rapport annuel

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rapport annuel
BOLLORÉ
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
CONSEIL D’ADMINISTRATION
AU 19 MARS 2015
VINCENT BOLLORÉ
Président-directeur général
CYRILLE BOLLORÉ
Directeur général délégué,
Vice-Président administrateur délégué
YANNICK BOLLORÉ
Vice-Président
CÉDRIC DE BAILLIENCOURT
Vice-Président
GILLES ALIX
Représentant Bolloré Participations,
Directeur général du Groupe Bolloré
MARIE BOLLORÉ
SÉBASTIEN BOLLORÉ
HUBERT FABRI
CÉLINE MERLE-BÉRAL
SÉBASTIEN PICCIOTTO
OLIVIER ROUSSEL
MICHEL ROUSSIN
MARTINE STUDER
FRANÇOIS THOMAZEAU
I N F O R M AT I O N F I N A N C I È R E
CÉDRIC DE BAILLIENCOURT
EMMANUEL FOSSORIER
Directeur financier
Relations investisseurs
Tél. : +33 (0)1 46 96 46 73
Tél. : +33 (0)1 46 96 47 85
Fax : +33 (0)1 46 96 48 76
Fax : +33 (0)1 46 96 42 38
SOMMAIRE
PROFIL DU GROUPE
2
MESSAGE DU PRÉSIDENT
4
CHIFFRES CLÉS
6
ORGANIGRAMME ÉCONOMIQUE
8
D ONNÉES BOURSIÈRES
9
LE GROUPE BOLLORÉ DANS LE MONDE
10
TRANSP ORT ET LOGISTIQUE
13
COMMUNIC ATION
21
STO CK AGE D’ÉLEC TRICITÉ ET SOLUTIONS
27
AUTRES AC TIFS
35
RESP ONSABILITÉ SO CIALE
ET ENVIRONNEMENTALE
38
RAPP ORT FINANCIER ANNUEL
45
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1
PROFIL DU GROUPE
CRÉÉ EN 1822, LE GROUPE BOLLORÉ FIGURE PARMI
LES 500 PLUS GRANDES COMPAGNIES MONDIALES.
Coté en Bourse, il est toujours contrôlé majoritairement
par la famille Bolloré. La stabilité de son actionnariat lui permet
de mener une politique d’investissement à long terme.
Grâce à sa stratégie de diversification basée
sur l’innovation et sur le développement à l’international,
il occupe aujourd’hui des positions fortes dans ses trois activités :
le transport et la logistique, les médias et la communication,
les solutions de stockage d’électricité.
PLUS DE 54 000 COLLABORATEURS DANS 155 PAYS
10,6 MILLIARDS D’EUROS DE CHIFFRE D’AFFAIRES
403 MILLIONS D’EUROS DE RÉSULTAT NET
9,8 MILLIARDS D’EUROS DE CAPITAUX PROPRES
2
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TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Bolloré fait partie des grands groupes de transport dans le monde avec une présence
importante en Europe, en Asie, en Amérique et en Afrique où il exerce ses activités
dans les ports, la commission de transport et les chemins de fer.
Il est aussi un acteur important de la logistique pétrolière en France et en Europe.
COMMUNICATION
Le pôle Communication du Groupe Bolloré est constitué d’Havas, l’un des premiers
groupes mondiaux de publicité et de conseil en communication, dont il détient
60 % du capital à fin mars 2015 (36 % à fin 2014). Il détient également le quotidien
français gratuit Direct Matin et une participation dans Gaumont.
Il est aussi présent dans les télécoms.
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS
Bolloré ayant fait du stockage de l’électricité un axe de développement majeur,
et fort de sa position de leader mondial des films pour condensateurs, le Groupe a mis
au point une technologie unique de batteries électriques Lithium Métal Polymère (LMP ®)
dont les applications sont déployées par sa filiale Blue Solutions. Il est ainsi présent
dans les applications mobiles (auto-partage et voitures électriques, bus et tramways),
dans les stationnaires de la batterie électrique, ainsi que dans les systèmes
permettant de gérer ces applications (IER, Polyconseil).
AUTRES ACTIFS
À côté de ses trois activités, le Groupe Bolloré gère un ensemble de
participations financières représentant environ 2,2 milliards d’euros à fin 2014.
Son principal investissement est Vivendi, avec une participation de 5,1 %
à fin 2014 portée à 14,5 % en avril 2015.
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3
MESSAGE DU PRÉSIDENT
VINCENT BOLLORÉ, PRÉSIDENT
Le Groupe Bolloré a réalisé en 2014 de bons résultats dans ses
différents métiers. Le chiffre d’affaires s’établit à 10,6 milliards
d’euros, en léger retrait de 2,3 %, en raison du recul de 15 % de
l’activité Logistique pétrolière imputable à la baisse des prix et des
volumes des produits pétroliers. Hors Logistique pétrolière, les
activités du Groupe progressent de 3,4 %. Le résultat opérationnel
du Groupe atteint 650 millions d’euros, en progression de 7 % par
rapport à l’année précédente, grâce notamment à la bonne marche
des activités Transport et logistique et Communication.
• Les activités traditionnelles de Transport et logistique affichent des
résultats satisfaisants, avec un résultat opérationnel qui s’élève à
593 millions d’euros.
Bolloré Logistics, qui figure parmi les principaux acteurs mondiaux de
la commission de transport avec plus de 11 000 collaborateurs dans
une centaine de pays, poursuit le développement constant de son
réseau et réalise un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards d’euros
grâce à la hausse des volumes en Europe, en Asie, ainsi que sur les flux
intra-Asie. L’exercice 2014 a été marqué par une croissance en France,
avec le rétablissement des volumes dans l’aérien et grâce à la bonne
marche de l’activité Projets industriels, qui a bénéficié de contrats
significatifs dans le domaine de l’énergie et de l’automobile. Pour la
zone Asie-Pacifique, le Groupe bénéficie du succès de la plate-forme
logistique de Singapour et du développement de projets en Chine, en
Australie et en Inde. Bolloré Logistics renforce également sa présence
au Moyen-Orient avec l’agrandissement de la plate-forme de Dubai et
l’ouverture prochaine au Qatar.
4
Bolloré Africa Logistics, le leader de la logistique et de la manutention
portuaire en Afrique, avec 24 000 personnes dans 46 pays d’Afrique,
dispose d’un réseau sans équivalent sur le continent. Il réalise en 2014
un chiffre d’affaires de plus de 2,5 milliards d’euros, en hausse de 1,2 %
à périmètre et taux de change constants. La progression des résultats
est notamment portée par le dynamisme des terminaux portuaires, en
particulier au Congo, au Nigeria et au Bénin, qui va bénéficier d’une
nouvelle extension, ainsi qu’en Côte d’Ivoire et en Guinée. Pour
répondre au développement du continent africain, le Groupe a
poursuivi ses investissements dans les infrastructures portuaires, afin
d’améliorer la productivité et la compétitivité des ports. Parallèlement, Bolloré Africa Logistics exporte son savoir-faire hors
d’Afrique, dans des pays émergents qui rencontrent des défis similaires
à relever. Il gère ainsi, avec un partenaire local, la concession du
terminal à conteneurs du port de Tuticorin, en Inde.
Opérant deux chemins de fer sous concession (Camrail et Sitarail),
vecteurs de désenclavement des régions de l’intérieur du continent
et maillons de la chaîne de transport et de la logistique, le Groupe a
décidé d’investir dans les activités ferroviaires, formidable
accélérateur de développement. Il a notamment été mandaté par les
États du Niger et du Bénin pour construire une voie de chemin de fer
entre ces deux pays, qui s’intégrera à terme à la boucle ferroviaire
ouest-africaine : Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou et Lomé,
soit plus de 2 700 km. Tout au long de cette voie ferrée, Bolloré
Africa Logistics, en synergie avec Blue Solutions, installe des
Bluezones, véritables lieux de vie et de développement équipés en
électricité propre (produite et stockée grâce au couplage de
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« LE RÉSULTAT OPÉRATIONNEL DU GROUPE ATTEINT 650 MILLIONS D’EUROS,
EN PROGRESSION DE 7 % PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE,
GRÂCE NOTAMMENT À LA BONNE MARCHE DES ACTIVITÉS TRANSPORT
ET LOGISTIQUE ET COMMUNICATION. »
panneaux photovoltaïques et de batteries LMP®), en eau potable et
en Internet haut débit, appor tant innovation et nouvelles
technologies aux populations.
Bolloré Énergie a significativement consolidé sa position de
distribution de produits pétroliers avec une part de marché national de
15 %, notamment par l’acquisition de LCN – Les Combustibles de
Normandie – dont il détient 100 % du capital depuis le début de
l’année 2014. Il est également un acteur important de la logistique
pétrolière en France et en Suisse, avec un poids renforcé par
l’acquisition de PMF, fin 2013. Son chiffre d’affaires 2014 atteint
environ 2,8 milliards d’euros, en retrait de 15 % par rapport à 2013 en
raison d’un contexte de baisse du marché national de 18 %, due à des
températures clémentes et à la baisse des prix des produits pétroliers.
• Les résultats des activités de communication sont portés
principalement par la bonne marche d’Havas. À périmètre et taux de
change constants, le chiffre d’affaires, qui atteint 1,9 milliard d’euros,
progresse de 5 %. Au 31 décembre 2014, le Groupe détenait 36,06 % du
capital d’Havas. Depuis, grâce à l’offre publique d’échange lancée en
octobre 2014, qui a été suivie d’un placement de titres, le Groupe
Bolloré est devenu majoritaire dans Havas, avec 60 % du capital, tout
en maintenant un flottant significatif pour assurer la liquidité du titre.
Au sein des activités de communication, Direct Matin s’affirme comme
le numéro 2 de la presse quotidienne française avec plus de
2,5 millions de lecteurs chaque jour. Quant aux activités télécoms,
Bolloré Telecom poursuit le déploiement du réseau de stations 3.5.
Près de 1 100 points seront installés d’ici à l’été 2015. Wifirst, qui
commercialise un service Internet haut débit sans fil dans les
résidences pour étudiants ou les hôtels, compte aujourd’hui un parc de
plus de 300 000 chambres équipées.
• Ces bons résultats dans nos principaux métiers nous ont permis de
poursuivre les développements entrepris dans le stockage
d’électricité, où se concentre une part très significative de nos
investissements. Le chiffre d’affaires des activités du secteur Stockage
d’électricité est en progression de 4 %, à 237 millions d’euros. L’année
2014 a été marquée par plusieurs événements importants :
– la progression des résultats de Blue Solutions, qui a doublé son chiffre
d’affaires, à 95 millions d’euros, et présente désormais un EBITDA
positif. La capitalisation boursière de la société Blue Solutions, introduite
en Bourse le 30 octobre 2013, est d’environ 800 millions d’euros ;
– la construction d’une nouvelle usine en Bretagne, où nous
produisons désormais le Bluetram, un tramway inédit équipé de
supercapacités et fonctionnant sans rail ni caténaire. Cette ligne de
production représente un investissement de 10 millions d’euros pour
une capacité de production de 100 Bluetram par an. Elle a permis
le recrutement de 50 personnes et la création de 50 emplois
supplémentaires au sein de Blue Solutions ;
– le succès d’Autolib’ en région parisienne, mais aussi à Lyon et à
Bordeaux, qui ont adopté le système d’auto-partage de véhicules
électriques du Groupe Bolloré, et qui sera prochainement déployé à
Indianapolis et à Londres ;
– l’appel d’offres de la RATP remporté par Bluebus. Les bus électriques
du Groupe, en version 6 mètres, mais également en version 12 mètres,
feront leur apparition courant 2015-2016 sur les lignes exploitées par
la RATP ;
– l’agrément ministériel reçu début 2015 pour le déploiement de
16 000 points de charge pour véhicules électriques sur l’ensemble
du territoire français. Ce projet représente un investissement de
150 millions d’euros entre 2015 et 2018 ;
– outre la mobilité, le Groupe développe aussi des applications
stationnaires dédiées aux énergies renouvelables, dont les Bluezones,
nouvelle solution destinée aux pays émergents. Dans quatre pays
d’Afrique – le Bénin, le Niger, la Guinée et le Togo – ont été déployées
en 2014 les premières Bluezones, qui fournissent de l’électricité
propre, gratuite et inépuisable, de l’eau potable et de nombreux
services économiques, sociaux et culturels aux populations locales.
Enfin, à côté de ses activités industrielles, le Groupe poursuit la
gestion de son portefeuille de participations, qui représentait plus de
2 milliards d’euros à fin 2014. À la suite de la montée à 14,5 % dans
Vivendi, la valeur boursière du portefeuille atteint 5,6 milliards d’euros
en avril 2015.
Au global, le résultat net consolidé de Bolloré pour 2014 s’établit à
403 millions d’euros, en légère diminution par rapport à 2013 qui
comprenait une plus-value sur la cession du solde de la participation
dans Aegis. Au 31 décembre 2014, les fonds propres atteignaient
9,8 milliards d’euros et le ratio d’endettement sur fonds propres était
de 18 %.
Durant ses deux siècles d’existence, le Groupe a su évoluer et
poursuivre ses investissements, tout en maintenant une structure
financière prudente. —
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5
CHIFFRES CLÉS
COMPTE DE RÉSULTAT
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
2014
2013
2012
retraité (1)
10 604
10 848
10 109
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
19
19
73
Résultat opérationnel
650
606
465
Résultat financier
(85)
30
525
71
21
(10)
(236)
(211)
(176)
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence
non opérationnelles
Impôts
Résultat net des activités abandonnées
3
5
8
RÉSULTAT NET
403
450
813
Dont part du Groupe
219
270
669
(1) La présentation des états financiers tient compte des effets de l’adoption en 2013 des normes IFRS 10 (États financiers consolidés) et IFRS 11 (Partenariats), ainsi que de l’application de
la norme IFRS 5 (Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées) en raison d’un projet de cession de SAFACAM au groupe Socfin, et du reclassement des résultats
des mises en équivalence opérationnelles dans le résultat opérationnel. Les résultats retraités intègrent également les changements de méthode de comptabilisation des engagements
envers le personnel.
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL SECTORIEL
(par activité, en millions d’euros)
2014
2013
2012
retraité (1)
Transport et logistique (2)
567
541
496
Logistique pétrolière
26
39
39
210
188
113
Stockage d’électricité et solutions
(120)
(119)
(163)
Autres (actifs agricoles, holdings)
(33)
(43)
(21)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
650
606
465
Communication (Havas, médias, télécoms)
(1) La présentation des états financiers tient compte des effets de l’adoption en 2013 des normes IFRS 10 (États financiers consolidés) et IFRS 11 (Partenariats), ainsi que de l’application de
la norme IFRS 5 (Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées) en raison d’un projet de cession de SAFACAM au groupe Socfin, et du reclassement des résultats
des mises en équivalence opérationnelles dans le résultat opérationnel. Les résultats retraités intègrent également les changements de méthode de comptabilisation des engagements
envers le personnel.
(2) Avant redevances de marques.
BILAN
31/12/2014
31/12/2013
31/12/2012
Capitaux propres
9 806
9 316
7 265
Capitaux propres, part du Groupe
8 149
7 749
5 868
(en millions d’euros)
Endettement net
Valeur boursière de portefeuille de titres cotés (2)
1 771
1 795
1 900
2 177 (1)
2 035 (1)
2 061
(1) Prenant en compte l’impact du financement sur titres Vivendi.
(2) Hors titre du Groupe (voir page 64).
6
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RÉPARTITION DU CHIFFRE
D’AFFAIRES 2014
RÉPARTITION DU CHIFFRE
D’AFFAIRES 2014
RÉPARTITION DES EFFECTIFS
AU 31 DÉCEMBRE 2014
PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
CONTRIBUTIF PAR ACTIVITÉ
PAR ACTIVITÉ
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
TOTAL : 10 604
TOTAL : 10 604
TOTAL : 54 312
42 % FRANCE ET DOM-TOM 4 470
53 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE 5 630
64 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE 34 662
22 % AFRIQUE 2 339
26 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE 2 781
2 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE 1 200
17 % EUROPE HORS FRANCE 1 822
18 % COMMUNICATION
(HAVAS, MÉDIAS, TÉLÉCOMS) 1 931
29 % COMMUNICATION 15 993
10 % AMÉRIQUE 1 098
4 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS 2 157
3 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS 237
9 % ASIE-PACIFIQUE 875
1 % AUTRES 300
0 % AUTRES
(ACTIFS AGRICOLES, HOLDING) 25
ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES
(en millions d’euros)
ÉVOLUTION DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
(en millions d’euros)
8491
10109
10848
10604
292
465
606
650
2011
2012
2013
2014
2011
2012
2013
2014
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7
ORGANIGRAMME ÉCONOMIQUE
AU 6 MARS 2015 (EN POURCENTAGE DU CAPITAL)
55,3 % Sofibol (1)
Financière de l’Odet
(2)
90,8 % 19,1 % Compagnie du Cambodge
5,6 % Société Industrielle et Financière de l’Artois (2)
4,9 % Financière Moncey (2)
3,6 % Imperial Mediterranean (2)
2,3 % Nord-Sumatra Investissements (2)
64,0 %
Bolloré
0,5 % Imperial Mediterranean (2)
0,1 % Société Bordelaise Africaine (2)
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
COMMUNICATION
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS
Bolloré Logistics
Havas
Blue Solutions
Bolloré Ports
Médias, Télécoms
Blue Applications
Terminaux et
systèmes spécialisés
Bolloré Railways
Films plastiques
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
Bolloré Énergie
AUTRES ACTIFS
Portefeuille de participations
(1) Directement par Sofibol et sa filiale à 99,5 % Compagnie de Guénolé. Sofibol est contrôlée par Vincent Bolloré.
(2) Sociétés du groupe Rivaud, contrôlées par Bolloré.
8
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DONNÉES BOURSIÈRES
BOLLORÉ
2014
2013
2012
3,77
426,65
257,60
2 748 147 300
27 341 966
26 870 406
10 361
11 665
6 922
2 524 414 800
24 698 421
24 271 855
0,09
11,0
28,6
0,06
3,10
3,10
Après division par 100
du nominal en décembre 2014
Cours au 31 décembre (en euros)
Nombre d’actions au 31 décembre
Capitalisation boursière au 31 décembre (en millions d’euros)
Nombre de titres émis et
potentiels (1)
Résultat net part du Groupe dilué par action (en euros)
Dividende net par action (en
euros) (2)
(1) Hors autocontrôle.
(2) Dont 2 euros d’acompte versé en 2012 , en 2011 et en 2010.
ÉVOLUTION DU COURS DE L’ACTION BOLLORÉ
Bolloré
(en euros, moyennes mensuelles)
6
SBF 120 indexé
Performance Performance
sur 10 ans
sur 1 an
x8
+ 14 %
+ 43 %
+ 16 %
5
4
3
2
1
0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
ACTIONNARIAT DE BOLLORÉ
Nombre d’actions
% du capital
1 848 055 800
64,01
17 351 200
0,60
TOTAL GROUPE
1 865 407 000
64,61
Public
1 021 820 071
35,39
Total
2 887 227 071
100,00
au 6 mars 2015
Financière de l’Odet
Autres sociétés du Groupe
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9
LE GROUPE BOLLORÉ DANS LE MONDE
PLUS DE 54 000 COLLABORATEURS
DANS 155 PAYS
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
BOLLORÉ LOGISTICS
612 agences dans 102 pays.
BOLLORÉ AFRICA LOGISTICS
250 filiales dans 46 pays.
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
BOLLORÉ ÉNERGIE
107 agences dans 3 pays d’Europe.
COMMUNICATION
Publicité (Havas), Presse (Direct Matin),
études (CSA), Télécoms…
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS
BATTERIES ET SUPERCAPACITÉS,
VÉHICULES ÉLECTRIQUES
3 usines en France et au Canada.
FILMS PLASTIQUES
3 usines en Europe et aux États-Unis.
IER – TERMINAUX ET SYSTÈMES SPÉCIALISÉS
19 implantations dans le monde.
ACTIFS AGRICOLES
3 fermes aux États-Unis
et 3 domaines viticoles en France.
10
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Transport et logistique
Logistique pétrolière
Communication
Stockage d’électricité et solutions
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Actifs agricoles
11
12
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
TRANSPORT
ET LOGISTIQUE
BOLLORÉ LOGISTICS
L’un des premiers groupes mondiaux de l’organisation du transport,
particulièrement présent en Europe et en Asie.
BOLLORÉ AFRICA LOGISTICS
Premier acteur mondial du transport et de la logistique en Afrique.
BOLLORÉ ÉNERGIE
Premier distributeur indépendant français de fioul domestique
avec une importante présence en Europe.
(Sources internes.)
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13
BOLLORÉ LOGISTICS
Fort d’un réseau de 600 agences dans 102 pays avec plus de 11 000 collaborateurs, Bolloré Logistics est leader
en France et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux dans l’organisation du transport.
Accompagnant l’évolution des besoins de ses clients, Bolloré Logistics a amorcé en 2014 la mise en place
d’une nouvelle organisation dont l’objectif est d’enrichir ses savoir-faire et d’être désormais reconnu
comme un acteur global de la supply chain, se classant parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport
et de logistique, et incluant le premier réseau de logistique intégrée en Afrique.
CHIFFRE D’AFFAIRES : 3 073 millions d’euros
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS 34 millions d’euros
VOLUMES TRAITÉS
Aérien : 550 milliers de tonnes. Maritime : 835 milliers de conteneurs
ENTREPÔTS 742 milliers de m2
IMPLANTATIONS 102 pays / 612 agences
EFFECTIFS AU 31/12/2014 11 131 collaborateurs
Bolloré Logistics répond à la demande des importateurs et exportateurs, qu’il s’agisse de grands groupes pour lesquels il opère des solutions complexes de pilotage de supply chain, ou de PME qui lui
confient leurs expéditions internationales. L’offre globale de Bolloré
Logistics est construite autour d’un savoir-faire complet et intégré
regroupant cinq domaines de services :
• Transport multimodal : conception et coordination de plans de
transports maritimes, terrestres ou aériens grâce au réseau international Bolloré Logistics et au panel de fournisseurs référencés.
• Douane et conformité réglementaire : prise en charge des opérations douanières (réglementation, procédures, régimes douaniers)
incluant la sécurité et la sûreté des marchandises.
• Logistique : gestion des stocks et services à valeur ajoutée logistique (étiquetage, kitting, contrôle qualité…).
• Global supply chain : planification et pilotage des flux en temps réel
de la supply chain.
• Projets industriels : conception de solutions adaptées au caractère
unique de chaque projet des grands acteurs du marché international
de l’énergie, de l’industrie minière, du BTP et d’autres industries
(dessalement d’eau de mer, ferroviaire, sidérurgie, cimenterie).
UN RÉSEAU MONDIAL
Bolloré Logistics, à travers ses filiales (SDV Logistique Internationale,
Saga France, Nord Sud), a construit progressivement un réseau
mondial qui s’étend sur les cinq continents.
En Europe, Bolloré Logistics compte aujourd’hui 300 établissements
dans les principaux pays européens. Depuis plusieurs années, il
réalise des acquisitions ciblées lui permettant de renforcer son réseau
14
international. L’année 2014 a été marquée par une croissance des
résultats en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, notamment
grâce au rétablissement des volumes dans l’aérien et à une activité
Projets industriels soutenue.
En Asie, Bolloré Logistics emploie environ 4 000 personnes notamment en Chine et à Singapour, dont la plate-forme logistique connaît
une forte croissance et nécessite une augmentation de ses capacités.
L’acquisition du troisième opérateur indien, Air Link, permet de
s’appuyer sur un important réseau en Inde et dans plusieurs pays du
sous-continent indien. L’achat de la société australienne d’organisation de transport Europacific Forwarding, basée à Brisbane, a offert
de nouveaux flux vers la zone Asie-Pacifique.
Le Groupe est également implanté sur le continent américain, avec
une trentaine de bureaux répartis entre le Canada, les États-Unis et
l’Amérique du Sud. Le Canada enregistre notamment de bonnes
performances liées à des projets éoliens et à l’export de semences.
Aux États-Unis, l’activité bénéficie de projets pétroliers tandis qu’en
Amérique du sud, des projets miniers au Chili et en Argentine contribuent positivement aux résultats.
Enfin, en Afrique, Bolloré Logistics bénéficie du réseau sans équivalent de Bolloré Africa Logistics.
Par ailleurs, Bolloré Logistics, qui avait obtenu en 2010, dans le cadre
de la réforme portuaire française, les concessions des terminaux de
Dunkerque, de Rouen, de La Rochelle, de Montoir, est désormais
présent au total dans 15 des principaux ports secondaires français.
Plus récemment, Bolloré Logistics a pris une participation dans le
groupe FAST Overseas, présent au Moyen-Orient, et a acquis les
entités du réseau FAST en France et en Italie, confirmant ainsi sa
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Green Hub
Bolloré Logistics – Singapour
volonté d’investir sur la rive sud de la Méditerranée. En 2014, Bolloré
Logistics a poursuivi le développement de son réseau avec l’ouverture de nouvelles agences en Hongrie, en République tchèque, en
Norvège, au Myanmar, au Brésil et prochainement au Qatar.
En tant que commissionnaire en douane agréé, le Groupe offre également à ses clients des prestations de conseil et d’assistance pour
l’application des procédures douanières.
SERVICES ADAPTÉS AUX NOUVELLES NORMES
DE SÉCURITÉ
LA CHAÎNE COMPLÈTE DU TRANSPORT
Bolloré Logistics répond à la demande de ses clients tout au long de la
chaîne logistique. En partenariat avec les principales compagnies
aériennes, les sociétés du Groupe assurent une présence directe dans les
principaux aéroports et des prestations de « general cargo » ou d’affrètement d’avions. Présentes également dans tous les grands ports du
monde, ces sociétés offrent une prestation maritime complète, du
conventionnel au conteneur, du conteneur complet au groupage, du
« general cargo » au transport spécialisé, du petit colis au hors gabarit.
Par ailleurs, les centres opérationnels aériens et maritimes du Groupe
sont équipés spécifiquement pour répondre à tous les besoins en
transport terrestre des clients.
DÉVELOPPEMENT DANS LA LOGISTIQUE
Bolloré Logistics réalise d’importants développements dans ses activités de logistique et opère des plates-formes logistiques dotées
d’équipements techniques de pointe qui offrent un large éventail de
prestations : identification, étiquetage, conditionnement, préparation des commandes et redistribution. Des logiciels permettent de
fournir en temps réel toutes les informations requises par les clients.
Spécialisée dans les produits cosmétiques et pharmaceutiques, la
plate-forme de Singapour, par exemple, permet de centraliser les flux
avant leur reconditionnement et leur redistribution dans toute l’Asie.
Répondant aux besoins croissants en sécurité du fret aérien et maritime, Bolloré Logistics mène des actions importantes pour l’application
des nouvelles réglementations concernant à la fois les marchandises,
les installations et la formation du personnel. L’ensemble des entrepôts
et des magasins respecte les nouvelles normes de sécurité.
Les entrepôts à température régulée pour les produits périssables,
par exemple, sur les plates-formes aériennes, bénéficient de règles
de sécurité des plus rigoureuses. Enfin, Bolloré Logistics a accéléré sa
politique de développement durable avec la mise en place d’équipes
dédiées, chargées de sélectionner des fournisseurs « propres », des
entrepôts chauffés et conditionnés au gaz sans rejets de CO2, certifiant le respect des conditions de travail dans les différents pays.
Ainsi, le Groupe s’est équipé d’un important site logistique de
42 000 m2 à Singapour, SDV Green Hub, garantissant une performance environnementale optimale et certifié par les plus hautes
normes (Green Mark Platinum et Leed Gold).
La division a également déployé des bilans carbone à l’international,
pour accentuer ses efforts en matière de réduction d’émission de gaz
à effet de serre et de consommation énergétique. —
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15
BOLLORÉ AFRICA LOGISTICS
Avec 250 filiales, 24 000 collaborateurs dans 46 pays, sous la marque Bolloré Africa Logistics,
le Groupe, présent depuis plus de cinquante ans en Afrique, y dispose du premier réseau de logistique intégrée ;
il y est le leader des partenariats public-privé portuaires. Il poursuit son développement avec des travaux
d’infrastructure sur ses terminaux à conteneurs et investit dans des équipements. Depuis 2003, Bolloré Africa Logistics
est présent dans les concessions portuaires. Il en gère aujourd’hui 14 en Afrique et une en Inde, à Tuticorin.
CHIFFRE D’AFFAIRES : 2 556 millions d’euros
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS 317 millions d’euros
VOLUMES MANUTENTIONNÉS
4,35 millions de teus. Bois en grumes et débité : 2 millions de m3
Autres marchandises : 5 614 000 tonnes
MOYENS TECHNIQUES (manutention et transit) Véhicules : 6 000. Bureaux/Entrepôts/Terre-pleins : 10 millions de m2
IMPLANTATIONS 46 pays/250 filiales
EFFECTIFS AU 31/12/2014 23 531 collaborateurs
TERMINAUX À CONTENEURS ET MANUTENTION PORTUAIRE
Bolloré Africa Logistics, leader des partenariats public-privé portuaires
avec 14 terminaux à conteneurs à travers tout le continent, gère également une vingtaine de ports secs sous douane situés, soit à quelques
kilomètres du port pour accélérer l’entrée et la sortie des marchandises, soit dans les pays de l’hinterland pour fluidifier le trafic sur les
corridors.
Pour répondre au développement du continent africain, le Groupe a
poursuivi ses investissements dans les infrastructures portuaires et
l’achat de portiques et de grues afin d’améliorer la productivité et la
compétitivité des ports, et d’offrir à ses clients armateurs et transitaires
une qualité de service toujours accrue.
En 2014, il a notamment livré quatre portiques de quai sur Bénin
Terminal avec un terminal à conteneurs à 13,5 mètres de profondeur,
permettant d’accueillir des porte-conteneurs de plus de 250 mètres. Le
Groupe Bolloré a récemment obtenu une surface additionnelle de
20 hectares sur Bénin Terminal. Il poursuit ses investissements pour
accompagner le développement du Bénin et des pays de la région, qui
seront notamment reliés par le train dans les mois à venir.
Sur Conakry Terminal, il a inauguré un nouveau quai de 340 m de long,
d’une profondeur de 13 mètres, ce qui lui permet de disposer au total
de 600 mètres de quai pour accueillir des porte-conteneurs de grande
capacité. De plus, il a mis en œuvre, conformément à sa convention de
concession, le chargement et déchargement des navires rouliers sur
Conakry Terminal. Après quatre mois d’activité, près de 12 000 véhicules
ont pu être déchargés.
Sur Congo Terminal, d’importants travaux sur les quais ont été réalisés.
Congo Terminal dispose de 800 m de quai à 15 mètres de profondeur
16
et d’un yard de 30 hectares, faisant du port de Pointe-Noire l’un des
premiers ports de transbordement de la région.
Sur MPS, au Ghana, géré en partenariat avec APMT, la productivité
atteint des records (80 mouvements par heure). Ces performances
exceptionnelles sont liées aux investissements réalisés et à l’apport de
nouveaux portiques de quai.
Sur Togo Terminal, le Groupe a inauguré son troisième quai de 450 mètres
à une profondeur de 15 mètres. Le port de Lomé dispose ainsi de
920 mètres de quai à une profondeur de 15 mètres, de deux portiques de
quai – trois sont attendus – qui viendront s’ajouter aux six grues mobiles.
Parallèlement, Bolloré Africa Logistics exporte son savoir-faire hors
d’Afrique, dans des pays émergents qui rencontrent des défis similaires à
relever ; il gère ainsi, avec un partenaire local, la concession du terminal
à conteneurs du port de Tuticorin, en Inde.
Dans les métiers de la manutention portuaire, il dispose, avec sa marque
Afritramp, de 70 agences maritimes en Afrique et six hubs commerciaux
à Pékin, Dubai, Madrid, Athènes, New Delhi et Washington, destinés à
répondre à la demande mondiale de ses clients armateurs. Bolloré Africa
Logistics réalise ainsi 7 500 escales par an pour le compte des plus
grandes lignes maritimes européennes ou asiatiques.
TRANSIT ET LOGISTIQUE
Grâce à un savoir-faire dans la gestion des corridors du continent vers l’hinterland, dont il est le premier opérateur en Afrique, il effectue des livraisons locales et des transports transfrontaliers, de Conakry à Mombasa et
de Port-Soudan au Cap. Bolloré Africa Logistics prend en charge pour ses
clients toutes les démarches administratives et douanières en amont et en
aval du transport (maritime comme aérien), à l’import comme à l’export,
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puis assure par route ou par rail l’acheminement des marchandises jusqu’à
leur destination finale. Il dispose de nombreux entrepôts pour le stockage
des produits importés et des matières premières exportées (café, cacao,
coton, cajou, mangue…) et peut s’appuyer sur un tissu d’agences solidement ancrées dans les pays sans façade maritime. En 2014, il a développé
un service aérien express pour ses clients internationaux à destination de
l’Afrique, en synergie avec SDV qui fait partie du Groupe.
Bolloré Africa Logistics poursuit sa stratégie de logisticien pour des
secteurs clés comme les mines, les projets pétroliers et gaziers, l’agroindustrie, l’industrie pharmaceutique… Il a notamment développé une
offre dans l’e-commerce grâce à un partenariat avec C-Discount (groupe
Casino) dans le cadre duquel trois sociétés ont été créées en 2014 en
Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Cameroun.
DÉVELOPPEMENT DE SES ACTIVITÉS FERROVIAIRES
Bolloré Africa Logistics opère deux chemins de fer en Afrique sous concession qui sont un vecteur de désenclavement des régions de l’intérieur du
continent, un maillon de la chaîne de transport et de la logistique, et un
formidable accélérateur de développement. Il opère le réseau camerounais
Camrail et le chemin de fer Sitarail, qui relie la Côte d’Ivoire au Burkina
Faso. Il entreprendra au cours de l’année 2015 une réhabilitation de la ligne
Sitarail pour permettre une meilleure optimisation du chemin de fer.
Afin d’accélérer le développement du continent africain, le Bénin et
le Niger ont mandaté le Groupe Bolloré pour construire une ligne
ferroviaire entre ces deux pays, afin de créer la boucle ferroviaire ouestafricaine entre Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou et Lomé, soit
plus de 2 700 kilomètres. Désigné partenaire stratégique du projet en
Afrique de l’Ouest, le Groupe Bolloré :
– réhabilite Sitarail entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ;
– construit une ligne ferroviaire entre Niamey, au Niger, et Parakou,
au Bénin ;
– réhabilite la ligne existante entre Parakou et Cotonou ;
– connectera par le rail Cotonou à Lomé.
Ce projet majeur pour le désenclavement des pays de l’intérieur va faciliter le développement de toute une région qui rassemble un bassin de
population de quelque 300 millions de personnes. Il permettra également de faciliter les exportations des matières premières agricoles ou
encore minières tout en permettant la création de projets industriels sur
le continent africain.
Tout au long de cette voie ferrée, le Groupe Bolloré installe des Bluezones, véritables lieux de vie et de développement avec électricité
propre, eau potable et Internet haut débit, apportant innovation et
nouvelles technologies aux populations, en synergie avec la division de
stockage d’électricité Blue Solutions qui déploie la batterie électrique
LMP et ses applications stationnaires, ainsi qu’un réseau de fibre optique
(Internet, voix/données). À ce jour, quatre pays disposent de Bluezones :
le Bénin, le Niger, le Togo et la Guinée.
Ces projets représentent, au total, des investissements pouvant
atteindre jusqu’à 2 milliards d’euros sur les huit années à venir.
En Afrique centrale, le Groupe Bolloré a été désigné par les États du
Cameroun et du Tchad comme partenaire technique pour étendre
Camrail jusqu’au Tchad. Camrail a également mis en service un train
express, l’InterCity, entre la capitale Yaoundé et la capitale économique
Douala.
Enfin, la division participe à l’intégration de nouveaux métiers avec l’ouverture d’agences Havas. —
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BOLLORÉ ÉNERGIE
Bolloré Énergie a significativement renforcé sa position dans la distribution
de produits pétroliers, notamment par l’acquisition de LCN – Les Combustibles de Normandie –
dont il détient désormais 100 % depuis le début de l’année 2014. Il est également
un acteur important de la logistique pétrolière en France et en Suisse, notamment
depuis l’acquisition de PMF, fin 2013. Le chiffre d’affaires réalisé en 2014 par Bolloré Énergie
atteint environ 2,8 milliards d’euros.
CHIFFRE D’AFFAIRES : 2 781 millions d’euros
INVESTISSEMENTS 10 millions d’euros
VOLUMES VENDUS
3,5 millions de m 3
CAPACITÉ DE STOCKAGE EN PROPRIÉTÉ
1,6 million de m3
MOYENS DE DISTRIBUTION
107 agences et dépôts secondaires
413 camions
57 stations-service
EFFECTIFS AU 31/12/2014 1 200 collaborateurs
DISTRIBUTION DE PRODUITS PÉTROLIERS
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
Bolloré Énergie est le premier distributeur indépendant français de
fioul domestique, avec une part de marché de 15 %, et 400 000 clients.
Avec plus de 10 0 points de distribution, agences et dépôts
secondaires, la distribution de détail de Bolloré Énergie représente
environ 1,3 million de m3 et concerne une clientèle de particuliers,
d’agriculteurs, de professionnels et d’administrations, en France et en
Allemagne. Bolloré Énergie développe en parallèle une offre de
services techniques à destination de ses clients : vente et entretien de
chaudières, abonnement chauffage, pompes à chaleur.
En Allemagne, Bolloré Énergie gère également un réseau de
57 stations-service sous la marque Calpam. Par ailleurs, depuis
Hambourg, Calpam déploie aussi une activité de soutage dans le
monde entier pour ses clients armateurs.
L’activité Négoce de Bolloré Énergie représente quant à elle, en
France, en Allemagne et en Suisse, 2,2 millions de m3 et fournit des
transporteurs et des revendeurs.
En France, Bolloré Énergie détient à 95 % SFDM, la société qui opère
la concession de l’oléoduc DMM Donges-Melun-Metz sur une
distance de 627 km et les dépôts de Donges, de La Ferté-Alais, de
Vatry et de Saint-Baussant, d’une capacité globale de stockage de
plus de 900 000 m3.
SFDM achemine par oléoduc et par camions 7,2 millions de m3 par an.
Bolloré Énergie détient en pleine propriété des dépôts à Caen,
Belfort, Clermont-Ferrand, Mulhouse et Strasbourg ainsi que des
participations dans DPL-Lorient (20 %), et SDLP-La Rochelle (18 %).
Bolloré Énergie a également renforcé ses positions logistiques par
l’acquisition, en novembre 2013, de PMF – Petroplus Marketing
France – qui détient 5,5 % de Trapil, la Société des Transports
Pétroliers par Pipeline. Cette dernière opère, en France, trois réseaux
de pipe-lines multiproduits.
PMF détient également 33,33 % de la société de stockage Raffinerie
du Midi qui opère 12 dépôts. Enfin, PMF détient des participations
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dans les dépôts GPSPC-Tours (20 %), EPV-Valenciennes (16 %) et
EPM-Mulhouse (14 %).
Au total, la capacité de stockage en propriété en France s’élève à
environ 1 200 000 m3.
En partenariat avec la société Valgo, spécialiste de la dépollution,
Bolloré Énergie s’est porté candidat à la reprise du parc de stockage
de l’ex-raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, pour
consolider sa propre distribution sur la zone et entreposer des stocks
stratégiques.
En Allemagne, la société Calpam est propriétaire du dépôt de
Kleinostheim et en Suisse, les filiales de Bolloré Énergie détiennent
des participations dans les dépôts Satram-Bâle (100 %), TAR-Zurich
(38 %), Sasma-Genève (50 %), S+M Tank-Oberpipp (100 %), soit une
capacité de stockage en propriété d’environ 400 000 m3.
Ainsi en France, en Allemagne et en Suisse, Bolloré Énergie détient
1 600 000 m3 de capacité de stockage de produits pétroliers. —
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COMMUNICATION
HAVAS
L’un des plus grands groupes mondiaux de publicité,
digital et conseil en communication.
MÉDIAS, COMMUNICATION
ET TÉLÉCOMS
Présent dans les médias, les télécoms,
le digital, la communication événementielle, les études,
la logistique audiovisuelle et le cinéma.
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HAVAS
Le Groupe Bolloré qui détenait 36,06 % du capital d’Havas fin 2014 en est devenu l’actionnaire majoritaire
début 2015 avec 60 % du capital. Havas est l’un des plus grands groupes mondiaux de conseil
en communication, réalisant un revenu annuel de près de 1,9 milliard d’euros. Créé à Paris en 1835,
Havas emploie aujourd’hui près de 16 000 personnes dans plus de 100 pays.
REVENU : 1 865 millions d’euros
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS 51 millions d’euros
IMPLANTATIONS 100 pays / 440 filiales
EFFECTIFS AU 31/12/2014 15 621 collaborateurs
Havas s’est donné pour mission d’être le groupe de communication le
plus avancé dans la mise en relation des marques et des consommateurs via la créativité, l’expertise médias et l’innovation. Havas est
également le groupe le plus intégré du secteur et regroupe la plupart
de ses équipes créatives et médias dans les mêmes locaux : les Havas
Villages, afin de favoriser les synergies et la création pour les clients
de ses entités. Havas est organisé en deux divisions : Havas Creative
Group et Havas Media Group.
• Hava s Creative Group intègre le réseau Hava s Worldwide
(316 bureaux dans 75 pays), le réseau spécialisé en santé Havas Health
(60 bureaux dans 50 pays), le microréseau Arnold (15 agences dans
12 pays), ainsi que plusieurs entités de premier plan, y compris BETC.
• Havas Media Group opérant dans plus de 100 pays, et intégrant
quatre grandes marques : Havas Media, Arena Media, Forward Media
et Havas Sports & Entertainment.
HAVAS CREATIVE GROUP
Havas Worldwide est un réseau global de communication marketing
intégré. Il offre à des clients tels que Air France, Citigroup, Danone, EDF,
IBM, Lacoste, LVMH, Merck, Mondelez, Pernod Ricard, PSA Peugeot
Citroën, Reckitt Benckiser, Sanofi, Total ou Unilever des services qui
couvrent l’ensemble des disciplines de communication et marketing.
Havas Worldwide, dont le siège social est à New York, a pour mot
d’ordre : « Getting to the future first! ». À ce titre, le réseau s’attache
chaque jour à être plus agile, plus collaboratif et plus innovant, notamment sur le plan digital. Havas Worldwide définit pour ses clients des
stratégies globales intégrant une communauté de talents et d’expertises autour de trois piliers : le conseil, la création et les contenus. De la
publicité au marketing, du design à la communication d’influence, son
22
champ d’action s’applique à des institutions ou des entreprises quel
que soit le secteur d’activité. Dans tous les cas, il fonde ses recommandations sur des concepts et méthodes innovants, associés aux Creative
Business Ideas® et aux Social Business Ideas®. En 2014, Havas Worldwide a continué d’élargir son offre avec des acquisitions (comprenant
Formula PR, Work Club, Revenue Frontier et Ministère), mais également en lançant des agences start-up et en déployant des entités
opérationnelles (BETC à São Paulo par exemple).
Havas Worldwide a également intensifié ses efforts en matière de
créativité en 2014. Le Global Creative Council, mis en place au début
de l’année, intègre 10 leaders créatifs issus du réseau, dont les
missions principales sont l’accroissement de la productivité créative,
le développement des nouveaux talents et l’allocation des meilleures
ressources du réseau aux marques clientes. Les résultats démontrent
une amélioration spectaculaire de la performance créative : une
augmentation de 35 % des prix gagnés par le réseau lors de festivals
par rapport à l’année précédente.
Havas Health est constitué de trois réseaux que sont Havas Life
(anciennement Euro RSCG Life), Health4Brands (H4B) et Havas Lynx,
tous trois spécialisés dans la communication santé et bien-être.
L’expertise proposée par Havas Health englobe les relations
publiques, l’événementiel, la formation médicale, le marketing numérique, des activités de conseil, la communication directe aux patients.
Avec une activité digitale au cœur des agences, Havas Health
propose des solutions qui vont bien au-delà des canaux traditionnels
pour atteindre les patients, les soignants et les professionnels de la
santé. Parmi ses principaux clients : Biogen Idec, Novartis, Pfizer,
Sanofi, Shire, Genzyme, Bristol-Myers Squibb, Roche, Bayer, Gilead,
Expanscience, Reckitt Benckiser, Celgene, Merial, Lloyds Pharma.
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Campagne Evian
The Amazing baby & Me / BETC
Troisième sous-réseau de cette division, Arnold Worldwide est un
microréseau international, dont le siège est basé à Boston. Ses
agences installées sur les marchés clés dans le monde proposent des
stratégies marketing qui couvrent tous les canaux de communication :
publicité, digital, médias sociaux, conception d’applications, promotion, événementiel, contenu de marque, gestion de relation client…
Enfin, des agences de premier plan constituent Havas Creative
Group comme l’agence BETC. Cette agence globale gère plus de
70 clients dans le monde, avec une vision unique du business qui va
au-delà de la publicité traditionnelle et qui comprend la conception,
l’architecture, l’art, la musique, la mode. Les lancements de BETC
Londres en juin 2011 et de BETC São Paulo en février 2014 ont
également amorcé le développement à l’international de son
propre microréseau. Au fil des ans, l’agence a mis en place des
entités d’experts dans différents domaines, telles que BETC Digital,
BETC Pop, BETC Luxe, BETC Design, BETC Start-up Lab et BETC
Content. Reconnue comme une agence leader en termes de créativité, d’innovation et d’efficacité, BETC occupe une place unique
dans l’industrie.
HAVAS MEDIA GROUP
Havas Media Group opère dans plus de 100 pays, et intègre quatre
grandes marques : Havas Media, Arena Media, Forward Media et
Havas Sports & Entertainment.
Ces marques principales sont en mesure de bénéficier de l’expertise
des autres outils et marques d’Havas Media Group : Artemis (système
d’agrégation et de gestion de données développé par le Groupe),
Mobext (expertise mobile), Socialyse (réseaux sociaux), AdCity
(géomarketing) et Affiperf (la plate-forme de trading d’Havas).
Havas Media place l’expertise digitale au cœur même de l’organisation et répond ainsi aux attentes de changement et d’innovation des
clients. Couvrant les canaux traditionnels et émergents, Havas Media
développe l’ensemble des compétences nécessaires à l’optimisation
de l’image et de l’activité d’un annonceur.
Avec une organisation souple et transverse, Havas Media et ses
experts apportent désormais une réponse globale. Elle met l’ensemble des médias en cohérence pour nouer et renforcer la relation
d e l’a n n o n ce ur ave c s e s co ns o m m ate ur s : le s m e a n in gf ul
connections.
L’offre « contenu et expérience de marque » est quant à elle assurée
par les 36 bureaux internationaux d’Havas Sports & Entertainment
ainsi que par plusieurs entités spécialisées telles que Cake (Paris, New
York, Londres), Havas Event et Havas Productions.
Cette structure offre aux clients un service unique, rapide et souple,
exécuté par une équipe de stratèges et d’experts médias qui
excellent en matière de digital, de production de contenu et de
marketing expérientiel.
Au cours de l’année 2014, Havas Media Group a continué de consolider
sa nouvelle structure organisationnelle afin de devenir un des réseaux
de communication les plus innovants au monde. Havas Media Group a
également intégré sa vision du « marketing organique » qui pilote les
données et les solutions de contenus pour ses clients.
Hava s Media a collaboré avec plusieurs nouvelles marques
attrayantes et emblématiques. Ces nouveaux gains donnent la
mesure de la vitalité, de la pertinence et de la puissance de la vision
du réseau et de ses produits ; Havas Media a ainsi confirmé l’intégration de nouvelles marques dans le portefeuille d’Havas : Disney, Iglo,
D.E Master Blenders et Telefonica. —
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MÉDIAS, COMMUNICATION
ET TÉLÉCOMS
Le Groupe Bolloré détient le quotidien gratuit Direct Matin, devenu le deuxième quotidien français.
Il est présent dans les télécoms avec des licences 4G couvrant l’ensemble du territoire français et avec le fournisseur
d’accès à Internet Wifirst. Il possède également des participations dans Gaumont, Bigben Interactive.
Il est par ailleurs propriétaire de l’institut de sondage CSA et du cinéma Mac Mahon
DIRECT MATIN
DIFFUSION NATIONALE ET RÉSEAU VILLE PLUS
885 417 exemplaires (1) par jour en moyenne
Diffusion Île-de-France 528 018 exemplaires (1) par jour en moyenne
EFFECTIFS PRESSE ET MÉDIAS AU 31/12/2014 300 collaborateurs
ÉTUDES, TÉLÉCOMS
REVENUS PAR ACTIVITÉ CSA : 21 millions d’euros
TÉLÉCOMS
Bolloré Telecom : 22 licences WiMax en France
Wifirst : 300 308 chambres / emplacements installés
EFFECTIFS BOLLORÉ TELECOM / WIFIRST AU 31/12/2014 69 collaborateurs
(1) Source : OJD.
DIRECT MATIN
TÉLÉCOMS
Le Groupe a créé en 2007, Direct Matin, un quotidien gratuit, qui
délivre l’essentiel de l’actualité locale, nationale et internationale.
Avec environ 900 000 exemplaires distribués chaque jour (OJD 2014),
Direct Matin est le premier quotidien français en diffusion et est
devenu le deuxième quotidien national en audience avec 2,5 millions
de lecteurs (One 2013-2014). Direct Matin est aussi le premier quotidien d’Île-de-France avec plus de 540 000 exemplaires diffusés (OJD
décembre 2014). Il se décline en plusieurs éditions régionales, notamment grâce à un partenariat avec les grands groupes de PQR :
Sud-Ouest/Midi-Libre, La Dépêche du Midi, La Voix du Nord, La
Provence et Le Progrès. Direct Matin est distribué dans les principales
agglomérations françaises et 200 communes (Paris/Île-de-France,
Montpellier, Lyon, Marseille/Aix-en-Provence, Bordeaux, Strasbourg,
Lille, Nantes, Toulouse, Rennes et Nice). Avec son offre numérique
DirectMatin.fr et ses applications mobiles pour smartphones et
tablettes, Direct Matin est accessible sur l’ensemble du territoire.
Cette offre digitale propose toute l’actualité en temps réel, un
décryptage approfondi de l’information avec une approche résolument visuelle, graphique qui rend son utilisation simple et intuitive.
Bolloré Telecom est un opérateur détenteur de licences en
fréquences 3,5 GHz sur tout le territoire français.
Il est très impliqué dans les instances de normalisation et standardisation internationales et travaille ainsi au développement des technologies 4G dans cette bande de fréquences. Bolloré Telecom a
vocation à déployer un réseau 4G national pour proposer du très haut
débit sans fil. Conformément à ses engagements avec l’Arcep,
le Groupe a commencé ce déploiement de stations 3,5 GHz, qui se
poursuivra jusqu’en décembre 2017.
Par ailleurs, Wifirst, opérateur déclaré à l’Arcep, est un fournisseur
d’accès à Internet spécialisé dans le déploiement de réseaux Internet
dans les lieux collectifs. Fondée en 2002, Wifirst est la première
start-up à s’être spécialisée dans la technologie Wi-Fi.
Elle dispose d’un savoir-faire unique, fruit de douze années de R&D.
En constante croissance depuis sa création, Wifirst a accéléré son
développement depuis 2006 grâce à l’entrée du Groupe Bolloré à son
capital, qui apporte solidité financière et capacité d’investissement.
L’expertise Wi-Fi alliée à la puissance du Groupe Bolloré permettent
à Wifirst de déployer des projets de grande envergure et de raccorder
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Cinéma
Mac Mahon
à son réseau 100 000 chambres par an, la plupart du temps en fibre
optique. Wifirst occupe aujourd’hui la place de leader sur le marché
des résidences universitaires en équipant 280 000 chambres d’étudiant en France et met son expertise au service des hôtels et résidences de tourisme pour lesquels il équipe 180 000 chambres :
groupe Accor, groupe Réside Études, Pierre et Vacances – Maeva,
Nexity Studéa, Néméa, BNP Paribas Immobilier Résidences Services,
All Suites Appart Hotel, Temmos, Gecina, les Crous… Wifirst accompagne tous les projets Wi-Fi de qualité dont ceux des campings,
foyers de jeunes travailleurs, résidences pour seniors, casernes, bases
de défense, cliniques et centres de rééducation.
AUTRES ACTIVITÉS
Dans la communication événementielle, le Groupe détient 100 % de
la société Intervalles, qui est une agence de production événementielle. Intervalles connecte les marques, les publics, les produits et les
médias en concevant des campagnes expérientielles.
Le Groupe est également présent dans la logistique audiovisuelle et
le cinéma avec une participation de 10 % dans la société Gaumont,
l’un des premiers acteurs européens de son secteur, qui possède un
tiers du réseau national des salles EuroPalaces et exploite un important catalogue de longs-métrages. Il exploite le cinéma Mac Mahon,
à Paris, un des hauts lieux de la cinéphilie en France.
En 2014, le Groupe Bolloré a cédé l’essentiel de sa participation dans
Euro Media Group.
Le Groupe est aussi présent dans les études et les sondages à travers
l’institut CSA. Celui-ci réalise pour ses clients des études spécifiques
sur mesure et figure parmi les trois premiers instituts français généralistes. Début 2014, le Groupe a apporté à l’offre publique d’achat
lancée par Nielsen sa participation de près de 14 % du capital d’Harris
Interactive, société américaine d’études et de sondages spécialisée
dans les études par Internet, pour un montant de 12 millions d’euros
générant une plus-value consolidée de 10 millions d’euros.
Enfin, dans le secteur des jeux vidéo, le Groupe Bolloré détient plus
de 21 % de Bigben Interactive, leader européen de la distribution
d’accessoires et de jeux. —
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STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS
BLUE SOLUTIONS
Blue Solutions conçoit et produit les batteries électriques de haute performance
basées sur la technologie Lithium Métal Polymère (LMP®) ainsi que des supercapacités.
BLUE APPLICATIONS
Fort de sa technologie de batteries LMP®, le Groupe se développe dans les applications
mobiles (voitures électriques, Autolib’, auto-partage, bus, tramways…)
et stationnaires de la batterie électrique (Bluehouse, Bluezone, smart grid).
À travers IER et Polyconseil, il dispose d’une expertise dans les solutions pour le
stockage d’électricité (bornes de charge, systèmes informatiques pour l’auto-partage…).
FILMS PLASTIQUES
Le Groupe Bolloré est le premier producteur mondial de films pour condensateurs
et le troisième producteur mondial de films thermorétractables pour emballages.
(Sources internes.)
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BLUE SOLUTIONS
À partir de sa position de leader mondial des films plastiques pour condensateurs
et après vingt années de recherche et d’investissements importants, le Groupe Bolloré a mis au point
une batterie électrique Lithium Métal Polymère (LMP®) de haute performance désormais utilisée
dans les nombreuses applications déployées depuis 2011, telles que les véhicules électriques,
les services d’auto-partage et les solutions stationnaires.
BATTERIES, SUPERCAPACITÉS
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS 2014 (incluant les véhicules électriques) 175 millions d’euros, dont 64 millions d’euros de R&D
BATTERIES
2 usines, en Bretagne et au Canada : 48 milliers de m 2 – capacité de production : 10 000 pacs éq. 30 kWh par an
SUPERCAPACITÉS
Usine en Bretagne : 2 100 m 2 – capacité : 1 million de composants par an
EFFECTIFS AU 31/12/2014 362 collaborateurs (Blue Solutions France et Blue Solutions Canada)
FILMS PLASTIQUES
CHIFFRE D’AFFAIRES 83 millions d’euros dont 79 % à l’export
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS 6 millions d’euros
PRODUCTION VENDUE 15 milliers de tonnes
EFFECTIFS AU 31/12/2014 432 collaborateurs
Cotée en Bourse depuis le 30 octobre 2013, Blue Solutions est la
société qui regroupe les activités de stockage d’électricité développées par le Groupe Bolloré. Ces solutions de stockage prennent vie
dans des applications mobiles (voitures, bus, tramways, bateaux)
mais également stationnaires (pour les entreprises, les collectivités
et les particuliers) développées et commercialisées par d’autres
entités du Groupe réunies au sein de Blue Applications, qui
connaissent depuis 2011 un développement rapide en France et sur
tous les continents. Blue Solutions dispose d’options lui permettant
d’acquérir à compter de septembre 2016 les différentes activités
de Blue Applications.
BATTERIES LMP
À partir de sa position de leader mondial dans la fabrication des films
plastiques pour condensateurs permettant de stocker l’énergie, le
Groupe Bolloré a mis au point une batterie électrique de haute performance qui permet notamment d’équiper des véhicules 100 %
électriques.
Cette batterie, fondée sur la technologie Lithium Métal Polymère
(LMP®), est le fruit de vingt années de recherche. Le Groupe poursuit
l’augmentation de la capacité de ces sites de production industrielle
de batteries LMP®, développées par Blue Solutions en Bretagne, à
Ergué-Gabéric, sur le site historique du Groupe, et à Boucherville,
près de Montréal, au Canada. Blue Solutions a une capacité de
production annuelle de 300 MWh équivalant à 10 000 batteries de
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30 kWh. La construction en cours d’une nouvelle usine en Bretagne,
contiguë à la première et dotée d’une plus grande capacité, ainsi que
l’extension de celle du Canada permettront d’atteindre une capacité
de production d’environ 1 GWh, soit l’équivalent de 32 500 batteries
à l’horizon 2019-2020.
Ces batteries se distinguent par leur puissance, leur forte densité énergétique, leur fort niveau de cyclabilité et leur sécurité. Elles offrent au
véhicule électrique une autonomie importante, qui s’accompagne d’une
totale sécurité d’utilisation, du fait de leur conception tout solide,
quelles que soient les conditions climatiques externes. Uniquement
composées de matériaux non polluants, elles ne représentent aucun
danger pour l’environnement. Elles équipent d’ores et déjà les Bluebus
et les Bluecar®, assurant à ces dernières une autonomie de 250 km.
Parallèlement aux applications embarquées, les équipes de recherche
et développement ont poursuivi le développement de batteries spécifiques pour applications stationnaires à destination des institutions,
des entreprises ou encore des particuliers. Ces batteries permettront,
connectées au réseau, de stocker l’énergie électrique lorsque son coût
est bas pour l’utiliser lorsqu’il est élevé, ainsi que de se prémunir contre
les risques de coupures de courant ou encore de fournir une solution
aux pics d’utilisation du réseau électrique. Elles sont également adaptées aux applications professionnelles chaque fois qu’il existe une
exigence de sécurisation de l’alimentation électrique (installations
hospitalières, relais de télécommunication…).
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Hors réseau, les batteries LMP® permettent de stocker de l’énergie
électrique d’origine renouvelable (panneaux photovoltaïques notamment) afin d’assurer la fourniture d’électricité pour des applications
stationnaires ou embarquées. Les capacités installées peuvent aller de
quelques kilowattheures pour des particuliers à 1 MWh ou plus pour
les fermes solaires lorsque celles-ci ne fournissent pas ou trop peu
d’électricité, assurant ainsi la permanence de la fourniture d’électricité
de grandes entreprises ou de zones urbaines.
SUPERCAPACITÉS
Le Groupe a développé un autre type de composants de stockage
d’électricité dénommés « supercapacités », qui se caractérisent par une
densité de puissance très élevée et d’énergie faible, un temps de charge
et de décharge très court, et la faculté de cycler plusieurs millions de
fois sans dégradation. Ces modules sont utilisés dans l’automobile pour
récupérer l’énergie de freinage et assurer de manière simple et fiable
des fonctions d’hybridation stop & start (arrêt du moteur à l’immobilisation du véhicule et redémarrage), mais peuvent aussi assurer une
assistance à l’accélération. Les développements en cours se
concentrent également sur les applications de transport en commun,
et notamment les tramways, qui, équipés de supercapacités rechargées en quelques secondes lors de l’arrêt en station, peuvent franchir
plusieurs centaines de mètres sans caténaire et sans rails (le Bluetram).
Le Groupe fera également entrer en service une navette maritime qui,
en se rechargeant à chaque traversée, offrira une solution de transport
100 % électrique avec une autonomie illimitée. Ce même principe est
à l’étude pour de nombreuses autres applications.
FILMS PLASTIQUES (Division du Groupe Bolloré)
Avec la technologie de l’ultrafin acquise dans la fabrication des papiers
minces, le Groupe Bolloré est devenu le leader mondial du film polypropylène pour condensateurs, les composants électriques permettant de stocker l’énergie. Les condensateurs sont utilisés aussi bien
dans la fabrication de produits grand public (électroménager, bricolage, conditionnement d’air) que dans la construction d’infrastructures
(éclairage, transport d’électricité, transport ferroviaire…). Pour ces
produits, le Groupe dispose d’une usine située en Bretagne ainsi que
d’une unité de production aux États-Unis.
Il a par ailleurs développé une gamme de films d’emballage thermorétractables ultrafins et résistants, assurant une protection efficace et
esthétique des produits emballés pour les marchés de l’industrie et de
l’alimentaire. L’usine de Pen-Carn, en Bretagne, qui utilise les plus
hauts standards de certification pour la qualité, la sécurité et l’hygiène,
permet au Groupe de figurer parmi les trois premiers fabricants
mondiaux de films pour emballages. Grâce à de nouveaux produits
haut de gamme et à une gamme de films barrières destinés aux applications d’emballage des produits alimentaires, cette activité poursuit
son développement commercial à l’international. —
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BLUE APPLICATIONS
Partant des batteries conçues et produites par Blue Solutions, le Groupe Bolloré commercialise des solutions
de stockage d’électricité tant pour la mobilité que pour le stationnaire, allant de la production de véhicules
électriques et la création de systèmes d’auto-partage à des solutions complètes pour produire, stocker et distribuer
une électricité décentralisée, propre et gratuite, via l’énergie solaire notamment en Afrique.
VÉHICULES ÉLECTRIQUES
BLUECAR®
Vitesse : 130 km/h / Autonomie : 250 km / Batterie : 30 kWh
AUTOLIB’
2 847 voitures Bluecar ® en circulation / 4 721 bornes de charge dans 879 stations
BLUEBUS
22 places / Autonomie : 120 km
EFFECTIFS AU 31/12/2014 530 collaborateurs
IER
CHIFFRE D’AFFAIRES 113 millions d’euros dont 60 % à l’export /
INVESTISSEMENTS 2 millions d’euros / R&D 13 millions d’euros
IMPLANTATIONS 2 centres de recherche et d’études / 6 centres de production en France,
en Belgique, au Canada et en Chine / 11 centres de services et maintenance
EFFECTIFS AU 31/12/2014 700 collaborateurs
POLYCONSEIL
R&D 9 millions d’euros / EFFECTIFS AU 31/12/2014 103 collaborateurs
Blue Solutions dispose d’options d’achat exerçables de 2016 à 2018
sur les différentes entités composant le périmètre de Blue Applications : Bluecar/Bluecarsharing/Autolib’, Bluebus, Bluetram, Blueboat,
Bluestorage, IER, Polyconseil.
BLUECAR®, BLUECARSHARING, AUTOLIB’
Le Groupe produit une gamme de véhicules 100 % électriques,
la Bluecar ®, ainsi que sa version utilitaire qu’on appelle Blueutility
et la Bluesummer. Elles disposent d’une autonomie de 250 km. La
Bluecar ® est la première voiture grand public conçue dès l’origine
pour la propulsion électrique, elle a été le véhicule électrique le plus
immatriculé en France en 2012 avec 1 536 véhicules et 30 % de part
de marché. En 2014, ce sont 1 170 Bluecar® qui ont été immatriculées
(contre 658 en 2013), à la fois en direction des services d’autopartage et en direction des particuliers et des entreprises qui
souhaitent acquérir un véhicule électrique.
Lancé le 5 décembre 2011, le service Autolib’, opéré par le Groupe
Bolloré dans le cadre d’une délégation de service public, a connu un
développement extrêmement rapide. Ce service unique au monde,
de par son ampleur et sa simplicité d’utilisation, permet de louer une
30
voiture électrique dans l’une des stations installées à Paris et dans les
70 communes avoisinantes, et de la restituer dans n’importe quelle
autre station, sur le lieu de sa destination. Lancé avec 250 voitures et
250 stations, le service s’est rapidement déployé pour atteindre
4 721 bornes de charge réparties sur 879 stations et 2 847 voitures
disponibles à fin 2014. Le service est aujourd’hui plébiscité par les
habitants d’Île-de-France et les visiteurs de passage avec, à fin 2014,
plus de 87 500 abonnés premium, et 7,5 millions d’utilisations depuis
l’ouverture du service. En outre, le service Autolib’ contribue à l’amélioration du cadre de vie des habitants de la région parisienne
en diminuant la pollution atmosphérique et sonore, et en fluidifiant
la circulation.
À la suite de ce succès, Bluecarsharing a lancé des services d’autopartage similaires, Bluely dans la région Grand Lyon, qui lancera la
phase 2 de son déploiement en avril 2015 (avec 250 véhicules,
100 stations et 500 bornes de charge) et Bluecub dans la région
bordelaise, lancé fin novembre 2013 (avec 90 véhicules, 40 stations et
197 bornes). Le Groupe Bolloré a également été choisi pour développer un système d’auto-partage à Indianapolis (États-Unis), qui a
démarré en mai 2014 à titre expérimental et dont le ser vice
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commercial sera ouvert en 2015. À Londres, le Groupe gère un réseau
de 1 400 bornes de charge et déploiera courant 2015 un service
d’auto-partage de véhicules électriques.
Enfin, il s’est associé à Renault, pour un partenariat dont l’objectif est de
faire progresser ensemble le véhicule électrique autour de trois accords :
– un accord de coopération industrielle : l’usine Renault de Dieppe
assemblera dès juin 2015 les Bluecar® du Groupe Bolloré ;
– la création d’une joint-venture destinée à vendre des solutions
d’auto-partage de véhicules électriques en France et en Europe ;
– la réalisation d’une étude de faisabilité pour la conception, le développement et la fabrication d’un nouveau véhicule électrique urbain
de trois places équipé de la batterie LMP®.
commun à Paris, d’ici à 2025. Les Bluebus, en version 6 mètres, feront
leur apparition courant 2015 sur les lignes exploitées par la RATP,
suivis en 2016 par les Bluebus de 12 mètres.
Le Groupe a également créé un nouveau concept de transport en
commun proche du tramway, le Bluetram. Équipé de supercapacités,
il a un coût de cinq à dix fois moins élevé qu’une ligne de tramway
classique puisqu’il fonctionne sans rails ni caténaires. Il franchit plus
d’un kilomètre sur sa propre énergie et se recharge à chaque station.
Le Groupe a inauguré l’usine Bluetram en janvier 2015, qui représente
un investissement de 10 millions d’euros pour une capacité de
production de 100 Bluetram par an (qui sera portée à 200 Bluetram
par an d’ici à 2016-2017 avec un investissement complémentaire de
20 millions d’euros).
BLUEBUS, BLUETRAM
Le Groupe commercialise le Bluebus, bus électrique de 22 places doté
d’une autonomie de 120 kilomètres, et développera en 2015 une
version de 12 mètres pouvant transporter jusqu’à 80 personnes.
La société Bluebus vient de remporter un appel d’offres de la RATP,
qui engage une mutation énergétique de son parc dans le but d’intégrer des bus 100 % électriques à son réseau de transports en
APPLICATIONS STATIONNAIRES
Bluestorage développe une gamme de solutions de stockage
d’électricité allant de quelques kilowattheures pour les particuliers, pour pallier les pannes électriques et améliorer la gestion de
leur consommation, à plusieurs mégawattheures d’énergie
stockée pour des fermes solaires et éoliennes. Fort de sa nouvelle
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BLUE APPLICATIONS
technologie, le Groupe a entrepris d’investir en première mondiale
sur le continent africain, où la fracture énergétique est un véritable frein au développement, pour y déployer des applications
stationnaires autour de la batterie LMP ®. Les Bluezones sont des
« villages » de quelques hectares, totalement autonomes en électricité et en eau potable, grâce à l’électricité produite par des
champs de panneaux photovoltaïques (Bluesun) et stockée dans
des conteneurs remplis de batteries LMP ®. Ces nouveaux espaces
de vie permettent le développement d’activités économiques,
culturelles et sportives : centre de santé, d’écoute et de prévention, école, bibliothèque, médiathèque, incubateurs pour jeunes
entrepreneurs, Internet grâce au Wi-Fi, ateliers de fabrication
pour les artisans, infrastructures sportives, espaces culturels…
Des Bluezones ont été installées en 2014 au Niger, au Bénin, au
Togo, ainsi qu’en Guinée.
Par ailleurs, Bluestorage a développé un concept de transport en
commun 100 % vert, reposant sur des Bluebus, qui se rechargent
grâce à des panneaux solaires couplés à des batteries LMP ®. Ce
concept est déjà déployé et opéré sur le campus de Cocody, à
Abidjan, en Côte d’Ivoire, à Yaoundé, au Cameroun, et sur le site des
temples d’Angkor, au Cambodge.
Enfin, Bluestorage a créé une filiale, BlueElec, dont l’objectif est de
développer et d’opérer des solutions de stockage d’énergie permettant de valoriser les capacités d’effacement de consommation. Les
principaux marchés visés par BlueElec sont le marché de l’effacement industriel et celui de l’effacement diffus.
IER
IER est le leader des solutions conçues pour optimiser et sécuriser les
flux des biens et des personnes. Dans ce cadre, IER a développé des
terminaux, des bornes self-service ainsi que des systèmes d’identification et de géolocalisation qui lui ont permis plus récemment de
devenir un acteur clé du marché de l’auto-partage.
Stockage d’électricité
Grâce à son expertise dans le domaine des bornes et à des développements réalisés dans les solutions d’identification automatique,
IER est devenu un acteur majeur des nouvelles solutions de mobilité
pour le transport et tout particulièrement pour l’auto-partage électrique. Dans le cadre du service Autolib’, IER a fourni plus de
5 000 bornes de charge contrôlées et maintenues à distance, des
bornes d’abonnement fonctionnant en visioconférence et une informatique embarquée permettant à tout moment de vérifier l’état et la
position en temps réel des véhicules.
32
Bornes en libre-service
IER est leader mondial pour la conception, la fabrication et la
commercialisation de bornes pour les grands réseaux de transport
(aérien, ferroviaire et maritime) mais aussi de terminaux de billetterie
et de consultation mis à la disposition des usagers de certains
services publics (La Poste, CMAF). IER a lancé plus récemment deux
nouveaux produits pour répondre aux besoins du marché : une borne
d’enregistrement des bagages pour les aéroports, et une borne de
libre encaissement destinée aux petites et moyennes surfaces et
p e r m e t t a n t u n i m p o r t a n t g a i n d e te m p s a u x c l i e n t s d e s
centres-villes.
Identification automatique
IER conçoit, développe et intègre un ensemble de solutions d’identification, de traçabilité et de mobilité à l’usage des opérateurs de la
logistique, de l’industrie et de la grande distribution. Maîtrisant l’ensemble des technologies et tout particulièrement la RFID, IER est
devenu une référence en matière d’intégration et de service. Ainsi, en
proposant des solutions permettant l’utilisation et le contrôle des
batteries et des systèmes de recharge, IER s’inscrit pleinement dans
l a démarche du Groupe Bolloré de développer le stockage
d’électricité.
Sécurité et contrôle d’accès
À travers sa filiale Automatic Systems (AS), IER propose également une
gamme complète d’accès sécurisés des piétons et des véhicules, et de
protection des sites sensibles. Grâce à son réseau de distribution internationale, AS est l’un des premiers fournisseurs mondiaux des grands
intégrateurs de sécurité. En parallèle de ces marchés, IER propose à
l’international une gamme complète d’équipements de contrôle d’accès
pour les péages routiers, les métros, les trains et les aéroports.
POLYCONSEIL
Polyconseil, créé en 1989, propose à ses clients des solutions IT
complètes, allant du cadrage stratégique (étude d’opportunité, de
faisabilité, définition de la stratégie) à l’exploitation et au suivi des
résultats, en passant par le pilotage du projet et sa mise en œuvre.
Son équipe de consultants, composée de plus de 100 personnes,
construit sa pertinence sur son expérience de gestion de projets
complexes et sur une équipe de 80 ingénieurs de très haut niveau
dans les domaines des télécoms, d’Internet, des technologies
« M2M » (mobile to mobile), de la gestion et de la supervision
d’énergie électrique.
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Polyconseil propose une offre complète de transformation digitale pour les entreprises du CAC 40, et intervient aux côtés des
gouvernements et des collectivités pour construire les villes de
demain.
Spécialiste des nouvelles technologies et des usages numériques,
Polyconseil accompagne ses partenaires publics et privés sur des
problématiques de mobilité intelligente, de réseaux électriques intelligents (smart grid), d’aménagement numérique du territoire, de
services innovants pour les collectivités, de connectivité embarquée
ou encore de véhicules communicants.
La mission de Polyconseil dans le cadre du projet Autolib’ a consisté
à piloter dans son intégralité le projet de création de l’opérateur
d’auto-partage Autolib’. Depuis l’ouverture du service au public,
Polyconseil participe au développement d’Autolib’ et de son activité
en France (Bluely à Lyon, Bluecub à Bordeaux) et à l’international.
Il oriente ses choix technologiques pour qu’Autolib’ devienne un
leader de la mobilité intelligente.
Par ailleurs, Polyconseil est fortement impliqué dans le développement des activités de Blue Solutions et de Blue Applications. Il est
notamment en charge de la création de BlueElec, opérateur d’énergie
intégré et fournisseur de solutions de gestion énergétique
innovantes.
Fort de son expertise en matière d’études stratégiques et économiques, de sa compréhension des enjeux énergétiques en France, en
Europe et à l’international et de sa connaissance du cadre réglementaire des différents pays, Polyconseil travaille avec Blue Solutions sur :
• l’identification des opportunités stratégiques pour la valorisation
de ses capacités de stockage électrique sur ces différents marchés ;
• la définition de sa feuille de route pour qu’il devienne le leader
incontournable sur les segments du stockage, de la gestion énergétique et de l’intégration des énergies renouvelables ;
• la conception de son offre de valeur pour les particuliers, les entreprises, les producteurs d’énergie et les collectivités.
Les autres secteurs d’expertise de Polyconseil sont les télécoms,
la stratégie médias et les marchés émergents. —
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AUTRES ACTIFS
PORTEFEUILLE
DE PARTICIPATIONS
Un portefeuille de plus de 2 milliards d’euros investis dans Vivendi,
Vallourec, Mediobanca, Generali, il est également un actionnaire important
du groupe Socfin, l’un des principaux planteurs indépendants dans le monde
avec 179 000 hectares. Enfin, le Groupe Bolloré est propriétaire
de trois fermes aux États-Unis et de vignobles dans le sud de la France.
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PORTEFEUILLE
DE PARTICIPATIONS
Le Groupe Bolloré gère un portefeuille de participations cotées d’une valeur de 2,2 milliards d’euros
à fin 2014. À la suite d’un renforcement de la participation du Groupe dans Vivendi, dont il détient
désormais 14,5 %, la valorisation boursière du portefeuille s’élève à 5,6 milliards d’euros au 10 avril 2015.
Outre Vivendi, le Groupe détient notamment des participations dans Mediobanca, Vallourec, Generali,
ainsi que dans le groupe Socfin. Il possède également divers actifs agricoles.
PRINCIPALES PARTICIPATIONS
Vivendi : 5,1 % à fin 2014 (14,5 % à fin mars 2015)
Vallourec : 1,6 % – Socfin : 38,7 %
Socfinasia : 21,8 % – Socfinaf : 8,6 % – Mediobanca : 7,5 %
Gaumont : 9,6 % – Bigben Interactive : 21,4 %
ACTIFS AGRICOLES
Fermes américaines : 3 000 ha
Domaines viticoles : 246 ha dont 116 ha de droits viticoles
BOUTEILLES PRODUITES 580 000
PARTICIPATIONS
La valeur boursière du portefeuille de titres cotés du Groupe Bolloré
s’élève à 2 178 millions d’euros au 31 décembre 2014. Au 10 avril 2015,
elle atteignait 5 790 millions d’euros, en raison du renforcement de la
participation dans Vivendi.
À la suite de la cession des chaînes Direct 8 et Direct Star contre 1,7 %
du capital de Vivendi et d’achats complémentaires de titres sur le
marché, le Groupe détenait 5,15 % de Vivendi au 31 décembre 2014,
pour une valeur boursière de 1 339 millions d’euros (1). Après de
nouveaux achats réalisés en 2015, le Groupe a déclaré, le 9 avril 2015,
détenir 14,5 % du capital pour une valeur boursière de 4 741 millions
d’euros.
La valeur boursière des participations en Italie, dans Mediobanca (2)
(7,5 %), Generali (0,1 %) et UnipolSai (0,04 %) (3), s’élève à 473 millions
d’euros au 31 décembre 2014. La principale participation est
Mediobanca, dont le Groupe est le deuxième actionnaire et dispose
de trois représentants au Conseil d’administration. Début 2015, le
Groupe a porté sa participation à près de 8 % du capital.
Le Groupe est également actionnaire de Vallourec à hauteur de 1,6 %
représentant une valeur de 47 millions d’euros au 31 décembre 2014.
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Le Groupe détient 21,4 % dans la société Bigben Interactive, l’un des
leaders européens de la conception et de la distribution d’accessoires
pour consoles de jeux vidéo, et près de 10 % dans Gaumont.
Enfin, la participation de 14 % d’Harris Interactive, leader des études
par Internet, a été apportée à l’offre publique d’achat lancée par
Nielsen en février 2014 pour 12 millions d’euros, générant en 2014
une plus-value consolidée de 10 millions d’euros.
ACTIFS AGRICOLES
Au travers de ses participations dans Socfin (38,7 %) et dans ses
filiales Socfinasia (21,8 %) et Socfinaf (8,6 %), dont la valeur boursière
s’établit à 282 millions d’euros au 31 décembre 2014, Bolloré est
un actionnaire important du groupe Socfin. Celui-ci est l’un des principaux planteurs indépendants dans le monde et gère près de
179 000 hectares de plantations.
En Asie, Socfin est présent en Indonésie au travers de Socfindo, qui
exploite 48 000 hectares de palmiers à huile et d’hévéas, et s’est
récemment implanté au Cambodge, où il a entrepris la création de
12 000 hectares de plantations d’hévéas (6 100 hectares plantés à
fin 2014).
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En Afrique, il possède de nombreuses implantations dans différents
pays, comme le Cameroun, où Socapalm et SAFACAM gèrent près
de 45 000 hectares de palmiers à huile, ou encore la Côte d’Ivoire,
où la Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) exploite
23 500 hectares de palmiers et d’hévéas. Il est également présent
au Nigeria et au Liberia.
Par ailleurs, le groupe Socfin a entrepris la replantation de
6 100 hectares de palmiers en République démocratique du Congo et
la création d’une nouvelle plantation de 18 000 hectares de palmiers
en Sierra Leone (replantation de 11 000 hectares à fin 2014).
En 2014, le Groupe a cédé au groupe Socfin la société SAFA qui
détient une plantation au Cameroun (SAFACAM) contre une participation de 9 % dans Socfinaf (4). À fin 2014, la valorisation des titres
Socfinaf détenus était de 23 millions d’euros.
Le Groupe possède également trois fermes aux États-Unis représentant près de 3 000 hectares, dont 600 hectares de plantations de pins.
Les principales cultures irriguées sont composées de coton et de maïs.
Enfin, le Groupe est aussi propriétaire et exploitant de plusieurs
domaines viticoles dans le sud de la France, en zone d’appellation
« Côtes de Provence », dont le cru classé Domaine de La Croix et le
Domaine de la Bastide Blanche. Ces domaines représentent une
superficie totale de 242 hectares, dont 116 hectares de droits viticoles qui produisent près de 600 000 bouteilles par an. —
(1) Prenant en compte l’impact du financement sur titres Vivendi.
(2) Mis en équivalence.
(3) Non inclus 0,02 % détenu par Financière de l’Odet.
(4) 8,6 % à fin 2014 après apport par Socfin de SAFA à Socfinaf.
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RESPONSABILITÉ SOCIALE
ET ENVIRONNEMENTALE
Présent sur tous les continents, le Groupe Bolloré y exerce des activités très diversifiées.
Il est devenu un acteur majeur dans la création de produits de haute technologie,
reflets du renforcement des exigences environnementales.
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La politique du Groupe Bolloré en matière de responsabilité sociale
d’entreprise repose sur quatre axes principaux qui en constituent le
socle commun : partager une même éthique des affaires, s’engager
avec et pour les collaborateurs, produire et innover durablement, agir
pour le développement local.
PARTAGER UNE MÊME ÉTHIQUE
DES AFFAIRES
Les engagements éthiques du Groupe, préalable indispensable à une
bonne gouvernance, témoignent de sa volonté de préserver et développer les relations de confiance nécessaires à la pérennité de ses
activités.
Cette démarche éthique mise en œuvre par le Groupe suppose qu’au
développement économique soit toujours associé un comportement
irréprochable. Elle fait partie intégrante d’une culture d’entreprise
basée sur le sens des responsabilités sociales, sociétales et
environnementales.
Afin d’assurer le respect de ces engagements par tous, le Groupe
s’appuie sur un dispositif éthique efficace et cohérent, composé :
– d’un Comité Éthique qui définit et coordonne le déploiement de la
démarche éthique au sein du Groupe ;
– d’un Directeur de l’Éthique Groupe qui assure un rôle permanent
de conseil auprès de la Direction générale et qui anime et coordonne
le réseau des Responsables de l’Éthique et de la conformité
« Division » ;
– d’un réseau de Responsables de l’Éthique et de la conformité
« Division », dont la principale mission est de veiller au respect des
principes et règles figurant dans les codes de conduite et à en assurer
la mise en œuvre au sein des sociétés qui leur sont rattachées ;
– d’une procédure d’alerte qui permet aux collaborateurs de signaler,
aux personnes ayant le pouvoir d’y mettre fin, les dysfonctionnements ou les irrégularités qu’ils ont constatés au sein de l’entreprise
et dont ils estiment qu’ils font courir à celle-ci un risque sérieux.
Le Groupe est persuadé que l’Éthique est un des actifs cruciaux de
l’entreprise, facteur de notoriété et de fidélisation. Gagner des
« parts de confiance » est à mettre désormais sur le même plan que
le gain de parts de marchés.
« NOTRE STRATÉGIE EST FONDÉE
SUR LE RESPECT DE VALEURS
COMMUNES, LA TRANSMISSION
DE NOS COMPÉTENCES
ET LA VOLONTÉ PERMANENTE
D’INNOVER ET D’INSCRIRE
NOS ACTIVITÉS LOCALEMENT
ET DURABLEMENT. »
VINCENT BOLLORÉ
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
39
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
S’ENGAGER AVEC ET POUR
LES COLLABORATEURS
PRODUIRE ET INNOVER DURABLEMENT
La performance économique du Groupe Bolloré repose sur l’engagement des femmes et des hommes qui y concourent.
Sa politique sociale se traduit par conséquent par cinq engagements
d’importance :
– assurer et veiller à la santé de l’ensemble des collaborateurs ;
– anticiper les évolutions des métiers, développer les compétences et
promouvoir les talents locaux ;
– accompagner les changements organisationnels et favoriser la
mobilité au sein du Groupe ;
– intégrer toutes les diversités et garantir l’égalité des chances tout
au long du parcours professionnel ;
– favoriser le dialogue social, l’implication et l’engagement des
collaborateurs.
Confronté à différents défis tels que la volatilité du marché du travail,
l’évolution des attentes des collaborateurs et la raréfaction de
certaines compétences techniques, le Groupe s’attache à intervenir
comme acteur économique et social.
Cela se traduit notamment par :
– une politique santé et prévoyance qui veille à offrir à ses collaborateurs des garanties efficaces ;
– une politique formation conciliant besoins opérationnels et évolution stratégique future de nos activités ;
– l’accompagnement de nos managers dans le développement de
leurs aptitudes managériales ;
– le renfort des expertises indispensables au développement pérenne
de nos activités ;
– le respect de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle
indispensable au développement de l’égalité professionnelle entre
les hommes et les femmes.
La politique environnementale du Groupe Bolloré s’organise autour
de trois grands engagements forts :
INTÉGRER LA PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE
DANS LA STRATÉGIE GLOBALE DU GROUPE
Le Groupe Bolloré attache une grande importance à la réduction
de l’impact environnemental de ses activités.
L’ensemble des activités logistiques « transport et pétrolière » ont
intégré depuis de nombreuses années une politique environnementale ambitieuse. L’activité Blue Solutions répond quant à elle à deux
défis environnementaux : le développement de transports propres et
la maîtrise des énergies.
RÉDUIRE L’IMPACT DE SES ACTIVITÉS
Exercer ses métiers de façon responsable exige avant tout de
maîtriser les risques qui y sont attachés.
Le Groupe a mis en œuvre les moyens nécessaires pour identifier les
risques puis les réduire grâce à des dispositifs de veille et de gestion
de crise efficaces.
La cartographie réalisée en 2008 a ainsi permis d’identifier les risques
prioritaires pour chacune des divisions et de consolider le dispositif de
gestion des risques à l’échelle du Groupe tout en tenant compte de la
diversité de ses activités.
Les risques identifiés ont été validés et évalués en termes d’impact,
de fréquence et de niveau de maîtrise par les Comités de direction de
chaque division. Ainsi, en 2014, 142 risques ont été retenus, dont une
trentaine sont considérés comme prioritaires et ont fait l’objet de
plans d’action au sein des divisions.
Les plans d’action découlant de cette analyse des risques ont transformé en opportunité ce qui a pu apparaître comme une entrave au
développement, tant technologique qu’économique, des métiers du
Groupe.
INNOVER POUR ANTICIPER LES NOUVELLES EXIGENCES
ENVIRONNEMENTALES
La contrainte énergétique, le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources sont autant de facteurs qui pèsent désormais sur
le mode de consommation des clients. Parallèlement, l’opinion
publique prend conscience progressivement que ses modes de
consommation ont un impact sur l’environnement.
L’innovation a toujours été une composante essentielle de la culture
du Groupe. Depuis plus de vingt ans, il a investi dans un programme
de recherche et de développement sur le stockage d’énergie électrique. Grâce à ce programme, deux technologies ont été développées : la batterie LMP® et les supercapacités.
Le Groupe a entrepris d’investir sur le continent africain, où la fracture énergétique est un réel frein au développement. C’est ainsi que
sont nées les premières Bluezones (des espaces éclairés, alimentés en
40
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
eau potable et connectés à Internet) en Guinée, au Togo, au Niger et
bientôt au Bénin. Grâce à l’électricité produite par des panneaux
photovoltaïques et stockée dans des batteries LMP®, ces Bluezones
ont permis de mettre en place des écoles, des centres de santé, des
complexes sportifs, etc.
Le double objectif de ces innovations est d’apporter à la fois une
réponse aux préoccupations environnementales dans les pays
industrialisés mais aussi un accès à l’énergie dans les pays
émergents.
AGIR POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL
La politique sociétale du Groupe Bolloré s’organise autour de trois
engagements :
– renforcer l’ancrage territorial des activités du Groupe ;
– promouvoir l’engagement solidaire des collaborateurs ;
– instaurer une relation de confiance avec les parties prenantes.
Sur le point relatif à l’engagement des collaborateurs, la Fondation
de la 2e chance et Earthtalent sont les deux actions solidaires
déployées à l’échelle du Groupe.
FONDATION DE LA 2E CHANCE
LUTTER CONTRE L’EXCLUSION EN FAISANT
RECULER L’ASSISTANAT
Créée en juin 1998 à l’initiative de Vincent Bolloré, qui en assure la
présidence, la Fondation de la 2e chance est reconnue d’utilité
publique depuis 2006. Elle regroupe près de 100 partenaires (grandes
entreprises privées, institutions publiques et financières). Elle bénéficie de 60 implantations en France.
L’organisation de la Fondation est décentralisée :
– les sites relais, répartis en cinq grandes régions sur le territoire
national, coordonnent et animent des équipes locales d’instruction et
de parrainage ;
– les bénéficiaires ne sont donc jamais loin des personnes qui les
accompagnent ;
– à leur tour, ces bénéficiaires deviennent souvent de précieux relais
de solidarité pour la Fondation.
Pour soutenir efficacement ces projets de rebond de vie, les dossiers
sélectionnés suivent une procédure d’une durée de deux à trois mois.
• Au siège de la Fondation, un premier regard est porté sur chaque
dossier, à l’aune de quatre critères d’éligibilité :
– une rupture dans la trajectoire de vie passée du candidat ;
– une grande précarité actuelle ;
– des cofinancements (au moins sollicités) ;
– un projet réaliste et durable.
• L’instruction est menée dans le cadre de chaque site relais, par des
bénévoles qui rencontrent le candidat et étudient avec attention son
projet.
• Un avis est émis par un Comité d’Agrément régional, à partir des
conclusions des instructeurs.
• La décision est prise par le Comité d’Agrément dès lors que son avis
est rigoureusement conforme aux conclusions des instructeurs.
En cas de désaccord, celle-ci revient au Conseil d’administration.
La Fondation de la 2e chance a pour objet d’accompagner des
personnes de 18 à 62 ans ayant traversé de lourdes épreuves de vie et
aujourd’hui en situation de grande précarité, mais manifestant une
réelle volonté de rebondir.
LES CHIFFRES DE LA FONDATION
En complément d’aides sollicitées par ailleurs, elle leur offre un
soutien humain et financier (jusqu’à 8 000 euros pour les projets de
création/reprise d’entreprise et 5 000 euros pour les projets de formation) pour mener à bien un projet professionnel réaliste et durable :
formation qualifiante, création ou reprise d’entreprise. Ce coup de
pouce financier est accompagné d’un parrainage professionnel et
humain du porteur de projet, jusqu’à la réalisation complète de
celui-ci.
EN 2014,
421 coups de pouce ont été financés.
NOMBRE DE BÉNÉVOLES
SUR L’ENSEMBLEDU TERRITOIRE :
1 000 instructeurs et parrains actifs.
La Fondation de la 2e chance a reçu le 13 octobre 2011 le label IDEAS,
qui a couronné sa démarche de progrès. Le label IDEAS renseigne et
sécurise le donateur en établissant le respect de la mise en œuvre,
par les organismes à but non lucratif, de bonnes pratiques en matière
de gouvernance, de gestion financière et de suivi de l’efficacité.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
41
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
EARTHTALENT BY BOLLORÉ
Créé par les collaborateurs au sein du Groupe en 2008, Earthtalent
by Bolloré s’est construit en résonance avec les valeurs de courage,
de respect de l’autre, d’innovation et de volonté d’entreprendre.
Prenant pour cadre de référence et d’action les Objectifs du millénaire de l’ONU pour le développement et en particulier l’autonomisation des femmes (OMD no 3), ce programme s’est développé depuis
six ans comme le programme de solidarité internationale du Groupe.
Earthtalent by Bolloré révèle et soutient des projets solidaires portés
par les collaborateurs et contribue ainsi au développement local des
territoires.
PREMIERS PAS VERS L’ENTREPRENEURIAT SOCIAL
Depuis 2013, Earthtalent by Bolloré a souhaité s’engager au service
de l’économie solidaire en France.
Avec l’aide de ses partenaires Empow’her, Enactus France et
MakeSense, sept projets alliant innovation et réponse à un besoin
social ont été soutenus. Ces start-up répondent à des problématiques
telles que la précarité, l’exclusion, le handicap.
En 2014, Earthtalent by Bolloré a été partenaire fondateur de l’incubateur social SenseCube (filiale de MakeSense), dont le but est
d’accélérer le développement d’entreprises sociales en six mois.
UN PROGRAMME DE SOLIDARITÉ INNOVANT
La plate-forme www.earthtalent.net rassemble plus d’un millier de
collaborateurs présents dans 47 pays. Dix-huit ambassadeurs sont
chargés d’animer la communauté Earthtalent et de détecter les
potentiels en participant concrètement aux actions locales.
À ce jour, 30 projets ont été soutenus dans 14 pays (9 pays d’Afrique,
4 projets en Asie du Sud et un projet en Amérique latine). Environ
6 000 personnes ont bénéficié directement ou indirectement de ces
actions solidaires.
Depuis ses débuts, le programme Earthtalent se positionne en faveur
de l’autonomisation des femmes. L’hétérogénéité des projets
soutenus permet d’agir sur d’autres enjeux :
– 62 % des projets participent à la réduction de l’extrême pauvreté
(OMD no 1) ;
– 34 % des projets contribuent à la préservation de l’environnement
(OMD no 7) ;
– 17 % des projets agissent pour la promotion de l’éducation primaire
pour tous (OMD no 2),
– 17 % des projets permettent de combattre des maladies telles que
le VIH et le paludisme (OMD no 6).
42
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
CRÉDITS PHOTO
Photothèques Bolloré, Bolloré Logistics, Bolloré Africa Logistics, Bolloré
Énergie, Blue Solutions, Bolloré division Films plastiques, IER, Vivendi.
Photographes Raphaël Année, Pascal Anziani, Jorge Batista, Cass Bird, Paul
Cooper (portrait du Président), Dusan Kostic, Johnny Millar. Photothèques
Fotolia.com, Getty Images. Engrenages © Stéphane Grangier – Simon
Toupet / Son et Lumière / Canal+, PADDINGTON BEAR™ PADDINGTON™ AND
PB™ ARE TRADEMARKS OF PADDINGTON AND COMPANY LIMITED © 2014
StudioCanal / TF1 Films Production / Heydway Films, X.
Campagnes publicitaires : Air France France is in the Air, Evian The Amazing
Baby & Me / BETC, Canal+ 1Bag 1Match, La Poste Une nouvelle idée de
La Poste / Havas Worldwide Paris.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
43
44
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
RAPPORT
FINANCIER
ANNUEL
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
45
SOMMAIRE
1.
PERSONNES RESP ONSABLES
48
2.
NOMS DES CONTRÔLEURS LÉGAUX
48
3.
INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLEC TIONNÉES
49
4.
FAC TEURS DE RISQUE
51
Analyse des risques, risques spécifiques aux activités, risques juridiques, assurances
5.
INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMET TEUR
57
Histoire et évolution de la société
57
Investissements réalisés au cours des périodes en cours et à venir
60
6.
APERÇU DES AC TIVITÉS
62
7.
ORGANIGRAMME : AC TIONNARIAT DÉTAILLÉ
DES SO CIÉTÉS COTÉES DU GROUPE
68
Description, principales filiales
68
PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS
69
Immobilisations corporelles
69
EX AMEN DE L A SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT
70
8.
9.
10. TRÉSORERIE ET C APITAUX
71
11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES
72
12. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES
73
13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE
75
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIREC TION GÉNÉRALE
75
Information sur les organes d’administration et de direction
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SO CIAUX
91
16. FONC TIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION
ET DE DIREC TION
97
Mandats des administrateurs, contrats de service, Comité d’audit,
régime de gouvernement d’entreprise et organisation des travaux du Conseil
17. RESP ONSABILITÉ SO CIALE ET ENVIRONNEMENTALE
DU GROUPE BOLLORÉ
18. PRINCIPAUX AC TIONNAIRES
99
128
Renseignements concernant l’actionnariat et les droits de vote
au 31 décembre 2014, contrôle de l’émetteur et accord pouvant entraîner
un changement de contrôle
19. OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
46
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
130
SOMMAIRE
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE ,
L A SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMET TEUR
130
Informations incluses par référence
130
Informations financières pro forma
130
États financiers consolidés au 31 décembre 2014
131
Comptes annuels au 31 décembre 2014
209
Politique de distribution des dividendes
228
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
231
Informations relatives au capital, actes constitutifs et statuts
22. CONTRATS IMP ORTANTS
237
23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCL ARATIONS D’EXPERTS
ET DÉCL ARATIONS D’INTÉRÊTS
237
24. D O CUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
237
25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS
237
ANNEXES
239
Tableau de passage entre le rapport de gestion et le document de référence de Bolloré
240
Table de concordance entre le document de référence et le rapport financier annuel
241
Table de concordance
242
Rapport du Président sur la composition, sur les conditions de préparation
et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de gestion
des risques et de contrôle interne mises en place par la société
244
Rapport des Commissaires aux comptes établi en application de l’article L. 225-235
du Code de commerce sur le rapport du Président du Conseil d’administration
de la société Bolloré
252
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
et engagements réglementés
253
Ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire du 4 juin 2015
255
Présentation des résolutions de l’Assemblée générale ordinaire du 4 juin 2015
255
Résolutions présentées à l’Assemblée générale ordinaire du 4 juin 2015
257
Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale
extraordinaire du 4 juin 2015
259
Ordre du jour de l’Assemblée générale extraordinaire du 4 juin 2015
261
Présentation des résolutions relevant de l’Assemblée générale extraordinaire
261
Résolutions présentées à l’Assemblée générale extraordinaire du 4 juin 2015
262
Rapport des Commissaires aux comptes sur l’émission de diverses valeurs mobilières
donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription
264
Rapport des Commissaires aux comptes sur l’augmentation du capital par émission
d’actions nouvelles et, le cas échéant, l’attribution d’actions gratuites ou d’autres titres
donnant accès au capital réservée aux adhérents à plan d’épargne d’entreprise
265
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
47
1. PERSONNES RESPONSABLES
1. PERSONNES RESPONSABLES
2. NOMS DES CONTRÔLEURS LÉGAUX
PERSONNE RESPONSABLE DU DOCUMENT
DE RÉFÉRENCE
COMMISSAIRES AUX COMPTES TITULAIRES
Vincent Bolloré, Président-directeur général.
ATTESTATION DU RESPONSABLE DU DOCUMENT
DE RÉFÉRENCE
« J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les
informations contenues dans le présent document de référence sont, à ma
connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de
nature à en altérer la portée.
J’atteste que, à ma connaissance, les comptes sont établis conformément
aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de la société et de
l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport
de gestion, contenu dans le présent document de référence comme précisé
en annexe page 240, présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires,
des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des
entreprises comprises dans la consolidation ainsi qu’une description des
principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées. J’ai obtenu
des contrôleurs légaux des comptes une lettre de fin de travaux dans laquelle
ils indiquent avoir procédé à la vérification des informations portant sur la
situation financière et les comptes données dans le présent document ainsi
qu’à la lecture d’ensemble du document.
Les informations financières historiques présentées dans ce document ont
fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux, figurant aux pages 208 et 227
pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 et en inclusion par référence, pour
les exercices clos au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012.
Le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2013, inclus par
référence dans ce document et figurant en page 204 du document de
référence 2013, contient une observation sur l’attention à porter sur la note 3
– Comparabilité des comptes de l’annexe aux états financiers, qui expose
l’incidence de l’application anticipée des normes IFRS 10 « États financiers
consolidés » et IFRS 11 « Partenariats » ainsi que la modification de la
présentation du compte de résultat consécutive à l’application de ces
normes.
Le rapport sur les comptes consolidés au 31 décembre 2012, inclus par
référence dans ce document et figurant en page 217 du document de
référence 2012, contient une observation sur l’attention à porter sur la note 3
– Comparabilité des comptes de l’annexe aux états financiers, qui expose le
changement de méthode comptable des engagements envers le personnel. »
Constantin Associés
185, avenue Charles-de-Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
Représenté par Jean-Paul Séguret
Première nomination : Assemblée générale extraordinaire du 28 juin 1990.
Renouvellements : Assemblée générale ordinaire des 12 juin 1996, 6 juin
2002, 5 juin 2008 et 5 juin 2014.
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée statuant sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2019.
AEG Finances – Audit Expertise Gestion
100, rue de Courcelles
75017 Paris
Représenté par Jean-François Baloteaud
Première nomination : Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2007.
Renouvellement : Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2013.
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31 décembre 2018.
COMMISSAIRES AUX COMPTES SUPPLÉANTS
CISANE
185, avenue Charles-de-Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
Première nomination : Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2014.
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée générale statuant sur les comptes
de l’exercice clos le 31 décembre 2019.
Institut de Gestion et d’Expertise Comptable – IGEC
3, rue Léon-Jost
75017 Paris
Première nomination : Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2013.
Mandat expirant à l’issue de l’Assemblée statuant sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2018.
Le 30 avril 2015
Vincent Bolloré
48
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
COMPTE DE RÉSULTAT
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
2014
2013
2012 retraité (1)
10 604
10 848
10 109
19
19
73
Résultat opérationnel
650
606
465
Résultat financier
(85)
30
525
71
21
(10)
(236)
(211)
(176)
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
Impôts
Résultat net des activités abandonnées
3
5
8
RÉSULTAT NET
403
450
813
Dont part du Groupe
219
270
669
(1) La présentation des états financiers tient compte des effets de l’adoption en 2013 des normes IFRS 10 (États financiers consolidés) et IFRS 11 (Partenariats), ainsi que de l’application
de la norme IFRS 5 (Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées) en raison d’un projet de cession de SAFACAM au groupe Socfin, et du reclassement des
résultats des mises en équivalence opérationnelles dans le résultat opérationnel. Les résultats retraités intègrent également les changements de méthode de comptabilisation des
engagements envers le personnel.
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL SECTORIEL
(Par activité, en millions d’euros)
2014
2013
2012 retraité (1)
Transport et logistique (2)
567
541
496
Logistique pétrolière
Communication (Havas, médias, télécoms)
Stockage d’électricité et solutions
26
39
39
210
188
113
(120)
(119)
(163)
Autres (actifs agricoles, holdings)
(33)
(43)
(21)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
650
606
465
(1) La présentation des états financiers tient compte des effets de l’adoption en 2013 des normes IFRS 10 (États financiers consolidés) et IFRS 11 (Partenariats), ainsi que de l’application
de la norme IFRS 5 (Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées) en raison d’un projet de cession de SAFACAM au Groupe Socfin, et du reclassement des
résultats des mises en équivalence opérationnelles dans le résultat opérationnel. Les résultats retraités intègrent également les changements de méthode de comptabilisation des
engagements envers le personnel.
(2) Avant redevance de marques.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
49
3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES
RÉPARTITION DU CHIFFRE
D’AFFAIRES 2014
RÉPARTITION DU CHIFFRE
D’AFFAIRES 2014
RÉPARTITION DES EFFECTIFS
AU 31 DÉCEMBRE 2014
PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
CONTRIBUTIF PAR ACTIVITÉ
PAR ACTIVITÉ
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
TOTAL : 10 604
TOTAL : 10 604
TOTAL : 54 312
42 % FRANCE ET DOM-TOM 4 470
53 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE 5 630
64 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE 34 662
22 % AFRIQUE 2 339
26 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE 2 781
2 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE 1 200
17 % EUROPE HORS FRANCE 1 822
18 % COMMUNICATION
(HAVAS, MÉDIAS, TÉLÉCOMS) 1 931
29 % COMMUNICATION 15 993
10 % AMÉRIQUES 1 098
9 % ASIE-PACIFIQUE 875
3 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS 237
4 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS 2 157
1 % AUTRES 300
0 % AUTRES
(ACTIFS AGRICOLES, HOLDING) 25
BILAN
31/12/2014
31/12/2013
31/12/2012
Capitaux propres
9 806
9 316
7 265
Capitaux propres, part du Groupe
8 149
7 749
5 868
1 771
1 795
1 900
2 177 (1)
2 035 (1)
2 061
(en millions d’euros)
Endettement net
Valeur boursière de portefeuille de titres cotés (2)
(1) Prenant en compte l’impact du financement sur titres Vivendi.
(2) Hors titre du Groupe (voir page 64).
50
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
4. FACTEURS DE RISQUE
4. FACTEURS DE RISQUE
4.1. ANALYSE DES RISQUES
Plusieurs éléments propres au Groupe Bolloré et à sa stratégie, comme la
diversification de ses activités et de ses implantations géographiques,
limitent l’importance des risques auxquels le Groupe est exposé. De plus,
la stabilité de son actionnariat lui permet de mener une politique d’investissements à long terme garantissant sa pérennité face aux différents aléas
des marchés mondiaux.
La part à moins d’un an des crédits utilisés au 31 décembre 2014 inclut
531,6 millions d’euros de tirage de billets de trésorerie (dont groupe Havas :
100 millions) dans le cadre d’un programme de 800 millions d’euros au
maximum (dont groupe Havas : 300 millions) et 198,5 millions de mobilisations de créances.
L’ensemble des lignes bancaires tirées et non tirées s’amortit comme suit :
Année 2015
22 %
Année 2016
31 %
Année 2017
1 %
PRINCIPAUX RISQUES CONCERNANT LE GROUPE
Année 2018
8 %
Le Groupe a procédé à une revue des risques qui pourraient avoir un effet
défavorable significatif sur son activité, sa situation financière ou ses
résultats.
Seuls certains risques financiers sont de nature à impacter les résultats du
Groupe dans son ensemble :
Année 2019
34 %
Au-delà de 2019
TOTAL
4 %
100 %
Risque sur les actions cotées
Risque de taux
Le Groupe Bolloré, qui détient un portefeuille de titres évalué à
5 836,4 millions d’euros au 31 décembre 2014 (voir note 9 – Autres actifs
financiers des notes annexes aux comptes consolidés (20.3.) page 157), est
exposé à la variation des cours de Bourse.
Les titres de participation détenus par le Groupe dans des sociétés non
consolidées sont évalués en juste valeur à la clôture conformément à la
norme IAS 39 « Instruments financiers » et sont classés en actifs financiers
disponibles à la vente (voir note 1 – B – Principes comptables et méthodes
d’évaluation des notes annexes aux comptes consolidés (20.3.)).
Pour les titres cotés, cette juste valeur est la valeur boursière à la clôture.
Au 31 décembre 2014, les réévaluations temporaires des titres disponibles
à la vente du bilan consolidé déterminées sur la base des cours de Bourse
s’élèvent à 3 979,8 millions d’euros avant impôt, avec pour contrepartie les
capitaux propres consolidés.
Au 31 décembre 2014, une variation de 1 % des cours de Bourse entraînerait
un impact de 49,6 millions d’euros après couverture sur les actifs
disponibles à la vente et de 49,2 millions d’euros sur les capitaux propres
consolidés, dont 19,7 millions d’euros au titre des réévaluations par
transparence des holdings intermédiaires de contrôle.
Début 2015, le Groupe a porté sa participation dans Vivendi de 5 % à 14,5 %
(dont 2,5 % faisant l’objet d’une couverture).
Certains titres non cotés, et notamment les titres détenus directement et
indirectement dans Omnium Bolloré, Financière V et Sofibol, holdings
intermédiaires de contrôle du Groupe (voir « Actionnariat détaillé », page 68
du document de référence), dont la valeur dépend de la valorisation des
titres Bolloré et Financière de l’Odet, sont également impactés par les
variations des cours de Bourse (voir note 9 – Actifs disponibles à la vente
des notes annexes aux comptes consolidés (20.3.)). Au 31 décembre 2014,
la valeur réévaluée de ces titres s’élève à 2 263,9 millions d’euros pour une
valeur brute de 183,9 millions d’euros. Les titres de ces sociétés non cotées
revêtent un caractère peu liquide.
En dépit d’un niveau d’endettement limité, le Groupe est exposé à
l’évolution des taux d’intérêt de la zone euro, principalement sur la partie
de son endettement à taux variable, ainsi qu’à l’évolution des marges des
établissements de crédit. Pour faire face à ce risque, la Direction générale
décide de la mise en place de couvertures de taux. Des couvertures de type
ferme (swap de taux, FRA) sont éventuellement utilisées pour gérer le
risque de taux de la dette du Groupe. La note 20 – Endettement financier
des notes annexes aux comptes consolidés (20.3.) décrit les différents
instruments dérivés de couverture de risque de taux du Groupe.
Au 31 décembre 2014, après couverture, la part de l’endettement financier
net à taux fixe s’élève à 54 % de l’endettement total.
Si les taux variaient uniformément de + 1 %, l’impact annuel sur les frais
financiers serait de – 7,8 millions d’euros après couverture sur la dette
portant intérêt.
Les excédents de trésorerie sont placés dans des produits monétaires sans
risque.
Risque de liquidité
Le risque de liquidité du Groupe tient aux obligations de remboursement
de sa dette et au besoin de financement futur lié au développement de ses
différentes activités. Pour faire face au risque de liquidité, la stratégie du
Groupe consiste à maintenir un niveau de lignes de crédit non tirées lui
permettant de faire face à tout moment à un besoin de trésorerie. Au
31 décembre 2014, le montant des lignes de crédit confirmées et non
utilisées s’élève à 1 858 millions d’euros (dont 360 millions d’euros groupe
Havas). Par ailleurs, le Groupe s’efforce de diversifier ses sources de
financement en faisant appel au marché obligataire, au marché bancaire
ainsi qu’à des organismes tels que la Banque européenne d’investissement.
Enfin, la part de la dette soumise à covenants bancaires reste limitée. Pour
cette partie de la dette, le Groupe fait en sorte que le respect de ces
covenants soit assuré et conforme à la gestion du Groupe. Le Groupe
respecte l’ensemble de ces engagements à chaque date de clôture (voir
note 10.4. – Caractéristiques des financements).
4.2. RISQUES SPÉCIFIQUES AUX ACTIVITÉS
Il s’agit de risques qui peuvent impacter une activité ou une zone géographique donnée, mais qui ne sont pas de nature à impacter la situation
financière du Groupe dans son ensemble compte tenu de la diversité des
métiers et des implantations géographiques. Pour recenser les risques liés
aux activités, le Groupe s’est inscrit dès 2005 dans une démarche de
« cartographie des risques » ayant comme principaux objectifs :
• l’identification des risques majeurs susceptibles d’avoir une incidence sur
les opérations de ses divisions ;
• l’initiation/l’amélioration des processus, afin de réduire et/ou d’éliminer
l’impact de ces risques ;
• l’analyse de l’adéquation de la politique d’assurance du Groupe et l’achat
de capacité et de garantie ;
• l’alimentation de la réflexion sur le choix du Groupe en matière de
transfert de risques au marché d’assurance et de la réassurance et/ou
l’appel à l’auto-assurance ;
• le renforcement des dispositifs de gestion de crise et de communication.
La cartographie des risques ayant été finalisée, le Groupe a décidé de
pérenniser la démarche par la mise en place d’un progiciel informatique
permettant le suivi des plans d’action et la mise à jour régulière des risques.
Le Groupe poursuit son programme de visites de prévention de ses sites,
notamment en Afrique.
PRINCIPAUX RISQUES RÉSULTANT DE CETTE DÉMARCHE
Risque technologique (Stockage d’électricité et solutions)
Le Groupe engage des investissements importants dans de nouvelles
activités telles que le stockage d’électricité. Même s’il est très confiant dans
les perspectives qu’offriront ses nouvelles activités, le Groupe reste
néanmoins prudent face au risque technologique que peuvent présenter
de tels investissements.
En conséquence, les efforts consentis pour ces développements sont
toujours mesurés en fonction de la performance des activités traditionnelles, et de telle sorte qu’ils ne remettent pas en question l’équilibre
d’ensemble du Groupe.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
51
4. FACTEURS DE RISQUE
Risque de propriété intellectuelle
Dans le cadre de ses activités industrielles, le Groupe est amené à utiliser
des brevets (dans le domaine du Stockage d’électricité et solutions). Pour
l’ensemble des activités concernées, le Groupe s’assure qu’il est bien
propriétaire de tous les brevets qu’il exploite et que les technologies
nouvelles qu’il a développées sont protégées.
Risque climatique (Logistique pétrolière)
Le niveau d’activité de la division Énergie peut être impacté par les
variations climatiques. Des conditions climatiques rigoureuses peuvent
avoir des effets bénéfiques sur le chiffre d’affaires de la division. A contrario,
des conditions plus clémentes peuvent occasionner des manques à gagner.
Néanmoins, la sensibilité des variations climatiques sur le niveau d’activité
de la division n’est pas chiffrable de façon précise.
Risque de marché (Transport et logistique,
Logistique pétrolière)
Le Groupe réalise plus de 79 % de son chiffre d’affaires dans les métiers de
la commission de transport et de la logistique pétrolière, où il joue principalement un rôle d’intermédiaire. Sa rentabilité n’est exposée qu’en faible
partie à des phénomènes tels que la baisse des échanges mondiaux ou les
fluctuations des prix des produits pétroliers.
La commission de transport pourra, en cas de baisse des échanges
mondiaux qui engendrerait alors la baisse des prix de ses propres services,
obtenir de bien meilleures conditions auprès de ses fournisseurs qui se
trouveront en surcapacité, et ainsi préserver ses marges.
De même, la division Logistique pétrolière répercute systématiquement les
fluctuations des prix des produits pétroliers sur ses clients. Son exposition
se limite donc à son stock, qui est en grande partie couvert par des achats
et des ventes à terme de produits adossés à des opérations physiques.
Risques de non-renouvellement des concessions
(Transport et logistique)
Le Groupe est lié à des contrats de concession (terminaux portuaires,
chemins de fer, oléoducs, Autolib’). Compte tenu de leur nombre, de leur
diversité, de leur durée (plus de vingt ans pour la majorité) et de leur
maturité, les risques liés à ces concessions ne peuvent pas affecter significativement la rentabilité et la continuité de l’activité du Groupe. Pour plus
de détails sur les concessions, se reporter également à la note 7 des notes
annexes des états financiers consolidés (20.3.).
Risque propre aux réseaux d’auto-partage
(Autolib’, Bluely, Bluecub)
Les contrats de service d’auto-partage pourraient présenter certains risques
liés aux vandalismes, accidents, vols, dysfonctionnements… Les premières
années d’exploitation du contrat Autolib’ remporté par le Groupe
en décembre 2010 et opérationnel depuis fin 2011, sont très prometteuses
et les risques identifiés ne se sont avérés que de façon marginale. De plus,
en ce qui concerne Autolib’, le contrat signé avec le syndicat mixte limite
l’exposition du Groupe en termes de pertes à 60 millions d’euros sur la
durée de la concession. Quant aux contrats Bluely et Bluecub, opérationnels
depuis fin 2013, les premiers mois d’exploitation sont également
prometteurs.
Risques industriels (Transport/Stockage d’électricité
et solutions)
Le Groupe est présent dans un grand nombre de pays d’Afrique où il exerce
tous les métiers de la logistique : transports aérien, maritime, terrestre,
stockage et distribution, logistique industrielle, opérations portuaires,
contrôle sécurité et qualité. Pour ses clients, il prend en charge toutes les
démarches administratives et douanières, en amont et en aval du transport,
et assure l’acheminement des marchandises jusqu’à la destination finale.
Ce réseau sans équivalent, composé de sociétés du Groupe qui restent
individuellement constituées d’acteurs locaux, permet de minimiser les
risques liés à un pays qui connaîtrait une crise majeure. Par ailleurs, la
présence du Groupe sur ce continent depuis plusieurs décennies ainsi que
son expérience permettent de limiter l’exposition à ce risque. Ainsi les crises
survenues en Côte d’Ivoire entre 2002 et 2007 et en 2011 ont eu un impact
significatif sur les résultats des filiales de ce pays, mais l’impact sur les
comptes du Groupe a, quant à lui, été très peu sensible traduisant des effets
de reports d’activités du pays en crise vers les pays voisins. Enfin, toutes les
sociétés africaines du Groupe bénéficient d’une couverture « pertes
pécuniaires » garantissant les risques politiques et commerciaux à
concurrence de 30 millions d’euros par événement et de 75 millions d’euros
par an auprès de ACS (AXA Corporate Solutions), et réassurée auprès de
Sorebol – société de réassurance interne du Groupe. Cette évaluation est
conforme aux besoins du Groupe et aux risques étudiés en liaison avec ses
courtiers et pouvant notamment résulter de :
• confiscation, expropriation, nationalisation ;
• retrait d’autorisation ;
• non-renouvellement par les autorités concédantes de leurs accords de
concession ou de licences ;
• inconvertibilité et non-transfert de tous flux financiers, et notamment des
dividendes ;
• trouble de l’ordre public, malveillance, guerre, guerre civile, grève, émeute,
terrorisme.
Les principaux risques industriels auxquels le Groupe est confronté sont les
suivants :
• risque d’incendie du stock de batteries et de supercapacités : les batteries
Lithium Métal Polymère (LMP®) et les supercapacités développées par le
Groupe peuvent, si elles sont exposées à de très fortes températures,
devenir fortement inflammables. Pour limiter un tel risque et éviter des
réactions en chaîne sur les lieux de stockage, des cloisonnements
coupe-feu et des systèmes automatiques par sprinkler ou gaz ont été mis
en place. Par ailleurs, des tests d’inflammabilité des produits sont régulièrement effectués ;
• risque d’accidents dans le secteur Transport et logistique : dans ce secteur,
le Groupe peut être confronté à des accidents liés à des défaillances
matérielles ou humaines. Les principales mesures mises en œuvre pour
limiter ce risque sont la création d’un système de management qualité,
hygiène, sécurité et environnement (QHSE) et la formation continue des
salariés aux règles et standards internationaux QHSE, en particulier sur
les projets pétroliers et miniers. Concernant l’activité ferroviaire, le
programme d’investissements relatif aux matériels roulants et installations fixes se poursuit conformément au planning initialement établi.
Un système de management fondé sur les dispositions de l’International
Railway Industry Standard (IRIS) a débuté en 2010 et viendra en
complément du système de management de la qualité ISO déjà en place ;
• risque lié à l’entreposage de matières dangereuses : en tant qu’entrepositaire agréé, le Groupe est responsable des marchandises qu’il entrepose
pour le compte de ses clients. À titre d’exemple, des règles strictes et des
procédures spécifiques ont été instaurées pour l’entreposage du coton et
validées par les assureurs du Groupe. À l’identique, la même démarche a
été instaurée sur l’activité Supply chain et Warehousing. Le transport de
cyanure est effectué dans le strict respect du code de l’International
Cyanide Management Institute (ICMI). Le transport des autres matières
dangereuses est systématiquement réalisé selon les dispositions du
Règlement international maritime du transport de produits dangereux
(IMGD). L’ensemble des salariés impliqués dans ces opérations très
spécifiques ont été sensibilisés à ces différentes réglementations. Des
installations techniques spécifiques (bâtiments et équipements) ont été
réalisées en fonction des projets ou des activités sur lesquels le Groupe
intervient.
Risque sanitaire
Risque client
De par sa présence en Afrique, le Groupe est exposé aux risque liés à Ébola.
L’épidémie n’a à ce jour touché principalement que trois pays (Sierra Léone,
Guinée et Libéria) qui représentent moins de 5 % du chiffre d’affaires réalisé
en Afrique par le Groupe, n’a pas eu de réelle incidence. Le Groupe a
néanmoins pris de nombreuses mesures sanitaires, dès début 2014, qui
restent à ce jour en vigueur.
Le Groupe Bolloré, qui exerce plusieurs métiers dans des secteurs très
divers, est présent sur l’ensemble des continents. Ses très nombreux clients
sont, par conséquent, des sociétés d’origines diverses opérant dans des
secteurs d’activités très différents, ce qui réduit fortement les risques dans
leur ensemble.
Risques politiques (Transport et logistique)
52
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
4. FACTEURS DE RISQUE
Dans le transport et la logistique (53 % du chiffre d’affaires), le portefeuille
de clients est très atomisé. À titre d’exemple, le premier client représente
environ 3 % du chiffre d’affaires du Groupe. Les plus gros clients, qui sont
des compagnies maritimes, sont également des fournisseurs du Groupe
dans le domaine de la commission de transport pour des montants
comparables permettant ainsi de garantir une bonne stabilité de cette
clientèle.
L’activité ne dépend donc pas de clients ou de secteurs particuliers. En
matière de gestion des risques, un suivi mensuel est effectué par la Direction
de la trésorerie du Groupe qui centralise l’évolution du besoin en fonds de
roulement. Par ailleurs, un contrôle est opéré par les principales divisions
elles-mêmes, qui disposent d’un crédit manager. Enfin, le Groupe a très
souvent recours à l’assurance-crédit. Les analyses des créances clients sont
réalisées au cas par cas, et les dépréciations sont constatées sur une base
individuelle en tenant compte de la situation du client, de l’existence ou non
d’une assurance-crédit, et des retards de paiement.
Aucune dépréciation n’est constatée sur une base globale.
La balance âgée des créances échues non provisionnées à la clôture,
l’analyse de la variation des provisions sur créances clients, ainsi que les
charges et produits sur ces créances, sont présentées dans la note 12 –
Clients et autres débiteurs des notes annexes des états financiers consolidés
(20.3.).
Risques liés aux cours des matières premières
Les métiers du Groupe suivants sont sensibles aux évolutions des cours des
matières premières :
• Énergie (pétrole) ;
• Autres actifs agricoles ;
• Batteries (lithium).
Compte tenu de la dispersion de ses activités, les effets de l’évolution du
cours de ces matières premières sur les résultats du Groupe dans son
ensemble restent toutefois limités.
Le secteur de la Logistique pétrolière est directement et notablement
impacté par la variation du prix du baril de pétrole ; le chiffre d’affaires est
fortement corrélé au prix du pétrole brut et totalement corrélé au prix des
produits raffinés. Afin de minimiser les effets du risque pétrole sur les
résultats, la division Logistique pétrolière répercute les variations du cours
du produit aux clients et met en place des achats et ventes à terme de
produits adossés à des opérations physiques.
Au 31 décembre 2014, les ventes à terme de produits s’élèvent à
238,8 millions d’euros et les achats à terme à 235,0 millions d’euros. Les
positions ouvertes vendeur sur marchés ICE Futures s’élèvent à
9 000 tonnes pour 3,8 millions d’euros.
Les stocks de fioul domestique sont intégralement couverts à l’exception
d’un stock d’environ 54 500 m3 au 31 décembre 2014.
Dans le domaine des Autres actifs agricoles, le Groupe étant principalement
actionnaire minoritaire du groupe Socfin, le risque opérationnel est par
conséquent limité. En outre, des opérations de couverture (achats ou ventes
à terme de matières premières) sont réalisées pour réduire les risques sur
ces matières premières.
L’activité Batteries, qui développe une technologie Lithium Métal Polymère
(LMP®), est dépendante de plusieurs matières premières dont le lithium,
mais ne considère pas être soumise à un risque en matière d’approvisionnement. Elle dispose de plusieurs accords avec des fournisseurs et la
quantité de lithium utilisée par le Groupe est très faible au regard du
marché mondial. De plus, le lithium utilisé dans les batteries électriques du
Groupe est recyclable à un taux d’environ 95 %.
Risques liés au secteur de la communication
Le groupe Havas, consolidé désormais en intégration globale depuis le
1er septembre 2012, présente des facteurs de risque spécifiques à son
activité :
• un secteur très sensible aux conditions économiques générales et
régionales ou encore à l’instabilité politique de certains marchés ;
• un secteur fortement concurrentiel. Le secteur de la publicité et des
services de communication est constitué de concurrents, tant acteurs
internationaux de taille significative que d’agences locales de taille réduite,
pouvant entraîner la perte de clients actuels ou futurs et pénaliser la
croissance d’Havas et son activité ;
• des contrats pouvant être résiliés rapidement et une mise en compétition
périodique des budgets ;
• la limitation de l’offre du fait de restrictions légales ou réglementaires des
divers pays dans lesquels Havas opère pourrait affecter ses activités et
placer le groupe de communication dans une position concurrentielle
désavantageuse ;
• risques judiciaires liés au non-respect des réglementations locales et/ou
sectorielles s’appliquant aux activités publicitaires et de consommation
où la responsabilité encourue par les clients et les entités du groupe Havas
est importante ;
• risques judiciaires liés au non-respect des réglementations locales et/ou
sectorielles s’appliquant aux activités de conseil média et d’achat
d’espaces publicitaires ;
• risques d’atteinte aux droits des tiers. Les entités du groupe Havas doivent
s’assurer de respecter les droits de la propriété intellectuelle (droit
d’auteur, droits des marques, etc.) et/ou de la personnalité de tiers
(illustrateurs, graphistes, photographes, réalisateurs, artistes, mannequins,
compositeurs, etc.) intervenant dans les créations livrées à leurs clients ;
• risques liés au départ de dirigeants ou collaborateurs d’Havas. Le succès
d’Havas étant lié pour une large part au talent et à l’implication de ses
dirigeants et collaborateurs, le départ de certains d’entre eux pourrait
avoir un impact négatif sur les performances opérationnelles et les
résultats.
Ces facteurs de risque sont détaillés dans le document de référence publié
par Havas et disponible à l’adresse Internet www.havas.com.
Risques sociaux
Compte tenu du nombre élevé de salariés qu’il emploie, le Groupe peut être
soumis à des mouvements sociaux et à des grèves. Là encore, la diversité
des implantations et des métiers limite très sensiblement l’exposition à ce
risque.
Des informations plus détaillées concernant les salariés sont fournies dans
le point 17.3.5.1.2.
Risques environnementaux (Logistique pétrolière,
Stockage d’électricité et solutions, Autres actifs agricoles)
Les risques industriels recensés par la cartographie font l’objet d’un suivi
extrêmement détaillé, permettant d’anticiper et d’entreprendre les actions
préventives nécessaires. Le tableau des risques liés à l’environnement
ci-dessous fait état des mesures mises en œuvre par les divisions dans ce
domaine.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
53
4. FACTEURS DE RISQUE
Tableau des risques industriels liés à l’environnement
Risques identifiés
Actions entreprises
Films plastiques, Blue Solutions – Blue Applications
Rejets accidentels de produits
(huile, essence, produits chimiques)
Développement de bassins de rétention et d’obturation dans les rivières voisines.
Pollution par les déchets
Tri sélectif à la source.
Recyclage des déchets (carton, films plastiques, bois, piles, etc.) et traitement des déchets spéciaux
(produits chimiques, solvants) par des sociétés spécialisées.
Objectif 2015 : mise en place du tri sélectif pour l’usine Bluetram.
Batteries et supercapacités :
risque incendie
Séparation des risques par cloisonnement coupe-feu.
Extinction automatique sprinkler ou gaz.
Tests d’inflammabilité des produits.
Objectif 2015 : réalisation d’une analyse sur le pack des supercapacités.
Batteries et supercapacités :
rejets de produits polluants
Installation de filtres conformément à la directive Atex.
Traitement des rejets atmosphériques par filtre, condensation ou oxydation catalytique.
Transformateur haute tension : risque
incendie ou perte d’exploitation sur
casse mécanique
Détection incendie et détection gaz.
Doublement des installations.
Rétention pour les huiles.
Batteries pour véhicules électriques
Tests de sécurité en condition d’utilisation abusive.
Partenariat avec pompiers.
Partenariat pour le recyclage.
Batteries pour applications
stationnaires
Modélisation des effets d’incendie en cas d’accident majeur.
Analyse de cycle de vie
pour la mobilité
Analyse de cycle de vie sur batterie application véhicule électrique.
Analyse de cycle de vie sur supercapacité en tram.
Analyse de cycle de vie sur bus et tram.
Terminaux et systèmes spécialisés
Déchets d’équipements électriques
et électroniques
Traitement des DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) confié, par contrat, à des
sociétés autorisées à réaliser des activités de réutilisation, de recyclage ou de valorisation des déchets.
Logistique pétrolière
Stockages d’hydrocarbures
Poursuite des investissements de mise aux normes et de conformité pour nos sites classés.
ICPE : 113 sites.
Poursuite du suivi environnemental de 14 sites en exploitation :
– suivi des nappes phréatiques à intervalles réguliers ;
– contrôle des eaux de rejets en sortie de séparateurs, analyses piézométriques.
Contrôle des détecteurs de fuite pour les cuves de stockages enterrées sur les dépôts ICPE soumis
à déclaration et autorisation.
Consommation de carburant
des véhicules-citernes
Renouvellement en continu de la flotte de véhicules pétroliers : 24 véhicules pétroliers neufs acquis,
dont les moteurs sont à la norme Euro 6, équipés de boîtes de vitesse automatiques. En contrepartie,
le même nombre de véhicules âgés de plus de 10 ans a été enlevé du parc.
61 journées de formation à la conduite économique.
Risques de fuites des installations :
surveillance du pipe-line SFDM,
oléoduc Donges-Melun-Metz
long de 634 km
Pilotage par télécommande 24 heures sur 24 des moteurs, pompes et vannes.
Télésurveillance en continu.
Vannes d’isolement permettant de confiner des tronçons de ligne.
Mise en place et respect des procédures Seveso.
Importants travaux de mise en conformité des stockages d’hydrocarbures (automatisation de la défense
incendie, étanchéité des réservoirs semi-enterrés et des couronnes de bacs, etc.).
Transport et logistique Afrique
Accidents du travail
Formation du personnel et des sous-traitants aux règles d’hygiène et de sécurité applicables sur les
différentes entités et concernant l’ensemble des activités exercées par la division (le nombre d’heures
de formation a été multiplié par quatre entre 2009 et 2013).
Risques portuaires
Application des dispositions des codes International Maritime Organization (IMO) et International Ship
and Port Facility Security (ISPS) sur l’ensemble des concessions portuaires.
Conformément à ces dispositions, la division s’est engagée à obtenir le niveau de sécurité maximum
sur ses installations portuaires.
Analyses réalisées par des organismes indépendants qui vérifient le respect des exigences du Code ISPS,
mais aussi réalisent des cartographies des risques en matière de sûreté.
54
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
4. FACTEURS DE RISQUE
Risques identifiés
Actions entreprises
Accidents transport et logistique
Mise en place d’un système de management qualité, hygiène, sécurité et environnement (QHSE).
Développement et implémentation d’un kit de gestion des sous-traitants pour les opérations de
transport.
Intégration de la fonction QHSE comme fonction à part entière dans les activités opérationnelles.
Formation des salariés aux règles et standards internationaux QHSE.
Concernant l’activité ferroviaire, le programme d’investissements relatif aux matériels roulants
et installations fixes se poursuit conformément au planning initialement établi.
Un système de management fondé sur les dispositions de l’International Railway Industry Standard
(IRIS) a débuté en 2010.
Concernant le transport routier, mise en place d’un système d’analyse des risques routiers (« Road risk
Assessment » ou « Road Survey ») et de sélection des camions basée sur une inspection systématique
avant chargement.
Rejets, pollution
Recyclage et traitement des huiles moteur ainsi que des déchets solides (ferraille, etc.).
Mise en place de rétention et séparateurs d’hydrocarbure dans les ateliers de maintenance.
Amélioration continue du système de management environnemental.
Entreposage et matières dangereuses
Des règles strictes et des procédures spécifiques ont été instaurées pour l’entreposage du coton
et validées par les assureurs du Groupe.
Implémentation de procédures spécifiques pour l’entreposage de matières vrac (café, cacao, etc.).
Le transport de cyanure est effectué dans le strict respect du code International Cyanide Management
Institute (ICMI). Le transport des autres matières dangereuses est systématiquement réalisé selon les
dispositions des règlements internationaux, tels le Règlement international maritime du transport de
produits dangereux (IMGD) ou l’Accord européen relatif au transport international des marchandises
dangereuses par route (ADR).
L’ensemble des salariés a été sensibilisé à ces différentes réglementations.
Pour les ports et terminaux, la division est en parfaite conformité avec le code international Labour
Organization (Safety and Health in ports).
Logistique internationale
Accidents du travail
Existence de plans d’amélioration, suite à l’évaluation des risques professionnels et aux analyses
des accidents/incidents.
Gestion des entreprises extérieures/sous-traitants intervenant sur les sites.
Suivi des vérifications périodiques réglementaires des équipements et installations.
Audits santé, sécurité, environnement (SSE) visant à renforcer la prévention par un suivi régulier
des établissements.
Renforcement des actions HSE proactives (formation et informations sécurité – secourisme, lutte contre
l’incendie, conduite des chariots élévateurs…).
Nombre d’heures de formation/d’induction HSE : + 10 % en 2014.
Développement et déploiement de deux bases de données destinées à consolider au niveau Corporate
les indicateurs HSE, d’une part, et à enregistrer/analyser les accidents et incidents, d’autre part.
Déploiement d’une organisation commune QHSE Europe.
Veille réglementaire et assistance téléphonique.
Publication semestrielle d’une newsletter QHSE Insight.
Incidents transport ou stockage de
marchandises dangereuses
Formation du personnel transport de marchandises dangereuses (ADR, IMDG et IATA), exploitants
et manutentionnaires.
Déploiement d’une formation de recyclage transport de marchandises dangereuses en e-learning.
Révision des outils d’aide à la décision mis à la disposition des exploitations.
Nombre d’heures de formation/d’induction HSE : + 10 % en 2014.
Impact environnemental
Amélioration des procédés de stockage.
Extension certification ISO 14001.
Plan de gestion des situations d’urgence.
Kit d’intervention disponible où nécessaire.
Évaluation continue du classement des établissements à la réglementation des installations classées
pour la protection de l’environnement (ICPE). Dossiers de demande d’autorisation, d’enregistrement
ou de déclaration, dossier de cessation d’activité.
Déploiement du tri sélectif des déchets.
18 nouveaux sites certifiés ISO 14001 en 2014.
Actifs agricoles
Vignoble : pollution de la nappe
phréatique par utilisation de produits
chimiques
Application minimale de produits chimiques sur la vigne en pratiquant une « agriculture raisonnée ».
Dans la lutte contre les parasites des systèmes racinaires, substitution des produits de désinfection
des sols par la pratique des jachères longues.
Utilisation exclusive d’engrais organiques.
Vignoble : pollution des eaux
de surface par rejets des effluents
d’usine
Station de traitement des eaux de lavage.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
55
4. FACTEURS DE RISQUE
Risques de change
Par sa dimension internationale, le Groupe est également soumis au risque
de change. Ce risque est cependant jugé peu significatif du fait de la part
prépondérante de l’activité réalisée dans la zone euro et CFA (64 % du
chiffre d’affaires du Groupe).
La répartition du chiffre d’affaires (52 % en zone euro, 12 % en zone CFA,
8 % en dollars américains, 4 % en livres sterling, 3 % en francs suisses, 21 %
en autres devises) et le fait que beaucoup de dépenses d’exploitation soient
en devises locales limitent de fait l’exposition du Groupe au risque de
change opérationnel.
Le Groupe réduit encore son exposition au risque de change en couvrant
ses principales opérations en devises autres que l’euro et le CFA.
La gestion du risque de change est centralisée au niveau du Groupe en
France et en Europe (hors groupe Havas) : chaque filiale ayant des flux
annuels en devises vis-à-vis de tiers externes tant en export/vente qu’en
import/achat supérieurs à 150 milliers d’euros ouvre un compte par devise.
Afin de supprimer le risque de variation du cours de change, chaque fin de
mois elle demande une couverture auprès de la cellule de gestion sur le
solde prévisionnel de ses ventes/achats du mois suivant, payable selon le
cas à 30 ou 60 jours fin de mois. La trésorerie devises calcule le net des
positions commerciales et se couvre auprès des banques par une opération
de type ferme (achat ou vente à terme).
En plus de ces opérations glissantes à trois mois (procédure fin de mois),
d’autres couvertures peuvent être prises ponctuellement pour un marché.
Les flux intragroupe font l’objet d’un netting mensuel qui permet de limiter
les flux échangés et de couvrir les risques de change résiduels. Bolloré
Énergie, pour sa part, couvre quotidiennement ses positions directement
sur le marché. Au 31 décembre 2014, son portefeuille de couverture en
dollars américains en contre-valeur euro comprenait des ventes à terme
pour 20,0 millions d’euros et des achats à terme pour 9,6 millions d’euros,
soit une position nette vendeur de 10,4 millions d’euros. Les pertes et gains
de change nets annuels totaux liés aux flux opérationnels en devises se sont
élevés en 2014 pour le Groupe à 13,4 millions d’euros, soit 2,1 % du résultat
opérationnel de l’année (– 3,3 millions d’euros en 2013, soit – 0,5 % du
résultat opérationnel de l’année) ; le résultat opérationnel du Groupe n’est
pas exposé de façon significative au risque de change.
4.3. RISQUES JURIDIQUES
RISQUES LIÉS À LA RÉGLEMENTATION ET À SON ÉVOLUTION
Le Groupe n’est pas, dans le cadre de ses activités, soumis à des législations
ou à des réglementations qui seraient de nature à présenter des situations
générant des risques spécifiques.
RISQUES LIÉS AUX LITIGES
L’activité des sociétés du Groupe ne subit aucun lien de dépendance
particulier.
Litige Kariba
Le 14 décembre 2002, un abordage intervenait entre le MV/Kariba, propriété
d’OTAL Investments Limited, et le MV/Tricolor. Les procédures sont toujours
en cours. Les conséquences de ce sinistre, évaluées à plusieurs dizaines
de millions d’euros, bénéficient de la garantie de nos assureurs.
Litige Copigraph
Par décision du 20 décembre 2001, Bolloré (société absorbée par notre société
au cours de l’exercice 2006) s’est vu infliger une amende de 22,7 millions
d’euros par la Commission européenne pour entente au cours des années 1992
à 1995 sur le marché du papier autocopiant, marché sur lequel évoluait sa filiale
Copigraph (cédée en novembre 1998 à Arjo Wiggins Apleton).
Bolloré a exercé un recours contre cette décision le 11 avril 2002 devant le
Tribunal de première instance de Luxembourg, recours qui a été rejeté par
arrêt en date du 26 avril 2007.
Bolloré a formé un pourvoi à l’encontre de cet arrêt le 11 juillet 2007 devant
la Cour de justice des Communautés européennes, notamment pour
violation des droits de la défense, violation du principe de présomption
d’innocence et dénaturation des éléments de preuve.
La Cour de justice des Communautés européennes a estimé que le Tribunal
de première instance avait commis une erreur de droit en ne tirant aucune
conséquence juridique de sa décision selon laquelle les droits de la défense
de Bolloré n’ont pas été respectés et, par arrêt du 3 septembre 2009, a
annulé la décision initiale de la Commission en ce qu’elle vise Bolloré. Suite
56
à cette annulation, la Commission a, le 16 décembre 2009, adressé une
nouvelle communication de griefs à Bolloré.
N o n o b s t a n t l e s o b s e r v at i o n s fo r m u l é e s p a r B o l l o r é , l a
Commission européenne a, le 23 juin 2010, pris une décision de réadoption
de sa décision initiale et a réduit le montant de l’amende en condamnant
Bolloré à 21,26 millions d’euros. Le 3 septembre 2010, Bolloré a exercé un
recours devant le Tribunal de l’Union européenne contre la décision
réadoptée afin d’obtenir à titre principal l’annulation de cette décision et
subsidiairement une réduction très substantielle du montant de l’amende.
Par décision en date du 27 juin 2012, le Tribunal de l’Union européenne a
rejeté le recours de Bolloré.
Bolloré a formé un pourvoi à l’encontre de cet arrêt devant la Cour de justice
des Communautés européennes qui, par décision du 8 mai 2014, a rejeté le
pourvoi de la société. La société Bolloré SA s’est acquittée du montant dû au
titre de l’amende et de ses intérêts pour un montant de 23,3 millions d’euros.
Ce montant, antérieurement provisionné, a été réglé le 31 juillet 2014
cloturant ainsi ce litige.
Class action à l’encontre de SDV Logistique Internationale
Courant novembre 2009, la société SDV Logistique Internationale a reçu
une assignation à comparaître devant le Tribunal fédéral du district Est de
New York (États-Unis) dans le cadre d’une class action visant une soixantaine
d’entreprises de commissionnaires de transport pour un comportement
allégué d’ententes sur le prix des prestations fournies. Le 30 juillet 2013,
SDV Logistique Internationale, tout en rejetant vigoureusement les
allégations des demandeurs, a conclu une transaction avec eux afin d’éviter
d’avoir à continuer de payer des coûteux frais d’avocats. Dans le cadre de
cette transaction, SDV Logistique Internationale a principalement transféré
aux demandeurs 75 % des droits que SDV Logistique Internationale avait
elle-même en tant que demanderesse à la class action « In re Air Cargo
Shipping Services Antitrust Litigation ». Cet accord transactionnel reste
soumis à sa validation par le Tribunal fédéral du district Est de New York.
Requête demandant l’annulation de la convention
de délégation de service Autolib’
Le 11 mai 2011, l’Ulpro et la société Ada ont chacune saisi le tribunal
administratif de Paris d’une requête sommaire tendant à l’annulation de la
décision de la Présidente du Syndicat mixte Autolib’ en date du 25 février
2011 de signer la convention de délégation de service public conclue par
ledit syndicat et la société Autolib’ et portant sur la mise en place, la gestion
et l’entretien d’un service d’automobiles en libre-service et d’une
infrastructure de recharge de véhicules électriques.
La société Autolib’ a été rendue destinataire le 24 mai 2011 desdites
requêtes en sa qualité de titulaire de la convention de délégation de service
public précitée et a conclu, avec le Syndicat mixte Autolib’, au rejet pur et
simple de ces recours.
Par décisions en date du 1er mars 2012, le tribunal administratif de Paris a rejeté
la requête de l’Ulpro et celle de la société Ada. L’Ulpro et la société Ada ont
formé appel de ces décisions devant la cour administrative d’appel de Paris.
En juillet 2014, les deux sociétés ont informé la cour administrative d’appel
de Paris de l’abandon de leur requête mettant ainsi fin à la procédure.
Litige intenté par Getma International et NCT Necotrans
contre Bolloré et Bolloré Africa Logistics dans le cadre
de l’attribution de la concession portuaire de Conakry
Le 3 octobre 2011, les sociétés Getma International et NCT Necotrans ont
assigné les sociétés Bolloré et Bolloré Africa Logistics devant le tribunal de
commerce de Nanterre aux fins de condamnation in solidum à leur payer
une somme totale de 100 067 121 euros à titre de dommages et intérêts,
et 200 000 euros au titre de l’article 700 du Code de procédure civile.
Getma International et NCT Necotrans alléguaient que les sociétés Bolloré
et Bolloré Africa Logistics se seraient rendues coupables à leur préjudice
d’actes de concurrence déloyale et de complicité de violation par l’État
guinéen de ses engagements contractuels, ce que Bolloré Africa Logistics
et Bolloré contestent fermement.
Par décision en date du 10 octobre 2013, le tribunal de commerce a débouté
les sociétés Getma International et NCT Necotrans de leurs demandes
principales, mais a considéré que le nouveau concessionnaire Conakry
Terminal aurait bénéficié d’investissements réalisés par son prédécesseur
la société Getma International et a condamné Bolloré à payer à ce titre à
Getma International et à NCT Necotrans une somme de 2,1 millions d’euros.
Getma International et NCT Necotrans ont formé appel de cette décision
et ont porté leur réclamation à la somme de 120 111 173 euros plus intérêts
de droit à compter du 3 octobre 2011. La procédure d’appel est actuellement pendante.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
Mise en demeure de Bolloré Telecom concernant
le déploiement du réseau WiMax
Le 23 novembre 2011, Bolloré Telecom s’est vu notifier, par le Directeur des
affaires juridiques de l’Autorité de régulation des communications
électriques et des postes (l’Arcep), la décision du Directeur général de
l’Arcep en date du 21 novembre 2011 portant mise en demeure de la société
Bolloré Telecom de respecter :
(i) à la date du 30 juin 2012, l’obligation d’utilisation effective des
fréquences qui lui ont été attribuées dans chacun des départements sur
lesquels portent les décisions n° 2006-0727, 2006-0728, 2006-0729,
2006-0730, 2006-0731, 2006-0732, 2006-0733, 2006-0734, 2006-0735,
2006-0736, 2006-0737 et 2006-073 en date du 25 juillet 2006,
n° 2008-0931, 2008-0932, 2008-0933, 2008-0934, 2008-0935,
2008-0936, 2008-0937, 2008-0938 du 4 septembre 2008 et n° 2010-0360
et 2010-0362 du 25 avril 2010 (les « Décisions ») ; et
(ii) les dispositions relatives aux obligations en matière d’ampleur
territoriale de déploiement figurant au cahier des charges annexé aux
Décisions dans le calendrier suivant :
− d’ici au 30 juin 2012 : le déploiement d’un nombre de sites au moins égal
à la moitié du nombre de sites que la société s’était engagée à déployer
pour le 30 juin 2008,
− d’ici au 31 décembre 2012 : le déploiement d’un nombre de sites au moins
égal au nombre de sites que la société s’était engagée à déployer pour le
30 juin 2009,
− d’ici au 30 juin 2015 : le déploiement d’un nombre de sites au moins égal
au nombre de sites que la société s’était engagée à déployer pour le
31 décembre 2010.
Le 20 janvier 2012, Bolloré Telecom a déposé une requête sommaire devant
le Conseil d’État afin d’obtenir l’annulation de la décision du Directeur
général de l’Arcep du 21 novembre 2011 portant mise en demeure de la
société Bolloré Telecom et de la décision n° 2011-1365 de l’Arcep en date
du 22 novembre 2011 rendant publique la mise en demeure de son
Directeur général.
Par décision n° 2012-1314 du 22 novembre 2012 (consultable sur le site
www.arcep.fr), l’Arcep a pris acte des engagements de déploiement et de
restitution de fréquences ainsi que des demandes d’abrogation de la société
Bolloré Telecom et compte tenu notamment de ceux-ci a décidé qu’il n’y
avait pas lieu de sanctionner la société Bolloré Telecom au titre des
manquements à la première échéance au 30 juin 2012, telle que définie par
les articles 1er et 2e de la décision de mise en demeure du Directeur général
de l’Arcep en date du 21 novembre 2011.
Par suite de cette décision Bolloré Telecom s’est désistée de sa requête
auprès du Conseil d’État.
Litiges avec d’anciens dirigeants ou collaborateurs
de la société Havas
— Litige avec Alain Cayzac
Procédure relative à la rupture de son contrat de travail par Alain Cayzac,
celui-ci ayant considéré que les conditions d’exercice de sa clause de
conscience étaient remplies.
Havas avait estimé, pour sa part, qu’il s’agissait d’une démission et ne lui
avait pas versé les indemnités réclamées. Alain Cayzac a saisi le conseil de
prud’hommes de Nanterre.
Aux termes d’une décision du 7 septembre 2012, le conseil de prud’hommes
de Nanterre :
• a reconnu la validité de la clause de conscience et a condamné Havas SA
à verser à Alain Cayzac les indemnités réclamées à ce titre ;
• a considéré qu’il n’y avait pas de licenciement sans cause réelle et sérieuse
et a ainsi débouté Alain Cayzac de ses demandes à ce titre ;
• a condamné Havas SA au paiement de la rémunération variable d’Alain
Cayzac au titre de l’année 2005.
La société et Alain Cayzac ont interjeté appel de ce jugement.
Aux termes d’une décision du 30 avril 2014, la cour d’appel de Versailles
a infirmé partiellement le jugement du conseil de prud’hommes, mais
a confirmé le bien-fondé de la mise en œuvre de la clause de conscience.
La société et Alain Cayzac n’ayant pas souhaité former de pourvoi
en cassation, le litige est clos.
Dans le cours normal de leurs activités, Bolloré et ses filiales sont parties à
un certain nombre de procédures judiciaires, administratives ou arbitrales.
Les charges pouvant résulter de ces procédures font l’objet de provisions
dans la mesure où elles sont probables et quantifiables. Les montants
provisionnés ont fait l’objet d’une appréciation du risque au cas par cas.
Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage,
y compris toute procédure dont la société a connaissance, qui est en suspens
ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze
derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la
rentabilité de la société et/ou du Groupe.
4.4. ASSURANCE – COUVERTURE DES RISQUES
ÉVENTUELS SUSCEPTIBLES D’ÊTRE ENCOURUS
PAR LA SOCIÉTÉ
La politique d’assurance du Groupe, ayant comme principal objectif de
permettre la poursuite des activités exercées par ses différentes sociétés
en cas de survenance d’un sinistre, s’articule autour :
• de procédures de prévention et de protection internes ;
• du transfert de ses risques au marché de l’assurance et de la réassurance
en faisant appel aux structures de programmes internationaux d’assurances, quelles que soient la branche d’activité et/ou la zone géographique.
Le Groupe est couvert partout où il exerce ses activités pour les
conséquences de sinistres pouvant affecter ses installations industrielles,
de stockage, ferroviaires et de terminaux portuaires. Le Groupe est
également garanti en responsabilité civile pour l’ensemble de ses activités
terrestres, maritimes et aériennes, de même que pour ses risques d’exploitation.
RISQUES INDUSTRIELS
Les sites d’exploitation des activités industrielles du Groupe ainsi que les
sites de stockage/entreposage sont garantis par des programmes
d’assurance dommages à concurrence du montant de l’estimation des
valeurs des biens assurés. Les sociétés industrielles du Groupe bénéficient
d’une garantie « Perte d’exploitation » à concurrence de 100 % de la marge
brute annuelle.
RISQUES DE RESPONSABILITÉ CIVILE
L’exposition du Groupe, du fait des différentes activités exercées par ses
sociétés, implique la mise en place de programmes de responsabilité civile.
La responsabilité civile que pourrait encourir toute société du Groupe du
fait de ses activités, et, notamment, la responsabilité civile générale, la
responsabilité civile du fait des produits et la responsabilité civile commissionnaire de transport/transitaire/manutentionnaire, est assurée en tout
lieu où s’exercent ces activités :
• par type d’activité, chaque division du Groupe bénéficiant et souscrivant
des garanties qui lui sont propres ;
• par une capacité d’assurance « excédentaire » intervenant pour l’ensemble
des sociétés du Groupe et en cas d’insuffisance des polices ci-dessus.
De plus, le Groupe bénéficie d’un programme responsabilité civile « Atteinte
à l’environnement ».
Les programmes d’assurance sont souscrits auprès d’assureurs et de
réassureurs internationaux de premier plan, et les plans de garantie en
vigueur sont conformes à ceux disponibles sur le marché et adéquats en
fonction de l’exposition aux risques des sociétés du Groupe.
5. INFORMATIONS CONCERNANT
L’ÉMETTEUR
5.1. HISTOIRE ET ÉVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ
5.1.1. RAISON SOCIALE
« Bolloré ».
5.1.2. LIEU ET NUMÉRO D’ENREGISTREMENT
RCS Quimper 055 804 124.
5.1.3. CONSTITUTION ET DURÉE
La société a été constituée le 3 août 1926 pour une durée expirant le 2 août
2025.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
57
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
5.1.4. SIÈGE SOCIAL, FORME JURIDIQUE, LÉGISLATION
RÉGISSANT SON ACTIVITÉ ET COORDONNÉES
La société Bolloré est une société anonyme à Conseil d’administration dont
le siège social est à Odet, 29500 Ergué-Gabéric.
La société est soumise aux dispositions du droit français et son pays
d’origine est la France.
Le siège administratif de la société est situé au 31-32, quai de Dion-Bouton,
92811 Puteaux Cedex (tél. : +33 (0) 1 46 96 44 33).
•
5.1.5. ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS DANS LE DÉVELOPPEMENT
DES ACTIVITÉS DE L’ÉMETTEUR
Fondée en 1822 en Bretagne, l’entreprise familiale spécialisée dans la
fabrication de papiers fins a été reprise par Vincent Bolloré au début des
années 1980. Après avoir développé un pôle de spécialités industrielles liées
à la technologie des films plastiques et des papiers minces, le Groupe
Bolloré a pris le contrôle, d’une part, en 1986, de la société Sofical, complété
par l’acquisition de JOB pour développer un pôle Tabac, et, d’autre part, de
la Scac puis de Rhin-Rhône en 1988 pour développer un pôle Transport.
• 1991 : prise de contrôle de Delmas-Vieljeux, suivie par l’absorption de la
Scac par Delmas, rebaptisée Scac-Delmas-Vieljeux (SDV).
• 1994 : cession par Bolloré d’une partie de l’activité Non Tissés industriels
et Produits jetables et, d’autre part, de l’activité Tubes et Raccords
plastiques.
• Fin 1996 : prise de contrôle du groupe Rivaud, dans lequel le Groupe
Bolloré détenait des participations depuis 1988.
• 1997 : prise de contrôle de Saga, dont Albatros Investissement était,
depuis 1996, actionnaire à 50 % aux côtés de CMB-Safren.
• 1998 : absorption de Scac-Delmas-Vieljeux par Bolloré Technologies,
devenu Bolloré.
• 1999 : Albatros Investissement, principal actionnaire de Bolloré, prend le
nom de Bolloré Investissement. Acquisition par Bolloré du réseau africain
AMI et par Bolloré Investissement de l’armateur britannique OTAL et de
son réseau terrestre en Afrique.
• 2000 : cession de 81 % de l’activité Papiers à cigarettes au groupe
américain Republic Technologies, qui assurait une grande partie de la
distribution des papiers à rouler aux États-Unis. Rachat de la participation
de 40 % de la Seita dans Coralma, filiale Tabac du Groupe, dont il détenait
60 % à travers Tobaccor. Attribution de la concession du troisième oléoduc
français Donges-Melun-Metz (DMM). Offre publique de retrait (OPR) suivie
d’un retrait obligatoire sur les Mines de Kali Sainte-Thérèse et offres
publiques de retrait sur la Compagnie des Caoutchoucs de Padang et la
Compagnie du Cambodge, finalisées le 3 janvier 2001.
• 2001 : cession de 75 % de l’activité Tabac (Tobaccor), implantée en Afrique
et en Asie, au groupe britannique Imperial Tobacco. Vente de la participation de 30,6 % dans Rue Impériale de Lyon. Reprise par Bolloré Énergie
d’une partie des activités de la filiale de distribution des produits pétroliers
de BP en France. Acquisition par Delmas, filiale maritime de Bolloré, de
80 % de l’italien Linea-Setramar.
• 2002 : rachat par IER d’Automatic Systems, spécialisé dans les métiers du
contrôle d’accès. Cession à Imperial Tobacco de 12,5 % supplémentaires
de Tobaccor. Absorption par la Compagnie du Cambodge de la Société
Financière des Terres Rouges et de la Compagnie des Caoutchoucs de
Padang. Reprise par Bolloré Énergie d’une partie des activités de distribution de fioul de Shell en France. Acquisition par SDV de l’activité
Commission de transport du groupe allemand Geis, disposant d’un
important réseau en Asie. Fusion de six sociétés de l’activité Commission
de transport, donnant naissance à SDV Logistique Internationale. Entrée
au capital de Vallourec.
• 2003 : cession du solde de la participation dans Tobaccor (12,5 % payables
fin 2005). Rachat des 40,83 % détenus par le Consortium de Réalisation
(CDR) dans la Compagnie des Glénans. Démarrage de l’usine acquise dans
les Vosges par la division Papiers.
Franchissement par le Groupe du seuil de 20 % du capital et des droits de
vote dans Vallourec.
• 2004 : cession des plantations de Malaisie. Acquisition d’une participation
de 20 % dans Havas. Développement de la Bluecar®, prototype de véhicule
électrique équipé des batteries Batscap.
• 2005 : lancement de Direct 8, la chaîne de Télévision Numérique Terrestre
(TNT) créée par le Groupe. Présentation de la Bluecar® au salon de
Genève. Acquisition d’Air Link, troisième opérateur indien de commission
de transport. Acquisition d’une participation de 25 % dans Aegis. Cession
de 7,5 % du capital de Vallourec.
• 2006 : cession des activités maritimes (Delmas). Lancement de Direct Soir,
premier quotidien gratuit du soir. Obtention de douze licences régionales
WiMax. Livraison d’une nouvelle série de prototypes Bluecar®. Cession de
58
•
•
•
•
•
•
•
•
10,2 % de Vallourec. Offre publique de reprise sur Socfin. Offre publique
de retrait sur Bolloré et fusion de Bolloré et de Bolloré Investissement.
Changement de dénomination de « Bolloré Investissement » en
« Bolloré ».
2007 : acquisition de JE-Bernard, un des premiers groupes de logistique
et de commission de transport en Grande-Bretagne, et de Pro-Service,
société de logistique américaine spécialisée dans le domaine de l’aéronautique et de l’espace. Acquisition des actifs d’Avestor au Canada.
Association avec Pininfarina pour la production et la commercialisation
d’une voiture électrique.
Lancement du quotidien gratuit Direct Matin Plus. Début des tests d’équipements pilotes destinés au WiMax. Cession de 3,5 % de Vallourec et
renforcement dans Havas et Aegis. Offre publique d’achat sur
Nord-Sumatra Investissements suivie d’un retrait obligatoire.
2008 : cession de 3,6 % de Vallourec. Création de deux joint-ventures pour
le développement de véhicules électriques (Pininfarina pour la Bluecar®
et Gruau pour le Microbus). Obtention de huit licences supplémentaires
WiMax. Acquisition de White Horse, transporteur routier de référence sur
le corridor de la Copper Belt, et de SAEL, cinquième commissionnaire de
transport en Afrique du Sud. Acquisition de 60 % du capital du groupe
CSA, dont le Groupe Bolloré détenait déjà 40 % depuis 2006. Renforcement
de la participation à 2,9 % dans Vallourec au 31 décembre 2008.
2009 : obtention de la concession du Terminal à conteneurs de Cotonou,
au Bénin, et démarrage de l’exploitation du terminal portuaire de
Pointe-Noire, au Congo. Cession de l’activité Papiers au groupe américain
Republic Technologies International.
Démarrage des deux usines de production de batteries électriques en
Bretagne et au Canada, et début de commercialisation des supercapacités.
Renforcement de la participation dans Vallourec, qui s’élève à 5,2 % du
capital au 31 décembre 2009.
2010 : obtention de concessions portuaires en Afrique (Freetown au Sierra
Leone, Lomé au Togo…). Acquisition de la chaîne de TNT Virgin 17,
rebaptisée Direct Star. Gain du contrat Autolib’ pour le self-service de
location de voitures électriques Bluecar® dans la région parisienne.
Reclassement des participations de Mediobanca et Generali dans Bolloré.
Sortie de la cote de la société Saga.
2011 : acquisition de 49 % du capital de LCN (Les Combustibles de
Normandie) pour, à terme, en détenir 100 %. Début de la construction de
la nouvelle usine de fabrication de batteries Lithium Métal Polymère
(LMP®) en Bretagne. Cession de 3,5 % de Vallourec. Accord pour la cession
des chaînes gratuites Direct 8 et Direct Star au groupe Canal+ contre une
rémunération en titres Vivendi. Acquisition de 1,1 % de Vivendi. Entrée
dans le capital de Vivendi. Obtention de la concession pour la gestion du
port de Moroni aux Comores.
Inauguration du service Autolib’. Succès de la première émission
obligataire pour un montant de 350 millions d’euros à cinq ans.
2012 : cession des chaînes Direct 8 et Direct Star au groupe Canal+, contre
une participation de 1,7 % du capital Vivendi. Acquisition de 2,2 % supplémentaires de Vivendi portant la participation à 5 %. Cession de 20 %
d’Aegis à Dentsu, le solde de sa participation (6,4 %) sera apporté à l’offre
lancée par Dentsu. À la suite de l’OPRA réalisée par Havas, la participation
du Groupe Bolloré dans Havas a été portée de 32,8 % à 37,05 % et à
36,9 % fin 2012.
2013 : obtention de l’exploitation du port pétrolier de Pemba au
Mozambique, du Terminal à conteneurs n° 2 d’Abidjan en Côte d’Ivoire et
du Terminal roulier de Dakar au Sénégal. Acquisition de PMF – PetroplusMarketing France par la division Logistique pétrolière. Sortie de la cote
de Plantations des Terres Rouges dont le Groupe Bolloré détient
désormais 100 %. Introduction en Bourse de Blue Solutions sur NYSE
Euronext Paris le 30 octobre 2013. Lancement des services d’auto-partage
Bluely (Lyon-Villeurbanne) et Bluecub (Bordeaux). Cession du solde de
6,4 % dans Aegis, début 2013.
2014 : cession de SAFA qui détenait une plantation au Cameroun
(SAFACAM), contre une participation de 9 % dans Socfinaf. Lancement
d’une offre publique d’échange sur Havas. Cession en juillet 2014 de 16 %
d’Euro Media Group. Cession de la participation de 14 % dans Harris
Interactive, dans le cadre de l’offre lancée par Nielsen en février 2014.
Inauguration de l’usine Bluetram en Bretagne. Expérimentation du
système d’auto-partage d’Indianapolis (États-Unis), BlueIndy. Gains des
appels d’offres de Londres pour la gestion du réseau de 1 400 bornes de
charge et de la RATP pour la livraison de bus de 6 mètres et 12 mètres.
2015 : succès de l’offre publique d’échange sur Havas avec une montée à
82,5 %, suivi d’un placement de 22,5 % d’Havas afin de maintenir la
liquidité des titres, ramenant la détention à 60 % du capital. Montée à
14,5 % au capital de Vivendi en avril 2015. Agrément ministériel pour le
déploiement de 16 000 bornes sur l’ensemble du territoire français.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
ÉVOLUTION DU COURS DE L’ACTION
Moyennes mensuelles (en euros)
Bolloré
SBF 120 indexé
6
Performance Performance
sur 10 ans
sur 1 an
x8
+ 14 %
+ 43 %
+ 16 %
5
4
3
2
1
0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
ÉVOLUTION DU TITRE BOLLORÉ SUR 18 MOIS
Cours moyen
Cours plus haut
Cours plus bas
(en euros)
(en euros)
(en euros)
Titres échangés
Septembre 2013
3,80
4,17
3,36
207 942
79 427
Octobre 2013
3,91
4,08
3,77
208 798
81 599
Novembre 2013
4,00
4,37
3,80
231 088
93 539
Décembre 2013
4,05
4,28
3,80
158 386
63 519
Janvier 2014
4,12
4,32
3,85
152 317
62 500
Février 2014
4,29
4,47
3,93
122 605
52 292
Mars 2014
4,46
4,80
4,29
206 853
93 138
Avril 2014
4,49
4,68
4,24
249 288
112 503
Mai 2014
4,66
4,78
4,43
793 454
373 005
Juin 2014
4,69
4,88
4,53
354 245
166 391
Juillet 2014
4,64
4,78
4,40
174 091
80 616
Août 2014
4,67
4,89
4,34
144 825
67 164
Septembre 2014
4,63
4,90
4,45
224 202
104 508
Octobre 2014
3,87
4,51
3,31
803 222
297 983
Novembre 2014
3,89
4,02
3,75
535 802
208 004
Capitaux échangés
(en milliers d’euros)
Décembre 2014
3,90
4,09
3,75
38 063 699
148 662
Janvier 2015
3,75
3,90
3,53
62 223 513
232 902
Février 2015
4,41
5,20
3,78
103 096 492
454 904
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
59
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
5.2. INVESTISSEMENTS
5.2.1. INVESTISSEMENTS RÉALISÉS AU COURS DES PÉRIODES
PRÉSENTÉES
(en millions d’euros)
2014
2013
retraité
2012
publié
Investissements financiers
(21)
(50)
(290)
Investissements industriels
617
514
517
INVESTISSEMENTS TOTAUX
(NETS DES CESSIONS)
596
464
227
2014
2013
retraité
2012
publié
5.2.1.1. Investissements financiers
(en millions d’euros)
INVESTISSEMENTS FINANCIERS
(NETS DES CESSIONS)
(21)
(50)
(290)
L’exercice 2014 a été marqué par la cession de titres Bolloré par des filiales
du Groupe pour 210 millions d’euros. Les principales acquisitions du Groupe
ont porté sur des titres Vivendi pour maintenir la participation au-dessus
de 5 % et sur des titres Mediobanca pour atteindre une détention de 7,5 %
à fin 2014 pour un total de 134,2 millions d’euros. Comme prévu, le Groupe
a acquis le solde des titres LCN dont il détient désormais 100 %. Cette
acquisition a permis d’atteindre une part de marché nationale de 15 % dans
la distribution de fioul domestique. Dans le domaine de la publicité (groupe
Havas), on notera l’acquisition des titres Revenue Frontier et de diverses
agences pour un total de 35 millions d’euros. Sur le secteur du transport,
le Groupe a procédé à l’acquisition d’intérêts minoritaires. La participation
de 14 % dans la société américaine Harris Interactive (études par Internet)
a été apportée à l’offre lancée par Nielsen en février 2014 pour 12 millions
d’euros, générant une plus-value de 10 millions d’euros dans les résultats
2014. En juillet 2014, le Groupe a cédé 16 % d’Euro Media Group, soit
l’essentiel de la participation acquise en 2001 au moment de la privatisation
de la SFP. Une participation de 2,5 % dans Euro Media Group a été
conservée.
L’exercice 2013 a été marqué par la cession du solde de la participation dans
Aegis pour un montant de 212 millions d’euros et par la cession de 9 % du
capital de Blue Solutions dans le cadre de son introduction au premier
marché de NYSE Euronext Paris le 30 octobre 2013. Au cours de l’exercice,
le Groupe a, par ailleurs, procédé à différentes acquisitions. Dans le cadre
d’une offre de retrait sur les titres Plantations des Terres Rouges (PTR),
assortie d’une offre d’échange en titres, Bolloré a acquis en juillet
2013 10 779 actions PTR pour 22 millions d’euros, et émis 203 952 actions
Bolloré, en échange de 29 136 actions PTR. À la suite de cette opération, le
Groupe Bolloré détient 100 % du capital de PTR. Dans le secteur de la
Communication, le Groupe a fait l’acquisition de titres Havas supplémentaires pour un montant de 34 millions d’euros. La Logistique pétrolière a,
de son côté, renforcé ses positions par l’acquisition, en novembre 2013, de
Petroplus Marketing France (PMF), filiale du groupe suisse Petroplus
spécialisée dans la commercialisation des produits raffinés à Petit-Couronne
près de Rouen. PMF détient des participations importantes dans trois
dépôts (20 % du dépôt GPSPC de Tours, 16 % du dépôt EP de Valenciennes
et 14 % du dépôt de Mulhouse) et possède également 33,33 % de Raffinerie
du Midi (société de stockage), et 5,5 % de Trapil (Société des Transports
Pétroliers par Pipeline). La division a également augmenté ses capacités de
stockage par les acquisitions réalisées dans les dépôts pétroliers suisses de
Tar et d’Oberbipp. Dans le domaine de la commission de transport, le
Groupe a poursuivi le développement de son réseau en faisant l’acquisition
de 51 % du capital de la société Safcomar en Suisse. En Allemagne, le
Groupe détient désormais 75 % de la société SDV Geis après l’acquisition
complémentaire de 25 % du capital réalisée fin 2013. Dans la manutention
portuaire, le Groupe a acquis 49 % de la société ABG Container Handling
Limited. Cette société détient elle même 100 % de la société d’exploitation
du terminal à conteneurs de Tuticorin (Inde). Sur le périmètre Havas, les
acquisitions de titres ont représenté un total de 17,7 millions d’euros. Enfin
on notera l’acquisition de titres Vivendi supplémentaires portant la participation à 5,05 % et la montée au capital de Bigben Interactive dont le Groupe
détient désormais 21 %.
L’exercice 2012 est marqué par la montée du Groupe Bolloré dans le capital
de Vivendi. Les achats de titres pour 409,6 millions d’euros ainsi que les
60
titres reçus en échange de la cession des chaînes Direct 8 et Direct Star à
Canal+ (351 millions d’euros) ont permis de dépasser le seuil de 5 % du
capital de Vivendi. En 2012, le Groupe Bolloré a également fait l’acquisition
de titres de Financière de l’Odet (196,7 millions d’euros) dans le cadre d’un
échange de 9 % de Financière de l’Odet, contre 5 % de Bolloré. Il a
également cédé des titres d’autocontrôle hors Groupe pour 99,1 millions
d’euros. Dans le domaine de la commission de transport, le Groupe a fait
l’acquisition de 80 % de la société italienne Getco et de sa filiale espagnole
Getforward spécialisées dans le transit maritime vers les Dom-Tom et le
Moyen-Orient. Le Groupe a réalisé des achats de titres Mediobanca supplémentaires pour un montant de 4,4 millions d’euros, afin d’atteindre 6 % du
capital de la banque italienne. Dans le domaine des plantations, à la suite
de l’offre volontaire de rachat suivie d’un retrait obligatoire lancée sur le
capital de SAFA par la Compagnie du Cambodge, le Groupe a acquis 12 %
du capital pour 5,6 millions d’euros et détient désormais 100 % de la société.
Dans le périmètre Havas, les acquisitions ont représenté un total de
15,1 millions d’euros. Les prêts consentis (72,9 millions d’euros) contribuent
également à la hausse des investissements financiers de l’exercice.
En matière de cession d’immobilisations financières, l’exercice est marqué
par la vente de 20 % du capital de la société Aegis pour un montant de
705,8 millions d’euros au groupe japonais Dentsu et la cession du pôle
Télévision au groupe Canal+ en échange de 22,4 millions de titres Vivendi
(1,7 % du capital).
5.2.1.2. Investissements industriels
(en millions d’euros)
2014
2013
retraité
2012
publié
Transport et logistique
336
233
280
6
11
185
88
Logistique pétrolière
Stockage d’électricité et solutions
(1)
170
Communication
61
75
23
Autres
29
107
45
617
514
517
INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS
(NETS DES CESSIONS)
En 2014, les investissements industriels sont en nette progression par
rapport à 2013. Sur le Transport, la progression s’explique notamment par
les investissements réalisés dans le domaine ferroviaire pour relier à l’été
2015 Niamey à Dosso, soit 140 km de voie. Sur l’activité portuaire, des
investissements importants ont été réalisés sur les terminaux à conteneurs
du Togo, de Guinée-Conakry, du Congo et du Bénin. Les investissements du
stockage d’électricité progressent eux aussi du fait notamment de la
croissance du parc de véhicules Bluecar® pour les projets d’auto-partage,
les entreprises et collectivités et les particuliers. On notera également la
poursuite des investissements informatiques et d’infrastructures pour
l’auto-partage et la montée en puissance des investissements dans les
applications stationnaires. Dans le secteur de la communication, les
principaux investissements sont ceux réalisés par le groupe Havas et par la
société Wifirst spécialisée dans l’Internet sans fil dans les résidences
étudiantes, les hôtels et les collectivités. Les investissements des autres
activités comprennent notamment l’acquisition d’un immeuble à Londres.
En 2013, les investissements industriels sont globalement stables par
rapport à 2012. Par activité, on notera des variations significatives. Le
Transport affiche une baisse de 17 % après le niveau élevé des investissements réalisés en 2012 dans les concessions en Afrique et l’acquisition
par Bolloré Logistics d’un entrepôt à Singapour. En 2013, les investissements
de ce secteur concernent principalement les investissements réalisés dans
les terminaux portuaires en Afrique (Togo Terminal, Congo Terminal,
Conakry Terminal, Abidjan Terminal). Les investissements dans le Stockage
d’électricité sont également en baisse après un exercice 2012 marqué par
la montée en puissance du service Autolib’ et la poursuite des investissements de capacités de production chez Blue Solutions. Le secteur de la
communication voit ses investissements progresser significativement avec
l’effet d’une année pleine en 2013 des investissements du groupe Havas,
consolidé en intégration globale depuis septembre 2012. Les investissements des autres activités comprennent notamment l’acquisition d’un
immeuble dans les Hauts-de-Seine.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
5. INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
En 2012, le Groupe poursuit la croissance de ses investissements industriels.
Une part importante a été consacrée au secteur du Transport logistique.
Au sein de ce secteur, les investissements concernent principalement les
concessions portuaires en Afrique (Congo Terminal, Togo Terminal, Abidjan
Terminal). Hors Afrique, ils correspondent principalement à l’acquisition
d’un entrepôt à Singapour. Le Stockage d’électricité a bénéficié d’importants
investissements en 2012 notamment dans le domaine des véhicules
électriques. Le développement rapide d’Autolib’ s’est traduit par la livraison
de 1 750 véhicules et le déploiement de 760 stations à fin 2012. Les investissements réalisés dans les usines de batteries se sont poursuivis et
représentent 24 % des investissements de ce secteur. La progression dans
le secteur de la Communication, qui intègre le groupe Havas à compter du
1er septembre 2012, concerne pour l’essentiel des installations techniques
et des acquisitions de licences et brevets. Dans la Logistique pétrolière, les
principales acquisitions portent sur des travaux de mise en conformité de
dépôts, du matériel de transport et des aménagements industriels. Dans
les autres activités, les acquisitions concernent à la fois les investissements
réalisés par les holdings et les plantations (SAFA Cameroun, vignes et
fermes américaines).
5.2.2. INVESTISSEMENTS EN COURS
Les principaux investissements prévus par le Groupe dans l’année à venir
concernent les métiers du transport et l’activité Stockage d’électricité et
solutions.
En Afrique, les investissements, qui devraient avoisiner les 500 millions
d’euros, seront consacrés aux travaux d’aménagement et d’infrastructure,
aux acquisitions de matériel de levage pour les terminaux portuaires opérés
par le Groupe (en particulier au Bénin, au Togo, en Guinée et au Congo) ainsi
qu’aux investissements prévus dans le domaine ferroviaire (Blueline
Bénin-Niger). Dans la commission de transport, les investissements
porteront principalement sur des projets immobiliers et sur des développements informatiques.
Dans le domaine du Stockage d’électricité et solutions, les investissements
devraient dépasser 300 millions d’euros avec une part importante consacrée
aux véhicules électriques (augmentation du parc de véhicules et investissements de R&D). L’exercice 2015 sera marqué par la mise en service de
l’auto-partage à Indianapolis et à Londres. Des investissements importants
devraient également être réalisés sur l’activité bus et tramways électriques
et une nouvelle enveloppe sera consacrée à la poursuite des développements sur l’activité stationnaire. Blue Solutions poursuivra ses investissements pour maintenir une capacité de production de 10 000 batteries
par an répartie sur ses deux usines du Canada et de Bretagne.
Le financement de ces investissements s’inscrit dans le cadre de la stratégie
générale du Groupe en matière de financement des investissements à
réaliser qui s’appuie principalement sur la performance des métiers
traditionnels et leur capacité à assurer en grande partie le financement de
leurs propres investissements ainsi que les investissements réalisés par le
Groupe dans les métiers en devenir. Le Groupe dispose toutefois de lignes
de crédit non tirées permettant le cas échéant de compléter les sources de
financement internes. (Voir paragraphe 4 –1. Facteurs de risque – risque de
liquidité.)
En termes d’investissements financiers, le Groupe a effectué début 2015
des acquisitions de titres Vivendi supplémentaires portant sa participation
à 14,5 %. Des acquisitions complémentaires de titres Mediobanca ont
également été réalisées. Le Groupe ne dispose pas de visibilité sur les autres
investissements financiers qui pourraient être réalisés dans l’année à venir.
5.2.3. INVESTISSEMENTS À VENIR
Le Groupe a pris des engagements futurs à échéance supérieure à un an
dans le cadre de l’exploitation des contrats de concessions détaillés dans
la note 7 relative aux concessions des notes annexes aux états financiers.
Ces engagements comprennent principalement les engagements
contractuels liés à la réalisation de travaux de développement des
infrastructures de certains terminaux portuaires (notamment au Bénin, au
Congo, au Togo, en Guinée-Conakry et au Sénégal) et ferroviaires (Sitarail,
Camrail) ainsi que les investissements prévus par le Groupe pour maintenir
les objectifs de performance de ces concessions. Ils s’échelonnent sur une
période de plus de vingt-cinq ans et s’élèvent à plus de 650 millions d’euros
sur la durée totale des contrats (voir note 34 – Engagements contractuels
hors bilan des notes annexes aux états financiers). Les engagements fermes
d’investissements à plus d’un an totalisent quant à eux 70 millions d’euros
et portent notamment sur le déploiement de la fréquence 3.5 GHz par
Bolloré Telecom et sur différents projets logistiques et portuaires en
Afrique.
Dans le cadre de la réalisation d’une boucle ferroviaire Abidjan-Cotonou
(2 740 km) permettant le désenclavement des pays de l’intérieur, le Groupe
envisage de réhabiliter et renforcer 1 260 km de voies ferrées existantes et
d’en créer de nouvelles. Cet investissement, qui s’accompagnera de la
création de Bluezones, de ports secs équipés de capacités de stockage et
de manutention et d’un réseau de fibre optique, représentera une enveloppe
pouvant aller jusqu’à 2 milliards d’euros sur huit ans.
Enfin, dans le cadre du développement de ses activités dans le domaine des
batteries électriques, le Groupe considère qu’il devrait investir près de
200 millions d’euros à l’horizon 2017 notamment pour les extensions de
capacités de ses usines. La stratégie de financement de ces investissements ne diffère pas de celle
exposée au paragraphe 5.2.2. pour les investissements en cours.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
61
6. APERÇU DES ACTIVITÉS
6. APERÇU DES ACTIVITÉS
6.1. PRINCIPALES ACTIVITÉS
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
(en millions d’euros)
2014
2013
Chiffre d’affaires
5 630
5 469
Résultat
opérationnel
567
541
Investissements
350
238
Grâce à une activité soutenue en Europe dans la commission de transport
et aux développements portuaires en Afrique, Bolloré Logistics et Bolloré
Africa Logistics ont réalisé de très bons résultats, faisant ressortir un résultat
opérationnel en hausse de 5 %, à 567 millions d’euros, avec un chiffre
d’affaires à de 5 630 millions d’euros, en croissance de 3 %.
Bolloré Logistics
Bolloré Logistics exerce tous les métiers de la commission de transport et
de la logistique dans le monde entier tout en offrant des services sur mesure
à chacun de ses clients. Présent dans une centaine de pays, il figure parmi
les cinq premiers groupes européens de commission de transport et de
logistique (1).
En 2014, le chiffre d’affaires de Bolloré Logistics est en progression de 4,4 %,
à 3 073 millions d’euros, grâce à la hausse des volumes en Europe, en Asie,
ainsi que sur les flux intra-Asie. À périmètre et taux de change constants, il
progresse de 5,3 %.
En France, les résultats sont en hausse, grâce, notamment, au rétablissement des volumes dans la commission de transport aérien et à l’activité
soutenue des projets industriels qui ont bénéficié de contrats significatifs
dans le domaine de l’énergie et de l’automobile.
En Europe, les résultats progressent particulièrement au Benelux, en
Allemagne et au Royaume-Uni, surtout dans l’activité de projets industriels.
Dans la zone Asie-Pacifique, les résultats reflètent le succès de la
plate-forme logistique de Singapour et le développement de projets en
Chine, en Australie et en Inde dans le secteur de l’énergie.
Sur le continent américain, les projets pétroliers et l’exploitation au Mexique
connaissent une bonne marche, mais les résultats sont pénalisés par la
baisse des projets miniers au Canada et aux États-Unis.
Le Groupe poursuit son développement au Moyen-Orient, avec l’agrandissement de la plate-forme de Dubaï et la prochaine ouverture au Qatar, et
avec l’ouverture de nouvelles agences en Hongrie, en République tchèque
et en Norvège.
En France, Bolloré Ports, présent dans les ports de Dunkerque, Dieppe,
Rouen, Honfleur, Cherbourg, Granville, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Montoir,
Saint-Nazaire, Les Sables-d’Olonne, La Rochelle, Rochefort et Sète, a réalisé
de bonnes performances, notamment à La Rochelle.
Bolloré Africa Logistics
Présent dans 46 pays, où il emploie près de 24 000 collaborateurs, Bolloré
Africa Logistics est le plus grand réseau de logistique intégrée en Afrique.
Il poursuit sa stratégie de renforcement de son maillage panafricain, tout
en renforçant sa position sur les flux des principaux pays émergents, avec
des projets de désenclavement des pays de l’intérieur.
Le chiffre d’affaires de Bolloré Africa Logistics 2014, à 2 556 millions d’euros,
est en progression de 1,2 %, grâce à la hausse des volumes manutentionnés
dans les ports. À périmètre et taux de change constants, il progresse de
3,6 %. Les activités portuaires ont connu une bonne marche en 2014,
notamment Congo Terminal, TICT au Nigeria, Bénin Terminal qui va être
doté d’une nouvelle extension, Abidjan Terminal en Côte d’Ivoire et Conakry
Terminal en Guinée qui bénéficient de l’augmentation des volumes.
L’exercice 2014 compte également la montée en puissance du port pétrolier
de Pemba au Mozambique et du terminal RoRo de Dakar au Sénégal.
En Afrique de l’Ouest, Abidjan Terminal, en Côte d’Ivoire, et Conakry
Terminal, en Guinée, enregistrent de bons résultats, grâce à l’augmentation
des volumes. Au Sénégal, le résultat progresse, notamment à la suite du
démarrage de l’activité du terminal RoRo depuis le 1er avril 2014. Au
Burkina Faso et au Sierra Leone, les résultats ont en revanche ressenti l’arrêt
ou le ralentissement des projets miniers.
(1) Source : étude interne, réalisée à partir de la communication financière de la concurrence.
62
L’Afrique centrale présente d’excellentes performances, grâce à l’activité
des terminaux portuaires et, en particulier, à la progression des activités
logistiques au Cameroun, au Nigeria, au Congo et au Ghana, ainsi qu’au
Bénin et au Gabon qui connaissent une croissance significative des
opérations de logistique pétrolière.
En Afrique de l’Est et australe, le ralentissement des projets miniers pénalise
les activités de la République démocratique du Congo et de l’Afrique du
Sud. Les résultats progressent en Tanzanie, grâce au développement
d’opérations d’export de cuivre et au Mozambique où le port pétrolier de
Pemba connaît sa première année pleine d’exploitation après son
démarrage au début de l’année 2013. Les résultats des autres pays d’Afrique
de l’Est sont soutenus par le démarrage du hub de Chingola, en Zambie, et
par l’augmentation du portefeuille de clients à Djibouti et au Soudan.
Bolloré Africa Logistics poursuit le développement, avec un partenaire local,
de son premier projet hors Afrique, le port de Tuticorin en Inde, et envisage
d’autres développements portuaires en Asie et en Amérique centrale.
Par ailleurs, le Groupe Bolloré, qui opère les chemins de fer au Cameroun
(Camrail) et entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso (Sitarail), a décidé de
renforcer sa présence dans les concessions ferroviaires en Afrique et, ainsi,
d’augmenter ses capacités en flux logistiques. Des investissements
importants portant sur plusieurs années seront notamment consacrés à
deux projets. Le premier consiste à réhabiliter et renforcer 1 260 kilomètres
de voies entre Abidjan et Kaya au Burkina Faso ; avec l’objectif de disposer
d’un outil adapté à la croissance escomptée des trafics miniers exportés via
le port d’Abidjan. Le second projet comprend la réalisation complète de
la boucle ferroviaire d’Abidjan en Côte d’Ivoire à Cotonou au Bénin
(2 740 kilomètres), via Kaya et Niamey au Niger, avec la construction des
tronçons Kaya-Niamey (410 kilomètres), Niamey-Parakou au Bénin
(630 kilomètres) et la réhabilitation du tronçon Parakou-Cotonou
(440 kilomètres). Un chantier a été ouvert au printemps et permettra au
chemin de fer de relier Niamey à Dosso au Niger (140 kilomètres) à
l’été 2015.
Ce plan majeur pour le désenclavement des pays de l’intérieur va faciliter
l’exportation des ressources agricoles et minières et ainsi accroître les
volumes traités par les ports d’Abidjan, de Cotonou et, à terme, de Lomé au
Togo. En outre, tout au long de cette voie ferrée, le Groupe Bolloré installera
des Bluezone, des ports secs équipés des capacités de manutention et de
stockage ainsi qu’un réseau de fibre optique (Internet, voix/données). Ces
projets représentent, au total, des investissements pouvant atteindre
jusqu’à 2 milliards d’euros sur les huit années à venir. En Guinée, le Groupe
réhabilite la ligne de chemin de fer Conakry-Kagbelen qui permettra de
désenclaver Conakry.
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
2014
2013
2 781
3 288
Résultat
opérationnel
26
39
Investissements
10
13
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
À travers Bolloré Énergie, le Groupe Bolloré est le premier distributeur
français indépendant de fioul domestique et également un acteur important
dans le domaine de la logistique pétrolière.
Au début de l’année 2014, comme cela était prévu, le Groupe a acquis le
solde des titres LCN (Les Combustibles de Normandie) dont il détient
désormais 100 %. L’entrée de LCN a permis à Bolloré Énergie d’atteindre
une part de marché national de 15 % (2).
En 2014, en raison de températures clémentes et de la baisse des prix des
produits pétroliers, le chiffre d’affaires de l’activité logistique pétrolière est
en retrait de 15 % par rapport à 2013, alors que le marché national a
enregistré une baisse 18 %. Le résultat opérationnel est par conséquent en
retrait, à 26 millions d’euros.
La baisse des résultats de l’activité distribution en France a été pénalisée
par un climat particulièrement clément, avec un indice de rigueur de 0,8,
contre 1,06 en 2013, et la baisse des prix en fin d’année. Les activités de
logistique, transport et dépôts ont enregistré une bonne marche.
En Europe, les résultats de l’activité de stations-service de Calpam, basée
à Hambourg en Allemagne, et de l’activité d’import, de distribution et de
stockage de produits pétroliers de CICA, en Suisse, ont suivi la même
tendance qu’en France.
(2) Source : Comité professionnel du pétrole.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
6. APERÇU DES ACTIVITÉS
Bolloré Énergie détient en pleine propriété plusieurs dépôts en France et
poursuit le renforcement de son réseau avec l’acquisition, fin 2013, de PMF
– Petroplus Marketing France – (filiale du groupe petroplus). PMF détient
des participations importantes dans les dépôts de Tours, Valenciennes,
Mulhouse ainsi que dans l’exploitant d’oléoducs Trapil et la société de
stockage Raffineries du Midi (qui opère 12 dépôts). Par ailleurs, en
partenariat avec Valgo chargé de la dépollution, Bolloré Énergie s’est porté
candidat à la reprise du parc dépôts du site de l’ex-raffinerie Petroplus de
Petit-Couronne, près de Rouen, pour conforter sa propre distribution sur la
zone et y entreposer des stocks stratégiques. Au total, la capacité de
stockage en propriété en France s’élève à environ 1 200 000 m3.
Bolloré Énergie détient également des participations dans les dépôts
Satram à Bâle (100 %), TAR à Zurich (38 %), SASM à Genève (50 %),
S+M Tank à Oberpipp (100 %), d’une capacité de stockage en propriété
d’environ 400 000 m3.
Ainsi, en France, en Allemagne et en Suisse, Bolloré Énergie détient
1 600 000 m3 de capacité de stockage.
COMMUNICATION
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
Résultat
opérationnel
Investissements
2014
2013
1 931
1 837
210
188
62
80
Le Groupe poursuit son développement dans la communication et les
médias. Il est présent dans la publicité et les études, la presse gratuite, la
logistique audiovisuelle, le cinéma et les télécoms. Premier actionnaire de
l’un des plus grands groupes mondiaux de conseil en communication, le
Groupe détient, au 31 décembre 2014, 36,06 % du capital d’Havas, participation qui, à la suite de l’offre publique d’échange lancée fin 2014 et
finalisée en février 2015, est montée à 82,5 % du capital. Conformément à
l’intention annoncée de voir Havas disposer d’un flottant significatif afin de
maintenir la liquidité des actions, tout en conservant un contrôle largement
majoritaire du capital, le Groupe Bolloré a placé 22,5 % du capital d’Havas
le 25 mars 2015. Au terme de ce placement, le Groupe Bolloré conserve
60 % du capital d’Havas.
Depuis la cession des chaînes de télévision numérique terrestre D8 et D17
à Canal + en 2012, le Groupe est devenu actionnaire de Vivendi et détenait
5,15 % du capital à fin 2014. À la suite d’achats supplémentaires, le Groupe
a porté sa participation à 14,5 % du capital au 10 avril 2015.
Le chiffre d’affaires de 1 931 millions d’euros correspond, pour l’essentiel,
au chiffre d’affaires d’Havas (1 865 millions d’euros). À périmètre et taux de
change constants, le chiffre d’affaires progresse également de 5 %.
Le résultat opérationnel bénéficie des bonnes performances d’Havas sur
l’ensemble de l’année et de l’amélioration des résultats de la presse gratuite
(Direct Matin).
Publicité et études
Havas
Au 31 décembre 2014, le Groupe Bolloré détenait 36,06 % (1) d’Havas,
consolidé en intégration globale. À la suite de l’offre publique d’échange
sur Havas, finalisée en février 2015, le Groupe détient 82,5 % (2) d’Havas
ramené à 60 % (3) en mars 2015 après un placement accéléré de 22,5 % du
capital.
Les résultats de l’année 2014 publiés par Havas font apparaître un revenu
de 1 865 millions d’euros, en croissance organique de 5,1 %, avec un fort
niveau de new business, à 2 246 millions d’euros. Le résultat opérationnel,
à 245 millions d’euros, est en progression 8,4 % grâce aux bonnes performances des activités médias. La marge opérationnelle est à nouveau en
amélioration, à 13,2 %, contre 12,7 % en 2013. Le résultat net part du
Groupe d’Havas s’élève à 140 millions d’euros, en hausse de 9,4 %. La
trésorerie nette au 31 décembre 2014 s’établit à 42 millions d’euros, contre
une dette nette de 90 millions d’euros à fin 2013.
Pour de plus amples informations, Havas publie un document de référence
disponible sur son site Internet www.havas.com.
(1) Dont 27,6 % détenus à travers Financière de Sainte-Marine et 8,5 % par Bolloré.
(2) Dont 27,4 % détenus à travers Financière de Sainte-Marine, 27,0 % par Bolloré, 15,1 %
par Société Industrielle et Financière de l’Artois et 13,0 % par Compagnie du Cambodge.
(3) Dont 25,9 % détenus à travers Financière de Sainte-Marine, 6,0 % par Bolloré, 15,1 % par
Société Industrielle et Financière de l’Artois et 13,0 % par Compagnie du Cambodge.
CSA
Le groupe CSA, qui est l’un des trois premiers instituts français généralistes,
est réputé pour la qualité de ses sondages politiques, mais aussi pour ses
études dans les domaines du marketing et des analyses de marché à
destination des entreprises, dans lesquelles il réalise plus de 80 % de son
chiffre d’affaires. En 2014, CSA a réalisé un chiffre d’affaires de 21 millions
d’euros.
Harris Interactive
La participation de 14 % dans cette société spécialisée dans les études par
Internet a été apportée à l’offre publique d’achat lancée par Nielsen en
février 2014 pour 12 millions d’euros, générant une plus-value de 10 millions
d’euros dans les résultats 2014.
Presse gratuite
Direct Matin
Lancé en février 2007, Direct Matin est un quotidien gratuit d’information
généraliste diffusé dans les principales agglomérations françaises via des
éditions régionales. La proposition éditoriale et la maquette de Direct Matin
tranchent avec celles des autres quotidiens gratuits. Direct Matin propose
le traitement éditorial le plus exigeant pour s’informer, comprendre et
approfondir l’actualité. L’ensemble des éditions régionales sont diffusées
sous la marque unique Direct Matin. Le journal gratuit est diffusé en
moyenne à environ 900 000 exemplaires (OJD 2014) et compte 2,5 millions
de lecteurs par numéro (One 2013-2014). La version digitale Directmatin.fr,
qui a été lancée en mars 2012, compte 750 000 visiteurs et plus de 4 millions
de pages vues mensuellement.
Par ailleurs, le Groupe a répondu à un appel d’offres pour une chaîne locale
de la TNT, Direct Matin TV, qui viendra compléter l’offre d’information aux
Franciliens.
Logistique audiovisuelle et cinéma
Euro Media Group
Le Groupe Bolloré a cédé, en juillet 2014, 16 % d’Euro Media Group (EMG),
leader européen de la logistique pour le cinéma et la télévision, aussi bien
en studio qu’en extérieur. Il a ainsi cédé l’essentiel de sa participation
acquise en 2001, au moment de la privatisation de la SFP, et conserve une
participation de 2,5 % d’Euro Media Group (EMG).
Cinéma
Parallèlement au financement de productions cinématographiques et à
l’exploitation du cinéma Mac-Mahon à Paris, le Groupe Bolloré détient près
de 10 % de la société Gaumont, l’un des premiers acteurs européens de son
secteur possédant un tiers du réseau national de salles EuroPalaces et
exploitant un important catalogue de longs-métrages.
Bigben Interactive (4)
Le Groupe détient une participation de 21,4 % dans Bigben Interactive, l’un
des leaders européens de la conception et de la distribution d’accessoires
pour consoles de jeux vidéo et appareils numériques multimédias
(téléphones mobiles, tablettes).
Télécoms
Bolloré Telecom
Le Groupe dispose de 22 licences régionales WiMax (bande de fréquences
à 3,5 GHz pour la transmission hertzienne de données à haut débit) qui lui
offrent une couverture nationale, avec 427 stations déployées et exploitées
sur les fréquences de Bolloré Telecom. Les dépenses cumulées à ce stade
s’élèvent à environ 135 millions d’euros, y compris les licences. À la suite
d’un accord avec l’Arcep prévoyant l’obligation de déploiement du réseau
entre 2015 et 2017, Bolloré Telecom a commencé à déployer ses stations
3.5 GHz à la fin de l’année 2014.
Wifirst
Le Groupe Bolloré détient également une participation dans l’opérateur
Wifirst, premier fournisseur d’accès à Internet sans fil haut débit dans les
résidences pour étudiants. Wifirst dispose d’un parc de 300 000 chambres
et emplacements équipés. Le chiffre d’affaires 2014 s’élève à 16 millions
d’euros, contre 12 millions d’euros en 2013.
(4) Non consolidé.
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6. APERÇU DES ACTIVITÉS
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ ET SOLUTIONS
(en millions d’euros)
2014
2013
Chiffre d’affaires
237
229
(120)
(120)
183
113
Résultat
opérationnel
Investissements
Le chiffre d’affaires des activités industrielles (stockage d’électricité, films
plastiques, terminaux et systèmes spécialisés) progresse de 4 %, à
237 millions d’euros. Le chiffre d’affaires réalisé par Blue Solutions avec les
entités de Blue Applications (95 millions d’euros, contre 47 millions d’euros
en 2013) est éliminé au niveau du Groupe Bolloré.
Les dépenses opérationnelles et les investissements des activités
industrielles sont en forte augmentation, avec la croissance de l’autopartage et des développements dans l’activité bus et stationnaires.
Blue Solutions
Blue Solutions, qui produit les batteries électriques lithium métal polymère
dans ses usines de Bretagne et du Canada, dispose d’une capacité de
10 000 batteries qui sera portée à terme à 32 500 batteries. La société Blue
Solutions a été introduite en Bourse le 30 octobre 2013, au premier marché
de NYSE-Euronext Paris, au prix de 14,50 euros. Au 31 mars 2015, son cours
a atteint 26,05 euros, en hausse de 80 %, et sa capitalisation boursière
s’élève à 751 millions d’euros. En 2014, Blue Solutions a livré au marché
2 396 packs de batteries, équivalent à 30 kWh, contre 1 056 packs en 2013.
Le chiffre d’affaires s’établit à 97 millions d’euros, contre 47 millions d’euros
en 2013. Cette progression s’explique essentiellement par la forte hausse
de l’activité avec Bluecar (2 004 batteries livrées, contre 836) et avec
Bluestorage dans le stationnaire (280 packs de batteries, contre 136). Les
capitaux propres de Blue Solutions s’élèvent à 134 millions d’euros, pour
un endettement net de 20 millions d’euros qui diminue légèrement malgré
les investissements de la période. Blue Solutions dispose d’options
exerçables entre 2016 et 2018 sur les différentes entités composant le
périmètre Blue Applications : Bluecar, Bluecarsharing, Autolib’, Bluebus,
Bluetram, Blueboat, Bluestorage, IER, Polyconseil.
Blue applications
Les services d’auto-partage développés par le Groupe Bolloré sont un
succès avec Autolib’ en Île-de-France, lancé fin 2011 auquel sont venus
s’ajouter Utilib’ destiné aux artisans, Bluely dans la région Grand Lyon et
Bluecub dans la communauté urbaine de Bordeaux, lancés fin 2013. Le
2 avril 2015, la deuxième phase de Bluely a été inaugurée avec un
équipement de 110 stations et 250 véhicules. Le Groupe Bolloré a
également été choisi pour développer un système d’auto-partage à
Indianapolis (États-Unis), Blueindy, qui est en phase d’expérimentation
depuis mai 2014 pour un démarrage avant l’été 2015. Le Groupe a été
également désigné pour la gestion du réseau de 1 400 bornes de charge à
Londres, BluePointLondon, qu’il a commencé à opérer en septembre 2014.
Six-cent bornes seront remplacées par des bornes de nouvelle génération
autonomes. Un service d’auto-partage de véhicules électriques y sera
également déployé au printemps 2015.
À fin février 2015, le service d’auto-partage compte 74 500 abonnés
annuels, contre 40 900 à fin 2013, 5 700 bornes de charge dans
1 036 stations (dont près de 5 000 sur le réseau Autolib’ réparties sur plus
de 900 stations), plus de 3 300 voitures Bluecar® en circulation (dont 3 080
sur Autolib’) et 8,5 millions de locations depuis le lancement d’Autolib’, le
5 décembre 2011.
Par ailleurs, le Groupe vend et loue (LDD) les Bluecar® (Bluecar®, Blueutility
et Bluesummer) aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités.
Bluebus vient de remporter un appel d’offres de la RATP. Les bus du Groupe
Bolloré, en version 6 mètres, mais également en 12 mètres (en cours de
développement), feront leur apparition courant 2015 sur les lignes
exploitées par la RATP. L’usine Bluetram, qui représente un investissement
de 10 millions d’euros, a été inaugurée en janvier 2015. Elle a une capacité
de production de 100 Bluetram par an qui sera portée à 200 Bluetram par
an d’ici à 2016-2017 avec un investissement complémentaire de 20 millions
d’euros.
Enfin, début février 2015, le Groupe a reçu l’agrément ministériel pour le
déploiement de 16 000 bornes sur l’ensemble du territoire français,
représentant un investissement de 150 millions d’euros entre 2015 et 2018.
Outre la mobilité, le Groupe développe également des applications stationnaires dédiées aux énergies renouvelables. Des batteries pour particuliers
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permettent d’optimiser la consommation énergétique en stockant l’électricité pendant les heures creuses et en l’utilisant en heures pleines. Cette
solution permet également de palier l’instabilité des réseaux de distribution
d’électricité.
Bluestorage développe des solutions de stockage d’électricité, sous forme
de conteneurs remplis de batteries LMP®, pour les professionnels, les
particuliers et les collectivités visant à optimiser la consommation d’énergie
et à pallier les intermittences des énergies renouvelables.
Bluesun est une filiale commune constituée entre Total Énergie
Développement et Bluestorage, dont l’objectif est de permettre l’adjonction
de projets de stockage intégrant les batteries LMP® aux panneaux solaires
de dernière génération produits par Sunpower, filiale de Total.
Ainsi, à partir de ces applications stationnaires, le Groupe Bolloré a créé une
solution innovante pour le continent africain : les Bluezone. Les Bluezone
disposent de batteries LMP® et de panneaux photovoltaïques qui, combinés
ensemble, permettent de produire, stocker et distribuer une électricité
propre et gratuite dans des lieux non équipés de réseaux électriques. Cette
électricité écologique et inépuisable permet d’alimenter les Bluezone qui
accueillent des espaces éclairés, des bâtiments avec l’électricité, l’e-learning,
des activités sportives, des ateliers pour les artisans… Le Groupe a ainsi
développé, en 2014, des Bluezone au Bénin, au Togo, en Guinée et au Niger.
À Abidjan, à Yaoundé et sur le site d’Angkor, au Cambodge, le Groupe
développe une solution totalement autonome en énergie grâce à une
station reliant les batteries LMP® à des panneaux solaires permettant la
recharge de véhicules électriques (Bluebus, Bluecar® et Bluesummer).
Terminaux et systèmes spécialisés
IER, qui a réalisé l’ensemble des bornes pour Autolib’, Bluely, Bluecub
(abonnement, location, charge électrique) et l’informatique embarquée des
Bluecar®, est désormais un acteur majeur dans la commercialisation de
solutions d’auto-partage, de recharge intelligentes et communicantes.
En 2014, IER a poursuivi son développement dans les services d’autopartage et de recharge électrique (lancement d’Indianapolis, croissance du
réseau Autolib’…). IER a notamment développé une nouvelle génération de
bornes de charge autonomes qui sera installée à Londres et partout en
France (projet de 16 000 bornes).
Par ailleurs l’activité a été très soutenue dans le domaine des bornes pour
le transport aérien et ferroviaire.
Automatic Systems a connu une bonne activité, portée par le secteur du
contrôle d’accès et des barrières qui enregistre une forte croissance en
Amérique du Nord, malgré la fin de l’équipement des métros de Bruxelles
et de Stockholm. Automatic Systems est par ailleurs candidat à de
nombreux appels d’offres dans le secteur du contrôle des passagers.
Polyconseil
Polyconseil, qui fournit des conseils et services informatiques et conçoit des
logiciels, joue également un rôle important dans les systèmes d’autopartage et de gestion des stockages d’électricité.
Films plastiques
Le chiffre d’affaires 2014 de l’activité films plastiques est en repli de 2 %,
en raison de la baisse des volumes des films diélectriques, compensée en
partie par une hausse des prix de vente des films d’emballage.
AUTRES ACTIFS
Participations
Tout en développant chacun de ses différents métiers opérationnels, le
Groupe a toujours cherché à disposer d’une épargne industrielle composée
d’actifs pouvant soit être cédés en cas de nécessité, soit, au contraire,
constituer les bases de nouveaux développements. Le portefeuille de titres
cotés du Groupe Bolloré s’élève, au 31 décembre 2014, à 2,2 milliards
d’euros. Au 10 avril 2015, à la suite de l’achat de titres supplémentaires de
Vivendi, la valeur du portefeuille de titres cotés s’élève à 5 629 millions
d’euros.
Au 31 décembre 2014, le portefeuille de titres cotés est principalement
composé des participations suivantes :
Vivendi
À la suite de la cession en 2012 des chaînes Direct 8 et Direct Star contre
1,7 % de Vivendi et d’achats complémentaires de titres sur le marché, le
Groupe détient 5,15 % du capital de Vivendi. La valeur boursière de la
participation au 31 décembre 2014 s’élève à 1 339 millions d’euros (1).
(1) Prenant en compte l’impact du financement sur titres Vivendi.
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6. APERÇU DES ACTIVITÉS
Au 10 avril 2015, après des achats ultérieurs sur le marché, le Groupe
Bolloré détient 196 millions d’actions Vivendi, soit 14,5 % du capital,
représentant une valeur boursière de 4,7 milliards d’euros.
Mediobanca, Generali, Unipolsaï
La valeur boursière des participations en Italie, dans Mediobanca (1) (7,5 %),
Generali (0,13 %) et Unipolsaï (0,04 %) (2), s’élève à 473 millions d’euros au
31 décembre 2014. La principale participation est Mediobanca, dont le
Groupe est le deuxième actionnaire et où il dispose de trois représentants
au Conseil d’administration. La participation du Groupe dans Mediobanca,
qui peut atteindre 8 %, a été portée à 7,5 % au cours de l’année 2014.
Des achats supplémentaires au début 2015 ont porté la participation à 7,97 %
Socfin
Le Groupe détient 38,7 % de la société Socfin (3), 21,8 % de sa filiale
Socfinasia (3) et 8,6 % de Socfinaf (3) ce qui représentaie une valeur boursière
de 282 millions d’euros au 31 décembre 2014.
Vallourec
Au 31 décembre 2014, le Groupe Bolloré détient 1,6 % du capital de
Vallourec pour une valeur boursière de 47 millions d’euros.
Autres participations
Le Groupe Bolloré détient 21,4 % du capital de Bigben Interactive (4), l’un
des leaders européens de la conception et de la distribution d’accessoires
pour consoles de jeux vidéo. La participation de 14 % dans Harris Interactive,
société américaine spécialisée dans les études par Internet, a été apportée
à l’offre publique d’achat lancée par Nielsen en février 2014 pour 12 millions
d’euros, générant une plus-value de 10 millions d’euros dans les résultats
2014. Enfin, le Groupe possède une participation de près de 10 % dans
Gaumont.
Plantations
Les plantations présentent un niveau de production satisfaisant, mais les
résultats sont pénalisés par la baisse des cours moyens de l’huile de palme
et du caoutchouc.
Le cours moyen du caoutchouc (TSR20 FOB Singapour) ressort à
1 710 dollars américains par tonne, contre 2 517 dollars américains par
tonne en 2013, en diminution de 32 %, compte tenu de niveaux de stocks
élevés et malgré une demande abondante.
Le cours moyen de l’huile de palme (CPO CIF Rotterdam) en 2014 est en
baisse de 4 % à 821 dollars américains, contre 857 dollars américains par
tonne en 2013, du fait de la forte récolte de soja en Amérique.
Socfin (3)
Le Groupe détient directement 38,7 % de Socfin, 21,8 % et 8,6 % de ses
filiales, respectivement, Socfinasia et Socfinaf, ce qui fait de lui un
actionnaire important de l’un des premiers groupes de plantations
indépendants. Socfin gère des plantations en Indonésie et dans plusieurs
pays d’Afrique (Liberia, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria) et développe de
nouvelles unités en République démocratique du Congo, au Cambodge et
au Sierra Leone. La superficie totale de ces plantations représente environ
179 000 hectares.
Il est présent dans la production d’huile de palme et de caoutchouc. En
2014, les résultats des plantations ont été pénalisés par la baisse des cours
moyens du caoutchouc (– 32 %) et de l’huile de palme (– 4 %). Ainsi, en
Indonésie, Socfindo, qui exploite 48 000 hectares de palmiers à huile et
d’hévéas, a réalisé un résultat net social de 55 millions d’euros, contre
57 millions d’euros en 2013, en raison notamment de la baisse des cours
du caoutchouc. Les plantations de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Liberia
et du Nigeria, qui présentent un résultat net social de 27 millions d’euros,
contre 36 millions d’euros en 2013, ont été pénalisées par la baisse des
cours du caoutchouc et de l’huile de palme, à l’exception du Cameroun qui
a bénéficié de la hausse de la production d’huile. Le Groupe poursuit, par
ailleurs, son développement avec la création de 12 000 hectares de
plantations d’hévéas au Cambodge, dont 6 600 hectares ont déjà été
plantés, et la replantation de 6 100 hectares de palmiers en République
démocratique du Congo et de 11 000 hectares de palmiers au Sierra
Leone (5), avec une nouvelle plantation de 18 000 hectares.
(1) Mis en équivalence.
(2) Dont 0,02 % détenu par Financière de l’Odet.
(3) Données sociales avant retraitement IFRS. Les plantations du groupe Socfin sont mises
en équivalence dans les comptes de Bolloré.
(4) Non consolidé.
(5) Non consolidée.
SAFA Cameroun
Le Groupe a cédé à Socfin sa participation dans SAFA, qui détient la
plantation SAFA Cameroun, contre une participation de 9 % dans Socfinaf (6).
Au 31 décembre 2014, la valeur boursière de la participation est de
23 millions d’euros.
Fermes américaines
Aux États-Unis, Redlands Farm Holding possède trois fermes (IronCity,
Gretna et Babcock Farms), représentant 7 500 acres (3 000 hectares). Les
terres agricoles ont été plantées cette année avec du coton et du maïs. Le
résultat opérationnel, qui s’établit à – 0,7 million d’euros, contre 0,8 million
d’euros en 2013, a été pénalisé par des rendements inférieurs aux prévisions
et par la forte baisse des cours du maïs.
Vignes
Le Groupe est propriétaire de trois domaines viticoles dans le sud de la
France dont le domaine de La Croix (cru classé) et le domaine de La Bastide
Blanche. Ils représentent une superficie de 242 hectares, à laquelle sont
attachés 116 hectares de droits viticoles. La restauration du vignoble des
domaines de La Croix et de la Bastide Blanche se poursuit avec 89 % de
vignes replantées et 91 % des surfaces entrées en production. Le chiffre
d’affaires, à 3,5 millions d’euros, a progressé de 8 %, avec 580 000 bouteilles
vendues. L’EBITDA de cette activité est désormais positif.
ÉVÉNEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES
Havas
L’offre publique d’échange sur Havas annoncée en octobre 2014 a été
finalisée en février 2015. Au terme de l’OPE, la participation du Groupe
Bolloré dans Havas était de 82,5 % (7).
Conformément à l’intention annoncée de voir Havas disposer d’un flottant
significatif afin de maintenir la liquidité des actions tout en conservant un
contrôle largement majoritaire du capital, le 25 mars 2015, le Groupe
Bolloré a ensuite placé un total de 93,9 millions d’actions, représentant
22,5 % du capital d’Havas, au prix de 6,40 euros par action, soit un montant
de 601 millions d’euros. Au terme de ce placement, le Groupe Bolloré
conserve 60 % du capital d’Havas (8).
Vivendi
À la suite d’achats supplémentaires de titres au début de l’année 2015,
le Groupe Bolloré a porté sa participation de 5 % à 14,5 % du capital de
Vivendi. Au 10 avril 2015, le Groupe détient ainsi 196 millions d’actions
Vivendi représentant une valeur boursière de 4,7 milliards d’euros.
Sur ces 14,5 % détenus, 2,5 % font l’objet d’une couverture et d’un
financement adossé à 34 millions d’actions Vivendi et remboursable le
30 mai 2017, au choix du Groupe Bolloré, soit en espèces pour un montant
correspondant au cours de Vivendi à l’échéance, soit par la livraison
desdites actions.
Mise en place de nouveaux financements
Depuis le 31 décembre 2014, dans le cadre de ses récentes opérations,
le Groupe a en particulier :
• remboursé 486 millions d’euros de financements sur titres Vivendi qui
venait à échéance en janvier et en mars 2015 ;
• restructuré un financement sur titres Havas en un financement sur titres
Vivendi pour 200 millions d’euros à 5 ans ;
• mis en place des financements sur titres Vivendi pour 600 millions d’euros
à 5 ans et 900 millions d’euros à 6 ans ;
• financé et couvert à deux ans l’achat de 2,5% du capital de Vivendi en avril
2015 (financement de 799 millions d’euros).
L’ensemble de ces financements sont garantis par des nantissements
de titres Vivendi.
(6) 8,6 % à fin 2014 après l’apport par Socfin de SAFA à Socfinaf.
(7) Dont 27,4 % détenus à travers Financière de Sainte-Marine, 27,0 % par Bolloré, 15,1 % par
Société Industrielle et Financière de l’Artois et 13,0 % par Compagnie du Cambodge.
(8) Dont 25,9 % détenus à travers Financière de Sainte-Marine, 6,0 % par Bolloré, 15,1 %
par Société Industrielle et Financière de l’Artois et 13,0 % par Compagnie du Cambodge.
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65
6. APERÇU DES ACTIVITÉS
6.2 PRINICIPAUX MARCHÉS
RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
Le Groupe Bolloré est présent sur tous les continents. Les principales zones géographiques de ses marchés sont la France, l’Afrique et l’Europe.
EN 2014
EN 2013
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
44 % FRANCE ET DOM-TOM 4 470
44 % FRANCE ET DOM-TOM
22 % AFRIQUE 2 339
21 % AFRIQUE
17 % EUROPE HORS FRANCE 1 822
18 % EUROPE HORS FRANCE
10 % AMÉRIQUES 1 098
10 % AMÉRIQUES
9 % ASIE-PACIFIQUE 875
7 % ASIE-PACIFIQUE
RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ACTIVITÉ
Les activités Transport et logistique et Logistique pétrolière représentent environ 79 % du chiffre d’affaires du Groupe.
66
EN 2014
EN 2013
(en millions d’euros)
(en millions d’euros)
53 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE 5 630
51 % TRANSPORT ET LOGISTIQUE
26 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE 2 781
30 % LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
18 % COMMUNICATION (HAVAS, MEDIAS, TELECOMS) 1 931
17 % COMMUNICATION
3 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ ET SOLUTIONS 237
2 % STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ ET SOLUTIONS
NS AUTRE 25
NS AUTRE
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6. APERÇU DES ACTIVITÉS
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DU MARCHÉ DE L’ACTIVITÉ TRANSPORT ET LOGISTIQUE
EN 2014
EN 2013
41 % AFRIQUE
42 % AFRIQUE
30 % FRANCE ET DOM-TOM
31 % FRANCE ET DOM-TOM
13 % ASIE-PACIFIQUE
12 % ASIE-PACIFIQUE
10 % EUROPE HORS FRANCE
10 % EUROPE HORS FRANCE
6 % AMÉRIQUES
5 % AMÉRIQUES
RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DU MARCHÉ DE L’ACTIVITÉ LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
EN 2014
EN 2013
77 % FRANCE ET DOM-TOM
75 % FRANCE ET DOM-TOM
23 % EUROPE HORS FRANCE
25 % EUROPE HORS FRANCE
6.3. ÉVÉNEMENTS EXCEPTIONNELS
Néant.
6.4. DÉPENDANCES ÉVENTUELLES AUX BREVETS, LICENCES, CONTRATS INDUSTRIELS COMMERCIAUX
OU FINANCIERS
Le Groupe est lié à plusieurs contrats de concessions (terminaux portuaires, chemins de fer, oléoducs) qui sont décrits en note 7 du point 20.3. des comptes
consolidés. Compte tenu des échéances à long terme, du nombre et de la diversité de ces concessions, la rentabilité du Groupe n’en est pas réellement
dépendante.
6.5. ÉLÉMENTS SUR LESQUELS EST FONDÉE TOUTE DÉCLARATION DE L’ÉMETTEUR CONCERNANT
SA POSITION CONCURRENTIELLE
Les sources concernant les positions concurrentielles du Groupe citées dans le point 6.1. et dans le présent document sont généralement de nature interne,
ou sont renseignées si tel n’est pas le cas.
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7. ORGANIGRAMME : ACTIONNARIAT DÉTAILLÉ DES SOCIÉTÉS COTÉES DU GROUPE
7. ORGANIGRAMME : ACTIONNARIAT DÉTAILLÉ DES SOCIÉTÉS COTÉES DU GROUPE
AU 6 MARS 2015
EN POURCENTAGE DU CAPITAL
(ET EN DROITS DE VOTE)
Bolloré
Participations
50,2 (100,0)
27,9 (0,0) African Investment Company**
17,1 (0,0) Financière Moncey**
4,8 (0,0) Bolloré
Omnium Bolloré
50,3 (100,0)
22,8 (0,0)
10,5 (0,0)
10,3 (0,0)
4,0 (0,0)
1,7 (0,0)
0,4 (0,0)
Financière V
51,1 (100,0)
35,9 (0,0) Bolloré
13,0 (0,0) Compagnie Saint-Gabriel**
Sofibol
55,3 (7) (92,0)
Financière
de l’Odet
64,0 (8)
Bolloré
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Bolloré
Logistics
10,0 (2) 37,1 (1)
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ
ET SOLUTIONS
71,2
Blue
Solutions
11,0*
Blue
Applications
IER
9,2*
Compagnie du Cambodge**
Société Industrielle et Financière de l’Artois**
Financière Moncey**
Imperial Mediterranean**
Nord-Sumatra Investissements**
(64,4)
0,5 (0,0) Imperial Mediterranean**
0,1 (0,0) Société Bordelaise Africaine**
35,4*
67,2 (1)
100,0 (1)
Nord-Sumatra
Investissements
22,8
Bolloré
Railways
Bolloré
Énergie
19,1 (0,0)
5,6 (0,0)
4,9 (0,0)
3,6 (0,0)
2,3 (0,0)
Plantations des
Terres Rouges
(Luxembourg)
Bolloré Ports
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
Compagnie du Cambodge**
Financière Moncey**
Bolloré
Société Industrielle et Financière de l’Artois**
Compagnie des Tramways de Rouen**
Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard**
Imperial
Mediterranean
Compagnie
de
Cornouaille
Financière
du
Perguet
100,0 (10)
Compagnie
du Cambodge
4,1 (3)
1,1*
61,8
Forestière
Équatoriale
(Côte d’Ivoire)
36,7
15,2
100,0
17,5
Financière
Moncey
3,7*
100,0
26,6
8,9
3,3
28,6
14,0
6,0*
9,3
17,8 (9)
Soc. Industrielle
et Financière
de l’Artois
31,5
Société des
Chemins de Fer
et Tramways du
Var et du Gard
3,9*
7,3
4,3*
Socfin
25,3 (1)
1,9 (6)
11,5
(ex-Socfinal)
56,5
12,0
32,5
13,0
Compagnie
de Pleuven
Socfinasia
55,5
5,0
16,7
(Luxembourg)
15,1
25,9
100,0
58,8
Médias,
Télécoms
68
90,5 (1)
(Luxembourg)
COMMUNICATIONS, MÉDIAS
% (%)
*
**
Société
Bordelaise
Africaine
52,4
Films
plastiques
Havas
64,6 (4)
37,0 (5)
47,6
6,0
29,2 (1)
2,5*
Compagnie
des Tramways
48,2
de Rouen
42,1
(1)
64,2
Financière de
Sainte-Marine
% du capital (% des voix en Assemblée générale).
Pourcentage du capital hors Groupe.
Contrôlé par Bolloré.
Sociétés cotées
Communication, médias,
publicité et télécoms
Transport et logistique
Actifs agricoles
Stockage d’électricité
et solutions
Participations
6,8
Par convention, les participations inférieures à 1 % ne sont pas mentionnées.
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
(8)
(9)
(10)
Directement et indirectement par des filiales à 100 %.
Dont moins de 10,0 % par la Compagnie du Cambodge.
4,1 % par SFA, filiale à 98,4 % de Plantations des Terres Rouges.
64,6 % par sa filiale directe à 53,4 %, Socfrance.
30,2 % par la Société Bordelaise Africaine et 6,8 % par sa filiale directe à 53,4 %, Socfrance.
1,9 % par Plantations des Terres Rouges.
Dont 5,3 % par sa filiale directe à 99,5 %, Compagnie de Guénolé.
Dont 0,002 % par Bolloré Participations.
Dont 17,8 % par Bolloré Participations.
Indirectement par une filiale à 100 %.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Socfinaf
1,8 (1)
8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS
7.1. DESCRIPTION SOMMAIRE DU GROUPE
Au 31 décembre 2014, Financière de l’Odet détient directement et indirectement 75,6 % du capital de Bolloré et, à la suite de l’offre publique
d’échange sur Havas, finalisée en février 2015, la détention est ramenée à
64,6 %.
Bolloré exerce ses activités dans :
• la logistique internationale (commission de transport) ;
• le transport et la logistique en Afrique (gestion de ports, manutention
portuaire, logistique) ;
• la logistique pétrolière ;
• la communication, les médias (publicité, presse gratuite et études) ;
• les batteries et les supercapacités ;
• les films plastiques pour condensateurs et emballages ;
• les véhicules électriques ;
• les terminaux et systèmes spécialisés (IER) ;
• les actifs agricoles ;
• la gestion d’un portefeuille de participations.
Bolloré assure un rôle de holding employant 265 personnes affectées aux
différents services fonctionnels centraux : Direction générale, juridique,
fiscalité, informatique, ressources humaines, finances, comptabilité, contrôle
de gestion, trésorerie…
Bolloré assure l’animation et la coordination des divisions opérationnelles.
La gestion de trésorerie de ses filiales est centralisée dans Bolloré de façon
à optimiser les conditions obtenues.
Bolloré refacture ses services en fonction de certaines clés de répartition
(temps passés, effectifs).
Le montant facturé en 2014 s’élève à 36 millions d’euros. L’ensemble de ces
prestations est réalisé dans le cadre de conventions formalisées, courantes
et conclues à des conditions normales de marché.
7.2. PRINCIPALES FILIALES
Les principales filiales opérationnelles du Groupe Bolloré selon le critère de contribution au chiffre d’affaires du Groupe sont mentionnées ci-dessous.
(en milliers d’euros)
% de
contribution
% d’intérêt
France
et DOM-TOM
1 865 398
18
35,29
France
France
et DOM-TOM
1 442 666
14
99,56
Transport et logistique
France
France
et DOM-TOM
953 825
9
99,56
Les Combustibles
de Normandie
Distribution d’énergie
France
France
et DOM-TOM
365 655
3
0,00 (1)
5
Calpam Mineralöl
GmbH Aschaffenburg
Distribution d’énergie
Allemagne
Europe
hors France
330 538
3
99,56
6
Saga France
(ex-Sagatrans)
Transport et logistique
France
France
et DOM-TOM
270 643
3
99,56
7
CICA
Distribution d’énergie
Suisse
Europe
hors France
226 905
2
99,56
8
Bolloré Africa Logistics
Côte d’Ivoire
Transport et logistique
Côte
d'Ivoire
Afrique
197 827
2
84,36
9
SDV PRC International
Freight Forwarding Ltd
Transport et logistique
Chine
Asie-Pacifique
164 683
2
99,56
10
SDV (USA) Inc.
Transport et logistique
États-Unis
Amérique du Nord
158 462
1
99,56
Classement
Entité
Secteur
Pays
Zone géographique
1
Groupe Havas
Communication
France
2
Bolloré Énergie
(ex-SCE)
Distribution d’énergie
3
SDV Logistique
International
4
Chiffre d’affaires
(1) TUP de la société Les Combustibles de Normandie au sein de Bolloré Énergie en octobre 2014.
8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES,
USINES ET ÉQUIPEMENTS
IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES
ET CHARGES MAJEURES PESANT SUR CELLES-CI
Les sociétés du Groupe Bolloré exploitent de nombreux sites et
équipements, en pleine propriété, concession, location, dans plus de
155 pays à travers le monde. Les activités exploitées dans ces propriétés
immobilières et autres installations industrielles, commerciales ou administratives sont décrites dans le rapport d’activité 2014.
La valeur brute totale des immobilisations corporelles s’élève, au
31 décembre 2014, à 3 703 millions d’euros (1 835 millions d’euros en valeur
nette), contre 3 355 millions d’euros au 31 décembre 2013 (1 609 millions
d’euros en valeur nette). Un récapitulatif des immobilisations corporelles
du Groupe et des principales charges afférentes (amortissements et
dépréciations) figure dans les notes 6, 7 et 26 en annexe des comptes
consolidés.
De plus, les actions menées par le Groupe afin de réduire l’impact de ses
activités sur l’environnement ayant trait notamment aux propriétés immobilières, usines et équipements du Groupe, sont exposées dans le paragraphe
suivant, point 17.2., et les risques industriels et liés à l’environnement au
point 4.2., pages 53 et 54.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
69
9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT
9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE
ET DU RÉSULTAT
9.1. SITUATION FINANCIÈRE
Le chiffre d’affaires consolidé s’établit à 10 604 millions d’euros en léger
repli de 1,6 % à périmètre et taux de change constants par rapport à 2013,
intégrant principalement la progression des activités transport et logistique
(+ 4,5 %) et communication (+ 4,9 %), ainsi que le recul de l’activité
logistique pétrolière (– 15,5 %) en raison de la baisse des prix des produits
pétroliers et des volumes vendus fortement pénalisés par des températures
particulièrement clémentes. En données brutes, il recule de 2,3 %.
L’EBITDA atteint 1 022 millions d’euros, en progression de 7 %, et le résultat
opérationnel du Groupe s’établit à 650 millions d’euros, en hausse de 7 %
par rapport à l’exercice 2013 compte tenu :
• de la progression des résultats des activités transport et logistique qui
bénéficient notamment des développements réalisés en Asie et en
Afrique ;
• d’un recul de l’activité logistique pétrolière en raison de la baisse des
volumes et des prix ;
• de la progression du secteur communication grâce à la hausse des
résultats d’Havas ;
• de dépenses soutenues dans le stockage d’électricité (batteries, superca-
pacités, véhicules électriques, stationnaire).
Le résultat financier, qui ressort à – 85 millions d’euros, est peu comparable
à celui de 2013 (30 millions d’euros), qui comprenait une plus-value de
109 millions d’euros sur la cession du solde de la participation dans Aegis.
Il intègre notamment une dépréciation de 36 millions d’euros des titres
Vallourec consécutive à la forte baisse de son cours de Bourse.
La part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence non
opérationnelles, qui ressort à 71 millions d’euros, contre 21 millions d’euros
en 2013, intègre principalement les résultats de Mediobanca et des
plantations du Groupe Socfin.
Après 236 millions d’euros d’impôts, contre 211 millions d’euros en 2013,
le résultat net consolidé s’établit à 403 millions d’euros, contre 450 millions
d’euros en 2013. Le résultat net part du Groupe ressort à 219 millions
d’euros, contre 270 millions d’euros en 2013.
Le ratio d’endettement net sur fonds propres s’établit à 18 %, contre 19 %
à fin 2013, compte tenu de la progression des capitaux propres et d’une
légère réduction de l’endettement net.
La valeur boursière du portefeuille de titres cotés (Vivendi, Mediobanca,
Vallourec, Socfin, Socfinasia, Socfinaf…) s’élève à 2 177 millions d’euros au
31 décembre 2014.
CHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉS DE BOLLORÉ
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
EBITDA (1)
2014
2014 vs 2013
2013
10 604
– 2 %
10 848
1 022
Amortissements et provisions
Résultat opérationnel
dont part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
Résultat financier
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
Impôts
Résultat net des activités abandonnées
+ 7%
957
(372)
+ 6%
(351)
650
+ 7%
606
19
19
(85)
30
71
21
(236)
(211)
3
5
RÉSULTAT NET
403
450
dont part du Groupe
219
270
(1) EBITDA : résultat opérationnel moins dotations aux amortissements et aux provisions.
31/12/2014
31/12/2013
Capitaux propres
9 806
9 316
dont part du Groupe
8 149
7 749
Endettement net
1 771
1 795
Ratio endettement net/fonds propres
18 %
19 %
Valeur boursière du portefeuille de titres cotés (1)
2 177
2 035
(en millions d’euros)
(1) Tenant compte de l’impact du financement sur titres Vivendi.
COMPTES SOCIAUX
Le résultat net social de Bolloré SA s’élève à 325 millions d’euros, contre 89 millions d’euros en 2013. L’évolution provient essentiellement de la plus-value
réalisée en 2014 sur la cession des titres Imperial Mediterranean à Financière d’Audierne (société du Groupe Bolloré) pour 189 millions d’euros.
70
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX
9.2. RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
• 2 185 millions d’euros d’emprunts auprès des établissements de crédit
Le résultat opérationnel du Groupe s’établit à 650 millions d’euros, en
hausse de 7 % par rapport à l’exercice 2013, compte tenu :
• de la progression des résultats des activités transport et logistique qui
bénéficient notamment des développements réalisés en Asie et en
Afrique ;
• d’un recul de l’activité logistique pétrolière en raison de la baisse des
volumes et des prix ;
• de la progression du secteur communication grâce à la hausse des
résultats d’Havas ;
• de dépenses soutenues dans le stockage d’électricité (batteries, supercapacités, véhicules électriques, stationnaire).
10.4. CARACTÉRISTIQUE DES FINANCEMENTS
(en millions d’euros)
2014
2013
Transport et logistique (1)
567
541
26
39
Logistique pétrolière
Communication (Havas, médias,
télécoms)
Stockage d’électricité et solutions
210
188
(120)
(119)
Autres (actifs agricoles, holdings) (1)
(33)
(43)
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
650
606
(1) Avant redevance de marques.
10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX
10.1. TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS
DE TRÉSORERIE
Au 31 décembre 2014, le montant de la trésorerie et équivalents de
trésorerie s’élève à 1 379 millions d’euros (dont 522 millions au niveau
d’Havas), contre 1 579 millions d’euros au 31 décembre 2013. Ce poste
inclut notamment les disponibilités, les valeurs mobilières de placements
monétaires réguliers non risqués et des conventions de compte courant,
conformément à la politique du Groupe.
10.2. FLUX DE TRÉSORERIE
Les flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles s’élèvent
à 781 millions d’euros au 31 décembre 2014 (695 millions d’euros au
31 décembre 2013).
Compte tenu des investissements, des flux sur opérations de financement
et des variations de change ou de juste valeur incluses dans la dette,
l’endettement financier net du Groupe a diminué de 23 millions d’euros par
rapport au 31 décembre 2013 et s’élève à 1 771 millions d’euros au
31 décembre 2014, incluant le désendettement financier net Havas pour
– 43 millions d’euros.
(2 091 millions d’euros au 31 décembre 2013), dont 150 millions d’euros
au titre d’une convention de crédit revolving à échéance 2019
(250 millions d’euros au 31 décembre 2013), 532 millions d’euros en
billets de trésorerie (186 millions d’euros au 31 décembre 2013) et
198 millions d’euros au titre de la mobilisation de créances (185 millions
d’euros au 31 décembre 2013) ;
• 260 millions d’euros d’autres emprunts et dettes assimilées (213 millions
d’euros au 31 décembre 2013), composés des concours bancaires
courants et de conventions de trésorerie.
La principale ligne de financement du Groupe au 31 décembre 2014 est la
ligne de crédit revolving de 1 100 millions d’euros à échéance 2019 et est
soumise à un covenant de gearing (endettement net sur fonds propres)
plafonné à 1,75. Cette ligne est tirée à hauteur de 150 millions (950 millions
non tirés).
Les obligations émises par Bolloré en 2011 (350 millions échéance 2016)
et 2012 (170 millions échéance 2019) ne sont soumises à aucune clause de
remboursement anticipé liée au respect d’un ratio financier. L’obligation
émise par Havas en 2013 (100 millions d’euros échéance 2018) n’est
également soumise à aucune clause de ce type.
Les OBSAAR d’Havas sont soumises à des ratios de couverture d’intérêt et
de levier (dette financière ajustée sur EBITDA ajusté).
Certaines autres lignes peuvent avoir des clauses de remboursement
anticipé liées au respect de ratios financiers, mettant généralement en jeu
des ratios de gearing (endettement net sur fonds propres) et/ou de
couverture du service de la dette. Ces ratios sont respectés au 31 décembre
2014, comme ils l’étaient au 31 décembre 2013.
En conséquence, le Groupe n’est pas, au 31 décembre 2014, en risque
vis-à-vis des covenants financiers pouvant exister sur certaines lignes de
crédit, qu’elles soient tirées ou non.
10.5. CAPACITÉS DE FINANCEMENT
Par ailleurs, pour faire face au risque de liquidité, outre ses placements à
court terme, le Groupe dispose, au 31 décembre 2014, de 1 858 millions
d’euros de lignes de crédit confirmées non tirées, dont 950 millions d’euros
sur la convention de crédit revolving et 360 millions d’euros au niveau
d’Havas. La durée de vie moyenne des lignes de crédit confirmées tirées et
non tirées est de 2,7 ans au 31 décembre 2014.
En conséquence, le Groupe dispose de capacités de financement suffisantes
pour faire face à ses engagements futurs connus au 31 décembre 2014.
Des informations plus détaillées sont disponibles dans les états financiers
et plus précisément dans les notes 14, 20 et 35.
10.3. STRUCTURE DE L’ENDETTEMENT BRUT
L’endettement brut du Groupe au 31 décembre 2014 est de 3 157 millions
d’euros, en baisse de 217 millions d’euros par rapport au 31 décembre 2013.
Il est principalement composé comme suit :
• 712 millions d’euros d’emprunts obligataires (1 069 millions d’euros au
31 décembre 2013), composés notamment au 31 décembre 2014 d’un
emprunt obligataire Havas en euros de 100 millions remboursable en
2018, d’un emprunt obligataire Bolloré en euros de 350 millions
remboursable en 2016, d’un emprunt obligataire Bolloré en euros de
170 millions remboursable en 2019, de 100 millions d’euros pour une
obligation à bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables (OBSAAR) au niveau d’Havas, dont 67 millions ont été remboursés,
et de 73 millions de dollars américains de placements privés américains
répartis en deux tranches, une de 40 millions de dollars américains
remboursable en 2016, dont 29 millions de dollars américains déjà
remboursés, et une de 33 millions de dollars américains remboursable en
2018 , dont 7 millions de dollars déjà remboursés ;
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
71
11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES
11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT,
BREVETS ET LICENCES
11.1. LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT
Afin de trouver des relais de croissance pour les années à venir, le Groupe
Bolloré est engagé à long terme dans la recherche d’activités nouvelles.
La recherche et développement (R&D) est une composante essentielle de
la branche industrielle du Groupe Bolloré. Elle s’est traduite par la création
de la division Blue Solutions en octobre 2013. Pour Bolloré Films plastiques,
la R&D a porté en 2014 pour 0,6 million d’euros sur de nouveaux films
barrière destinés à l’industrie alimentaire, en ce qui concerne les films
d’emballage, et sur la poursuite du développement de nouveaux séparateurs
pour condensateurs pour le film diélectrique.
Pour Blue Solutions, le montant global de la R&D des batteries et des
supercapacités s’élève à 24,8 millions d’euros, qui se partagent en
12,7 millions d’euros pour Blue Solutions (ex-Batscap à Quimper) et
12,1 millions d’euros pour Blue Solutions Canada Inc (ex-Bathium au
Canada).
La recherche concernant les batteries continue à porter sur l’amélioration
des constituants électrochimiques permettant un accroissement de la
durée de vie et de la cyclabilité, ainsi que la diminution de la température
de fonctionnement, tandis que les développements portent sur l’intégration
du pack batterie et sur le pilotage de la batterie tant dans l’environnement
de ses applications au véhicule électrique que dans les applications de
stockage d’énergie et de smart grid. Comme l’année dernière, les investissements permettant d’augmenter la capacité de production des usines
Batteries ont été incorporés dans l’effort de R&D. En effet, le process de
production a fait l’objet d’importantes améliorations permettant
notamment la réalisation de films en double laize, ce qui a permis de
doubler la capacité de production de l’usine.
S’agissant des supercapacités, la recherche porte toujours sur l’amélioration
des composants, notamment au travers d’une meilleure cyclabilité et un
accroissement de l’énergie délivrée, et leur intégration dans des modules de
densité d’énergie accrue. Le premier véhicule électrique commercial Bluecar®
est arrivé sur le marché en 2011. La R&D s’est élevée pour la société Bluecar
à 37,8 millions d’euros en 2014 pour prendre en compte le développement
de véhicules à conduite à droite pour l’auto-partage en Grande-Bretagne, de
véhicules aptes à respecter les normes américaines et le développement du
véhicule découvert Bluesummer. Un véhicule utilitaire Blueutility a également
été mis sur le marché et intégré dans une flotte Utilib’ du service parisien
Autolib’.
Les développements se sont également poursuivis chez Bluestorage pour
17,2 millions d’euros sur les batteries stationnaires pour le relais d’installations électriques chez les particuliers, ce secteur constituant un axe
important de développement de la division, notamment pour le développement de l’électricité en Afrique dans des démonstrateurs Bluezone réalisés
par Bluestorage. Chez Bluetram, les recherches ont porté sur le développement d’un tram intégrant des batteries LMP® et des supercapacités et sur
les moyens de rechargement des supercapacités depuis une station en bord
de rue : ces développements ont engagé 1,6 million d’euros en 2013 et
2,5 millions d’euros en 2014. Quelques développements des batteries
intégrées dans des bateaux, soit navettes, soit bateaux de nettoyage de ports,
ont été effectués chez Blueboat, pour 1,0 million d’euros.
Le groupe IER a accru sa recherche en 2014 sur ses nouveaux marchés tout
en développant des produits nouveaux sur ses marchés de base.
12,8 millions d’euros ont été consacrés à la R&D, dont 3,9 millions d’euros
sur les systèmes pour l’auto-partage. Automatic Systems a consacré
2,6 millions d’euros à sa R&D. La R&D de la division Télécoms s’est montée
à 15,8 millions d’euros, dont 4,6 millions d’euros pour Bolloré Telecom,
2,4 millions d’euros pour Wifirst, et 8,8 millions d’euros pour Polyconseil,
qui continue de forts développements dans l’informatique liée aux projets
d’auto-partage et de stockage d’énergie.
EFFORT DE RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT
(en millions d’euros)
Bolloré Films
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
0,6
0,5
1,5
0,6
0,6
0,7
0,9
Solutions (1)
Blue
(ex-Batscap et Bathium)
24,8
37,0
69,2
33,4
37,4
30,2
25,1
Bluecar (1)
37,8
15,3
48,9
0,2
19,9
26,1
15,7
Bluestorage
17,2
5,1
7,5
9,3
7,8
8,1
9,5
Bluetram/Blueboat
IER
Bolloré
TOTAL
Telecom (2)
3,5
2,0
12,8
8,0
15,8
12,9
4,5
4,7
3,1
4
5,6
112,4
80,9
131,6
48,2
68,8
69,1
56,8
(1) Depuis 2012, dépenses de R&D et investissements spécifiques.
(2) Dont Polyconseil (8,8 en 2014) et Wifirst (2,4 en 2014).
72
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
12. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES
11.2. BREVETS ET LICENCES
Le portefeuille des brevets du Groupe comporte, à la fin de l’exercice 2014, 1 328 brevets ou demandes de brevets en vigueur (soit une augmentation de
2,5 % par rapport à l’exercice précédent) dans 40 pays, qui se répartissent comme suit :
Brevets déposés en 2014
Total
Bolloré Films
0
Blue Solutions
Dont France
Portefeuille total en vigueur (tous pays)
0
51
30
7
570
Blue Solutions Canada Inc.
9
2 (1)
523
IER
5
4
84
Bluecarsharing
11
1
66
Bluecar
1
1
1
Bluetram
2
2
2
BCA/Automatic Systems France
0
0
13
Automatic Systems
TOTAL
0
0
18
58
17
1 328
(1) Pour Blue Solutions Canada Inc, il s’agit du Canada, pays de premier dépôt, et non de la France.
12. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES
12.1. PRINCIPALES TENDANCES
DE L’EXERCICE 2014
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Dans un marché mondial en hausse, Bolloré Logistics a bénéficié du
dynamisme du réseau en Europe et d’une activité Projets industriels
soutenue. L’exercice a été marqué par la reprise du trafic aérien, alors que,
malgré la forte hausse des volumes, les activités maritimes ont souffert de
la volatilité des taux de fret. L’Asie prospère, grâce à la croissance des
opérations intra-Asie conjuguées aux bonnes performances de la logistique
à Singapour et malgré le ralentissement des flux import, notamment en
sortie de l’Europe. L’Europe a poursuivi son développement, avec le renforcement du hub de Roissy, le redressement de sa filiale allemande et
l’ouverture de nouvelles agences en Norvège et en République Tchèque.
Par ailleurs, afin d’élargir sa présence au Moyen-Orient, le Groupe a investi
dans une nouvelle plate-forme à Dubaï opérationnelle depuis décembre.
En 2014, Bolloré Logistics a affirmé la force de son réseau en Europe avec
le renforcement de ses positions sur les lignes Europe-Afrique et EuropeAmérique. Les flux intra-Asie et Asie-Amérique ont fortement progressé sur
l’année, grâce aux projets industriels et aux clientèles des secteurs Oil & Gas
et de l’aérospatial. Seuls les flux Europe-Asie ont légèrement diminué,
compte tenu d’un environnement fortement concurrentiel.
Bolloré Africa Logistics bénéficie des performances des concessions
portuaires qui ont enregistré des hausses de volumes sur une grande partie
des terminaux (en particulier sur Abidjan Terminal en Côte d’Ivoire, Congo
Terminal, Bénin Terminal, Conakry Terminal en Guinée, STCG à Libreville et
Togo Terminal), et ont mis en application des augmentations tarifaires
notamment sur Tin Can au Nigeria. L’exercice comprend également le
démarrage de l’exploitation de la concession du terminal roulier de Dakar
au Sénégal.
L’année 2014 a été marquée par la progression du développement dans le
secteur Oil & Gas (notamment au Gabon et au Mozambique), cependant en
partie amoindrie par le ralentissement du développement dans le secteur
minier, en raison notamment de la crise du secteur aurifère.
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
L’année 2014 a été marquée par des températures extrêmement clémentes,
qui ont entraîné une diminution du marché national du fioul domestique,
et par une baisse de 37 % des prix des produits pétroliers. Les deux
phénomènes ont généré une baisse des volumes et un effet négatif sur le
stock. Cependant, les ventes de gazole et la bonne performance des
activités logistiques ont en revanche contribué à maintenir un résultat
satisfaisant dans l’ensemble.
Le 6 janvier 2014, Bolloré Énergie a procédé à l’acquisition de 51 % des
actions LCN (Les Combustibles de Normandie) qui a porté sa participation
à 100 %. Afin de réaliser des synergies dans l’activité détail des deux
sociétés, LCN a fait l’objet le 30 septembre 2014 d’une dissolution anticipée
qui a entraîné la transmission universelle de son patrimoine à Bolloré
Énergie avec effet rétroactif au 1er janvier 2014. Toutefois, en vue de
maintenir une double présence sur le marché des professionnels, Bolloré
Énergie a fait un apport de l’activité de négoce de LCN à une nouvelle
structure qui en a repris le nom.
COMMUNICATION
Au cours de l’année 2014, Havas a continué de mettre en œuvre sa stratégie
de collaboration et d’intégration qui se concrétise, entre autres, par la mise
en place des « Havas Villages » associant création, média et innovation sous
le même toit. Il existe aujourd’hui 26 Havas Villages à travers le monde, le
dernier ayant été ouvert à Chicago en février dernier. Havas a également
réalisé plusieurs acquisitions ciblées qui renforcent le groupe dans le
domaine du digital, de la technologie et de la création. De plus, Havas s’est
associé avec de nouveaux partenaires afin d’accompagner ses clients face
à l’émergence de nouvelles technologies et aux dernières évolutions de la
communication : alliance globale d’Havas avec Universal Music Group
centrée sur les données musique ; partenariat entre Havas et Twitter via
Socialyse ; partenariat global entre Havas Media Group et Facebook et
renforcement de la collaboration entre Havas et Google.
Dans le domaine de la presse gratuite, le Groupe a poursuivi activement le
développement de son journal Direct Matin. La version digitale Directmatin.fr,
qui a été lancée en mars 2012, compte 450 000 visiteurs et plus de
3,2 millions de pages vues en décembre 2014. Par ailleurs, depuis
septembre 2014, deux nouvelles rubriques ont été ajoutées au quotidien :
« Direct Malin » et « Vie Numérique ».
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ ET SOLUTIONS
Le Groupe Bolloré poursuit l’accroissement des ventes et locations longue
durée de ses modèles de voitures électriques, la Bluecar®, la Bluesummer
et la Blueutility, aux particuliers, aux entreprises et aux institutions ainsi
que la commercialisation de bus électriques.
À la suite du succès d’Autolib’, Bluesharing a lancé des services d’autopartage similaires, Bluely dans la région Grand Lyon et Bluecub dans la
région bordelaise, lancés fin novembre 2013 (avec 90 véhicules, 40 stations
et 197 bornes).
Le 15 mars 2014, le Groupe a annoncé la construction d’une nouvelle usine
sur le site de Blue Solutions à Ergué-Gabéric, qui produira des Bluetram,
tramways 100 % électriques équipés de « supercapacités ». Le Bluetram,
grâce à ses capacités permettant de stocker de l’électricité en quantité
suffisante pour qu’il puisse franchir plus d’un kilomètre sans apport d’électricité par caténaire et sans rail, se recharge à chaque station d’arrêt
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
73
12. INFORMATIONS SUR LES TENDANCES
pendant que les utilisateurs montent et descendent. Il est par conséquent
d’un coût 5 à 10 fois moins élevé qu’une ligne de tramways classique.
La nouvelle ligne de production de Bluetram, dont la première tranche a
été mise en service début 2015, représente un investissement de 10 millions
d’euros pour une capacité de production de 50 Bluetram par an.
Le Groupe a été également désigné pour la gestion du réseau de
1 400 bornes de charge à Londres, BluePointLondon, qu’il a commencé à
opérer en septembre 2014. 600 bornes seront remplacées par des bornes
de nouvelle génération autonomes.
IER, qui a réalisé l’ensemble des bornes pour Autolib’, Bluely et Bluecub
(abonnement, location, charge électrique) et l’informatique embarquée des
Bluecar®, est désormais un acteur majeur dans la commercialisation de
solutions d’auto-partage, de recharges intelligentes et communicantes. En
septembre 2014, IER a exporté son savoir-faire dans la gestion des parcs
de bornes de charge en opérant le réseau de Londres.
Par ailleurs, leader mondial dans la conception, fabrication et commercialisation de bornes, de terminaux, de systèmes d’identification et de géolocalisation, IER a lancé récemment deux nouveaux produits : une borne
d’enregistrement des bagages pour les aéroports et une borne de libre
encaissement destinée aux petites et moyennes surfaces et permettant un
important gain de temps aux clients des centres-villes.
Concernant les Films plastiques, le Groupe a poursuivi le développement
de son offre de produits haut de gamme destinés aux applications alimentaires.
AUTRES ACTIVITÉS
Les plantations présentent un niveau de production satisfaisant mais les
résultats sont pénalisés par la baisse des cours moyens de l’huile de palme
et du caoutchouc.
Le cours moyen du caoutchouc (TSR20 FOB Singapour) ressort à
1 710 dollars américains par tonne, contre 2 517 dollars américains par
tonne en 2013, en diminution de 32 %, compte tenu de niveaux de stocks
élevés et malgré une demande abondante. Au cours du premier semestre
de l’année 2014, le cours a chuté de manière continue pour se stabiliser aux
alentours de 1 600 dollars américains ou 1 700 dollars américains par tonne
entre les mois de mai et août. Début septembre, à la suite de l’annonce de
la Thaïlande de la revente d’une partie de son stock (200 000 tonnes) de
caoutchouc naturel, la baisse des cours du caoutchouc a repris jusqu’à
1 400 dollars américains par tonne. Au mois d’octobre, afin d’enrayer la
chute des cours, les gouvernements des principaux pays producteurs
asiatiques ont demandé à leurs associations productrices de ne pas vendre
en dessous de 1 500 dollars américains par tonne.
Le cours moyen de l’huile de palme (CPO CIF Rotterdam) en 2014 est de
821 dollars américains par tonne, contre 857 dollars américains par tonne
en 2013. En début d’année, la baisse de la production, le niveau relativement
bas des stocks, ainsi que les épisodes de forte sécheresse subis en Malaisie
et en Indonésie ont porté le cours jusqu’à 1 000 dollars américains par tonne
au mois de mars. Cependant, le report sur d’autres huiles végétales (soja,
colza, tournesol…) de certains pays importateurs et la reprise de la
production d’huile de palme ont à nouveau pesé sur les cours. En outre, la
baisse des cours du pétrole au second semestre a également pénalisé le
cours de l’huile de palme qui a perdu de son attractivité pour la fabrication
de biodiesel.
Au quatrième trimestre, les rendements d’huile de palme, plus faibles que
prévus, et les inondations en Malaisie ont entraîné une légère remontée des
cours en fin d’année, avec un CPO CIF Rotterdam qui atteignait 700 dollars
américains par tonne, fin 2014.
12.2. TENDANCES CONNUES
SUR L’EXERCICE EN COURS
La diversité des métiers et des investissements du Groupe devrait lui
permettre de ne pas anticiper de modifications significatives de sa situation
globale au cours des prochains mois.
Les premiers mois de l’exercice 2015 sont marqués par une progression de
volumes sur l’activité Transport et logistique et par une remontée des prix
des produits pétroliers dans l’activité logistique pétrolière. Le Groupe est,
par ailleurs, toujours plus impliqué dans le développement opérationnel
des batteries électriques, des véhicules électriques et des applications
stationnaires.
74
TRANSPORT ET LOGISTIQUE
Bolloré Logistics continue d’étudier régulièrement plusieurs dossiers
d’acquisition afin de consolider son réseau et de sécuriser les flux de ses
principaux clients dans ses agences. Le réseau se densifie en Europe avec
de nouvelles implantations (Espagne) et des projets d’acquisition. Au
Moyen-Orient, des projets sont en cours de finalisation au Qatar, en Arabie
saoudite et à Oman afin de renforcer la présence du Groupe dans la région
autour du hub de Dubaï. En 2015, l’Asie restera un moteur important dans
le développement de son réseau. Bolloré Logistics poursuivra sa politique
d’investissements qui comprendra notamment la livraison de sa plate-forme
de Roissy prévue en fin d’année, la construction de nouvelles installations
à Houston et l’amélioration des capacités informatiques afin d’optimiser les
échanges d’information avec la clientèle et suivre efficacement les
évolutions demandées sur le marché.
Les activités de Bolloré Africa Logistics seront guidées par la croissance des
volumes portuaires, l’amplification des parts de marché sur les activités
logistiques et le développement de nouveaux projets (notamment en
Guinée, à Conakry, avec le développement de l’activité RoRo).
En vue de préserver sa position de premier opérateur de partenariats
publics privés sur le continent africain, Bolloré Africa Logistics poursuivra
le développement de son maillage portuaire et de ses activités ferroviaires.
Le Groupe s’appuiera également sur son implantation en Afrique pour
continuer de développer un espace d’expansion pour les autres activités du
Groupe et notamment le stockage d’énergie. Plus précisément, le Groupe
Bolloré, qui opère les chemins de fer au Cameroun (Camrail) et entre la Côte
d’Ivoire et le Burkina Faso (Sitarail), a décidé de renforcer sa présence dans
les concessions ferroviaires en Afrique et ainsi d’augmenter ses capacités
en flux logistiques. Des investissements importants portant sur plusieurs
années seront notamment consacrés à deux projets. Le premier consiste à
réhabiliter et renforcer 1 260 kilomètres de voies entre Abidjan et Kaya au
Burkina Faso ; avec l’objectif de disposer ainsi d’un outil adapté à la
croissance escomptée des trafics miniers exportés via le port d’Abidjan. Le
second projet comprend la réalisation complète de la boucle ferroviaire
d’Abidjan en Côte d’Ivoire à Cotonou au Bénin (2 740 kilomètres), via Kaya
et Niamey, avec la construction des tronçons Kaya-Niamey (410 kilomètres),
Niamey-Parakou (630 kilomètres) et la réhabilitation du tronçon ParakouCotonou (440 kilomètres). Un chantier a été ouvert au printemps 2014 qui
permettra au chemin de fer de relier Niamey à Dosso (140 kilomètres) à
l’été 2015.
LOGISTIQUE PÉTROLIÈRE
Au début de l’année 2015, l’activité est soutenue et les résultats sont
conformes aux prévisions. À fin février 2015, à l’inverse de l’année dernière,
la remontée des prix des produits pétroliers a un effet positif significatif sur
les stocks.
COMMUNICATION
Le Groupe a finalisé en février 2015 l’offre publique d’échange sur Havas,
qui lui a permis de détenir 82,5 % du capital. Conformément à l’intention
annoncée de voir Havas disposer d’un flottant significatif afin de maintenir
la liquidité des actions, tout en conservant un contrôle largement
majoritaire du capital, le 25 avril 2015, le Groupe Bolloré a placé un total
de 94 millions d’actions représentant 22,5 % du capital d’Havas pour un
montant de 601 millions d’euros. Au terme de ce placement, le Groupe
Bolloré conserve 60 % du capital d’Havas. Le Groupe s’est engagé à l’égard
du syndicat bancaire en charge du placement à conserver ses actions Havas
pendant une période d’un an.
Par ailleurs, dans un environnement publicitaire difficile, le Groupe Bolloré
poursuit le développement du journal Direct Matin et le renforcement de
sa notoriété.
STOCKAGE D’ÉLECTRICITÉ ET SOLUTIONS
La nouvelle ligne de production de l’usine de Bluetram a été mise en service
début 2015 pour une capacité de production de 50 Bluetram par an. Elle
permettra le recrutement de 50 personnes chez Bluetram à Pen-Carn et
50 emplois supplémentaires chez Blue Solutions à Odet avec l’accroissement de la production de supercapacités. La production de Bluetram
devrait être portée à 200 tramways par an, en 2016-2017.
Suite à deux appels d’offres, la RATP a retenu la société Bluebus pour la
commande de bus électriques en version 6 mètres et 12 mètres qui feront
leur apparition courant 2015.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Dans les services d’auto-partage, Bluely, dans la région Grand Lyon, lancera
la phase 2 de son déploiement en avril 2015 (avec 250 véhicules,
100 stations et 500 bornes de charge). Le Groupe a par ailleurs reçu
l’agrément des ministères de l’Économie et de l’Écologie pour le déploiement
de 16 000 bornes de charge sur l’ensemble du territoire français, ce
déploiement devrait commencer au cours du dernier trimestre de
l’exercice 2015.
Le Groupe a également été choisi pour développer un système d’autopartage à Indianapolis (États-Unis), BlueIndy, qui a démarré en mai 2014 à
titre expérimental et dont le service commercial sera ouvert en 2015.
À Londres, où le Groupe gère un réseau de 1 400 bornes de charge, un
service d’auto-partage de véhicules électriques y sera déployé au printemps
2015.
La technologie de batterie ayant fait ses preuves dans les applications
mobiles, le Groupe a initié, ces derniers mois, des tests grandeur nature dans
le domaine du stationnaire en Afrique. Des solutions de stockage d’énergie
solaire stationnaires s’appuyant sur les batteries LMP® en association avec
des panneaux solaires de Sunpower, filiale de Total, ont été déployées pour
mettre en place une solution de recharge autonome et durable pour nos
transports propres du Groupe (Bluecar® et Bluebus).
Fort de ces réussites techniques, le Groupe Bolloré a entrepris d’investir sur
le continent africain pour y développer des Bluezone en Guinée à Conakry,
au Togo à Lomé, au Niger à Dosso et à Niamey et bientôt au Bénin.
En 2015, le groupe IER entend poursuivre le développement de sa gamme
de produits sur l’ensemble de ses marchés, et plus particulièrement dans
le cadre des projets d’accompagnement des solutions de mobilité électrique
avec une nouvelle génération de bornes de charge. Automatic Systems est
par ailleurs candidat à de nombreux appels d’offres dans le secteur du
contrôle passagers.
L’activité Films plastiques devrait connaître une amélioration des résultats,
avec le développement du catalogue de l’activité Bolphane.
AUTRES ACTIVITÉS
En 2015, alors que la consommation mondiale de caoutchouc naturel
devrait continuer de croître aux alentours de 3 % en 2015, l’évolution des
productions reste néanmoins incertaine et dépendra principalement de
l’attractivité des prix pour les planteurs. L’évolution des cours du caoutchouc
naturel dépendra de nombreux facteurs comme de l’évolution des cours du
pétrole, des politiques interventionnistes des états producteurs, de
l’évolution des devises, de la croissance économique chinoise, européenne
et mondiale.
La faible demande et la chute des cours du pétrole, passé sous la barre des
50 dollars le baril, conduisent à une ultérieure dégradation des cours de
l’huile de palme en janvier 2015, avec un CIF Rotterdam à 615 dollars
américains par tonne, le plus bas niveau atteint depuis 2009. L’annonce
début février d’une augmentation massive des subventions accordées par
le gouvernement indonésien pour la fabrication de biodiesel a permis de
redresser les cours. Cependant, le prix du pétrole bon marché pourrait
freiner l’incitation à la production de biodiesel et cette mesure pourrait se
révéler insuffisante. Le niveau de production à venir du soja et l’augmentation attendue de la production d’huile de palme dès le deuxième trimestre
devraient accroître ultérieurement les stocks d’huiles végétales. De plus,
l’incertitude sur la consommation à venir des plus grands pays importateurs
(Inde, Chine, Europe) ne permet pas de garantir l’absorption du surplus de
l’offre.
À la suite d’achats supplémentaires de titres au début de l’année 2015, le
Groupe Bolloré a porté sa participation à 14,5 % du capital de Vivendi. Au
10 avril 2015, le Groupe détient ainsi 196 millions d’actions Vivendi
représentant une valeur boursière de 4,7 milliards d’euros.
13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS
DU BÉNÉFICE
Le Groupe Bolloré ne présente pas de prévision ou d’estimation de bénéfice.
14. ORGANES D’ADMINISTRATION
ET DIRECTION GÉNÉRALE
14.1. INFORMATION SUR LES ORGANES
D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
14.1.1. INFORMATIONS STATUTAIRES ET MODE DE DIRECTION
Les statuts prévoient que la société est administrée par un Conseil d’administration de trois membres au moins et de dix-huit membres au plus, sous
réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion.
Les membres du Conseil sont nommés par l’Assemblée générale ordinaire.
La durée de leurs mandats est de trois années.
Le Conseil d’administration en séance du 20 mars 2014 a intégré dans son
règlement intérieur une disposition aux termes de laquelle chaque administrateur devra allouer chaque année un pourcentage de 10 % du montant
des jetons de présence reçus au titre de ses fonctions à l’acquisition de titres
Bolloré, et ce, jusqu’à détention d’un nombre d’actions dont la contrepartie
sera équivalente à une annuité de jetons de présence reçus.
Les administrateurs sont convoqués aux séances du Conseil d’administration
par tous moyens, les convocations étant faites par le Président ou le
Vice-Président administrateur délégué. Le Conseil ne délibère valablement
que si la moitié au moins de ses membres est présente, et les décisions sont
prises à la majorité des membres présents ou représentés.
La voix du Président de séance est prépondérante en cas de partage.
L’Assemblée générale ordinaire a la faculté, sur proposition du Conseil
d’administration, de désigner un collège de censeurs qui sont convoqués
aux séances du Conseil et peuvent prendre part aux délibérations avec voix
consultative seulement.
Les administrateurs, ainsi que plus généralement les collaborateurs du
Groupe figurant sur les listes d’initiés, en application des dispositions de la
Charte d’Éthique du Groupe dûment amendée suite à la recommandation
de l’Autorité des marchés financiers en date du 3 novembre 2010, doivent
s’abstenir de procéder à des transactions sur les titres de la société
(i) pendant une période de trente jours calendaires précédant la publication
des comptes annuels et semestriels et, le cas échéant, des comptes trimestriels complets, et (ii) pendant une période de quinze jours calendaires
précédant la publication de l’information trimestrielle (iii) quelle que soit la
période dès lors qu’ils ont connaissance d’une information qui, si elle était
rendue publique, serait susceptible d’avoir une incidence sur le cours du
titre, et ceci, aussi longtemps que l’information n’aura pas été rendue
publique. Les dispositions de la Charte d’Éthique sont applicables à
l’ensemble des administrateurs des sociétés du Groupe. Cette disposition
s’applique à toutes les sociétés du Groupe (1) et à toutes les transactions sur
les titres cotés de l’ensemble des sociétés du Groupe.
L’Assemblée générale extraordinaire du 6 juin 2002 a procédé à une mise
en conformité des statuts avec la loi n° 2001-420 du 15 mai 2001,
permettant notamment au Conseil d’administration de se prononcer sur
l’un des deux modes de direction de la société anonyme, à savoir la
dissociation ou le cumul des fonctions de Directeur général et de Président
du Conseil d’administration, et ce, lors de toute nomination ou renouvellement du mandat de Président ou de Directeur général. Le mode de
direction retenu reste valable jusqu’à l’expiration du mandat du premier de
ceux-ci.
Le Conseil d’administration, en séance du 5 juin 2013 statuant conformément aux dispositions statutaires, a décidé de maintenir l’option
consistant à cumuler les fonctions de Président et de Directeur général.
Le Conseil du 5 juin 2013 a renouvelé en conséquence, en qualité de
Président-directeur général, Vincent Bolloré. Sous réserve des pouvoirs que
la loi attribue expressément aux assemblées d’actionnaires et au Conseil
d’administration et dans la limite de l’objet social, le Président-directeur
général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute
circonstance au nom de la société.
En outre, le Conseil du 5 juin 2013 a nommé en qualité de Directeur général
délégué, Cyrille Bolloré, appelé à exercer une fonction d’assistance auprès
du Président-directeur général.
Conformément à l’article L. 225-56 du Code de commerce, le Directeur
général délégué dispose à l’égard des tiers, des mêmes pouvoirs que le
Directeur général.
Dans le souci de répondre au respect des règles de bonne gouvernance,
l’Assemblée générale extraordinaire du 6 juin 2012 a, sur proposition du
Conseil du 20 avril 2012, introduit dans les statuts une disposition aux
(1) Ensemble des sociétés contrôlées par Vincent Bolloré.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
75
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
termes de laquelle le Conseil d’administration désigne l’un de ses membres,
portant le titre de Vice-Président administrateur délégué, en lui déléguant
par anticipation les fonctions de Président et de Directeur général, en cas
de décès ou de disparition du Président. Cette délégation est donnée au
Vice-Président administrateur délégué pour une durée limitée sans qu’elle
puisse dépasser la durée du mandat du Président. En cas de décès, cette
délégation vaut jusqu’à l’élection du nouveau Président.
Par ailleurs, le Conseil d’administration peut désigner parmi ses membres,
un ou plusieurs Vice-Présidents chargés de présider les séances du Conseil
en cas d’absence ou d’empêchement du Président, si cette vacance n’a pas
été suppléée par le Vice-Président administrateur délégué.
L’Assemblée générale extraordinaire du 5 juin 2014, statuant dans le cadre
de la mise en œuvre de la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013
relative notamment à la présence de salariés administrateurs ayant voix
délibérative au Conseil d’administration, a introduit dans les statuts les
dispositions fixant les conditions de nomination des administrateurs
salariés.
Les statuts prévoient ainsi que les administrateurs salariés sont désignés
par le Comité de Groupe pour une durée de trois ans.
Les fonctions de l’administrateur salarié prendront fin à l’expiration d’une
période de trois ans suivant la date de sa désignation par le Comité de
Groupe.
Le Comité de Groupe réuni le 9 octobre 2014 a été invité à procéder à la
désignation des administrateurs salariés.
Le Comité de Groupe a été amené, faute de candidats se présentant à
l’exercice de la fonction d’administrateur salarié, à constater cette carence.
Le Conseil d’administration réuni le 27 novembre 2014 a pris acte de
l’absence de candidatures et a constaté que cette carence de candidats
constitue un empêchement dirimant à la désignation des administrateurs
salariés. Le Conseil a, en outre, pris acte que la représentation du Comité
d’entreprise auprès du Conseil d’administration continuera à être assurée
par quatre membres du Comité.
14.1.2. COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
À la date du présent document, le Conseil est composé des 14 membres
suivants :
VINCENT BOLLORÉ, Président-directeur général
Né le 1er avril 1952
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 21 décembre 2006
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 9 272 900
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Expertise et expérience en matière de gestion
Industriel, Président du Groupe Bolloré depuis 1981.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Bolloré (1) et Bolloré Participations ;
• Président des Conseils d’administration (direction dissociée) de Financière
de l’Odet (1) et Blue Solutions (1) ;
• Président de Somabol ;
• Directeur général d’Omnium Bolloré et Financière V ;
• Administrateur de Blue Solutions (1) (ex-Batscap), Bolloré (1), Bolloré
Participations, Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1), Financière V
et Omnium Bolloré ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
surveillance de Compagnie du Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président et membre du Conseil de surveillance de Vivendi (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil de Fred & Farid Group ;
• Membre du Conseil de surveillance du groupe Canal+.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Nord-Sumatra Investissements et Financière du Champ de
Mars ;
• Administrateur de BB Groupe et Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur délégué de Nord-Sumatra Investissements et Financière
du Champ de Mars ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil d’administration de Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV Congo).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) et
Bereby Finances ;
• Administrateur de Centrages, Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Liberian
Agricultural Company (LAC), Plantations Nord-Sumatra Ltd, Socfin (1),
(ex-Socfinal), Socfinasia (1), Socfindo et Socfin KCD ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bereby Finances, Société Camerounaise de Palmeraies
(Socapalm) (1), Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1),
Brabanta et SAFA Cameroun (1).
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Bolloré (1) et Bolloré Participations ;
• Président des Conseils d’administration (direction dissociée) de Financière
de l’Odet (1) et Blue Solutions (1) ;
• Président de Somabol ;
• Directeur général d’Omnium Bolloré et Financière V ;
• Administrateur de Blue Solutions (1) (ex-Batscap), Bolloré (1), Bolloré
Participations, Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1), Financière V
et Omnium Bolloré ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA) et Société
Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
surveillance de Compagnie du Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président et membre du Conseil de surveillance de Vivendi (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil de Fred & Farid Group.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Nord-Sumatra Investissements et Financière du Champ de
Mars ;
• Administrateur de BB Group et Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur délégué de Nord-Sumatra Investissements et Financière
du Champ de Mars ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de SAFA Cameroun (1) et Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV
Congo).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) et
Bereby Finances ;
• Administrateur de Centrages, Socfinaf (ex-Intercultures) (1), Liberian
Agricultural Company (LAC), Plantations Nord-Sumatra Ltd, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Socfinasia (1), Socfinco, Socfindo (1) et Socfin KCD ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bereby Finances, Palmeraies du Cameroun (Palmcam),
Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1) et Société des
Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Cogérant de Brabanta.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Bolloré (1) et Bolloré Participations ;
• Président des Conseils d’administration (direction dissociée) de Financière
de l’Odet (1) et Havas (1) ;
• Président de Somabol ;
• Directeur général d’Omnium Bolloré et Financière V ;
(1) Société cotée.
76
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
• Administrateur de Batscap, Bolloré (1), Bolloré Participations, Matin Plus,
• Administrateur de BB Group, Champ de Mars Investissements, Financière
Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1), Havas (1), Havas Média
France, Financière V et Omnium Bolloré ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société des
Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard, Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1), Société Bordelaise Africaine et Compagnie des
Tramways de Rouen ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
surveillance de Compagnie du Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
• Membre du Conseil de surveillance de Vivendi (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils de Fred & Farid Paris et
Fred & Farid Group.
Nord-Sumatra, Plantations des Terres Rouges (1), SDV Gabon et Bolloré
Africa Logistics Sénégal (ex-SDV Sénégal) ;
• Administrateur délégué de Nord-Sumatra Investissements et Financière
du Champ de Mars ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bolloré Africa Logistics Cameroun (ex-Saga Cameroun), SAFA
Cameroun (1) et SDV Congo.
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président de Generali (1), Société des Caoutchoucs de Grand Bereby
(SOGB) (1) et Bereby Finances ;
• Administrateur de Centrages, Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Liberian
Agricultural Company (LAC), Mediobanca (1), Plantations Nord-Sumatra
Ltd, Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinasia (1), Socfinco, Socfindo, Société de
Gestion pour le Caoutchouc et les Oléagineux (Sogescol), Socfin KCD et
Generali (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bereby Finances, Palmeraies du Cameroun (Palmcam),
Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1) et Société des
Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Cogérant de Brabanta.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Champ de Mars Investissements, Financière Nord-Sumatra,
Nord-Sumatra Investissements et Financière du Champ de Mars ;
• Administrateur de BB Group, Champ de Mars Investissements, Financière
Nord-Sumatra, Plantations des Terres Rouges (1), Bolloré Africa Logistics
Gabon (ex-SDV Gabon) et Bolloré Africa Logistics Sénégal (ex-SDV
Sénégal) ;
• Administrateur délégué de Nord-Sumatra Investissements et Financière
du Champ de Mars ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bolloré Africa Logistics Cameroun (ex-Saga Cameroun), SAFA
Cameroun (1) et Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV Congo).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président de Generali (1), Société des Caoutchoucs de Grand Bereby
(SOGB) (1) et Bereby Finances ;
• Administrateur de Centrages, Socfinaf (ex-Intercultures) (1), Liberian
Agricultural Company (LAC), Plantations Nord-Sumatra Ltd, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Socfinasia (1), Socfinco, Socfindo, Socfin KCD et Generali (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bereby Finances, Palmeraies du Cameroun (Palmcam),
Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1) et Société des
Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Cogérant de Brabanta.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Bolloré (1) et Bolloré Participations ;
• Président du Conseil d’administration (direction dissociée) de Financière
de l’Odet (1) ;
• Directeur général d’Omnium Bolloré, Financière V et Sofibol ;
• Administrateur de Batscap, Bolloré (1), Bolloré Participations, Direct 8,
Matin Plus, Direct Soir, Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1),
Financière V, Omnium Bolloré et Sofibol ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société des
Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard, Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1), Société Bordelaise Africaine et Compagnie des
Tramways de Rouen ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration de
Bolloré Média ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
surveillance de la Compagnie du Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration (direction dissociée) d’Havas (1) ;
• Administrateur d’Havas (1), Havas Media France et Natixis (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils de Fred & Farid Paris et
Fred & Farid Group.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Champ de Mars Investissements, Financière Nord-Sumatra,
Nord-Sumatra Investissements et Financière du Champ de Mars ;
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Bolloré et Bolloré Participations ;
• Président du Conseil d’administration (direction dissociée) de Financière
de l’Odet ;
• Président de VEPB ;
• Directeur général d’Omnium Bolloré, Financière V et Sofibol ;
• Administrateur de Batscap, Bolloré, Bolloré Participations, Direct 8, Matin
Plus, Direct Soir, Financière Moncey, Financière de l’Odet, Financière V,
Omnium Bolloré, Sofibol et VEPB ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société des
Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard, Société Industrielle et
Financière de l’Artois, Société Bordelaise Africaine et Compagnie des
Tramways de Rouen ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration de
Bolloré Média ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
surveillance de Compagnie du Cambodge.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration (direction dissociée) d’Havas ;
• Administrateur d’Havas, Havas Media France et Natixis ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil de Fred & Farid.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Champ de Mars Investissement, Financière Nord-Sumatra,
Nord-Sumatra Investissements et Financière du Champ de Mars ;
• Administrateur de BB Group, Champ de Mars Investissement, Financière
Nord-Sumatra, Plantations des Terres Rouges, SDV Gabon et Bolloré
Africa Logistics Sénégal (ex-SDV Sénégal) ;
• Administrateur délégué de Nord-Sumatra Investissements et Financière
du Champ de Mars ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bolloré Africa Logistics Cameroun (ex-Saga Cameroun), SAFA
Cameroun et SDV Congo.
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président de Generali, Société des Caoutchoucs de Grand Bereby
(SOGB) et Bereby Finances ;
• Administrateur de Centrages, Intercultures, Liberian Agricultural Company
(LAC), Mediobanca, Plantations Nord-Sumatra Ltd, Socfinal, Socfinasia,
Socfinco, Socfindo, Société de Gestion pour le Caoutchouc et les
Oléagineux (Sogescol), Socfin KCD et Generali ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils d’administration de Bereby Finances, Palmeraies du Cameroun (Palmcam),
Société Camerounaise de Palmeraie (Socapalm) et Société des
Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) ;
• Cogérant de Brabanta.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
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14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
CYRILLE BOLLORÉ, Vice-Président administrateur délégué,
Directeur général délégué
Né le 19 juillet 1985
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 10 juin 2009
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 101 100
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
Financière Moncey (1) ;
• Représentant permanent de Sofiprom au Conseil de La Charbonnière ;
• Président des Conseils de surveillance de Sofibol et Compagnie du
Cambodge (1) ;
• Membre des Conseils de surveillance de Sofibol et Compagnie du
Cambodge (1) ;
• Président de BlueElec.
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
— Autres fonctions et mandats
• Président de la FFPI (Fédération Française des Pétroliers Indépendants) ;
• Administrateur des Combustibles de Normandie ;
• Membre du Conseil de gérance de Société des Pipelines de
Strasbourg SARL ;
• Représentant permanent de Bolloré Énergie au Conseil d’administration
de SAGESS (Société Anonyme de Gestion de Stocks de Sécurité) ;
• Représentant permanent de Petroplus Marketing France SAS au Conseil
d’administration de Trapil.
Expertise et expérience en matière de gestion
Diplômé de l’université Paris-IX Dauphine (Master [MSc] in Economics and
Management – Major in Finance).
Directeur adjoint des Approvisionnements et de la Logistique de Bolloré
Énergie, de novembre 2007 à novembre 2008.
Directeur des approvisionnements et de la logistique de Bolloré Énergie,
de décembre 2008 à août 2010.
Directeur général de Bolloré Énergie, du 1er septembre 2010 à septembre 2011.
Président de Bolloré Énergie depuis le 3 octobre 2011.
Vice-Président administrateur délégué de Bolloré depuis le 31 août 2012.
Président de Bolloré Logistics jusqu’en décembre 2014.
Président de Bolloré Transport Logistics depuis le 21 novembre 2014.
Directeur général délégué de Bolloré depuis le 5 juin 2013.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de CICA SA (CH), Satram Huiles SA (CH), Financière du
Champ de Mars, SFA SA, Nord-Sumatra Investissements et Plantations
des Terres Rouges ;
• Director de CIPCH BV (NL).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2014
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président du Conseil d’administration de Bolloré Énergie ;
• Président de Bolloré Transport Logistics ;
• Directeur général délégué de Bolloré (1) ;
• Directeur général de Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Vice-Président administrateur délégué de Bolloré (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Énergie, Bolloré Participations,
Financière de l’Odet (1), Financière V, Omnium Bolloré, Société Industrielle
et Financière de l’Artois (1) et Blue Solutions (1) ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
Financière Moncey (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Énergie au Conseil de La
Charbonnière ;
• Représentant permanent de Bolloré Transport Logistics au Conseil de
Bolloré Africa Logistics ;
• Président des Conseils de surveillance de Sofibol et Compagnie du
Cambodge (1) ;
• Membre des Conseils de surveillance de Sofibol et Compagnie du
Cambodge (1). ;
• Président de BlueElec.
— Autres fonctions et mandats
• Membre du Conseil de gérance de Société des Pipelines de
Strasbourg SARL ;
• Vice-Président du Comité Professionnel des Stocks Stratégiques Pétroliers.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Bolloré Énergie et de SFDM
(Société Française Donges-Metz) ;
• Vice-Président administrateur délégué de Bolloré ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Énergie, Bolloré Participations,
Financière de l’Odet (1), Financière V, Omnium Bolloré et SFDM ;
• Représentant permanent de Sofiprom au Conseil de La Charbonnière ;
• Président du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
• Président de la FFPI (Fédération Française des Pétroliers Indépendants) ;
• Administrateur des Combustibles de Normandie ;
• Membre du Conseil de gérance de Société des Pipelines de
Strasbourg SARL ;
• Représentant permanent de Bolloré Énergie au Conseil d’administration
de SAGESS (Société Anonyme de Gestion de Stocks de Sécurité).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de CICA SA (CH), Satram Huiles SA (CH), Financière du
Champ de Mars, SFA SA, Nord Sumatra Investissements et Plantations
des Terres Rouges ;
• Director de CIPCH BV (NL).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Bolloré Énergie ;
• Président du Conseil d’administration de SFDM ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière de l’Odet (1),
Financière V, Omnium Bolloré, SFDM et Sofibol ;
• Représentant permanent de Sofiprom au Conseil de La Charbonnière.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur des Combustibles de Normandie ;
• Membre du Conseil de gérance de Société des Pipelines de
Strasbourg SARL ;
• Représentant permanent de Bolloré Énergie au Conseil d’administration
de SAGESS (Société Anonyme de Gestion de Stocks de Sécurité).
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Bolloré Énergie et de SFDM
(Société Française Donges-Metz) ;
• Directeur général délégué de Bolloré (1) ;
• Vice-Président administrateur délégué de Bolloré (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Énergie, Bolloré Participations,
Financière de l’Odet (1), Financière V, Omnium Bolloré, SFDM, Société
Industrielle et Financière de l’Artois (1) et Blue Solutions (1) ;
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de CICA et Satram Huiles SA ;
• Director de CIPCH BV.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de CICA et Satram Huiles SA ;
• Director de CIPCH BV.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
(1) Société cotée.
78
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Mandats exercés en 2010
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré, Bolloré Participations, Financière de l’Odet,
Financière V, Omnium Bolloré et Sofibol ;
• Directeur général de Bolloré Énergie ;
• Directeur des Approvisionnements et de la Logistique de Bolloré Énergie.
— Autres fonctions et mandats
• Membre du Comité de direction de Dépôt Pétrolier de Lorient SAS ;
• Membre du Comité de direction d’Entrepôt Pétrolier de Chambéry SAS ;
• Membre du Comité de direction de Société du Dépôt de La Pallice SAS ;
• Membre du Conseil de gérance de Société des Pipelines de
Strasbourg SARL ;
• Administrateur des Combustibles de Normandie.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur d’Havas (1) ;
• Vice-Président de Bolloré (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière de l’Odet (1),
Financière V, Havas (1), et Omnium Bolloré (1) ;
• Membre du Conseil exécutif de JC Decaux Bolloré Holding ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol ;
• Administrateur d’Havas Media France ;
• Représentant permanent d’Havas aux Conseils de Médiamétrie et WetCie ;
• Administrateur d’Havas Worldwide Paris ;
• Président d’Havas 360 ;
• Membre du Conseil de surveillance de MFG R&D.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de CICA.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
YANNICK BOLLORÉ, Vice-Président
Né le 1er février 1980
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 10 juin 2009
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 345 200
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Media Planning Group SA ;
• Administrateur d’Arena Communications Network SL.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2012
Adresse professionnelle
Havas
29-30, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Expertise et expérience en matière de gestion
Diplômé de l’université Paris-IX-Dauphine.
2001 : Co-Fondateur et Directeur général de WY Productions.
Directeur des programmes de la chaîne TNT Direct 8 de 2006 à 2012.
Directeur général de Bolloré Média de 2009 à décembre 2012.
Depuis août 2012, Directeur général délégué d’Havas.
Depuis le 5 juin 2013, Vice-Président de Bolloré.
Depuis le 30 août 2013, Président-directeur général d’Havas.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur-général d’Havas (1) et HA Pôle Ressources Humaines ;
• Vice-Président de Bolloré (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière de l’Odet (1)
Financière V, Havas (1), et Omnium Bolloré ;
• Membre du Conseil exécutif de JC Decaux Bolloré Holding et Havas Media
Africa ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol ;
• Administrateur d’Havas Media France ;
• Représentant permanent d’Havas aux Conseils d’administration de
Médiamétrie et W&Cie ;
• Représentant permanent d’Havas au Conseil d’administration d’Havas
Worldwide Paris ;
• Représentant permanent d’Havas au Conseil d’administration d’Havas
Life Paris ;
• Président d’Havas 360 ;
• Membre du Conseil de surveillance de MFG R&D.
— Autres fonctions et mandats :
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Media Planning Group SA ;
• Administrateur d’Arena Communications Network SL ;
• Président d’Havas North America, Inc ;
• Président, « Chief executive officer » d’Havas Worldwide, LLC.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière V, Havas
et Omnium Bolloré ;
• Représentant permanent de Socfrance au Conseil d’administration de
Financière de l’Odet (1) ;
• Membre du Conseil exécutif de JC Decaux Bolloré Holding ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol ;
• Administrateur d’Havas Media France ;
• Directeur général délégué d’Havas ;
• Représentant permanent d’Havas au Conseil de Médiamétrie ;
• Administrateur d’Havas Worldwide Paris ;
• Président d’Havas 360.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Media Planning Group SA.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Directeur général de Bolloré Média ;
• Président de Direct Productions ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Média, Bolloré Participations, Direct
8, Direct Star, Financière V, Omnium Bolloré et Sofibol ;
• Représentant permanent de Socfrance au Conseil d’administration de
Financière de l’Odet (1) ;
• Membre du Conseil exécutif de JC Decaux Bolloré Holding ;
• Représentant permanent de Bolloré Média au Conseil de CSA TMO
Holding.
— Autres fonctions et mandats
• Président de H2O Productions ;
• Administrateur d’Havas (1) et Havas Media France ;
• Représentant permanent d’Havas au Conseil de Médiamétrie.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
79
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Directeur général de Bolloré Média et Direct Star ;
• Président de Direct Productions ;
• Administrateur de Bolloré, Bolloré Média, Bolloré Participations, Direct 8,
Direct Star, Financière V, Omnium Bolloré et Sofibol ;
• Représentant permanent de Socfrance au Conseil d’administration de
Financière de l’Odet.
— Autres fonctions et mandats
• Président de H2O Productions ;
• Administrateur d’Havas et Havas Media France ;
• Représentant permanent d’Havas au Conseil de Médiamétrie.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
CÉDRIC DE BAILLIENCOURT, Vice-Président
Né le 10 juillet 1969
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 12 décembre 2002
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 1 045 800
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Expertise et expérience en matière de gestion
Directeur financier du Groupe Bolloré depuis 2008.
Vice-Président de Bolloré depuis le 31 août 2012 et Directeur général de
Financière de l’Odet depuis le 12 décembre 2002. Il est entré dans le Groupe
Bolloré en 1996.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président-directeur général de Financière de l’Odet (1) ;
• Vice-Président de Bolloré (1) ;
• Président du Directoire de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Président des Conseils d’administration de Compagnie des Tramways de
Rouen, Financière Moncey (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du
Var et du Gard et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Président de Blueboat (ex-Compagnie de Bénodet), Compagnie des
Glénans, Compagnie de Tréguennec, Compagnie de Cornouaille,
Compagnie de Guénolé, Compagnie de Guilvinec, Compagnie de Pleuven,
Financière V, Financière de Beg Meil, Financière d’Ouessant, Bluestorage
(ex-Financière de Loctudy), Financière du Perguet, Financière de SainteMarine, Financière de Pont-Aven, Imperial Mediterranean et Compagnie
de Pont-l’Abbé ;
• Gérant de Socarfi et Compagnie de Malestroit ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Compagnie des
Tramways de Rouen, Financière V, Financière Moncey (1), Omnium Bolloré,
Société Industrielle et Financière de l’Artois (1), Financière de l’Odet (1) et
Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils d’administration
d’Havas (1) et de Socotab ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de Société
Bordelaise Africaine ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur du musée national de la Marine ;
• Membre du Conseil de surveillance de Vallourec (1) ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
surveillance de la Banque Hottinguer (ex-Banque Jean-Philippe
Hottinguer & Cie).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président de Redlands Farm Holding ;
• Président des Conseils d’administration de Plantations des Terres Rouges,
PTR Finances et SFA ;
• Administrateur de African Investment Company, Financière du Champ de
Mars, La Forestière Équatoriale (1), BB Groupe, PTR Finances, Plantations
des Terres Rouges, SFA, Sorebol et Technifin ;
• Représentant permanent de Pargefi Helios Iberica Luxembourg SA au
Conseil de Participaciones y gestion financiera SA ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
Nord-Sumatra Investissements.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Socfinasia (1), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinde, Terrasia, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Induservices SA, Centrages, Immobilière de la Pépinière et
Agro Products Investment Company.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président-directeur général de Financière de l’Odet (1) ;
• Vice-Président de Bolloré (1) ;
• Président du Directoire de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Président des Conseils d’administration de Compagnie des Tramways de
Rouen, Financière Moncey (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du
Var et du Gard et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Président de Blueboat (ex-Compagnie de Bénodet), Compagnie des
Glénans, Compagnie de Tréguennec, Compagnie de Cornouaille,
Compagnie de Guénolé, Compagnie de Guilvinec, Compagnie de Pleuven,
Financière V, Financière de Beg Meil, Financière de Bréhat, Financière
d’Ouessant, Bluestorage (ex-Financière de Loctudy), Financière du
Perguet, Financière de Sainte-Marine, Financière de Pont-Aven et Imperial
Mediterranean ;
• Gérant de Socarfi et Compagnie de Malestroit ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Compagnie des
Tramways de Rouen, Financière V, Financière Moncey (1), Omnium Bolloré,
Société Industrielle et Financière de l’Artois (1), Financière de l’Odet (1) et
Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils d’administration
d’Havas (1) et Socotab ; de Financière V au Conseil de Société Anonyme
Forestière et Agricole (SAFA) ; de Bolloré Participations au Conseil de
Société Bordelaise Africaine ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur du musée national de la Marine ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil de surveillance de
Vallourec (1) ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
surveillance de la Banque Hottinguer (ex-Banque Jean-Philippe
Hottinguer & Cie).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Plantations des Terres Rouges,
PTR Finances et SFA ;
• Administrateur de African Investment Company, Financière du Champ de
Mars, La Forestière Équatoriale (1), BB Group, PTR Finances, Plantations
des Terres Rouges, SFA, Sorebol et Technifin ;
• Représentant permanent de Pargefi Helios Iberica Luxembourg SA au
Conseil de Participaciones y gestion financiera SA ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
Nord-Sumatra Investissements.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Socfinasia (1), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinde, Terrasia, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Induservices SA, Centrages, Immobilière de la Pépinière,
Socfinco et Agro Products Investment Company ;
• Représentant permanent de SAFA au Conseil de SAFA Cameroun.
(1) Société cotée.
80
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14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Mandats exercés en 2012
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils de Batscap et Socotab ;
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président-directeur général de Financière de l’Odet (1) ;
• Vice-Président de Bolloré (1) ;
• Président du Directoire de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Président des Conseils d’administration de Compagnie des Tramways de
Rouen, Financière Moncey (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du
Var et du Gard et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Président de Compagnie de Bénodet, Compagnie des Glénans, Compagnie
de Tréguennec, Compagnie de Cornouaille, Compagnie de Guénolé,
Compagnie de Guilvinec, Compagnie de Pleuven, Financière V, Financière
de Beg Meil, Financière de Bréhat, Financière de Kerdévot, Financière
d’Ouessant, Financière de Loctudy, Financière du Perguet, Financière de
Sainte-Marine, Financière de Pont-Aven, Imperial Mediterranean et
Omnium Bolloré ;
• Gérant de Socarfi et Compagnie de Malestroit ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Compagnie des
Tramways de Rouen, Financière V, Financière Moncey (1), Omnium Bolloré,
Société Industrielle et Financière de l’Artois (1), Financière de l’Odet (1) et
Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils de Batscap, Havas (1) et
Socotab ; de Financière V au Conseil de Société Anonyme Forestière et
Agricole (SAFA) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil de surveillance de
Vallourec (1) ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
surveillance de la Banque Hottinguer (ex-Banque Jean-Philippe
Hottinguer & Cie).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Plantations des Terres
Rouges (1), PTR Finances et SFA ;
• Administrateur de African Investment Company, Champ de Mars
Investissements, Financière Nord-Sumatra, Cormoran Participations,
Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale (1), BB Group, PTR
Finances, Plantations des Terres Rouges (1), SFA, Sorebol et Technifin ;
• Représentant permanent de Pargefi Helios Iberica Luxembourg SA au
Conseil de Participaciones y gestion financiera SA ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
Nord-Sumatra Investissements.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Socfinasia (1), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinde, Terrasia, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Induservices SA, Centrages, Immobilière de la Pépinière,
Socfinco et Agro Products Investment Company.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président-directeur général de Financière de l’Odet (1) ;
• Vice-Président-directeur général de Bolloré (1) ;
• Président du Directoire de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Président des Conseils d’administration de Compagnie des Tramways de
Rouen, Financière Moncey (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du
Var et du Gard et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Président de Sofibol, Compagnie de Bénodet, Compagnie des Glénans,
Compagnie de Tréguennec, Compagnie de Cornouaille, Compagnie de
Guénolé, Compagnie de Guilvinec, Compagnie de Pleuven, Financière V,
Financière de Beg Meil, Financière de Bréhat, Financière de Kerdévot,
Financière d’Ouessant, Financière de Loctudy, Financière du Perguet,
Financière de Sainte-Marine, Financière de Pont-Aven, Imperial
Mediterranean et Omnium Bolloré ;
• Gérant de Socarfi, Financière du Loch et Compagnie de Malestroit ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Compagnie des
Tramways de Rouen, Financière V, Financière Moncey (1), Omnium Bolloré,
Sofibol, Société Industrielle et Financière de l’Artois (1), Financière de
l’Odet (1) et Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard ;
de Financière V au Conseil de Société Anonyme Forestière et Agricole
(SAFA).
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration d’Havas (1)
et au Conseil de surveillance de Vallourec (1) ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
surveillance de la Banque Jean-Philippe Hottinguer & Cie.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Plantations des Terres
Rouges (1), PTR Finances et SFA ;
• Administrateur de African Investment Company, Champ de Mars
Investissements, Financière Nord-Sumatra, Cormoran Participations,
Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale (1), BB Group, PTR
Finances, Plantations des Terres Rouges (1), SFA, Sorebol et Technifin ;
• Représentant permanent de Pargefi Helios Iberica Luxembourg SA au
Conseil de Participaciones y gestion financiera SA ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
Nord-Sumatra Investissements.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Socfinasia (1), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinde, Terrasia, Socfin (1)
(ex-Socfinal), Induservices SA, Centrages, Immobilière de la Pépinière,
Socfinco, Sogescol et Agro Products Investment Company.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président-directeur général de Financière de l’Odet ;
• Vice-Président-directeur général de Bolloré ;
• Président des Conseils d’administration de Compagnie des Tramways de
Rouen, Financière Moncey, Société des Chemins de Fer et Tramways du
Var et du Gard et Société Industrielle et Financière de l’Artois ;
• Président de Sofibol, Compagnie de Bénodet, Compagnie de Tréguennec,
Compagnie de Cornouaille, Compagnie de Guénolé, Compagnie de
Guilvinec, Compagnie de Pleuven, Financière V, Financière de Beg Meil,
Financière de Bréhat, Financière de Quiberon, Financière d’Ouessant,
Financière de Loctudy, Financière du Perguet, Financière de Sainte-Marine,
Financière de Pont-Aven, Imperial Mediterranean et Omnium Bolloré ;
• Gérant de Socarfi, Financière du Loch et Compagnie de Malestroit ;
• Administrateur de Bolloré, Bolloré Participations, Compagnie des
Tramways de Rouen, Financière V, Financière Moncey, Omnium Bolloré,
Sofibol, Société Industrielle et Financière de l’Artois, Financière de l’Odet
et Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard ;
• Membre du Directoire de Compagnie du Cambodge ;
• Représentant permanent de Bolloré aux Conseils de Batscap et Socotab ;
de Financière V au Conseil de Société Anonyme Forestière et Agricole
(SAFA).
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration d’Havas ;
• Représentant permanent de Compagnie du Cambodge au Conseil de
surveillance de la Banque Jean-Philippe Hottinguer & Cie.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président des Conseils d’administration de Financière de Kéréon et
Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur délégué de Financière de Kéréon ;
• Administrateur de African Investment Company, Champ de Mars
Investissements, Financière Nord-Sumatra, Cormoran Participations,
Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale, BB Group, PTR
Finances, Plantations des Terres Rouges, SFA, Sorebol et Technifin ;
• Représentant permanent de Pargefi Helios Iberica Luxembourg SA au
Conseil de Participaciones y gestion financiera SA ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations au Conseil de
Nord-Sumatra Investissements.
— Autres fonctions et mandats
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Socfinasia, Intercultures, Socfinde, Terrasia, Socfinal, Induservices SA,
Centrages, Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Sogescol et Agro
Products Investment Company.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
81
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
BOLLORÉ PARTICIPATIONS
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré Africa Logistics Cameroun, Nord Sumatra
Investissements, SAFA Cameroun (1), Bolloré Africa Logistics Congo
(ex-SDV Congo) et SFA.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Agro Products Investment Company Ltd, Bereby
Finances, Centrages, Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Palmeraies du
Cameroun (Palmcam), Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm),
Société des Caoutchoucs du Grand Bereby (SOGB) (1), Socfinaf (1) (ex-Compagnie Internationale de Cultures), Induservices, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinasia (1), Socfinde et Terrasia.
Date d’entrée en fonction : 29 juin 1992
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Représentant permanent : Gilles Alix
Nombre d’actions de la société détenues : 53 500
Adresse professionnelle (siège administratif)
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Compagnie des Tramways de Rouen,
Financière de l’Odet (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du Var
et du Gard, Société Bordelaise Africaine et Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Nord Sumatra Investissements, Bolloré Africa Logistics
Congo (ex-SDV Congo) et SFA.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Agro Products Investment Company Ltd, Bereby
Finances, Centrages, Immobilière de la Pépinière, Société Camerounaise
de Palmeraies (Socapalm) (1), Société des Caoutchoucs du Grand Bereby
(SOGB) (1), Socfinaf (1) (ex-Compagnie Internationale de Cultures),
Induservices, Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinasia (1), Socfinde, Terrasia,
Brabanta et SAFA Cameroun (1).
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Compagnie des Tramways de Rouen,
Financière de l’Odet (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du Var
et du Gard, Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société
Bordelaise Africaine et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Nord Sumatra Investissements, SAFA Cameroun (1),
Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV Congo) et SFA.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Agro Products Investment Company Ltd, Bereby
Finances, Centrages, Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Palmeraies du
Cameroun (Palmcam), Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1),
Société des Caoutchoucs du Grand Bereby (SOGB) (1), Socfinaf (1) (ex-Compagnie Internationale de Cultures), Induservices, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinasia (1), Socfinde et Terrasia.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Compagnie des Tramways de Rouen,
Financière de l’Odet (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du Var
et du Gard, Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société
Bordelaise Africaine et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Compagnie des Tramways de Rouen,
Financière de l’Odet (1), Société des Chemins de Fer et Tramways du Var
et du Gard, Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société
Bordelaise Africaine et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré Africa Logistics Cameroun, Nord Sumatra
Investissements, SAFA Cameroun (1), SDV Congo et SFA.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Agro Products Investment Company Ltd, Bereby
Finances, Centrages, Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Société de
Gestion pour le Caoutchouc et les Oléagineux (Sogescol), Palmeraies du
Cameroun (Palmcam), Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1),
Société des Caoutchoucs du Grand Bereby (SOGB) (1), Socfinaf (1) (ex-Compagnie Internationale de Cultures), Induservices, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinasia (1), Socfinde et Terrasia.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge ;
• Administrateur de Bolloré, Compagnie des Tramways de Rouen, Financière
de l’Odet, Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard,
Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA), Société Bordelaise
Africaine et Société Industrielle et Financière de l’Artois.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré Africa Logistics Cameroun, Nord-Sumatra
Investissements, SAFA Cameroun, SDV Congo et SFA.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Agro Products Investment Company Ltd, Bereby
Finances, Centrages, Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Société de
Gestion pour le Caoutchouc et les Oléagineux (Sogescol), Palmeraies du
Cameroun (Palmcam), Société Camerounaise de Palmeraies (Socapalm),
Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB), Compagnie
Internationale de Cultures, Induservices, Socfinal, Socfinasia, Socfinde et
Terrasia.
(1) Société cotée.
82
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14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
MARIE BOLLORÉ
• Représentant permanent de Financière V au Conseil de Bolloré (1) (du
10 février 2011 au 9 juin 2011).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Née le 8 mai 1988
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 9 juin 2011
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2014
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2016
Nombre d’actions de la société détenues : 600
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Références et activités professionnelles
2014 : Responsable Marketing – Blue Solutions.
2012-2013 : Master 2 de Management, parcours Business Process Manager
à l’université Paris-IX-Dauphine.
2010-2011 : Master 1 de Marketing à l’université Paris-IX-Dauphine.
2006-2010 : Licence de Gestion à l’université Paris-IX-Dauphine.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Société Industrielle
et Financière de l’Artois (1), Bolloré Participations, Financière V et Omnium
Bolloré ;
• Membre des Conseils de surveillance de Sofibol et Compagnie du
Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Mediobanca (1).
Mandats exercés en 2013
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré Participations, Financière V, Omnium Bolloré
et Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
SÉBASTIEN BOLLORÉ
Né le 24 janvier 1978
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 10 juin 2010
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 50 100
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Bolloré Participations,
Financière V et Omnium Bolloré ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Expertise et expérience en matière de gestion
Après des études à Gerson et Saint-Jean-de-Passy, Sébastien Bolloré a
obtenu son baccalauréat et a suivi des études de gestion à l’ISEG puis à
UCLA (Californie). Présent plus de la moitié de son temps en Amérique ou
en Asie, Sébastien Bolloré conseille le Groupe grâce à sa connaissance des
nouveaux médias et des évolutions technologiques.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Bolloré Participations,
Financière V et Omnium Bolloré ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Direction du développement ;
• Président d’Omnium Bolloré ;
• Administrateur de Blue Solutions (1), Bolloré (1), Bolloré Participations,
Financière V, Omnium Bolloré et Société Industrielle et Financière de
l’Artois (1) ;
• Représentant permanent de Plantations des Terres Rouges au Conseil de
Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol ;
• Représentant permanent de Socfrance au Conseil de Financière de
l’Odet (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bigben Interactive (1).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2011
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Bolloré Participations,
Financière V, Omnium Bolloré et Sofibol ;
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Direction du développement ;
• Président d’Omnium Bolloré ;
Mandats exercés en 2012
Mandats exercés en 2014
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
83
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière V, Omnium
Bolloré et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Représentant permanent de Plantations des Terres Rouges au Conseil de
Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol ;
• Représentant permanent de Socfrance au Conseil de Financière de
l’Odet (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bigben Interactive (1).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
HUBERT FABRI
Né le 28 janvier 1952
Nationalité belge
Date d’entrée en fonction : 7 juin 2006
Date du dernier renouvellement : 6 juin 2012
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2014 (à l’issue de l’Assemblée
générale ordinaire du 4 juin 2015)
Nombre d’actions de la société détenues : 1 000
Adresse professionnelle
Centrages
2, place du Champ-de-Mars
1050 Bruxelles – Belgique
Expertise et expérience en matière de gestion
Administrateur de sociétés.
Mandats exercés en 2012
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Direction du développement ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière V, Omnium
Bolloré et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Représentant permanent de Plantations des Terres Rouges au Conseil de
Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Sofibol.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bigben Interactive (1).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1),
et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président-directeur général de Société Anonyme Forestière et Agricole
(SAFA) ;
• Administrateur de Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président de Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur de Financière du Champ de Mars, La Forestière
Équatoriale (1), Nord-Sumatra Investissements et Plantations des Terres
Rouges.
— Autres fonctions et mandats
• Président des Conseils d’administration de Be-fin, Induservices SA,
Palmeraies de Mopoli (1), Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfinde, Immobilière de la Pépinière, Centrages,
Plantations Nord-Sumatra Ltd et Liberian Agricultural Company (LAC) ;
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Administrateur de Palmeraies de Mopoli (1), Okomu Oil Palm Company (1),
Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfin
KCD, Socfindo, Terrasia, Brabanta et SAFA Cameroun (1) ;
• Représentant permanent de PF Représentation au Conseil de Société
Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1).
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Direction du développement ;
• Administrateur de Bolloré (1), Bolloré Participations, Financière V, Omnium
Bolloré, Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) et Sofibol ;
• Représentant permanent de Plantations des Terres Rouges au Conseil de
Compagnie du Cambodge (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bigben Interactive (1).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Direction du développement ;
• Administrateur de Bolloré, Bolloré Participations, Financière V, Omnium
Bolloré et Sofibol ;
• Représentant permanent de Plantations des Terres Rouges au Conseil de
Compagnie du Cambodge.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bigben Interactive.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1),
Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA) et Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président de Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur de Financière du Champ de Mars, La Forestière
Équatoriale (1), SAFA Cameroun, Nord-Sumatra Investissements et
Plantations des Terres Rouges.
— Autres fonctions et mandats
• Président des Conseils d’administration de Be-fin, Induservices SA,
Palmeraies de Mopoli (1), Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfinde, Immobilière de la
Pépinière, Socfinco, Centrages, Plantations Nord-Sumatra Ltd et Liberian
Agricultural Company (LAC) ;
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
(1) Société cotée.
84
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
• Administrateur de Palmeraies de Mopoli (1), Okomu Oil Palm Company,
Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfin KCD, Socfindo et Terrasia ;
• Cogérant de Brabanta ;
• Représentant permanent de PF Représentation au Conseil de Société
Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1).
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1),
Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA) et Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président de Plantations des Terres Rouges (1) ;
• Administrateur de Champ de Mars Investissements, Financière
Nord-Sumatra, Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale (1),
SAFA Cameroun (1), Nord-Sumatra Investissements et Plantations des
Terres Rouges (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président des Conseils d’administration de Be-fin, Induservices SA,
Palmeraies de Mopoli (1), Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfinde, Immobilière de la
Pépinière, Socfinco, Centrages, Plantations Nord-Sumatra Ltd et Liberian
Agricultural Company (LAC) ;
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Administrateur de Palmeraies de Mopoli (1), Okomu Oil Palm Company (1),
Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfin KCD, Socfindo et Terrasia ;
• Cogérant de Brabanta ;
• Représentant permanent de PF Représentation au Conseil de Société
Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1).
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Administrateur de Bolloré (1), Financière Moncey (1), Financière de l’Odet (1),
Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA) (1) et Société Industrielle
et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président de Plantations des Terres Rouges (1) ;
• Administrateur de Champ de Mars Investissements, Financière
Nord-Sumatra, Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale (1),
SAFA Cameroun (1), Nord-Sumatra Investissements et Plantations des
Terres Rouges (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président des Conseils d’administration de Be-fin, Induservices SA,
Palmeraies de Mopoli (1), Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal),
Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfinde, Société de Gestion
pour le Caoutchouc et les Oléagineux (Sogescol), Immobilière de la
Pépinière, Socfinco, Centrages, Plantations Nord-Sumatra Ltd, Socfinaf
Company Ltd et Liberian Agricultural Company (LAC) ;
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) (1) ;
• Administrateur de Palmeraies de Mopoli (1), Okomu Oil Palm Company (1),
Palmeraies du Cameroun, Socfin (1) (ex-Socfinal), Socfinaf (1) (ex-Intercultures), Socfinasia (1), Socfin KCD, Socfindo et Terrasia ;
• Cogérant de Brabanta ;
• Représentant permanent de PF Représentation au Conseil de Société
Camerounaise de Palmeraies (Socapalm) (1).
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge ;
• Administrateur de Bolloré, Financière Moncey, Financière de l’Odet,
Société Anonyme Forestière et Agricole (SAFA) et Société Industrielle et
Financière de l’Artois.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Vice-Président de Plantations des Terres Rouges ;
• Administrateur de Champ de Mars Investissements, Financière
Nord-Sumatra, Financière du Champ de Mars, La Forestière Équatoriale,
SAFA Cameroun, Nord-Sumatra Investissements et Plantations des Terres
Rouges.
— Autres fonctions et mandats
• Président des Conseils d’administration de Be-fin, Intercultures,
Induservices SA, Mopoli, Palmeraies du Cameroun, Socfinde, Socfinasia,
Socfinal, Société de Gestion pour le Caoutchouc et les Oléagineux
(Sogescol), Immobilière de la Pépinière, Socfinco, Centrages, Plantations
Nord-Sumatra Ltd, Socfinaf Company Ltd et Liberian Agricultural
Company (LAC) ;
• Vice-Président de Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB) ;
• Administrateur de Mopoli Luxembourg, Okomu Oil Palm Company, Socfin,
KCD, Socfindo, Induservices SA, Socfinal et Terrasia ;
• Cogérant de Brabanta ;
• Représentant permanent de PF Représentation au Conseil de Société
Camerounaise de Palmeraies (Socapalm).
CÉLINE MERLE-BÉRAL
Née le 16 janvier 1969
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 5 juin 2014
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2016
Nombre d’actions de la société détenues : 450
Adresse professionnelle
Havas
29-30, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Expertise et expérience en matière de gestion
DEA Droit économique et social Paris-Dauphine, 1994
Diplômée du barreau de Paris (CFPA), 1995
UC Berkeley (San Francisco), 1996
De mars 1997 à avril 2012 : Groupe Bolloré
• département juridique : 1997-1999 ;
• Directrice du développement : 1999-2002 ;
• département média : 2002-2008 : Présidente de Radio Nouveau Talent,
Directrice d’antenne, Internet et interactivité de Direct 8,
• Directrice du magazine L’Événementiel 2009-2010,
• Bluecar et Autolib’ : Directrice des partenariats 2010-2012 ;
• depuis 2012 : DRH de Havas Finances Services, Responsable juridique RH
d’Havas SA ;
• depuis 2014 : DRH de Havas Media France.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Rivaud Innovation ;
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Financière Moncey (1),
Société Industrielle et Financière de l’Artois (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Compagnie des Tramways de Rouen et Société des Chemins de Fer et
Tramways du Var et du Gard.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
85
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
Néant.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Rivaud Innovation ;
• Administrateur de Financière Moncey (1) et Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Comité de direction de Push TVi ;
• Représentant permanent de Rivaud Innovation aux Conseils de
Streampower et Rivaud Media ;
• Représentant permanent de Bolloré Participations aux Conseils de
Compagnie des Tramways de Rouen et Société des Chemins de Fer et
Tramways du Var et du Gard.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
Néant.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Rivaud Innovation ;
• Administrateur de Financière Moncey (1) et Société Industrielle et
Financière de l’Artois (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Comité de direction de Push TVi ;
• Représentant permanent de Rivaud Innovation aux Conseils de
Streampower et Rivaud Media.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
Néant.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Rivaud Innovation ;
• Administrateur de Financière Moncey (1) ;
• Membre du Conseil de surveillance de Compagnie du Cambodge (1) ;
• Membre du Comité de direction de Push TVi (SAS) ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration de Direct Soir ;
• Représentant permanent de Rivaud Innovation aux Conseils d’administration de Streampower et Rivaud Média ;
• Représentant permanent de la Société Bordelaise Africaine au Conseil
d’administration de la Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
Néant.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président-directeur général de Rivaud Innovation ;
• Membre du Comité de direction de Push TVi (SAS) ;
• Représentant permanent de Bolloré au Conseil d’administration de Direct Soir ;
• Représentant permanent de Rivaud Innovation aux Conseils d’administration de Streampower et Rivaud Média ;
• Représentant permanent de la Société Bordelaise Africaine au Conseil
d’administration de la Société Industrielle et Financière de l’Artois.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
Néant.
SÉBASTIEN PICCIOTTO
Né le 17 mars 1933
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 12 décembre 2012
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2014 (à l’issue de l’Assemblée
générale ordinaire du 4 juin 2015)
Nombre d’actions de la société détenues : 5 500
Adresse professionnelle
ORFIM
59, avenue Marceau
75116 Paris
Expertise et expérience en matière de gestion
Ingénieur civil des Mines.
Stratégie à Long Terme dans la Direction générale d’Entreprises.
Développement de 1960 à 1979 du groupe pharmaceutique Parcor, créé
en 1958 comme start-up par les frères Castaigne :
• Directeur général en 1968 ;
• introduction en Bourse en 1969 ;
• présidence en 1974, vente la même année au groupe Sanofi ;
• mise au point par la recherche propre de Parcor à Toulouse de la
Ticlopidine, anti-agrégant plaquettaire, mise sur le marché sous le nom
de Ticlid en 1979, et qui, avec ses successeurs (Plavix), assurera jusqu’à
ces dernières années une contribution majeure aux profits du groupe
Sanofi ;
• capitalisation boursière de Parcor de 800 millions de francs en 1979 ;
• prise de participation en 1983 de 50 % dans Financière Bolloré, société
mère de Bolloré ;
• le Groupe Bolloré fait en 1982 un chiffre d’affaires de 43 millions d’euros
et une perte de 670 745 euros ;
• Vice-Président-directeur général de Bolloré Technologies de 1983 à 1990,
sous la présidence de Vincent Bolloré, et aux côtés de Michel-Yves Bolloré ;
• introduction en Bourse de Bolloré Technologies le 8 novembre 1985 ;
• acquisition de Sofical et de SCAC en 1986 ;
• Administrateur des sociétés de la pyramide de contrôle de 1988 à 1991
et Directeur général d’Omnium Bolloré jusqu’en 1993 ;
• Administrateur de Financière de l’Odet jusqu’en 2012.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président d’Orfim.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président d’Orfim.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président d’Orfim.
(1) Société cotée.
86
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Financière de l’Odet (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président d’Orfim.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Financière de l’Odet.
— Autres fonctions et mandats
• Président d’Orfimar ;
• Président d’Orfim.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
OLIVIER ROUSSEL
Né le 12 juin 1947
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 17 juin 1998
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 81 600
Adresse professionnelle
9, avenue Marie-Jeanne
1640 Rhode-Saint-Genèse – Belgique
Expertise et expérience en matière de gestion
Dirigeant de plusieurs sociétés industrielles ou de services depuis 1974 :
Nobel-Bozel, Héli-Union, Éminence et Istac.
Président d’Acor, société d’investissements (de 1975 à 2006).
Administrateur ou membre du Conseil de surveillance de plusieurs sociétés
cotées en Bourse : Roussel-Uclaf (1975-1982), Nobel-Bozel (1974-1978),
Carrere Group (2000-2006).
Administrateur de Bolloré depuis 1982.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Financière Moncey (1)
et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Lozé et Associés.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Alternative SA ;
• Administrateur de Kaltchuga opportunities SICAV-FIS.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Financière Moncey (1)
et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Lozé et Associés.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Alternative SA ;
• Administrateur de Kaltchuga opportunities SICAV-FIS.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Financière Moncey (1)
et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
• Président de la société Istac SAS ;
• Administrateur de Lozé et Associés.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bernard Global Investors Ltd.
Mandats exercés en 2010
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré, Financière Moncey et Société Industrielle et
Financière de l’Artois.
— Autres fonctions et mandats
• Président de la société Istac SAS ;
• Administrateur de Lozé et Associés.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1), Financière de l’Odet (1), Financière Moncey (1)
et Société Industrielle et Financière de l’Artois (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Lozé et Associés.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Bernard Global Investors Ltd.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Alternative SA ;
• Administrateur de Kaltchuga opportunities SICAV-FIS.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
87
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
MICHEL ROUSSIN
Mandats exercés en 2010
Né le 3 mai 1939
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 7 juin 2006
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2014 (à l’issue de l’Assemblée
générale ordinaire du 4 juin 2015)
Nombre d’actions de la société détenues : 1 900
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de l’Office national des anciens combattants et victimes
de guerre et EDF International.
Adresse professionnelle
Tour Bolloré
31/32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Expertise et expérience en matière de gestion
Vice-Président du Groupe Bolloré de 1999 à 2009. Auparavant, Président
de SAE International (groupe Eiffage).
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog).
MARTINE STUDER
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de EDF International.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog).
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de EDF International.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog).
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de EDF International.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog).
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de EDF International.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur de Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog).
Née le 30 janvier 1961
Nationalité franco-ivoirienne
Date d’entrée en fonction : 9 juin 2011
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2014
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2016
Nombre d’actions de la société détenues : 126 000
Adresse professionnelle
66, avenue Jean-Mermoz
01 BP 7759
Abidjan 01
Côte d’Ivoire
Expertise et expérience en matière de gestion
Économiste, publicitaire.
Administrateur de sociétés, Présidente de sociétés.
Ancien ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la
Communication.
Créatrice-fondatrice et associée, en 1988, du réseau de publicité Océan
Ogilvy, présent dans 22 pays d’Afrique sub-saharienne.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Blue Solutions (1), Bolloré (1) et Financière de l’Odet (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Président du Conseil d’administration et administrateur de Bolloré Africa
Logistics Côte d’Ivoire ;
• Représentant permanent de SPA au Conseil d’administration d’Abidjan
Terminal.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur d’Océan Conseil (Côte d’Ivoire) ;
• Président du Conseil d’administration d’Océan Central Africa (Cameroun) ;
• Président-directeur général d’Océan Ogilvy Gabon (Gabon) ;
• Administrateur de CIPREL (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SAPE (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SMPCI (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
(Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur délégué de la Compagnie des Gaz de Côte d’Ivoire ;
• Gérant de Pub Regie (Côte d’Ivoire).
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Blue Solutions (1), Bolloré (1) et Financière de l’Odet (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
(1) Société cotée.
88
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur d’Océan Conseil (Côte d’Ivoire) ;
• Président du Conseil d’administration d’Océan Central Africa (Cameroun) ;
• Président-directeur général d’Océan Ogilvy Gabon (Gabon) ;
• Administrateur de CIPREL (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SAPE (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SMPCI (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
(Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur délégué de la Compagnie des Gaz de Côte d’Ivoire ;
• Gérant de Pub Regie (Côte d’Ivoire).
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur d’Océan Conseil (Côte d’Ivoire) ;
• Président du Conseil d’administration d’Océan Central Africa (Cameroun) ;
• Président-directeur général d’Océan Ogilvy Gabon (Gabon) ;
• Administrateur de CIPREL (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SAPE (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SMPCI (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
(Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur délégué de la Compagnie des Gaz de Côte d’Ivoire ;
• Gérant de Pub Regie (Côte d’Ivoire).
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur d’Océan Conseil (Côte d’Ivoire) ;
• Président du Conseil d’administration d’Océan Central Africa (Cameroun) ;
• Président-directeur général d’Océan Ogilvy Gabon (Gabon) ;
• Président-directeur général d’Océan Conseil BF (Burkina Faso) ;
• Administrateur de CIPREL (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SAPE (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SMPCI (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
(Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur délégué de la Compagnie des Gaz de Côte d’Ivoire ;
• Gérant de Pub Regie (Côte d’Ivoire).
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
Néant.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Administrateur d’Océan Conseil (Côte d’Ivoire) ;
• Président du Conseil d’administration d’Océan Central Africa (Cameroun) ;
• Président-directeur général d’Océan Ogilvy Gabon (Gabon) ;
• Président-directeur général d’Océan Conseil BF (Burkina Faso) ;
• Administrateur de CIPREL (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SAPE (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de SMPCI (Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur de la Fondation des Parcs et Réserves de Côte d’Ivoire
(Côte d’Ivoire) ;
• Administrateur délégué de la Compagnie des Gaz de Côte d’Ivoire ;
• Gérant de Pub Regie (Côte d’Ivoire).
FRANÇOIS THOMAZEAU
Né le 7 juin 1949
Nationalité française
Date d’entrée en fonction : 22 mars 2007
Date du dernier renouvellement : 5 juin 2013
Fin d’exercice des fonctions : 31 décembre 2015
Nombre d’actions de la société détenues : 4 000
Adresse professionnelle
Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris
41-43, rue Saint-Dominique
75007 Paris
Expertise et expérience en matière de gestion
Directeur général délégué d’Allianz France (anciennement dénommée
AGF SA) du 1er janvier 2006 au 31 juillet 2010.
Mandats exercés en 2014
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Censeur de Locindus et Idinvest Partners ;
• Membre des Conseils de surveillance de SCA IDI, et SAS Consolidation et
Développement Gestion ;
• Censeur de Neuflize Europe Expansion (Sicav) ;
• Président du Conseil d’administration de Paris Hôtel Roissy Vaugirard
(PHRV) ;
• Président du Conseil d’administration de Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris ;
• Président-du Directoire de Foncière de Paris ;
• Représentant permanent de Foncière de Paris au Conseil d’administration
d’Eurosic.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration d’Allianz Belgium.
Mandats exercés en 2013
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président du Conseil d’administration de Locindus ;
• Membre des Conseils de surveillance de SCA IDI, SAS Consolidation et
Développement Gestion et Idinvest Partners ;
• Censeur de Neuflize Europe Expansion (Sicav) ;
• Président des Conseils d’administration de Paris Hôtel Roissy Vaugirard
(PHRV) et Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris ;
• Président-directeur général de Foncière Paris France ;
• Représentant permanent de Foncière de Paris au Conseil d’administration
d’Eurosic.
(1) Société cotée.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
89
14. ORGANES D’ADMINISTRATION ET DIRECTION GÉNÉRALE
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration d’Allianz Belgium.
Mandats exercés en 2012
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président du Conseil d’administration de Locindus ;
• Administrateur de Cofitem-Cofimur ;
• Membre des Conseils de surveillance d’IDI, FCDE et Idinvest Partners
(ex-AGF Private Equity) ;
• Censeur de Noam Europe Expansion (Sicav) ;
• Président des Conseils d’administration de Paris Hôtel Roissy Vaugirard
(PHRV) et Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris ;
• Président-directeur général de Foncière Paris France ;
• Représentant permanent de PHRV au Conseil d’Eurosic.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration d’Allianz Belgium.
Mandats exercés en 2011
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré (1).
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président du Conseil d’administration de Locindus ;
• Administrateur de Cofitem-Cofimur ;
• Membre du Conseil de surveillance d’IDI, FCDE et Idinvest Partners
(ex-AGF Private Equity) ;
• Censeur de Noam Europe Expansion (Sicav) ;
• Président des Conseils d’administration de Paris Hôtel Roissy Vaugirard
(PHRV) et Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris ;
• Représentant permanent de Cofitem-Cofimur au Conseil d’administration
de Foncière Paris France ; PHRV au Conseil d’Eurosic.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration d’Allianz Belgium.
Mandats exercés en 2010
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés françaises
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
• Administrateur de Bolloré.
— Autres fonctions et mandats
• Vice-Président du Conseil d’administration de Locindus ;
• Administrateur de Cofitem-Cofimur ;
• Membre du Conseil de surveillance d’IDI, FCDE et Idinvest Partners
(ex-AGF Private Equity) ;
• Censeur de Noam Europe Expansion (Sicav) ;
• Président des Conseils d’administration de Paris Hôtel Roissy Vaugirard
et Foncière des 6e et 7e arrondissements de Paris.
Proposition de renouvellement de mandats d’administrateurs
Il est proposé à l’Assemblée générale ordinaire convoquée pour le 4 juin
2015 de renouveler les mandats d’administrateur de Hubert Fabri et Michel
Roussin.
Constatation de l’échéance d’un mandat d’administrateur
Il est proposé à l’Assemblée générale ordinaire convoquée pour le 4 juin
2015 de constater que Sébastien Picciotto ne sollicite pas le renouvellement
de son mandat d’administrateur.
Proposition de nomination d’administrateurs
Il est proposé à l’Assemblée générale ordinaire convoquée pour le 4 juin
2015 de nommer, en qualité d’administrateur, Dominique Hériard Dubreuil
et Alexandre Picciotto.
14.1.3. LIENS FAMILIAUX ENTRE LES ADMINISTRATEURS
Sébastien Bolloré, Yannick Bolloré, Cyrille Bolloré et Marie Bolloré sont les
enfants de Vincent Bolloré.
Cédric de Bailliencourt, Vice-Président, est le neveu de Vincent Bolloré,
Président-directeur général.
14.1.4. CONDAMNATIONS POUR FRAUDE, FAILLITE,
SANCTIONS PUBLIQUES PRONONCÉES AU COURS DES CINQ
DERNIÈRES ANNÉES
À la connaissance de la société, au cours des cinq dernières années, aucun
des membres du Conseil d’administration :
• n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude ;
• n’a été associé à une faillite, à une mise sous séquestre ou à une
liquidation ;
• n’a fait l’objet d’une incrimination ou d’une sanction publique officielle
prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires ;
• n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe
d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou
d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
Les sociétés Financière du Perguet et Financière de l’Odet, ainsi que Vincent
Bolloré ont été condamnés solidairement le 22 janvier 2014, dans le cadre
de l’acquisition de 3 % du capital de la société italienne Premafin par les
sociétés précitées (à l’exclusion de toute acquisition personnelle), à une
amende administrative d’un montant de 1 000 000 d’euros chacun, assortie
d’une obligation de ne pas détenir de mandats sociaux en Italie, pour une
période de 18 mois, ce qui était sans effet, celui-ci ne détenant aucun
mandat à cette date, en application des articles 187 ter et 187 quinques du
décret législatif n° 58/1998 (Testo Unico della Finanza).
14.2. CONFLITS D’INTÉRÊTS
À la connaissance de la société et à la date du présent document de
référence, il n’existe aucun conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs des
administrateurs à l’égard de la société et leurs intérêts privés et/ou d’autres
devoirs.
Fonctions et mandats exercés dans des sociétés étrangères
— Fonctions et mandats exercés au sein du Groupe Bolloré
Néant.
— Autres fonctions et mandats
• Président du Conseil d’administration d’Allianz Belgium.
90
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
Montant global des rémunérations brutes totales et avantages de toute nature versés, durant l’exercice, de manière directe ou indirecte, à chaque
mandataire social en poste au 31 décembre 2014, par la société, par les sociétés contrôlées par la société, par les sociétés qui contrôlent la société dans
laquelle le mandat est exercé et par les sociétés contrôlées par la ou les sociétés qui contrôle(nt) la société dans laquelle le mandat est exercé.
Les informations sont communiquées dans le cadre de la recommandation de l’Autorité des marchés financiers n° 2009-16, Guide d’élaboration des
documents de référence (document créé le 10 décembre 2009 et modifié les 17 décembre 2013, 5 décembre 2014 et 13 avril 2015).
15.1. TABLEAU DE SYNTHÈSE DES RÉMUNÉRATIONS, DES OPTIONS ET ACTIONS ATTRIBUÉES
AUX DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX
(en euros)
Exercice 2013
Exercice 2014
Vincent Bolloré, Président-directeur général
Rémunérations dues au titre de l’exercice
2 100 171
2 818 138
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice
–
–
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
–
–
Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l’exercice
–
–
2 100 171
2 818 138
TOTAL
Cyrille Bolloré, Directeur général délégué
Rémunérations dues au titre de l’exercice
896 690
1 020 106
Valorisation des rémunérations variables pluriannuelles attribuées au cours de l’exercice
–
–
Valorisation des options attribuées au cours de l’exercice
–
–
Valorisation des actions gratuites attribuées au cours de l’exercice
–
259 350
896 690
1 279 456
TOTAL
15.2. TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS MANDATAIRES SOCIAUX
Exercice 2014
Exercice 2013
(en euros)
Montants dus
Montants versés
Montants dus
Montants versés
1 499 000
1 499 000
1 499 000
1 499 000
Vincent Bolloré, Président-directeur général
Rémunération fixe (1)
Rémunération
autre (2)
537 700
537 700
1 250 000
1 250 000
Rémunération variable annuelle
–
–
–
–
Rémunération variable exceptionnelle
–
–
–
–
56 943
56 943
62 610
62 610
6 528
6 528
6 528
6 528
2 100 171
2 100 171
2 818 138
2 818 138
630 000
630 000
780 000
780 000
–
–
60 000
60 000
120 000
120 000
120 000
120 000
100 000
100 000
–
–
42 694
42 694
56 110
56 110
3 996
3 996
3 996
3 996
896 690
896 690
1 020 106
1 020 106
Jetons de présence
Avantages en nature
TOTAL
Cyrille Bolloré, Directeur général délégué
Rémunération fixe (3)
Rémunération autre (4)
Rémunération variable
annuelle (5)
Rémunération variable exceptionnelle
Jetons de présence
Avantages en nature
TOTAL
(1) Rémunération versée par Bolloré Participation qui dans le cadre d’une convention de prestations de présidence, facture à Bolloré une somme correspondant à 75 % du coût (charges
comprises) de la rémunération perçue par Vincent Bolloré.
(2) En 2014, la rémunération autre perçue par Vincent Bolloré provient exclusivement de tantièmes versés par les sociétés Financière du Champ de Mars, Nord-Sumatra Investissements
et Plantations des Terres Rouges, sociétés contrôlées par Bolloré. Les tantièmes versés par les sociétés ne correspondent pas en tant que tels aux critères fixés par le Code de
gouvernement d’entreprise Afep-Medef pour les rémunérations variables.
(3) En 2014, Cyrille Bolloré perçoit une rémunération fixe en tant que salarié de SDV Logistique Internationale et au titre de ses fonctions de Directeur général délégué de Bolloré
et de Président du Conseil d’administration de Bolloré Énergie.
(4) La rémunération autre perçue par Cyrille Bolloré provient exclusivement de tantièmes versés par les sociétés Financière du Champ de Mars, Nord-Sumatra Investissements
et Plantations des Terres Rouges, sociétés contrôlées par Bolloré. Les tantièmes versés par les sociétés ne correspondent pas en tant que tels aux critères fixés par le Code de
gouvernement d’entreprise Afep-Medef pour les rémunérations variables.
(5) En 2014, Cyrille Bolloré perçoit au titre de ses fonctions de Directeur général délégué de Bolloré une rémunération variable 120 000 euros. Les critères de versement de la partie
variable pour 2014 ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
91
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15.3 TABLEAU SUR LES JETONS DE PRÉSENCE ET LES AUTRES RÉMUNÉRATIONS PERÇUES
PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
Montants versés au
cours de l’exercice 2013
(en euros)
Montants versés au
cours de l’exercice 2014
Cédric de Bailliencourt, Vice-Président
Jetons de présence
54 326
61 497
Tantièmes
66 667
170 000
Avantages en nature
Autres rémunérations (1)
2 727
3 447
749 150
521 200
36 887
44 450
Yannick Bolloré, Vice-Président
Jetons de présence
Avantages en nature
–
7 070
800 506
951 200
40 960
45 660
2 196
2 196
136 150
186 200
38 833
48 292
–
20 000
36 218
40 230
2 400
20 000
Jetons de présence
4 676
9 334
Avantages en nature
3 531
4 665
1 363 150
1 677 200
Autres rémunérations (2)
Sébastien Bolloré
Jetons de présence
Avantages en nature
Autres
rémunérations (3)
Marie Bolloré
Jetons de présence
Autres rémunérations (4)
Bolloré Participations, représentée par Gilles Alix
Jetons de présence
Tantièmes
Gilles Alix (5)
Autres
rémunérations (6)
Hubert Fabri
Jetons de présence
31 634
49 576
537 700
1 250 000
38 355
60 410
23 500
28 200
33 500
38 200
52 877
73 700
33 500
38 200
Jetons de présence
–
29 454
Avantages en nature
–
3 599
Tantièmes
Olivier Roussel
Jetons de présence
Michel Roussin
Jetons de présence
François Thomazeau
Jetons de présence
Martine Studer
Jetons de présence
Sébastien Picciotto
Jetons de présence
Céline Merle-Béral
Autres
rémunérations (7)
TOTAL
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)
92
–
183 652
4 089 443
5 567 632
En 2014, Cédric de Bailliencourt perçoit une rémunération en tant que salarié de Bolloré et de Bolloré Participations, dont 491 200 euros en partie fixe et 30 000 euros en partie variable.
En 2014, Yannick Bolloré perçoit une rémunération en tant que salarié d’Havas et de Bolloré, dont 831 200 euros en partie fixe et 120 000 euros en partie variable.
En 2014, Sébastien Bolloré perçoit une rémunération en tant que salarié de Bolloré et de Bolloré Participations, dont 151 200 euros en partie fixe et 35 000 euros en partie variable.
En 2014, Marie Bolloré perçoit une rémunération fixe de 20 000 euros en tant que salariée de Bluecar et de Blue Solutions.
En sa qualité de représentant permanent de la société Bolloré Participations.
En 2014, Gilles Alix perçoit une rémunération en tant que salarié de Bolloré, dont 1 201 200 euros en partie fixe et 476 000 euros en partie variable.
En 2014, Céline Merle Béral perçoit une rémunération en tant que salariée d’Havas et Bolloré Participations, dont 153 652 euros en partie fixe et 30 000 euros en partie variable.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15.4. OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT
D’ACTIONS ATTRIBUÉES PENDANT L’EXERCICE
À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
15.6. OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT
D’ACTIONS LEVÉES PENDANT L’EXERCICE
PAR LES MANDATAIRES SOCIAUX
NON DIRIGEANTS
Néant.
Néant.
15.5. OPTIONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT
D’ACTIONS LEVÉES PENDANT L’EXERCICE
PAR CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
15.7. ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES
PENDANT L’EXERCICE À CHAQUE DIRIGEANT
MANDATAIRE SOCIAL
Néant.
Néant.
15.8. ACTIONS GRATUITES ATTRIBUÉES PENDANT L’EXERCICE À CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
Nom du mandataire social
Cyrille Bolloré
N° et date du plan
Nombre d’actions
attribuées durant
l’exercice
Valorisation des actions selon
la méthode retenue pour
les comptes consolidés (en euros)
Date
d’acquisition
Date de
disponibilité
Plan Blue Solutions
8 janvier 2014
15 000
259 350
8 janvier 2018
8 janvier 2020
15 000
259 350
TOTAL
Méthode juste valeur estimée à la date d’attribution : 17,29 euros par action.
15.9. ACTIONS GRATUITES ATTRIBUÉES PENDANT L’EXERCICE AUX MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
N° et date du plan
Nombre d’actions
attribuées durant
l’exercice
Valorisation des actions selon
la méthode retenue pour
les comptes consolidés (en euros)
Date
d’acquisition
Date de
disponibilité
Gilles Alix
Plan Blue Solutions
8 janvier 2014
25 000
432 250
8 janvier 2018
8 janvier 2020
Cédric de Bailliencourt
Plan Blue Solutions
8 janvier 2014
5 000
86 450
8 janvier 2018
8 janvier 2020
30 000
518 700
Nom du mandataire social
TOTAL
Méthode juste valeur estimée à la date d’attribution : 17,29 euros par action.
15.10. ACTIONS DE PERFORMANCE DEVENUES
DISPONIBLES PENDANT L’EXERCICE POUR
CHAQUE DIRIGEANT MANDATAIRE SOCIAL
15.11. ACTIONS GRATUITES DEVENUES
DISPONIBLES DURANT L’EXERCICE POUR
LES MANDATAIRES SOCIAUX NON DIRIGEANTS
Néant.
Néant.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
93
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15.12. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION
Exercice 2014
Havas 2006
Date d’Assemblée
12 juin 2006
Date du Conseil d’administration
27 octobre 2006
Nombre total d’actions pouvant être souscrites (1)
23 175 000
Nombre total d’actions pouvant être souscrites par les mandataires sociaux
1 030 000
– Vincent Bolloré (2)
1 030 000
Point de départ d’exercice des options
28 octobre 2009
Date d’expiration
27 octobre 2013 (3)
Prix de souscription (en euros)
3,61
Modalité d’exercice
–
Nombre d’actions souscrites au 31 décembre 2014
17 920 831
Nombre cumulé d’options de souscription annulées ou caduques
5 254 169
Nombre d’options de souscription restantes au 31 décembre 2014
(1)
(2)
(3)
(4)
N/A (4)
Suite à la réduction de capital réalisée dans le cadre de l’offre publique de rachat d’actions initiée par Havas SA, les nombres d’options et les prix d’exercice ont été ajustés le 20 juin 2012.
Situation au 30 août 2013, date de cessation de ses fonctions d’administrateur et de Président du Conseil d’administration de la société Havas.
Pour les résidents français : échéance le 27 octobre 2014.
Plan définitivement arrivé à échéance au cours de l’exercice 2014.
L’attribution des options de souscription ou d’achat d’actions étant intervenue antérieurement à l’entrée en vigueur du Code Afep-Medef en décembre 2008, il n’a pas été mis en place
de conditions de performance spécifiques pour les dirigeants mandataires sociaux. Des conditions de performance applicables à l’ensemble des attributaires ont cependant été mises
en place : en octobre 2006, la société a mis en œuvre un plan d’options de souscription d’actions dont l’exercice de 50 % des options attribuées est subordonné à des conditions de
performance à la fois sur le Groupe et sur la division d’appartenance de l’attributaire, ces conditions étant applicables à l’ensemble des attributaires. Par ailleurs, l’intégralité des options
est conditionnée à la présence des bénéficiaires au moment de l’exercice. Un plan complémentaire a été adopté par le Conseil d’administration le 11 juin 2007.
15.13. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’ACTIONS GRATUITES
Blue solutions
Bolloré
2010 (1)
2012 (1)
2012 (2)
Exercice 2014
2014
2014
10 juin 2010
10 juin 2010
6 juin 2012
30 août 2013
30 août 2013
31 août 2010
31 août 2010
10 octobre 2012
7 janvier 2014
7 janvier 2014
24 700 000
24 700 000
3 500
380 000
380 000
550 000
1 077 400
0
45 000
0
0
500 000
0
0
0
– Cyrille Bolloré
100 000
100 000
0
15 000
0
– Gilles Alix
200 000
250 000
0
25 000
0
Date d’Assemblée
Date du Conseil d’administration
Nombre total d’actions pouvant être
souscrites
Nombre total d’actions gratuites
souscrites par les mandataires sociaux
– Vincent Bolloré
– Cédric de Bailliencourt
100 000
127 400
0
5 000
0
– Yannick Bolloré
100 000
100 000
0
0
0
– Sébastien Bolloré
50 000
0
0
0
0
Date d’attribution des actions
8 décembre 2010
21 mai 2012
11 octobre 2012
8 janvier 2014
7 avril 2014
Date de disponibilité des actions
8 décembre 2016
21 mai 2018
11 octobre 2016
8 janvier 2020
7 avril 2020
1,4283
1,3567
175,87
17,29
24,42
conservation 2 ans
conservation 2 ans
conservation 2 ans
conservation 2 ans
conservation 2 ans
3 460 000
2 727 500
3 500
364 500
13 500
Nombre d’actions gratuites annulées
50 000
50 000
0
8 000
0
Nombre d’actions gratuites restantes
au 31 décembre 2014
0
2 677 500
0
356 500
13 500
Prix de souscription (en euros)
Modalités d’exercice
Nombre d’actions gratuites attribuées
(1) Suite à la décision de l’Assemblée générale du 27 novembre 2014 de la société Bolloré de procéder à la division par 100 de la valeur nominale de l’action Bolloré, le nombre
d’actions a été ajusté ainsi que le prix de souscription.
(2) Le nombre d’actions ainsi que le prix de souscription n’ont pas été ajustés puisque l’acquisition définitive des titres a eu lieu antérieurement à la décision de l’Assemblée générale
du 27 novembre 2014 de la société Bolloré de procéder à la division du nominal des actions.
94
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15.14. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS DE BONS DE SOUSCRIPTION
D’ACHAT D’ACTIONS REMBOURSABLES (BSAAR)
Exercice 2014
Havas 2008
Date d’Assemblée
8 janvier 2008
Date du Conseil d’administration
8 janvier 2008
Nombre total de BSAAR attribués
15 000 000
Nombre total de BSAAR attribués aux mandataires sociaux
573 529
– Vincent Bolloré (1)
352 941
– Cédric de Bailliencourt
220 588
Date d’acquisition des BSAAR
31 mars 2008
Point de départ d’exercice
8 février 2012
Date d’expiration
8 février 2015
Prix d’acquisition (en euro)
0,34
Prix d’exercice (en euros)
3,85
Nombre d’actions souscrites ou acquises au 31 décembre 2014
10 456 294
Nombre cumulé de BSAAR exercés au 31 décembre 2014
10 151 746
Nombre cumulé de BSAAR rachetés au 31 décembre 2014
2 026 035
Nombre cumulé de BSAAR arrivés à caducité au 31 décembre 2014
0
Nombre d’options de BSAAR restantes au 31 décembre 2014
2 822 219
(1) Situation au 30 août 2013, date de cessation de ses fonctions d’administrateur et de Président du Conseil d’administration de la société Havas.
15.15. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’ACTIONS DE PERFORMANCE
Néant.
15.16. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS CONSENTIES AUX DIX PREMIERS SALARIÉS
NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERS
Néant.
15.17. ACTIONS GRATUITES ATTRIBUÉES AUX DIX PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX
ATTRIBUTAIRES ET DEVENUES DISPONIBLES POUR CES DERNIERS
Nombre total
d’actions
gratuites
Prix moyen
pondéré
Plan
Blue Solutions
08/01/2014
Attribuées : 77 000
NA
77 000
Levées : 0
NA
0
Exercice 2014
Actions attribuées durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans le
périmètre d’attribution, aux dix salariés de l’émetteur dont le nombre d’actions
ainsi consenties est le plus élevé (information globale)
Actions attribuées par l’émetteur et les sociétés visées précédemment devenues disponibles,
durant l’exercice, par les dix salariés de l’émetteur dont le nombre d’actions ainsi devenues
disponibles est le plus élevé (information globale)
15.18. BONS DE SOUSCRIPTION OU D’ACQUISITION D’ACTIONS REMBOURSABLES (BSAAR)
CONSENTIS AUX DIX PREMIERS SALARIÉS NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES
ET OPTIONS LEVÉES PAR CES DERNIERS
Néant.
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95
15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES DES MANDATAIRES SOCIAUX
15.19. ACTIONS DE PERFORMANCE ATTRIBUÉES AUX DIX PREMIERS SALARIÉS ATTRIBUTAIRES
NON MANDATAIRES SOCIAUX ATTRIBUTAIRES ET DEVENUES DISPONIBLES POUR CES DERNIERS
Actions gratuites attribuées, durant l’exercice, par l’émetteur et toute société comprise dans
le périmètre d’attribution, aux dix salariés de l’émetteur, dont le nombre d’actions
ainsi consenties est le plus élevé (information globale)
Actions gratuites attribuées par l’émetteur et les sociétés visées précédemment, devenues
disponibles durant l’exercice, pour les dix salariés de l’émetteur, dont le nombre d’actions
ainsi devenues disponibles est le plus élevé (information globale) (1)
Nombre total
d’options de
souscription
Prix moyen
pondéré
Plan Havas
29/01/2014
210 000
NA
210 000
0
NA
0
(1) sur la base des informations communiquées à la société.
15.20. CONTRAT DE TRAVAIL, RETRAITES SPÉCIFIQUES, INDEMNITÉS DE DÉPART ET CLAUSE
DE NON-CONCURRENCE
Contrat de travail
Exercice 2014
Oui
Non
Régime de retraite
supplémentaire
Oui
Indemnités ou avantages dus ou
susceptibles d’être dus à raison de la
cessation ou du changement de fonctions
Non
Oui
Non
Indemnités relatives à une
clause de non-concurrence
Oui
Non
Vincent Bolloré
Président-directeur général
Date de début de mandat : 5 juin 2013
Date de fin de mandat : 31 décembre 2016
•
•
•
•
Cyrille Bolloré
Directeur général délégué
Date de début de mandat : 5 juin 2013
Date de fin de mandat : 31 décembre 2016
•
•
•
•
96
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES
D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
16.1. MANDATS DES ADMINISTRATEURS
En séance du 19 mars 2015, le Conseil d’administration a réexaminé
certaines dispositions du Code et du Guide d’application du Code
Afep-Medef publié en décembre 2014 et a confirmé que la société continuait
à se référer au Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef. Le Conseil
a procédé plus particulièrement à l’examen des recommandations
suivantes :
Les dates de nomination et d’expiration de mandat des administrateurs sont
indiquées au point 14.1.2.
OBLIGATION DE CONSERVATION D’ACTIONS
16.2. INFORMATIONS SUR LES CONTRATS
DE SERVICE LIANT LES MEMBRES DES ORGANES
D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
À L’ÉMETTEUR OU À L’UNE QUELCONQUE
DE SES FILIALES ET PRÉVOYANT L’OCTROI
D’AVANTAGES AU TERME D’UN TEL CONTRAT
Il n’existe aucun contrat de service entre les personnes susvisées.
16.3. INFORMATIONS SUR LE COMITÉ D’AUDIT
ET LE COMITÉ DES NOMINATIONS ET
DES RÉMUNÉRATIONS
Le Conseil d’administration s’est doté de deux comités spécialisés auxquels
il délègue l’instruction de sujets spécifiques relevant des compétences qui
leur ont été confiées.
LE COMITÉ D’AUDIT
Le Comité d’audit mis en place le 21 mars 2013 est composé de quatre
administrateurs indépendants, qui ont été nommés en considération de
leurs compétences et expériences, notamment dans les domaines
comptable et financier.
Président : François Thomazeau
Membres : Sébastien Picciotto
Martine Studer
Olivier Roussel
Le Comité d’audit a arrêté son règlement intérieur lors de la réunion du
Conseil d’administration du 30 août 2013.
Les missions principales du Comité d’audit ainsi que le compte rendu de ses
travaux réalisés au titre de l’exercice 2014 sont indiqués dans le rapport du
Président sur le contrôle interne.
LE COMITÉ DES NOMINATIONS ET DES RÉMUNÉRATIONS
Le Comité des nominations et des rémunérations mis en place en séance
du Conseil du 20 mars 2014 est composé de trois administrateurs (dont
deux indépendants).
Président : Martine Studer
Membres : Gilles Alix
Olivier Roussel
Le Comité des nominations et des rémunérations a arrêté son règlement
intérieur précisant ses attributions et ses modalités de fonctionnement lors
de la réunion du Conseil d’administration du 29 août 2014.
Les missions principales du Comité des nominations et des rémunérations
réalisées au titre de l’exercice 2014 sont indiquées dans le rapport du
Président sur le contrôle interne.
16.4. RÉGIME DE GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Le Groupe se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés
cotées, établi par l’Afep et le Medef. Les principes de gouvernement
d’entreprise résultent de la consolidation du rapport Afep-Medef
d’octobre 2003, des recommandations Afep-Medef sur la rémunération des
dirigeants mandataires sociaux de sociétés cotées publiées en janvier 2007,
des recommandations Afep-Medef sur la rémunération des dirigeants
mandataires sociaux de sociétés cotées dont les titres sont admis aux
négociations sur un marché réglementé publiées en octobre 2008 et de la
recommandation d’avril 2010 relative à la présence de femmes dans les
conseils et de la mise à jour du Code en juin 2013.
Le Conseil d’administration s’est prononcé à plusieurs reprises sur l’application des dispositions du Code de gouvernement d’entreprise.
Le Conseil d’administration, en séance du 19 mars 2015, a constaté que les
conditions de l’obligation de conservation de titres mise à la charge des
dirigeants mandataires sociaux par le Conseil en séance du 20 mars 2014
(soit 10 000 actions après la division du nominal décidée en Assemblée
générale extraordinaire en date du 27 novembre 2014) étaient réunies.
CUMUL DES MANDATS
Le Conseil d’administration, après avoir pris acte des nouvelles règles de
cumul des mandats a examiné à cet égard, la situation de Cyrille Bolloré,
Directeur général délégué, et de Vincent Bolloré, Président-directeur
général.
S’agissant des dirigeants mandataires sociaux, l’article 19 du Code énonce
que le nombre de mandats d’administrateur pouvant être exercés par le
dirigeant mandataire dans des sociétés cotées extérieures à son groupe, y
compris étrangères, est limité à deux (contre quatre auparavant), étant
précisé que la limite de deux mandats n’est pas applicable « aux mandats
exercés par un dirigeant mandataire social dans les filiales et participations
détenues seules ou de concert, des sociétés dont l’activité principale est
d’acquérir et de gérer de telles participations ».
Le Guide d’application du Code Afep-Medef publié en janvier 2014 a apporté
les précisions suivantes sur l’application de cette dérogation :
• elle est attachée à une personne, eu égard au temps qu’elle est en mesure
de consacrer à l’exercice des mandats ;
• elle vise les personnes qui exercent un mandat de dirigeant mandataire
social dans une société cotée dont l’activité principale est d’acquérir ou
de gérer des participations ;
• elle s’applique au niveau de chacune des sociétés cotées dans lesquelles
le dirigeant mandataire social exerce un mandat d’administrateur, dès lors
qu’elles constituent des filiales et participations, directes ou indirectes
détenues seules ou de concert par la société dont l’activité principale est
d’acquérir ou de gérer des participations dans lesquelles il exerce son
mandat de dirigeant mandataire social.
Le guide publié en décembre 2014 est venu préciser que la dérogation ne
s’applique pas à un dirigeant mandataire social d’une société cotée dont
l’activité principale n’est pas d’acquérir ou de gérer des participations
(société opérationnelle) pour les mandats exercés au sein de sociétés cotées
dans lesquelles une filiale de la société qu’il dirige et qui aurait elle-même
une activité de holding détiendrait une participation.
En ce qui concerne Cyrille Bolloré, le Conseil a pris acte que les sociétés
cotées dans lesquelles celui-ci exerce des mandats d’administrateur sont
des entités du Groupe Bolloré et qu’en conséquence sa situation est
conforme aux dispositions du Code Afep-Medef.
S’agissant de Vincent Bolloré, le Conseil a pris acte qu’outre les mandats
exercés dans des sociétés cotées de son Groupe Vincent Bolloré exerce des
mandats dans des sociétés du groupe Socfin, dont le Groupe Bolloré détient
38,8 %, qui, à ce titre, sont des mandats s’inscrivant dans le cadre de la
dérogation prévue par le Code Afep-Medef.
En effet, après avoir préalablement considéré :
• que la compréhension des dispositions de l’article L. 225-21 du Code de
commerce régissant les mandats dérogatoires au sein d’un même groupe
ne doit pas conduire à considérer qu’un mandat exercé dans une société
mère doit être comptabilisé comme un mandat hors groupe et que seuls
les mandats exercés au sein des sociétés contrôlées doivent être exclus ;
• qu’une interprétation contraire reviendrait à comptabiliser différemment
le nombre de mandats de Vincent Bolloré selon que l’étude s’opérerait au
niveau de l’une ou de l’autre des sociétés de son Groupe ;
• que l’esprit des textes conduit à considérer que l’analyse du cumul des
mandats doit être effectuée au regard de l’ensemble des mandats
exercés ;
• que l’activité principale de la société Bolloré consiste à acquérir et à gérer
des filiales et participations, ainsi qu’il ressort notamment du tableau des
entités et de son important portefeuille de participations cotées de plus
de 2 milliards.
Le Conseil a décidé que les mandats exercés par Vincent Bolloré dans des
entités cotées extérieures au Groupe Bolloré sont dérogatoires à l’exception
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
97
16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
de celles dont le seuil de détention du capital ne permet pas de les qualifier
de filiales ou de participations.
Ainsi, Vincent Bolloré exerçant un seul mandat dans une société cotée
extérieure à son Groupe, la société Vivendi, sa situation est conforme aux
règles Afep-Medef sur le cumul des mandats.
Le Conseil a décidé, en outre, la conformité de la situation de ses dirigeants
mandataires sociaux au regard des dispositions du Code de commerce
relatives au cumul des mandats.
RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Détention et conservation des actions d’administrateur
En séance du 20 mars 2014, le Conseil d’administration a adopté dans son
règlement intérieur des dispositions relatives à l’obligation de détention et
de conservation des actions par les administrateurs.
Dans le cadre du respect de ce nouveau règlement intérieur, chaque
administrateur doit allouer chaque année un pourcentage équivalent à 10 %
du montant des jetons de présence reçus au titre de ses fonctions, à l’acquisition de titres Bolloré et ce, jusqu’à la détention d’un nombre d’actions
dont la contrepartie sera équivalente à une annuité de jetons de présence
reçus.
DÉFINITION DE L’ADMINISTRATEUR INDÉPENDANT
Appelé à se prononcer sur les critères d’indépendance des administrateurs,
le Conseil du 19 mars 2015 a confirmé les analyses précédemment menées.
Ainsi, pour la détermination de la qualité d’administrateur indépendant, il
a été décidé :
• d’écarter le critère d’ancienneté de douze ans ne permettant pas en tant
que critère unique de remettre en cause l’indépendance d’un administrateur.
En effet, le Conseil d’administration quelle que soit la durée des fonctions
des administrateurs s’attache à leurs qualités personnelles, leurs
expériences et compétences industrielles et financières permettant de
donner des avis et des conseils utiles à travers des échanges où chacun
peut exprimer sa position.
De surcroît, le Conseil considère que, dans un Groupe comportant une
multiplicité de métiers à haute technicité et s’exerçant à l’échelle
mondiale, la durée des fonctions contribue à une meilleure connaissance
et à une meilleure compréhension du Groupe, de son historique et de ses
métiers diversifiés.
La parfaite connaissance du Groupe dont bénéficie l’administrateur du
fait de son ancienneté constitue un atout, notamment lors de l’examen
des orientations stratégiques du Groupe, et ne représente aucunement
une source de conflit d’intérêts avec la société ;
• de considérer que l’exercice d’un mandat d’administrateur dans une autre
société du Groupe n’est pas de nature à remettre en cause l’indépendance
d’un administrateur.
En effet, le Groupe Bolloré, contrôlé par la famille fondatrice, présente la
particularité d’être un groupe diversifié aux activités multiples, présent
en France et à l’international. Une des orientations stratégiques du Groupe
consiste à optimiser et à développer des synergies entre ses différentes
activités.
La mise en œuvre de cette stratégie requiert les compétences de gestionnaires de haut niveau disposant d’une compétence approfondie de
l’ensemble des activités du Groupe et d’une maîtrise des éventuels enjeux
géopolitiques mondiaux indispensables aux implantations à l’international.
La nomination de certains administrateurs dans plusieurs sociétés du
Groupe répond à la priorité pour le Groupe de bénéficier des compétences
d’hommes et de femmes qui, à la fois, maîtrisent parfaitement les activités
et contribuent aux résultats du Groupe.
Cette appréciation des critères d’indépendance a été confirmée par le
Comité des nominations et des rémunérations en séance des 27 août 2014
et 16 mars 2015. Ce dernier a toutefois déclaré qu’il s’efforcera de tenir le
plus grand compte des positions de l’Autorité des marchés financiers et
du Haut Comité de gouvernement d’entreprise exprimées à cet égard lors
des futures propositions de nominations d’administrateurs au Conseil
d’administration ;
• de considérer que pour être qualifié d’indépendant, un administrateur ne
doit pas :
− être salarié ou mandataire social dirigeant de la société, de la société mère
ou d’une société qu’elle consolide par intégration globale ou l’avoir été
dans les cinq dernières années,
− être client, fournisseur, banquier d’affaire, banquier de financement :
. significatif de la société ou de son Groupe,
. ou pour lequel la société ou son Groupe représente une part significative
de l’activité,
− avoir de lien familial proche avec un mandataire social,
− avoir été auditeur de la société au cours des cinq années précédentes.
Les dispositions du Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées
non appliquées par notre société sont reprises dans un tableau de synthèse
intégré dans le rapport du Président sur la composition du Conseil et sur
l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des
hommes en son sein, sur les conditions de préparation et d’organisation des
travaux du Conseil, ainsi que sur les procédures de contrôle interne et de
gestion des risques.
REVUE DE L’INDÉPENDANCE DES ADMINISTRATEURS
Parmi les quatorze membres du Conseil et conformément aux critères
d’indépendance confirmés par le Conseil en séance du 19 mars 2015,
Martine Studer, Hubert Fabri, Sébastien Picciotto, Olivier Roussel et François
Thomazeau sont qualifiés d’indépendants.
Le tableau de synthèse ci-après précise la situation (conformité ou non) des
administrateurs au regard des critères retenus par le Code Afep-Medef pour
définir l’indépendance des administrateurs.
Mandataires indépendants
•
•
•
•
•
Hubert Fabri (1) ;
Sébastien Picciotto (1) ;
Olivier Roussel (1) (2) ;
Martine Studer (1) ;
François Thomazeau.
EXAMEN DU CARACTÈRE SIGNIFICATIF DES RELATIONS
D’AFFAIRES AVEC UN ADMINISTRATEUR
Le Conseil, sur proposition du Comité des nominations et des rémunérations, a considéré que cette appréciation doit être menée au regard du
montant des transactions commerciales qui pourraient être conclues entre
le Groupe Bolloré et la société (ou le groupe) dans laquelle l’administrateur
concerné exercerait une autre fonction.
Le Conseil a décidé que le seuil de significativité de ces relations d’affaires
sera retenu dès lors que le montant des transactions commerciales
excédera 1 % du chiffre d’affaires du Groupe au titre d’un exercice considéré.
GESTION DES SITUATIONS DE CONFLITS D’INTÉRÊTS
Le Code Afep-Medef prévoit dans son point 20 « Déontologie de l’administrateur » que l’administrateur doit faire part au Conseil de toute situation
de conflit d’intérêts même potentiel et qu’il doit alors s’abstenir de
participer au vote de la délibération correspondante.
À cet effet, le Conseil a retenu tout d’abord une obligation de révélation
d’une situation de conflit même potentiel, étant précisé que les administrateurs doivent déclarer l’absence de conflit d’intérêts a minima chaque
année lors de la préparation du document de référence. Par ailleurs,
l’administrateur doit s’abstenir de participer au vote sur toute délibération
qui serait concernée par une telle situation.
Le règlement intérieur du Conseil est disponible sur le site Internet de la
société, www.bollore.com.
16.5. ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL,
ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT ET DES
MÉTHODES DE TRAVAIL DU CONSEIL ET RÈGLES
DE RÉPARTITION DES JETONS DE PRÉSENCE
L’organisation des travaux du Conseil, la démarche d’évaluation du Conseil
et la répartition des jetons de présence sont décrites dans le rapport du
Président sur le contrôle interne (en annexe du présent document de
référence).
(1) Nonobstant l’exercice d’un mandat d’administrateur dans une autre société du Groupe
(ou au cours des cinq derniers exercices).
(2) Nonobstant la durée d’exercice de son mandat d’administrateur.
98
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE
ET ENVIRONNEMENTALE
DU GROUPE BOLLORÉ
Pour chacun des engagements, des indicateurs ont été identifiés ; ils sont
suivis et adaptés au contexte international quant à leur définition et à leur
mode de calcul. La stratégie RSE est portée par un réseau de collaborateurs
et conduite par les responsables RSE des divisions.
La définition de la responsabilité sociale d’entreprise (RSE) retenue par
le Groupe est celle de la norme ISO 26000. Selon ce référentiel, la RSE
correspond à la responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts
de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l’environnement.
Elle se traduit par un comportement transparent et éthique qui :
• respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales ;
• contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être
de la société ;
• prend en compte les attentes des parties prenantes ;
• est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses
relations.
Les effets générés par les activités de l’entreprise constituent sa
« performance extra-financière », allant au-delà des seuls aspects
économiques. À ce titre, c’est le comportement du Groupe vis-à-vis de
l’environnement, du respect de ses engagements sociaux et sociétaux qui
est ainsi mesuré.
Plusieurs textes obligatoires (loi Grenelle II et son décret d’application…)
ou fondés sur l’engagement volontaire (ISO 26000, référentiel Global
Reporting Initiative (GRI), principes directeurs de l’OCDE (1), Global
Compact…) guident les entreprises dans la mise en place de leur politique
RSE et précisent les règles nécessaires pour évaluer leur performance
extra-financière.
À ce titre, la norme ISO 26000 fournit des lignes directrices pour permettre
aux entreprises, quels que soient les pays où elles opèrent, de transposer
leurs engagements en mesures concrètes et de partager des bonnes
pratiques.
Le référentiel GRI définit les principes de reporting, les indicateurs et
informations requis pour rendre compte de la performance tant environnementale, sociale, sociétale qu’en termes de gouvernance d’une entreprise.
Il complète la loi Grenelle II et son décret d’application.
Conformément aux obligations de transparence introduites dans
l’article 225 de la loi Grenelle II, le Groupe publie les informations relatives
à sa performance extra-financière dans ce document de référence,
marquant ainsi une nouvelle étape vers l’intégration de la RSE en tant
qu’actif de l’entreprise.
17.1. PRÉSENTATION DE LA PERFORMANCE
EXTRA-FINANCIÈRE
La culture familiale et patrimoniale du Groupe lui permet d’inscrire ses
activités sur le long terme, de les diversifier et d’investir sur des projets
innovants en toute indépendance. Animé par une forte volonté d’entreprendre et soucieux de créer du lien entre les hommes et leur environnement, le Groupe Bolloré associe humanisme et « culture du résultat ».
Cette démarche RSE s’exprime, dans les 155 pays dans lesquels le Groupe
opère, à travers quatre axes stratégiques et des engagements déclinés sur
le plan opérationnel :
• partager une même éthique des affaires
− respecter la Charte Éthique et Valeurs et les codes de conduite,
− déployer la démarche éthique au sein du Groupe ;
• s’engager avec et pour les collaborateurs
− assurer la sécurité et veiller à la santé de l’ensemble des collaborateurs,
− anticiper les évolutions des métiers, développer les compétences et
promouvoir les talents locaux,
− accompagner les changements organisationnels et favoriser la mobilité
au sein du Groupe,
− intégrer toutes les diversités et garantir l’égalité des chances tout au long
du parcours professionnel,
− favoriser le dialogue social, l’implication et l’engagement des collaborateurs ;
• produire et innover durablement
− réduire l’impact environnemental de ses activités,
− innover pour anticiper les nouvelles exigences environnementales ;
• agir pour le développement local
− renforcer l’ancrage territorial des activités du Groupe,
− promouvoir l’engagement solidaire des collaborateurs,
− instaurer une relation de confiance avec les parties prenantes.
● La notation de la performance extra-financière
Le Groupe Bolloré a fait l’objet d’un deuxième audit de la part de l’agence
de notation extra-financière Vigéo. Il a obtenu une note de 41 sur 100, en
nette amélioration par rapport à la notation du premier audit d’avril 2012.
Il est classé septième sur un panel de 25 entreprises dans le secteur
d’activité transport et logistique. Les détails de cette notation sont donnés
dans le rapport RSE 2014. Les impacts de ce type d’audit sur les investisseurs
ne sont pas neutres, et le Groupe entend donc poursuivre une démarche
de progrès et de valorisation de ce qui est réalisé en matière de RSE.
●
Les chantiers 2015
• Déploiement de la démarche ISO 26000, initiée en 2014 au sein des neuf
sites pilotes de Bolloré Logistics, en mettant l’accent sur la promotion des
droits de l’homme.
• Valorisation des pratiques environnementales mises en place par les
Directions QHSE des divisions, dans le cadre de la COP 21.
• Formalisation d’un « Bolloré Way » qui constituera le socle d’engagements
communs à tous les collaborateurs, où qu’ils se trouvent dans le monde,
en faisant la synthèse du travail sur l’intégration locale des activités et de
la culture d’entreprise.
Le rapport de responsabilité sociale de l’entreprise 2014 du Groupe
Bolloré précisera les engagements spécifiques pris par les divisions ainsi
que les plans d’action s’y rattachant.
Un tableau de concordance entre le document de référence et le rapport
de responsabilité sociale (RSE) présenté en page 115 détaille l’ensemble
des informations demandées par la loi Grenelle II et les référentiels ISO
26000, GRI et Global Compact.
17.2. DES LIGNES DIRECTRICES POUR LA RSE
17.2.1. RÉFÉRENTIELS EXTERNES
● Le Pacte mondial des Nations unies : dix grands principes
Il s’agit d’un pacte par lequel les entreprises s’engagent à aligner leurs
opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés
touchant les droits de l’homme, les normes du travail, l’environnement et
la lutte contre la corruption. Il regroupe environ 12 000 participants dans
plus de 145 pays.
— Droits de l’homme
1. Les entreprises sont invitées à promouvoir et à respecter la protection
du droit international relatif aux droits de l’homme dans leur sphère
d’influence ; et
2. à veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas
complices de violations des droits de l’homme.
— Droit du travail
3. Les entreprises sont invitées à respecter la liberté d’association et à
reconnaître le droit de négociation collective ;
4. l’élimination de toutes les formes de travail forcé ou obligatoire ;
5. l’abolition effective du travail des enfants ;
6. l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
— Environnement
7. Les entreprises sont invitées à appliquer l’approche de précaution
face aux problèmes touchant l’environnement ;
8. à entreprendre des initiatives tendant à promouvoir une plus grande
responsabilité en matière d’environnement ;
9. à favoriser la mise au point et la diffusion de technologies respectueuses de l’environnement.
— Lutte contre la corruption
10. Les entreprises sont invitées à agir contre la corruption sous toutes
ses formes, y compris l’extorsion de fonds et les pots-de-vin.
Le Groupe Bolloré est adhérent au Pacte mondial depuis plus de dix ans, et
publie chaque année une « bonne pratique » sur le site Internet dédié. La
bonne pratique 2014 mise en avant a été la réalisation du rapport RSE, qui,
au-delà des obligations légales, détaille les engagements volontaires du
Groupe.
(1) Organisation de coopération et de développement économiques.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
99
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
● La norme ISO 26000
L’ISO 26000 établit des lignes directrices afin :
• d’aider les entreprises et les organisations à transposer les principes en
mesures concrètes ; et
• de partager les bonnes pratiques RSE entre les pays.
Elle vise les organisations de tous types, quelles que soient leurs activités,
leurs tailles ou leurs localisations.
Elle s’appuie sur deux pratiques fondamentales qui visent à déterminer les
domaines d’action pertinents et prioritaires :
• l’identification des impacts des décisions et activités de l’entreprise au
regard des questions centrales de l’ISO 26000 ;
• l’identification des parties prenantes et le dialogue avec celles-ci.
Contribution
au développement
local
Protection du
consommateur
Droits de
l’Homme
Gouvernance
de l’organisation
Relations
et conditions
de travail
Bonnes pratiques
des affaires
17.2.3. LES EXIGENCES D’UNE LOI NOUVELLE
Ces dernières décennies, des attentes toujours plus fortes en faveur d’une
responsabilité accrue des entreprises et de leur respect des droits de
l’homme et de l’environnement ont été formulées (voir par exemple les
principes directeurs pour les entreprises multinationales de l’OCDE ou les
référentiels externes cités précédemment). Les initiatives internationales
sur la responsabilité des entreprises et leur devoir de vigilance, à caractère
volontaire aujourd’hui, pourraient être renforcées par l’adoption d’une
législation nationale.
Passant de la notion de diligence raisonnable à celle de devoir de vigilance,
la proposition de loi obligerait les entreprises à prouver qu’elles ont pris les
mesures nécessaires et raisonnablement en leur pouvoir pour éviter la
survenance d’un dommage.
Ce sujet est particulièrement sensible pour le Groupe, au regard de la saisine
du point de contact national dans le cadre de la Socapalm (voir 17.3.4.2.
page 106).
17.2.4. CONTRÔLE DES INFORMATIONS EXTRA-FINANCIÈRES
L’article 225 modifié de la loi portant engagement national pour l’environnement (dite Grenelle II), a rendu obligatoire la publication d’un avis par un
organisme tiers indépendant (OTI) sur les données environnementales,
sociales et de gouvernance fournies par les entreprises. L’avis rendu par
l’OTI atteste de la présence des 42 indicateurs obligatoires et de la fiabilité
des informations fournies à travers le reporting extra-financier annuel.
Le Groupe Bolloré a choisi de faire appel à ses Commissaires aux comptes,
afin d’avoir un regard complet à la fois sur les données financières et
extra-financières du Groupe, avec les mêmes règles de contrôle. En tant
qu’OTI, ils publient depuis 2014 un avis qui est accessible à la page 126 de
ce document.
Environnement
17.3. LES ENGAGEMENTS SOCIAUX,
ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIÉTAUX
DU GROUPE BOLLORÉ
● Le Global Reporting Initiative (GRI)
Le GRI permet aux entreprises et organisations, via un process de reporting
RSE bien défini, de rendre compte de leurs performances, tant sur le plan
économique, environnemental et sociétal qu’en termes de gouvernance, et
de présenter dans leurs rapports RSE « une image complète et juste des
performances en matière de responsabilité sociétale, y compris les
réalisations et les carences ainsi que les moyens de traiter ces carences ».
Le GRI :
• définit les éléments d’information requis tels que les indicateurs qui
permettent aux entreprises de mesurer cette performance ; et
• apporte des conseils sur des aspects techniques spécifiques du reporting
RSE afin de garantir la qualité des informations diffusées.
● Point commun/complémentarité des textes
Le Pacte mondial et l’ISO 26000 présentent des lignes directrices qui
fournissent aux entreprises une structure pour l’organisation de leurs
activités.
Les actions mises en place par les entreprises peuvent alors être mesurées
et présentées dans leurs rapports RSE en se fondant sur les indicateurs
définis par le GRI et la loi Grenelle II.
17.2.2. RÉFÉRENTIELS INTERNES
● La Charte Éthique et Valeurs
Le Groupe Bolloré s’est engagé dans une démarche éthique et responsable,
reposant sur des engagements forts et porteurs d’avenir communs à
l’ensemble de ses activités, présentés dans sa Charte Éthique et Valeurs.
● Le protocole de reporting RSE
Le protocole sert de guide interne pour garantir une compréhension
partagée des règles de reporting au sein des différentes activités du Groupe.
Il est diffusé auprès des correspondants RSE de chaque entité, qui s’y
réfèrent pour la collecte des données et leur validation, dans le cadre du
reporting RSE annuel. Ce référentiel d’indicateurs extra-financiers couvre
l’ensemble des informations requises par la loi Grenelle II en matière de
gouvernance, de données sociales, environnementales et sociétales et par
les grands référentiels externes (cités précédemment).
100
17.3.1. PARTAGER UNE MÊME ÉTHIQUE DES AFFAIRES
L’éthique est considérée comme un des actifs du Groupe, facteur de
notoriété et de fidélisation. Le Groupe Bolloré s’est doté d’un dispositif
éthique efficace et cohérent, afin de communiquer à l’ensemble de ses
salariés des règles de conduite claires. Ce dispositif repose sur une Charte
d’Éthique (2000), dont les engagements ont été réaffirmés en 2012 sous
l’appellation « Éthique et Valeurs ». Il est renforcé par des codes de conduite
élaborés par les divisions.
D’après la Charte Éthique et Valeurs, « le respect scrupuleux des lois et
normes en vigueur ne saurait aujourd’hui être suffisant. C’est pourquoi, le
Groupe Bolloré s’est engagé dans une démarche éthique et responsable,
reposant sur des engagements forts et porteurs d’avenir communs à
l’ensemble de ses activités.
Fondée sur les principes du Pacte mondial des Nations unies (Global
Compact) en matière de droits de l’homme, droit du travail, protection de
l’environnement et lutte contre la corruption, ainsi que sur les valeurs du
Groupe, cette démarche allie performance économique et partage d’une
même éthique des affaires » (voir le point I de la Charte).
Ce premier point se décline en plusieurs obligations :
• préserver l’image du Groupe, patrimoine commun ;
• garantir la nécessaire confidentialité, notamment des données concernant
la personne ;
• placer les relations avec les autorités sous le signe de l’éthique ;
• porter une attention toute particulière aux conflits d’intérêts ;
• veiller à disposer d’une information financière fidèle et précise ;
• entretenir des rapports commerciaux conformes à l’éthique ;
• s’assurer de l’objectivité dans le choix des fournisseurs.
Pour assurer l’efficacité du dispositif, un Comité éthique définit et coordonne
le déploiement de la démarche éthique au sein du Groupe. Il est composé
des Directeurs généraux, du responsable de l’audit interne, du Directeur des
ressources humaines du Groupe, du Directeur financier, du Directeur
juridique holding, du Directeur de l’éthique et de la conformité Groupe, des
Directeurs de l’éthique et de la conformité « division » et de toute autre
personne que la Direction générale jugera utile de s’adjoindre pour l’accomplissement des missions du Comité.
En 2014, sa transformation en Comité éthique et RSE, confirme le fait que
l’éthique constitue le socle sur lequel se fondent les engagements RSE du
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Groupe. Cette évolution permet de réfléchir au rôle de ce comité. Des
entretiens seront menés en 2015 afin de mieux appréhender cette nouvelle
dimension de « responsabilité sociale d’entreprise » et ses conséquences
dans le fonctionnement du Comité.
La procédure d’alerte, mise en place en 2009, a été mise à jour fin 2014
selon les nouvelles dispositions de la CNIL (1). Elle permet aux collaborateurs
de signaler aux personnes ayant le pouvoir d’y mettre fin, les dysfonctionnements ou les irrégularités qu’ils ont constatés au sein de l’entreprise et
dont ils estiment qu’ils font courir à celle-ci un risque sérieux.
Les faits faisant courir des risques sérieux à l’entreprise se rapportent à un
manquement grave dans l’un ou plusieurs des domaines suivants :
• financier, comptable et de la lutte contre la corruption ;
• pratiques anticoncurrentielles ;
• lutte contre les discriminations et le harcèlement au travail ;
• santé, hygiène et sécurité au travail ;
• protection de l’environnement.
Le Directeur de l’éthique Groupe assure un rôle permanent de conseil
auprès de la Direction générale. Il anime et coordonne les actions des
Directeurs de l’éthique et de la conformité « division ». Ceux-ci ont pour
principale mission de veiller au respect des principes et règles figurant dans
les codes de conduite et d’en assurer la mise en œuvre au sein des sociétés
qui leur sont rattachées.
La stratégie éthique est impulsée au niveau Groupe, et plus particulièrement
relayée au sein des divisions Transport, qui exercent leurs activités dans
112 pays du monde. Les résultats chiffrés présentés dans la partie suivante
concernent plus spécifiquement ces divisions, qui représentent 51 % du CA.
● Une démarche éthique déployée en interne
L’objectif du Groupe est d’avoir dans tous les pays où il est implanté le
même niveau d’exigence en matière d’éthique. Dans la mesure du possible,
cela se traduit par l’alignement de ces pays sur les principes du Pacte
mondial des Nations unies.
Un réseau international de 91 délégués à la conformité éthique a été créé
au sein des divisions Transport (8 « délégués région » et 83 « délégués
pays »). Ces délégués ont pour rôle essentiel de diffuser les textes
fondamentaux et les procédures correspondantes, d’apporter chaque fois
que nécessaire des explications pour les appliquer, et de contrôler leur mise
en œuvre dans chaque entité (voir le portrait d’une déléguée éthique et
autres focus éthiques, dans le rapport RSE 2014).
— Diffusion de procédures
Le déploiement du système de management de la conformité éthique s’est
poursuivi de façon significative en 2014, par la validation des procédures
de transparence comptable et d’audit de système de management de la
Conformité, mais aussi par la pratique renforcée des autres procédures du
système préventif :
• plus de 90 % des entités ont réalisé l’évaluation des risques relatifs à
l’exposition à des environnements non intègres ;
• les instructions relatives au contrôle des cadeaux commerciaux et des
entretiens clientèle ont été rappelées ;
• les études d’évaluation de l’intégrité des fournisseurs progressent de
façon significative : 63 % des fournisseurs principaux gérés par le siège
ont été étudiés et 30 % des entités ont commencé des démarches
relatives aux évaluations des fournisseurs locaux.
— Modules de formation
En 2014, 625 formations individuelles ont été dispensées en matière
éthique, concernant les lois anticorruption (Foreign Corrupt Practices Act,
FCPA), la Charte d’Éthique Groupe, ou le code général de conduite des
affaires des divisions Transport. Au total, environ 3 400 formations ont été
réalisées depuis le lancement de la démarche.
Comme annoncé dans le rapport RSE 2013, l’intranet éthique adapté aux
besoins opérationnels des divisions, a été mis à disposition de Bolloré
Logistics et de Bolloré Africa Logistics dès février 2014.
En dernier lieu, le département Éthique et Conformité des divisions
Transport intervient chaque année dans le cadre d’appels d’offres, pour
décrire l’engagement éthique du Groupe Bolloré et de ses divisions
Transport, mais également au stade contractuel afin de s’assurer que les
filiales du Groupe sont en conformité avec les attentes des clients en la
matière. Le nombre d’interventions a considérablement augmenté en 2014,
15 % des demandes émanant de nouveaux clients.
Dans cette démarche, chacun des collaborateurs s’engage au quotidien à
la fois à l’amélioration continue de l’offre, afin qu’elle soit la plus proche
possible des exigences et attentes des clients, et au respect des principes
du Groupe.
(1) CNIL : Commission nationale de l’informatique et des libertés, chargée de veiller à ce que
l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine,
ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques.
● Les droits de l’homme
En tant qu’adhérent au Pacte mondial depuis plus de 10 ans, le Groupe
s’engage à en respecter notamment les principes relatifs aux droits de
l’homme. Ces dispositions sont traduites dans les modules de formation en
e-learning, relatifs à la Charte Éthique et Valeurs et au code général de
conduite des affaires des divisions Transport, dispensés aux collaborateurs.
En 2015, afin de progresser dans cet engagement, de promouvoir et
respecter la protection du droit international en la matière, le Groupe
mettra en place des formations adaptées pour les managers et identifiera
un enjeu prioritaire d’action (ex : prise en compte des sous-traitants et des
fournisseurs, droit des femmes et des enfants, etc) en cohérence avec la
diversité de ses métiers et de ses implantations.
● La protection des données personnelles : le challenge
des nouvelles technologies
Les nouveaux services proposés par Autolib’, Bluely et Bluecub, en termes
de mobilité partagée et de géolocalisation, ne sont pas sans incidence sur
les données personnelles des clients et nécessitent une garantie de
confidentialité.
Plus globalement, l’innovation et la mise en place de nouvelles technologies
dépendent de la capacité des sociétés industrielles à assurer aux consommateurs un traitement sécurisé et efficace de leurs données personnelles.
Le Groupe Bolloré, conscient de ce nouvel enjeu, a intégré dans sa Charte
« Éthique et Valeurs » le paragraphe suivant : « (…) Les détenteurs d’informations confidentielles s’engagent à ne les divulguer qu’aux personnes
autorisées et s’abstiennent de les utiliser, directement ou indirectement, à
des fins personnelles.(…) ».
Afin de se conformer aux dispositions de la Commission nationale
informatique et libertés (CNIL) et de mettre en place des mesures concrétisant l’engagement inscrit dans sa Charte, le Groupe Bolloré a nommé un
Correspondant informatique et libertés (CIL) Groupe. Ce dernier a constitué
une cellule interne dédiée à la gestion des traitements des données qui
participe aux missions du CIL, et notamment :
• tenir à jour les registres des traitements de données personnelles
dispensés de déclaration ;
• soumettre les demandes d’autorisation à la CNIL ;
• donner un avis sur les clauses intégrées dans les contrats et portant sur
le traitement des données personnelles.
Le CIL Groupe a initié en 2013 et poursuivi en 2014 un état des lieux des
traitements à effectuer dans l’ensemble du Groupe, afin de transposer en
tenant compte des spécificités opérationnelles de chaque division les
dispositions de la loi Informatique et Libertés.
L’objectif est de créer en 2015, un réseau de CIL délégués qui sensibiliseront
et formeront les collaborateurs à ces dispositions.
17.3.2. SOCIAL
17.3.2.1. Assurer la sécurité et veiller à la santé
de l’ensemble des collaborateurs
Le Groupe Bolloré exerce ses métiers dans des environnements où le risque
d’accident est élevé et se donne comme priorité d’assurer la sécurité au
travail de ses collaborateurs, sous-traitants et partenaires.
Pour ce faire, les filiales définissent des politiques et déploient des moyens
circonstanciés ainsi que des procédures appropriées.
Le Groupe s’engage à :
• sécuriser les environnements de travail et prévenir le risque d’accident du
travail ;
• assurer le suivi des déplacements professionnels de ses collaborateurs ;
• offrir une politique de protection sociale efficace à ses collaborateurs.
● Prévenir les accidents, les risques et les maladies professionnelles
La première des responsabilités d’une entreprise est sans doute l’assurance
de l’intégrité physique des salariés. Le Groupe a comme priorité absolue
d’assurer la sécurité au travail de l’ensemble de ses salariés, sous-traitants
ou partenaires.
Les actions spécifiques mises en œuvre par chaque division ont permis de
contenir le nombre d’accidents du travail sur le périmètre mondial du
Groupe (557 en 2014). En 2014, parmi les sociétés françaises du Groupe le
taux de fréquence (2) s’élève à 10,93 et le taux de gravité (3) à 0,36.
(2) Taux de Fréquence = nombre d’accidents avec arrêt par million d’heures travaillées : Nb AT
avec arrêt x 1 000 000 / Nb heures travaillées.
(3) Taux de Gravité = nombre de jours perdus pour 1 000 heures travaillées : Nb jours perdus x
1 000 / Nb heures travaillées.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
101
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Le Groupe prête une attention particulière à la prévention des maladies
professionnelles. En 2014, la direction des Ressources Humaines de Bolloré
Logistics a entamé un processus d’analyse de la pénibilité, sur l’ensemble
de ses sites. Un auditeur externe a été mandaté pour évaluer l’exposition
de l’ensemble des salariés aux facteurs de risques.
Pour la division Bolloré Africa Logistics, la prise en charge des soins des
collaborateurs est réalisée soit via les centres de santé situés au sein des
filiales avec un personnel médical dédié ou via des cliniques privées des
pays d’implantation. Des centres de santé, dans lesquels sont réalisés des
visites médicales annuelles, ont été mis en place sur les entités Bolloré
Africa Logistics au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Sierra Leone, au Cameroun,
au Congo, au Kenya, en Angola, au Mali, en Guinée Conakry, à Madagascar
et en République Centrafricaine.
Les salariés de la division Bolloré Énergie sont systématiquement informés
et sensibilisés lors de leur entrée dans l’entreprise aux problématiques de
santé et sécurité, notamment par la remise d’un manuel Gestes et postures,
adapté à leur métier. En 2014, 28 collaborateurs en majorité des chauffeurs
livreurs de l’ex-LCN ont reçu une formation, par un organisme extérieur, afin
de prévenir les troubles musculosquelettiques (TMS).
Chez Havas, le volet sensibilisation est également largement développé :
des séminaires sur le bien-être au travail ont été proposés à l’ensemble des
collaborateurs. De même, chaque année, un document unique de prévention
des risques professionnels est établi en étroite collaboration avec la
médecine du travail et les comités d’hygiène de sécurité et des conditions
de travail.
La division Blue Solutions, afin de prévenir les troubles musculo squelettiques chez ses collaborateurs, a initié de nombreuses actions telles que la
mise en place de ponts mobiles permettant de minimiser les postures
pénibles du personnel mécanicien et la mise à disposition d’un chariot de
manutention/élévateur afin de réduire le port de charges.
● Sécuriser les déplacements de ses collaborateurs
Les salariés expatriés ou en mission à l’étranger courent potentiellement
de nombreux risques (terrorisme, catastrophes naturelles, etc.). C’est
pourquoi il est important pour le Groupe de localiser ses collaborateurs à
tous moments afin d’assurer leur sécurité.
Le Groupe a fait l’acquisition en 2013 d’un outil informatique qui a été
déployé en 2014 et qui permet :
• de connaître instantanément la localisation des voyageurs du Groupe, en
particulier ceux qui se déplacent vers un pays à risque ;
• de pouvoir les contacter directement et/ou leur diffuser de l’information
sécuritaire et sanitaire ;
• d’envoyer des messages d’alerte en cas de crises majeures et/ou de
risques imminents.
● Assurer un bon niveau de protection sociale
La politique « santé » du Groupe se traduit pour les collaborateurs par la
mise en place de programmes de prévention ou d’accès aux soins en
fonction de l’implantation de nos activités.
En France, dans le souci d’améliorer la qualité des prestations servies aux
salariés, de nombreuses sociétés ont contracté des régimes de couverture
santé et contribuent de manière significative à la prise en charge du coût.
Des campagnes de prévention sont régulièrement menées par la médecine
du travail. Dans le cadre de la mise en place du contrat de génération, le
Groupe s’est engagé à promouvoir auprès des salariés de 57 ans et plus la
réalisation d’un bilan de santé. Ils bénéficieront à ce titre d’une absence
rémunérée.
De même, des contrats de prévoyance pour les risques décès, invalidité et
incapacité ont été mis en place, assurant ainsi aux salariés le versement de
capitaux ou de rentes en cas de réalisation du risque. Dans les filiales
étrangères, des garanties complémentaires sont également mises en œuvre
en tenant compte des régimes de protection sociale en vigueur dans les
différents pays.
17.3.2.2. Anticiper les évolutions des métiers, développer
les compétences et promouvoir les talents locaux
Le Groupe Bolloré a conscience que son développement est directement
lié à celui de ses collaborateurs et que leurs compétences sont au cœur de
sa performance économique. Pour ces deux raisons, il a inscrit la gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), la formation et la
mobilité dans ses priorités ainsi que la promotion des talents locaux.
102
● La formation pour préparer les compétences de demain
La formation est un outil essentiel pour favoriser le développement des
compétences et renforcer l’employabilité des collaborateurs. Chaque année,
pour accompagner sa croissance, le Groupe Bolloré investit dans le capital
humain en offrant tout au long du parcours professionnel de ses salariés
des stages de formation.
Conformément à la gestion autonome des divisions, l’offre de formation
est définie par chacune d’elles. Cette gestion décentralisée permet de
dispenser des actions de formation cohérentes et adaptées aux métiers et
à l’organisation de chaque structure.
En France, 5 329 salariés ont suivi au moins une formation dans l’année
(47,23 % de l’effectif France présent en 2014), pour une durée moyenne de
23 heures et pour un total de 129 145 heures de formation.
Le lien entre la gestion des carrières et le développement des compétences
se concrétise, pour l’ensemble des collaborateurs du Groupe, dans les
entretiens professionnels individuels. Ces entretiens, effectués dans toutes
les divisions du Groupe, permettent de conjuguer l’intérêt de l’entreprise et
l’intérêt des hommes qui y travaillent. Ils offrent la possibilité d’évoquer les
changements d’affectation professionnelle ou géographique, les évolutions
de carrière envisagées ainsi que les formations nécessaires pour y parvenir.
Pour les salariés, cette démarche est importante, leur intégration dans le
projet d’évolution de leur société les motive au quotidien et les fidélise sur
le long terme.
● Promouvoir les talents
Le vieillissement de la population active, qui provoquera au cours des
prochaines années le départ de salariés d’expérience, ravive au sein des
entreprises l’urgence d’identifier, de fidéliser et de développer les collaborateurs clés. Le management de ces hauts potentiels, qu’il s’agisse de jeunes
diplômés prometteurs, de managers confirmés ou de cadres dirigeants,
devient une condition essentielle à l’atteinte des objectifs stratégiques
d’une entreprise performante.
Dans ce contexte, il est apparu important pour le Groupe Bolloré de mettre
en place une stratégie de gestion et de développement des hauts potentiels.
Pour cela, un programme de gestion des talents a été créé en 2009 en
collaboration directe avec l’ensemble des Directions générales et des
Directions des ressources humaines.
En janvier 2014, les deux promotions qui ont suivi ce programme ont été
réunies afin de poursuivre les travaux déjà menés.
17.3.2.3. Accompagner les changements organisationnels
et favoriser la mobilité au sein du Groupe
● La mobilité et les perspectives d’évolution professionnelle
Souhaitant accompagner son développement et enrichir les parcours
professionnels de ses salariés, le Groupe Bolloré favorise la mobilité interne
sous toutes ses formes. Présent dans le monde entier et dans des activités
très diverses, le Groupe veut offrir à ses salariés, outre la promotion hiérarchique, des parcours professionnels à l’international ou transversaux.
Afin de privilégier les candidatures, le Groupe publie depuis plusieurs années
les offres d’emploi via le site Job board, destiné à l’ensemble des salariés du
Groupe.
En 2014, une réflexion sur l’amélioration du processus de mobilité interne
a été menée. Le Job board a été modernisé afin de devenir un véritable outil
de communication interne qui facilitera l’accès de tous les salariés aux offres
d’emploi au sein du Groupe.
17.3.2.4. Intégrer toutes les diversités et garantir l’égalité
des chances tout au long du parcours professionnel
● Des recrutements à la mesure du développement du Groupe
Si le Groupe favorise avant tout la mobilité et la promotion interne, il recrute
chaque année quelques milliers de collaborateurs pour accompagner son
développement. En 2014, 1 048 salariés, dont 51,33 % en contrat à durée
indéterminée, ont intégré les différentes sociétés du Groupe. 484 salariés
ont également bénéficié d’une mutation au cours de l’année 2014.
● Une gestion responsable de l’emploi à durée limitée
Pour faire face à des accroissements temporaires d’activité et dans un
contexte économique fluctuant, le Groupe Bolloré est contraint d’avoir
recours à l’emploi à durée limitée. En 2014, ce recours correspond en France
à 554 intérimaires (en équivalent temps plein). Ces besoins sont liés aux
variations et aux à-coups de la demande, aux lancements des nouveaux
produits et à la nécessité de faire face à des événements saisonniers et au
remplacement des absences non prévues.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
En 2014, les sociétés françaises du Groupe comptabilisent 120 195 jours
d’absence, dont les principaux motifs sont la maladie pour 62,8 % et les
congés maternité et paternité pour 18,9 %.
La promotion de la diversité et de l’égalité des chances constitue pour le
Groupe Bolloré un axe majeur de sa politique RH. En raison de la diversité
des métiers exercés et de sa présence internationale, le Groupe dispose
d’une palette de systèmes de valeurs, de cultures, de religions mais aussi
d’expériences et de savoir-faire qu’il souhaite valoriser.
Le Groupe reconnaît la diversité comme une source de complémentarité,
d’équilibre social et de richesse dans son développement économique. La
politique du Groupe est claire : lutter au quotidien et sans relâche contre
toute forme de discrimination ou d’intolérance quelle qu’elle soit.
● Le recrutement, reflet de la diversité
La politique de recrutement du Groupe garantit l’égalité des chances et
reflète la diversité de l’environnement social. Cette volonté est marquée
par des modes de sélection évaluant objectivement les capacités des
candidats à tenir les postes à pourvoir.
Le Groupe fait appel à des compétences extra-nationales lorsque les
ressources locales ne permettent pas de pourvoir la fonction.
Par ailleurs, le Groupe s’engage à ne pas retenir le critère d’âge pour ses
recrutements.
Le recrutement, l’intégration et l’évolution professionnelle des salariés, sans
distinction de culture, de nationalité, de sexe, d’expérience et de parcours
professionnel, constituent un axe fort de la politique du Groupe.
● Développer la mixité
Bien que les métiers exercés au sein du Groupe soient traditionnellement
masculins du fait de la spécificité de certaines activités, la population de
femmes représente 35,31 % de l’effectif total en augmentation de
0,50 point entre 2013 et 2014.
Le Groupe veille cependant à respecter la diversité dans l’entreprise et à
lutter efficacement contre toute forme de discrimination et d’inégalité en
offrant à ses salariés, à capacités égales, les mêmes opportunités, quels que
soient notamment leurs origines, leurs croyances, leurs opinions, leurs
mœurs, leur sexe, leur âge, leur appartenance à une ethnie ou à une nation,
leur état de santé ou de handicap, leur appartenance ou non à un syndicat.
● Donner aux personnes handicapées toute leur place
dans le monde du travail
En parfaite cohérence avec sa politique de promotion de la diversité et de
l’égalité des chances, le Groupe Bolloré considère l’intégration et le maintien
dans l’emploi des personnes handicapées comme un objectif social majeur.
En 2014, 225 salariés handicapés travaillent pour le Groupe Bolloré en
France soit une augmentation de 4 % depuis 2014. Par le développement
des actions entreprises dans ce domaine : recrutement, formation, maintien
dans l’emploi avec reclassement, sous-traitance avec le secteur protégé et
adapté, ce nombre est en constante augmentation chaque année.
À travers cet engagement, le Groupe Bolloré affirme la démarche emploihandicap comme un acte de management : accueillir et intégrer la
différence, améliorer sa réponse aux obligations légales et s’associer aux
engagements sociétaux de ses clients.
17.3.2.5. Favoriser le dialogue social, l’implication
et l’engagement des collaborateurs
Le Groupe Bolloré développe ses activités autour d’une croissance à la fois
interne et externe qui nécessite une approche adaptée à la gestion des
ressources humaines. Chaque division veille à favoriser le dialogue social
avec les instances représentatives du personnel et à informer ses collaborateurs de l’actualité de l’entreprise.
● Maintenir et développer le dialogue social
Persuadé que celui-ci est porteur d’innovations et de progrès, le Groupe
Bolloré encourage un dialogue social permanent et de qualité. En France,
comme dans de nombreux autres pays, les salariés travaillant dans des
structures industrielles ou commerciales de taille significative sont
représentés par des organisations syndicales indépendantes ou par des
représentants élus par le personnel. Chaque année, de nombreux sujets font
l’objet de négociations et de contractualisations avec les partenaires sociaux.
L’année 2014 a été marquée par la signature de 121 accords d’entreprise ou
plans d’action, portant principalement sur les rémunérations.
En 2014, les sociétés françaises du Groupe ont distribué 6 658 089 euros
pour les œuvres sociales et le fonctionnement des Comités d’entreprise
soit, environ 1,02 % de la masse salariale brute de l’ensemble des sociétés
françaises du Groupe.
● Informer les salariés
Chaque division veille à informer les salariés de l’actualité de leur entreprise.
Au-delà des affichages et des informations hiérarchiques, un large éventail
d’informations destinées aux salariés est proposé par les journaux et les
sites intranet du Groupe. Ainsi, chaque division veille à assurer une
communication au plus près des préoccupations et des réalités de ses
collaborateurs via un journal interne.
17.3.3. PRODUIRE ET INNOVER DURABLEMENT
Groupe responsable, Bolloré travaille à réduire l’impact de ses activités sur
l’environnement. Plus encore, il s’engage à faire évoluer ses métiers,
produits et services afin qu’ils répondent aux nouveaux défis liés au
changement climatique.
La politique environnementale du Groupe répond également aux exigences
de ses clients qui ont intégré dans leurs prises de décision les impacts
environnementaux des produits et services qui leur sont proposés.
Pour 2014, l’agence de notation extra-financière Vigeo a évalué le volet
environnement du Groupe à 44/100. Selon Vigeo, le Groupe Bolloré affiche
aujourd’hui une politique environnementale exhaustive, prise en charge par
une structure dédiée et un système de gestion de l’environnement. Il prend
également des mesures importantes pour améliorer son efficacité
énergétique.
D’après les résultats du reporting RSE, 4 299 collaborateurs ont participé
à une campagne de sensibilisation à la démarche développement durable,
contre 2 987 en 2013.
● Obtenir des certifications ISO 9001 et 14001
Soucieux d’améliorer sa performance environnementale, le Groupe Bolloré
s’inscrit, à travers ses engagements et les plans d’action définis par ses
divisions, dans une dynamique de progrès continu.
Cette politique volontariste se traduit notamment par une augmentation
du nombre des sites qui ont déployé une démarche de certification, qu’elle
soit relative au management de la qualité (ISO 9001) ou de l’environnement
(ISO 14001).
Cette année, le pourcentage (toutes divisions confondues) de sites certifiés
ISO 14001 a progressé de 3 % (de 8 % en 2013 à 11 % en 2014) et le
pourcentage de sociétés certifiées ISO 9001 est passé à 41 % (contre 37 %
en 2013).
Avoir un objectif de certification ISO 14001 permet de porter un effort
continu de réduction sur les principaux impacts environnementaux des
sites : consommations d’énergie, consommations d’eau, émissions de CO2,
gestion des déchets, etc.
17.3.3.1. Réduire l’impact environnemental des activités
● Optimiser les consommations d’eau et d’énergie
Avant de pouvoir maîtriser ses consommations, il est essentiel de les
connaître et de les quantifier, pour suivre leur évolution et être en mesure
de les réduire. Le tableau page 112 présente les consommations d’eau et
d’énergie à l’échelle du Groupe. Étant donné la diversité des activités et des
pays, les décisions qui seront prises et traduites en actions locales seront à
adapter aux problématiques spécifiques de chacune des divisions : certaines
sont présentées dans le rapport RSE.
• Les consommations d’eau du Groupe sont analysées en distinguant l’eau
puisée dans le milieu naturel (nappes phréatiques) et celle consommée
sur le réseau public. Le Groupe procède à une identification des situations
de stress hydrique pour chacun de ses sites, à travers son outil de
reporting (ex. : récupération d’eau de pluie réalisée à Singapour, au
Burkina Faso, en Côte d’Ivoire…).
• Les consommations d’énergie comprennent : l’électricité, le fioul (lourd
et domestique), le gaz de pétrole liquéfié (GPL), le gaz et le chauffage
urbain.
Les deux divisions Transport représentent à elles seules 85 % de la consommation totale en eau du Groupe. En matière d’électricité, 30 % des consommations sont réalisées par Blue Solutions.
Les filiales du Groupe se mobilisent de plus en plus pour diminuer leurs
consommations d’énergie : elles sont environ 10 % de plus que l’an dernier
à mettre en place des actions en vue d’atteindre cet objectif.
Parmi ces actions, l’installation de systèmes de vidéo conférence et de Web
conférence permet de limiter les déplacements professionnels (en
progression sur les sites de 4,4 % et 8,8 % respectivement en 2014).
Autres chiffres parlants : on note une progression de 9,5 % des investissements en dallage et autres mesures de protection des sols concernant
surtout les activités de transport et logistique.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
103
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Enfin, alors que seulement 4,8 % des entités déclaraient utiliser des énergies
renouvelables en 2013, elles ont presque doublé en 2014 et sont dorénavant
9,2 %.
● Gérer et valoriser les déchets
En plus des consommations d’énergie, une attention particulière est portée
sur le suivi des déchets sur les différents sites implantés à l’international.
Ce suivi porte aussi bien sur les déchets « dangereux » que les « non
dangereux » : l’objectif étant de connaître les quantités totales de déchets
générés sur chaque site, mais surtout la part de ces déchets qui a pu être
recyclée ou valorisée.
Chaque activité du Groupe génère des types de déchets différents. Les
déchets dangereux sont des déchets qui, en raison de leur réactivité, de
leur inflammabilité, de leur toxicité ou d’autres propriétés dangereuses, ne
peuvent être éliminés par les mêmes voies que les autres déchets sans créer
des risques pour les personnes et l’environnement, et qui nécessitent un
traitement adapté (par exemple : solvants, hydrocarbures, acides, bains de
traitement de surface, sables de fonderie, bouches d’hydroxydes
métalliques, huiles, peintures, sols pollués, bois traités ou souillés,
emballages souillés, piles, batteries, DEEE…).
Ces déchets sont majoritairement issus des activités de transport et logistique
sur le continent africain et des activités de logistique pétrolière. En Afrique,
parmi la diversité de déchets générés, un traitement spécifique est appliqué
aux huiles usagées (par exemple, des huiles issues de la vidange des moteurs),
qui sont recyclées en partenariat avec Total notamment au Cameroun, en
Côte d’Ivoire et au Sénégal. L’activité de logistique pétrolière génère quant à
elle des déchets dangereux issus des séparateurs à hydrocarbures : utilisés
pour prétraiter les eaux industrielles, ils contiennent un mélange de déchets
solides, de boues et de résidus de pétrole. Ces hydrocarbures résiduels sont
soit traités par valorisation thermique ou enfouis.
Concernant les solutions de stockage d’énergie et leurs applications mobiles
et stationnaires, les divisions portent une attention particulière au recyclage
des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).
Principalement constitués de métaux ferreux, non ferreux et de multiples
plastiques, les DEEE sont démantelés (séparation des pièces réutilisables,
des composants électroniques, des matières recyclables) et dépollués
(extraction des fluides frigorigènes et composants dangereux). Les
différents matériaux sont ensuite récupérés et réintroduits dans la
fabrication de nouveaux équipements ou valorisés.
A contrario, les déchets dits non dangereux ne présentent aucun risque
pour les personnes et l’environnement. Il s’agit le plus souvent de déchets
industriels banals. (par exemple : papiers, cartons, ordures ménagères, verre,
bois non traité telles les palettes, métaux, gravats, plastiques, textile,
caoutchouc, déchets verts...).
La division Bolloré Logistics doit gérer principalement des déchets non
dangereux tels que : bois, carton et papier, films plastiques pour les palettes.
De son côté, Havas, avec son activité de conseil en communication, a un
objectif de diminution de 40 % de sa consommation de papier par salarié
entre 2010 et 2015. Son objectif est déjà atteint cette année, et 11 agences
françaises n’achètent plus que du papier certifié (PEFC/FSC) ou recyclé.
Le recyclage concerne les déchets qui, par un traitement spécifique, sont
réintroduits dans le cycle de production d’un produit similaire à celui qu’ils
composaient et qui est arrivé en fin de vie, ou qui permettent d’obtenir des
matériaux réutilisables ou de l’énergie (valorisation). Les filières de retraitement des déchets étant encore très peu développées en Afrique, le
comportement responsable du Groupe se traduit notamment par la mise en
place, dans 19 pays, de systèmes de tri des déchets, première étape essentielle
pour permettre leur recyclage, qu’il s’agisse de déchets dangereux ou non
dangereux (voir le rapport RSE 2014, Bolloré Africa Logistics).
Enfin, les déchets qui n’ont pu être recyclés ou valorisés sont généralement
stockés en décharge ou incinérés.
Cette année, un travail important de collecte de ces données a été fait par
les filiales. N’ayant pas systématiquement connaissance de la traçabilité
des quantités de ces déchets, les indicateurs chiffrés n’ont pas été publiés.
Une fois les consommations et les déchets évalués, le Groupe peut investir
(à travers ses différentes activités) dans des projets qui visent à améliorer
sa gestion des ressources et donc à minimiser son impact sur l’environnement.
● Réaliser des investissements et des dépenses environnementaux
Les investissements consacrés à la prévention des risques environnementaux témoignent de l’engagement des divisions à réduire leur empreinte
environnementale. Les montants portés dans le tableau page 112 correspondent au coût total des matériaux et actions engagées par les divisions.
Cependant, seuls les montants des investissements et dépenses répondant
strictement aux définitions ci-dessous y sont mentionnés.
104
Sont considérés comme des investissements environnementaux, les
investissements réalisés par l’entité concernant tous nouveaux projets ou
nouveaux équipements dans les nouvelles installations ou les installations
existantes (ports, dépôts d’hydrocarbure, entrepôts, ateliers de fabrication,
d’assemblage…) qui visent à contribuer à la protection de l’environnement
et/ou prévenir tout risque environnemental.
Les dépenses environnementales correspondent aux dépenses de
protection de l’environnement et mesurent l’effort financier que consacre
l’entreprise à la prévention, la réduction ou la suppression des dégradations
de l’environnement.
Les provisions pour risque environnemental ne sont pas comprises dans
cette définition et elles sont présentées dans la partie comptes consolidés,
note 16 – Provisions pour risques et charges du présent document.
À titre d’exemple, les montants concernant les investissements et les
dépenses environnementaux portés dans le tableau peuvent concerner :
• la construction d’aires de rétention d’huile ;
• la mise en place de systèmes de récupération d’huiles usagées ;
• la construction d’aires de lavage ;
• la construction de décanteurs, séparateurs eaux souillées hydrocarbures ;
• la mise en place de réseaux de canalisations et traitement avant rejet ;
• la mise en place d’achats de kits antipollution ;
• la mise en place de systèmes de récupération des eaux de pluies ;
• la dépollution/décontamination de sites ;
• les systèmes mis en place pour réaliser des économies d’énergie, pour
éviter les nuisances sonores ;
• la collecte et le traitement des déchets.
En 2014, le total des investissements du Groupe Bolloré s’élève à
7 098 milliers d’euros. Il est à noter que ce chiffre ne comprend pas les
investissements réalisés par le Groupe visant à développer l’accès à une
énergie renouvelable des pays en voie de développement (voir paragraphe
17.3.3.2.). Plusieurs Bluezones ont été implantées à ce titre en 2014 au
Bénin, en Guinée, au Togo et au Niger. Un programme impliquant à la fois
les activités de transport et celles de stockage d’énergie, qui devrait avoir
un impact environnemental bénéfique sur le long terme. Quant au total des
dépenses environnementales, il reste constant d’une année à l’autre, avec
12 229 milliers d’euros.
● Diminuer les rejets de gaz à effet de serre
Les bilans des émissions de gaz à effet de serre des sociétés obligées, à
savoir Bolloré Énergie et Bolloré SA, ont été publiés en 2012. Les émissions
de gaz à effet de serre sont présentées pour les sociétés françaises dans le
tableau page 114.
● Préserver la biodiversité
Les actions de protection de la biodiversité, mises en place sur les différents
sites, ont augmenté de 5 % cette année. La stratégie du Groupe en la
matière est principalement mise en œuvre au sein de la division Bolloré
Logistics. Tournée vers une prise en compte globale de la biodiversité à
l’échelle des métiers, cette stratégie s’appuie sur une déclinaison locale,
avec la volonté d’impliquer l’ensemble des collaborateurs. Bolloré Logistics
a signé sa Charte Biodiversité en décembre 2014. Parmi les engagements
de cette charte, se trouve notamment la prise en compte de la biodiversité
dans la sélection des prestataires, ou encore la nomination de « référents
biodiversité » sur les sites.
● Cartographier les risques environnementaux et mettre en place
des actions
La gestion des risques est intégrée au processus de management des
activités du Groupe via la cartographie des risques (présentée dans la partie
Risques, page 51) et constitue un véritable outil d’aide à la décision.
Pour chaque activité, la cartographie répertorie les risques identifiés et les
actions préventives ou correctives associées, notamment :
• des mesures de prévention, de réduction ou de réparation de rejets dans
l’air, l’eau et le sol affectant l’environnement ;
• des mesures pour les déchets ;
• des actions pour la pollution spécifique à une activité ;
• utilisation des sols.
Voici quelques exemples ci-dessous.
— Films plastiques, Blue Solutions – Blue Applications
• Rejets accidentels de produits (huile, essence, produits chimiques) :
développement de bassins de rétention et d’obturation dans les rivières
voisines.
• Rejets de produits polluants pour les batteries et supercapacités : installation de filtres conformément à la directive Atex et traitement des rejets
atmosphériques par filtre condensation ou oxydation catalytique.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
— Terminaux et systèmes spécialisés
• Déchets d’équipements électriques et électroniques : traitement des
DEEE confié par contrat à des sociétés autorisées à réaliser des activités
de réutilisation, de recyclage ou de valorisation des déchets.
— Logistique pétrolière
• Stockages d’hydrocarbures : poursuite des investissements de mise aux
normes et de conformité pour les sites classés, et suivi environnemental
de quatorze sites en exploitation (suivi de nappe, analyses piézométriques…).
— Transport et logistique Afrique
• Entreposage et matières dangereuses : des règles strictes et des
procédures spécifiques ont été instaurées pour l’entreposage du coton et
validées par les assureurs Groupe. Des mesures spécifiques pour l’entreposage de matières vrac (cacao, café, etc.) ont été mises en place. Le
transport des matières dangereuses est systématiquement réalisé selon
les dispositions des règlements internationaux, tels le Règlement international maritime (IMDG) ou l’Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (ADR). Les salariés ont
été sensibilisés à ces réglementations.
— Logistique internationale
• Impact environnemental : amélioration des procédés de stockage,
extension des certifications ISO 14001 (dix-huit nouveaux sites certifiés
en 2014), plan de gestion des situations d’urgence, évaluation continue
du classement des établissements à la réglementation des ICPE,
déploiement du tri sélectif des déchets.
— Actifs agricoles (vignobles)
• Utilisation des sols : limitation de l’utilisation de produits phytosanitaires
par des pratiques culturales découlant du concept d’agriculture raisonnée
et par l’utilisation de la jachère dans la lutte contre les parasites des
systèmes racinaires.
Les mesures prises en faveur de la santé et de la sécurité
des consommateurs
À travers ses activités, le marketing du Groupe Bolloré peut globalement
être qualifié de « BtoB » ou bien de « commerce interentreprises ». Les
clients varient suivant ses trois grandes activités : transport et logistique,
stockage d’électricité et solutions et communication. De ce fait, le Groupe
n’a pas de produits ou de services en lien direct avec le consommateur, à
l’exception des activités de transport de personnes. Cela concerne le
transport ferroviaire (en Afrique) et également le transport automobile via
les nouvelles applications de stockage d’énergie électrique (Autolib, Bluely,
Bluecub).
Pour la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail), la
protection des personnes et des biens est assurée tant par les agents de la
police spéciale Sitarail que par les agents de sécurité des sociétés privées
de gardiennage. Leur action vise essentiellement la protection des usagers
du train mais aussi la sécurisation des populations riveraines dans les
localités où ils sont présents.
Concernant les véhicules électriques, la batterie LMP® permet de bénéficier
d’une sécurité d’utilisation supérieure à celle des batteries à électrolyte
liquide, grâce à une stabilité en température plus élevée, évitant les risques
d’échauffement dangereux. De plus, un centre de maintenance est
opérationnel, avec des mécaniciens et des techniciens spécialisés en
batterie. Des modules de conduite écoresponsable ont été conçus pour
minimiser notamment les accélérations et les freinages brusques : ils ont
un impact sur la sécurité et l’accidentologie.
●
● Les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)
Est considérée comme une installation classée tout dépôt, chantier, usine,
atelier et d’une manière générale, toute installation exploitée ou détenue
par une personne physique ou morale, publique ou privée qui peut présenter
des dangers ou des inconvénients pour :
• la commodité du voisinage ;
• la santé, la sécurité, la salubrité publiques ;
• l’agriculture ;
• la protection de la nature et de l’environnement ;
• l’utilisation rationnelle de l’énergie ;
• la conservation des sites et monuments ;
• des éléments du patrimoine archéologique.
Ces installations classées font l’objet d’une réglementation spécifique au
titre des articles du titre Ier du livre V du Code de l’environnement (parties
législative et réglementaire).
Chaque année, le Groupe publie dans un tableau (page 114) le nombre de
sites soumis à déclaration et les contrôles réalisés pour chaque division. En
2014, des anomalies mineures ont été relevées sur un site de Bolloré
Logistics. La division a rapidement mis en place un plan d’action répondant
aux demandes de la DREAL : le site du Havre a clarifié l’identification des
bennes déchets, fait une déclaration GEREP au regard des volumes de
déchets éliminés, et optimisé le fonctionnement automatique des vannes
d’isolement du recueil des eaux (en cas d’incident). L’engagement du
Groupe se traduit dans sa réactivité face aux recommandations de la DREAL
sur cette ICPE.
Dans un objectif de progrès continu sur l’évaluation et la réduction de son
impact environnemental, et afin de compléter les dispositifs existants, de
nouveaux chantiers environnementaux Groupe sont prévus pour 2015 :
• réaliser les audits énergétiques : cela consiste à analyser la performance
énergétique d’un bâtiment, à travers les consommations d’énergie des
équipements de production et des utilités (éclairage, chauffage, climatisation, ventilation, transport). L’article 8 de la directive sur l’efficacité
énergétique publiée en décembre 2012 et transposée par la loi
n° 2013-619 du 16 juillet 2013 stipule que les entreprises qui dépassent
certains seuils (plus de 250 salariés, ou ayant un chiffre d’affaires annuel
supérieur à 50 millions d’euros, ou un total de bilan dépassant 43 millions
d’euros) devront réaliser un audit énergétique pour le 5 décembre 2015
au plus tard.
Cet audit définit des objectifs chiffrés afin d’améliorer la performance
énergétique des bâtiments ;
• participer à la COP21/Paris Climat 2015 : la conférence des parties à la
convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui
se tiendra à Paris fin 2015. Cette conférence est une étape décisive, où les
délégations de chaque pays viendront négocier le futur accord international sur le climat qui entrera en vigueur en 2020, succédant au protocole
de Kyoto. Dans le cadre de la COP21, une priorité sera donnée à la
valorisation des pratiques environnementales mises en place par les
Directions QHSE des divisions.
17.3.3.2. Innover pour anticiper les nouvelles exigences
environnementales
Les défis environnementaux qui mettent la pollution au cœur des préoccupations, couplés à l’urbanisation croissante devenue un phénomène
mondial, alimentent la demande de solutions mobiles et stationnaires pour
le stockage d’énergie électrique.
Anticipant ces nouveaux besoins, le Groupe investit depuis plus de vingt
ans dans un programme de recherche et développement qui a permis
l’émergence de technologies innovantes basées sur la batterie Lithium
Métal Polymère (LMP®) ainsi que les supercapacités, via sa division Stockage
d’électricité et solutions.
Ces technologies permettent de démocratiser une mobilité électrique
respectueuse de l’environnement, d’améliorer la gestion de la production
et de la consommation d’énergie, de favoriser l’intégration des énergies
renouvelables et d’accéder à l’énergie dans les pays en développement.
● Une technologie unique pour des moyens de transport novateurs :
la batterie LMP® de Blue Solutions
Le lithium est le plus léger des métaux connus et a un potentiel électrochimique très élevé. Aujourd’hui, les batteries au lithium des appareils
électroniques grand public n’utilisent pas le lithium sous sa forme de métal,
mais en tant qu’ions insérés dans un autre matériau. La batterie LMP®, avec
du lithium sous forme métallique, et des composants 100 % solides, garantit
une densité d’énergie optimisée et une sécurité accrue du fait de l’absence
de solvant toxique et de sa grande stabilité en température. Ces caractéristiques en font une solution de stockage d’énergie sûre et respectueuse de
l’environnement. La batterie LMP® a été conçue pour une utilisation
embarquée dans des solutions d’électro-mobilité. Ce choix stratégique a
permis au Groupe de développer des systèmes complets :
• batterie et battery management system ;
• chaîne de traction électrique pour véhicules électriques ;
• voiture électrique (Bluecar®) ;
• bus électrique (Bluebus) ;
• bornes de charge ;
• infrastructure de charge et gestion client ;
• électronique embarquée, système de géolocalisation, télémétrie ;
• remontées de données 3G/GPRS ;
• système de gestion et d’identification client.
Aujourd’hui, le Groupe Bolloré est en capacité de maîtriser, en interne, toute
la chaîne de valeur du véhicule électrique. Il a pu développer des solutions
d’auto-partage dans plusieurs villes françaises à grande échelle :
• Autolib’ à Paris et en région parisienne, lancé en 2011 ;
• Bluely sur le territoire de la métropole de Lyon, lancé en 2013 ;
• Bluecub à Bordeaux et dans la communauté urbaine de Bordeaux, lancé
en 2014.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
105
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
L’expertise acquise dans le domaine de l’électromobilité lui a également
permis de créer de nouveaux services. Le Groupe Bolloré a en effet été choisi
pour déployer et opérer le réseau de bornes de charge pour véhicules
électriques de la ville de Londres. Le Groupe Bolloré a également amélioré
son offre de mobilité électrique avec les Bluebus et les services de navettes
électriques pour le compte de nombreuses grandes entreprises, notamment
la fondation Louis Vuitton.
● Une mobilité électrique pour tous
Grâce à la montée en puissance des services d’auto-partage, ce sont plus
de 3 500 voitures électriques qui sont disponibles pour tous à Paris, Lyon
et Bordeaux ainsi que plus de 5 000 bornes de charge qui ont été déployées
sur le territoire français. Ces services :
• offrent un moyen de mobilité propre, pour les citoyens urbains ;
• réduisent la place de la voiture personnelle dans les déplacements ;
• permettent d’avoir accès à une voiture électrique à faible coût.
Un approvisionnement en énergie renouvelable
pour les véhicules électriques
Concernant la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique, les
actions mises en place en 2012 et 2013 ont été reconduites et renforcées :
• Autolib’ poursuit son contrat avec EDF relatif aux certificats d’équilibre
lui garantissant une électricité d’origine 100 % renouvelable ;
• Bluely continue de s’approvisionner en électricité auprès de la Compagnie
nationale du Rhône (CNR) ;
• Bluecub a signé un accord avec la CNR en vue de la fourniture d’électricité
d’origine 100 % renouvelable.
●
● Vers une meilleure intégration des énergies renouvelables
dans les réseaux électriques
Les solutions de stockage d’énergie du Groupe ont aussi leurs applications
dans le domaine du stationnaire, où les batteries apportent une réponse
concrète à la problématique d’intermittence des énergies renouvelables.
Les énergies solaire ou éolienne dépendent en effet des conditions météorologiques et du cycle de production (jour/nuit).
Avec cette technologie, un producteur d’énergie sera en mesure de stocker
l’électricité produite pendant les pointes de production pour la redistribuer
sur les réseaux en soirée, lors des pointes de consommation. En permettant
l’adaptation dans le temps de l’offre à la demande, le stockage d’énergie
présente donc un avantage économique pour le producteur qui vend son
électricité ou le particulier qui peut rationaliser sa consommation à domicile.
Enfin, le stockage stationnaire permet également de répondre aux besoins
des sites isolés difficilement alimentés par les réseaux de distribution.
C’est le concept développé par Bluestorage, qui participe à l’intégration des
énergies renouvelables dans les réseaux électriques, et donc à la transition
énergétique.
● Une nouvelle solution pour réduire les fractures énergétiques
et numériques
Le Groupe a l’ambition de répondre aussi bien aux préoccupations écoresponsables des pays développés, qu’aux problématiques d’accès à l’énergie
des pays en voie de développement.
Bluestorage a donné naissance à un projet de maison baptisée
« Bluehouse ». Il s’agit d’un bâtiment modulaire entièrement autonome qui
produit son électricité grâce à 120 m2 de panneaux solaires et 60 kWh de
batteries LMP®.
Au travers de ses filliales Blue Solutions, Bluestorage, Bluesun et Bolloré
Africa Logistics, le Groupe Bolloré a lancé un programme ambitieux d’investissement en Afrique. Ce programme repose principalement sur le concept
des Bluezones : les trois premières ont été installées en 2014 en Guinée, au
Togo et au Niger sur environ 4 hectares. Ces zones, composées de bâtiments
à usage collectif, sont alimentées par des centrales solaires reliées à des
batteries LMP® d’une capacité de 360 kWh. Grâce à ce dispositif, les
Bluezones, qui ne sont pas reliées au réseau électrique national, peuvent
offrir aux populations des services auxquels elles n’avaient pas accès tels
que l’énergie, l’eau potable, la santé, la communication, etc.
La mise en place de ces solutions environnementales à petite échelle est une
première étape vers une meilleure intégration locale des activités du Groupe.
17.3.4. AGIR POUR LE DÉVELOPPEMENT LOCAL
Les travaux initiés par les promotions Leadership (1) depuis deux ans ont
permis de dessiner les contours du « Bolloré Way » autour de deux sujets
majeurs : la culture d’entreprise et l’intégration locale.
Le « Bolloré Way » permettra d’affirmer des engagements sociaux, environnementaux et sociétaux clairs et quantifiables dans les pays où le Groupe
est implanté, suivant des thématiques clés :
• la mesure de l’empreinte socio-économique des activités ;
• la mise en place du dialogue avec les parties prenantes ;
• l’actionnariat local (equity) ; et
• la labellisation des fournisseurs et l’évaluation des sous-traitants.
Un de ses objectifs est de mieux prendre en compte, aussi bien dans sa
politique d’achat que dans sa relation avec ses fournisseurs et sous-traitants,
les enjeux sociétaux et environnementaux.
17.3.4.1. Renforcer l’ancrage territorial des activités
du Groupe Bolloré
Concernant le renforcement de son ancrage territorial, le Groupe Bolloré a
poursuivi en 2014 sa démarche initiée en 2013 sur trois sites pilotes, afin
d’évaluer l’empreinte socio-économique locale de ses activités. L’empreinte
socio-économique consiste à valoriser les flux financiers d’une entreprise à
destination de ses parties prenantes (salariés, fournisseurs, collectivités
locales, États, etc.), et d’en déduire sa contribution au développement local.
Les études réalisées sur les trois sites, en se fondant sur la méthodologie
déployée par un cabinet de conseil spécialisé, ont permis de définir les
catégories de flux financiers prépondérants dans les activités du Groupe
(par exemple : la part investie dans le pays d’implantation à travers les
salaires perçus par les collaborateurs locaux, les créations d’emplois directs
ou indirects chez les sous-traitants de la filiale, la montée en compétence
des salariés locaux…).
L’objectif, pour 2015, est, dans le cadre d’un groupe de travail mené par le
Secrétariat général Groupe et réunissant à la fois des responsables RSE,
ressources humaines et des financiers, de :
• s’approprier la méthodologie applicable au niveau du Groupe ;
• préciser les indicateurs qui seront retenus pour les prochaines évaluations ;
• et ainsi pérenniser la collaboration et le dialogue instaurés avec les parties
prenantes locales.
17.3.4.2. Instaurer une relation de confiance
avec les parties prenantes
L’ambition du Groupe Bolloré vis-à-vis de ses parties prenantes est
d’instaurer à tous les niveaux pertinents de l’entreprise des relations
d’écoute, de dialogue et le cas échéant de collaboration.
Cette stratégie s’inscrit dans la logique de la norme ISO 26000, faisant du
dialogue avec les parties prenantes la colonne vertébrale de sa démarche.
● Les participations du Groupe Bolloré : une médiation
ONG-entreprises devant le Point de Contact National de l’OCDE
En décembre 2010, quatre ONG ont saisi le Point de contact national (PCN)
français de l’OCDE (2) sur la situation des riverains de la Socapalm, une
plantation de palmiers à huile dont le Groupe détient une participation
minoritaire à travers le Groupe Socfin. Parmi les premiers planteurs
indépendants dans le monde, Socfin gère environ 155 000 hectares de
plantations, principalement de palmiers à huile et d’hévéas, en Afrique et
en Asie.
Suite à un processus de médiation devant le PCN français, les parties en
présence se sont accordées en 2013 sur la mise en œuvre d’un plan d’action
de nature à apporter des solutions adéquates pour les travailleurs et les
populations riveraines de la Socapalm. Ce plan contient un dispositif de
suivi indépendant.
Coconstruit grâce aux efforts des ONG et des entreprises, il répond aux
attentes du PCN en identifiant des pistes d’amélioration des conditions
sociales et environnementales de la Socapalm. Cette dernière s’est par
ailleurs engagée dans une démarche de certification des plantations et une
politique QHSE (voir les rapports 2012 et 2013 de Socfin, le rapport 2013
Socapalm).
(1) Promotions composées de hauts potentiels Groupe ayant participé au programme
Leadership Bolloré.
(2) OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques ; elle compte
34 pays membres à travers le monde dont plusieurs européens, les États-Unis et le
Canada.
106
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Pour sa part, le Groupe Bolloré a exercé au mieux son influence vis-à-vis de
ses « relations d’affaires (1) » en négociant le plan d’action en liaison avec le
groupe Socfin. Il s’est rendu au Cameroun en mars 2014 avec Socfin pour
le présenter aux équipes de la Socapalm et a mis en place un dialogue avec
les représentants d’associations des riverains des plantations qui a abouti
à une rencontre à Paris le 24 octobre 2014 réunissant des représentants
du Cameroun, de Sierra Leone, de Côte d’Ivoire, du Liberia et du Cambodge.
Le Groupe Bolloré, agissant comme facilitateur de dialogue, a transmis leurs
demandes au groupe Socfin.
À ce jour, si le PCN reconnaît le travail accompli, il prend note des difficultés
d’opérationnalisation du plan. Il appelle donc les parties à reprendre tous
leurs efforts pour améliorer la situation des travailleurs et des populations
riveraines de la Socapalm en conformité avec les principes directeurs de
l’OCDE.
● D’une approche défensive à une approche pro-active
Fort de son expérience, le Groupe va poursuivre en 2015 l’élaboration de
sa stratégie globale pour la gestion de la relation avec les parties prenantes.
Cette démarche s’appuiera sur les principes directeurs pour un dialogue
constructif avec les parties prenantes du Comité 21, dont Bolloré sera
officiellement signataire en février 2015.
Pour aller plus loin : Suivi de la circonstance spécifique Socapalm,
communiqué publié le 2 mars 2015, http://www.tresor.economie.gouv.fr/
File/410290.
17.3.4.3. Labelliser les fournisseurs, évaluer les soustraitants et déployer une politique d’achat responsable
L’un des objectifs du Groupe dans le « Bolloré Way » est de mieux prendre
en compte, aussi bien dans sa politique d’achat que dans sa relation avec
ses fournisseurs et ses sous-traitants, les enjeux sociétaux environnementaux.
● Une politique d’achat responsable
Les divisions Bolloré Énergie, Bolloré Logistics et Bolloré Africa Logistics
sont particulièrement attentives à réduire l’empreinte environnementale
que leurs activités logistiques génèrent. En 2014, Bolloré Énergie a acquis
24 nouveaux véhicules dont les moteurs sont conformes à la norme Euro 6
et Bolloré Logistics en a acquis trois. Par ailleurs, pour la division Bolloré
Logistics en France, on compte plus de 75 % des véhicules conformes à la
classe B de la classification énergie/CO2 (de 101 g à 120 g CO2/km). L’action
phare pour la division Bolloré Africa Logistics, en 2014, a été l’introduction
de portiques de parc modernes utilisant une énergie électrique.
La division Stockage d’électricité et solutions mène une politique d’achat
responsable liée aux énergies renouvelables. Pour les solutions d’autopartage Autolib’ (Paris), Bluely (Lyon) et Bluecub (Bordeaux), un contrat a
été souscrit avec la Compagnie nationale du Rhône, producteur d’électricité
d’origine 100 % renouvelable. La division privilégie également, dans sa
politique d’achat, la dimension locale. En effet, l’accord conclu entre le
Groupe Bolloré et Renault, en 2014, prévoit pour 2015 la production de la
Bluecar® au sein de l’usine Renault de Dieppe. La Bluecar® sera alors le seul
véhicule électrique 100 % français : la voiture sera produite à Dieppe, la
batterie en Bretagne, à Ergué-Gabéric, chez Films Plastiques et la chaîne
de traction chez Cirtem, à Toulouse.
La volonté de la division Communication en matière d’achat est de
sélectionner des fournisseurs impliqués dans une démarche responsable.
Havas intègre systématiquement dans tous ses contrats fournisseurs une
clause « RSE » qui reprend ses engagements en la matière, décrit les grands
principes auxquels Havas se référe et requiert de ses fournisseurs signataires
et de ses sous-traitants qu’ils en prennent connaissance et les respectent.
● La prise en compte dans les relations avec les fournisseurs
et les sous-traitants de leur responsabilité sociale et environnementale
Le Groupe Bolloré a recours aux fournisseurs et aux sous-traitants dans le
cadre de prestations de services : l’entretien des voies, du matériel et des
bâtiments, la manutention de fret, le gardiennage et la sécurité et enfin, le
transport.
L’objectif pour 2015 est de mettre en place une démarche systématique de
prise en compte de critères RSE dans la sélection des sous-traitants et des
fournisseurs à l’échelle du Groupe. Parmi ces critères RSE, la conformité
légale et juridique, la signature de référentiels RSE internationaux (par
exemple : Pacte mondial), l’absence de conflits d’intérêt, etc. (extrait du
questionnaire due diligence, conformité éthique).
Un groupe de travail « Labellisation des fournisseurs et évaluation des
sous-traitants » a ainsi été constitué en 2014 et prévoit :
• la création d’un comité de développement des fournisseurs locaux ;
• la généralisation de l’évaluation annuelle des performances ;
• la réalisation d’audits fournisseurs.
17.3.4.4. Promouvoir l’engagement solidaire
des collaborateurs
17.3.4.4.1 Fondation de la 2e chance
● Fondements
La Fondation de la 2e chance a été créée en 1998 à l’initiative de Vincent
Bolloré, qui en assure toujours en 2014 la Présidence.
Reconnue d’utilité publique en 2006, la fondation a reçu le 13 octobre 2011
le label IDEAS. Ce label renseigne et sécurise le donateur en lui garantissant
le respect, par l’organisme à but non lucratif qui en est doté, de bonnes
pratiques en matière de gouvernance, gestion financière et suivi de l’efficacité.
La fondation, qui se déploie sur 58 sites relais, a pour objet d’accompagner
financièrement et moralement des personnes de 18 à 62 ans ayant traversé
de lourdes épreuves de vie, mais manifestant une réelle volonté de rebondir.
Ces personnes sont aidées à réaliser leur projet professionnel par le biais
de formation qualifiante, de création ou de reprise d’entreprise.
Pour soutenir efficacement ces projets de nouvelle vie, les dossiers sont
sélectionnés selon quatre critères d’éligibilité :
• une rupture dans la trajectoire de vie passée du candidat ;
• une grande précarité actuelle ;
• des cofinancements (au moins sollicités) ;
• un projet réaliste et durable.
La procédure de sélection dure entre deux et trois mois. Des instructeurs
(bénévoles issus des partenaires économiques de la fondation – bénévoles
indépendants ou bénévoles issus d’associations) rencontrent les candidats
et étudient avec attention leur projet.
Les sites relais sont répartis en cinq grandes régions sur le territoire national.
Ceux-ci coordonnent et animent 58 équipes locales d’instruction et de
parrainage, dont huit directement hébergées par le Groupe Bolloré. Ainsi,
le parrainage se fait toujours dans un cadre local : les bénéficiaires ne sont
jamais loin des personnes qui les accompagnent.
La décision de soutenir un projet est prise par le Comité d’agrément régional
dès lors que son avis est rigoureusement conforme aux conclusions des
instructeurs. En cas de désaccord, la décision revient au Conseil d’administration.
L’action continue de la fondation repose sur une équipe de salariés
permanents et de bénévoles :
• 11 salariés au siège du Groupe Bolloré coordonnent l’ensemble des
acteurs ;
• 1 000 bénévoles en activité assurent les fonctions de délégués de site,
d’instructeurs et de parrains.
En 2014, la fondation a continué à soutenir 421 nouveaux lauréats.
L’aide moyenne par dossier est de 3 000 euros. En 2014, 77 % des lauréats
ont été aidés pour une formation et 23 % pour une création d’entreprise.
Les candidats entre 25 et 44 ans représentent 57 % des projets soutenus.
● Bilan et perspectives
En 2014, la fondation a poursuivi une vaste rétrospective sur l’ensemble
des projets soutenus depuis 1999 jusqu’en 2012, appelée « mémoire
vivante ».
• Sur 100 entreprises créées en 2011, 72 sont toujours actives aujourd’hui.
• Sur 100 anciens lauréats interrogés, 58 affirment être sortis de la précarité.
• Enfin, sur 100 anciens lauréats ayant bénéficié d’une formation, 66 disent
avoir retrouvé un emploi.
La Fondation de la 2e chance, dans cette lancée, confirme ses objectifs
futurs :
• pérenniser son action de solidarité ;
• renforcer son professionnalisme et maintenir sa couverture géographique ;
• être reconnue comme un acteur majeur de la lutte contre l’exclusion.
L’action de la Fondation de la 2e chance ne serait pas possible sans ses
financeurs. Ils représentent une centaine d’entreprises partenaires (privées
et publiques) dont les Caisses d’Épargne, le Fonds social européen
(convention de partenariat pluriannuelle), l’État (ministère du Travail) ou
(1) Selon les principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales :
on entend par « relation d’affaires » toute relation avec des partenaires commerciaux,
des entités appartenant à la chaîne d’approvisionnement ou toute autre entité, publique
ou non, directement liée à ses activités, ses produits ou ses services.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
107
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
encore la Caisse des dépôts et consignations. Les particuliers peuvent
également verser des dons et des legs.
17.3.4.4.2 Earthtalent by Bolloré : un programme
de solidarité participatif
Créé en 2008, le programme participatif Earthtalent by Bolloré s’est
construit autour des valeurs de courage, d’innovation et de volonté d’entreprendre présentes dans la Charte Éthique et Valeurs du Groupe. Il a pris
pour cadre de référence et d’action les objectifs du millénaire de l’ONU pour
le développement. Ce programme, véritable laboratoire d’innovation
sociétale révèle et soutient des projets solidaires portés par les collaborateurs du Groupe et contribue ainsi au développement local des territoires.
Earthtalent a défini quatre objectifs spécifiques qui structurent le
programme et sont cohérents avec les engagements sociétaux du Groupe :
• contribuer aux objectifs du Millénaire pour le développement et
notamment à l’autonomisation des femmes (OMD n° 3) ;
• impliquer les collaborateurs ;
• créer de la valeur partagée ;
• produire un impact local durable.
Des indicateurs de performance ont été définis pour chacun des objectifs
stratégiques identifiés ci-dessus. Ils permettent d’évaluer chaque projet de
manière quantitative et qualitative.
Pour remplir ces objectifs, le programme s’appuie sur une plate-forme
collaborative et sur un réseau d’ambassadrices et d’ambassadeurs. Cette
plate-forme rassemble près de 760 collaborateurs dans le monde. La
communauté Earthtalent est animée, au moyen de cette plate-forme, par
dix-huit ambassadeurs qui représentent Earthtalent localement.
● Résultats 2014
Depuis la création du programme en 2008, trente projets ont été soutenus
dans quatorze pays (neuf pays en Afrique, quatre en Asie du Sud et un en
Amérique latine). Environ 6 000 personnes ont bénéficié de ces actions
solidaires sous des formes différentes : création d’emplois, accès à
l’éducation, mise en place de modules de formation, organisation de
séances de sensibilisation…
Outre l’autonomisation des femmes, l’appel à projet 2014 (région Afrique)
avait pour thème : culture et patrimoine, énergie et innovation. Dans ce
cadre, neuf nouveaux projets ont été sélectionnés et neuf projets initiés en
2012 et en 2013 ont été renouvelés.
● Une méthodologie collaborative et rigoureuse
— Sélection des projets
Le programme Earthtalent ouvre, chaque année, des appels à projet d’une
durée de trois mois à certaines régions du monde (Afrique en 2010 et en
2014 ; Asie/Amérique latine en 2012 et en 2013). Les projets, pour être
retenus, doivent être déposés par un collaborateur du Groupe, qui sera le
porteur de projet, et répondre à l’OMD n° 3 (l’autonomisation des femmes).
Dans ce cadre, les ambassadeurs (qui peuvent également être porteurs de
projet) ont un double rôle : inciter les collaborateurs à déposer un projet et
détecter les initiatives les plus innovantes.
L’ensemble des projets déposés est ensuite soumis au Comité de sélection
composé de membres issus de l’équipe Earthtalent by Bolloré, du
Secrétariat général Groupe, de la Direction des ressources humaines de la
région concernée, de la Direction de la communication de la région
concernée et d’un manager régional.
Les projets sont alors évalués selon douze critères parmi lesquels :
• la structure juridique porteuse du projet (obligation de constituer une
association, un groupement d’intérêt économique (GIE) ou une ONG pour
porter le projet) ;
• les ressources budgétaires (postes de dépense prévus, diversification des
ressources, capacité d’autofinancement) ;
• les ressources humaines (création d’emploi, mobilisation de bénévoles) ;
• ou encore l’impact social local (réponse apportée à un besoin local).
Pour les projets sélectionnés, le Groupe Bolloré s’engage à financer (la
première année) entre 50 % et 100 % des budgets prévisionnels dans la
limite (depuis 2013) de 4 500 euros. Le renouvellement de la dotation (deux
fois au maximum) est conditionné par l’adéquation entre les objectifs
annoncés du projet et les résultats obtenus.
— Suivi des projets
L’examen des objectifs annoncés du projet et des résultats obtenus se fait
annuellement, au travers de deux campagnes de reporting. Pour y répondre,
les quatre acteurs suivants s’engagent, par leur signature, sur la fiabilité des
informations reportées :
• le porteur de projet (rôle d’interface entre le programme Earthtalent by
Bolloré et la structure juridique porteuse de projet – garant du suivi
financier) ;
• le représentant de l’association, du groupement d’intérêt économique
(GIE) ou de l’ONG (responsable de la bonne mise en œuvre du projet) ;
• l’ambassadeur local (rôle de vérification des informations reportées) ;
• et le manager local (il atteste de la bonne réalisation du projet).
En plus des questionnaires de reporting, d’autres types de document tels
que les factures reçues dans le cadre du projet, les conventions de
partenariat signées ou encore le budget prévisionnel portant sur l’année
suivante sont requis.
● Premiers pas vers l’entrepreneuriat social
En parallèle et depuis 2013, Earthtalent by Bolloré a également souhaité
s’engager au service de l’économie solidaire en France. Dans cette optique,
trois partenariats ont été conclus avec Empow’Her (1), Enactus (2) et
MakeSense (3).
Ces partenariats ont permis de sélectionner six projets d’entrepreneuriat
social qui agissent sur des problématiques aussi diverses que la précarité,
l’exclusion ou encore le handicap.
17.3.5. TABLEAU DE BORD D’INDICATEURS EXTRA-FINANCIERS
Conformément aux dispositions du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012
portant application de la loi Grenelle II et aux recommandations de l’AMF
concernant les informations à publier par les sociétés en matière de responsabilité sociale et environnementale, le Groupe a élaboré sa propre
méthodologie de reporting. Le référentiel est cohérent notamment avec
les lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI), des IFRS ainsi que
de l’ISO 26000.
Celle-ci est diffusée et appliquée à l’ensemble des entités qui collectent et
communiquent au Groupe leurs informations extra-légales.
Le périmètre des entités interrogées correspond au périmètre financier.
17.3.5.1. Reporting social
17.3.5.1.1 Note méthodologique
Organisation
Le processus de reporting s’appuie sur trois niveaux d’acteurs :
• au niveau central : la Direction des systèmes d’informations ressources
humaines du Groupe organise et supervise la remontée des informations
durant toute la collecte. Elle consolide les indicateurs sociaux des divisions ;
• au niveau division : le correspondant de division veille au bon déroulement
du processus, il valide l’ensemble des fichiers de collecte sur son périmètre ;
• au niveau local : les correspondants locaux se chargent de compléter les
fichiers de collecte.
●
● Période de collecte et périmètre
Les données relatives à l’année du reporting sont collectées au 1er janvier
de l’année suivante pour la période du 1er janvier au 31 décembre.
Le Service consolidation communique la liste des sociétés consolidées du
Groupe, en indiquant pour chacune la méthode de consolidation.
Le périmètre de collecte concerne toutes les sociétés consolidées par
intégration globale, dès lors que la société comporte des effectifs.
Le périmètre de collecte découle du périmètre financier.
Nous avons choisi de réduire certains indicateurs au périmètre France car
ces derniers étaient difficilement transposables en l’état sans une perte de
fiabilité.
(1) Empow’Her est une association d’intérêt général qui œuvre pour l’autonomisation des
femmes dans le monde par la mise en place, sur le terrain, de programmes de formation
et de renforcement de compétences.
(2) Enactus est une organisation internationale à but non lucratif qui réunit des étudiants,
des enseignants et des professionnels dont l’engagement commun consiste à utiliser
l’action entrepreneuriale pour améliorer la qualité et le niveau de vie des communautés
dans le besoin.
(3) La communauté MakeSense est née en 2010. La plate-forme collaborative mise en place
permet de connecter les entrepreneurs sociaux, qui relèvent des défis dans le monde
entier, avec des personnes prêtes à donner du temps et des compétences pour les aider.
108
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Avant d’étendre ces indicateurs au périmètre monde, il nous a semblé
opportun de travailler avec les correspondants concernés sur des définitions
communes et partagées.
Ce travail de pédagogie préalable nous permettra ainsi de recueillir des
données fiables et contrôlables.
• les mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes
handicapées ;
• le taux de fréquence et le taux de gravité.
● Note méthodologique
— Périmètre Bolloré
Les indicateurs ci-après ont été collectés et consolidés au niveau Groupe
Bolloré grâce à l’outil de reporting présenté ci-dessus. Le périmètre couvre
100 % des effectifs du Groupe Bolloré.
— Périmètre Havas
Les indicateurs ci-après ont été collectés et consolidés au niveau du groupe
Havas grâce au logiciel spécifique Havas de reporting « RSE ».
Les données sont calculées par rapport à l’effectif au 31 décembre 2014
(15 621 salariés) saisi dans le système.
En fonction des taux de réponse obtenus, les indicateurs présentés ci-après
précisent le périmètre couvert et retranscrivent les informations
communiquées dans le rapport annuel Havas.
● Les formulaires de collecte
Deux fichiers de collecte propres à chaque société sont générés automatiquement à partir de données détenues en central :
• un fichier restituant le fichier de collecte de l’année antérieure ;
• un fichier prédéfini pour la collecte de l’année.
Il existe deux types de fichiers de collecte :
• pour les sociétés françaises : effectifs et informations sociales ;
• pour les sociétés étrangères : effectifs.
Les formulaires sont préremplis en fonction du type de pilotage :
• interne (sociétés françaises dont la paie est gérée en central). Les données
individuelles des salariés sont préremplies en totalité et doivent être
contrôlées ;
• externe (sociétés dont la paie n’est pas gérée en central). Les fichiers de
collecte ne sont pas préremplis, les données doivent être saisies et
contrôlées.
● Les indicateurs
Le reporting social comptabilise chaque salarié pour une unité, quel que
soit le temps de travail effectué dans l’année.
Les thèmes abordés dans notre collecte sont les effectifs, les mouvements
de personnel, la formation, la rémunération, l’hygiène et la sécurité ainsi
que les relations professionnelles.
Pour des raisons de réglementations locales qui diffèrent selon les pays,
l’ensemble des indicateurs ne peut pas être publié sur un périmètre Monde.
Le processus de collecte est en cours d’évolution, il permettra à terme,
d’élargir le nombre de données collectées.
Cette année, les indicateurs suivants seront publiés uniquement sur le
périmètre des sociétés françaises du Groupe Bolloré :
• la rémunération et son évolution ;
• l’organisation du temps de travail ;
• l’absentéisme ;
• le dialogue social ;
• la formation ;
● Contrôle et validation
Afin de pouvoir assurer la fiabilité des indicateurs, la Direction des
ressources humaines a mis en place :
• un guide utilisateur et des aides interactives ;
• une hotline qui assure un support auprès des correspondants.
Les objectifs du contrôle et de la validation sont les suivants :
• détecter les incohérences saisies dans l’outil de reporting ;
• s’assurer de la fiabilité des données par validation à deux niveaux (division,
local).
Afin d’assurer la cohérence des données saisies dans l’outil de reporting,
l’ensemble des étapes de validation sont chaînées les unes aux autres.
Les données saisies font l’objet d’un contrôle d’intégrité, permettant de
détecter les incohérences des données d’un même salarié.
L’outil de reporting réalise également, et ce à chaque validation d’étape,
une détection des erreurs ainsi qu’un contrôle d’exhaustivité.
En cas de variation d’effectifs sur un périmètre, la Direction des ressources
humaines Groupe demande aux correspondants une justification.
17.3.5.1.2 Information sur les effectifs
Au 31 décembre 2014, le Groupe Bolloré compte 54 312 collaborateurs soit une hausse de 1,31 %.
Effectifs au 31 décembre 2014
Effectifs par activité et zone géographique
France et
DOM-TOM
Europe
Afrique
Asie-Pacifique
Amériques
Total
Transport et logistique
5 034
1 404
23 052
4 204
968
34 662
Logistique pétrolière
1 101
99
Communication
3 231
4 980
Stockage d’électricité et solutions
1 618
219
1 200
127
1 846
5 809
15 993
29
291
2 157
Autres
298
2
TOTAL
11 282
6 704
23 179
6 079
7 068
54 312
21
12
43
11
13
100
EN POURCENTAGE
300
Évolution des effectifs
Répartition des effectifs par zone géographique
43 % AFRIQUE
France
Étranger
Total
11 130 11 032 11 282
44 425 42 576 43 030
55 555 53 608 54 312
21 % FRANCE ET DOM-TOM
13 % AMÉRIQUES
12 % EUROPE HORS FRANCE
11 % ASIE-PACIFIQUE
2012
2013
2014
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
2012
2013
2014
2012
2013
2014
109
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Effectifs par genre
Transport et logistique
Logistique pétrolière
Hommes
Femmes
Total
25 438
9 224
34 662
839
361
1 200
Communication
6 964
9 029
15 993
Stockage d’électricité et solutions
1 725
432
2 157
Autres
167
133
300
TOTAL
35 133
19 179
54 312
65
35
100
CDI
CDD
Transport et logistique
91,16
8,84
Logistique pétrolière
95,42
4,58
89,05 (1)
10,95 (1)
96,89
3,11
EN POURCENTAGE
Effectifs par type de contrat
(en pourcentage)
Communication
Stockage d’électricité et solutions
Autres
96,00
4,00
TOTAL
90,89
9,11
(1) Périmètre de l’effectif total Havas couvert : 93 %.
Cet indicateur est en cours de fiabilisation sur le périmètre Havas. il est présenté cette année uniquement en pourcentage.
Répartition des effectifs par genre
Répartition des effectifs par type de contrat
Hommes
65 %
CDI
90,89 %
Femmes
35 %
CDD
9,11 %
Effectifs par âge
Transport et logistique
Logistique pétrolière
Communication (1)
Stockage d’électricité et solutions
Moins de 30 ans
De 30 à 39 ans
De 40 à 49 ans
50 ans et plus
Total
5 866
12 208
9 289
7 299
34 662
122
241
338
499
1 200
5 365
5 355
2 803
1 416
14 939
429
628
640
460
2 157
Autres
41
95
73
91
300
TOTAL
11 823
18 527
13 143
9 765
53 258
22
35
25
18
100
EN POURCENTAGE
(1) Périmètre de l’effectif total Havas couvert : 96 %.
Recrutements et départs
En 2014, le Groupe Bolloré a procédé à 10 972 recrutements, dont 66,87 % correspondent à des embauches sous contrat à durée indéterminée.
Les recrutements internes, considérés comme des mutations, ne sont pas pris en compte.
Un salarié ayant plusieurs contrats sur l’année n’est comptabilisé qu’une seule fois.
Embauche
Effectif
%
Contrat à durée indéterminée (CDI)
7 337
66,87
Contrat à durée déterminée (CDD)
TOTAL
Périmètre de l’effectif total Havas couvert : 94 %.
110
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
3 635
33,13
10 972
100,00
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
En 2014, le nombre total des départs s’élève à 10 743. Les mutations ne sont pas prises en compte comme des départs. Les salariés ayant terminé plusieurs
contrats ne sont comptabilisés qu’une seule fois.
Départ
Effectif
%
Démission
5 688
52,95
Fin de contrat à durée déterminée (CDD)
1 402
13,05
Licenciement
1 530
14,24
747
6,95
Retraite
Autres
1 376
12,81
TOTAL
10 743
100,00
Périmètre de l’effectif total Havas couvert : 87 %.
Formations
Parmi les 11 282 salariés du Groupe Bolloré présents en France au 31 décembre 2014, 5 329 (soit 47,23 %) ont bénéficié d’une formation dans l’année.
Effectifs formés
Transport et logistique
Logistique pétrolière
Communication
Stockage d’électricité et solutions
Total
%
2 770
51,98
443
8,31
1 353
25,39
643
12,07
Autres
120
2,25
TOTAL
5 329
100,00
Cet indicateur est en cours de fiabilisation sur le périmètre monde. Il est présenté cette année uniquement en pourcentage et non détaillé.
Indicateurs sociaux
Depuis 2012, les indicateurs intègrent l’ensemble de l’effectif du groupe Havas, soit 15 621 salariés au 31 décembre 2014.
Pour 2014, la colonne « % Havas » indique le pourcentage du périmètre couvert pour chacun des indicateurs.
2014
% Bolloré
% Havas
2013
2012
54 312
100
100
53 608
55 555
11 282
100
100
11 032
11 130
90,89
100
93
90,44
88,80
Effectifs salariés
Nombre de salariés au 31 décembre
Dont effectif France
% effectif en contrat à durée indéterminée (CDI)
% effectif en contrat à durée déterminée (CDD)
9,11
100
93
9,56
11,20
% effectif hommes
64,68
100
100
65,19
65,99
% effectif femmes
35,32
100
100
34,81
34,01
% effectif moins de 30 ans
22,20
100
96
22,36
22,84
% effectif 30 à 39 ans
34,78
100
96
35,23
34,92
% effectif 40 à 49 ans
24,68
100
96
24,10
24,30
% effectif 50 ans et plus
18,34
100
96
18,31
17,94
10 972
100
94
10 865
12 174
Embauches et départs
Nombre d’embauches
Dont embauches en contrat à durée indéterminée (CDI)
Nombre de départs
Dont nombre de licenciements
7 337
100
94
7 237
7 952
10 743
100
87
10 282
9 335
1 530
100
87
1 471
1 546
185 170
100
100
204 786
183 527
553,65
100
94
529,10
605,30
96,88
100
94
96,84
97,16
3,12
100
94
3,16
2,84
Heures supplémentaires (France)
Nombre total d’heures supplémentaires
Main-d’œuvre extérieure (France)
Effectif intérimaires et free-lance (ETP)
Organisation du temps de travail
% effectif temps plein
% effectif temps partiel
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
111
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
2014
Nombre de salariés ayant eu au moins une journée d’absence (France)
% Bolloré
% Havas
2013
2012
7 293
100
100
7 976
7 795
120 195
100
100
120 717
118 908
Dont maladie
67 544
100
100
76 221
72 533
Dont maternité/paternité
21 969
100
100
23 680
24 034
7 163
100
100
8 672
9 678
Nombre total de journée d’absence (France)
Dont accident du travail et de trajet
Rémunérations en euros (France)
Rémunération brute (DADS)
506 277 390
100
100
470 580 437
456 000 038
Montant versé au titre de la participation
9 059 407
100
100
9 069 104
11 584 486
Montant versé au titre de l’intéressement
7 997 411
100
100
9 458 544
8 516 687
Relations professionnelles et bilans des accords collectifs (France)
Nombre d’accords collectifs signés
121
100
100
122
111
Dont accords relatifs aux rémunérations
40
100
100
29
30
Dont accords relatifs à la santé et aux conditions de travail
11
100
100
12
6
7
100
100
15
2
129 145
100
100
120 245
131 901
24
100
100
22
22
217
100
100
235
263
225
100
97
216
200
6 658 089
100
100
6 066 983
6 332 869
Dont accords relatifs au dialogue social
Formation
Nombre d’heures de formation dispensées (France)
Nombre moyen d’heures de formation dispensées par participant
(France)
Évolution de carrière (France)
Nombre de contrats à durée déterminée transformés en contrat
à durée indéterminée
Insertion professionnelle et handicap (France)
Effectif handicapés
Œuvres sociales (France)
Budget pour les œuvres sociales et culturelles et fonctionnement
17.3.5.2. Reporting environnemental et sociétal
La première vérification opérée par les Commissaires aux comptes en leur
qualité d’organisme tiers indépendant (OTI) sur les données environnementales et sociétales de l’année 2013 a permis d’identifier les points forts
ainsi que les axes d’amélioration à apporter au processus de reporting. Leurs
recommandations ont été prises en compte pour la collecte des données
de l’exercice 2014.
• Le référentiel d’indicateurs a été complété et communiqué plus largement
auprès des responsables QHSE, RH, financiers… locaux.
• L’outil de collecte a été étendu à l’ensemble du périmètre des sociétés
interrogées.
• Un circuit de validation des données a été mis en place au niveau des
sociétés interrogées et des divisions.
• Des méthodes de vérification ont été diffusées aux personnes responsables de la validation des informations.
17.3.5.2.1. Méthode de reporting
Organisation
Chaque division a désigné un Directeur RSE, lequel participe à la définition
des indicateurs et administre le logiciel de collecte des données sur le
périmètre de sociétés qu’il considère comme significatives en termes de
chiffre d’affaires et d’effectifs. Il a pour rôle de :
• garantir la remontée des informations dans les délais définis par le
protocole de reporting ;
• accompagner le contributeur pendant la collecte des données et répondre
à toutes les questions que ce dernier pourra se poser, notamment sur
l’organisation, le processus de reporting et la définition des indicateurs ;
• vérifier au niveau de la division la cohérence et la fiabilité des données ;
• s’assurer de l’exhaustivité des informations remontées.
Chaque entité retenue par le Directeur RSE de la division est représentée
par un contributeur. Ce dernier peut avoir sous son contrôle plusieurs entités
●
112
et porte ainsi la responsabilité de la cohérence des données concernant
celles-ci. Il doit :
• collecter les données (s’il ne possède pas l’information, il la demandera
aux services appropriés afin de compléter la donnée manquante). Le
contributeur peut contacter le Directeur RSE de sa division en cas de
besoin ;
• contrôler la cohérence et la vraisemblance des données (vérifier qu’aucune
donnée n’a été oubliée, justifier (comply or explain) les écarts entre les
données N et N–1) quand elles existent.
Ces directeurs sont de véritables « interfaces » entre les divisions et l’équipe
RSE Groupe. Leur rôle est essentiel dans la mise en œuvre de la stratégie RSE.
Ils participent à sa définition et en assurent le déploiement au sein de leurs
divisions. Ils sensibilisent les collaborateurs aux enjeux de la RSE via des
actions de mobilisation et de formation. Ils valorisent les initiatives menées
par les entités relevant de leur périmètre et diffusent les bonnes pratiques.
Ils participent au dialogue avec les parties prenantes (clients, fournisseurs).
● Périmètre du reporting
Le périmètre des sociétés interrogées correspond au périmètre financier
d’intégration consolidée (hors sociétés mises en équivalence financières et
opérationnelles) arrêté au 30 juin 2014. La liste des sociétés mentionnées
dans ce périmètre est ensuite croisée avec celle du périmètre social afin de
répondre au double critère de sélection des sociétés interrogées : le chiffre
d’affaires et les effectifs.
● Période de collecte
Les données sont collectées pour l’année (soit du 1 er janvier au
31 décembre). Il est possible que le mois de décembre soit extrapolé, si la
donnée n’est pas disponible au moment du reporting. Dans le cas de
données manquantes, des estimations peuvent être faites. Il convient de
déterminer la méthode d’estimation la plus pertinente au vu de l’activité
de l’entité concernée et de la situation précise concernant l’indisponibilité
de la donnée (facture non arrivée, consommations incluses dans les charges,
etc.). Enfin, l’estimation effectuée doit être documentée afin de permettre
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
sa traçabilité et de suivre la même méthode d’estimation d’une année sur
l’autre.
● Les indicateurs
Ils se conforment aux dispositions légales et répondent aux quatre axes
stratégiques du Groupe.
Pour la collecte des données 2014, la définition des indicateurs relatifs aux :
• nombre d’accidents du travail avec arrêt (1) ;
• nombre d’heures travaillées théoriques ;
• nombre de jours d’arrêt de travail liés à un accident du travail ;
ainsi que celle portant sur les consommations d’eau et d’énergie ont été
précisées.
Les indicateurs relatifs aux déchets ont été regroupés autour de deux
grandes catégories :
• les déchets dangereux ;
• les déchets banals ou non dangereux ;
cependant l’ensemble des indicateurs n’a pu être renseigné sur l’intégralité
du périmètre.
● Contrôle et validation
Les objectifs du contrôle et de la validation sont les suivants :
• constater les difficultés rencontrées par les contributeurs lors de la saisie
et y remédier ;
• obtenir des données auditables ;
• détecter d’éventuelles incohérences dans les données saisies.
Pour l’exercice 2014, le contrôle des données RSE a été renforcé par la mise
en place d’un circuit de validation qui est intervenu à chaque étape du
processus de reporting (au niveau de l’entité, du Directeur RSE de chaque
division et du Groupe).
Une formation au contrôle des données a été dispensée aux Directeurs RSE
des divisions en amont de la campagne de reporting afin qu’ils puissent
communiquer ces informations à leur réseau de contributeurs. Des
exemples de contrôle ont été reportés dans le protocole de reporting, à
savoir :
• comparer les données reportées pour l’exercice N avec les données
reportées pour l’exercice précédent (N–1) en calculant le ratio N/N–1 (afin
de détecter les variations anormales et les investiguer) ;
• classer les sites en fonction de leur impact sur la variation de la donnée
d’une année sur l’autre ;
• effectuer un repérage des valeurs nulles, qui sont des erreurs potentielles.
Des points téléphoniques ont été réalisés avec les contributeurs des sociétés
implantées à l’international pour relayer les informations relatives aux
procédures de contrôle et les modifications réalisées sur le référentiel
d’indicateurs.
Une boîte e-mail dédiée a été mise en place en cours de reporting afin de
répondre, avec l’appui des Directeurs RSE des divisions, aux différentes
questions des contributeurs.
Enfin, le test de cohérence intégré en 2013 dans le logiciel de reporting
permettant au contributeur de détecter automatiquement les écarts de
plus ou moins 20 % par rapport à l’année précédente a été abaissé à 15 %.
● Contrôle interne
Un auditeur interne pourra effectuer, dans le cadre des contrôles financiers,
des vérifications sur les données remontées par les entités.
Concernant la note méthodologique relative au reporting extra-financier
d’Havas, il convient de se reporter au document de référence publié par
Havas.
(1) Nombre d’accidents du travail : est considéré comme accident du travail, un accident
ayant donné lieu à un arrêt de travail de plus d’un jour et survenu par le fait, ou à
l’occasion du travail, à toute personne salariée de l’entité (CDI/CDD). Ne sont pas pris en
compte : les stagiaires, sous-traitants et intérimaires. Ne sont pas comptabilisés : le jour
de l’accident et les accidents de trajet. Pour une rechute ou une prolongation, aucun
nouvel accident ne doit être comptabilisé. Nombre d’heures travaillées théoriques : cela
correspond à l’horaire contractuel, réglementaire ou légal annuel pour l’ensemble des
salariés à temps plein. Ne sont pas pris en compte : les stagiaires, sous-traitants et
intérimaires. Les indicateurs permettent de calculer le taux de fréquence et le taux de
gravité. Concernant les heures travaillées, certaines sociétés sont fondées sur la
définition des heures réelles et d’autres sur celle des heures théoriques.
17.3.5.2.2. Tableaux d’indicateurs environnementaux et sociétaux
Consommations d’eau et d’énergie (1)
Unité de
mesure
Données 2014
Données 2013
Données 2012
Données 2011
% de l’effectif
total Groupe
couvert par
l’indicateur
m3
2 235 807
1 995 451
2 243 585
1 732 589
91
188 408
223 436
266 820
94
Consommation d’eau
Eau (comprend l’eau de réseau et l’eau
prélevée dans le milieu naturel)
Consommation d’énergie
Électricité consommée dans les bâtiments
(bureaux, entrepôts, usines) (2)
MWh
245 905
Fioul lourd consommé par les bâtiments
(bureaux, entrepôts, usines)
m3
279 431
749 773
224 005
Non demandé
94
Fioul lourd consommé par la flotte
m3
24 838
Non demandé
Non demandé
Non demandé
94
Gasoil routier consommé par la flotte
de véhicules
m3
154 886
Non demandé
Non demandé
Non demandé
94
Fioul domestique consommé
m3
261 789
174 150
142 277
Non demandé
94
Gaz de pétrole liquéfié (GPL) consommé
m3
166 824
9 657
16 596
Non demandé
94
Gaz naturel
m3
1 785 200
3 034 057
2 229 259
669 652
94
MWh
616
1 276
1 768
Non demandé
94
Chauffage urbain
(1) Les données 2014 intègrent les consommations du groupe Havas. Elles présentent les données de consommations brutes collectées auprès des entités interrogées.
(2) Les consommations électriques des véhicules Autolib’, Bluely et Bluecub s’élèvent respectivement à 13 938 MWh, 829 MWh et 550 MWh. Elles ne sont pas incluses dans ce chiffre.
Les données 2011-2013 présentées dans le tableau ci-dessus correspondent à celles qui ont été publiées dans les documents de référence des années
concernées.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
113
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Les données 2013 présentées dans les tableaux ci-dessous correspondent à celles publiées dans le document de référence 2013.
Tableau des investissements et dépenses environnementaux (1)
Année 2013
Année 2014
Montant des investissements
environnementaux
Montant des dépenses
environnementales
Montant des investissements
environnementaux
Montant des dépenses
environnementales
Transport et logistique
4 932
5 621
5 148
7 038
Logistique pétrolière
3 173
3 044
1 582
4 344
Stockage d’électricité et solutions
2 105
3 812
367
828
(en milliers d’euros)
Autres (2)
TOTAL
–
20
–
20
10 210
12 532
7 098
12 229
(1) Ces données n’intègrent pas les dépenses environnementales du groupe Havas
(2) Actifs agricoles, holding.
Tableau des installations classées pour l’environnement (ICPE)
Année 2014
Année 2013
Nombre de
sites
soumis à
déclaration
(ICPE)
Transport et logistique
Logistique pétrolière
Stockage d’électricité
et solutions
Autres (1)
TOTAL
Nombre de
sites
soumis à
autorisation
(ICPE)
Nombre de
contrôles
ICPE
réalisés
Nombre
d’infractions
constatées à
l’occasion de
contrôles ICPE
ou d’autorités
locales
Nombre de
sites
soumis à
déclaration
(ICPE)
Nombre de
sites
soumis à
autorisation
(ICPE)
Nombre de
contrôles
ICPE
réalisés
Nombre
d’infractions
constatées à
l’occasion de
contrôles ICPE
ou d’autorités
locales
18
6
6
0
18
7
4
5
115
20
31
0
116
18
5
0
0
3
1
0
1
3
1
0
1
0
2
0
1
0
0
0
134
29
40
0
136
28
10
5
(1) Cela recouvre uniquement les données d’Havas.
Tableau des émissions de gaz à effet de serre (1)
Émissions GES liées à la consommation d’énergie scope 1 (tonnes éq. CO2)
21 245
Émissions GES liées à la consommation d’énergie scope 2 (tonnes éq. CO2)
7 758
Émissions GES liées à la consommation d’énergie scope 1 et 2 (tonnes éq. CO2)
29 003
(1) Le scope 1 correspond aux émissions directes, comme la consommation d’énergie hors électricité, la combustion de carburant, les émissions des procédés industriels et les émissions
fugitives (dues aux fuites des fluides frigorigènes, par exemple).
Le scope 2 correspond aux émissions indirectes liées à l’énergie, telles que la consommation d’électricité, ou la consommation de vapeur, froid ou chaleur via des réseaux de distribution.
Les facteurs d’émissions appliqués proviennent de la version 7 de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME). Dans ce tableau, seules
sont présentées les émissions de gaz à effet de serre des sociétés françaises du Groupe hors Havas (le GIE Bolloré Logistics a été exclu pour la Division Bolloré
Logistics). Les données sont en cours de fiabilisation sur le périmètre international.
Actions sociétales soutenues (1)
Total par activité 2014
Transport et logistique
392
Logistique pétrolière
30
Stockage d’électricité et solutions
85
Holding (2)
6
Programme Earthtalent (3)
18
Fondation de la 2e chance (4)
421
TOTAL
952
(1)
(2)
(3)
(4)
Ces données n’intègrent pas les actions sociétales du groupe Havas.
Données sociétales de la holding, hors projets Earthtalent.
Le programme Earthtalent est un programme sociétal sous régie directe intégré à la holding.
Ce chiffre concerne les coups de pouce (soutien direct aux projets) pris en charge par les partenaires publics ou privés de la Fondation de la 2e Chance. Le Groupe Bolloré prend en
charge directement les coûts de fonctionnement du siège de la Fondation. Cette disposition permet à la Fondation de redistribuer 95 % de ses ressoures à destination des projets
et des lauréats.
114
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Tableau de concordance Grenelle II
Informations requises
par la loi Grenelle II
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
GRI 3.1
ISO
26000
Effectif total
et répartition
des salariés
par sexe, âge,
zone géographique
LA 1
6.4.4
voir 17.3.5.1.2. « Effectifs
au 31 décembre 2014 », tableaux
d’indicateurs sociaux dans
« Reporting social », p. 109, 110
Embauches
et licenciements
LA 2
6.4.4
voir 17.3.2.4. « Intégrer toutes
les diversités et garantir l’égalité
des chances tout au long
du parcours professionnel »,
p. 102, 103
voir 17.3.5.1.2. « Recrutements
et départs », tableaux
d’indicateurs sociaux dans
« Reporting social », p. 110, 111
Rémunérations
et leur évolution
EC1 et EC5
6.4.4
voir 17.3.5.1.2. « Rémunérations
en euros », tableaux d’indicateurs
sociaux dans « Reporting social »,
p. 112
France
Organisation
du temps de travail
LA
6.4.4
voir 17.3.5.1.2. « Organisation
du temps de travail », tableaux
d’indicateurs sociaux dans
« Reporting social », p. 111, 112
Groupe
Absentéisme
LA 7
6.4.4
voir 17.3.2.4. « Intégrer toutes
les diversités et garantir
l’égalité des chances tout au long
du parcours professionnel »,
p. 102, 103
voir 17.3.5.1.2. « Organisation
du temps de travail », tableaux
d’indicateurs sociaux dans
« Reporting social », p. 111, 112
France
Organisation
du dialogue social,
(notamment
les procédures
d’information
et de consultation
du personnel ainsi
que les procédures
de négociation)
LA 4
6.4.3
et 6.4.5
#3
voir 17.3.2.5. « Favoriser
le dialogue social,
l’implication et l’engagement
des collaborateurs », p. 103
Bilan des accords
collectifs
LA 5
6.4.3
et 6.4.5
#3
voir 17.3.2.5. « Favoriser
le dialogue social, l’implication
et l’engagement des
collaborateurs », p. 103
voir 17.3.5.1.2. « Relations
professionnelles et bilans
des accords collectifs »,
tableaux d’indicateurs sociaux
dans « Reporting social », p. 112
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Informations sociales
Groupe
« Augmenter la part de jeunes
alternants dans les recrutements de
la division » dans Bolloré Logistics, p. 16
« Favoriser l’intergénérationnel
et développer les compétences »
dans Bolloré Énergie, p. 28, 29
« S’engager avec et pour les
collaborateurs » ; « Accompagner la
montée en compétences » (mener une
politique de recrutement dynamique
et encadré), p. 40
« Contrat d’apprentissage Autolib’ »
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 41
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »
– Favoriser le dialogue social dans
Bolloré Énergie, p. 29
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Groupe
Groupe
France
115
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations sociales
Conditions
de santé
et de sécurité
au travail
LA 6 et LA 8 6.4.6
# 4-5
voir 17.3.2.1. « Assurer
la sécurité et veiller
à la santé de l’ensemble
des collaborateurs », p. 101, 102
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »
– Assurer la santé / Assurer la sécurité
des collaborateurs, dans Bolloré
Logistics p. 14, 15 et dans Bolloré
Africa Logistics, p. 20-22
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »
– Appliquer et améliorer en continu
les systèmes de santé et de sécurité,
dans Bolloré Énergie, p. 28
« S’engager avec et pour les
collaborateurs » ; « Assurer la santé
et la sécurité des collaborateurs »,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 38, 40
Groupe
Accidents du travail
(notamment
leur fréquence,
leur gravité
et les maladies
professionnelles)
LA 7
6.4.6
# 4-5
voir 17.3.2.1. « Assurer
la sécurité et veiller à la santé
de l’ensemble des
collaborateurs », p. 101, 102
voir 17.3.5.1.2. « Santé,
conditions de travail, hygiène et
sécurité », tableaux d’indicateurs
sociaux « Organisation du temps
de travail » dans « Reporting
social », p. 112
« S’engager avec et pour les
collaborateurs » - Assurer la sécurité des
collaborateurs dans Bolloré Logistics,
p. 15 et dans Bolloré Africa Logistics,
p. 21
« S’engager avec et pour les
collaborateurs »
– Assurer la sécurité des collaborateurs
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 40
France
Bilan des accords
signés avec les
organisations
syndicales ou
les représentants
du personnel en
matière de santé
et sécurité
au travail
LA 9
6.4.6
# 4-5
voir 17.3.2.5. « Favoriser
le dialogue social, l’implication
et l’engagement des
collaborateurs », p. 103
voir 17.3.5.1.2. « Relations
professionnelles et bilans
des accords collectifs »,
tableaux d’indicateurs sociaux
dans « Reporting social », p. 112
Politiques mises
en œuvre
en matière
de formation
LA 11
6.4.7
voir 17.3.2.2. « Anticiper
les évolutions des métiers,
développer les compétences
et promouvoir les talents
locaux », p. 102
Nombre total
d’heures
de formation
LA 10
6.4.7
voir 17.3.5.1.2. « Formation »,
tableaux d’indicateurs sociaux
dans « Reporting social », p. 112
116
France
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »
– Développer les compétences,
promouvoir les talents et favoriser la
mobilité, dans Bolloré Logistics, p. 15, 16
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »,
– Développer les compétences
et fidéliser les salariés, dans Bolloré
Africa Logistics, p. 23, 24
« S’engager avec et pour
les collaborateurs »
– Favoriser l’intergénérationnel
et développer les compétences, dans
Bolloré Énergie, p. 28, 29
« Développer les compétences,
promouvoir les talents et favoriser
la mobilité »
– Développer les compétences, dans
Communication « Accompagner la
montée en compétences », p. 34, 35
– Promouvoir la formation
professionnelle au service
du développement des compétences,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 40, 41
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Groupe
France
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations sociales
Mesures prises en
faveur de l’égalité
entre les femmes
et les hommes
LA 14
voir 17.3.2.4. « Intégrer toutes
les diversités et garantir l’égalité
des chances tout au long
du parcours professionnel »,
p. 102, 103
« Promouvoir l’égalité des chances »
– Garantir l’égalité hommes-femmes,
dans Communication, p. 34
Groupe
Mesures prises en
faveur de l’emploi
et de l’insertion
des personnes
handicapées
LA 13
voir 17.3.2.4. « Intégrer toutes
les diversités et garantir l’égalité
des chances tout au long
du parcours professionnel »,
p. 102, 103
17.3.5.1.2. « Insertion
professionnelle et handicap »,
tableaux d’indicateurs sociaux
dans « Reporting social », p. 112
« Promouvoir l’égalité des chances »
– Développer l’embauche de travailleurs
handicapés, dans Communication, p. 34
« S’engager avec et pour les
collaborateurs » ; « Accompagner
la montée en compétences », dans
Stockage d’électricité et solutions, p. 40
France
Politique de lutte
contre les
discriminations
LA 13
voir 17.3.2.4 « Intégrer toutes les
diversités et garantir l’égalité des
chances tout au long du parcours
professionnel », p. 102, 103
« Promouvoir l’égalité des chances »,
dans Communication, p.34 ; « S’engager
avec et pour les collaborateurs » ;
« Promouvoir la diversité », dans
Stockage d’électricité et solutions, p. 40
Groupe
Respect
de la liberté
d’association
et du droit
de négociation
collective
HR 5 ; LA 4
et LA 5
6.3.10
#3
voir 17.3.2.5. « Favoriser
le dialogue social, l’implication
et l’engagement des
collaborateurs », p. 103
Élimination
des discriminations
en matière d’emploi
et de profession
HR 4 ; LA 13 6.3.10
et LA 14
#6
voir 17.3.2.4. « Intégrer toutes
les diversités et garantir l’égalité
des chances tout au long du
parcours professionnel »,
p. 102, 103
« Promouvoir l’égalité des chances »,
dans Communication, p. 34
« S’engager avec et pour les
collaborateurs » ; « Promouvoir la
diversité », dans Stockage d’électricité
et solutions, p. 40
Groupe
Élimination
du travail forcé
ou obligatoire
HR 6
et HR 7
6.3.10
# 4-5
voir 17.2.1. Référentiels externes,
« Le Pacte mondial des Nations
unies : dix grands principes »,
p. 99
voir 17.3.1. Partager une même
éthique des affaires, « Les droits
de l’homme », p. 101
« Introduction »
– Les chantiers 2015, p. 3
Groupe
Abolition effective
du travail
des enfants
HR 6
6.3.10
# 4-5
17.2.1. Référentiels externes
« Le Pacte mondial des Nations
unies : dix grands principes »,
p. 99
17.3.1. Partager une même
éthique des affaires, « Les droits
de l’homme », p. 101
« Introduction »
– Les chantiers 2015, p. 3
Groupe
# 7-8-9
voir 17.3.3 Produire et innover
durablement, « Obtenir
des certifications ISO 9001
et 14001 », p. 103
voir « Tableau des risques
industriels liés
à l’environnement »,
dans 4. « Facteurs de risque »,
p. 54, 55
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Logistics, p. 16, 17
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Africa Logistics, p. 24
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Énergie, p. 29, 30
« Prévenir et réduire l’impact
environnemental de nos activités » ;
« Innover pour anticiper les nouvelles
exigences environnementales », dans
Communication, p. 36
« Produire et innover durablement »,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 41
Groupe
Groupe
Informations environnementales
Organisation
de la société
pour prendre
en compte
les questions
environnementales
et, le cas échéant,
les démarches
d’évaluation ou
de certification
en matière
d’environnement
Approche
6.5.1
managériale et 6.5.2
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
117
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations environnementales
Actions de
formation et
d’information
des salariés menées
en matière de
protection de
l’environnement
Approche
6.5.1
managériale et 6.5.2
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés à
l’environnement », dans
4. « Facteurs de risque », p. 54, 55
voir 17.3.3. « Produire et innover
durablement », p. 103
« S’engager avec et pour les
collaborateurs »
– Développer les compétences,
promouvoir les talents et favoriser
la mobilité (proposer un accès
à la formation pour tous), dans Bolloré
Logistics, p. 15
Groupe
Moyens consacrés
à la prévention
des risques
environnementaux
et des pollutions
EN 30
6.5.1
et 6.5.2
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés à
l’environnement », dans
4. « Facteurs de risque », p. 54, 55
voir « Tableau des
investissements et dépenses
environnementaux », p. 114
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Logistics, p. 16, 17
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Africa Logistics, p. 24
« Produire et innover durablement »,
dans Bolloré Énergie, p. 29, 30
« Prévenir et réduire l’impact
environnemental de nos activités »,
dans Communication, p. 36
« Produire et innover durablement »,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 41
Groupe
Montant
des provisions
et garanties pour
risques en matière
d’environnement
(sous réserve que
cette information
ne soit pas de
nature à causer
un préjudice sérieux
à la société dans
un litige en cours)
EN 28
et EC 2
6.5.1
et 6.5.2
# 7-8-9
voir note 16, tableau « Provisions
pour risques et charges », p. 162
Mesures
de prévention,
de réduction
ou de réparation
de rejets dans l’air,
l’eau et le sol
affectant
gravement
l’environnement
EN 22,
EN 23
et EN 24
6.5.3
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés à
l’environnement », dans
4. « Facteurs de risque », p. 54, 55
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités »,
« Cartographier les risques
environnementaux et mettre
en place des actions », p. 104, 105
voir « Tableau des installations
classées pour l’environnement
(ICPE) », p. 114
« Traiter et recycler les déchets »
dans Bolloré Africa Logistics, p. 25
« Prévenir les risques
environnementaux », dans
Bolloré Énergie, p. 29
Groupe
Mesures
de prévention,
de recyclage
et d’élimination
des déchets
EN 22
6.5.3
# 7-8-9
voir 17.3.3.1. « Réduire
l’impact environnemental
des activités » ; « Gérer
et valoriser les déchets », p. 104
« Produire et innover durablement »
– Traiter et recycler les déchets, dans
Bolloré Africa Logistics, p. 25
« Produire et innover durablement ».
– Le recyclage des produits
technologiques : une priorité pour la
division, p.41, 42
« Les batteries ont plusieurs vies », dans
Stockage d’électricité et solutions, p. 43
Groupe
Prise en compte
des nuisances
sonores et de toute
autre forme de
pollution spécifique
à une activité
EN 25
6.5.3
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés à
l’environnement », dans
4. « Facteurs de risque », p. 54, 55
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Cartographier les risques
environnementaux et mettre en
place des actions », p. 104, 105
118
Groupe
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Groupe
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations environnementales
Consommation
d’eau et
approvisionnement
en eau en fonction
des contraintes
locales
EN 8, EN 9
et EN 21
6.5.4
# 7-8-9
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Optimiser les consommations
d’eau et d’énergie », p. 103
voir 17.3.5.2.2. « Tableaux
d’indicateurs environnementaux
et sociétaux » ; « Consommations
d’eau et d’énergie », p. 113
« Produire et innover durablement »
– Réduire les consommations d’énergie
et l’empreinte environnementale des
activités, dans Bolloré Africa Logistics,
p. 24
Groupe
Consommation
de matières
premières et
les mesures prises
pour améliorer
l’efficacité dans
leur utilisation
EN 1 et EN
10
6.5.4
# 7-8-9
voir 17.3.5.2.2. Tableaux
d’indicateurs environnementaux
et sociétaux, p. 113
« Permettre l’accès à l’énergie pour
tous », dans Stockage d’électricité
et solutions, p. 42, 43
Groupe
Consommation
d’énergie, les
mesures prises
pour améliorer
l’efficacité dans
leur utilisation
EN 3, EN 4,
EN 5, EN 6
et EN 7
6.5.4
# 7-8-9
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Optimiser les consommations
d’eau et d’énergie », p. 103
voir 17.3.5.2.2. « Tableaux
d’indicateurs environnementaux
et sociétaux » ; « Consommations
d’eau et d’énergie », p. 113
« Produire et innover durablement »
– Réduire les consommations d’énergie
et l’empreinte environnementale des
activités, dans Bolloré Africa Logistics,
p. 24
« Produire et innover durablement » ;
« Réaliser des économies d’énergie »,
dans Bolloré Énergie, p. 30
– Réduire l’empreinte environnementale
des activités de la division, dans
Stockage d’électricité et solutions,
p. 41, 42
Groupe
6.5.4
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés à
l’environnement », dans
4. « Facteurs de risque », p. 54, 55
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Cartographier les risques
environnementaux et mettre
en place des actions », p. 104, 105
Utilisation des sols
Groupe
Rejets de gaz
à effet de serre
(art. 75, Grenelle II)
EN 16, EN
17, EN 19
et EN 20
6.5.5
# 7-8-9
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Diminuer les rejets de gaz
à effet de serre », p. 104
voir 17.3.5.2.2. « Tableaux
d’indicateurs environnementaux
et sociétaux » ; « Tableaux
des émissions de gaz à effet
de serre »
« Produire et innover durablement »
– Réduire son empreinte carbone,
dans Bolloré Logistics, p. 17
« Produire et innover durablement » ;
« Contrôler et réduire les émissions
de gaz à effet de serre », dans Bolloré
Énergie, p. 30
France
Adaptation
aux conséquences
du changement
climatique
EN 18
et EC 2
6.5.5
# 7-8-9
voir 17.3.3.2. « Innover
pour anticiper les nouvelles
exigences environnementales »,
p. 105, 106
« Produire et innover durablement »
– Développer de nouvelles formes de
mobilité dans Stockage d’électricité
et solutions, p. 42
Groupe
Mesures prises
pour préserver
ou développer
la biodiversité
EN 11 à 15
et EN 25
6.5.6
# 7-8-9
voir « Tableau des risques
industriels liés
à l’environnement », et en
particulier les actifs agricoles,
dans 4. « Facteurs de risque »,
p. 54, 55
voir 17.3.3.1. « Réduire l’impact
environnemental des activités » ;
« Préserver la biodiversité »,
p. 104
« Produire et innover durablement »
– Préserver la biodiversité, dans Bolloré
Logistics, p. 17
« Produire et innover durablement »
– Agir pour la protection
de la biodiversité, dans Bolloré Énergie,
p. 31
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Bolloré
Logistics
Bolloré SA
(vignes)
119
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations relatives
aux engagements sociétaux
Impact territorial,
économique et
social en matière
d’emploi et de
développement
régional
EC 8 et EC 9 6.8.5
voir 17.3.4.1. « Renforcer
l’ancrage territorial des activités
du Groupe Bolloré », p. 106
voir 17.3.4.4.2. « Earthtalent
by Bolloré : un programme
de solidarité participatif », p. 108
Voir encadré « Quelques chiffres »,
dans Bolloré Africa Logistics, p. 24
« Agir pour le développement local »
– Promouvoir une meilleure intégration
régionale par la construction de la
boucle ferroviaire ouest-africaine,
dans Bolloré Africa Logistics, p. 26
« Produire et innover durablement »
– Permettre l’accès à l’énergie pour
tous : les applications stationnaires,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 42, 44
Groupe
Impact territorial,
économique
et social
sur les populations
riveraines
ou locales
EC 1 et EC 6 6.8
voir 17.3.4.1. « Renforcer
l’ancrage territorial des activités
du Groupe Bolloré », p. 106
voir 17.3.4.4. « Promouvoir
l’engagement solidaire
des collaborateurs », p. 107, 108
« Agir pour le développement local »
– Renforcer l’ancrage territorial des
activités de la division, dans Bolloré
Logistics, p. 18
« Agir pour le développement local »
– Promouvoir une meilleure intégration
locale, dans Bolloré Africa Logistics,
p. 26
« Produire et innover durablement »,
dans Stockage d’électricité et solutions,
p. 42, 44
Groupe
Conditions du
dialogue avec
ces personnes
ou organisations
4.14 à 4.17
5.3.3
voir 17.3.4.2. « Instaurer une
relation de confiance
avec les parties prenantes »,
p. 106, 107
« Agir pour le développement local »
– Instaurer une relation de confiance
et nouer des partenariats pérennes avec
les parties prenantes et la société civile,
dans Bolloré Logistics, p. 18
« Agir pour le développement local »
– Dialoguer avec les parties prenantes,
dans Bolloré Africa Logistics, p. 27
Groupe
Actions
de partenariat
ou de mécénat
EC 1
et 4.11 à
4.13
6.8.9
voir 17.3.4. 4. « Promouvoir
l’engagement solidaire
des collaborateurs », p. 107, 108
voir 17.3.5.2.2. « Tableaux
d’indicateurs environnementaux
et sociétaux » ; « Actions
sociétales soutenues », p. 114
« Agir pour le développement local »
– Promouvoir l’engagement solidaire
des collaborateurs, dans Bolloré
Logistics, p. 19
« Agir pour le développement local »
– S’engager auprès de l’enfance et de la
jeunesse, dans Bolloré Africa Logistics,
p. 26, 27
« Favoriser l’engagement solidaire »,
dans Communication, p. 37
« Agir pour le développement local »
– Actions de solidarité et engagement
solidaire des collaborateurs, dans
Bolloré Énergie, p. 31
« Engagement solidaire des
collaborateurs », p. 45 à 49
Groupe
Prise en compte
dans la politique
d’achat des enjeux
sociaux et
environnementaux
EC 6 ; HR 2
et HR 5 à 7
6.6.6
voir 17.3.4.3. « Labelliser les
fournisseurs et évaluer les
sous-traitants » ; « Une politique
d’achat responsable », p. 107
« Produire et innover durablement »
– Réduire les consommations d’énergie
et l’empreinte environnementale des
activités, dans Bolloré Africa Logistics,
p. 24, 25
« Déployer une politique d’achats
responsables », dans Communication,
p. 36
Groupe
120
# 1-2
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Informations requises
par la loi Grenelle II
GRI 3.1
ISO
26000
Pacte
mondial
Informations publiées dans
le Document de référence 2014
Informations publiées
dans le rapport RSE 2014
Périmètre
couvert
par
l’indicateur
(Document
de référence)
Informations relatives
aux engagements sociétaux
Importance de
la sous-traitance et
la prise en compte
dans les relations
avec les
fournisseurs et les
sous-traitants de
leur responsabilité
sociale et
environnementale
3.6 et 4.14
6.6.6
# 1-2
voir 17.3.1. « Partager une même
éthique des affaires », p. 100
voir 17.3.4.3. « Labelliser
les fournisseurs et évaluer les
sous-traitants » ; « La prise
en compte dans les relations
avec les fournisseurs et
les sous-traitants de leur
responsabilité sociale et
environnementale », p. 107
« Introduction »
– Les chantiers 2015, p. 3
« Agir pour le développement local »,
l’importance de la sous-traitance,
dans Bolloré Énergie, p. 31
Groupe
Actions engagées
pour prévenir
la corruption
SO 2 à 4,
SO 7
et SO 8
6.6.3
# 10
voir 17.3.1 « Partager une même
éthique des affaires », p. 100
« Un socle commun aux activités
transport : le partage d’une même
éthique des affaires », p. 10, 11
Groupe
Mesures prises
en faveur de
la santé et
de la sécurité
des consommateurs
PR 1 et PR 2 6.7.4
voir 17.3.3. « Produire et innover
durablement » ; « Les mesures
prises en faveur de la santé
et la sécurité des
consommateurs », p. 105
« Promouvoir une communication
responsable », dans Communication
p. 36
Autres actions
engagées en faveur
des droits de l’homme
HR
voir 17.2.1. Référentiels externes
« Le Pacte mondial des Nations
unies : dix grands principes »,
p. 99
voir 17.3.1. Partager une même
éthique des affaires ; « Les droits
de l’homme », p. 101
« Introduction »
– Les chantiers 2015, p. 3
« Engagement solidaire des
collaborateurs », Earthtalent, p. 48, 49
6.3
# 1-2
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Le Groupe
n’a pas de
produits ou
de services
en lien
direct avec
le consommateur,
à l’exception
des activités
de transport
de
personnes.
Groupe
121
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
17.4. OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACHAT D’ACTIONS
17.4.1. DÉLÉGATIONS EN COURS DE VALIDITÉ
Aucune autorisation accordée au Conseil d’administration à l’effet de consentir des options de souscription d’actions au bénéfice des salariés et mandataires
sociaux de la société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions visées aux articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce n’est en cours
de validité.
17.4.2. PLANS D’OPTIONS DE SOUSCRIPTION D’ACTIONS
17.4.2.a. Options de souscription d’actions consenties par la société Bolloré
Aucun plan de souscription d’actions n’est en vigueur.
17.4.2.b. Options de souscription d’actions consenties par des sociétés liées
Conformément aux dispositions prévues par l’article L. 225-180-II du Code de commerce, nous portons à votre connaissance les plans d’options de
souscription d’actions consenties par les sociétés contrôlées majoritairement, directement ou indirectement, par Bolloré.
Bolloré Telecom (Assemblée générale extraordinaire du 19 juillet 2007)
Nombre total d’options pouvant être attribuées
659 975
Nombre d’options attribuées
593 977
Nombre d’options annulées au cours de l’exercice 2014
98 996
Nombre de bénéficiaires au 31 décembre 2014
5
Solde du nombre d’options au 19 décembre 2014
494 981
Solde du nombre d’actions pouvant être souscrites au 31 décembre 2014 (prix d’exercice 6,07768 euros par action)
2 329 170 (1)
(1) Suite à une décision des associés de la société Bolloré Telecom en date du 19 décembre 2014, le prix d’exercice et le nombre d’actions pouvant être souscrites ont été ajustés afin de
tenir compte d’une réduction du capital par voie de diminution de la valeur nominale des actions (le capital de 95 036 192 euros divisé en actions de nominal de 16 euros a été ramené à
20 195 190,80 euros divisé en actions de nominal de 3,40 euros) suivie d’une augmentation de capital en numéraire portant le capital de Bolloré Telecom à 95 030 000 euros.
17.5. ACTIONS GRATUITES
17.5.1. DÉLÉGATIONS EN COURS DE VALIDITÉ
L’Assemblée générale extraordinaire du 6 juin 2012 a autorisé le Conseil d’administration à procéder à des attributions gratuites d’actions existantes ou
à émettre de la société au bénéfice des salariés et des mandataires dans les conditions fixées par la loi.
La durée de l’autorisation est de trente-huit mois et le nombre total d’actions distribuées ne pourra représenter plus de 10 % du capital.
Cette autorisation a été utilisée partiellement par le Conseil d’administration du 10 octobre 2012.
17.5.2. ACTIONS GRATUITES
17.5.2.a. Actions gratuites attribuées par la société Bolloré
Attribution d’actions gratuites existantes ou à émettre par le Conseil d’administration du 31 août 2010,
sur délégation de l’Assemblée générale extraordinaire du 10 juin 2010
Les modalités et conditions des attributions d’actions gratuites sont les suivantes (les informations ci-après sont retraitées pour tenir compte de la division
par 100 de la valeur nominale de l’action intervenue le 27 novembre 2014) :
Attribution
Nombre total d’actions attribuées
2 727 500
Dates d’attribution
21 mai 2012
Période d’acquisition (4 ans)
21 mai 2016
Période de conservation (2 ans)
21 mai 2018
Nombre de bénéficiaires
27
Nombre cumulé d’actions attribuées caduques
50 000
Nombre d’actions gratuites au 31 décembre 2014
2 677 500
17.5.2.b. Actions gratuites Bolloré acquises durant l’exercice
En date du 11 octobre 2014, 3 500 actions (avant division du nominal)
attribuées le 11 octobre 2012 (sur décision du Conseil d’administration du
10 octobre 2012 sur délégation de l’Assemblée générale extraordinaire du
6 juin 2012) ont été acquises par leur bénéficiaire tenu au respect d’une
période de conservation de deux ans.
En date du 8 décembre 2014, après ajustements consécutifs à la division
du nominal de l’action, 3 410 000 actions attribuées le 8 décembre 2010
(sur décision du Conseil d’administration du 31 août 2010 sur délégation
de l’Assemblée générale extraordinaire du 10 juin 2010) ont été acquises
par les bénéficiaires désignés par le Conseil.
122
La période de conservation par les bénéficiaires est fixée à deux ans.
17.5.2.c. Actions gratuites attribuées par des sociétés liées
Conformément aux dispositions prévues par l’article L. 225-197-5, nous
portons à votre connaissance les attributions d’actions gratuites consenties
par les sociétés contrôlées majoritairement directement ou indirectement
par Bolloré.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Blue Solutions (Conseil d’administration du 7 janvier 2014 sur délégation de l’Assemblée générale extraordinaire du 30 août 2013)
Première attribution
Seconde attribution
364 500
13 500
Date d’attribution
8 janvier 2014
7 avril 2014
Période d’acquisition (4 ans)
8 janvier 2018
7 avril 2018
Période de conservation (2 ans)
8 janvier 2020
7 avril 2020
Nombre total d’actions attribuées : 378 000
Nombre de bénéficiaires
Nombre cumulé d’actions attribuées caduques
Nombre d’actions gratuites au 31 décembre 2014 : 370 000
86
2
8 000
–
356 500
13 500
Havas (Conseil d’administration du 29 janvier 2014 sur délégation de l’Assemblée générale extraordinaire du 5 juin 2013)
Nombre total d’actions de performance attribuées :
2 465 000
Date d’acquisition
29 avril 2018
Date de fin de période de conservation (1)
29 avril 2018
Nombre cumulé d’actions annulées ou caduques
133 000
Nombre d’actions de performance restantes au 31 décembre 2014
2 332 000
(1) L’acquisition définitive des actions est subordonnée à la présence continue des bénéficiaires jusqu’au terme de la période d’acquisition fixée à quatre ans et trois mois ainsi qu’à
la réalisation de conditions liées à l’évolution de la performance du groupe Havas entre la période de référence (2008 à 2013) et la période d’acquisition (2014 à 2017) basées sur
la croissance organique de la marge brute (+ 1,6 %), la marge opérationnelle courante (+ 13,7 %), le résultat net part du Groupe (130 millions d’euros) et le bénéficie net par action
(31,3 centimes d’euro), deux de ces quatre critères devant être atteints.
17.6. PARTICIPATION, STOCK-OPTIONS
ET ATTRIBUTION D’ACTIONS GRATUITES
DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
ET DES DIRIGEANTS
17.6.1. PARTICIPATION
D’après les renseignements recueillis par la société auprès des administrateurs, l’ensemble des administrateurs possède au 31 décembre 2014
environ 0,44 % du capital de la société et détient environ 0,47 % des droits
de vote.
Conseil d’administration de Bolloré du 31 août 2010
sur autorisation de l’Assemblée générale extraordinaire
de Bolloré du 10 juin 2010
Attribution le 21 mai 2012
Période d’acquisition : 4 ans
Période de conservation : 2 ans
Bolloré
Vincent Bolloré
17.6.2. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’OPTIONS
DE SOUSCRIPTION AUX MANDATAIRES SOCIAUX
Aucun plan de souscription d’actions n’est en vigueur.
17.6.3. HISTORIQUE DES ATTRIBUTIONS D’ACTIONS
GRATUITES AUX MANDATAIRES SOCIAUX
Conseil d’administration de Bolloré du 31 août 2010
sur autorisation de l’Assemblée générale extraordinaire
de Bolloré du 10 juin 2010
Attribution le 21 mai 2012
Période d’acquisition : 4 ans
Période de conservation : 2 ans
Bolloré
17.6.4. ATTRIBUTION DES ACTIONS DE PERFORMANCE
AU DIRIGEANT SOCIAL
Actions gratuites
Yannick Bolloré
100 000
Cédric de Bailliencourt
127 400
Cyrille Bolloré
100 000
Gilles Alix
250 000
Actions de performance
500 000
Un Comité ad hoc, constitué par le Conseil d’administration, a été appelé à
se prononcer sur la détermination des conditions de performance requises
pour l’acquisition par le mandataire des actions gratuites.
Le Comité ad hoc, considérant que le résultat opérationnel d’un ensemble
homogène est un critère adapté en termes de mesure de performance
économique, a retenu cet agrégat comme critère de performance.
Ainsi, l’acquisition des actions attribuées (au terme de la période d’acquisition fixée à quatre ans) pourra être totale ou partielle en fonction du
niveau de résultat opérationnel cumulé sur la période couvrant les années
2012 à 2015 incluses du Groupe Bolloré, hors Havas.
Les seuils de performance sont les suivants :
(i) s’il ressort sur la période considérée, un résultat opérationnel de
1 milliard d’euros l’acquisition sera définitive pour la totalité de l’attribution, soit 500 000 actions ;
(ii) s’il ressort, sur la période considérée, un résultat opérationnel inférieur
à 1 milliard d’euros, les acquisitions définitives de titres se feront par
tranches réduites de 100 000 titres par séquence de 50 millions d’euros
en dessous du seuil de 1 milliard d’euros de résultat opérationnel, aucun
titre ne pouvant être acquis si le résultat opérationnel sur la période de
référence n’atteint pas le seuil de 800 millions d’euros.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
123
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
17.7. ÉTAT RÉCAPITULATIF DES OPÉRATIONS MENTIONNÉES À L’ARTICLE L. 621-18-2 DU CODE
MONÉTAIRE ET FINANCIER (OPÉRATIONS SUR TITRES DES MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
RÉALISÉES AU COURS DE L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2014)
Conformément à l’article L. 621-18-2 du Code monétaire et financier et à l’article 223-22 du règlement général de l’AMF, les membres du Conseil d’administration et le Directeur général doivent communiquer les opérations effectuées sur leurs instruments financiers dans la mesure où le montant des
opérations effectuées par chacune des personnes précitées excède 5 000 euros par an.
En 2014, les opérations déclarées sont les suivantes :
Identité du déclarant
Nord-Sumatra Investissements (1)
Date de
l’opération
06/01/2014
Prix
unitaire
Montant de
l’opération
Nature de l’opération
Nombre
d’actions
(en euros)
(en euros)
Réf. AMF
Cession
387
423,1651
163 764,89
2014DD283077
Nord-Sumatra Investissements (1)
07/01/2014
Cession
1 613
423,9233
683 788,28
2014DD283111
Nord-Sumatra Investissements (1)
07/01/2014
Cession
1 735
424,2500
736 073,75
2014DD283114
Nord-Sumatra Investissements (1)
08/01/2014
Cession
2 000
425,4907
850 981,40
2014DD283115
Investissements (1)
09/01/2014
Cession
2 000
424,2912
848 582,40
2014DD283119
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
10/01/2014
Cession
2 380
420,4312
1 000 626,26
2014DD283126
Nord-Sumatra Investissements (1)
13/01/2014
Cession
1 200
411,9681
494 361,72
2014DD284235
Nord-Sumatra Investissements (1)
14/01/2014
Cession
3 000
412,5779
1 237 733,70
2014DD284236
Nord-Sumatra Investissements (1)
15/01/2014
Cession
2 568
412,8524
1 060 204,96
2014DD284238
Investissements (1)
16/01/2014
Cession
2 000
412,4147
824 829,40
2014DD284239
17/01/2014
Cession
30
417,0833
12 512,50
2014DD285158
Nord-Sumatra
Cédric de Bailliencourt
Investissements (1)
20/01/2014
Cession
2 000
414,1664
828 332,80
2014DD285435
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
21/01/2014
Cession
800
412,9346
330 347,68
2014DD285436
Nord-Sumatra Investissements (1)
22/01/2014
Cession
97
413,1015
40 070,85
2014DD285437
Investissements (1)
23/01/2014
Cession
1 000
411,5619
411 561,90
2014DD285441
Cédric de Bailliencourt
Nord-Sumatra
26/03/2014
Cession
150
457,1380
68 570,70
2014DD297440
Vincent Bolloré
26/03/2014
Cession
10 000
457,2337
4 572 337,00
2014DD297766
Cédric de Bailliencourt
27/03/2014
Cession
200
463,4520
92 690,40
2014DD297450
Vincent Bolloré
27/03/2014
Cession
10 000
459,4402
4 594 402,00
2014DD297823
Cédric de Bailliencourt
28/03/2014
Cession
250
463,0646
115 766,15
2014DD297455
Nord-Sumatra Investissements (1)
31/03/2014
Cession
20 000
466,9271
9 338 542,00
2014DD299444
Nord-Sumatra Investissements (1)
01/04/2014
Cession
17 653
463,5591
8 183 208,79
2014DD299816
Nord-Sumatra Investissements (1)
02/04/2014
Cession
13 971
461,8372
6 452 327,52
2014DD300127
Nord-Sumatra Investissements (1)
03/04/2014
Cession
7 984
460,0717
3 673 212,45
2014DD300413
Investissements (1)
04/04/2014
Cession
6 957
460,0990
3 200 908,74
2014DD300723
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
07/04/2014
Cession
3 063
451,1156
1 381 767,08
2014DD301032
Nord-Sumatra Investissements (1)
08/04/2014
Cession
959
450,0221
431 571,19
2014DD301389
Investissements (1)
09/04/2014
Cession
5 290
451,8868
2 390 481,17
2014DD301403
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
10/04/2014
Cession
1 301
450,7784
586 462,70
2014DD301406
Nord-Sumatra Investissements (1)
11/04/2014
Cession
3 164
450,0000
1 423 800,00
2014DD301407
Nord-Sumatra Investissements (1)
07/05/2014
Cession
5 000
450,6500
2 253 250,00
2014DD307136
Nord-Sumatra Investissements (1)
13/05/2014
Cession
1 685
461,3000
777 290,50
2014DD308345
Investissements (1)
15/05/2014
Cession
30 000
471,6140
14 148 420,00
2014DD308852
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
19/05/2014
Cession
6 814
470,9640
3 209 148,70
2014DD309248
Nord-Sumatra Investissements (1)
20/05/2014
Cession
3 186
470,6300
1 499 427,18
2014DD309528
Nord-Sumatra Investissements (1)
21/05/2014
Cession
10 000
472,9630
4 729 630,00
2014DD309904
Nord-Sumatra Investissements (1)
22/05/2014
Cession
10 785
472,5525
5 096 478,71
2014DD309935
Investissements (1)
23/05/2014
Cession
22 781
472,0775
10 754 397,53
2014DD310251
Nord-Sumatra Investissements (1)
Nord-Sumatra
26/05/2014
Cession
13 001
472,0000
6 136 472,00
2014DD310514
Nord-Sumatra Investissements (1)
27/05/2014
Cession
26 247
472,0625
12 390 224,44
2014DD310746
Nord-Sumatra Investissements (1)
28/05/2014
Cession
11 638
472,1260
5 494 602,39
2014DD311030
Nord-Sumatra Investissements (1)
29/05/2014
Cession
9 623
473,0110
4 551 784,85
2014DD311250
124
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Identité du déclarant
Nord-Sumatra Investissements (1)
Date de
l’opération
30/05/2014
Prix
unitaire
Montant de
l’opération
Nature de l’opération
Nombre
d’actions
(en euros)
(en euros)
Réf. AMF
Cession
58 370
474,2530
27 682 147,61
2014DD311555
Nord-Sumatra Investissements (1)
02/06/2014
Cession
9 935
470,1720
4 671 158,82
2014DD311559
Nord-Sumatra Investissements (1)
02/06/2014
Cession
9 842
470,0000
4 625 740,00
2014DD311561
Nord-Sumatra Investissements (1)
03/06/2014
Cession
3 100
470,0110
1 457 034,10
2014DD311892
Nord-Sumatra
Investissements (1)
Bolloré Participations (1)
04/06/2014
Cession
4 722
470,5990
2 222 168,48
2014DD312074
05/06/2014
Cession
8 685
470,0000
4 081 950,00
2014DD312603
Bolloré Participations (1)
06/06/2014
Cession
11 497
470,2280
5 406 211,32
2014DD313283
Bolloré Participations (1)
09/06/2014
Cession
3 809
470,2651
1 791 239,77
2014DD314027
Bolloré Participations (1)
10/06/2014
Cession
12 961
470,4500
6 097 502,45
2014DD314194
Mediterranean (1)
11/06/2014
Cession
116
471,0690
54 644,00
2014DD314352
Imperial Mediterranean (1)
Imperial
12/06/2014
Cession
9 067
470,4170
4 265 270,94
2014DD314487
Imperial Mediterranean (1)
17/06/2014
Cession
13 818
470,0460
6 495 095,63
2014DD315278
Imperial Mediterranean (1)
18/06/2014
Cession
36 545
470,9680
17 211 525,56
2014DD315488
Imperial Mediterranean (1)
19/06/2014
Cession
1 604
472,3860
757 707,14
2014DD315720
Mediterranean (1)
20/06/2014
Cession
2 510
471,5250
1 183 527,75
2014DD315926
Imperial Mediterranean (1)
Imperial
24/06/2014
Cession
882
470,3520
414 850,46
2014DD316387
Imperial Mediterranean (1)
25/06/2014
Cession
642
470,6110
302 132,26
2014DD316616
30/06/2014
Dividende en actions
35
420,6300
14 722,05
2014DD316929
30/06/2014
Dividende en actions
25
420,6300
10 515,75
2014DD316386
Bolloré
Participations (1)
Cédric de Bailliencourt
Compagnie du
Cambodge (1)
30/06/2014
Dividende en actions
2 517
420,6300
1 058 725,71
2014DD316943
Financière de l’Odet (1)
30/06/2014
Dividende en actions
47 897
420,6300
20 146 915,11
2014DD316949
Financière V (1)
30/06/2014
Dividende en actions
1
420,6300
420,63
2014DD316948
Gilles Alix
30/06/2014
Dividende en actions
3
420,6300
1 261,89
2014DD316378
Imperial Mediterranean (1)
30/06/2014
Dividende en actions
683
420,6300
287 290,29
2014DD316945
Imperial Mediterranean (1)
30/06/2014
Cession
16 160
475,0981
7 677 585,30
2014DD317503
Nord-Sumatra Investissements (1)
30/06/2014
Dividende en actions
1
420,6300
420,63
2014DD316939
Orfim (2)
30/06/2014
Dividende en actions
3 592
420,6300
1 510 902,96
2014DD316095
Sébastien Picciotto
30/06/2014
Dividende en actions
1
420,6300
420,63
2014DD316096
Société Industrielle et Financière de l’ Artois (1)
30/06/2014
Dividende en actions
2 905
420,6300
1 221 930,15
2014DD316955
Société Bordelaise Africaine (1)
30/06/2014
Dividende en actions
47
420,6300
19 769,61
2014DD316956
Sofibol (1)
30/06/2014
Dividende en actions
1
420,6300
420,63
2014DD316938
Vincent Bolloré
30/06/2014
Dividende en actions
264
420,6300
111 046,32
2014DD317511
Yannick Bolloré
30/06/2014
Dividende en actions
7
420,6300
2 944,41
2014DD317184
Imperial Mediterranean (1)
01/07/2014
Cession
8 079
474,0360
3 829 736,84
2014DD317701
Imperial Mediterranean (1)
02/07/2014
Cession
6 439
473,8750
3 051 281,13
2014DD317929
Imperial Mediterranean (1)
03/07/2014
Cession
7 965
473,7130
3 773 124,05
2014DD318117
Imperial Mediterranean (1)
04/07/2014
Cession
2 795
473,3000
1 322 873,50
2014DD318335
09/07/2014
Cession
4 000
452,8500
1 811 400,00
2014DD318730
02/10/2014
Acompte sur
dividende en actions
6 648
416,8300
2 771 085,84
2014DD329782
Imperial
Mediterranean (1)
Orfim (2)
Sébastien Picciotto
02/10/2014
Acompte sur
dividende en actions
1
416,8300
416,83
2014DD329778
Sébastien Picciotto
18/12/2014
Acquisition
5 000
3,8702 (3)
19 351,00
2014DD344211
(1) Sociétés contrôlées par Vincent Bolloré.
(2) Personne morale liée à Sébastien Picciotto, administrateur.
(3) Depuis le 1er décembre 2014, division par 100 du nominal des actions décidée par l’Assemblée générale extraordinaire du 27 novembre 2014 sur les soldes des comptes à l’issue
de la journée du 28 novembre 2014.
17.8. PARTICIPATION DES SALARIÉS AU CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ
Le pourcentage du capital détenu par les salariés du Groupe au sens de l’article L. 225-102 du Code de commerce s’élève à 0,28 %.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
125
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
RAPPORT DE L’ORGANISME TIERS INDÉPENDANT SUR LES INFORMATIONS SOCIALES,
ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALES CONSOLIDÉES FIGURANT DANS LE RAPPORT
DE GESTION
Exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En notre qualité d’organisme tiers indépendant, accrédité par le COFRAC
sous le numéro 3-1048 (1) et membre du réseau Deloitte de l’un des
Commissaires aux comptes de la société, nous vous présentons notre
rapport sur les informations sociales, environnementales et sociétales
consolidées relatives à l’exercice clos le 31 décembre 2014 (ci-après les
« Informations RSE »), présentées dans le rapport de gestion inclus dans le
document de référence en application des dispositions de l’article
L. 225-102-1 du Code de commerce.
RESPONSABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ
Il appartient au Conseil d’administration d’établir un rapport de gestion
comprenant les Informations RSE prévues à l’article R. 225-105-1 du Code
de commerce, préparées conformément au protocole de reporting RSE
utilisé par la société (ci-après le « Référentiel ») dont un résumé figure dans
le rapport de gestion inclus dans le document de référence et disponible
sur demande auprès du siège de la société.
I. ATTESTATION DE PRÉSENCE
DES INFORMATIONS RSE
NATURE ET ÉTENDUE DES TRAVAUX
Nous avons pris connaissance, sur la base d’entretiens avec les responsables
des directions concernées, de l’exposé des orientations en matière de
développement durable, en fonction des conséquences sociales et environnementales liées à l’activité de la société et de ses engagements sociétaux
et, le cas échéant, des actions ou programmes qui en découlent.
Nous avons comparé les Informations RSE présentées dans le rapport de
gestion avec la liste prévue par l’article R. 225-105-1 du Code de commerce.
En cas d’absence de certaines informations consolidées, nous avons vérifié
que des explications étaient fournies conformément aux dispositions de
l’article R. 225-105 alinéa 3 du Code de commerce.
Nous avons vérifié que les Informations RSE couvraient le périmètre
consolidé, à savoir la société ainsi que ses filiales au sens de l’article L. 233-1
et les sociétés qu’elle contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de
commerce avec les limites précisées dans la note méthodologique du
rapport de gestion.
INDÉPENDANCE ET CONTRÔLE QUALITÉ
CONCLUSION
Notre indépendance est définie par les textes réglementaires, le code de
déontologie de la profession ainsi que les dispositions prévues à l’article
L. 822-11 du Code de commerce. Par ailleurs, nous avons mis en place un
système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures
documentées visant à assurer le respect des règles déontologiques, des
normes professionnelles et des textes légaux et réglementaires applicables.
Sur la base de ces travaux et compte tenu des limites mentionnées
ci-dessus, nous attestons de la présence dans le rapport de gestion des
Informations RSE requises.
RESPONSABILITÉ DE L’ORGANISME
TIERS INDÉPENDANT
II. AVIS MOTIVÉ SUR LA SINCÉRITÉ
DES INFORMATIONS RSE
NATURE ET ÉTENDUE DES TRAVAUX
Il nous appartient, sur la base de nos travaux :
• d’attester que les Informations RSE requises sont présentes dans le
rapport de gestion ou font l’objet, en cas d’omission, d’une explication en
application du troisième alinéa de l’article R. 225-105 du Code de
commerce (Attestation de présence des Informations RSE) ;
• d’exprimer une conclusion d’assurance modérée sur le fait que les
Informations RSE, prises dans leur ensemble, sont présentées, dans tous
leurs aspects significatifs, de manière sincère conformément au
Référentiel (Avis motivé sur la sincérité des Informations RSE).
Nos travaux ont été effectués par une équipe d’une dizaine de personnes
entre février et avril 2015 pour une durée d’environ huit semaines. Nous
avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos
experts en matière de RSE.
Nous avons conduit les travaux décrits ci-après conformément aux normes
professionnelles applicables en France, et à l’arrêté du 13 mai 2013
déterminant les modalités dans lesquelles l’organisme tiers indépendant
conduit sa mission et, concernant l’avis motivé de sincérité, à la norme
internationale ISAE 3000 (2).
Nous avons mené une quarantaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation des Informations RSE auprès des directions en
charge des processus de collecte des informations et, le cas échéant,
responsables des procédures de contrôle interne et de gestion des risques,
afin :
• d’apprécier le caractère approprié du Référentiel au regard de sa
pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère
compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes
pratiques du secteur ;
• de vérifier la mise en place d’un processus de collecte, de compilation, de
traitement et de contrôle visant à l’exhaustivité et à la cohérence des
Informations RSE et prendre connaissance des procédures de contrôle
interne et de gestion des risques relatives à l’élaboration des Informations
RSE.
Nous avons déterminé la nature et l’étendue de nos tests et contrôles en
fonction de la nature et de l’importance des Informations RSE au regard
des caractéristiques de la société, des enjeux sociaux et environnementaux
de ses activités, de ses orientations en matière de développement durable
et des bonnes pratiques sectorielles.
(1) Dont la portée est disponible sur le site www.cofrac.fr.
(2) ISAE 3000 – Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial
information.
126
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
17. RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE DU GROUPE BOLLORÉ
Pour les informations RSE que nous avons considérées les plus
importantes (3) :
• au niveau de l’entité consolidante et des divisions, nous avons consulté
les sources documentaires et mené des entretiens pour corroborer les
informations qualitatives (organisation, politiques, actions), nous avons
mis en œuvre des procédures analytiques sur les informations quantitatives et vérifié, sur la base de sondages, les calculs ainsi que la consolidation des données et nous avons vérifié leur cohérence et leur
concordance avec les autres informations figurant dans le rapport de
gestion ;
• au niveau d’un échantillon représentatif d’entités que nous avons
sélectionnées (4) en fonction de leur activité, de leur contribution aux
indicateurs consolidés, de leur implantation et d’une analyse de risque,
nous avons mené des entretiens pour vérifier la correcte application des
procédures et mis en œuvre des tests de détail sur la base d‘échantillonnages, consistant à vérifier les calculs effectués et à rapprocher les
données des pièces justificatives. L’échantillon ainsi sélectionné représente
en moyenne 46 % des effectifs et entre 22 % et 42 % des informations
quantitatives environnementales publiées.
Pour les autres informations RSE consolidées, nous avons apprécié leur
cohérence par rapport à notre connaissance de la société.
Enfin, nous avons apprécié la pertinence des explications relatives, le cas
échéant, à l’absence totale ou partielle de certaines informations.
Nous estimons que les méthodes d’échantillonnage et tailles d’échantillons
que nous avons retenues en exerçant notre jugement professionnel nous
permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée ; une
assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification
plus étendus. Du fait du recours à l’utilisation de techniques d’échantillonnage ainsi que des autres limites inhérentes au fonctionnement de tout
système d’information et de contrôle interne, le risque de non-détection
d’une anomalie significative dans les Informations RSE ne peut être
totalement éliminé.
CONCLUSION
Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative
de nature à remettre en cause le fait que les Informations RSE, prises dans
leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au
Référentiel.
Sans remettre en cause la conclusion ci-dessus, nous attirons votre
attention sur le fait que, comme indiqué dans le rapport de gestion, le
périmètre consolidé pour les informations suivantes est limité aux activités
de la société en France :
• certains indicateurs RH et notamment les « taux de fréquence et taux de
gravité des accidents du travail » et le « nombre de salariés ayant bénéficié
d’une formation » ;
• les émissions de gaz à effet de serre.
Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2015
L’organisme tiers indépendant,
Deloitte & Associés
Jean-Paul Séguret
Associé
(3) Informations quantitatives sociales : effectifs au 31 décembre 2014, répartition des
effectifs par zone géographique, répartition des effectifs par type de contrat, nombre
d’embauches, nombre de départs, nombre de licenciements, nombre de salariés au
31 décembre ayant bénéficié d’une formation dans l’année (France), nombre d’heures
de formations dispensées (France), nombre d’accidents du travail (Monde), taux de
fréquence (France), taux de gravité (France).
Informations quantitatives environnementales : consommation d’eau (comprend l’eau
de réseau et l’eau prélevée dans le milieu naturel), consommation d’énergie (électricité,
fioul lourd consommé par la flotte, gasoil routier consommé par la flotte de véhicules,
gaz naturel), émissions GES (scope 1 et scope 2).
Informations qualitatives : engagements en matière du respect des droits de l’homme,
évaluation de l’empreinte socio-économique locale des trois sites pilotes, engagement
sur la politique d’achat responsable et l’intégration des enjeux RSE dans les relations
avec les fournisseurs et sous-traitants ; actions de partenariat et de mécénat dans le
cadre de la Fondation de la 2e chance et du programme EarthTalent.
(4) Échantillon sélectionné pour les informations quantitatives sociales et
environnementales : Abidjan Terminal (Côte d’Ivoire), Sitarail (Côte d’Ivoire), Bolloré
Africa Logistics Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire), Bolloré Africa Logistics Cameroun
(Cameroun), Camrail (Cameroun), Douala International Terminal (Cameroun), SDV
Le Havre (France), SDV Singapour (Singapour), Blue Solutions (Batscap – France), IER
Suresnes (France), Société Française Donges Metz (France), Havas SA – uniquement les
informations quantitatives sociales.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
127
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18.1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIONNARIAT
18.1.1. ACTIONNARIAT AU 31 DÉCEMBRE 2014
Bolloré
Financière de l’Odet (1)
Autres sociétés du Groupe Bolloré (2)
Société Industrielle et Financière de
l’Artois (3)
Compagnie du Cambodge (3)
Nord-Sumatra
Investissements (3)
Imperial Mediterranean (3)
Société Bordelaise
Africaine (3)
Sous-total sociétés détenant des actions
d’autocontrôle
Sous-total sociétés du Groupe Bolloré
Nombre
d’actions
%
Nombre de voix
(règlement
général AMF
art. 223-11 al. 2)
1 848 055 800
67,25
1 848 055 800
96 200
0,00
112 056 500
97 098 500
%
Nombre de voix
exerçables en
Assemblées
%
67,25
1 848 055 800
73,29
96 200
0,00
96 200
0,00
4,08
–
–
–
–
3,53
–
–
–
–
200 100
0,01
–
–
–
–
15 272 000
0,56
–
–
–
–
1 782 900
0,06
–
–
–
–
226 410 000
8,24
–
–
–
–
2 074 562 000
75,49
1 848 152 000
67,25
1 848 152 000
73,29
Orfim
139 193 800
5,07
139 193 800
5,07
139 193 800
5,52
Public
534 391 500
19,45
534 391 500
19,45
534 391 500
21,19
Écart (4)
TOTAL
(1)
(2)
(3)
(4)
–
–
226 410 000
8,24
–
–
2 748 147 300
100,00
2 748 147 300
100,00
2 521 737 300
100,00
Contrôlée directement par Sofibol, elle-même contrôlée indirectement par Vincent Bolloré et sa famille.
Inclut Bolloré Participations, Financière V et Sofibol.
Sociétés détenant des actions d’autocontrôle.
Correspondant aux actions détenues par les sociétés visées au (3) privées de droit de vote.
En suite du 31 décembre 2014 et dans le cadre des règlements-livraisons de l’offre publique sur les titres Havas (y compris l’offre réouverte), la répartition
du capital de la société Bolloré a été modifiée comme suit :
18.1.2. ACTIONNARIAT AU 22 JANVIER 2015
Bolloré
Financière de l’Odet (1)
Autres sociétés du Groupe Bolloré (2)
Nord-Sumatra Investissements (3)
Imperial Mediterranean (3)
Société Bordelaise
Africaine (3)
Sous-total sociétés détenant des actions
d’autocontrôle
Sous-total sociétés du Groupe Bolloré
Nombre
d’actions
%
Nombre de voix
(règlement
général AMF
art. 223-11 al. 2)
1 848 055 800
65,64
1 848 055 800
%
Nombre de voix
exerçables en
Assemblées
%
65,64
1 848 055 800
66,04
96 200
0,00
96 200
0,00
96 200
0,00
200 100
0,01
–
–
–
–
15 272 000
0,54
–
–
–
–
1 782 900
0,06
–
–
–
–
17 255 000
0,61
–
–
–
–
1 865 407 000
66,26
1 848 152 000
65,64
1 848 152 000
66,05
Orfim
142 336 416
5,06
142 336 416
5,06
142 336 416
5,09
Public
807 744 925
28,69
807 744 925
28,69
807 744 925
28,87
–
–
17 255 000
0,61
–
–
2 815 488 341
100,00
2 815 488 341
100,00
2 798 233 341
100,00
Écart (4)
TOTAL
(1)
(2)
(3)
(4)
Contrôlée directement par Sofibol, elle-même contrôlée indirectement par Vincent Bolloré et sa famille.
Inclut Bolloré Participations, Financière V et Sofibol.
Sociétés détenant des actions d’autocontrôle.
Correspondant aux actions détenues par les sociétés visées au (3) privées de droit de vote.
128
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES
18.1.3. ACTIONNARIAT AU 6 MARS 2015
Bolloré
Financière de
l’Odet (1)
Autres sociétés du Groupe Bolloré (2)
Nord-Sumatra
Investissements (3)
Imperial Mediterranean (3)
Société Bordelaise
Africaine (3)
Sous-total sociétés détenant des actions
d’autocontrôle
Sous-total sociétés du Groupe
Nombre
d’actions
%
Nombre de voix
(règlement
général AMF
art. 223-11 al. 2)
1 848 055 800
64,01
96 200
0,00
%
Nombre de voix
exerçables en
Assemblées
%
1 848 055 800
64,01
1 848 055 800
64,39
96 200
0,00
96 200
0,00
200 100
0,01
–
–
–
–
15 272 000
0,53
–
–
–
–
1 782 900
0,06
–
–
–
–
17 255 000
0,60
–
–
–
–
1 865 407 000
64,61
1 848 152 000
64,01
1 848 152 000
64,40
Orfim (5)
142 336 416
4,93
142 336 416
4,93
142 336 416
4,96
Public
879 483 655
30,46
879 483 655
30,46
879 483 655
30,64
Écart (4)
TOTAL
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
–
–
17 255 000
0,60
–
–
2 887 227 071
100,00
2 887 227 071
100,00
2 869 972 071
100,00
Contrôlée directement par Sofibol, elle-même contrôlée indirectement par Vincent Bolloré et sa famille.
Inclut Bolloré Participations, Financière V et Sofibol.
Sociétés détenant des actions d’autocontrôle.
Correspondant aux actions détenues par les sociétés visées au (3) privées de droit de vote.
Orfim a déclaré le 6 mars 2015 à l’émetteur avoir franchi à la baisse les seuils de 5 % des actions et des droits de vote (voir l’avis AMF n° 215C0292). Orfim a déclaré le 24 mars 2015
avoir franchi à la hausse, suite à des achats d’actions réalisés fin mars 2015, les seuils de 5 % des actions et des droits de vote (voir l’avis AMF n° 215C0349).
À la connaissance de la société, il n’existe aucun autre actionnaire que ceux
mentionnés dans le tableau ci-dessus détenant plus de 5 % du capital ou
des droits de vote de la société.
Au 31 décembre 2014, le nombre d’actionnaires inscrits au nominatif est
de 357, 157 en compte courant nominatif pur et 204 en compte courant
nominatif administré, quatre actionnaires ayant à la fois un compte au
nominatif pur et un compte au nominatif administré (source : liste des
actionnaires éditée par Caceis Corporate Trust).
Il n’existe pas de pacte entre les actionnaires de la société visé à
l’article L. 233-11 du Code du commerce et la société ne détient aucune
action propre.
Au 31 décembre 2014, aucune action inscrite au nominatif pur n’était nantie.
D’après les renseignements recueillis par la société, au 31 décembre 2014,
l’ensemble des administrateurs possède environ 0,44 % du capital et 0,47 %
des droits de vote de la société.
18.3. CONTRÔLE DE L’ÉMETTEUR
Le Groupe Bolloré est contrôlé directement et indirectement par Vincent
Bolloré et sa famille. Des mesures de gouvernance ont été mises en place
et sont décrites dans le rapport du Président sur le contrôle interne en
page 244, au point 16.3. « Informations sur le Comité d’audit et le Comité
de rémunération » et 16.4. « Régimes de gouvernance d’entreprise ».
Le Conseil d’administration compte désormais cinq administrateurs
indépendants.
18.2. DROITS DE VOTE
Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel à la quotité de capital
qu’elles représentent.
À égalité de valeur nominale, chaque action de capital ou de jouissance
donne droit à une voix.
La loi Florange n° 2014-384 du 29 mars 2014 a institué dans les sociétés
dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé
un droit de vote double sauf clause contraire des statuts : ce droit de vote
double est accordé à toutes les actions entièrement libérées pour lesquelles
il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au nom d’un
même actionnaire.
La comptabilisation de la durée de l’inscription nominative débute à
compter de la date d’entrée en vigueur de la loi Florange, soit le 2 avril 2014.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
129
19. OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
MODIFICATIONS INTERVENUES DANS LA RÉPARTITION DU CAPITAL AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES
D’après les informations dont disposait la société, la situation de l’actionnariat se présentait de la façon suivante, aucun autre actionnaire que ceux
mentionnés ci-après ne détenant, à la connaissance de la société, plus de 5 % du capital :
Au 31 décembre 2011
Au 31 décembre 2012
Participation
Droit de
vote
théorique
Droit de vote
exerçable en
Assemblée
66,71
66,71
76,77
Autres sociétés du
Groupe Bolloré (2)
0,00
0,00
Société Industrielle et
Financière de l’Artois (3)
3,97
Compagnie du
Cambodge (3)
Nord-Sumatra
Investissements (3)
Imperial
Mediterranean (3)
Au 31 décembre 2013
Participation
Droit de
vote
théorique
Droit de vote
exerçable en
Assemblée
67,42
67,42
74,83
0,00
0,14
0,14
0,15
–
–
4,09
–
–
3,57
–
–
3,54
–
–
–
1,26
–
–
1,25
–
–
–
–
0,97
–
–
0,96
–
–
–
–
–
–
–
–
0,07
–
–
Sous-total sociétés
détenant des actions
d’autocontrôle
13,11
–
–
9,92
–
–
9,91
–
–
Sous-total Groupe
Bolloré
79,82
66,71
76,77
77,82
67,90
75,38
77,46
67,55
74,98
(en pourcentage)
Financière de l’Odet (1)
Société Bordelaise
Africaine (3)
Participation
Droit de
vote
théorique
Droit de vote
exerçable en
Assemblée
67,90
67,90
75,38
0,00
0,00
0,00
–
–
4,12
2,55
–
–
3,68
–
2,91
Orfim
–
–
–
5,09
5,09
5,65
5,05
5,05
5,61
Public
20,18
20,18
23,23
17,09
17,09
18,97
17,49
17,49
19,41
Écart (4)
TOTAL
(1)
(2)
(3)
(4)
–
13,11
–
–
9,92
–
–
9,91
–
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
100,00
Contrôlée directement par Sofibol, elle-même contrôlée indirectement par Vincent Bolloré.
Inclut Bolloré Participations, Financière V et Sofibol.
Sociétés détenant des actions d’autocontrôle.
Correspondant aux actions détenues par les sociétés visées au (3) privées de droit de vote.
Par courrier reçu le 25 juin 2012, Orfim, société contrôlée par Sébastien Picciotto, a déclaré avoir franchi à la hausse, le 22 juin 2012, les seuils de 5 % du
capital et des droits de vote de la société (voir l’avis AMF n° 212C0829).
18.4. ACCORD POUVANT ENTRAÎNER
UN CHANGEMENT DE CONTRÔLE
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES
CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET
LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
Néant.
19. OPÉRATIONS AVEC LES APPARENTÉS
Voir la note 32 – Parties liées de l’annexe aux comptes consolidés (20.3) sur
les transactions avec les apparentés.
Voir également le rapport spécial des Commissaires aux comptes, objet de
l’annexe page 253 du présent document de référence.
20.1. INFORMATIONS INCLUSES PAR RÉFÉRENCE
En application de l’article 28 du règlement (CE) n° 809/2004 de la
Commission européenne, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent document de référence :
• les comptes consolidés et le rapport des Commissaires aux comptes
correspondant figurant aux pages 125 à 204 du document de référence
de l’exercice clos le 31 décembre 2013, déposé auprès de l’AMF le 30 avril
2014 sous le numéro D.14-0461 ;
• les comptes consolidés et le rapport des Commissaires aux comptes
correspondant figurant aux pages 139 à 217 du document de référence
de l’exercice clos le 31 décembre 2012, déposé auprès de l’AMF le 30 avril
2013 sous le numéro D.13-0487.
Les deux documents de référence cités ci-dessus sont disponibles sur les
sites Internet de la société (www.bollore.com) et de l’Autorité des marchés
financiers (www.amf-france.org).
Les parties non incluses de ces documents sont soit sans objet pour l’investissement soit couvertes à un autre endroit du présent document de référence.
20.2. INFORMATIONS FINANCIÈRES PRO FORMA
Néant.
130
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Bilan consolidé
132
État du compte de résultat consolidé
134
État du résultat global consolidé
135
Variation de la trésorerie consolidée
136
Variation des capitaux propres consolidés
138
Annexe aux comptes consolidés
139
Principes comptables – note 1
139
Principales variations de périmètre – note 2
147
Comparabilité des comptes – note 3
147
Notes sur le bilan – notes 4 à 25
148
Notes sur le compte de résultat – notes 26 à 30
178
Autres informations – notes 31 à 37
184
Comptes consolidés IFRS du Groupe Omnium Bolloré – note 38
192
Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres
de leurs réseaux – note 39
197
Liste des sociétés consolidées – note 40
198
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
208
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
131
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
BILAN CONSOLIDÉ
ACTIF
(en milliers d’euros)
Notes
31/12/2014
31/12/2013 (1)
4
2 798 208
2 754 080
Immobilisations incorporelles
5-26
1 080 127
1 010 499
Immobilisations corporelles
Goodwill
6-26
1 834 797
1 608 615
Titres mis en équivalence
8
828 960
654 861
Autres actifs financiers non courants
9
5 969 511
5 976 012
Impôts différés
30
202 199
160 620
Autres actifs non courants
10
143 623
61 572
Actifs non courants
12 857 425
12 226 259
Stocks et en-cours
11
278 384
349 094
Clients et autres débiteurs
12
4 349 912
4 088 241
Impôts courants
13
68 070
133 284
9
15 772
14 084
86 780
64 518
Autres actifs financiers courants
Autres actifs courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie
14
1 379 103
1 578 659
Actifs destinés à être cédés
25
0
44 710
6 178 021
6 272 590
19 035 446
18 498 849
Actifs courants
TOTAL ACTIF
(1) Voir note 3 – Comparabilité des comptes.
132
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
PASSIF
Notes
(en milliers d’euros)
Capital
Primes liées au capital
31/12/2014
31/12/2013 (1)
439 704
437 471
549 251
508 129
Réserves consolidées
7 160 251
6 803 064
Capitaux propres, part du Groupe
8 149 206
7 748 664
Intérêts minoritaires
1 657 205
1 566 854
Capitaux propres
15
9 806 411
9 315 518
Dettes financières non courantes
20
1 623 217
2 155 130
Provisions pour avantages au personnel
17
254 621
206 143
Autres provisions non courantes
16
181 557
191 716
Impôts différés
30
231 377
207 821
Autres passifs non courants
21
Passifs non courants
136 113
208 769
2 426 885
2 969 579
Dettes financières courantes
20
1 533 861
1 218 925
Provisions courantes
16
85 298
75 571
Fournisseurs et autres créditeurs
22
4 835 104
4 636 168
Impôts courants
23
118 938
185 571
Autres passifs courants
24
228 949
89 420
Passifs destinés à être cédés
25
0
8 097
Passifs courants
TOTAL PASSIF
6 802 150
6 213 752
19 035 446
18 498 849
(1) Voir note 3 – Comparabilité des comptes.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
133
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ÉTAT DU COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
(en milliers d’euros)
Chiffre d’affaires
Notes
2014
2013
26-27-28
10 603 730
10 848 489
Achats et charges externes
28
(7 286 166)
(7 691 449)
Frais de personnel
28
(2 359 055)
(2 262 198)
Amortissements et provisions
28
(372 207)
(350 855)
Autres produits opérationnels
28
219 534
181 845
28
Autres charges opérationnelles
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
Résultat opérationnel
(175 259)
(139 379)
8-28
19 336
19 205
26-27-28
649 913
605 658
(94 525)
(100 108)
Coût net du financement
29
Autres produits financiers
29
203 117
366 782
Autres charges financières
29
(193 178)
(236 840)
Résultat financier
29
(84 586)
29 834
8
71 212
20 541
30
(235 701)
(211 220)
400 838
444 813
2 591
5 011
Résultat net consolidé
403 429
449 824
Résultat net consolidé, part du Groupe
218 639
270 148
184 790
179 676
2014
2013
– de base
0,09
0,11
– dilué
0,09
0,11
– de base
0,09
0,11
– dilué
0,09
0,11
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
Impôts sur les résultats
Résultat net des activités poursuivies
Résultat net des activités abandonnées
25
Intérêts minoritaires
15
RÉSULTAT PAR ACTION (1)
15
(en euros)
Résultat net part du Groupe
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
(1) Hors titres d’autocontrôle.
134
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ
(en milliers d’euros)
Résultat net consolidé de la période
Variation des réserves de conversion des entités contrôlées
Variation de juste valeur des instruments financiers des entités contrôlées
2014
2013
403 429
449 824
29 185
(51 595)
Autres variations des éléments recyclables en résultat ultérieurement (1)
49 549
Total des variations des éléments recyclables en résultat net ultérieurement
27 139
Pertes et gains actuariels des entités contrôlées comptabilisés en capitaux propres
Pertes et gains actuariels des entités en équivalence comptabilisés en capitaux propres
(27 626)
(77)
(40 652)
1 681 063
(9 597)
1 630 814
(4 717)
3 190
Total des variations des éléments non recyclables en résultat net ultérieurement
(27 703)
RÉSULTAT GLOBAL
402 865
2 079 111
(1 527)
– part du Groupe
229 603
1 851 186
– part des minoritaires
173 262
227 925
461
16 347
10 643
1 623
Dont :
Dont impôts :
– sur juste valeur des instruments financiers
– sur pertes et gains actuariels
(1) Variation du résultat global des titres mis en équivalence : essentiellement impact de la conversion et de la mise à la juste valeur selon IAS 39
– voir note 8 – Titres mis en équivalence.
Au 31 décembre 2014, la cession des titres Harris Interactive a conduit à reprendre en résultat un montant de 9,3 millions d’euros au titre des réserves
de réévaluation.
Au 31 décembre 2013, la cession des titres Aegis a conduit à reprendre en résultat un montant de 93,0 millions d’euros au titre des réserves de réévaluation.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
135
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE
2014
2013
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies
216 736
266 990
Part des intérêts minoritaires des activités poursuivies
184 102
177 823
Résultat net consolidé des activités poursuivies
400 838
444 813
– élimination des amortissements et provisions
404 120
351 460
– élimination de la variation des impôts différés
(14 481)
(en milliers d’euros)
Flux de trésorerie liés à l’activité
Charges et produits sans effet sur la trésorerie :
– autres produits et charges sans incidence de trésorerie ou non liés à l’activité
– élimination des plus ou moins-values de cession
(2 964)
(101 536)
(23 431)
(13 553)
(104 981)
94 525
100 108
Autres retraitements :
– coût net du financement
– produits des dividendes reçus
(77 509)
(74 213)
– charges d’impôts sur les sociétés
238 671
209 633
Dividendes reçus :
– dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
40 299
37 033
– dividendes reçus des sociétés non consolidées et des activités abandonnées
78 756
77 876
(246 873)
(201 439)
(22 643)
(118 535)
Impôts sur les sociétés décaissés
Incidence de la variation du besoin en fonds de roulement :
– dont stocks et en-cours
– dont dettes
– dont créances
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles poursuivies
91 643
(66 801)
122 483
139 489
(236 769)
(191 223)
780 614
695 360
Flux d’investissement
Décaissements liés à des acquisitions :
– immobilisations corporelles
(475 436)
(381 603)
– immobilisations incorporelles
(71 693)
(69 138)
– immobilisations du domaine concédé
(92 180)
(83 081)
– titres et autres immobilisations financières
(94 462)
(229 295)
19 225
11 838
195
553
28 078
266 509
9 392
161 825
Encaissements liés à des cessions :
– immobilisations corporelles
– immobilisations incorporelles
– titres
– autres immobilisations financières
Incidence des variations de périmètre sur la trésorerie
Flux nets de trésorerie sur investissements des activités poursuivies
136
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
(82 011)
(53 187)
(758 892)
(375 579)
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
2014
(en milliers d’euros)
2013
Flux de financement
Décaissements :
– dividendes versés aux actionnaires de la société mère
(43 163)
(2 540)
– dividendes versés aux minoritaires nets des impôts de distribution
(107 412)
(113 186)
– remboursements des dettes financières
(918 841)
(593 125)
(44 513)
(65 415)
45 291
100 692
– acquisition d’intérêts minoritaires et d’actions d’autocontrôle
Encaissements :
– augmentation de capital
– subventions d’investissements
3 347
7 724
– augmentation des dettes financières
635 512
903 357
– cessions aux minoritaires et d’actions d’autocontrôle
211 404
29 926
Intérêts nets décaissés
(93 995)
(90 054)
(312 370)
177 379
41 366
(29 468)
0
(5 579)
98
3 834
Flux nets de trésorerie sur opérations de financement des activités poursuivies
Incidence des variations de cours des devises
Incidence du reclassement des activités
abandonnées (1)
Autres
Variation de la trésorerie des activités poursuivies
(249 184)
465 947
Trésorerie à l’ouverture (2)
1 449 307
983 360
Trésorerie à la clôture (2)
1 200 123
1 449 307
(1) Voir note 25 – Actifs et passifs destinés à être cédés.
(2) Voir note 14 – Trésorerie et équivalents de trésorerie.
FLUX NETS DE L’ACTIVITÉ
FLUX NETS DE FINANCEMENT
Les autres produits et charges sans incidence de trésorerie comprennent
essentiellement les extournes de la quote-part de résultat des sociétés
mises en équivalence pour – 90,5 millions d’euros (voir note 8 – Titres mis
en équivalence).
Les dividendes reçus intègrent les dividendes versés par Vivendi pour
67,6 millions d’euros.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) augmente de 22,6 millions d’euros
par rapport à décembre 2013. Les principales variations sont détaillées
ci-dessous :
• le BFR du secteur Logistique pétrolière se réduit de 94 millions d’euros.
Les stocks baissent de 97 millions d’euros en valeur du fait de la diminution
des volumes, d’une part, et de la baisse des prix, d’autre part. Cet effet prix
entraine une réduction symétrique des postes clients et fournisseurs ;
• le BFR des activités Transport et logistique Afrique augmente de
41 millions d’euros. Il est impacté notamment par un allongement des
délais clients de 2,4 jours en moyenne par rapport à 2013 ;
• le BFR du secteur Stockage d’électricité et solutions augmente de
39 millions d’euros. Cette hausse s’explique notamment par l’augmentation des créances de crédit d’impôt recherche de 42 millions d’euros.
Les flux de remboursement d’emprunts comprennent notamment le
remboursement anticipé partiel du financement de 2013 adossés à des
titres Vivendi pour – 74,9 millions d’euros. Les autres mouvements
d’émission et de remboursement d’emprunts sont liés à la gestion courante
du financement du Groupe au niveau de Bolloré SA (émissions :
269,3 millions d’euros/remboursements : – 404,8 millions d’euros) et à des
remboursements de dettes financières au niveau du groupe Havas pour un
montant net de – 176,9 millions d’euros.
Les décaissements liés à l’acquisition d’intérêts minoritaires concernent
principalement l’exercice de l’option d’achat des 51 % supplémentaires du
capital de LCN (Les Combustibles de Normandie).
Ces flux comprennent également l’augmentation de capital d’Havas SA
pour 37,7 millions d’euros liée à l’exercice des plans d’options de
souscription ainsi que la cession de titres d’autocontrôle Bolloré SA pour
210,3 millions d’euros.
FLUX NETS D’INVESTISSEMENTS
Les décaissements liés à des acquisitions d’immobilisations concernent
principalement l’activité Transport et logistique Afrique pour 323,3 millions
d’euros, investissements réalisés dans le cadre du développement du
Groupe dans ce continent, et le secteur Stockage d’électricité et solutions
pour 188,8 millions d’euros, avec la progression des investissements
destinés à accroître les capacités industrielles de production et à soutenir
le déploiement des différents projets d’auto-partage et dans le stockage
stationnaire.
Les variations de périmètre comprennent principalement l’effet des
acquisitions complémentaires de titres Mediobanca.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
137
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS
(en milliers d’euros)
Nombre
d’actions hors
autocontrôle (1)
Capital
Capitaux propres au 1er janvier 2013
2 420 648 000
429 926
Titres
Primes d’autocontrôle
376 038
Transactions avec les actionnaires
42 706 600
7 545
132 091
Augmentation de capital
42 706 600
7 545
132 091
Juste
valeur Réserves de
IAS 39 conversion
(170 485) 2 256 416
(14 393)
25 549
(35 099)
(8 831)
Pertes et
gains
actuariels
(27 499) 3 038 873 5 868 170
1 218
Dividendes distribués
Opérations sur titres autodétenus
(14 393)
Paiements fondés sur des actions
25 549
Variations de périmètre (2)
Autres variations
Éléments du résultat global
1 646 678
Réserves
Capitaux
propres
part du
Groupe
(113 871)
Intérêts
minoritaires
Total
1 396 490 7 264 660
29 308
(57 561)
(28 253)
139 636
0
139 636
(75 667)
(75 667)
(99 852)
(175 519)
2 926
(11 467)
(1 743)
(13 210)
2 223
2 223
47
2 270
(6)
(55)
(47 891)
(22 403)
44 816
22 413
(8 825)
1 273
4 538
(3 014)
(829)
(3 843)
(64 774)
(866)
Résultat de l’exercice
270 148 1 851 186
227 925 2 079 111
270 148
270 148
179 676
449 824
(33 134)
(7 518)
(40 652)
Variation des éléments recyclables en résultat
– variation des réserves de conversion
des entités contrôlées
(33 134)
– variation de juste valeur des instruments financiers
des entités contrôlées
–
1 625 469
21 209
autres variations du résultat global (3)
1 625 469
(31 640)
55 594 1 681 063
(10 431)
834
(9 597)
Variation des éléments non recyclables en résultat
Pertes et gains actuariels des entités contrôlées
(3 960)
(3 960)
(757)
(4 717)
Pertes et gains actuariels des entités en équivalence
3 094
3 094
96
3 190
Capitaux propres au 31 décembre 2013
2 463 354 600
437 471
508 129
Transactions avec les actionnaires
58 382 700
2 233
41 122
Augmentation de capital
13 950 700
2 233
41 122
Dividendes distribués
Opérations sur titres autodétenus (4)
(184 878) 3 928 643
54 725
(108 704)
9 557
77
(27 147) 3 195 150 7 748 664
124
(615 300)
45 047 300
54 725
Paiements fondés sur des actions
Variations de périmètre
Éléments du résultat global
170 939
(82 911)
88 028
(601)
42 754
0
42 754
(77 601)
(77 601)
(92 551)
(170 152)
150 050
204 775
2 875
207 650
4 386
4 386
1 815
6 201
(2 848)
5 992
2 869
8 861
9 557
(760)
837
81
(10 285)
(9 367)
2 081
(7 286)
(18 117)
47 964
(18 883)
218 639
229 603
173 262
402 865
218 639
218 639
184 790
403 429
29 946
(761)
29 185
(47 764)
(3 831)
(51 595)
47 665
1 884
49 549
(18 807)
(18 807)
(8 819)
(27 626)
(76)
(76)
(1)
(77)
Autres variations (5)
43
1 566 854 9 315 518
63 101
Résultat de l’exercice
Variation des éléments recyclables en résultat
– variation des réserves de conversion des entités
contrôlées
29 946
– variation de juste valeur des instruments financiers
des entités contrôlées
(47 764)
– autres variations du résultat global (3)
29 647
18 018
Variation des éléments non recyclables en résultat
Pertes et gains actuariels des entités contrôlées
Pertes et gains actuariels des entités en équivalence
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2014
2 521 737 300
439 704
549 251
(130 153) 3 920 083
(60 663)
(45 906) 3 476 890 8 149 206
1 657 205 9 806 411
(1) Voir note 15 – Capitaux propres.
(2) Au 31 décembre 2013, principalement effet de l’offre de retrait des actions Plantations des Terres Rouges pour – 75,2 millions d’euros et augmentation de capital chez Havas
pour 90 millions d’euros.
(3) Principalement variation du résultat global des titres mis en équivalence : impact de la conversion et de la mise à la juste valeur selon IAS 39.
(4) Principalement effet des cessions de titres d’autocontrôle Bolloré SA (voir note 1.A – Faits marquants).
(5) Essentiellement quote-part dans les autres variations de réserves des sociétés mises en équivalence.
138
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDÉS
NOTE 1 – PRINCIPES COMPTABLES
A – FAITS MARQUANTS
Cession de titres Bolloré SA
Sur l’exercice, les filiales Nord-Sumatra Investissements et Imperial
Mediterranean ont cédé 450 473 actions Bolloré (avant division du
nominal) ; le produit de cession de 210,3 millions d’euros a été intégralement reconnu en capitaux propres.
Offre publique d’échange sur Havas
Cession de SAFACAM
Bolloré et ses filiales, Compagnie du Cambodge et Société Industrielle et
Financière de l’Artois, ont annoncé le 17 octobre 2014 avoir initié conjointement une offre publique d’échange visant les actions et les bons de
souscription et d’acquisition d’actions (BSAAR) d’Havas. L’offre a été ouverte
du 1er décembre 2014 au 9 janvier 2015, puis du 2 au 20 février 2015.
Les actionnaires d’Havas ayant apporté leurs titres à l’offre disposaient de
la faculté de reprendre leurs titres jusqu’à la date de clôture de la première
phase de l’offre au 9 janvier 2015, celle-ci n’étant considérée comme valide
que si le seuil de détention dans Havas de 50 % était atteint. La validité de
l’offre ne pouvant de ce fait être confirmée que postérieurement à la date
de clôture de l’exercice, celle-ci est sans effet sur les états financiers 2014
du Groupe.
Les informations sur les résultats de l’offre sont fournies dans la note 37
– Événements postérieurs à la clôture.
Cette opération traduit la confiance de Bolloré dans la stratégie d’Havas,
l’un des leaders mondiaux de la communication, et sa volonté de l’accompagner dans son développement.
Le Groupe a finalisé au cours du second semestre 2014 la cession de
SAFACAM au groupe Socfin par voie d’échange de titres contre des actions
Socfinaf. Cette opération a entraîné la perte de contrôle de la société
SAFACAM, unique plantation tropicale contrôlée par le Groupe, classée
selon les modalités de la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en
vue de la vente et activités abandonnées » (voir note 25 – Actifs et passifs
destinés à être cédés).
Division par 100 du nominal de Bolloré
L’Assemblée générale extraordinaire de Bolloré, qui s’est tenue le
27 novembre 2014, a décidé de procéder à la division par 100 du nominal
de l’action Bolloré et la multiplication concomitante par 100 du nombre
d’actions existantes. Cette division est concomitante à l’ouverture de l’offre
publique d’échange sur Havas. L’Assemblée générale a également autorisé
le Conseil d’administration, à émettre de nouvelles actions à remettre en
échange dans le cadre de l’offre, en complément des actions Bolloré
détenues par Société Industrielle et Financière de l’Artois et Compagnie du
Cambodge, remises prioritairement.
Dividendes Bolloré SA
Acompte sur dividende 2014
Le Conseil d’administration de Bolloré SA du 29 août 2014 a décidé le
versement d’un acompte sur dividende relatif à l’exercice 2014 de 2 euros
par action avec faculté de percevoir ce dividende en actions. 29 585 actions
Bolloré SA (avant division du nominal) ont été émises en date de paiement
de cet acompte, entraînant une augmentation de capital de Bolloré SA de
12,3 millions d’euros.
Solde du dividende 2013 Bolloré SA
L’Assemblée générale de Bolloré SA du 5 juin 2014 a décidé le versement
du solde du dividende relatif à l’exercice 2013 de 1,10 euro avec une option
de percevoir ce dividende en actions. 72 322 actions Bolloré (avant division
du nominal) ont été émises en date de paiement de ce solde, entraînant une
augmentation du capital de Bolloré SA de 30,4 millions d’euros.
B – PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES D’ÉVALUATION
B.1 – Informations relatives à l’entreprise
Bolloré est une société anonyme de droit français soumise à l’ensemble des
textes applicables aux sociétés commerciales en France, et en particulier
aux dispositions du Code de commerce. Son siège social est à Odet, 29500
Ergué-Gabéric. Le siège administratif se situe 31-32, quai de Dion-Bouton,
92811 Puteaux Cedex. La société est cotée à Paris.
En date du 19 mars 2015, le Conseil d’administration a arrêté les états
financiers consolidés du Groupe Bolloré au 31 décembre 2014. Ceux-ci ne
seront définitifs qu’après leur approbation par l’Assemblée générale des
actionnaires qui se tiendra le 4 juin 2015.
B.2 – Principes généraux
Les comptes consolidés du Groupe au titre de l’exercice 2014 sont établis
conformément au référentiel IFRS (International Financial Reporting
Standards), tel qu’adopté dans l’Union européenne au 31 décembre 2014
(consultable à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/
accounting/ias_en.htm#adopted-commission).
Pour les périodes présentées, le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union
européenne diffère des normes IFRS d’application obligatoire de l’IASB sur
les points suivants :
• « carve-out » d’IAS 39 : concerne principalement les dispositions d’application de la comptabilité de couverture aux portefeuilles de base des
établissements bancaires.
Cette exclusion est sans effet sur les états financiers du Groupe ;
• normes d’application obligatoire selon l’IASB mais non encore adoptées
ou d’application postérieure à la clôture selon l’Union européenne : voir
B.3 – Évolutions normatives.
Les premiers comptes publiés selon le référentiel IFRS sont ceux de
l’exercice 2005.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
139
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
B.3 – Évolutions normatives
1. Normes IFRS, interprétations IFRIC ou amendements appliqués par le Groupe à compter du 1er janvier 2014
Normes, amendements ou interprétations
Amendement à IAS 36 « Informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers »
Dates d’adoption
par l’Union
européenne
Dates
d’application :
exercices ouverts
à compter du
20/12/2013
01/01/2014
Amendement à IAS 39 « Novation de dérivés et poursuite de la comptabilité de couverture » (27/06/2013)
20/12/2013
01/01/2014
Amendements à IAS 32 « Compensation des actifs financiers et des passifs financiers »
29/12/2012
01/01/2014
Amendements à IFRS 10,12 et IAS 27 : sociétés d’investissement
21/11/2013
01/01/2014
L’application de ces textes n’a pas eu d’incidence sur les états financiers du
Groupe.
Il est à noter que les normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11
« Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus
dans d’autres entités » sont d’application obligatoire à compter du
1er janvier 2014 selon l’Union européenne, leur application par anticipation
au 31 décembre 2013 étant possible. Le Groupe avait choisi d’adopter ces
normes par anticipation dans ses états financiers au 31 décembre 2013.
2. Normes comptables ou interprétations que le Groupe appliquera dans le futur
L’IASB a publié des normes et des interprétations qui n’ont pas encore été adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 ; elles ne sont pas
appliquées par le Groupe à cette date.
Normes, amendements ou interprétations
Dates
de publication
par l’IASB
Dates d’application
selon l’IASB :
exercices ouverts
à compter du
Amendement à IAS 19 « Régimes à prestations définies : cotisations de l’employeur »
21/11/2013
01/07/2014
Améliorations des IFRS – cycle 2010-2012
12/12/2013
01/07/2014
IFRS 9 « Instruments financiers – Phase 1 : classement et évaluation » et amendements subséquents
12/11/2009,
28/10/2010,
16/12/2011,
28/11/2012
01/01/2015
Améliorations des IFRS – cycle 2012-2014
25/09/2014
01/01/2016
Amendement à IAS 16 et IAS 38 « Clarification sur les modes d’amortissement acceptables »
12/05/2014
01/01/2016
Amendements à IFRS 11 – Partenariats : Comptabilisation des acquisitions d’intérêts
dans une entreprise commune (« joint-operations »)
06/05/2014
01/01/2016
Amendement à IAS 16 et IAS 41 « Agriculture : actifs biologiques producteurs »
30/06/2014
01/01/2016
Amendements à IFRS 10 et IAS 28 « Vente ou apport d’actifs entre un investisseur
et une entité associée ou une coentreprise »
11/09/2014
01/01/2016
Amendements à IAS 27 « Méthode de la mise en équivalence dans les comptes individuels »
12/08/2014
01/01/2016
Amendements à IAS 1 « Présentation des états financiers »
dans le cadre de l’initiative « Informations à fournir »
18/12/2014
01/01/2016
IFRS 15 « Comptabilisation des produits provenant de contrats avec des clients »
28/05/2014
01/01/2017
IFRS 9 « Instruments financiers »
24/07/2014
01/01/2018
L’IASB a publié des normes et des interprétations, adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014, dont la date d’application est postérieure au
1er janvier 2014. Ces textes n’ont pas été appliqués par anticipation.
Dates d’adoption
par l’Union
européenne
Dates d’application
selon l’Union
européenne :
exercices ouverts
à compter du
Améliorations des IFRS – cycle 2011-2013
19/12/2014
01/07/2014
Interprétation IFRIC 21 « Taxes prélevées par une autorité publique »
14/06/2014
17/06/2014
Normes, amendements ou interprétations
Le Groupe n’anticipe pas d’effet significatif de ces normes et interprétations sur les comptes du Groupe.
140
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
B.4 – Modalités de première application des IFRS
En tant que premier adoptant des IFRS, le Groupe a retenu les options de
première application suivantes, prévues par IFRS 1 :
• les regroupements d’entreprises antérieurs à la date de transition aux
IFRS n’ont pas été retraités ;
• le montant cumulé des différences de conversion à la date de transition
aux IFRS a été considéré comme nul ;
• le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition aux IFRS,
sur les avantages au personnel, a été imputé sur les capitaux propres ;
• les immobilisations corporelles ont fait l’objet de réévaluations ;
• seuls les plans de stock-options émis après le 7 novembre 2002 et dont
les droits permettant l’exercice des options restaient à acquérir au
1er janvier 2005, sont comptabilisés selon la norme IFRS 2.
Partenariats
Le Groupe détient principalement des participations de type joint-ventures
dans des partenariats du secteur Transport et logistique, notamment dans
le domaine de l’exploitation de terminaux portuaires, conjointement avec
d’autres acteurs spécialistes de cette activité.
Le Groupe n’a identifié aucun contrôle conjoint de type joint-operations au
31 décembre 2014.
Le Groupe estime être solidaire des pertes éventuelles réalisées par les
entités en partenariat même si leur montant excède l’investissement initial.
Les quotes-parts de pertes réalisées au cours de l’exercice sont comptabilisées dans la rubrique « Part dans le résultat net des sociétés mises en
équivalence opérationnelles », une provision est comptabilisée au passif en
provisions pour risques pour la quote-part de pertes accumulées excédant
l’investissement d’origine.
B.5 – Méthodes de consolidation
2. Opérations intragroupe
1. Périmètre de consolidation
●
Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle exclusif sont
consolidées par intégration globale.
Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont
consolidées par mise en équivalence.
Les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce un contrôle conjoint en vertu
d’un accord contractuel avec d’autres actionnaires, quel que soit le
pourcentage de détention, sont analysées pour définir s’il s’agit de
joint-ventures ou de joint-operations selon les critères d’analyses définis
par la norme IFRS 11. Les joint-ventures sont consolidées par mise en
équivalence, et les joint-operations sont le cas échéant prises en compte à
hauteur des droits directs détenus sur les actifs et passifs du partenariat.
Le Groupe apprécie au cas par cas pour chaque participation l’ensemble
des éléments permettant de caractériser le type de contrôle qu’il exerce et
revoit cette appréciation s’il existe des modifications affectant la
gouvernance ou des faits et circonstances pouvant indiquer qu’il y a eu une
modification du contrôle exercé par le Groupe.
Le Groupe réalise une analyse au cas par cas des droits de vote potentiels
détenus sur des entités consolidées. Conformément à la norme IFRS 10
« États financiers consolidés », seuls les droits de vote potentiels conférant
seuls ou en vertu des autres faits et circonstances des droits substantiels
sur l’entité, sont pris en compte dans l’appréciation du contrôle. Le Groupe
analyse ensuite si ces droits potentiels lui permettent d’avoir immédiatement accès aux rendements variables de l’investissement et prend alors
en compte la détention en résultant dans le calcul du pourcentage d’intérêt.
C’est le cas, par exemple, lorsqu’il existe des options croisées d’achat et de
vente exerçables à prix fixe et à même date.
Les sociétés, qui tant individuellement que collectivement sont non significatives par rapport aux états financiers consolidés, sont exclues du
périmètre de consolidation. Leur matérialité est appréciée avant chaque
clôture annuelle.
●
Situation pour l’exercice 2014
Entités contrôlées
Dans le cas général, le contrôle exercé par le Groupe se matérialise par la
détention de plus de 50 % du capital et des droits de vote associés des
sociétés concernées. Toutefois, dans certaines situations et en vertu des
critères énoncés par la norme IFRS 10, le Groupe peut estimer qu’il détient
le contrôle d’entités dans lesquelles il détient moins de 50 % du capital et
des droits de vote associés.
Au 31 décembre 2014, c’est principalement le cas d’Havas, dans lequel le
Groupe détient 36,06 %. En 2012, le Conseil d’administration du 31 août
d’Havas a approuvé la nomination de Yannick Bolloré en qualité de Directeur
général délégué de ce Groupe, il a depuis, en août 2013, été nommé
Président-directeur général d’Havas. Le Groupe a donc estimé qu’en raison
de la nomination d’un membre du Groupe Bolloré à un poste exécutif au
sein des organes de gouvernance d’Havas, il avait le pouvoir sur les
politiques financières et opérationnelles de ce Groupe. La participation
initialement consolidée par mise en équivalence a été intégrée globalement
dans les comptes à compter du 1er septembre 2012.
Opérations n’affectant pas le résultat consolidé
Les créances et les dettes réciproques ainsi que les produits et les charges
réciproques sont éliminés dans leur totalité entre les sociétés consolidées
par intégration globale.
● Opérations affectant le résultat consolidé
L’élimination des profits et des pertes ainsi que des plus-values et
moins-values est pratiquée :
• à 100 % pour les sociétés consolidées par intégration globale ;
• dans la limite du pourcentage d’intégration le plus faible en cas de
transactions effectuées entre une société mise en équivalence et une
société intégrée globalement.
3. Conversion des états financiers des sociétés étrangères
Les états financiers des sociétés étrangères dont la monnaie de fonctionnement est différente de la monnaie de présentation des comptes
consolidés du Groupe, et qui ne sont pas en situation d’hyperinflation, sont
convertis selon la méthode dite « du cours de clôture ». Leurs éléments de
bilan sont convertis au cours de change en vigueur à la clôture de l’exercice
et les éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la
période. Les écarts de conversion en résultant sont enregistrés en écart de
conversion dans les réserves consolidées.
Les goodwill relatifs aux sociétés étrangères sont considérés comme faisant
partie des actifs et passifs acquis et, à ce titre, sont convertis au cours de
change en vigueur à la date de clôture.
4. Opérations en monnaie étrangère
Les opérations en monnaie étrangère sont converties dans la monnaie
fonctionnelle de l’entité, au cours de change en vigueur à la date d’opération.
À la clôture de l’exercice, les éléments monétaires libellés en monnaie
étrangère sont convertis au cours de change de clôture de l’exercice. Les
pertes et gains de change en découlant sont reconnus dans la rubrique
« Résultat de change » et présentés en résultat opérationnel pour les
transactions commerciales et en « Autres produits et charges financiers »
pour les transactions financières, à l’exception des écarts de conversion
concernant les financements des investissements nets dans certaines
filiales étrangères qui sont comptabilisés en capitaux propres dans le poste
« Écarts de conversion » jusqu’à la date de cession de la participation.
Les pertes et gains sur les produits dérivés de change, utilisés à des fins de
couverture, sont enregistrés en résultat opérationnel pour les transactions
commerciales et en résultat financier pour les transactions financières.
5. Regroupements d’entreprises
Le Groupe applique à compter du 1er janvier 2010 les dispositions de la
norme IFRS 3 révisée « Regroupements d’entreprises ».
Les regroupements initiés postérieurement au 1er janvier 2004 mais avant
le 1er janvier 2010 sont comptabilisés selon l’ancienne version d’IFRS 3.
Les dispositions nouvelles apportées par la révision d’IFRS 3 sont les
suivantes :
• possibilité offerte au cas par cas pour chaque regroupement d’entreprises
d’évaluer les intérêts ne donnant pas le contrôle à la juste valeur et de
comptabiliser un goodwill complet ou de calculer comme antérieurement
le goodwill sur la seule portion acquise ;
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
141
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
• en cas de prise de contrôle par acquisitions successives, la quote-part
antérieurement détenue est réévaluée à la juste valeur à la date de prise
de contrôle en contrepartie du résultat ;
• les frais d’acquisition sont comptabilisés en résultat ainsi que toute
modification au-delà du délai d’affectation des éléments inclus dans le
calcul du goodwill.
Le goodwill est égal à la différence entre :
• la somme de :
− la contrepartie transférée, c’est-à-dire le coût d’acquisition hors frais
d’acquisition et incluant la juste valeur des compléments de prix éventuels,
− la juste valeur à la date de prise de contrôle des intérêts ne donnant pas
le contrôle dans le cas d’une acquisition partielle pour laquelle l’option
du goodwill complet est retenue,
− la juste valeur de la quote-part antérieurement détenue le cas échéant ;
• et la somme de :
− la quote-part de la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité
acquise à la date de prise de contrôle relative aux intérêts donnant le
contrôle (y compris, le cas échéant, les intérêts précédemment détenus),
− la quote-part relative aux intérêts ne donnant pas le contrôle si l’option
du goodwill complet est retenue.
À la date d’acquisition, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables
de l’entité acquise sont évalués individuellement à leur juste valeur quelle
que soit leur destination. Les analyses et expertises nécessaires à
l’évaluation initiale de ces éléments doivent être finalisées dans un délai de
douze mois à compter de la date d’acquisition. Une évaluation provisoire
est fournie lors des clôtures de comptes intervenant dans ce délai.
Les actifs incorporels sont comptabilisés séparément du goodwill s’ils sont
identifiables, c’est-à-dire s’ils résultent d’un droit légal ou contractuel, ou
s’ils sont séparables des activités de l’entité acquise et qu’ils sont porteurs
d’avantages économiques futurs.
Le Groupe apprécie au cas par cas pour chaque acquisition partielle le
recours à l’option du goodwill complet.
Le Groupe comptabilise les effets des regroupements d’entreprises en
« Autres produits (charges) financiers ».
6. Comptabilisation des variations de pourcentage d’intérêt
de participations consolidées sans perte de contrôle
Conformément à IFRS 10 paragraphe B96, l’entité comptabilise toute
différence entre l’ajustement de la valeur des intérêts ne donnant pas le
contrôle et la juste valeur de la contrepartie payée ou reçue directement
en capitaux propres part du Groupe.
7. Perte de contrôle
Conformément aux dispositions de la norme IFRS 10 « États financiers
consolidés » paragraphes B97 à 99, le Groupe constate en résultat, à la date
de la perte de contrôle, l’écart entre :
• la somme de :
− la juste valeur de la contrepartie reçue,
− la juste valeur des intérêts éventuellement conservés ;
• et la valeur comptable de ces éléments.
Le Groupe constate l’effet des pertes de contrôle en « Autres produits
(charges) financiers ».
B.6 – Règles et méthodes d’évaluation
1. Recours à des estimations
L’établissement des états financiers selon les normes IFRS nécessite de
procéder à des estimations et de formuler des hypothèses qui concernent
l’évaluation de certains montants qui figurent dans les comptes, notamment
pour :
• la durée d’amortissement des immobilisations ;
• l’évaluation des provisions et des engagements de retraite ;
• les évaluations retenues pour les tests de perte de valeur ;
• l’estimation des justes valeurs ;
• la valorisation des paiements en actions (IFRS 2) ;
• l’évaluation des actifs biologiques (IAS 41) ;
• le chiffre d’affaires ;
• la dépréciation des créances douteuses ;
• les engagements de rachat des minoritaires et compléments de prix ;
• les impôts différés.
Le Groupe revoit régulièrement ses appréciations en fonction, notamment,
de données historiques ou du contexte économique dans lequel il évolue.
Par voie de conséquence, les montants qui figureront dans les futurs états
financiers du Groupe pourraient en être affectés.
2. Chiffre d’affaires
La composition du chiffre d’affaires par secteur est fournie en note 26 – Informations sur les secteurs opérationnels.
Les produits sont constatés en chiffre d’affaires lorsque l’entreprise a transféré à l’acquéreur les risques et avantages inhérents à la propriété des biens
ou à la prestation de services.
Le tableau ci-dessous détaille les spécificités sectorielles liées à la comptabilisation des produits des activités ordinaires :
Transport et logistique
Activité de mandataire
L’entité agissant en tant qu’agent, le chiffre d’affaires correspond uniquement
à la commission perçue, sous déduction des produits/frais répercutés
aux armateurs.
Activité de commissionnaire
L’entité agissant en tant que principal, le chiffre d’affaires correspond au total
des facturations hors droits de douane.
Logistique pétrolière
Distribution de produits pétroliers
Le chiffre d’affaires inclut les taxes spécifiques sur les produits pétroliers
comprises dans les prix de vente. Les facturations réciproques entre confrères
sont exclues du chiffre d’affaires.
Communication
Études, conseils et services en
communication, stratégie média
Chiffre d’affaires reconnu à l’avancement.
Achat d’espace
Chiffre d’affaires reconnu à la diffusion.
Contrats pluriannuels
des terminaux spécialisés
Chiffre d’affaires à l’avancement en fonction de jalons d’avancement
fixés contractuellement.
Stockage d’électricité
et solutions
142
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
3. Contrats de location
Les contrats de location pour lesquels le Groupe intervient en tant que
preneur sont classés en contrats de location-financement lorsque les
termes du contrat de location transfèrent en substance la quasi-totalité des
risques et avantages inhérents à la propriété au preneur. Tous les autres
contrats sont classés en location simple.
En application de l’interprétation IFRIC 4 « Conditions permettant de
déterminer si un contrat comporte une location », le Groupe revoit les
contrats de fournitures de prestations de biens et services afin de
déterminer si ces contrats octroient également à l’acheteur un droit d’usage
de certains actifs. Les équipements ainsi identifiés sont comptabilisés
comme décrits dans ce paragraphe, en application de la norme IAS 17
« Contrats de location ». Les paiements relatifs à ces actifs sont isolés du
total des paiements relatifs au contrat.
Les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement sont
comptabilisés en tant qu’actifs au plus faible de la valeur actualisée des
paiements minimaux au titre de la location et de leur juste valeur à la date
d’acquisition. Le passif correspondant dû au bailleur est enregistré au bilan
en tant qu’obligation issue des contrats de location-financement. Les frais
financiers, qui représentent la différence entre les engagements totaux du
contrat et la juste valeur du bien acquis, sont répartis sur les différentes
périodes couvertes par le contrat de location, de manière à obtenir un taux
d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de
chaque exercice.
Les revenus locatifs provenant des contrats de location simple sont comptabilisés en produits de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location.
Les charges de loyer, en vertu d’un contrat de location simple, sont comptabilisées en charge dans le compte de résultat de façon linéaire pendant
toute la durée du contrat de location.
4. Contrats de concession
Le Groupe opère de nombreux contrats de « concession » dans différents
secteurs d’activité. Cette terminologie regroupe des contrats de natures
diverses : concession de service public, affermage, contrat de développement et de renouvellement dits « BOT ».
Le Groupe analyse en substance les caractéristiques de tous les nouveaux
contrats de concession qui lui sont octroyés afin de déterminer de quelle
norme relève le traitement comptable à appliquer, en prenant en compte
à la fois les modalités contractuelles et également son expérience de
l’exploitation de contrats similaires.
Le Groupe analyse en premier lieu les nouveaux contrats au regard des
critères de l’interprétation IFRIC 12.
L’interprétation IFRIC 12 est appliquée aux contrats de concession de
service public ayant simultanément les caractéristiques suivantes :
• le concédant contrôle ou régule les services fournis, et fixe notamment
le tarif de la prestation. Ce critère est apprécié pour chaque contrat en
substance par le Groupe en fonction de l’autonomie dont il dispose pour
assurer l’équilibre financier de la concession ;
• les infrastructures reviennent au concédant à l’issue du contrat.
Pour toutes les concessions qu’il opère, le Groupe est rémunéré par la vente
de prestations aux usagers et non par le concédant. Les concessions
relevant d’IFRIC 12 sont donc comptabilisées selon le modèle de l’actif
incorporel :
• la juste valeur des infrastructures réalisées intégrant, le cas échéant, les
intérêts intercalaires de la phase de construction est inscrite en immobilisation incorporelle ;
• elle est amortie de manière linéaire sur la durée du contrat à compter du
démarrage de l’exploitation.
Selon IFRIC 12, les produits perçus au titre :
• des activités de construction sont comptabilisés selon IAS 11 « Contrats
de construction » ;
• des activités de maintenance et d’exploitation sont comptabilisés selon
la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».
Si le contrat ne remplit pas les critères d’IFRIC 12, le Groupe applique
IFRIC 4 « Déterminer si un contrat comporte une location » (voir plus haut)
afin d’identifier les actifs spécifiques qui répondraient aux critères de
comptabilisation de la norme IAS 17 « Contrats de location ».
Si cette règle ne s’applique pas, le Groupe comptabilise les actifs concernés
selon la norme IAS 16 « Actifs corporels » et applique l’approche par
composants. Les biens renouvelables sont amortis sur leur durée d’utilisation.
En l’absence de location-financement identifiée, les revenus de l’exploitation
sont comptabilisés en chiffre d’affaires, et les redevances versées au
concédant en charge opérationnelle sur l’exercice au cours duquel elles
sont assumées.
Pour l’ensemble des contrats :
• dans le cas où un droit d’usage est exigé à l’initiation du contrat, une
immobilisation incorporelle est comptabilisée et amortie linéairement sur
la durée du contrat ;
• dans le cas où le Groupe est contractuellement tenu de réaliser des
travaux de remise en état des infrastructures qui ne sont pas comptabilisées à l’actif, le Groupe comptabilise des provisions conformément à la
norme IAS 37 « Provisions, actifs et passifs conditionnels » ;
• les investissements nécessaires au maintien en bon état de fonctionnement de la concession sont inscrits en engagements hors bilan (voir
note 33 – Engagements contractuels hors bilan) ;
• les redevances versées au concédant en rémunération de l’exploitation
des biens mis en concession sont comptabilisées en charges opérationnelles au cours de l’exercice où elles sont exigibles.
Les subventions d’investissement non remboursables sont comptabilisées
en produits constatés d’avance dans les « Autres passifs courants » et
constatées en résultat opérationnel selon le rythme d’amortissement du
bien concerné, conformément à IAS 20.
5. Coût net du financement
Ce coût comprend les charges d’intérêt sur la dette, les intérêts perçus sur
placement de trésorerie et, le cas échéant, les variations de valeur des
dérivés qualifiés de couverture et ayant pour sous-jacent des éléments de
l’endettement net du Groupe.
6. Autres produits et charges financiers
Les autres produits et charges financiers comprennent principalement les
dépréciations d’actifs financiers, les pertes et gains liés aux acquisitions et
cessions des titres, l’effet de la mise à la juste valeur lors des prises ou des
pertes de contrôle, le résultat de change concernant les transactions
financières, les effets d’actualisation, les dividendes reçus des sociétés non
consolidées, les variations des provisions financières et, le cas échéant, les
variations de valeur des autres produits dérivés relatifs aux transactions
financières.
7. Impôts sur les résultats
Le Groupe calcule les impôts sur les résultats conformément aux législations
fiscales en vigueur.
Conformément à la norme IAS 12 « Impôts sur les résultats », les différences
temporelles entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs
bases fiscales donnent lieu à la constatation d’un impôt différé selon la
méthode du report variable en utilisant les taux d’impôt adoptés ou quasi
adoptés à la date de clôture.
Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences
temporelles, sauf si l’impôt différé est généré par un goodwill ou par la
comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif qui n’est pas un regroupement d’entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable ni le bénéfice
imposable à la date de transaction.
Un impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles
imposables liées à des participations dans les filiales, entreprises associées,
co-entreprises et investissements dans les succursales, sauf si la date à
laquelle s’inversera la différence temporelle peut être contrôlée et s’il est
probable qu’elle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.
Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour le report en avant de pertes
fiscales et de crédits d’impôt non utilisés dans la mesure où il est probable
que l’on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes
fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés, ou s’il existe
des différences temporelles passives.
Conformément à la norme IAS 12, les actifs et passifs d’impôts différés ne
sont pas actualisés.
8. Goodwill
Les goodwill relatifs aux sociétés contrôlées sont enregistrés à l’actif du
bilan consolidé sous la rubrique « Goodwill ». Les goodwill ne sont pas
amortis mais font l’objet d’un test de perte de valeur au minimum une fois
par an et à chaque fois qu’apparaît un indice de perte de valeur. Lorsqu’une
perte de valeur est constatée, l’écart entre la valeur comptable de l’actif et
sa valeur recouvrable est comptabilisé dans l’exercice en charge
opérationnelle. Il est non réversible.
Les écarts d’acquisition négatifs (badwill) sont comptabilisés directement
en résultat l’année de l’acquisition.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
143
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
9. Immobilisations incorporelles
11. Dépréciations d’actifs non financiers
Les immobilisations incorporelles comprennent principalement des
marques et enseignes, des relations clients, des droits d’exploitation, des
logiciels informatiques, des licences WiMax et les immobilisations du
domaine concédé issues du reclassement des infrastructures concédées en
application de l’interprétation IFRIC 12 (voir paragraphe 4 – Contrats de
concession et note 7 – Informations relatives aux concessions). Les immobilisations incorporelles acquises figurent au bilan pour leur coût d’acquisition.
Elles sont amorties linéairement sur leur durée d’utilisation.
Les durées d’utilité des principales catégories d’immobilisations incorporelles sont les suivantes :
Les actifs immobilisés incorporels et corporels font l’objet de tests de perte
de valeur dans certaines circonstances. Pour les immobilisations dont la
durée de vie est indéfinie (cas du goodwill), un test est réalisé au minimum
une fois par an, et à chaque fois qu’un indice de perte de valeur apparaît.
Pour les autres immobilisations, un test est réalisé seulement lorsqu’un
indice de perte de valeur apparaît.
Les actifs soumis aux tests de perte de valeur sont regroupés au sein
d’unités génératrices de trésorerie (UGT) correspondant à des ensembles
homogènes d’actifs dont l’utilisation génère des flux de trésorerie identifiables. Lorsque la valeur recouvrable d’une UGT est inférieure à sa valeur
nette comptable, une perte de valeur est comptabilisée en résultat
opérationnel. La valeur recouvrable de l’UGT est la valeur la plus élevée
entre la valeur de marché diminuée des coûts de vente et la valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie susceptibles
de découler de l’utilisation d’un actif ou d’une UGT. Le taux d’actualisation
est déterminé pour chaque unité génératrice de trésorerie, en fonction de
sa zone géographique et du profil de risque de son activité.
La note 4 résume les hypothèses retenues pour les principales UGT du
Groupe.
Droit d’exploitation des concessions,
immobilisations du domaine concédé
et licences WiMax
Logiciels et licences informatiques
Durée du contrat
de concession (1)
De 1 à 5 ans
(1) Voir note 7 – Informations relatives aux concessions.
Conformément à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles », les
dépenses de recherche et de développement sont enregistrées en charge
de l’exercice au cours duquel elles sont encourues, à l’exception des frais
de développement, inscrits en immobilisations incorporelles lorsque les
conditions d’activation répondant strictement aux critères suivants sont
réunies :
• le projet est clairement identifié et les coûts qui s’y rapportent sont
individualisés et suivis de façon fiable ;
• la faisabilité technique du projet est démontrée ;
• l’existence d’une intention de terminer le projet et d’utiliser ou vendre les
produits issus de ce projet est avérée ;
• l’existence d’un marché potentiel pour la production issue de ce projet ou
son utilité en interne est démontrée ;
• les ressources nécessaires pour mener le projet à son terme sont
disponibles.
Les frais de développement sont amortis sur la durée de vie estimée des
projets concernés à compter de la mise à disposition du produit.
Dans le cas spécifique des logiciels, la durée de vie est déterminée comme
suit :
• si le logiciel est utilisé en interne, sur la durée probable d’utilisation ;
• si le logiciel est à usage externe, selon les perspectives de vente, location
ou de toute autre forme de commercialisation.
Les frais de développement de logiciels capitalisés sont ceux qui sont
encourus pendant les phases de programmation, de codification et de tests.
Les dépenses encourues préalablement (phase de planification de la
conception, de définition du produit et de définition de l’architecture du
produit) sont comptabilisées en charges.
Le montant des dépenses de recherche et développement comptabilisées
au compte de résultat s’élève à 48 millions d’euros pour l’exercice 2014 et
concerne essentiellement les développements dans le stockage d’électricité.
10. Immobilisations corporelles
Les immobilisations corporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition
ou de production, diminué du cumul des amortissements et des éventuelles
comptabilisations de perte de valeur.
Les amortissements pratiqués sont déterminés généralement selon le mode
linéaire sur la durée d’utilisation du bien ; le mode d’amortissement accéléré
peut néanmoins être utilisé lorsqu’il apparaît plus pertinent au regard des
conditions d’utilisation des matériels concernés. Pour certaines immobilisations complexes constituées de différents composants, notamment les
constructions, chaque composante de l’immobilisation est amortie sur sa
durée d’utilisation propre.
Les principales durées d’utilisation des différentes catégories d’immobilisations corporelles sont les suivantes :
Constructions et agencements
8 à 33 ans
Installations techniques, matériels et outillages
3 à 13 ans
Autres immobilisations corporelles
3 à 15 ans
Les durées d’amortissement sont revues périodiquement pour vérifier leur
pertinence.
La date de départ des amortissements est la date de mise en service du
bien. Dans le cas d’une acquisition, le bien est amorti sur sa durée résiduelle
d’utilisation déterminée à compter de la date d’acquisition.
144
12. Sociétés mises en équivalence
Les sociétés mises en équivalence comprennent les sociétés dans lesquelles
le Groupe détient une influence notable et les partenariats de type
joint-ventures. À des fins de clarification de l’information financière fournie
suite à l’application des normes IFRS 10 « États financiers consolidés » et
IFRS 11 « Partenariats » et la suppression de la méthode de l’intégration
proportionnelle, le Groupe a choisi de présenter en résultat opérationnel
dans la rubrique « Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence
opérationnelles » les quotes-parts de résultat des sociétés mises en
équivalence dont l’activité est en lien avec les activités opérationnelles du
Groupe. Les quotes-parts de résultat des sociétés relevant de ses activités
de holding financière sont présentées dans la rubrique « Part dans le
résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles ».
Il n’y a eu aucun reclassement de la catégorie « mises en équivalence
opérationnelles » à la catégorie « mises en équivalence non opérationnelles » pour les périodes présentées.
Les prises de participation dans les sociétés associées et les joint-ventures
sont comptabilisées selon IAS 28 révisée à compter de l’acquisition de
l’influence notable ou de la prise de contrôle conjoint. Toute différence entre
le coût de la participation et la quote-part acquise dans la juste valeur des
actifs et passifs de la société est comptabilisée en goodwill. Le goodwill
ainsi déterminé est inclus dans la valeur comptable de la participation.
Un test de dépréciation est effectué dès qu’un indice objectif de perte de
valeur est identifié, comme une baisse importante du cours de la participation, l’anticipation d’une baisse notable des flux de trésorerie futurs, ou
toute information indiquant de probables effets négatifs significatifs sur les
résultats de l’entité.
La valeur recouvrable des participations consolidées par mise en
équivalence est alors testée selon les modalités décrites dans la note
relative aux pertes de valeur d’actifs immobilisés non financiers (voir
ci-dessus). Les dépréciations sont constatées, le cas échéant, en résultat
dans la rubrique « Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence
opérationnelles » ou « Part dans le résultat net des sociétés mises en
équivalence non opérationnelles » selon leur classification.
En cas de prise d’influence notable ou de contrôle conjoint par achats
successifs de titres, à défaut de précision dans la norme IAS 28 révisée, le
Groupe a choisi de retenir la méthode du coût.
Selon cette méthode, le goodwill comptabilisé correspond à la somme des
goodwill de chacun des lots successivement acquis. Le goodwill est calculé
à chaque acquisition, par différence entre le prix payé et la quote-part de
juste valeur de l’actif net identifiable acquis. Le coût des lots acquis avant
la prise d’influence notable ou de contrôle conjoint n’est pas réévalué à la
juste valeur à date d’opération.
13. Actifs financiers
Les actifs financiers non courants comprennent la part à plus d’un an des
actifs disponibles à la vente, des instruments financiers comptabilisés en
juste valeur par le résultat et des prêts, dépôts et obligations.
Les actifs financiers courants comprennent les clients et autres débiteurs,
la trésorerie et équivalents de trésorerie, et la part à moins d’un an des
instruments financiers comptabilisés en juste valeur par le résultat, et des
prêts, dépôts et obligations.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs sont comptabilisés à leur
juste valeur, c’est-à-dire généralement à leur coût d’acquisition majoré des
coûts de transaction.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
13.1. Actifs disponibles à la vente
Les actifs disponibles à la vente comprennent essentiellement des titres de
participation de sociétés non consolidées.
Aux dates de clôture, les actifs disponibles à la vente sont évalués à leur
juste valeur. Pour les actions de sociétés cotées, cette juste valeur est la
valeur boursière à la clôture.
La juste valeur des titres non cotés est déterminée sur la base de l’actif net
réévalué et, le cas échéant, par transparence de la valeur d’actifs
sous-jacents.
Les variations de juste valeur temporaires sont comptabilisées directement
en capitaux propres. Elles sont transférées en résultat au moment de la
cession des titres de participation considérés.
Lorsqu’un test de perte de valeur conduit à reconnaître une moins-value
latente significative ou durable par rapport au coût d’acquisition, cette perte
de valeur est comptabilisée en résultat de manière irréversible.
Pour les titres en moins-value à la clôture, le Groupe reconnaît de manière
systématique une perte de valeur définitive en résultat lorsque le cours de
Bourse d’un titre coté est inférieur de plus de 30 % à son coût d’acquisition,
ou qu’il est inférieur au coût d’acquisition depuis deux ans. Concernant les
participations dans les holdings cotées du Groupe, s’agissant d’investissements de structure à long terme, les critères de dépréciation systématique
retenus sont une moins-value de 40 % par rapport au coût d’acquisition, ou
une moins-value constatée sur une période de quatre ans.
Si la juste valeur n’est pas déterminable de façon fiable, les titres sont
comptabilisés à leur coût d’achat. En cas d’indication objective de
dépréciation significative ou durable, une dépréciation irréversible est
constatée en résultat.
Les cessions partielles de titres sont effectuées en utilisant la méthode
FIFO.
13.2. Actifs à la juste valeur par le compte de résultat
Les actifs à la juste valeur par le compte de résultat comprennent les actifs
de transaction, principalement des instruments financiers dérivés. Les
variations de juste valeur de ces actifs sont comptabilisées en résultat
financier à chaque clôture ou, le cas échéant, en capitaux propres pour les
dérivés en couverture de flux futurs.
13.3. Prêts, créances, dépôts et obligations
La catégorie « Prêts, créances et obligations » comprend principalement
des créances rattachées à des participations, des avances en compte
courant consenties à des entités associées ou non consolidées, des dépôts
de garantie, les autres prêts et créances et les obligations.
Lors de leur comptabilisation initiale, ces actifs financiers sont comptabilisés
à leur juste valeur majorée des coûts de transaction directement
attribuables. À chaque clôture, ces actifs sont évalués au coût amorti en
appliquant la méthode dite du « taux d’intérêt effectif ».
Ils font l’objet d’une comptabilisation de perte de valeur s’il existe une
indication objective de perte de valeur. La perte de valeur correspondant à
la différence entre la valeur nette comptable et la valeur recouvrable
(actualisation des flux de trésorerie attendus au taux d’intérêt effectif
d’origine) est comptabilisée en résultat. Elle est réversible si la valeur
recouvrable est amenée à évoluer favorablement dans le futur.
13.4. Clients et autres débiteurs
Les créances clients et autres débiteurs sont des actifs financiers courants
évalués initialement à la juste valeur qui correspond en général à leur valeur
nominale, sauf si l’effet d’actualisation est significatif.
À chaque arrêté, les créances sont évaluées au coût amorti, déduction faite
des pertes de valeur tenant compte des risques éventuels de non-recouvrement.
Les créances clients du Groupe sont provisionnées sur une base individuelle,
en tenant compte de l’âge de la créance et des informations externes
permettant d’évaluer la santé financière du créancier.
Les créances cédées à des tiers, par le biais de contrats de mobilisation de
créances commerciales sont maintenues dans le poste clients lorsque
l’essentiel des risques et avantages qui leur sont associés est conservé par
le Groupe, les emprunts et dettes financières étant majorés à due
concurrence.
13.5. Trésorerie et équivalents de trésorerie
La rubrique « Trésorerie et équivalents de trésorerie » se compose des fonds
de caisse, des soldes bancaires ainsi que des placements à court terme dans
des instruments du marché monétaire. Ces placements, d’échéance inférieure
à trois mois, sont facilement convertibles en un montant de trésorerie connu
et sont soumis à un risque négligeable de changement de valeur.
Les conventions de trésorerie figurant au bilan consolidé sont établies entre
sociétés ayant des liens de filiation, dont l’une des contreparties n’est pas
consolidée au sein du périmètre de consolidation du Groupe mais dans un
ensemble plus grand. Les intérêts financiers communs de ces sociétés les
ont conduites à étudier des modalités leur permettant d’améliorer les
conditions dans lesquelles elles doivent assurer leurs besoins de trésorerie
ou utiliser leurs excédents de manière à optimiser leur trésorerie. Ces
opérations courantes de trésorerie, réalisées à des conditions de marché,
sont par nature des crédits de substitution.
14. Stocks et en-cours
Les stocks sont inscrits au plus bas de leur coût et de leur valeur nette de
réalisation. Le coût comprend les coûts directs de matières et, le cas
échéant, les coûts directs de main-d’œuvre ainsi que les frais directement
attribuables.
La valeur nette de réalisation représente le prix de vente estimé dans le
cours normal des activités diminué des coûts estimés pour l’achèvement
et des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente (frais commerciaux
essentiellement).
15. Titres d’autocontrôle
Les titres de la société consolidante détenus par le Groupe sont comptabilisés en déduction des capitaux propres pour leur coût d’acquisition. Les
éventuels profits ou pertes liés à l’achat, la vente, l’émission ou l’annulation
de ces titres sont comptabilisés directement en capitaux propres sans
affecter le résultat.
16. Provisions
Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant ne peut être
fixé de manière précise.
Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation
présente, résultant d’un fait générateur passé, qui entraînera probablement
une sortie de ressources pouvant être raisonnablement estimée. Le montant
comptabilisé doit être la meilleure estimation de la dépense nécessaire à
l’extinction de l’obligation présente à la date de clôture. Elle est actualisée
lorsque l’effet est significatif et que l’échéance est supérieure à un an.
Les provisions pour restructuration sont comptabilisées lorsque le Groupe
dispose d’un plan formalisé et détaillé, et que celui-ci a été notifié aux
parties intéressées.
Les provisions pour obligations contractuelles correspondent principalement à la remise en état des ouvrages exploités dans le cadre des contrats
de concessions. Elles sont calculées à la fin de chaque exercice en fonction
d’un plan pluriannuel de travaux révisé annuellement pour tenir compte
des programmes de dépenses.
17. Paiements en actions
Les modalités d’évaluation et de comptabilisation des plans de souscription
ou d’achat d’actions portant sur les actions de la société mère ainsi que de
ses filiales sont définies par la norme IFRS 2 « Paiements fondés sur des
actions ».
L’attribution de stock-options représente un avantage consenti à leurs
bénéficiaires et constitue à ce titre un complément de rémunération. Les
avantages ainsi accordés sont comptabilisés en charge linéairement sur la
période d’acquisition des droits en contrepartie d’une augmentation des
capitaux propres pour les plans remboursables en actions, et en dettes
vis-à-vis du personnel pour les plans remboursables en numéraire.
Ils sont évalués lors de leur attribution sur la base de la juste valeur des
instruments de capitaux propres attribués.
Seuls les plans émis après le 7 novembre 2002 sont comptabilisés selon la
norme IFRS 2.
Les principales modalités des plans en vigueur sont décrites dans la note 18
– Transactions dont le paiement est fondé sur des actions.
18. Engagements envers le personnel
Avantages postérieurs à l’emploi
Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de
carrière, les régimes de retraite, ainsi que la couverture des frais médicaux
accordée aux retraités de certaines filiales.
Les engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi concernent
majoritairement les filiales de la zone euro et de la zone Afrique (zone CFA),
ainsi que celles implantées au Royaume-Uni.
●
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
145
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Régimes à prestations définies
Conformément à la norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », les
engagements résultant de régimes à prestations définies, ainsi que leur
coût, font l’objet d’une évaluation actuarielle suivant la méthode des unités
de crédit projetées. Les évaluations ont lieu chaque année pour les différents
régimes.
Ces régimes sont soit financés, leurs actifs étant alors gérés séparément et
indépendamment de ceux du Groupe, soit non financés, leur engagement
faisant l’objet d’un passif au bilan.
Pour les régimes à prestations définies financés, l’insuffisance ou l’excédent
de la juste valeur des actifs par rapport à la valeur actualisée des obligations
est comptabilisé comme passif ou actif au bilan. Cependant, un excédent
d’actifs n’est comptabilisé au bilan que dans la mesure où il représente des
avantages économiques futurs qui sont effectivement disponibles pour le
Groupe, par exemple sous la forme de remboursements du régime ou de
diminutions des cotisations futures au régime. Si un tel excédent d’actifs
n’est pas disponible ou ne représente pas d’avantages économiques futurs,
il n’est pas comptabilisé.
Les engagements liés aux avantages au personnel sont valorisés en utilisant
des hypothèses d’évolution des salaires, d’âge de liquidation de droit, de
taux de mortalité, de taux d’inflation, puis actualisés en utilisant les taux
d’intérêt des obligations privées à long terme de première catégorie. Les
taux de référence utilisés pour les principaux plans sont l’iBoxx AA Corporate
et le Merrill Lynch AA Corporate à la date d’évaluation des plans à une
échéance en rapport avec la duration moyenne du plan considéré. Les
références de taux utilisés pour ces principaux plans n’ont pas été modifiées
au cours de l’exercice.
Un coût des services passés est constaté lorsque l’entreprise adopte un
régime à prestations définies ou change le niveau des prestations d’un
régime existant, le coût des services passés est immédiatement comptabilisé en charge.
La charge actuarielle comptabilisée en résultat opérationnel pour les
régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus au
cours de l’exercice, le coût des services passés, ainsi que les effets de toute
réduction ou liquidation de régime. Le coût financier net des rendements
attendus des actifs est constaté en résultat financier.
Les écarts actuariels résultent principalement des modifications d’hypothèses et de la différence entre les résultats selon les hypothèses
actuarielles et les résultats effectifs des régimes à prestations définies. Les
écarts actuariels sont reconnus dans leur totalité au bilan, avec pour
contrepartie les capitaux propres.
Régimes à cotisations définies
Certains avantages sont également fournis dans le cadre de régimes à
cotisations définies. Les cotisations relatives à ces régimes sont inscrites en
frais du personnel lorsqu’elles sont encourues.
● Autres avantages à long terme
Les autres avantages à long terme sont provisionnés au bilan. Il s’agit des
engagements relatifs aux gratifications liées à l’ancienneté, ainsi qu’aux
mutuelles.
Cette provision est évaluée selon la méthode des unités de crédits projetées.
Les charges relatives à ces engagements sont comptabilisées en résultat
opérationnel, à l’exception des charges d’intérêts nettes du rendement
attendu des actifs qui sont constatées en résultat financier.
19. Passifs financiers et endettement financier net
Les passifs financiers comprennent les emprunts, dettes financières,
concours bancaires courants, les fournisseurs et comptes rattachés ainsi
que les instruments financiers à la juste valeur par le résultat.
Les passifs financiers non courants comprennent la part à plus d’un an des
emprunts et instruments financiers à la juste valeur par le compte de
résultat.
Les passifs financiers courants comprennent la part à moins d’un an des
emprunts et instruments financiers à la juste valeur par le compte de
résultat et les fournisseurs et comptes rattachés.
Les emprunts et autres dettes financières similaires sont comptabilisés au
coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Les passifs financiers
de transaction sont maintenus en juste valeur avec une contrepartie en
compte de résultat.
Les obligations à bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions
remboursables sont des passifs financiers composés ayant une
« composante option » (bons de souscription et/ou d’acquisition d’actions
remboursables) qui confère au porteur des bons la possibilité de les
convertir en instruments de capitaux propres , et une « composante dette »
146
représentant un passif financier dû au porteur de l’obligation. La
« composante option » est enregistrée en capitaux propres séparément de
la « composante dette ». L’impôt différé passif résultant de la différence
entre la base comptable de la « composante dette » et la base fiscale de
l’obligation est porté en diminution des capitaux propres.
La « composante dette » est évaluée à la date d’émission sur la base de la
juste valeur d’une dette analogue non assortie de la « composante option »
associée. Cette juste valeur est déterminée à partir des flux de trésorerie
futurs actualisés au taux du marché pour un instrument similaire sans
l’option de conversion. Elle est comptabilisée au coût amorti selon la
méthode du taux d’intérêt effectif.
La valeur comptable de la « composante option » correspond à la différence
entre la juste valeur de l’emprunt obligataire pris dans son ensemble, et la
juste valeur de la dette. Cette valeur ne fait l’objet d’aucune réévaluation
postérieurement à la comptabilisation initiale.
Les frais d’émission ne pouvant être directement affectés à la « composante
dette »ou capitaux propres sont répartis proportionnellement sur la base
de leurs valeurs comptables respectives.
La définition de l’endettement financier net du Groupe respecte la
recommandation n° 2009-R-03 du 2 juillet 2009, du Conseil national de la
comptabilité, relative aux entreprises sous référentiel comptable international, étant précisé que :
• tous les instruments financiers dérivés ayant pour sous-jacent un élément
de l’endettement net sont inclus dans l’endettement net ;
• certains actifs financiers spécifiques affectés au remboursement de la
dette sont inclus dans l’endettement net ;
• les dettes sur rachats d’intérêts minoritaires et compléments de prix sont
exclues de l’endettement net.
20. Engagements d’achat d’intérêts minoritaires
Les engagements d’achat antérieurs au 1er janvier 2010 sont comptabilisés
selon la méthode du « goodwill en cours ».
Les engagements d’achat postérieurs au 1er janvier 2010 sont comptabilisés
initialement, et pour toute variation ultérieure de la juste valeur de l’engagement, par capitaux propres.
Le Groupe comptabilise les engagements d’achat d’intérêts minoritaires en
dettes d’acquisition d’immobilisations financières dans le poste « Autres
passifs courants/non courants ».
La juste valeur des engagements est revue à chaque clôture et le montant
de la dette est ajusté en conséquence.
La dette est actualisée pour tenir compte des effets du temps jusqu’à la
date prévue de réalisation de l’engagement.
21. Information sectorielle
Conformément aux dispositions de la norme IFRS 8 « Secteurs
opérationnels », les secteurs opérationnels retenus pour présenter l’information sectorielle sont ceux utilisés dans le reporting interne du Groupe,
revu par la Direction générale (le principal décideur opérationnel pour le
Groupe). Ils reflètent l’organisation du Groupe qui est basée sur l’axe métier.
Les secteurs opérationnels retenus sont les suivants :
• Transport et logistique : comprend les activités de services, portant sur
l’organisation en réseau du transport maritime et aérien, et de la
logistique ;
• Logistique pétrolière : correspond à la distribution et au stockage de
produits pétroliers en Europe ;
• Communication : comprend des activités de conseil, études et de
stratégies de la communication en lien avec la publicité, les médias, le
digital, et les télécoms, ainsi que les achats d’espaces publicitaires ;
• Stockage d’électricité et solutions : comprend les activités en lien avec la
production et la vente de batteries électriques et leurs applications :
véhicules électriques, super-capacités, terminaux et systèmes spécialisés,
films plastiques et métallisés.
Les autres activités comprennent essentiellement les holdings.
L’information sectorielle par zone géographique suit le découpage suivant :
• France, y compris DOM-TOM ;
• Europe, hors France ;
• Afrique ;
• Asie-Pacifique ;
• Amériques.
Les opérations entre les différents secteurs sont réalisées à des conditions
de marché.
Les indicateurs sectoriels prévus par la norme sont présentés en note 26.
Ils ont été établis en utilisant les règles appliquées aux états financiers.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 2 – PRINCIPALES VARIATIONS DE PÉRIMÈTRE
EXERCICE 2014
● Communication : groupe Havas
Au cours de l’exercice 2014, le groupe Havas a acquis 70 % de Revenue
Frontier, une agence de « réponse directe » basée à Santa Monica, aux
États-Unis, 51 % de Work Club et 60 % de Bizkit Wisely AB. Par ailleurs,
Havas a créé BETC São Paulo au Brésil, start-up contrôlée à 70 %.
Compte tenu des engagements de rachat d’intérêts minoritaires, l’ensemble
des écarts d’acquisition est provisoirement estimé à 35,4 millions d’euros
au 31 décembre 2014.
Stockage d’électricité et solutions
Suite à l’annonce, en septembre 2014, de la mise en œuvre d’un partenariat
entre les groupes Bolloré et Renault dans le domaine des véhicules
électriques, le groupe Renault est entré à hauteur de 30 % au capital de la
société Bluealliance, destinée à vendre des solutions complètes d’autopartage de véhicules électriques en France et en Europe, et à laquelle ont
été apportées les filiales opérant les services d’auto-partage de Lyon et
Bordeaux. Cette société est consolidée par intégration globale depuis
septembre 2014.
●
Effet global des acquisitions de la période
Le montant des écarts d’acquisition provisoires, engagements de rachat de
minoritaires compris, concernant les acquisitions de la période s’élève à
35,8 millions d’euros dont 35,4 millions d’euros concernant les acquisitions
du groupe Havas.
EXERCICE 2013
Entrées de périmètre – Entités intégrées globalement
● Communication : groupe Havas
En 2013, le groupe Havas a acquis et consolidé huit nouvelles sociétés,
principalement Mediamax en Turquie, Rooster LLC aux États-Unis et MFG
R&D en France.
● Logistique pétrolière
Le Groupe Bolloré a acquis à la barre du tribunal fin 2013 la société PMF
(Petroplus Marketing France) à l’issue de la procédure de liquidation
judiciaire dont cette société faisait l’objet.
Effet global des acquisitions de la période
Le montant des écarts d’acquisition provisoires, engagements de rachat de
minoritaires compris, concernant les acquisitions de la période s’élève à
41,2 millions d’euros dont 29,9 millions d’euros concernant les acquisitions
du groupe Havas.
Entrées de périmètre – Partenariats
● Transport et logistique
Le Groupe a fait l’acquisition des intérêts lui conférant le contrôle conjoint
dans l’entité ABG Container Handling et développe avec un partenaire local
son premier projet de terminal portuaire en Inde sur le port de Tuticorin.
Ces sociétés ont été mises en équivalence dans les comptes du Groupe.
NOTE 3 – COMPARABILITÉ DES COMPTES
Les comptes de l’exercice 2014 sont comparables à ceux de l’exercice 2013
à l’exception des variations de périmètre de consolidation et des reclassements détaillés ci-dessous.
RECLASSEMENT DE CERTAINES CRÉANCES ET DETTES
FISCALES D’EXPLOITATION
Le Groupe a procédé au reclassement vers les rubriques « Clients et autres
débiteurs » et « Fournisseurs et autres créditeurs » de certaines créances
et dettes fiscales d’exploitation classées à tort en « Impôts courants ». Ce
reclassement a été effectué rétrospectivement sur l’ensemble des périodes
présentées. Les impacts par rapport au bilan 2013 initialement publié sont
de 202,6 millions d’euros pour les « Clients et autres débiteurs » et
318,9 millions d’euros pour les « Fournisseurs et autres créditeurs », sans
effet sur le total de l’actif et passif publié, et sans impact sur le tableau des
flux de trésorerie publié en 2013.
● Transport et logistique
Le Groupe a fait l’acquisition au cours du premier semestre de 51 % d’une
société de commission de transport en Suisse, renommée SDV Suisse. Cette
acquisition est assortie d’un engagement de rachat des minoritaires
comptabilisé en dette dans les comptes du Groupe.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
147
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTES SUR LE BILAN
NOTE 4 – GOODWILL
ÉVOLUTION DES GOODWILL
(en milliers d’euros)
Au 31 décembre 2013
Prises de
2 754 080
contrôle (1)
35 821
Cessions
(303)
Pertes de valeur
0
Variations de change
9 615
Autres
(1 005)
AU 31 DÉCEMBRE 2014
2 798 208
(1) Dont diverses prises de contrôle au sein du groupe Havas – note 2 – Principales variations de périmètre.
VENTILATION PAR SECTEUR OPÉRATIONNEL
(en milliers d’euros)
31/12/2014
31/12/2013
Communication
1 735 086
1 696 171
Transport et logistique
914 338
908 111
Logistique pétrolière
107 812
108 775
32 168
32 144
8 804
8 879
2 798 208
2 754 080
Stockage d’électricité et solutions
Autres activités
TOTAL
DÉFINITION ET REGROUPEMENT DES UGT
DÉTERMINATION DE LA VALEUR RECOUVRABLE
Le Groupe Bolloré comprend, au 31 décembre 2014, une cinquantaine
d’unités génératrices de trésorerie (UGT) avant regroupements d’UGT. Le
découpage de l’activité par UGT s’appuie sur les spécificités des différents
métiers du Groupe.
Les principales UGT sont les suivantes : « Transport et logistique Afrique »,
« Logistique internationale », « Logistique pétrolière » (hors concession) et
« Havas ».
Ces activités sont décrites dans la note B.6 – Règles et méthodes
d’évaluation, paragraphe 21 « Information sectorielle ».
En raison des synergies existantes entre les UGT listées ci-dessus, le Groupe
a identifié les quatre regroupements d’UGT suivants :
• regroupement Logistique Afrique : comprenant les UGT « Transport et
logistique Afrique » et les concessions ferroviaires et portuaires d’Afrique ;
• regroupement Logistique internationale : comprenant les UGT
« Logistique internationale » et les concessions portuaires de France ;
• regroupement Presse gratuite ;
• regroupement Télécoms.
Conformément à la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs », les goodwill font
l’objet, chaque année, de tests de perte de valeur. Les tests sont réalisés au
moins une fois par an à la date de clôture.
Lorsque la valeur recouvrable (valeur la plus élevée entre la juste valeur et
la valeur d’utilité) est inférieure à la valeur comptable d’une UGT, une perte
de valeur est comptabilisée en résultat opérationnel, dans le poste
« Amortissements et provisions ».
La valeur d’utilité est calculée par la méthode d’actualisation des flux de
trésorerie opérationnels prévisionnels après impôt.
La juste valeur est calculée à partir des informations de marché.
Valeur recouvrable basée sur la juste valeur
Concernant l’UGT « Havas », au 31 décembre 2014, la valeur recouvrable a été estimée par référence à la juste valeur basée sur le cours de Bourse.
Elle est supérieure à la valeur comptable de l’UGT. En conséquence, aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2014 pour cette UGT.
(en milliers d’euros)
Havas 2014
Havas 2013
Valeur nette comptable du goodwill
1 728 725
1 689 812
0
0
juste valeur
juste valeur
Pertes de valeur comptabilisées sur l’exercice
Base retenue pour la valeur recouvrable
148
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Valeur recouvrable basée sur la valeur d’utilité
Les principales hypothèses retenues pour la détermination de la valeur
recouvrable sont les suivantes :
• le taux d’actualisation est déterminé en prenant pour base le coût moyen
pondéré du capital (WACC) de chaque UGT ; il intègre les éventuels
risques spécifiques à chaque activité (métiers, marchés et géographiques) ;
le taux retenu a été déterminé sur la base d’informations communiquées
par un cabinet d’expertise ;
• les flux de trésorerie sont calculés à partir des budgets opérationnels, puis
sont extrapolés en appliquant, jusqu’à la cinquième année, un taux de
croissance en adéquation avec le potentiel de développement des marchés
concernés, et avec les perspectives définies par le management, sur la base
de l’expérience passée. Au-delà de la cinquième année, la valeur terminale
est évaluée sur la base d’une capitalisation à l’infini des flux de trésorerie.
Les projections de flux de trésorerie sur les concessions sont basées sur la
durée des contrats.
Ces tests sont effectués sur la base d’un taux d’actualisation après impôts.
La méthode retenue n’entraîne pas d’écart significatif avec un calcul
effectué sur la base d’un taux d’actualisation avant impôts (vérification
effectuée conformément à la norme IAS 36 BCZ 85).
Aucune dépréciation n’a été comptabilisée au 31 décembre 2014 sur la base
des tests effectués. Les tests conduits au 31 décembre 2013 ont entraîné
notamment la reconnaissance d’une dépréciation de 2,6 millions d’euros
du goodwill de l’UGT « Études ».
Le tableau ci-dessous reprend les hypothèses retenues pour les tests des goodwill les plus significatifs :
2014
(en milliers d’euros)
Transport et
logistique Afrique
Logistique
internationale
Logistique
pétrolière
423 343
480 417
83 697
Valeur nette comptable du goodwill
Pertes de valeur comptabilisées sur l’exercice
Base retenue pour la valeur recouvrable
0
0
0
valeur d’utilité
valeur d’utilité
valeur d’utilité
2% à 4%
2% à 3%
– 2 % à 0,5 %
Paramètres du modèle applicable aux flux de trésorerie :
– taux de croissance sur prévisions de N+2 à N+5
– taux de croissance sur valeur terminale
2%
2%
1%
10,9 %
8,0 %
6,6 %
– taux d’actualisation pour lequel valeur recouvrable = valeur comptable
12,6 %
14,4 %
8,3 %
– taux de croissance à l’infini pour lequel valeur recouvrable = valeur comptable
– 0,8 %
– 7,7 %
– 2,9 %
– coût moyen pondéré du capital (WACC)
Sensibilité des tests à la modification des critères énoncés ci-dessous :
2013
(en milliers d’euros)
Transport et
logistique Afrique
Logistique
internationale
Logistique
pétrolière
423 599
473 869
84 660
0
0
(0,6) (1)
valeur d’utilité
valeur d’utilité
valeur d’utilité
2% à 4%
2% à 3%
1% à 4%
Valeur nette comptable du goodwill
Pertes de valeur comptabilisées sur l’exercice
Base retenue pour la valeur recouvrable
Paramètres du modèle applicable aux flux de trésorerie :
– taux de croissance sur prévisions de N+2 à N+5
– taux de croissance sur valeur terminale
2%
2%
1%
12,6 %
9,6 %
7,8 %
– taux d’actualisation pour lequel valeur recouvrable = valeur comptable
15,0 %
13,5 %
8,0 %
– taux de croissance à l’infini pour lequel valeur recouvrable = valeur comptable
– 2,3 %
– 2,7 %
0,5 %
– coût moyen pondéré du capital (WACC)
Sensibilité des tests à la modification des critères énoncés ci-dessous :
(1) Liée à la fermeture d’un site.
NOTE 5 – IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
Amortissements
et dépréciations
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Valeur brute
(337 845)
239 916
525 938
(276 400)
249 538
(35 631)
353 392
287 687
(21 615)
266 072
383 072
(997)
382 075
383 184
(993)
382 191
109 334
(25 200)
84 134
108 781
(14 400)
94 381
Droits d’exploitation, brevets,
frais de développement
577 761
Immobilisations incorporelles
du domaine concédé (1)
389 023
Marques, enseignes
Relations clients
Valeur nette
Autres
63 305
(42 695)
20 610
50 313
(31 996)
18 317
TOTAL
1 522 495
(442 368)
1 080 127
1 355 903
(345 404)
1 010 499
(1) Classement, conformément à IFRIC 12, des infrastructures revenant au concédant en fin de contrat en immobilisations incorporelles du domaine concédé pour les concessions
comptabilisées selon cette interprétation.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
149
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ÉVOLUTION EN 2014
Valeurs nettes
(en milliers d’euros)
Droits d’exploitation, brevets,
frais de développement
Au
31/12/2013
Acquisitions
brutes
Cessions
VNC
Dotations
nettes
Variations
de périmètre
Variations
de change
Autres
mouvements
Au
31/12/2014
249 538
46 747
(203)
(70 174)
(2)
2 869
11 141
239 916
Immobilisations incorporelles
du domaine concédé (1)
266 072
93 019
(17)
(13 802)
0
7 524
596
353 392
Marques, enseignes
382 191
20
(64)
(38)
0
(33)
Relations clients
94 381
579
(66)
(10 800)
0
40
Autres
18 317
24 847
(4 604)
(10 843)
(30)
449
1 010 499
165 212
(4 954)
(105 657)
(32)
10 849
VALEURS NETTES
(1)
0
(7 526)
4 210
382 075
84 134
20 610
1 080 127
(1) Classement, conformément à IFRIC 12, des infrastructures revenant au concédant en fin de contrat en immobilisations incorporelles du domaine concédé pour les concessions
comptabilisées selon cette interprétation.
NOTE 6 – IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Valeur brute
(en milliers d’euros)
Terrains et agencements
31/12/2014
31/12/2013
Amortissements
et dépréciations
Amortissements
et dépréciations
Valeur nette
Valeur brute
Valeur nette
117 533
(7 943)
109 590
114 177
(6 924)
107 253
Constructions et aménagements
1 272 833
(491 238)
781 595
1 072 572
(407 888)
664 684
Installations techniques, matériels
1 318 923
(811 703)
507 220
1 290 343
(810 209)
480 134
Autres (1)
TOTAL
993 776
(557 384)
436 392
877 413
(520 869)
356 544
3 703 065
(1 868 268)
1 834 797
3 354 505
(1 745 890)
1 608 615
ÉVOLUTION EN 2014
Au
31/12/2013
Acquisitions
brutes
Terrains et agencements
107 253
1 358
Constructions et aménagements
664 684
72 191
Installations techniques, matériels
480 134
169 729
356 544
242 211
1 608 615
485 489
Valeurs nettes
(en milliers d’euros)
Autres (1)
VALEURS NETTES
Variations
de périmètre
Variations
de change
Autres
mouvements
Au
31/12/2014
(1 020)
367
1 597
420
109 590
(967)
(60 259)
(529)
13 677
92 798
781 595
(3 052)
(105 484)
505
4 634
(39 246)
507 220
(13 399)
(83 924)
194
5 258
(70 492)
436 392
(17 803)
(250 687)
537
25 166
(16 520)
1 834 797
Cessions
VNC
(385)
Dotations
nettes
(1) Dont immobilisations en cours.
Les investissements sont détaillés par secteur opérationnel dans la note 26 – Informations sur les secteurs opérationnels.
BIENS PRIS EN CRÉDIT-BAIL AU 31 DÉCEMBRE 2014
Amortissements
(en milliers d’euros)
Terrains et agencements
Montant brut
Exercice
Cumulés
Montant net
38
(1)
(8)
30
Constructions et aménagements
1 501
(177)
(1 102)
399
Installations techniques, matériels
12 282
(499)
(6 906)
5 376
Autres immobilisations
21 751
(2 623)
(8 377)
13 374
TOTAL
35 572
(3 300)
(16 393)
19 179
150
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 7 – INFORMATIONS RELATIVES
AUX CONCESSIONS
Le Groupe opère de nombreux contrats de « concession » dans différents
secteurs d’activité. Cette terminologie regroupe des contrats de natures
diverses : concession de service public, affermage, contrat de développement et de renouvellement, dits « BOT ».
Le Groupe analyse en substance les caractéristiques de tous les nouveaux
contrats de concession qui lui sont octroyés afin de déterminer de quelle
norme relève le traitement comptable à appliquer, en prenant en compte
à la fois les modalités contractuelles et également son expérience de
l’exploitation de contrats similaires.
Le Groupe analyse en premier lieu les nouveaux contrats au regard des
critères de l’interprétation IFRIC 12.
L’interprétation IFRIC 12 est appliquée aux contrats de concession de
service public ayant simultanément les caractéristiques suivantes :
• le concédant contrôle ou régule les services fournis, et fixe notamment
le tarif des prestations. Ce critère est apprécié pour chaque contrat en
substance par le Groupe en fonction de l’autonomie dont il dispose pour
assurer l’équilibre financier de la concession ;
• les infrastructures reviennent au concédant à l’issue du contrat.
Certains des contrats de concessions portuaires en Afrique obtenus
récemment ainsi que le contrat de concession Autolib’ relèvent de la norme
IFRIC 12. Les infrastructures réalisées revenant au concédant en fin de
contrat ont été classées en immobilisations incorporelles du domaine
concédé conformément à cette interprétation (voir note 5 – Immobilisations
incorporelles), les revenus du concessionnaire étant perçus pour toutes ces
concessions directement des usagers.
Le Groupe considère que les travaux de construction d’infrastructures qu’il
peut être amené à réaliser dans le cadre de la mise en œuvre de ces
concessions et tels que décrits dans le tableau ci-dessous, ne sont qu’un
moyen de satisfaire aux exigences des contrats et non une source de revenu
additionnel pour le Groupe. Le montant des coûts de construction engagés
au cours de la période au titre des concessions IFRIC 12 s’est élevé à
88 millions d’euros pour les concessions portuaires et 5 millions d’euros
pour Autolib’.
Les obligations futures d’investissement liées à la fois à la construction ou
au développement des infrastructures du concédant prévues contractuellement mais aussi aux investissements en biens propres nécessaires au bon
fonctionnement des concessions sont détaillées en note 33 – Engagements
contractuels hors bilan ; elles concernent pour l’essentiel les investissements prévus au titre des concessions relevant d’IFRIC 12.
CONCESSIONS PORTUAIRES FRANCE
Obligations
contractuelles
de réaliser
des infrastructures
additionnelles
revenant
au concédant
à la fin du contrat
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Infrastructures mises à disposition
par le concédant
Dewulf Cailleret
Grand port
autonome de
Dunkerque
25 ans
à compter
de 2010
Terre-plein du quai Freycinet,
linéaire de quai, hangar et
bureau – port de Dunkerque
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
Normande de
Manutention
Grand port
maritime de
Rouen
25 ans
à compter
de 2010
Terrains, terre-pleins, quais,
bâtiments et aménagements
du terminal à conteneurs
et marchandises diverses
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
Normande de
Manutention
Grand port
maritime de
Rouen
15 ans
à compter
de 2010
Terrains, terre-pleins, quais,
bâtiments et aménagements
du terminal vrac solides
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
SDV Logistique
Internationale
Grand port
maritime de
La Rochelle
25 ans
à compter
de 2010
Terrains, quais, terre-pleins
et hangars du terminal de
Chef-de-Baie – La Rochelle
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
SDV Logistique
Internationale
Grand port
maritime de
La Rochelle
15 ans
à compter
de 2010
Terrains, quai, terre-pleins
et hangars du terminal du
bassin à flot – La Rochelle
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
SDV Logistique
Internationale
Grand port
maritime de
La Rochelle
15 ans
à compter
de 2010
Terrains, terre-pleins et quais
du terminal du Môle d’escale
ouest – La Rochelle
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
Terminal
du Grand Ouest (1)
Grand port
maritime
de Nantes –
Saint-Nazaire
35 ans
à compter
de 2011
Terrains et accessoires
du terminal à conteneurs
et marchandises diverses
de Montoir-de-Bretagne
N/A
Entretien et maintien à niveau
des infrastructures à la charge
du concessionnaire
Autres obligations du concessionnaire
(1) Partenariat comptabilisé en mise en équivalence.
Ces contrats prévoient le versement au concédant d’une redevance annuelle fixe, assortie pour certaines d’une redevance variable sur volumes.
Les redevances sont comptabilisées en charges dans le résultat opérationnel, au cours de l’exercice où elles sont exigibles.
Ces contrats peuvent être résiliés à tout moment sur préavis à l’initiative de l’opérateur ou d’un commun accord avec le concédant. Ils peuvent être
dénoncés par le concédant pour motif d’intérêt général (avec compensation) ou défaut majeur du concessionnaire.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
151
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
CONCESSIONS PORTUAIRES AFRIQUE
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Société des
Terminaux
à Conteneurs
du Gabon
(STCG)
Office
des Ports
du Gabon
(OPRAG)
(Gabon)
20 ans
à compter
de 2008 avec
possibilité
de renouveler
au maximum
de 10 ans
Terrains, terre-pleins
et quais du terminal
portuaire d’Owendo
N/A
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Abidjan
Terminal
Port
autonome
d’Abidjan
(Côte d’Ivoire)
15 ans
à compter
de mars 2004,
renouvelée
jusqu’en 2029
Terrains, terre-pleins
et quais du terminal
portuaire de Vridi,
immeubles,
parc de stockage
de conteneurs
frigorifiques
N/A
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Douala
International
Terminal
(DIT)
Port
autonome
de Douala
(Cameroun)
15 ans
à compter
de 2005
Terrains, terre-pleins
N/A
et quais du terminal à
conteneurs de Douala,
parc à conteneur,
hangars et magasins
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Meridian
Port Services (1)
(MPS)
Autorités
portuaires
du Ghana
20 ans
à compter
d’août 2004
Terrains, terre-pleins
et quais du terminal
portuaire de Tema
N/A
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Tin Can
International
Container
Terminal Ltd
Autorités
portuaires
du Nigeria
15 ans à
compter de juin
2006, rallongée
de 5 ans en
décembre 2011
Terrains, terre-pleins
et quais du terminal
portuaire de Tin Can,
aires de stockage,
bureaux et magasins
N/A
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Congo
Terminal (2)
Port
autonome
de
Pointe-Noire
(Congo)
27 ans
à compter
de juillet 2009
Aire du terminal
portuaire de
Pointe-Noire,
terre-pleins et quais
Reconstruction et
rallongement des
quais et construction
de terre-pleins
additionnels
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Togo
Terminal (2)
Port
autonome
de Lomé
(Togo)
35 ans
à compter
de 2010
Aire du terminal
portuaire à
conteneurs de Lomé,
terre-pleins et quais
Construction d’un
quai supplémentaire
et de terre-pleins
additionnels
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Lomé
Multipurpose
Terminal (2)
Port
autonome
de Lomé
(Togo)
25 ans
à compter
d’août 2003
Aire du terminal
portuaire
conventionnel de
Lomé, terre-pleins
et magasins
N/A
Obligation contractuelle d’entretien
des biens concédés.
Pas de travaux de développement
et d’amélioration prévus à la charge
du concessionnaire
Freetown
Terminal (2)
Sierra Leone
20 ans
Port Authority à compter
(Sierra Leone) de 2011
Terre-pleins et
quais du terminal
à conteneurs
de Freetown
Réhabilitation et
aménagement des
terre-pleins existants
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Conakry
Terminal (2)
Port
autonome
de Conakry
(Guinée)
25 ans
à compter
de 2011
Terre-pleins et quais
du terminal portuaire
de Conakry
Construction d’un
quai supplémentaire
et de terre-pleins
additionnels
Obligation contractuelle d’entretien des biens
concédés et d’amélioration et de développement
des installations afin d’assurer la performance
opérationnelle du terminal
Moroni
Terminal (2)
État comorien
(Comores)
10 ans
Zone portuaire
à compter de
de Moroni Terminal
décembre 2011
N/A
Obligation contractuelle d’entretien
à la charge du concessionnaire.
Investissements de développement et de
renouvellement à la charge du concessionnaire
Bénin
Terminal (2)
État béninois
et port
autonome
de Cotonou
(Bénin)
25 ans
à compter
de la fin de la
construction
du quai
Construction
de terre-pleins
Obligation contractuelle d’entretien
des biens concédés, sauf murs.
Travaux d’aménagement à la charge du
concessionnaire pour répondre aux objectifs
de performance opérationnelle du terminal
152
Terrains et quais
du terminal portuaire
de Cotonou
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Autres obligations du concessionnaire
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Dakar
Terminal (2)
Port
autonome
de Dakar
(Sénégal)
25 ans
à compter
de mars 2014
Tuticorin
(Dakshin
Bharat Gateway
Terminal Pvt
Ltd) (2)
Autorités
30 ans
portuaires
à compter
Chidambaranar d’août 2012
(Inde)
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Autres obligations du concessionnaire
Terminal roulier
de Dakar
Rénovation
et modernisation
des infrastructures
existantes
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire.
Investissements de développement et de
renouvellement à la charge du concessionnaire
Terminal de Tuticorin
N/A
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire.
Investissements de développement et de
renouvellement à la charge du concessionnaire
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
(1) Partenariat comptabilisé en mise en équivalence.
(2) Comptabilisées selon les dispositions d’IFRIC 12.
Ces contrats prévoient le versement au concédant d’une redevance annuelle
fixe assortie d’une redevance variable fonction de la performance du
terminal, à l’exception de la concession Togo Terminal, qui ne prévoit qu’une
redevance variable. Les redevances sont comptabilisées en charges dans
le résultat opérationnel, au cours de l’exercice où elles sont exigibles.
Ces contrats peuvent être résiliés d’un commun accord avec le concédant.
Ils peuvent être dénoncés par le concédant pour motif d’intérêt général
(avec compensation) ou défaut majeur du concessionnaire.
CONCESSIONS FERROVIAIRES AFRIQUE
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
Camrail
État
camerounais
(Cameroun)
30 ans
à compter
de 1999,
renouvelée
jusqu’en 2034
Réseau ferré
N/A
camerounais :
infrastructures
ferroviaires nécessaires
à l’exploitation
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire
Sitarail
États du
Burkina Faso
et de la Côte
d’Ivoire
15 ans
à compter
de 1995,
renouvelée
jusqu’en 2030
Réseau ferré
reliant Abidjan
(Côte d’Ivoire)
à Ouagadougou
(Burkina Faso) :
infrastructures
ferroviaires
et dépendances
du domaine public
ferroviaire ainsi que le matériel nécessaire
à l’exploitation.
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire
Ces concessions sont assorties du paiement de redevances au concédant
en contrepartie du droit d’exploitation accordé. Les redevances sont
comptabilisées en charges dans le résultat opérationnel, au cours de
l’exercice où elles sont exigibles.
Les obligations contractuelles d’entretien et de remise en état des biens
concédés font l’objet de provisions en fonction des plans prévisionnels,
comptabilisées selon la norme IAS 37, et présentées en note 16 – Provisions.
N/A
Autres obligations du concessionnaire
Le contrat Sitarail peut être résilié à l’initiative du concessionnaire en cas
de manquement grave du concédant à ses obligations (avec compensation)
ou en cas de force majeure, ou à l’initiative du concédant par rachat de la
concession ou en cas de faute grave du concessionnaire. Le contrat Camrail
peut être résilié à l’initiative du concédant par rachat de la concession ou
en cas de faute grave du concessionnaire.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
153
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
AUTRES CONCESSIONS
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Autres obligations du concessionnaire
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Bolloré
Telecom
État français
20 ans
à compter
de 2006
Licences WiMax
régionales
N/A
Obligation de déploiement territorial du service
Société
Française
Donges-Metz
(SFDM)
État français
25 ans
à compter
de mars 1995
Oléoduc reliant
le port de Donges
à Metz et dépôts
N/A
Obligation contractuelle d’entretien et de mise
à niveau des ouvrages concédés
Autolib’ (1)
Syndicat mixte 12 ans
Autolib’
à compter
de fin 2011
Emplacements
en voirie
Réalisation
de stations
d’abonnement
et de bornes
de rechargement
en voirie
Entretien et renouvellement des biens
nécessaires au bon fonctionnement du service
Bluely
Communauté
urbaine de
Lyon
10 ans
à compter
de juin 2013
Emplacements
en voirie
N/A
Entretien des espaces mis à disposition
et des équipements installés
Bluecub
Communauté
urbaine de
Bordeaux
10 ans
à compter
de fin juillet
2013
Emplacements
en voirie
N/A
Entretien des espaces mis à disposition
et des équipements installés
Illimitée
Emplacements
en voirie (et bornes
existantes)
N/A
Entretien des espaces mis à disposition
et des équipements installés
BluePointLondon Transport
for London
(1) Comptabilisées selon les dispositions d’IFRIC 12.
Ces concessions sont assorties du paiement de redevances au concédant
en contrepartie du droit d’exploitation accordé. Les redevances sont
comptabilisées en charges dans le résultat opérationnel, au cours de
l’exercice où elles sont exigibles.
Concernant SFDM, les obligations contractuelles d’entretien et de remise
en état des biens concédés donnent lieu à des provisions comptabilisées
en fonction des plans pluriannuels selon la norme IAS 37, et présentées
en note 16 – Provisions. Le contrat est assorti d’une clause de déchéance
pour faute grave du concessionnaire ou force majeure.
154
Concernant Autolib’, le contrat est assorti de clauses de résiliation à
l’initiative du concédant pour cas de force majeure, pour motif d’intérêt
général, en cas de manquement grave du concessionnaire à ses obligations
ou en cas d’absence d’intérêt économique de la concession.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
CONCESSIONS SIGNÉES AU 31 DÉCEMBRE 2014 MAIS DONT L’EXPLOITATION N’A PAS ENCORE DÉMARRÉ
CONCESSIONS PORTUAIRES
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
Côte d’Ivoire
Terminal
(TC2) (1)
Port
autonome
d’Abidjan
(Côte d’Ivoire)
21 ans
à compter
de février 2017
Deuxième terminal
à conteneurs du port
d’Abidjan
Aménagement
des quais et
des terre-pleins
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire.
Investissements de développement et de
renouvellement à la charge du concessionnaire
20 ans
à compter du
19 septembre
2014
Port sec de Dosso
et son antenne
à Niamey
Aménagement
des terre-pleins
du port sec
Obligation contractuelle d’entretien à la charge
du concessionnaire.
Investissements de développement et de
renouvellement à la charge du concessionnaire
Infrastructures
mises à disposition
par le concédant
Obligations
contractuelles
de construction
d’infrastructures
revenant au concédant
à la fin du contrat
Niger Terminal État du Niger
Autres obligations du concessionnaire
(1) Société sous influence notable.
AUTRES CONCESSIONS
Concessionnaire
Concédant
Durée du contrat
BlueIndy
City of
Indianapolis
(Indiana,
États-Unis)
15 ans
à compter
de l’ouverture
du service
au public
Emplacements
en voirie
N/A
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Autres obligations du concessionnaire
Obligation de déploiement et de maintien
du service d’auto-partage
155
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 8 – TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE
(en milliers d’euros)
Au 31 décembre 2013
Variation du périmètre de
654 861
consolidation (1)
90 200
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence opérationnelles
19 336
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
71 212
Autres mouvements (2)
(6 649)
AU 31 DÉCEMBRE 2014
828 960
(1) Concerne essentiellement l’acquisition complémentaire des titres Mediobanca par Financière du Perguet.
(2) Dont – 40,6 millions d’euros au titre des dividendes, 31,3 millions d’euros au titre de la variation de la juste valeur des actifs financiers, 18,8 millions d’euros au titre des écarts de
conversion et – 7,4 millions d’euros de situation nette négative reclassés en provisions.
VALEUR CONSOLIDÉE DES PRINCIPALES SOCIÉTÉS MISES EN ÉQUIVALENCE
Les informations présentées ont été regroupées par secteur opérationnel.
Quote-part de résultat
des sociétés mises en
équivalence non
opérationnelles
Valeur de
mise en
équivalence (1)
Mediobanca (1)
48 654
497 945
Groupe Socfin
18 658
266 192
3 153
0
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Quote-part de résultat
des sociétés mises en
équivalence opérationnelles
Entités sous influence notable
Euro Media Group
Communication
(6)
(47)
3 012
0
2 818
Transport et logistique
2 359
Autres
1 568
794
14 798
Sous-total entités sous influence notable
3 921
71 212
784 765
Partenariats
15 415
0
44 195
TOTAL
19 336
71 212
828 960
Quote-part de résultat
des sociétés mises en
équivalence opérationnelles
Quote-part de résultat
des sociétés mises en
équivalence non
opérationnelles
Valeur de
mise en
équivalence (1)
Mediobanca (2)
2 437
349 277
Groupe Socfin
23 816
219 081
(6 590)
18 418
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Entités sous influence notable
Euro Media Group
Communication
1 996
Transport et logistique
2 898
0
9 682
Autres
1 198
878
14 102
Sous-total entités sous influence notable
0
6 613
6 092
20 541
617 173
Partenariats
13 113
0
37 688
TOTAL
19 205
20 541
654 861
(1) Lorsque la quote-part de participation du Groupe dans une participation est ramenée à zéro, si le Groupe est engagé au-delà de son investissement initial, les pertes supplémentaires
font l’objet d’une provision et sont comptabilisées en « Provisions pour risques » pour un total de 10,4 millions d’euros au 31 décembre 2013.
(2) Mediobanca :
Mediobanca est une société cotée qui établit des comptes conformément au référentiel IFRS.
Au 31 décembre 2014, le Groupe Bolloré détient 7,5 % du capital total de Mediobanca, soit 7,6 % hors actions d’autocontrôle (respectivement 6 % et 6,1 % au 31 décembre 2013).
Le capital de Mediobanca est détenu à 31 % par trois groupes d’actionnaires fédérés par un pacte d’actionnaires, aucun actionnaire hors pacte ne détenant à lui seul plus de 5 %
du capital.
Financière du Perguet compose le Groupe C (investisseurs étrangers) et détient 7,5 % du capital de Mediobanca (24 % du pacte). L’influence de Financière du Perguet avait été
significativement renforcée à l’issue de la renégociation des accords du pacte survenu en juillet 2011.
En raison des conséquences favorables pour le Groupe de cette renégociation, le Groupe a considéré que les conditions d’exercice d’une influence notable étaient réunies et a mis
en équivalence sa participation à compter de cette date.
Au 31 décembre 2014, la valeur de la participation mise en équivalence s’élève à 497,9 millions d’euros et la quote-part de résultat revenant au Groupe est de 48,7 millions d’euros après
constatation de badwill pour 41 millions d’euros relatif aux acquisitions de titres Mediobanca complémentaires de l’exercice et d’une dépréciation complémentaire de cette participation
pour – 33,4 millions d’euros. La valeur de marché de la participation à cette date s’élève à 436,1 millions d’euros.
156
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
PRINCIPALES INFORMATIONS FINANCIÈRES RÉSUMÉES DE MEDIOBANCA
(en millions d’euros)
Au 31/12/2014 (1)
Au 31/12/2013 (1)
846
854
Produits nets bancaires
Résultat net
Total actif
Capitaux propres
262
302
70 559
75 285
8 076
7 417
(1) Correspondant à la publication semestrielle, soit six mois d’activité, le groupe Mediobanca clôturant ses comptes annuels en juin. Le Groupe reconnaît toutefois douze mois complets
dans ses comptes annuels.
La réconciliation des informations financières résumées de Mediobanca avec la valeur comptable des intérêts du Groupe s’établit de la manière suivante :
(en millions d’euros)
Capitaux propres part du groupe Mediobanca
Retraitement d’homogénéisation et PPA
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
7 971
7 311
(302)
Pourcentage de détention du Groupe Bolloré
(768)
7,6 %
6,1 %
Quote-part dans l’actif net du groupe Mediobanca
583
400
Écarts d’acquisitions et ajustement de valeur de la participation
(85)
(51)
VALEUR COMPTABLE DES INTÉRÊTS DU GROUPE
498
349
ÉVALUATION DES TITRES MIS EN ÉQUIVALENCE
Mediobanca
Conformément à la norme IAS 28, la valeur des participations mises en
équivalence est testée à la date de clôture dès lors qu’il existe une indication
objective de dépréciation.
La valeur d’utilité des participations est calculée à partir d’une analyse
multicritère intégrant la valeur boursière pour les titres cotés, des flux de
trésorerie futurs actualisés, des comparables boursiers.
Ces méthodes sont confrontées aux objectifs de cours déterminés par les
analystes financiers pour les titres cotés.
La valeur d’utilité de la participation dans Mediobanca a été recalculée
au 31 décembre 2014. Elle est supérieure au cours de Bourse.
La revue de la valeur d’utilité a conduit à reconnaître un complément
de dépréciation pour 33,4 millions d’euros au 31 décembre 2014.
NOTE 9 – AUTRES ACTIFS FINANCIERS
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Actifs disponibles à la vente
Actifs à la juste valeur par résultat
Prêts, créances, dépôts et obligations
Valeur brute
Provisions
Valeur nette
Dont non
courant
6 046 969
(210 548)
5 836 421
5 836 421
0
6 614
3 766
2 848
6 614
0
Dont courant
180 118
(37 870)
142 248
129 324
12 924
6 233 701
(248 418)
5 985 283
5 969 511
15 772
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Provisions
Valeur nette
Dont non
courant
Dont courant
Actifs disponibles à la vente
6 040 859
(187 627)
5 853 232
5 853 232
0
TOTAL
Au 31 décembre 2013
Actifs à la juste valeur par résultat
Prêts, créances, dépôts et obligations
TOTAL
808
92
716
174 239
808
(38 183)
0
136 056
122 688
13 368
6 215 906
(225 810)
5 990 096
5 976 012
14 084
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
157
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
DÉTAIL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE
(en milliers d’euros)
Valeur
nette au
31/12/2013
Acquisitions (1)
Actifs disponibles à la vente
5 853 232
59 705
808
0
Actifs à la juste valeur par résultat
Prêts, créances, dépôts et obligations
TOTAL
Cessions (2)
Variation
juste valeur (3)
(5 512)
(27 695)
0
Dépréciation
constatée en
résultat (4)
(53 812)
5 806
Autres
mouvements
Valeur
nette au
31/12/2014
10 503
5 836 421
0
6 614
0
136 056
19 434
(8 935)
(3 641)
(650)
5 990 096
79 139
(14 447)
(25 530)
(54 462)
(16)
10 487
142 248
5 985 283
(1) Les acquisitions des actifs disponibles à la vente correspondent essentiellement aux acquisitions de titres Vivendi pour 37,3 millions d’euros.
(2) Les cessions des actifs disponibles à la vente correspondent essentiellement à la cession des titres Harris Interactive dans le cadre de l’offre publique d’achat lancée par Nielsen en
février 2014, générant une plus-value de cession consolidée de 9,8 millions d’euros.
(3) La variation de la juste valeur des actifs disponibles à la vente comprend – 102,4 millions d’euros relatifs aux titres des holdings de contrôle du Groupe et – 8,0 millions d’euros relatifs
aux titres de Financière de l’Odet.
(4) Dont – 35,7 millions d’euros relatifs à la dépréciation des titres Vallourec.
ACTIFS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT
Les actifs à la juste valeur par résultat comprennent essentiellement des instruments financiers dérivés.
Voir ci-dessus et note 20 – Endettement financier, pour les dérivés de l’endettement financier.
ACTIFS DISPONIBLES À LA VENTE
Détail des principaux titres
Au 31/12/2014
Sociétés
(en milliers d’euros)
Financière de l’Odet (2)
Pourcentage
de détention
Au 31/12/2013
Valeur nette
comptable
Pourcentage
de détention
Valeur nette
comptable
35,55
1 919 676
35,55
1 927 636
Vivendi
5,15
1 436 896
5,05
1 294 442
Vallourec
1,60
47 434
1,63
82 565
76 372
–
102 430
Autres titres cotés
Sous-total titres cotés
3 480 378
3 407 073
Sofibol (1) (2)
48,95
1 270 679
48,95
1 328 356
Financière V (1) (2)
49,69
659 994
49,69
689 754
Omnium Bolloré (1) (2)
49,84
333 211
49,84
348 214
92 159
–
Autres titres non cotés
79 835
Sous-total titres non cotés
2 356 043
2 446 159
TOTAL
5 836 421
5 853 232
(1) Sofibol, Financière V, Omnium Bolloré
Le Groupe Bolloré détient directement et indirectement des participations dans Sofibol, Financière V et Omnium Bolloré, holdings intermédiaires de contrôle du Groupe.
– Sofibol, contrôlée par Vincent Bolloré, est détenue à 51,05 % par Financière V, à 35,93 % par Bolloré et à hauteur de 13,01 % par la Compagnie Saint-Gabriel, elle-même filiale à 99,99 %
de Bolloré.
– Financière V, contrôlée par Vincent Bolloré, est détenue à 50,31 % par Omnium Bolloré, à 22,81 % par la Compagnie du Cambodge, à 10,50 % par la Financière Moncey, à 10,25 % par
Bolloré, à 4 % par la Société Industrielle et Financière de l’Artois, à 1,68 % par la Compagnie des Tramways de Rouen et à hauteur de 0,45 % par la Société des Chemins de Fer et
Tramways du Var et du Gard.
– Omnium Bolloré, contrôlée par Vincent Bolloré, est détenue à 50,04 % par Bolloré Participations, à 27,92 % par African Investment Company (contrôlée par Bolloré), à 17,10 % par
Financière Moncey, à 4,82 % par Bolloré et à hauteur de 0,11 % par Vincent Bolloré.
Ces titres font l’objet d’une valorisation basée sur la valeur par transparence correspondant à la moyenne des trois méthodes décrites ci-dessous :
– des cours de Bourse de Bolloré ;
– des cours de Bourse de Financière de l’Odet ;
– des capitaux propres consolidés de Financière de l’Odet.
La valeur globale de ces participations estimée à partir du seul cours de Bourse de Financière de l’Odet serait supérieure de 337,4 millions d’euros à la valeur ainsi calculée.
(2) Malgré sa participation dans les sociétés Financière de l’Odet (35,55 %), Sofibol (48,95 %), Financière V (49,69 %) et Omnium Bolloré (49,84 %), le Groupe Bolloré ne détient pas
d’influence notable sur ces participations car les actions détenues sont privées de droit de vote en raison du contrôle exercé directement et indirectement par ces sociétés sur le Groupe
Bolloré.
Les titres de participation cotés sont évalués au cours de Bourse (voir note 35 – Informations sur les risques). Les titres de participation non cotés concernent
principalement les participations du Groupe dans Omnium Bolloré, Sofibol et Financière V, holdings intermédiaires de contrôle du Groupe.
Au 31 décembre 2014, au titre des réévaluations des actifs financiers disponibles à la vente, une moins-value temporaire, au regard des critères de
dépréciation du Groupe, a été reconnue en capitaux propres pour un montant de – 3,1 millions d’euros.
158
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 10 – AUTRES ACTIFS NON COURANTS
Au 31/12/2014
Valeur brute
(en milliers d’euros)
Crédit impôt recherche et compétitivité
141 405
Au 31/12/2013
Provisions
Valeur nette
Valeur brute
0
Provisions
Valeur nette
0
56 533
141 405
56 533
Autres
5 063
(2 845)
2 218
7 876
(2 837)
5 039
TOTAL
146 468
(2 845)
143 623
64 409
(2 837)
61 572
Valeur nette
Valeur brute
NOTE 11 – STOCKS ET EN-COURS
Au 31/12/2014
Valeur brute
(en milliers d’euros)
Provisions
Au 31/12/2013
Provisions
Valeur nette
Matières premières, fournitures et autres
145 441
(27 704)
117 737
116 490
(18 829)
97 661
Produits en cours, intermédiaires et finis
31 235
(10 088)
21 147
33 019
(1 062)
31 957
Autres prestations en cours
37 666
(536)
37 130
38 540
(581)
37 959
Marchandises
103 169
(799)
102 370
183 247
(1 730)
181 517
TOTAL
317 511
(39 127)
278 384
371 296
(22 202)
349 094
NOTE 12 – CLIENTS ET AUTRES DÉBITEURS
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013 (1)
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Provisions
Valeur nette
Valeur brute
Clients et comptes rattachés
3 491 387
(100 591)
3 390 796
3 212 800
Créances sociales et fiscales
d’exploitation
226 596
(434)
226 162
Autres créances d’exploitation
800 804
(67 850)
732 954
4 518 787
(168 875)
4 349 912
TOTAL
Provisions
Valeur nette
(92 301)
3 120 499
246 938
(441)
246 497
783 763
(62 518)
721 245
4 243 501
(155 260)
4 088 241
(1) Voir note 3 – Comparabilité des comptes.
BALANCE ÂGÉE DES CRÉANCES ÉCHUES NON PROVISIONNÉES À LA CLÔTURE
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Créances clients nettes
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Créances clients nettes
Total
Non échues
Échues
De 0 à 6 mois
De 6 à 12 mois
Plus de 12 mois
3 390 796
2 553 849
836 947
773 166
40 362
23 419
Total
Non échues
Échues
De 0 à 6 mois
De 6 à 12 mois
Plus de 12 mois
3 120 499
2 270 298
850 201
763 342
49 728
37 131
Le Groupe analyse ses créances clients au cas par cas et constate les dépréciations sur une base individuelle en tenant compte de la situation du client
et des retards de paiement.
Les créances échues non provisionnées font pour partie l’objet de couvertures d’assurance-crédit à hauteur de 219,7 millions d’euros au 31 décembre
2014 et de 189,5 millions d’euros au 31 décembre 2013.
ANALYSE DE LA VARIATION DE LA PROVISION SUR CRÉANCES CLIENTS ET COMPTES RATTACHÉS
(en milliers d’euros)
Provisions clients
et comptes rattachés
Au 31/12/2013
(92 301)
Dotations
Reprises
(28 359)
22 323
Variations
de périmètre
(590)
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Variations
de change
(1 973)
Autres
mouvements
309
Au 31/12/2014
(100 591)
159
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ANALYSE EN COMPTE DE RÉSULTAT DES PROVISIONS ET DES CHARGES SUR CRÉANCES CLIENTS
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Dotations aux provisions
(28 359)
Reprises de provisions
Pertes sur créances irrécouvrables
Au 31/12/2013
(25 035)
22 323
21 081
(15 717)
(14 881)
NOTE 13 – IMPÔTS COURANTS ACTIFS
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Valeur brute
Provisions
Au 31/12/2013
Valeur nette
Valeur brute
Provisions
Valeur nette
Impôts courants – actif
68 070
0
68 070
133 284
0
133 284
TOTAL
68 070
0
68 070
133 284
0
133 284
NOTE 14 – TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Disponibilités
Valeur brute
Provisions
906 318
(11)
Au 31/12/2013
Valeur nette
Valeur brute
906 307
1 142 266
Provisions
(11)
Valeur nette
1 142 255
Équivalents de trésorerie
256 516
0
256 516
178 471
0
178 471
Conventions de trésorerie – actif (1)
216 280
0
216 280
257 933
0
257 933
1 379 103
1 578 670
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Conventions de trésorerie – passif
Concours bancaires courants
TRÉSORERIE NETTE
1 379 114
(12)
(178 968)
1 200 134
(11)
0
0
(11)
(12)
(178 968)
1 200 123
(12)
(129 340)
1 449 318
(11)
0
0
(11)
1 578 659
(12)
(129 340)
1 449 307
(1) Convention de trésorerie avec Financière de l’Odet pour 216,3 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 257,9 millions d’euros au 31 décembre 2013.
NOTE 15 – CAPITAUX PROPRES
ÉVOLUTION DU CAPITAL
Au 31 décembre 2014, le capital social de Bolloré SA s’élève à
439 703 568 euros, divisé en 2 748 147 300 actions ordinaires d’un nominal
de 0,16 euros chacune et entièrement libérées. Au cours de l’exercice clos
le 31 décembre 2014, le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en
circulation s’est élevé à 2 501 442 975 actions et le nombre moyen pondéré
d’ac tions ordinaires et potentielles dilutives s’est élevé à
2 507 343 649 actions.
Le capital de la société mère a été augmenté au cours de l’exercice au titre
des opérations suivantes :
• 72 322 actions au cours du premier semestre au titre du versement du
solde du dividende 2013 (voir ci-dessous) ;
• 29 585 actions au cours du second semestre au titre de l’acompte sur
dividende 2014 avec option de le recevoir en actions ;
• 3 500 actions au titre de l’échéance d’un plan d’actions gratuites
Bolloré SA.
L’ensemble de ces opérations ont été réalisées avant division par 100 du
nominal de l’action et multiplication par 100 du nombre d’actions.
3 410 000 actions au titre de l’échéance d’un plan d’actions gratuites
postérieurement à la division du nominal.
Multiplication par 100 du nombre d’actions Bolloré SA
et division du nominal
L’Assemblée générale extraordinaire de Bolloré, qui s’est tenue le
27 novembre 2014, a décidé de procéder à la division par 100 du nominal
de l’action Bolloré. Cette division est concomitante à l’ouverture de l’offre
publique d’échange sur Havas.
160
Les événements affectant ou pouvant affecter le capital social de Bolloré SA
sont soumis à l’accord de l’Assemblée générale des actionnaires.
Le Groupe suit en particulier l’évolution du ratio endettement net/capitaux
propres totaux.
L’endettement net utilisé est présenté en note 20 – Endettement financier.
Les capitaux propres utilisés sont ceux présentés dans le tableau de
variation des capitaux propres des états financiers.
DIVIDENDES DISTRIBUÉS PAR LA SOCIÉTÉ MÈRE
Le montant total des dividendes versés sur l’exercice par la société mère,
au titre de l’exercice 2013, est de 29,9 millions d’euros, soit 1,10 euro par
action réglé partiellement en actions : 72 322 actions Bolloré SA (avant
division du nominal par 100) ont été attribuées dans le cadre de la faculté
de recevoir le dividende en actions.
Un acompte sur dividende de 2 euros par action a été versé au cours de
l’exercice 2014, au titre de l’exercice 2014, pour 54,8 millions d’euros réglé
partiellement en actions : 29 585 actions Bolloré SA (avant division du
nominal par 100) ont été attribuées dans le cadre de la faculté de recevoir
l’acompte sur dividende en actions.
TITRES D’AUTOCONTRÔLE
Au 31 décembre 2014, le nombre d’actions d’autocontrôle détenues par la
société Bolloré et ses filiales s’élève à 226 410 000 actions. Les sociétés du
Groupe ont cédé 450 473 actions (avant division du nominal par 100) et
reçu 6 153 actions nouvelles Bolloré SA (avant division du nominal par 100)
au titre des distributions de dividendes en actions de l’exercice.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RÉSULTAT PAR ACTION
Le tableau ci-dessous fournit le détail des éléments utilisés pour calculer les résultats par action de base et dilué présentés au pied du compte de résultat.
2014
2013 retraité (1)
Résultat net part du Groupe, utilisé pour le calcul du résultat par action – de base
218 639
270 148
Résultat net part du Groupe, utilisé pour le calcul du résultat par action – dilué
218 639
270 148
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies, utilisé pour le calcul du résultat par action – de base
216 736
266 990
Résultat net part du Groupe des activités poursuivies, utilisé pour le calcul du résultat par action – dilué
216 736
266 990
(en milliers d’euros)
Nombre de titres émis au 31 décembre
Nombre de titres émis
2014
2013
2 748 147 300
2 734 196 600
Nombre de titres d’autocontrôle
(226 410 000)
Nombre de titres en circulation (hors autocontrôle)
2 521 737 300
Plan d’options de souscription d’actions
(270 842 000)
2 463 354 600
0
0
2 677 500
6 487 500
Nombre de titres émis et potentiels (hors autocontrôle)
2 524 414 800
2 469 842 100
Nombre moyen pondéré de titres en circulation (hors autocontrôle) – de base
2 501 442 975
2 453 708 661
5 878 188
5 413 250
5 878 188
5 413 250
2 507 321 163
2 459 121 911
Actions gratuites
Titres potentiels dilutifs résultant de l’exercice d’options de souscription et d’actions
gratuites (2)
– dont attribution d’actions gratuites Bolloré SA (3)
Nombre moyen pondéré de titres en circulation et potentiels (hors autocontrôle) – après dilution
1er décembre
2014.
(1) Retraité : nombre de titres retraité rétroactivement suite à la division par 100 du nominal le
(2) Les titres potentiels, dont le prix d’exercice majoré de la juste valeur des services à rendre par les bénéficiaires jusqu’à obtention des droits est supérieur à la moyenne du cours
de Bourse de la période, ne sont pas retenus dans le calcul du résultat dilué par action du fait de leur effet non dilutif.
(3) Voir note 18 – Transactions dont le paiement est fondé sur des actions.
PRINCIPAUX INTÉRÊTS MINORITAIRES
Les informations présentées ci-dessous sont regroupées par secteur opérationnel.
Résultat net attribué aux détenteurs
d’intérêts minoritaires (1)
Cumul des participations
minoritaires (1)
(en milliers d’euros)
31/12/2014
31/12/2013
31/12/2014
31/12/2013
Communication
100 355
90 082
1 169 793
1 094 611
83 624
80 632
291 516
263 083
Transport et logistique
Autres
811
8 962
195 896
209 160
TOTAL
184 790
179 676
1 657 205
1 566 854
(1) Comprend les intérêts minoritaires directs et indirects.
L’essentiel des intérêts minoritaires du Groupe concerne la participation du Groupe dans le groupe Havas pour lequel les informations financières résumées
sont données ci-dessous.
Les informations présentées sont les informations financières résumées retraitées du groupe Havas dans les comptes du Groupe, avant élimination des
comptes et opérations réciproques.
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
Actifs courants
3 045,9
2 884,1
Actifs non courants
2 679,4
2 595,2
Passifs courants
3 258,2
3 313,8
Passifs non courants
653,9
462,9
Capitaux propres – part du Groupe
635,3
600,1
1 177,9
1 102,4
(en millions d’euros)
Intérêts minoritaires
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
161
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
COMPTE DE RÉSULTAT
2014
2013
1 864,9
1 771,8
146,2
132,1
45,6
41,5
Intérêts minoritaires
100,6
90,6
Autres éléments du résultat global
(en millions d’euros)
Chiffre d’affaires
Résultat net consolidé
Résultat net consolidé, part du Groupe
(17,1)
(1,1)
Résultat global – part du Groupe
38,8
41,6
Résultat global – part des minoritaires
90,3
89,4
2014
2013
Dividendes versés aux minoritaires nets des impôts de distribution
(39,4)
(43,1)
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles
218,5
182,1
(75,9)
(88,2)
(220,9)
(43,1)
(en millions d’euros)
Flux nets de trésorerie sur investissements
Flux nets de trésorerie sur opérations de financement
NOTE 16 – PROVISIONS
Au 31/12/2014
Dont courant
Dont non
courant
Au 31/12/2013
Dont courant
Dont non
courant
51 889
16 785
35 104
51 947
21 004
30 943
5 588
0
5 588
13 375
0
13 375
Autres provisions pour risques
95 087
43 540
51 547
100 180
29 040
71 140
Provisions pour impôts
51 280
0
51 280
37 106
0
37 106
4 846
0
4 846
6 929
0
6 929
10 221
2 680
7 541
12 000
3 179
8 821
(en milliers d’euros)
Provisions pour litiges
Provisions pour risques filiales
Obligations contractuelles
Restructurations
Provisions environnementales
7 824
494
7 330
8 715
1 484
7 231
Autres provisions pour charges
40 120
21 799
18 321
37 035
20 864
16 171
Provisions pour risques et charges
266 855
85 298
181 557
267 287
75 571
191 716
Engagements envers le personnel (1)
254 621
0
254 621
206 143
0
206 143
PROVISIONS
521 476
85 298
436 178
473 430
75 571
397 859
(1) Voir note 17 – Engagements envers le personnel.
162
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
DÉTAIL DES VARIATIONS DE LA PÉRIODE
Diminutions
Variations
de
change
Au
31/12/2014
0
2 690
Provisions pour litiges (1)
51 947
18 400
(8 685)
(12 864)
Provisions pour risques filiales (2)
13 375
422
(86)
(699)
Autres provisions pour risques (3)
100 180
59 093
(44 866)
(17 057)
37 106
29 059
(17 044)
(517)
6 929
423
(2 530)
12 000
4 706
(5 477)
(1 816)
46
8 715
82
(71)
(183)
0
Autres provisions pour charges (8)
37 035
12 116
(4 724)
(7 646)
(87)
2 705
721
40 120
Engagements envers le personnel (9)
206 143
23 476
(2 090)
(14 208)
133
38 631
2 536
254 621
TOTAL
473 430
147 777
(85 573)
(54 990)
38 859
8 848
521 476
Provisions pour
impôts (4)
Obligations contractuelles (5)
Restructurations (6)
Provisions environnementales (7)
sans
utilisation
Autres
mouvements
Augmentations
(en milliers d’euros)
avec
utilisation
Variations
de
périmètre
Au
31/12/2013
0
(7 309)
342
401
51 889
(118)
3
5 588
(4 246)
1 641
95 087
0
0
2 676
51 280
0
24
0
4 846
762
10 221
108
7 824
0
(827)
(6 875)
(1) Correspond à des litiges d’exploitation individuellement non significatifs.
(2) Les variations de périmètre concernent la sortie de périmètre de Porto Seco Mulemba.
(3) Le solde comprend principalement – 20,2 millions d’euros relatifs à Bluecar et – 33 millions d’euros pour le groupe Havas relatifs à des risques commerciaux. Les évolutions de la période
concernent principalement la mise à jour des provisions chez Havas ainsi que la reprise de provision relative au litige Copigraph pour 23 millions d’euros (voir ci-dessous).
(4) Comprend les provisions pour retenue à la source, principalement sur les distributions de dividendes et les provisions pour contrôles fiscaux.
(5) Les provisions pour obligations contractuelles correspondent à la remise en état des infrastructures exploitées dans le cadre des contrats de concessions. Elles sont calculées à la fin
de chaque exercice en fonction d’un plan pluriannuel de travaux révisé annuellement pour tenir compte des programmes de dépenses.
(6) Il s’agit pour l’essentiel de divers départs négociés individuellement et notifiés aux personnes concernées ainsi que des provisions pour locaux vides constituées au Royaume-Uni
et aux États-Unis chez Havas.
(7) Correspond aux provisions pour dépollution et recyclage.
(8) Comprend diverses provisions pour charges individuellement inférieures à 10 millions d’euros.
(9) Voir note 17 – Engagements envers le personnel.
IMPACT (NET DES CHARGES ENCOURUES) AU COMPTE DE RÉSULTAT EN 2014
Dotations
(en milliers d’euros)
Résultat opérationnel
(110 901)
Résultat financier
Charge d’impôt
TOTAL
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Reprises sans
utilisation
54 048
Impact net
(56 853)
(7 817)
425
(7 392)
(29 059)
517
(28 542)
(147 777)
54 990
(92 787)
163
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
LITIGES EN COURS
Litige Copigraph
Bolloré s’était vu infliger une amende par la Commission européenne pour
entente au cours des années 1992 à 1995 sur le marché du papier
autocopiant, marché sur lequel évoluait sa filiale Copigraph (cédée en
novembre 1998 à Arjo Wiggins Appleton). Bolloré a exercé un recours le
11 avril 2002 devant le tribunal de première instance de Luxembourg,
contestant notamment la régularité de la procédure ayant abouti au
prononcé de l’amende.
Par décision en date du 26 avril 2007, le tribunal de première instance de
Luxembourg, tout en reconnaissant que la communication des griefs n’avait
pas permis à Bolloré de prendre connaissance du grief tiré de son
implication directe dans l’infraction ni même des faits retenus par la
Commission dans la décision au soutien de ce grief, de sorte que Bolloré
n’avait pu utilement assurer sa défense au cours de la procédure administrative, a néanmoins rejeté le recours de Bolloré. Bolloré, qui a versé
22,7 millions d’euros d’amendes et 5,7 millions d’euros d’intérêts, a formé
un pourvoi à l’encontre de cet arrêt le 11 juillet 2007 devant la Cour de
justice des Communautés européennes, notamment pour la violation des
droits de la défense, violation du principe de présomption d’innocence et
dénaturation des éléments de preuve. La Cour de justice des Communautés
européennes a estimé que le tribunal de première instance avait commis
une erreur de droit en ne tirant aucune conséquence juridique de sa décision
selon laquelle les droits de la défense de Bolloré n’ont pas été respectés et,
par arrêt du 3 septembre 2009, a annulé la décision initiale de la Commission
en ce qu’elle vise Bolloré SA. Suite à cette annulation, la Commission a, le
16 décembre 2009, adressé une nouvelle communication de griefs à Bolloré.
Nonobstant les observations formulées par Bolloré, la Commission
européenne a, le 23 juin 2010, pris une décision de réadoption de sa décision
initiale et a réduit le montant de l’amende en condamnant Bolloré à
21,3 millions d’euros. Le 3 septembre 2010, Bolloré a exercé un recours
devant le Tribunal de l’Union européenne contre la décision réadoptée afin
d’obtenir à titre principal l’annulation de cette décision et subsidiairement
une réduction très substantielle du montant de l’amende. Par décision en
date du 27 juin 2012, le Tribunal de l’Union européenne a rejeté le recours
de Bolloré.
Bolloré a formé un pourvoi à l’encontre de cet arrêt devant la Cour de justice
des Communautés européennes qui, par décision du 8 mai 2014, a rejeté le
pourvoi de la société. La société Bolloré SA s’est acquittée du montant dû
au titre de l’amende et de ses intérêts pour un montant de 23,3 millions
d’euros. Ce montant, antérieurement provisionné, a donc été repris dans les
états financiers au 31 décembre 2014, cloturant ainsi ce litige.
Class action à l’encontre de SDV Logistique Internationale
Courant novembre 2009, la société SDV Logistique Internationale a reçu
une assignation à comparaître devant le Tribunal fédéral du district Est de
New York (États-Unis) dans le cadre d’une class action visant une soixantaine
d’entreprises de commissionnaires de transport pour un comportement
allégué d’ententes sur le prix des prestations fournies. Le 30 juillet 2013,
SDV Logistique Internationale, tout en rejetant vigoureusement les
allégations des demandeurs, a conclu une transaction avec eux afin d’éviter
d’avoir à continuer de payer des coûteux frais d’avocats. Dans le cadre de
cette transaction, SDV Logistique Internationale a principalement transféré
aux demandeurs 75 % des droits que SDV Logistique Internationale avait
elle-même en tant que demanderesse à la class action. Cet accord transactionnel reste soumis à sa validation par le Tribunal fédéral du district Est de
New York.
Requête demandant l’annulation de la convention
de délégation de service Autolib’
Le 11 mai 2011, l’Ulpro et la société Ada ont chacune saisi le tribunal
administratif de Paris d’une requête sommaire tendant à l’annulation de la
décision de la présidente du Syndicat mixte Autolib’ en date du 25 février
2011 de signer la convention de délégation de service public conclue par
ledit syndicat et la société Autolib’ et portant sur la mise en place, la gestion
et l’entretien d’un service d’automobiles en libre-service et d’une
infrastructure de recharge de véhicules électriques.
164
La société Autolib’ a été rendue destinataire, le 24 mai 2011, desdites
requêtes en sa qualité de titulaire de la convention de délégation de service
public précitée et a conclu, avec le Syndicat mixte Autolib’, au rejet pur et
simple de ces recours.
Par décisions en date du 1er mars 2012, le tribunal administratif de Paris a
rejeté la requête de l’Ulpro et celle de la société Ada. L’Ulpro et la société
Ada ont formé appel de ces décisions devant la cour administrative d’appel
de Paris. En juillet 2014, les deux sociétés ont informé la cour administrative
d’appel de Paris de l’abandon de leur requête, mettant ainsi fin à la
procédure.
Recours de Getma International et de NCT Necotrans
contre Bolloré dans le cadre de l’attribution de la concession
portuaire de Conakry
Le 3 octobre 2011, les sociétés Getma International et NCT Necotrans ont
assigné les sociétés Bolloré et Bolloré Africa Logistics devant le tribunal de
commerce de Nanterre aux fins de condamnation in solidum à leur payer
une somme totale de 100,1 millions d’euros à titre de dommages et intérêts,
et 0,2 million d’euros au titre de l’article 700 du Code de procédure civile.
Getma International et NCT Necotrans alléguaient que les sociétés Bolloré
et Bolloré Africa Logistics se seraient rendues coupables à leur préjudice
d’actes de concurrence déloyale et de complicité de violation par l’État
guinéen de ses engagements contractuels, ce que Bolloré Africa Logistics
et Bolloré contestent fermement.
Par décision en date du 10 octobre 2013, le tribunal de commerce a débouté
les sociétés Getma International et NCT Necotrans de leurs demandes
principales mais a considéré que le nouveau concessionnaire Conakry
Terminal aurait bénéficié d’investissements réalisés par son prédécesseur
la société Getma International et a condamné Bolloré à payer à ce titre à
Getma International et à NCT Necotrans une somme de 2,1 millions d’euros.
Getma International et NCT Necotrans ont formé appel de cette décision
et ont porté leur réclamation à la somme de 120,1 millions d’euros plus
intérêts de droit à compter du 3 octobre 2011. La procédure d’appel est
actuellement pendante.
Mise en demeure de Bolloré Telecom concernant
le déploiement du réseau WiMax
Le 23 novembre 2011, Bolloré Telecom s’est vu notifier, par le Directeur des
affaires juridiques de l’Autorité de régulation des communications
électriques et des postes (l’Arcep), la décision du Directeur général de
l’Arcep en date du 21 novembre 2011 portant mise en demeure de la société
Bolloré Telecom de respecter :
(i) à la date du 30 juin 2012, l’obligation d’utilisation effective des
fréquences qui lui ont été attribuées dans chacun des départements,
et ;
(ii) les dispositions relatives aux obligations en matière d’ampleur
territoriale de déploiement figurant au cahier des charges annexé aux
décisions.
Le 20 janvier 2012, Bolloré Telecom a déposé une requête sommaire devant
le Conseil d’État afin d’obtenir l’annulation de la décision du Directeur
général de l’Arcep du 21 novembre 2011 portant mise en demeure de la
société Bolloré Telecom et de la décision n° 2011-1365 de l’Arcep en date
du 22 novembre 2011 rendant publique la mise en demeure de son
Directeur général.
Par décision n° 2012-1314 du 22 novembre 2012, l’Arcep a pris acte des
engagements de déploiement et de restitution de fréquences ainsi que
des demandes d’abrogation de la société Bolloré Telecom et, compte tenu
notamment de ceux-ci, a décidé qu’il n’y avait pas lieu de sanctionner
la société Bolloré Telecom au titre des manquements à la première
échéance au 30 juin 2012, telle que définie par les articles 1er et 2e de la
décision de mise en demeure du Directeur général de l’Arcep en date du
21 novembre 2011.
Par suite de cette décision Bolloré Telecom s’est désistée de sa requête
auprès du Conseil d’État.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Litiges avec d’anciens dirigeants ou collaborateurs
de la société Havas
— Procédure relative à la rupture de contrat de travail d’Alain Cayzac
Alors qu’Alain Cayzac avait considéré que les conditions d’exercice de sa
clause de conscience étaient remplies, Havas avait estimé, pour sa part, qu’il
s’agissait d’une démission et ne lui avait pas versé les indemnités réclamées.
Alain Cayzac a saisi le conseil des prud’hommes de Nanterre.
Aux termes d’une décision du 7 septembre 2012, le conseil de prud’hommes
de Nanterre a :
(i) reconnu la validité de la clause de conscience et a condamné Havas SA
à verser à Alain Cayzac les indemnités réclamées à ce titre ;
(ii) considéré qu’il n’y avait pas de licenciement sans cause réelle et sérieuse
et a ainsi débouté Alain Cayzac de ses demandes à ce titre ;
(iii) condamné Havas SA au paiement de la rémunération variable d’Alain
Cayzac au titre de l’année 2005.
Havas et Alain Cayzac ont interjeté appel de ce jugement.
Aux termes d’une décision du 30 avril 2014, la cour d’appel de Versailles
a infirmé partiellement le jugement du conseil de prud’hommes mais a
confirmé le bien-fondé de la mise en œuvre de la clause de conscience. La
société et Alain Cayzac n’ayant pas souhaité former de pourvoi en cassation,
le litige est clos.
Dans le cours normal de leurs activités, Bolloré et ses filiales sont parties à
un certain nombre de procédures judiciaires, administratives ou arbitrales.
Les charges pouvant résulter de ces procédures font l’objet de provisions
dans la mesure où elles sont quantifiables. Les montants provisionnés ont
fait l’objet d’une appréciation du risque au cas par cas.
Pour l’ensemble des litiges mentionnés ci-dessus pour lesquels les actions
sont en cours, le Groupe reste confiant dans la conclusion en sa faveur de
ces procédures. En conséquence, aucune provision significative n’a été
comptabilisée les concernant dans les comptes au 31 décembre 2014.
Il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage,
y compris toute procédure dont la société a connaissance, qui est en suspens
ou dont elle est menacée, susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze
derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la
rentabilité de la société et/ou du Groupe.
NOTE 17 – ENGAGEMENTS ENVERS LE PERSONNEL
Le Groupe compte trois plans à prestations définies significatifs au
Royaume-Uni, tous fermés aux nouveaux salariés actifs. Deux plans
concernent des filiales du groupe Havas et un plan est porté par une société
de transport, SDV Ltd.
Ces plans sont gérés et suivis par des « administrateurs » (trustees).
Conformément à législation en vigueur, les « trustees » mettent en place
une stratégie d’investissements afin d’assurer les meilleurs rendements sur
le long terme avec un niveau de risque en adéquation avec la nature et la
maturité des engagements. Un gestionnaire se voit confier la gestion
quotidienne des actifs conformément à la stratégie définie.
Ces plans font l’objet d’une évaluation complète et régulière par un actuaire
indépendant.
Havas SA s’engage à combler toute insuffisance des actifs placés dans les
fonds de pension pour un montant maximum de 26,2 millions d’euros. Au
31 décembre 2014, une provision est comptabilisée au bilan pour
13,3 millions d’euros, comparé à 7 millions d’euros au 31 décembre 2013.
Le montant des cotisations à verser au titre des plans en Grande-Bretagne
et à Porto Rico en 2015 est estimé à 3,8 millions d’euros.
Concernant SDV Ltd, le financement du régime est convenu entre
l’entreprise et l’administrateur du régime avec pour but de solder les déficits
constatés par un échelonnement du versement des cotisations. Au
31 décembre 2014, une provision est comptabilisée au bilan pour
5,3 millions d’euros, comparé à 0,7 million d’euros au 31 décembre 2013.
Les cotisations à verser en 2015 sont estimées à 1,2 million d’euros.
ACTIFS ET PASSIFS COMPTABILISÉS AU BILAN
Au 31/12/2014
Avantages
postérieurs
à l’emploi
(en milliers d’euros)
Au 31/12/2013
Autres
avantages
à long terme
Total
Avantages
postérieurs
à l’emploi
Autres
avantages
à long terme
Total
Valeur actualisée des obligations (régimes non financés)
179 256
30 409
209 665
147 174
26 538
173 712
Valeur actualisée des obligations (régimes financés)
222 237
0
222 237
179 704
0
179 704
(177 281)
0
(177 281)
(147 273)
0
(147 273)
254 621
179 605
Total
Avantages
postérieurs
à l’emploi
Juste valeur des actifs du régime
MONTANT NET AU BILAN DES ENGAGEMENTS
ENVERS LE PERSONNEL
224 212
30 409
26 538
206 143
COMPOSANTES DE LA CHARGE
Au 31/12/2014
Avantages
postérieurs
à l’emploi
(en milliers d’euros)
Coût des services rendus
(12 981)
Coût des services passés
(396)
Montant des gains et pertes actuariels reconnus
0
Effets des réductions et liquidation de plan
696
Charges d’intérêt
(13 415)
Rendement attendu des actifs du régime
7 873
COÛTS DES ENGAGEMENTS ENVERS LE PERSONNEL (1)
(18 223)
Au 31/12/2013
Autres
avantages
à long terme
(2 399)
(15 380)
(11 423)
(401)
(797)
0
(1 956)
(1 956)
0
441
1 137
1 227
(938)
(14 353)
(11 042)
0
(5 253)
7 873
5 642
(23 476)
(15 596)
Autres
avantages
à long terme
(2 040)
20
(1 592)
68
(1 052)
0
(4 596)
Total
(13 463)
20
(1 592)
1 295
(12 094)
5 642
(20 192)
(1) En 2013, dont charge au titre des activités abandonnées pour 66 milliers d’euros.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
165
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
MOUVEMENTS SUR LE PASSIF/ACTIF NET COMPTABILISÉS AU BILAN
Évolution de la provision
Exercice 2014
(en milliers d’euros)
Au
1er janvier
Augmentation par résultat
Reprise par résultat
Écarts actuariels constatés par capitaux
propres
Écart de conversion
Avantages
postérieurs
à l’emploi
Autres
avantages à
long terme
179 605
18 223
(14 424)
Total
Autres
avantages à
long terme
Total
26 538
206 143
173 593
24 111
197 704
5 253
23 476
15 596
4 596
20 192
(1 873)
(16 297)
(12 826)
(1 861)
(14 687)
38 290
0
38 290
6 655
2 316
219
2 535
(2 184)
Autres mouvements (1)
AU 31 DÉCEMBRE
Exercice 2013
Avantages
postérieurs
à l’emploi
202
272
474
224 212
30 409
254 621
(1 229)
179 605
0
(308)
0
26 538
6 655
(2 492)
(1 229)
206 143
(1) En 2013, dont reclassement en passifs destinés à être cédés pour 1,2 million d’euros.
GAINS ET (PERTES) ACTUARIELS COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES
L’évolution des gains et pertes actuariels reconnus directement en capitaux propres est la suivante :
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Au 31/12/2013
Solde d’ouverture
(60 361)
(61 820)
Gains et (pertes) actuariels reconnus au cours de la période (pour les entités contrôlées)
(38 290)
(6 655)
1 065
8 114
(97 586)
(60 361)
Autres variations (1)
Solde de clôture
(1) Correspond aux gains et pertes actuariels des entités mises en équivalence.
INFORMATIONS CONCERNANT LES ACTIFS DE COUVERTURE
Réconciliation entre la juste valeur des actifs en couverture à l’ouverture et à la clôture
(en milliers d’euros)
Juste valeur des actifs au 1er janvier 2014
Rendement attendu des actifs
Régime en rente
Régime en capital
Total
136 331
10 942
147 273
6 559
1 316
7 875
(Pertes) et gains actuariels générés
13 018
321
13 339
Cotisations versées par l’employeur
3 023
654
3 677
102
0
102
Cotisations versées par les employés
Réductions/liquidations
0
Prestations payées par le fonds
(5 101)
Variations de périmètre
0
Autres
JUSTE VALEUR DES ACTIFS AU 31 DÉCEMBRE 2014
166
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
0
(572)
(16)
0
(5 673)
(16)
9 871
832
10 703
163 803
13 477
177 280
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Composition du portefeuille des placements
Les actifs des plans de retraite sont principalement localisés en France et au Royaume-Uni.
Les actifs de couverture sont investis à la clôture de la façon suivante :
Au 31/12/2014
France
Part
(en pourcentage)
Au 31/12/2013
Taux de
rendement
Part
Taux de
rendement
Autres
100
2,00
100
3,25
TOTAL
100
2,00
100
3,25
Conformément à la norme IAS 19, le taux de rendement attendu est identique au taux d’actualisation.
Pour la France, les actifs sont constitués exclusivement de contrats d’assurance en « euros » qui sont gérés sur l’actif général des assureurs.
Aucun placement n’est effectué dans les propres actifs du Groupe.
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
(en pourcentage)
Part
Taux de
rendement
Actions
41
3,50-3,65
41
4,62-4,70
Obligations
51
3,50-3,65
50
4,62-4,70
Immobilier
0
3,50
0
–
Trésorerie
1
3,50-3,65
2
4,70
Royaume-Uni
Part
Taux de
rendement
Autres
8
3,50-3,65
8
4,62
TOTAL
100
3,50-3,65
100
4,62-4,70
Au 31/12/2014
Autres
Au 31/12/2013
Taux de
rendement
Part
Taux de
rendement
(en pourcentage)
Part
Actions
18
2,62
25
3,53
Obligations
13
2,62
13
3,53
Immobilier
0
–
0
–
Trésorerie
11
2,62
6
3,53
Autres
58
2,62
57
3,53
TOTAL
100
2,62
100
3,53
HYPOTHÈSES D’ÉVALUATION
Les engagements sont évalués par des actuaires indépendants du Groupe. Les hypothèses retenues tiennent compte des spécificités des régimes et des
sociétés concernées.
Les évaluations actuarielles complètes sont réalisées chaque année au cours du dernier trimestre.
Répartition géographique des engagements en date de clôture
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Valeur actualisée des obligations (régimes non financés)
Valeur actualisée des obligations (régimes financés)
Avantages postérieurs à l’emploi
France
Royaume-Uni
Autres
Total
98 372
0
80 884
179 256
26 916
177 670
17 651
222 237
125 288
177 670
98 535
401 493
Autres avantages à long terme
19 261
Juste valeur des actifs du régime
(5 157)
Coût des services passés non comptabilisés
MONTANT NET AU BILAN DES ENGAGEMENTS ENVERS LE PERSONNEL
488
(159 104)
10 661
30 410
(13 020)
(177 281)
0
0
0
0
139 392
19 054
96 176
254 622
Les taux d’actualisation, déterminés par pays ou zone géographique, sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations privées de première
catégorie (de maturité équivalente à la durée des régimes évalués).
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
167
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements sont les suivantes :
France
Royaume-Uni
Autres
Taux d’actualisation
2,00
3,50-3,70
2,00-2,60
Rendement attendu des actifs
2,00
3,50-3,70
2,00-2,60
(en pourcentage)
Au 31 décembre 2014
Augmentation des
salaires (1)
2,50
3,30
1,16-2,50
3,00-3,40 (2)
–
–
Taux d’actualisation
3,25
4,62-4,70
3,25-3,53
Rendement attendu des actifs
3,25
4,62-4,70
3,25-3,53
Augmentation des salaires (1)
2,70
3,50
1,19-2,70
3,40-7,00 (2)
–
3,40
Augmentation du coût des dépenses de santé
Au 31 décembre 2013
Augmentation du coût des dépenses de santé
(1) Inflation comprise.
(2) Observations réelles en fonction des régimes.
SENSIBILITÉS
La sensibilité de l’évaluation à une variation de valeur de taux d’actualisation est la suivante :
En pourcentage
En milliers d’euros
Évolution du taux d’actualisation
De – 0,5 %
De + 0,5 %
De – 0,5 %
De + 0,5 %
Effet sur l’engagement 2014
5,90
– 5,61
13 325
(12 670)
Effet sur la charge 2015
2,00
– 2,24
< 1 million d’euros
La sensibilité de l’évaluation à une variation de valeur de taux de rendement attendu des actifs est la suivante :
En pourcentage
Évolution du taux de rendement attendu
Effet sur la charge 2015
En milliers d’euros
De – 10 %
De + 10 %
– 10,00
10,00
Sensibilité des engagements de couverture maladie à un point d’évolution des coûts médicaux :
L’évolution des coûts médicaux de 1 % n’a pas d’impact significatif sur la dette, le coût normal et les intérêts.
168
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
De – 10 %
De + 10 %
< 1 million d’euros
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 18 – TRANSACTIONS DONT LE PAIEMENT EST FONDÉ SUR DES ACTIONS
PLAN D’ATTRIBUTION D’ACTIONS GRATUITES DE BOLLORÉ SA
Le Groupe a accordé des actions gratuites Bolloré SA à des salariés du Groupe. La réalisation de ces opérations s’est effectuée dans les conditions prévues
par les Assemblées générales du 10 juin 2010 et du 6 juin 2012. Les modalités de ces plans ont été arrêtées lors des Conseils d’administration du 31 août
2010 et du 10 octobre 2012.
Le Groupe a appliqué la norme IFRS 2 « Paiement fondé sur des actions » à ces plans d’attribution d’actions gratuites. Aux dates d’octroi, le 8 décembre
2010, le 21 mai 2012 et le 11 octobre 2012, la juste valeur des actions accordées a été calculée par un expert indépendant ; cette valeur représente la
charge à comptabiliser sur la période correspondant à la durée d’acquisition des actions.
La juste valeur des actions est étalée linéairement sur la durée d’acquisition des droits. Ce montant est constaté en résultat sur la ligne « Frais de personnel »
avec contrepartie en capitaux propres. Les cotisations patronales dues au titre de ces plans ont été constatées immédiatement en charge.
Plan Bolloré
2010
2013
2012
Condition d’attribution
Date d’octroi
8 décembre 2010
21 mai 2012
11 octobre 2012
Nombre d’actions accordées à l’origine
34 600
27 275
3 500
Cours de l’action à la date d’octroi (en euros)
163,60
158,20
205,50
Durée d’acquisition des droits
Obligation de conservation
48 mois
48 mois
24 mois
2 ans à l’issue
de l’obtention
2 ans à l’issue
de l’obtention
2 ans à l’issue
de l’obtention
1,15
2,00
2,00
2,76 à 6 ans
1,52 à 6 ans
0,72 à 4 ans
2,26 à 4 ans
1,22 à 4 ans
0,46 à 2 ans
1,4283 (1)
1,3567 (1)
175,87
0
2 677 500
0
Principales hypothèses
Taux de dividende (en pourcentage)
Taux sans risque (en pourcentage)
Juste valeur de l’option (incluant la décote d’incessibilité) (en euros)
Au 31 décembre 2014
Nombre d’actions restantes à attribuer (1)
Charge comptabilisée en résultat (en milliers d’euros)
(1 066)
(851)
(230)
(1) Après multiplication du nombre d’actions par 100, la juste valeur de l’option a été divisée par 100.
PLAN D’OPTION DE SEPTEMBRE 2007 DE BOLLORÉ TELECOM
Le Groupe a également décidé d’attribuer des options de souscription d’actions Bolloré Telecom (société non cotée) à des salariés et des mandataires
sociaux de cette société. Les modalités de ce plan ont été déterminées lors de l’Assemblée générale extraordinaire en date du 19 juillet 2007.
Ce plan est assorti d’une garantie de liquidité assurée par l’actionnaire principal (Bolloré SA), et, en application de la norme IFRS 2, le Groupe a considéré
que ce plan consistait en une transaction dont le paiement est fondé sur des actions et réglé en trésorerie par Bolloré SA (cash-settlement).
Cette définition amène à estimer un passif dans les comptes consolidés au titre de l’engagement de liquidité, toute variation étant comptabilisée en
résultat en « Frais de personnel ».
L’application des modalités du mécanisme de liquidité amène à estimer la juste valeur de l’engagement sur la base de deux scénarios en fonction du
niveau de résultat net sur la période. La juste valeur est de ce fait calculée en conjuguant ces deux scénarios à partir des méthodes Black and Scholes et
Monte-Carlo.
Condition d’attribution
Date d’octroi
11 septembre 2007
Nombre d’actions accordées à l’origine
593 977
Cours de l’action à la date d’octroi (en euros)
16,00
Durée de vie légale des options
10 ans à compter de la date d’attribution
échelonnée par tranche de 25 % par année
de présence à compter de la date d’attribution
Durée d’acquisition des droits
Mécanisme de liquidité assuré par Bolloré SA de la 5e à la 10e année à partir de la date d’octroi
Au 31 décembre 2014
Nombre d’actions pouvant être souscrites (1)
2 329 170
Charge comptabilisée en résultat
0
(1) Suite à la décision de l’Assemblée générale du 19 décembre 2014 de la société Bolloré Telecom de procéder à une réduction de capital réalisée le même jour suivie d’une augmentation
de capital réalisée le 22 décembre 2014, le prix d’exercice et le nombre d’actions pouvant être souscrites ont été ajustés.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
169
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
PLAN SUR ACTION HAVAS SA
Le groupe Havas a attribué des plans d’options de souscription d’actions Havas SA au profit de ses collaborateurs ou mandataires sociaux (« Plans réglés
en actions »).
À la date d’attribution, la juste valeur des options attribuées est calculée selon la méthode binomiale. Cette méthode permet de prendre en compte les
caractéristiques du plan (prix et période d’exercice), des données de marché à la date d’attribution (taux sans risque, cours de l’action, volatilité, dividende
attendu) et d’une hypothèse comportementale des bénéficiaires. La volatilité future est estimée à partir de la volatilité historique observée sur un
échantillon de sociétés cotées comparables du secteur dont Havas fait partie.
La juste valeur des options est étalée linéairement en résultat sur la ligne « Frais de personnel » avec contrepartie en capitaux propres, sur la période
d’acquisition des droits. Lors de l’exercice des options, le prix payé par les bénéficiaires est comptabilisé en trésorerie en contrepartie des capitaux propres.
Plans 2004
Plans 2006
Plan 2007
Condition d’attribution
Date d’octroi
26 mai 2004
1er décembre 2004
20 juillet 2006
27 octobre 2006
11 juin 2007
421 426
10 326 167
2 200 000
22 500 000
1 740 000
Nombre d’actions accordées
Cours de l’action à la date d’octroi (en euros)
4,31
4,06
3,72
3,86
4,22
5 ans
7 ans
7 ans
7 ans
10 ans
10 ans pour les
résidents français
8 ans pour les
résidents français
8 ans pour les
résidents français
8 ans pour les
résidents français
36 mois
48 mois
36 mois
36 mois
36 mois
Taux de dividende (en pourcentage)
1,50
1,50
1,50
1,50
1,00
Volatilité attendue (en pourcentage)
30,00
30,00
20,00
20,00
20,00
4,60
3,22-4,00
3,75
3,75
4,50
1,34-1,46
1,16-1,42
0,90-0,91
0,87-0,92
1,14-1,21
Nombre d’options restant à exercer
0
0
0
0
0
résultat (1)
0
0
0
0
0
Durée de vie légale des options
Durée d’acquisition des droits
Principales hypothèses
Taux sans risque (en pourcentage)
Juste valeur de l’option (en euros)
Au 31 décembre 2014
Charge comptabilisée en
(1) L’ensemble des plans d’options étant totalement exerçable depuis 2010, aucune charge à ce titre n’est comptabilisée en 2014.
PLAN D’ACTIONS DE PERFORMANCE HAVAS SA
Le 29 janvier 2014, le Conseil d’administration d’Havas SA a décidé de l’attribution d’un plan d’actions de performance au profit de salariés et de mandataires
sociaux d’Havas SA et de ses filiales françaises et étrangères.
L’attribution représente 2 465 000 actions Havas SA nouvelles par voie d’augmentation de capital. Aucune action de performance n’a été attribuée au
dirigeant mandataire social d’Havas SA.
Condition d’attribution
Date d’octroi
29 janvier 2014
Nombre d’actions accordées
2 465 000
Cours de l’action à la date d’octroi (en euros)
5,76
Durée d’acquisition des droits
Obligation de conservation
51 mois
Aucune à l’issue de la période d’acquisition, soit le 29 avril 2018
Au 31 décembre 2014
Nombre d’actions restantes
2 465 000
Charge comptabilisée en résultat (en milliers d’euros)
170
(2 591)
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
BONS DE SOUSCRIPTION ET/OU D’ACQUISITION D’ACTIONS REMBOURSABLES (BSAAR)
BSAAR 2008
Les BSAAR attachés aux OBSAAR émises en février 2008 avaient été proposés à certains cadres et mandataires sociaux du Groupe au prix unitaire de
0,34 euro, validé par un expert indépendant. Cette valeur étant toutefois différente de la valorisation de l’option telle que calculée conformément à la
norme IFRS 2, l’écart entre la valeur de l’option et le prix proposé représentait une charge de personnel à étaler sur la période d’acquisition des droits.
Ils n’étaient pas cessibles avant le 8 février 2012, date de leur admission aux négociations sur le marché d’Euronext Paris. Ils étaient exerçables à tout
moment à compter de cette date, et ce, jusqu’au septième anniversaire de leur date d’émission. Un BSAAR donnait droit à souscrire ou acquérir une action
nouvelle ou existante Havas SA au prix de 3,85 euros.
Suite au succès de l’offre publique de rachat d’actions (OPRA) initiée par Havas SA en mai 2012, un BSAAR 2008 donne droit à souscrire ou acquérir
1,03 action nouvelle ou existante Havas SA.
Date d’attribution
BSAAR 2008
Taux de dividende (en pourcentage)
1,50
Volatilité attendue (en pourcentage)
20,00
Taux sans risque (en pourcentage)
4,09
Nombre d’options attribuées
15 000 000
Durée de vie des options
7 ans
Juste valeur de l’avantage
0,114
Prix d’exercice (en euros)
3,85
Nombre de BSAAR attribués restant à exercer au 31 décembre 2014
2 822 219
PLAN D’ACTIONS GRATUITES BLUE SOLUTIONS
Le Conseil d’administration de Blue Solutions du 7 janvier 2014, utilisant partiellement l’autorisation qui lui a été octroyée par l’Assemblée générale
extraordinaire du 30 août 2013, a décidé de procéder à des attributions d’actions gratuites pour un montant maximum fixé à 380 000 actions, soit 1,32 %
du capital. 364 500 actions gratuites ont été attribuées à ce titre le 8 janvier 2014, et 13 500 le 7 avril 2014, dans le respect des modalités définies par
l’Assemblée générale et le Conseil d’administration.
La juste valeur des actions accordées a été calculée par un expert indépendant.
Cette juste valeur représente la charge à comptabiliser sur la période d’acquisition des droits, elle est étalée linéairement et constatée en résultat en
« Frais de personnel » avec contrepartie en capitaux propres, elle s’élève à – 1,5 million d’euros pour l’exercice 2014. Les cotisations patronales dues ont
été constatées immédiatement en résultat.
Condition d’attribution
Date d’octroi
8 janvier 2014
7 avril 2014
364 500
13 500
19,35
27,32
48 mois
48 mois
2 ans à l’issue de l’obtention
2 ans à l’issue de l’obtention
1,49 à 6 ans
1,01 à 4 ans
1,49 à 6 ans
1,01 à 4 ans
17,29
24,42
356 500
13 500
(1 418)
(61)
Nombre d’actions accordées à l’origine
Cours de l’action à la date d’octroi (en euros)
Durée d’acquisition des droits
Obligation de conservation
Principales hypothèses
Taux de dividende (en pourcentage)
Taux sans risque (en pourcentage)
Juste valeur de l’action (incluant la décote d’incessibilité) (en euros)
Au 31 décembre 2014
Nombre d’actions restantes
Charge comptabilisée en résultat (en milliers d’euros)
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
171
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 19 – ÉCHÉANCIER DES DETTES
Au 31 décembre 2014
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
0
0
0
0
Autres emprunts obligataires
712 225
42 124
670 101
0
TOTAL EMPRUNTS OBLIGATAIRES (a)
712 225
42 124
670 101
0
2 184 615
1 265 295
836 691 (1)
82 629
260 238
226 442
22 228
11 568
3 157 078
1 533 861
1 529 020
94 197
0
0
0
0
3 157 078
1 533 861
1 529 020
94 197
136 113
0
136 113
0
4 835 104
4 835 104
0
0
Impôts courants
118 938
118 938
0
0
Autres passifs courants
228 949
228 949
0
0
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
Emprunts auprès des établissements de
crédit (1)
(b)
Autres emprunts et dettes assimilées (c)
Sous-total passifs hors dérivés (a + b + c)
Dérivés passifs (d)
TOTAL DETTES FINANCIÈRES (a + b + c + d)
Passifs non courants
Autres passifs non courants
Dettes des passifs courants
Fournisseurs et autres créditeurs
(1) Dont 200 millions d’euros de financement garantis par des nantissements de titres Havas à échéance 2016. Suite à la confirmation définitive par l’Autorité
des marchés financiers, le 19 janvier 2015, du succès de l’offre publique d’échange visant les actions et les bons de souscription d’actions de la société Havas et initiée conjointement
par Bolloré et ses filiales Compagnie du Cambodge et Société Industrielle et Financière de l’Artois, il a été procédé en 2015, conformément aux termes du contrat de financement,
à sa renégociation.
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
0
0
0
0
Autres emprunts obligataires
1 068 972
389 770
509 325
169 877
TOTAL EMPRUNTS OBLIGATAIRES (a)
1 068 972
389 770
509 325
169 877
Emprunts auprès des établissements de crédit (b)
2 091 351
657 806
1 320 803
112 742
213 072
170 689
27 214
15 169
3 373 395
1 218 265
1 857 342
297 788
660
660
0
0
3 374 055
1 218 925
1 857 342
297 788
208 769
0
208 769
0
4 636 168
4 636 168
0
0
185 571
185 571
0
0
89 420
89 420
0
0
Autres emprunts et dettes assimilées (c)
Sous-total passifs hors dérivés (a + b + c)
Dérivés passifs (d)
TOTAL DETTES FINANCIÈRES (a + b + c + d)
Passifs non courants
Autres passifs non courants
Dettes des passifs courants
Fournisseurs et autres créditeurs
Impôts courants
Autres passifs courants
172
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 20 – ENDETTEMENT FINANCIER
ENDETTEMENT FINANCIER NET
(en milliers d’euros)
Autres emprunts obligataires
Au 31/12/2014
Dont courant
Dont non courant
Au 31/12/2013
Dont courant
Dont non courant
712 225
42 124
670 101
1 068 972
389 770
679 202
Emprunts auprès des établissements
de crédit
2 184 615
1 265 295
919 320
2 091 351
657 806
1 433 545
Autres emprunts et dettes assimilées
260 238
226 442
33 796
213 072
170 689
42 383
Dérivés
passifs (1)
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
Trésorerie et équivalents de trésorerie (2)
0
0
0
660
660
0
3 157 078
1 533 861
1 623 217
3 374 055
1 218 925
2 155 130
(1 379 103)
(1 379 103)
(1 578 659)
(1 578 659)
(6 614)
(2 848)
(808)
(716)
Dérivés actifs (1)
ENDETTEMENT FINANCIER NET
1 771 361
0
(3 766)
151 910
1 619 451
1 794 588
(360 450)
0
(92)
2 155 038
(1) Voir ci-après paragraphe « Dérivés actifs et passifs de l’endettement net ».
(2) Voir note 14 – Trésorerie et équivalents de trésorerie.
PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES ÉLÉMENTS
DE L’ENDETTEMENT FINANCIER
Passifs au coût amorti
Autres emprunts obligataires
(en milliers d’euros)
Valeur
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
712 225
1 068 972
Émis par Bolloré
Solde au 31 décembre 2014 : 579,6 millions d’euros
Solde au 31 décembre 2013 : 554,2 millions d’euros
Le 30 janvier 2014, Bolloré a émis un emprunt obligataire d’une valeur
nominale de 30 millions d’euros, à échéance 2019 et à taux variable (Euribor
+ 1,75 %), au titre du financement European Efficiency Fund et destiné à
financer les investissements du Groupe dans l’auto-partage.
Le 23 octobre 2012, Bolloré a émis un emprunt obligataire d’une valeur
nominale de 170 millions d’euros à échéance 2019, avec un coupon annuel
de 4,32 %.
Le 24 mai 2011, Bolloré a émis un emprunt obligataire d’une valeur
nominale de 350 millions d’euros à échéance 2016, avec un coupon annuel
de 5,375 %.
Le 22 décembre 2006, Bolloré a emprunté sous forme de placement privé
123 millions de dollars américains, répartis en trois tranches :
• la première tranche, pour un montant de 50 millions de dollars américains,
a été remboursée en 2013 ;
• la deuxième tranche est à taux fixe (6,32 %) pour un montant de
40 millions de dollars amortissable sur une durée de dix ans ;
• la troisième tranche est à taux fixe (6,42 %) pour un montant de
33 millions de dollars amortissable sur une durée de douze ans.
Cet emprunt fait l’objet d’une couverture mixte de taux et de change
(currency and interest rate swap) échangeant les intérêts initiaux contre du
taux fixe en euros, soit 3,26 % pour la deuxième tranche et 4,19 % pour la
dernière tranche. Le principal est remboursé en dollars américains sur la
base d’un cours de 1 euro = 1,3192 dollar américain.
Émis par Havas
Solde au 31 décembre 2014 : 132,6 millions d’euros
Solde au 31 décembre 2013 : 514,7 millions d’euros
Le 11 juillet 2013, Havas SA a émis un emprunt obligataire d’une valeur
nominale de 100 millions d’euros à échéance 2018, avec un coupon annuel
de 3,125 %. Le coût amorti de cette dette au bilan représente 99,4 millions
d’euros au 31 décembre 2014.
Le 4 novembre 2009, Havas SA avait émis un emprunt obligataire d’une
valeur nominale de 350 millions d’euros à échéance 2014, avec un coupon
annuel de 5,5 %. Cet emprunt a été remboursé le 4 novembre 2014 pour
350,0 millions d’euros.
Le 8 février 2008, Havas SA a émis un autre emprunt réservé à Banque
Fédérative du Crédit Mutuel, Natixis, Crédit Agricole CIB, BNP Paribas et
Société Générale représenté par des obligations à bons de souscription et/
ou d’acquisition d’actions remboursables (OBSAAR) d’une valeur nominale
de 100 millions d’euros avec suppression d’un droit préférentiel de
souscription en vue de l’admission sur le marché d’Euronext Paris de bons
de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables (BSAAR) à
compter du 8 février 2012. Les réservataires de l’émission d’OBSAAR ont
cédé la totalité des BSAAR à des cadres et mandataires sociaux du groupe
Havas au prix unitaire de 0,34 euro, le prix d’exercice étant de 3,85 euros.
La parité d’exercice est d’un BSAAR pour une action Havas SA nouvelle ou
existante. Compte tenu du remboursement de la deuxième tranche le
10 février 2014, la dette financière au bilan représentant l’OBSAAR 2008
s’élève à 33,3 millions d’euros au 31 décembre 2014.
Emprunts auprès des établissements
de crédit
(en milliers d’euros)
Valeur
Au 31/12/2014 (1)
Au 31/12/2013 (1)
2 184 615
2 091 351
(1) Dont 150 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 250 millions d’euros au
31 décembre 2013 au titre d’une convention de crédit revolving à échéance 2019.
Dont 198,5 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 184,6 millions d’euros au
31 décembre 2013 au titre d’un programme de mobilisation de créances.
Dont 431,6 millions d’euros de tirage de billets de trésorerie chez Bolloré dans le cadre
d’un programme de 500 millions d’euros au maximum (136,0 millions d’euros au
31 décembre 2013) et 100,0 millions d’euros de tirage de billets de trésorerie chez
Havas dans le cadre d’un programme de 300 millions au maximum (50 millions d’euros
au 31 décembre 2013).
Dont 200 millions d’euros de financement garantis par des nantissements de titres
Havas au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013.
Dont 120 millions d’euros sur un financement garanti par des nantissements de titres
Vivendi à échéance 2016 au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2013 (voir note 33
– Engagements contractuels hors bilan).
Dont 372,6 millions d’euros au 31 décembre 2014 de financements adossés à des titres
Vivendi à échéance 2015 et 447,5 millions d’euros au 31 décembre 2013 (voir note 33
– Engagements contractuels hors bilan).
Autres emprunts et dettes assimilées
(en milliers d’euros)
Valeur
Au 31/12/2014 (1)
Au 31/12/2013 (1)
260 238
213 072
(1) Au 31 décembre 2014, comprend principalement des concours bancaires courants pour
un montant de 179,0 millions d’euros, contre 129,3 millions d’euros au 31 décembre
2013.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
173
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Dérivés actifs et passifs de l’endettement net
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Dérivés actifs non courants (1)
Dérivés actifs
Au 31/12/2013
(3 766)
courants (1)
TOTAL
(92)
(2 848)
(716)
(6 614)
(808)
Dérivés passifs courants
0
660
TOTAL
0
660
(1) Inclus dans le poste « Autres actifs financiers » (voir note 9).
NATURE ET JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS
Nature de l’instrument
Contrat d’échange de taux
d’intérêts (1)
Currency interest rate swap
Contrats d’échange de devises (2)
Risque
couvert
Société
Échéance
Montant
nominal total
Juste valeur des
instruments au
31 décembre 2014
Juste valeur des
instruments au
31 décembre 2013
(en milliers de devises)
(en milliers d’euros)
(en milliers d’euros)
De Taux
Bolloré
2014
145 000 (€)
0
716
De change
et de taux
Bolloré
2016/2018
73 000 ($)
3 766
92
De change
Havas
2015
multiples
contrats
2 848
(660)
(1) Swap de taux (intérêts structurés/ taux variable) qualifié comptablement de couverture.
(2) Divers dérivés de change qualifiés pour l’essentiel de couverture.
Les produits et les charges comptabilisés en résultat de la période au titre de ces passifs financiers sont présentés en note 29 – Résultat financier.
Selon la devise
Total
Euros et francs CFA
Dollars
américains
Autres devises
0
0
0
0
Autres emprunts obligataires
712 225
681 067
31 158
0
Total emprunts obligataires (a)
712 225
681 067
31 158
0
2 184 615
2 004 190
56 673
123 752
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
Emprunts auprès des établissements de crédit (b)
Autres emprunts et dettes assimilées (c)
SOUS-TOTAL PASSIFS HORS DÉRIVÉS (a + b + c)
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
260 238
194 108
17 612
48 518
3 157 078
2 879 365
105 443
172 270
Total
Euros et francs CFA
Dollars
américains
Autres devises
0
0
0
0
Autres emprunts obligataires
1 068 972
1 032 613
36 359
0
Total emprunts obligataires (a)
1 068 972
1 032 613
36 359
0
Emprunts auprès des établissements de crédit (b)
2 091 351
1 948 389
36 113
106 849
213 072
164 890
13 227
34 955
3 373 395
3 145 892
85 699
141 804
Autres emprunts et dettes assimilées (c)
SOUS-TOTAL PASSIFS HORS DÉRIVÉS (a + b + c)
174
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Selon le taux (montants avant couverture)
Au 31/12/2014
Total
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Total emprunts obligataires (a)
Emprunts auprès des établissements de crédit (b)
Autres emprunts et dettes assimilées (c)
SOUS-TOTAL PASSIFS HORS DÉRIVÉS (a + b + c)
Au 31/12/2013
Taux
variable
Taux fixe
Total
Taux
variable
Taux fixe
0
0
0
0
0
0
712 225
649 674
62 551
1 068 972
1 004 226
64 746
712 225
649 674
62 551
1 068 972
1 004 226
64 746
2 184 615
756 438
1 428 177
2 091 351
878 975
1 212 376
260 238
53 133
207 105
213 072
74 515
138 557
3 157 078
1 459 245
1 697 833
3 373 395
1 957 716
1 415 679
Au 31 décembre 2014, la part de l’endettement à taux fixe brut du Groupe s’élève à 46,2 %.
Au 31 décembre 2013, la part de l’endettement à taux fixe brut du Groupe s’élevait à 58,0 %.
Échéancier des décaissements non actualisés relatifs à l’endettement brut de clôture
Les principales hypothèses retenues pour la construction de cet échéancier sont les suivantes :
• lignes de crédit confirmées : la position échéancée est la position de clôture 2014, le montant utilisé à une date ultérieure pourrait être sensiblement
différent ;
• l’échéance retenue pour les lignes de crédit bilatérales est la durée contractuelle et non pas celle du tirage ; ces tirages sont renouvelés par décision du
Groupe en fonction des arbitrages de trésorerie ;
• les montants en devises sont convertis au cours de clôture ;
• les intérêts futurs à taux variable sont figés sur la base du taux de clôture, sauf dans le cas d’une meilleure estimation.
De 0 à 3 mois
(en milliers d’euros)
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts auprès des établissements de crédit
Autres emprunts et dettes assimilées
Dérivés passifs
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
Au 31/12/2014
Nominaux
De 3 à 6 mois
Intérêts
Nominaux
Emprunts obligataires convertibles
Autres emprunts obligataires
Emprunts auprès des établissements de crédit
Autres emprunts et dettes assimilées
Dérivés passifs
ENDETTEMENT FINANCIER BRUT
Nominaux
Intérêts
0
0
0
0
0
0
0
712 225
33 334
7 934
0
7 920
8 790
15 815
2 184 615
399 437
7 576
6 591
6 574
859 268
12 809
260 238
500
1 781
500
1 772
225 442
3 518
0
0
0
0
0
0
0
3 157 078
De 1 à 5 ans
(en milliers d’euros)
De 6 à 12 mois
Intérêts
Au 31/12/2014
Nominaux
À plus de 5 ans
Intérêts
Nominaux
Intérêts
0
0
0
0
0
712 225
670 101
46 721
0
0
2 184 615
836 691
36 271
82 628
4 553
260 238
22 228
2 896
11 568
49
0
0
0
0
0
3 157 078
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
175
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 21 – AUTRES PASSIFS NON COURANTS
Au 31/12/2013
Variations de
périmètre
Autres passifs non courants
208 769
19 684
(4 444)
3 802
(91 698)
136 113
TOTAL
208 769
19 684
(4 444)
3 802
(91 698)
136 113
(en milliers d’euros)
Variations
nettes
Variations
de change
Autres
mouvements
Au 31/12/2014
Ce poste comprend principalement la part à plus d’un an des engagements de rachat de titres de filiales consolidées pour 94,7 millions d’euros. La part
à moins d’un an de ces engagements de rachat de titres s’élève à 23,9 millions d’euros au 31 décembre 2014 et figure en « Fournisseurs et autres
créditeurs ».
Au 31 décembre 2013, il comprenait également pour 78,1 millions d’euros, la mise à la juste valeur de dérivés passifs relatifs aux nouveaux financements
adossés à des titres Vivendi qui ont été reclassés en « Autres passifs courants » au cours de l’exercice 2014.
NOTE 22 – FOURNISSEURS ET AUTRES CRÉDITEURS
(en milliers d’euros)
Dettes fournisseurs
Dettes sociales et fiscales d’exploitation
Au 31/12/2013
Variations de
périmètre
Variations
nettes
Variations
de change
Autres
mouvements
2 384 303
17 250
171 860
87 447
(26 780)
2 634 080
673 869
3 369
9 974
9 053
(1 097)
695 168
Au 31/12/2014
Autres dettes d’exploitation
1 577 996
4 420
(94 992)
32 910
(14 478)
1 505 856
TOTAL
4 636 168
25 039
86 842
129 410
(42 355)
4 835 104
Variations de
périmètre
Variations
nettes
Variations
de change
NOTE 23 – IMPÔTS COURANTS PASSIFS
(en milliers d’euros)
Au 31/12/2013
Autres
mouvements
Au 31/12/2014
Impôts courants – passif
185 571
593
(90 553)
1 358
21 969
118 938
TOTAL
185 571
593
(90 553)
1 358
21 969
118 938
Autres
mouvements
Au 31/12/2014
NOTE 24 – AUTRES PASSIFS COURANTS
(en milliers d’euros)
Produits constatés d’avance
Autres dettes courantes
TOTAL
Au 31/12/2013
Variations de
périmètre
Variations
nettes
Variations
de change
88 392
534
31 130
6 800
2 523
129 379
1 028
0
14
99 358
99 570
89 420
534
6 814
101 881
228 949
(830)
30 300
Les autres dettes courantes comprennent pour 98,5 millions d’euros la mise à la juste valeur de dérivés passifs relatifs aux financements adossés à des
titres Vivendi qui ont été reclassés en « Autres passifs courants » au cours de l’exercice 2014.
Conformément à IAS 39, le Groupe a isolé de la dette la composante indexation sur le cours des actions et a qualifié les dérivés en résultant de couverture
de juste valeur des titres. L’effet des variations de juste valeur des titres couverts et des dérivés est comptabilisé en net en résultat financier.
176
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 25 – ACTIFS ET PASSIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS
ACTIFS ET PASSIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS
31/12/2014
31/12/2013 (1)
ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS
0
44 710
Immobilisations incorporelles
0
54
Immobilisations corporelles
0
33 695
Titres mis en équivalence
0
0
Autres actifs financiers
0
273
Stocks et en-cours
0
3 647
Clients et autres débiteurs
0
6 235
Trésorerie et équivalents de trésorerie
0
806
31/12/2014
31/12/2013 (1)
PASSIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS
0
8 097
Provisions pour avantages au personnel
0
1 174
Autres provisions
0
339
Impôts différés
0
1 000
Fournisseurs et autres créditeurs
0
2 625
Impôts courants
0
2 959
(en milliers d’euros)
(en milliers d’euros)
(1) Au 31 décembre 2013, les actifs et passifs destinés à être cédés correspondaient aux actifs et passifs de SAFACAM.
COMPTE DE RÉSULTAT DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES
Le résultat net des activités abandonnées correspond à la contribution jusqu’à sa date de cession le 31 août 2014 de la société SAFACAM, classée en
« Activités abandonnées » depuis le second semestre 2013 ainsi qu’à la moins-value nette de cession consolidée (voir note 1 – Principes comptables –
A – Faits marquants).
(en milliers d’euros)
Chiffre d’affaires
Résultat opérationnel
Résultat financier
Part du résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
Impôt sur les résultats
Résultat après impôt des activités abandonnées
Perte après impôt résultant de l’évaluation à la juste valeur des activités abandonnées
Moins-value de cession consolidée nette de frais de cession
RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES
2014
2013
12 529
19 890
4 917
9 503
131
230
0
0
(1 440)
(4 722)
3 608
5 011
0
0
(1 017)
0
2 591
5 011
31/12/2014
31/12/2013
Résultat net
2 591
5 011
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles (a)
3 365
7 168
Flux nets de trésorerie sur investissements (b)
(2 180)
(4 161)
Flux nets de trésorerie sur opérations de financement (c)
(1 995)
(7 780)
(810)
(4 773)
806
5 579
VARIATION DES FLUX DE TRÉSORERIE DES ACTIVITÉS ABANDONNÉES
(en milliers d’euros)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE (a + b + c)
Trésorerie à l’ouverture (1)
Trésorerie à la clôture (1) (2)
(4)
806
(1) Reclassée en « Actifs destinés à être cédés » à la clôture au 31 décembre 2013.
(2) Trésorerie à date de cession au 31 août 2014.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
177
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT
NOTE 26 – INFORMATIONS SUR LES SECTEURS
OPÉRATIONNELS
Conformément aux dispositions de la norme IFRS 8 « Secteurs
opérationnels », les secteurs opérationnels retenus pour présenter l’information sectorielle sont ceux utilisés dans le reporting interne du Groupe,
revu par la Direction générale (le principal décideur opérationnel pour le
Groupe) ; ils reflètent l’organisation du Groupe qui est basée sur l’axe métier.
Les secteurs présentés par le Groupe sont au nombre de quatre :
• Transport et logistique : comprend les activités de services, portant sur
l’organisation en réseau du transport maritime et aérien, et de la
logistique ;
• Logistique pétrolière : correspond à la distribution et au stockage de
produits pétroliers en Europe ;
• Communication : comprend des activités de conseil, études et de
stratégies de la communication en lien avec la publicité, les médias, le
digital, et les télécoms ;
• Stockage d’électricité et solutions : comprend les activités en lien avec la
production et la vente de batteries électriques et leurs applications :
véhicules électriques, supercapacités, terminaux et systèmes spécialisés
et les films plastiques et métallisés.
Les holdings ne dépassant pas les seuils quantitatifs prévus par la norme
IFRS 8 figurent dans la colonne « Autres activités ».
Les transactions entre les différents secteurs sont réalisées aux conditions
de marché.
Aucun client individuel ne représente à lui seul plus de 10 % du chiffre
d’affaires du Groupe.
Les résultats opérationnels sectoriels sont les principales données utilisées
par la Direction générale afin d’évaluer la performance des différents
secteurs et de leur allouer les ressources.
Les méthodes comptables et d’évaluation retenues pour l’élaboration du
reporting interne sont identiques à celles utilisées pour l’établissement des
comptes consolidés à l’exception de l’affectation des redevances de marque.
Le chiffre d’affaires et les investissements sont également suivis par la
Direction générale sur une base régulière.
L’information concernant les dotations aux amortissements et provisions
est fournie pour permettre au lecteur d’apprécier les principaux éléments
sans effets monétaires du résultat opérationnel sectoriel mais n’est pas
transmise dans le reporting interne.
Suite au rattachement de la société Polyconseil au secteur Stockage
d’électricité et solutions en 2014, les données sectorielles de 2013 ont été
retraitées pour maintenir la comparabilité des comptes.
INFORMATIONS PAR SECTEUR OPÉRATIONNEL
Communication
Stockage
d’électricité
et solutions
Autres
activités
2 781 334
1 930 657
236 813
25 666
1 509
3 563
3 021
52 842
(70 090)
0
2 782 843
1 934 220
(70 090)
10 603 730
(en milliers d’euros)
Transport et
logistique
Logistique
pétrolière
Chiffre d’affaires externe
5 629 260
9 155
5 638 415
En 2014
Chiffre d’affaires intersecteurs
CHIFFRE D’AFFAIRES
Dotations nettes aux amortissements
Dotations nettes
aux provisions opérationnelles
Dotations nettes aux amortissements
et provisions
(153 643)
(9 034)
Élimination
intersecteurs
Total
consolidé
0
10 603 730
239 834
78 508
(11 336)
(68 304)
(118 821)
(11 709)
0
(363 813)
6 755
(19 389)
(9 179)
22 453
0
(8 394)
(162 677)
(4 581)
(87 693)
(128 000)
10 744
0
(372 207)
Résultat opérationnel sectoriel
566 927
25 765
210 388
(119 773)
(33 394)
0
649 913
Investissements corporels
et incorporels
353 959
10 114
61 866
183 481
41 281
0
650 701
– résultat opérationnel sectoriel
566 927
25 765
210 388
(119 773)
(33 394)
0
649 913
– redevances de marque (1)
(30 732)
0
0
30 732
0
0
– résultat opérationnel consolidé
536 195
25 765
210 388
(2 662)
0
649 913
Réconciliation avec le résultat
opérationnel consolidé
0
(119 773)
(1) Facturation des signes matériels qui distinguent le Groupe dans le monde.
178
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Communication
Stockage
d’électricité
et solutions
Autres
activités
3 287 659
1 837 560
228 459
25 494
1 432
4 519
3 685
49 656
(64 050)
0
3 289 091
1 842 079
232 144
75 150
(64 050)
10 848 489
(en milliers d’euros)
Transport et
logistique
Logistique
pétrolière
Chiffre d’affaires externe
5 469 317
4 758
5 474 075
En 2013
Chiffre d’affaires intersecteurs
CHIFFRE D’AFFAIRES
Dotations nettes aux
amortissements et provisions
Élimination
intersecteurs
Total
consolidé
0
10 848 489
(142 988)
(18 697)
(66 853)
(98 184)
(24 133)
0
(350 855)
Résultat opérationnel sectoriel
541 469
38 709
187 709
(119 367)
(42 862)
0
605 658
Investissements corporels
et incorporels
237 505
13 238
80 048
113 487
127 693
0
571 971
541 469
38 709
187 709
(119 367)
(42 862)
0
605 658
29 829
0
0
(13 033)
0
605 658
Réconciliation avec le résultat
opérationnel consolidé
– résultat opérationnel sectoriel
– redevances de
marque (1)
– résultat opérationnel consolidé
(29 829)
511 640
0
0
38 709
187 709
0
(119 367)
(1) Facturation des signes matériels qui distinguent le Groupe dans le monde.
INFORMATIONS PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
France et
DOM-TOM
Europe
hors France
Afrique
Amériques
Asie-Pacifique
Total
4 469 727
1 821 748
2 339 176
1 097 742
875 337
10 603 730
Immobilisations incorporelles
630 859
17 751
416 628
13 026
1 863
1 080 127
Immobilisations corporelles
795 222
80 020
775 148
136 498
47 909
1 834 797
Investissements corporels et incorporels
246 034
42 561
313 138
40 911
8 057
650 701
(en milliers d’euros)
En 2014
Chiffre d’affaires
En 2013
Chiffre d’affaires
4 773 583
1 928 554
2 301 058
1 045 110
800 184
10 848 489
Immobilisations incorporelles
648 779
20 280
328 597
11 240
1 603
1 010 499
Immobilisations corporelles
730 428
69 214
655 875
106 362
46 736
1 608 615
Investissements corporels et incorporels
291 767
16 386
201 508
54 856
7 454
571 971
Le chiffre d’affaires par zone géographique présente la répartition des produits en fonction du pays où la vente est réalisée.
NOTE 27 – PRINCIPALES ÉVOLUTIONS À PÉRIMÈTRE ET TAUX DE CHANGE CONSTANTS
Le tableau ci-dessous décrit l’incidence des variations de périmètre et de change sur les chiffres clés, les données 2013 étant ramenées au périmètre et
taux de change de décembre 2014.
Lorsqu’il est fait référence à des données à périmètre et change constants, cela signifie que l’impact des variations de taux de change et de variations de
périmètre (acquisitions ou cessions de participation dans une société, variation de pourcentage d’intégration, changement de méthode de consolidation)
a été retraité.
(en milliers d’euros)
Chiffre d’affaires
Résultat opérationnel
2014
2013
Variations
de périmètre
Variations
de change (1)
2013 périmètre
et change constants
10 603 730
10 848 489
13 159
(88 000)
10 773 648
649 913
605 658
2 762
(9 252)
599 168
(1) Les variations de change sur le chiffre d’affaires sont principalement liées à la dépréciation de certaines devises africaines, notamment les devises du Ghana et de l’Afrique du Sud.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
179
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 28 – RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
L’analyse du résultat opérationnel par nature de produits et charges est la suivante :
(en milliers d’euros)
Chiffre
d’affaires (1)
2014
2013
10 603 730
10 848 489
– ventes de biens
2 901 330
3 432 811
– prestations de services
7 567 460
7 282 295
134 940
133 383
– produits des activités annexes
Achats et charges externes :
(7 286 166)
(7 691 449)
– achats et charges externes
(6 967 328)
(7 356 904)
– locations et charges locatives
Frais de personnel
Dotations aux amortissements et aux provisions
(318 838)
(334 545)
(2 359 055)
(2 262 198)
(372 207)
(350 855)
Autres produits opérationnels (*)
219 534
181 845
Autres charges opérationnelles (*)
(175 259)
(139 379)
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
RÉSULTAT OPÉRATIONNEL
19 336
19 205
649 913
605 658
(1) La variation du chiffre d’affaires est présentée par secteur opérationnel dans la note 26 – Informations sur les secteurs opérationnels.
(*) DÉTAILS DES AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS
2014
Total
(en milliers d’euros)
Plus-values (moins-values) sur cessions d’immobilisations
Pertes et gains de change
1 555
Produits
opérationnels
19 205
2013
Charges
opérationnelles
Total
(17 650)
(458)
Produits
opérationnels
11 098
Charges
opérationnelles
(11 556)
13 449
38 548
(25 099)
(3 269)
19 567
(22 836)
1 126
24 554
(23 428)
1 385
24 904
(23 519)
Autres (1)
28 145
137 227
(109 082)
44 808
126 276
(81 468)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES OPÉRATIONNELS
44 275
219 534
(175 259)
42 466
181 845
(139 379)
Bénéfices et pertes attribués
(1) Au 31 décembre 2014, 55,3 millions d’euros au titre du crédit d’impôt recherche, 13,5 millions d’euros au titre de crédit d’impôt compétitivité emploi, – 21,3 millions d’euros relatifs au
litige Copigraph (voir note 16 – Provisions) et divers produits et charges de gestion courante provenant principalement du groupe Havas. Au 31 décembre 2013, 51,4 millions d’euros au
titre du crédit d’impôt recherche, 9,1 millions d’euros au titre de crédit d’impôt compétitivité emploi et divers produits et charges de gestion courante provenant principalement du
groupe Havas.
180
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 29 – RÉSULTAT FINANCIER
2014
(en milliers d’euros)
Coût net du financement
– charges d’intérêts
2013
(94 525)
(100 108)
(115 736)
(120 923)
– revenus des créances financières
9 692
– autres produits
8 108
11 519
12 707
Autres produits financiers (*)
203 117
366 782
Autres charges financières (*)
(193 178)
(236 840)
(84 586)
29 834
RÉSULTAT FINANCIER
(*) DÉTAILS DES AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS
2014
Revenus des titres et des valeurs mobilières de placement (1)
Plus-values (moins-values) sur cession des titres de participation
et des valeurs mobilières de placement (2)
Effet des variations de périmètre de consolidation
Variations des provisions
Charges
financières
78 466
78 466
0
5 252
Total
(en milliers d’euros)
financières (3)
Mise à la juste valeur des dérivés
Autres (4)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES FINANCIERS
2013
Produits
financiers
Total
Produits
financiers
Charges
financières
74 276
74 276
0
107 881
16 886
(11 634)
216 076
(108 195)
(315)
6 257
(6 572)
(668)
560
(1 228)
(49 644)
14 131
(63 775)
(5 905)
7 243
(13 148)
7 669
7 895
(226)
(6 253)
340
(6 593)
(31 489)
79 482
(110 971)
(39 389)
68 287
(107 676)
9 939
203 117
(193 178)
129 942
366 782
(236 840)
(1) Principalement dividendes Vivendi pour 67,6 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre 66,3 millions d’euros au 31 décembre 2013.
(2) Principalement plus-value sur cession des titres Harris Interactive pour 9,8 millions d’euros au 31 décembre 2014 et des titres Aegis pour 109,3 millions d’euros au 31 décembre 2013.
(3) Comprend notamment, au 31 décembre 2014, les dépréciations des titres Vallourec pour – 35,7 millions d’euros (voir note 9 – Autres actifs financiers) ainsi que la part financière des
dotations aux provisions sur avantages au personnel pour – 6,5 millions d’euros au 31 décembre 2014, contre – 6,5 millions d’euros au 31 décembre 2013.
(4) Les autres produits et charges financiers comprennent notamment des pertes et gains de change sur éléments financiers ainsi que le versement d’un montant correspondant à une
partie des dividendes reçus de Vivendi dans le cadre des financements mis en place.
NOTE 30 – IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
ANALYSE DE LA CHARGE D’IMPÔT
2014
(en milliers d’euros)
Impôts courants
(Dotation) reprise provisions pour impôt
Variation nette des impôts différés
2013
(184 307)
(169 733)
(11 499)
(4 550)
14 469
2 964
Autres impôts (forfaitaire, redressements, crédit d’impôts, carry back)
(14 762)
(2 603)
Retenues à la source
(21 107)
(20 730)
CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée en entreprises)
(18 495)
(16 568)
(235 701)
(211 220)
TOTAL
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
181
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RATIONALISATION DE LA CHARGE D’IMPÔT
Par convention, le Groupe a décidé de retenir le taux de droit commun applicable en France, soit 33,3 %. L’effet des contributions additionnelles d’impôt
payées par le Groupe est présenté en « Incidence des différentiels de taux d’impôt » ci-dessous.
L’écart entre la charge d’impôt théorique et la charge nette d’impôt réelle s’analyse de la façon suivante :
(en milliers d’euros)
Résultat net consolidé
Résultat net des activités abandonnées
2014
2013
403 429
449 824
(2 591)
(5 011)
Résultat net des sociétés mises en équivalence
(90 548)
(39 746)
Charge (produit) d’impôt
235 701
211 220
Résultat avant impôt
545 991
616 287
33,33
33,33
Taux d’impôt théorique (en pourcentage)
PROFIT (CHARGE) THÉORIQUE D’IMPÔT
(181 979)
(205 408)
(16 245)
(30 940)
1 795
15 949
(76 579)
(25 958)
52 517
37 579
Rapprochement
Différences permanentes (1)
Effet des cessions de titres non imposées au taux courant (2)
Activation (dépréciation) de reports déficitaires et dépréciation d’impôts différés
Incidences des différentiels de taux d’impôt (3)
Autres
PRODUIT (CHARGE) RÉEL D’IMPÔT
(15 210)
(2 442)
(235 701)
(211 220)
(1) En 2014 et en 2013, essentiellement retenues à la source, quote-part de frais et charges sur dividendes et intérêts non déductibles.
Non-récurrence de provisions non déductibles entre 2013 et 2014.
(2) Correspond essentiellement en 2013 à l’impact de la cession des titres Aegis.
(3) La variation de l’incidence des différentiels de taux d’impôt entre 2013 et 2014 provient de la progression des activités des sociétés pour lesquelles les taux d’imposition locaux sont
inférieurs au taux d’imposition français.
IMPÔTS DIFFÉRÉS ACTIFS ET PASSIFS
Position au bilan
2014
2013
Impôts différés – actif
202 199
160 620
Impôts différés – passif
231 377
207 821
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS
(29 178)
(47 201)
(en milliers d’euros)
Origine des impôts différés actifs et passifs
2014
(en milliers d’euros)
Reports fiscaux déficitaires
activés (1)
Provisions retraites et autres avantages au personnel
Réévaluation des immobilisations
Provisions réglementées à caractère fiscal
Autres
ACTIFS ET PASSIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS
NETS (2)
2013
119 928
98 402
70 821
58 491
(157 085)
(154 106)
(40 137)
(40 654)
(22 705)
(9 334)
(29 178)
(47 201)
(1) Dont 111,2 millions d’euros au titre du groupe Havas au 31 décembre 2014 (92,8 millions d’euros au 31 décembre 2013).
Le groupe Havas a procédé à une analyse des impôts différés actifs en fonction de la situation de chaque filiale ou groupe fiscal et des règles fiscales qui lui sont applicables.
Une période de cinq ans a généralement été retenue pour apprécier la probabilité de recouvrement de ces actifs d’impôts différés. Cette analyse du caractère recouvrable est basée
sur les dernières données budgétaires disponibles amendées des retraitements fiscaux déterminés par la Direction fiscale du Groupe. Chaque année, les prévisions d’utilisation sont
rapprochées de la réalisation constatée. Le cas échéant, des ajustements sont apportés en conséquence.
Pour les autres sociétés ou groupes fiscaux du Groupe Bolloré pour lesquels il existe un historique récent de pertes fiscales non utilisées, le Groupe considère qu’il n’y a pas lieu de
reconnaître d’impôt différé actif net au titre du report en avant des pertes fiscales.
(2) Dont – 34,3 millions d’euros relatifs au groupe Havas au 31 décembre 2014 et – 43,9 millions d’euros au 31 décembre 2013.
182
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Évolution de la position nette en 2014
Impôts différés nets
(en milliers d’euros)
Au 31 décembre 2013
(47 201)
Impôts différés comptabilisés par résultat
14 469
Impôts différés comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (1)
11 208
Variations de périmètre
340
Autres (2)
(7 994)
AU 31 DÉCEMBRE 2014
(29 178)
(1) La variation nette comprend essentiellement la variation des impôts différés relatifs à la juste valeur des instruments financiers (pour 0,5 million d’euros) et relatifs aux pertes et gains
actuariels des engagements envers le personnel (pour 10,7 millions d’euros).
(2) Principalement effet des variations de change.
Impôts différés actifs non reconnus au titre des déficits reportables et crédits d’impôt
(en milliers d’euros)
Déficits reportables (1)
2014
2013
669 870
640 792
Autres
3 582
1 964
TOTAL
673 452
642 756
(1) Dont au titre du groupe Havas 292 millions d’euros de déficits reportables non activés au 31 décembre 2014 (342 millions d’euros au 31 décembre 2013).
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
183
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
AUTRES INFORMATIONS
NOTE 31 – EFFECTIFS MOYENS DES ACTIVITÉS POURSUIVIES
VENTILATION DES EFFECTIFS PAR SECTEUR
Transport et logistique
Logistique pétrolière
Communication
Stockage d’électricité et solutions
Autres activités
TOTAL
2014
2013
35 203
34 554
1 211
1 258
15 975
16 235
2 091
1 934
280
273
54 760
54 254
NOTE 32 – PARTIES LIÉES
RÉMUNÉRATION DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
2014
2013
7 709
5 293
Avantages postérieurs à l’emploi
0
0
Avantages à long terme
0
0
(en milliers d’euros)
Avantages à court terme
Indemnités de fin de contrat de travail
Paiement en actions
Nombre d’actions gratuites potentielles détenues par les dirigeants sur les titres Bolloré (2)
Nombre d’actions gratuites Blue
Solutions (2)
Nombre d’options sur titres Havas et BSAAR (2)
0
0
736
562
1 077 400
1 627 400 (1)
45 000
0
220 558
220 558
(1) Retraité : nombre d’actions gratuites potentielles retraité rétroactivement suite à la division par 100 du nominal le 1er décembre 2014.
(2) Les caractéristiques des différents plans sur actions et options sur actions sont détaillées dans la note 18 – Transactions dont le paiement est fondé sur des actions.
En 2014, Vincent Bolloré, président du Conseil d’administration, a perçu 1 250 milliers d’euros de rémunération au titre des tantièmes des sociétés du
Groupe Bolloré, contre 538 milliers d’euros en 2013. Par ailleurs, Vincent Bolloré a perçu, en 2014, 48 milliers d’euros de jetons de présence à raison des
mandats sociaux qu’il exerce dans les sociétés du Groupe (43 milliers d’euros en 2013).
Il n’existe pas d’engagement du Groupe envers ses dirigeants ou anciens dirigeants au titre des pensions et indemnités assimilées (postérieures à l’emploi).
Il n’y a aucune avance ou crédit accordé aux membres du Conseil d’administration par le Groupe.
184
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
TRANSACTIONS AVEC LES PARTIES LIÉES
Les comptes consolidés incluent des opérations effectuées par le Groupe dans le cadre normal de ses activités avec des sociétés non consolidées qui ont
un lien capitalistique direct ou indirect avec le Groupe.
2014
(en milliers d’euros)
2013
Chiffre d’affaires
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
16 607
15 610
2 409 491
2 377 790
14 141
46 909
0
0
Achats et charges externes
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
(9 298)
(10 073)
(2 409 491)
(2 377 790)
(265)
(1 744)
0
0
40 982
11 272
657 086
405 905
38 086
34 456
0
0
Autres produits et charges financiers
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration
globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
Créances liées à l’activité (hors intégration fiscale)
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration globale(1)
Entités mises en équivalence(2)
Membres du Conseil d’administration
Provisions pour créances douteuses
9 171
12 191
529 688
433 795
6 345
5 336
0
0
(15 383)
(14 581)
3 498
2 977
523 776
428 819
4 097
3 450
0
0
Dettes liées à l’activité (hors intégration fiscale)
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration
globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
Comptes courants et conventions de trésorerie actif
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
247 867
288 510
4 345 204
3 309 593
1 026
7 320
0
0
26 270
27 985
4 342 935
3 309 850
265
216
0
0
Comptes courants et conventions de trésorerie passif
Entités non consolidées du Groupe Bolloré
Entités consolidées par intégration
globale (1)
Entités mises en équivalence (2)
Membres du Conseil d’administration
(1) Montants sociaux.
(2) Montant social à 100 % avant application des taux d’intégration.
Par ailleurs, certaines filiales du groupe Havas ont réalisé, à des conditions de marché, des prestations opérationnelles pour Vivendi et ses filiales.
Le groupe Canal+ a réalisé des achats média via le groupe Havas dans le cadre de ses campagnes pour Canal+, Canalsat et Canalplay.
Enfin, Havas et Universal Music Group (UMG) ont annoncé la signature d’accords portant sur les thèmes suivants :
• le 29 septembre 2014 : intégration d’annonces publicitaires dans les clips musicaux d’UMG grâce à une technologie vidéo développée par la société
Mirriad ;
• le 5 janvier 2015 : partenariat dans le domaine des données consommateurs : « Global Music Data Alliance ».
Ces informations sont détaillées dans les notes annexes aux états financiers du groupe Havas.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
185
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 33 – ENGAGEMENTS CONTRACTUELS HORS BILAN
ENGAGEMENTS DE LOCATION
Contrats de location en tant que preneur
Échéancier des paiements minimaux
Au 31 décembre 2014
Total
(en milliers d’euros)
Concessions (1) (2)
Paiements
minimaux (3)
À moins de 1 an
À plus de 5 ans
(38 688)
(174 136)
(525 296)
(848 128)
(219 563)
(357 897)
(270 668)
Revenus des sous-locations
13 140
TOTAL
De 1 à 5 ans
(738 120)
4 119
(1 573 108)
(254 132)
8 366
(523 667)
655
(795 309)
(1) Voir note 7 – Informations relatives aux concessions.
(2) Uniquement la part fixe des redevances.
(3) Les paiements minimaux correspondent aux loyers à régler sur la durée des contrats et des baux.
Au 31 décembre 2013
Total
(en milliers d’euros)
Concessions (1) (2)
Paiements
minimaux (3)
À moins de 1 an
À plus de 5 ans
(37 562)
(163 550)
(520 194)
(659 961)
(207 769)
(302 914)
(149 278)
Revenus des sous-locations
8 432
TOTAL
De 1 à 5 ans
(721 306)
4 359
(1 372 835)
(240 972)
3 753
(462 711)
320
(669 152)
(1) Voir note 7 – Informations relatives aux concessions.
(2) Uniquement la part fixe des redevances.
(3) Les paiements minimaux correspondent aux loyers à régler sur la durée des contrats et des baux.
Contrats de location en tant que bailleur
Échéancier de l’investissement brut total dans le contrat de location et de la valeur actualisée des paiements minimaux
à recevoir au titre de la location
Au 31 décembre 2014
Total
(en milliers d’euros)
Paiements minimaux
À moins de 1 an
23 580
Loyers conditionnels de l’exercice
11 996
De 1 à 5 ans
10 148
À plus de 5 ans
1 436
0
0
0
0
23 580
11 996
10 148
1 436
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
43 014
13 518
22 169
7 327
0
0
0
0
43 014
13 518
22 169
7 327
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
531 406
336 381
84 207
110 818
286 525
82 883
81 390
122 252
TOTAL
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Paiements minimaux
Loyers conditionnels de l’exercice
TOTAL
ENGAGEMENTS DONNÉS AU TITRE DES ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Cautions sur
douanes (1)
Autres cautions, avals, garanties et ducroires accordés (2)
Nantissements et hypothèques (*)
2 435
0
0
2 435
Engagements fermes d’investissements
107 580
37 312
58 834
11 434
Investissements futurs au titre des concessions
892 648
239 374
234 058
419 216
(1) Les cautions sous douane sont accordées aux autorités douanières de certains pays dans le cadre normal de l’activité de transport principalement, afin de permettre le paiement
différé des encours douaniers comptabilisés dans les présents états financiers.
(2) Dont 77 millions d’euros concernant le groupe Havas, comprenant 41 millions d’euros au titre des garanties accordées par Havas dans certains pays pour ses achats d’espaces
publicitaires et 13,3 millions d’euros au titre de l’engagement maximal à couvrir les insuffisances des fonds de pension en Grande-Bretagne.
186
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(*) DÉTAIL DES NANTISSEMENTS, SÛRETÉS RÉELLES ET HYPOTHÈQUES
Date de départ
du nantissement
Date d’échéance
du nantissement
Montant
d’actif nanti
04/09/2003
Illimité
2 435
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
638 119
302 494
232 244
103 381
287 199
128 711
46 046
112 442
2 474
0
0
2 474
(en milliers d’euros)
Sur immobilisations incorporelles
Sur immobilisations corporelles
Hypothèque Propriétés Zambie
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Cautions sur douanes (1)
Autres cautions, avals, garanties et ducroires
accordés (2)
Nantissements et hypothèques (*)
Engagements fermes d’investissements
Investissements futurs au titre des concessions
34 164
11 127
11 347
11 690
933 183
227 510
245 420
460 253
(1) Les cautions sur douane sont accordées aux autorités douanières de certains pays dans le cadre normal de l’activité, de transport principalement, afin de permettre le paiement différé
des encours douaniers comptabilisés dans les présents états financiers.
(2) Dont 63 millions d’euros concernant le groupe Havas, comprenant 24 millions d’euros au titre des garanties accordées par Havas dans certains pays pour ses achats d’espaces
publicitaires et 13,4 millions d’euros au titre de l’engagement maximal à couvrir les insuffisances des fonds de pension en Grande-Bretagne.
(*) DÉTAIL DES NANTISSEMENTS, SÛRETÉS RÉELLES ET HYPOTHÈQUES
Date de départ
du nantissement
(en milliers d’euros)
Date d’échéance
du nantissement
Montant
d’actif nanti
Sur immobilisations incorporelles
Sur immobilisations corporelles
Hypothèque Propriétés Zambie
04/09/2003
Illimité
2 474
Nantissement d’un magasin au Mozambique
04/10/1997
31/01/2014
0
Au 31 décembre 2014, les engagements pris par le Groupe au titre des contrats de concession portés par des entités sous contrôle conjoint ou sous
influence notable du Groupe sont les suivants :
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Concessions (1) (2)
224 801
1 381
24 906
198 514
Investissements futurs au titre des concessions
(en milliers d’euros)
240 311
14 014
209 000
17 297
Autres
1 940
1 058
508
374
TOTAL
467 052
16 453
234 414
216 185
(1) Voir note 7 – Informations relatives aux concessions.
(2) Uniquement la part fixe des redevances.
Au 31 décembre 2013, les engagements pris par le Groupe au titre des contrats de concession portés par des entités sous contrôle conjoint ou sous
influence notable du Groupe sont les suivants :
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Concessions (1) (2)
225 298
10 181
41 323
173 794
Investissements futurs au titre des concessions
(en milliers d’euros)
272 216
25 675
149 599
96 942
Autres
1 708
0
1 708
0
TOTAL
499 222
35 856
192 630
270 736
(1) Voir note 7 – Informations relatives aux concessions.
(2) Uniquement la part fixe des redevances.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
187
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
ENGAGEMENTS DONNÉS AU TITRE DU FINANCEMENT
Au 31 décembre 2014
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Cautions et garanties financières (1)
212 263
120 717
21 145
70 401
Nantissements, hypothèques, actifs et sûretés donnés
en garantie d’emprunt (*)
741 269
372 617
368 652
0
41 601
801
31 680
9 120
(en milliers d’euros)
Autres engagements donnés
(1) Les cautions et garanties financières sont émises par les principales holdings du Groupe en garantie de remboursement des lignes de crédit tirées comme non tirées de leurs filiales
auprès des établissements bancaires émetteurs. Les dettes correspondantes sont comptabilisées pour la partie émise dans les présents états financiers.
(*) DÉTAIL DES PRINCIPAUX NANTISSEMENTS, SÛRETÉS RÉELLES ET HYPOTHÈQUES
Valeur nominale
garantie à l’origine
Emprunteur
(en milliers d’euros)
Échéance
Actif nanti
36 652
01/07/2020
Matériel
roulant
12 000
05/03/2017
Titres SCCF
Financière de Sainte-Marine
200 000
15/01/2016
Titres Havas (1)
Compagnie de Cornouaille
205 639
05/03/2015
Titres Vivendi (2)
166 978
16/01/2015
Titres Vivendi (2)
120 000
10/04/2016
Titres Vivendi (3)
Camrail
(1) Nantissement des titres Havas :
Le Groupe a initié, en novembre 2011, un financement de 200 millions d’euros, à échéance 2016, garanti par un nantissement de 90,7 millions d’actions Havas.
Cette opération peut être dénouée à tout moment à la seule initiative du Groupe qui conserve, durant toute l’opération, la propriété des actions et droits de vote associés
ainsi que l’exposition économique sur l’évolution des cours.
Cet emprunt a fait l’objet d’une caution solidaire de Bolloré SA.
(2) Nantissement des titres Vivendi en 2013 :
Au cours de l’année 2014, le Groupe a effectué un remboursement partiel des financements adossés à des titres Vivendi. Les financements restants pour un total
de 372,6 millions sont garantis par le nantissement de 23 millions d’actions Vivendi.
Cette opération peut être dénouée à tout moment à l’initiative du Groupe qui conserve, durant toute l’opération, la propriété des actions et des droits de vote associés.
(3) Nantissement des titres Vivendi en 2012 :
Le Groupe a émis, au cours du second semestre 2012, un financement de 120 millions d’euros garanti par un nantissement de 11 millions d’actions Vivendi.
Cette opération peut être dénouée à tout moment à la seule initiative du Groupe qui conserve, durant toute l’opération, la propriété des actions et droits de vote associés.
Au 31 décembre 2013
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Cautions et garanties financières
241 618
149 994
20 870
70 754
Nantissements, hypothèques, actifs et sûretés
donnés en garantie d’emprunt (*)
834 694
18 500
816 194
0
40 384
3 643
11 660
25 081
(en milliers d’euros)
Autres engagements donnés
Les cautions et garanties financières sont émises par les principales holdings du Groupe en garantie de remboursement des lignes de crédit tirées comme
non tirées de leurs filiales auprès des établissements bancaires émetteurs. Les dettes correspondantes sont comptabilisées pour la partie émise dans les
présents états financiers.
188
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
(*) DÉTAIL DES PRINCIPAUX NANTISSEMENTS, SÛRETÉS RÉELLES ET HYPOTHÈQUES
Valeur nominale
garantie à l’origine
Emprunteur
(en milliers d’euros)
Échéance
Actif nanti
6 500
30/09/2014
Matériel roulant
36 651
01/07/2020
Matériel roulant
12 000
05/09/2014
Titres Camrail
12 000
05/03/2017
Camrail
Titres SCCF
Titres Secaf
Financière de Sainte-Marine
200 000
15/01/2016
Titres Havas (1)
Compagnie de Cornouaille
205 639
05/03/2015
Titres Vivendi (2)
241 887
16/01/2015
Titres Vivendi (2)
120 000
10/04/2016
Titres Vivendi (3)
(1) Nantissement des titres Havas :
Le Groupe a initié en novembre 2011, un financement de 200 millions d’euros, à échéance 2016, garanti par un nantissement de 90,7 millions d’actions Havas.
Cette opération peut être dénouée à tout moment à la seule initiative du Groupe qui conserve, durant toute l’opération, la propriété des actions et droits de vote associés
ainsi que l’exposition économique sur l’évolution des cours.
Cet emprunt a fait l’objet d’une caution solidaire de Bolloré SA.
(2) Nantissement des titres Vivendi en 2013 :
La Compagnie de Cornouaille a mis en place plusieurs financements adossés à un total de 28 millions de titres Vivendi, au cours du premier semestre 2013, pour un montant reçu
de 447,5 millions d’euros. Le remboursement se fera, au choix du Groupe, soit par le paiement de la valeur cash des titres à l’échéance des opérations au premier semestre 2015,
soit par la livraison de ces titres.
Ces financements sont garantis par le nantissement de 28 millions d’actions Vivendi. Cette opération peut être dénouée à tout moment à l’initiative du Groupe qui conserve,
durant toute l’opération, la propriété des actions et des droits de vote associés.
(3) Nantissement des titres Vivendi en 2012 :
Le Groupe Bolloré a émis, au cours du second semestre 2012, un financement de 120 millions d’euros garanti par un nantissement de 11 millions d’actions Vivendi.
Cette opération peut être dénouée à tout moment à la seule initiative du Groupe qui conserve, durant toute l’opération, la propriété des actions et droits de vote associés.
ENGAGEMENTS DONNÉS AU TITRE DES OPÉRATIONS SUR TITRES
31 décembre 2014
Total
(en milliers d’euros)
Engagements d’achat de
titres (1) (2)
Garanties et autres engagements accordés
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
46 727
14 828
2 420
29 479
0
0
0
0
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
32 911
0
17 432
15 479
0
0
0
0
(1) Uniquement les engagements non comptabilisés dans les états financiers.
(2) Concerne des options de vente sur titres accordées à des partenaires dans des sociétés non consolidées du groupe Havas.
31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Engagements d’achat de titres (1) (2)
Garanties et autres engagements accordés
(1) Uniquement les engagements non comptabilisés dans les états financiers.
(2) Concerne des options de vente sur titres accordées à des partenaires dans des sociétés non consolidées du groupe Havas.
ENGAGEMENTS REÇUS
31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Au titre des activités opérationnelles
Au titre du financement
Au titre des opérations sur titres
31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Au titre des activités opérationnelles
Au titre du financement
Au titre des opérations sur titres
Total
À moins de 1 an
46 701
8 318
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
37 305
1 078
859
859
0
0
1 845
0
1 845
0
Total
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
55 892
18 866
36 200
826
2 992
2 982
10
0
315
145
170
0
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
189
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 34 – JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS FINANCIERS
Dont actifs et passifs financiers
Au 31 décembre 2014
(en milliers d’euros)
Actifs financiers non courants
Autres actifs non courants
Actifs financiers courants
Clients et autres débiteurs
Autres actifs courants
Trésorerie et équivalents
de trésorerie
TOTAL DES POSTES D’ACTIF
Dettes financières à long terme
Dont actifs
et passifs
non
financiers
Actifs/passifs
financiers à la
juste valeur
par résultat
5 969 511
0
3 766
143 623
0
0
Valeur au
bilan
Placements
détenus
jusqu’à
l’échéance
Prêts et
créances/
dettes au
coût amorti
Actifs
financiers
disponibles
à la vente
Total actifs
et passifs
financiers
Juste valeur
des actifs
et passifs
financiers
0
129 324
5 836 421
5 969 511
5 969 511
0
143 623
0
143 623
143 623
15 772
0
2 848
0
12 924
0
15 772
15 772
4 349 912
0
0
0
4 349 912
0
4 349 912
4 349 912
86 780
86 780
0
0
0
0
0
0
1 379 103
0
1 162 823
0
216 280
0
1 379 103
1 379 103
11 944 701
86 780
1 169 437
0
4 852 063
5 836 421
11 857 921
11 857 921
1 623 217
0
0
0
1 623 217
0
1 623 217
1 628 633
136 113
0
0
0
136 113
0
136 113
136 113
Dettes financières à court terme
1 533 861
0
0
0
1 533 861
0
1 533 861
1 538 546
Fournisseurs et autres créditeurs
4 835 104
0
0
0
4 835 104
0
4 835 104
4 835 104
Autres passifs non courants
Autres passifs courants
TOTAL DES POSTES DE PASSIF
228 949
130 476
98 473
0
0
0
98 473
98 473
8 357 244
130 476
98 473
0
8 128 295
0
8 226 768
8 236 869
Valeur au bilan
Dont actifs
et passifs
non
financiers
Actifs/passifs
financiers à la
juste valeur
par résultat
5 976 012
0
61 572
0
Dont actifs et passifs financiers
Au 31 décembre 2013
(en milliers d’euros)
Actifs financiers non courants
Autres actifs non courants
Actifs financiers courants
Clients et autres débiteurs
Autres actifs courants
Trésorerie et équivalents
de trésorerie
TOTAL DES POSTES D’ACTIF
Dettes financières à long terme
Placements
détenus
jusqu’à
l’échéance
Prêts et
créances/
dettes au
coût amorti
Actifs
financiers
disponibles
à la vente
Total actifs
et passifs
financiers
Juste valeur
des actifs
et passifs
financiers
92
0
122 688
5 853 232
5 976 012
5 976 012
0
0
61 572
0
61 572
61 572
14 084
0
716
0
13 368
0
14 084
14 084
4 088 241
0
0
0
4 088 241
0
4 088 241
4 088 241
64 518
64 518
0
0
0
0
0
0
1 578 659
0
1 320 726
0
257 933
0
1 578 659
1 578 659
11 783 086
64 518
1 321 534
0
4 543 802
5 853 232
11 718 568
11 718 568
2 155 130
0
0
0
2 155 130
0
2 155 130
2 166 105
208 769
0
78 124
0
130 645
0
208 769
208 769
Dettes financières à court terme
1 218 925
0
660
0
1 218 265
0
1 218 925
1 225 144
Fournisseurs et autres créditeurs
4 636 168
0
0
0
4 636 168
0
4 636 168
4 636 168
89 420
89 420
0
0
0
0
0
0
8 308 412
89 420
78 784
0
8 140 208
0
8 218 992
8 236 186
Autres passifs non courants
Autres passifs courants
TOTAL DES POSTES DE PASSIF
190
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Au 31/12/2014
(en milliers d’euros)
Total
Au 31/12/2013
Dont
niveau 1
Dont
niveau 2
Dont
niveau 3
Total
Dont
niveau 1
Dont
niveau 2
Dont
niveau 3
Actifs disponibles à la vente (1)
5 836 421
3 480 378
2 263 884
0
5 853 232
3 407 073
2 366 324
0
Instruments financiers dérivés
6 614
0
6 614
0
808
0
808
0
Actifs financiers
5 843 035
3 480 378
2 270 498
0
5 854 040
3 407 073
2 367 132
0
Trésorerie et équivalents
de trésorerie (2)
1 162 823
1 051 209
111 614
0
1 320 726
1 320 726
0
0
Dettes financières évaluées
à la juste valeur par résultat
0
0
0
0
0
0
0
0
Instruments financiers dérivés
98 473
0
98 473
0
78 784
0
78 784
0
Passifs financiers évalués
à la juste valeur par résultat
98 473
0
98 473
0
78 784
0
78 784
0
(1) Dont 92,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et 79,8 millions d’euros au 31 décembre 2013 concernant des titres comptabilisés à leur coût d’achat en l’absence de juste valeur
déterminable de façon fiable.
(2) Dont 111,6 millions d’euros au 31 décembre 2014 de dépôts à terme de moins de trois mois.
Les titres cotés du Groupe sont classés en juste valeur de niveau 1 ; les titres
des holdings de contrôle évalués par transparence sont classés en juste
valeur de niveau 2 (voir note 9 – Autres actifs financiers).
Il n’y a eu aucun transfert de catégorie au cours de l’exercice.
Le tableau ci-dessus présente la méthode de valorisation des instruments
financiers à la juste valeur (actifs/passifs financiers à la juste valeur par
résultat et actifs financiers disponibles à la vente) requis par la norme IFRS 7
selon les trois niveaux suivants :
• niveau 1 : juste valeur estimée sur des prix cotés sur des marchés actifs
pour des actifs ou des passifs identiques ;
• niveau 2 : juste valeur estimée par référence à des prix cotés visés au
niveau 1 qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit
directement (à savoir des prix), soit indirectement (à savoir des données
dérivées de prix) ;
• niveau 3 : juste valeur estimée par des techniques d’évaluation utilisant
des données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas fondées sur des
données de marché directement observables.
Au 31 décembre 2014, les réévaluations temporaires des actifs disponibles
à la vente du bilan consolidé déterminées sur la base des cours de Bourse
s’élèvent à 3 979,8 millions d’euros avant impôt, avec pour contrepartie les
capitaux propres consolidés.
Au 31 décembre 2014, une variation de 1 % des cours de Bourse entraînerait
un impact 49,6 millions d’euros après couverture sur les actifs disponibles
à la vente et de 49,2 millions d’euros sur les capitaux propres consolidés,
dont 19,7 millions d’euros au titre des réévaluations par transparence des
holdings intermédiaires de contrôle.
Ces titres non cotés, détenus directement et indirectement dans Omnium
Bolloré, Financière V et Sofibol, dont la valeur dépend de la valorisation des
titres Bolloré et de Financière de l’Odet, sont également impactés par les
variations des cours de Bourse (voir note 9 – Autres actifs financiers). Au
31 décembre 2014, la valeur réévaluée de ces titres s’élève à 2 263,9 millions
d’euros pour une valeur brute de 183,9 millions d’euros. Les titres de ces
sociétés non cotées revêtent un caractère peu liquide.
Risque de liquidité
NOTE 35 – INFORMATIONS SUR LES RISQUES
Cette présente note est à lire en complément des informations qui sont
fournies dans le rapport du Président sur le contrôle interne inclus en
annexe du présent document.
L’approche du Groupe ainsi que les procédures mises en place sont
également détaillées dans le rapport du Président.
Le Groupe distingue trois catégories de risques :
• principaux risques concernant le Groupe : risques pouvant impacter le
Groupe dans son ensemble ;
• risques spécifiques aux activités : risques pouvant impacter une activité
ou une zone géographique donnée mais qui ne sont pas de nature à
impacter la structure financière du Groupe dans son ensemble ;
• risques juridiques.
Les risques spécifiques aux activités sont détaillés dans le chapitre 4
« Facteurs de risque » du document de référence.
Les risques spécifiques juridiques sont détaillés dans le chapitre 4 « Facteurs
de risque » du document de référence.
PRINCIPAUX RISQUES CONCERNANT LE GROUPE
Le risque de liquidité du Groupe tient aux obligations de remboursement
de sa dette et au besoin de financement futur lié au développement de ses
différentes activités. Pour faire face au risque de liquidité, la stratégie du
Groupe consiste à maintenir un niveau de lignes de crédit non tirées lui
permettant de faire face à tout moment à un besoin de trésorerie. Au
31 décembre 2014, le montant des lignes de crédit confirmées et non
utilisées s’élève à 1 858 millions d’euros (dont groupe Havas pour
360 millions d’euros). Par ailleurs, le Groupe s’efforce de diversifier ses
sources de financement en faisant appel au marché obligataire, au marché
bancaire ainsi qu’à des organismes tels que la Banque européenne d’investissement. Enfin, la part de la dette soumise à covenants bancaires reste
limitée. Pour cette partie de la dette, le Groupe fait en sorte que le respect
de ces covenants soit assuré et conforme à la gestion du Groupe. Le Groupe
respecte l’ensemble de ces engagements à chaque date de clôture.
La part à moins d’un an des crédits utilisés au 31 décembre 2014 inclut
531,6 millions d’euros de tirage de billets de trésorerie (dont groupe Havas
pour 100 millions) dans le cadre d’un programme de 800 millions d’euros
maximum (dont groupe Havas pour 300 millions) et 198,5 millions d’euros
de mobilisations de créances.
L’ensemble des lignes bancaires tirées et non tirées s’amortit comme suit :
Risque sur les actions cotées
Année 2015
22 %
Le Groupe Bolloré, qui détient un portefeuille de titres évalué à
5 836,4 millions d’euros au 31 décembre 2014, est exposé à la variation des
cours de Bourse.
Les titres de participation détenus par le Groupe dans des sociétés non
consolidées sont évalués en juste valeur à la clôture conformément à la
norme IAS 39 « Instruments financiers » et sont classés en actifs financiers
disponibles à la vente (voir note 1 — B – Principes comptables et méthodes
d’évaluation).
Pour les titres cotés, cette juste valeur est la valeur boursière à la clôture.
Année 2016
31 %
Année 2017
1%
Année 2018
8%
Année 2019
34 %
Au-delà de 2019
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
4%
191
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Risque de taux
En dépit d’un niveau d’endettement limité, le Groupe est exposé à
l’évolution des taux d’intérêt de la zone euro principalement sur la partie
de son endettement à taux variable, ainsi qu’à l’évolution des marges des
établissements de crédit. Pour faire face à ce risque, la Direction générale
décide de la mise en place de couverture de taux. Des couvertures de type
ferme (swap de taux, FRA) sont éventuellement utilisées pour gérer le
risque de taux de la dette du Groupe.
La note 20 – Endettement financier décrit les différents instruments dérivés
de couverture de risque de taux du Groupe.
Au 31 décembre 2014, après couverture, la part de l’endettement financier
net à taux fixe s’élève à 54 % de l’endettement total.
Si les taux variaient uniformément de + 1 %, l’impact annuel sur les frais
financiers serait de – 7,8 millions d’euros après couverture sur la dette
portant intérêt.
Les excédents de trésorerie sont placés dans des produits monétaires sans
risque.
NOTE 36 – LISTE DES SOCIÉTÉS DONT LA DATE
DE CLÔTURE EST DIFFÉRENTE DU 31 DÉCEMBRE
Date de clôture
Mediobanca
30 juin
NOTE 37 – ÉVÉNEMENTS POSTÉRIEURS
À LA CLÔTURE
RÉSULTATS DE L’OFFRE PUBLIQUE D’ÉCHANGE SUR HAVAS
192,3 millions d’actions Havas et 2,5 millions de BSAAR ont été apportés
lors des deux phases de l’offre.
Compagnie du Cambodge et Société Industrielle et Financière de l’Artois
ont remis le solde de leur détention au capital de Bolloré SA, soit respectivement 97,1 millions et 112,1 millions d’actions, recevant en échange
13,05 % et 15,06 % du capital d’Havas.
Bolloré SA a émis 139,1 millions d’actions nouvelles pour un montant total
de 603 millions d’euros et détient directement 27,04 % d’Havas.
À la suite de l’offre, le capital de Bolloré SA est désormais contrôlé à 64,6 %
par la Financière de l’Odet.
ACQUISITION DE TITRES VIVENDI
Début mars 2015, le Groupe Bolloré a acquis 40,5 millions de titres Vivendi
supplémentaires portant sa participation de 5,15 % à 8,15 %, pour un
investissement de 852 millions d’euros.
NOTE 38 – COMPTES CONSOLIDÉS IFRS
DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
Un certain nombre de sociétés situées dans le périmètre de consolidation
de Financière de l’Odet et de Bolloré, détiennent des titres de la société
Omnium Bolloré ou de sociétés situées sous celles-ci (cf. organigramme
détaillé du Groupe).
À la demande de l’Autorité des marchés financiers, les comptes consolidés
d’Omnium Bolloré, société holding non cotée tête de groupe, établis en
éliminant les participations entre sociétés du périmètre de consolidation,
figurent ci-dessous.
La société Omnium Bolloré n’établit pas de comptes consolidés et seuls un
bilan, un compte de résultat, un tableau des flux de trésorerie ainsi qu’un
tableau de variation des capitaux propres et un état du résultat global ont
été établis.
À l’issue de la phase de réouverture de l’offre publique d’échange sur Havas,
le Groupe Bolloré détient 82,5 % du capital.
192
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
BILAN CONSOLIDÉ DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
Au 31/12/2014
Au 31/12/2013
Goodwill
2 740 724
2 696 596
Immobilisations incorporelles
1 080 127
1 010 498
Immobilisations corporelles
1 834 797
1 608 614
(en milliers d’euros)
ACTIF
Titres mis en équivalence
828 967
654 869
1 787 914
1 684 959
Impôts différés
202 253
160 890
Autres actifs
143 623
61 572
8 618 405
7 877 998
278 384
349 094
Autres actifs financiers
Actifs non courants
Stocks et en-cours
Clients et autres débiteurs
4 349 862
3 885 597
Impôts courants
68 232
336 061
Autres actifs financiers
87 017
14 084
Autres actifs
15 772
64 600
1 162 830
1 320 730
0
44 710
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Actifs destinés à être cédés
Actifs courants
TOTAL ACTIF
5 962 097
6 014 876
14 580 502
13 892 874
34 853
34 853
PASSIF
Capital
Primes liées au capital
Réserves consolidées
Capitaux propres, part du Groupe
6 790
6 790
400 658
350 831
442 301
392 474
Intérêts minoritaires
4 632 581
4 051 151
Capitaux propres
5 074 882
4 443 625
Dettes financières à long terme
1 703 097
2 255 183
Provisions pour avantages au personnel
254 621
206 143
Autres provisions
181 213
191 449
Impôts différés
231 411
207 853
Autres passifs
136 113
208 769
Passifs non courants
2 506 455
3 069 397
Dettes financières à court terme
1 730 141
1 382 650
Provisions (part à moins d’un an)
85 642
77 438
Fournisseurs et autres créditeurs
4 835 333
4 317 747
Impôts courants
119 100
504 500
Autres passifs
228 949
89 420
0
8 097
Passifs destinés à être cédés
Passifs courants
TOTAL PASSIF
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
6 999 165
6 379 852
14 580 502
13 892 874
193
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
2014
2013
Chiffre d’affaires
10 603 659
10 848 061
Achats et charges externes
(7 287 315)
(7 693 389)
Frais de personnel
(2 359 055)
(2 262 198)
Amortissements et provisions
(370 607)
(352 455)
Autres charges opérationnelles
(175 259)
(139 379)
Autres produits opérationnels
219 601
181 852
(en milliers d’euros)
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence opérationnelles
Résultat opérationnel
Coût net du financement
19 336
19 205
650 360
601 697
(98 499)
(105 466)
Autres charges financières
(193 502)
(237 003)
Autres produits financiers
201 318
364 237
Résultat financier
(90 683)
21 768
Part dans le résultat net des sociétés mises en équivalence non opérationnelles
Impôts sur les résultats
Résultat net des activités poursuivies
Résultat net des activités abandonnées
RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ
Résultat net consolidé, part du Groupe
Intérêts minoritaires
72 919
20 540
(236 093)
(211 593)
396 503
432 412
2 591
5 011
399 094
437 423
27 608
34 503
371 486
402 920
ÉTAT DU RÉSULTAT GLOBAL CONSOLIDÉ DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
2014
2013
399 094
437 423
Variation des réserves de conversion des entités contrôlées
29 185
(40 652)
Variation de juste valeur des instruments financiers des entités contrôlées
57 983
(1 544)
(en milliers d’euros)
Résultat net consolidé de l’exercice
Autres variations du résultat global
49 549
(9 597)
Total des variations des éléments non recyclables en résultat net ultérieurement
(136 717)
(51 793)
Pertes et gains actuariels des entités contrôlées comptabilisés en capitaux propres
(27 626)
(4 717)
Pertes et gains actuariels des entités en équivalence comptabilisés en capitaux propres
(77)
3 190
Total des variations des éléments non recyclables en résultat net ultérieurement
(27 703)
RÉSULTAT GLOBAL
508 108
384 103
(1 527)
43 010
28 032
465 098
356 071
466
16 323
10 643
1 623
Dont :
– part du Groupe
– part des minoritaires
Dont impôts :
– sur juste valeur des instruments financiers
– sur pertes et gains actuariels
194
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
VARIATION DE LA TRÉSORERIE CONSOLIDÉE DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
2014
(en milliers d’euros)
2013
Flux de trésorerie liés à l’activité
Résultat net, part du Groupe des activités poursuivies
27 349
34 075
Part des intérêts minoritaires des activités poursuivies
369 154
398 337
Résultat net consolidé des activités poursuivies
396 503
432 412
– élimination des amortissements et provisions
402 511
353 079
– élimination de la variation des impôts différés
(14 260)
(2 790)
(103 031)
(23 430)
(13 459)
(104 981)
98 499
105 466
Charges et produits sans effet sur la trésorerie :
– autres produits et charges sans incidence de trésorerie ou non liés à l’activité
– élimination des plus ou moins-values de cession
Autres ajustements :
– coût net du financement
– produits des dividendes reçus
(75 678)
(72 297)
– charges d’impôts sur les sociétés
238 843
209 832
– dividendes reçus des sociétés mises en équivalence
40 299
37 033
– dividendes reçus des sociétés non consolidées et des activités abandonnées
76 925
75 960
(246 924)
(201 670)
(22 938)
(118 409)
Dividendes reçus :
Impôts sur les sociétés décaissés
Incidence de la variation du besoin en fonds de roulement :
– dont stocks et en-cours
– dont dettes
– dont créances
Flux nets de trésorerie provenant des activités opérationnelles poursuivies
91 643
(66 802)
122 314
139 704
(236 895)
(191 311)
777 290
690 205
Flux d’investissement
Décaissements liés à des acquisitions :
(475 436)
(381 602)
– immobilisations incorporelles
– immobilisations corporelles
(71 693)
(69 138)
– immobilisations du domaine concédé
(92 180)
(83 081)
– titres et autres immobilisations financières
(94 504)
(79 461)
19 225
11 838
Encaissements liés à des cessions :
– immobilisations corporelles
– immobilisations incorporelles
– titres
– autres immobilisations financières
Incidence des variations de périmètre sur la trésorerie
Flux nets de trésorerie sur investissements des activités poursuivies
195
553
28 078
266 549
9 392
11 825
(82 005)
(53 097)
(758 928)
(375 614)
Flux de financement
Décaissements :
– dividendes versés aux actionnaires de la société mère
– dividendes versés aux minoritaires nets des impôts de distribution
– remboursements des dettes financières
– acquisition d’intérêts minoritaires et d’actions d’autocontrôle
(47)
(46)
(113 932)
(116 046)
(1 001 836)
(830 125)
(44 513)
(65 415)
45 302
100 691
Encaissements :
– augmentation de capital
– subventions d’investissements
3 347
7 724
– augmentation des dettes financières
713 608
903 357
– cession d’intérêts minoritaires et d’actions d’autocontrôle
211 404
29 926
Intérêts nets décaissés
(97 948)
(97 467)
(284 615)
(67 401)
41 366
(29 469)
0
(5 579)
Flux nets de trésorerie sur opérations de financement des activités poursuivies
Incidence des variations de cours des devises
Incidence du reclassement des activités abandonnées
Autres
97
VARIATION DE LA TRÉSORERIE
(224 790)
Trésorerie à l’ouverture
Trésorerie à la clôture
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
3 834
215 976
1 172 653
956 677
947 863
1 172 653
195
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS DU GROUPE OMNIUM BOLLORÉ
(en milliers d’euros)
Capitaux propres au 1er janvier 2013
Transactions avec les actionnaires
Nombre
d’actions hors
autocontrôle
Capital
Primes
1 165 450
34 853
6 790
(2 516)
33 508
0
0
0
(26)
64
Titres
d’autocontrôle
Juste
valeur
IAS 39
Réserves
Capitaux
propres,
part du
Groupe
Intérêts
minoritaires
Total
(3 713)
300 472
364 635
3 723 473
4 088 108
163
1 168
(193)
(28 393)
(28 586)
(46)
(46)
(119 120)
(119 166)
Pertes et
gains
actuariels
(4 759)
(1 562)
Réserves de
conversion
Augmentation de capital
0
Dividendes distribués
Opérations sur titres auto-détenus
(26)
Variations de périmètre
Éléments du résultat global
25
(1)
1
0
378
67
92 084
92 151
64
(366)
(1 196)
172
811
(213)
(1 358)
(1 571)
2 414
(8 781)
(104)
34 503
28 032
356 071
384 103
34 503
34 503
402 920
437 423
(4 492)
(36 160)
(40 652)
(658)
(886)
(1 544)
(1 217)
(8 380)
(9 597)
(537)
(4 180)
(4 717)
Autres variations
(9)
0
Résultat de l’exercice
Variation des éléments recyclables en résultat
– variation des réserves de conversion
des entités contrôlées
(4 492)
– variation de juste valeur des instruments
financiers des entités contrôlées
(658)
– autres variations du résultat global
3 072
(4 289)
Variation des éléments non recyclables
en résultat
– pertes et gains actuariels
des entités contrôlées
(537)
– pertes et gains actuariels
des entités en équivalence
Capitaux propres au 31 décembre 2013
Transactions avec les actionnaires
433
2 757
3 190
1 165 450
34 853
6 790
(2 542)
35 986
(15 102)
(3 654)
433
336 143
392 474
4 051 151
4 443 625
0
0
0
128
(346)
1 121
204
5 710
6 817
116 332
123 149
(47)
(47)
(113 339)
(113 386)
Augmentation de capital
0
Dividendes distribués
Opérations sur titres auto-détenus
128
Variations de périmètre
(346)
Autres variations
Éléments du résultat global
1 013
193
0
(136)
(8)
8
0
6 673
7 533
231 451
238 984
0
108
11
(780)
(661)
(1 788)
(2 449)
11 659
6 174
(2 431)
27 608
43 010
465 098
508 108
27 608
27 608
371 486
399 094
3 855
3 855
25 330
29 185
7 566
50 417
57 983
2 319
6 412
43 137
49 549
(2 421)
(25 205)
(27 626)
Résultat de l’exercice
Variation des éléments recyclables en résultat
– variation des réserves de conversion
des entités contrôlées
– variation de juste valeur des instruments
financiers des entités contrôlées
7 566
– autres variations du résultat global
4 093
Variation des éléments non recyclables
en résultat
– pertes et gains actuariels
des entités contrôlées
(2 421)
– pertes et gains actuariels
des entités en équivalence
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2014
196
(10)
1 165 450
34 853
6 790
(2 414)
47 299
(7 807)
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
(5 881)
369 461
(10)
(67)
(77)
442 301
4 632 581
5 074 882
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 39 – HONORAIRES DES CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES ET DES MEMBRES DE LEURS RÉSEAUX
MONTANT DES HONORAIRES PAR RÉSEAU
(en milliers d’euros)
Total
2014
Total
2013
Constantin
AEG Finances
Montant (HT)
%
Montant (HT)
%
2014
2013
2014
2013
2014
2013
2014
2013
Audit
Commissariat aux comptes
– Bolloré SA
– Filiales
768
647
449
332
5
4
319
315
27
25
8 539
8 138
7 721
7 377
92
90
818
761
69
61
Autres missions légales
et accessoires
– Bolloré SA
– Filiales
Sous-total
50
276
0
254
0
3
50
22
4
2
254
260
254
218
3
3
0
42
0
3
9 611
9 321
8 424
8 181
100
100
1 187
1 140
100
92
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Autres prestations
Juridique, fiscal, social
Autres
0
100
0
0
0
0
100
0
8
Sous-total
0
100
0
0
0
0
0
100
0
8
9 611
9 421
8 424
8 181
100
100
1 187
1 240
100
100
TOTAL HONORAIRES
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
197
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
NOTE 40 – LISTE DES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES
Libellé
Siège
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
I. Par intégration globale
Abidjan Terminal
Abidjan
55,18
55,18
Côte d’Ivoire
African Investment Company
Luxembourg
93,48
93,48
Grand-Duché de
Luxembourg
Agence Maritime Rochelaise Alliance
Rochefort
99,56
99,56
541 780 193
Alcafi
Rotterdam
99,56
99,56
Pays-Bas
Alraine Shipping
Lagos
99,56
99,56
Nigeria
Amatransit NC
Nouméa
99,56
99,56
Nouvelle-Calédonie
Ami Tanzanie
Dar es-Salaam
99,56
99,56
Tanzanie
Amifin Holding
Genève
99,56
99,56
Suisse
Antrak Ghana Ltd
Accra
99,56
99,56
Ghana
Antrak Group (Ghana) Ltd
Accra
99,56
99,56
Ghana
Antrak Logistics Pty Ltd
Perth
99,56
99,56
Australie
Antrak Philippines
Manille
69,69
NC
Philippines
Ateliers et Chantiers de Côte d’Ivoire
Abidjan
99,56
99,56
Côte d’Ivoire
Atlantique Containers Réparations – Acor
Montoir-de-Bretagne
52,25
52,25
420 488 355
Automatic Control Systems Inc.
New York
94,44
94,44
États-Unis
Automatic Systems America Inc.
Montréal
94,44
94,44
Canada
Automatic Systems Belgium SA
Wavre
94,44
94,44
Belgique
Automatic Systems Equipment Ltd
Birmingham
94,44
94,44
Royaume-Uni
Automatic Systems Española SA
Barcelone
94,44
94,44
Espagne
Rungis
94,44
94,44
304 395 973
94,44
94,44
République populaire
de Chine
Automatic Systems
France SA (3)
Automatic Systems Suzhou Entrance Control Co. Ltd
Taicang
Bénin Terminal
Cotonou
90,75
90,75
Bénin
Bluealliance
Puteaux
69,69
NC
501 407 233
Blueline Guinée SA
Conakry
99,56
NC
Guinée
Blue Solutions
Odet
70,89
70,89
421 090 051
Blue Solutions Canada
Boucherville/Québec
70,89
70,89
Canada
Blueboat
Odet
99,56
99,56
528 825 888
Bluebus (1)
Saint-Berthevin
99,56
99,56
501 161 798
Bluecar (1)
Puteaux
99,56
99,56
502 466 931
Bluecar Italy
Milan
99,56
99,56
Italie
Bluecarsharing (1)
Vaucresson
99,56
99,56
528 872 625
Bluecub (1)
Vaucresson
69,69
99,56
538 446 543
BlueElec
Vaucresson
99,56
99,56
519 136 816
BlueIndy
Indianapolis
99,56
NC
États-Unis
Bluely (1)
Vaucresson
66,21
94,58
538 446 451
BluePointLondon Ltd
Londres
94,44
94,44
Royaume-Uni
Blueshare
New York
99,56
NC
États-Unis
Bluestation
Vaucresson
99,56
NC
795 208 552
Bluestorage (1)
Odet
99,56
99,56
443 918 818
Bluetram
Puteaux
99,56
99,56
519 139 273
Odet
99,56
99,56
055 804 124
Puteaux
99,56
99,56
519 127 559
Luanda
99,56
99,56
Angola
Bolloré (1)
Bolloré Africa
Logistics (1)
Bolloré Africa Logistics Angola Lda
198
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
Bolloré Africa Logistics Bénin
Cotonou
92,69
92,69
Bénin
Bolloré Africa Logistics Botswana
Gaborone
99,56
NC
Botswana
Bolloré Africa Logistics Burkina Faso
Ouagadougou
88,23
88,23
Burkina Faso
Bolloré Africa Logistics Burundi SA
Bujumbura
98,52
98,52
Burundi
Bolloré Africa Logistics Cameroun
Douala
94,25
94,00
Cameroun
Bolloré Africa Logistics Centrafrique
Bangui
99,56
99,56
République
centrafricaine
Bolloré Africa Logistics China
Pékin
99,56
99,56
République populaire
de Chine
Bolloré Africa Logistics Congo
Pointe-Noire
99,56
99,56
Congo
Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire
Abidjan
84,36
84,36
Côte d’Ivoire
Bolloré Africa Logistics Djibouti Ltd
Djibouti
69,69
69,69
Djibouti
Bolloré Africa Logistics Gabon
Libreville
96,21
96,21
Gabon
Bolloré Africa Logistics Gambia Ltd
Banjul
99,54
99,54
Gambie
Bolloré Africa Logistics Ghana Ltd
Téma
89,61
99,56
Ghana
Bolloré Africa Logistics Guinée
Conakry
96,11
96,11
Guinée
Bolloré Africa Logistics India
Delhi
59,74
59,74
Inde
Bolloré Africa Logistics Kenya Ltd
Nairobi
99,56
99,56
Kenya
Bolloré Africa Logistics Madagascar
Toamasina
99,56
99,56
Madagascar
Bolloré Africa Logistics Malawi Ltd
Blantyre
99,56
99,56
Malawi
Bolloré Africa Logistics Mali
Bamako
98,99
98,98
Mali
Bolloré Africa Logistics Maroc
Casablanca
99,31
NC
Maroc
Bolloré Africa Logistics Mozambique
Beira
99,07
99,06
Mozambique
Bolloré Africa Logistics Namibia
Windhoek
99,52
99,52
Namibie
Bolloré Africa Logistics Niger
Niamey
95,76
95,76
Niger
Bolloré Africa Logistics Nigeria
Lagos
99,56
99,56
Nigeria
Bolloré Africa Logistics RDC
Kinshasa
99,56
99,56
République
démocratique du Congo
Bolloré Africa Logistics Rwanda Ltd
Kigali
99,53
99,52
Rwanda
Bolloré Africa Logistics Sénégal
Dakar
83,86
83,86
Sénégal
Bolloré Africa Logistics (SL) Ltd
Freetown
99,51
99,51
Sierra Leone
Bolloré Africa Logistics South Sudan Ltd
Djouba
89,61
89,60
Sud-Soudan
Bolloré Africa Logistics (Sudan) Co. Ltd
Khartoum
49,78
49,78
Soudan
Bolloré Africa Logistics Tanzania Ltd
Dar es-Salaam
99,56
99,56
Tanzanie
Bolloré Africa Logistics Tchad
N’Djamena
84,77
84,76
Tchad
Bolloré Africa Logistics Togo
Lomé
99,56
99,56
Togo
Bolloré Africa Logistics Uganda Ltd
Kampala
99,56
99,56
Ouganda
Bolloré Africa Logistics Zambia
Lusaka
99,56
99,56
Zambie
Bolloré Africa Logistics Zimbabwe
Harare
99,56
NC
Zimbabwe
Bolloré Énergie (1)
Odet
99,56
99,55
601 251 614
Bolloré Inc.
Dayville
99,56
99,56
États-Unis
Bolloré Logistics
Puteaux
99,56
99,56
389 877 523
Bolloré Média Digital (1)
Puteaux
99,56
99,56
485 374 128
Bolloré Média Régie (1)
Puteaux
99,56
99,56
538 601 105
Puteaux
97,34
89,08
487 529 232
Bolloré Telecom
Bolloré Transport Logistics
Spain (1)
Valence
99,56
99,56
Espagne
BP-SDV Pte Ltd
Singapour
99,56
99,56
Singapour
Burkina Logistics and Mining Services
Ouagadougou
95,16
95,15
Burkina Faso
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
199
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
99,56
99,56
Allemagne
Libellé
Siège
Calpam Mineralöl GmbH Aschaffenburg
Aschaffenburg
Camrail
Douala
76,36
76,32
Cameroun
Carena
Abidjan
49,78
49,78
Côte d’Ivoire
Cherbourg Maritime Voyages (1)
Tourlaville
99,56
99,56
408 306 975
CICA
Neuchâtel
99,56
99,56
Suisse
CIPCH BV
Rotterdam
99,56
99,56
Pays-Bas
Cogema Dunkerque (1)
Dunkerque
99,56
99,56
076 650 019
Compagnie de Cornouaille (1)
Odet
99,56
99,56
443 827 134
Compagnie de Daoulas
Puteaux
98,57
NC
794 999 581
Compagnie de la Pointe d’Arradon (1)
Odet
94,71
94,70
519 116 552
Compagnie de Pleuven
Puteaux
97,35
97,34
487 529 828
Compagnie de Plomeur (1)
Puteaux
98,57
98,56
538 419 805
Compagnie des Glénans (1)
Odet
99,56
99,56
352 778 187
Compagnie des Tramways de Rouen
Puteaux
88,63
88,62
570 504 472
Compagnie du Cambodge
Puteaux
97,22
97,22
552 073 785
Compagnie Saint-Corentin (1)
Puteaux
99,56
99,56
443 827 316
Compagnie Saint-Gabriel (1)
Odet
99,55
99,55
398 954 503
Comptoir Général Maritime Sétois (1)
Sète
99,56
99,56
642 680 060
Conakry Terminal
Conakry
99,56
99,56
Guinée
Congo Terminal
Pointe-Noire
68,22
55,08
République
démocratique du Congo
Congo Terminal Holding
Puteaux
44,80
44,80
512 285 404
Cross Marine Services Ltd
Lagos
99,56
99,56
Nigeria
CSA (1)
Puteaux
99,56
99,56
308 293 430
CSI (1)
Nice
99,55
99,55
410 769 996
CSTO (1)
Puteaux
99,56
99,56
320 495 732
Dakar Terminal
Dakar
45,70
NC
Sénégal
Dakar Terminal Holding
Puteaux
50,78
NC
800 731 028
Delmas Petroleum Services
Port-Gentil
76,97
76,96
Gabon
Deutsche Calpam GmbH Hamburg
Hambourg
99,56
99,56
Allemagne
Dewulf Cailleret (1)
Dunkerque
99,56
99,56
380 355 875
Direct Toulouse
Puteaux
96,62
96,62
492 950 860
DME Almy
Avion
99,02
99,02
581 920 261
Domaines de la Croix et de la Bastide
La Croix-Valmer
98,56
98,56
437 554 348
Douala
39,82
39,82
Cameroun
EACS Mombasa
Nairobi
99,55
99,55
Kenya
Esprit Info (1)
Colombes
99,56
99,56
333 134 799
Établissements Caron
Calais
99,02
99,02
315 255 778
Établissements Labis
Hazebrouck
99,02
99,02
323 417 196
Douala International Terminal (4)
Blanche (1)
EXAF (1)
Puteaux
99,56
99,56
602 031 379
Financière 84 (1)
Puteaux
99,51
99,51
315 029 884
Financière d’Audierne
Puteaux
98,57
NC
797 476 223
Financière de Névez (1)
Puteaux
NC
98,57
528 872 708
Financière de Sainte-Marine
Puteaux
97,35
97,34
442 134 177
Financière du Champ de Mars SA
Luxembourg
99,56
99,56
Grand-Duché de
Luxembourg
Financière du Perguet (1)
Puteaux
94,71
94,70
433 957 792
200
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
Financière Moncey
Puteaux
92,67
92,66
562 050 724
Financière
Penfret (1)
Odet
99,56
99,56
418 212 197
Fleet Management Services
Puteaux
99,56
99,56
791 469 935
Forestière Équatoriale
Abidjan
95,45
95,44
Côte d’Ivoire
Freetown Terminal
Freetown
94,59
94,58
Sierra Leone
Freetown Terminal Holding
Londres
99,56
99,56
Royaume-Uni
Fret Air Service Transport
Orly
50,78
50,78
320 565 435
Getforward SL
Valence
99,56
60,50
Espagne
Globolding
Puteaux
99,56
99,56
314 820 580
Guadeloupe Transit Déménagement (GTD) (1)
Baie-Mahault/
Guadeloupe
99,56
99,56
327 869 061
Holding Intermodal Services (HIS) (1)
Puteaux
99,56
99,52
382 397 404
Hombard Publishing BV
Amsterdam
99,56
99,56
Pays-Bas
IER GmbH
Uetze
94,44
94,44
Allemagne
IER Impresoras Especializadas
Madrid
94,44
94,44
Espagne
IER Inc.
Carrollton
94,44
94,44
États-Unis
IER Pte Ltd
Singapour
94,44
94,44
Singapour
IER SA (3)
Suresnes
94,44
94,44
622 050 318
Immobilière Mount Vernon (1)
Vaucresson
99,56
99,56
302 048 608
Imperial Mediterranean (1)
Puteaux
98,57
99,56
414 818 906
International Human Resources Management Ltd
Londres
99,56
99,56
Royaume-Uni
Intervalles (1)
Paris
99,56
99,56
440 240 885
Puteaux
99,56
99,56
414 704 163
Puteaux
99,56
99,56
440 310 381
Iris
Immobilier (1)
ITD
Joint Service Africa
Amsterdam
99,56
99,56
Pays-Bas
Kerné Finance (1)
Puteaux
99,56
99,56
414 753 723
La Charbonnière
Maisons-Alfort
52,46
52,46
572 199 636
Lequette Énergies
Puteaux
99,02
99,02
442 822 730
Les Charbons Maulois (1)
Maule
99,44
99,43
619 803 083
Les Combustibles de Normandie (LCN)
Cormelles-le-Royal
99,56
NC
797 476 199
Libreville Business Square
Libreville
67,35
67,35
Gabon
Locamat (1)
Tremblay-en-France
99,56
99,56
339 390 197
99,56
République populaire
de Chine
Logistics Support Services Ltd
Hong Kong
99,56
Lomé Multipurpose Terminal
Lomé
98,07
98,06
Togo
Manche Hydrocarbures
Tourlaville
99,56
99,55
341 900 819
Matin Plus (1)
Puteaux
98,81
98,80
492 714 779
Mombasa Container Terminal Ltd
Nairobi
99,51
99,51
Kenya
Moroni Terminal
Moroni
80,43
84,63
Comores
My IP
Paris
54,92
54,92
452 313 299
Niger Terminal
Niamey
99,56
NC
Niger
Rouen
99,56
99,56
590 501 698
Nord Sud
CTI (1)
Nord-Sumatra Investissements
Luxembourg
99,56
99,56
Grand-Duché de
Luxembourg
Normande de Manutention (1)
Grand-Couronne
99,56
99,56
382 467 645
Pargefi
Valence
97,59
97,58
Espagne
97,58
Grand-Duché de
Luxembourg
Pargefi Helios Iberica Luxembourg
Luxembourg
97,59
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
201
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
Participaciones Ibero Internationales
Valence
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
97,57
97,57
Espagne
Participaciones Internacionales Portuarias
Valence
97,57
97,57
Espagne
Pemba Terminal Holding
Johannesburg
69,69
99,56
Afrique du Sud
Pemba Terminal Services
Maputo
70,29
99,56
Mozambique
Petroplus Marketing France
Paris-la Défense
99,56
99,55
501 525 851
Plantations des Terres Rouges
Luxembourg
97,59
97,58
Grand-Duché de
Luxembourg
Polyconseil (1)
Paris
99,56
99,56
352 855 993
Ports Secs du Mali
Bamako
69,51
69,29
Mali
Progosa Investment
Séville
97,57
97,57
Espagne
PT Optima Sci
Puteaux
98,57
98,57
430 376 384
PT Sarana Citra Adicarya
Jakarta
99,56
99,56
Indonésie
PT SDV Logistics Indonesia
Jakarta
99,56
99,56
Indonésie
97,58
Grand-Duché de
Luxembourg
PTR Finances
Luxembourg
Rainbow Investments Ltd
Lusaka
99,52
74,65
Zambie
Redlands Farm Holding
Wilmington
97,58
97,58
États-Unis
Réunitrans (1)
La Possession/
La Réunion
99,56
99,56
345 261 580
Rivaud Innovation
Puteaux
95,02
95,01
390 054 815
Rivaud Loisirs Communication
Puteaux
96,28
96,28
428 773 980
SFA SA
Luxembourg
97,58
97,58
Grand-Duché de
Luxembourg
S+M Tank AG
Oberbipp
99,56
99,56
Suisse
Saga Belgium
Lillois-Witterzée
99,56
99,56
Belgique
Saga Commission de Transport et Transit (SCTT) (1)
Colombes
99,51
99,51
775 668 825
Saga Congo
Pointe-Noire
99,56
99,56
Congo
Saga
Puteaux
99,56
99,56
712 025 691
Saga Gabon
Port-Gentil
98,96
98,96
Gabon
Saga Guadeloupe (1)
Baie-Mahault/
Guadeloupe
99,56
99,56
508 605 292
Saga
France (1)
97,59
Puteaux
99,56
99,56
381 960 475
Saga Japan KK
Tokyo
99,56
99,56
Japon
Saga Maritime de Transit Littee (SMTL) (1)
Fort-de-France/
Martinique
99,56
99,56
303 159 370
Saga Réunion (1)
La Possession/
La Réunion
99,55
99,55
310 850 755
Saga Togo
Lomé
80,64
80,64
Togo
SAMA (1)
Colombes
99,56
99,56
487 495 012
SAMC Combustibles
Bâle
99,56
99,56
Suisse
SAS Malawi
Blantyre
99,07
NC
Malawi
Satram Huiles SA
Bâle
99,56
99,56
Suisse
Scanship Ghana
Téma
99,56
99,56
Ghana
SCCF
Douala
98,64
98,60
Cameroun
SCEA Pegase
La Croix-Valmer
99,56
99,56
414 393 454
SDV/SAEL Ltd
Randburg
99,56
99,56
Afrique du Sud
SDV Argentine
Buenos Aires
99,56
99,56
Argentine
SDV Asia Pacific Corporate Pte Ltd
Singapour
99,56
99,56
Singapour
SDV Australia
Botany
99,56
99,56
Australie
202
Investissement (1)
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
SDV Bangladesh
Dhaka
50,78
50,78
Bangladesh
SDV Belgium
Anvers
99,56
99,56
Belgique
SDV Brasil Ltda
São Paulo
99,56
99,56
Brésil
SDV Cambodge
Phnom Penh
99,56
99,56
Cambodge
SDV Caraïbes (1)
Baie-Mahault/
Guadeloupe
99,56
99,56
348 092 297
SDV Chili
Santiago
99,56
99,56
Chili
SDV China Ltd
Hong Kong
99,56
99,56
République populaire
de Chine
SDV GEIS GmbH
Francfort
99,56
99,56
Allemagne
SDV Guinea SA
Malabo
54,76
54,76
Guinée équatoriale
SDV Guyane
Remire-Montjoly/
Guyane
84,63
84,63
403 318 249
SDV Hong Kong
Hong Kong
99,56
99,56
Hong Kong
SDV Industrial Project SDN BHD
Kuala Lumpur
59,74
59,74
Malaisie
SDV International Logistics Ltd
Calcutta
99,55
99,55
Inde
SDV Italia
Milan
99,56
99,56
Italie
SDV Japon KK
Tokyo
99,56
99,56
Japon
SDV Korea
Séoul
99,56
99,56
Corée du Sud
SDV La Réunion (1)
La Possession/
La Réunion
99,56
99,56
310 879 937
SDV Laos
Vientiane
99,56
99,56
Laos
SDV Logistics Shanghai Ltd
Shanghai
99,56
99,56
République populaire
de Chine
SDV Logistics (Thailand) Co. Ltd
Bangkok
59,74
59,74
Thaïlande
SDV Logistics Brunei SDN BHD
Bandar Seri Begawan
59,74
59,74
Brunei Darussalam
SDV Logistics East Timor Unipessoal Lda
Dili
99,56
99,56
Timor-Oriental
SDV Logistics Guinée
Conakry
59,71
59,71
Guinée
SDV Logistics Singapore
Singapour
99,56
99,56
Singapour
SDV Logistique Internationale (1)
Puteaux
99,56
99,56
552 088 536
SDV Logistiques Canada
Saint-Laurent/Québec
98,31
98,30
Canada
SDV Ltd
Hainault-Ilford
99,56
99,56
Royaume-Uni
99,56
Grand-Duché de
Luxembourg
SDV Luxembourg
Luxembourg
SDV Malaysia
Kuala Lumpur
59,74
59,74
Malaysia
SDV Maroc
Casablanca
99,56
99,56
Maroc
SDV Martinique (1)
Fort-de-France/
Martinique
99,56
99,56
421 360 785
SDV Méditerranée
Marseille
99,56
99,56
389 202 144
SDV Mexique
Mexico
99,56
99,56
Mexique
SDV Mining
Antrak Africa (1)
99,56
Puteaux
99,52
99,52
414 703 892
SDV Nederland BV
Hoogvliet
99,56
99,56
Pays-Bas
SDV Norway
Oslo
99,56
NC
Norvège
SDV Nouvelle-Zélande
Makati City
99,56
99,56
Nouvelle-Zélande
SDV Pakistan (PVT) Ltd
Karachi
50,78
50,78
Pakistan
SDV Philippines
Parañaque
69,69
69,69
Philippines
SDV Polynésie
Papeete
99,49
99,49
Polynésie française
SDV Portugal
Lisbonne
99,46
99,46
Portugal
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
203
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
Shanghai
99,56
99,56
République populaire
de Chine
SDV Project GmbH
Hambourg
99,56
99,56
Allemagne
SDV South Africa
Johannesburg
99,56
99,56
Afrique du Sud
SDV Suisse
Meyrin
50,78
50,78
Suisse
SDV Taïwan
Taipei
99,56
99,56
Taïwan
SDV Transami NV
Anvers
99,56
99,56
Belgique
SDV Tunisie
Radès
99,46
99,46
Tunisie
SDV UK
Liverpool
NC
99,56
Royaume-Uni
SDV USA Inc.
New York
99,56
99,56
États-Unis
SDV Vietnam Ltd
Hô Chi Minh-Ville
99,56
99,56
Vietnam
SDV-SCAC (SRO)
Zlín
99,56
NC
République tchèque
Secaf
Puteaux
98,91
98,88
075 650 820
Sénégal Tours
Dakar
70,81
70,81
Sénégal
SES (1)
Paris
NC
99,56
315 013 557
SETO
Ouagadougou
47,53
47,53
Burkina Faso
Libellé
Siège
SDV PRC Int. Freight Forwarding Ltd
Sierra Leone Shipping Agencies Ltd (SLSA)
Freetown
99,48
99,48
Sierra Leone
Sitarail
Abidjan
55,32
51,48
Côte d’Ivoire
SMN
Douala
50,04
49,93
Cameroun
SNAT
Libreville
79,65
79,65
Gabon
Socarfi
Puteaux
92,12
92,12
612 039 099
Socatraf
Bangui
68,26
68,25
République
centrafricaine
Socfrance
Puteaux
96,73
96,71
562 111 773
Société Anonyme de Manutention
et de Participations (SAMP) (2)
Le Port/La Réunion
92,86
92,86
310 863 329
Société Autolib’ (1)
Vaucresson
99,56
99,56
493 093 256
Société Bordelaise Africaine
Puteaux
99,18
99,18
552 119 604
Société Centrale de Représentation
Puteaux
97,09
97,03
582 142 857
Société d’Acconage et de Manutention
de la Réunion (SAMR) (2)
Le Port/La Réunion
92,86
92,86
350 869 004
Société de Manutention du Terminal
à Conteneurs de Cotonou (SMTC)
Cotonou
64,72
64,71
Bénin
Puteaux
99,56
99,56
421 453 852
Puteaux
59,74
59,74
421 380 460
Société des Chemins de Fer et Tramways du Var et du Gard Puteaux
93,11
93,10
612 039 045
Société d’Exploitation des Parcs à Bois
du Cameroun (SEPBC)
71,92
71,82
Cameroun
Société de Participations
Africaines (1)
Société de Participations Portuaires
Douala
Société d’Exploitation du Parc à Bois d’Abidjan (SEPBA)
Abidjan
70,29
70,29
Côte d’Ivoire
Société d’Exploitation Portuaire Africaine (1)
Puteaux
99,56
99,56
521 459 826
Société Dunkerquoise de Magasinage
et de Transbordement (SDMT) (1)
Loon-Plage
97,66
97,66
075 750 034
Société Financière d’Afrique Australe (SF2A)
Puteaux
99,52
74,65
500 760 178
Société Financière Panafricaine (1)
Puteaux
99,56
99,56
521 460 402
Société Foncière du Château Volterra
Puteaux
94,06
94,05
596 480 111
Société Française Donges-Metz (SFDM) (1)
Avon
94,60
94,59
390 640 100
Société Générale de Manutention et de Transit (SGMT) (1)
La Rochelle
99,56
99,56
551 780 331
Société Industrielle et Financière de l’Artois
Puteaux
91,92
91,92
562 078 261
Société Nationale de Transit du Burkina
Ouagadougou
84,61
84,61
Burkina Faso
204
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
Société Nouvelle Cherbourg Maritime (1)
Tourlaville
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
99,56
99,56
552 650 228
Société Tchadienne d’Affrètement et de Transit (STAT)
N’Djamena
54,75
54,75
Tchad
Société Terminaux Conteneurs Gabon
Libreville
53,87
53,87
Gabon
Société Togolaise de Consignation Maritime
Lomé
84,37
84,37
Togo
Socopao (1)
Puteaux
99,56
99,56
343 390 431
Socopao Bénin
Cotonou
84,40
84,40
Bénin
Socopao Cameroun
Douala
92,53
92,53
Cameroun
Socopao Côte d’Ivoire
Abidjan
84,36
84,36
Côte d’Ivoire
Socopao Guinée
Conakry
98,00
98,00
Guinée
Socopao RDC
Kinshasa
98,76
98,76
République
démocratique du Congo
Socopao Sénégal
Dakar
83,99
83,99
Sénégal
Socphipard
Puteaux
97,06
97,06
552 111 270
Sofib
Abidjan
82,57
76,84
Côte d’Ivoire
Sofimap (1)
Puteaux
99,35
99,35
424 097 939
Sofiprom (1)
Puteaux
99,56
99,56
328 516 844
Sogam
Les Sables-d’Olonne
68,70
68,70
332 185 859
Sogera (1)
Baie-Mahault/
Guadeloupe
99,56
99,56
309 023 422
Sogetra
Dunkerque
49,78
49,78
075 450 569
Someport-Walon
Asnières-sur-Seine
74,66
37,33
054 805 494
Sorebol
Luxembourg
99,56
99,56
Grand-Duché de
Luxembourg
Sorebol UK
Londres
99,56
NC
Royaume-Uni
Sorétrans (1)
La Possession/
La Réunion
99,56
99,56
345 261 655
Tamaris Finance (1)
Puteaux
99,52
99,51
417 978 632
Technifin
Fribourg
99,56
99,56
Suisse
Tema Conteneur Terminal Ghana
Tema
99,56
99,56
Ghana
Terminal Conteneurs Kinshasa
Kinshasa
50,78
50,78
République
démocratique du Congo
Terminal Conteneurs Madagascar
Toamasina
99,56
99,56
Madagascar
Terminaux du Gabon Holding
Puteaux
49,76
49,76
492 950 845
TGI (1)
Dunkerque
98,56
98,56
322 827 924
TICH (1)
Puteaux
95,56
95,58
498 916 089
Tin Can Island Container Ltd
Lagos
52,27
50,38
Nigeria
Togo Terminal
Lomé
88,29
88,29
Togo
Trailer Corp. Ltd
Lusaka
99,52
74,65
Zambie
Transcap Nigeria
Lagos
99,56
99,56
Nigeria
Tranship and Hub Logistics
Pointe-Noire
99,56
NC
Congo
Transisud
Marseille
64,68
64,67
327 411 583
TSL South East Asia Hub Pte Ltd
(ex-GEIS Cargo JM Singapour Ltd)
Singapour
99,56
99,56
Singapour
Umarco Liberia
Monrovia
60,22
60,22
Liberia
Unicaf (1)
Puteaux
99,56
99,56
403 227 820
Whitehorse Carriers Ltd
Melrose Arch
99,52
74,65
Afrique du Sud
Wifirst
Paris
54,92
54,92
441 757 614
Zalawi Haulage Ltd
Lusaka
99,52
74,65
Zambie
Groupe Havas
Puteaux
35,29
35,44
335 480 265
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
205
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
II. Par mise en équivalence
Partenariats
ABG Container Handling Limited
Mumbai
48,78
48,78
Inde
Bluesun
Puteaux
49,78
49,78
538 446 493
Canarship
Valence
NC
49,78
Espagne
Dakshin Bharat Gateway Terminal Private Ltd
Mumbai
48,78
48,78
Inde
EACS Tanzania
Dar es-Salaam
48,79
NC
Tanzanie
Grimaldi Agencies Maroc
Casablanca
49,78
44,79
Maroc
Hanjin Logistics Spain SA
Valence
47,79
47,79
Espagne
Hanjin Spain SA
Valence
48,78
48,78
Espagne
Manumat
Le Port/La Réunion
30,96
30,96
348 649 864
Meridian Port Holding Ltd
Londres
49,78
49,78
Royaume-Uni
Meridian Port Services
Tema
34,84
34,84
Ghana
NAL Maroc
Casablanca
47,77
47,77
Maroc
Pacoci
Abidjan
42,20
42,19
Côte d’Ivoire
Porto Seco Mulemba
Luanda
NC
39,82
Angola
SDV Horoz
Istanbul
49,68
49,68
Turquie
SDV United Arab Emirates LLC
Dubaï
48,78
NC
Émirats arabes unis
Société de Manutention du Tchad
N’Djamena
44,80
44,80
Tchad
Sogeco
Nouakchott
49,78
49,78
Mauritanie
Terminal à Conteneurs du Burkina
Ouagadougou
35,63
NC
Burkina Faso
Terminal du Grand Ouest (TGO)
Montoir-de-Bretagne
49,78
49,78
523 011 393
Terminal Roulier d’Abidjan (TERRA)
Abidjan
21,09
21,09
Côte d’Ivoire
Agripalma Lda
São Tomé
27,12
NC
São Tomé-et-Príncipe
Bereby Finances
Abidjan
26,83
21,19
Côte d’Ivoire
Brabanta
Kananga
30,83
24,36
République
démocratique du Congo
CMA CGM Delmas Nigeria Ltd
Lagos
33,11
NC
Nigeria
CMA CGM Kenya Ltd
Mombasa
34,85
34,85
Kenya
CMA CGM Mozambique
Maputo
34,85
34,85
Mozambique
Côte d’Ivoire Terminal
Abidjan
43,80
43,80
Côte d’Ivoire
Coviphama Co. Ltd
Phnom Penh
38,83
NC
Cambodge
Delmas Angola
Luanda
40,82
40,82
Angola
Delmas Sierra Leone
Freetown
48,78
48,78
Sierra Leone
Delmas Shipping Ghana, CMA, CGM Group
Tema
35,98
35,98
Ghana
Euro Media Group
Bry-sur-Marne
NC
18,34
326 752 797
Fred & Farid
Paris
29,61
29,61
492 722 822
GPSPC Tours
Saint-Pierre-des-Corps
19,91
19,91
950 040 535
Liberian Agriculture Company
Monrovia
30,81
24,34
Liberia
Mediobanca
Milan
7,20
5,80
Italie
Sociétés sous influence notable
Okomu Oil Palm Company Plc
Lagos
20,37
16,09
Nigeria
Palmcam
Douala
30,82
24,34
Cameroun
Plantations Nord-Sumatra Ltd
Guernesey
43,15
43,11
Royaume-Uni
Plantations Socfinaf Ghana Ltd
Tema
30,82
NC
Ghana
Raffinerie du Midi
Paris
33,18
33,18
542 084 538
SAFA Cameroun
Dizangué
26,38
66,91
Cameroun
206
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Libellé
Siège
SAFA France
Puteaux
% d’intérêt 2014
% d’intérêt 2013
Numéro Siren/Pays/Territoire
38,27
96,80
409 140 530
Salala Rubber Corporation
Monrovia
30,82
24,34
Liberia
Socapalm
Tillo
20,03
15,92
Cameroun
Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Gabon (SEPBG)
Libreville
43,73
43,73
Gabon
Socfin
Luxembourg
38,27
38,27
Grand-Duché de
Luxembourg
Socfin Agriculture Company
Freetown
26,19
20,69
Sierra Leone
Socfin KCD
Phnom Penh
37,24
37,20
Cambodge
Socfinaf
Luxembourg
30,82
24,34
Grand-Duché de
Luxembourg
Socfinasia
Luxembourg
43,15
43,11
Grand-Duché de
Luxembourg
Socfinco
Bruxelles
36,98
33,72
Belgique
Socfinco FR
Fribourg
36,98
33,72
Suisse
Socfindo
Médan
38,83
38,80
Indonésie
Société des Caoutchoucs de Grand Bereby (SOGB)
San Pedro
19,63
15,50
Côte d’Ivoire
Sogescol FR
Fribourg
36,98
33,72
Suisse
SP Ferme Suisse
Edéa
20,03
15,92
Cameroun
STP Invest.
Bruxelles
30,82
NC
Belgique
Tiba International
Valence
NC
39,82
Espagne
(1)
(2)
(3)
(4)
Société intégrée fiscalement dans Bolloré.
Société intégrée fiscalement dans SAMP.
Société intégrée fiscalement dans IER.
Partenariat.
LISTE DES SOCIÉTÉS CONSOLIDÉES DU GROUPE HAVAS
Se reporter au rapport annuel du groupe Havas.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
207
20.3. ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée
générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le
31 décembre 2014, sur :
• le contrôle des comptes consolidés de la société Bolloré, tels qu’ils
sont joints au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• la vérification spécifique prévue par la loi.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il
nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces
comptes.
I. OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste
à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les
éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes
consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis,
les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des
comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont
suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du
référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi
que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités
comprises dans la consolidation.
II. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce
relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance les éléments suivants :
Comme il est indiqué dans le paragraphe 1 « Recours à des estimations »
de la note 1 – B.6 – Règles et méthodes d’évaluation de l’annexe, la Direction
de votre société est conduite à effectuer des estimations et à formuler des
hypothèses qui affectent les montants figurant dans les comptes consolidés.
Ce paragraphe précise en outre que les montants qui figureront dans les
futurs comptes consolidés de votre société pourraient être différents en
cas de révision de ces estimations et hypothèses. Dans le cadre de notre
audit des comptes consolidés au 31 décembre 2014, nous avons considéré
que les goodwill, les titres mis en équivalence ainsi que les titres disponibles
à la vente sont sujets à des estimations comptables significatives.
Votre société présente à l’actif de son bilan des goodwill nets de
2 798 millions d’euros, tels que décrits dans la note 4 – Goodwill de l’annexe.
Votre société procède à la comparaison de la valeur nette comptable des
goodwill avec leur valeur recouvrable, déterminée conformément à la
méthodologie décrite aux paragraphes 8 « Goodwill » et 11 « Dépréciations
d’actifs non financiers » de la note 1 – B.6 – Règles et méthodes d’évaluation
de l’annexe.
208
Votre société présente à l’actif de son bilan des titres mis en équivalence
nets de 829 millions d’euros, tels que décrits dans la note 8 – Titres mis en
équivalence de l’annexe. Votre société procède à la comparaison de la valeur
nette comptable des titres mis en équivalence avec leur valeur recouvrable,
déterminée selon la méthodologie décrite aux paragraphes 12 « Sociétés
mises en équivalence » et 11 « Dépréciations d’actifs non financiers » de la
note 1 – B.6 Règles et méthodes d’évaluation » de l’annexe.
Votre société présente dans ses actifs, au poste « Autres actifs financiers non
courants », des actifs disponibles à la vente pour un montant net de
5 836 millions d’euros, tels que décrits dans la note 9 – Autres actifs
financiers de l’annexe. Votre société valorise ces actifs à leur juste valeur
conformément à la méthodologie décrite au paragraphe 13-1 « Actifs
disponibles à la vente » de la note 1 – B.6 – Règles et méthodes d’évaluation
de l’annexe.
Conformément à la norme d’exercice professionnel relative à l’appréciation
des estimations comptables et sur la base des éléments disponibles à ce
jour, nous avons vérifié le caractère approprié des procédures et des
méthodes utilisées pour les estimations mentionnées ci-dessus et avons
procédé à l’appréciation des données prévisionnelles et des hypothèses sur
lesquelles se fondent ces estimations.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche
d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc
contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie
de ce rapport.
III. VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice
professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par
la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de
gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur
concordance avec les comptes consolidés.
Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2015
Les Commissaires aux comptes
AEG Finances
Membre de
Grant Thornton International
Jean-François Baloteaud
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Constantin Associés
Membre de
Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
20.4. COMPTES ANNUELS
AU 31 DÉCEMBRE 2014
Bilan
210
Compte de résultat
212
Variation de la trésorerie
213
Filiales et participations au 31 décembre 2014
214
Annexe aux comptes annuels
218
Notes sur le bilan – notes 1 à 9
219
Notes sur le compte de résultat – notes 10 à 19
223
Résultats financiers de la société au cours des cinq derniers exercices
226
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
227
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
209
20.4. COMPTES ANNUELS
BILAN
ACTIF
31/12/2014
31/12/2013
Montant brut
Amortissements
et provisions
Montant net
Montant net
10 555
9 736
819
593
649 264
8 627
640 637
640 637
1 727
1 697
31
0
7 736
986
6 749
6 923
Constructions
52 720
36 800
15 920
16 989
Installations techniques, matériel, outillage
94 269
76 900
17 369
11 993
9 992
6 626
(en milliers d’euros)
Immobilisations incorporelles
Notes
1
Concessions, brevets, droits similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
1
Terrains
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations en cours
Avances et acomptes
Immobilisations financières
3 366
13 178
13 796
13 796
5 830
100
100
1 300
3
Participations
Créances rattachées à des participations
Autres titres immobilisés
Prêts
Autres immobilisations financières
2 373 286
643 193
1 730 093
1 783 281
406 586
95 763
310 823
207 730
4 905
2 172
2 733
5 384
66 779
1 665
65 114
65 117
1 344
81
1 263
228
3 693 059
884 247
2 808 812
2 759 181
Matières premières, approvisionnements
5 719
330
5 390
6 000
Produits intermédiaires et finis
3 251
298
2 954
3 262
20
20
Total actif immobilisé
Stocks et en-cours
Marchandises
Avances, acomptes versés sur commandes
Créances
271
0
35
271
188
4
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances
33 322
14 565
18 756
16 332
2 145 462
121 040
2 024 421
1 467 425
63 614
5 752
Divers
Valeurs mobilières de placement
Disponibilités
5
57 862
86 875
58 528
58 528
45 919
6 948
6 948
928
Comptes de régularisation
Charges constatées d’avance
Total actif circulant
Frais d’émission d’emprunts à étaler
Primes de remboursement des obligations
Écarts de conversion actif
TOTAL ACTIF
210
2 317 135
2 175 130
1 626 962
8 384
142 005
8 384
9 130
174
174
253
3 265
6 022 016
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
1 026 251
3 265
3 413
4 995 765
4 398 939
20.4. COMPTES ANNUELS
PASSIF
Montant net
31/12/2014
31/12/2013
Capital social ou individuel (dont versé : 439 703 568 euros)
439 704
437 471
Primes d’émission, de fusion, d’apport
549 251
508 129
24
24
Réserve légale
43 747
42 993
Autres réserves
2 141
2 141
Report à nouveau
717 031
713 673
Résultat de l’exercice (bénéfice ou perte)
325 452
88 952
Acompte sur dividende
(54 829)
(54 347)
7 490
16 304
2 030 011
1 755 340
6 335
30 854
Notes
(en milliers d’euros)
Capitaux propres
Écarts de réévaluation
Provisions réglementées
Total capitaux propres
6
Provisions pour risques et charges
Provisions pour risques
Provisions pour charges
1 413
3 282
7 748
34 136
Autres emprunts obligataires
593 920
568 936
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit
902 648
964 357
5 673
7 256
Total provisions pour risques et charges
7
Dettes
4
Emprunts et dettes financières divers
Avances et acomptes reçus sur commandes en cours
80
143
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
20 669
14 658
Dettes fiscales et sociales
20 474
20 125
1 024
1 562
1 405 596
1 030 566
2 583
33
2 952 667
2 607 637
5 338
1 826
4 995 765
4 398 939
Dettes sur immobilisations et comptes rattachés
Autres dettes
Produits constatés d’avance
Total dettes
Écarts de conversion passif
TOTAL PASSIF
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
211
20.4. COMPTES ANNUELS
COMPTE DE RÉSULTAT
2014
2013
14 032
10 189
– biens
75 043
77 687
– services
53 230
51 642
142 304
139 518
Notes
(en milliers d’euros)
Ventes de marchandises
Production vendue de :
Chiffre d’affaires net
10
Production stockée
Production immobilisée
(233)
(279)
278
273
4 577
8 271
Subventions d’exploitation
21
Reprises sur amortissements et provisions, transferts de charges
Autres produits
34 023
30 172
Total des produits d’exploitation
180 949
177 976
Achats de marchandises (y compris droits de douane)
(14 433)
(10 549)
Variation de stock (marchandises)
Achats matières premières, autres approvisionnements (et droits de douane)
Variations de stock (matières premières et approvisionnements)
Autres achats et charges externes
Impôts, taxes et versements assimilés
(28)
(12)
(38 826)
(41 388)
(612)
(1 423)
(52 910)
(54 217)
(6 554)
(5 053)
Salaires et traitements
(39 052)
(37 991)
Charges sociales
(18 500)
(17 254)
Dotations d’exploitation
Sur immobilisations : dotations aux amortissements
(8 147)
(8 903)
Sur actif circulant : dotations aux provisions
(729)
(101)
Pour risques et charges : dotations aux provisions
(312)
(148)
Autres charges
(779)
(683)
(180 883)
(174 852)
Total des charges d’exploitation
Résultat d’exploitation
66
3 124
179 275
190 395
Opérations faites en commun
Produits financiers
Produits financiers de participations
Produits des autres valeurs mobilières et créances de l’actif immobilisé
7 295
5 068
Autres intérêts et produits assimilés
28 558
26 113
Reprises sur provisions et transferts de charges
75 884
199 292
6 958
9 630
Différences positives de change
Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total des produits financiers
Dotations financières aux amortissements et provisions
337
263
298 307
430 760
(104 791)
(309 516)
Intérêts et charges assimilées
(60 148)
(60 823)
Différences négatives de change
(16 081)
(6 583)
(181 020)
(376 923)
117 287
53 837
117 353
56 962
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement
Total des charges financières
Résultat financier
11
Résultat courant avant impôt
Produits exceptionnels sur opérations de gestion
Produits exceptionnels sur opérations en capital
Reprises sur provisions et transferts de charges
Total des produits exceptionnels
661
673
332 007
249 470
34 376
8 370
367 044
258 513
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion
(27 043)
(41 966)
Charges exceptionnelles sur opérations en capital
(160 065)
(205 132)
Dotations exceptionnelles aux amortissements et provisions
Total des charges exceptionnelles
Résultat exceptionnel
12
(4 082)
(11 941)
(191 189)
(259 040)
175 855
Participation et intéressement
(1 090)
Impôts sur les bénéfices
33 333
(526)
(979)
(33 496)
Total des produits
846 301
867 249
Total des charges
(520 849)
(778 297)
325 452
88 952
Bénéfice
212
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
VARIATION DE LA TRÉSORERIE
(en milliers d’euros)
2014
2013
325 452
88 952
2 117
296 057
Flux de trésorerie liés à l’activité
Résultat de l’exercice
Charges et produits sans incidence sur la trésorerie :
– amortissements et provisions
– résultat sur cessions d’actifs
(182 406)
– résultat sur fusions
(43 931)
10 477
Marge brute d’autofinancement
155 640
341 078
Variation du besoin en fonds de roulement
(61 673)
29 662
– dont stocks et en-cours
952
– dont dettes et créances
Flux net de trésorerie généré par l’activité
(1 126)
(62 625)
30 788
93 967
370 740
(16 625)
11 037
(99 806)
(472 360)
(102 522)
(69 634)
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Acquisitions
– immobilisations corporelles et incorporelles
– titres
– autres immobilisations financières
Cessions
– immobilisations corporelles et incorporelles
– titres
– autres immobilisations financières
Incidence fusions et transmissions universelles de patrimoine
Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement
9 549
132
318 013
249 336
3 634
5 713
(19 121)
93 122
0
(275 776)
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement
– dividendes versés
(41 966)
– augmentation de capital en numéraire
(5 298)
0
2 757
– augmentation des emprunts
366 319
262 393
– remboursements d’emprunts
(409 724)
(323 638)
Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement
(85 371)
(63 786)
VARIATION DE LA TRÉSORERIE
101 718
31 178
Trésorerie à l’ouverture
561 156
529 978
Trésorerie à la clôture
662 874
561 156
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
213
20.4. COMPTES ANNUELS
FILIALES ET PARTICIPATIONS AU 31 DÉCEMBRE 2014
Sociétés
(en milliers d’euros)
Capital
Capitaux propres
autres que le capital
Quote-part du capital
détenue en pourcentage
Valeur brute
A. Renseignements détaillés sur les titres
dont la valeur brute excède 1 % du capital
Filiales détenues à plus de 50 %
Alcafi
Autolib’
Blue Solutions
Bluebus
Bluecar
Bolloré Africa Logistics
Bolloré Énergie
Bolloré Inc.
Bolloré Média Digital
Bolloré Telecom
La Charbonnière
2 723
(12 946)
100,0000
14 504
40 040
(144 199)
100,0000
40 040
144 192
39 289
71,2000
102 664
3 320
465
99,9998
41 563
(59 643)
100,0000
293 258
174 335
3 393
52 827
100,0000
181 263
19 523
142 224
99,9998
91 167
1 712
(16 886)
100,0000
7 477
625
(21 208)
100,0000
61 749
95 030
(10 872)
97,7600
159 871
360
3 337
52,6800
9 183
Compagnie des Glénans
247 500
327 757
100,0000
318 815
Compagnie Saint-Gabriel
22 000
(1 750)
99,9900
42 043
436
(4 542)
100,0000
19 394
99,3487
4 814
CSTO
Financière de Cézembre
1 200
Financière Penfret
6 380
(2 100)
100,0000
14 383
50
(85 201)
100,0000
7 768
Hombard Publishing (1)
Immobilière Mount Vernon SAS
518
5 850
1 097
100,0000
9 612
Iris Immobilier
28 529
17 561
100,0000
29 141
Kerné Finance
1 471
47 759
99,9938
40 819
Matin Plus
6 304
(23 682)
99,2386
56 800
MP 42
Nord-Sumatra Investissements
Polyconseil
SDV Logistique Internationale
40
247
99,0000
8 588
1 515
317 955
72,7553
78 382
156
9 288
100,0000
9 990
38 185
81 464
99,9708
63 987
Société Navale Caennaise – SNC
2 750
3 505
99,8852
7 249
Société Navale de l’Ouest – SNO
43 478
(42 351)
100,0000
59 829
1 804
(2 700)
99,9528
Tamaris Finances
TOTAL I
214
7 702
1 782 056
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
Provisions
Valeur nette
Prêts et avances consentis
par la société et non
encore remboursés
10 062
125 899
14 504
29 978
Cautions et avals
donnés par la
société
Chiffre d’affaires hors
taxes du dernier
exercice écoulé
7
(1 111)
8 000
34 399
(23 777)
19 362
102 664
41 563
293 258
181 263
91 167
7 477
61 749
77 651
7 235
100 968
(4 744)
6 705
(8 423)
192 634
14 596
(50 563)
28 851
89 738
76 532
75 726
1 879 581
9 622
5 076
4 803
85 300
1 910
18 541
19 544
2 154
(3 543)
742
(10 528)
1 948
22 452
19 394
1 707
334
14 049
7 768
19 353
776
16 015
818
(960)
(4)
4 145
1 785
(216)
11 385
2 384
18 244
(8 837)
40 819
8 304
(4 483)
(6)
29 141
16 800
7 172
13 100
1 310
284
107 381
9 990
63 987
71 530
21 993
6 156
4 905
46 293
35 013
1 002
6 247
(14)
1 126
(6)
11 389
1 143 003
551 583
26
166 140
21 932
1 150 993
58 702
7 702
7 168
(8)
78 382
639 053
1 054
(784)
85 149
8 724
(150)
31 339
6 192
3 107
40 000
(687)
82 219
42 043
Dividendes encaissés
par la société au cours
de l’exercice
3 238
318 815
888
Résultat (bénéfice ou
perte) du dernier
exercice clos
3 375 903
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
(799)
167 236
150 874
215
20.4. COMPTES ANNUELS
Sociétés
(en milliers d’euros)
Capital
Capitaux propres
autres que le capital
Quote-part du capital
détenue en pourcentage
Valeur brute
136 201
257 453
32,4800
44 238
19 460
61 778
23,7102
68 097
4 206
121 930
15,2282
11 802
69 724
17 840
10,2528
10 782
2 219
8 966
29,7450
6 900
25 063
330 003
16,7486
6 125
131 825
49 008
35,9334
81 844
Participations détenues entre 10 % et 50 %
Compagnie de Pleuven
Financière du Champ de Mars
Financière Moncey
Financière V
Fred & Farid Group (2)
Socfinasia
Sofibol
TOTAL II
229 788
B. Renseignements globaux sur les titres
dont la valeur brute n’excède pas 1 % du capital
Filiales détenues à plus de 50 %
Filiales françaises
12 757
Filiales étrangères
6 761
Participations détenues entre 10 % et 50 %
Participations françaises
5 544
Participations étrangères
4 489
Titres des sociétés détenues à moins de 10 %
331 891
TOTAL
2 373 286
(1) Provisions sur prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés.
(2) Données 2013.
216
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
Provisions
Valeur nette
Prêts et avances consentis
par la société et non
encore remboursés
Cautions et avals
donnés par la
société
Chiffre d’affaires hors
taxes du dernier
exercice écoulé
44 238
2 704
Résultat (bénéfice ou
perte) du dernier
exercice clos
Dividendes encaissés
par la société au cours
de l’exercice
(10)
68 097
16 517
2 370
11 802
3 651
1 225
10 782
569
31
6 900
2 489
582
6 125
46 170
3 694
81 844
2 007
414
229 788
71 393
8 316
10 054
1 344 799
6 761
75 000
524
5 020
67 338
912
330 979
1 407
0
643 193
1 730 093
1 965 127
241 140
4 489
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
217
20.4. COMPTES ANNUELS
ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS
FAITS MARQUANTS DE L’EXERCICE
AUGMENTATION DE CAPITAL SUITE AU VERSEMENT
DU SOLDE SUR DIVIDENDE 2013 AVEC OPTION DE PAIEMENT
EN ACTIONS
Dans le cadre de cette opération, une augmentation de capital et de la
prime d’émission a été réalisée pour, respectivement, 1,2 million d’euros et
29,3 millions d’euros, le 5 juin 2014, par création de 72 322 nouvelles
actions.
AUGMENTATION DE CAPITAL À LA SUITE DU PAIEMENT
DE L’ACOMPTE SUR DIVIDENDE 2014 AVEC OPTION
DE PAIEMENT EN ACTIONS
Le Conseil d’administration de Bolloré SA du 29 août 2014 a décidé le
versement d’un acompte sur dividende de 2 euros avec option de paiement
du dividende en actions.
Dans le cadre de cette opération, une augmentation de capital et de la
prime d’émission a été réalisée pour, respectivement, 0,5 million d’euros et
11,9 millions d’euros, le 2 octobre 2014, par création de 29 585 nouvelles
actions.
DIVISION DU NOMINAL DE L’ACTION
L’Assemblée générale extraordinaire du 27 novembre 2014 a décidé de
procéder à la division par 100 de la valeur nominale de l’action, par échange
de 100 actions nouvelles de 16 centimes d’euro contre 1 action ancienne
de 16 euros.
CESSION DES TITRES IMPERIAL MEDITERRANEAN
Bolloré SA a cédé, en date du 2 janvier 2014, l’intégralité de ses titres
Imperial Mediterranean à Financière d’Audierne (société du Groupe Bolloré)
pour un montant de 295 millions d’euros.
Cette opération a permis de reconnaître une plus-value de 189 millions
d’euros.
OPE HAVAS
Bolloré SA et ses filiales, Compagnie du Cambodge et Société Industrielle
et Financière de l’Artois, ont initié conjointement en octobre 2014 une offre
publique d’échange visant les actions et les bons de souscription et d’acquisition d’actions remboursables Havas. La clôture de l’offre et le transfert de
propriété étant intervenus en 2015, cette opération sera comptabilisée dans
les comptes de l’exercice 2015. Les impacts de cette offre sur les comptes
2015 sont présentés ci-après dans le paragraphe événements postérieurs
à la clôture.
MÉTHODES ET PRINCIPES COMPTABLES
Les comptes annuels sont établis suivant les principes, normes et méthodes
comptables découlant du plan comptable général de 2014 conformément
au règlement ANC n° 2014-03, ainsi qu’aux avis et recommandations
ultérieurs du Conseil national de la comptabilité et du Comité de la
réglementation comptable.
La méthode de base retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en
comptabilité est la méthode des coûts historiques.
1. VALEURS IMMOBILISÉES
Les immobilisations sont évaluées à leur coût d’acquisition, à leur valeur
d’apport ou à leur coût de production.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire
en fonction de la durée normale d’utilisation des biens.
L’écart entre l’amortissement fiscal et l’amortissement linéaire est porté au
compte d’amortissements dérogatoires au passif du bilan.
218
1.1. Immobilisations incorporelles
Les fonds commerciaux concernent :
Les malis techniques qui proviennent de la transmission universelle de
patrimoine avec la société SAGA en 2012 pour 56 millions d’euros, de celui
dégagé en 2006 au titre de la fusion Bolloré Investissement avec Bolloré
pour 246 millions d’euros ainsi que de la reprise des malis techniques
précédemment existants chez Bolloré pour 345 millions d’euros.
Ces malis techniques proviennent d’opérations qui ont été réalisées sur la
base des valeurs nettes comptables, ils correspondent à l’écart négatif entre
l’actif net reçu par la société et la valeur comptable des titres détenus.
Ceux-ci ne sont représentatifs ni de pertes ni de distributions exceptionnelles des filiales absorbées, ils font l’objet d’un test d’évaluation et de
dépréciation annuel, en fonction de la valeur des actifs sous-jacents. Ces
tests sont effectués sur la base de la valeur d’utilité des unités génératrices
de trésorerie (UGT) mesurée par activité, et calculée par la méthode
d’actualisation des cash-flows opérationnels prévisionnels.
1.2. Immobilisations corporelles
Les principales durées de vie retenues pour les acquisitions de biens neufs
sont les suivantes :
Constructions
De 15 à 40 ans
Agencements et installations
De 5 à 15 ans
Matériels industriels
De 4 à 10 ans
Autres immobilisations corporelles
De 3 à 10 ans
1.3. Immobilisations financières
Les titres de participation sont inscrits pour leur coût d’acquisition hors frais
accessoires d’achat, ou leur valeur d’apport.
À la fin de l’exercice, une provision pour dépréciation est constituée lorsque
la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur d’entrée dans le patrimoine.
La valeur d’inventaire est déterminée en fonction de l’actif net comptable
réévalué, de la rentabilité, des perspectives d’avenir et de la valeur d’utilité
de la participation. L’estimation de la valeur d’inventaire peut donc justifier
le maintien d’une valeur nette supérieure à la quote-part d’actif net
comptable.
Les créances immobilisées sont valorisées à leur valeur nominale. Une
dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la
valeur comptable.
Des provisions sont constituées sur les autres titres immobilisés si leur
valeur d’utilité est inférieure à leur valeur au bilan.
2. STOCKS
Les matières premières et marchandises sont évaluées à leur coût d’acquisition selon la méthode du premier entré premier sorti. Le cas échéant, elles
sont dépréciées par voie de provision afin de tenir compte de leur valeur
actuelle.
La valeur des produits en cours et finis inclut le coût des matières et
fournitures mises en œuvre, les frais directs de production, les frais indirects
d’usine et d’ateliers ainsi que les amortissements économiques. Les charges
fixes sont imputées en fonction de l’activité normale.
Une décote est appliquée aux fabrications anciennes sans pour autant
abaisser la valeur nette en dessous de la valeur de récupération.
3. CRÉANCES ET COMPTES RATTACHÉS
Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une dépréciation est
pratiquée lorsque la valeur d’inventaire est inférieure à la valeur comptable.
4. OPÉRATIONS EN DEVISES
Les créances et les dettes libellées dans les devises en dehors de la zone
euro figurent au bilan pour leur contre-valeur aux cours de fin d’exercice.
Les pertes et les gains latents sont enregistrés dans les comptes d’écarts
de conversion. Les pertes latentes correspondant aux écarts de conversion
actif font l’objet d’une provision pour risques.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
5. FRAIS D’ÉMISSION D’EMPRUNTS
Couverture du risque de change
Les frais d’émission d’emprunts sont comptabilisés en charge à répartir, ils
sont amortis linéairement sur la durée de l’emprunt.
Au 31 décembre 2014, le portefeuille de couverture en devises en contrevaleur euro comprend des ventes à terme pour 28,7 millions d’euros et des
achats à terme pour 11,3 millions d’euros, soit une position nette vendeur
de 17,4 millions d’euros.
6. PROVISIONS RÉGLEMENTÉES
Les provisions réglementées sont dotées selon les règles fiscales en vigueur.
Elles comprennent les amortissements dérogatoires et les provisions pour
hausse de prix.
Couverture du risque de taux
7. PROVISION POUR PENSIONS ET RETRAITES
Juste valeur des instruments financiers
Les obligations concernant les pensions complémentaires à verser au
personnel retraité sont constatées sous forme de provision. Elles sont
évaluées selon la méthode PUC (Projected Unit Credit) en retenant un taux
d’actualisation financière brut de 2 %.
8. INDEMNITÉS DE DÉPART EN RETRAITE OU PENSIONS
Les indemnités légales ou conventionnelles de départ en retraite ou
pensions complémentaires relatives au personnel en activité figurent en
engagements hors bilan.
Le montant de l’engagement est évalué selon la méthode PUC (Projected
Unit Credit) en utilisant un taux d’actualisation financière brut de 2 % et
une évolution réelle des salaires de 0,7 % (évolution nominale des salaires
2,5 %, inflation de 1,8 %).
Il n’existe pas d’engagements spécifiques en faveur des organes d’administration ou de direction.
9. INFORMATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS
Les instruments financiers sont utilisés principalement pour couvrir les
risques de taux induits par la gestion de la dette, ainsi que les risques de
change. Dans ce cadre, des couvertures de type ferme (swap de taux, FRA,
achats ou ventes de devises au comptant ou à terme) sont utilisées.
Un comité des risques se réunit plusieurs fois par an pour discuter des
stratégies, ainsi que des limites, des marchés, des instruments et des
contreparties.
Sur un total de 1 502 millions d’euros de dettes financières, la dette à taux
fixe est de 786 millions d’euros au 31 décembre 2014.
Juste valeur des
instruments de
couverture
Échéance
Montant
nominal
initial
CIRS échange intérêts et
devise payeur taux fixe
2016
40,0 M$
1,2
CIRS échange intérêts et
devise payeur taux fixe
2018
33,0 M$
2,6
Nature du contrat
(en millions d’euros)
10. INTÉGRATION FISCALE
La société est mère d’intégration fiscale. La charge d’impôt est supportée
par chaque société comme en l’absence d’intégration. Les économies
d’impôt sont appréhendées par la société mère.
L’impact de l’impôt sur l’exercice 2014 est le suivant :
• le boni d’intégration est de 36 millions d’euros ;
• le résultat du groupe fiscal est déficitaire.
La convention d’intégration fiscale ne prévoyant pas le reversement aux
filiales de leurs déficits reportables en cas de sortie du périmètre d’intégration, aucune provision n’a été constituée au titre des déficits fiscaux des
filiales utilisés par la société mère.
11. PARTIES LIÉES
Concernant les transactions conclues entre parties liées, la société n’est pas
concernée, toutes les opérations étant faites à des conditions normales.
NOTES SUR LE BILAN
NOTE 1 – ACTIF IMMOBILISÉ ET AMORTISSEMENTS
MONTANTS BRUTS
(en milliers d’euros)
Valeur brute au
01/01/2014
Flux de fusion
Augmentations
Diminutions
Valeur brute au
31/12/2014
Immobilisations incorporelles
660 932
626
(12)
661 546
Immobilisations corporelles
194 570
15 460
(31 417)
178 613
Immobilisations financières
2 769 980
19 402
207 170
(143 652)
2 852 900
TOTAL
3 625 482
19 402
223 256
(175 081)
3 693 059
AMORTISSEMENTS ET DÉPRÉCIATIONS
(en milliers d’euros)
Immobilisations incorporelles
Amortissements
cumulés au
01/01/2014
Flux de fusion
Dotations
Reprises
Amortissements
cumulés au
31/12/2014
19 701
370
(11)
20 060
Immobilisations corporelles
138 360
4 719
(21 767)
121 312
Immobilisations financières
708 240
9 830
42 475
(17 671)
742 874
TOTAL
866 301
9 830
47 564
(39 449)
884 246
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
219
20.4. COMPTES ANNUELS
NOTE 2 – INFORMATIONS EN MATIÈRE
DE CRÉDIT-BAIL
Il n’existe pas de crédit-bail sur l’exercice 2014.
NOTE 3 – IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES
PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES IMMOBILISÉS (BRUT)
Les principales variations du poste « Immobilisations financières »
sont détaillées ci-dessous :
• Hausse des immobilisations financières :
− due à la création ou à la souscription aux augmentations de capital des
sociétés suivantes :
. Bolloré Telecom (74,8 millions d’euros),
. Bluebus (8 millions d’euros) ;
− due à l’acquisition de titres des sociétés suivantes :
. Havas (8,5 millions d’euros),
. Financière EMG (3 millions d’euros) ;
− due à la hausse des créances rattachées à la société :
. Bolloré Africa Logistics (97,5 millions d’euros).
• Baisse des immobilisations financières :
− due à la cession de titres des sociétés suivantes :
. Imperial Mediterranean (106,7 millions d’euros),
. Euro Media Group (29,2 millions d’euros).
• Flux de fusion :
Provenant principalement des transmissions universelles de patrimoine
(TUP) Concarneau et CSA TMO Holding dans Bolloré.
CONVENTION DE PRÊT NOTARIÉ
Le montant de 65 millions d’euros correspond à une convention de prêt
notarié réalisée avec la congrégation des Petites Sœurs des pauvres.
NOTE 4 – ÉTAT DES ÉCHÉANCES DES CRÉANCES ET DES DETTES
ÉTAT DES CRÉANCES
Montant brut
(en milliers d’euros)
À moins de 1 an
À plus de 1 an
Dont
entreprises liées
2 373 286
2 373 286
Actif immobilisé
Titres de participation
2 373 286
Obligations
2 570
Titres immobilisés non cotés
2 335
Créances rattachées aux participations
Prêts
Autres immobilisations financières
1 070
1 500
0
2 335
2 335
406 586
7 227
399 359
406 586
66 779
77
66 702
1 721
1 344
15
1 329
1 026
Actif circulant
Créances d’exploitation
33 322
33 309
13
22 320
Autres créances
2 145 462
2 106 657
38 805
2 012 118
TOTAL
5 031 684
2 148 355
2 883 329
4 819 392
À moins de 1 an
De 1 à 5 ans
À plus de 5 ans
Dont
entreprises liées
ÉTAT DES DETTES
(en milliers d’euros)
Montant brut
Dettes financières
Emprunts obligataires
593 920
22 905
571 015
Emprunts auprès des établissements de crédit
902 648
525 417
304 350
5 673
5 673
Dettes fournisseurs
20 749
20 749
Dettes fiscales et sociales
20 474
20 474
1 268 807
1 268 807
Emprunts divers
72 881
Dettes d’exploitation
2 194
Dettes diverses
Comptes courants
Dettes sur immobilisations
Autres dettes
TOTAL
220
1 024
1 024
136 789
132 960
2 950 083
1 998 008
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
1 268 807
2
875 365
3 829
134 917
76 710
1 405 920
20.4. COMPTES ANNUELS
La société assure une gestion centralisée de la trésorerie de ses filiales, l’évolution de l’endettement net est la suivante :
31/12/2014
31/12/2013
Emprunts obligataires
593 920
568 936
Emprunts auprès des établissements de crédit
902 648
964 357
Autres emprunts et dettes financières diverses
5 673
7 256
(en milliers d’euros)
Comptes courants créditeurs
1 310 029
Créances rattachées aux participations
937 962
(406 586)
Prêts
(303 479)
(66 779)
(66 782)
(2 040 442)
(1 506 521)
Disponibilités
(58 528)
(45 919)
Valeurs mobilières de placement
(63 614)
(88 256)
TOTAL
176 321
467 554
Comptes courants débiteurs
NOTE 5 – VALEUR ESTIMATIVE DES VALEURS MOBILIÈRES DE PLACEMENT
Valeur brute
(en milliers d’euros)
Titres non cotés
Titres cotés
Valeur nette
Valeur estimative
4 867
0
0
58 747
57 863
58 433
NOTE 6 – CAPITAUX PROPRES ET VARIATION DE LA SITUATION NETTE
(en milliers d’euros)
Capitaux propres
au 1er janvier 2014
Augmentation de capital (2)
Capital
social (1)
Primes
Réserve
légale
Autres
réserves
Report à
nouveau
Résultat de
l’exercice
437 471
508 129
42 993
2 165
713 673
88 952
2 233
41 122
Affectation du résultat 2013
Acompte sur
dividendes
(54 347)
Total
16 304
1 755 340
(602)
754
42 753
3 960
(88 952)
54 347
325 452
(54 829)
325 452
(54 829)
Variation des subventions
et des provisions réglementées
(29 891)
(8 814)
Résultat de l’exercice 2014
CAPITAUX PROPRES
AU 31 DÉCEMBRE 2014 AVANT
AFFECTATION DU RÉSULTAT
Provisions
réglementées
439 704
549 251
43 747
2 165
717 031
(8 814)
270 623
7 490
2 030 011
(1) Au 31 décembre 2014, le capital social est divisé en 2 748 147 300 actions de 0,16 euro de nominal.
(2) Les augmentations de capital résultent :
a. du solde du versement des dividendes 2013 (Assemblée générale du 5 juin 2014) ;
b. du versement d’un acompte sur dividendes 2014 (Conseil d’administration du 29 août 2014) ;
c. des acquisitions d’actions gratuites réalisées le 11 octobre 2014 et le 8 décembre 2014.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
221
20.4. COMPTES ANNUELS
NOTE 7 – ÉTAT DES PROVISIONS ET DÉPRÉCIATIONS
Montant au
31/12/2013
(en milliers d’euros)
Provisions réglementées
Flux de fusion
16 304
Dotations
1 269
(28)
(28)
– provision pour hausse de prix
675
2
– amortissements dérogatoires
15 629
1 267
Provisions pour risques et charges
34 136
992
0
450
– provision pour restructurations
– provision pour indemnités de départ
– provision pour pertes de change
– provision pour
amendes (1)
(306)
(149)
793
267
1 596
5
23 021
2 161
– autres provisions
2 824
840 121
– immobilisations corporelles
– immobilisations
financières (2)
– clients
– valeurs de placement
TOTAL
7 490
(10 055)
6 841
(3 779)
7 748
649
(22)
708 240
0
3 264
(97)
963
(1 596)
(23 021)
5
0
(2 161)
9 830
Montant au
31/12/2014
(10 055)
0
270
(28)
3 066
107 170
(72 067)
885 054
179
– stocks et en-cours
– autres créances
Reprises
450
328
– provision pour impôts
Dépréciations
(23 601)
3 413
– provision pour médailles du travail
– provision risques filiales
Utilisations
179
9 830
568
42 475
(17 671)
742 874
97
(18)
647
11 859
2 727
(21)
14 565
117 894
57 501
(54 357)
121 040
1 381
890 561
4 370
9 830
109 431
5 751
(95 696)
(13 834)
900 292
(1) Reprise amende Copigraph pour 21,9 millions d’euros suite au rejet du pourvoi de la Cour de justice des Communautés européennes en date du 8 mai 2014. La société Bolloré SA s’est
acquittée du montant dû au titre de l’amende et de ses intérêts pour un montant de 23,3 millions d’euros.
(2) Voir note 3 – Participations et autres titres immobilisés.
NOTE 8 – CHARGES À PAYER ET PRODUITS À RECEVOIR
(en milliers d’euros)
Charges à payer
Intérêts courus sur emprunt obligataire
12 763
Intérêts courus sur dettes financières
5 673
Dettes fournisseurs et comptes rattachés
9 489
Dettes sur immobilisations
37
Dettes fiscales et sociales
15 669
Intérêts sur découvert
725
Produits à recevoir
Intérêts courus sur autres immobilisations financières
Créances clients et comptes rattachés
Autres créances
69
Banques
222
70
4 213
179
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
NOTE 9 – ENGAGEMENTS FINANCIERS HORS BILAN (HORS CRÉDIT-BAIL)
2014
2013
Contreparties douanes et Trésor public
182 584
186 130
Autres cautions
410 077
488 211
18
18
37 476
37 476
1 473 000
1 122 300
Ventes de devises à terme
28 688
25 459
Achats de devises à terme
11 312
9 414
9 230
7 259
(en milliers d’euros)
Engagements donnés
Nantissements et hypothèques
Engagements reçus
Avals et cautions
0
Retour à meilleure fortune
Engagements réciproques et exceptionnels
Lignes de crédit bancaire non utilisées
Engagements indemnités de fin de carrière
Suite au dépôt du projet d’OPE sur les titres Havas (dépôt initié conjointement par les sociétés Bolloré SA, Société Industrielle et Financière de l’Artois et
Compagnie du Cambodge), le Groupe s’est engagé à remettre, en échange des actions Havas reçues, prioritairement des actions Bolloré existantes
détenues par Société Industrielle et Financière de l’Artois et Compagnie du Cambodge. Au-delà, des actions nouvelles seront émises par Bolloré SA.
NOTES SUR LE COMPTE DE RÉSULTAT
NOTE 10 – VENTILATION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR ACTIVITÉ
(en milliers d’euros)
Usines de Bretagne
Prestations diverses du siège
TOTAL
2014
2013
82 402
84 375
59 902
55 143
142 304
139 518
PAR ZONE GÉOGRAPHIQUE
2014
2013
France
49,30
48,71
Europe
27,80
28,14
Amériques
18,85
17,30
Afrique
0,37
0,24
Autres
3,68
5,61
TOTAL
100,00
100,00
(en pourcentage)
NOTE 11 – RÉSULTAT FINANCIER
(en milliers d’euros)
Dividendes des filiales opérationnelles
Autres charges
2014
2013
179 275
190 395
(1 491)
8 378
Coût net du financement
(31 590)
(34 711)
Dotations et reprises
(28 907)
(110 225)
TOTAL
117 287
53 837
Dont entreprises liées :
• produits financiers 283 millions d’euros ;
• charges financières 109 millions d’euros.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
223
20.4. COMPTES ANNUELS
NOTE 12 – RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
(en milliers d’euros)
Dotations nettes aux provisions réglementées
2014
2013
8 814
7 047
Résultat sur opérations de fusion (1)
(10 477)
Résultats sur cessions d’actifs (2)
182 421
0
44 338
Charges liées au personnel
(2 426)
(1 215)
Dotations nettes de provisions
20 975
(8 270)
Indemnités de retraites versées
(512)
(545)
Divers (3)
(22 940)
(41 881)
TOTAL
175 855
(526)
(1) Dont mali des TUP CSA TMO Holding pour 8,2 millions d‘euros et Concarneau pour 2,3 millions d’euros en 2014.
(2) Dont plus-value sur cession de titres Imperial Mediterannean pour 188,5 millions d’euros en 2014 et plus-value sur cession de titres Aegis pour 58 millions d’euros en 2013.
(3) Dont abandon de créances 37 millions d’euros en 2013.
NOTE 13 – EFFECTIFS MOYENS
(en nombre de personnes)
2014
2013
Cadres
187
188
Agents de maîtrise, employés et ouvriers
413
409
TOTAL
600
597
NOTE 14 – DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION (DIF)
Le DIF permet à chaque salarié de bénéficier à sa demande et avec l’accord de l’entreprise de 20 heures de formation par an cumulables et plafonnées à
120 heures.
Le nombre d’heures acquises par le personnel de Bolloré au 31 décembre 2014 est de 55 699.
NOTE 15 – RÉMUNÉRATION DES DIRIGEANTS
2014
(en milliers d’euros)
Jetons de présence
Autres rémunérations
2013
(481)
(385)
(2 869)
(2 167)
Les montants indiqués ci-dessus sont ceux versés au cours de l’exercice par la société aux membres du Conseil d’administration et aux mandataires
sociaux.
NOTE 16 – INCIDENCE DES ÉVALUATIONS FISCALES DÉROGATOIRES
2014
2013
325 452
88 952
Impôts sur les bénéfices
(33 333)
(33 496)
Résultat avant impôts
292 119
55 456
(en milliers d’euros)
Résultat de l’exercice
Variation des provisions réglementées
(8 814)
RÉSULTAT HORS ÉVALUATIONS FISCALES DÉROGATOIRES
224
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
283 305
(7 047)
48 409
20.4. COMPTES ANNUELS
NOTE 17 – ACCROISSEMENT ET ALLÉGEMENT DE LA DETTE FUTURE D’IMPÔTS
Nature des différences temporaires
(en milliers d’euros)
2014
2013
6 842
15 629
A. Accroissement de la dette future d’impôts
Amortissements dérogatoires
Provision pour hausse des prix
Charges à répartir, écart de conversion actif
Base totale
Accroissement de la dette future d’impôts
649
675
3 551
3 737
11 042
20 041
3 681
6 680
11 702
12 562
5 338
1 826
17 040
14 388
5 680
4 796
B. Allégement de la dette future d’impôts
Congés payés, contribution sociale de solidarité, provisions non déductibles
Écart de conversion passif, produits taxés d’avance
Base totale
Allégement de la dette future d’impôts
NOTE 18 – RENSEIGNEMENTS DIVERS
Les comptes de la société sont intégrés globalement dans la consolidation
du groupe Financière de l’Odet.
NOTE 19 – ÉVÉNEMENTS POSTCLÔTURE
Le résultat de la « première tranche » de l’offre publique d’échange visant
les titres Havas, initiée par Bolloré SA et ses filiales, Compagnie du
Cambodge et Société Industrielle et Financière de l’Artois, a été publié par
l’AMF en date du 19 janvier 2015.
Le résultat définitif de cette offre après réouverture a été publié par l’AMF
en date du 26 février 2015.
En rémunération des 76 979 170 actions et 617 381 BSAAR Havas reçus,
valorisés respectivement à 601 millions d’euros et 1,9 million d’euros,
Bolloré SA a procédé à une augmentation de son capital social et de
sa prime d’émission pour respectivement 22,2 millions d’euros et
580,7 millions d’euros.
L’exercice de ces BSAAR Havas a généré une sortie de trésorerie de
2,4 millions d’euros conduisant ainsi à valoriser les 635 903 actions Havas
correspondantes à hauteur de 4,3 millions d’euros.
À l’issue de cette offre et après exercice des BSAAR remis en échange, le
Groupe Bolloré détient 82,51 % du groupe Havas, dont 27,04 % sont
détenus par Bolloré SA.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
225
20.4. COMPTES ANNUELS
RÉSULTATS FINANCIERS DE LA SOCIÉTÉ AU COURS DES CINQ DERNIERS EXERCICES
Nature des indications
2010
2011
2012
2013
2014
I. Situation financière en fin d’exercice
Capital social (1)
395 218
401 507
429 926
437 471
439 704
24 701 151
25 094 157
26 870 406
27 341 966
2 748 147 300
–
–
–
–
–
1 171 600
778 594
65 375
64 875
2 677 500
Chiffre d’affaires hors taxes
125 994
140 986
135 065
139 518
142 304
Bénéfice avant impôts, amortissements et provisions
195 232
91 960
242 163
178 192
300 248
(42 488)
(43 876)
(45 367)
(33 496)
(33 333)
Nombre d’actions émises
Nombre maximal d’actions à créer
– par conversion d’obligations
– par exercice des droits de souscription
II. Résultat global des opérations effectives (1)
Impôts sur les
bénéfices (2)
Participation et intéressement des salariés
635
950
907
198 152
43 539
198 555
88 952
325 452
74 103
82 265
80 968
84 238
170 199
Bénéfice après impôts, mais avant amortissements
et provisions
9,62
5,41
10,70
7,74
0,12
Bénéfice après impôts, amortissements et provisions
8,02
1,74
7,39
3,25
0,12
Dividende versé à chaque actionnaire
3,00
3,30
3,10
3,10
0,06
Bénéfice après impôts, amortissements et provisions
Montant des bénéfices distribués
979
1 090
III. Résultat des opérations réduit a une seule action (3)
IV. Personnel
Effectif moyen des salariés
567
583
584
597
600
Montant de la masse salariale (1)
31 966
36 228
35 815
37 991
39 052
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (1)
15 098
16 352
16 744
17 254
18 500
(1) En milliers d’euros.
(2) Entre parenthèses : produit d’impôt.
(3) En euros.
226
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20.4. COMPTES ANNUELS
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES ANNUELS
Exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée
générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le
31 décembre 2014, sur :
• le contrôle des comptes annuels de la société Bolloré, tels qu’ils sont joints
au présent rapport ;
• la justification de nos appréciations ;
• les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces
comptes.
I. OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel
applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de
diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes
annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à
vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les
éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes
annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis,
les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des
comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont
suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et
principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image
fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation
financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
II. JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce
relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre
connaissance l’élément suivant :
Votre société procède à chaque clôture à un test d’évaluation et de
dépréciation des malis techniques et des titres de participation en fonction
de la valeur d’inventaire des filiales concernées, selon les modalités décrites
respectivement dans les paragraphes 1.1 « Immobilisations incorporelles »
et 1.3 « Immobilisations financières » de la section « Méthodes et principes
comptables » de l’annexe. Sur la base des informations qui nous ont été
communiquées, nos travaux ont consisté à apprécier les données et les
hypothèses sur lesquelles se fondent ces valeurs d’inventaire.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche
d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué
à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce
rapport.
III. VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice
professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues
par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance
avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de
gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux
actionnaires sur la situation financière et les comptes annuels.
Concernant les informations fournies en application des dispositions de
l’article L. 225-102-1 du Code de commerce sur les rémunérations et
avantages versés aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements
consentis en leur faveur, nous avons vérifié leur concordance avec les
comptes ou avec les données ayant servi à l’établissement de ces comptes
et, le cas échéant, avec les éléments recueillis par votre société auprès des
sociétés contrôlant votre société ou contrôlées par elle. Sur la base de ces
travaux, nous attestons l’exactitude et la sincérité de ces informations.
En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses
informations relatives aux prises de participation et de contrôle et à
l’identité des détenteurs du capital et des droits de vote vous ont été
communiquées dans le rapport de gestion.
Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2015
Les Commissaires aux comptes
AEG Finances
Membre de
Grant Thornton International
Jean-François Baloteaud
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Constantin Associés
Membre de
Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
227
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
20.5. DATE DES DERNIÈRES INFORMATIONS
FINANCIÈRES
Les résultats de l’exercice 2014 ont été publiés le 19 mars 2015. La présentation des comptes et le communiqué y afférent sont disponibles sur le site
Internet www.bollore.com.
20.6. INFORMATIONS FINANCIÈRES
INTERMÉDIAIRES ET AUTRES
Le rapport financier semestriel 2014 a été diffusé le 29 août 2014 et est
disponible sur le site Internet www.bollore.com.
20.7. POLITIQUE DE DISTRIBUTION
DES DIVIDENDES
20.7.1. DISTRIBUTION DE DIVIDENDES AU TITRE
DES TROIS DERNIERS EXERCICES
Le montant des dividendes par action mis en distribution au titre des trois
exercices précédents ainsi que le montant des revenus distribués éligibles
à la réfaction mentionnée aux 2° et 3° de l’article 158 du Code général des
impôts ont été les suivants :
Exercice
Nombre d’actions
2013
2012
2011
2 734 196 600
2 687 040 600
2 509 415 700
0,031 (2)
0,031 (2)
0,033 (1)
84,23
80,96
82,26
Dividende (en euros)
Montant distribué
(en millions d’euros)
(1) Le dividende à répartir au titre de l’exercice 2011 était éligible à la réfaction de 40 %
mentionnée à l’article 158 du Code général des impôts, sachant que cet abattement
ne bénéficie qu’aux personnes physiques, ou, sur option, à un prélèvement libératoire
en vertu et dans les conditions prévues à l’article 117 quater du Code général des
impôts.
(2) Les dividendes perçus depuis le 1er janvier 2013 par les personnes physiques
fiscalement domiciliées en France sont soumis au barème progressif de l’impôt
sur le revenu, après application d’un abattement de 40 %, l’abattement fixe annuel
étant supprimé. Lors du versement, ils font l’objet d’un prélèvement à la source, non
libératoire, au taux de 21 %, imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année
au cours de laquelle il a été effectué. Les personnes dont le revenu fiscal de référence
de l’année précédente est inférieur à un certain montant (50 000 euros pour les
contribuables célibataires, veufs ou divorcés – 75 000 euros pour les contribuables
soumis à imposition commune) peuvent demander à être dispensées de ce
prélèvement.
20.7.2. AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE
Le dividende au titre de l’exercice se trouve ainsi fixé à 0,06 euro par action
au nominal de 0,16 euro.
En application des dispositions légales, il est précisé que les dividendes
perçus depuis le 1er janvier 2013 par les personnes physiques fiscalement
domiciliées en France sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le
revenu, après application d’un abattement de 40 %, l’abattement fixe annuel
étant supprimé.
Lors de leur versement, ils font l’objet d’un prélèvement à la source non
libératoire au taux de 21 %, imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre
de l’année au cours de laquelle il a été effectué. Les personnes dont le
revenu fiscal de référence de l’année précédente est inférieur à un certain
montant (50 000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés
– 75 000 euros pour les contribuables soumis à imposition commune)
peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement.
Il est proposé à l’Assemblée générale du 4 juin 2015 (quatrième et
cinquième résolutions) d’offrir à chaque actionnaire de la société le choix
entre le paiement en numéraire et en actions, conformément aux
dispositions légales et statutaires.
À cet effet, chaque actionnaire pourra opter pour le paiement de la totalité
du dividende lui revenant, en numéraire ou en actions, entre le 9 juin 2015
et le 23 juin 2015. À défaut d’exercice de son option le 23 juin 2015 inclus,
le dividende sera payé uniquement en numéraire.
La livraison des actions aux actionnaires ayant opté pour le paiement du
dividende en actions interviendra à la même date que la mise en paiement
du dividende en numéraire, soit le 29 juin 2015.
20.7.3. PRESCRIPTION DES DIVIDENDES
Le délai légal de prescription des dividendes non réclamés est de cinq ans
à compter de leur mise en paiement.
Les dividendes atteints par la prescription quinquennale sont reversés à
l’État.
20.8. PROCÉDURES JUDICIAIRES
Toute procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage qui pourrait
avoir ou a eu récemment des effets significatifs sur la situation financière
ou la rentabilité de l’émetteur du Groupe sont présentés au 4.3. « Risques
juridiques ».
20.9. CHANGEMENT SIGNIFICATIF DE LA
SITUATION FINANCIÈRE OU COMMERCIALE
Aucun changement n’est survenu depuis le dernier exercice, pour lequel
des états financiers vérifiés ou des états financiers intermédiaires ont été
publiés.
Le résultat net de l’exercice est un bénéfice de 325 451 676,62 euros. Il vous
est proposé d’affecter le bénéfice distribuable de la façon suivante :
(en euros)
Résultat de l’exercice
325 451 676,62
Report à nouveau antérieur
717 031 448,02
Affectation à la réserve légale
Bénéfice distribuable
(223 211,20)
1 042 259 913,44
Dividendes
– Acompte sur dividende (1)
54 828 576,00
– Dividende complémentaire (2)
115 370 742,84
Report à nouveau
872 060 594,60
(1) Cet acompte sur dividende, dont la distribution a été décidée en Conseil
d’administration le 29 août 2014, a été fixé à 0,02 euro par action. Les actionnaires
ont bénéficié de la faculté d’opter pour le paiement de l’acompte sur dividende en
espèces ou pour le paiement de l’acompte en actions nouvelles. La mise en paiement
de l’acompte sur dividende en numéraire est intervenue le 2 octobre 2014.
(2) Le dividende complémentaire s’élèvera à 0,04 euro par action, étant précisé que
sur un nombre d’actions composant le capital de 2 887 227 071, 2 958 500 actions
émises dans le cadre du paiement de l’acompte sur dividende en actions au titre de
l’exercice 2014 portent jouissance au 1er janvier 2015 et de ce fait, n’ouvrent pas droit
au dividende complémentaire versé au titre de l’exercice 2014.
228
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
20.10. PRISES DE PARTICIPATIONS DIRECTES ET PRISES DE CONTRÔLE
20.10.1. PRISES DE PARTICIPATIONS DIRECTES
Les chiffres indiqués ci-dessous concernant les participations (article L. 233-6 du Code de commerce) correspondent au pourcentage de détention le plus
élevé atteint au cours de l’année.
Total de la participation et du contrôle
au 31/12/2014
Participations en 2014
Société
% en capital
% en droits de vote
% en capital
% en droits de vote
CSTO
99,99
99,99
99,99
99,99
100,00
100,00
100,00
100,00
18,42
18,42
18,42
18,42
Immobilière Mount Vernon
Transpalux
20.10.2. PRISES DE CONTRÔLE
Les chiffres indiqués ci-dessous concernant les prises de contrôle (article L. 233-6 du Code de commerce) correspondent au pourcentage de détention le
plus élevé atteint au cours de l’année.
Participations indirectes acquises en 2014
Contrôle au 31/12/2014
% en droits de vote
% en droits de vote
Société
Bolloré Logistics
100,00
100,00
Compagnie de Ploërmel
99,00
100,00
Compagnie de Pont-l’Abbé
99,00
100,00
100,00
51,00
51,00
51,00
Dakar Teminal Holding
ÉLIT – Établissements de Logistique Intermodale et de Transport
17 (1) (2)
100,00
100,00
Havas 18 (1) (2)
Havas
100,00
100,00
Havas 19 (1) (2)
100,00
100,00
Havas 20 (1) (2)
100,00
100,00
Media Forward Communications (1) (3)
100,00
100,00
52,79
52,79
50,00
50,00
37,50
74,99
100,00
100,00
Ministère (1)
SAS Foncière Presqu’Île de la
Touques (4)
Someport Walon
Windsor (1) (2)
(1) Étant rappelé qu’au 31 décembre 2014 avant l’issue de L’OPE, le Groupe Bolloré, qui consolide Havas et ses filiales par intégration globale, conformément à la norme IFRS 10, après la
nomination de Yannick Bolloré en tant que Directeur général délégué d’Havas (depuis devenu Président-directeur général) :
(i) ne détient que 36,06 % du capital au 31 décembre 2014 et détenait moins de 50 % des droits de vote lors des Assemblées générales annuelles des actionnaires d’Havas tenues
depuis 2012 ; et
(ii) est représenté au Conseil d’administration d’Havas par trois administrateurs sur un total de seize administrateurs.
(2) Société non intégrée dans le périmètre de consolidation d’Havas.
(3) Media Forward Communications : ex-Havas Forward.
(4) Contrôle conjoint avec PV-CP Immobilier Holding SAS.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
229
20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE,
LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’ÉMETTEUR
20.11. INFORMATIONS RELATIVES AUX DÉLAIS DE PAIEMENT
En application des articles D. 441-4 et L. 441-6.1 du Code de commerce, nous vous présentons dans le tableau suivant la décomposition à la date du
31 décembre 2014 du solde des dettes fournisseurs et autres comptes rattachés par date d’échéance.
Échéances (J = 31/12/2014)
(en milliers d’euros)
Fournisseurs
Fournisseurs d’immobilisations
Total à payer
Échéance à
Dettes
échues à la
clôture
J + 15
Entre J + 16
et J + 30
Entre J + 31
et J + 45
Entre J + 46
et J + 60
Au-delà
de J + 60
Hors
échéance
Total
1 757
2 298
2 376
3 597
672
439
40
11 179
612
197
15
115
47
0
2 369
2 495
2 391
3 712
719
439
Factures non parvenues
Autres
TOTAL FOURNISSEURS ET
AUTRES COMPTES RATTACHÉS
986
12 165
9 526
2
2 371
9 526
2
2 495
2 391
3 712
719
439
9 566
21 693
Nous vous représentons à titre comparatif la décomposition du solde de l’exercice précédent des dettes fournisseurs et autres comptes rattachés par
date d’échéance.
Échéances (J = 31/12/2013)
(en milliers d’euros)
Fournisseurs
Fournisseurs d’immobilisations
Total à payer
Dettes
échues à la
clôture
2 997
Échéance à
J + 15
Entre J + 16
et J + 30
Entre J + 31
et J + 45
Entre J + 46
et J + 60
Au-delà
de J + 60
1 613
1 607
2 670
666
597
TOTAL FOURNISSEURS ET
AUTRES COMPTES RATTACHÉS
230
Total
10 150
947
376
73
104
4
6
1 510
3 944
1 989
1 680
2 774
670
603
11 660
37
6
2
16
1 717
2 780
672
619
Factures non parvenues
Autres
Hors
échéance
4472
28
3 972
1 989
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
4 472
89
4 472
16 221
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.0. TITRES NON REPRÉSENTATIFS DU C APITAL
232
21.1. C APITAL
232
21.1.1.a. Montant du capital social
232
21.1.1.b. Montant du capital potentiel
232
21.1.2. Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions détenues
par la société elle-même ou en son nom par ses filiales
232
21.1.3. Montant des valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties
de bons de souscription avec mention des conditions et modalités
de conversion, d’échange ou de souscription
232
21.1.4. Informations sur les conditions régissant tout droit d’acquisition
et/ou toute obligation attaché(e) au capital souscrit, mais non libéré,
ou sur toute entreprise visant à augmenter le capital
232
21.1.5. Informations relatives aux options de souscription ou d’achat d’actions
232
21.1.7. Historique du capital social pour la période couverte par les
informations financières historiques mettant tout changement survenu
en évidence
233
21.1.8. Délégations accordées par l’assemblée des actionnaires au Conseil
d’administration dans le domaine des augmentations de capital
234
21.1.9. Accords conclus par la société modifiés ou prenant fin en cas
de changement de contrôle
234
21.2. AC TES CONSTITUTIFS ET STATUTS
234
21.2.1. Objet social (article 2 des statuts)
234
21.2.2. Résumé des dispositions contenues dans les statuts, la charte
et le règlement intérieur concernant les membres des organes d’administration
et de direction
234
21.2.3. Droits, privilèges, restrictions attachés aux actions
235
21.2.4. Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires
235
21.2.5. Convocations et conditions d’admission aux Assemblées
235
21.2.6. Disposition des statuts, charte, règlement pouvant retarder, différer
ou empêcher un changement de contrôle
235
21.2.7. Disposition de l’acte constitutif, charte, règlement fixant le seuil
au-dessus duquel toute participation doit être divulguée
235
21.2.8. Conditions des statuts régissant les modifications de capital
235
21.2.9. Conventions
235
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
231
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.0. TITRES NON REPRÉSENTATIFS DU CAPITAL
EMPRUNTS OBLIGATAIRES ÉMIS PAR LA SOCIÉTÉ
Vincent Bolloré, Président-directeur général, en vertu de la délégation que
lui a consentie le Conseil d’administration en date du 21 décembre 2006 a
procédé, le 22 décembre 2006, à l’émission d’obligations consenties à des
investisseurs institutionnels américains, pour un montant global de
123 millions de dollars américains répartis en trois tranches, dont une est
arrivée à échéance :
• une tranche A de 50 millions de dollars américains, dont le remboursement est intervenu le 23 décembre 2013 ;
• une tranche B de 40 millions de dollars américains, moyennant le
versement d’un intérêt au taux de 6,32 %, remboursable le 22 décembre
2016 ;
• une tranche C de 33 millions de dollars américains, moyennant le
versement d’un intérêt au taux de 6,42 %, remboursable le 22 décembre
2018.
Agissant selon une délibération du Conseil d’administration en date du
15 mars 2011, le Président a, le 24 mai 2011, décidé l’émission d’un emprunt
obligataire d’un montant nominal de 350 000 000 euros, représenté par
3 500 obligations de 100 000 euros de nominal chacune, portant intérêt au
taux de 5,375 % l’an, venant à échéance le 26 mai 2016.
Vincent Bolloré, Président-directeur général, en vertu de la délégation que
lui a consentie le Conseil d’administration en date du 22 mars 2012, a
décidé, le 22 octobre 2012, l’émission d’un emprunt obligataire d’un
montant nominal de 170 000 000 euros, représenté par 1 700 obligations
de 100 000 euros de nominal chacune, portant intérêt au taux de 4,320 %
l’an, venant à échéance le 25 octobre 2019.
Vincent Bolloré, Président-directeur général, en vertu de la délégation que
lui a consentie le Conseil d’administration en date du 21 mars 2013, a décidé
le 30 janvier 2014, l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
nominal de 30 000 000 euros, représenté par 300 obligations de
100 000 euros de nominal chacune, portant intérêt au taux Euribor majoré
d’une marge de 1,75 % par an, venant à échéance le 31 janvier 2019.
Suite à l’Assemblée générale extraordinaire du 27 novembre 2014 ayant
décidé la division par cent (100) du nominal de l’action (soit de 16 euros à
0,16 euro), le nombre d’actions créées avec jouissance au 1er janvier 2015
a été porté de 29 585 à 2 958 500.
21.1.1.B. MONTANT DU CAPITAL POTENTIEL
Le nombre total de titres potentiels au 31 décembre 2014 était composé
de 2 677 500 actions gratuites attribuées au 31 décembre 2014, soit un
capital potentiel complémentaire de 428 400 euros.
21.1.2. NOMBRE, VALEUR COMPTABLE ET VALEUR NOMINALE
DES ACTIONS DÉTENUES PAR LA SOCIÉTÉ ELLE-MÊME OU EN
SON NOM PAR SES FILIALES
Au 31 décembre 2014, les actions de la société détenues par des sociétés
contrôlées sont au nombre de 226 410 000. Leur valeur comptable s’élève
à 421 353 603,65 euros et leur valeur nominale à 36 225 600 euros.
Ces actions sont privées de droit de vote.
21.1.3. MONTANT DES VALEURS MOBILIÈRES CONVERTIBLES,
ÉCHANGEABLES OU ASSORTIES DE BONS DE SOUSCRIPTION
AVEC MENTION DES CONDITIONS ET MODALITÉS
DE CONVERSION, D’ÉCHANGE OU DE SOUSCRIPTION
Néant.
21.1.4. INFORMATIONS SUR LES CONDITIONS RÉGISSANT
TOUT DROIT D’ACQUISITION ET/OU TOUTE OBLIGATION
ATTACHÉ(E) AU CAPITAL SOUSCRIT, MAIS NON LIBÉRÉ,
OU SUR TOUTE ENTREPRISE VISANT À AUGMENTER LE CAPITAL
Néant.
21.1.5. INFORMATIONS RELATIVES AUX OPTIONS
DE SOUSCRIPTION OU D’ACHAT D’ACTIONS
21.1. CAPITAL
21.1.1.A. MONTANT DU CAPITAL SOCIAL
Au 31 décembre 2014, le capital social s’élevait à 439 703 568 euros, divisé
en 2 748 147 300 actions d’une valeur nominale de 0,16 euro chacune,
toutes de même valeur et entièrement libérées.
21.1.5.1. Options de souscription attribuées
Néant.
Place de cotation
21.1.5.2. Options de souscription d’actions Bolloré
autorisées et non attribuées
Les titres de l’émetteur sont cotés sur le marché Euronext Paris, compartiment A, sous le numéro de code ISIN FR 0000039299.
Suite à la distribution d’un acompte sur dividende, 29 585 actions créées
en octobre 2014 avec jouissance au 1er janvier 2015 ont été cotées sous le
numéro de code ISIN FR 0012144624.
Le Conseil d’administration ne dispose pas à ce jour d’autorisation de
l’Assemblée générale extraordinaire à l’effet de consentir des options de
souscription d’actions au bénéfice des salariés et mandataires sociaux de
la société et des sociétés qui lui sont liées dans les conditions visées aux
articles L. 225-177 et suivants du Code de commerce.
21.1.6. INFORMATIONS RELATIVES AUX ACTIONS GRATUITES
21.1.6.1. Actions gratuites attribuées
Attribution d’actions gratuites par le Conseil d’administration du 31 août 2010 sur délégation de l’Assemblée générale extraordinaire
du 10 juin 2010
Date d’attribution
21 mai 2012
Nombre d’actions attribuées
2 727 500
Période d’acquisition (4 ans)
21 mai 2016
Période de conservation (2 ans)
21 mai 2018
Nombre de bénéficiaires
27
Valorisation des actions (selon la méthode retenue pour les comptes consolidés) (en euros)
1,36
Nombre d’actions annulées au 31 décembre 2014
50 000
Nombre d’actions gratuites au 31 décembre 2014
2 677 500
232
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.1.6.2. Attribution d’actions autorisée mais non mise en œuvre
L’Assemblée générale extraordinaire de Bolloré en date du 6 juin 2012 a autorisé le Conseil d’administration à procéder à des attributions gratuites
d’actions Bolloré existantes ou à émettre de la société au bénéfice des salariés et des mandataires dans les conditions fixées par la loi.
La durée de l’autorisation est de trente-huit mois et le nombre total d’actions distribuées ne pourra représenter plus de 10 % du capital.
Cette autorisation a été partiellement utilisée par le Conseil d’administration en séance du 10 octobre 2012 à hauteur d’une attribution de 3 500 actions
(avant division du nominal décidée par l’Assemblée générale extraordinaire du 27 novembre 2014).
21.1.7. HISTORIQUE DU CAPITAL SOCIAL POUR LA PÉRIODE COUVERTE PAR LES INFORMATIONS FINANCIÈRES HISTORIQUES
METTANT TOUT CHANGEMENT SURVENU EN ÉVIDENCE
Année
Nominal
Opérations
(en euros)
2005
Montant de la
variation du
capital (en euros)
Montant de la
prime d’émission
(en euros)
16
Capital social
cumulé (en euros)
Nombre cumulé
d’actions de
la société
368 512 944
23 032 059
2006
Rémunération des titres de Bolloré
(absorbée lors de l’opération de fusion
en date du 21 décembre 2006) dans le
cadre de l’opération publique
d’échange
16
26 705 472
202 794 678
395 218 416
24 701 151
2007-2010
–
16
–
–
395 218 416
24 701 151
2011
Constatation de levées d’options de
souscription d’actions (au 30 juin 2011)
16
411 360
3 399 890,40
395 629 776
24 726 861
2011
Constatation de levées d’options de
souscription d’actions (au 29 août 2011)
16
1 511 904
12 495 886,56
397 141 680
24 821 355
2011
Constatation de levées d’options
de souscription d’actions
(au 31 décembre 2011)
16
4 364 832
36 075 336,48
401 506 512
25 094 157
2012
Constatation de levées d’options de
souscription d’actions (au 6 avril 2012)
16
9 779 680
80 829 055,20
411 286 192
25 705 387
Rémunération des titres Financière du
Loch (absorbée lors de l’opération de
fusion en date du 12 décembre 2012)
16
18 640 304
7 624 033,94
429 926 496
26 870 406
Augmentation de capital consécutive
au paiement du dividende en actions
16
1 582 528
27 212 558,04
431 509 024
26 969 314
Augmentation de capital suite à la
mise en œuvre d’un retrait obligatoire
sur les actions de la société Plantations
des Terres Rouges (PTR) précédé d’une
faculté d’échange contre des titres
Bolloré
16
3 263 232
55 008 768
434 772 256
27 173 266
Augmentation de capital consécutive
au paiement de l’acompte sur
dividende en actions
16
2 699 200
49 869 407
437 471 456
27 341 966
Juin 2014
Augmentation de capital consécutive
au paiement du dividende en actions
16
1 157 152
29 263 650,86
438 628 608
27 414 288
2 octobre 2014
Augmentation de capital consécutive
au paiement de l’acompte sur
dividende en actions
16
473 360
11 858 555,55
439 101 968
27 443 873
11 octobre 2014
Augmentation de capital consécutive
à l’acquisition d’actions gratuites
16
56 000
–
439 157 968
27 447 373
27 novembre 2014
Assemblée générale extraordinaire
Division par 100 du nominal de l’action
0,16
–
–
439 157 968
2 744 737 300
Augmentation de capital consécutive
à l’acquisition d’actions gratuites
0,16
545 600
–
439 703 568
2 748 147 300
Augmentation de capital suite à la
mise en œuvre de l’offre publique
d’échange sur les titres Havas
0,16
10 774 566,56
236 569 077,63
450 478 134,56
2 815 488 341
Augmentation de capital suite à la
mise en œuvre de l’offre publique
d’échange sur les titres Havas
(période de réouverture)
0,16
11 478 196,80
344 130 687,81
461 956 331,36
2 887 227 071
2012
Juin 2013
Juillet 2013
Octobre 2013
8 décembre 2014
19 janvier 2015
27 février 2015
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
233
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
21.1.8. DÉLÉGATIONS ACCORDÉES PAR L’ASSEMBLÉE DES ACTIONNAIRES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION DANS LE DOMAINE
DES AUGMENTATIONS DE CAPITAL
Au jour de la rédaction du présent rapport, le Conseil d’administration dispose des délégations de compétence suivantes à l’effet d’augmenter le capital
social ou d’émettre des valeurs mobilières.
Tableau récapitulatif des délégations en cours de validité accordées par l’assemblée des actionnaires au Conseil
d’administration dans le domaine des augmentations de capital, par application des articles L. 225-129-1 et L. 225-129-2
(article L. 225-100 alinéa 4 du Code de commerce)
Autorisations
Date de délibération de
l’Assemblée générale
Émission de valeurs mobilières donnant accès
au capital avec maintien du droit préférentiel
de souscription
Assemblée générale
extraordinaire
5 juin 2013
Durée
Montant
maximum
(échéance)
(en euros)
26 mois
(5 août
2015)
Emprunt :
500 000 000
Capital :
200 000 000
Non utilisée
Non utilisée
Émission d’actions ordinaires à libérer par
incorporation de réserves, bénéfices, primes
ou élévation du nominal
Assemblée générale
extraordinaire
5 juin 2013
26 mois
(5 août
2015)
200 000 000 (1)
Délégation à l’effet de procéder à une augmentation
de capital visant à rémunérer des apports de titres
ou de valeurs mobilières donnant accès au capital
Assemblée générale
extraordinaire
5 juin 2013
26 mois
(5 août
2015)
10 % du
capital
Délégation à l’effet d’émettre des valeurs mobilières
donnant accès au capital en rémunération d’apports
de titres effectués dans le cadre d’une offre publique
d’échange initiée par la société
Assemblée générale
extraordinaire
27 novembre 2014
26 mois
(27 janvier
2017)
Augmentation de capital réservée aux salariés
Assemblée générale
extraordinaire
5 juin 2013
26 mois
(5 août
2015)
Plafond de
87 835 000
1 % du capital
Utilisation
Non utilisée
Mise en œuvre par le Conseil
d’administration du
27 novembre 2014 dans
le cadre de l’offre publique
d’échange initiée par la
société sur les titres de
la société Havas :
– émission le 19 janvier 2015
de 67 341 041 actions ;
– émission le 27 février 2015
à l’issue de la période de
réouverture de l’offre de
71 738 730 actions.
Non utilisée
(1) Montant qui s’impute sur les augmentations de capital susceptibles d’être réalisées en vertu des émissions avec maintien du droit préférentiel de souscription.
21.1.9. ACCORDS CONCLUS PAR LA SOCIÉTÉ MODIFIÉS
OU PRENANT FIN EN CAS DE CHANGEMENT DE CONTRÔLE
Certains contrats de financement peuvent être résiliés en cas de
changement de contrôle. Aucun contrat commercial dont la résiliation
impacterait significativement les activités du Groupe ne contient de clause
de changement de contrôle.
21.2. ACTES CONSTITUTIFS ET STATUTS
La société Bolloré est une société anonyme à Conseil d’administration dont
le siège social est à Odet, 29500 Ergué-Gabéric, et immatriculée au Registre
du commerce et des sociétés de Quimper sous le numéro 055 804 124.
La société a été constituée le 3 août 1926 pour une durée expirant le 2 août
2025.
Les documents et renseignements relatifs à la société peuvent être
consultés au siège administratif de la société : 31-32, quai de Dion-Bouton,
92811 Puteaux Cedex.
21.2.1. OBJET SOCIAL (ARTICLE 2 DES STATUTS)
La société a pour objet, en France et en tous autres pays, sans exception,
directement ou indirectement :
• la prise de tous intérêts et participations dans toutes sociétés ou
entreprises françaises ou étrangères par tous moyens ;
• l’application industrielle de toutes technologies ;
• toutes activités de transports de toutes natures, maritimes, terrestres ou
autres, ainsi que toutes prestations de services d’auxiliaire de transport,
sous toutes leurs formes, et toutes opérations connexes ;
234
• la prestation de services, conseils et assistance, notamment financiers,
aux entreprises ;
• l’achat et la vente de tous produits, l’acquisition, la gestion et l’exploitation,
notamment sous forme de bail, avec ou sans option d’achat, la vente de
tout bien de consommation ou d’équipement, matériel fixe, mobile ou
roulant, machines et outillages, ainsi que de tous véhicules terrestres,
maritimes ou aériens ;
• l’acquisition et la concession de tous brevets, marques et exploitations
commerciales ou industrielles ;
• et, plus généralement, toutes opérations quelconques, commerciales,
financières, industrielles, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher
directement ou indirectement à l’objet social et à tous objets similaires
ou connexes.
21.2.2. RÉSUMÉ DES DISPOSITIONS CONTENUES DANS
LES STATUTS, LA CHARTE ET LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR
CONCERNANT LES MEMBRES DES ORGANES
D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION
Les dispositions relatives aux organes d’administration et de direction
figurent dans le titre III des statuts.
Ainsi, le Conseil d’administration est composé de trois à dix-huit membres,
sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion.
La durée de leur fonction est de trois années, la limite d’âge pour exercer
leur fonction étant fixée à 99 ans.
Le règlement intérieur du Conseil d’administration (arrêté en séance du
20 mars 2014) contient une disposition aux termes de laquelle chaque
administrateur devra allouer chaque année un pourcentage de 10 % du
montant des jetons de présence reçus au titre de ses fonctions à l’acqui-
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
sition de titres Bolloré et ce, jusqu’à détention d’un nombre d’actions dont
la contrepartie sera équivalente à une annuité de jetons de présence reçus.
Le Conseil d’administration élit parmi ses membres un Président du Conseil
d’administration, personne physique qui organise les travaux du Conseil et
s’assure que les administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.
Quelle que soit la durée pour laquelle elles ont été conférées, les fonctions
du Président prennent fin de plein droit à l’issue de la première Assemblée
générale ordinaire tenue après la date à laquelle il a atteint l’âge de 75 ans
révolus. Toutefois, le Conseil d’administration peut décider en ce cas de
renouveler le mandat du Président pour une ou deux périodes de deux
années.
Le Conseil désigne l’un de ses membres, à qui est conféré le titre de
Vice-Président administrateur délégué en lui déléguant par anticipation les
fonctions de Président et de Directeur général, qui lui seront automatiquement dévolues en cas de décès ou de disparition du Président. Cette
délégation est donnée au Vice-Président administrateur délégué pour une
durée limitée, sans qu’elle puisse dépasser la durée du mandat du Président.
En cas de décès, cette délégation vaut jusqu’à l’élection du nouveau
Président.
Pendant la période de remplacement du Président, le Vice-Président
administrateur délégué exerce la totalité des pouvoirs de Président et de
Directeur général et encourt la même responsabilité que le Président pour
les actes qu’il accomplit.
Le Conseil peut désigner parmi ses membres un ou plusieurs Vice-Présidents
chargés de présider les séances du Conseil en cas d’absence ou d’empêchement du Président, si cette vacance n’a pas été suppléée par le
Vice-Président administrateur délégué.
À défaut, cette présidence incombe à un membre du Conseil spécialement
désigné par ses collègues pour chaque séance.
Le Conseil peut nommer également un secrétaire, qui peut être pris en
dehors des membres du Conseil.
La Direction générale de la société est assumée, sous sa responsabilité, soit
par le Président du Conseil d’administration, soit par une autre personne
physique nommée par le Conseil d’administration, portant le titre de
Directeur général. En cas de décès ou de disparition du Président, et si ce
dernier exerçait la Direction générale, le Vice-Président administrateur
délégué exerce la Direction générale.
Sur proposition du Directeur général, le Conseil d’administration peut
donner mandat à une ou plusieurs personnes (dans la limite de cinq)
d’assister celui-ci, au titre de Directeur général délégué.
21.2.3. DROITS, PRIVILÈGES, RESTRICTIONS ATTACHÉS
AUX ACTIONS
L’article 11 des statuts dispose que, outre le droit de vote qui lui est attribué
par la loi, chaque action donne droit à une quotité proportionnelle au
nombre et à la valeur nominale des actions existantes, de l’actif social, des
bénéfices ou du boni de liquidation.
L’article 19 des statuts dispose que le droit attaché aux actions est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent et qu’à égalité de valeur
nominale chaque action de capital ou de jouissance donne droit à une voix.
21.2.4. ACTIONS NÉCESSAIRES POUR MODIFIER
LES DROITS DES ACTIONNAIRES
Les statuts de la société ne prévoient pas de dispositions plus restrictives
que la loi dans ce domaine.
21.2.5. CONVOCATIONS ET CONDITIONS D’ADMISSION
AUX ASSEMBLÉES
Convocations
Les assemblées d’actionnaires sont convoquées dans les conditions prévues
par la loi.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-103 du Code de
commerce, les Assemblées générales, ordinaires ou extraordinaires, sont
convoquées par le Conseil d’administration. À défaut, elles pourront être
également convoquées :
• par les Commissaires aux comptes ;
• par un mandataire désigné en justice à la demande soit de tout intéressé
en cas d’urgence, soit d’un ou de plusieurs actionnaires réunissant au
moins 5 % du capital social, soit d’une association d’actionnaires
répondant aux conditions fixées par la loi ;
• par les actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une
offre publique d’achat ou d’échange ou après une cession d’un bloc de
contrôle.
Après accomplissement des formalités préliminaires à la convocation
prévues par la réglementation en vigueur, les convocations aux Assemblées
générales sont faites par un avis contenant les indications prescrites par
ladite réglementation ; cet avis est inséré dans un journal habilité à recevoir
les annonces légales dans le département du siège social et au Bulletin des
annonces légales obligatoires.
Les actionnaires nominatifs inscrits en compte depuis un mois au moins à
la date de l’insertion de cet avis sont, en outre, convoqués par lettre
ordinaire, à moins qu’ils n’aient demandé en temps utile à être convoqués,
à leurs frais, par lettre recommandée.
Participation aux Assemblées
Le droit de participer aux Assemblées générales est subordonné à
l’inscription en compte des titres au nom de l’actionnaire ou de l’intermédiaire inscrit pour son compte, au deuxième jour ouvré précédant
l’Assemblée à zéro heure, heure de Paris, soit dans les comptes de titres
nominatifs tenus par la société, soit dans les comptes de titres au porteur
tenus par l’intermédiaire habilité.
L’inscription des titres dans les comptes de titres au porteur tenus par
l’intermédiaire habilité, est constatée par une attestation de participation
délivrée par ce dernier.
Tout actionnaire ayant le droit de participer à l’Assemblée générale peut se
faire représenter par son conjoint, par un autre actionnaire, par le partenaire
avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité ou par toute autre
personne physique ou morale de son choix, ou peut voter par correspondance dans les conditions légales.
21.2.6. DISPOSITION DES STATUTS, CHARTE, RÈGLEMENT
POUVANT RETARDER, DIFFÉRER OU EMPÊCHER UN
CHANGEMENT DE CONTRÔLE
Néant.
21.2.7. DISPOSITION DE L’ACTE CONSTITUTIF, CHARTE,
RÈGLEMENT FIXANT LE SEUIL AU-DESSUS DUQUEL TOUTE
PARTICIPATION DOIT ÊTRE DIVULGUÉE
Néant.
21.2.8. CONDITIONS DES STATUTS RÉGISSANT
LES MODIFICATIONS DE CAPITAL
Les modifications de capital peuvent être réalisées dans les conditions
prévues par la loi.
21.2.9. CONVENTIONS
21.2.9.a. Charte interne sur la typologie des conventions
En séance du 21 mars 2013, le Conseil d’administration appelé à procéder
à un examen des propositions afférentes aux conventions réglementées
émises par l’Autorité des marchés financiers (recommandation AMF
n° 2012-05 – les assemblées d’actionnaires des sociétés cotées – publiée le
2 juillet 2012) a arrêté une charte interne de qualification des conventions
dont les termes sont ci-après littéralement reproduits :
« Charte interne de qualification des conventions
Dans le cadre de la réglementation instituée par les articles L. 225-38 à
L. 225-43, R. 225-30 à R. 225-32 et R. 225-34-1 du Code de commerce et de
la recommandation de l’Autorité des marchés financiers n° 2012-05 – les
assemblées d’actionnaires des sociétés cotées – publiée le 2 juillet 2012, le
Conseil d’administration, en séance du 21 mars 2013, a décidé d’établir une
typologie des conventions qui, de par leur caractère et leurs conditions, ne
sont soumises à aucune formalité.
Sont considérées comme des opérations courantes conclues à des
conditions normales et de ce fait ne sont soumises à aucune formalité :
a) facturations de Bolloré SA à d’autres sociétés du Groupe relatives à des
prestations notamment d’assistance administrative ou de gestion ;
b) facturations de toutes les sociétés du Groupe relatives à des cessions
d’actifs dans un plafond de 1,5 million d’euros par opération ;
c) options ou autorisations diligentées dans le cadre d’un régime fiscal de
Groupe (convention d’intégration fiscale) ;
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
235
21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
d) cessions de titres d’importance mineure ayant un caractère purement
administratif ou cessions de titres dans le cadre de reclassement de
titres intervenant entre la société et des personnes physiques ou
personnes morales (ayant des liens avec la société, tels que définis à
l’article L. 225-38 du Code de commerce) dans la limite du plafond de
500 000 euros par opération, les opérations portant sur des titres cotés
devant être réalisées à un prix correspondant à une moyenne des
cotations des vingt dernières séances de Bourse ;
e) transferts entre la société et l’un de ses administrateurs d’un nombre
de titres égal à celui fixé pour l’exercice des fonctions de mandataire
social de la société émettrice des titres transférés ;
f) opérations de gestion de trésorerie et/ou de prêts/emprunts dès lors
que l’opération est faite au taux de marché avec un différentiel
maximum de 0,50 %. »
21.2.9.b. Revue des conventions approuvées au cours
d’exercices antérieurs et poursuivies au cours de l’exercice
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-40 du Code de commerce,
le Conseil d’administration du 19 mars 2015 a procédé à l’examen des
conventions conclues et autorisées au cours d’exercices antérieurs et dont
l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice 2014 puis a constaté que
les justifications de leur conclusion et les différents intérêts qui avaient
présidé à leur mise en place demeuraient pérennes pour chacune d’entre
elles.
Ainsi, le Conseil, dans le cadre de sa revue annuelle, a successivement
examiné les conventions suivantes :
Avec Bolloré Participations
Au titre des conventions de licence de la marque Bolloré Africa Logistics
avec des sociétés du Groupe Bolloré, la société Bolloré a perçu des
redevances égales à 2 % du chiffre d’affaires réalisé par les licenciés au cours
de l’exercice précédant celui du versement, soit :
• 2 228 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire ;
• 2 147 000 euros versés par Abidjan Terminal (ex-Société d’Exploitation
du Terminal de Vridi) ;
• 729 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Sénégal ;
• 1 180 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Cameroun ;
• 805 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Gabon (ex-SDV Gabon) ;
• 1 304 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV Congo).
Avec la société Financière de Sainte-Marine
Dans le cadre de la garantie aux termes de laquelle la société Bolloré s’est
portée caution de la société Financière de Sainte-Marine au titre d’une
opération de financement lui permettant de disposer de fonds à hauteur
de 200 000 000 euros, Bolloré a procédé au titre de l’exercice 2014 à une
facturation de 500 000 euros.
Avec la société Compagnie de Cornouaille
Pour permettre la réalisation d’une opération de financement par la
Compagnie de Cornouaille avec la société HSBC, Bolloré s’est porté caution
de la Compagnie de Cornouaille des sommes dues au titre de cette
opération, moyennant le versement d’une rémunération de 0,25 % l’an. Au
titre de l’exercice 2014, la Compagnie de Cornouaille a versé à Bolloré une
somme de 300 000 euros.
Avec la société Blue Solutions
Prestations de Présidence
Au titre des prestations de Présidence, Bolloré Participations a facturé en
2014 à la société Bolloré la somme de 1 498 347 euros correspondant à
75 % du coût charges comprises du salaire perçu par Vincent Bolloré.
●
● Convention de prestations de services
Au titre de la convention de prestations de services, Bolloré Participations
apporte à Bolloré son assistance et sa collaboration dans les domaines
suivants :
— Financier :
• relations avec les banques ;
• étude et présentation des demandes de crédits ;
• assistance lors de toute planification financière ;
• assistance lors de la préparation des budgets et lors du contrôle de
l’exécution des budgets ;
• animation et gestion du suivi du besoin en fonds de roulement.
— Juridique :
• assistance dans la réalisation des opérations de restructuration, en
matière d’acquisition, de négociation et d’établissement de contrats.
— Actions de stratégie :
• élaboration en matière de stratégie et d’animation ;
• étude dans le cadre de projets d’investissement, de développement ;
• analyse des synergies ;
• assistance aux prises de décisions stratégiques.
— Assistance à la Direction de l’entreprise :
• aide à la Direction du Groupe.
En 2014, Bolloré Participations a perçu en rémunération de son assistance
une somme forfaitaire de 1 425 396,00 euros HT.
236
Conventions de licence de la marque Bolloré Africa Logistics
Convention de refacturation des coûts de construction
et de maintenance d’un poste de transformation électrique entre
Blue Solutions et Bolloré
Le poste de transformation électrique objet du marché de travaux qui a fait
l’objet au cours de l’exercice 2013 d’un transfert de Blue Solutions au profit
de Bolloré a vocation à alimenter en électricité aussi bien des installations
Bolloré que des installations Blue Solutions.
Au titre d’une convention aux termes de laquelle sont refacturés par Bolloré
à Blue Solutions des coûts de construction du poste de transformation et
de démantèlement de l’ancien poste ainsi que des coûts de maintenance
refacturés « at cost », la refacturation de la société Bolloré s’élève en 2014
à 70 924,22 euros.
●
21.2.9.c. Information spécifique relative aux conventions
conclues par les filiales au sens du dernier alinéa de
l’article L. 225-102-1 du Code de commerce
Aucune convention relevant de cette information spécifique n’a été conclue
au cours de l’exercice écoulé, par une filiale de notre société avec le
Directeur général, le Directeur général délégué, l’un des administrateurs ou
l’un des actionnaires disposant d’une fraction des droits de vote supérieure
à 10 % de Bolloré.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
21. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS
22. CONTRATS IMPORTANTS
Les contrats significatifs conclus par les sociétés du Groupe sont mentionnés
dans l’annexe aux comptes consolidés, note 7.
23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS,
DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET
DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS
25. INFORMATIONS SUR
LES PARTICIPATIONS
Les participations de la société sont mentionnées dans le tableau des filiales
et participations des comptes annuels (20.4.) et celles du Groupe sont
décrites dans la note 9 « Autres actifs financiers » des comptes consolidés
(20.3.).
Aucune information provenant de tiers, aucune déclaration d’experts ou
déclaration d’intérêts ne figure dans le présent document, à l’exception des
rapports des Commissaires aux comptes.
24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC
Les investisseurs et les actionnaires qui souhaitent s’informer sur le Groupe
peuvent contacter :
Cédric de Bailliencourt
Directeur financier
Tél. : +33 (0) 1 46 96 46 73
Fax : +33 (0) 1 46 96 48 76
Emmanuel Fossorier
Relations investisseurs
Tél. : +33 (0) 1 46 96 47 85
Fax : +33 (0) 1 46 96 42 38
Les rapports annuels et semestriels sont disponibles sur simple demande
auprès de :
Direction financière – relations investisseurs
Groupe Bolloré
31-32, quai de Dion-Bouton
92811 Puteaux Cedex
Tél. : +33 (0) 1 46 96 47 85
Fax : +33 (0) 1 46 96 42 38
Par ailleurs, le site Internet du Groupe (www.bollore.com) permet de
consulter les communiqués de presse et les éléments financiers du Groupe,
respectivement sous les rubriques « Presse » et « Investisseurs ».
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
237
ANNEXES
Tableau de passage entre le rapport de gestion et le document de référence
de Bolloré
240
Table de concordance entre le document de référence et le rapport financier annuel
241
Table de concordance
242
Rapport du Président sur la composition, sur les conditions de préparation
et d’organisation des travaux du Conseil et sur les procédures de gestion
des risques et de contrôle interne mises en place par la société
244
Rapport des Commissaires aux comptes établi en application
de l’article L. 225-235 du Code de commerce sur le rapport
du Président du Conseil d’administration de la société Bolloré
252
Rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions
et engagements réglementés
253
Ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire du 4 juin 2015
255
Présentation des résolutions de l’Assemblée générale ordinaire
255
Résolutions présentées à l’Assemblée générale ordinaire du 4 juin 2015
257
Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale
extraordinaire du 4 juin 2015
259
Ordre du jour de l’Assemblée générale extraordinaire du 4 juin 2015
261
Présentation des résolutions relevant de l’Assemblée générale extraordinaire
261
Résolutions présentées à l’Assemblée générale extraordinaire du 4 juin 2015
262
Rapport des Commissaires aux comptes sur l’émission de diverses valeurs mobilières
donnant accès au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription
264
Rapport des Commissaires aux comptes sur l’augmentation du capital par émission
d’actions nouvelles et, le cas échéant, l’attribution d’actions gratuites ou d’autres
titres donnant accès au capital réservée aux adhérents à plan d’épargne d’entreprise
265
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
239
ANNEXES
TABLEAU DE PASSAGE ENTRE LE RAPPORT DE GESTION
ET LE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE DE BOLLORÉ
Le présent document de référence comprend tous les éléments du rapport de gestion de la société tels qu’exigés au terme des articles L. 232-1 et R.
225-102 du Code de commerce.
Éléments contenus dans le rapport du Conseil d’administration devant être soumis
à l’Assemblée générale par application des articles L. 232-1-II et R. 225-102 du Code de commerce
Situation et activité de la société au cours de l’exercice écoulé
Résultats des activités
Rubriques du document de référence
contenant les informations correspondantes
6.1.
3. ; 6.1. ; 9.1.
Progrès réalisés ou difficultés rencontrées
12.1.
Activités en matière de recherche et développement
Évolution prévisible de la situation de la société et des perspectives d’avenir
Événements importants survenus entre la date de clôture de l’exercice et la date à laquelle
le rapport est établi
Organe choisi pour exercer la Direction générale de la société
Analyse objective et exhaustive de l’évolution des affaires, des résultats, de la situation
financière de la société (notamment de sa situation d’endettement) et des indicateurs clés
de performance de nature non financière (notamment des informations relatives aux
questions d’environnement et de personnel)
Indications sur l’utilisation des instruments financiers par la société lorsque cela
est pertinent pour l’évaluation de son actif, de son passif, de sa situation financière et de ses
pertes et profits
Description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée
Liste des mandats ou fonctions exercés par les mandataires sociaux
Compte rendu de l’état de la participation des salariés au capital social au dernier jour
de l’exercice (et éventuellement des dirigeants)
11.1. ; 11.2.
12.2.
20.3. note 37
14.1.1.
9. ; 10. ; 17. ; 20.9.
10.4. ; 10.5. ; 20.3. note 20 et 35
4.
14.1.2.
17.5. ; 17.6. ; 17.8.
Indications prévues à l’article L. 225-211 du Code de commerce en cas d’acquisition
d’actions en vue de les attribuer aux salariés dans le cadre de l’intéressement ou
de consentir des options d’achat, ou encore d’attribuer des actions gratuites aux salariés
et aux dirigeants
NA
Activité des filiales de la société et des sociétés contrôlées par elle
7.1.
Prises de participation significatives dans des sociétés ayant leur siège en France ou prises
de contrôle de telles sociétés
Aliénations d’actions intervenues à l’effet de régulariser les participations croisées
Renseignements relatifs à la répartition du capital social et aux actions d’autocontrôle
20.10.
NA
18.1.
Opérations réalisées par les sociétés contrôlées majoritairement par la société
ou souscription d’actions au titre des options d’achat
17.4.2.b.
Conventions conclues entre un dirigeant ou un actionnaire significatif et une filiale
21.2.9.c.
Montant des dividendes distribués au cours des trois derniers exercices et montant éligible
à la réfaction
Rémunérations et avantages de toute nature de chacun des mandataires sociaux
20.7.1.
15.
Modifications apportées au mode de présentation des comptes annuels
20.3. note 1
Injonctions ou sanctions pécuniaires pour pratiques anticoncurrentielles
4.3. ; 20.8.
Informations sur la manière dont la société prend en compte les conséquences sociales
et environnementales de son activité
4.2. ; 17.1. ; 17.2. ; 17.3.
Informations sur les risques encourus en cas de variation de taux d’intérêt,
de taux de change ou de cours de Bourse
4.1 ; 4.2. ; 20.3. note 35
Indications prévues à l’article L. 225-211 du Code de commerce en cas d’opérations
effectuées par la société sur ses propres actions (programme de rachat d’actions)
Éléments de calcul et résultats de l’ajustement des bases de conversion et des conditions
de souscription ou d’exercice des valeurs mobilières donnant accès au capital ou des options
de souscription ou d’achat d’actions
240
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
NA
17.4.2. ; 20.3. note 18
ANNEXES
Éléments contenus dans le rapport du Conseil d’administration devant être soumis
à l’Assemblée générale par application des articles L. 232-1-II et R. 225-102 du Code de commerce
Rubriques du document de référence
contenant les informations correspondantes
Opérations réalisées par les dirigeants et les personnes qui leur sont étroitement liées
sur leurs titres
17.7.
Éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique
– structure du capital de la société
18.1. ; 18.3. ; 21.1.
– restrictions statutaires à l’exercice des droits de vote et aux transferts d’actions ou clauses
des conventions portées à la connaissance de la société en application de l’article
L. 233-11 du Code de commerce
14.1.1. ; 18.4. ; 21.2.3. ; 21.2.4.
– participations directes ou indirectes dans le capital, dont la société a connaissance,
en vertu des articles L. 233-7 et L. 233-12 du Code de commerce
18.1.
– détenteurs de titres comportant des droits de contrôle spéciaux et leur description
18.2. ; 21.2.3.
– mécanismes de contrôle prévus dans les systèmes d’actionnariat du personnel, accords
entre actionnaires dont la société a connaissance et pouvant entraîner des restrictions
au transfert d’actions et à l’exercice des droits de vote (pactes d’actionnaires)
18.4. ; 21.2.4. ; 21.2.6.
– règles applicables à la nomination et au remplacement des membres
du Conseil d’administration et à la modification des statuts
14.1.1. ; 16. ; 21.2.2.
– pouvoirs du Conseil d’administration, en particulier émission ou rachat d’actions
NA
– accords conclus par la société modifiés ou prenant fin en cas de changement de contrôle
21.1.9.
– accords prévoyant des indemnités pour les membres du Conseil d’administration ou les
salariés s’ils démissionnent ou sont licenciés sans cause réelle et sérieuse ou si leur emploi
prend fin en raison d’une offre publique
16.4. ; 20.3. note 32
Informations sur les délais de paiement, prévues à l’article L. 441-6-1 du Code de commerce
20.11.
Tableau des résultats de la société au cours des cinq derniers exercices
20.4. p. 226
Tableau et rapport sur les délégations en matière d’augmentation de capital
21.1.8.
Rapport du Président du Conseil d’administration
Annexes
NA : non applicable.
TABLE DE CONCORDANCE ENTRE LE DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
ET LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Comptes annuels
20.4.
p. 209
Comptes consolidés
20.3.
p. 131
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels
20.4.
p. 227
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
20.3.
p. 208
Rapport de gestion
Annexes
p. 240
20.3.
p. 197
Rapport du Président sur la composition, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du
Conseil et sur les procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par la société
Annexes
p. 244
Rapport des Commissaires aux comptes sur le rapport du Président
Annexes
p. 252
Honoraires des Commissaires aux comptes
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
241
ANNEXES
TABLE DE CONCORDANCE
Rubrique
Pages
1. Personnes responsables
48
2. Contrôleurs légaux
48
3. Informations financières sélectionnées
6 ; 7 ; 9 ; 49
4. Facteurs de risque
51
5. Informations concernant l’émetteur
5.1. Histoire et évolution de la société
57 ; 58 ; 234
5.1.1. Raison sociale et nom commercial de l’émetteur
57
5.1.2. Lieu et numéro d’enregistrement de l’émetteur
57 ; 234
5.1.3. Date de constitution et durée de vie de l’émetteur
57 ; 234
5.1.4. Siège social et forme juridique
58 ; 234
5.1.5. Événements importants dans le développement des activités de l’émetteur
5.2. Investissements
58
60
5.2.1. Investissements réalisés au cours des périodes présentées
60
5.2.2. Investissements en cours
61
5.2.3. Investissements à venir
61
6. Aperçu des activités
6.1. Principales activités
3, 12-33 ; 62-65
6.2. Principaux marchés
7 ; 10 ; 12-33 ; 66
6.3. Événements exceptionnels
67
6.4. Dépendance éventuelle
67
6.5. Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant
sa position concurrentielle
67
7. Organigramme
7.1. Description sommaire du Groupe
3 ; 8 ; 68 ; 69
7.2. Liste des filiales importantes
69
8. Propriétés immobilières, usines et équipements
69
9. Examen de la situation financière et du résultat
9.1. Situation financière
70
9.2. Résultat opérationnel
71
10. Trésorerie et capitaux
10.1. Capitaux de l’émetteur
71
10.2. Source et montant des flux de trésorerie
71 ; 136 ; 160 ; 177
10.3. Conditions d’emprunt et structure de financement de l’émetteur
10.4. Information concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux
10.5. Sources de financement attendues
71 ; 172-175 ; 185-189
71
62-65 ; 71
11. Recherche et développement, brevets et licences
73
12. Information sur les tendances
12.1. Principales tendances
73
12.2. Tendance connue ou événement susceptible d’influer sur les perspectives de l’émetteur pour l’exercice
en cours
74
13. Prévisions et estimations du bénéfice
75
14. Organes d’administration, de direction et de surveillance et de Direction générale
14.1. Organes d’administration et de direction
75-90
14.2. Conflits d’intérêts
242
90
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
Rubrique
Pages
15. Rémunération et avantages
15.1. Rémunérations versées
90 ; 91 ; 182 ; 184
15.2. Retraite et autres avantages
91 ; 96 ; 184 ; 246
16. Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1. Date d’expiration des mandats actuels
97 ; 75-90
16.2. Contrats de service liant des membres des organes d’administration,
de direction ou de surveillance
16.3. Comité d’audit et comité de rémunération
16.4. Gouvernement d’entreprise en vigueur en France
97-98
97
97-98
17. Salariés
17.1. Nombre de salariés
108-112
17.2. Participation et stock-options
122-125 ; 234
17.3. Participation des salariés au capital de l’émetteur
125
18. Principaux actionnaires
18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote
128
18.2. Droits de vote différents
129
18.3. Contrôle de l’émetteur
129
18.4. Accord relatif au changement de contrôle
130
19. Opérations avec des apparentés
130
20. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et résultats de l’émetteur
20.1. Informations incluses par référence
130
20.2. Informations financières pro forma
130
20.3. États financiers
131-207 ; 209-226
20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles
208 ; 227
20.5. Date des dernières informations financières
228
20.6. Informations financières intermédiaires et autres
228
20.7. Politique de distribution des dividendes
228
20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage
228
20.9. Changement significatif de la situation financière ou commerciale
228
21. Informations complémentaires
21.1. Capital social
232-234
21.2. Actes constitutifs et statuts
234-236
22. Contrats importants
237
23. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts
237
24. Documents accessibles au public
237
25. Informations sur les participations
237
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
243
ANNEXES
RAPPORT DU PRÉSIDENT SUR LA COMPOSITION, SUR LES CONDITIONS
DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL ET
SUR LES PROCÉDURES DE GESTION DES RISQUES ET DE CONTRÔLE INTERNE
MISES EN PLACE PAR LA SOCIÉTÉ
En application de l’article L. 225-37 du Code de commerce, le Président du
Conseil d’administration rend compte aux actionnaires dans le présent
rapport, qui a été approuvé par le Conseil d’administration du 19 mars 2015,
(i) de la composition « du Conseil et de l’application du principe de représentation équilibrée des femmes et des hommes en son sein », des conditions
de préparation et d’organisation des travaux du Conseil, (ii) des informations
relatives au gouvernement d’entreprise, (iii) des modalités relatives à la
participation des actionnaires à l’Assemblée générale ainsi que (iv à ix) des
procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par
la société.
Les diligences retenues pour l’élaboration de ce rapport reposent sur des
entretiens et des réunions avec les différentes directions des divisions
opérationnelles et des services centraux du Groupe. Ces travaux ont été
conduits en particulier par les Directions des affaires juridiques et de l’audit
interne du Groupe, sous la supervision et la coordination de la Direction
financière et de la Direction de la communication financière.
Les règles de contrôle interne du Groupe s’appliquent aux sociétés faisant
partie du périmètre de consolidation des comptes, selon les méthodes de
l’intégration globale ou de la mise en équivalence.
I – COMPOSITION ET CONDITIONS
DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION
DES TRAVAUX DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
COMPOSITION DU CONSEIL
Conformément aux dispositions statutaires, les administrateurs sont
nommés par l’Assemblée générale ordinaire, et le Conseil peut, sous les
conditions prévues par la loi, procéder à des nominations provisoires.
Le Conseil doit comprendre trois membres au moins et dix-huit membres
au plus, sous réserve de la dérogation prévue par la loi en cas de fusion.
La durée de leurs fonctions est de trois années et ils sont rééligibles.
Le Conseil est composé de quatorze membres : Vincent Bolloré (Présidentdirecteur général), Cyrille Bolloré (Directeur général délégué, Vice-Président
administrateur délégué), Yannick Bolloré (Vice-Président), Cédric de
Bailliencourt (Vice-Président), Bolloré Participations (représentée par Gilles
Alix), Marie Bolloré, Sébastien Bolloré, Hubert Fabri, Céline Merle-Béral,
Sébastien Picciotto, Olivier Roussel, Michel Roussin, Martine Studer et
François Thomazeau.
Le Conseil d’administration, qui compte trois femmes parmi ses membres,
respecte à ce jour le calendrier fixé par la loi du 27 janvier 2011 relative à
la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des
Conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle.
À cet égard, dans le cadre de l’examen sur l’équilibre de sa composition, le
Conseil du 19 mars 2015 a décidé de proposer à l’Assemblée générale du
4 juin 2015 la nomination d’un administrateur de sexe féminin afin de
renforcer la représentation des femmes au sein du Conseil en conformité
avec le calendrier fixé par la loi.
Conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, une
information complète sur les membres du Conseil est disponible dans le
document de référence.
Parmi les quatorze membres du Conseil et conformément aux critères
d’indépendance confirmés par le Conseil d’administration en séance du
19 mars 2015, Hubert Fabri, Sébastien Picciotto, Olivier Roussel, Martine
Studer et François Thomazeau sont qualifiés d’indépendants.
POUVOIRS DU PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL
Le Conseil d’administration, en séance du 5 juin 2013, a décidé de retenir
l’option consistant à ne pas dissocier les fonctions de Président et de
Directeur général et a renouvelé le mandat de Président-directeur général
de Vincent Bolloré.
244
Ce mode de gouvernance est en effet particulièrement adapté aux
spécificités de la société et à la structure de son actionnariat.
En outre, il permet une réactivité efficiente dans le processus de décision,
ainsi qu’une rapidité dans le cadre de la gestion et de l’évolution des
activités de la société.
Le Président-directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour
agir en toutes circonstances au nom de la société, dans le respect des
prérogatives des différents organes sociaux.
Aucune limitation n’est apportée aux pouvoirs du Président.
Toutefois, le Président soumet à l’approbation du Conseil toutes les
opérations d’importance véritablement stratégique.
POUVOIRS DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ
Le Conseil d’administration, en séance du 5 juin 2013 a décidé sur
proposition du Directeur général de procéder à la nomination de Cyrille
Bolloré en qualité de Directeur général délégué.
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-56 du Code de commerce,
le Directeur général délégué dispose à l’égard des tiers des mêmes pouvoirs
que le Directeur général.
POUVOIRS DU VICE-PRÉSIDENT ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ
Le Conseil d’administration, en séance du 5 juin 2013, a confirmé Cyrille
Bolloré en qualité de Vice-Président administrateur délégué.
Conformément aux dispositions de l’article 12.4 des statuts, le
Vice-Président administrateur délégué exercera la totalité des pouvoirs du
Président et du Directeur général en cas de décès ou de disparition du
Président et ce pour une durée limitée, sans qu’elle puisse dépasser la durée
du mandat du Président. En cas de décès, cette délégation ne vaudra que
jusqu’à élection du nouveau Président.
POUVOIRS DES VICE-PRÉSIDENTS
Le Conseil d’administration, en séance du 5 juin 2013, a nommé Yannick
Bolloré Vice-Président et a confirmé Cédric de Bailliencourt dans l’exercice
de ses fonctions de Vice-Président.
Les Vice-Présidents pourront être amenés à présider les Conseils d’administration et les Assemblées générales dans les circonstances prévues par
les dispositions statutaires.
RÉUNIONS DU CONSEIL
Conformément aux dispositions de l’article 13 des statuts, les administrateurs peuvent être convoqués aux séances du Conseil d’administration
par tous moyens, soit au siège social, soit en tout autre lieu. Les convocations
sont faites par le Président ou par le Vice-Président administrateur délégué.
Le Conseil ne délibère valablement que si la moitié au moins de ses
membres sont présents.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés,
la voix du Président étant prépondérante en cas de partage.
Afin de permettre à un nombre maximal d’administrateurs d’assister aux
séances du Conseil d’administration :
• les dates prévisionnelles de réunion sont fixées plusieurs mois à l’avance
et les modifications éventuelles de date font l’objet de concertation pour
permettre la présence effective du plus grand nombre d’administrateurs ;
• le règlement intérieur du Conseil d’administration autorise, à l’exception
des opérations visées aux articles L. 232-1 (établissement des comptes
annuels et du rapport de gestion) et L. 233-16 (établissement des comptes
consolidés et du rapport de gestion du Groupe), la participation aux
délibérations du Conseil au moyen de la visioconférence.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
MISSION DU CONSEIL
Le Conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de la
société et veille à leur mise en œuvre, décide du cumul ou de la dissociation
des mandats de Directeur général et de Président du Conseil et approuve
le projet de rapport du Président. Sous réserve des pouvoirs expressément
attribués aux Assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social,
il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et
règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Il procède, en outre, aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns, à
l’examen et à l’arrêté des comptes.
ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL
Une quinzaine de jours avant la réunion du Conseil, une convocation à
laquelle est joint le projet de procès-verbal de la séance précédente est
adressée à chaque administrateur afin de leur permettre de faire part de
leurs observations éventuelles sur ce projet avant même la réunion du
Conseil.
Le Conseil peut ainsi débattre directement sur l’ordre du jour.
Pour chaque Conseil, un dossier développant chacune des questions mises
à l’ordre du jour est remis à chaque administrateur, qui peut se faire
communiquer toute information complémentaire jugée utile.
Les débats sont conduits avec la volonté constante de favoriser un échange
entre tous les administrateurs à partir d’une information complète et avec
le souci de centrer les échanges sur les questions importantes, notamment
d’ordre stratégique.
Au cours de l’exercice, le Conseil s’est réuni à quatre reprises et a notamment
été appelé à se prononcer sur les points suivants :
Séance du 20 mars 2014 (taux de présence : 100 %) :
activités et résultats ;
examen et arrêté des comptes annuels et consolidés de l’exercice 2013 ;
documents prévisionnels ;
mise en place d’un Comité des nominations et des rémunérations ;
approbation du nouveau règlement intérieur du Conseil d’administration ;
approbation du rapport du Président sur le contrôle interne ;
politique de la société en matière d’égalité professionnelle et salariale ;
Code de gouvernement d’entreprise ;
conventions soumises aux dispositions des articles L. 225-38 et suivants
du Code de commerce ;
• convocation d’une Assemblée générale ordinaire ;
• convocation d’une Assemblée générale extraordinaire.
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Séance du 29 août 2014 (taux de présence : 93 %) :
• activité et résultats – comptes consolidés au 30 juin 2014 ;
• documents prévisionnels – situation de l’actif réalisable et disponible et
du passif exigible du premier semestre 2014 – révision du compte de
résultat prévisionnel ;
• mise en distribution d’un acompte sur dividende ;
• conventions relevant de l’article L. 225-38 du Code de commerce ;
• évaluation du fonctionnement et des méthodes de travail du Conseil.
Séance du 17 octobre 2014 (taux de présence : 86 %) :
• projet d’offre publique d’échange visant les actions et les BSAAR Havas ;
• convocation d’une Assemblée générale extraordinaire.
Séance du 27 novembre 2014 (taux de présence : 93 %) :
• mise en œuvre de la délégation de compétence de l’Assemblée générale
extraordinaire du 27 novembre 2014 à l’effet de rémunérer les titres Havas
apportés dans le cadre de l’offre publique d’échange ;
• subdélégation au Directeur général à l’effet d’arrêter le nombre d’actions
à émettre en fonction du résultat de l’échange et de modifier les statuts
en conséquence ;
• ajustements consécutifs à la division du nominal.
ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT ET DES MÉTHODES
DE TRAVAIL DU CONSEIL
Le Conseil d’administration, en séance du 29 août 2014, a été appelé à
procéder à une évaluation de son fonctionnement et de ses méthodes de
travail.
Cette évaluation a été menée dans la perspective de trois objectifs :
• faire le point sur les modalités de fonctionnement du Conseil ;
• vérifier que les questions importantes sont convenablement préparées
et débattues ;
• mesurer la contribution effective de chaque administrateur aux travaux
du Conseil du fait de sa compétence et de son implication dans les délibérations.
La méthode utilisée, comme les années précédentes, est celle de l’autoévaluation.
Concernant les résultats de l’évaluation, les administrateurs ont porté un
jugement positif sur les modalités de fonctionnement du Conseil. S’agissant
de la préparation et des débats des questions importantes, les administrateurs ont considéré qu’ils disposaient de toutes les informations utiles à
la compréhension des missions et des objectifs stratégiques du Groupe ainsi
que de toutes documentations complémentaires nécessaires à l’analyse
des points examinés. Les administrateurs ont souligné la qualité des
informations mises à disposition ainsi que celle des réponses apportées par
l’équipe dirigeante, ce qui permet de mener des discussions utiles et de
prendre des décisions éclairées.
Les administrateurs ont considéré que les informations fournies sont
toujours adaptées à la complexité du dossier à traiter, facilitant ainsi les
échanges et les prises de position.
La composition du Conseil permet la réunion de compétences et
d’expertises reconnues, notamment industrielles, financières, comptables
et bancaires, qui s’expriment de façon permanente, notamment en ce qui
concerne l’analyse de l’information financière, et apportent une contribution
de grande qualité lors des débats et des prises de décision.
Ainsi, l’Assemblée générale du 5 juin 2014 a complété l’effectif du Conseil
par la nomination de Céline Merle-Béral et a prononcé le renouvellement
des mandats d’administrateur de Marie Bolloré et de Martine Studer.
Par ailleurs, afin de permettre au Conseil de dégager des axes de progrès
dans son organisation, son fonctionnement et sa composition, le Conseil,
avec l’assistance des membres du Comité des nominations et des rémunérations, va mettre en œuvre au cours de l’exercice 2015 une démarche plus
formalisée par l’envoi d’un document d’évaluation type « questions,
réponses ».
LE COMITÉ D’AUDIT
Le Conseil d’administration en date du 21 mars 2013 a décidé de constituer
un Comité d’audit au sein de Bolloré, étant précisé que les missions dévolues
par la loi à ce Comité étaient auparavant exercées, dans le cadre des
dispositions de l’article L. 823-20-1 du Code de commerce, par le Comité
d’audit de Financière de l’Odet, société contrôlante.
Le règlement intérieur établi par le Comité d’audit a été approuvé par le
Conseil d’administration en séance du 30 août 2013.
Le Comité d’audit est composé de quatre administrateurs indépendants :
• François Thomazeau, Président ;
• Sébastien Picciotto, membre du Comité ;
• Olivier Roussel, membre du Comité ;
• Martine Studer, membre du Comité.
La mission du Comité d’audit consiste à assurer le suivi :
• du processus d’élaboration de l’information financière par l’examen des
projets de comptes sociaux et consolidés semestriels et annuels, avant
leur présentation au Conseil d’administration ainsi que l’examen du
respect de la réglementation boursière ;
• de l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques
par l’examen avec le concours de l’audit interne des systèmes de contrôle
interne, de l’examen de la fiabilité des systèmes et procédures et de la
pertinence des procédures d’analyse et du suivi des risques ;
• du contrôle légal des comptes annuels et, le cas échéant, des comptes
consolidés par les Commissaires aux comptes ;
• de l’indépendance des Commissaires aux comptes par l’examen des
risques pesant sur l’indépendance des Commissaires aux comptes et des
mesures de sauvegarde pour atténuer les risques.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
245
ANNEXES
En outre, il lui appartient :
• d’émettre une recommandation sur les Commissaires aux comptes
proposés à la désignation par l’Assemblée générale ou l’organe exerçant
une fonction analogue ;
• de rendre compte régulièrement au Conseil d’administration de l’exercice
de ses missions et de l’informer sans délai de toute difficulté rencontrée.
Le Comité dispose de la faculté de recourir à des conseils extérieurs, avocats
ou consultants.
Au cours de l’exercice 2014, le Comité d’audit de Bolloré s’est réuni à deux
reprises.
En séance du 17 mars 2014 (taux de présence 100 %), le Comité a examiné
les points suivants :
• présentation des résultats de Bolloré de l’exercice 2013 ;
• synthèse des travaux des Commissaires aux comptes sur l’arrêté des
comptes consolidés au 31 décembre 2013 ;
• présentation de l’audit interne Groupe et plan d’audit 2014.
En séance du 27 août 2014 (taux de présence : 100 %), le Comité a examiné
les points suivants :
• résultat du premier semestre 2014 ;
• synthèse des travaux des Commissaires aux comptes sur les comptes
consolidés semestriels au 30 juin 2014 ;
• synthèse de l’activité de l’audit interne Groupe à fin août 2014.
Conformément aux dispositions du Code de gouvernement d’entreprise
des sociétés cotées, les Commissaires aux comptes sont entendus lors des
réunions du Comité traitant du processus d’élaboration de l’information
financière et de l’examen des comptes.
Par ailleurs, les délais d’examen des comptes par le Comité sont au
minimum de deux jours avant l’examen par le Conseil.
●
En matière de rémunération
• Faire des propositions et émettre tout avis sur le montant global et sur la
répartition des jetons de présence versés par la société aux membres du
Conseil d’administration.
• Formuler toutes propositions au Conseil d’administration sur la rémunération fixe et variable, et sur tous avantages en nature des dirigeants
mandataires sociaux en prenant en compte les principes d’exhaustivité,
d’équilibre, de benchmark, de cohérence, d’intelligibilité et de mesure
énoncés par le Code Afep-Medef de juin 2013.
• Débattre d’une politique générale d’attribution des options d’actions et
des actions de performance et formuler des propositions sur leur octroi
aux dirigeants mandataires sociaux.
• Procéder à une réflexion approfondie dans le cadre de la mise en œuvre
de la procédure des conventions réglementées, lors de la conclusion d’un
accord de non-concurrence.
• Prendre position sur les éventuels régimes de retraite supplémentaire qui
seraient mis en place par la société.
• Collaborer à la rédaction du chapitre du rapport annuel qui est consacré
à l’information des actionnaires sur les rémunérations perçues par les
mandataires sociaux.
Au cours de l’exercice 2014, le Comité des nominations et des rémunérations s’est réuni le 27 août 2014. Le Comité a :
• arrêté les termes de son règlement intérieur définissant ses attributions
et ses modalités de fonctionnement ;
• examiné les règles de répartition des jetons de présence, la composition
du Conseil et les critères d’indépendance des administrateurs ;
• procédé à l’analyse de la procédure annuelle d’évaluation du fonctionnement du Conseil.
LE COMITÉ DES NOMINATIONS ET DES RÉMUNÉRATIONS
RÉMUNÉRATION DES MANDATAIRES SOCIAUX
La société s’est dotée, en séance du Conseil du 20 mars 2014, d’un Comité
des nominations et des rémunérations composé de trois membres :
• Martine Studer, Président ;
• Gilles Alix, membre du Comité ;
• Olivier Roussel, membre du Comité,
nommés pour la durée de leur mandat d’administrateur.
Le règlement intérieur du Comité des nominations et des rémunérations
précisant ses attributions et ses modalités de fonctionnement a été
approuvé par le Conseil d’administration en séance du 29 août 2014.
Dans le cadre de ses attributions, le Comité des nominations et des rémunérations exerce les fonctions suivantes :
La société n’a procédé ni à la mise en place de parachutes dorés, ni à
l’attribution de régimes de retraite supplémentaire au profit des
mandataires sociaux.
L’Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2014 a fixé à 660 000 euros le
montant global des jetons de présence que le Conseil peut allouer à ses
membres, étant précisé que ce montant a été fixé jusqu’à nouvelle décision
de l’Assemblée générale.
Le Conseil du 29 août 2014 a décidé de reconduire les modalités de
répartition antérieures, soit par parts égales au prorata de la durée de
l’exercice des fonctions des administrateurs.
En outre, chaque administrateur membre du Comité d’audit se verra
attribuer au titre de chaque exercice social un montant majoré de
10 000 euros prélevé sur le montant global des jetons de présence.
Le Conseil d’administration du 31 août 2010 a décidé, en ce qui concerne
toute attribution d’actions gratuites au profit d’un mandataire social
dirigeant de la société :
• que l’acquisition des actions gratuites sera soumise à des conditions de
performance qui devront être définies par un comité ad hoc composé de
trois membres désignés par le Conseil ;
• que le mandataire sera tenu de conserver au nominatif jusqu’à la cessation
de ses fonctions un nombre de titres égal à 5 % de la quantité des actions
issues des attributions gratuites ;
• que le mandataire devra, lors de la disponibilité des actions gratuites,
procéder à l’acquisition d’une quantité définie (soit 1 %) des titres qui
auront été attribués gratuitement.
●
En matière de sélection et de nomination
• Présenter au Conseil d’administration des propositions ou des recomman-
•
•
•
•
•
dations sur la sélection des nouveaux administrateurs dans le respect de
l’équilibre souhaitable de la composition du Conseil d’administration au
vu de l’évolution de l’actionnariat, de la répartition des hommes et des
femmes au sein du Conseil.
Présenter au Conseil d’administration ses recommandations sur l’opportunité des renouvellements de mandats.
Organiser une procédure visant à sélectionner les futurs administrateurs
indépendants et évaluer les qualifications des candidatures présentées.
Établir un plan de succession des dirigeants mandataires sociaux pour
être en situation de proposer au Conseil des solutions de succession en
cas de vacance imprévisible.
Débattre, chaque année, de la qualification d’administrateur indépendant.
Assister le Conseil d’administration dans la réalisation de sa propre
évaluation.
246
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
II – INFORMATIONS RELATIVES AU GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
Le Conseil d’administration de la société Bolloré en séance du 29 août 2014 et du 19 mars 2015 a été appelé à examiner les nouvelles dispositions du
Code de gouvernement d’entreprise révisé en juin 2013 et a confirmé que la société continuait à se référer à ce Code.
Ce Code de gouvernement d’entreprise peut être consulté sur le site Internet du Medef (www.medef.fr). Les dispositions du Code qui ont été écartées
sont les suivantes :
Recommandations Code Afep-Medef écartées
Pratiques Bolloré – justifications
Critères d’indépendance
des administrateurs
L’Afep-Medef considère qu’un
administrateur n’est pas indépendant
s’il exerce son mandat depuis plus
de douze ans.
Le critère d’ancienneté de douze ans est écarté, la durée des fonctions d’un administrateur
ne permettant pas en tant que critère unique de remettre en cause son indépendance.
En effet, le Conseil quelle que soit la durée des fonctions des administrateurs s’attache à leurs qualités
personnelles, leurs expériences et compétences industrielles et financières permettant de donner des
avis et des conseils utiles à travers des échanges où chacun peut exprimer sa position.
De surcroît, il doit être considéré que dans un Groupe comportant une multiplicité de métiers à haute
technicité et s’exerçant à l’échelle mondiale, la durée des fonctions contribue à une meilleure
connaissance et à une meilleure compréhension du Groupe, de son historique et de ses métiers
diversifiés.
La parfaite connaissance du Groupe dont bénéficie l’administrateur du fait de son ancienneté, constitue
un atout, notamment lors de l’examen des orientations stratégiques du Groupe, et ne représente
aucunement une source de conflit d’intérêts avec la société.
Il en est de même si l’administrateur
exerce un mandat social dans une
société filiale.
L’exercice d’un autre mandat d’administrateur dans une autre société du Groupe n’est pas de nature
à remettre en cause l’indépendance d’un administrateur.
Le Conseil estime que le Groupe Bolloré, contrôlé par la famille fondatrice, présente la particularité
d’être un Groupe diversifié aux activités multiples, présent en France et à l’international.
Une des orientations stratégiques du Groupe consiste à optimiser et à développer des synergies entre
ses différentes activités.
La mise en œuvre de cette stratégie requiert les compétences de gestionnaires de haut niveau disposant
d’une connaissance approfondie de l’ensemble des activités du Groupe et d’une maîtrise des éventuels
enjeux géopolitiques mondiaux indispensable aux implantations à l’international.
La nomination de certains administrateurs dans plusieurs sociétés du Groupe répond à la priorité pour
le Groupe de bénéficier des compétences d’hommes et de femmes qui à la fois maîtrisent parfaitement
les activités et contribuent aux résultats du Groupe.
III – MODALITÉS DE PARTICIPATION DES
ACTIONNAIRES AUX ASSEMBLÉES GÉNÉRALES
Conformément aux dispositions de l’article 19 des statuts, tout actionnaire
a le droit d’assister aux Assemblées générales et de participer aux délibérations, personnellement ou par mandataire, quel que soit le nombre
d’actions qu’il possède, sur simple justification de son identité et accomplissement des formalités légales.
Tout actionnaire peut voter par correspondance selon les modalités fixées
par la loi et les règlements.
IV – INFORMATIONS PRÉVUES PAR
L’ARTICLE L. 225-100-3 DU CODE DE COMMERCE
Les informations prévues par l’article L. 225-100-3 du Code de commerce
sont disponibles dans le document de référence.
V – DÉFINITION ET OBJECTIFS DE LA GESTION
DES RISQUES ET DU CONTRÔLE INTERNE
La gestion des risques et le contrôle interne au sein du Groupe Bolloré
s’appuient sur le référentiel de l’AMF, publié en janvier 2007 et complété
en 2010.
Selon ce cadre, le contrôle interne recouvre les composantes suivantes :
• une organisation comportant une définition claire des responsabilités,
disposant des ressources et des compétences adéquates et s’appuyant
sur des systèmes d’information, des procédures ou des modes opératoires,
des outils ou pratiques appropriés ;
• la diffusion en interne d’informations pertinentes, fiables, dont la
connaissance permet à chacun d’exercer ses responsabilités ;
• un dispositif de gestion des risques visant à recenser, analyser et traiter
les principaux risques identifiés au regard des objectifs de la société et à
s’assurer de l’existence de procédures de gestion de ces risques ;
• des activités de contrôle proportionnées aux enjeux propres à chaque
processus et conçues pour s’assurer que les mesures nécessaires sont
prises en vue de maîtriser les risques susceptibles d’affecter la réalisation
des objectifs ;
• un pilotage et une surveillance permanente portant sur le dispositif de
contrôle interne ainsi qu’un examen régulier de son fonctionnement.
Cependant, comme indiqué dans le cadre de référence, il convient de
préciser que le dispositif de contrôle interne, aussi bien conçu et bien
appliqué soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation
des objectifs de la société.
Dans la description qui suit, la notion de Groupe Bolloré couvre l’ensemble
de la société mère et des filiales consolidées. Cette description du système
de contrôle interne a été réalisée à partir du cadre de référence élaboré par
le groupe de place mené sous l’égide de l’AMF, complété de son guide
d’application.
Les principes et les points clés contenus dans ce guide sont suivis lorsqu’ils
sont applicables.
L’ORGANISATION DU CONTRÔLE INTERNE
Conformément à la définition du cadre de référence de l’AMF, le contrôle
interne est un dispositif de la société, défini et mis en œuvre sous sa responsabilité, qui vise à assurer :
• la conformité aux lois et règlements ;
• l’application des instructions et orientations fixées par la Direction
générale ;
• le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment
ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs ;
• la fiabilité des informations financières ;
• et, d’une façon générale, contribue à la maîtrise de ses activités, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente de ses ressources.
CONTEXTE GÉNÉRAL DU CONTRÔLE INTERNE :
UN SYSTÈME DE CONTRÔLE ADAPTÉ AUX SPÉCIFICITÉS
DES ORGANISATIONS DU GROUPE
Le système de contrôle interne du Groupe repose sur les principes suivants :
La séparation des fonctions
Garante de l’indépendance du contrôle, une dissociation des fonctions
opérationnelles et financières a été mise en place à chaque niveau du
Groupe.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
247
ANNEXES
Les fonctions financières des entités assurent l’exhaustivité et la fiabilité des
informations. Régulièrement, l’intégralité de ces données est transmise aux
dirigeants et aux fonctions centrales (ressources humaines, juridique, finance…).
Des filiales autonomes et responsables
Le Groupe est organisé en divisions opérationnelles qui, en raison de la
diversité de leurs activités, bénéficient d’une large autonomie dans leur
gestion. Elles sont responsables de :
• la définition et la mise en œuvre d’un dispositif de contrôle interne adapté
à leurs spécificités ;
• l’optimisation de leurs opérations et performances financières ;
• la protection de leurs actifs ;
• la gestion de leurs risques.
Ce système de délégation permet de responsabiliser les entités et d’assurer
l’adéquation entre leurs pratiques et le cadre juridique de leur pays
d’implantation.
Un support et un contrôle communs à l’ensemble
des sociétés du Groupe
Le Groupe établit un référentiel de procédures comptables, financières et
de contrôle, d’application obligatoire, directement accessible par les
divisions opérationnelles sur l’intranet.
Le département d’audit interne évalue régulièrement le dispositif de contrôle
des entités et leur suggère les propositions d’évolution les mieux adaptées.
Une politique de ressources humaines favorisant
un bon environnement de contrôle interne
La politique de ressources humaines contribue à l’enrichissement d’un
environnement de contrôle interne efficace par l’existence de définition de
fonctions, d’un système d’évaluation reposant notamment sur la mise en
place d’entretiens annuels ou d’actions de formation.
LA DIFFUSION EN INTERNE D’INFORMATIONS PERTINENTES
CONFORMITÉ DES PRATIQUES AUX LOIS ET RÈGLEMENTS
Les directions fonctionnelles du Groupe lui permettent :
• de connaître les différentes règles et lois qui lui sont applicables ;
• d’être informé en temps utile des modifications qui leur sont apportées ;
• de transcrire ces règles dans les procédures internes ;
• d’informer et de former les collaborateurs sur les règles et lois qui les
concernent.
APPLICATION DES INSTRUCTIONS ET ORIENTATIONS FIXÉES
PAR LA DIRECTION GÉNÉRALE DU GROUPE
La Direction générale fixe les objectifs et orientations du Groupe et s’assure
que ceux-ci sont communiqués à l’ensemble des collaborateurs.
À cet égard, le processus budgétaire du Groupe constitue un engagement
fort de la part des entités vis-à-vis de la Direction générale :
• au cours du quatrième trimestre, chaque division opérationnelle établit,
sur la base des orientations stratégiques fixées par la Direction générale,
un budget détaillant les perspectives de résultat et d’évolution de la
trésorerie ainsi que les principaux indicateurs permettant de mesurer les
performances opérationnelles ;
• une fois validé par la Direction générale, ce budget, mensualisé, sert de
référentiel au contrôle budgétaire. Une analyse des écarts entre cette
projection budgétaire et le résultat mensuel est réalisée, chaque mois, au
cours des comités de résultats réunissant la Direction générale du Groupe,
les directions de division et les directions fonctionnelles du Groupe
(ressources humaines, juridique, finance).
BON FONCTIONNEMENT DES PROCESSUS INTERNES
DE LA SOCIÉTÉ, NOTAMMENT CEUX CONCOURANT
À LA SAUVEGARDE DE SES ACTIFS
La Direction des systèmes d’information a mis en place des procédures de
sauvegarde et de sécurité permettant d’assurer la qualité et la sûreté de
l’exploitation, y compris en cas de problème majeur.
Le processus de suivi des investissements, mené conjointement par la
Direction des achats, la Direction du contrôle de gestion et la Direction des
assurances, concourt à un suivi précis des actifs corporels du Groupe et à
une sauvegarde de leur valeur d’utilité au travers de couvertures
d’assurance appropriées.
248
Bien que décentralisé dans les divisions opérationnelles, le suivi des comptes
clients fait l’objet d’un reporting mensuel à la Direction financière du
Groupe chargée de recenser les principaux risques de recouvrement sur
clients et de mettre en place, avec les divisions, les actions correctives.
Le suivi de la trésorerie du Groupe est assuré par :
• la transmission quotidienne des performances de trésorerie des divisions ;
• l’actualisation mensuelle des prévisions de trésorerie du Groupe ;
• l’optimisation des risques liés aux taux de change et taux d’intérêt (étudiée
au sein du Comité des risques, qui se réunit trimestriellement sous
l’autorité de la Direction financière) ;
• la disponibilité, auprès des partenaires financiers, d’en-cours de crédit à
court, moyen et long termes.
FIABILITÉ DES INFORMATIONS FINANCIÈRES
Processus d’élaboration des comptes consolidés
Les comptes consolidés sont établis sur une base semestrielle ; ils sont
vérifiés par les Commissaires aux comptes dans le cadre d’un examen limité
au 30 juin et d’un audit au 31 décembre, qui portent à la fois sur les comptes
annuels des entités du périmètre et sur les comptes consolidés.
Une fois arrêtés par le Conseil d’administration, ils donnent lieu à
publication.
Le Groupe s’appuie sur les éléments suivants pour la consolidation des
comptes :
• le service de consolidation du Groupe, garant de l’homogénéité et du suivi
des traitements pour l’ensemble des sociétés du périmètre de consolidation de l’entité consolidante ;
• le strict respect des normes comptables en vigueur liées aux opérations
de consolidation ;
• l’utilisation d’un outil informatique de renom, développé en 2005 pour
s’adapter aux nouvelles technologies de transmission d’informations,
garantissant des processus sécurisés de remontée d’informations et une
homogénéité de présentation des agrégats comptables ;
• la décentralisation d’une partie des retraitements de consolidation au
niveau même des divisions opérationnelles ou des sociétés, permettant
de positionner les traitements comptables au plus près des flux
opérationnels.
Processus du reporting financier
Les services de la trésorerie et du contrôle de gestion du Groupe organisent
et supervisent la remontée des informations et indicateurs financiers
mensuels des divisions, en particulier le compte de résultat et le suivi de
l’endettement net.
Au sein de chaque division, les éléments du reporting financier sont validés
par la Direction générale et communiqués sous la responsabilité de la
Direction financière.
Les informations sont présentées sous un format standardisé respectant
les règles et les normes de consolidation et facilitant ainsi la comparaison
avec les éléments consolidés semestriels et annuels. Elles font l’objet de
rapports spécifiques transmis à la Direction générale du Groupe.
Les reportings financiers mensuels sont complétés par des exercices de
révision budgétaire en cours d’année afin d’ajuster les objectifs annuels en
fonction des données les plus récentes.
Un dispositif de gestion des risques
Conformément à la définition du cadre de référence de l’AMF, la gestion des
risques est un dispositif dynamique de la société, défini et mis en œuvre
sous sa responsabilité, qui contribue à :
• créer et préserver la valeur, les actifs et la réputation de la société ;
• sécuriser la prise de décision et les processus de la société pour favoriser
l’atteinte des objectifs ;
• favoriser la cohérence des actions avec les valeurs de la société ;
• mobiliser les collaborateurs de la société autour d’une vision commune
des principaux risques.
Selon ce cadre, la gestion des risques recouvre les composantes suivantes :
• un cadre organisationnel comprenant la définition des rôles et responsabilités des acteurs, une politique de gestion des risques et un système
d’information permettant la diffusion en interne d’informations relatives
aux risques ;
• un processus de gestion des risques comprenant trois étapes : l’identification, l’analyse et le traitement des risques ;
• un pilotage en continu du dispositif de gestion des risques faisant l’objet
d’une surveillance et d’une revue régulière.
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ANNEXES
LES ACTIVITÉS DE CONTRÔLE RÉPONDANT À CES RISQUES
GESTION DES RISQUES
Les litiges et risques sont suivis par chaque division. En ce qui concerne la
gestion des sinistres, la Direction juridique ainsi que la Direction des
assurances fournissent leur assistance pour tout contentieux important,
ainsi que pour tout projet de contrat ayant une incidence financière significative. Enfin, les modalités de gestion des risques font l’objet d’une revue
régulière approfondie par le Comité des risques.
Les principaux risques auxquels le Groupe est soumis sont développés dans
le chapitre « Facteurs de risques » du document de référence. Compte tenu
de la diversité des activités du Groupe, la gestion des risques s’articule
autour des principales catégories suivantes.
Principaux risques concernant le Groupe
Certains risques financiers sont de nature à impacter les résultats du Groupe
dans son ensemble.
Risque sur les actions cotées
Sous l’égide de la Direction financière du Groupe, un suivi régulier de la
valeur des sociétés non consolidées est réalisé. Par ailleurs, à chaque clôture,
une appréciation de la valeur de ces titres est réalisée sur la base des
derniers cours de Bourse.
Risque de liquidité
Une gestion centralisée de la trésorerie a été mise en place. Elle est placée
sous la responsabilité de la Direction de la trésorerie du Groupe, qui s’assure
du correct financement des activités de celui-ci, notamment à travers des
sources de financement diversifiées en faisant appel au marché obligataire,
au marché bancaire ainsi qu’à des organismes tels que la Banque européenne
d’investissement.
Un ratio d’endettement et un ratio relatif à la capacité du Groupe à faire
face au service de la dette sont régulièrement suivis, certains crédits
prévoyant une clause de remboursement anticipé dépendant du respect
de ces ratios.
Risque de taux
Les modalités de couverture des risques sur les taux d’intérêt décidées par
la Direction générale du Groupe sont détaillées dans les notes annexes des
comptes consolidés.
Dans l’activité Batteries, développant une technologie Lithium Métal
Polymère (LMP®) fortement dépendante des approvisionnements en
lithium, le Groupe a conclu des partenariats avec différents industriels du
secteur afin de limiter ce risque et d’assurer la fourniture des quantités de
produit nécessaires à la fabrication de ses batteries.
Risque de crédit
Un suivi mensuel du BFR est réalisé par la Direction de la trésorerie du
Groupe. De plus, dans les principales divisions du Groupe, la gestion du
risque de crédit est relayée par un credit manager. Le recours à l’assurancecrédit est privilégié et, lorsque le crédit n’est pas couvert par une assurance,
l’octroi de crédit est décidé au niveau de compétence le plus adapté. Enfin,
un suivi régulier des créances clients est effectué à l’échelon tant du Groupe
que de la division, et des dépréciations sont pratiquées au cas par cas
lorsque cela est jugé nécessaire.
Risque de change
Le Groupe couvre ses principales opérations en devises. La gestion de la
couverture est centralisée au niveau Groupe pour la France et l’Europe.
Une couverture sur le net des positions commerciales est pratiquée par la
Direction de la trésorerie du Groupe à travers des achats ou ventes à terme
de devises. Enfin, la mise en place d’un netting mensuel des flux intragroupe
permet de limiter les flux échangés et de couvrir le net résiduel. Pour la
division Logistique pétrolière, les positions sont directement couvertes sur
le marché.
Risque technologique
Le Groupe engage des investissements importants dans de nouvelles
activités telles que le stockage d’électricité avec pour principal enjeu
technologique d’imposer la technologie Lithium Métal Polymère (LMP®)
comme une technologie de référence, aussi bien sur le marché du véhicule
que sur celui des batteries stationnaires pour le stockage d’électricité. Même
s’il est très confiant dans les perspectives qu’offriront ses nouvelles activités,
le Groupe reste néanmoins prudent face au risque technologique que
peuvent présenter de tels investissements. En conséquence, les efforts
consentis pour ces développements sont toujours mesurés en fonction de
la performance des activités traditionnelles et de telle sorte qu’ils ne
remettent pas en question l’équilibre d’ensemble du Groupe. Par ailleurs,
ce risque est adressé directement par la Direction générale lors de comités
mensuels.
Risque de propriété industrielle
Compte tenu de la diversité des métiers et des implantations géographiques
du Groupe, certains risques peuvent impacter une activité ou une zone
géographique données sans avoir d’incidence sur la situation financière du
Groupe dans son ensemble.
Dans le cadre de ses activités industrielles, le Groupe est amené à utiliser
des brevets (dans le domaine des batteries et véhicules électriques, des
terminaux spécialisés). Pour l’ensemble des activités concernées, une cellule
dédiée au niveau Groupe s’assure que ce dernier est bien propriétaire de
tous les brevets qu’il exploite et que les technologies nouvelles qu’il a
développées sont protégées.
Risques opérationnels
Risque politique
Risques spécifiques aux activités
Chaque division du Groupe est responsable de la gestion des risques
industriels, environnementaux, de marché et de conformité auxquels elle
est confrontée. Une analyse régulière de la nature des risques et des
modalités de gestion s’y rapportant est effectuée par chaque direction de
division.
Par ailleurs, le suivi de la valeur recouvrable des goodwill et autres actifs,
ainsi que des contrats long terme, est réalisé au niveau des divisions et des
tests sont effectués au niveau du Groupe.
Une supervision en est également faite par le Comité des risques et la
Direction des assurances du Groupe.
Risque matières premières
L’Énergie (pétrole), les Plantations (huile de palme et caoutchouc) et les
Batteries (lithium) sont les métiers du Groupe sensibles aux évolutions des
cours des matières premières.
Dans la division Logistique pétrolière, qui est la plus exposée à ce risque,
les variations de cours du produit sont répercutées aux clients, et la
Direction de cette division systématise la mise en place d’achats et de
ventes à terme de produits adossés à des opérations physiques.
Dans le domaine des plantations, l’expertise des équipes opérationnelles
et leur grande connaissance des marchés permettent de limiter les impacts
défavorables de la variation des cours du caoutchouc et de l’huile de palme.
Dans cette perspective, des opérations de couverture (achats ou ventes à
terme de matière première) sont réalisées pour réduire le risque sur ces
matières premières.
Le Groupe, qui est présent depuis de nombreuses années à l’étranger, peut
être confronté à des risques politiques. Néanmoins la diversité de ses
implantations et sa capacité de réaction lui permettent de limiter l’impact
d’éventuelles crises politiques.
Risque juridique
Pour limiter l’exposition aux risques liés à la réglementation et à son
évolution, et aux litiges, la Direction juridique du Groupe veille à la sécurité
et à la conformité juridique des activités de celui-ci, en liaison avec les
services juridiques des divisions. Lorsqu’un litige survient, la Direction
juridique s’assure de sa résolution au mieux des intérêts du Groupe.
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
L’évaluation et le contrôle des risques inhérents au fonctionnement de
chaque entité sont au cœur des préoccupations du Groupe. L’existence d’un
outil informatique permet de donner une dimension active et régulière au
suivi des risques qui porte sur l’ensemble de nos métiers.
Les risques identifiés font l’objet d’une série de mesures détaillées dans les
plans d’action élaborés par les différents « propriétaires » de risques
nommés au sein de chaque division, l’objectif étant de maîtriser l’exposition
à ces risques et donc de les réduire. L’actualisation de la cartographie des
risques consolidée est validée trimestriellement par le Comité des risques.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
249
ANNEXES
LE PILOTAGE ET LA SURVEILLANCE DU DISPOSITIF
DE CONTRÔLE INTERNE
PRINCIPAUX ACTEURS DU CONTRÔLE INTERNE
ET LEURS MISSIONS
Les modalités du contrôle interne s’exercent par :
Le Conseil d’administration de la société mère du Groupe
Le Conseil d’administration veille à l’efficacité des dispositifs de contrôle
interne et de gestion des risques tels que définis et mis en œuvre par la
Direction générale. Si besoin, le Conseil peut faire usage de ses pouvoirs
généraux pour engager les actions et vérifications qu’il juge appropriées.
La Direction générale du Groupe
Elle est responsable de la définition, de la mise en œuvre et du suivi de
dispositifs de contrôle interne et de gestion des risques adaptés et efficaces.
En cas de défaillance des dispositifs, elle veille à l’engagement des actions
correctives nécessaires.
Le Comité mensuel de résultat
Chaque division, pour l’ensemble de son périmètre, présente mensuellement
à la Direction générale du Groupe et aux fonctions centrales les indicateurs
opérationnels et financiers de son activité, ainsi que l’analyse de leur
évolution par rapport aux objectifs approuvés par la Direction générale.
Le Comité d’audit
Le rôle et les attributions de ce Comité sont précisés ci-avant au paragraphe
« Comités spécialisés ».
Le Comité des risques
Le Comité des risques est en charge d’effectuer une revue régulière et
approfondie des modalités de gestion des risques.
Les organes d’administration des filiales
Dans chaque filiale du Groupe, l’organe d’administration examine la
stratégie et les orientations de la société proposées par la Direction
générale, veille à leur mise en œuvre, fixe les objectifs opérationnels, ajuste
les ressources et procède aux contrôles et vérifications qu’il juge opportuns.
Chaque mandataire reçoit toutes les informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission et peut se faire communiquer tous les documents
qu’il estime utiles.
Les directions des filiales
Elles appliquent les orientations des organes d’administration au sein de
chaque filiale. Assistées de leur service de contrôle de gestion, elles
s’assurent de l’efficacité du système de contrôle interne du Groupe. Elles
reportent à la fois à leur organe d’administration et aux Comités de
direction.
L’audit interne Groupe
Le Groupe dispose d’un département d’audit interne intervenant sur
l’ensemble des entités du périmètre.
Ses missions reposent sur un plan annuel construit avec les divisions et la
Direction générale, fondé sur l’évaluation des risques propres à chaque
filiale et sur un contrôle cyclique de l’ensemble du périmètre. Ce programme
comporte des missions de revue systématique des risques financiers et
opérationnels, des missions de suivi et de mise en application des
recommandations formulées, ainsi que des interventions plus ciblées en
fonction des besoins exprimés par les divisions ou la Direction générale. Il
vise à couvrir en priorité les risques les plus sensibles et à assurer la revue
des principaux autres risques à moyen terme pour l’ensemble des entités
du Groupe. Les auditeurs bénéficient de formations internes aux métiers
des divisions afin de mieux maîtriser les spécificités opérationnelles de
chacune d’elles.
L’audit a la responsabilité d’évaluer le fonctionnement du dispositif de
contrôle interne et de faire toutes préconisations pour l’améliorer, dans le
champ couvert par ses missions. Les rapports d’audit sont destinés aux
sociétés auditées, aux divisions auxquelles elles sont rattachées et aux
Directions financière et générale du Groupe.
250
LES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Dans le cadre de leur mandat de revue et de certification des comptes
annuels et selon leurs normes professionnelles, ils prennent connaissance
des systèmes comptables et de contrôle interne. À ce titre, ils conduisent
des interventions intérimaires sur l’appréciation des modes opératoires des
différents cycles d’audit retenus ; Ils garantissent la correcte application
des principes comptables applicables, dans le souci de produire une
information fidèle et précise. Ils communiquent une synthèse semestrielle
des conclusions de leurs travaux à la Direction financière, à la Direction
générale du Groupe et au Comité d’audit.
Les comptes du Groupe sont certifiés conjointement par les cabinets
Constantin Associés (renouvelé par l’Assemblée générale ordinaire du 5 juin
2014), représenté par Jean-Paul Séguret, et AEG Finances (renouvelé par
l’Assemblée générale ordinaire du 5 juin 2013), représenté par Jean-François
Baloteaud.
VI – UN RENFORCEMENT PERMANENT
DU SYSTÈME DE CONTRÔLE INTERNE
ET DE LA GESTION DES RISQUES
Dans une démarche d’amélioration continue, le Groupe s’efforce d’améliorer
l’organisation de son contrôle interne et de sa gestion des risques, tout en
maintenant des structures réactives, tant au niveau de la holding que des
divisions.
Ainsi plusieurs actions de renforcement du contrôle interne ont été initiées,
conduites ou poursuivies.
DISPOSITIF ÉTHIQUE
L’ensemble du dispositif éthique du Groupe a été finalisé et se déploie dans
les entités concernées.
La Charte d’Éthique, rédigée en 2000, a été revue afin de prendre en compte
les nouvelles dispositions légales et les engagements du Groupe. Cette
charte est diffusée par la Direction des ressources humaines Groupe à
l’ensemble des collaborateurs.
Le Comité éthique s’est réuni deux fois dans l’année ; il a validé l’ensemble
des codes et dispositifs éthiques mis en œuvre au sein des entités. Aucun
dysfonctionnement n’a été signalé via la procédure d’alerte.
Des informations détaillées sur l’ensemble de nos procédures éthiques et
« compliance ICMI » sont largement communiquées aux clients et prospects
à leur demande.
LISTE D’INITIÉS
Le Groupe met à jour régulièrement la liste des personnes ayant accès à
des informations privilégiées qui, si elles étaient rendues publiques, seraient
susceptibles d’avoir une influence sensible sur le cours des instruments
financiers.
Ces personnes, qu’elles soient salariées, administrateurs ou tiers en relation
professionnelle étroite avec l’entreprise, ont été informées de l’interdiction
d’utiliser ou de communiquer cette information privilégiée dans un but de
réaliser des opérations d’achat ou de vente sur ces instruments financiers.
L’annexe de la Charte d’Éthique du Groupe définissant les périodes pendant
lesquelles les collaborateurs devront s’abstenir de réaliser des opérations
sur les titres cotés des sociétés du Groupe a été modifiée pour prendre en
compte les dispositions de la recommandation AMF n° 2010-07 du
3 novembre 2010 relative à la prévention des manquements d’initiés
imputables aux dirigeants des sociétés cotées.
MANUEL DE PROCÉDURES ADMINISTRATIVES
ET FINANCIÈRES
Les principales procédures financières, mais aussi administratives et
juridiques, sont regroupées sur un intranet pour permettre la diffusion et
la gestion du cadre normatif défini par le Groupe.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
PÉRIMÈTRE DE DÉPLOIEMENT DU DISPOSITIF DE CONTRÔLE
INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES
Dans le cadre de l’intégration du groupe Havas, en complément de leurs
procédures internes déjà existantes, l’harmonisation des procédures et le
déploiement progressif des dispositifs de contrôle interne et de gestion des
risques ont été poursuivis sur l’exercice. Par ailleurs, le groupe Blue Solutions
dispose également de procédures de contrôle interne mises en place dans
le cadre du Groupe Bolloré qui couvrent l’ensemble de Bolloré SA et de ses
filiales consolidées.
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
Le suivi des plans d’action et la mise à jour des risques via le progiciel
informatique ont été poursuivis en 2014.
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
Conformément aux dispositions du décret n° 2012-557 du 24 avril 2012
relatif aux obligations de transparence en matière sociale et environnementale portant application de la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 (dite
« loi Grenelle II ») ainsi qu’aux recommandations de l’AMF concernant les
informations à publier par les sociétés en matière de responsabilité sociale
et environnementale, le Groupe a revu son protocole de reporting et a défini
un tableau d’indicateurs significatifs au regard des activités diversifiées du
Groupe.
Les principes retenus dans ce protocole sont cohérents, notamment avec
les lignes directrices du Global Reporting Initiative (GRI), de l’IAS 100, de
l’IFRS et de l’ISO 26000. Ce protocole est diffusé et appliqué à l’ensemble
des entités qui collectent et communiquent au Groupe leurs informations
extra-financières.
Il est revu chaque année et définit les conditions de collecte et de vérification des données.
Le périmètre des entités interrogées correspond au périmètre financier.
Le document de référence présente les axes stratégiques et les grands
engagements sociaux, environnementaux et sociétaux du Groupe.
Il est complété par le rapport RSE qui regroupe les informations concernant
les actions RSE des divisions.
Suite à la première vérification réalisée en 2013 par les Commissaires aux
comptes sur les informations sociales, environnementales et sociétales, le
référentiel d’indicateurs du Groupe a été précisé. La plupart des indicateurs
ont été déployés à l’international.
Les Commissaires aux comptes ont vérifié que les axes d’amélioration
définis en 2013 avaient été pris en compte pour la collecte des données
2014.
Ils ont fourni, comme pour l’exercice précédent, une attestation sur la
présence dans le reporting Groupe des quarante-deux indicateurs
demandés par la loi Grenelle II et émis un avis motivé sur la transparence
des informations qu’ils ont spécifiquement auditées.
Le 19 mars 2015
Le Président,
Vincent Bolloré
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
251
ANNEXES
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES ÉTABLI EN APPLICATION
DE L’ARTICLE L. 225-235 DU CODE DE COMMERCE SUR LE RAPPORT
DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIÉTÉ BOLLORÉ
Exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de la société Bolloré et en
application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce,
nous vous présentons notre rapport sur le rapport établi par le Président
de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-37 du
Code de commerce au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014.
Il appartient au Président d’établir et de soumettre à l’approbation du
Conseil d’administration un rapport rendant compte des procédures de
contrôle interne et de gestion des risques mises en place au sein de la
société et donnant les autres informations requises par l’article L. 225-37
du Code de commerce, relatives notamment au dispositif en matière de
gouvernement d’entreprise.
Il nous appartient :
• de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les
informations contenues dans le rapport du Président concernant les
procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière ;
• d’attester que le rapport comporte les autres informations requises par
l’article L. 225-37 du Code de commerce, étant précisé qu’il ne nous
appartient pas de vérifier la sincérité de ces autres informations.
Nous avons effectué nos travaux conformément aux normes d’exercice
professionnel applicables en France.
INFORMATIONS CONCERNANT LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE
INTERNE ET DE GESTION DES RISQUES RELATIVES
À L’ÉLABORATION ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION
COMPTABLE ET FINANCIÈRE
Les normes d’exercice professionnel requièrent la mise en œuvre de
diligences destinées à apprécier la sincérité des informations concernant
les procédures de contrôle interne et de gestion des risques relatives à
l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
252
contenue dans le rapport du Président. Ces diligences consistent
notamment à :
• prendre connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion
des risques relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière sous-tendant les informations présentées dans
le rapport du Président ainsi que de la documentation existante ;
• prendre connaissance des travaux ayant permis d’élaborer ces
informations et de la documentation existante ;
• déterminer si les déficiences majeures du contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière que nous
aurions relevées dans le cadre de notre mission font l’objet d’une
information appropriée dans le rapport du Président.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur
les informations concernant les procédures de contrôle interne et de
gestion des risques de la société relatives à l’élaboration et au traitement
de l’information comptable et financière contenue dans le rapport du
Président du Conseil d’administration, établi en application des dispositions
de l’article L. 225-37 du Code de commerce.
AUTRES INFORMATIONS
Nous attestons que le rapport du Président du Conseil d’administration
comporte les autres informations requises à l’article L. 225-37 du Code de
commerce.
Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2015
Les Commissaires aux comptes
AEG Finances
Membre de
Grant Thornton International
Jean-François Baloteaud
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Constantin Associés
Membre de
Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
ANNEXES
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES CONVENTIONS
ET ENGAGEMENTS RÉGLEMENTÉS
Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2014
Aux actionnaires,
En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous
présentons notre rapport sur les conventions et engagements réglementés.
Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui
nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des
conventions et engagements dont nous avons été avisés ou que nous
aurions découverts à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous
prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l’existence
d’autres conventions et engagements. Il vous appartient, selon les termes
de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui
s’attachait à la conclusion de ces conventions et engagements en vue de
leur approbation.
Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les
informations prévues à l’article R. 225-31 du Code de commerce relatives
à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions et engagements
déjà approuvés par l’Assemblée générale.
Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires
au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des
commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont
consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données
avec les documents de base dont elles sont issues.
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS SOUMIS
À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Si les actions existantes Bolloré détenues par Compagnie du Cambodge et
Société Industrielle et Financière de l’Artois étaient insuffisantes en nombre
pour rémunérer les apports, votre société procéderait alors à l’acquisition
des actions et des BSAAR par remise en échange d’actions nouvelles qui
seraient émises par votre société.
Administrateurs intéressés : Marie Bolloré, Céline Merle-Béral, Vincent
Bolloré, Cyrille Bolloré, Cédric de Bailliencourt, Sébastien Bolloré, Olivier
Roussel, ainsi que Bolloré Participations représenté par Gilles Alix.
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS DÉJÀ
APPROUVÉS PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS APPROUVÉS AU COURS
D’EXERCICES ANTÉRIEURS DONT L’EXÉCUTION
S’EST POURSUIVIE AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ
En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été
informés que l’exécution des conventions et engagements suivants, déjà
approuvés par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est
poursuivie au cours de l’exercice écoulé.
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AVEC DES SOCIÉTÉS
AYANT DES DIRIGEANTS COMMUNS
Avec la société Blue Solutions (ex-Batscap)
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AUTORISÉS
AU COURS DE L’EXERCICE ÉCOULÉ
Convention de refacturation des coûts de construction
et de maintenance d’un poste de transformation électrique
entre Blue Solutions et votre société
En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été
avisés des conventions et engagements suivants qui ont fait l’objet de
l’autorisation préalable de votre Conseil d’administration.
Le poste de transformation électrique objet du marché de travaux qui a fait
l’objet au cours de l’exercice 2013 d’un transfert de Blue Solutions au profit
de votre société a vocation à alimenter en électricité aussi bien des installations de votre société que des installations Blue Solutions.
Votre Conseil d’administration du 21 mars 2013 a autorisé la conclusion
d’une convention aux termes de laquelle seront refacturés par votre société
à Blue Solutions des coûts de construction du poste de transformation et
de démantèlement de l’ancien poste ainsi que des coûts de maintenance
refacturés « at cost ».
Au titre de l’exercice 2014, la refacturation de votre société s’élève à
70 924,22 euros.
Administrateurs intéressés : Vincent Bolloré (Président-directeur général),
Cédric de Bailliencourt (Vice-Président).
CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS AVEC DES SOCIÉTÉS
AYANT DES DIRIGEANTS COMMUNS
Avec la société Socfin
Échange de titres SAFA détenus par Bolloré contre remise
de titres Socfinaf par Socfin
Dans le cadre d’un projet d’accord entre Socfin et plusieurs sociétés du
Groupe Bolloré prévoyant d’échanger entre elles respectivement 9 % des
actions constituant le capital de Socfinaf détenu par Socfin contre 100 %
des actions constituant le capital de SAFA détenu par le Groupe Bolloré,
votre Conseil d’administration a, en séance du 20 mars 2014, autorisé
l’opération d’échange pour la fraction de la participation détenue au sein
de SAFA par votre société.
La réalisation de l’opération est intervenue le 29 août 2014 et votre société
a ainsi remis 31 574 actions SAFA (soit 5,47 % du capital) valorisées dans
la convention d’échange à un montant global de 1 451 556 euros en
échange de 80 642 actions Socfinaf valorisées au même montant global.
Administrateurs intéressés : Hubert Fabri, Vincent Bolloré, Cédric de
Bailliencourt et la société Bolloré Participations.
Avec la Société Industrielle et Financière de l’Artois
et la Compagnie du Cambodge
Approbation des modalités du projet d’offre publique d’échange
visant les actions et les BSAAR Havas
Votre Conseil du 17 octobre 2014 a approuvé les modalités du projet d’offre
publique d’échange visant les actions et les BSAAR Havas, opération
commune initiée par votre société ainsi que par la Société Industrielle et
Financière de l’Artois et la Compagnie du Cambodge.
À cet égard, les co-initiateurs ont convenu que les actions Bolloré qui
seraient remises dans le cadre de l’offre seraient en priorité des actions
Bolloré existantes détenues par Compagnie du Cambodge et Société
Industrielle et Financière de l’Artois.
Avec la société Bolloré Participations
Au titre des prestations de Présidence, Bolloré Participations a facturé en
2014 à votre société la somme de 1 498 347 euros hors taxes correspondant
à 75 % du coût charges comprises du salaire perçu par Vincent Bolloré.
Au titre de la convention de prestation de services, Bolloré Participations
a facturé en 2014 à votre société une somme de 1 425 396 euros hors taxes.
Administrateurs intéressés : Vincent Bolloré (Président-directeur général),
Cyrille Bolloré (Directeur général délégué), Yannick Bolloré (Vice-Président),
Marie Bolloré, Sébastien Bolloré et Cédric de Bailliencourt (Vice-Président).
Conventions de licence de la marque Bolloré Africa Logistics
Au titre des conventions de licence de la marque Bolloré Africa Logistics
avec des sociétés du Groupe Bolloré, votre société a perçu des redevances
égales à 2 % du chiffre d’affaires réalisé par les licenciés au cours de
l’exercice précédant celui du versement, soit :
• 2 228 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire ;
• 2 147 000 euros versés par Abidjan Terminal (ex-Société d’Exploitation
du Terminal de Vridi) ;
• 729 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Sénégal ;
• 1 180 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Cameroun ;
• 805 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Gabon (ex-SDV Gabon) ;
• 1 304 000 euros versés par Bolloré Africa Logistics Congo (ex-SDV Congo).
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
253
ANNEXES
Avec la société Financière de Sainte-Marine
Dans le cadre de la garantie aux termes de laquelle votre société s’est
portée caution de la société Financière de Sainte-Marine au titre d’une
opération de financement lui permettant de disposer de fonds à hauteur
de 200 000 000 euros, votre société a procédé au titre de l’exercice 2014
à une facturation de 500 000 euros.
Avec la société Compagnie de Cornouaille
Pour permettre la réalisation d’une opération de financement par la
Compagnie de Cornouaille, avec la société HSBC, votre Conseil d’administration du 31 août 2012 a autorisé l’octroi par votre société d’un cautionnement garantissant le remboursement par Compagnie de Cornouaille des
sommes dues au titre de cette opération, moyennant le versement d’une
rémunération de 0,25 % l’an. Au titre de l’exercice 2014, la Compagnie de
Cornouaille a versé à votre société une somme de 300 000 euros.
Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2015
Les Commissaires aux comptes
AEG Finances
Membre de
Grant Thornton International
Jean-François Baloteaud
254
Constantin Associés
Membre de
Deloitte Touche Tohmatsu Limited
Jean-Paul Séguret
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 4 JUIN 2015
• Rapport de gestion du Conseil d’administration – Rapport du Président
sur le contrôle interne – Rapports des Commissaires aux comptes –
Présentation et approbation des comptes consolidés du Groupe arrêtés
au 31 décembre 2014 et lecture du rapport des Commissaires aux
comptes sur les comptes consolidés.
• Approbation du rapport du Conseil d’administration et des comptes
annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014 et lecture du rapport des
Commissaires aux comptes sur les comptes annuels ; quitus aux administrateurs.
• Affectation du résultat.
• Option pour le paiement du dividende en actions.
• Autorisation de distribution d’acompte sur dividende avec option de
paiement en actions.
Approbation des conventions et engagements réglementés.
Renouvellement de mandats d’administrateur.
Constatation de l’échéance du mandat d’un administrateur.
Nomination d’administrateurs.
Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de
l’exercice 2014 à Vincent Bolloré, Président-directeur général.
• Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de
l’exercice 2014 à Cyrille Bolloré, Directeur général délégué.
• Pouvoirs à conférer.
•
•
•
•
•
PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE
APPROBATION DES COMPTES ANNUELS
ET AFFECTATION DU RÉSULTAT
RENOUVELLEMENT DES MANDATS D’ADMINISTRATEUR
Les deux premières résolutions ont pour objet l’approbation des comptes
consolidés et annuels de l’exercice 2014 de Bolloré.
La troisième résolution a pour objet de procéder à l’affectation du résultat
social de l’exercice 2014. Il vous est proposé de fixer le dividende de
l’exercice à 0,06 euro par action.
Compte tenu du versement d’un acompte sur dividende d’un montant de
0,02 euro par action (montant de 2 euros par action avant division du
nominal par 100 intervenue le 27 novembre 2014) en date du 2 octobre
2014, le solde du dividende soit 0,04 euro par action serait mis en paiement
le 29 juin 2015.
OPTION POUR LE PAIEMENT DU DIVIDENDE EN ACTIONS
La quatrième résolution porte sur la possibilité accordée à chaque
actionnaire d’opter pour le paiement du dividende en actions nouvelles de
la société, et ce, pour la totalité du dividende lui revenant au titre des actions
dont il est propriétaire.
Les actions nouvelles, en cas d’exercice de l’option pour le paiement du
dividende en actions, seraient émises à un prix égal à 90 % de la moyenne
des premiers cours cotés sur le marché lors des vingt séances de Bourse
précédant le jour de l’Assemblée générale diminuée du montant du
dividende faisant l’objet de la troisième résolution et arrondi au centime
d’euro immédiatement supérieur.
AUTORISATION DE DISTRIBUTION D’ACOMPTE SUR
DIVIDENDE AVEC OPTION DE PAIEMENT EN ACTIONS
La cinquième résolution a pour objet d’autoriser le Conseil, s’il décide de
verser un acompte sur le dividende de l’exercice clos le 31 décembre 2015
avant l’Assemblée qui statuera sur les comptes dudit exercice, à permettre
aux actionnaires d’opter pour le paiement dudit acompte en actions, au prix
fixé conformément aux règles prévues par la quatrième résolution.
APPROBATION DES CONVENTIONS ET ENGAGEMENTS
RÉGLEMENTÉS
Par le vote des sixième et septième résolutions, il vous est demandé
d’approuver les conventions et engagements réglementés intervenus au
cours de l’exercice 2014, tels que présentés dans le rapport spécial des
Commissaires aux comptes (figurant dans le présent document de
référence).
Conformément à la recommandation AMF n° 2012-05, les Assemblées
générales d’actionnaires de sociétés cotées (proposition n° 32), les
conventions significatives sont soumises à votre vote par des résolutions
séparées.
Ainsi, la sixième résolution soumet à votre approbation les modalités du
projet d’offre publique d’échange visant les actions et les BSAAR Havas,
opération commune initiée par les sociétés Bolloré, Société Industrielle et
Financière de l’Artois et Compagnie du Cambodge.
À la suite des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, il vous est proposé de renouveler les mandats d’administrateur
d’Hubert Fabri et de Michel Roussin qui arrivent à échéance à l’issue de la
présente Assemblée.
Nous vous proposons par le vote des huitième et neuvième résolutions de
renouveler les mandats d’Hubert Fabri et de Michel Roussin pour une durée
de trois ans soit jusqu’à l’Assemblée générale statuant sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2017.
CONSTATATION DE L’ÉCHÉANCE DU MANDAT
D’UN ADMINISTRATEUR
Aux termes de la dixième résolution, il vous est demandé de prendre acte
que Sébastien Picciotto ne sollicite pas le renouvellement de son mandat
d’administrateur qui arrive à échéance à l’issue de la présente Assemblée.
NOMINATION D’ADMINISTRATEURS
Par le vote des onzième et douzième résolutions, il vous est proposé, à la
suite des recommandations du Comité des nominations et des rémunérations, de nommer Dominique Hériard Dubreuil et Alexandre Picciotto en
qualité d’administrateurs, pour une durée de trois ans soit jusqu’à
l’Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice clos le
31 décembre 2017.
AVIS SUR LES ÉLÉMENTS DE LA RÉMUNÉRATION DUE
OU ATTRIBUÉE PAR TOUTES LES SOCIÉTÉS DU GROUPE
AU TITRE DE L’EXERCICE 2014 À CHAQUE DIRIGEANT
MANDATAIRE SOCIAL DE LA SOCIÉTÉ
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef révisé
en juin 2013 (article 24.3) auquel la société se réfère, le Conseil doit
présenter à l’Assemblée générale ordinaire la rémunération des dirigeants
mandataires sociaux. La présentation des éléments de rémunération due
ou attribuée au titre de l’exercice clos à chaque dirigeant mandataire social
est soumise à un vote consultatif des actionnaires. Par le vote des treizième
et quatorzième résolutions, il vous est proposé d’émettre un avis sur les
éléments de la rémunération due ou attribuée par toutes les sociétés du
Groupe au titre de l’exercice 2014 à chaque dirigeant mandataire social de
la société.
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255
ANNEXES
Pour Vincent Bolloré, Président du Conseil d’administration, éléments de la rémunération due ou attribuée
au titre de l’exercice 2014, soumis à l’avis des actionnaires
Montants
(en euros)
Rémunération fixe
1 499 000 (1)
Rémunération autre
1 250 000 (2)
Commentaires
Rémunération variable annuelle
Rémunération variable différée
Rémunération variable pluriannuelle
Rémunération exceptionnelle
Options d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération de long terme
Jetons de présence
62 610
Valorisation des avantages de toute nature
6 528
Indemnité de départ
Indemnité de non-concurrence
Régime de retraite supplémentaire
(1) Rémunération versée par Bolloré Participations qui dans le cadre d’une convention de prestations de présidence facture à Bolloré une somme correspondant à 75 % du coût charges
comprises de la rémunération perçue par Vincent Bolloré.
(2) Correspond à des tantièmes versés par les sociétés Financière du Champ de Mars, Nord-Sumatra Investissements et Plantations des Terres Rouges, sociétés contrôlées par Bolloré.
Les tantièmes versés par les sociétés ne correspondent pas en tant que tels aux critères fixés par le Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef pour les rémunérations variables.
Pour Cyrille Bolloré, Directeur général délégué, éléments de la rémunération due ou attribuée
au titre de l’exercice 2014, soumis à l’avis des actionnaires
Montants
(en euros)
Rémunération fixe
Commentaires
780 000 (1)
Rémunération autre
60 000 (2)
Rémunération variable annuelle
120 000 (3)
Rémunération variable différée
Rémunération variable pluriannuelle
Rémunération exceptionnelle
Options d’actions, actions de performance ou tout autre élément de rémunération de long terme
Jetons de présence
259 350 (4)
56 110
Valorisation des avantages de toute nature
3 996
Indemnité de départ
Indemnité de non-concurrence
Régime de retraite supplémentaire
(1) En 2014, Cyrille Bolloré perçoit une rémunération fixe en tant que salarié de SDV Logistique Internationale et au titre de ses fonctions de Directeur général délégué de Bolloré
et de Président du Conseil d’administration de Bolloré Énergie.
(2) La rémunération autre perçue par Cyrille Bolloré provient exclusivement de tantièmes versés par les sociétés Financière du Champ de Mars, Nord-Sumatra Investissements,
et Plantations des Terres Rouges, sociétés contrôlées par Bolloré. Les tantièmes versés par les sociétés ne correspondent pas en tant que tels aux critères fixés par le Code
de gouvernement d’entreprise Afep-Medef pour les rémunérations variables.
(3) En 2014, Cyrille Bolloré perçoit au titre de ses fonctions de Directeur général délégué de Bolloré une rémunération variable de 120 000 euros.
Les critères de versement de la partie variable pour 2014 ne sont pas rendus publics pour des raisons de confidentialité.
(4) Plan Blue Solutions – attribution de 15 000 actions gratuites le 8 janvier 2014.
POUVOIRS À CONFÉRER
La quinzième résolution concerne la délivrance des pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des publicités et des formalités légales.
256
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
RÉSOLUTIONS PRÉSENTÉES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 4 JUIN 2015
PREMIÈRE RÉSOLUTION
(Approbation des comptes annuels de l’exercice 2014)
L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion
du Conseil d’administration et du rapport du Président sur le contrôle
interne, qu’elle approuve dans tous leurs termes, ainsi que du rapport des
Commissaires aux comptes sur les comptes annuels, approuve les comptes
annuels de l’exercice clos le 31 décembre 2014, tels qu’ils lui ont été
présentés, ainsi que les opérations traduites dans ces comptes et résumées
dans ces rapports.
Elle approuve spécialement les dépenses visées par l’article 223 quater du
Code général des impôts, non admises en charges déductibles pour la
détermination du montant de l’impôt sur les sociétés, en vertu de
l’article 39-4 du Code général des impôts, qui s’élève à un montant global
de 118 337 euros.
En conséquence, elle donne pour l’exercice clos le 31 décembre 2014 quitus
de leur gestion à tous les administrateurs.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
(Approbation des comptes consolidés de l’exercice 2014)
L’Assemblée générale, après avoir pris acte de la présentation qui lui a été
faite des comptes consolidés arrêtés au 31 décembre 2014 et du rapport
des Commissaires aux comptes faisant apparaître un chiffre d’affaires
consolidé de 10 603 730 milliers d’euros et un bénéfice net consolidé part
du Groupe de 218 639 milliers d’euros, approuve les comptes consolidés
de l’exercice clos le 31 décembre 2014, tels qu’ils lui ont été présentés.
L’Assemblée générale prend acte de la présentation qui lui a été faite du
rapport de gestion du Groupe inclus dans le rapport de gestion du Conseil
d’administration.
(Affectation du résultat)
L’Assemblée générale approuve la proposition du Conseil d’administration
et décide d’affecter le bénéfice distribuable de la façon suivante :
(en euros)
Résultat de l’exercice
325 451 676,62
Report à nouveau antérieur
717 031 448,02
Bénéfice distribuable
(223 211,20)
1 042 259 913,44
Dividendes
– Acompte sur dividende (1)
Exercice
Nombre d’actions
Dividende (en euros)
Montant distribué
(en millions d’euros)
2013
2012
2011
2 734 196 600
2 687 040 600
2 509 415 700
0,031 (2)
0,031 (2)
0,033 (1)
84,23
80,96
82,26
(1) Le dividende à répartir au titre de l’exercice 2011 était éligible à la réfaction de 40 %
mentionnée à l’article 158 du Code général des impôts, sachant que cet abattement
ne bénéficie qu’aux personnes physiques, ou, sur option, à un prélèvement libératoire
en vertu et dans les conditions prévues à l’article 117 quater du Code général des impôts.
(2) Les dividendes perçus depuis le 1er janvier 2013 par les personnes physiques fiscalement
domiciliées en France sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après
application d’un abattement de 40 %, l’abattement fixe annuel étant supprimé.
Lors de leur versement, ils font l’objet d’un prélèvement à la source non libératoire
au taux de 21 %, imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre de l’année au cours
de laquelle il a été effectué. Les personnes dont le revenu fiscal de référence de l’année
précédente est inférieur à un certain montant (50 000 euros pour les contribuables
célibataires, veufs ou divorcés – 75 000 euros pour les contribuables soumis à imposition
commune) peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement.
QUATRIÈME RÉSOLUTION
(Option pour le paiement du dividende en actions)
TROISIÈME RÉSOLUTION
Affectation à la réserve légale
– 75 000 euros pour les contribuables soumis à imposition commune)
peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement.
Les sommes ainsi distribuées au titre du dividende complémentaire seront
mises en paiement le 29 juin 2015.
Conformément aux dispositions de l’article 243 bis du Code général des
impôts, l’Assemblée générale prend acte de ce que les montants des
dividendes par action, mis en distribution au titre des trois exercices
précédents, ont été les suivants (les informations indiquées ci-après sont
retraitées pour tenir compte de la division par cent de la valeur nominale
de l’action intervenue le 27 novembre 2014) :
54 828 576,00
– Dividende complémentaire (2)
115 370 742,84
Report à nouveau
872 060 594,60
(1) Cet acompte sur dividende dont la distribution a été décidée en Conseil
d’administration le 29 août 2014 a été fixé à 2 euros par action au nominal de 16 euros
(soit l’équivalent de 0,02 euro par action suite à la délibération de l’Assemblée générale
extraordinaire du 27 novembre 2014 ayant décidé de la division du nominal par 100).
La mise en paiement est intervenue le 2 octobre 2014.
(2) Le dividende complémentaire s’élèvera à 0,04 euro par action, étant précisé que sur un
nombre d’actions composant le capital de 2 887 227 071, 2 958 500 actions émises
dans le cadre du paiement de l’acompte sur dividende en actions au titre de l’exercice
2014 portent jouissance au 1er janvier 2015 et, de ce fait, n’ouvrent pas droit au
dividende complémentaire versé au titre de l’exercice 2014.
Le dividende à répartir au titre de l’exercice se trouve ainsi fixé à 0,06 euro
par action au nominal de 0,16 euro.
En application des dispositions légales, il est précisé que les dividendes
perçus depuis le 1er janvier 2013 par les personnes physiques fiscalement
domiciliées en France sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le
revenu, après application d’un abattement de 40 %, l’abattement fixe annuel
étant supprimé.
Lors de leur versement, ils font l’objet d’un prélèvement à la source non
libératoire au taux de 21 %, imputable sur l’impôt sur le revenu dû au titre
de l’année au cours de laquelle il a été effectué. Les personnes dont le
revenu fiscal de référence de l’année précédente est inférieur à un certain
montant (50 000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés
L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du Conseil
d’administration et constaté que le capital est entièrement libéré, décide,
conformément aux dispositions de l’article 22 des statuts, d’accorder à
chaque actionnaire la possibilité d’opter pour le paiement du dividende en
actions nouvelles de la société, et ce, pour la totalité du dividende lui
revenant au titre des actions dont il est propriétaire.
Les actions nouvelles, en cas d’exercice de la présente option, seront émises
à un prix égal à 90 % de la moyenne des premiers cours cotés sur le marché
réglementé d’Euronext Paris lors des vingt séances de Bourse précédant le
jour de l’Assemblée générale, diminuée du montant du dividende faisant
l’objet de la troisième résolution et arrondi au centime d’euro immédiatement supérieur.
Les actions ainsi émises porteront jouissance au 1er janvier 2015. Si le
montant des dividendes pour lequel est exercée l’option ne correspond pas
à un nombre entier d’actions, l’actionnaire pourra :
• recevoir le nombre entier d’actions immédiatement supérieur en versant,
le jour où il exerce son option, la différence en numéraire ;
• recevoir le nombre entier d’actions immédiatement inférieur, complété
d’une soulte en espèces.
Les actionnaires pourront opter pour le paiement du dividende en espèces
ou pour le paiement du dividende en actions nouvelles entre le 9 juin et le
23 juin 2015 inclus, en adressant leurs demandes aux intermédiaires
financiers habilités à payer ledit dividende, ou pour les actionnaires inscrits
dans les comptes nominatifs purs tenus par la société à son mandataire
(Caceis Corporate Trust – Assemblées générales centralisées – 14, rue
Rouget-de-Lisle – 92862 Issy-les-Moulineaux Cedex 09).
Au-delà du 23 juin 2015, le dividende sera payé uniquement en numéraire.
La livraison des actions aux actionnaires ayant opté pour le paiement du
dividende en actions interviendra à la même date que la mise en paiement
du dividende en numéraire, soit le 29 juin 2015.
L’Assemblée générale donne tous pouvoirs au Conseil d’administration, avec
faculté de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, à l’effet
d’assurer la mise en œuvre du paiement du dividende en actions nouvelles,
de préciser les modalités d’application et d’exécution, de constater le
nombre d’actions nouvelles émises en application de la présente résolution,
de modifier en conséquence les statuts de la société, et plus généralement
faire tout ce qui sera utile et nécessaire.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
257
ANNEXES
CINQUIÈME RÉSOLUTION
DIXIÈME RÉSOLUTION
(Autorisation de distribution d’acompte sur dividende avec option
de paiement en actions)
(Nomination d’un administrateur)
L’Assemblée générale autorise le Conseil, s’il décide de verser un acompte
sur le dividende de l’exercice clos le 31 décembre 2015 avant l’Assemblée
qui statuera sur les comptes dudit exercice, à permettre aux actionnaires
d’opter pour le paiement dudit acompte en actions, au prix fixé conformément aux règles prévues par la quatrième résolution pour le paiement
du dividende en actions.
En conséquence, l’Assemblée donne tous pouvoirs au Conseil, avec faculté
de subdéléguer dans les conditions prévues par la loi, pour constater
l’augmentation de capital résultant de l’émission d’actions résultant de
l’option offerte aux actionnaires, et procéder à la modification corrélative
des statuts et aux formalités légales de publicité.
SIXIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, nomme
Dominique Hériard Dubreuil, domiciliée chez Rémy Cointreau, 21, boulevard
Haussmann, 75009 Paris, en qualité d’administrateur, pour une durée de
trois ans qui prendra fin à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée
à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
ONZIÈME RÉSOLUTION
(Constatation de l’échéance du mandat d’un administrateur)
L’Assemblée générale, constatant que le mandat d’administrateur de
Sébastien Picciotto arrive à échéance à l’issue de la présente Assemblée,
prend acte de la décision de celui-ci de ne pas solliciter le renouvellement
de son mandat.
(Approbation d’une convention réglementée significative)
DOUZIÈME RÉSOLUTION
L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des
Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements visés à
l’article L. 225-38 du Code de commerce, approuve les modalités de l’offre
publique d’échange visant les titres Havas, telles qu’arrêtées conjointement
avec la Société Industrielle et Financière de l’Artois et la Compagnie du
Cambodge.
L’Assemblée générale, sur proposition du Conseil d’administration, nomme
Alexandre Picciotto, domicilié chez Orfim, 59, avenue Marceau, 75116 Paris,
en qualité d’administrateur, pour une durée de trois ans qui prendra fin à
l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes
de l’exercice clos le 31 décembre 2017.
(Nomination d’un administrateur)
TREIZIÈME RÉSOLUTION
SEPTIÈME RÉSOLUTION
(Approbation des conventions et engagements réglementés)
L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des
Commissaires aux comptes sur les conventions et engagements visés à
l’article L. 225-38 du Code de commerce et statuant sur ce rapport,
approuve les conventions qui y sont relatées, autres que celles visées à la
sixième résolution et prend acte des conditions d’exécution des conventions
antérieurement autorisées.
HUITIÈME RÉSOLUTION
(Renouvellement du mandat d’un administrateur)
L’Assemblée générale, constatant que le mandat d’administrateur d’Hubert
Fabri arrive à échéance à l’issue de la présente Assemblée, décide de
renouveler ce mandat pour une durée de trois ans qui prendra fin à l’issue
de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2017.
NEUVIÈME RÉSOLUTION
(Renouvellement du mandat d’un administrateur)
L’Assemblée générale, constatant que le mandat d’administrateur de Michel
Roussin arrive à échéance à l’issue de la présente Assemblée, décide de
renouveler ce mandat pour une durée de trois ans qui prendra fin à l’issue
de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de
l’exercice clos le 31 décembre 2017.
(Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre
de l’exercice 2014 à Vincent Bolloré, Président-directeur général)
L’Assemblée générale, consultée en application de la recommandation du
paragraphe 24.3 du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef
de juin 2013, lequel constitue le Code de référence de la société, statuant
aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
générales ordinaires, émet un avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 à
Vincent Bolloré, tels que présentés dans le document de référence.
QUATORZIÈME RÉSOLUTION
(Avis sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre
de l’exercice 2014 à Cyrille Bolloré, Directeur général délégué)
L’Assemblée générale, consultée en application de la recommandation du
paragraphe 24.3 du Code de gouvernement d’entreprise Afep-Medef
de juin 2013, lequel constitue le Code de référence de la société, statuant
aux conditions de quorum et de majorité requises pour les Assemblées
générales ordinaires, émet un avis favorable sur les éléments de la rémunération due ou attribuée au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 à
Cyrille Bolloré, tels que présentés dans le document de référence.
QUINZIÈME RÉSOLUTION
(Pouvoirs pour les formalités)
L’Assemblée générale donne tous pouvoirs au porteur de copies ou
d’extraits du présent procès-verbal pour remplir toutes formalités de droit.
258
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
ANNEXES
RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
EXTRAORDINAIRE DU 4 JUIN 2015
Mesdames, Messieurs,
Nous vous avons convoqués en Assemblée générale extraordinaire afin de
soumettre à votre approbation des résolutions ayant pour objet de
consentir à votre Conseil des délégations de compétence à l’effet de
procéder à des augmentations de capital.
Ainsi, votre Conseil disposerait de la faculté de mettre en œuvre, avec
davantage de flexibilité, toute opération qui serait nécessaire à la poursuite
et au développement des activités de notre société.
Nous vous invitons par ailleurs à mettre en harmonie les dispositions
statutaires avec les dernières modifications légales apportées relatives au
régime des conventions réglementées.
DÉLÉGATION DE COMPÉTENCE CONSENTIE AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION EN VUE D’AUGMENTER LE CAPITAL PAR
ÉMISSION D’ACTIONS ORDINAIRES OU DE TOUTES VALEURS
MOBILIÈRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL AVEC MAINTIEN
DU DROIT PRÉFÉRENTIEL DE SOUSCRIPTION
(PREMIÈRE RÉSOLUTION)
Nous vous proposons de donner au Conseil d’administration une délégation
de compétence, avec faculté pour lui de subdéléguer à son Directeur
général, afin de pouvoir procéder en une ou plusieurs fois à l’émission
d’actions et de valeurs mobilières donnant droit à l’attribution de titres qui
seraient émis en représentation d’une quotité de capital de la société. Ces
émissions seraient assorties d’un droit préférentiel de souscription.
Le montant nominal total des émissions de valeurs mobilières constituant
des titres d’emprunt serait limité à 500 000 000 euros (cinq cents millions
d’euros), étant précisé que le montant maximal global de l’augmentation
de capital pouvant résulter immédiatement ou à terme de l’utilisation de
ladite autorisation, ne pourrait excéder une valeur nominale de
200 000 000 euros (deux cents millions d’euros).
Conformément aux dispositions de l’article L. 225-133 du Code de
commerce, la décision d’autoriser les actionnaires à souscrire à titre
réductible appartient à l’organe qui décide de l’émission.
Lorsque les souscriptions à titre irréductible et le cas échéant à titre
réductible n’ont pas absorbé la totalité de l’augmentation de capital, le
Conseil d’administration peut, à son choix et dans l’ordre qui lui convient,
utiliser les possibilités ci-après énoncées à l’article L. 225-134 :
• limiter l’augmentation de capital aux souscriptions reçues dans la mesure
où elles atteignent les trois quarts de l’augmentation de capital.
Cette règle s’applique de plein droit sauf décision contraire de l’Assemblée
générale ;
• répartir les actions non souscrites entre les personnes de son choix, sauf
décision contraire de l’Assemblée ;
• offrir au public tout ou partie des actions non souscrites, à condition que
l’Assemblée ait expressément admis cette possibilité.
La présente délégation de compétence serait donnée pour une durée de
vingt-six mois, en application des dispositions de l’article L. 225-129-2 du
Code de commerce.
Cette délégation priverait d’effet toute délégation antérieure ayant le même
objet.
DÉLÉGATION DE COMPÉTENCE CONSENTIE AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION À L’EFFET DE PROCÉDER À UNE
AUGMENTATION DE CAPITAL SOCIAL PAR ÉMISSION
D’ACTIONS À LIBÉRER PAR INCORPORATION DE RÉSERVES,
BÉNÉFICES OU PRIMES, OU PAR ÉLÉVATION DU NOMINAL
(DEUXIÈME RÉSOLUTION)
Il vous est proposé, en outre, de consentir à votre Conseil une délégation
de compétence à l’effet d’augmenter le capital social par émission d’actions
ordinaires à libérer par l’incorporation de réserves, bénéfices ou primes,
pendant une durée de vingt-six mois, ou par élévation du nominal des
actions composant le capital social ou par l’emploi simultané de ces deux
procédés.
Les émissions d’actions nouvelles ou l’élévation de la valeur nominale des
actions susvisées ne pourront pas avoir pour effet d’augmenter le capital
social d’une somme supérieure à 200 000 000 euros (deux cents millions
d’euros) qui s’imputera sur les augmentations de capital susceptibles d’être
réalisées en vertu de l’autorisation globale d’émettre des valeurs mobilières
donnant accès immédiatement ou à terme à une quotité du capital de la
société.
Nous vous demandons de donner tous pouvoirs à votre Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation dans les conditions prévues par la loi,
à l’effet de mettre en œuvre la présente délégation de compétence.
DÉLÉGATION DE POUVOIR CONSENTIE AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION À L’EFFET DE PROCÉDER À UNE
AUGMENTATION DE CAPITAL LIMITÉE À 10 % DU CAPITAL
VISANT À RÉMUNÉRER DES APPORTS DE TITRES OU
DE VALEURS MOBILIÈRES DONNANT ACCÈS AU CAPITAL
(TROISIÈME RÉSOLUTION)
L’article L. 225-147 alinéa 6 du Code de commerce prévoit, pour les sociétés
dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé, la
possibilité pour l’Assemblée générale extraordinaire de déléguer au Conseil
d’administration, pour une durée de vingt-six mois, les pouvoirs nécessaires
pour procéder à une augmentation de capital, dans la limite de 10 % de son
capital, en vue de rémunérer des apports constitués de titres de capital ou
de valeurs mobilières donnant accès au capital.
Ainsi, nous vous demandons, par le vote de la troisième résolution, de
déléguer pour une durée de vingt-six mois au Conseil d’administration les
pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à l’émission d’actions dans la
limite de 10 % du capital, en vue de rémunérer des apports en nature
consentis à la société et constitués de titres de capital ou de valeurs
mobilières donnant accès au capital.
Le Conseil d’administration aurait ainsi tous les pouvoirs aux fins de
procéder à l’approbation de l’évaluation des apports, d’en constater la
réalisation, d’imputer le cas échéant sur la prime d’apport l’ensemble des
frais et droits occasionnés par l’augmentation de capital, de prélever sur la
prime d’apport les sommes nécessaires pour la dotation à plein de la
réserve légale, et de procéder aux modifications des statuts.
DÉLÉGATION DE COMPÉTENCE CONSENTIE AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION À L’EFFET DE PROCÉDER À UNE
AUGMENTATION DE CAPITAL PAR ÉMISSION D’ACTIONS
RÉSERVÉES AUX SALARIÉS AVEC SUPPRESSION DU DROIT
PRÉFÉRENTIEL DE SOUSCRIPTION (QUATRIÈME RÉSOLUTION)
L’article L. 225-129-6 du Code de commerce dispose que lorsque
l’Assemblée générale extraordinaire délègue au Conseil d’administration
sa compétence pour décider une augmentation de capital par apport en
numéraire (article L. 225-129-2), elle doit se prononcer sur un projet de
résolution tendant à réaliser une augmentation de capital dans les
conditions prévues à l’article L. 3332-18 du Code du travail.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
259
ANNEXES
Nous vous demandons par conséquent et compte tenu de l’objet de la
première résolution de consentir au Conseil d’administration, pour une
durée de vingt-six mois, une délégation de compétence à l’effet d’augmenter
le capital social de la société en une ou plusieurs fois par l’émission d’actions
nouvelles et, le cas échéant, l’attribution d’actions gratuites ou d’autres
titres donnant accès au capital, dans la limite de 1 % du montant des titres
composant à ce jour le capital social, et de réserver cette opération aux
adhérents à des plans d’épargne d’entreprise (PEE) de la société et/ou des
sociétés ou groupements d’intérêt économique (GIE) dont elle détient
directement ou indirectement plus de 50 % du capital ou des droits de vote.
Ce montant maximal fixé à 1 % s’imputera sur le plafond global d’augmentation retenu dans la première résolution.
Nous vous demandons de renoncer expressément à votre droit préférentiel
de souscription au profit desdits adhérents à un PEE.
Le prix des actions souscrites par les adhérents à un PEE sera égal à 80 %
de la moyenne des cours cotés de l’action lors des 20 séances de Bourse
précédant le jour de la décision du Conseil fixant la date d’ouverture de la
souscription.
faite du nombre minimal d’actions requis pour satisfaire aux exigences de
l’article 1832 du Code civil ou des articles L. 225-1 et L. 226-1 du Code de
commerce, ne sont plus soumises, à l’instar des conventions portant sur les
opérations courantes et conclues à des conditions normales, à la procédure
des conventions réglementées.
Nous vous invitons à mettre vos statuts en harmonie avec cette réforme
impactant le régime des conventions conclues avec une filiale à « 100 % »
en adoptant la nouvelle rédaction de l’article 17 qui vous est soumise.
POUVOIRS À CONFÉRER (SIXIÈME RÉSOLUTION)
Nous vous remercions de bien vouloir donner tous pouvoirs au porteur de
copies ou d’extraits du procès-verbal de la présente Assemblée générale
extraordinaire pour remplir toutes formalités de droit.
MISE EN HARMONIE DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE 17
DES STATUTS – CONVENTIONS – AVEC LES DISPOSITIONS
DE L’ARTICLE L. 225-39 DU CODE DE COMMERCE MODIFIÉES
PAR L’ORDONNANCE N° 2014-863 DU 31 JUILLET 2014
(CINQUIÈME RÉSOLUTION)
L’ordonnance n° 2014-863 du 31 juillet 2014 a procédé à la réforme du
régime des conventions réglementées prévue dans le cadre de la loi d’habilitation du 2 janvier 2014.
L’article L. 225-39 du Code de commerce énonce désormais que les
conventions conclues entre deux sociétés dont l’une détient, directement
ou indirectement, la totalité du capital de l’autre, le cas échéant déduction
260
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
Le Conseil d’administration
ANNEXES
ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DU 4 JUIN 2015
• Rapport du Conseil d’administration.
• Rapports spéciaux des Commissaires aux comptes.
• Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration en vue
d’augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de toutes
valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme, au capital
avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires.
• Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration à l’effet
de procéder à une augmentation de capital social par émission d’actions
ordinaires à libérer par incorporation de réserves, bénéfices ou primes ou
par élévation du nominal.
• Délégation de pouvoir consentie au Conseil d’administration à l’effet de
procéder à une augmentation de capital limitée à 10 % visant à rémunérer
des apports de titres ou de valeurs mobilières donnant accès au capital.
• Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration à l’effet
de procéder à une augmentation de capital par émission d’actions
réservées aux salariés avec suppression de droit préférentiel de
souscription.
• Mise en harmonie des dispositions de l’article 17 des statuts – conventions
– avec les dispositions de l’article L. 225-39 du Code de commerce
modifiées par l’ordonnance n° 2014-863 du 31 juillet 2014.
• Pouvoirs à conférer.
PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS RELEVANT DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE
DÉLÉGATIONS DE COMPÉTENCE AU CONSEIL
D’ADMINISTRATION À L’EFFET DE PROCÉDER
À DES AUGMENTATIONS DE CAPITAL
Les délégations de compétence consenties au Conseil d’administration par
l’Assemblée générale extraordinaire du 5 juin 2013 arrivant à échéance le
5 août 2015, nous vous proposons de vous prononcer sur leur renouvellement.
• Par le vote de la première résolution, nous vous invitons à consentir au
Conseil d’administration une délégation de compétence à l’effet de
procéder à des augmentations de capital par émission d’actions ordinaires
ou de toutes valeurs mobilières donnant accès au capital avec maintien
du droit préférentiel de souscription. Cette modalité d’augmentation de
capital permet aux actionnaires qui exercent leur droit préférentiel de
souscription de ne pas subir de dilution et ceux qui n’exercent pas leur
droit préférentiel de souscription peuvent le céder.
Nous vous proposons de limiter le montant nominal total des émissions
de valeurs mobilières constituant des titres d’emprunt (donnant accès
ensuite au capital) à 500 millions d’euros, étant précisé que le montant
maximal global de l’augmentation de capital pouvant résulter immédiatement ou à terme de l’utilisation de ladite autorisation, ne pourrait
excéder une valeur nominale de 200 millions d’euros.
Cette délégation de compétence serait donnée pour une durée de
vingt-six mois à compter de la date de la présente Assemblée générale et
priverait d’effet toute délégation antérieure ayant le même objet.
• Nous vous proposons par le vote de la deuxième résolution de consentir
au Conseil une délégation de compétence, avec faculté de subdélégation,
à l’effet de procéder à une augmentation de capital par émission d’actions
à libérer par incorporation de réserves, bénéfices ou primes ou par
élévation du nominal.
Cette délégation de compétence serait donnée pour une durée de
vingt-six mois à compter de la date de la présente Assemblée générale et
les émissions d’actions nouvelles ou l’élévation de la valeur nominale des
actions susvisées ne pourraient avoir pour effet d’augmenter le capital
d’une somme supérieure à 200 millions d’euros, qui s’imputerait sur le
plafond prévu à la première résolution.
• Par le vote de la troisième résolution, nous vous invitons à conférer au
Conseil une délégation d’une durée de vingt-six mois à compter de la date
de la présente Assemblée générale, à l’effet de procéder à une augmentation de capital limitée à 10 % du capital en rémunération d’apports de
titres à la société.
• Nous vous proposons par le vote de la quatrième résolution de déléguer
au Conseil pour une durée de vingt-six mois à compter de la date de la
présente Assemblée générale, la compétence de procéder à une augmentation de capital par émission d’actions réservées aux salariés avec
suppression du droit préférentiel de souscription, dans la limite de 1 % du
montant des titres composant le capital social.
MODIFICATIONS STATUTAIRES
Par le vote de la cinquième résolution, nous vous invitons à mettre en
harmonie l’article 17 des statuts – conventions – avec les dispositions de
l’article L. 225-39 du Code de commerce modifiées par l’ordonnance
n° 2014-863 du 31 juillet 2014.
Ainsi, aux termes de la loi, toutes conventions conclues entre deux sociétés
dont l’une détient directement ou indirectement la totalité du capital de
l’autre (déduction faite du nombre minimal d’actions requis pour satisfaire
aux exigences de l’article 1832 du Code civil ou des articles L. 225-1 et
L. 226-1 du Code de commerce) ne sont plus soumises à la procédure des
conventions réglementées.
POUVOIRS À CONFÉRER
La sixième résolution est une résolution usuelle qui concerne la délivrance
des pouvoirs nécessaires à l’accomplissement des publicités et des
formalités légales.
B O L LO R É D O C U M E N T D E R É F É R E N C E 2 0 1 4
261
ANNEXES
RÉSOLUTIONS PRÉSENTÉES À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE DU 4 JUIN 2015
PREMIÈRE RÉSOLUTION
(Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration
en vue d’augmenter le capital par émission d’actions ordinaires ou de
toutes valeurs mobilières donnant accès, immédiatement ou à terme,
au capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des
actionnaires)
L’Assemblée générale statuant aux conditions de quorum et de majorité
requises pour les Assemblées générales extraordinaires, après avoir pris
connaissance du rapport du Conseil d’administration et du rapport spécial
des Commissaires aux comptes et conformément aux dispositions des
articles L. 225-129, L. 225-129-2 et L. 228-92 du Code de commerce :
• délègue au Conseil d’administration la compétence de décider une ou
plusieurs augmentations du capital par l’émission, en France ou à
l’étranger, en euros, d’actions ordinaires de la société ou de toutes valeurs
mobilières donnant accès par tous moyens, immédiatement et/ou à terme,
à des actions ordinaires de la société, les valeurs mobilières autres que
des actions pouvant être également libellées en monnaies étrangères ou
en unité monétaire quelconque établie par référence à plusieurs monnaies.
La délégation ainsi conférée au Conseil d’administration est valable pour
une durée de vingt-six mois à compter de la présente Assemblée ;
• décide de fixer comme suit les limites des montants des émissions
autorisées en cas d’usage par le Conseil d’administration de la présente
délégation de compétence :
− le montant des augmentations de capital social susceptibles d’être
réalisées immédiatement ou à terme ne pourra dépasser un plafond de
200 000 000 euros (deux cents millions d’euros) en nominal, primes
d’émission éventuelles non comprises,
− à ce plafond s’ajoutera, le cas échéant, le montant nominal des actions à
émettre éventuellement en supplément, en cas d’opérations financières
nouvelles, pour préserver les droits des porteurs de valeurs mobilières
donnant droit à terme à des actions,
− le montant nominal total des émissions de valeurs mobilières représentatives de créances donnant accès au capital ne pourra excéder
500 000 000 euros (cinq cents millions d’euros) ou la contre-valeur à la
date d’émission de ce montant, en toute autre monnaie ou toute autre
unité monétaire établie par référence à plusieurs monnaies ;
• décide que les actionnaires ont, proportionnellement au montant de leurs
actions, un droit préférentiel de souscription aux valeurs mobilières émises
en vertu de la présente résolution. En outre, le Conseil d’administration
aura, conformément aux dispositions de l’article L. 225-133 du Code de
commerce, la faculté d’instituer un droit de souscription à titre réductible ;
• prend acte que si les souscriptions à titre irréductible et, le cas échéant,
à titre réductible n’ont pas absorbé la totalité d’une émission d’actions ou
de valeurs mobilières telles que définies ci-dessus, le Conseil pourra
utiliser dans l’ordre qu’il déterminera l’une et/ou l’autre des facultés
ci-après :
− limiter l’émission au montant des souscriptions recueillies à condition que
celui-ci atteigne les trois quarts au moins de l’émission décidée,
− répartir librement tout ou partie des titres non souscrits ;
et décide que le Conseil pourra en outre offrir au public tout ou partie des
titres non souscrits.
• prend acte que, conformément aux dispositions de l’article L. 225-132 du
Code de commerce, la présente délégation emporte de plein droit, au
profit des porteurs de valeurs mobilières donnant accès au capital de la
société, renonciation expresse par les actionnaires à leur droit préférentiel
de souscription aux actions auxquelles ces valeurs mobilières donneront
droit ;
• délègue au Conseil d’administration, avec faculté de subdélégation au
Directeur général dans les conditions prévues par l’article L. 225-129-4
du Code de commerce, tous pouvoirs à l’effet notamment de déterminer
la forme et les caractéristiques des valeurs mobilières à créer ainsi que
les dates et modalités d’émission, de fixer les montants à émettre, de fixer
la date de jouissance, même rétroactive, des titres à émettre, de fixer le
cas échéant les modalités et bases de conversion, de déterminer les
modalités de remboursement des valeurs mobilières représentant des
titres de créance, de procéder à tous ajustements requis en conformité
avec les dispositions légales et réglementaires, d’imputer les frais, droits
et honoraires occasionnés par les émissions sur le montant des primes
correspondantes et de prélever sur ce montant les sommes nécessaires
262
pour porter la réserve légale au dixième du nouveau capital après
émission, de procéder à la cotation des valeurs mobilières à émettre et,
généralement, de prendre toutes mesures, de conclure tous accords et
d’effectuer toutes formalités utiles à la réalisation et à la bonne fin des
émissions envisagées, de constater les augmentations de capital qui en
résulteront et de modifier corrélativement les statuts ;
• prend acte que la présente délégation prive d’effet toute délégation
antérieure ayant le même objet ;
• prend acte du fait que, dans l’hypothèse où le Conseil d’administration
viendrait à faire usage de la présente délégation, le Conseil d’administration établira conformément aux dispositions de l’article L. 225-129-5
un rapport complémentaire à l’Assemblée générale ordinaire suivante.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
(Délégation de compétence consentie au Conseil d’administration
à l’effet de procéder à une augmentation de capital social par émission
d’actions ordinaires à libérer par incorporation de réserves, bénéfices
ou primes ou par élévation du nominal)
L’Assemblée générale extraordinaire, statuant aux conditions de quorum
et de majorité requises pour les Assemblées générales ordinaires,
connaissance prise du rapport du Conseil d’administration et conformément
aux dispositions des articles L. 225-129, L. 225-129-2 et L. 225-130 du Code
de commerce :
• délègue au Conseil d’administration la compétence à l’effet d’augmenter
le capital social, pendant une durée de vingt-six mois, par l’émission
d’actions ordinaires nouvelles à libérer par incorporation de réserves,
bénéfices ou primes, par élévation du nominal des actions composant le
capital social ou par l’emploi simultané de ces deux procédés.
Les émissions d’actions nouvelles ou l’élévation de la valeur nominale des
actions visées ci-dessus ne pourront pas avoir pour effet d’augmenter le
capital social d’une somme supérieure à 200 000 000 euros (deux
cents millions d’euros), qui s’imputera sur les augmentations de capital
susceptibles d’être réalisées en vertu de la délégation de compétence
donnée aux termes de la première résolution de la présente Assemblée ;
• décide en cas d’augmentation de capital sous forme d’attribution
d’actions gratuites, conformément aux dispositions de l’article L. 225-130
du Code de commerce, que les droits d’attribution formant rompus ne
seront pas négociables et que les actions correspondant à l’ensemble des
rompus seront vendues ; le produit net de la vente étant alloué aux
titulaires de ces rompus, au prorata de leurs droits, au plus tard trente
jours après la date d’inscription à leur compte du nombre entier de titres
de capital attribués ;
• délègue au Conseil d’administration avec faculté de subdélégation au
Directeur général dans les conditions prévues par l’article L. 225-129-4
tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente résolution, notamment
pour procéder aux modifications corrélatives des statuts ;
• prend acte que la présente délégation prive d’effet toute délégation
antérieure ayant le même objet.
TROISIÈME RÉSOLUTION
(Délégation de pouvoir consentie au Conseil d’administration à l’effet
de procéder à une augmentation de capital limitée à 10 % du capital
visant à rémunérer des apports de titres ou de valeurs mobilières
donnant accès au capital)
L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité
des Assemblées générales extraordinaires, après avoir entendu le rapport
du Conseil d’administration et conformément aux dispositions de
l’article L. 225-147 alinéa 6, délègue au Conseil d’administration, pour une
durée de vingt-six mois, les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder à une
augmentation de capital dans la limite de 10 % de son capital social, en vue
de rémunérer des apports en nature consentis à la société et constitués de
titres de capital o

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