Untitled - Festival International du Film Insulaire
Transcription
Untitled - Festival International du Film Insulaire
4€ Bienvenue à Port Lay, île de Groix, carrefour des îles du monde, du 20 au 24 août, pour la huitième édition du Festival International du Film Insulaire. Regarder, écouter, recueillir un peu de l’essence et de la parole insulaires d’îles à la fois si proches et si lointaines, tel est le propos de notre manifestation, dédiée aux amoureux des îles, de toutes les îles. A l’affiche cette année… Des documentaires en compétition, des coups de projecteurs sur des mondes insulaires et des thématiques qui nous révoltent, nous séduisent, ou nous émeuvent, mais aussi un panorama du cinéma de notre invitée : l’Islande. Une île inhabitée, hors du monde, livrée à l’air, au feu, et à la glace, quand quelques vikings aventuriers et leurs esclaves celtes y débarquent en 874. Aujourd’hui, elle compte 300 000 habitants, et possède le niveau de vie le plus élevé au monde. Mais sa vraie richesse est loin d’être matérielle tant l’isolement a favorisé l’imagination de ses îliens de l'Atlantique nord. Musique, peinture, littérature, et bien sûr cinéma y explosent de créativité, et nous vous en proposons le meilleur. Retour aussi cette année vers une îles entrée et restée dans notre coeur en 2004 : Haïti, qui se débat toujours entre pauvreté et violence, oubliée du grand public après la destitution et la fuite d'Aristide. Projetés avec le soutien du Collectif 2004 Images, deux films dénoncent la situation des Haïtiens en République dominicaine. Deux coups de poings contre les clichés vantés par les voyagistes américains et européens. Car derrière le paradis touristique, les palmiers et le sable blanc, la triste réalité de cette île caribénne, c'est l'esclavage moderne et le trafic d'êtres humains. Un coup de gueule revendiqué par le festival, tout comme la relation d'amitié nouée avec le Festival du Film Maritime de la petite île de Tory en Irlande, à qui nous offrons une carte blanche. Place également au grand retour des débats : Réchauffement de la planète et ce qui en découle, avec l'apparition des premiers réfugiés climatiques... qui se trouvent être des îliens. Mais aussi des projections et des discussions sur le rôle du tourisme, la pression immobilière, et le devenir des insulaires de Yeu à Groix en passant par Ouessant. Attention le festival, si par les films présentés dresse un état des lieux des îles du monde, et par là de la planète, guère réjouissant, n'appelle pas à la morosité, mais plutôt à la réflexion, et à la rencontre de toutes et tous, insulaires comme îlien(ne)s de coeur. Une nouvelle occasion de faire la fête, et quelle fête ! Projections en plein air, spectacles en plein port et concerts feront danser les quais de Port Lay. Le tout orchestré par un merveilleux équipage de bénévoles que l'on ne remerciera jamais assez ! L'équipage du festival Port Lay - 56590 île de Groix - Bretagne Tel : 02 97 86 57 44 Fax : 02 97 86 88 94 [email protected] www.filminsulaire.com Président : Gwénaël Legras Administrateur : Gilles Blorec Directeur : Jean-Luc Blain - [email protected] Directeur artistique : Yann Stéphant - [email protected] Stagiaires programmation : Helena Desgrée et Julie Raude Directeur technique : Mickaël Berret Administration : Annie de Gail, Babeth Guinamard, et Mylène Stéphant Bénévoles : Jacky Morel, Caro Sanguinette et Josée Le Priol Débats : François Baron Expos et projections photos : Alain Jullien Bars : Benoit Martin et Sébastien Vimond Restauration : Gwénaël Legras Ile des enfants : Véronique Bassot, Martine Bouvier, et Mylène Stéphant Logistique : Daniel Guinamard et "La volante" Associations : Caro Sanguinette Site Internet : Nina Baron Graphisme, édition : François Schnepp F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 3 Ouverture Heima Cap sur l’Islande Islande p7 Nouvelle-Calédonie Papouasie Nouvelle-Guinée Iles de la Madeleine Galapagos Tory (Irlande) La Réunion Palawan (Philippines) Nouvelle-Calédonie Bornéo Martinique Cuba Sri-Lanka Bali Zanzibar Islande p8 p8 p8 p9 p9 p9 p 10 p 10 p 10 p 11 p 11 p 11 p 12 p 12 p 13 Compétition Le gendarme Citron L’exploration inversée On perd du terrain Galapagos en canchalagüeras Fear Na Noileàn La boutique des temps modernes Le chamane, son neveu, et le capitaine Retour sur Ouvéa Laki Penan Trenelle Citron Cuba, l’art de l’attente Muttur, un crime contre l’humanitaire Promised paradise As old as my tongue Africa United Coups de Projo Carte blanche au Festival de Tory (Irlande) Iobairti Island The sheperds of Berneray Haïti, esclaves au paradis The sugar babies Haïti Chérie Madagascar Le soleil se lève Les âmes du clocher Dadarabe Sur les murs de la ville Raketa Mena Voyage of the vezo Afrique, Antilles, Identité Jambe Dlo, une histoire antillaise Cahier d’un retour au pays natal Retour à Gorée Cuba Pa’lante Cuba, l’an 50 Monica, la reina del condon Iles et Afrique lusophone Donne moi des pieds pour danser Som e Morabeza Mionga ki Obo Découvertes Dans les brumes de Majuli Sur les traces de la fourmi à miel Maloya Kabosé Archipels Inish Bo Finne (Irlande) Tory (Irlande) Berneray (Ecosse) p 14 p 14 p 14 République dominicaine Haïti / République domicaine p 15 p 15 Madagascar Madagascar Madagascar Madagascar Madagascar Madagascar p 15 p 15 p 15 p 16 p 16 p 16 Fictions Noi Albinoi 2 Birds Wrestling Les enfants de la nature Cold Fever The Sea 101 Reykjavick La cité des jarres Dans la brume islandaise Back Soon Anna Films d’animation Dog Story of nothing Anna and the moods Documentaires The world music The cornershop Act normal Shanghaiing Days Islandais Reykjavick, des elfes dans la ville Faux tableaux dans vrais paysages islandais Vestmannaeyjar Iles en danger Tara, voyage au coeur de la machine climatique Tuvalu, les nouveaux réfugiés Islande Islande Islande Islande Islande Islande Islande Islande Islande Islande Islande p 24 p 24 p 24 p 25 p 25 p 25 p 25 p 26 p 26 p 26 p 26 Islande Islande Islande p 27 p 27 p 27 Islande Islande Islande et Thaïlande Islande Islande et Bretagne Islande p 27 p 27 p 28 p 28 p 28 p 28 Islande Islande p 29 p 29 Artique p 30 Tuvalu p 31 Insularité, tourisme, immobilier Le prix du paradis Une île sans phare Yeu Ré p 32 p 32 Belle-île Ouessant p 33 p 33 Martinique et Guadeloupe p 16 Martinique p 17 Gorée, Europe et Amérique du Nord p 17 Nos voisines Cuba Cuba Cuba p 17 p 17 Archipel des Bijonos Cap Vert Sao Tomé p 18 p 18 p 19 Ile de Majuli (Inde) Australie La Réunion p 19 p 19 p 19 Belle-Ile en mer Dédé la Fleur Archipels s'associe une nouvelle fois au Festival du Film Insulaire. Cet espace dédié au documentaire est conçu comme un univers de réflexions et d’histoires sur les gens d’Outre-mer confrontés aux défis de la vie de tous les jours. Cette émission hebdomadaire met en avant des documentaires sur le vécu pour dépasser l’aspect carte postale que peuvent avoir d’autres émissions. Diffusée sur les Télés-Pays de RFO, sur France ô, et sur TV 5. 4 L es îles ont longtemps été considérées comme des territoires de l’ailleurs, voire de l’imaginaire, patrimoines de l’humanité sans doute, mais pas vraiment sérieuses, productives ni même rentables… Et puis les notions de limites, de rareté voire d’autarcie qui sont le quotidien des îliens sont apparues brutalement dans le paysage mondial, avec les plus graves conséquences écologiques, économiques et humaines. D’un coup les valeurs des îles : solidarité, gestion économe de l’espace, respect des ressources sont devenues des valeurs planétaires. La planète perçue comme une île au milieu de rien, les îles sont désormais regardées comme de petites planètes au milieu d’un tout. Certains les considèrent mêmes comme des lieux parfaits d’expérimentation. Le FIFIG depuis sa naissance porte la parole insulaire à travers ses films et ses débats, chacun admet qu’aujourd’hui il apporte des expériences et des regards dont la pertinence dépasse largement le cadre îlien. Respecter le voisin et le milieu naturel, intégrer les notions de santé, de bien-être et d’harmonie sociale en tête de liste des priorités, faire en sorte que l’économie soit économe et le développement soutenable : voilà les enjeux des îles. Alors, chers îliens, ne cherchons pas notre modèle dans un type de société désormais révolu et soyons fiers d’être restés les gardiens d’un mode de vie authentique et qui a su garder du sens. Cette année encore nous voyagerons sans faire de tourisme, à la découverte des islandais et de bien d’autres peuples insulaires, avec en toile de fond ces grandes mutations en cours, inquiétantes mais inévitables et où les îles ont leur carte à jouer. Eric Régenermel, maire de Groix F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 5 compétition 2008 Sept membres du jury, et autant de regards, de talents, et de sensibilités qui devront échanger et débattre autour de quinze documentaires en compétition... Pour, au final, remettre deux prix : l'île d'or, et le prix Lucien Kimitété récompensant le documentaire le plus "humain". Quant au public, il décernera son prix "Albert Boterf ", au nom de celui qui a donné une âme à l'unique cinéma de Groix. Robert Guédiguian Président du jury. Réalisateur, scénariste et producteur. Avec des origines à la fois arméniennes et allemandes, Robert Guédiguian, fils de docker, grandit dans le quartier populaire de l’Estaque, à Marseille. Il compte dans sa filmographie une quinzaine de longs-métrages, chacun exposant une réalité sociale qui en fait sa marque de fabrique. On lui doit notamment «Marius et Jeannette», «Marie-Jo et ses deux amours», «Voyage en Arménie» ou «Le promeneur du Champs de Mars». Pascale Breton D’abord géographe, puis scénariste, Pascale Breton réalise en 1995 son premier film, « La huitième nuit », moyenmétrage distingué dans de nombreux festivals, en particulier à Clermont-Ferrand par le Grand Prix. Suivront « La réserve » (1998), « Les filles du douze » (2000) et « La chambre des parents » (2001), les deux derniers remportant notamment le Grand Prix du festival de Brest. En 2004 elle réalise son premier long-métrage, « Illumination », primé au festival de Rotterdam. Pascale Breton prépare actuellement un nouveau long-métrage, provisoirement intitulé « Chants pour Gracchus ». Jérôme Laperrousaz Réalisateur de fictions et de documentaires. Il a représenté la France aux oscars et a obtenu en 1972 le prix Jean Vigo pour «Continental Circus», avant de tomber amoureux de la Jamaïque et d’y réaliser «Third world, prisoners in the street» sélectionné à Cannes en 1980. Jérôme a enchanté Groix l’année dernière avec «Made in Jamaïca». Nos remerciements A tous ceux sans qui ce Festival n’existerait pas... Au minstère de la Culture Au Conseil régional de Bretagne Au Conseil général du Morbihan A la Banque de Bretagne A Agnès B A la FNAC Lorient A Séché Environnement A la municipalité de l’île de Groix A la Communauté d’agglomération de Lorient A la Ville de Lorient Aux services techniques de la commune de Groix A la Compagnie Océane Aux commerçants et artisans de l’île de Groix A Anita, Henri et Thomas d'ile-de-groix.info/blog A l’office du tourisme de Groix A Cap Lorient Tourisme A la médiathèque de Groix A toutes les maisons de productions et à tous les diffuseurs cités dans ce catalogue A l’équipe de Cin’étoile Au Cinéma des Familles, M. et Mme Perron 6 Teaki Dupont-Cochard Artiste écrivaine originaire de Nuku Hiva aux îles Marquises par sa mère, elle travaille sur la mémoire et l'imaginaire de son archipel, et nous offre l'occasion de raviver le jumelage de Groix avec Nuku-HIva, dont son cousin Lucien Kimitete était un des initiateurs. Willem Artiste dessinateur. Après ses années de formation aux Beaux-Arts de 1962 à 1967, et un passage marquant dans la revue du mouvement hollandais anarchiste et contestataire Provo, il rejoint l’équipe de Hara- Kiri et s’installera à Paris en 1968. L’aventure se poursuivra naturellement avec Charlie Hebdo, et Libération. De son oeil bleu, Willem observe le monde avec la force corrosive et le comique souvent truculent que révèlent ses dessins. Sofi Delaage Réalisatrice, scénariste et monteuse. Sofi a réalisé à Cuba sans budget et dans la débrouille sa première fiction, «Adolfo». Un bonheur mêlant humour et intelligence. Elle travaille aujourd’hui à une nouvelle fiction sur les sans domicile fixe. Jacques Martial Un des comédiens français les plus doués de sa génération. Président de l’établissement public de la grande Halle de la Villette, le Guadeloupéen, membre du Collectif Egalité, a mis en scène à plusieurs reprises des textes du poète martiniquais Aimé Césaire, et interprète le très beau «Cahier d’un retour au pays natal» programmé cette année. A l’ensemble de nos partenaires média : Le Monde 2, Le Télégramme, Radio France, France 3 Ouest, et RFO. A l'ambassade de France en Islande A l'ambassade d'Islande en France Aux équipes du Icelandic Film Center A Icelandair Au musée de la photographie de Reykjavick A l'association France Islande A M. Gérard le Monaco et à Marion Tigréat pour leurs créations visuelles Au Collectif Argos Au Collectif 2004 images A l'association Alofa Tuvalu A Etienne Bourgois et Chloé Saillard A toute l'équipe de Tara Artic A Pierre-Philippe Jean de l'association des Iles du Ponant A Soren Hermansen de l'île de Samso au Danemark A tous nos ami(e)s de l'île d'Yeu A Benoit et Sébastien pour leurs grandes œuvres aux bars A Guéna, maître queue sans limites, et à tout son équipage de Groix et du continent A Sylvie de la Médiathèque de Lorient A Paule Gouronc et Françoise Vilain pour leur ténacité et leur efficacité A Claude Leloche, aventurier miquelonnais A Jaja, l'homme orchestre Et surtout, et toujours, et encore... Merci à tous les bénévoles de Groix ou d’ailleurs ! Dès 18H30, le site de Port Lay vibre au son des musiques et danses des îles du monde entier. Au coucher du soleil, le plus petit port de Bretagne accueille les installations de feu de la Cie Carabosse, avant la projection en plein air du documentaire musical Heima de Sigur Ros. Et à minuit, final en beauté avec un concert de Soha. Port Lay, entrée libre. spectacle Cie Carabosse projection HEIMA Sur une idée de Sigur Ros Réalisation : Dean Deblois Amoureux de la flamme, de la transformation des lieux et de la rencontre humaine. Ce qu'ils nous proposent est hors normes, non formaté, souvent insolent. Ils poursuivent un rêve : pratiquer un art généreux, proche des gens, accessible à tous, un art qui se coltine avec un milieu, qui le transforme et le bouscule. Ils se reconnaissent dans une poésie de la rue, sans paroles ou presque, avec du coeur et du sens, qui s’imprime tant dans un paysage qu’au fond des yeux et du coeur. Ils jouent avec le feu, l’eau, l’air, la ferraille et beaucoup d’humain. F estival I nternational du Islande/ 2007/ 90 minutes / Tourné en Islande Heima est un film qui retrace la dernière tournée en date de Sigur Ros, dans son beau pays, l'Islande. Un exercice à but promotionnel, mais qui se révèle bien plus relevé que les modèles du genre. D'abord parce qu'au lieu de nous abreuver des propos du groupe, gentils et naïfs comme il se doit, le réalisateur se concentre sur les paysages fantastiques, les visages dans le public, les petits détails qui sont normalement occultés (fabrication des t-shirts du groupe, préparation de la scène). Et puis surtout, quels concerts ! En huit dates, huit concerts gratuits offerts à la maison (Heim = home). Le groupe se produit aussi bien sur une immense scène que dans un petit entrepôt de pêche abandonné, une salle des fêtes ou au beau milieu d'un champ. Et à chaque fois, cet écrin offre à leur musique un cadre de rêve. F ilm I nsulaire 2008 Concert Soha Soha est le reflet d’un métissage tant artistique qu’ethnique. Pensé et construit comme un tableau, par petites touches de couleurs musicales, sa performance scénique mélange des ambiances bigarrées, des images, des senteurs, des goûts variés… et du voyage. La voix de Soha, limpide, a ellemême de multiples facettes… Comme sa musique, subtil mélange de sonorités chaudes qui évoquent tantôt le reggae, ou le jazz, la bossa, le Cap Vert ou Cuba… De ce voyage initiatique tout en musique, est né l’album " D’ici ou d’ailleurs" (2007). Des rythmes bossa à la rencontre de beat reggae, frappés de jumbé ou de mélodies à l’accordéon... Un mélange tout en nuances qui évite avec bonheur les écueils d’un patchwork saturé. Apaisante ou entraînante, laissez vous réchauffer par Soha, la belle surprise des musiques du monde de cette année. 7 A l’affiche, quinze documentaires en compétition et autant de regards sensibles portés sur les îliens, de Bornéo à Cuba, de la Nouvelle-Calédonie à la petite île de Tory en Irlande. A rebours des éternels clichés carte-postale, ces films nous permettent d’aborder des réalités ou des imaginaires insulaires, proches ou lointains. Le gendarme Citron Réalisation : Gilles Dagneau Image : Claude Lindor et Pierre Vachet Son : Paul Mesanovic Montage : Valérie Pasteau Musique : Xavier Roux Coproduction : AAA et Centre Culturel Tjibaou France / 2008 / 52’ / Tourné en NouvelleCalédonie Au milieu des années 50, Robert Citron, dit «Le gendarme Citron», part à la découverte de la Nouvelle-Calédonie pour y vivre une aventure humaine et cinématographique. Il fait l’acquisition d’une caméra 8 mm et s’improvise cinéaste. 50 ans plus tard, ses images, tournées à l’Ile des Pins et à Canala, sont rendues publiques et décryptées par les spécialistes du patrimoine kanak. L’apport de ses courts-métrages au patrimoine calédonien est considérable. Les films sur la culture kanak antérieurs aux années 80 sont rares. Ceux qui existent sont le plus souvent le fait de visiteurs de passage ayant un point de vue uniquement touristique. L’exploration inversée Réalisation : Jean-Marie Barrère et Marc Dozier Son : Hugo Bobs, Olivier Etienne et Sylvain Girardeau Image : Jean-Marc Barrère et Marc Dozier (Photographies) Musique : Nicolas Errera Montage : Antoine Moreau Production : Bonne Pioche [email protected] France / 2007 / 111’ / Tourné en France et en Papouasie Nouvelle-Guinée « Lointaine et inconnue, cette tribu est la plus extraordinaire que nous n’ayons jamais observée. Une drôle de peuplade que l’on nomme les Français. » Polobi Palia et Mudeya Kepanga, explorateurs Papous. Dans leur tribu des hautes plaines de Papouasie Nouvelle Guinée, l’un est un chef de Guerre, drôle et curieux ; l’autre un chef de Paix, sage et observateur. Invités par leur ami photographe Marc Dozier, Polobi et Mudeya se lancent dans une expédition au cœur d’une civilisation étrange : la France. Depuis les profondeurs du métro parisien jusqu’aux 8 sommets enneigés des Alpes, ces voyageurs du bout du monde se trouvent confrontés à une autre réalité : le pouvoir, le travail, les femmes, la gastronomie, décidement chez les Français, ça ne tourne pas rond ! A la fois voyageurs émerveillés et vedettes malgré eux, découvreurs boulimiques et philosophes, ils veulent tout voir, tout essayer, tout goûter. Un marathon absurde et merveilleux à la découverte de notre pays. On perd du terrain Réalisation : Guillaume Levesque Son : Jimmy Caron Image : Nathalie Lasselin Musique : Danielle Martineau Montage : Julie Adam Production : Vic Pelletier / [email protected] Canada / 2005 / 43’ / Tourné aux Iles de la Madeleine Terrains à vendre, spéculation immobilière, population qui quintuple en saison estivale, « On perd du terrain » est un documentaire d’auteur qui traite des impacts négatifs et positifs de l’industrie touristique des Îles- de-la-Madeleine. Le film expose les craintes d’une partie de la population face à l’invasion touristique des dernières années et soulève des réflexions sur les décisions à prendre pour diriger cette industrie vers des objectifs de développement durable. Les Madelinots se mobilisent afin de préserver un milieu sain axé sur les pêches et où le tourisme ne demeure qu’un soutien à l’économie locale. Galápagos en canchalagüeras Réalisation : Rosa Pérez Almeida Montage : Rosa Pérez Almeida Image: Teresa Ruano Santana Musique: Leticia Armijo / Loreto Pérez Almeida/ Hugo Hidrovo Production : Fany García-Campero Zorzano pour Silencio - mujeres rodando / www.canchalagueras.com Espagne (Canaries) / 2007 / 72’ / Tourné aux Galapagos “Galapagos en canchalagueras” raconte les souvenirs, les conflits et les désirs qui animent un village inconnu : San Cristobal, F estival I nternational du capitale des Îles Galapagos. Comment concilier protection de l’environnement, et respect des habitants et de leur culture ? La Boutique des Fear na nOileàn temps modernes Réalisation : Loic Jourdain Scénario : Anne Marie Nic Ruaidhri et Loic Jourdain Son : Guillaume Bauron et Simon Kerr Image : Tristan Monbureau, David Barker, et Loic Jourdain Production : Lugh Films / [email protected] Irlande / 2006 / 52’ / Tourné sur l’île de Tory (Irlande) En 1980, les chances de survie des communautés insulaires irlandaises, délaissées pendant des années par l’Eglise et l’Etat, sont en jeu. L’île de Tory dans le Donegal est considérée comme la prochaine sur la liste des îles vidées de leurs populations par le gouvernement. Emmenés par un prêtre jésuite, les habitants de l’île entreprennent un combat sur la scène internationale pour sauver leur communauté et ainsi leur mode de vie unique, tout en montrant l’exemple à d’autres petites îles européennes. F ilm I nsulaire 2008 Réalisation : Alexandre Boutié Images : Alexandre Boutié Son : Julien Gebraël Montage : Alexandre Boutié Production : Les films 1,2,3 France (île de La Réunion) / 2008 / 90’ / Tourné à La Réunion « J’ai décidé, durant quatre années, de filmer mon quartier parce que je trouvais que les gens qui y vivaient avaient du talent et que leurs âmes étaient photogéniques. D’un point de vue plus personnel, j’ai eu l’impression d’évoluer dans l’univers Fellinien d’Amarcord. Il me fallait trouver le lien commun à tous les habitants de ce quartier populaire de l’île de la Réunion. Cet endroit ce sera La Boutique… des Temps modernes. Chinois, Malgaches, Indiens, Musulmans, Métros… Et autant de cultes tissent ce petit coin d’Europe. » Alexandre Boutié 9 Le chamane, son neveu, et le capitaine Réalisation : Pierre Boccanfuso Images : Pierre Boccanfuso Son : Pierre Boccanfuso Montage : Monique Dartonne et Sabine Lahaye Production : Gédéon Programmes France / 2007 / 90’ / Tourné sur l’île de Palawan (Philippines) Sur Palawan, une île des Philippines, une petite communauté isolée vit à l’intérieur des terres, en forêt. Elle essaye, tant bien que mal, de continuer à vivre selon son mode traditionnel, malgré l’apparition d’un monde moderne sur la côte. Medsinu, le nouveau chaman, exhorte les siens à rester solidaires et à ne pas succomber aux sirènes malveillantes. Issad, devenu chef de famille, tombe malade. Incapable d’assumer les durs travaux de la terre, il veut se faire opérer à la ville. Medsinu s’y oppose fermement. Issad va-t-il braver l’interdit du Chaman ? Retour sur Ouvéa Réalisation : Mehdi Lallaoui Commentaire : Bernard Langlois Son : Cyril Dutertre et Benny Roger Image : Martine Dahl, Daniel Guerrier, Mehdi Lallaoui, Thérèse Waia et Mathias Faury Montage : Michèle Peju Production : Mémoires Vives / [email protected] France / 2008 / 70’ / Tourné en NouvelleCalédonie 20 ans après le drame d’Ouvéa qui a causé la mort de quatre gendarmes français et de dixneuf jeunes indépendantistes kanaks, dont plusieurs furent exécutés après s’être rendus, la Nouvelle-Calédonie se construit avec un 10 gouvernement composé à la proportionnelle de loyalistes et d’indépendantistes. A Ouvéa, les acteurs directs de ce drame et les familles des nationalistes assassinés se souviennent. Que subsiste-t-il de cette tragédie et comment peut-on encore construire un avenir partagé et sans haine ? Laki Penan Réalisation : Christoph Kühn Image : Séverine Barde Montage : Rainer M. Trinkler Son : Dieter Meyer Musique : Bertrand Denzler Production : Filmkollektiv Zürich / www. filmkollektiv.ch Suisse / 2007 / 94’ / Tourné à Bornéo À douze ans, quand on lui demande ce qu’il veut faire dans la vie, le jeune Suisse Bruno Manser répond qu’il veut vivre comme un homme des cavernes, au plus profond de la jungle. En 1984, à trente ans, ethnologue, naturaliste, artiste, il réalise son rêve et part dans la jungle de Sarawak, sur l’île de Bornéo. Il rencontre les Penans, nomades vivant de chasse et de cueillette. Il apprend leur langue et adopte leur mode de vie, se déplaçant nu dans la jungle… tout en gardant ses lunettes et en dessinant tout ce qui l’entoure ! Les Penans accueillent Manser comme l’un des leurs et le surnomment « Laki Penan », l’homme penan. Lorsque les premiers bulldozers commencent à décimer la forêt tropicale, Manser et les Penans organisent la résistance, pacifiquement, face à la police et aux grandes compagnies forestières. Mais sa tête est mise à prix et il doit quitter la Malaisie en 1990. Au printemps 2000, lors d’un voyage secret chez les Penans, Manser disparaît sans laisser de trace… Muttur, un crime contre l’humanitaire Réalisation : Anne Poiret Images : Gwenlaouen Le Gouil et Fabrice Launay Son : François N’Guyen Montage : Jean-Laurent Bodinier Production : Maximal Trenelle Citron Réalisation : Laurent Cadoux Son : Jean-Michel Bapté Images : Laurent Cadoux Musique : Steve Coppet Montage : Iris Omont Production : Zarafa Films / [email protected] France - Martinique / 2007 / 52’ / Tourné en Martinique On ne parcourt pas par hasard le labyrinthe des ruelles et des escaliers de Trénelle ou Citron : le quartier a la mauvaise réputation des anciens bidonvilles. Il est né de l’exode rural qui a touché la Martinique dans les années 50 et ses maisons aujourd’hui durcies semblent s’empiler dans le désordre d’une favela surplombant Fortde-France. Il n’y aura jamais que ses 8000 habitants pour dire ce qui s’est joué là, entre lutte pour le droit fondamental d’avoir un toit, et réinvention d’un art d’habiter fondamentalement créole. natal après trente années d’absence. Voyage au cœur de l’utopie de la société sans classes, au moment où Fidel Castro, malade, a officiellement cédé les rênes du pouvoir à son frère Raul, après 48 ans de pouvoir absolu à la tête de Cuba. Je vais confronter ma mémoire aux oublis que l’exil m’a imposé, en mettant en relief les coulisses de l’âpre quotidien des cubains à l’heure du vieillissement patent de la génération qui a fait la révolution." Eduardo Lamora. France / 2007 / 60’ / Tourné au Sri-Lanka Le 6 août 2006, 17 collaborateurs d’Action contre la Faim sont retrouvés morts, dans leur base de Muttur à l’Est du Sri Lanka. 13 hommes, 4 femmes, 16 victimes tamoules, une musulmane. 17 meurtres de sang froid. Chacun, une balle dans la tête. L’affaire aurait dû faire grand bruit. C’est la première fois qu’un nombre aussi important d’humanitaires est massacré de la sorte. Pourtant six mois après les faits : rien de nouveau. L’indignation médiatique n’a pas eu lieu. La sanction diplomatique se fait toujours attendre. Les familles des victimes vivent sous pression : toutes ont demandé l’asile aux pays occidentaux qui font la sourde oreille. Sur place au Sri Lanka, en Inde où ont fui certaines familles, en passant par la Suède où vit désormais le seul diplomate à avoir porté des accusations, ce film tente de faire la lumière sur ce massacre, de lever le voile sur tant d’indifférence. Ce documentaire a reçu le Prix de l’Audiovisuel Albert Londres. Cuba, l’art de l’attente Réalisation : Eduardo Lamora Images : Carole Ferrand et Eduardo Lamora Son : Eduardo Lamora Montage : Fréderic Bonnet Musique : Christian Subtil Production : Injam France / 2007 / 80’ / Tourné à Cuba "Cuba, la Havane 1977 : un vendredi d’août, j’ai pris le chemin de l’exil. Ce film retrace l’expérience du retour dans mon village La radio libre - Nantes 95.7 Mhz F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 11 As old as my tongue Réalisation : Andy Jones Scénario : Andy Jones Image : Aubrey Fagon Son : Robin Pender Montage : Lisa Cazzato Production : Screen Station www.screenstation.net Promised paradise Réalisation : Leonard Retel Helmrich Son : Ranko Paukovi Image : Leonard Retel Helmrich et Ismail Fahmi Lubisch Montage : Bas Roeterink, Hetty Naaijkens et Retel Helmrich Musique : Harry Roesli Production : Scarabeefilms / [email protected] est son arme la plus tranchante. Le réalisateur Leonard Retel Helmrich l’accompagne dans ses déambulations et nous propose une réflexion originale et émouvante sur l’époque tumultueuse que traverse l’Indonésie. Tanzanie et Grande-Bretagne/ 2006 / 66’ / Tourné à Zanzibar Un portrait intime de cette légende vivante de Zanzibar, Bi Kidude, probablement la plus âgée des artistes de la scène contemporaine. Son pays a été pendant longtemps un point de rencontre entre l’Afrique noire et les influences arabes. La musique de cette île en est l’expression la plus évidente. Bi Kidude séduit tous les publics à travers le monde, mais dans son pays, elle suscite toujours la controverse, tant son comportement remet en question la conception du rôle de la femme dans la société musulmane. Pays-Bas et Indonésie / 2006 / 52’ / Tourné en Indonésie Installé à l’intérieur d’un poste de télévision en carton, le marionnettiste Agus Nur Amal rejoue devant des enfants l’attentat du 11 septembre à l’aide de poupées animées et d’ombres chinoises. Ces représentations n’ont-elles pas plus de réalité que les images vues à la télévision ? Dans une Indonésie marquée par les attentats terroristes et le fondamentalisme islamiste, l’artiste traque les faux-semblants et interroge la violence croissante. Comment peut-on croire que tuer promet l’accès au paradis ? Agus provoque et déstabilise ses interlocuteurs : passant, touriste ou terroriste emprisonné. L’humour Ecoutez l'air du pays sur les France Bleu de l'Ouest 12 Africa United Réalisation : Olaf Johannesson Scénario : Olaf Johannesson Image : Ragnar Santos Montage : Benedikt Johannesson, Olaf Johannesson Musique : Bardi Johannsson Production : Poppoli Pictures Iceland, en association avec Zik Zak Filmworks Islande / 2004 / 82’ / Tourné en Islande F estival I nternational du Zico le Marocain est venu chercher fortune en Islande. Dix ans plus tard, Zico fait faillite, persuadé qu’il ne peut plus travailler. S’abandonnant d’abord au désespoir, il décide finalement de donner un second souffle à son équipe amateur - les Africa United - et la fait passer en troisième ligue semi-professionnelle. Il recrute des immigrants de toute l’Islande, des joueurs du Maroc, Nigeria, F ilm I nsulaire 2008 Colombie, Serbie, Kosovo, Gambie et Guinée pour l’aider à réaliser son rêve. Mais le chemin du succès est semé d’embûches et à la mi-saison, les Africa United ont perdu tous leurs matchs ; leur meilleur joueur abandonne et Zico part demander conseil à son idole en Angleterre. Il revient gonflé à bloc, déterminé à marquer des buts, au football et dans la vie. 13 Coups de gueule, d’amour ou d’amitiés... Avec une carte blanche au Festival de Tory Island, des films forts sur la situation révoltante des Haïtiens en République Dominicaine, un retour vers des îles qui nous tiennent à coeur : Le Cap-Vert, Cuba et Madagascar. Des découvertes étonnantes comme l'île de Majuli en Inde, et un hommage à Aimé Césaire, chantre de la créolité. Carte blanche au Festival du Film Maritime de Tory Island (Irlande) Íobairtí (Sacrifices) Réalisation : Loïc Jourdain Production : Lugh films et TG4. Irlande / 2007 / 26’ / Tourné sur l’île d’Inish Bo Finne (Donegal) Malgré la nouvelle interdiction de pêcher le saumon en mer, John O’Brien pêcheur de la petite île d’Inish Bo Finne dans le Donegal, a décidé de continuer à pêcher sous le nez des autorités pour maintenir la tradition de sa famille depuis plusieurs générations. John entreprend une longue quête contre les politiciens, les scientifiques et les lobbies des pêcheurs en rivière pour obtenir une exemption pour les insulaires. Ce long «Sacerdoce», l’amène à réaliser que c’est toute la filière de la pêche sur les îles qui est menacée et son futur en jeu. 14 Island Réalisation : Neville Presho Production : Martello Films, Holywood, Northern Ireland Irlande / 1978 / 60’ / Tourné sur l’île de Tory En 1978, Neville Presho réalise un des documentaires les plus marquants sur la vie insulaire en Irlande. Pur documentaire d’observation, nous suivons le quotidien des insulaires qui vivent leurs dernières années d’autarcie et d’isolement avant les grands bouleversements dans la société Irlandaise. Un documentaire unique et exclusif en France. The Shepherds of Berneray Réalisation : Allen Moore et Jack Shea Production : Film Study Center Havard University Distribution : National Library of Scotland Etats-Unis, Ecosse / 1981 / 54’ / Tourné sur l’île de Berneray (Ecosse) Ce documentaire témoigne de la vie des habitants de l’île de Berneray, une petite île au nord de l’île de Harris en Ecosse. Rythmé par les saisons, il nous immerge totalement dans le quotidien des bergers et des pêcheurs. Un document unique prêté pour la première fois par le Scottish Screen Archives. Haïti : Esclaves au Paradis Fiction Haïti Chérie plantation, ils s’enfuient, emmenant avec eux Pierre, un jeune coupeur de canne de 14 ans complètement dévoué à Magdaleine. Le groupe traverse la République Dominicaine, essayant d’oublier leur vie de misère et les injustices qu’ils ont subies jusqu'alors. Une situation d’autant plus choquante quand elle est mise en regard du tourisme florissant sur cette partie de l’île et qui n’a aucun contact avec leur réalité. Madagascar Films d’animation Le soleil se lève Documentaire The Sugar Babies Réalisation : Claudio Del Punta Image : Claudio Del Punta Scénario : Mario Cabrera Lima, Romina Ganduglia, Claudio Del Punta Montage : Silvia Natale Musique originale : Toto Bissainthe Produit par : Giuliana Del Punta, Bruno Restuccia, Claudio Del Punta, Esperia Film srl, Arethusa Film Distributeur Français : Pierre Grise Distribution Italie / 2008 / 99’ / Tourné à Haïti et en République Dominicaine République Dominicaine. Jean-Baptiste et Magdaleine sont mariés. Ils vivent sur une plantation de canne à sucre. Magdaleine ne supporte plus la vie dans la Batey (nom créole pour les plantations) et veut retourner en Haïti. Même si Jean-Baptiste espère pour eux deux une vie meilleure en République Dominicaine, la mort de leur enfant de sous-alimentation confirme sa décision. La tentative de viol de Magdaleine par l’un des gardes va précipiter leur départ. Avec l’aide d’Ernesto, médecin militant de la Réalisation et images : Amy Serrano Montage et direction artistique : Jason A. Ocasio Musique : Bill Cruz Narration : Edwidge Danticat Production : Siren Studios (USA) en association avec The Hope, Courage and Justice Project et The Human Rights Foundation Etats-Unis / 2007 / 99’ / Tourné à Haïti et en République Dominicaine Véritable réquisitoire pour les droits humains, ce film traite de la réalité à laquelle sont confrontés les Haïtiens travaillant dans l’industrie de la canne à sucre, à proximité des plages paradisiaques de République Dominicaine. Il aborde plus particulièrement la vie des enfants. Ceux-ci, marginalisés, se voient refuser acte de naissance, citoyenneté et font face à une misère encore plus grande dans un « système esclavagiste moderne » dans le pire des cas, ou dans un « contrat de servitude » au mieux… A proximité des plages paradisiaques de République Dominicaine, une autre réalité : celle des Braceros, les coupeurs de canne à sucre haïtiens. Abusés, trafiqués, exploités leur sort n’a rien à envier à celui des esclaves du temps des colonies. Réalisation : Jiva Eric Razafilandrambo Dès l’aube, un homme, accompagné de son zébu, reprend le travail commencé le jour d’avant. La chaleur, la faim et la fatigue vont se jouer de son corps et de son esprit… Les âmes du clocher Réalisation : Jiva Eric Razafilandrambo Ce film est dédié aux personnes victimes de l’épidémie de choléra en 2001 à Madagascar. Dadarabe Réalisation : Fabrice M. Razafindralambo Un sorcier malicieux et maladroit découvre une étrange boîte en bois dans un cimetière… F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 15 Sur les murs de la ville Réalisation : Fabrice M. Razafindralambo Le parcours de l’individu abandonné à sa solitude, exclu de la société et qui finit par n’être plus qu’une silhouette parmi d’autres : une ombre sur le mur… Une vision urbaine inédite de Madagascar. Documentaires Raketa Mena Cactus rouge Réalisation : Hery A. Rasolo Image, son et montage : Hery A. Rasolo Production : Hery A. RAsolo alias « Izany S’Izany » Distribution France : Laterit productions [email protected] Madagascar / 2007 / 52’/ Tourné à Madagascar Sur le littoral de l’Androy, région la plus au sud de Madagascar, les dunes envahissent les plages, et de grandes superficies de terres cultivables sont ensevelies jour après jour. Les conditions climatiques autorisent rarement les pêcheurs à exercer leur métier. Le pire ? L’un des besoins le plus élémentaire y manque : l’eau. Le seau d’eau coûte 100 AR, pourtant le système d’adduction, fruit de la coopération entre les gouvernements malgaches et japonais, fonctionne. Sinon, 16 les habitants doivent effectuer 30 km pour obtenir de l’eau… Le manioc comme l’eau étant à des prix insoutenables, tout le village se rabat sur le « Raketa Mena », un cactus rouge dont la consommation est mauvaise pour la santé. Voyage of the Vezo Afrique, Antilles, identités Documentaires Jambe Dlo, une histoire antillaise Réalisation : Giovanni Paolo Autran Son : Joël Ndimbiarilala Images : Giovanni Paolo Autran Musique : Philip Quinaz Mixage : Giovanni Paolo Autran Production : Nomadic Films France / 2008 / 46’ / Tourné sur la côte de Tulear à Madagascar Les Vezos sont un peuple de marins et de pêcheurs qui vivent au sud de Madagascar sur la côte ouest, en bordure du Canal de Mozambique. Ils ont toujours compté sur le récif de corail. Maro Bezozoy pêche tous les jours. Au fur et à mesure, il attrape de moins en moins de poissons, de plus en plus petits et en plus petite quantité. Maro se demande alors si la relation des Vezo avec l’océan est en train de disparaître. Il se lance dans un voyage qui va l’emmener à 100 km au nord de chez lui à Ifaty. Naviguant de village en village, il verra alors si les autres Vezo ressentent aussi cette détérioration. Ce voyage sera l’occasion de rencontres extraordinaires avec les autres Vezo : des pêcheurs de requins, des chasseurs de tortues de mer, des anciens et des jeunes. Le film a pour but de provoquer la réflexion sur l’importance de maintenir un équilibre naturel qui assure des avenirs stables pour les sociétés du monde entier. Réalisation : par Fabienne Kanor et Emmanuelle Bidou, Son: Emmanuelle Bidou Images: Jacques Bouquin and Sylvain Grolleau Montage: Amrita David Co-Production: Mat Films and Telessone France / 2008 / 60’ / Tourné en France, Martinique et Guadeloupe L’histoire de l’immigration antillaise en France Métropolitaine est particulière car celle-ci s’est déroulée sur trois générations. Dans les années 20 à 40, les ‘’gens des îles’’ viennent en France alors que les Antilles sont tout juste sorties de la période post-esclavagiste. Dans les années 60, ceux qui arrivent gardent en eux le souhait d’un retour aux Antilles. Enfin, les « Négropolitains », à la fois Antillais et Français. Débarrassés de ce que leurs parents leur ont inculqué, ils veulent devenir des citoyens à part entière. A tous, quelle était leur motivation ? Quels rêves berçaient- Cuba Documentaires Pa’lante ils ? Quel accueil ont-ils trouvé ? Comment se percevaient-ils à chaque époque ? Et maintenant quelle suite donner ? A travers plusieurs témoignages, ce documentaire traite de cette histoire complexe. Retour à Gorée Fiction Réalisateur : Ernesto Merizalde Production : ICAIC Cuba / 2007 / 24’ / Tourné à Cuba L’utopie communiste cubaine questionnée à travers trois témoignages complémentaires et parfois antagonistes. La censure. La liberté. L’avenir ! Cahier d’un retour au pays natal Cuba l’an 50 Réalisation: Pierre-Yves Borgeaud Sur une idée originale de : Youssou N’dour & Emmanuel Getaz Images: Camille Cottagnoud Son: Carlo Thoss Production : Cab productions et Iris Productions Distribution : Wide Management France / 2008 / 108’ / Tourné sur l’île de Gorée, en Europe et en Amérique du Nord «Retour à Gorée» raconte le périple du chanteur africain Youssou N’Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu’ils ont inventée : le jazz. Son défi : rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l’île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l’esclavage. Guidé dans sa quête par le pianiste Moncef Genoud, Youssou N’Dour parcourt les Etats-Unis et l’Europe. Accompagnés par des musiciens d’exception, ils croisent de nombreuses personnalités. Ils créent, au fil des rencontres, des concerts et des discussions sur l’esclavage, une musique qui transcende les cultures. D’Atlanta à la Nouvelle Orléans, de New York à Dakar en passant par le Luxembourg, les chansons se transforment, s’imprègnent de jazz et de gospel. Mais déjà le jour du retour en Afrique approche et beaucoup reste à faire afin d’être prêt pour le concert final... Réalisation et co-adaptation : Philippe Bérenger Interprétation et co-adaptation : Jacques Martial Scénario : Pierre Trividic et Patrick-Mario Bernard Production : Olivier Roncin – Pois Chiche Films France / 2008 / 65’ / Tourné en Martinique Le “Cahier d’un retour au pays natal” est l’adaptation du texte emblématique d’Aimé Césaire, symbole identitaire de la négritude et qualifié par André Breton “de plus grand poème du XXème siècle”. Le personnage du film, “l’homme qui revient” s’interroge lors de son voyage sur ses terres natales, sur ses origines d’esclave, sa condition de noir déraciné par d’autres hommes et sur son rôle dans la “communauté des humiliés”. L’oeuvre poétique alimente avec force l’image par la puissance des mots et la résonance des phrases. Elle lui donne ainsi l’épaisseur d’une oeuvre à la dimension patrimoniale. Réalisateur : Pierre Beccu Producteur délégué : Bas Canal Productions Coproducteur : Idée originale Distributeur : Bas Canal Productions France / 2007 / 80’ / Tourné à Cuba A Cuba, une voiture prend des passagers. Les passagers prennent la parole. De Novembre 2004 à décembre 2006, sur quatre périodes, un voyage fait de rencontres, de hasard. La voiture devient le lieu possible de la constitution de la parole, une modeste ouverture à l’enfermement politique et iconographique de l’île. En cours de route, survient l’annonce de la passation de pouvoir entre Fidel et Raùl Castro, et la perspective des fêtes du cinquantenaire de la Révolution… La ville de Lorient partenaire du Festival international du Film Insulaire de Groix F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 17 ne plus dépendre des anciens et travailler à son propre compte. La cérémonie se déroule sous nos yeux, où chaque initié défie les flammes et purifie son esprit dans une danse-transe. Iles et Afrique lusophone Monica, la reina Donne moi des pieds pour del condon danser Som & Morabeza Réalisation : Claude-Pierre Chavanon Production : Octogone productions Réalisation : Silvana Ceschi and Reto Stamm Son : Reto Stamm Images : Enzo Brandner Musique : Roberto Ceschi and Tobias Montage : Una NI Donghaile Production : Dschoint Ventschr Filmproduktion AG Suisse / 2007 / 76’ / Tourné à Cuba Ressortissante de la RDA, Monika Krause tombe amoureuse d’un capitaine cubain et le suit à Cuba. 20 ans plus tard, devenue éducatrice, elle lancera la révolution sexuelle. Elle s’engage pour les droits de la femme sur son corps, pour la satisfaction sexuelle et pour l’avortement ; elle lutte aussi contre la discrimination des homosexuels. Elle deviendra la reine des préservatifs. Un film sur des militantes au coeur vaillant, des machos invétérés et la vie amoureuse à la mode caraïbe. 18 France / 1997 / 52’ / Tourné en Guinée-Bissau En Guinée-Bissau, l’archipel des Bijonos a su préserver ses coutumes, comme celle de l’allégeance des jeunes envers leurs aînés , qui perdure jusqu’à la cérémonie d’initiation à l’âge de 35 ans. Nouno, jeune tailleur de 25 ans, souhaite avancer cette initiation afin de Réalisation : Cristèle Alves Meira et Julien Michel Images : Julien Michel Son : Luciano Fernandes Montrond et Marc Delavallade Montage : Julien Michel Production : Les Films Grain de Sable France / 2008 / 49’ / Tourné au Cap-Vert, sur l’île de Fogo Luciano a 19 ans. Il est guide touristique du volcan de Châ das Calderas. Il n’a jamais quitté l’île de Fogo. Beaucoup se reconnaîtront dans ce dilemme de partir ou de rester. A une différence près, les Capverdiens, où qu’ils soient, se retrouvent dans leur musique et dans leur Morabeza. Ce sont les éléments les plus identitaires du Cap-Vert à l’image de leur langue ou de leur cuisine. Ils font leur force et leur enthousiasme, ils sont leur moteur et leur échappatoire. Les musiciens chantent la joie et la tristesse, la sodade d’un pays qui pleure la terre lointaine, celle qu’ils ont quittée ou celle dont ils rêvent. Mionga ki ôbo du « père » qui l’a élevé, aujourd’hui devenu trop âgé. Des troubles écologiques remettent en question l’existence de ces monastères ignorés, menacés d’engloutissement. Sur les traces de la fourmi à miel excellence pour appréhender et comprendre le mode de pensée et l’organisation sociale des aborigènes. Maloya Kabosé Réalisateur : Ângelo Torres Images : Daniel Neves Son : Armanda Carvalho Montage : Vitor Alves Musique : Tiago Cerqueira Production : Luís Correia / Noémie Mendelle Portugal / 2005 / 52’ / Tourné sur l’île de Sao Tomé Les “Angolares” sont les plus anciens habitants de l’île de São Tomé où, selon la légende, ils sont arrivés après un naufrage. Autrefois seigneurs de l’île, ils ont été spoliés à la fin du XIX siècle, et sont maintenant réduits à une petite communauté de pêcheurs. Entre les mythes et les mystères de cette île de beauté luxuriante, ce film nous dévoile l’histoire et les coutumes des «Angolares», pour qui la pêche et la mer sont des symboles d’affirmation. Découvertes Réalisation : Valérie Mégard Images : Valérie Mégard Son : Valérie Mégard Montage : Rudi Maerten Production : Alter Ego Films et Agat Films & Cie France / 2007 / 47’ / Tourné en Australie Sur les traces de la fourmi à miel est un portrait de la communauté aborigène d’Australie, une communauté exclue qui a failli disparaître et qui renaît grâce à la peinture. Acte ancestral, rituel, acte politique, de survie… la peinture est « le lieu » par Réalisation : Yvan Couvidat Images : Nicolas Jalu, Elie Seonnet and Yvan Couvidat Son : Nicolas Jalu and Elie Seonnet Musique : Davy Sicard Montage : Elie Seonnet Production : Collectif BKE France / 2007 / 52’ / Tourné à l’île de la Réunion Quand il a vu pour la première fois Davy Sicard sur scène, Yvan Couvidat a immédiatement ressenti le besoin d’en savoir plus. Il s’est donc envolé pour la Réunion et y a découvert un homme et une musique, le Maloya. Cette musique héritée des esclaves revit et Davy Sicard la vit comme un combat, celui de la mémoire et de l’identité réunionnaises. Dans les brumes de Majuli Réalisation : Emmanuelle Petit Son : Laurent Malan Images : Jean Christophe Chéneau Musique : Jérôme Charles Montage : Thierry Massé Production : Via Découvertes France / 2008 / 52’ / Tourné sur l’île de Majuli, Inde Au fin fond du Nord-Est de l’Inde en Assam, sur une des plus grandes îles fluviales au monde, se trouvent des monastères longtemps restés inaccessibles. Les moines de l’île Majuli, paysans pour la plupart, y vivent encore comme au Moyen-Âge. Ces moines d’une étonnante beauté sont avant tout des artistes, de magnifiques danseurs qui créent de féeriques spectacles. Pour fonctionner au quotidien, ils ont reconstitué un mode de vie à part, basé sur la composition de familles. L’adulte adopte un moinillon vers six ans, qu’il s’efforce d’éduquer au mieux et s’occupe F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 19 l'île en musique Si le Festival célèbre le cinéma des îles, il n'oublie pas la fête... En Musiques ! D'Haïti à La Réunion, du Maloya au Punk-Rock breton, Port Lay résonnera des sons d'ici ou d'ailleurs, en plein air ou dans son ancienne conserverie de Thon. SOHA LES RAMONEURS DE MENHIRS Mélange détonnant de musique traditionnelle bretonne et de punk rock, les Ramoneurs de Menhirs revisitent les airs celtiques sur fond de punk énergique. Le chant de Maurice Jouanno, accompagné des célèbres sonneurs bretons, Eric Gorce et Richard Bévillon au biniou et à la bombarde, fusionne avec la guitare saturée et la boite à rythme de Loran, guitariste-sauvage de Bérurier Noir. Figure emblématique de la gavotte bretonne, Louise Ebrel, fille d’Eugénie Gouadec, parfois même en live ! Un concert étonnant et détonnant des chantres du "Folklore de la zone mondiale"... De "Bellaciao" en breton au "Vive le feu" des Bérus version biniou, de la fête à la politique, place aux Ramoneurs de Menhirs à Port Lay ! Soha a eu la chance de naître à Marseille, et ainsi, d’avoir toujours pu garder un œil grand ouvert vers l’Afrique, terre de ses parents, des sahraoui d’Algérie. Soha est le reflet d’un métissage tant artistique qu’ethnique. Une musique chaude comme le désert, vivifiante et fraîche comme une île du pacifique. Une élégance naturelle qu’elle sait transmettre avec légèreté et sourire.Ses textes sont un mélange harmonieux de français, d’anglais, d’espagnol et de jamaïcain. En plus de ses influences africaines elle y rajoute des sonorités afrocubaines qui donnent encore plus d’ampleur à sa voix. Sur scène elle nous transmet son amour de la musique, nous transporte du Sahara jusqu’à Cuba. Un beau voyage, un moment de légèreté et de plaisir où l’on se sent d’ici et d’ailleurs. 20 BUDDHA ‘F GANG Buddha’f’Gang, groupe de funk jazz, composé d’une chanteuse et neuf musiciens rennais au groove enivrant et aux influences seventies, vous fera tourner la tête et le popotin jusqu’à pas d’heure, dans une ambiance chaude, teintée de Rhodes, de cuivres et de percussions, le tout transporté par une section rythmique inépuisable (guitares - claviers - basse - batterie percussions). EL KERFI MARCEL Un accordéon mélodique s’accordant aux rythmes de multiples accessoires distillent un éclectisme rare où se marient accordéon blues, musette, an dro régional et de Chicago, Brel, Valse, escale en Asie centrale,… Vous ferez la connaissance d’une marionnette grincheuse mais fort sympathique. Un concert aux accents de boule à facettes, de trucs à rêver, et tout ça pourquoi ? Pour vous emmener en voyage !! El Kerfi Marcel c'est du spectacle de rue, au sens le plus noble du terme, entre cirque et music-hall, qui fait rêver petits et grands... C’est l’histoire d’un pépé du centre Bretagne. Un vieux qui a de la gouaille, un qui n’a pas souvent gagné mais qui la ramène. Ce soir, il y a concert au bourg avec deux musiciens. Ces papys féroces d’opérette n’impressionnent pas l’ancien qui va venir ici et là se taper l’incruste histoire d’en raconter ou d’en chanter quelques-unes : un vieil amour, sa vision des bals à papa et des maisons de retraites... Il oscille sans vaciller entre tendresse et coup de gueule. De la nostalgie ? Du « c’était mieux avant » ? Jamais ! Son secret, son élixir, ce sont les dérapages, les tangentes à l’ordre qui mène au cimetière. Et s’il finissait même par prendre un tel coup de jeune qu’il nous ramène à cette fois mémorable où il l’a gagnée, la course ? long des racines créoles et africaines d'une culture originale, marquée par les luttes incessantes pour la reconnaissance après deux siècles d'indépendance de la première république noire au Monde. Penny motel Un trio de têtes brûlées qui joue un son rock hors contrôle avec des doses de psyché metal, et une touche franchement étrange de voix d’opéra feminine , entre Siouxsie, Sonic Youth, et The Stooges. DYAOULE PEMBA C'est en hommage au réel merveilleux de la culture haïtienne, à ces forces qui ont modelé sa dignité et son identité face à l'esclavage que se tient ce spectacle. C'est pour ne pas oublier ce qui a permis l'émergence d'une société à l'heure où elle retombe dans le chaos et où l'ignorance et le sommeil gangrènent les esprits, qu'ils soient de là-bas ou d'ici. Un voyage authentique le F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 21 LES SOEURS BERVAS Incisives, excessives, insolentes, indolentes, crâneuses, rêveuses, passionnées, délurées, affabulatrices, séductrices : bienvenue chez les Soeurs Bervas. Bien décidées à dévoiler toutes leurs vérités, rien que leurs vérités, leur nouveau spectacle de chansons a des allures de portraits de famille déjantés où des personnages colorés et cabossés évoluent dans une atmosphère cabaret. Situations corsées, respirations voilées, rêves de contes de fées s'entremêlent ici mélodieusement. Pour cela, les Soeurs Bervas comptent sur leurs hommes de mains - et quelles mains ! - Leur cousin Régis ne sort jamais sans son accordéon, Tonton Ali les veille à la guitare, Pierre-Yves est toujours prêt à faire danser grand-mère et leur parrain de Sicile, Angelo, vient de se faire baptiser "El godfather of the Rythm" en toute simplicité ! Le clan des Soeurs Bervas n'est pas des plus commodes mais tellement humain ! Vous êtes prévenus. B Roy et sa bande A la base on trouve B-Roy, l’auteur de la plupart des chansons, et son accordéon, le compagnon de toutes ses virées. Parmi celles-ci, il y a les tournées avec Manu Chao et Radio Bemba (4 tournées "giramundo" de 2000 à 2002). Les 2 autres musiciens qui l’accompagnent, Patrick Lemarchand à la batterie et Alejandro Marassi à la basse ont pas mal bourlingué eux aussi et depuis pas mal de temps. Patrick est sur la route depuis 78 avec entre autres Parabellum, Gas Gas Gas, Les Tontons Flingueurs et plus récemment avec Flor Del Fongo et Mariane James. Quand à Abejandro, sa carrière musicale débute dans les années 70 à Buenos Aires et se poursuit en France avec La Perta et Flor Del Fongo (entre autres aussi !). Un concert qui est une bonne occasion de 22 faire la fiesta et de vivre les vieux quartiers de Paname et des endroits beaucoup plus lointains, le tout autour d’une bonne dose d’amitié ... De la chanson, de la Mano Negra, en passant par Les Negresses Vertes, ... le genre de musicien bon esprit qui, son accordéon dans les mains, vous transporte dans un univers festif autant que rebelle! RENE LACAILLE Multi-instrumentiste de grand talent, René Lacaille grandit dans une famille de musiciens et monte sur scène à l'âge de 7 ans. Amoureux de l'accordéon depuis son enfance, il joue aussi des percussions, de la batterie, de la guitare et du saxophone. A 20 ans, il crée le légendaire "Caméléon", premier groupe à mêler les sons traditionnels réunionnais aux rythmes modernes occidentaux. Il joue beaucoup à la Réunion dans les orchestres de bal, les boîtes de jazz avant de venir en métropole, dans les cabarets parisiens. Peu à peu, les frontières s'ouvrent : Europe, Afrique, Amérique du Nord ou du Sud... René Lacaille aiment les sonorités, les rythmes différents, les rencontres et joue avec ceux qui, comme lui, aiment partager un peu de chaleur : Manu Dibango, Ray Lema, l'ONB… Danyél Waro et le guitariste américain Bob Brozman, restent ses acolytes. René Lacaille est la vivacité incarnée de la Réunion, un homme totalement imprégné de son patrimoine culturel qui prône la joie de vivre et la convivialité. Accompagné de trois percussionnistes et d'un saxophoniste/flûtiste, il offre un concert détonnant, au rythme du séga et du maloya, flirtant aussi avec le blues ou la samba pour faire swinguer le public. Retrouvez dans le cadre de Port Lay, projetées sur le port ou exposées dans l'ancienne conserverie, au Bonobo, partout... l'Islande de Christopher Taylor, et une sélection du musée de la photographie de Reykjavick. Mais aussi une partie de l'oeuvre d'Anita Conti, et les reportages du Collectif Argos sur les réfugiés climatiques. Omar Runolfson Exposition et diaporama de l'Association Anita Conti Collectif Argos - Guillaume Collanges F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 Christopher Taylor 23 Une île de 300 000 habitants qui chatouille le cercle polaire... et qui bouillonne d’une folle créativité cinématographique, musicale, et littéraire. L’écrin de Port-Lay accueillera en ouverture du Festival et en plein air les images magnifiques du documentaire musical Heima de Sigur Ros. Au Cinéma des Familles, trois soirées seront dédiées à notre invitée. Fiction s Noi Albinoi Islande / 2008 / 15’ / Tourné en Islande Dans une petite ville portuaire, le tout jeune décalées auxquelles son caractère caustique et impertinent insuffle grâce et poésie ; une grand-mère toquée et nostalgique, un bouquiniste inculte qu’il affronte au «Master Mind» lorsqu’il sèche les cours et un père alcoolique et irresponsable qui s’accroche obstinément au temps révolu du rock’n’roll. héros de Two Birds est amoureux transi d’une de ses camarades. Au cours d’une belle soirée d’été, il va devoir choisir entre son innocence et son amour, entre l’enfance et l’âge adulte. 2 Birds Wrestling Réalisation : Runar Runarsson Interprétation : Atli Oskar Fjalarsson, Hera Hilmarsdottir Production : Zik Zak Filmworks Distribution : Zik Zak Filmworks Réalisation : Grímur Hákonarson Scénario : Grimur Hákonarson Images : Gunnar Heidar Son : Ingvar Lundberg Musique : Johann Johannsson Montage : Elisabet Rónaldsdóttir Interprétation : Halldor Gylfason, Björn Ingi Hilmarsson Production : Hark Film Réalisation : Dagur Kári Scénario : Dagur Kári Interprètes : Tómas Lemarquis, Thröstur Leó Gunnarsson, Elín Hansdóttir Images : Rasmus Videbæk Musique : Slowblow Production : Zik Zak Filmworks, Essential Filmproduktion, The Bureau, M&M Productions Distribution : Haut & Court Islande / 2003 / 93’ / Tourné en Islande Est-il l’idiot du village ou un génie insoupçonné ? Nói, 17 ans, vit sa vie à la dérive dans un fjord isolé du nord de l’Islande. Il s’est construit son petit monde autour de quelques personnes Islande / 2007 / 22’ / Tourné en Islande Denni est perceur de tunnel, Einar éleveur de vaches. Tous deux ont la quarantaine et pratiquent la lutte islandaise. C’est une façon de sortir de leur quotidien et surtout d’affirmer leur véritable personnalité. Corps à corps. De bleu vêtus, deux hommes se livrent à la lutte islandaise traditionnelle, au rituel étrange. Ça commence comme une danse, lancinante, langoureuse. Les lutteurs, collés l’un à l’autre, se tiennent par la ceinture puis doivent chercher à se déséquilibrer. Einar et Denni sont aussi amants, et ne s’en cachent pas. Eleveur de bétail en cette bourgade rurale reculée, Einar ne se voit d’autre avenir que là, en dépit d’une mauvaise entente avec son épouse. Denni, lui, peine à entrevoir le bout du tunnel. 24 Les Enfants de la nature Réalisation : Fridrik Thor Fridriksson Scénario : Einar-Mar Gudmundsson, Fridrik Thor Fridriksson Interprètes : Sigridur Hagalin, Egill Olafsson, Gisli Haldorsson Images : Ari Kristinsson Musique : Hilmar-Örn Hilmarsson Production : The Icelandic Film Corporation, Max Film, Metro Film Islande / 1991 / 85’ / Tourné en Islande Un vieux paysan veuf du nord de l’Islande est obligé d’abandonner sa ferme et de s’installer chez sa fille qui vit à Reykjavik. Le fossé entre les générations ne semble pas pouvoir être comblé et le vieux est envoyé à l’hospice.Il y retrouve son amour de jeunesse, originaire comme lui d’une région isolée de l’île. Ensemble, ils décident de s’enfuir de l’hospice et de retourner au pays. Cold Fever Réalisation : Fridrik Thor Fridriksson Scénario : Jim Stark, Fridrik Thor Fridriksson Interprètes : Masatoshi Nagase, Lili Taylor, Fisher Stevens Images : Ari Kristinsson Production : Jim Stark Islande / 1995 / 85’ / Tourné en Islande Atsushi Hirata, jeune employé dans une entreprise de pêche de Tokyo, décide d’annuler ses vacances de golf à Hawaï pour organiser une cérémonie funéraire à la mémoire de ses parents. Il doit se rendre sur le lieu de leur disparition : une rivière dans une région reculée d’Islande. Ce jeune citadin est alors confronté à des situations étranges... The Sea Réalisation : Baltasar Kormakur Scénario : Baltasar Kormakur, Olafur Haukur Símonarson Interprètes : Gunnar Eyjólfsson, Hilmir Snær Gudnason, Hélène de Fougerolles Images : Jean-Louis Vialard Musique : Jón Ásgeirsson Production : Blueeyes Productions, Emotion Pictures, Filmhuset AS Distribution : Pyramide Islande / 2002 / 104’ / Tourné en Islande Dans ce village d’Islande, le poisson est la seule ressource. Déjà les petits pêcheurs vendent leurs quotas à de grandes compagnies. Thordur, le patriarche de la principale pêcherie du village, refuse de vendre. L’âge venant, il décide de passer le relais à ses enfants, dont la plupart sont partis faire leur vie ailleurs. Mais ils n’ont pas les mêmes projets. Ils veulent vendre et sont prêts à tout pour faire entendre raison à leur père. Le grand dîner se transforme en champ de bataille et il devient vite évident que ce qui ronge la famille, ce n’est pas l’avenir mais les sombres secrets qui ressurgissent du passé. 101 Reykjavik Réalisation : Baltasar Kormakur Scénario : Baltasar Kormakur Interprètes : Victoria Abril, Hilmir Snaer Gudnason, Hanna Maria Karlsdottir Images : Peter Steuger Musique : Damon Albarn, Einar Örn Production : 101 Ldt. Distribution : Sagittaire films Islande / 2000 / 92’ / Tourné en Islande La sexualité d’un homme se détraque quand il découvre que la femme avec laquelle il vient de passer la nuit, est la fiancée de sa mère, et qu’elle attend un enfant de lui. Avec comme toile de fond la vie nocturne agitée de Reykjavik, cette folle comédie jette un regard candide sur la vie trouble et désopilante d’un anti-héros.Protégé par le cocon maternel, vivant du R.M.I, Hlynur n’a jamais ressenti le besoin de s’aventurer au-delà des limites de son microcosme : le centre-ville de Reykjavik, code postal 101. F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 25 Pendant ces 48 heures, Anna va se trouver entraînée dans tout un tas d’histoires ô combien islandaises ponctuées de rencontres inattendues et loufoques. Alors qu’elle sillonne l’île d’un bout à l’autre, sa maison se transforme en salle d’attente où ses clients, de plus en plus nombreux, s’impatientent de son retour afin de pouvoir acheter leurs grammes quotidiens. Anna La Cité des jarres Réalisation : Baltasar Kormakur Scénario : Baltasar Kormakur, Arnaldur Indridason Interprètes : Ingvar Eggert Sigurdsson, Ágústa Eva Erlendsdóttir, Björn Hlynur Images : Bergsteinn Björgúlfsson Musique : Mugison Production: Blueeyes Productions Distribution : Memento Islande / 2006 / 94’ / Tourné en Islande Un vieil homme est retrouvé mort dans son appartement. L’enquête s’annonce difficile pour l’inspecteur Erlendur et son équipe. Une photo de la tombe d’une enfant est leur seule piste. Ils découvrent alors qu’il y a plusieurs années, la victime a été soupçonnée d’horribles crimes. Mais les charges ont été abandonnées et l’affaire classée. Le passé du vieil homme est-il revenu le hanter ? Erlendur rouvre le dossier et grâce à d’étranges nouveaux indices apportés par la police scientifique, il met à jour des secrets bien plus importants que le meurtre d’un vieil homme, avec des clefs intimement ancrées dans le patrimoine génétique d’une nation entière. Dans la brume islandaise Réalisateur: Oskar Thor Axelsson Images : Daniel Vecchione Son : Matthew Polis Musique : Frank Hall Montage : Sasie Sealy Interprétation : Bob Walz, Guojon Gamalielsson, Herdis Porvaldsdottir, Ingunn Eria 26 Auteur : Oskar Thor Axelsson Production : Hlin Johannesdottir, Porir Snaer Sigurjonsson, Skuli Malmquist Islande / 2007 / 32’ / Tourné en Islande Au moment de la guerre froide, l’Otan a installé une station radar sur le mont Heidarfjall, à l’extrême nord-est de l’Islande, loin de toute zone habitée. Durant le temps de sa mission à la fin des années soixante, le jeune soldat américain Willard se trouve, de manière inexplicable, projeté à plusieurs reprises dans l’année 2006. Il y rencontre une femme nommée Solrun, dont il devient l’amant. Mais, à son dernier voyage dans le futur, il assiste à l’enterrement de celle-ci. Lorsque l’année 2006 arrive enfin, Willard, devenu vieux, retourne sur les lieux pour conjurer le sort. Le pouvoir de suggestion des images et l’atmosphère étrange des paysages isolés d’Islande gomment peu à peu les repères chronologiques et suscitent une réflexion pleine de poésie sur l’évanescence du temps. Back Soon Réalisation : Solveig Anspach Interprétation : Didda Jonsdottir, Julien Cottereau, Tomas Lemarquis Production : Ex-Nihilo Distribution : Bac Films Islande-France / 2007 / 90’ / Tourné en Islande Anna Halgrimsdottir vit à Reykjavik avec ses deux fils : Ulfur et Hrafn. Lassée du froid islandais, elle décide de vendre son commerce afin de pouvoir quitter l’île. Son commerce, la vente de marijuana, est plus que prospère aussi veut-elle en obtenir un bon prix. Le «repreneur» auquel elle va céder son téléphone portable (objet magique qui contient les coordonnées de tous ses clients) lui demande 48h pour rassembler l’argent. Réalisation : Helena Stefansdottir Son : Kjartan Kjartansson Production : Zik Zak Filmworks Distribution : Icelandic Film Funel Islande / 2007 / 13’ / Tourné en Islande Anna dresse très soigneusement la table pour boire un thé avec son voisin, quand elle se rend compte qu’elle n’a pas de sucre. Alors, ce qui devait être un agréable moment autour d’une tasse de thé, se transforme en cauchemar quand elle descend dans la rue. Car Anna souffre du syndrome de la tourette : elle imite tous les mouvements de ceux qu’elle croise… Films D'animation Etats-Unis, Islande / 2007 / 03’30 Lorsque «quelque chose» veut trouver «rien», quelques questions philosophiques se posent et un voyage dramatique devient dangereux. Un film d’animation sur l’ignorance dans la société moderne. Dog Réalisation : Hermann Karlsson Musique : Matt Elliot Distribution : Hermann Karlsson http://www.hermannkarlsson.co.uk Anna and the Moods Islande / 2008 / 01’20 Réalisation : Gunnar Karlsson` Interprétation : Terry Jones, Damon Albarn, Thorunn Larusdottir, Björk Scénario : Sjon Production : CAOZ Dog est une histoire mélancolique et humoristique à propos de la mort d’un chien et de la réaction des gens à cet événement. Story of nothing Réalisation : Una Lorenzen Musique : Bob Ladue, Una Lorenzen Voix-off : Will Green Production : Una Lorenzen Islande / 2004 / 85’ Alors que toute la famille attend Anna, la petite fille modèle, pour le petit déjeuner, ils ont la désagréable surprise d’avoir devant eux, une Anna version Marilyn Manson. Ne comprenant pas ce qui a bien pu se passer, ses parents décident de l’envoyer dans la clinique du Dr Artmann, spécialisée dans les cas les plus extrêmes. La thérapie que suit Anna, n’est rien d’autre qu’un immense labyrinthe où elle doit accomplir certaines tâches... mais la manière de les accomplir n'est pas celle qu’espéraient les parents. Les conclusions du Dr Artmann ne se font pas attendre : Anna est une ado ! Documentaires The World Music Réalisation : Ari Alexander Ergis Magnusson et Jon Proppe Images : Bergsteinn Bjorgulfsson Son : Kjartan Kjartansson Production : Ergis Filmproduction et Palomar Pictures Islande / 2008 / 52’ / Tourné en islande Deux films de 52 minutes sur l’arrivée de la musique moderne et avant-gardiste à Reykjavik, avec une bande originale unique, et des images à couper le souffle. The Cornershop Réalisation : Helga Rakel Rafnsdottir et Hulda Ros Gudnadottir Images : Fridrik Thor Gudmundsson Production : Villingur ehf. Islande / 2008 / 42’ / tourné en islande Dans un monde de mondialisation, de fast-foods et de supermarchés, deux frères F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 27 présence française font partie du patrimoine et de la mémoire collective. A travers les archives et les témoignage de ceux qui ont vécu les échanges avec les marins français, ce film nous conte l’histoire imaginée de la rencontre entre Aurora l’islandaise et JeanYves le marin de Paimpol. Shanghaiing Days sont déterminés à perpétuer les traditions passées. Ces deux personnages excentriques tiennent un magasin d’alimentation à l’ancienne dans le vieux Reykjavik où les notions de rendement et de profit ne veulent strictement rien dire. Au cœur de ce film, les relations humaines entre deux commerçants et leurs clients. Act Normal Réalisation : Olaf de Fleur Johannesson Son : Jon Skuggi Mix Musique : Bardi Johannsson et Tomas R. Einarsson Production : Zik Zak Filmworks et My Pocket Productions Islande / 2006 / 56’ Robert T. Edison est né à Nottingham. Très tôt, il s’intéresse à la religion bouddhiste et commence à pratiquer. Il voyage jusqu’en Thaïlande pour en apprendre davantage, et son incursion de quelques mois se transforme en une décennie. Sa vie bascule le jour où il décide de rendre visite à son correspondant en Islande. Dans ce pays froid, il rencontre de nombreux immigrés bouddhistes qui lui demandent de rester. Il devient alors le seul moine bouddhiste de l’île. Sa vie bascule une nouvelle fois, lorsqu’il tombe amoureux d’une femme. Ils se marient alors et c’est la fin de seize ans de monachisme. Robert retrouve ses pantalons et une vie « normale »… 28 Islandais Réalisation : Patrice Roturier Avec les voix de : Solveig Simha, Michel Jestin, Thierry Barbet, Asa Kolka Images : Gwen Liguet Son : Christian Allio Montage : Frédéric Gourvest Musique : Patrick Le Goff CoProduction : Vivement Lundi, Université Rennes 2, Pois Chiche Films France / 1999 / 52’ / Tourné en Bretagne et en Islande En 1935, la « Glycine » rentre au port après six mois de pêche au large des côtes islandaises. Avec cette campagne s’achève une page de l’histoire maritime. L’équipage de cette goélette, comme quelques milliers de marins français, avait fui la misère pour pratiquer, au large de l’île blanche, le « grand métier » comme on disait alors. Courage, ténacité, promiscuité, ivresse, souffrance, solidarité faisaient le quotidien de ceux qu’on appelait les « Islandais ». Cette épopée deviendra un mythe sous la plume de Pierre Loti dans son roman « Pêcheur d’Islande ». En Islande, les traces et les souvenirs de la Réalisation : Magnus Vidar Sigurdsson Son : Thorsteinn Asgeirsson Images : Jon Karl Helgason Musique : Ingolfur Sv. Gudjonsson Montage : Thorsteinn Asgeirsson Production : Sagafilm Islande / 2007 / 52’ / Tourné en Islande Ce documentaire est le véritable journal de bord de quelques hommes islandais qui se retrouvaient sur des chalutiers pendant les années 1947 à 1970. Ce sont des histoires dont peu d’entre eux aiment parler. Si un homme était juste sorti boire un verre, il pouvait se mettre en danger et se retrouver à bord d’un chalutier qui faisait route jusqu’aux côtes du Groenland. Et ce voyage pouvait durer jusqu’à trois mois. Reykjavik, des elfes dans la ville Réalisatrice : Solveig Anspach Images : Isabelle Razavet Son : Olivier Mauvezin Montage : Mathilde Grosjean Production : Agat films & Cie, Arte France, Icelandic Broadcasting Corporation Distribution : Arte France France –Islande / 2001 / 62’ / Tourné en Islande Portrait de la capitale islandaise, vue et vécue par trois jeunes islandais. Reykjavik change, bouge, bouillonne à la manière des cratères de l’île .Tout y semble possible. Ils ont moins de 25 ans, ils racontent leurs vies, leurs rêves. Faux tableaux dans vrais paysages islandais Réalisation : Solveig Anspach Images : Ingi R. Montage : Anne Riegel Musique originale : Martin Wheeler Production : Ex Nihilo et Vera Liv Films Coproduction diffuseur : Arte France-Islande / 2004 / 55’ / Tourné en Islande Une histoire de faux en peinture, rien de plus banal, sauf lorsque le théâtre de l’action est l’Islande, pays de trois cent mille âmes à peine, où tout le monde est cousin de tout le monde et ce depuis des générations. Le fait divers devient alors affaire d’Etat, l’enquête est la plus longue et la plus coûteuse de l’histoire de ce pays, faisant la une des journaux, créant un climat de suspicion généralisée, où chacun ne peut plus regarder ses murs sans se poser la question : est-ce que mon tableau est un vrai ou un faux ? F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 Vestmannaeyjar Réalisation : Solveig Anspach Images : Jean-René Duveau et Jean-Pierre Mechin Montage : Anne Riegel Son : Porvar Hafsteinsson, Tindur Hafsteinsson, Franck Saint-Cast Production : Franck Saint-Cast (film de promotion Fémis) France-Islande / 1990 / 21’ / Tourné en Islande Dans une petite île d’Islande, quinze ans après une éruption volcanique, les habitants se souviennent des faits mais aussi de leurs rêves prémonitoires. 29 Pour cette année 2008, le Festival du Film Insulaire de l'île de Groix renoue avec les débats thématiques à travers lesquels il entend prolonger et enrichir la réflexion sur les problématiques insulaires. Une façon pour nous d'être aussi acteurs sur nos territoires et solidaires avec nos lointains "cousins" insulaires. Samedi 23 août : Une journée "Iles en danger" Changement climatique : les îles en A partir de 14h30 à Port Lay avec nos parpremière ligne. L'actualité récente nous tenaires : Alofa Tuvalu, Le collectif Argos et France / 2008 / 90’ / Tourné sur la banquise a décidé : la fin de l'expédition polaire « Tara-Damoclès » et le retour dans nos « eaux » de la goélette Tara qui a servi de base scientifique à ce projet, le prix Nobel de la paix 2007 attribué au GIEC et à Al Gore pour leurs travaux et leurs actions qui révèlent le changement climatique en cours et enfin, les effets catastrophiques de ce dérèglement climatique aujourd'hui constatés sur de nombreuses îles de par le monde. Au programme : 2 films suivis de débats et en soirée, une rencontre sur la problématique des énergies dans les petites îles, suivie de projections en plein air du Collectif Argos sur les réfugiés climatiques. Le film "Tara, voyage au cœur de la machine climatique", réalisé dans des conditions extrêmes, raconte le quotidien de cette mission sans équivalent. Nous découvrons comment les membres de l’équipage, prisonniers des glaces à bord de Tara, ont livré un combat incessant contre le froid, la nuit ou le jour permanents, contre les mouvements des plaques de glace ou les tempêtes qui détruisent sans cesse les installations sous la menace des ours, poussés au cœur de l’Arctique par la disparition de la banquise. Mais au-delà de l’exploit, ce documentaire nous montre que la mission scientifique a révélé une réalité beaucoup plus alarmante que prévu pour le climat de la planète… 30 l'hebdomadaire Le Monde 2. documentaires Tara voyage au cœur de la machine climatique Réalisation: Emmanuel Roblin et Thierry Ragobert Narrateur : Lambert Wilson Images: Bruno Vienne et Philippe Moreau Son : Arnaud Lavaleix et Eric Boisteaux Montage: Frédéric Lossignol Production: Tarawaka, Off the Fence, MC4 et Arte France arctique Tuvalu, les nouveaux réfugiés Réalisation : Morad Aït-Habbouche, Hervé Corbière et Thierry Pasquet Images : Hervé Corbière and Thierry Pasquet Son : Emilie Artaud Musique : Gérard Cohen, Tangui and Dominique Droin, Editions L.M.C. Music Production : France 5 / Antipode France / 2007 / 52’ / Tourné à Tuvalu Deux mètres au dessus de l’océan, les 11600 habitants de Tuvalu, fiers de leur pays, profitent tranquillement d’un paradis isolé, bordé de lagons cristallins. Ils accueillent à bras ouverts les quelques touristes qui débarquent à l’aéroport de Funafuti, la capitale, quand la piste d’atterrissage n’est pas submergée par de grosses marées. Mais pour les Tuvalu, le compte à rebours a commencé ; un millier d’habitants est déjà parti se réfugier en Nouvelle-Zélande, aux Fidji et en Polynésie française. Projections multimédias Texte: Guy-Pierre CHOMETTE Photographies : Hélène DAVID du collectif Argos Les réfugiés climatiques F estival I nternational du Alaska : Shishmaref, une communauté en sursis Au nord de la mer de Béring, à proximité du cercle polaire arctique, Shishmaref est une petite île d’Alaska. Pour les 600 Inuits qui y vivent, le réchauffement planétaire a des conséquences bien visibles. Le permafrost, sol constamment gelé des terres arctiques, dégèle sous l’effet de la hausse des températures. Devenu friable, le sol subit une érosion spectaculaire qui va en s’aggravant. De plus, la banquise d’hiver n’agit plus comme une digue naturelle face aux assauts des vagues et du vent. Chaque année, plusieurs mètres de rivages sont emportés dans les flots. F ilm I nsulaire 2008 Tuvalu : requiem polynésien Texte: Donatien GARNIER Photographies : Laurent WEYL Easter Molu, professeur à l’école primaire de Funafuti, la capitale de Tuvalu : « Ils savent qu’un jour ils devront quitter ce pays qu’ils aiment ! Vous savez, le tsunami de 2004 les a beaucoup marqués. Cette catastrophe n’a rien à voir avec le climat, mais elle leur a permis de se fabriquer une représentation de ce à quoi ils sont exposés à travers le réchauffement climatique. » Quelque chose comme un raz de marée au ralenti. Maldives : un archipel à fleur d'eau Texte: Guy-Pierre CHOMETTE Photographies : Guillaume COLLANGES Menacés par la montée du niveau des mers provoquée par le réchauffement de la planète, les Maldiviens s’interrogent. Rejoindrontils, d’ici la fin du siècle, les 150 millions de réfugiés climatiques annoncés par les experts internationaux ? Devront-ils trouver refuge en Inde, au Sri Lanka, en Australie ? 31 Groix et nos voisines de l'Atlantique en débat autour de leurs relations au tourisme et à l'immobilier. Et pour se détendre et s'émouvoir une belle fiction tournée à Belle-Ile, et un portrait attachant d'un îlien de Ouessant : Dédé La Fleur. Insularité, tourisme, immobilier en débat Une île sans phare Réalisateur: Elisabeth Monthaluc et Jean-Roch Meslin Son: Philippe Lévêque Images: Jean-Roch Meslin Musique: Philippe Bethenod Montage: Frédéric Frouin Production: JRM PRODUCTION Diffusion: Citizen TV France / 2006 / 45’ / Tourné à l’île de Ré « A contre-pied des films jusque-là produits sur le sujet, Une île sans Phare porte sur l’évolution spectaculaire qu’a connue l’île de Ré sous l’impulsion du tourisme, durant les cinquante dernières années - et sur les conséquences de cette évolution. Au terme d’une enquête de deux ans, nous nous sommes donc surtout attachés à recueillir la parole des rétais, à travers la difficile survie des activités primaires, la construction du pont, le souvenir des premiers « baigneurs » ou touristes, le sentiment de dépossession partagé par la plupart, malgré la manne indiscutable apportée par le tourisme. Ce qui nous a intéressé, c’est l’ambiguïté même de cette parole que nous avons voulu rapporter sans la juger, et le mal être qu’elle révèle, ambiguïté et mal être jusque là ignorés des médias. Dans la démarche d’observateurs - 32 recueilleurs de paroles où nous étions, nous avons cependant laissé au spectateur le soin de tirer lui-même ses conclusions. » Elisabeth Monthaluc et Jean-Roch Meslin Le prix du Paradis Réalisation : Frédéric Violeau Images : Frédéric Violeau et Paul Cornet Montage : Paul Cornet Mixage : Thibault Marquis Production : Odysseus Productions France / 2008 / 53’ / Tourné à l’île d’Yeu Sur l’île d’Yeu, en Vendée, à 17 kilomètres du continent, 5 000 habitants vivent à l’année sur les 23 kilomètres carrés de cette petite île. En été, on y dénombre environ 30 000 personnes. Ophélie et Ludo, Fabienne et David, Stéphanie et Davis, trois jeunes couples de l’île d’Yeu veulent à tout prix y faire leur vies et y voir grandir leurs enfants. Tous y ont du travail. Leur problème, c’est le logement, car les prix des maisons sont devenus rédhibitoires et les terrains se font de plus en plus rares. Les trois jeunes couples ont réussi à convaincre le propriétaire d’un terrain de leur vendre 2000 mètres carrés qu’ils vont se partager. Mais le chemin de croix du permis de construire ne fait alors que commencer. Îles du Ponant Belle-île en mer Réalisation : Benoit Forgeard Image : Hervé Iodé Montage : Benoit Forgeard, Michel Klochendler Musique : Bettina Kee, Emiliano Turi Comédiens : Sylvain Dieuaide, Lucien Jérôme ; Bettina Kee, Darius Darius Production : Ecce Films France / 2007 / 44’ / Tourné à Belle-île À Belle-Île, Greg, vingt ans, et son responsable, Michel, démarchent le propriétaire d’un bar pour lui proposer des systèmes d’alarme. Sans succès. Avant de prendre le bateau pour regagner le continent, Michel propose à son jeune collègue de fracturer une fenêtre afin de pouvoir mieux vendre leurs produits la semaine suivante. Contraint, Greg s’exécute mais doit s’échapper en catastrophe. La nuit tombant, il se perd. Il atterrit par hasard dans la propriété du chanteur Alain Souchon qui l’accueille et lui offre à manger. Dédé La Fleur Réalisation : Julia D’Artemare et Katie Baillot Images : Julia D’Artemare et Katie Baillot Musique : Dédé la Fleur Montage : Julia D’Artemare et Katie Baillot Production : Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière France / 2007 / 17’ / Tourné à Ouessant Rencontres apéritives avec un habitant d’Ouessant, Dédé la Fleur, véritable emblème de l’île. À travers ses amis et son quotidien, il nous fait partager sa philosophie de la vie. L'île des enfants Rendez-vous désormais incontournable pour les 4 à 12 ans : L’île aux enfants, qui, dans les hauts de Port Lay, du jeudi au Samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h30, propose une multitude d’activités adaptées selon les âges. Des animatrices passionnées et débordantes d’imagination font vivre aux enfants leur propre festival, avec des ateliers manuels et artistiques, des projections de films, des balades de découvertes de l’île, des histoires de marins et des contes islandais. Un bon moyen pour les enfants de découvrir eux aussi notre île invitée. Les enfants seront accueillis : • Le matin de 9h30 à 12h00 • L’après-midi de 14h00 à 17h00 Ils devront êtres accompagnés par un parent pour procéder à leur inscription et devront demeurer sur place durant toute la durée de la séquence (matin et/ou après-midi) Dans les hauts de Port Lay du jeudi au samedi l’île des enfants Tarifs : la demi-journée : 2 Euros La journée : 4 Euros F estival I nternational du F ilm I nsulaire 2008 33 COMPAGNIE CARABOSSE L’Enfant et L’Horizon Un conte écrit et mis en scène par Michel Ismaël Khelifa Interprété par M.I. Khelifa et Julien Goetz Mis en images par M.I. Khelifa et Patrick Dahi Voix off : Leslie Menahem Un spectacle Kamëlias Productions Images diffusées dans le spectacle visibles sur internet : www.kamelias.com/videos Imaginez. La lumière s’éteint. Plus un bruit. Il fait noir. Devant vous apparaissent soudain les images d’une immense cascade, d’un geyser, d’icebergs immaculés, de chevaux sauvages. Un homme qui écrit. Puis une musique sourde qui gonfle comme la houle. Enfin une voix. Un conteur sur scène puis un autre. Ils jouent, vous invitent au voyage, vous emmènent lentement vers l’Islande, sa beauté charnelle, vers le large mystérieux et inconnu. La pièce mêle du théâtre conté, de la musique, et des projections vidéos d’images d’Islande. Un appel au voyage enthousiaste. Un appel à la vie plutôt qu’à la peur. Dans une ambiance alternant le rêve, la lenteur et 34 le rythme effréné d’un cœur qui ne demande qu’à battre. L’Enfant et L’Horizon raconte le choix d’Hugo, un jeune homme qui décide de prendre la mer. L’expérience magique et difficile de larguer les amarres pour décider seul du cap à donner à sa vie. C’est une pièce sur l’authenticité, l’indépendance. Le bonheur d’être soi-même lorsqu’on nous apprend à devenir quelqu’un. Ces thèmes sont abordés sans leçon de morale. Grâce à une simple histoire compréhensible par tous. Créée en 1988, la Compagnie Carabosse (un collectif artistique de 12 personnes) mène un travail de création collective autour de la flamme. La démarche consiste en la transformation poétique d’espaces publics en jouant avec l’architecture, les échelles, les perspectives, les sonorités, les cheminements. Du feu sous différentes formes, scénographié sur diverses inventions métalliques rubigineuses. De Moscou à Villeurbanne, du désert malien à Rochefort, de Tirana, d’Anvers ou d’Australie, chaque projet est unique et résulte de la «lecture» d’un site avec ses composantes humaines, architecturales, sociologiques et environnementales. Ils sont amoureux de la flamme, de la transformation des lieux et de la rencontre humaine. Ce qu’ils proposent est hors normes, non formaté, souvent insolent. Ils poursuivent un rêve : pratiquer un art généreux, proche des gens, accessible à tous, un art qui se coltine avec un milieu, qui le transforme et le bouscule. Ils se reconnaissent dans une poésie de la rue, sans paroles ou presque, avec du cœur et du sens, qui s’imprime tant dans un paysage qu’au fond des yeux et du cœur. Ils jouent avec le feu, l’eau, l’air, la ferraille et beaucoup d’humain.