PAGE 01 - Le Soir d`Algérie

Transcription

Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
LES VERTS ÉCHAPPENT
AU PIÈGE DU CAIRO STADIUM
La leçon
Au-delà de notre déception d’avoir
raté la qualification pour le Mondial
2010 lors du match d’hier, — ce qui
mettra encore à rude épreuve nos
nerfs
pour
quelques
jours
supplémentaires
—,
nous
n’oublierons pas de remercier ces
vaillants combattants qui nous ont
éblouis par leur dynamisme, leur
amour sans fin de l’Algérie et leur
courage à toute épreuve.
Ici, et partout dans le monde, la
mobilisation
des
Algériens
continuera. Alors, rallumons les
lampions de la fête et continuons
d’envoyer des messages de soutien
aux joueurs, au staff technique et à
Saâdane ; ils ont déjà gagné la
bataille du Caire en résistant
vaillamment à toutes les manœuvres,
au chauvinisme aveugle, à la haine
barbare et même aux agressions
physiques !
Revenons sur cet autre miracle créé
par le jeu à onze. Ces millions de
jeunes
désœuvrés,
dépités,
désorientés, marginalisés, se sont
mis à couvrir leurs maisons, leurs
rues et leurs quartiers de l’emblème
national, comme s’ils avaient
retrouvé le chemin du trésor caché et
qu’un Saâdane ou un Saïfi leur ont
fait découvrir. Ces jeunes qui ont fait
une razzia sur les pots de peinture,
ont installé les couleurs du
renouveau partout !
Oui, nous pouvons compter sur vous,
jeunes de mon pays ! Alors, en
attendant la «belle», concluons par
ces mots : «La balle est dans le camp
des dirigeants». Sauront-ils être à la
hauteur de cette lueur d’espoir qui a
illuminé la nuit de novembre comme
un éclair salutaire venu du lointain ?
[email protected]
Malgré un match héroïque, les Verts se sont inclinés par deux buts à
zéro face aux Pharaons égyptiens. Khartoum abritera donc, mercredi
prochain, la troisième confrontation entre les deux équipes.
Ce sera la véritable finale de ce groupe.
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Photo : Walid Triaa
Pause-Café
La fête
reportée
DIMANCHE 15 NOVEMBRE 2009 - 27 DOULQÎDA 1430 - N° 5775 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51
Ambiance d’avant match
Reportage photos, Walid Triaa
Actualité
Dimanche 15 novembre 2009 - PAGE
La fête reportée
LES VERTS ÉCHAPPENT AU PIÈGE DU CAIRO STADIUM
3
Le Caire, stade international, temps beau, éclairage parfait, pelouse parfaite, arbitrage de M. Jérôme Damon assisté de MM. Molefe Tshotleho Enock et Malebo Toko. Le 4e
arbitre est Ebrahim AbdulBasit (tous de l’Afrique du Sud).
Buts : Zaky (2’) et Motaeb (90’) Egypte
Avts : Lemouchia (81’) Algérie
Egypte : El-Hadary, El Saka, Hany Said, Ahmed ElMohammadi, Sayed Mouadh, Ahmed Fathy, Ahmed Hassan,
Mohamed Souleiman Homos puis Mohamed Barakat (55’),
Mohamed Zidan puis Ahmed Eid (77’), Amr Zaky puis
Motaeb (65’), Mohamed Aboutreika. Entr. : Shehata
Algérie : Gaouaoui, Bougherra, Halliche puis Laifaoui
(71’), Belhadj, Yahia, Mansouri, Matmour puis Bezzaz (46’),
Lemouchia, Meghni, Saifi puis Ghezzal (63’), Ziani. Entr.:
Saâdane
fit de l’Egypte dans un
De nos envoyés spéciaux
indescriptible délire. Les
au Caire, Mohamed
Bouchama et Walid Triaa
Verts semblaient somnoler
Près
de
l’exploit.
L’Algérie rêve depuis 23
ans de la phase finale d’une
Coupe du monde. Hier, en
Egypte, son rêve entretenu
pendant 95 minutes s’est
envolé en l’espace de
quelques secondes.
L’Egypte a obtenu son 2
à 0 qui l’autorise à jouer les
prolongations du rêve sudafricain. Les Verts ont basculé entre deux sentiments :
la fête puis la désillusion.
Omdurman sera-t-elle la
bataille
gagnée
des
Algériens ? Rendez-vous le
18 novembre.
La première période est
mal engagée par la troupe à
Saâdane. A peine deux
petites minutes et la première hésitation de l’axe défensif offre à Amr Zaky l’occasion d’ouvrir le score au pro-
sur la tentative de Zidan
dont le tir est repoussé par
Gaouaoui sur Aboutreika
lequel reprend le cuir et se
dirige au fond avant que l’attaquant du Zamalek, en
quête de buts depuis son
retour de Wigam, ne l’accompagne à l’intérieur de la
cage algérienne. Le stade
du Caire s’enflamme. Les
Algériens paniquent et se
mettent en danger. On joue
la 10’, le temps avance lentement pour les nôtres,
Aboutreika hérite d’un coup
franc à gauche des bois de
Gaouaoui. Son essai pousse les défenseurs algériens
à la cafouille. Zidan frappe
le poteau, le cuir revient au
point de penalty, nouvelle
tentative de Zidan, moins
précise et molle. Yahia
dégage sur sa ligne. L’EN
qui avait chaud brûle à la
L’équipe nationale
à Khartoum
L’équipe nationale devait, dès la fin du match hier,
prendre l’avion en direction de Khartoum (Soudan) pour
jouer, mercredi prochain, le match qualificatif pour la
Coupe du monde 2010. A en croire certaines sources, le
séjour de la sélection nationale dans la capitale soudanaise a déjà été préparé par le président de la Ligue
nationale de football, M. Mechrara, qui y avait été dépêché, dans la plus grande discrétion, il y a quelque jours,
en prévision de l’improbable scénario d’hier.
A. A.
braise des enfants d’ElMistakawi. C’est pourtant
l’un des derniers moments
de panique pour la troupe à
Saâdane qui relève la tête.
Lentement, timidement mais
sûrement. Ziani tire un coup
franc à droite d’El-Hadary.
Sans effet notable ? Un
autre coup franc, six
minutes plus tard, à partir de
la gauche, botté par Belhadj
trouve le crâne de Yahia
dont la reprise est repoussée sur la ligne par Al-Saka
(18’). Le match s’anime.
Bezzaz poursuit son échauffement à côté de Gaouaoui
qui n’est plus aussi sollicité
depuis une bonne vingtaine
de minutes. Les Algériens
par leur lutin, Karim Ziani,
reprennent leurs esprits.
Une bonne fois pour toutes.
Ils ne sont pas bénis, malheureusement dans les derniers instants de ces quarante-cinq minutes infernales pour les nerfs. A la 35’
de jeu, un énième coup
franc à près de 40 mètres
d’El-Hadary, toujours à sa
gauche, est tiré par Belhadj.
Là aussi les Pharaons ont la
baraka de leur gardien qui
mérite bien une statue au vu
de sa performance d’hier. Le
gardien d’El-Ismaili repousse le ballon qui filait au coin
des filets du bout des doigts
en corner. Ce n’était pas la
dernière chaude alerte algérienne de ce half fou, fou,
fou. Un coup franc accordé
durant la seconde minute du
temps additionnel est botté
par Ziani longuement sur
Halliche qui remet dans le
paquet où se trouvait
Matmour dont la reprise est
sauvée en deux temps par
El-Mohammadi. L’Egypte
est sauvée par le gong. Les
Verts rentraient tête baissée
dans les vestiaires. Ils
venaient de gâcher des
occasions qui ne présenteraient peut-être pas en
seconde mi-temps.
Les nerfs à bout
de… Motaeb
La seconde période
s’élance avec un changement côté algérien. Bezzaz
rentre à la place de
Matmour, blessé et dans
une petite forme. Les Verts
sont plus que jamais dans le
match. Saifi a la balle de la
qualification quand il se
retrouve, suite à un service
lobé de Bezzaz, devant ElHadary. Son lobe intelligent
est intercepté par l’extraordinaire gardien égyptien.
Le combat physique est
inégal. Bezzaz apporte sa
fraîcheur et sa mobilité. Il se
joue des défenseurs comme
des marionnettes. Sa chevauchée solitaire ne trouve
pas le bon pied de Saifi
(63’). L’attaquant d’Al-Khor,
lui aussi blessé, quitte ses
partenaires. Il cède sa place
à Ghezzal. L’avant-centre
de Sienne
sera
utile dans la récupération
mais rarement sollicité dans
les espaces, il subira le
même sort que Saifi. La fin
du match approche et les
Egyptiens
copieusement
dominés durant un quart
Hier, lors d’Egypte- Algérie, il a
fait le plein quatre heures avant le
match. Quatre longues heures où
les fans des Pharaons tenaient
aussi à leur réputation d’artistes
semeurs de peur et d’angoisse.
Ceux venus d’Algérie ne sont pas
de cette catégorie. Hitchcock n’est
pas égyptien, n’est-ce pas ?
Les fans des Verts arrivés aux
coups de quatorze heures, heure
locale, étaient armés de patience
mais également de toute la pano-
plie requise pour un tel événement. Ils sont venus d’Algérie,
mais aussi d’autres contrées du
monde. Leur souci était de voir
Ziani et les siens revenir au pays
avec le fameux sésame.
A l’accueil des deux galeries,
les forces de l’ordre. Un cordon de
sécurité est dressé depuis vendredi soir autour et à l’intérieur du
Cairo Stadium. La tension est
montée d’un cran à la vue de ces
agents vêtus d’une tenue couleur
Dérapage à M’sila
La résidence des salariés expatriés égyptiens de l’usine de
M’sila de l’Algerian Cement Company, filiale d’Orascom, a été
attaquée dans la nuit du 12 au 13 novembre courant par un groupe de personnes, en représailles à l’agression des joueurs algériens au Caire. Malgré le saccage des appartements, les salariés
ont été évacués sans qu’il y ait de blessés, ceci grâce à l’intervention des autorités locales.
bleu nuit et munis de matraques et
autres armes de répression des
foules. Les classiques fouilles ne
sont plus évitables. Les fans algériens sont passés au scanner.
Même les quelques dames
ayant rejoint le bataillon de soutien
à Saâdane et compagnie n’ont pas
échappé
à
la
minutieuse
recherche de fumigènes, objets
contondants et autre arsenal de
guerre. Bien entendu, les supporters des Verts ont fait l’objet d’une
fouille draconienne à Alger et les
investigations des Egyptiens ressemblaient à la quête d’une
aiguille dans une botte de foin.
Finies les recherches, direction les
tribunes. « Plus haut», annoncent
des volontaires appelés à la rescousse par les organisateurs de
cet Egypte-Algérie.
Des volontaires fraîchement
débarqués d’une aventure haletante au cours du Mondial des U20
organisé sous le
pied des
Pyramides. Le jeune guide montre
le chemin aux quelque 3 500 fans
d’heure reprennent l’initiative. El-Mohammadi et Emad
Motaeb étaient près de
conclure n’étaient les interventions de Gaouaoui (79’
et 83’). Le stade commence
à se vider. L’arbitre sud-africain annonce le temps additionnel. Six longues minutes
à supporter. La dernière fut
fatale à l’Algérie qui préparait déjà sa grande fête.
Une mauvaise relance
suivie d’une hésitation de
Gaouaoui et voilà l’attaquant
d’El-Ahly
qui assure le
match barrage à son pays
en reprenant au fond. Le
camp algérien s’écroule.
Omdurman départagera les
deux sélections pour un ticket qui était dans la poche.
M. B.
Lemouchia et Gaouaoui
suspendus
Le milieu de terrain de l’ESS, Khaled Lemouchia, ne
jouera pas le match de mercredi prochain au Soudan. Il
a reçu un second carton synonyme de suspension contre
l’Egypte. Mieux, le portier Lounès Gaouaoui, lui aussi
averti, en fin de match sera absent. Ce sont les deux cartons distribués par l’arbitre Jérôme Damon.
Le stade de la peur
Le stade de la peur n’a pas usurpé sa réputation. Le Cairo
Stadium est d’une architecture impressionnante. Il l’est aussi
par les vagues humaines qui y défilent à chaque grand événement sportif qu’organise l’Egypte.
Photo : Walid Triaa.
Le Soir
d’Algérie
algériens. Leur tribune surplombe
la loge présidentielle. Elle ressemble à la tribune supérieure du
stade du 19- Mai-56 d’Annaba. Le
coucher du soleil se glisse dans le
dos des Algériens. Un signe ?
La présence de ces Algériens
au Caire n’aurait pas été possible
si l’Algérie n’avait pas redécouvert
son équipe. En 2001 lors du
fameux 5-2 des poulains d’AlGohary, les joueurs d’Abdel
Djadaoui étaient venus presque
seuls. Juste une quarantaine d’accompagnateurs, des journalistes
pour la plupart. Huit ans et demi
plus tard, la ferveur a changé la
donne. Le Cairo Stadium ne fait
plus peur. Malgré tout.
M. B.
Le centre de presse pris d’assaut
par les Algériens
On dirait le centre de presse de l’Office du complexe olympique.
Celui du Cairo Stadium fut en tout cas pris d’assaut par la centaine
d’envoyés spéciaux de la presse algérienne, hier, à l’occasion du match
Egypte-Algérie. Les autres nationalités se sont contentées de miettes,
à savoir quelques postes occasionnels, sinon l’usage du Wifi dont le
débit était variable. Le réseau du Cairo Stadium basculait régulièrement
du sécurisé avec code à non sécurisé mais à la connectivité limitée. Les
portables de l’opérateur Etisalat étaient inopérants au cours de cette
soirée égyptienne techniquement ratée. Le centre de presse du Cairo
Stadium a été, pour rappel, fonctionnel lors du dernier Mondial des
U20. La presse internationale était présente en force, celle maghrébine en particulier. Les confrères marocains et libyens ont fait le déplacement au Caire en vue de couvrir l’événement de ce week-end.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Nuit calme à l’Eboretel
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L’ULTIME VEILLÉE D’ARMES DES VERTS AVANT LE COMBAT CONTRE L’ÉGYPTE
L’entraînement des troupes de Rabah Saâdane,
sur la pelouse du Cairo Stadium, samedi à l’heure du
match (19h30 locales), s’est déroulé «dans des conditions parfaites». Selon des membres de la délégation
algérienne présents à la séance d’entraînement organisée sur le lieu de la «bataille du 14», comme se plaisent à chantonner des voix égyptiennes, les joueurs
de l’EN ont travaillé sereinement.
«Tous les éléments qui
ont fait le déplacement au
Caire ont pris part à cet
entraînement qui n’avait
aucun objectif technique
précis. Le staff a surtout
mis en relief l’application
des joueurs à assurer leurs
repères sur le terrain dont
l’état est acceptable», note
notre source qui fait savoir
que le calme est revenu
après une première nuit
agitée, suite à l’incident
grave qui s’est produit sur
le chemin menant l’équipe
de l’aéroport à son lieu
d’hébergement.
«La nuit de vendredi à
samedi a connu une
ambiance particulière au
sein de la délégation. Les
joueurs ont repris leurs
esprits et la concentration», assure-t-on.
Pour notre interlocuteur,
Saâdane a pris le soin de
mettre tout le monde sous
pression. «Il n’a rien
annoncé à ses joueurs à
propos de l’équipe qui va
jouer.
Bien sûr, il avait l’équipe
en tête, mais après ce qui
s’est passé sur la route de
l’aéroport, il a dû employer
son plan B, à savoir maintenir tout le monde sur le
pied de guerre», précise-t-
on de même source.
La journée du vendredi
ainsi que la matinée d’hier
ont vu le renforcement du
dispositif sécuritaire autour
du lieu de résidence de la
sélection
algérienne.
Aucune autorisation n’était
accordée aux envoyés
spéciaux de la presse écrite pour approcher le complexe hôtelier où réside la
délégation
algérienne.
Quelques
privilégiés
(comme d’habitude) ont
été conviés à s’installer
dans le hall de l’hôtel sans
forcément pouvoir approcher les joueurs qui étaient
dans leurs chambres,
l’après-midi et après le
dîner.
Hier, la même «ambiance» nous a été racontée
par notre source qui
annoncera que «le groupe
était motivé plus que
jamais à s’offrir une qualification
historique
qui
récompensera l’ensemble
de leur œuvre entamée en
janvier 2004 à Sousse face
à ce même adversaire et
sous la direction du Cheikh
Saâdane».
Pendant ce temps, le
Caire vaquait à ses occupations. Vendredi, les
petites gens avaient peu
de temps à consacrer à
l’événement. Il y a mieux
à faire», nous dira notre
accompagnateur égyptien,
Haithem qui nous invitera à
LA SÉCURITÉ RENFORCÉE
POUR LES ALGÉRIENS
Maillage à haut
débit
L’incident provoqué à la sortie des joueurs de l’aéroport a fait réagir Al-Boliss Al-Misri. L’hôtel des Verts
est désormais couvert par la sécurité de la présidence
égyptienne pour filtrer le moindre mouvement suspect.
Ailleurs, dans les hôtels qui hébergent les fans et
les journalistes algériens, le dispositif est moins imposant mais la garde est assurée.
La direction et le personnel de chaque hôtel sont
sommés par les services de sécurité de surveiller le
moindre fait et geste des invités algériens.
Le risque zéro se renforce aux alentours du stade
qui accueillaient encore du monde 24 heures avant le
match. Les renforts policiers affluaient dès 16h, vendredi, sur le Cairo Stadium. Ce ne sont plus 8 000
policiers qui sont prévus pour sécuriser le match mais
10 000. Un complément jugé nécessaire par les services de sécurité locaux. Hier, à midi, le maillage était
de mise.
Les milliers de fans égyptiens, et le bataillon de
fans algérien estimé à trois mille, avaient peu de chance de se croiser…
M. B.
Les Cairotes se
réveillent enfin
Point des palabres, ni
de bluff. Rendez-vous
donc à City Center où un
monde fou se déverse sur
le méga-marché. «Toutes
les classes y sont là. Le
niveau de vie est, certes,
bas, mais chacun trouve ici
son compte. Le plaisir des
yeux est aussi omniprésent
pour ceux qui n’ont pas les
moyens pour s’offrir les
dernières
nouveautés
technologiques made in
Egypt».
Car l’Egypte construit
son avenir sur les bras de
ses enfants qui exercent
dans tous les métiers où
jadis la pointe était assurée
exclusivement par les occidentaux. «Nous avons nos
voitures
propres
construites à 90% à base
de composants faits en
Egypte
et
par
des
Egyptiens», note encore
Haithem.
Ce dernier rêve d’un
échange en dur entre nos
deux pays. «Donnez-nous,
sans jeu de mots, votre
pays et voyez ce que nous
y ferons en cinq ans. Je
vous assure que vous ne le
reconnaîtrez plus. Notre
pays n’a pas les ressources de l’Algérie. Nous
avons les pyramides, un
peu de gaz et le Nil. Le
désert nous encercle d’est
en ouest. Et pourtant...».
dindons d’une farce tout ce
qu’il y a d’ordurière.
Les trois animateurs
vedettes des émissions
sportives de ces chaînes
satellitaires ont chanté,
dansé et épilogué sur le
match et la chance des
Pharaons
jusqu’aux
aurores.
le
«proShoubeir,
Algérien» paraissait sur
son 31, à l’aise, face à ses
pourfendeurs
d’une
conspiration qui a allumé le
feu de la haine entre les
deux
peuples.
Un
Egyptien, Ahmed, livre son
haut-le-cœur : «Ils semblaient tellement à l’aise
qu’on aurait dit qu’ils ne se
sont jamais entredéchirés
ces dernières semaines.
C’est ridicule. J’aime que
notre équipe l’emporte et
se qualifie en Coupe du
monde, mais je vous prie
de me croire que je n’aurais jamais employé de tels
procédés orduriers pour
enflammer les deux galeries, les deux peuples,
pour dire enfin que ce
n’était qu’un moyen pour
susciter davantage de ferveur chez les joueurs et
les supporters égyptiens.
Non messieurs, votre attitude a déclenché le brasier
et les conséquences vont
perdurer longtemps, quelle
que soit l’issue du match
de
ce
samedi
14
novembre».
La vie, pour Ahmed et
ses amis du quartier
d’Eddouki, ne s’arrêtera
pas à cette date que les
«manipulateurs» ont voulue accrochée dans les
annales des guerres stupides.
L’Egypte profonde aura
donc compris que la
bataille du 14 novembre a
duré plus de 90 minutes
parce que ces gens-là l’ont
voulu ainsi. Les salamalecs et les apparences
d’une soirée non-stop ne
feront qu’exacerber les
tensions
entre
deux
nations qui ont versé du
sang sur des fronts plus
nobles que ceux transgressés par ce trio diabolique.
M. B.
une virée nocturne dans
«un petit coin du Tout Le
Caire», Misr El-Jadida, en
l’occurrence.
Les badauds s’affairaient à entrer de plainpied dans leur week-end.
Les emplettes se font dans
les différentes et importants centres commerciaux
que compte la capitale
égyptienne.
Le
plus
impressionnant se trouve
justement à Misr El-Jadida
(la nouvelle Egypte), où
tout est neuf. «Cet endroit
était jadis un désert. Rien
de cela n’est visible aujourd’hui. Les forces armées y
ont établis leur QG et la
nouvelle bourgeoisie y
demeure également dans
des villas luxueuses».
Haithem, qui a déjà visité
l’Algérie
à
plusieurs
reprises, nous dira :
«Votre pays est beau, c’est
propre là où je suis passé.
Mais, Misr je ne peux la
quitter pour aller vivre
ailleurs, chez vous par
exemple. Vos villes, Alger
notamment, connaissent
une ambiance morne juste
au coucher du soleil. Les
commerces ferment tôt et
les gens rentrent chez eux.
Chez nous, la vie s’exerce
la nuit».
On l’aura compris. La
comédie jouée par les
médias égyptiens a
connu une fin attendue.
Les
frères
ennemis
Modern, Al-Hayat et
Dream TV ont signé vendredi soir leur pacte de
non-agression.
Un programme nonstop qui a réuni, sur les
plateaux de Modern Sport,
les stars égyptiennes de la
désinformation et de la
Ahmed
manipulation,
Shoubeir, Medhat Chalabi
et Mustapha Abdou.
Un trio qui avait mené
une «guerre médiatique»
sans merci aux téléspectateurs des deux pays, plus
d’un mois avant ce rendezvous, Egypte- Algérie. Les
Photos : Newpress
De nos envoyés
spéciaux au Caire,
Mohamed Bouchama
et Walid Triaa
A City Center, le temps
passe vite et les ventres
creux donnent l’alerte.
Direction Tikka Chiken, un
snack très à la mode, nous
dit Haithem. Les familles
se rassemblent ici non pas
pour déguster le plats faits
de poulets et de pigeons,
mais pour se dire les
choses de la vie.
«La crise économique
n’a pas altéré les liens
familiaux. Les habitudes et
les traditions sont omniprésentes. On ne lésine pas à
sortir son porte-monnaie
pour faire plaisir à la
maman, l’épouse ou à la
belle-mère qui ne travaillent pas, mais également aux enfants qui nous
accompagnent à chaque
fois que c’est possible»,
nous dit encore Haithem.
Sur notre table, les regards
sont dirigés. Pas d’animosité, bien au contraire. Le
serveur nous invite même
à donner un pronostic, lui
qui nous lance le fameux
«Ha Nakseb» (nous l’emporterons). A Mézigue de
répondre : Ha Nahsab»
(nous comptabiliserons).
Le repas copieux arrive
enfin. Le débat n’est pas
coupé.
La
grande
vadrouille se poursuivra
sur le retour à l’hôtel. Il est
minuit dépassé. Les rues
du Caire ne désemplissent
point.
Les voitures sortent
enfin les drapeaux du pays
hôte. Moins folklorique que
chez nous. L’ambiance du
match ne faisait que commencer. Alors que tous les
Algériens allaient éteindre
leurs lampions, les fils de
Ramsès sortent leur boucan de nuit…
M. B.
«LES TROIS MOUSQUETAIRES», SHOUBEIR, CHALABI
ET ABDOU, RÉUNIS POUR LA BONNE CAUSE
La réconciliation version cairote
Le Soir
d’Algérie
Actualité
«Maâk yal Khadra» a égayé la nuit algéroise
L’AMBIANCE À LA VEILLE DU BIG MATCH DU CAIRE
proposer qui des drapeaux et
des bandeaux, qui des foulards et des écharpes et
autres CD à la gloire des
Verts. `
Au niveau de certains
quartiers,
d'innombrables
groupes de jeunes se constituaient pour faire la fête. Il faut
avouer, avec un certain pincement au cœur, que ce patriotisme qu’on croyait à jamais
effiloché a été ressuscité par
les performances de notre
équipe nationale.
Et pour la circonstance, il a
été mis un bémol à la rivalité
entre fans des différents clubs
algérois et même des autres
villes du pays, pour laisser
place à la solidarité nationale,
à l’unité nationale.
Le souhait de nos aînés a
été ainsi moralement requinqué par cette ferveur nationale
des jeunes.
C’est vrai qu’en cette nuit,
à l’heure de ces défilés populaires improvisés, le visa pour
le Mondial n’était pas encore
acquis. Mais les Verts dormaient d’un sommeil réparateur pour s’apprêter à la grande bataille footballistique, au
Cairo Stadium.
Avec le cœur dopé par une
telle poussée de «fièvre»
populaire, l’espoir était permis.
Pour une victoire historique.
O. K.
la matinée à travers les principales artères de la capitale,
pour canaliser la circulation et
les vagues de jeunes en liesse.
Le point le plus visible de
ce dispositif l’était à Hydra, où
se trouve
l’ambassade
d’Egypte. Il est vrai que le
courroux des Algérois, suscité
par l’agression des joueurs
algériens au Caire, pouvait
engendrer des événements
que l’on aurait eu à déplorer.
De tous les quartiers de la
capitale sillonnés, c’est celui
dit «l’Etoile», à Hussein-Dey,
qui a raflé la palme.
Au point de pouvoir entrer
dans le fameux livre des
records, le «Guinness Book».
En effet, un drapeau national
de près d’un kilomètre de long
a été dressé tout le long de la
principale artère !
Agrémentée de musique à
la gloire des Verts, cette nuit
ne sera pas oubliée de sitôt. Et
les autres rues et cités
n’étaient pas en reste.
Poursuivant notre virée
dans la capitale, nous avons
retrouvé une ambiance à
l’identique au centre-ville et
dans
la
banlieue.
De
Belouizdad à Aïn-Benian, en
passant par la Place du 1erMai, à Bab-el-Oued comme à
la Grande-Poste, à El-Biar, à
Bouzaréah et à Bologhine,
mais
aussi
à
Zghara,
Chéraga, Draria et BabaHassen, la fête battait son
plein. Comme pour les autres
journées qui avaient précédé
les victoires des Verts, des
drapeaux et des banderoles
étaient exhibés par centaines,
voire par milliers.
Avec une verve incroyable,
les jeunes et moins jeunes
avaient investi les rues et les
placettes.
Les
véhicules
avaient occupé toutes les
rues. Des véhicules bondés
de fans vêtus de maillots aux
couleurs nationales ou couverts de drapeaux algériens.
Et la musique était omniprésente, envahissant l’atmosphère jusqu’à vous crever les
tympans.
Les refrains étaient repris à
tue-tête. Les «One, two, three,
viva l’Algérie !» et «Maâk yal
Khadra !» éclipsaient les
Photo : Samir Sid
Evacuant tout pessimisme, des milliers ou plutôt des millions d’Algériens et d’Algériennes, grands et petits, n’ont
pas fermé l’œil dans la nuit de vendredi à samedi, que ce
soit dans les grandes villes ou dans le plus petit bourg de
notre vaste et splendide pays.
Ainsi, Alger n’était pas en
reste, convaincue de la victoire de son équipe nationale au
Caire, face au onze égyptien.
La déferlante des fans des
Verts a été encore une fois
extraordinaire. C’est vrai que
les résultats positifs obtenus
par les Verts depuis le début
des éliminatoires combinées
pour la CAN et le Mondial
2010 ont comblé de bonheur
les Algériens, sportifs ou pas,
les poussant à manifester leur
joie dans les rues.
Mais c’est surtout le guetapens tendu à la délégation
algérienne à la sortie de l’aéroport du Caire qui a fait sortir
spontanément de ses gonds
cette masse d’Algérois et
d’Algéroises.
Comme le samedi est un
jour férié, la nuit qui le précédait a été mise à profit pour
faire la fête dans les rues et
les chaumières algériennes.
De ville endormie durant la
journée pour cause de repos
hebdomadaire, avec une activité au ralenti, Alger a vu ses
rues désertes se réveiller
comme jamais.
Comme à leurs habitudes,
les services de sécurité se
sont déployés dès le début de
autres tubes de circonstance.
L’arsenal du «Mawlid» réapparaissait. Place aux pétards,
aux fumigènes et autres feux
d’artifice.
Autre phénomène apparu
dans les rues algéroises, celui
lié à une nouvelle forme de
«commercialisation» d’un événement sportif.
Avides de faire profiter au
maximum la population algéroise de cette euphorie générale, les revendeurs se faufilaient entre les véhicules pour
Les heures les plus longues…
EN ATTENDANT LA RENCONTRE FATIDIQUE
Dur, vraiment dur de patienter jusqu’à 18 h. La journée d’hier
a été longue. La tension est montée d’un cran. L’effervescence
n’a épargné personne. Dans l’attente de la rencontre AlgérieEgypte, les millions de supporters de l’EN ont tenté d’échapper à
la pression. C’était peine perdue…
Nawal Imès - Alger (Le Soir) Dès les premières heures de la matinée, le ton était donné. Les voitures
sillonnaient déjà les quartiers. Chants
à tue-tête à la gloire des Verts, beaucoup de supporters ont commencé
dès le matin à défiler dans les rues
d’Alger.
Un avant-goût de fête qui cachait
mal la tension qu’ont vécue hier
durant toute la journée les amoureux
de football. Partout, un seul sujet de
conversation : le match Algérie-
Egypte. Les pronostics allaient bon
train, toujours en faveur de l’équipe
nationale évidemment !
C’est la seule manière qu’ont
trouvé les supporters pour se rassurer et tenter d’échapper à la pression.
Sur les balcons, les drapeaux étaient
plus nombreux.
Petits et grands ont sorti leurs
habits blanc, vert et rouge.
Dans les foyers, tous les regards
étaient braqués sur les chaînes satellitaires à l’affût de la moindre informa-
tion concernant la composante de
l’équipe, les conditions dans lesquels
le match devait se dérouler. Mais rien
n’a pu calmer l’angoisse des plus
chauvins.
L’enjeu est de taille. L’EN joue
pour une place en Coupe du monde
dans un pays qui a montré à quel
point il pouvait être hostile. Un paramètre qui fait craindre le pire.
L’enfer au Cairo Stadium : un
cauchemar pour des millions
d’Algériens.
Et pourtant, hier, il fallait bien s’occuper et vaquer à ses occupations
habituelles. Un exercice très difficile
lorsqu’on se sent fébrile et en pleine
effervescence !
La journée a été longue, tendue et
5
aucun subterfuge n’aura finalement
permis aux milliers d’amoureux de
l’équipe nationale de passer une journée «ordinaire».
C’est que l’événement est de
taille ! Il fallait hier tout simplement
se résigner, accepter de vivre sous
tension, accepter toutes les éventualités, se préparer au pire mais surtout
au meilleur !
Il fallait hier vivre cette journée
particulière pleinement et accepter
les petits pics de tension, les doutes
et la crainte de voir les rêves pourtant
pas si fous s’effondrer.
A mesure que les heures s’égrenaient, difficilement, l’attente devenait encore plus difficile et ce ne sont
certainement pas les émissions de
télévision d’avant-match qui ont
calmé les ardeurs.
Cette journée du 14 novembre
restera pour longtemps gravée dans
la mémoire des milliers d’Algériens :
ils l’ont attendue dans une ambiance
folle.
Une ambiance festive qui se voulait annonciatrice de la bonne nouvelle, la nouvelle qui libérera tout un
peuple et qui permettra enfin à la tension de retomber, enfin à tout un
peuple de fêter la victoire de ceux qui
l’ont fait vibrer durant des mois.
Mais avant, il fallait passer la journée la plus longue, la plus tendue…
N. I.
Les activités officielles en stand-by hier
Le temps s’est comme arrêté hier et le match Algérie
Egypte représentait une priorité pour tous les Algériens. Le
pays entier retenait son souffle en attendant la rencontre
décisive. Même les activités officielles étaient en stand-by
pour cette journée décisive.
F. Zohra B. - Alger (Le
Soir) - Si les jeunes et moins
jeunes avaient décidé de se
consacrer exclusivement à la
fête, de jour comme de nuit,
les activités officielles étaient
hier mises en stand-by.
Si les sorties ministérielles,
notamment, ont eu lieu normalement au cours de ces
La théorie du complot
Des dizaines de supporters algériens présents au Caire ont adressé
des correspondances aux instances
de la Fédération internationale du
football amateur pour dénoncer les
dépassements à leur encontre de la
part des autorités égyptiennes. Bien
sûr, ces dernières ont vite fait de
crier au complot.
Alexandrie lésée
Un vent de colère souffle depuis quelques jours sur Alexandrie,
la capitale économique et commerciale de l’Egypte, en raison
dernières semaines et que
certaines étaient même programmées pour ce samedi,
jour de repos hebdomadaire,
selon les dispositions prises
pour le nouveau week-end,
les officiels ont néanmoins fini
par suspendre leurs activités
pour cette journée, comme
d’un commun accord.
Les responsables, eux
aussi donc, voulaient se
consacrer exclusivement à la
rencontre de football qui mobilisait toute l’Algérie.
Ils ont reporté à plus tard
les affaires, même courantes,
dans leurs secteurs respectifs.
Point d’organisation de
séminaires, de rencontres, de
Autour du match
du nombre insuffisant de billets mis à la disposition des supporters souhaitant assister au match au Cairo Stadium. Une situation dénoncée avec vigueur par les autorités locales et les
notables de la cité d’Alexandre le Grand.
Contre-attaque
Le piratage du site Internet du quotidien algérien El Chourouk
par des hackers égyptiens a été évoqué, hier, par de nombreux
médias cairotes. Sur la toile, on parle déjà d’une contre-attaque
qui se prépare du côté des pirates algériens.
Roubla !
Les supporters algériens ne sont pas passés inaperçus ces derniers jours au Caire. Une ambiance à l’algérienne, bon enfant
réunions ou autres conférences de presse pour cette
journée particulière.
Tous les Algériens retenaient leur souffle, suspendant toute activité qui ne soit
pas directement liée à la rencontre de football.
Hier, aux quatre coins du
pays, il n’était pas question de
se consacrer à une quelconque activité qui ne soit pas
en rapport avec l’événement
du jour.
Les regards de tous les
Algériens étaient braqués sur
le stade du Caire, où l’équipe
nationale devait affronter son
homologue égyptienne.
F.-Z. B.
du reste, qui n’a pas été du goût de certains médias égyptiens.
Scandale !
Un nombre important de billets pour le
match Egypte-Algérie a été écoulé au
marché noir. Une situation qui a provoqué un véritable scandale, d’autant
plus que la Fédération égyptienne de
football avait annoncé des mesures
spéciales pour éviter la vente parallèle.
A titre indicatif, des billets proposés à
15 livres au niveau des guichets se
revendent à plus de 150 livres sur le
marché parallèle.
Par Soufiane Djilali
Jamais au grand jamais un
événement n’a fait sortir les
Algériens de leurs «gonds»
comme la qualification, tant
attendue, pour la Coupe du
monde.
Tout le monde a conscience qu’il ne s’agit là que d’une
compétition
sportive.
Pourtant, l’élan sincère transcendant tous les clivages ainsi
que la profonde communion
qui ont saisi le peuple sont
tout simplement inédits.
Pour les moins jeunes qui
s’en souviennent, même la
victoire face à l’Allemagne au
premier tour de la Coupe du
monde de 1982 n’avait pas
provoqué cette «vibration
nationale», cette adoration
des Verts.
Ce mouvement de convergence des cœurs est venu du
plus bas de la société. De
cette société qui réunit des
jeunes désespérés de tout et
de tous, qui n’ont de plaisir à
vivre que lors d’un match de
football où les rancœurs, les
frustrations et les misères
quotidiennes sont vomies et
parfois détournées et exultées
violemment.
Ce sont ces jeunes qui
appartiennent aux marges du
pays, qui n’ont connu dans
leur existence que la tragédie
terroriste, la répression, les
inégalités, le chômage et le
mal-vivre qui ont allumé la
mèche du «désir d’avenir»,
qui ont recherché une solidarité, un partage, une identité.
Oui, l’Algérien est en quête
d’identité. Une identité propre
pour pouvoir s’aimer. Et ce
besoin est venu des profondeurs de l’âme du pays, blessée par tant d’échecs, par tant
de malheurs, propulsée par un
sentiment national enfoui et
occulté pendant si longtemps.
La génération des 15-35
ans n’a connu que le négatif.
Elle a voulu, elle veut ressusciter l’espoir en elle pour
affronter son destin. Ces
jeunes ont fini par communiquer leur ferveur aux aînés,
entraînant le peuple, tout le
peuple, avec eux.
Ils se sont rappropriés
l’emblème national. L’Algérie,
aujourd’hui, c’est eux. Ils ne
veulent plus être complexés
par leurs aînés. Ils ne veulent
plus être des contempteurs de
l’héroïsme du passé. Ils veulent vivre leur présent.
Alors, il faut rendre hommage à cette jeunesse si belle
et si combative pour la victoire
des Verts et leur ticket pour
l’aventure sud-africaine.
Osons espérer que ses
représentants authentiques
pourront rallumer le flambeau
national qui a tant besoin
d’eux !
S. D.
La diplomatie algérienne
se remet en branle
6
LE FOOTBALL PROVOQUE UN DÉCLIC AU SOMMET DE L’ÉTAT
L’agression dont
ont été victimes les
joueurs de l’équipe
nationale de football
a donné lieu à une
riposte en règle de la
diplomatie algérienne.
Tarek Hafid - Alger
(Le Soir) -Le match de
football qui a opposé
l’Algérie à l’Egypte a eu
pour effet premier de raviver «la flamme nationaliste». Abdelaziz Bouteflika
est d’ailleurs le premier à
le reconnaître.
«Quel que soit le résultat de votre rencontre
avec l'équipe égyptienne
sœur, vous demeurerez
source de fierté pour moi
et pour tous les fils et filles
de votre pays grâce aux
efforts louables que vous
avez consentis et à travers lesquels vous avez
ravivé la flamme nationaliste algérienne. Mes
espoirs sont grands quant
à votre victoire et plus
grands encore sont ceux
du peuple algérien», a
souligné le chef de l’Etat
dans une lettre adressée
vendredi aux joueurs et à
l’ensemble du staff technique de l’équipe nationale.
Mais cet évènement a
eu également un effet certain sur l’action diplomatique de l’Etat algérien. La
réaction des autorités
suite à l’agression subie
par les joueurs de l’équipe
nationale en est une preuve concrète.
Présent au Caire,
Mourad Medelci a «fermement» condamné cet acte
qu’il a qualifié de «grave»
avant d’exiger de son
homologue
égyptien,
Ahmed Abou el-Gheit de
«prendre toutes les dispositions nécessaires pour
assurer un séjour normal
à l'ensemble de la délégation algérienne».
Le ministre algérien
riennes» suite à cette
agression.
La
présence
du
ministre de la Jeunesse et
des Sports sur les lieux de
l’attaque a eu un effet des
plus positifs sur le moral
de l’ensemble de la délégation algérienne. A ce
titre, certains indices ne
trompent pas.
En
refusant
les
excuses officielles de
l’Egypte,
Mohamed
Raouraoua, le président
de la Fédération algérienne de football (FAF), n’a
pas agi de son propre
chef. Il a sûrement dû en
référer aux plus hautes
autorités de l’Etat algérien, surtout que le porteur
de ce message d’excuses
n’était autre que le très
puissant
Djamel
Moubarak, fils du président Hosni Moubarak.
Ainsi, il faut reconnaître qu’il y a bien longtemps que la diplomatie
algérienne n’a pas été
aussi prompte à réagir et
avec autant de présence.
Est-ce la fin de la léthargie?
T. H.
des Affaires étrangères
n’en restera pas là, puisqu’il fera convoquer, le
soir même, l'ambassadeur
Alger,
d'Egypte
à
Abdelaziz Chouki Sif Nasr.
Ce dernier a été reçu par
Madjid Bouguerra, le
secrétaire général du
ministère des Affaires
étrangères, qui lui a fait
part de «la consternation
des autorités
algé-
Quand le sport réussit
ce que le politique rate !
LES ALGÉRIENS SE SONT RÉCONCILIÉS AVEC LEUR DRAPEAU
Grâce à la ferveur du match décisif Algérie-Egypte, les
Algériens se sont réconciliés avec le drapeau national. Le
football, sport phare, a réussi là où le politique a échoué à
protéger et à promouvoir l’emblème sacré.
Chérif Bennaceur - Alger (Le
Soir) - Passionnés par le match
d’hier, les Algériens ont redécouvert l’emblème national, le vertblanc-rouge. Accrochant le drapeau à leurs balcons, le suspendant aux portières de leurs voitures, les millions de supporters
de tous âges, de toutes conditions, ont démontré leur dévotion
patriotique.
Ils se sont réconciliés avec ce
symbole des sacrifices de la
Nation. Mais un attachement que
certains ont, opportunément,
transformé en filon juteux. Des
jeunes et des moins jeunes se
sont engouffrés dans ce créneau.
Dans des magasins, sur des
étals improvisés, dans les artères
de toutes les villes du pays, le
drapeau était vendu, selon le format, entre 100 et 500 DA. Une
frénésie commerciale qui se
déroulait au vu et su de tout le
monde, même devant les services de sécurité.
Complaisants, les policiers
laissaient faire même si cette pratique n’est pas autorisée.
En effet, la réglementation fixe
des conditions devenues draconiennes en termes d’utilisation,
déploiement et confection de
l’emblème national. Des peines
sévères sont infligées aux contrevenants. Des ateliers spécialisés
dans le textile ou autre ont même
changé de vocation pour fabriquer le drapeau.
Des particuliers, parfois dans
des ateliers semi-clandestins,
fabriquent et confectionnent
l’emblème en infraction totale des
dispositions réglementaires en
vigueur. Il revient pourtant à
l’Etat de mettre en place les
conditions adéquates en matière
de fabrication du drapeau.
Certes, l’initiative privée est la
bienvenue mais elle doit néanmoins se conformer strictement
aux conditions légales. Il est de la
responsabilité des pouvoirs
publics d’empêcher le dévoiement du symbole national et de le
protéger, car sacré. Mais il s’agit
surtout pour l’Etat de le promouvoir par des actions plus efficaces
que celles déjà lancées.
En effet, une action, «Un drapeau pour chaque foyer», avait
été lancée l’année dernière sous
une l’égide gouvernementale.
Cette action n’a pas toutefois rencontré l’écho attendu et peu
d’Algériens y ont souscrit.
Egalement, le ministère de
l’Education nationale a imposé
aux élèves de saluer l’emblème
en chantant l’hymne national
deux fois par jour : le matin à 8h
et à la sortie des classes.
Une formalité que les enfants
observent uniquement par obligation alors qu’elle est pourtant censée susciter leur patriotisme.
Ces deux initiatives gouvernementales ont achoppé sur le
désintérêt populaire. Même lors
des fêtes nationales, le 5 Juillet
ou le 1er Novembre, les Algériens
Photo : Samir Sid
La fièvre
du samedi
soir
Actualité
Photo : Newpress.
Le Soir
d’Algérie
sont très peu nombreux à arborer
l’emblème, manquant de motivations même si l’amour du pays est
sacré. Peut-être que les pouvoirs
publics pourraient profiter de la
ferveur née autour du match
d’hier pour relancer de manière
intelligente leurs actions de sensibilisation.
Pour que ce ne soit pas seulement le sport qui réussisse là où
le politique, même porteur d’idées
nobles, échoue.
C. B.
UN LIFTING POUR LA COQUETTE
A
Ecrire à [email protected]
7
nnaba, calme en hiver, débordante de vie en
été, est une cité attirante. Mais une rouille
imperceptible, maligne, la ronge secrètement
comme la «rouille» insidieuse, personnage invisible, mais omniprésent de l'excellent film, en
super 8, de Amar Saïfi, un cinéaste annabi.
En fait, Annaba abrite plusieurs cinéastes indépendants et a abrité des festivals du film amateur,
ancêtre des Journées du cinéma méditerranéen
d’Annaba, une réussite qui aurait dû continuer.
Annaba se prête merveilleusement à ce genre de
manifestation. Il est temps et urgent de sauver
cette ville dont certains quartiers tombent en
ruines. Appel donc aux décideurs, architectes,
urbanistes, archéologues et artistes pour penser
une œuvre harmonieuse avec le reste des beaux
immeubles entourant le cours de la Révolution. Et
raser jusqu'aux fondations l'hideuse «verrue»
qu'est l'amas de béton surplombant le carrefour à
l'extrémité nord dudit cours. Bêtement et crânement érigé à la place de l'ancienne cathédrale.
Restaurer la célèbre place d'Armes (où a
séjourné durant les années 60 le plus ancien
cinéaste amateur algérien, Saïd Ould Ahmed,
modéliste de chaussures pour vivre.). Peindre ses
batisses remarquables, refaire les trottoirs, décaper la chaussée (dépassant le niveau du trottoir,
phénomène répandu dans tout le pays !) et retrou-
ver le pavé (ralentisseur naturel). Les habitants de
la place d’Armes et tous les Annabis n'attendent
que ça. Car une ville bien entretenue, bien gérée,
influe sur l'état d'esprit de ses habitants et leur
donne envie d'y vivre.
La place d'Armes est l'âme d’Annaba. Elle
recèle des trésors d'architecture dont des portes
monumentales, une casbah et deux mosquées
historiques (El Bey et Sidi-Aboumarouan). La restauration et la récupération concernent tout le
vieux Annaba, l'espace jouxtant la maison de la
culture, le marché Hattab, les passages uniques
en Algérie, la placette ex-Lambert... Chiche...
Ahmed Zir
NOS LECTEURS ET LA LÂCHE AGRESSION
CONTRE LES VERTS
Dimanche 15 nov. 2009 - PAGE
«On est tous blessés,
ce soir !»
Enfin une nouvelle qui nous
soulage, l'Algérie refuse d'accepter
les excuses des hypocrites et l'ambassadeur d'Egypte à Alger est
convoqué ! Bravo les Algériens,
défendez les Fennecs, on est tous
blessés ce soir et pas juste ces
jeunes joueurs, on est tous debout
pour suivre cette agression terroriste et on ne dormira pas avant de
savoir que ces voyous vont payer
leur geste de lâcheté et de mesquinerie. Continuez à défendre les
enfants des 1 500 000 martyrs,
continuez à défendre notre honneur face à des incultes sauvages,
à des traîtres qui ont voulu faire
d'un match une affaire d'Etat (…).
On ne touche pas à MON BLED.
Smah ulach,
à bon entendeur...
Habbib
L’essentiel n’est pas
ailleurs,
il est ici présent !
Le match de football opposant
l’Egypte à l’Algérie au Cairo
Stadium en ce mois de novembre
est un évènement important pour
les deux pays. On ne peut donc
considérer ce match comme une
simple rencontre banale, sans intérêt national et l’enfermer dans le
seul contexte sportif. Il s’agit là
d’une opportunité qui ne se présent pas à chaque apparition du
croissant lunaire ; elle mérite bien
d’être saisie car l’enjeu est trop
important.
D’ailleurs, c’est pour cette raison que les deux camps ont commencé à sonner le clairon depuis
bien longtemps sans sous-estimer
le moindre atout en leur possession.
L’Egypte, mieux outillée que
l’Algérie dans le domaine des
médias lourds, a mis toute son
armada au profit de Shehata et ses
capés pour déstabiliser Saâdane
et décourager ses joueurs à
s’aventurer de battre l’Egypte dans
son fief (…)
B. Amar
Quels pharaons ?
Malgré les interventions de nos
politiciens et de notre presse nationale pour apaiser le climat et éviter
tout malentendu entre l'Algérie et
l'Egypte dans les relations politiques et économiques et de faire
comprendre aux Egyptiens que la
rencontre du 14 novembre n'est
qu'un match de football entre deux
pays frères et qu'il faut garder son
sang-froid, préserver l'esprit sportif, des pseudos pharaons ont
gâché la fête ! Nous attendions à
ce qu'ils nous reçoivent avec des
fleurs et avec esprit sportif mais il
nous ont reçus avec des pierres, et
le résultat, ce sont quelques
joueurs à l'hôpital et d'autres sous
le choc.
Cet extrémisme est le résultat
de la guerre psychologique menée
par la presse, notamment la télévision, égyptienne contre 35 millions
d’Algériens ; ils voulaient nous
faire peur et utiliser toutes les
méthodes possibles pour battre
l'Algérie et gagner ce match qui
leur ouvrira les portes du pays de
Nelson Mandela. S’ils ont agi ainsi,
c’est parce qu'ils savent qu'ils ne
nous battront pas, ils sont morts de
trouille…
Koussayla Zeggane
Cette victoire
n’est pas la vôtre M. JR !
Jeudi soir, les Verts se sont battus comme des lions, malgré la
perfidie et la lâcheté de l’hyène, qui
n’attaque qu’en meute et en terrain
conquis, nonobstant les déclarations de notre ministre qui trouve
presque normal l’ignoble traquenard dont ont été victimes nos fiers
combattants.
Pour le sang encore versé,
(nous sommes habitués, contraire-
ment à d’autres qui ont une préférence pour les pactes infamants, la
fin justifiant les moyens, ça peut
aller de Camp David à la fourniture
de danseuses du ventre aux GI’S
envahissant un pays arabe et voisin), pour tous nos martyrs, ceux
d’hier et ceux d’aujourd’hui, pour
cette généreuse et loyale jeunesse
et au nom de tous nos miens non
gangrenés, où qu’ils soient en ce
monde ou ailleurs, que nous
savons en train de nous regarder
avec fierté, nous avons livré le
combat des forts et des justes.
Nous voyons déjà les prédateurs de tous bords, qui n’ont
jamais cherché le même port que
ce qu’ils considèrent comme leur
peuplade, les pros de la récup, se
frotter les mains, se lécher les
babines et aiguiser leurs longs
couteaux pour immoler la victoire
des humbles sur l’autel des tremplins réducteurs et les rampes de
lancement pour les postes mirobolants et les mandats à répétition
(…).
Tout ce que nous avons vécu
ces derniers jours émane du cœur
et reste sans commune mesure
avec les honteuses sorties commanditées à partir d’un obscur
bureau par de biens sinistres per-
sonnages.
Vive l’Algérie, grande et éternelle.
Vive l’équipe nationale.
Vive le général Saâdane.
Farid Boutrid
Vous êtes
des braves !
C’est stupéfiant, très grave,
bouleversant… et tout le poids des
mots n’arrive pas à réduire cette
grande déception en moi après cet
acharnement aveugle et irrespectueux envers notre délégation. Ne
dites surtout pas que c’est un acte
isolé ; il s’agit bel et bien d’un acte
prémédité. Honte à vous les pharaons, la leçon de bravoure vous
l’avez eue sur le terrain carré et
non en dehors (…).
Gardez la tête haute ; nous
sommes avec vous les héritiers de
Massinissa,
Ben
M’hidi,
Amirouche, Benboulaïd, Zabana,
Krim, Boudiaf… et la liste est
longue. Vous êtes des braves et
non des minables, vous êtes des
héros et non des minus.
Les braves ne reculent devant
rien et l’histoire vous retiendra et
vous reconnaîtra…
Le fils du Djurdjura
NOS LECTEURS ONT DU TALENT
Bienvenue à vos photos et caricatures ! Envoyez-les à : [email protected]
LE BILLET DE
M. BENREBIAI
C’était
programmé !
C’était programmé ! Les
appels au lynchage de
Zaher, le président de la
FEF, la campagne haineuse
et mensongère des médias
égyptiens, le joueur Zidan
qui promet de brûler le
cœur des Algériens, etc.,
annonçaient l’agression
lâche et honteuse pour ceux
qui se targuent d’être «Oum
Dounia».
Les Algériens les ont
accueillis avec des fleurs,
eux l’ont fait avec des
pierres.
Le plus ahurissant est
que ce même Zaher, malgré
les images vues dans le
monde entier, prétend que
c’est un scénario des
Algériens.
Pourtant, le cinéma
égyptien est bien plus
connu que le cinéma
algérien !
M. B.
Mots
croisés
FOOT
> Que pense cet arbitre
agressé après le match ?
- Il panse ses blessures.
> Quelle différence y a-til entre ce joueur soûl et un
ballon.
- Aucune. Ils sont ronds
tous les deux.
> Que font les
spectateurs en suivant une
rencontre de football ?
- Ils «match» du
chewing-gum.
Khaled Lemnaouer
TEXTO
1- Notre idylle fut brève,
mais néanmoins
inoubliable, cela fait un
mois que tu as tiré ta
révérence. Saches
seulement que je ne
t'oublierai pas...
(De la part de ta Mimi, la
Sétifienne)
2- Bonjour Idir, je voulais
te dire que tu me manques
beaucoup. Je ne supporte
plus la vie sans toi. Tu es
mon rayon de soleil. Que
le Bon Dieu te garde pour
moi. (J'espère que la
situation dans laquelle tu
vis ces jours-ci
s'améliorera). Je t'aime.
(De la part de ta fidèle).
Ecrire à :
[email protected]
Régions
Les transporteurs
d’Ath-Laâziz désemparés
BOUIRA
Pour cause de travaux
d’aménagement du boulevard
menant de la zone d’activité
vers le lotissement Tali, en
passant par la gare routière,
plus de 100 transporteurs de la
commune d’Ath-Laâziz située à
8 km au nord de Bouira ont été
sommés mardi dernier de
quitter la gare routière où ils
avaient l’habitude de stationner
et de prendre leurs clients.
L’opération a été menée avec
l’intervention de la force publique,
puisque les transporteurs, au
nombre de 117, n’ont pas voulu
quitter les lieux surtout que
l’endroit que la direction des
transports leur a désigné est
dépourvu
de
toutes
les
commodités.
Mardi, et pour la deuxième
journée, les transporteurs, surtout
ceux de Bezzit bas et Bezzit haut
ainsi que ceux d’Irechamène, ont
observé dans la matinée une
grève pour protester contre leur
transfert vers cet endroit situé
sous le pont menant vers la zone
d’activité, un endroit qui n’a pas
été aménagé par la direction des
transports ou de la commune
pour accueillir les transporteurs ni
les clients.
En effet, d’après certains
représentants des transporteurs
que nous avons rencontrés au
niveau de la gare routière où ils
ont observé un rassemblement,
l’endroit auquel ils sont envoyés
ne possède ni les abribus ni les
toilettes et, plus que tout, vu son
isolement, est un risque majeur
pour les jeunes filles et les
familles
qui
risquent
des
agressions. Mardi dans la
matinée, pour trouver une
solution,
une
délégation
composée de ces transporteurs
s’est déplacée vers le siège de la
wilaya pour rencontrer le wali et
les directeurs concernés par leur
problème, à savoir le directeur
des transports et le DTP mais vu
la tenue de la session de l’APW,
aucun de ces responsables n’était
disponible pour les recevoir.
Las d’attendre sur les lieux, les
représentants sont revenus
bredouilles mais maintiennent
leur revendication essentielle ;
celle d’avoir une place comme les
autres transporteurs des autres
communes, à l’instar de ceux de
M’chedallah, Bechloul, El-Esnam,
Aïn Bessem, Aïn-Laloui, Aïn Hdjar
et
Sour-El-Ghozlane,
qui
possèdent des arrêts au niveau
de la gare routière mais
également au niveau de l’entrée
sud pour ceux de M’chedallah,
Bechloul, El-Esnam et Sour-ElGhozlane, et l’entrée ouest pour
ceux de Aïn Bessem, Aïn Laloui et
Aïn-Hdjar ; alors qu’eux, ne
possèdent que ce seul arrêt
duquel ils viennent d’être
chassés. Une décision perçue
TIZI-OUZOU
AÏN-DEFLA
comme une injustice à leur égard
et un mépris pour leur région.
Aussi, tiennent-ils à rappeler leur
demande d’avoir un arrêt au
niveau de la gare routière en
désignant l’espace situé derrière
le centre commercial en cours de
construction comme un lieu idéal
pour les abriter.
En attendant, ils poursuivent
leur action de protestation tout en
assurant un service minimum au
niveau de l’arrêt occupé par les
transporteurs de la région de
Maâla qui en ont un au niveau de
la gare routière.
Y. Y.
Journée d’information et de sensibilisation
sur l’insuffisance rénale chronique à Azazga
A l’initiative de l’Association des
insuffisants rénaux d’Azazga, en
coordination avec le centre
d’hémodialyse de l’EPH, une
journée
d’information
et
de
sensibilisation sur l’insuffisance
rénale chronique (IRC), suivie d’un
débat avec les malades, a été
organisée à la salle de l’ex-église
d’Azazga.
Elle a été animée par une équipe de
spécialistes du CHU de Tizi-Ouzou et de l’EPH
d’Azazga conduite par un éminent professeur, le
professeur Seba du CHU de Tizi-Ouzou qui
donnera le ton en annonçant que cette journée a
pour objectif principal l’information des patients
et des soignants, et d’essayer d’accompagner
les dialysés pour réduire les complications et les
causes de décès.
Au programme, cinq communications : le Dr
Sahnoune de l’EPH d’Azazga a présenté le
centre d’hémodialyse d’Azazga, ouvert le
12/03/2005, qui dispose de 14 générateurs et
prend en charge 49 malades bénéficiant de
toutes les thérapies et encadrés par quatre
Précisions
Dans un passage de l'article intitulé «Les habitants du
lotissement 5-Juillet de Tizi-Gheniff ferment l'APC du
chef-lieu», paru dans notre édition datée du mercredi
11 novembre 2009, il a été dit par les membres de
l'association que le P/APC par intérim a demandé aux
forces de l'ordre de disperser les contestataires. Ce
que réfute le concerné qui, au contraire, avec les
autres élus, a appelé au calme et indiqué que tout fut
entrepris pour que la situation ne dégénère pas.
médecins dont deux spécialistes ; le professeur
Seba a parlé du traitement de l’IRC par la dialyse
et la transplantation rénale, le diabète et
l’insuffisance rénale et le PEC de l’anémie chez
le diabètique. LDr Badaoui du CHU de TiziOuzou a exposé les aspects étiologiques de
l’insuffisance rénale ; le Dr Talbi du CHU de TiziOuzou a traité des bonnes pratiques en dialyse.
Cela alors que l’intervention du Dr Aliane Aïssa
du CHU de Tizi-Ouzou, «L’insuffisance rénale
évitable chez les hypertendus», fera l’objet d’une
autre programmation en raison de son
importance selon le professeur Seba.
Ce dernier, pour qui le souci premier d’un
médecin est la meilleure prise en charge de ces
malades auxquels il faut apporter les meilleurs
soins, a donné un large aperçu de la maladie, sa
définition, ses causes, ses symptômes, son
traitement…
Les médecins ont insisté sur la prévention et
le dépistage de l’insuffisance rénale à mener par
les médecins scolaires et du travail avant
d’arriver à l’hôpital, une sensibilisation qui
devrait même toucher les médecins dans le
privé. Le service d’hémodialyse d’Azazga, dont
sept malades ont subi des greffes rénales,
s’enorgueillit de l’excellente prise en charge des
patients qui bénéficient de tous les moyens,
propos corroborés par les malades eux-mêmes.
Lors de la table ronde qui a réuni les
médecins et les malades, une question
pertinente a été soulevée par un malade : le
problème de l’attitude à observer en terme de
prévention pour éviter le stade de la dialyse et
s’il existe des services de prévention. Elle a
trouvé une réponse opportune avec l’ouverture
dès jeudi prochain, au CHU de Tizi-Ouzou, d’un
service de consultations chargé du dépistage et
du suivi adéquat du diabète dirigé par le
Dr Aliane, néphrologue.
Les jeunes ferment l’APC
Après avoir fermé le
marché dit souk el-halath (
marché des femmes), qui se
tenait les lundis et jeudis au
profit de la gent féminine suite
à sa délocalisation de TiziBouchene, au motif qu’il était
transformé
en
lieu
de
débauche par des gens venant
selon eux des wilayas de
un
Boumerdès et Alger,
marché qui s’est vite bâti une
réputation et qui est également
fréquenté par les hommes (voir
article précédent), les jeunes
d’Azazga sont montés au
créneau jeudi en fermant
l’APC.
Renseignement pris sur
place auprès de ces jeunes, il
s’avère que les manifestants
exigent des élus locaux un
arrêté de fermeture définitive
de ce marché — qui rivalise
avec le marché hebdomadaire
du samedi sur le site duquel il
se tenait les lundis et jeudis,
chose qui leur éviterait des
8
Violence au lycée
Abou Dhir El-Ghifari
de Khemis-Miliana
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
S. Hammoum
réveils à 4h30 du matin pour
faire rebrousser chemin aux
commerçants ambulants et
rendre
officielle
cette
fermeture. Dans l’après-midi, la
tension a baissé d’un cran
après qu’une réunion de
concertation avec l’ensemble
des comités de villages, des
manifestants et des autorités
d’Azazga fut programmée pour
le lendemain vendredi selon
une source de l’APC.
S. H.
A la suite d’une petite anicroche entre
deux lycéens de l’établissement Abou
Dhir El-Ghifari, situé à la sortie ouest de
Khemis-Miliana, ayant eu lieu samedi à
l'extérieur du lycée, une violente bagarre
s’en est suivie le lendemain dans la cour
même de l’établissement.
Voulant régler ses comptes avec son
antagoniste, un des deux jeunes ameute
sa bande et donnent une correction
sévère à son adversaire qui est
gravement blessé à l’œil. Son frère,
venu à son aide, a dû succomber devant
la bande adverse déchaînée.
L’élève blessé est alors conduit dans
les locaux administratifs, continuant à
perdre son sang, et sans qu’il ne soit
secouru. Le père des deux lycéens
blessés, averti, arrive sur les lieux.
«Deux choses m’indi-gnent dans ce qui
s’est passé.
D’une part, personne n’est intervenu
pour séparer les belligérants et disperser
la bande qui s’est acharnée sur mon fils.
Comme
prétexte,
l’administration
invoque que le personnel d’édu-cation
est dans sa quasi-totalité féminin.»
D’autre part, et toujours selon le père,
«ce qui est révoltant, inadmissible et
injus-tifiable, c’est l’atti-tude du chef
d’établissement». Et d’ajouter : «Il dit
qu’il a appelé les services de la
Protection civile, dont l’unité se trouve à
moins de 200 m derrière le lycée, mais
qu’ils n’ont pas répondu à l’appel... Soit,
mais personne n’a pu évacuer mon fils
vers l’hôpital ?» s’interroge-t-il. Et c’est le
père qui à bord de son véhicule effectue
le transfert vers les UMC de l’hôpital de
Khemis-Miliana. Toujours selon lui, le
proviseur a répondu :
«Moi j’étais occupé à gérer la grève.»
Indigné, le père ajoute : «Et la nonassistance à personne en danger ? Et la
responsabilité
civile
du
chef
d’établissement à qui incombe la tâche
de tout faire pour assurer aussi la
sécurité de ses élèves, en est-il
conscient ?»
Le lycéen blessé a eu 12 jours
d’incapacité et son frère deux jours. Le
père a déposé plainte auprès de la
sûreté de daïra de la ville.
Karim O.
CHLEF
L’autoroute
bloquée
par la population
Des habitants du douar Sidi El-Djilali
Benlazrag ont bloqué la circulation sur
l’autoroute Est-Ouest entre les localités
de Ouled Ben-Abdelkader et Oued Sly, à
l’ouest de Chlef. De nombreux habitants
sont allongés sur l’asphalte depuis jeudi
matin. La raison de cet acte collectif des
habitants du douar, selon des sources
locales, découle de la réalisation de
l’autoroute en elle-même qui a coupé la
localité en deux zones distinctes et
supprimé le chemin de liaison, induisant
pour la population locale un détour
considérable. Les habitants se disent
décidés à ne pas libérer la circulation
tant que les pouvoirs publics ne se
seront pas engagés à réaliser un pont
qui enjamberait l’important axe routier.
Ils affirment en être arrivés à cette
extrémité vu que toutes leurs démarches
effectuées depuis le début de la
réalisation de l’autoroute sont restées
sans écho, les autorités locales ayant fait
«la sourde oreille».
Du coup, les ouvriers algériens et
chinois, engagés sur les chantiers
locaux, ont été sommés de cesser le
travail par les manifestants.
Karim O.
Le Soir
d’Algérie
Régions
Recherche de partenariat pour la promotion
du «Made in Algeria»
VISITE D’UNE DÉLÉGATION D’HOMMES D’AFFAIRES FRANÇAIS À SKIKDA
Une délégation de 10 hommes d’affaires français, dont 4
d’origine algérienne et 1 d’origine turque, a séjourné à Skikda,
mercredi et jeudi, dans le cadre d’une prospection des
possibilités de partenariat avec les opérateurs économiques
publics et privés locaux.
On y compte les P-DG, gérants
et experts des boîtes suivantes : le
groupe Mape, Axalia (déjà installé
en Algérie), Myco, Agropôle
Ingénierie, Sadef (qui travaille déjà
en Algérie), Beton Fehr, le Centre
national de protection et de
prévention contre les risques
industriels, le CNPP et deux
représentants de Fermetures
Vitales, spécialisées dans les
domaines de l’environnement, de
l’agroalimentaire et du bâtiment et
travaux publics.
A travers leurs curriculum vitae,
les visiteurs se présentent comme
étant les grands noms de la
métallurgie (le groupe Mape, filiale
du Medef nord Franche-Comté, et
dont le directeur, Gino Maucieri, se
targue d’être à la tête de 500
entreprises dans la région qui
emploient
plus
de
20 000
employés), les uniques dans le
domaine de la télésurveillance,
Myco sécurité (son gérant, Osmane
OS, se vante d’avoir mis au point
une plaquette de transmission sans
fil
qui
peut
émettre
25
images/secondes, presque le
double
des
caméras
conventionnelles, qui est de 13
images/seconde), les concepteurs
de coffrage en béton zéro
déperdition calorique, Pierre Fehr,
qui est en quête d’un terrain de 10
ha pour installer son usine dans la
région de Skikda…. A pris part
également à cet événement le
directeur régional de l’Agence
nationale
de
développement
industriel, Branky Salim, qui n’a
cessé, tout au long de la visite, de
mettre en relief la vitesse avec
laquelle l’agence qu’il dirige traite
les dossiers déposés.
L’action
a
été
lancée
conjointement par le bureau de
wilaya de la Confédération
algérienne du patronat et de la
chambre
de
commerce
et
d’industrie de Skikda, du côté
algérien, et de l’association d’un
groupement d’entreprises de droit
français «réussir en Algérie», du
côté de l’Hexagone, sous la
houlette de Malik Bouacida,
initiateur d’un cycle de formation au
profit des universitaires algériens
dans la région de Strasbourg. Le
programme élaboré par la chambre
de commerce a prévu trois escales
: Hamrouche Hamoudi, localité
relevant de la commune de Hamadi
Krouma, où il y a eu la visite de la
Société algérienne des travaux
routiers,
Altro,
d’Evolutec
International, Automation et Control
dirigé
par
Smain
Services,
Boukerfa et de la société d’El-Hadj
Kadri, pour le projet d’un ensemble
résidentiel de 400 logements à
caractère social participatif et de 60
villas ; El-Harrouche, au cours de
laquelle il y a eu la prise de
connaissance des détails liés à la
production de la pomme de terre à
la ferme Guedmani, et RamdaneDjamel, où est implantée la société
Sijico de fabrication de jus et
conserveries.
Détail important, le passé
ombrageux entre les deux pays a
été délaissé le temps de parler
affaires, terme que ne semblent pas
apprécier les visiteurs. «Ne nous
sommes pas des opportunistes,
nous sommes venus, certes,
concrétiser les objectifs de
partenariat avec nos pairs skikdis,
mais en apportant technicité et
savoir-faire.» Oui, de la technicité, y
en a. Deux exemples peuvent être
avancés. Le premier est celui
apporté par Myco, une société
installée en Shiltigheim, spécialisée
dans les domaines de la sécurité et
de
l’environnement.
« T é l é s u r v e i l l a n c e ,
vidéosurveillance, contrôle d’accès,
reconnaissance sociale et analyse
comportementale», tels sont les
volets soulignés par son gérant, Os
Osman. Et d’ajouter : «Nous avons
mis sur le marché deux systèmes
des plus performants. Le premier
est l’alarme périmétrique, dont l’un
des avantages est la détection des
sens interdit sur les sites
industriels. Le deuxième a trait à la
plaquette de transmission sans fil,
déjà en vigueur dans la ville de
Migène à Lyon, et dont l’usage
permet de s’affranchir de la fibre
optique qui nécessite, elle, des
travaux entravant la circulation en
milieu urbain. Elle émet des
signaux en moins d’une seconde,
sur un réseau entre 20 et 70 km.
«Mon grand objectif demeure la
réalisation d’une caméra de
télésurveillance made In Algeria.
Outre les installations industrielles,
elle peut être utile à la police et aux
communes». Le deuxième est à
mettre à l’actif de la société Beton
Fehr. Selon son P-DG, «notre
chaîne de trois usines met à la
disposition du secteur du bâtiment
(logements, tertiaire, bâtiments
publics et bâtiments commerciaux)
quotidiennement un coffrage en
béton de 3 000 m3, correspondant à
100 logements. Il faut savoir que
nous trouvons des difficultés à
rentabiliser le coût des trois unités,
qui avoisine les 150 millions
d’euros. Logements efficients, dont
la
construction
prend
en
considération la préservation de
l’environnement et l’économie de
l’énergie ; 0% de déperditions
calorifiques. D’où notre recherche
de partenaires en Algérie. Il nous
faut, de prime abord, une assiette
de 100 000 m2 à affecter à notre
usine, qui aura à commercialiser
notre produit sur un rayon de 500
km». Pour Mohamed Boulhouchat,
gérant-responsable études du pôle
agro-ingénierie, répondant à son
confrère algérien qui louait les
mérites des cycles de formation
visant le perfectionnement, «ce ne
sont pas les formations qui font
évoluer l’entreprise, mais bien le
partenariat, nous en avons eu
l’expérience, nous les Français de
moindre compétence que les
Allemands ou les Nordiques, à
travers, si on prend mon cas, un
partenariat avec les Norvégiens
pour le nouveau procédé de
fumage du saumon».
L’indignation était également au
menu de la séance d’évaluation
tenue au siège de la direction de
l’entreprise portuaire de Skikda,
«dès que nous projetons de
participer à un programme
d’habitat, on nous répond du côté
algérien : ce n’est pas la peine, on
a les Chinois ! Pourtant, ces
derniers ne prennent pas part
souvent à des programmes
d’habitat dans pas dans leurs pays
! Pour l’exemple, le stade de
Shanghai a été construit par des
Bâlois, Suisse. Aussi, les grandes
infrastructures, telles les gratte-ciel
sont érigées par des Allemands».
Unanimement, les Français ont été
charmés par leur séjour, l’accueil,
l’organisation, et par quelques
entreprises visitées, telles la fermepilote de Guedmani et Evolutec
International. Ils affirment que le
terrain de l’investissement à Skikda
demeure inexploité, car la mise à
profit des potentialités dans divers
créneaux demeure otage de
beaucoup d’entraves liées au
foncier, à la propriété, au cadre
réglementaire, aux méthodes de
gestion aléatoires et éculées. «Il y a
un recul énorme à combler, et ne
nous voulons travailler en Algérie
avec des normes d’il y a 15 ans»,
comme le dénote un visiteur. A la
fin d’une tournée de deux jours, qui
s’est caractérisée par l’absence des
officiels – on dénote l’absence des
autorités civiles, de wilaya et
locales, et des élus – un groupe de
travail a été constitué pour faire une
étude sur terrain dans le domaine
de l’habitat. Une délégation de la
CPA sera en Alsace la semaine
BOUMERDÈS
RECONDUCTION DE LA GRÈVE DES ENSEIGNANTS
La même détermination
Les enseignants des trois paliers de la
wilaya de Boumerdès
sont décidés à
poursuivre l’arrêt de travail auquel ont appelé
leurs syndicats.
Visiblement, les menaces du ministre de
l’Education
nationale
adressées
aux
fonctionnaires de ce secteur ont produit l’effet
contraire de celui attendu. Il ressort, d’après les
entretiens que nous avions eus avec les
responsables de l’Unpef et du Cnapest de
Boumerdès, que les enseignants des trois paliers
— secondaire, moyen et primaire — gardent la
Les élections sénatoriales abordent à
Boumerdès la ligne droite qui se
terminera le 26 ou le 27 décembre.
Le FLN se met déjà en ordre de bataille.
Après le travail de coulisses qui a duré plusieurs
semaines, les candidats FLNistes de Boumerdès
aux élections sénatoriales prochaines se sont
déterminés publiquement. Le P/APW, Si Youcef
Mokhtar, le docteur Lounis Mohamed Saïd et
Senjak Hocine, tous deux membres de cette
institution régionale, Halouane Saïd et Adim
Aïssa, respectivement P/APC de Thénia et de
même détermination à poursuivre leur lutte en vue
d’arracher leurs droits sociaux. M. Khedimi,
président du bureau de la wilaya de Boumerdès de
l’Unpef, accompagné de MM. Masli et Ihaddadéne,
responsables de la section locale femmes de ce
syndicat, nous ont rendu visite au bureau de
Boumerdès pour affirmer avec force qu’en dépit
des entraves dressées par quelques directeurs
d’établissements scolaires de la wilaya, les
enseignants vont majoritairement reconduire le
mot d’ordre de grève. Nos trois hôtes ne
manquent pas, par ailleurs, de rappeler que la
grève d’une semaine a été observée à 82% dans
la wilaya de l’ex-Rocher noir. «Au CEM Nouveau
de la ville de Boumerdès où 100% d’enseignants
sont des femmes, nous avons enregistré 100% de
grévistes», dira Mme Mesli pleinement satisfaite.
Jeudi, juste avant son entrée à la réunion du
conseil national du Cnapest, le coordinateur de la
wilaya de Boumerdès de cette organisation
syndicale, M. Salhi, a réitéré la position qui a
prévalu au début de la semaine écoulée au sein
des professeurs de l’enseignement secondaire.
Abachi L.
Zemmouri, ainsi que Boukhalfa Abderrahmane,
vice-président de l’APC de Boumerdès, sont les
candidats aux primaires qui se dérouleront le 17
de ce mois. MM. Idriss Fadli et Abdeslam
Chelghoum ont été dépêchés par la direction du
FLN pour superviser l’assemblée générale des
élus (APC, APW) de ce parti. 94 élus sur les 104
que compte organiquement le FLN dans la
wilaya de Boumerdés étaient présents pour
avaliser la composante de la commission
électorale et arrêter la date des primaires. `
A plusieurs reprises, M. Fadli a mis en garde
les présents contre la tentation de faire intervenir
les puissances externes au parti et détentrices
de l’argent dans le processus électoral. Sera-t-il
entendu par tous les candidats ? A noter que le
FLN part aux élections en espérant garder le
siège qu’il détient par le biais de Ziane Khodja
élu en 2003 donc fin de mandat.
«La victoire finale de notre parti dépend du
choix de notre candidat», nous confiera le
docteur Lounis. La situation s’éclaircira
davantage le 17 au soir pour faire le constat des
forces en compétition à l’ex-Rocher noir.
A. L.
SÉNATORIALES
Le FLN en campagne
9
prochaine, manière d’insuffler une
dynamique évolutive à cette
ambition de partenariat. «L’Algérie,
notamment Skikda, mérite mieux
en la matière», dira Malik Bouacida.
«En Algérie, souvent on fait comme
ce chauffeur qui ne regarde que le
capot», s’indigne un autre. Ça
résume tout. Où presque, car
souvent il n’y a que cela de beau à
regarder !
Zaid Zoheir
AÏN-TÉMOUCHENT
Grippe A :
3 nouveaux cas
confirmés
Le nombre total des personnes
atteintes du virus A/H1N1 dans la
wilaya de Aïn-Témouchent a atteint
21, après la confirmation, il y a
quelques jours, de trois nouveaux cas
par l'Institut Pasteur d'Alger. Il s'agit de
trois écoliers, l'un âgé de 7 ans,
fréquentant l'école El-Farabi en 2e A.P,
un autre à l'école Sidi-Benyekhlef et
un collégien de 11 ans ; on note 13
cas suspects admis dans les centres
de référence de Beni-Saf et de AïnTémouchent et d’où on attend le
résultat des analyses de l'Institut
Pasteur. Parmi ces 13 cas qui
présentent les symptômes de la
grippe A, figurent trois personnes de la
commune de Aïn-Tolba, une femme
âgée de 57 ans, une jeune fille de 23
ans, stagiaire au CFPA, et une fillette
de 2 ans. Huit équipes médicales ont
été dépêchées sur les lieux pour faire
des tests à tous les élèves des
établissements scolaires de la
commune de Aïn-Tolba ainsi qu'à ceux
du centre de formation professionnel.
A noter que trois autres cas suspects
sont sous traitement médical, un
adolescent de 14 ans, une fillette de 4
ans et une jeune fille de 28 ans.
S. B.
ORAN
Interception
et sauvetage
de 10 harraga
Les garde-côtes relevant de la
base maritime de Ghazaouet ont
réussi, jeudi matin, à sauver 10
harraga, faisant partie d’un groupe qui
a pris la mer depuis la plage de Sidi-Ali,
à Beni-Saf (wilaya d’Aïn-Témouchent),
à bord d’un canot pneumatique.
C’est la défaillance du moteur qui a
empêché les 10 harraga de poursuivre
leur voyage à destination de l’Europe,
les mettant en situation de détresse.
L’opération de sauvetage des 10
harraga, précise notre source, a été
lancée suite à la réception d’un appel
téléphonique
faisant
état
des
difficultés du groupe.
Ce sont les unités 223 (vedette de
sauvetage) et 359 (unité opérationnelle
de gardes-côtes) qui ont assuré cette
opération de sauvetage.
L’interception du groupe de
harraga, dit-on, a eu lieu à 11 h30 w de
ce jeudi à 30 miles nautiques au nord
de la ville de Beni Saf.
A l’issue de leur interrogatoire, il
s’est avéré que le groupe avait pris la
mer, le même jour, à 3h du matin.
Les harraga interceptés sont âgés entre
24 et 30 ans. Ils ont été remis aux
services de sécurité territorialement
compétents et devront être présentés
incessamment devant le procureur de la
République pour répondre des chefs
d’inculpation de tentative d’émigration
clandestine. Les récidivistes seront
passibles de peines d’emprisonnement
ferme.
Ben Aziz
Le Soir
d’Algérie
Expositions-Salon
l Le 2e salon d’automne
se tiendra au Palais de la
culture, une exposition qui
regroupera des photographes, des artistes
peintres et des sculpteurs
de l’ensemble du territoire
national jusqu’au 23 janvier 2010.
l «Lumière sur le noir»,
une exposition du plasticien Pierre Fava au CCF
d’Alger à voir jusqu’au
26 novembre.
l Exposition collective
des peintres Marga Rjera,
Djahida Houdef et Lamine
Amor Idriss Dokman intitulée «A33», à l’hôtel ElAurassi, niveau E, à Alger,
jusqu’au 30 novembre
2009.
Conférences-débats
l Mardi 17 novembre,
«Les trois derniers jours
de Camus» est la rencontre littéraire qui sera
animée par José Lenzini,
ancien journaliste et
ancien enseignant à
l’Ecole de journalisme et
communication de
Marseille, à 17h.
l Il y a 50 ans, le 4 janvier 1960, Albert Camus
se tuait dans un accident
de voiture. José Lenzini
évoque les trois derniers
jours de ce prix Nobel
controversé.
Conférences
l L’écrivain et journaliste
José Lenzini animera un
café littéraire sur Albert
Camus, mardi 17
novembre à 17h, au
Centre culturel d’Alger.
l Salle des conférences
de l’hôtel Essafir, table
ronde :«L’art au cœur des
conflits idéologiques», le
18 novembre de 9h à 12h.
De 15h à 18h, « L’art
contemporain, environnement et flux migratoire».
Cinéma
l Cycle Alain Resnais, le
film «Mon oncle
d’Amérique», grand prix
du festival de Cannes
1980, sera projeté au
CCF d’Alger à 18h30
Célébration
du 31e anniversaire
de la disparition
d’El-Anka
l Théâtre Deux moulins,
soirée animée par Chaou
Abdelkader, Djamel
Menouar et Youcef Laziz.
l Bibliothèque multimédia Mehelma, soirée avec
Abdelatif Amaini et
Mohamed Rabhi
l Centre culturel
Bologhine, concert de
musique chaâbi avec
Mohamed Touzane et
Mohamed Belkouas
l Salle des fêtes
Eucalyptus, soirée avec
Abdelmadjid Meskoud et
Réda Lala.
[email protected]
RENCONTRE LITTÉRAIRE AVEC JOSÉ LENZINI
10
Albert Camus, le dernier voyage
Dans son livre
Les Derniers
Jours de la vie
d’Albert Camus,
José Lenzini mêle
un peu de fiction
aux indications
historiques.
e 3 janvier 1960,
Albert Camus quitte sa
maison de Lourmarin
pour rejoindre la capitale.
Alors qu’il avait décidé de
prendre le train, son éditeur Michel Gallimard réussit à le convaincre de faire
la route en voiture.
Ce voyage est pénible
pour Camus, qui a des difficultés à écrire et se
demande s’il sera jamais
capable de mener à terme
le Premier Homme.
Célèbre, riche, en pleine force de l’âge (quarante-sept ans), il devrait être
comblé. Mais il est préoccupé par la guerre
d’Algérie, dont il ne voit
pas l’issue. Il est très marqué par la polémique qui a
suivi la publication de
l’Homme révolté et par l’attribution du prix Nobel de
littérature, en 1957.
Ce fut l'apogée de la
plupart de ses problèmes :
jalousé, détesté, moqué,
ce qui va le pousser à douter, au point de vouloir
L
es premières journées
du Festival national de
la chanson chaoui,
dans sa deuxième édition,
ont été marquées par des
moments forts à la grande
satisfaction du public qui a
assisté en masse à l’ouverture de ce festival.
C'est le commissariat du
festival, à sa tête Righi
Khellaf, qui s’est chargé du
programme de ces soirées
musicales qui ont pour
cadre la salle des fêtes de
la maison de la culture AliSouaïchi. C’est là que, le
soir, de nombreux citoyens
L
homme qui se remet profondément en question ;
José Lenzini est né en
1943 à Sétif (Algérie).
Ancien journaliste (VarMatin, le Monde, la Tribune
et BFM), il a été enseià
l'Ecole
de
gnant
Journalisme
et
de
de
Communication
Marseille et anime des ateliers d'actualité internationale. José Lenzini a écrit
une quinzaine d’ouvrages,
dont trois consacrés à
Camus qui est pour lui un
sujet de prédilection et de
travail depuis plus de vingt
ans. Parmi les publications : l’Algérie de Camus,
Camus, le silence de la
mère, Aurélie Picard princesse Tidjani, Jules Roy et
Barberousse. Dans son
livre Les Derniers Jours de
la vie d’Albert Camus, José
Lenzini mêle un peu de fiction aux indications historiques. Sa trame principale
est le silence de la mère de
l'auteur du Mythe du
Sisyphe – une taiseuse,
légèrement malentendante
et illettrée. José Lenzini
relate, notamment, la posisur
tion de Camus
l'Algérie, son opposition à
la peine de mort, ce qui ne
lui avait pas fait que des
amis. C'est tout cela que
montre en une centaine de
pages, mais de manière
forte et précise, José
Lenzini.
R. C.
Photos : DR
Actucult
Culture
abandonner
l’écriture.
Au cours de ce dernier
voyage, Albert Camus
renoue avec les souvenirs
de sa vie, notamment à
Alger. Jusqu’au moment
où, dans une ligne droite,
la voiture de Gallimard
quitte la route. Camus est
tué sur le coup. Dans sa
sacoche, on retrouve le
manuscrit inachevé du
Premier Homme, un horoscope lui prédisant de
belles créations, quelques
photos et un billet de train
inutilisé. Ces trois derniers
jours que José Lenzini,
ancien
journaliste
et
ancien
enseignant
à
l’Ecole de journalisme et
de communication de
Marseille seront évoqués
dans une conférence programmée ce mardi au
Centre culturel français.
Il met à profit cet ultime
voyage pour révéler l'angoisse dans laquelle se
trouve Camus qui doute de
ses capacités à écrire,
alors qu'il travaille sur l'un
de ses plus beaux livres, le
Premier Homme. Pourtant,
il envisage d'abandonner
la littérature pour le
théâtre, et souhaite même
devenir acteur de cinéma.
C'est la découverte d'un
FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON CHAOUI
L’hommage à Katchou
et notamment des familles
se rendent par découvrir les
stars de la chanson chaoui.
Le
célèbre
chanteur,
Bouzaher Abdelhamid, un
des pionniers de ce type de
chansons folkloriques, est
le premier à ouvrir le bal, ce
dernier a impressionné l’assistance avec des chansons parlant de la guerre de
la Libération et des coutumes de la région sans
oublier le défunt Katchou
dont une chanson a été
dédiée à sa mémoire. Ces
chansons accompagnées
du bendir et de la gasba ont
émerveillé le public qui n’a
pas cessé d’encourager les
Verts. L’autre chanteur qui
a conquis le grand public
est sans contexte le n°1 de
la chanson chaoui moderne, Nasreddine Horra, qui a
proposé des chansons
entraînantes pour mettre un
peu d’ambiance et surtout
de la bonne humeur parmi
le public. Une piste a été
réservée aux différentes
danses algériennes (kabyle,
terguie,
mozabite,
chaoui...), ce qui a donné
plus de spectacle et d’animation à ce festival. Le troi-
ARTS PLASTIQUES
155 finalistes au Concours national de dessins
Le Concours national de peinture
destiné aux enfants a donné lieu à la
sélection de 155 finalistes pour la
nouvelle édition consacrée aux «jeux
traditionnels». Les œuvres picturales
de ces jeunes talents ont été choisies
parmi celles de 1 447 candidats
enregistrés.
Un jury, composé d'artistes et
enseignants aux écoles des BeauxArts, procédera à la sélection de 30
lauréats (un dans chaque catégorie
d'âge de 7 à 16 ans) dont les œuvres
seront exposées, en juin prochain,
au 8e Salon national des dessins
d'enfants. Cette épreuve, qui a vu la
participation des élèves de 44
wilayas du pays, a pour objectif de
promouvoir l'expression artistique et
susciter l'intérêt des jeunes pour les
arts plastiques.
Avec 59% de taux de participation, les filles sont majoritaires dans
le lot des finalistes. Plus de 14 000
enfants ont déjà participé aux différentes éditions de ce concours
annuel organisé depuis 2001, date
de la création de l'association Le libre
pinceau. «L'Algérie vue par les
enfants», «Pour un environnement
sain», «Stop au massacre routier»,
«L'eau et la désertification», «Les
symboles culturels algériens» figurent parmi les thèmes traités à l'occasion de ces précédentes manifestations. Le Salon national de la peinture des enfants avait donné lieu, en
2007, à la sélection de vingt talents
en herbe, originaires de différentes
wilayas du pays, dont les «œuvres»
ont été exposées à la Biennale internationale de Beyrouth (Liban).
sième chanteur qui a bouleversé la salle des fêtes était
le jeune Adel Chaoui, la
coqueluche du public
chaoui. Sa venue à ce festival a été toujours réclamée.
Il a fait danser tous les
spectateurs par les chansons Lahaoua di drar, Douri
lajrah… Il a déclaré au Soir
d’Algérie qu’il se rendra le 6
avril prochain à Marseille
dans le cadre du Festival
de la chanson chaoui au
profit de la communauté
algérienne
établie
en
France.
Abdelouahab Benzaïm
d’Algérie
Le
[email protected]
Dimanche 15 novembre 2009 - PAGE 14
Régime
Je ne craquerai pas
Je vais craquer
magazine de la femme
Contre
la tentation,
fuir les
interdictions
Astuces
et trucs
Comment réussir
la cuisson d’un rôti
Selon les spécialistes, se convaincre qu'on ne va pas ou qu'on ne peut
pas craquer, est la meilleure manière d'aller à l'encontre de son
régime. Ce type d'attitude intensifie la tentation et la frustration d'être
privé de cette douceur qui nous fait de l'œil. On se focalise sur
l'aliment tabou, on ne pense plus qu'à lui… et forcément, à la longue
on craque. L'idéal est de faire la paix avec les aliments, de s'autoriser à
se faire plaisir et de se concentrer sur ce plaisir.
Avec le temps, il est possible de mieux le cerner et de s'arrêter dès
qu'il disparaît.
Régime et tentation, une question de modération
Il peut vous arriver de craquer… Mais ce ne sera pas la fin du monde ! D'ailleurs,
quitte à faire un excès dans le cadre d'un régime, mieux vaut le faire complètement.
Entendez par là qu'il est inutile de prendre une tarte aux pommes si vous rêvez de la
mousse au chocolat très calorique. Votre esprit garderait en mémoire que vous n'avez
pas cédé à la (vraie) tentation et vous pourriez craquer une seconde fois. Mieux vaut
prendre la mousse dont vous rêvez, en profiter pleinement, et rattraper cet excès sur
les repas qui suivent. Ainsi vous verrez que les tentations peuvent gagner certaines
batailles, mais pas la guerre ! La clé pour réussir un régime est de gérer la tentation,
sans y céder à tous les coups mais sans prétendre l'ignorer non plus !
Le guide des bonnes pratiques
alimentaires
Adopter de bonnes habitudes alimentaires a pour but de garantir
le bon fonctionnement de l'organisme et de maintenir un poids
normal stable. Une alimentation saine et équilibrée participe à la
prévention de certaines maladies.
En pratique : équilibre et
modération
Aucun aliment ne contient tout
ce qui nous est nécessaire en
protéines, glucides, lipides,
vitamines et minéraux, de
même qu’aucun aliment
n’est à proscrire
complètement dans un
régime alimentaire
normal. Il n’y a pas
d’aliment «mauvais»,
il n’y a que de
mauvaises
habitudes
alimentaires...
Les différents
Publicité
Page animée par Hayet Ben
Roulé à la confiture
de fraises
Photos : DR
Le Soir
groupes d’aliments sont plus ou moins
riches en glucides, lipides et
protéines, ainsi qu’en vitamines et
minéraux. Pour l’équilibre
alimentaire comme pour le
plaisir de manger, il faut
prendre chaque jour des
aliments de chaque famille
en fonction des apports
conseillés.
La pyramide alimentaire
nous aide à visualiser
la part que chaque
famille d’aliments
doit représenter
dans les apports
d’une journée.
Ne jamais saler un rôti
avant sa cuisson, le
faire seulement
lorsque la viande est
dorée (sauf pour les
viandes
à chair blanche).
Enfournez les rôtis
dans un four chaud
pour que la viande soit
saisie, qu'une croûte
se forme et que les
sucs restent dans
la chair. Si la viande
est bardée, retirez la
barde 10 minutes
avant la fin de la
cuisson pour que la
viande puisse dorer.
Laissez le rôti dans le
four éteint 15 minutes
après la cuisson, la
viande sera beaucoup
plus tendre.
Une eau digeste
Evitez de boire l’eau
glacée, car elle sera
moins digeste et moins
désaltérante qu’une
eau servie à bonne
température, à savoir
8 à 12° C
4 jaunes d’œufs, 3 blancs montés en neige,
100 g de farine, 100 g de sucre en poudre,
1 pot de confiture de fraises
Séparez les jaunes des blancs d’œufs. Réservez les blancs.
Battez les jaunes et le sucre dans un saladier. Versez la
farine en pluie. Montez 3 blancs en neige. Incorporez-les
délicatement à la préparation jaune d’œufs-sucre.
Préchauffez le four à th. 7/210°. Déposez une feuille de
papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie, badigeonnez de
beurre fondu les bords du papier. Etalez dessus la pâte en
égalisant bien la surface. Mettez au four 10 mn. N’ouvrez
surtout pas le four pendant la cuisson. Au bout de ce temps,
ouvrez et vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau qui
doit ressortir sèche. A la sortie, retournez la pâte sur un
torchon mouillé. Enlevez délicatement le papier sulfurisé en
prenant les 2 bouts opposés et en tirant en même temps.
Roulez la pâte sur elle-même, recouvrez-la de film
alimentaire et réservez-la au réfrigérateur. 1 h avant de
servir, déroulez la pâte, nappez de confiture. Roulez la pâte
sur elle-même à nouveau. Laissez le gâteau reposer un
moment.
Au moment de servir, recouvrez le roulé avec de la confiture
de fraises (ou autre) légèrement tiédie.
Tomates à la provençale
8 tomates rondes mûres,
3 c. à s. d’huile d’olive,
1 gousse d’ail, 8
branches de persil plat,
sel, poivre
Lavez les tomates, ôtez les
pédoncules puis coupez-les en
deux horizontalement.
Faites chauffer l’huile dans une
poêle. Disposez-y les tomates, face coupée contre le
fond. Faites cuire 4 minutes.
Pendant ce temps, pelez et hachez l’ail et le persil.
Retournez les tomates à la spatule, saupoudrez-les du
hachis d’ail et de persil, faites cuire 4 minutes sur la
deuxième face. Dressez les tomates sur un plat chaud
et servez aussitôt.
T O U T S AV O I R
Dimanche 15 novembre 2009 - Page 15
PRÉPARATION DE LA SEMAINE
Baume hydratant
Préparez votre baume pour les lèvres à la cire
d’abeille et au miel.
Il vous faut :
• 50 ml d’huile végétale de votre choix.
• 2 cuillerées à café 1/2 de cire d’abeille en granulés.
• 1 cuillerée à café de miel liquide.
• 2 gouttes d’extrait de pépin de pamplemousse pour la
conservation. (Voire en parapharmacie).
Faites fondre la cire d’abeille dans l’huile végétale au
bain-marie en remuant doucement. Lorsque les granulés de
cire d’abeille sont fondus, retirez du feu et laissez refroidir,
puis incorporez petit à petit le miel, et enfin l’extrait de pépin
de pamplemousse. Verser la préparation dans un flacon de
contenance 60 ml. Et voilà, c’est prêt ! Votre baume va durcir
en refroidissant.
LA PLANTE À CONNAITRE
Le camu camu
Ce nom amusant est originaire d’Amérique centrale.
Le camu camu est un petit arbre de la forêt équatoriale,
poussant les pieds dans l’eau. Ses grosses baies rouges
se mangent fraîches ou cuisinées.
Les Américains et les Japonais ont été les premiers à
découvrir les propriétés du camu camu. Sa culture se
développe au Brésil et au Pérou, dans le respect de l’écosystème amazonien.
LA GRAINE DE LIN
Contre le cholestérol
La graine de lin (zeriâte el kettane) a tout pour vous
séduire ! Riche en fibres, en oméga 3 et en phytœstrogènes,
elle est reconnue depuis l’Antiquité pour ses vertus thérapeutiques. Elle diminue le taux de cholestérol dans le sang, prévient des maladies cardiovasculaires, et certains cancers et
réduit les symptômes désagréables liés à la ménopause.
Préférez-la fraîchement moulue pour plus d’efficacité.
Record mondial
de vitamine C
Le camu camu est la meilleure source connue à ce jour en
acide ascorbique, ou vitamine C naturelle : 40 fois plus riche
que l’orange ! La baie de camu camu contient en plus des
caroténoïdes et des anthocyanes. Cette teneur exceptionnelle
explique sa double action, tonifiante et anti-oxydante.
Mangez des mandarines
pour rester en forme
l Indispensable en période de grands froids, la
mandarine (ou clémentine) est un agrume d’hiver juteux est
très peu calorique, avec seulement 46 kcal/100 g.
C’est bien connu, sa pulpe est très riche en vitamine C,
ce qui lui vaut des vertus tonifiantes et antifatigue. Excellente
source de minéraux et d’oligo-éléments (calcium,
magnésium, fer), ce petit fruit joue un rôle important sur la
résistance du système musculaire, osseux et nerveux.
LA CITROUILLE
Un antidouleur
La citrouille est très pauvre en calories et est idéale pour
les régimes minceurs. Elle convient très bien aux estomacs
les plus sensibles.
La citrouille est également un puissant anti-douleur, car
cette cucurbitacée possède de la tyrosine. C’est un ferment
efficace contre les douleurs dues aux hémorroïdes. De plus,
les graines de citrouille sont vermifuges et adaptées à la lutte
contre les vers intestinaux comme le vers solitaire (ténia).
EN
SAVOIR PLUS
l Le jus de grenade est utilisé depuis plus de 4 000
ans. Outre ses vertus pour aider à la guérison du
cancer de la prostate, il agirait aussi sur le
vieillissement des cellules. Son effet bénéfique serait
dû aux polyphénols et aux isoflavones, que l’on
retrouve aussi dans le thé vert.
Attention : cette boisson n’est pas un traitement
thérapeutique, mais un moyen de modifier la
croissance de la maladie.
sur les plantes médicinales
E-mail : [email protected]
LES FLAVONOÏDES
Des effets bénéfiques
sur l’organisme
Le terme «flavonoïdes» proviendrait de «flavedo», qui désigne la couche externe de l’écorce d’orange. De nombreuses études révèlent
leurs effets bénéfiques sur l’organisme.
On appelle flavonoïdes
des composés polyphénoliques présents dans de
nombreux organismes (végétaux, fruits et légumes), que
ce soit au niveau de leurs
feuilles, de leurs tiges, de
leurs fleurs, de leurs fruits ou
du pollen. Il s’agit de pigments colorés qui confèrent
à ces organismes la large
palette de couleurs qu’ils
empruntent. Ils les protègent
principalement de l’oxydation
et des rayons solaires agressifs et servent à attirer l’attention des insectes pollinisateurs. Les
flavonoïdes
participent également à donner du goût aux fruits et aux
légumes. On en compte près
de 4 000 variétés regroupées
en quatre groupes : la quercétine (oignon, brocoli,
pomme), les flavonones
(citron), les catéchines
(thé...) et les anthocyanines
(fruits rouges, raisin). On
trouve également, dans les
flavonoïdes, le bétacarotène
ou encore les caroténoïdes.
Les flavonoïdes ont été
isolés par le scientifique
Eugène Chevreul en 1814,
mais n’ont été réellement
découverts qu’en 1937, par
OSTÉOPOROSE
Agrumes,
olives …
au menu !
Si le rôle du calcium et
de la vitamine D n’est plus
à démontrer dans la prévention de l’ostéoporose,
qu’en est-il des produits
végétaux ? D’après des
chercheurs scientifiques, la
consommation d’agrumes,
d’olives ou d’huile d’olive
serait également bénéfique
pour le squelette. En tout
cas, chez la souris.
Ils ont mis en évidence
chez cet animal, l’efficacité
de deux polyphénols
jusque-là ignorés : l’hespéridine des agrumes, et
l’oleuropéine de l’olivier. A
tel point qu’à leurs yeux,
«l’impact de l’alimentation
sur le métabolisme squelettique ouvre aujourd’hui
la voie d’une véritable prévention nutritionnelle».
Les auteurs ont montré
d’autre part, que «les animaux
exposés
aux
phytœstrogènes au cours
de la période prénatale ont
une masse osseuse supérieure et une meilleure
résistance à la fracture en
fin de vie».
Albert Szent-Györgyi, qui a
mis en exergue leur influence
pour réduire la perméabilité
des vaisseaux sanguins. Ce
scientifique hongrois a reçu
le prix Nobel pour ses
recherches sur la vitamine C
et les propriétés biochimiques des flavonoïdes.
Les
agrumes,
les
oignons, la vigne rouge, les
pommes, les fruits rouges,
l’hamamélis, le ginkgo, le
noisetier, les fines herbes,
l’ortie, le poireau... représentent les fruits, légumes ou
plantes qui renferment le
plus de flavonoïdes. On en
trouve également dans le
café, le thé ou le chocolat (le
cacao). Il semble préférable
de manger (autant que possible) les fruits et légumes
crus, afin de conserver tout
le bénéfice des flavonoïdes.
Les flavonoïdes sont
essentiellement préconisés
pour leur action antioxydante. Ils contribuent à protéger
l’organisme des méfaits liés
à la pollution, à l’ingestion de
substances toxiques (alcool,
tabac...) ou encore à l’exposition au soleil, méfaits responsables du vieillissement
cellulaire et de la sénescence. Si les radicaux libres sont
produits naturellement par
l’organisme pour lutter contre
les bactéries et les virus, ils
peuvent aussi, dans certains
cas, être produits en excès et
dégrader les parois des cellules, les protéines ou l’ADN.
Il semble aujourd’hui
indispensable pour le bienêtre de l’organisme d’avoir
une alimentation variée et de
manger au moins cinq fruits
et légumes par jour.
Les sources d’antioxydants naturels se trouvent
principalement dans les fruits
et légumes colorés et dans
certaines céréales. Selon
certaines études, leur action
dans la lutte contre les radicaux libres serait même plus
efficace que celle des vitamines C et E.
En tout cas, ils améliorent
l’action de ces vitamines sur
l’organisme en augmentant
leur absorption et en retardant leur élimination.
Recherches internationales
De nombreuses études
révèlent les effets bénéfiques
des flavonoïdes sur l’organisme.Des chercheurs américains ont publié une étude
relatant l’effet bénéfique des
flavonoïdes contenus dans
les pommes sur l’état de
santé général de l’organisme.
En plus de leur action
amincissante, les pommes
maintiendraient l’équilibre
cellulaire.
Une étude menée aux
Pays-Bas soulignerait les
effets bénéfiques des flavonoïdes sur la dilatation des
vaisseaux.
SACHEZ
QUE...
l En phytothérapie,
l’artichaut est le copain du
foie. En effet, l’artichaut
contient de la cynarine qui
favorise les sécrétions
biliaires. Il est considéré
comme l’aliment remède
du foie même si ces vertus
sont surtout concentrées
au niveau de la tige et des
larges feuilles de l’artichaut.
Il est cependant important
de noter que ces vertus
n’existent qu’en
consommant des artichauts
crus. Une autre vertu de
l’artichaut est de dissoudre
le cholestérol du sang grâce
à la présence de diastases.
L’artichaut est également
un bon diurétique.
LE SAVIEZSAVIEZ VOU S ?
l Le terme «marathon»
provient d’un mot grec
signifiant «place à
fenouil». C’est d’ailleurs
pourquoi on a ainsi
baptisé la célèbre ville
de Marathon, qui était
bordée de champs de
fenouil sauvage. C’est là
que s’est déroulée, en
490, la célèbre bataille
au cours de laquelle les
Athéniens vainquirent
les Perses. Pour
annoncer la nouvelle de
la victoire, un soldat de
Marathon aurait
accompli d’une traite les
40 km séparant le champ
de bataille de la ville
d’Athènes et serait mort
au pied de l’Acropole,
épuisé par l’effort.
D’où le nom donné
à l’épreuve sportive.
Le geste santé du matin
Ce camu camu contribue à entretenir le tonus de l’organisme et à protéger l’intégrité de nos cellules. Une aide vraiment
précieuse en hiver et en milieu urbain.
Halte aux agressions, pollutions, contagions !
Des masques naturels pour une bonne mine
Concocter soi-même un masque de beauté
pas cher et efficace, c’est vraiment simple.
Côté santé, pas de problèmes si vous utilisez
des ingrédients bien frais...
cacao et de l’orange, elles ont
Masque de visage
des vertus antioxydantes.
au chocolat
Il vous faut 6 carrées de
chocolat noir (maximum de
cacao, 80 %), 3 gouttes d’essence de fleur d’oranger.
Préparation : Faites fondre
les carrés de chocolat au bainmarie ou au micro-ondes pour
les ramollir. Puis, hors du feu,
mélangez pour obtenir une
pâte fluide et ajoutez les
gouttes d’huile essentielle de
fleur d’oranger.
Appliquez ce masque, délicieux lorsqu’il est tiède, sur le
visage à l’aide d’un pinceau.
Patientez cinq bonnes minutes
avant de rincer à l’eau tiède
puis froide.
Conseil : N'hésitez pas à
renouveler ce masque une fois
par semaine. Les acides gras
et le magnésium du cacao
exercent un effet tonifiant sur la
peau. Quant aux vitamines du
Masque de visage
à l’orange
Il vous faut 3 cuillères à
soupe de jus d’orange pressée
1 cuillère à café d’huile d’olive,
cuillère à café de crème
fraîche, cuillère à soupe d’argile
blanche.
Préparation : Mélangez les
ingrédients en commençant par
l’argile, l’huile, puis la crème
fraîche et le jus de fruit.
Appliquez en couche épaisse
sur les zones du visage concernées pendant 20 minutes.
Rincez à l’eau minérale.
Conseil : En complément,
fabriquez-vous une lotion anticouperose avec de la laitue
cuite deux heures dans de
l’eau minérale. Vous en tamponnerez votre visage matins
et soirs. Gardez-la au frigo
dans une bouteille de verre
préalablement ébouillantée,
pas plus de quatre jours. Cette
recette à l’orange permet d’atténuer les rougeurs.
Masque de visage
à la farine pour
resserrer les pores
Il vous faut 1 cuillère à
soupe de miel, 1 demi-verre de
lait tiède, de 4 cuillères à soupe
de farine de froment, 1 cuillère
à soupe d’huile d'olive.
Préparation : Mélangez les
ingrédients afin d’obtenir une
pâte épaisse, sans grumeaux.
Au besoin, fluidifiez-la un peu
plus en ajoutant quelques
gouttes d’huiles supplémentaires. Appliquez le mélange
presque froid sur l’épiderme du
visage et du cou. Laissez agir
quinze minutes. Rincez à l’eau
tiède, puis froide.
Conseil : Si vous avez une
peau mixte, dont les pores plus
dilatés se situent sur le front,
les ailes du nez et le menton,
appliquez votre masque uniquement sur cette zone.
Le Soir
Sports
d’Algérie
Le CRB
respire,
le NAHD
s’enfonce
Le CR Belouizdad a
battu le NA HusseinDey, (2-1) mi-temps (11), en match avancé de
la 14e journée du championnat national de division une de football, disputé vendredi soir au
stade du 5-Juillet (Alger).
Les buts ont été inscrits
par Saïbi (7’) et Slimani
(90’) pour le CRB et
Mekaoui (13’) pour le
NAHD
Une défaite qui complique davantage la
situation
des
Navigateurs. Ce derniers
accumulant, en effet, les
contre-performances, et
s’ils ne se réveillent pas,
ils risquent fort de se
retrouver dans une situation peu enviable en fin
de saison. Dans l’autre
camp,
chez
les
Belcourtois, cette victoire
est d’un grand apport
psychologique car elle
permet aux poulains du
coach Yaïche d’évacuer
la grande pression.
A. A.
Classement
Pts J
1. MC Alger
23 11
2. USM Annaba 22 12
3. WA Tlemcen 21 12
4. CABB Arréridj 20 12
5. MC Oran
19 12
18 12
6. JSM Béjaïa
-. MC El-Eulma 18 12
-. CR Belouizdad 18 13
9. JS Kabylie
17 11
-. ES Sétif
17 11
11. USMH
16 11
-. CA Batna
16 12
13. USM Alger
15 12
14. USM Blida
14 12
15. ASO Chlef
13 12
16. AS Khroub
11 12
17. NAHD
9 13
18. MSP Batna 6 12
FOOTBALL
16
L’ES Mostaganem reprend les commandes
CHAMPIONNAT DIVISION II (15e JOURNÉE)
L'ES Mostaganem s'est
emparée des commandes
du championnat d'Algérie
de football de division
deux après son succès à
l'extérieur contre le CR
Témouchent (1-2), profitant de la défaite de l'exleader, le MC Saïda, à
Sétif face à l'USM Sétif (21) vendredi lors de la 15e
journée qui s'achèvera par
le match RC Kouba-WR
Bentalha.
Les Mostagenemois,
qui restaient sur une précieuse victoire contre le
RC Kouba, a damé le pion
au CR Témouchent dans
le derby de l'Ouest grâce,
notamment, un deuxième
but de son attaquant
Madouni Laïd.
A la faveur de ce succès, les partenaires
Touaoula comptent deux
points d'avance et un
match en moins que le MC
Saïda qui a laissé des
plumes lors de son déplacement à Sétif face à
l'USM Sétif (2-1). Les
Sétifiens, mal en point en
championnat, ont signé
leur première victoire de la
saison à domicile mais
restent scotchés à l'avantdernière place du classe-
CR TÉMOUCHENT 1
ES MOSTAGANEM 2
Témouchent
méconnaissable
Stade, Sikki-Omar, temps chaud, affluence moyenne, bonne organisation arbitrage correct de Bahloul
assisté de Seghiri et Bougherara.
Avertissements : Boutlelis 46' Rachedi 38' Saâdi
56' (CRT). Madouni 14' Yazid 30' Boukerche 76'
Boulemdaïs 81' (ESM). Expulsion : Boulemdais 89'
(ESM). Buts : Mouffok 64' (CRT), Medjahed 33’
Madouni 60' (ESM)
CRT : Belarbi, Moussi (Hadjar 46’), Boukhiar
Rachedi (Tlemçani 70’), Messaoudi, Mokdad H.,
Mouffok, Mokdad Ch., Khelloufi, Safa (Boutlelis 46’),
Saâdi.
Entraîneur : Benmechta.
ESM : Belarbi, Haddad, Kechair, Boulemdaïs,
Boukemacha, Kralifa, Medjahed, Yazid, Madouni,
Touaoula, Ferahi (Boukerche 65’) (Guerine 80').
Entraîneur : Assas.
L'empoignade qui a mis aux prises le CRT à l' ESM
était à sens unique du fait que les joueurs témouchentois
ont joué carrément sans âme devant un adversaire qui a
su profiter des problèmes que rencontre l'équipe chère à
Omar Sikki. La première demi-heure du jeu, les poulains
de Assas ont multiplié les assauts sur la défense témouchentoise, et après le ratage de Medjahed et Madouni à
la 20' et 22', le même Medjahed ouvre le score pour son
équipe d'une demi-volée à la 33', à la suite d'un retrait de
Ferahi. Ce dernier a failli ajouter un deuxième but, une
minute plus tard, quand il adressa un bolide dévié difficilement en corner par Belarbi. La seule réplique des
locaux était l'œuvre de Mouffok qui s'échappa sur la droite et donna une jolie passe à Safa qui rate. La deuxième
mi-temps, et malgré l'incorporation de Hadjar et Boutlelis,
la physionomie du match ne changea point, car les
Témouchentois jouaient sans âme, et ce sont les visiteurs qui allèrent crucifier le jeune portier Belarbi à la 60'
après que Mokdad Ch. donna un cadeau à Madouni,
celui-ci ne se fit pas prier pour fusiller le keeper témouchentois. A partir de ce moment, les locaux se réveillèrent de leur sommeil pour aller inquiéter la défense de
l'Espérance. Sur une balle en retrait, Mouffok réussit à la
64' à réduire le score, on pensait que ce but aller stimuler
les coéquipiers de Saâdi, mais ce sont les visiteurs qui
dominèrent les débats en ratant plusieurs occasions
nettes de scorer, par respectivement Maddouni à la 76' et
Touaoula à la 88' où leurs essais furent sauvés in extremis par Belarbi.
S. B.
ment avec 13 points.
L'USM Bel-Abbès et le
MO Constantine, victorieux respectivement de
l'US Biskra (0-1) et du SA
Mohammadia (2-0), ont
été les grands bénéficiaires de cette journée en
occupant la 3 e position
avec 25 points.
Un but marqué par Abdi
en première période a permis à l'USMBA d'engranger trois précieux points
hors de ses bases. De leur
côté, les Constantinois ont
scellé le sort de la rencontre contre le SAM en
première mi-temps grâce
aux réalisations de Ferhat
et El-Far Mohamed
Redha.
Quant au Paradou AC,
il a renoué avec la victoire
Photos : New Press
CHAMPIONNAT
DIVISION I
14e JOURNÉE
(MATCH
AVANCÉ)
après une série de mauvais résultats en disposant
de l'OM Arzew sur le score
de 3 à 1 après avoir été
mené jusqu'à la 58e minute. Les hommes de Kamel
Bouhelal ont réussi à renverser la vapeur en seconde période grâce à trois
buts de Arabat (58'),
Meftahi (66') et Hamidi
(86'). Le Paradou remonte
à la 5e place à quatre longueurs du leader et un
match en moins à disputer. Au bas du tableau,
outre la victoire de l'USM
Sétif contre le MC Saïda
(2-1), la lanterne rouge, le
MO Béjaïa, et le promu
l'AB Merouana se sont
imposés contre respectivement l'USMM Hadjout (10) et la JSM Skikda (2-0)
Résultats
AB Merouana - JSM
Skikda 2-0
US Biskra - USM BelAbbès 0-1
CR Témouchent - ES
Mostaganem 1-2
USM Sétif - MC Saïda
2-1
MO Béjaïa - USMM
Hadjout 1-0
ASM Oran - CS
Constantine 0-0
Paradou AC - OM
Arzew 3-1
MO Constantine - SA
Mohammadia 2-0
RC Kouba - WR
Bentalha 1-1
Classement
Pts
1. ESM
29
2. MC Saïda
27
25
3. USMBA
-. MOC
25
5. Paradou AC 24
24
-. CSC
23
7. US Biskra
8. ASM Oran 22
9. SAM
20
-. CRT
20
11.OM Arzew 19
12. JSM Skikda 18
13. USMMH
17
14. RC Kouba 17
15. WRB
16
15
16. ABM
17. USM Sétif 13
18. MO Béjaïa 09
TURF
J
14
15
14
15
14
15
14
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
15
EN DIRECT DE BARIKA - GUIRI AISSA
(DIMANCHE 15 NOVEMBRE 2009)
Le plein aux stalles
Les réunions hippiques
programmées à Barika se
déroulent, certes, régulièrement, mais à chaque fois proposant des lots de coursiers
aux valeurs égales, parfois différentes, mais jamais, en fin
de compte, dénuées d’intérêt.
Ce sera le cas, ce dimanche
aussi, avec le prix Persepolito
où pas moins de dix huit
concurrents pur sang anglais
seront alignés sous les ordres
du starter pour un galop de
1 300 mètres. L’arrivée aux
abords du disque final risque
d’être des plus détonantes et
bien des surprises en perspective. Les possibilités étant
nombreuses, on vous recommande donc de ratisser large
et d’accorder la primauté aux
chevaux qui bénéficient d’une
monte de métier.
Les partants au crible :
1. Kafiri : Fera sa rentrée
après une absence de six mois,
capable de s’illustrer.
2. Neffach : Aura fort à faire
pour espérer quelque chose de
positif.
3. Manifly : Pas évident, à
revoir.
4. Derasof : Fera sa rentrée
après une absence de six mois,
capable d’exploit.
5. Nafissane : En tête des
battus à deux reprises, capable
de progrès.
6. Marika : Elle est chuchotée par son entourage.
1re course - Prix : Persepolito / Pur Sang Anglais - Quarté-Quinté-Quadrio «A»
Dotation : 250 000 DA - Distance : 1 300 m - Départ : 15h30
Jockeys
Pds.
Chevaux
Propriétaires
AB. Guettal
1. Kafiri
O. Chebbah
56
55
F. Guiri
2. Neffach
LR. Zidi
Z. Seghiri
3. Manifly
W. Chaâbi
54
B. Hadj Azem
4. Derasof
A. Aïda
54
A. Khouidem
5. Nafissane
D. Mechagueb 54
54
S.Hellal
6. Marika
A. Khodja
7. Moula
T. Lazreg
54
O. Dlih
F. Ras Ghorab
8. Fethia
M. Guehiouche 54
54
F. Chaâbi
9. Top Love
ACH. Missaoui
H. Ras Ghorab
10. Zohaïra
TF. Benyettou
54
11. Mystérieux
AH. Chaâbi
53
MS. Lahmici
SK. Guiri
12. Soltane de Zorara
B. Berrah
53
53
M. Harèche
13. Choukranel
AB. Beddiaf
A.Hamida
14. Chamandia
AP. MS. Guehiouche 53
A. Sid
15. Koufaïssa
B. Gacem
53
52
AP.A. Lachi
16. Jouliana
B. Hadj Azem
50
AP. K. Chaâbi
17. Lardieni
Z. Seghiri
Y. Grourou
18. Dejla
AP. S. Dlih
48
7. Moula : Une belle carte à
jouer. Base.
8. Fethia : Souvent chuchotée sans convaincre, passera un
jour à belle côte.
9. Top Love : Fera sa rentrée, mettra à profit sa fraîcheur
physique pour accrocher une
place.
10. Zahaïra : Pas évident.
11. Mysterieux : Luttera
pour un accessit.
12. Soltane de Zorara :
Intéressera les inconditionnels
du crack jockey Berrah.
CDS
18
1
12
8
7
4
17
13
14
11
3
5
10
16
15
9
2
6
Entraîneurs
M. Boukerche
KH. Zidi
Propriétaire
L. Graoui
A.Houili
R. Chellali
Propriétaire
Propriétaire
D. Milles
Propriétaire
F. Lahmici
M. Boukerche
Propriétaire
Propriétaire
Propriétaire
L. Graoui
Propriétaire
B. Zidi
13. Choukranel : Fera partie
des sérieux candidats aux
accessits.
14. Chamandia : Elle est
logée à la même enseigne que
Choukranel.
15. Koufaïssa : Très bien
pilotée, elle a sa place dans le
quinté gagnant.
16. Jouliana : Ne pas négliger.
17. Lardieni : Elle cherche
sa course.
18. Dejla : Une belle carte à
jouer. Base.
FAITES VOS JEUX :
Quarté-Quinté-Quadrio «A» :
18 - 7 - 15 - 16 - 11 - 14 / 1 - 12
Le Soir
Sports
d’Algérie
Le Nigeria coiffe
la Tunisie sur le fil
COUPE DU MONDE 2010/ZONE AFRIQUE
après-midi. La Tunisie, qui
comptait deux points
d'avance au coup d'envoi,
a longtemps cru tenir sa
place pour une quatrième
Coupe du monde consécutive, sentiment renforcé
quand le Kenya a ouvert le
score contre les «Super
Eagles», grâce à Dennis
Oliech (16’).
Mais les Nigérians ont
égalisé (Martins) puis
mené (Aiyegbeni Yakubu,
66’), et la Tunisie a encaissé un but au Mozambique
(Dario Monteiro, 83’), perdant alors la tête du groupe. Un nouveau but
Chebah Ali vainqueur
kenyan (Watende, 78’)
barrait à nouveau la route
du Mondial au Nigeria,
mais Martins a réussi le
but de la délivrance.
Le Nigeria, 25e qualifié
pour le Mondial-2010, disputera sa quatrième
Coupe du monde après
1994, 1998 et 2002. Il a
obtenu son meilleur résultat en 1994 : 8e de finaliste, battu par l'Italie (1-2
a.p.).
Le Mozambique termine troisième du groupe B
et se qualifie pour la
Coupe d'Afrique (CAN2010).
COUPE DU MONDE 2010 MATCH RETOUR
DES BARRAGES ASIE-OCÉANIE
La Nouvelle-Zélande éjecte
le Bahreïn
La Nouvelle-Zélande s'est qualifiée
pour la Coupe du monde 2010 grâce à
son succès sur le Bahreïn (1-0) en
match retour des barrages AsieOcéanie, samedi à Wellington. Au
match aller, à Manama, les deux
équipes avaient fait match nul (0-0).
Elle accède ainsi, pour la deuxième fois
de son histoire, à une phase finale de
Coupe du Monde de la Fifa. Le jeune attaquant, Rory Fallon, trois sélections, a été
le héros de cette rencontre, auteur, juste
avant la pause, de l'unique but de cette
rencontre. Un but qui vaut de l'or. Devant
les 35 000 spectateurs du Westpac
Stadium de Wellington, un nouveau record
pour un match de football en NouvelleZélande, les hôtes répondaient à la pression exercée par le Barheïn en se créant la
première occasion dès la 8e minute. Sur un
coup-franc, Chris Killen plaçait en effet une
tête lobée juste au dessus de la barre
transversale.Le même Chris Killen récidivait à la 19e minute. Cette fois, sa volée du
gauche, à l'entrée de la surface de réparation, était repoussée sur la barre par
Sayed Jaffer. Le portier bahreïni était
encore inquiété, quelques instants plus
tard par un coup franc tiré par Leo Bertos.
Mais la frappe du milieu de terrain passait
au dessus (23'). Il a fallu attendre la demiheure de jeu pour voir le gardien néozélandais être, à son tour, inquiété. Jaycee
Okwunwanne, l'attaquant de Barheïn, obligeait Mark Paston à se détendre pour sauver les siens. Rory Fallon, bien servi par
Leo Bertos, y répondait immédiatement de
la tête, mais Jaffar, au prix d'un bel arrêtréflexe, préservait encore sa cage inviolée.
Plus pour longtemps.
Le duo Bertos-Fallon allait en effet
«frapper» quelques minutes plus tard,
juste avant la pause. Le centre du premier
BOXE
17
CHAMPIONNAT NABF, JEUDI PASSÉ À TIZI-OUZOU
Ali Chebah, vainqueur
par arrêt de l’arbitre (10e
round), mais des zones
d’ombre restent inexpliquées… Si Chebah Ali a
gagné le combat contre
le Mexicain Javier Pierot,
il n’en demeure pas
moins que des zones
d’ombre, entourant les
conditions d’organisation de ce gala, restent
inexpliquées ainsi que
l’histoire de ce titre
NABF.
«Chebah Ali, FrancoAlgérien et résidant au
Canada, n’a, en fin de
compte, pu remettre en jeu
que le titre de la NABF
(Fédération de l’Amérique
du Nord de boxe) et ce, à
l’occasion du gala organisé
à son profit, jeudi dernier à
Tizi-Ouzou», selon les propos de son manager,
Bernard Ross. L’ANABF,
rappelons-le, regroupe
trois pays, à savoir les
USA, le Canada et le
Mexique. C’est l’équivalent
de l’Union maghrébine en
ce qui nous concerne, ou
les pays de l’Afrique du
Nord. Pour ce titre,
Bernard Roos, le manager
suisse de Chebah Ali que
l’on surnomme «l’ange», a
réussi son coup, en dépassant l’écueil du Mexicain
Javier Pierrot afin d’assurer à son poulain une
chance mondiale. Au sortir
du combat, Bernard Ross
a déclaré à la presse de
l’Hexagone qu’Ali était
gêné dans la première
reprise par le Mexicain, qui
restait sur un succès. Il y a
trois semaines, contre l’un
des ses compatriotes en
welters, Ali Chebah a commencé à imposer son rythme, dès le second round
en utilisant sa droite.
«Mais il s’est sûrement
fracturé la main droite
dans ce round», a-t-il
encore expliqué. Chebah
Ali était en avance sur son
adversaire au 10 e round,
mais malgré cette avance,
il a multiplié ses attaques
pour obliger l’arbitre à
déclarer la fin des hostilités
pour qu’il puisse conserver son titre NABF. Selon
quelques discrétions, Ali
Chebah ne pourra pas
boxer avant la fin de l’an-
Photos : DR
Le Nigeria s'est qualifié
pour le Mondial-2010
après sa victoire au Kenya
(3-2) combinée à la défaite
de
la
Tunisie
au
Mozambique (0-1) dans
l'autre match du groupe B,
samedi lors d'une dernière
journée des qualifications
de la zone Afrique à
rebondissements.
Les Nigérians sont des
miraculés : ils n'étaient
revenus dans la course à
la qualification qu'à la dernière seconde de la 5 e
journée en battant le
Mozambique 1-0 grâce à
Victor Obinna.
Pour la Tunisie, qui
avait cru tenir sa qualification avant le but d'Obinna,
la déception est cruelle.
Martins,
Obafemi
auteur d'un doublé (62’,
83’) au Kenya, est le héros
de la qualification du
Nigeria, qui devance finalement la Tunisie d'un
point (12 contre 11).
Le ticket pour l'Afrique
du Sud a plusieurs fois
changé de main, samedi
trouvait la tête de son compère d'attaque,
lequel catapultait le ballon hors de portée
de Jaffar. 1-0 pour les Kiwis, et ce n'était
pas immérité au vue de la première période. La tension palpable montait d'un cran,
lorsque l'arbitre de la rencontre, Jorge
Larrionda, indiquait le point de penalty,
après que Tony Lochhead ait déséquilibré
Abdulla Ismael Omar dans les seize
mètres. C'était sans compter un exploit de
Paston, inspiré de plonger sur sa droite,
pour repousser le ballon de Mohammed
Adnan.
Vingt minutes plus tard, Shane Smeltz
aurait pu faire le break, s'il avait pu cadrer
son tir. Une autre occasion lui était offerte
en fin de match, à la conclusion d'une
contre-attaque. En vain.
Fallon avait fait ce qu'il fallait... la défense All White aussi. La Nouvelle-Zélande
sera en Afrique du Sud l'été prochain.
née. D’ailleurs, il est
annoncé que Chebah Ali,
associé au groupe Gym de
Montréal, «a été choisi, par
l’IBF, pour participer à un
match éliminatoire décisif
au Championnat mondial
des poids super-légers».
Les zones d’ombre
inexpliquées : rappelons
que l’organisation de ce
gala du 12 novembre 2009
a connu des zones
d’ombre, du fait de l’incompréhension l’entourant. En
effet, Yefsah Nasser,
entraîneur et non pas promoteur de Chebah Ali,
avait introduit une demande d’organisation dans
laquelle il émettait le vœu
d’organiser un gala international. Contre toute
attente, il est annoncé
dans la presse que le gala
était un Championnat du
monde WBC et une remise
en titre de la ceinture
NABF. Devant ces propos,
la CNBP, que préside
Foukroun Rachedi, n’a pas
jugé utile d’apporter les
précisions appropriées à
temps. Ce silence a certainement encouragé l’organisateur à persister plus.
Les affiches confectionnées annonçaient l’organisation d’un Championnat
du monde WBC, alors que
Chebah n’en était pas un.
Il détenait simplement la
ceinture de champion du
monde espoir WBC (18 à
23 ans et 11 mois). La
CNBP ne s’offusqua point.
A deux jours de l’événement, cette dernière, par la
voix de son président,
réagissait en exigeant un
document officiel. De ce
document, une fois acquis,
il s’est avéré que Chebah
Ali ne pouvait pas boxer le
titre mondial espoir WBC,
BADMINTON
MESSIEURS ET DAMES
Fin de stage des équipes
nationales
Les équipes nationales messieurs et dames de badminton viennent de terminer le stage de contrôle et d’évaluation programmé à leur actif durant la période allant du
9 au 12 du mois en cours. La direction du stage a été
assurée par Naïchi Omar et Dermouche Menaouer, respectivement entraîneur national et entraîneur national
adjoint. A ce stage, 6 athlètes garçons et 3 filles y ont été
convoqués. Ce stage est inscrit dans le cadre de la préparation du Championnat d’Afrique devant se dérouler en
Ouganda du 20 au 28 février 2010.
A. A.
puisqu’il avait franchi l’âge
limite. Il n’était donc autorisé qu’à boxer que sous
l’étendard de la NABF.
«Khalouta et coups
de poings»
L’organisateur a appelé
une pléiade de boxeurs
locaux, auxquels il a promis beaucoup de choses,
sans pour autant signer un
quelconque contrat avec
leurs managers. Ce détail
a bien évidemment échappé à la CNBP qui a laissé
faire. Révolté par l’issue du
gala, car non satisfait de
ce qui lui a été cédé par
l’organisateur, un boxeur
du cru a «crocheté» par un
coup de poing l’organisateur du gala. Un autre s’est
échappé du lieu d’hébergement, la veille du gala.
Toute cette «khalouta»
s’est passée sous le nez
de la CNBP. Au fait, quand
la CNBP a-t-elle pu
prendre connaissance du
gala ? Et dire qu’on
croyait que ceux qui venait
de l’Hexagone était mieux
organisé…
Sur le titre NABF :
selon Bessalem Abdellah,
président de la FAB, le
gala du 12 novembre est
un gala international et ne
concerne aucun titre que
se soit celui de la WBC ou
celui de la NABF. C’était
cela l’accord. Certes, le
boxeur a présenté ses
titres, mais à la fin du combat, il n’y a pas eu de remise de ceinture.
Finalement, force est de
reconnaitre que l’organisation du gala du 12
novembre à Tizi-Ouzou est
entourée de moult incompréhensions, qui ne font
que confirmer que la boxe
professionnelle en Algérie
reste un domaine vierge
que des étrangers à la
boxe algérienne essayent
d’exploiter à fond… A dire
vrai, que peut apporter de
plus un titre de l’Amérique
du Nord à la boxe algérienne ? Malgré la non-approbation de la WBC pour le
remise du titre, la cernant,
mais sur le site (boxrec) il
fait mention de son organique
saton. Signalons
grace au gala du 12
novembre à Tizi-Ouzou,
Chebah Ali est désormais
clasé 49e, alors qu’il était
classé 86e.
A. A.
Le Soir
d’Algérie
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Son nom
---------------Son
prénom
Adverbe
---------------Titres
---------------Hurler
Ton
---------------Coutumes
---------------Dormeurs
Queue
de souris
---------------Cité antique
Période
---------------Atout
Son club
en France
Personnel
---------------Instrument
Près de
Batna
---------------Expose
Salut
---------------Couteau
Voyelle
---------------Flots
---------------Platine
Pulvérisé
Caché
---------------Allié
---------------Dans la chûte
Son club
en france
ENUMÉRATION
Élu
Adverbe
---------------Espace
Colère
---------------Douche
---------------Grecque
Pronom
---------------Pur
---------------Ouverte
1- BENGHAZI
2- TOBROUK
3- TRIPOLI
4- ZAWIYA
5- SYRTE
G H A Z I T O
L O P I R T K
A S Y R T E K
U
O
Z
R
A B I A M O U
N A N A L M A
F R A A W B A
6- KOUFRA
7- AWBARI
8- GHANAN
9- AL MARDJ
10- HOMS
MOT RESTANT = GHAT
N
I
Y
A
D
J
E
D
A
U
B
U
D
I
E
B
L
E
R
R
R
O
A
G
H
A
T
J
D
I
11- ZUWARA
12- ADJEDABIA
13- MOURZOUK
14- EL BEIDA
Pronom
---------------Flots
Peintre
algérien
---------------Profit
Etape
---------------Aperçues
---------------Egard
Cacher
---------------Bond
Acteur
français
---------------Lettres
d’hiver
Voie
---------------Néon
---------------Poète
français
Métro
---------------Roue à
gorges
Accord
---------------Tricot
Membre
---------------Restitue
FAITES LE TRI
Etablissez les bonnes relations
et cochez le bon tri (exemple A7)
N°
A
Anciens
footballeurs
Tahar
N°
1
Clubs
JS Jijel
TRI
B
Lehtihet
2
JS Kabylie
B-
C
Bernaoui
3
USM Harrach
C-
D
Missouri
4
USM Alger
D-
E
Bentayeb
5
F
Bekakcha
6
ASO Chlef
F-
G
Zender
7
CA Batna
G-
H
Zoghmar
8
JSM Tiaret
H-
I
Derridj
9
WA Boufarik
I-
J
Lakehal
10
MO
Constantine
J-
S
Le club qui
le révéla
Sans relief
Crainte
---------------Traitre
Ces colonnes abritent les noms de
14 villes libyennes.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Sommet du Tassili N’Ajjer»
E
Z
I
A
R
A
W
U
H
O
Attendu
---------------Cervidés
A-
ISM Aïn Beida E-
O L U T I O N S
A 8 - B 1 - C 4 - D 9 - E 5
F 6 - G 7 - H 10 - I 2 - J 3
Vaine
---------------Note
Précieux
---------------Refus
Os
---------------A moi
---------------Humide
18
Par Tayeb Bouamar
Accouches
---------------Sec
Colère
---------------A moi
B
A
W
H
O
M
S
Z
G
K
Fin de
soirée
Keeper
---------------Etire
Son
premier
club
Son
entraineur
français
Sa ville
d’origine
S OLUTIONS
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
RIODEJANEIRO-SAM
OEUF-USURPE-SAPA
UNI-EMILIE-CIL-R
GA-RUELLE-PARIAI
E-PE-LEE-FER-RSA
GAUSSES-PERIRA-G
OVAIRE-MERLES-RE
RONDE-CALMES-SAA
GITE-CELLES-PULL
ERE-PARIEE-PARAI
-S-BORDES-HI-SIT
T-VARTAN-MIEL-TA
HOUSTON-DODUES-L
ER-SEN-LOTE-S-AI
AGREE-PITEUX-DUE
TAIS-FAMEUX-PE-N
RNA-CAR-ER-DEVIN
EE-OTITES-BELOTE
-SOMALIE-DECOREJ-UB-LE-EE-ITA-R
ENTREE-ENTAME-ME
AIRES-DEVALE-RAT
NEES-AE-ALI-SALE
GRE-ACCUSE-CET-N
AA-PLAISE-ROC-PT
B-EO-CBA-MUR-MAI
INCURIE-SIG-VELO
NOURIALMALIKI-EN
MOTS FLÉCHÉS
-AGOUMI-BEJAIA-B
SIRS-ENCORE-N-NA
IDE-SR-RIE-MSAIB
DE-PAIRES-MIE-DO
A-ALITEE-HETRE-R
HAVANE----LEE-GA
MUETTE----ES-MAG
ET-ES-----E-MATH
DRUS-METAL-DOTER
-ET-PERES-PALE-A
SS-BATIR-SITE-TQ
E-PATRE-BE-E-RRUN-CIE-SOUK-VOUS
LESHORSLALOI-CCI
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Institut
---------------Période
Détente
Article
---------------Chiffre
Près de
Annaba
---------------Viles
Editeur
---------------Déniche
Voyelle
double
---------------Europe
Squelette
---------------Cobalt (inv.)
Ouverte
---------------Légume
Fédération
---------------A lui
Héros
national
---------------Obligées
Alarme
---------------Récente
---------------Peuple
Agence
---------------Note
Sur les
quais
---------------Défaillances
Ultime
---------------Bati
---------------Prénom
Queue de
souris
---------------Trop
Dans l’œil
---------------Vieux
---------------Arme
---------------Débandade
---------------Organe
Plat
---------------Rocher
---------------Asssurances
Artère
---------------Pas assez
---------------Lampe
Multiplie
---------------Distance
Pointes
---------------Salis
Lentilles
---------------Os
Venelles
---------------Vaut
Livres
---------------Début de
heure
Confie
---------------Jêun
Suivit
A vu le jour
---------------Célébrée
Fin
---------------Arbres
---------------Interjection
Pays
---------------Ratée
---------------Gendarmerie
---------------Outils
Tancer
---------------Gestes
---------------Vieux loup
Allée
---------------Repère
---------------Lié
Plaisanteries
A toi
---------------Menottes
---------------Décédées
Titre
---------------Expert
Sages
---------------Substance
----------------
Méchantes
---------------Fleuve
---------------Pronom
Vies animales
A moi
---------------Professeur
Périodes
---------------Attendues
Ternes
---------------Sied
---------------Rappel
Organisation
internationale
(dés.)
Réalisées
---------------Caches
Grecque
---------------Issus
Sevré
---------------Lac
Unie
---------------Ferreux
----------------
Paradis
---------------Eprouves
---------------Hôpital
Entières
---------------Fleuve
Préposition
---------------Note
Fériées
---------------Rigoleriez
Par Tayeb Bouamar
Cri de
douleur
---------------Sodium
---------------Direction
Préposition
---------------Noues
En forme
de coude
------------------------------Périnée
19
Champ
---------------Cube
---------------Possessif
Molles
---------------Sbires
Iridium
---------------Dans l’âme
Imprerméable
Bourrique
---------------Fin de
soirées
Vrai
---------------Digitigrade
Eculé
---------------Economie
Sous-sol (inv.)
Possède
---------------Empeste
Sirop (pho.)
---------------Pronom
Dans l’âme
---------------Mots
Mesure
---------------Abat
---------------Astate
Monnaie
---------------Erbium
---------------Erode
Infinitif
---------------Argon
---------------Gros titre
Néon
---------------Préposition
Fan
---------------Sport
---------------Céréale
Ajuste
---------------Soldats
---------------Menottes
Organisation
internationale
Commission
Lisière
---------------Cérémonie
Conjonction
---------------Route
Consonne
double
---------------Compagnie
Fruits
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Sains
Lot
---------------Harnais
Près de
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de sa disparition elle portait un pull et un
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qui l’ont rencontrée ou aperçue depuis cette
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grand-père
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à l’âge de 60 ans.
Sa femme, ses
enfants, ses petitsenfants, parents et alliés
demandent à tous ceux qui l'ont connu et
aimé d'avoir une pieuse pensée en sa
mémoire et que Dieu le Tout-Puissant lui
accorde Sa Sainte Miséricorde et l'accueille en Son Vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons. Repose en paix cher père.
Ta femme et tes enfants qui te pleurent toujours et qui ne t'oublieront
jamais.
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regretté
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laissant un grand vide
que nul ne pourra combler.
Nous n’oublierons jamais ta bonté, ta
générosité. Tu es toujours dans nos cœurs.
Ton épouse Saïda et tes enfants
Salima, Fatima, Bachir et Samy demandent à ceux qui t’ont connu d’avoir une
pieuse pensée en ta mémoire. Que Dieu le
Tout-Puissant t’accorde Sa Sainte
Miséricorde et t’accueille en Son Vaste
Paradis.
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Q
PANORAMA
uand tu liras ceci,
on connaîtra déjà le
résultat du match
Algérie-Egypte. Que se
sera-t-il passé ? L’oracle
ne le dit pas. Pas encore.
Mais avant le match, tous
ces derniers jours avant le
match, c’est la frénésie.
Y’en a-t-il parmi nous qui
n’aient pas parlé du match
Egypte-Algérie du lever au
coucher du soleil ?
Quelqu’un a-t-il eu l’audace ou l’inconscience de
penser à autre chose, de
diriger ses focales sur
d’autres stades que celui
où va se jouer la validité
génésique de la nation ?
Qui a poussé l’antinationalisme jusqu’à
ne pas
regarder le match ?
Suivez mon regard… Il y a
des vilains petits canards
partout.
Tu es, mon pauvre, en
cette minute même, en
train de rater grave une
occasion de te taire. Ça
coûte quoi de la verrouiller
à double tours ? Ce ne
serait pas mieux que de
dire ce que tout le monde
dit car c’est ce que tout le
monde veut entendre. On
parle foot, et rien d’autre,
même si l’hystérie égyptienne d’avant le match
nous inclinerait plutôt à
adopter la loi du Talion
comme lien. Ils veulent
nous… Eh, bien, on les
pliera, nous, avant !...
Si les Fennecs — quel
drôle de nom pour des
footeux — donnent la
Le foot et le gréviste
leçon de foot et de fairplay, et rien d’autre, qu’ils
méritent aux Egyptiens, on
te pardonnera ton indifférence à ce qui exalte la
nation toutes affaires cessantes. Les vainqueurs
sont toujours théoriquement pusillanimes. Si, par
contre, les «nôtres» perdent, t’es deux fois perdu,
toi !
Tu t’en tapes du foot,
voilà tout, et tu le dis ! Urbi
et orbi, pal et secam, couleur et noir-blanc, vice et
versa ! Ça va comme ça ?
On la refait, en ralenti : tut’en-ta-pes-du-fo-ot ! Si
l’Algérie gagne, ce n’est
pas déplaisant évidemment ! C’est toujours plus
flatteur pour l’ego individuel et collectif de gagner
que de perdre. C’est
d’avoir méconnu cette
règle qui a perdu La
Palice.
Mais si l’Algérie est éliminée de la Coupe du
monde, eh bien, quoi,
Koléa tombera ?
Il a suffi d’un match
pour que la morosité et
même la désespérance
dans laquelle étaient plongées nos compatriotes se
dissipent. Faussement.
L’exaltation autour du foot
est un leurre. Un écran de
fumée. Voilà un peuple qui
apprend à se faire à la
gagne en oubliant, l’espace d’un match vécu
comme une renaissance
de sa dignité, la malvie
dans laquelle il croupit.
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
[email protected]
[email protected]
Kif kif d’ailleurs pour
les Egyptiens. Un peuple,
eux aussi, qui, comme les
Algériens, souffre de l’autoritarisme, de l’absence
de démocratie, des inégalités du néo-libéralisme de
bazar, et qu’on convoque
pour refaire l’unité nationale derrière un ballon.
Un tel déchaînement
d’hostilités, de noms d’oiseaux, de politesse de
maquignon de part et
d’autre, doit bien profiter à
quelqu’un.
Depuis
plusieurs
semaines, des journalistes
égyptiens à cran se
lâchent pour casser de
l’Algérien et pas seulement du sportif. On aura
entendu les pires choses
sur nous dans la bouche
de ces commentateurs.
Y’en a un qui affirmait
même que c’est l’Egypte
qui a appris à l’Algérie à
être… arabe ! C’est trop de
bonté.
A l’inverse, chez nous,
on sort du champ strictement sportif pour casser
de l’Egyptien, du moins
verbalement. L’escalade a
atteint un point tel que des
allumés ont tendu une
embuscade aux joueurs
algériens qui ont été
caillassés sur le sol égyptien. Un tel degré de violence pose évidemment à
la Fifa le problème de la
sécurisation des rencontres de football et à
nous,
Egyptiens
et
Algériens, celui de la dis-
proportion, voire de la
diversion.Disproportion
entre d’un côté l’enjeu,
sportif, et de l’autre, l’état
d’échauffement belliqueux
dans lequel le chauvinisme met les esprits.
Diversion par rapport à
tout ce qui ronge nos
sociétés. On se soude derrière les représentants de
ce nationalisme à crampons en oubliant la corruption, les injustices, la
déliquescence
dans
laquelle nos pouvoirs,
algérien
et
égyptien
confondus, ont dilapidé
leurs pays respectifs. Et
d’un côté comme de
l’autre, le transfert des
frustrations sur le foot et
la haine de soi incarnée en
l’autre sont si puissants
que si les deux pays
avaient des frontières
communes, l’escalade verbale se serait sans doute
continué en guerre pure et
simple comme, en juillet
1969, le Salvador et le
Honduras, deux républiques centraméricaines,
qui en sont venues aux
armes pendant cinq jours
suite au déchaînement de
violence lors d’un match
éliminatoire pour la Coupe
du monde.
Le foot, ce n’est que du
foot. Et pendant qu’on glorifie l’héroïsme guerrier
qui va au-delà de la dimension sportive du foot, la
vie ne s’arrête pas.
Corrompus, corrupteurs,
victimes de la corruption,
Par Arezki Metref
[email protected]
oppresseurs et opprimés,
pauvres perpétuels et nouveaux riches, chefs et
sous-chefs, enseignants
grévistes tabassés et flics
tabasseurs à tout-va, tout
ce beau monde est censé
taire les conflits sociaux,
les différences, les intérêts antagoniques, pour
supporter l’équipe nationale de foot. Et ceux qui
gardent la conscience vive
du leurre, eh bien, ce sont
des «vendus», des antinationaux.
Quand je vois comme
se délite la grève des
enseignants dans laquelle
se joue un enjeu considérable, celui de l’éducation
de nos enfants, je me dis
qu’il y a un grave déplacement de l’attention. C’est
de ça qu’on devrait parler
du lever au coucher de
soleil !
A. M.
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
E-mail :
[email protected]
L’amour de l’Algérie, pas de ceux qui l’ont privatisée !
Classement Fifa. L’Egypte meilleure nation africaine
et arabe dans le…
… lancer de pierres !
Les jeunes. Les moins jeunes. Les filles. Les garçons. Et même les chiens ! Tous aiment ce pays.
On l’a encore une fois vérifié à l’occasion de ce
match contre les «pharaons» d’Egypte, et bien
avant durant les qualif. Tous ont porté avec fierté
ce drapeau. Sur les épaules. Sur le dos. Sur la
tête. Sur le cœur. Dans le cœur. Interrogés à
chaud, des Algériennes et des Algériens avaient
la bave aux lèvres lorsqu’ils parlaient d’Algérie.
Cette bave d’amour rageur pour leur bled. Mais
alors, si tout ce beau monde, ce très beau
monde-là aime son pays, qu’est-ce qui cloche ?
Qu’est-ce qui fait fuir des milliers d’Algériennes
et d’Algériens ? Une météo particulièrement
dure ? Non. En plein mois de novembre, il faisait
23 degrés hier, à l’heure du match. Une géographie ingrate ? Bon Dieu, je n’ai jamais vu de
reliefs aussi contrastés que dans mon Algérie,
cette contrée où l’on peut passer d’un littoral à
un massif montagneux, à une zone désertique, à
une verte campagne, le tout en une journée. Des
maladies contagieuses et des pandémies ? A
bien y regarder, il n’y en a pas plus que dans
d’autres pays émergents. Une surpopulation qui
oblige les plus faibles à déguerpir s’ils ne veulent
pas mourir étouffés ? Des régions entières du
pays sont quasiment vides d’habitants et ne
demandent qu’à être occupées. Mais alors, si
rien de tout cela ne pousse les gens d’ici à l’exode, qu’est-ce qui les y force ? Qu’est-ce qui fait
qu’un jeune de 22 ans peut donner sa vie pour 22
joueurs et un drapeau, peut risquer sa peau juste
pour aller voir l’Algérie jouer dans un pays
vachement hostile, l’Egypte, puis, aussitôt le
match terminé, prendre le large, mettre le plus de
distance entre lui et ce pays pour lequel il était
prêt à se sacrifier une demi-heure avant ? Je
coinçais sur la réponse à cette question.
Jusqu’au moment où je me la suis reposée.
Différemment. Au lieu de se demander qu’est ce
qui fait fuir nos jeunes et moins jeunes, ne seraitil pas plus juste de se demander «qui» les fait
fuir ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
www.tacervellesarrete.blogspot.com

PAGE 01 - Le Soir d`Algérie

Transcription

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