur. CIP = Carriage and Insurance Paid to ( ... named place of destination) Ce terme est identique au précédant avec en plus, pour le vendeur, l’obligation de fournir une assurance transport contre les risques d’avarie à la marchandise ou de sa perte pendant le transport. Il est conseillée à l’acheteur et au vendeur de se mettre d’accord sur l’étendue de cette assurance. Le vendeur conclut le contrat de transport, paye le transport et la prime d’assurance. DES = Delivered Ex Ship ( ... named port of destination) C’est le vendeur qui choisit le navire, paye le fret et supporte les risques du transport maritime. Le transfert des frais et des risques se fait à bord du navire au point de déchargement usuel du port de destination convenu, de façon à permettre l’enlèvement de la marchandise du navire par les moyens de déchargement appropriés à la nature de celle-ci. DEQ = Delivered Ex Quay ( ... named port of destination) Comme son nom l’indique, ce terme signifie que transferts de risques et de frais ont lieu lorsque le vendeur met la marchandise à disposition de l’acheteur, sur le quai du port convenu. Les formalités de dédouanement dans le pays d’importation, ainsi que le paiement des droits et taxes exigibles à l’importation incombent à l’acheteur, sauf mention contraire au contrat. Les Incoterms 2000 considèrent que l’acheteur est mieux placé pour ces opérations. DDU = Delivered Duty Unpaid ( ... named place of destination) Ce terme de vente à l’arrivée est identique au DDP…, à la différence près que le dédouanement à l’importation, c’est-à-dire le paiement des droits et taxes exigibles à l’entrée dans le pays d’importation et les formalités de dédouanement import reste à la charge de l’importateur. DDP = Delivered Duty Paid ( ... named place of destination) A l’inverse du terme à l’usine, cet incoterm, lorsqu’il est suivi par des mots désignant l’établissement de l’acheteur, dénote l’autre extrême, l’obligation maximum du vendeur. C’est le vendeur qui fait tout, y compris le dédouanement à l’import et le paiement des droits et taxes exigibles. Le transfert des risques et des frais se fait à la livraison chez l’acheteur, ou sur site. Sauf stipulation contraire, le déchargement est à la charge de l’acheteur. DAF = Delivered at Frontier ( ... named place) Le transfert des frais et des risques se fait au passage de la frontière, celleci devant être précisée très soigneusement et complètement. Le vendeur paye les frais et supporte les risques jusqu’à la frontière. S’il convient de couvrir une assurance, il est recommandé à l’acheteur et au vendeur de se mettre d’accord pour que l’un d’eux soigne l’assurance sur la totalité du parcours. Les formalités douanières d’importation et le paiement des droits et taxes de douane dus à l’import incombent à l’acheteur. Travaux de recherche Les incoterms 2010 Les types de risques auxquels doit faire face un emballage Le transport routier international (exp. d’entreprises au Maroc) Le transport maritime (exp. d’entreprises au Maroc) Le transport ferroviaire (Maroc) Le transport aérien (exp. d’entreprises au Maroc) Le transport express (exp. d’entreprises au Maroc) Le transport multimodal (exp. d’entreprises au Maroc) La douane marocaine Incoterms Recommandations d’utilisation Bien connaître la signification des incoterms et leur sigle Expliquez en détail à votre client ce qui est inclus dans votre offre et surtout ce qui est exclus, ceci même si l’incoterm est censé apporter suffisamment de précisions pour éviter toute ambiguïté et demander à votre fournisseur d’en faire autant. Faire suivre le sigle utilisé du lieu de référence (port, frontière, etc.), information sans laquelle l'incoterm n'a aucune signification. Exemple : FOB doit toujours être suivi du port choisi. Incoterms Recommandations d’utilisation Précisez dans le contrat de vente qu’il s’agit des incoterms 2000 de la Chambre de Commerce Internationale pour les raisons suivantes : - Les incoterms américains n’ont pas tout à fait la même signification que les incoterms internationaux - La version 2000 est différente des versions antérieures des incoterms (1980,1990…) Lorsque vous remplissez un document assurez vous que vous utilisez le format correct du terme. Le terme CFR est couramment mal utilisé et remplacé par C&F ou C+F. C+F n’a jamais existé, C&F a existé mais a été remplacé par CFR en 1980. Si le terme C&F est utilisé, sa signification est tout à fait différente de la signification actuelle selon les incoterms 2000. Incoterms Recommandations d’utilisation Tenir compte du mode de transport. Tous les incoterms ne sont pas utilisables pour tous les modes de transport. Exemple : pour une expédition terrestre, le sigle FOB est irrecevable. Toute déviation à une des obligations de l'incoterm doit être clairement exprimée à côté de celui-ci (ex.: DDP SINGAPOUR TVA non-acquittée - Incoterm 2000 CCI). Lorsque les parties en présence stipulent dans le contrat de vente des conditions différentes de celles de l'incoterm officiel, c'est le contenu du contrat qui prévaut Incoterms Recommandations d’utilisation Le choix d'un incoterm démontre le niveau de service que soit votre fournisseur vous apportera, soit vous apporterez à votre client. Il est donc évident qu'une marchandise sera vendue ou achetée à des prix largement différents selon l'incoterm utilisé. Soyez-y attentif lors de vos négociations et de l'établissement de votre devis ! Toujours vous baser sur le texte officiel des incoterms dans les publications de la Chambre de Commerce Internationale (CCI) REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL EMBALLAGE Khadija MADAD ESITH 10/11 GAS 1/GCL1 Quel est le but de l’emballage ? L’emballage a pour but de protéger la marchandise pendant son transport, lors des opérations de manutention et de stockage préliminaires, intermédiaires et terminaux Quelle est l’incidence de l’emballage sur la bonne réalisation de l’exportation ? L’incidence de l’emballage sur la bonne réalisation de l’exportation est considérable. Un emballage insuffisant, mal conçu, incapable de protéger la marchandise, est cause d’avaries et peut provoquer l’échec de l’opération commerciale. Comment choisir l’emballage adéquat ? Le choix de l’emballage adéquat dépend : - De la nature des marchandises - Du mode de transport - De l’itinéraire Quelles sont les influences de l’emballage ? L’emballage influe sur : - Le prix du transport - Le prix des manutentions - Le prix de l’assurance - L’image de marque de l’entreprise exportatrice Emballage et incoterms Le vendeur doit pourvoir à ses frais à l’emballage usuel de la marchandise, à moins qu’il ne soit d’usage dans le commerce de l’expédier non emballée : tel est le libellé concernant l’emballage, repris par la majorité des Incoterms Pour les marchandises qui n’exigent pas d’être emballées pour être transportées, le fait de les expédier à nu non emballées ne constitue pas une faute pour l’expéditeur. Pour les marchandises qui ont besoin d’une protection, les obligations de l’expéditeur se limitent à fournir un emballage suffisant pour supporter un transport exécuté dans des conditions normales. Conséquences d’un emballage défectueux Un emballage défectueux peut avoir des conséquences dramatiques pour l’exportateur. Prenons l’exemple d’une marchandise arrivant détériorée à destination, et faisant l’objet d’une expertise, dont les conclusions incriminent formellement l’emballage. Quelles seraient les conséquences ? Si l’acheteur n’a pas payé la fourniture, il s’appuie sur le rapport d’expertise pour ne pas payer S’il a déjà payé (paiement à la commande), il demande à être remboursé Souvent il a besoin de la marchandise, il en exige le remplacement gratuit par le mode de transport le plus rapide (frais de transport à la charge de l’exportateur) Le client est mécontent, l’image de marque de l’exportateur s’en trouve considérablement dégradée Quelles précautions prendre ? 1- Bien définir l’emballage requis Afin d’éviter tout malentendu, il est préférable de définir l’emballage à utiliser en totale concertation avec le client, en s’appuyant sur les normes internationales d’emballage : ISO, AFNOR (en France), DIN (en Allemagne), BS (en Grande Bretagne), ASTM et AINSI (aux États-unis). 2- S’appuyer sur le classement des différentes catégories d’emballages Il existe un classement défini dans un cahier des charges SEI (Syndicat des Emballeurs Industriels) reconnu au niveau International qui constitue un outil de travail performant pour les expéditeurs Quels sont les matériaux utilisés dans l’emballage ? Matériau Exemple d’emballage Métal Conteneur, fûts, caisses métalliques Bois Palette, caisses, cageot Matériau Exemple d’emballage Carton Carton Matière plastique Bidon, casiers à bouteilles Papier Sacherie Verre Bouteilles, flacons Quelles sont les protections requises ? 1- Protection physico-chimique Les marchandises sont généralement sensibles à la corrosion et à l’environnement. Les agents dégradateurs sont l’eau, la vapeur d’eau, la poussière, la température, les rayons solaires, etc. 2- Protection mécanique Les colis sont généralement superposés les uns sur les autres « gerbage ». Les contraintes rencontrées : compression, vibration, choc… Ces contraintes sont maîtrisées par des systèmes de suspension, d’amortissement et de calage. 3- Protection contre le vol Plus l’emballage est solide moins le vol sera aisé Marquage de l ’emballage C’est l’ensemble des marques qui servent à l’identification de l’expédition, pour que le transporteur puisse la faire parvenir au destinataire final. Le marquage doit être composé de 3 parties : - Inscriptions pouvant identifier les colis (expéditeur, destinataire, port d’embarquement, port de débarquement, n° du colis) - Inscriptions relatives aux caractéristiques dimensionnelles des colis - Marques de manutention, de stockage et de transport (pictogrammes) Le marquage de l’emballage Marques de manutention Marques de précaution Marque de l’expéditeur Marques de destination, n° de commande Pays d’origine N° de l’emballage, dimensions Marques en masse L’exportateur a donc intérêt à prévoir un marquage adéquat et élaboré pour faire face à ses obligations de bonne arrivée de la marchandise. Les transporteurs et les assureurs sont dégagés de toute responsabilité en cas de marquage défectueux. Il est impératif que les marques soient : - Lisibles - Indélébiles - Suffisantes - Bien placées - Conformes à la réglementation du pays de destination - Discrètes sur le contenu des colis La liste de colisage Aboutissement de l’emballage et du marquage, la liste de colisage (packing list) est une pièce essentielle exigée notamment par les douanes, aussi bien à l’exportation qu’à l’importation, indispensable aux transporteurs, manutentionnaires…et bien évidemment au client. L’exportateur doit donc veiller à l’établir de façon exacte et lisible La liste de colisage doit énumérer pour chaque colis : - Ses numéros - Son poids brut et son poids net en kilogrammes - Ses dimensions en centimètres dans l’ordre suivant : Longueur, Largeur, Hauteur - Son cubage - Et le détail de son contenu - Elle se termine par une totalisation en nombre de colis, poids brut et cubage Liste de colisage Raison sociale de l’exportateur Adresse de l’exportateur Raison sociale de l’importateur Adresse de l’importateur Facture définitive n° Lieu et date Lieu d’embarquement Lieu de débarquement COLIS REFEREN CE COLORI S 48 50 52 54 1 Blouson H Gris 20 20 2 Blouson H Gris 20 20 3 Blouson H Gris 4 Blouson H Gris 5 Poids net total Blouson H Gris Poids brut total 6 Blouson Gris 20 TOTAL 20 20 20 20 20 Cubage 20 de l’exportateur 20 Cachet et signature REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL TRANSPORT INTERNATIONAL DES MARCHANDISES Khadija MADAD ESITH 10/11 GAS1/GCL1 Modes de transport Achat transport maritime Achat transport aérien Achat transport routier Assurance transport Modes de transport international Le transport international nécessite le recours à un ou plusieurs modes : aérien, maritime, routier, ferroviaire, multimodal. Chaque mode repose sur des techniques propres à lui et présente des avantages et des inconvénients qui peuvent être déterminant dans le choix de la solution transport. Le mode maritime Techniques ? Avantages ? Inconvénients ? Transport maritime - Techniques Les navires spécialisés Réservés au transport d’un type particulier de marchandises - Les transporteurs de vrac (vraquiers, bulkers) : navires citernes (pétrole, gaz), minéraliers, céréaliers - Les navires polythermes (reefers): Ce sont des navires adaptés aux transports sous température dirigée (denrées périssables) - Les navires spéciaux : Les car-ferries par exemple Transport maritime - Techniques Les navires non spécialisés Ils sont à même de transporter toutes sortes de marchandises diverses (general cargo), emballées en sacs, cartons, caisses, fûts, conteneurs…). Ces navires sont classés en fonction de leur mode de manutention principal. - Les cargos conventionnels : Ils disposent à bord de leurs propres moyens de manutention (grues, palans). Transport maritime - Techniques - Les portes conteneurs : Ils sont dits « cellulaires ». Les conteneurs descendent dans des puits, puis ils sont arrimés entre eux et au navire. Transport maritime - Techniques - Les navires rouliers : Ils sont équipés d’une rampe arrière (et parfois d’une rampe latérale) relevable qui prend appui sur les descentes du port. Cette technique est appelée RollOn-Roll-Of ou RO-RO. - Les navires mixtes Ro-Ro + conteneur Transport maritime - Techniques Les types d’expédition par conteneur - FCL (Full Container Load) - LCL (Less than Container Load) Transport maritime - Techniques FCL-FCL Transport maritime - Techniques FCL-LCL Transport maritime - Techniques LCL-LCL Transport maritime - Techniques LCL-FCL Le mode maritime Avantages ? Inconvénients ? -Taux de fret avantageux -Délais importants sur certaines destinations -Encombrement portuaire de certaines zones -Possibilité de stockage dans les zones portuaires - tous les points de globe peuvent être desservis -Ruptures de charge et manutention source d’avaries -Assurance plus élevée et emballage plus onéreux Le mode aérien Techniques ? Avantages ? Inconvénients ? Le mode aérien – Techniques Les appareils Il existe deux catégories d’appareils de transport aérien : - Appareils mixtes Ce sont des appareils qui transportent principalement des passagers. Leurs soutes peuvent accueillir du fret en sus des bagages. - Appareils « tout cargo » Ils ne transportent que du fret. Leurs aménagements intérieurs sont étudiés en conséquence. Le mode aérien – Techniques Manutention et unité de chargement (ULD) Deux types de fret sont transportés en transport aérien : - Les masses indivisibles et les colis exceptionnels - Les masses diverses (dans les avions tout cargo) transportés en unité de chargement (ULD ou Unit Load Devices) tels que les palettes, les conteneurs, les boxes, etc. Le mode aérien Avantages ? -Rapidité et sécurité pour la marchandise (manutention horizontale) -Emballage peu coûteux Inconvénients ? -Prix élevé -Capacité limitée -Interdit à certains produits dangereux Le mode routier Techniques ? Avantages ? Inconvénients ? Le mode routier - Techniques On distingue 3 catégories de véhicules assurant le transport international routier de marchandises : - Les véhicules isolés « camions » - Les véhicules articulés « tracteur + semi-remorque » - Les trains routiers « camion + remorque » Le mode routier Avantages ? -Service de porte à porte, sans rupture de charge -Délais relativement rapide Inconvénients ? -Sécurité et délais fonction des pays parcourus et des conditions climatiques -Développé surtout pour les distances moyennes L’achat du transport maritime Tarification Législation Contrat Transport maritime - Tarification Les « Conférences » Groupements privés d’armateurs qui ont établi des tarifs dits « conférences » pour les lignes maritimes régulières. Ils fixent des taux minimaux auxquels il est possible d’appliquer des rabais si l’importance du trafic ou la fidélité des chargeurs le justifient. Les « Outsiders » Quelques compagnies n’ont cependant pas adhéré à ces conférences. Ces « outsiders » gardent une entière liberté dans la fixation de leurs tarifs. Les règles de tarification reprennent des principes communs que les chargeurs doivent connaître pour apprécier globalement le prix du transport. Transport maritime - Tarification Interpréter les règles de tarification Le fret expédié en conventionnel Le fret expédié par conteneur Transport maritime - Tarification Interpréter les règles de tarification Le fret expédié en conventionnel 1- Le fret de base Il est généralement établi, pour un voyage donné, à l’unité payante (UP). Cette unité payante est la tonne ou le mètre cube, à l’avantage du navire. Cela signifie que l’on paiera sur la base du plus élevé des 2 chiffres de la masse en tonnes et du volume en m3. 2- Les correctifs Transport maritime - Tarification Interpréter les règles de tarification Le fret expédié en conventionnel 2- Les correctifs Les correctifs conjoncturels : Les correctifs permanents : - La surcharge fuel ou BAF (bunker adjustment factor) : destinée à compenser les variations du prix des combustibles. - La surcharge monétaire ou CAF (currency adjustment factor) : destiné à compenser les variations de taux de change - La surcharge d’encombrement portuaire - La surtaxe colis lourd : colis de plus de 5 tonnes - La surtaxe d’extra longueur : colis de plus de 12 mètres de long - Les surfrets de déroutement pour la desserte d’un port secondaire, pour certaines liaisons - Droits portuaires à la charge de la marchandise Transport maritime - Tarification Interpréter les règles de tarification Le fret expédié par conteneurs Envoi par conteneur complet Tarif à la boite Structure d’un coût de transport de bout en bout -Pré-transport jusqu’au port -CSC(Container Service Charge):frais de manutention -Fret maritime (forfait au container) -THC(Terminal Handling Charge):fr de débarquement -Post-acheminement Envoi par conteneur de groupage Tarification identique au conventionnel Structure d’un coût de transport de bout en bout -Approche terrestre jusqu’au port -Frais d’empotage et de groupage -Taux de fret en groupage -Frais de dégroupage -Post-acheminement Transport maritime – Tarification La prise en compte des liner terms Les liner terms sont les règles de répartition des frais de manutention. En fait, embarquer, débarquer des marchandises suppose des opérations de manutention par des entreprises situées dans les ports et appelées « manutentionnaires » ou « stevedores » Une part variable de ces opérations portuaires (frais d’embarquement et/ou de débarquement) est : - Soit incluse dans le fret annoncé et donc à la charge du navire - Soit payée séparément par le chargeur ou le réceptionnaire de la marchandise et donc à la charge de la marchandise Transport maritime – Tarification Les Liner terms 1 : Rapprochement (depuis magasin ou quai) A : Mise à l’aplomb des crochets de palan B : Prise en charge sous palan C : Hissage D : Virage E : Aménage F : Arrimage F’: désarrimage E’ : Hissage D’ : Virage C’ : Descente à l’aplomb le long du bord B’ : Désélingage A’ : Décrochage 2 : Évacuation Transport maritime – Tarification Les Liner terms Cotation quai Cotation sous-palan Cotation bord Les cotations depuis le quai impliquent normalement que le transporteur prend en charge la marchandise au quai d’embarquement et que les opérations de mise à l’aplomb des palans, d’élingage, d’accrochage, de hissage, de virage, d’aménage et d’arrimage sont à la charge du navire A l’embarquement, les cotations sous palan laissent les opérations de manutention terrestre (les frais de rapprochement depuis le magasin jusqu’à l’aplomb des palans) aux frais du chargeur. Les autres coûts sont à la charge du navire et donc inclus dans le fret annoncé. Au déchargement, le transporteur maritime procède à ses frais au désarrimage, à l’élingage (si nécessaire), au hissage, au virage et à la descente à quai le long du bord. Les autres frais sont à la charge du réceptionnaire. Le transporteur ne prend en charge les frais de manutention qu’une fois la marchandise mise à bord. Ainsi, à l’embarquement le chargeur devra payer séparément les frais liés à l’embarquement. Il en sera de même pour le réceptionnaire au débarquement. Transport maritime – Tarification - Exercices Transport maritime – Tarification - Exercices Transport maritime – Tarification - Exercices Transport maritime - Législation DCCM -Le Dahir du code de Commerce maritime date de 1919 - Protecteur des intérêts des Chargeurs -Faire face à la liberté des armateurs Transport maritime - Législation La convention de Bruxelles -Appelée aussi « Règles de la Haye » -C’est une convention internationale pour l’unification de certaines règles en matière de connaissement Les règles de Hambourg -C’est une convention des Nations Unies sur le transport des marchandises par mer - Signée le 31 mars 1978 et entrée en vigueur le 1er novembre 1992 -Signée à Bruxelles le 25 août 1924 - Modifiée par le protocole du 23 février 1968, dit parfois « règles de Visby », et le protocole du 21 décembre 1979 sur la responsabilité du transporteur. - Le Maroc est parmi les États signataires de cette convention Transport maritime - Législation La convention de Bruxelles Les règles de Hambourg Opérations concernées : Opérations concernées : La convention de Bruxelles ne s’applique qu’aux transports maritimes sous connaissement, excluant donc les contrats d’affrètement. Elle exclut aussi de son champ d’application : Les transports en pontée Les transports d’animaux vivants Les opérations de chargement et déchargement (sauf pour la partie éventuellement réalisée avec les grues du navire) qui relèvent de la loi du pays où ont lieu ces opérations. La convention de Hambourg, si elle exclut aussi les contrats d’affrètement, a une application plus étendue puisqu’elle concerne : Tous les contrats de transport de marchandises, qu’il y ait ou non émission d’un connaissement Les transports en pontée Les transports d’animaux vivants Toutes les opérations intervenant entre la prise en charge par la compagnie de transport et la livraison, y compris donc les opérations de manutention si elles sont effectuées alors que les marchandises sont sous la garde de la compagnie, qu’elles le soient par le transporteur lui-même ou par ses substitués. Transport maritime - Législation Convention de Bruxelles et Règles de Hambourg Conditions Conditions d’application d’application dans dans l’espace l’espace Exp. de transport maritime entre le Maroc et la France Convention de Bruxelles si procès en France France Maroc Convention de Hambourg si procès devant un juge marocain Convention de Hambourg si procès devant un juge marocain Maroc France Loi française si procès en France Transport maritime - Législation La convention de Bruxelles Les règles de Hambourg Responsabilités transporteur Responsabilités transporteurs Le transporteur qui signe le connaissement reconnaît avoir pris en charge les marchandises en bon état apparent. Il devient a priori responsable de toute perte ou avarie constatée à la livraison. Pour que cette responsabilité puisse être dégagée, il doit : - Soit apporter la preuve que le dommage résulte de l’une des causes d’exonération prévues dans les textes - Soit apporter la preuve que la livraison des marchandises en bon état a bien eu lieu entre les mains du porteur régulier du connaissement La présomption de responsabilité pesant sur le transporteur s’accompagne d’une présomption de faute ou de négligence. Les causes exonératoires sont limitées à l’incendie, le transport d’animaux vivants et le sauvetage en mer. Dans tous les autres cas, le transporteur ne peut s’exonérer qu’en prouvant qu’il a pris toutes les mesures qui pouvaient raisonnablement être exigées pour éviter l’événement et ses conséquences. Transport maritime - Législation La convention de Bruxelles Les règles de Hambourg Causes d’exonération Causes d’exonération - Innavigabilité du navire - Fautes nautiques - Fautes du chargeur - Faits constituant un événement non imputable au transporteur (incendie, accidents de mer…) - Grèves - Vices propres de la marchandise, freintes de route - Vices cachés du navire - Actes de sauvetage de vie ou de biens ayant eu des conséquences pour la marchandise -Incendie -Transport d’animaux vivants -Sauvetage en mer. Transport maritime - Législation La convention de Bruxelles Les règles de Hambourg Limites d’indemnisation Limites d’indemnisation 2 DTS par kilo ou 666 DTS par colis DTS : Droits de tirage spéciaux Valeur : 1 Euro = 1,3073 DTS 2,5 DTS par kilo ou 835 DTS par colis Contrat de transport maritime Contrat de transport, c’est-à-dire l’accord selon lequel le chargeur s’engage à payer un fret déterminé, et le transporteur à acheminer une marchandise déterminée d’un port à un autre. Contrat d’affrètement, par lequel les contractants conviennent librement de la location d’un navire pour une période de temps ou un voyage déterminés. Contrat de transport maritime Obligations du chargeur - Déclaration écrite des marchandises transportées - Emballage de manière appropriée et marquage des colis - Calage et arrimage à l’intérieur des conteneurs Obligations du transporteur - Mise en état de navigabilité du navire Prise en charge de la marchandise Chargement et opérations de calage, arrimage à bord Transport de façon appropriée Transbordement si nécessaire Avis d’arrivée au destinataire de la marchandise et déchargement Livraison de la marchandise Contrat de transport maritime – Le connaissement Le connaissement maritime Le document de base du transport maritime est le connaissement (bill of lading ou B/L). C’est le seul document de transport qui ait une triple fonction : - Preuve de la prise en charge de la marchandise (reçu) - Preuve du contrat de transport - Et titre représentatif de la marchandise : s’il est émis sous forme négociable, sa transmission transfère la possession de la marchandise qu’il représente Contrat de transport maritime – Le connaissement Qui l’émet ? La compagnie ou son agent, à la demande du chargeur Comment ? Sur la base des indications fournies par le chargeur Quand ? Au plus tard 24 heures après la mise à bord de la marchandise Combien ? En 4 exemplaires originaux le plus souvent Contrat de transport maritime – Le connaissement L’émission du connaissement - A personne dénommée ou nominatif : Seule cette personne peut prendre en charge la marchandise à l’arrivée. Le document n’est donc pas négociable. La mention à ordre de doit être rayée, et le document doit être stipulé non négociable - A ordre : Le document devient transmissible par endossement. - Au porteur La marchandise sera remise à l’arrivée au porteur du connaissement Contrat de transport maritime – Le connaissement La mise à bord Les réserves Contrat de transport maritime – Le connaissement Les rubriques du connaissement Voir document. L’achat du transport aérien Réglementation Contrat Tarification Le transport aérien – Réglementation internationale La convention de Varsovie (du 12 Octobre 1929) - c’est le texte de base régissant le transport international aérien. Certaines de ses dispositions ont été modifiées par le protocole de la Haye du 28 Septembre 1955 - Cette convention définit : • Le document de transport (LTA) • La responsabilité du transporteur Le transport aérien – Réglementation internationale Convention IATA (International Air Transport Association) C’est une conférence dont le siège est à Genève (Suisse). Elle regroupe la plupart des compagnies de transport aérien. Ses membres s’engagent à respecter un certain nombre de normes de sécurité et de qualité de service. Cette conférence définit des tarifs communs dits « TACT » (The Air Cargo Tariff). Ces tarifs ne doivent être considérés que comme des tarifs de référence (de base). Les tarifs réellement pratiqués sont généralement inférieurs en raison de : - Accords gouvernementaux - Déréglementation du transport aérien - Outsiders Le transport aérien – Réglementation internationale Convention ATAF (Association des transporteurs aériens de la zone Franc) Cette association regroupe en son sein les compagnies françaises et celles des pays francophones d’Afrique françaises (Air France, Air Afrique, Air Algérie…) Le transport aérien – Contrat Les parties au contrat de transport aérien 1er cas : Entre le chargeur et le transporteur se place un intermédiaire appelé agent de fret aérien. Cet agent est chargé par les compagnies de leur trouver du fret et d’émettre le document de transport (la LTA) Agent Compagnie aérienne Expéditeur chargeur Contrat de transport Le transport aérien – Contrat Les parties au contrat de transport aérien 2ème cas : L’agent de fret aérien est généralement chargé par l’expéditeur d’un certain nombre d’opérations annexes (enlèvement, pré-acheminement, formalités douanières..) Contrat de commission Agent Compagnie aérienne Expéditeur chargeur Contrat de transport Le transport aérien – Contrat Les parties au contrat de transport aérien 3er cas : Dans le cas du groupage, c’est le groupeur de fret qui est partie au contrat de transport. Il devient le chargeur Compagnie aérienne Groupeur chargeur Expéditeur Contrat de commission Contrat de transport Le transport aérien – Contrat Les documents utilisés en transport aérien - Les instructions de l’expéditeur - Le document de base du transport aérien : la lettre de transport aérien LTA Le transport aérien – Contrat Les documents utilisés en transport aérien 1- Les instructions de l’expéditeur Ces instructions peuvent être établies sur papier libre ou sur la lettre d’instructions type. Certaines compagnies fournissent des imprimés appelés « déclaration d’expédition » Le transport aérien – Contrat Les documents utilisés en transport aérien 2- Le document de base du transport aérien : la lettre de transport aérien LTA (Air Way Bill, AWB) - C’est une preuve du contrat de transport - Légalement c’est l’expéditeur qui rédige la LTA, en pratique c’est l’agent (ou la compagnie aérienne) qui établit le document en 3 exemplaires originaux - Le chargeur est responsable des énonciations qui y sont portées - Les rubriques de la LTA (voir document) Le transport aérien – Tarification Le tarif général Les tarifs ULD Les tarifs spéciaux : - Les tarifs préférentiels ou corates - Les tarifs de classification Les frais annexes Le transport aérien – Tarification Le tarif général Il est conçu par tranche de poids, pour une relation aéroport/aéroport, et indique un prix de transport au kilo Le poids taxable sera déterminé en fonction du rapport poids-volume de la marchandise qui ne doit pas excéder 1T=6m3. La dégressivité du tarif amène à faire jouer « la règle du payant pour », qui consiste à payer pour la tranche de poids supérieur afin de bénéficier d’un coût de transport moindre. Le transport aérien – Tarification Le tarif général Exemple : Expédition A Expédition B Tarif général : Poids brut : 220 kg Poids brut : 280 kg Moins de 45 kg 4€ le kg Volume : 2 m3 Volume : 1,4 m3 45 à 100 kg 3,5€ le kg Rapport poids/volume : Rapport poids/volume : 100 à 300 kg 3€ le kg 2 m3/6 = 333 kg 1,4m3/6 = 233 kg 300 à 500 kg 2,7€ le kg Poids taxable 333 kg 280 kg Application de la règle du payant pour - 300 kg x 2,7 € = 810 € (au lieu de 280 x 3 = 840) Montant du fret à acquitter 333 x 2,7 = 899,1 € 810 € Le transport aérien – Tarification Les tarifs ULD Les tarifs sont appliqués pour une relation définie, d’un aéroport de départ à un aéroport d’arrivée, de façon forfaitaire pour chaque contenant (palettes, igloos). Le forfait correspond à un poids pivot, au delà duquel un supplément de prix doit être acquitté pour le nombre de kilos excédentaires. Le transport aérien – Tarification Les tarifs ULD Exemple : -Forfait pour toute marchandise 4490 € -Poids pivot : 2100 kg -Taxation au-dessus du poids pivot : 1,86 € le kg Poids brut de la marchandise : 2,8 t Montant du fret : 4490 + (1,86 x 700) = 5792 € Le transport aérien – Tarification - Exercice Exercice : Calculez la cotation pour cette expédition Expédition de Paris à New York d’un igloo, contenant 50 caisses en carton de mobilier métallique, pour un total de 11 m 3 et 2172 kg Dimensions de l’igloo : - Base palette 2,24 x 3,18 m - Volume chargeable maximum : 12,4 m3 - Poids maximum admissible : 3765 kg Tarif ULD : - Poids pivot sur Paris New York : 1980 kg - Minimum de taxation : 2300 Euros - Par kilo au dessus du pivot : 1 Euro Le transport aérien – Tarification Les tarifs spéciaux -Les tarifs préférentiels ou corates Ils sont applicables sur certaines destinations à certaines catégories de marchandises -Les tarifs de classification Ils sont applicables à un type de marchandises. Ils sont construits par application d’un pourcentage de réduction (journaux, périodiques) ou de majoration (animaux, bijoux) Le transport aérien – Tarification Les frais annexes Un certain nombre de prestations peuvent être fournies par la compagnie ou l’agent, et seront facturées à part sur la LTA. Il peut s’agir par exemple : - De frais d’enlèvement, de livraison, d’entrepôt.. - De prime d’assurance - De droits de douane et taxes payés par la compagnie lorsqu’elle prend en charge le dédouanement à l’arrivée Le transport routier - Réglementation - Contrat - Tarification Le transport routier - Réglementation C’est la convention de Genève dite Convention CMR qui régit le transport international routier. Elle a été signée le 19 mai 1959 et entrée en vigueur le 2 Juillet 1961. Le transport routier - contrat Le contrat de TIR est matérialisé par une « lettre de voiture CMR ». La CMR est un contrat de transport matérialisant la prise en charge des marchandises qui ont été confiées à un transporteur routier en vue de leur acheminement d’un point de départ dans un pays jusqu’à un point d’arrivée dans un autre pays. Ce contrat oblige le transporteur à livrer les marchandises au point de destination convenu Les rubriques de la CMR (voir document) Le transport routier - Tarification La convention CMR ne contient pas de tarif, et la tarification de référence ne s’applique qu’aux transports intérieurs. Les frets sont donc librement négociables à l’international. Principe : le rapport poids-volume est 1 tonne pour 3 m3 Les auxiliaires de transport Mandataires Commissionnaire de transport Commissionnaire en douane L’évaluation du service Exemples de ratios La ponctualité : Nombre de présentations aux jours & dates convenues Nombre total de présentations Le respect des délais de chargement : Nombre de chargements réalisés dans les délais Nombre total de chargements La livraison : Nombre de livraisons présentées dans la plage horaire convenue Nombre de livraisons totales L’assurance transport Définition de l’assurance transport Le coût de l’assurance Les risques couverts et les risques exclus L’assurance adaptée aux risques du mode de transport choisi L’étendue et la durée des garanties Auprès de qui s’assurer ? Le règlement des sinistres Définition de l´assurance transport L´assurance est une convention par laquelle les assureurs s´engagent, moyennant paiement d´une prime par le ou les assuré(s), à indemniser celui-ci (ceux-ci) ou le(s) porteur(s) de mandat(s) au cas où un dommage est subi suite à un événement fortuit appelé risque et qui est couvert au terme dudit accord. Coût de l’assurance transport Quelques repères : - Le coût moyen des assurances s’établit mondialement autour de 8 ‰ (soit moins de 1%) - Il est rare qu’une prime d’assurance soit inférieure à 1 ‰ et qu’elle dépasse les 2 % - Dans les cas extrêmes, la prime peut avoisiner 5 à 8 %. Coût de l’assurance transport Facteurs influençant le coût de l’assurance Nature de la marchandise Nature de l’emballage Nature des garanties couvertes Coût de l’assurance Mode de transport Itinéraire Coût de l’assurance transport Calcul de l’assurance maritime : Le taux de l’assurance est appliqué sur la valeur de la marchandise à destination, sur la valeur du CIF majoré. Le montant CIF, incluant le montant de l’assurance n’est donc pas connu. Par contre, on connaît la valeur de mise à bord plus le fret : montant CFR. Exemple : Vente CFR de 280 000 € Le raisonnement est le suivant : Taux d’assurance : 0,2 % à calculer sur le CIF majoré de 10 % Le montant de l’assurance sera égal à CIF-CFR : CIF = 0,002 (CIF + 0,1CIF) + CFR CIF – 0,002(1,1CIF) = CFR CIF – 0,0022CIF = CFR CIF = CFR/1 – 0,0022 = 280 617 € Le montant de l’assurance est de 617 € Risques couverts et risques exclus Risques exclus -Conséquences des fautes de l’assuré -Vice propre de la marchandise, freintes de route -Insuffisance d’emballage -Préjudice commercial Risques couverts -Risques liés au transport principal -Risques liés à la manutention -Risques pour le pré et le postacheminement dans les assurances de magasin à magasin L’assurance adaptée aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime - Les avaries particulières - L’avarie commune L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime - Les avaries particulières Ce sont celles qui affectent en particulier la marchandise d’un des clients, et pas celle des autres. C’est le cas lorsqu’une Marchandise est cassée en cours de transport. Cet aléa porte exclusivement sur l’envoi qui concerne une entreprise donnée: il est appelé avarie particulière L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime - L’avarie commune Définition : « Il y a acte d’avarie commune quand, et seulement quand, intentionnellement et raisonnablement, un sacrifice extraordinaire est fait, ou une dépense extraordinaire encourue pour le salut commun, dans le but de préserver d’un péril les propriétés engagées dans une aventure maritime commune » (Règles dites d’York et d’Anvers) L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime : L’avarie commune Les marchandises sauvées à la suite d’un événement d’avarie commune contribuent au dédommagement des marchandises sacrifiées pour le bien commun et aux avaries et frais supplémentaires supportés par le navire. L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime : L’avarie commune - - A l’arrivée du navire au port (prévu ou de refuge), un expert est nommé appelé dispacheur. Il établit une dispache provisoire puis définitive en se basant sur un grand nombre de documents (rapports d’expertise du corps du navire et de la cargaison, factures de dépenses..) Le dispacheur, au moyen de tous ces documents, établit : Masse passive = valeur navire + valeur cargaison Masse active = valeur sacrifiée navire + valeur sacrifiée cargaison Quotité d’avarie commune = masse active/masse passive x 100 Contribution d’un chargeur = Quotité x valeur de sa marchandise L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport maritime : L’avarie commune Exemple : Une expédition a été avariée Quotité d’avarie commune 10 % Valeur : 1 000 000 DH Elle est admise pour 400 000 DH de dégâts Elle paiera une contribution de 100 000 DH Le solde créditeur en sa faveur payé par le dispacheur sera de 300 000 DH L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport routier - En transport routier, la notion d’avarie commune n’est pas retenue - On trouve la garantie accidents caractérisés (FAP…sauf), tous risques, risques de guerre L’assurance adapté aux risques du mode de transport choisi Le transport aérien En transport aérien, la garantie proposée par les assureurs est une garantie du type tous risques Les risques de guerre et assimilés sont couverts sur avenant. La garantie est couverte généralement, soit par la compagnie aérienne elle-même, soit par le transitaire, à l’aide de sa police tiers chargeur. L’étendue et la durée des garanties L’étendue D’une manière générale, les assurances vont du magasin de départ au magasin d’arrivée, englobant ainsi, notamment pour les modes de transport maritime et aérien, les transports terrestres d’approche au port ou à l’aéroport de départ, et de fin de parcours. L’étendue et la durée des garanties La durée Auprès de qui s’assurer ? Compagnie d’assurance Transporteur ou transitaire Agent d’assurance (mandataire d’une compagnie) Courtier (mandataire de ses clients auprès de la compagnie) Les différentes polices La police au voyage La police à alimenter La police d’abonnement La police tiers chargeur Le règlement des sinistres Dès qu´une perte ou un dommage frappant les marchandises est constaté, l´assuré ou son mandataire doit : 1- émettre des réserves précises sur le document de livraison ; 2- confirmer ces réserves par un recommandé au transporteur et inviter celui-ci à se faire représenter à l´expertise. A cet égard, il y aura lieu d ´indiquer le jour et l´heure d´expertise ; 3- signaler le dommage ou la perte, dans les plus brefs délais, à l´assureur ; 4- faire constater la réalité et l´importance des pertes par l´expert ou l ´organisme mandaté par les assureurs ; 5- prendre, en bon père de famille, toutes les dispositions utiles pour préserver la marchandise suite au sinistre. Le règlement des sinistres Le dossier de remboursement est constitué de 5 catégories de documents : - L’original du titre de transport (preuve du transport international) - L’original du certificat d’assurance - La facture commerciale (preuve de la somme assurée) - Les réserves prises sur le bon de livraison - Le document constatant et chiffrant les dégâts et déterminant les responsabilités L’assurance transport - Exercices Exercice 1 : Le Responsable commercial de la société Dubois, située à Paris, expédie par avion un objet d’art de grande valeur (28 000 €) à destination du Japon. L’emballage requis pèse 15 Kg pour un volume de 0,4 m3. Le poids total de l’expédition est de 75 kg. L’emballage coûte 400 euros et reviendra par transport aérien également, plié de façon partielle (0,3m3) Travail à faire : - Indiquez quels seront les coûts de transport aérien à facturer au client pour l’aller et le retour - Quel sera le montant assuré pour l’objet d’art à l’aller Annexe : Tarif Paris/Tokyo ou Tokyo/Paris au kg : - En dessous de 50 kg : 7,7 euros - A partir de 50 kg : 5,7 euros Assurance de 0,03 % sur la base d’un CIP majoré de 20 % L’assurance transport - Exercices Exercice 2 : 1- Marchandise assurée pour un transport en maritime de Bordeaux à Casablanca. La marchandise subit des dommages lors de l’entreposage immédiatement après le débarquement. A- L’assuré est-il indemnisé de ses dommages s’il a souscrit une assurance FAP Sauf B- Même question s’il s’agit d’un vol 2- Marchandise assurée pour un transport maritime selon une formule tous risques. La marchandise subit des détériorations pendant le post-acheminement faisant suite au débarquement au port d’arrivée. A- L’assuré sera-il indemnisé ? B- Même question si la détérioration est constatée 65 jours après la date de déchargement 3- Un exportateur souscrit une assurance dont la prime est de 0,5 % de CIF + 10 %. Les indemnités sont payables à destination auprès d’un correspondant de la compagnie à Tokyo. A- Justifier cette majoration de 10% B- Quelle est la valeur assurée pour une marchandise qui vaut 12000 € CIF? Le montant de la prime à acquitter ? C- Pour quelle raison les indemnités sont-elles quérables à Tokyo ? L’assurance transport - Exercices Exercice 2 (suite) : 4- Un exportateur établit une offre en CIF dans le cadre d’un contrat d’approvisionnement avec un client situé à Miami. Il sait qu’il devra expédier 1500 tonnes de fromage sous température contrôlée mais il ne connaît pas dans le détail le cadencement des dix expéditions prévues A- Quelle type de police doit-il choisir ? REGLES ET PROCEDURES DU COMMERCE INTERNATIONAL LE PAIEMENT A L’INTERNATIONAL Khadija MADAD ESITH 10/11 GAS 1/GCL1 La réglementation des changes Les instruments de paiement Les techniques de paiement La réglementation des changes L’office des changes et le ministère du commerce extérieur ont mis en place, en application de la loi 13-89, un ensemble de mesures permettant d’organiser et de contrôler les opérations commerciales entre le Maroc et les autres pays. Parmi les principales mesures prévues, il y a l’obligation de souscrire par l’importateur ou l’exportateur le titre d’importation ou d’exportation correspondant. La réglementation des changes Le régime des importations En principe, toute importation de marchandises doit faire l’objet d’un titre d’importation permettant le règlement financier de la marchandise et le cas échéant son passage en Douane. Tout titre d’importation est soumis à l’obligation de domiciliation auprès d’une banque agréée (sauf les importations sans paiement). L’absence de visa de domiciliation sur un titre d’importation entraîne le refus par le service douanier d’autoriser l’entrée de la marchandise. La réglementation des changes L’opération « imputation douanière » consiste en l’annotation du titre d’importation des éléments ci-après : - La désignation du bureau de douane - Le bureau d’enregistrement de la déclaration en détail - La date d’enregistrement de la déclaration en détail - La date d’imputation - La quantité nette déclarée ou reconnue après visite - La valeur demandée en imputation correspondant à la quantité nette reconnue - L’émargement assorti du cachet individuel de l’inspecteur des douanes La réglementation des changes L’apurement des dossiers d’importations consiste pour la banque domiciliataire à réunir tous les documents commerciaux, financiers et douaniers concernant une opération d’importation pour le compte de l’office des changes afin de contrôler la régularité de cette opération. Les instruments de paiement 1. Le chèque Le chèque est un ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue, en faveur d’un bénéficiaire Les instruments de paiement 2. Le virement international C’est l’instrument de règlement le plus utilisé. Le débiteur (l’acheteur importateur) donne l’ordre à son banquier de payer son créancier (l’exportateur) par virement. C’est un moyen peu coûteux, très rapide grâce au système Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications) Les instruments de paiement 3. La lettre de change Il s’agit d’un écrit par lequel l’exportateur (le tireur) donne l’ordre à son client étranger (le tiré) de payer un certain montant (le nominal) à vue ou à échéance. Les techniques de paiement L’encaissement simple Le contre remboursement La remise documentaire Le crédit documentaire Les techniques de paiement L’encaissement simple Ce mode de règlement est utilisé par des partenaires qui se connaissent de longue date. 1 1 Contrat commercial 2 Expédition des marchandises et envoi des documents 3 Ordre de paiement (chèque, virement, lettre de change) 4 Paiement 5 Avis de crédit Acheteur étranger 2 3 Banque de l’acheteur étranger Exportateur 5 4 Banque de l’exportateur Les techniques de paiement Le contre remboursement Cette technique de paiement donne au transporteur final (ou au transitaire) de la marchandise un mandat d’intermédiaire financier. En effet c’est lui qui assure l’encaissement du prix et de son rapatriement moyennant une rémunération (entre 2 et 5 % du montant facturé) 1 Exportateur 4 Transporteur ou transitaire 2 Client étranger 3 1 Remise des marchandises au transporteur ou au transitaire (avec les documents) 2 Remise des marchandises et des documents au client étranger 3 Réception d’un chèque de règlement (ou de la traite acceptée par le client étranger) 4 Remise du chèque ou de la traite acceptée à l’exportateur Les techniques de paiement La remise documentaire C’est une technique de paiement par laquelle un exportateur mandate sa banque pour recueillir, par l’intermédiaire de son correspondant à l’étranger, le règlement ou l’acceptation de l’acheteur, au moment de la présentation des documents représentatifs de la marchandise. Les techniques de paiement La remise documentaire Les parties intervenantes : - Le donneur d’ordre : Il s’agit de l’exportateur qui remet les documents à sa banque et lui donne un ordre d’encaissement - La banque remettante : Il s’agit de la banque de l’exportateur. C’est celle à qui le donneur d’ordre confie l’opération d’encaissement. Elle transmet les documents à une banque qui agira comme correspondant. Ce correspondant se chargera de l’encaissement dans le pays de l’importateur suivant les instructions portées sur l’ordre d’encaissement remis par l’exportateur Les techniques de paiement La remise documentaire - La banque présentatrice : Il s’agit de la banque chargée de l’encaissement ; c’est un correspondant de la banque de l’exportateur dans le pays de l’importateur. Elle effectue la présentation des documents à l’acheteur. - L’acheteur : Il paie le montant au comptant ou accepte un effet de commerce. Il reçoit en contrepartie les documents qui lui permettrant de retirer la marchandise et de la dédouaner. Les techniques de paiement La remise documentaire Banque présentatrice 6 5 4 Acheteur (importateur) 3 1 Remise des marchandises 2 Remise des documents, de la lettre d’instructions, et éventuellement de la traite 3 Transmission du dossier documentaire Autres Prestataires (assureur…) Banque remettante 2 7 Transporteur 1 Vendeur (exportateur) 4 Présentation du dossier documentaire 5 Paiement ou acceptation 6 Transmission du règlement ou retour de la traite acceptée 7 Transmission du règlement ou retour de la traite acceptée Les techniques de paiement Le crédit documentaire Selon les règles et usances uniformes relatives au crédit documentaire : « les expressions crédit (s) documentaire (s) et lettre (s) de crédit qualifient tout arrangement, quelle qu’en soit la dénomination ou la description, en vertu duquel une banque (la banque émettrice) agissant à la demande et sur instructions d’un client (le donneur d’ordre) ou pour son propre compte : - Est tenue d’effectuer un paiement à un tiers (le bénéficiaire), ou à son ordre, ou de payer ou accepter des effets de commerce (traites) tirés par le bénéficiaire, ou - Autorise une banque à effectuer le (s) dit (s) effet (s) de commerce (traies (s)), ou - Autorise une autre banque à négocier contre remise des documents stipulés, pour autant que les termes et conditions du crédit soient respectés (…) Les techniques de paiement Le crédit documentaire Les parties intervenantes : - Le donneur d’ordre : c’est le destinataire de la marchandise (acheteur) qui charge une banque de son choix pour s’engager en son lieu et place - La banque émettrice : C’est la banque chargée par le donneur d’ordre de s’engager à effectuer le paiement à vue ou à terme au bénéficiaire soit directement, soit par l’intermédiaire d’une autre banque dite banque notificatrice, dans le strict respect des instructions données - La banque notificatrice : C’est la banque mandatée par la banque émettrice, de sa propre initiative ou à la demande du donneur d’ordre, pour aviser le bénéficiaire des termes du crédit documentaire - Le bénéficiaire : C’est le vendeur en faveur de qui le crédit est ouvert, et qui doit en contrepartie du bénéfice du paiement, satisfaire aux conditions stipuler au contrat. Les techniques de paiement Le crédit documentaire Acheteur importateur (2) Demande d’ouverture d’un CD (10) Paiement (11) Documents (12) Documents (6) Marchandises Capitaine du navire (4) Marchandises (5) Connaissements (7) Documents et factures Vendeur exportateur (1)Proforma (8) Paiement (3bis) Notification au bénéficiaire Banque émettrice (10) Paiement (9)Documents (3) Transmission de l’avis d’ouverture Banque Notificatrice éventuellement confirmante Les techniques de paiement Le crédit documentaire – Typologie Le crédit documentaire irrévocable et non confirmé Dans ce cas, la banque notificatrice ne joue qu’un rôle d’intermédiaire en transmettant au vendeur les conditions de réalisation du crédit puis à la banque émettrice les documents relatifs à l’expédition. La banque émettrice est quant à elle engagée fermement Les techniques de paiement Le crédit documentaire – Typologie Le crédit documentaire irrévocable et confirmé Il s’agit du mode de paiement le plus utilisé actuellement au niveau du commerce extérieur marocain. Ce crédit engage à la fois la banque émettrice et la banque notificatrice. Par sa confirmation, cette dernière est en effet tenue au même titre que la banque émettrice d’effectuer le paiement ou d’accepter les effets remis par le vendeur lorsque les conditions du crédit sont respectées Les techniques de paiement Le crédit documentaire – Modes de réalisation C’est l’acte par lequel la banque réalise son engagement envers le bénéficiaire. En présentant des documents conformes, le vendeur bénéficie du dénouement positif de la sécurité de paiement. On distingue : - Le crédit réalisable par paiement à vue - Le crédit réalisable par paiement différé - Le crédit réalisable par acceptation - Le crédit réalisable par négociation Les techniques de paiement Le crédit documentaire – Modes de réalisation - Le crédit réalisable à vue : Paiement immédiat par la banque désignée contre les documents requis - Le crédit réalisable par paiement différé : Paiement à x jours par la banque désignée contre les documents requis, selon le délai fixé - Le crédit réalisable par acceptation : La banque accepte une traite contre les documents. - Le crédit réalisable par négociation : La banque escompte une traite au vue des documents conformes.