Analyse qualitative de l`emploi du DI
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Analyse qualitative de l`emploi du DI
1. Introduction. L’enregistrement obligatoire de l’activité infirmière qui est effective depuis 1988 a fait l’objet d’une actualisation depuis 2001. Cette actualisation s’est articulée autour de cinq principes de base qui sont : l’intégration de l’enregistrement des données infirmières dans un ensemble plus grand tel que constituent les systèmes d’enregistrement des hôpitaux et des patients, le maintien d’un enregistrement minimal de l’activité et l’utilisation maximale des données existantes ; l’intégration d’une approche davantage qualitative ; l’inscription dans le concept de programmes de soins ; le dialogue permanent avec le secteur des hôpitaux et des infirmiers. Analyse qualitative de l’emploi du DI-RHM par les hôpitaux généraux : Rapport de l’enquête réalisée dans le cadre du travail de fin de stage. Cet enregistrement dénommé le DI-RHM est effectif depuis le premier semestre 2008. Les données devront être envoyées dans le courant du mois de septembre 2009. Le DI-RHM s’inspire, dans sa structure, de la classification NIC (Nursing Intervention Classification) en se subdivisant en 6 domaines, 23 classes et 78 items. Les périodes d’enregistrement sont identiques aux périodes du précédent outil d’enregistrement soit la première quinzaine des mois de mars, juin, septembre et décembre de chaque année. L’envoi des données quant à lui devra être semestriel compte tenu de l’intégration du DI-RHM dans un système plus large, le RHM. En raison de la dynamique d’évaluation constante de cet outil depuis sa création, de la volonté de préserver la collaboration avec le secteur hospitalier et, en l’absence actuellement de données via le Portahealth (portail Web destiné à collecter les données hospitalières en provenance de tous les hôpitaux du pays), un premier bilan intermédiaire de l’emploi depuis près de deux ans du DI-RHM dans les institutions hospitalières basé sur les impressions du terrain a été réalisé. Ce premier bilan intermédiaire a été réalisé sur base des réponses apportées à un questionnaire destiné à mettre en avant les points forts et les points faibles de ce nouvel outil d’enregistrement. Il permettait également de faire des propositions d’améliorations ou de modification de l’outil. Ce sont les résultats de ces questionnaires qui sont exposés dans le présent rapport. Il est important de rappeler que ces résultats sont le reflet de l’expérience et des représentations (caractère subjectif) des institutions hospitalières qui devront être comparées avec les données officielles lorsqu’elles seront disponibles. 2. Méthodologie. Un premier bilan intermédiaire devait être réalisé dans le cadre de la commission d’accompagnement DI-RHM dont la mission s’est clôturée fin 2008. Cependant, le nombre de réponses et/ou le caractère incomplet de celles-ci n’ont pas permis de répondre aux objectifs de ce bilan. C’est pourquoi, le questionnaire figurant en annexe a été envoyé à l’ensemble des hôpitaux généraux francophones et néerlandophones. Initialement, il était question de ne contacter que les hôpitaux qui s’étaient portés volontaires pour la réalisation d’audits exploratoires mais l’enquête a été étendue à l’ensemble des institutions de manière d’une part à pouvoir généraliser les résultats mais également à intégrer tous les hôpitaux dans un processus réflexif constructif autour du DI-RHM. Plusieurs hypothèses sont à l’origine de cette enquête telles que : les hôpitaux volontaires pour les audits exploratoires sont plus investis dans la réflexion autour du DI-RHM que les hôpitaux non volontaires ; Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du DI-RHM par les hôpitaux généraux. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 1 les hôpitaux estiment d’une manière générale que l’enregistrement du DI-RHM ne mérite pas d’amélioration à ce stade ; les hôpitaux souhaitent apporter beaucoup de modifications aux items infirmiers DI-RHM ; certains items ne sont que très peu scorés en fonction de l’unité de soins ou d’une manière générale ; certains items sont toujours scorés quelle que soit l’unité de soins. Le questionnaire a ainsi été envoyé à 136 hôpitaux généraux, la quatrième semaine du mois d’avril 2009. Ils se répartissent comme suit : 18 hôpitaux bruxellois dont 14 étaient volontaires pour les audits exploratoires ; 73 hôpitaux néerlandophones dont 50 étaient volontaires pour les audits exploratoires ; 45 hôpitaux francophones dont 29 étaient volontaires pour les audits exploratoires. D’une manière générale, 68,3% des hôpitaux interrogés s’étaient portés volontaires pour un audit exploratoire. Le questionnaire était composé de questions ouvertes et subdivisé en cinq parties. Le formulaire comprend : une lettre d’introduction présentant la motivation de ma demande ainsi que les objectifs de ce questionnaire ; une page de présentation générale des consignes de réponses ; une première partie destinée à situer d’une manière générale l’institution qui répond au questionnaire afin de mettre en évidence les caractéristiques des répondants ; une seconde partie consacrée à l’évaluation globale et subjective du système d’enregistrement actuel en relevant les points positifs et négatifs en général et en particulier quant aux items infirmiers ; une troisième partie liée à la précédente qui donne la possibilité de faire des propositions d’amélioration en fonction des points négatifs relevés ; une quatrième partie dédiée aux items infirmiers pour lesquels il est demandé d’identifier les 10 plus scorés et les 10 moins scorés pour les trois principaux index de l’institution. Il est également possible de faire le même relevé pour un quatrième index représentant une spécificité de l’institution. une dernière partie consacrée à la proposition de modification d’un item sur base de constatations pertinentes de terrain ou en fonction de justifications scientifiques. Un délai d’un mois, soit jusqu’au 22 mai 2009, a été laissé pour retourner les réponses. La réponse au questionnaire ne relevait d’aucun caractère obligatoire et pouvait être envoyée par voie postale, mail ou fax. 61 hôpitaux ont renvoyé une réponse, ce qui représente un taux de participation 44,85% (n=61). Les réponses ont été encodées dans un fichier Excel pour la réalisation de graphiques. Les résultats sont essentiellement descriptifs. 3. Résultats. 3.1. Présentation de la population. On peut constater un faible taux de réponse de la part des institutions bruxelloises. 100% 80% 60% 40% 20% 0% Bruxelles Flandre Wallonie Total Non-répondants 77,80% 56,17% 44,44% 55,15% Répondants 22,20% 43,83% 55,56% 44,85% 18 73 45 136 Nbre d'hôpitaux interrogés 160 140 120 100 80 60 40 20 0 Graphique 1 : Répartition en pourcentage du taux de réponse par région. On peut constater que près de ¾ des participants ont rendu le questionnaire dans les délais impartis. Pourcentage de répondants - 90% 70 80% 60 70% 50 60% 50% 40 40% 30 <22/05/09 >22/05/09 30% Nbre de répondants 20 20% 10 10% 0% 0 Bruxelles Flandre Wallonie Total Régions Graphique 2 : Répartition des répondants en fonction de la date de réponse par région. Le graphique suivant montre la répartition des participants en fonction de la taille des hôpitaux. On remarque que la majorité des participants compte entre 201 et 500 lits (54%). En raison du nombre de réponses reçues des institutions de la région de Bruxelles, il parait difficile de généraliser ces données. Par contre, les deux autres régions sont relativement représentatives compte tenu de leur taux de réponse de 44% pour la Flandre et 55% pour la Wallonie. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 2 Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 3 Quatre index de lits se dégagent principalement : il s’agit des unités de soins d’index C, D, G et Sp. Les index I, M, CD, N*, E, Z sont représentés dans une moindre proportion mais leur analyse permet néanmoins de dresser un certains profil de scorage les caractérisant. 70 100% 90% 60 80% 70% 50 60% 40 >1000 lits 501-1000 lits 201-500 lits 101-200 lits 51-100 lits 50% 40% 30 30% 20 20% <50 lits Total par région 4% 0% C 28% 5% 10 10% 1% 2% 4%2% D G Sp 0 Bruxelles Flandre Wallonie Total par catégorie >1000 lits 0 2 0 2 501-1000 lits 2 8 5 15 M 201-500 lits 0 15 18 33 CD 101-200 lits 1 5 2 8 51-100 lits 1 1 0 2 <50 lits 0 1 0 1 Total par région 4 32 25 61 11% I N* 19% 24% E Z Graphique 3 : Répartition des répondants en fonction de la taille de l’institution. Enfin, sur base des données récoltées lors du classement des items scorés, il a été possible de dresser une liste des unités de soins concernées par ce classement en fonction de l’index de lits de ces unités. Ainsi, 227 unités de soins ont été considérées pour le classement des items ayant été majoritairement et minoritairement scorés. Le graphique suivant représente le nombre d’unités répertoriées par index de lits. Graphique 5 : Répartition des unités incluses dans l’enquête en pourcents. Il est intéressant de comparer ces données avec les données nationales telles que celles reprises dans le feedback fédéral général des données RIM 2006 de manière à visualiser une certaine similitude dans la répartition des unités, attestant de la représentativité de l’échantillon. 250 C 11% 200 D 19% 6% G Sp 4% I 5% 150 21% 6% CD N* 8% 100 M 10% 10% E Z 50 Graphique 6 : Répartition des unités en pourcents selon le feedback fédéral général – RIM 2006. 0 UNITES C D G Sp I M CD N* E Z TOT 64 54 44 25 11 10 8 4 4 3 227 3.2. Avantages du DI-RHM. De nombreux avantages ont été relevés par l’ensemble des répondants en ce qui concerne ce nouvel outil d’enregistrement. Rares sont les institutions qui n’ont trouvé aucun avantage à l’enregistrement du DIRHM. Graphique 4 : Répartition des unités en fonction de leur nombre. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 4 Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 5 Deux types d’avantages ont été répertoriés. Le premier groupe reprend les avantages se rapportant au système d’enregistrement en général. Le second groupe intéresse plus particulièrement les avantages liés aux items. Voici le relevé de ces deux groupes. 3.2.2. Concernant les items. Le graphique suivant reprend les avantages relevés par les institutions concernant les items DI-RHM en particulier. 3.2.1. D’un point de vue général. 25 Une vingtaine d’avantages ont pu être définis en ce qui concerne l’enregistrement DI-RHM de manière générale. Le graphique suivant les reprend en fonction du nombre de fois que les répondants les ont relevés. 20 15 15 30 26 25 22 20 12 11 10 24 7 6 5 20 14 15 12 11 11 10 6 5 4 4 3 3 3 3 2 1 1 0 10 8 8 6 5 5 4 2 2 2 2 2 1 1 1 0 A ct ivit é inf irmière mieux cernée/ valorisat ion Ap pro che prof essionnelle - rédact io n d es do ssiers A pp roche pro f essio nnelle - co ncept ualisat io n d es do ssiers Pro ximit é de la réalit é p ar épisod e d e soins/ t racabilit é t rajet A pp roche pro f essio nnelle - langag e univoque et int ernat ional Aspect q ualit at if de l'enregist rement M ot eur d'inf o rmat isat io n Unicit é des d onnées RHM +co llab orat io n Feed back en int erne plus af f inés p our les unit és M anuel p récisé et p rat ique Resp onsab ilisat io n d es inf irmières si encod age décent ralisé/ sensib ilisat io n + ↑ M eilleur encadrement d e la qualit é d u d ossier inf par cellule de co deurs A méliorat io n d e la co mmunicat ion/ co nt inuit é d es soins Benchmarking f ut ur Recensement act ualisé d e la po pulat ion inf irmière FA Q int éressant es pour clarif ier M esure de la charge de t ravail Amélio rat ion de l'archivag e Diminut ion charge de t ravail ad m si cellule cent ralisée Inf o rmat io ns du SPF claires et f aciles à t ro uver (web sit e) M eilleure visualisat ion des so ins prest és Qualit é élevée des do nnées (précision) Classif icat io n d es it ems claire sur b ase int ernat io nale Spécif icit é des it ems rendant l' out il p roche d e la réalit é(spécif icit é des unit és) Ap pro che prof essionnelle - réf lexio n sur la démarche A pp roche p ro f essionnelle - ut ilisat ion d' échelles Co nsidérat io n d e l' éducat ion Simp lif icat ion du sco rag e d es f réq uences (surt o ut médicat io n) It ems moins int erprét ab les A dapt at ion à l'évo lut ion des so ins Ap pro che prof essionnelle - réf lexio n sur la prat iq ue Considérat ion de l'aspect p sycho social Co nsidérat io n d u management d es sympt o mes Ef f o rt cont inu de précision des it ems Pro f ils de pat ient V isualisat io n d es pro grammes de soins No n scorage des d ilut ions Perspect ive de gest io n d u t emp s p révisio nnelle Graphique 8 : Répartition des avantages du DI-RHM concernant les items. Graphique 7 : Répartition des avantages du DI-RHM en général. Il apparait clairement que le nouvel outil d’enregistrement est perçu positivement en raison de l’image plus réaliste de l’activité infirmière qu’il permet de rendre. D’autre part, l’outil est vraiment perçu comme vecteur de l’amélioration de la qualité du dossier infirmier tant dans sa conception que dans sa rédaction. L’aspect qualitatif de l’enregistrement et des dossiers infirmiers est clairement mis en évidence. Il intervient également comme élément favorisant dans le cadre de l’informatisation du dossier infirmier. L’utilisation des données en interne apparait comme facilitée permettant un meilleur rendu dans les équipes de soins. Lorsqu’il est question des avantages liés aux items en particulier, il apparait principalement que la nature des items permet un meilleur rendu de l’activité infirmière dans les unités de soins. Ces avantages sont essentiellement basés sur trois caractéristiques nouvelles de l’outil d’enregistrement qui sont la précision des items, la classification claire adoptant un langage international et la spécificité de nombreux items permettent de restituer la réalité des unités. L’approche professionnelle est également valorisée par la réflexion sur la démarche et l’utilisation des échelles qui sont générées par l’enregistrement des items DI-RHM. La simplification des méthodes de scorage de certains items quantitatifs est appréciée ainsi que le fait que les items sont moins interprétables grâce aux précisions apportées tant par le manuel que par les FAQ. 3.3. Inconvénients du DI-RHM. 3.3.1. D’un point de vue général. Outre les nombreux avantages liés au DI-RHM, il apparait que de nombreux inconvénients sont également perçus par les institutions hospitalières. Les points suivants présentent ces inconvénients d’une manière générale et par rapport aux items en particulier. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 6 Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 7 Le graphique suivant reprend 28 inconvénients relevés par l’ensemble des institutions. Il ne reprend que les inconvénients qui ont été cités plus d’une fois, laissant de côté 8 autres inconvénients. D’un point de vue général, cinq grands points apparaissent comme problématiques. Le premier concerne la communication et les informations émanant du SPF. En effet, plusieurs zones d’ombre ont été mises en évidence comme le peu de réunions d’information programmées par le SPF, le manque de feedback de la part du SPF, le manque de clarification d’un certain nombre de règles (personnel, épisodes de soins, Daymix, OUT, le financement lié au DI-RHM) mais aussi les délais d’attente jugés trop longs pour les réponses apportées tant par les FAQ que par toutes les questions posées via l’adresse mail centralisée ([email protected]) et le retard d’opérationnalisation du Porta-health. Un second point consiste en la lourdeur et la surcharge de travail générée par l’implémentation du nouvel enregistrement et le codage des données. Il s’agit essentiellement de la lourdeur liée à l’enregistrement des données de personnel, de la gestion des épisodes de soins, du temps et des moyens nécessaires tant pour implémenter l’outil dans l’institution que pour réaliser l’enregistrement ensuite. Un troisième point concerne le nombre important de modifications qui ont été réalisées en lien soit avec les directives d’enregistrement soit avec les directives de codage. Ces modifications rendent souvent difficile leur intégration, que l’on utilise le dossier papier ou que l’on soit informatisé. Le quatrième point fait référence davantage aux dossiers patients. Les inconvénients relevés concernent l’obligation d’écrire plus dans les dossiers de manière à pouvoir répondre aux contrôles mais aussi le fait que malgré tout, des dossiers sont insuffisamment rédigés afin de répondre à toutes les exigences du SPF. Enfin, le dernier point noir représente l’aspect financier car il semble que l’ensemble de l’enregistrement du DI-RHM soit trop peu financé par rapport aux investissements requis que ce soit en termes d’informatisation ou de personnel dédié à cet enregistrement. 25 23 23 22 20 15 3.3.2. Concernant les items. Les 25 inconvénients cités par les répondants sont repris dans le graphique suivant. 40 38 35 30 25 20 15 14 14 11 10 9 7 7 6 5 5 5 4 4 3 3 3 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 0 Lourdeur d e cert ains co nt rôles, valid at io ns et not at io ns ob ligat oires sup erf lues Imp récisio ns demeurant po ur cert ains it ems Surcharge de t ravail po ur le p ersonnel d e t errain (cod ag e o u écrit ure) Co nt radict io ns ent re FAQ et manuel Act ivit és f réq uent es mais non sco rab les (t rav. Ad m., dilut io n, p er-os) Co mp lexit é d es règ les It ems p arf ois t ro p limit és o u t rop po int us M esure d 'it ems quasi similaires Nombre impo rt ant d 'it ems no n o u peu scorés No mb re t rop élevé d'it ems M anque d 'it ems spécif iques M o dif icat ion des d irect ives réduisant l'it em o riginel/ pert es d'int ervenant s Cont radict ion ent re FA Q It ems inut iles (X 100 , D130 , C400 ) Voies d'accès ou d'administ rat io n négligées p our médicat io n Dif f érence de mét ho de de sco re ent re cert ains it ems de la même classe Dissociat ion ent re cert ains it ems ut iles ? Enregist rement d es plaies dif f icile It ems inco mp let s (N20 0) Nécessit é d'êt re co mp let (anamnèse) Spécif icit és t rop marquées po ur cert aines spécialit és Co nt rô les des FAQ plus exig eant que ceux du manuel Fiches éducat ion peu nomb reuses Int erprét at io ns p ossib les des co deuses Tro p d e p ossibilit és de score de cert ains it ems Graphique 10 : Répartition des inconvénients du DI-RHM concernant les items. 17 15 15 14 13 12 10 11 10 10 10 9 9 Il apparait clairement qu’un certain nombre d’items posent encore des soucis par rapport aux exigences de justification afin de valider l’enregistrement de ces items. La lourdeur de certains contrôles est remise en question car ils obligent le personnel de terrain à écrire énormément afin de répondre à tous les contrôles. Certaines notations seraient superflues compte tenu de la logique implicite générée par certaines activités. La surcharge de travail liée à l’écriture dans les dossiers ou à l’encodage est pointée du doigt. Par ailleurs, certains items seraient encore trop imprécis, prêtant à l’interprétation ou manquant de clarté pour être compris, intégrés et scorés. Des contradictions sont pointées dans les FAQ ou entre les FAQ et le manuel. On relève également un niveau de complexité trop important soit de certaines règles soit de certains items en particulier comme ceux de la classe L, avec notamment des différences dans les modalités de scorage. Certains estiment également que bon nombre d’activités ou de voies d’administration ne sont pas scorées biaisant de la sorte une quelconque mesure de la charge réelle du travail infirmier. Les institutions reprochent également qu’il y a trop d’items, qu’un grand nombre sont peu voire jamais scorés ou inutiles. Aussi, ce qui est considéré comme un avantage par certains est parfois vu comme un inconvénient pour d’autres et inversement. 9 7 6 6 6 5 5 4 4 4 3 3 3 2 0 M anq ue d'inf ormat ions/ communicat ion/ Feed back d u SPF Temp s et mo yens p our co dage imp ort ant s M odif icat io ns t rop f réquent es d u manuel de cod ag e Lo urd eur des d onnées de perso nnel (q ualif icat io ns, f onct ions, ét udiant s) Temp s ad minist rat if inf irmier t ro p impo rt ant Temp s et mo yens d 'invest issement imp ort ant s p our l'implément at io n Ob lig at io n d e not er plus au d ossier (d ét ails) M od if icat io ns t rop f réquent es des direct ives d'enregist rement M anq ue de réf lexio n, clarif icat io n et t ransparence q uant à l'ut ilisat io n f ut ure d es d onnées Temp s d 'at t ent e t rop long p our FA Q Co ût s dispropo rt ionnés par rap po rt au f inancement Int erp rét at io ns po ssib les du manuel o u de cert ains it ems Ret ard d u PORTA -HEALTH Do ssiers de qualit é t rop pauvre par rapp ort aux exigences du DI-RHM Imprécision concernant cert aines règles (épisodes, Out , Daymix) Lo urd eur ad minist rat ive liées à la scission des ép iso des Lo urd eur si d ossier papier Inf ormat isat ion so us-f inancée Ob lig at io n d e recherches personnelles (procédures, inst rument s de mesure, démarche) Ob lig at io n d 'inf ormat isat ion Lo urd eur po ur le réveil Co nt rad ict io ns dans les répo nses d u SPF M anq ue de t emps d'ad ap t at ion et d 'int ég rat ion du syst ème et des changement s No n cont inuit é de l'enreg ist rement Act ivit és au réveil en p ré-op non scorée No n visualisat io n d irect e de la charge de t ravail par le p ersonnel Ob lig at io n d e créat ion de cellule cent ralisée Co urse à l'o pt imalisat ion inf ormat ique Graphique 9 : Répartition des inconvénients du DI-RHM en général. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 8 Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 9 3.4. Propositions d’améliorations. 20 Suite au relevé des avantages et inconvénients liés au DI-RHM, il était possible de faire des propositions d’amélioration de manière à limiter ces inconvénients. 85% des répondants ont fait des propositions d’amélioration de l’enregistrement. Parmi ceux-ci, 67,31% s’étaient portés volontaires pour la réalisation d’audit exploratoire. Cependant, si certaines propositions sont appropriées et répondent aux inconvénients qui ont été relevés, on peut remarquer qu’un certain nombre de propositions d’amélioration sont davantage des propositions de modification de l’outil d’enregistrement. On peut également faire la distinction entre l’enregistrement en général et les items en particulier. 3.4.1. Concernant l’enregistrement en général. La catégorisation faite pour le relevé des inconvénients est reprise pour faciliter la lecture. En ce qui concerne la lourdeur et surcharge générée par l’enregistrement, une des demandes principales consiste en l’allègement et la clarification de l’enregistrement des données de personnel, la suppression de la scission des périodes pré- et postopératoires, la définition rapide d’un financement lié au DI-RHM, que les données de personnel soient extraites via Finhosta, que certains éléments soient clarifiés comme l’hospitalisation de jour (malgré l’information faite en mars 2009). Enfin, l’attention est attirée sur le fait qu’il faut prioritairement informatiser le dossier infirmier avant toute chose en donnant les moyens nécessaires aux institutions pour le faire en fournissant notamment un logiciel de codage ou en donnant des lignes directives quant aux logiciels permettant d’informatiser le dossier infirmier. En regard au manque de communication de la part du SPF, il est demandé que des feedback soient réalisés plus rapidement, après une opérationnalisation rapide du Porta-health, que les questions posées génèrent des réponses plus rapides, qu’un Helpdesk soit créé, que davantage de réunions d’informations soient organisées, que les finalités du DI-RHM soient précisées, que le manuel d’enregistrement soit mis à jour, que la liste complète des contrôles du Porta-health soit publiée, qu’une formation continue soit organisée par le SPF. Concernant l’aspect financier, il est proposé que le financement de l’informatisation soit revu à la hausse et que le financement actuel soit adapté surtout au niveau du personnel intervenant dans l’enregistrement du DI-RHM. Si l’on se réfère aux nombreuses modifications, il est demandé d’arrêter les règles pour une durée plus longue de manière à intégrer complètement l’outil avant de pouvoir le modifier ou l’améliorer. Il est proposé également d’intégrer les circulaires dans le manuel et que la date d’application soit postérieure à la date de publication de celles-ci. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 10 15 10 17 16 12 10 9 8 8 7 7 7 6 6 6 5 5 4 4 3 3 3 3 3 2 2 2 2 1 1 1 1 1 0 Alléger et clarif ier enregist rement données de personnel Feedback plus rapide du minist ère Supprimer la scission des périodes pré et post -op t ant que DII non généralisé Arrêt er les règles pour une plus longue période Déf inir rapidement le f inancement Préciser rapidement les f inalit és du DI-RHM Répondre plus rapidement aux quest ions posées par mail Créer un Helpdesk Financement adapt é surt out en personnel Réaliser plus de réunions d'inf o / améliorer communicat ion Financer l'inf ormat isat ion de manière plus import ant e Opérat ionnaliser le PORTA-HEALTH Rechercher les données de personnel via Finhost a M et t re à jour le manuel d'enregist rement Et endre les périodes d'enregist rement pour la qualit é du dossier Lier davant age le DI-RHM au DM -RHM pour les cont rôles+audit commun Fournir la list e complèt e des cont rôles Port a-Healt h Fournir un logiciel de codage par le SPF Inf ormat iser le DI avant t out Int égrer les circulaires dans les manuels Pouvoir scorer act ivit és au réveil en pré-op Dat e d'ent rée en vigueur des circulaires post érieure à la publicat ion Ne pas enregist rer les données périodiques de personnel Pouvoir enregist rer int ervent ions réalisées par paramédicaux Réaliser une f ormat ion cont inue Clarif icat ion Hospit alisat ion de jour Créer un user-groupe pour répondre aux quest ions Direct ives + précises pour l'inf ormat isat ion Dissocier évaluat ion qualit é dossier et mesure act ivit é Faire un enregist rement basé sur les NIC Graphique 11 : Répartition des propositions d’amélioration de l’enregistrement en général. Par ailleurs, d’autres propositions ont été faites telles que : - pouvoir scorer les activités au réveil en pré-op ; - créer un user-groupe pour répondre aux questions ; - pourvoir scorer les interventions des paramédicaux. 3.4.2. Concernant l’enregistrement des items. Un nombre important de propositions ont été faites dont certaines représentent surtout une modification et non une amélioration. La considération principale est le fait qu’il faudrait envisager l’allègement de certains contrôles de manière à limiter les notes au dossier ou de manière à pouvoir scorer certains items dont les exigences sont trop importantes par rapport à la réalité de terrain. Il est demandé également de limiter le nombre d’items en allégeant l’outil des items peu ou non scorés voire inutiles car n’influençant nullement le processus de soin (X100). Une demande de clarification, précision, simplification et levée des contradictions pour certains items (classe L, classe C) par l’enlèvement des ‘…’ dans les définitions. Rajouter davantage d’exemples dans le manuel de codage. Il est également proposé de rajouter un certain nombre d’éléments dans les possibilités de score de manière à pouvoir mieux coller à la réalité de terrain. Ce sont des éléments tels que : - rajouter un score de fréquence pour H100 et H400, - rajouter l’alimentation à la seringue, - rajouter les gouttes oculaires, auriculaires et pommades hémorroïdaires, - rajouter le drainage ventriculaire externe en I200, Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 11 - rajouter un score 4 de ‘guidance’ pour F110 et F120, réduire à 1 mesure pour scorer la classe E, pouvoir scorer des soins d’hygiène pré-op ou post-mortem. Enfin, il est demandé de créer deux items : C300 (aide au déplacement en dehors de l’unité) et M200 (thermorégulation chez l’adulte). Si ces demandes sont intéressantes, il faut constater que l’argumentation et la documentation s’y référant est inexistante et qu’il s’agit bien de propositions à faire dans le cadre d’une modification d’un item et non de l’enregistrement. Le graphique suivant présente toutes les propositions avec leur valeur de répétition. 20 15 10 15 8 7 7 6 6 5 4 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 A lléger cert ains cont rôles pour réduire les not es au dossier A lléger l'out il par suppression d'it ems peu ou non scorés A lléger cont rôle de manière à pouvoir les scorer Lever cont radict ions des FA Q Réduire le nombre d'it ems Unif ormiser les mét hodes de score pour la classe L et les aut res Préciser les it ems t rop vagues Int égrer nombreuses voies d'accès omises Regrouper les it ems spécif iques par spécialit é A jout er des it ems de nombre dans classe H Clarif ier la classe L Créer C300 Eliminer t ous les it ems de f réquences Envisager vérif icat ion de cert ains cont rôles par expert s de t errain Lier cert ains it ems aut omat iquement sans just if icat ion nécessaire Regrouper les it ems similaires Regrouper t out es les éducat ions sous le même numéro (600) Simplif ier la lect ure Supprimer les …dans le manuel de codage Supprimer les FA Q et int égrer les réponses uniquement dans manuel A jout er aliment at ion à la seringue chez le NN A jout er gout t es auriculaires, oculaires et pommades hémorroï des A jout er plus d'exemples dans le manuel de codage Créer M 200 Faire la dist inct ion ent re pré-op, pré-examen ou aut re cont ext e pour cert ains it ems Lier D200 et D500 aut omat iquement Ne pas scinder D110 et D120 Pouvoir bif f er le remplissage d'un verre Rajout er le drainage vent riculaire ext erne pour I200 Rajout er un score 4 de guiding en F110 et F120 Réduire à 1X min. l'évaluat ion pour E Scorer soins d'hygiène en pré-op Scorer soins post -mort em Unif ormiser les déf init ions de " prot ocole, procédure, plans de soins" par rapport à la lit t érat ure RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Nbre d'unités C F110 V400 D110 E100 C120 H100 C200 N200 H200 B220 B410 R110 S100 E200 H300 B420 B210 E300 L100 L200 D F110 V400 D110 C120 N200 C200 H100 H200 E100 B410 H300 B220 S100 B420 R110 E200 K200 B210 E300 H400 G C120 F110 V400 D110 C200 H100 B430 B230 V200 E100 G100 B220 B410 R110 V100 B420 H400 N200 E200 E300 Sp F110 C120 V400 H100 F300 D110 C200 B230 B420 B220 B410 B430 D120 G100 H400 R110 B210 B250 E100 P100 I H200 H300 N200 V300 G100 C110 F110 F500 K200 V400 B250 E100 G300 V200 B430 E200 G400 B220 B410 D110 M S100 V400 C200 B410 C120 F200 B210 D110 D500 E100 W200 W400 B100 B600 D200 F110 F120 L100 L200 G100 CD F110 N200 V400 C120 C200 D110 E100 H100 B410 H200 H300 R110 S100 V300 B210 B220 B250 B420 B600 C110 E B100 C120 C200 D110 G100 V400 X100 D200 E100 H400 N200 B210 B220 B410 B420 E200 F300 V300 N* B100 D200 G100 C120 D300 V400 C200 E100 N500 V300 D400 E200 F110 F120 F500 H200 H300 L200 S100 V200 Z C120 C200 R110 S100 D110 N200 S200 V400 Y200 E100 E200 E400 G100 H100 H200 H300 X100 Général V400 F110 C120 D110 C200 H100 E100 N200 H200 B410 B220 S100 H300 R110 B420 G100 E200 B430 B230 B210 64 54 44 25 11 10 8 4 4 3 227 Tableau 1 : Tableau récapitulatif des 20 items les plus scorés par unité. Graphique 12 : Répartition des propositions d’amélioration de l’enregistrement des items. 3.5. Top 20 des items DI-RHM. Sur base des données communiquées par les institutions ayant répondu à cette enquête, il a été possible de relever les items les plus fréquemment scorés en général mais également en fonction de l’index de lits permettant de dégager un profil d’items par index. Les fréquences d’enregistrement ont été déterminées par le décompte du nombre de fois qu’un item a été déclaré comme faisant partie du top 10 pour chaque unité dont les données ont été communiquées via l’enquête. Il apparait que la majorité des unités de soins score préférentiellement les mêmes items avec des petites différences dans le rang occupé par l’item. De même, certaines unités montrent leur spécificité au travers d’items plus particuliers ou de classement différent de leurs items scorés. Ainsi, les unités d’index C, D, CD ont pratiquement le même profil axé autour des soins d’hygiène, des paramètres vitaux en continu, de l’alimentation en chambre, de l’administration de médicaments IM/SC/ID et de l’installation et déplacement de patients non-alités et essentiellement continents pour qui une gestion de la douleur est présente. La gériatrie montre un profil proche mais avec la mise en évidence de l’importance de l’installation chez des patients préférentiellement incontinents. Les services de revalidation ont pratiquement le même profil que ceux de gériatrie mais avec des patients continents et où l’habillement civil occupe une place importante. Les soins intensifs, plus techniques, sont axés autour de la médication IV et leur voie d’accès ainsi que la surveillance des paramètres en continu, de la balance hydro-électrolytique et des soins de bouche particuliers. La maternité prône davantage la prise en charge infirmière éducationnelle notamment au niveau alimentation, élimination et spécifique. Enfin, pédiatrie et néonatologie sont assez similaires pour les dix items les plus scorés, avec la prise en charge de l’élimination chez les moins de 5 ans, l’installation et le déplacement, la balance alimentaire et hydro-électrolytique ainsi que le suivi des paramètres vitaux en discontinu et l’alimentation maternelle. D’une manière générale on peut ainsi obtenir le tableau récapitulatif suivant. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 12 Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 13 3.6. Down 20 des items DI-RHM. 3.7. Propositions de modification d’items DI-RHM. Le même procédé que pour le top 20 a été utilisé de manière à relever les items les moins fréquemment scorés en général mais également en fonction de l’index de lits permettant de dégager un profil d’items par index. Cependant, certaines institutions ont fourni comme données les items qui n’étaient jamais scorés pour les unités de soins choisies. Ce type d’information n’est pas très utile compte tenu du fait que certains items ne peuvent pas être scorés en fonction de l’unité ou du patient pour qui un enregistrement est réalisé. Il est évident que les profils sont alors biaisés et qu’ils se rapprochent davantage d’une liste d’items non scorés. Cependant, à titre indicatif, le tableau suivant reprend ces items pour tous les index séparés ainsi que pour l’ensemble de toutes les unités. RANG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 Nbre d'unités C D G Sp I M CD E N* Z B500 A100 N100 B300 C400 R120 D400 E400 I100 Z200 D300 B600 D500 V600 B240 F200 F400 G100 G400 V100 B300 B500 D500 F300 R120 A100 B600 N100 Q100 Z300 D400 E100 F200 I100 K100 P100 R130 S200 V700 Z100 D300 N100 G200 I100 C400 R130 Y200 B300 D400 E100 O100 R110 S100 V300 V700 W100 W200 W300 W400 W500 R110 C110 C400 D130 B300 N200 Z400 B500 E300 F120 G400 L100 L200 B600 D400 E100 E400 F500 G300 H200 A100 D120 F200 N700 B500 B600 C400 D200 F300 Q100 B100 F400 O100 O200 B210 B220 B230 B240 B300 D300 G300 B500 D130 A100 B250 C110 C400 D400 G100 G500 H500 K100 N100 N500 S200 W100 B420 D500 E100 E200 D500 Z200 B500 B600 R130 V600 B210 B440 C400 G200 L400 N100 N700 O100 P100 Q100 V700 X100 Z100 Z300 F500 B500 B600 F200 G200 G400 Z400 A100 B300 C110 C400 D130 D500 E100 E300 E400 F300 G300 G500 L400 Y200 B500 D130 F200 H100 L300 N300 S100 Z200 A100 B600 C110 C400 D110 D120 E300 E400 F300 F400 G200 B230 B410 C110 F110 G300 V200 B240 B250 B430 B440 F120 F200 F500 H100 H400 H500 L200 R130 V100 Général B500 B300 C400 A100 N100 B600 I100 D400 R120 F200 R130 D500 Z200 D300 O100 R110 D130 E400 F300 G200 53 43 25 11 11 8 4 4 3 224 En ce qui concerne la possibilité que les institutions avaient de proposer des modifications plus profondes de l’outil d’enregistrement en modifiant des items, les réponses ont été nettement moins conséquentes que pour les propositions d’amélioration de l’outil. En effet, seulement 41% des répondants ont fait des propositions. Parmi ceux-ci, la majorité soit 76% s’étaient portés volontaires pour la réalisation d’audit exploratoire. Le tableau qui suit synthétise les propositions faites en fonction de l’item intéressé ainsi que le nombre d’institutions qui ont souhaité cette modification. Enfin, on peut retrouver la justification de la modification. Il convient également de rappeler que des justifications ont été demandées de manière à argumenter les prises de position et de donner du crédit aux propositions. Deux types de justifications ont été exigés. D’une part, exposer des bases scientifiques sur lesquelles s’appuient le répondant pour faire sa proposition et d’autre part, une justification pertinente issue de réflexions concernant la pratique professionnelle quotidienne. Au travers de ce tableau, force est de constater que seulement deux institutions ont fourni des justifications scientifiques. En ce qui concerne les autres propositions de modification, il s’agit pour la plupart de réflexion quant à l’adéquation de la pratique et de l’outil. Items Non visualisation de la réelle charge de travail infirmier liée à l'administration des aérosols C200 Clarifier C120 et C200 => Changer complètement l'item Modifier système de scorage => 1 item de niveaux d'activités et 1 item de niveaux d'aide pour l'élimination Clarifier gestion des symptômes + Exiger annotations des activités réalisées Créer item spécifique aux NN 2 Item trop vague dans la pratique 1 Non sens d'estimer un niveau de soutien par une analyse quantitative 1 < base scientifique Activités non réellement mesurées par simple évaluation 1 Non différenciation pour enfant de - 5 ans 1 Difficultés importantes d'informatiser Classe E Classe F Classe L Classe L Lier automatiquement la localisation de plaie avec la localisation de l'intervention chirurgicale en cause 1 Gain de temps D130 1 Scorage sans surveillance E100 Ajouter un contrôle : Le jeûne doit résulter d'une volonté médicale ou infirmière et non des circonstances Intégrer la prévention 1 Activités importantes dans la prévention de la douleur E100 Autoriser une seule mesure par jour 1 Lourdeur de la Doloplus E400 Supprimer analgésiques de la liste des contrôles 1 Refléter la réalité des soins intensifs G400 Supprimer dernière partie de la définition ayant trait à la prescription médicale Se baser sur les NIC 1 Contradiction entre manuel et AR 18/06/1990 1 NIC Ensemble des activités liées à l’administration de médicaments (sur base du nom commercial ou en son absence du nom générique ou du Nom de la molécule) ou à l’administration de perfusions IV. 1 Les solutés exclus sont très utilisés I200 Intégrer drainage ventriculaire 1 Réalité du terrain L500 Inclure toutes les plaies dermatologiques même les ouvertes => Laisser tomber restriction des plaies ouvertes Ajouter les blocs périphériques nerveux => Surveillance et/ou soins à une voie d'accès souscutanée, intra-veineuse, artérielle, intra-musculaire, nerveuse périphérique, intra-pleurale, intra-thécale, épidurale, intra-osseuse, intra-péritonéale, intraombilicale 1 trop complexe 1 Bloc nerveux périphériques dans 70% des cas avec surveillance importante infirmière H200 Tableau 2 : Tableau récapitulatif des 20 items les moins scorés par unité. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 14 Justification 5 B200-B400 Compte tenu du biais important généré par un nombre conséquent de données erronées dans le cadre de cette enquête, il est difficile d’interpréter ce tableau. En effet, l’objectif de ces données était de mettre en évidence des items qui étaient scorés mais dans une mesure moindre. Or, il s’est avéré qu’un grand nombre d’institutions ait envoyé soit une liste des items qui n’étaient jamais scorés, soit une liste d’items peu et non scorés soit un relevé des items peu scorés. N Scorer le nombre d'aérosol par jour => Score=nombre d'administrations par jour => créer H410 et H420 Général 62 Propositions H400 N200 < base scientifique Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 15 P100 Donner plus d'exemples pour les 5 activités, alléger contrôles 1 Faciliter le scorage V300 Faciliter le scorage => Scinder item en 2 : V310 et V320 Clarifier les types de virus ou bactéries générant un V600 1 Gain de temps V600 V700 X100 Limitation du contrôle concernant les heures de début et de fin => pour la contention physique : mesures de contention utilisées : surveillance réalisée pendant la pause de travail où la contention physique est installée Abandonner cet item 5. 1 1 Dossier papier - difficultés d'encoder précisément surtout si plusieurs fois par jour 1 Non relevant et n'ayant pas d'interférence sur le processus de soins infirmiers Tableau 3 : Tableau récapitulatif des propositions de modification d’item. Il est également important de signaler que la plupart des institutions ont indiqué, en parallèle avec les propositions d’amélioration de l’enregistrement, qu’il valait mieux ne rien changer pour l’instant à l’outil compte tenu de la non-disponibilité des données via le Porta-health et de l’absence de feedback par le SPF. L’arrêt des modifications incessantes permettrait aux institutions de s’approprier l’outil d’enregistrement de manière à l’analyser ultérieurement avec le recul suffisant. 4. Interprétation et discussion. Sur base de ces résultats dont l’analyse devra encore être affinée et approfondie pour une utilisation ultérieure au sein de notre cellule d’auditeurs-infirmiers du DI-RHM, il est possible de répondre aux hypothèses de travail qui sous-tendaient cette enquête. Premièrement, il apparait que la majorité des institutions ayant répondu s’était portée volontaire pour la réalisation des audits exploratoires (68,85%). De plus, parmi ceux qui ont fait des propositions d’amélioration de l’enregistrement, 67,31% s’étaient également portés volontaires et parmi ceux qui ont fait des propositions de modification, 76% étaient des volontaires. On pourrait constater que les hôpitaux volontaires sont plus investis dans la réflexion autour du DI-RHM. Cependant, il faut rappeler que dans la population initiale, la proportion des hôpitaux volontaires étaient également de 68,38%. Deuxièmement, la seconde hypothèse est infirmée car, les hôpitaux estiment que d’une manière générale, bon nombre d’améliorations devraient être apportées à l’enregistrement du DI-RHM, et ce, essentiellement de manière à le faciliter ou réduire les travaux d’écriture du personnel infirmier. Troisièmement, d’une manière générale, peu de propositions pertinentes basées sur une réflexion profonde ou de la littérature scientifique ont été recueillies. Quant aux hypothèses de travail concernant les items scorés le plus fréquemment et le moins fréquemment, si des profils de fréquence d’items ont pu être réalisés, confirmant ainsi l’hypothèse d’items qui sont toujours scorés, par contre, en ce qui concerne les items peu scorés, il est apparu qu’il était difficile de pouvoir se baser sur les données reçues. En effet, une certaine confusion a été constatée au travers de cette question par l’envoi de relevés d’item qui n’étaient jamais scoré en fonction des unités de soins, ce qui n’était pas le but de cette enquête. Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 16 Conclusions. Le taux de réponses important que cette enquête a connu est le signe d’un intérêt marqué du secteur, alors qu’aucun caractère obligatoire n’était présent. De même, le DI-RHM est perçu de manière générale comme un meilleur outil que le précédent (RIM), garantissant une vision plus précise de l’activité infirmière. Une des grandes avancées rendue possible par le DI-RHM est l’amélioration remarquée du dossier infirmier tant dans sa conception que dans les démarches de soins et surtout sa rédaction. Malgré ces avantages indéniables, force est de constater que de nombreux inconvénients sont également pointés du doigt. Outre le retard d’opérationnalisation du Porta-health et par conséquent de l’absence de feedback du SPF, il s’agit essentiellement de la lourdeur de ce nouvel enregistrement qui pose problème. Ce sont non seulement les contrôles imposés pour certains items mais également l’obligation d’écritures plus importantes dans les dossiers qui occasionnent des réticences vis-à-vis du DI-RHM. Les propositions d’amélioration de l’outil vont d’ailleurs dans ce sens. Si ce nouvel outil est de manière générale perçu positivement en raison de sa proximité avec la réalité de terrain, il est néanmoins interpellant de constater qu’il est vécu comme une contrainte dans la mesure où il nécessite une démarche infirmière retranscrite dans le dossier du patient. Cette « contrainte » perçue permet de mettre en évidence les difficultés d’intégration de cette activité finalisant le soin qui sont souvent excusées par un manque de temps ou de moyen. Il est indispensable également de faire remarquer la nécessaire continuité des formations et informations/explications liées au DI-RHM car, au travers des réponses, il apparait que certaines institutions ont un niveau de compréhension de l’outil nettement insuffisant. Cependant, il apparait que l’attente prioritaire des institutions réside dans la fixation des règles à longue échéance ainsi que la définition claire des finalités et implications financières du DI-RHM. Pour terminer, il convient de dire que les éléments relevés dans cette enquête serviront de base à la réflexion de la cellule des auditeurs infirmiers de manière à améliorer les points négatifs que nous pourrions corriger tout en maintenant les éléments positifs qui ont été pointés et qui font la valeur de cet outil. Houppe Jean-François Infirmier auditeur DI-RHM Houppe Jean-François, Infirmier auditeur DI-RHM, SPF Santé Publique, DG1, Data management, Juin 2009. Présentation des résultats de l’analyse qualitative de l’emploi du Di-RHM par les hôpitaux généraux. 17