Cours 8: Remédiation - Université Paris-Sud

Transcription

Remédiation- suite
PARTIE III. Conservation Ex-Situ
. III Conservation ex-situ
. IV Translocation
– Introduction
– Réintroduction
– Renforcement
Master EBE UE BIOC
Cours 8
2005-2006
Conservation Ex-Situ
• Conservation de composantes de la diversité biologique hors de leurs
habitats naturels à des fins de reproduction ou pour maintenir un stock
génétique
–
–
–
–
La conservation a-t-elle un sens si les espèces sont hors de leur habitat
naturel ?
_
Parcs zoologiques,
Aquarium,
Jardins botaniques,
Les collections de matériel génétiques de taxons sauvages et
domestiques
• Solution d’urgence
• Prélever les derniers individus, les garder, les faire reproduire pour en
augmenter l’effectif
vs. • Protéger la population dans son habitat naturel
La conservation c’est conserver la nature dans son ensemble, avec ces
interactions complexes, pas des bouts isolés les uns des autres
_
Conservation Ex-Situ des plantes
Les plantes sont cultivés en dehors de leur habitat naturel depuis des
siècles (agricultures, médecine, décoration...)
 Applications de ce savoir-faire pour conservation ex-situ
_
Conservation Ex-Situ des plantes
_
Préservation
_
Graines orthodoxes (Semence inapte à la germination en l'absence
H2O complémentaire, tolérant une forte déshydratation et de basses T°C
_
Avantages des plantes = elles produisent des semences
Conditions : -18°C & 2-5% d'humidité (source FAO)
_
Pollen :
- commun et – au point techniquement que les graines
Taille réduite
Conditions : -180 à -196°C ou +5 à -18°C
Contient toute l'information génétique nécessaire
au développement d'une plante mature
État de dormance
_
Tissus
_
Graines récalcitrantes
_
Idéale pour plante à reproduction végétative
 Graine = Organisme idéal pour le stockage de long durée
1
Conservation Ex-Situ des animaux
_
Un grand nombre d'animaux peut être facilement maintenu en captivité
_
Parcs zoologiques :
de l'exhibition à la conservation des espèces menacées
ex : « The Modern Zoo : Today best and most progressive Zoos usually
consider their main roles to be those of conservation, education, scientific
study and recreation » http://www.welshmountainzoo.org/conservationinfo.htm
Le + grand challenge de la conservation ex-situ est de les faire se
reproduire et élever les nouveaux nés..
_
_
La technologie de la reproduction en captivité (« captive breeding »)
Le panda géant (ailuropoda melanleuca) a fait l'objet de programme de
reproduction en captivité
Malgré tous les efforts, les pandas sont réticents à se reproduire hors de
leur habitat naturel
Solutions : améliorer l'habitat des pandas en captivité
Problèmes : pas assez d'espaces...
 Appels aux technologies assistées de reproduction
+ + Avantages + +
- - Inconvénients --
• Augmenter les effectifs en vue d’une
réintroduction
• Impact du prélèvement sur population
d’origine
• Permettre recherches scientifiques
• Maintenir grandes populations ou
suivre pedigrees pour limiter la dérive
génétique
• Permet de limiter de prélever de
nouveau dans les stocks naturels
• Éducation du public à la conservation
• Adaptation aux conditions de
captivités
• Perte des comportements acquis
• Problèmes sanitaires
• Difficultés pour reproduction
_
Évaluer l’efficacité de la conservation ex situ
_
_
Approche relativement récente
Possible pour un nombre limité d’espèces (mammifères, oiseaux de
proies)
S’attacher à sauvegarder des spécimens d’une espèce revient à masquer le
problème de la perte de l’habitait et des écosystèmes où vivent ces
populations
_
Or cette perte de l’habitait représente souvent la cause majeure de
l’extinction
_
Sur le long terme, la conservation ex situ ne peut pas être considéré comme
de la conservation par elle-même, et ne peut être justifiée que si la
translocation en est l’objectif n°1
_
_
Les zoos ont des espèces attractives mais pas forcement menacées. Les
zoos ne maintiennent en captivité que
9% des amphibiens menacés
20% des reptiles menacés
_ 3% des oiseaux menacés
_ 34% des mammifères menacés
_
_
2
Le condor de Californie
(Gymnogyps californianus )
_
+ grand rapace au monde (3 m d'envergure)
_
1985 : 6 oiseaux en liberté + 21 en captivité
Le condor de Californie (Gymnogyps californianus)
_
Stratégie très contreversée
1. Reproduction en captivité incertaine
2. Comportement altéré par captivité
Perte d'habitat, chasse & pollution (pesticides, pb 2+)
pour les adultes + échec reproductif
_
Décembre 1985, les 6 condors en liberté sont
capturés et mis en captivité aux zoos de San Diego
et Los Angeles
→ reproduction  cheptel
3. Taille de la population consanguinité inévitable
_
4. Plus de $20 million pour sauver 1 espèce..
_
Conservation Ex-situ couronnée de succès
_
Programme de reproduction couronnée de succès
1992 : 80 condors en captivité
1996 : 120 condors en captivité
_
Réintroduction (on apprend de ses erreurs...)
_
1991 : 2 condors relâchés  1 mort par empoisonnement à l'antigel
_
1992 : 6 condors relâchés  1 mort par électrocution
_
Un succès difficile à évaluer
- Des condors volent à nouveau dans le ciel US...
- Viabilité des populations sur le long terme ?
 recapture des 5 autres
_
1992 : Apprentissage avant relâché dans Los Padres National Park
•
_
0
- Pas d'éventements de reproduction
_
Objectifs à long terme : 2 populations de 150 individus
7 oiseaux ont suivis cet apprentissage et se portent bien
•
1996 : 6 juvéniles relâchés au nord du
Grand Canyon (Apports de carcasses)
PARTIE IV. Translocation
Dont au – 15 couples reproducteurs
•
Descendants des 14 oiseaux fondateurs
•
Restauration de l'habitat
•
Programme d'éducation
Translocation
Mouvements d’organismes vivants d’une région vers une autre
région
_
Introduction : dispersion accidentelle ou volontaire d’organismes
hors de son aire de répartition d’origine
_
Réintroduction : mouvement intentionnel d’organismes dans une
partie de son aire de répartition d’origine dont ils ont disparue suite aux
activités humaines ou suite à une catastrophe naturelle
_
Renforcement : mouvement intentionnel d’individus d’une espèce
dans le but d’accroître la taille de population dans son habitat originel
3
Introduction
Introduction
Le Kakapo de nouvelle Zélande
Dispersion accidentelle ou volontaire d’organismes hors de
_
(Strigops habroptilus)
son aire de répartition d’origine
Approche appropriée quand:
_
L’habitat à l’intérieur de l’aire de répartition d’origine est tellement dégradé que
la survie des populations n’est plus assurée
_
Les causes du déclin sont encore présentes
_
• Perroquet aptère de 4kg aux moeurs nocturnes
_
Animaux élevés et/ou nés en captivité ou animaux sauvages
• En 1997, la population comptait 49 individus
menacée par les populations chats sauvages et
de rats (tous les 2 introduits)
• Introduction sur une île sanctuaire (Codfish
Island)
Fiordland
Codfish Island
Stewart Island
 7 ans après l'introduction, la population a augmenté de 72 % (+ 36 individus)...
Réintroduction
_
Tentative visant à rétablir dans la nature une population viable
d’une espèce donnée dans une région qui faisait partie de son
aire de répartition historique et de laquelle elle a disparue
Réintroduction
Avant la réintroduction
_
(IUCN, 1998)
Expertises biologiques
_
_
_
_
Réintroduction doit être faite dans l’habitat original et ne doit nécessiter
qu’une gestion à long terme minimale (IUCN, 1998)
_
_
_
Approche multidisciplinaire
_
_
_
_
_
_
Agence gouvernementale,
ONG,
Financeurs,
Universités,
Institut vétérinaire,
zoo…
_
_
Expertises socio-économiques et législatives
_
_
_
_
Supports financiers
Impacts sur populations humaines locales (+ / - )
Risques et dégâts
Planification et préparation
_
_
Réintroduction
Espèces à réintroduire
Origine des individus relâchés
Connaissance de la biologie de l’espèce à réintroduire
Réintroduction antérieure
Choix du site
Causes de la disparition de la population
Check-up sanitaire des individus à réintroduire
Éducation du public
Réintroductions dans le PN des Cévennes
Après la réintroduction
_
Surveillance d’un échantillon ou des tous les individus réintroduits
(marquage, télémétrie…)
_
Études démographique, écologique et comportementale
_
Suivi de la mortalité & reproduction
_
_
Intervention humaines (suppléments nourriture, soins vétérinaire) si
nécessaire
Relation publique et éducation
Vautour fauve
(Gyps fulvus)
1981-1986: 61 individus relâchées
Espagne, Pyrénées & ++ zoos
2001 : 75 couples nicheurs
Grand tétra
(Tetrao urogallus)
1978 – 1994 : 600 jeunes relâchées
-- qq fondateurs
-- jeunesse du peuplement végétal
Réintroduction dans les Alpes
4
Renforcement de populations
_
Mesure de conservation mise en place lorsque
1. La taille d'une population a atteint un niveau
critique
2. La population ne peut pas revenir seule à une taille
Cas de l’ours brun (Ursus arctos) des Pyrénées
_
Biologie
0,80 à
-
de population viable
-
_
_
Objectif :  effectif pour  viabilité de la population
(réduction de la stochasticité démographique)
Origine des animaux
_ nés et/ou élevés en captivité
_
_
Évolution des effectifs et répartition
-
-
Hibernation : mars à septembre
-
Reproduction :
•
1,10 m
Mœurs solitaires
et principalement nocturnes
Transloqués depuis d'autres populations
Origine des animaux
_ cf. problèmes liés à la réintroduction
_
Longévité 20 – 25 ans
jusqu’à 300 kg
90 kg
•
Maturité ~ 4 ans
•
Accouplement : mai – juin
•
1- 3 oursons à l’hiver suivant que la mère élève pendant 2 ans
Alimentation : Omnivore opportuniste ( 70% végétaux)
_
Protection & législation
L’espèce Ursus arctos est classée en annexe II de la CITES (Convention de
Washington)
-
Début XX ème siècle :
150 ours dans les Pyrénées
L’espèce est protégée en Europe par la Convention de Berne. En 1992, il
est inscrit comme espèce prioritaire de l’annexe II de la directive « Habitats ».
-
1954 : 70 ours en 1954
L’espèce est protégée au titre de l’article L. 411-1 du code de
l’environnement par arrêté ministériel du 17 avril 1981 fixant les listes des
mammifères protégés sur l’ensemble du territoire français
-
1989 : 10 ours fragmentés
en 2 populations
-
-
1990 : disparition du dernier
ours du noyau central
7 à 8 individus dans le
noyau occidental
Sont interdits
-
-
La destruction *
La naturalisation
- Le transport
-
-
Le commerce
* la fin des versements des primes de
destruction de l’ours (classé nuisible à
l’époque) est intervenue en 1947
La suspension de la chasse à l’ours toute
l’année a été décidée en 1957
L’interdiction de la chasse à l’ours a été mise
en place en 1962.
Sous l’impulsion d’acteurs locaux, l’État, avec le soutien de l’Europe,
décide alors la mise en place de programme de restauration de l’Ours
brun dans les Pyrénées
_
_
Origine des Ours réintroduits
_ La comparaison de l’ADN de différentes populations européennes d’ours
bruns montre 2 lignées distinctes qui divergent il y a 850 000 ans
Lignée ouest est présente depuis l’Espagne jusqu’au sud de la Suède en passant
par la France, l’Italie, la Slovénie et la Croatie
1.
2.
Lignée est se situe en Asie et en Europe centrale et du nord
 Les ours de souche pyrénéenne font partie de la lignée ouest, et plus
particulièrement du refuge ibérique qui s’étend du sud de la Suède à l’Espagne
_ La Slovénie représentait le meilleur compromis entre les 4 pays retenus au
départ (Suède, Bulgarie, Slovénie & Slovaquie)
Espagne écartée car populations trop fragile
Suède écartée car habitas trop différents
5
_
Équipe technique
Suivi scientifique
_
1. Suivi extensif annuel des indices de présence
1. Le pôle suivi
_
 Déterminer surtout l’aire de distribution dans le massif
2 techniciens des fédérations des chasseurs de l'Ariège, de la
Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées1
_
1 agent à 75% ONF
_
2 agents ONCFS
2. Suivi intensif au printemps dans les zones de présence régulière
des ours
_
2. Le pôle pastoral
_
_
5 techniciens pastoraux itinérants présents durant la période
d’estive
_
Suivre 1 fois / semaine pendant 11/2 mois des itinéraires répartis de
façon homogène sur la zone à ours
Recherche simultanée d’ours, début mai, en parcourant pendant 3-4
jours en même temps tous les itinéraires (moyens humains importants)
 Indice d’abondance minimale & tendance de la population
2 animateurs chiens patous employés par l'association pour la
cohabitation pastorale
3. Suivi par télémétrie (localisation tous les 2 jours; 6 ours équipé depuis 1996)
 Analyse du comportement individuel
_
Suivi scientifique
_
4. Suivi individuel par identification génétique
Depuis 2004 selon un échantillonnage stratifié :
1 piège à poils/ 64 km2 en zone de présence régulière
1 piège à poils /121 km2 en zone de présence occasionnelle ou potentielle
 Estimer l’effectif de la population, certains paramètres
démographiques, et de définir les sexes et les filiations des
individus
Effectif et répartition des ours
Noyau Occidental
Noyau Oriental
Papillon Luz Saint
Sauveur
Néré
5. Suivi individuel par identification à partir des mesures d’empreintes
et/ou de photographies automatiques
Boutxy
Camille
?
Kouki
?
 Estimer l’effectif de la population et à affiner certains paramètres
démographiques
Noyau Central
Caramelles
_
Ursus arctos – Homo Sapiens sapiens :
des rapports conflictuels
Pyros
Zyva
_
Opinion publique (Sondage IFOP; AFP février 2005)
Image de l'ours
_
_
_
86% des Pyrénéens & 88% des Français considèrent qu'il fait partie du
patrimoine pyrénéen
75% des Pyrénéens & 88% des Français estiment que cet animal est le garant
d'un milieu naturel riche et diversifié
Nouvelles réintroductions d'Ours dans les Pyrénées
_
_
41% des Pyrénéens installés en zone de montagne et 25% des Français sont
opposés à ce que de nouveaux mammifères soient réintroduits dans le massif
pyrénéen
6
_
Les partisans à la politique de renforcement des ours
_
Les citadins & les associations de protections de la nature
_
Les arguments
_
Les opposants à la politique de renforcement des ours
_
Les montagnards, les éleveurs, les bergers, les apiculteurs
_
Les arguments
1.
1.
2.
3.
Les grands carnivores = symboles vivants de la nature sauvage retrouvée +
espèces étendard
Argument juridique = Grands carnivores protégés par la loi
Risque d’agression
Tir de défense sur Canelle le 01/11/2004
(Claude 1994 & Melba 1997)
Ourson abattue
Argument socio-économique
• Le grand publique est plutôt favorable à leur présence
• Atout économique pour les communes où les ours sont présents
_
2.
La médiatisation des plans de restauration des grands carnivores
Les opposants à la politique de renforcement des ours
_
Les montagnards, les éleveurs, les bergers, les apiculteurs
_
Les arguments
1.
La médiatisation des plans de restauration des grands carnivores
2.
Risque d’agression
3.
Le pastoralisme
_
Les systèmes pastoraux
_
Transhumance = alimentation des troupeaux ovins
= transfert de fertilité
Ourson abattue
ème moitié du XIXème siècle, la déprise rurale entraîne l’abandon
_ Dès la 2
progressif des terres de parcours de transhumance
_
_
Rôle écologique : façonnage des paysages
_ Entretien des paysages ouverts et d’écosystèmes
_ Espaces artificiels
_ Biologiquement originaux et diversifiés
_
_
_
_
_
pelouses steppiques de Crau
pelouses sèches du Lubéron
alpages des Ecrins ou du Queyras
_
Rôle écologique : façonnage des paysages
_ Entretien des paysages ouverts et d’écosystèmes
_ Espaces artificiels
_ Biologiquement originaux et diversifiés
Maintien du paysage montagnard
7
_
_
_
Crise économique
_
_
_
_
_
Mondialisation des échanges
 effondrement des € de la viande
Les conflits
_
Attaques sur l’homme
_
Attaque sur les troupeaux
_
Destruction de ruchers
Remise en cause du pastoralisme extensif
PAC
Aide financières
Baisse du nombre d’éleveurs
 Face a cette baisse de revenu, les éleveurs sont contraints d’accroître
la taille de leur troupeau et de simplifier leur conduite de troupeau

Le renforcement des populations d’ours (comme la colonisation des loups dans les
s’inscrit dans un contexte économique difficile…
Alpes)
_
Les mesures d’accompagnement
_
_ Le MEDD concentre ses efforts financiers pour une meilleure cohabitation
entre pastoralisme et ours en développant la prévention pour limiter les
attaques
_
_
Statut de la population d’Ours des Pyrénées
Les ours introduits se sont bien adaptés
Bonne croissance
_ Reproduction
ère année
_ Bonne survie des jeunes la 1
_
_
Renforcer le gardiennage permanent = aides à l’emploi de bergers
Systèmes de protection
_ Chien patous + 2 accompagnateurs
_Clôtures pour la protection des troupeaux et des ruchers
_ Financements des moyens de communications
ère nécessité
_ Héliportage du matériels de 1
_ Réalisation ou rénovation des cabanes pastorales
γ La viabilité de la population l’Ours Brun sur le massif Pyrénéen à long
terme n’est pas assurée
•
γ La viabilité de la population l’Ours Brun sur le massif Pyrénéen à long
terme n’est pas assurée
Noyau considéré
Hypothèse d’un
renforcement avec
Probabilité d’extinction du
noyau dans 50 ans
Central
6 femelles et 1 mâle
<5%
6 femelles
<5%
5 femelles
8,8 %
4 femelles
11,6 %
3 femelles
3 femelles et 2 mâles
23,6 %
<5%
2 femelles et 2 mâles
6,8 %
2 femelles et 1 mâle
9,6 %
1 femelle et 1 mâle
12,8%
2 femelles
27,6 %
Conflit avec les populations humaines locales
_
Renforcement des populations (to be continued…)
_
Objectif fixé par le gouvernement :
Doublement de la population d’ours dans le massif pyrénéen d’ici à trois
ans, soit un objectif d’une trentaine d’ours présents à la fin 2008
_
(résultats du modèle mathématique)
Occidental
population éclatée en 3 noyaux
1 seule femelle reproductrice noyau occidental
• 1 male (Pyros) participe à la reproduction noyau central
• Dérive génétique
•
•
L’expérience de
translocation est un succès
Pour ce faire, l’action doit s’engager dès cette année : le gouvernement
a décidé de réintroduire 5 ours, plutôt des femelles, à l’automne
prochain (Trois ourses dans les Pyrénées centrales, 2 autres ourses dans le Béarn )
_
_
Réactions…
_
Associations se félicitent de cette décision…
_
Blocage de l'accès à quatre cols d'Ariège dimanche 2 octobre 2005
(source AFP)
8

Cours 8: Remédiation - Université Paris-Sud

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