Lyon (Pass d`or), Nantes (Pass d`argent) et Strasbourg

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Lyon (Pass d`or), Nantes (Pass d`argent) et Strasbourg
Communiqué de presse
22 Palmarès des mobilités du magazine Ville, Rail & Transports
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(Sous embargo jusqu’au 09 décembre 2013 inclus)
Retrouvez les photos de l’événement de cette année dès le 12 décembre 16h via le site :
http://www.ville-rail-transports
Lyon (Pass d’or), Nantes (Pass d’argent) et Strasbourg (Pass de
bronze) se partagent le podium 2013 ;
Poitiers reçoit le Grand Prix des Villes Moyennes ;
Belfort, Nantes, Nice, Lorient, Metz,
Toulouse et la ville de Saragosse récompensées.
1/ Les Pass
Les Pass récompensent la politique globale d’une AOT (autorité organisatrice de transports) en se basant sur
l’analyse quantitative des chiffres du réseau donné par l’UTP et le GART.
1.1 Pass d’or : Le Grand Lyon
Lyon carbure à tous les modes
Le réseau lyonnais reste l'un des rares à investir en même temps dans les tramways, bus et métro, et à pouvoir
inaugurer, simultanément, la même année de nouvelles lignes dans les trois modes de transports.
Pour 2013, le tramway T4 a ouvert la voie en septembre : un prolongement de 2,3 km a été réalisé entre
Feyzin/Vénissieux et Villeurbanne, en passant par la gare de la Part-Dieu. Ce « chaînon manquant » permet une
extension stratégique reliant le sud et le nord de l'agglomération, la liaison directe entre Feyzin/Vénissieux et la PartDieu et celle des pôles universitaires de la Manufacture et de La Doua. Construite en zone urbaine dense avec six
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ouvrages d'art expliquant son coût élevé (78 millions d'euros), la nouvelle infrastructure, malgré sa taille modeste,
offre à la ville sa plus longue ligne de tramway (16 km) et 6 500 voyageurs supplémentaires chaque jour au T4
fréquenté par 33 000 voyageurs depuis sa création en 2009.
Dans un tout autre décor, bucolique, le Sytral et Keolis Lyon ont inauguré en novembre Leol (Ligne express de
l'Ouest lyonnais, entièrement achevée), qui tranche sur le réseau de bus TCL : Leol comprend un site propre de 4,5
km, dont une section en accès contrôlé par des barrières automatiques. En outre, elle emprunte en partie un ancien
tracé de chemin de fer équipé « d'écuroducs » (franchissements pour écureuils) et de nichoirs à chauve-souris !
Répondant à une urbanisation croissante, le nouvel axe attend 10 000 voyageurs/jour et permet de gagner 15
minutes en heures de pointe pour un trajet estimé à 30 minutes (Grézieu-la-Varenne - Gorge-de-Loup).
Enfin, une nouvelle ligne de métro devrait être inaugurée le 11 décembre avec le prolongement de la ligne B à
Oullins (222 millions d'euros pour 1,7 km), entraînant la réorganisation des transports du sud-ouest autour d'un
nouveau pôle multimodal (20 000 personnes/jour). C'est le seul chantier de métro du plan de mandat 2008- 2014 du
Sytral, en attendant l'automatisation totale de la ligne en 2015.
En 2013, Lyon a aussi fait très fort en installant deux infrastructures inédites dans le paysage urbain avec le pont
Raymond-Barre sur le Rhône et le nouveau tunnel de la Croix-Rousse, tous dédiés aux modes alternatifs à la voiture.
Le premier a été mis en place cet été et servira au tramway sur le prolongement de T1 (2,3 km) reliant Perrache à
Gerland, qui sera mis en service en février 2014. Le second est unique en Europe il s'agit de la galerie de secours (1,8
km) du tunnel routier de la Croix-Rousse qui a été aménagée pour les bus C6, vélos et piétons, et habillée
d'animations 3D, L'objet non identifié aux effets visuels innovants a été ouvert au public, comme il se doit, lors de la
Fête des Lumières.
In fine, le réseau tire les bénéfices des quelque 160 millions d'euros investis avec une fréquentation en hausse de
3,5% au 1e novembre 2013. « C'est un bilan satisfaisant qui vient après 2012 où l'on avait déjà connu une forte
progression (+5 %) grâce à la réorganisation du réseau de surface Atoubus (+7%) », commente Valérie Guillou,
directrice d'exploitation au Sytral. En attendant l'effet « booster » en année pleine en 2014, le tramway affiche déjà
une hausse de 13 %, grâce à l'extension nouvelle du T4 et à celle du T5, ouverte en novembre 2012.
Outre les transports collectifs, Lyon s'est aussi beaucoup investie dans l'électromobilité partagée. On connaissait
Autolib', initiée par la SEM Lyon Parc Auto, on a vu aussi arriver coup sur coup en octobre Bluely, le système
d'autopartage électrique du groupe Bolloré (130 voitures), et Sunmoov dans le quartier innovant Confluence (30
véhicules), Ce système d'autopartage électrique, lancé par Proxiway/Transdev et Toshiba, est une première en
Europe pour sa gestion intelligente et l'alimentation 100% en énergie renouvelable d'origine photovoltaïque.
1.2 Pass d’Argent : Nantes Métropole
Parrainé par KEOLIS
Nantes. Bus rapides et records de fréquentation
L'arrivée des Chronobus et le réaménagement de voiries ont contribué à l'augmentation de 6 % de la fréquentation
du réseau nantais. Mais, rançon du succès, certaines lignes commencent à être saturées.
127 millions de voyageurs transportés, des recettes de trafic en augmentation de 8,7 %, un taux de « pénétration »
du transport public de 218 voyages par an et par habitant, un taux de recettes sur dépenses passé de 35 % à 38 0/0.
Les résultats 2013 de Nantes Métropole sont bons. La ville les doit au succès d'un certain nombre d'innovations. La
principale, ce sont ses Chronobus, sept lignes de bus rapides qui viennent, en quelque sorte, seconder le réseau de
tramway, avec des fréquences qui s'en rapprochent — parfois toutes les trois minutes — et les mêmes amplitudes
horaires, de 5h à minuit et demi.
Ces lignes ont été lancées les unes à l'automne 2011, les autres il y a trois mois. Les bonds de fréquentation apportés
en imposent : 29 % sur l'une, 46 % sur l'autre, une autre encore à 92%. « Notre grand avantage a été de pouvoir
confier la conception et la maîtrise d'ouvrage des aménagements de voirie nécessaires à ces lignes à notre exploitant.
Il pensait à son exploitation », note Pascal Bolo, vice-président de Nantes Métropole et président de la Semitan, la
Sem qui exploite le réseau Tan. Car, dans la circulation automobile, ces lignes traversent des ronds-points,
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empruntent des bouts de couloirs réservés, prennent la priorité aux carrefours pour garantir régularité et vitesse
commerciale. Elles affichent toutes de belles ponctualités : la plus basse est de 82 % ; beaucoup sont au-delà de 90
%.
Nantes a lancé le M-Ticket 1 000 tickets validés par jour sur les Smartphones. Fin septembre, elle a commencé à
distribuer des cartes de post-paiement pour les voyageurs occasionnels, 6 700 abonnés à présent Ce qui l'a conduite,
elle la résistante à la billettique informatisée, à installer des valideurs sans contacts dans ses bus. Pour le reste, on
voyage encore avec des tickets papiers dans les tramways,
Mais, rançon de ce succès général, le réseau commence par endroits à être saturé, L'exemple le plus patent est le
Busway, bus en site propre, conçu pour 28 000 voyageurs par jour qui en transporte 35 000. A la rentrée, les 2 min
30 de fréquence n'ont pu être assurées. Le système s'est grippé. Il est question de remplacer les bus articulés des
bus de 24 m à trois caisses. De la même façon, les deux premières lignes de tramway connaissent des périodes de
surcharge. Sur la ligne 1, l'esplanade nord de la gare, va sans doute être dotée d'une troisième voie de tramway,
pour embarquer plus de monde plus vite et multiplier les départs. Surtout, le réseau dans son ensemble, très
concentrique a besoin de se mailler pour étaler les concentrations de trafics. «Les Nantais vont devoir apprendre
qu'II y a plusieurs manières pour aller d'un point A à un point B », explique Alain Boeswillwald, directeur général de la
Semitan. Encore faut- il que les solutions existent Ce maillage figure déjà en bonne place dans le programme de
certains candidats aux municipales. Autre défi, préserver un service public de transport dans les endroits moins
denses et s'attaquer aux congestions automobiles du périurbain. Le travail a commencé. Pour la première fois,
l'utilisation de l'automobile a diminué (de 5 %) dans l'ensemble de l'agglomération. Notamment du fait de la zone à
trafic limité (ZTL) rendant plus difficile les traversées par le centre-ville. Lancée, il y a un an, elle a réduit le niveau de
bruit et propulsé le nombre de vélos sur son axe central jusqu'à 5 000 vélos par jour.
1.3 Pass de bronze : La Communauté Urbaine de Strasbourg
Parrainé par RATP
Strasbourg engrange les bénéfices de deux décennies de développement
Fréquentation en hausse, billettique NFC, réseau de tram étendu, arrivée du BHNS...le dynamisme du réseau
strasbourgeois lui vaut une fois de plus de monter sur le podium.
L'année 2013 s'achève en fanfare à Strasbourg: la mise en service simultanée le 30 novembre d'une première ligne
de BHNS sur 5,2 kilomètres et les extensions des lignes A et D du tramway (2 kilomètres à Poteries et Hautepierre)
témoignent du dynamisme de la politique transport de la ville, vingt ans après la révolution de la réintroduction du
tramway. Le réseau tram et BHNS de la CTS (Compagnie des transports strasbourgeois) totalise désormais 65,3
kilomètres, répartis entre sept lignes. La fréquentation est de nouveau en hausse en 2013: la tendance (+3 % à +3,5
0/o) reste à confirmer en décembre, En 2012, la hausse des recettes commerciales (+9 o/o) avait offert une
orientation avantageuse à la contribution forfaitaire de la collectivité, en baisse de 6,5 o/o. 2013 devrait se solder
sur une contribution forfaitaire stabilisée, autour de 110 millions d'euros en exploitation et en investissement.
Pionnière dans la billettique avec 125 000 supports électroniques Badgeo opérationnels depuis 2004, la CTS a encore
innové cette année en rendant l'intégralité de sa gamme tarifaire disponible sur Smartphone NFC. 200 clients ont
validé le nouveau concept depuis le mois de juin. Le système de paiement s'avère prêt à être intégré avec
l'opérateur Orange, dans un premier temps.
Le service de location de vélos en libre service, Vélhop, qui fête son troisième anniversaire, a connu sa première
réforme tarifaire en 2013, victime de son succès avec un parc limité à 4 200 vélos. Des vélos supplémentaires sont
attendus dans les 18 stations automatiques réparties dans toute l'agglomération. En attendant, le service Vélhop a
lui aussi présenté une petite innovation, avec 15 vélos à assistance électrique mis en service à l'automne, un vélo
cargo en test et quelques tandems à disposition des associations de malvoyants.
Roland Ries, maire (FS) de Strasbourg et candidat à sa propre succession, termine son mandat en planifiant deux
extensions majeures du réseau de tramway. Le faubourg de Koenigshoffen, à l'est, et la ville de Kehl, voisine
allemande sur la rive droite du Rhin, seront desservis par le tram en 2017. Illkirch et la Robertsau auront droit à leurs
lignes prolongées. Ensuite, place au BHNS ! « Notre réseau central de tramway est déjà saturé place de l'Homme-de-
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Fer, avec un passage toutes les 38 secondes en heure de pointe, observe Jean-Philippe Lally, directeur général de la
CTS. L'objectif n'est plus de rentabiliser le tramway, mais de gérer les flux de manière efficace. » Le ralliement de tous
les candidats aux municipales, Verts exclus, à un projet de contournement autoroutier sur 22 kilomètres en lointaine
périphérie ouest pourrait redistribuer les cartes d'ici quatre à cinq ans. A cette échéance, l'autoroute sera requalifiée
en boulevard urbain avec des voies dédiées aux transports en commun. Jean-Philippe Lally y verrait bien un autre
BHNS.
Présentation : une conférence-débat et la traditionnelle cérémonie de remise des prix
Le magazine Ville, Rail et Transports organise la 22e édition de son événement majeur, le Palmarès VRT des
mobilités, le 10 décembre 2013 à Paris.
Le magazine met en place à cette occasion une conférence sur la hausse de la tarification pour les usagers
ainsi qu’une cérémonie de remise de prix récompensant les meilleures initiatives des autorités
organisatrices de transport en matière de développement des transports urbains. Trois hautes distinctions
appelées Pass (Pass d'or, argent et bronze) et sept prix thématiques seront attribuées aux collectivités
locales lauréates choisies par un jury constitué de professionnels du secteur après une analyse approfondie
de critères quantitatifs et qualitatifs.
A ces prix s’ajoute depuis l’année dernière le Grand Prix des Villes Moyennes, décerné à l’agglomération
moyenne la plus performante après analyse des chiffres de l’UTP et du GART.
300 personnalités qui "font" la mobilité
Le Palmarès VRT des mobilités, l'unique rendez-vous de cette dimension, réunit les personnalités qui
comptent parmi les pouvoirs publics, les autorités organisatrices, les exploitants, les opérateurs, les
organismes publics et privés, les constructeurs de matériels fixes et roulants, les professionnels du TP et de
l'ingénierie, les équipementiers et les médias.
2/ le Grand Prix des Villes Moyennes
Le Grand Prix des Villes Moyennes récompense la politique globale d’une AOT (autorité organisatrice de
transports) de ville moyenne en se basant sur l’analyse quantitative des chiffres du réseau donné par l’UTP et le
GART.
2.1 Grand Prix des Villes Moyennes : Le Grand Poitiers
Parrainé par Egis
Poitiers favorise les modes doux
Bus au gaz naturel, aménagements piétons, développement du vélo... Poitiers fait le pari des modes alternatifs. Ce
choix va être conforté à la fin de l'année par la mise en service d'un viaduc interdit aux voitures.
Considérée comme l'une des villes pionnières ayant testé dans les années 2000 les bus fonctionnant au gaz naturel
(G NV), Poitiers est passée au stade supérieur. La plus grande partie de sa flotte (71 bus sur 117) roule au G NV. Un
bus hybride est également utilisé. Ce choix a été fait par l'autorité organisatrice pour tenter de lutter contre la
dégradation des bâtiments historiques de la ville. C'est donc là que sont principalement affectés ces bus. Pour
renforcer l'attractivité des transports publics, la navette de centre-ville a été lancée en juin dernier pour faire le lien
entre les trois pôles de transports que sont Victor-Hugo, Notre-Dame et Boncenne/Lepetit. Parmi les autres atouts
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du Grand Poitiers, citons encore les sept parkings implantés dans le centre- ville, tous situés entre trois et dix
minutes de la place Leclerc, et le système d'autopartage Otolis (qui recourt à des véhicules bicarburants, essence et
GNV).
Au total, le réseau Vitalis compte aujourd'hui 17 lignes auxquelles s'ajoutent les liaisons scolaires ainsi que les lignes
spécifiques (PMR, boucle centre-ville) qui parcourent 250 kilomètres pour desservir 1 128 points d'arrêts, répartis
dans les 13 communes de l'agglomération (plus de 138 000 habitants). En 2012, la régie des transports qui gère
Vitalis a transporté 14,8 millions de voyageurs, soit une augmentation de 3,5 % par rapport à l'année précédente.
L'autre volet de politique des déplacements repose sur le développement de la marche (grâce à des aménagements
piétons) et du vélo. Avec 468 vélos électriques, l'agglo possède le premier parc de France. Ils sont disponibles,
comme les 250 vélos classiques, en location moyenne et longue durée (journée, semaine, mois), dans deux stations :
l'une à la gare, l'autre à l'université, les étudiants formant les utilisateurs les plus fréquents. En cette fin d'année, le
21 décembre, le Grand Poitiers inaugurera un projet très emblématique de sa politique : le viaduc Léon-Blum. Cet
ouvrage d'art, qui remplacera la passerelle des Rocs, permettra de relier l'avenue de Nantes, près de la gare SNCF et
le boulevard de Solférino, franchissant les voies ferrées presque au-dessus de la gare pour rejoindre le plateau où se
situe le centre-ville historique. Très design, le viaduc a été élargi (passant de 5 à 15 mètres de large) mais pas pour
les voitures : il ne verra en effet circuler que des bus, des vélos et des piétons, dans les deux sens. Pas moins de trois
lignes de bus l'emprunteront. Mais celui-ci est surtout destiné à accueillir le futur BHNS prévu en 2017. Une stationgare y sera installée.
On voit que les transports et la mobilité sont des sujets qui suscitent l'intérêt dans le Grand Poitiers. Il suffit de lire
les propositions des candidats aux municipales, en la matière. La gratuité pour une, et deux téléphériques pour un
autre. Cela fait au moins deux idées très ambitieuses.
3/ Les Prix thématiques
3.1 Intermodalité : Communauté d’agglomération belfortaine
Parrainé par CarPostal
Des vélos et bientôt des voitures aux arrêts de bus
En avril dernier, le Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC90), lançait son service
de vélo en libre service payable à la minute (deux centimes). Avec un rapide succès. Les 200 vélos ont été loués
quatre fois jour, et même huit fois en juin 2013, quand la moyenne française est à une location par jour et par vélo.
Et l’effet intermodalité a joué à plein puisque le SMTC a délivré 150 pass au cours des trois premières semaines à des
usagers d’abord intéressé par le VLS. Mais avec la carte unique, tous les abonnés peuvent emprunter
indifféremment vélos ou bus du réseau Optymo, dont la version II a été lancée en septembre avec fréquence à cinq
minutes sur les deux lignes principales et dix minutes sur les autres. S’y ajouteront bientôt des voitures en libre
service, à la mi-décembre. D’abord 60 véhicules, qui monteront rapidement à 200, pour que chaque habitant soit à
moins de 300 m d’une voiture. Le SMTC s’attend au même effet d’entraînement intermodal qu’avec le vélo.
3.2 Innovation : Lorient Agglomération
Parrainé par SNCF
Des supercondensateurs dans la navette transrade
L’agglomération de Lorient a fait le choix de l’innovation pour le dernier navire mis à l’eau, en septembre. L’Ar Vag
Tredan, affecté à la ligne 10 des CTRL – qui relie le quai des Indes à Lorient et Pen-Mané à Locmiquélic, une
commune située sur la rive est de la rade –, est non seulement électrique, propulsion peu répandue dans l’univers
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maritime, mais cette électricité est stockée dans des supercondensateurs embarqués. Parfaitement adapté à cette
courte desserte – le trajet prend sept minutes –, mais très fréquente, le catamaran de 22 m de long sur 7 m de large
et pouvant transporter 150 personnes, recharge ses batteries à supercapacité à chaque escale, en quatre minutes
seulement côté Locmiquélic. Cette technologie est prometteuse : elle est en cours de développement sur des bus qui
se rechargeront tous les deux ou trois arrêts.
3.3 Nouvelles mobilités : Communauté urbaine de Toulouse Métropole
Un plan vélo ambitieux
Difficile d’imaginer les rues de la ville rose sans vélo ! Le VLS VélôToulouse, qui fête ses 6 ans, dépasse les 10 000
locations par jour. En 2013, 200 vélos et 30 nouvelles stations ont été ajoutés portant leur total respectivement à 2
600 et 283. L’agglomération toulousaine, qui dispose d’un réseau cyclable de 500 km, a adopté un ambitieux plan
vélo 2011 – 2020, qui vise à résorber les discontinuités cyclables, faciliter le stationnement, favoriser les services
(location, réparation…) et développer l’intermodalité avec les TC. Depuis l’été 2012, Tisséo autorise d’ailleurs
l’embarquement d’un vélo dans le tram aux heures creuses. Enfin, les utilisateurs du récent pôle d’échanges de
Basso Cambo peuvent utiliser leur abonnement Tisséo pour accéder aux abris vélos sécurisés.
3.4 Mobilité 2.0 : Communauté urbaine Nice Côte d’Azur
Parrainé par Transdev
Un grand boulevard connecté
En plein centre de Nice, le boulevard Victor-Hugo bénéficie depuis l’été dernier des technologies de la ville
intelligente. 200 capteurs installés en haut des candélabres, dans la chaussée ou encore sur les containers collectent
en temps réel les données sur la circulation, l'éclairage public, la propreté et la qualité environnementale. Objectifs :
optimiser la gestion de la ville et proposer de nouveaux services comme le stationnement intelligent qui permet de
connaître sur son Smartphone la disponibilité des places pour se garer. Les informations sont regroupées sur une
plateforme technologique, développée par Cisco, qui permet de mutualiser intelligemment les services de la ville.
Cette approche technologique doit permettre à la ville de maîtriser ses données et de les rendre publiques afin de
favoriser l’innovation. L’expérimentation servira en effet à tester et imaginer de nouveaux services notamment dans
le domaine de la circulation.
3.5 Mobilité durable : Communauté Agglomération Metz Métropole
Le BHNS Mettis quasiment entièrement sur site propre
C’est une métamorphose pour la ville. En inaugurant simultanément le 5 octobre deux lignes de bus à haut niveau de
service (BHNS) orientées nord-ouest / sud-est, totalisant 18 km, en site protégé de la circulation sur 90 % du tracé,
l’agglomération messine a frappé un grand coup. Baptisé Mettis, le TCSP (220 millions d’euros) relie les deux plus
grands quartiers d’habitat social (Woippy et Metz Borny) via 37 stations et est emprunté par la ligne A (12,5 km) de
Woippy au Technopôle, et la ligne B (près de 11 km), du campus du Saulcy au futur CHR, avec un tronc commun de
5,6 km. Ses priorités aux feux, sa vitesse commerciale de 20 km/h, ses fréquences dans le centre-ville de cinq
minutes pendant la pointe et ses parcs-relais en font un mode attractif pour les 100 000 résidents ou salariés
bénéficiant d’une station à moins de 500 m. Les véhicules hybrides aux teintes acidulées, des ExquiCity de Van Hool
(de 24 m, 150 voyageurs), ont fait l’objet d’un travail de design pour la capitale lorraine qui a parallèlement revu et
hiérarchisé tout son réseau urbain. Mission pour Mettis : transporter à terme jusqu’à 35 000 voyageurs par jour et
faire passer le nombre de voyages par an et par habitant d’un petit 70 à 90 en deux à trois ans.
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3.6 Ville et automobile : Nantes Métropole
Parrainé par MOBIVIA Groupe
Une ville apaisée et sans trafic de transit
Depuis le 1er octobre 2012, Nantes Métropole et la ville de Nantes ont lancé ce qu’elles considèrent être l’un des
projets majeurs du plan de déplacements urbains 2010-2015-2030 : « La ville apaisée ».
Concrètement, cela s’est traduit par la mise en place d’une grande zone 30 couvrant tout le centre de
l’agglomération sur une superficie de 100 ha, un accroissement des zones piétonnes de 18 à 20 ha, une zone à trafic
limité sur les axes principaux afin de limiter le trafic automobile.
Dans le cadre de ce nouveau plan de circulation, le cours des 50-Otages, axe majeur du centre-ville, est interdit aux
voitures en transit. Cet axe est devenu une zone à trafic limité, ainsi que certaines rues adjacentes. Cette nouvelle
ZTL est dédiée aux piétons (aménagement des trottoirs), aux vélos (création d’une piste cyclable en position
centrale), aux transports en commun mais aussi aux véhicules autorisés (riverains, livreurs…)
Parmi les autres avantages liés à ces aménagements, la régularité des transports en commun a été améliorée et les
modes dits doux sont devenus plus sûrs. Avant 2012, 18 000 véhicules empruntaient quotidiennement le Cours des
50-Otages. Aujourd’hui, ils sont 6 000.
3.7 Grand Prix Européen de la Mobilité : Ville de Saragosse (City of Zaragoza, ES)
Aménagement de la ville autour du tramway
Cinquième ville d’Espagne, Saragosse (700 000 habitants), a inauguré en mars sa première ligne complète de tram –
une première phase de 5 km avait ouvert en 2011. Avec l’arrivée du tram sur un parcours de 13 km et 25 stations, du
nord au sud, la ville a été rénovée de façade à façade. Un tiers du montant du projet (près de 360 millions d’euros), a
été consacré aux aménagements urbains, se traduisant par une importance accrue accordée aux piétons et aux vélos
et une circulation automobile apaisée. Une solution sans caténaire a été mise en œuvre avec le système ACR de
stockage rapide de l’énergie, qui est ensuite réinjectée par le sol, sur 2 km du centre historique. Les 21 rames Caf
passent toutes les 5 à 7 minutes et transportent 80 000 voyageurs/jour (100 000 escomptés à court terme). Le
réseau de bus (45 lignes, 400 000 voyages/jour), en correspondance à trois pôles d’échanges, a été réorganisé cet
été. A noter un très bon taux de couverture de 68 %, sachant qu’une carte valable 1 heure coûte 1,35 euro.
Saragosse envisage maintenant une ligne est - ouest de 3 km.
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