Message du Président - Canadian Marine Pilots Association

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Message du Président - Canadian Marine Pilots Association
VOLUME 1, NO. 1
AUTOMNE/HIVER 08/09
Dans ce numéro
Congrès biennal de IMPA
Les pilotes se dotent d’un
Code de conduite
Les pilotes du Bas Saint-Laurent
lancent un nouveau site Web
Histoire du pilotage maritime à
Saint-Jean, Nouveau-Brunswick
De nouveaux bateaux-pilotes
pour la région du Pacifique
La fin des chaînes
d’approvisionnement mondiales?
Message du Président
Une des caractéristiques les plus
remarquables de l’industrie maritime
canadienne est la grande cohésion
de ses membres dans la poursuite
d’objectifs communs. Nous sommes
tous déterminés à fournir des services
sécuritaires, efficaces et attentifs à
minimiser les coûts afin que le mode
maritime demeure dynamique et
hautement compétitif. Les pilotes sont
fiers de faire partie de cette communauté
et nous prenons au sérieux notre
responsabilité de collaborer et coopérer
avec les autres intervenants dans
le secteur.
Le Pilote canadien veut renforcer encore
davantage les liens étroits qui existent
entre les pilotes maritimes et les autres
acteurs au sein de l’industrie. J’espère
que vous trouverez ce premier numéro
intéressant et j’ai hâte de recevoir vos
commentaires à son endroit. Dans le
futur, nous avons l’intention de faire
place à tous les points de vue et de
publier les articles de collaborateurs
provenant de tous les secteurs de
l’industrie. N’hésitez pas à me contacter
s’il y a des choses en particulier que
vous aimeriez voir être publiées.
Michel Pouliot, C.M.
19è Congrès
Les pilotes se dotent
biennal de
d’un Code de conduite
l’Association
canadiens ainsi que leurs normes
internationale Un processus mené par un comité
spécial de l’exécutif de l’APMC au cours
professionnelles. En décrivant de manière
des pilotes
de la dernière année comprenant des
formelle ces valeurs et normes et en
représentants de chacune des régions de
les partageant avec l’ensemble de ses
maritimes,
pilotage et impliquant également l’organe
membres, l’Association tient à renforcer
Bangkok,
décisionnel de la Guilde de la marine
encore davantage le sentiment de
marchande
du
Canada
a
culminé
ce
responsabilité qu’a chaque pilote envers
Août, 2008
printemps avec l’adoption d’un Code de
le fait de s’acquitter de ses fonctions de
conduite pour les membres de l’APMC.
Des 33 délégations nationales
participant au Congrès biennal de
l’Association internationale des pilotes
maritimes (IMPA) à Bangkok en août
2008, celle du Canada était la plus
imposante. Cet important intérêt de
la part du Canada envers les affaires
concernant le pilotage maritime à
l’échelle internationale poursuit une
tradition bien établie ayant cours depuis
plus de deux décennies. Celle-ci s’est
notamment manifestée, de remarquable
manière, au cours des douze années où
le président de l’APMC, Michel Pouliot,
a œuvré à la tête de l’IMPA, soit de
1990 à 2002.
Le Code exprime de manière formelle
les valeurs que partagent les pilotes
CODE DE CONDUITE DES MEMBRES DE L’APMC
Les pilotes maritimes ont le devoir, dans l’exercice de leurs fonctions, d’agir
dans l’intérêt public, se conformant de manière étroite aux principes suivants:
• placer la sécurité du transport maritime au rang de considération
suprême dans l’acquittement de leurs responsabilités;
• conserver leur bonne réputation d’indépendance de jugement en évitant
de s’engager dans toute activité qui peut compromettre ou pourrait être
perçue comme compromettant cette indépendance;
• maintenir la forme physique et la compétence technique requise pour
l’exercice de leurs tâches d’une façon qui reflète les hauts standards
de leur profession.
Simon Pelletier,
Vice-président
national de l’APMC
et Vice-président
de l’IMPA
En tant que membres de l’Association, les pilotes maritimes doivent se
conduire d’une manière qui soit en accord avec les valeurs suivantes:
• professionnalisme : toujours agir d’une manière qui fasse honneur
à la profession de pilote;
• collégialité : partager expérience et connaissances avec les autres
pilotes ainsi que l’organisation dont ils sont issus et faire preuve à leur
endroit de la courtoisie, de la coopération et de la solidarité qui est due
à des collègues;
• collaboration : travailler en collaboration avec les autres intervenants
afin d’encourager le développement d’un secteur du transport maritime
dynamique et sécuritaire.
Avec l’élection, au Congrès de 2008,
du Vice-président national de l’APMC,
Simon Pelletier, comme l’un des cinq
vice-présidents de l’IMPA, le rôle de
leader du Canada au sein de l’IMPA a
de nouveau été confirmé. Le capitaine
Pelletier a affirmé que ses priorités au
sein de l’exécutif de l’IMPA étaient de
renforcer la gouvernance de l’organisation
et d’assurer qu’elle demeure une voix
prépondérante à l’échelle internationale
afin de maintenir l’indépendance
professionnelle des pilotes.
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manière exemplaire et de travailler de
concert avec les autres pour assurer le
maintient d’un secteur maritime efficace
et sécuritaire.
Publié par
L’Association des pilotes maritimes
du Canada
1150, promenade Morrison, bureau 150
Ottawa ON K2H 8S9
2
Téléphone :
Télécopieur :
Courriel :
Site web :
(613) 829-9531
(613) 596-6079
[email protected]
www.marinepilots.ca
Les pilotes du
Bas SaintLaurent lancent
un nouveau
site Web
La Corporation des pilotes du Bas SaintLaurent s’est dotée d’un nouveau site
Web au design modernisé et présentant
une quantité d’information beaucoup
plus grande qu’auparavant. En effet,
avant le début de décembre de cette
année, le site des pilotes du Bas SaintLaurent, bien que fort utile, comportait
nettement moins d’options et couvrait
moins de sujets.
L’un des nombreux ajouts utiles sur le
nouveau site est un lien vers la vidéo
récemment complétée par les pilotes
du Bas Saint-Laurent décrivant leur rôle
et les montrant en action sur le fleuve.
L’histoire du pilotage dans la région
ainsi qu’une présentation des divers
types de navires circulant sur le fleuve
s’y retrouve aussi. Le nouveau site
offre également aux visiteurs l’occasion
d’en apprendre davantage sur le fleuve
Saint-Laurent lui-même, notamment
par de l’information et des liens vers la
Réserve de la biosphère de Charlevoix
désignée par l’UNESCO et le Parc
marin du Saguenay-Saint-Laurent. De
l’information à propos du Centre de
simulation et d’expertise maritime de
la corporation est également disponible.
Depuis son inauguration en 2005,
le Centre est devenu une institution
jouant un rôle de premier plan dans
la formation continue des pilotes au
Canada, de même qu’une ressource
précieuse pour l’industrie dans la
conceptualisation et la configuration
de nouveaux projets maritimes.
Allez voir par vous-même, l’adresse
est le www.pilotesbsl.com.
Histoire du pilotage maritime à
Saint-Jean, Nouveau-Brunswick
She’s All Yours Mr. Pilot: The Marine Pilots of Saint John
Capitaine Donald H. Duffy et E. Neil McKelvey, O.C. Q.C.
M. Neil McKelvey a été membre de
la Commission royale sur le pilotage
nommée par le premier ministre John
Diefenbaker en 1962 et il apporte une
vision personnelle sur les dix années de
ce processus ayant mené au passage,
en 1972, de la Loi sur le pilotage, cette
loi innovatrice qui constitue toujours
le fondement du système de pilotage
en vigueur au pays. Le Capitaine
Donald Duffy, pour sa part, est pilote
depuis 1990 et est actuellement
membre du Conseil d’administration
de l’Administration de pilotage de
l’Atlantique.
She’s All Yours Mr. Pilot est dédié à tous
ceux qui ont perdu la vie alors qu’ils
accomplissaient leur devoir au sein du
service de pilotage de Saint-Jean. Les
auteurs font don de tous les revenus
découlant de la vente du livre afin de
soutenir le travail de la Saint John
Seafarers’ Mission.
Dans leur récent livre, She’s All Yours
Mr. Pilot, le capitaine Donald Duffy et
M. Neil McKelvey invitent leurs lecteurs
à un fascinant voyage à travers les 250
années de pilotage maritime qui se sont
déroulées au sein des eaux perfides et des
marées sans cesse changeantes du port
de Saint-Jean. Racontée avec chaleur
et humour, She’s All Yours Mr. Pilot
est la remarquable histoire du pilotage
dans cette région, dès l’âge d’or des
grands voiliers au début du 18è siècle,
en passant par les navires à vapeur, la
période des conflits mondiaux dans la
première moitié du 20è siècle, jusqu’à
l’époque moderne avec ses superpétroliers
et navires de croisière.
Si le travail des pilotes de Saint-Jean
était monotone, ce livre ne serait
probablement pas très intéressant –
en fait, peut-être n’y aurait-il alors
pas eu intérêt à l’écrire! Mais ce n’est
vraiment pas le cas. Il s’avère que les
pilotes constituent un groupe intrépide
qui mène souvent une vie risquée et
aventureuse. Plusieurs des expériences
décidément pas du tout routinières de
ces pilotes sont relatées dans ce livre.
Ces histoires comprennent notamment
une expédition avortée visant à
récupérer le trésor de pirates dans
les Caraïbes, le tragique naufrage de
plusieurs navires et les pertes en vies
humaines en ayant découlé, et plusieurs
autres poignantes anecdotes.
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Les pilotes de la ColombieBritannique dédient de
nouveaux bateaux-pilotes à
leurs collègues tombés en service
Le 18 septembre 2008, l’Administration de pilotage du Pacifique (APP) dédiait deux
nouveaux bateaux-pilotes à deux pilotes de la Colombie-Britannique qui sont morts en
service. Le Pacific Scout a été dédié au capitaine Albert V. Galbraith, qui est décédé
après avoir chuté de l’échelle de pilote en mars 1985. Le Pacific Navigator a été
dédié au capitaine Capt. Ed Sonne, qui est mort en janvier 1978 après être tombé
d’une échelle de pilote après que le chandelier retenant celle-ci au navire ait cédé.
Le bateau-pilote Pacific Navigator, un des
deux nouveaux bateaux en service dans
la région du Pacifique
Plus de cent personnes ont assisté à la cérémonie commémoratrice tenue par une
belle journée ensoleillée. Le capitaine Kevin Obermeyer, président et directeur général
de l’APP, a agi en tant que maître de cérémonie. Le capitaine Stephen Brown,
président de la British Columbia Chamber of Shipping, a pris la parole au nom de
l’industrie. M. David Gardiner, président du Conseil d’Administration de l’APP, a
remercié l’équipe du projet. Les concepteurs des bâteaux-pilotes, Alastair Cameron et
Arran Roycroft de Camarc Design au Royaume-Uni, étaient également présents.
Le capitaine Mike Roman, président de la B.C. Coast Pilots Inc., a présenté des
plaques de bronze afin de rendre hommage aux capitaines Galbraith et Sonne.
Les plaques commémoratives seront montées dans le Pacific Scout et le Pacific
Navigator. Les bateaux ont été bénis par le Révérend Nick Parker, aumônier de la
Mission to Seafarers.
Le capitaine Mike Roman en compagnie
Maureen Galbraith
La femme du capitaine Galbraith, Maureen, et 18 autres parents ont assisté à
la cérémonie ainsi que l’épouse du capitaine Sonne, Gloria Moore, également
accompagnée de plusieurs parents dont Derek Sonne, le fils du capitaine Sonne, qui
conduit des bateaux-pilotes pour l’APP.
Les deux nouveaux bateaux-pilotes sont un excellent exemple de ce qui peut être
accompli grâce à la collaboration de l’Administration, de la Chamber of Shipping
et des pilotes. Les bateaux, qui ont coûté 3,4 millions de dollars chacun, ont été
financés par une surtaxe spéciale à l’industrie. Ces bateaux de 19 mètres utilisent
une technologie de pointe avec 3 diesels EMD de la série Detroit 60 alimentant 3 HM
461 Hamilton Jets, qui sont capables de faire 27 noeuds. Les pilotes furent consultés
de manière soutenue lors de la conception des navires alors que l’APP a coordonné et
supervisé chaque aspect du projet.
Le capitaine Mike Roman, Président, B.C.
Coast Pilots Inc., en compagnie de Gloria
Moore (Sonne)
Les bateaux furent construits à Vancouver-Nord par ABD Enterprises Ltd.
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La fin des
chaînes
d’approvisionnement
mondiales?
Ce qu’on sait moins mais qui est aussi important, c’est le
rôle joué dans le commerce international par le réseau de la
logistique, ou chaîne d’approvisionnement, qui fait parvenir
les produits des fournisseurs aux clients. Jusqu’au milieu
du XXe siècle, en Amérique du Nord, les coûts relativement
faibles de main-d’œuvre et relativement élevés de transport ont
favorisé les chaînes d’approvisionnement locales, les usines
étant situées aussi près que possible à la fois des fournisseurs
de matières premières et des marchés de consommation.
Depuis, l’augmentation relative des coûts de main-d’œuvre et
la réduction des coûts de transport (dans le second cas, en
grande partie grâce au carburant bon marché) ont provoqué
l’émergence d’une chaîne d’approvisionnement très différente,
de nature mondiale.
A
u cours de la dernière décennie, la manutention de fret
dans les ports canadiens a augmenté de 35 %, un signe
évident de la vitalité du transport maritime au Canada.
Le trafic dans les ports canadiens découle d’une multitude
de facteurs, dont un certain nombre est régi par l’industrie
maritime, tandis que plusieurs autres le sont par des forces
externes.
La situation économique, tant au pays que dans le monde
entier, est un des éléments exerçant le plus d’influence sur
le niveau de trafic. Ce fait va de soi : quand l’économie du
Canada est faible, la demande de produits étrangers diminue;
de manière semblable, quand l’économie mondiale chancelle,
la demande pour les produits canadiens perd de la vigueur.
Comme la structure de coût comportait principalement des
dépenses en main-d’œuvre et en transport, les entrepreneurs ont
déplacé la production de pays comme les É.-U. et le Canada,
caractérisés par leur main-d’œuvre plus chère, vers des régions
où la main-d’œuvre était encore bon marché, surtout en Asie.
Les économies en coûts de main-d’œuvre contrebalançaient
amplement les coûts de transport additionnel des produits finis.
Cette chaîne d’approvisionnement mondiale a rapidement pris le
pas sur les modèles locaux précédents et, bien qu’elle ait abouti
à la disparition de centaines de milliers d’emplois manufacturiers
en Amérique du Nord, elle est devenue le moteur de croissance
soutenant le trafic maritime international.
De nos jours, toutefois, la chaîne d’approvisionnement
mondiale donne des signes indiquant qu’elle pourrait ne plus
être le meilleur modèle économique. Son avantage stratégique
a été sérieusement menacé par la montée soudaine des coûts
de carburant. Ainsi, le coût d’expédition d’un conteneur de
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Une chose est sûre toutefois. L’incertitude
à savoir si les modèles des chaînes
d’approvisionnement mondiales ou
locales prévaudront signifie qu’un
facteur considérable affectant le
transport maritime restera inconnu
pour un certain temps. Les réductions
de service récemment annoncées par
les compagnies maritimes, un excès de
conteneurs sur le marché et un surplus
prévu en capacité d’expédition pourraient
n’être que des effets temporaires d’une
économie mondiale instable et incertaine.
Ils pourraient cependant être aussi les
signes avant-coureurs d’une tendance
à plus long terme, résultant en partie
du déclin du modèle des chaînes
d’approvisionnement mondiales.
la Chine aux États-Unis est passé de
3 000 $ à un montant pouvant aller
jusqu’à 8 000 $. Par conséquent,
plusieurs entreprises remettent en
question la stratégie relative à la
chaîne d’approvisionnement mondiale
et envisagent à nouveau de situer les
installations de production près des
fournisseurs et des marchés. Certaines
sociétés ont déjà pris de telles mesures.
Après avoir profité pendant des années
de la main-d’œuvre bon marché de l’Inde
et de la Chine, La-Z-Boy est en train de
ramener sa production en Amérique du
Nord. IKEA a aussi récemment ouvert sa
première usine sur le sol américain.
La chaîne d’approvisionnement mondiale
cessera-t-elle réellement? Ce ne sera
le cas que si ces basculements dans
l’équation de la production et de la
distribution – il s’agit ici toujours
surtout des coûts de main-d’œuvre et
de transport – sont soutenus sur une
assez longue période. Si, d’une part,
la différence entre les coûts de maind’œuvre en Amérique du Nord et en
Asie est susceptible de se maintenir, il
est, d’autre part, beaucoup plus difficile
de prédire la situation future des coûts
de carburant. Bien que, jusqu’à cet
été, les coûts de carburant aient monté
en flèche, ils ont récemment baissé
considérablement; il est donc difficile
de déterminer si les conditions requises
pour susciter une modification soutenue
dans l’équation mondiale ‘distributiontransport’ sont bien établies.
Le Pilote canadien
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Entre-temps, le secteur maritime ne
reste pas sans agir. La construction
de navires de plus grandes dimensions
permet le transport d’un volume plus
élevé de marchandises sur un plus
petit nombre de navires, réalisant
ainsi d’importantes économies de
carburant. Ici au Canada, les grands
ports augmentent leur capacité
et améliorent leurs ressources
multimodales. Par exemple, le Port de
Montréal a récemment entrepris un
projet de modernisation de 2,5 milliards
de dollars en vue de réaménager les
terminaux existants, d’augmenter
l’efficacité et de construire un tout
nouveau terminal. L’amalgamation de
trois ports dans la région de Vancouver
permet des économies d’efficience
importantes dans le mouvement du fret.
Des investissements majeurs effectués
par les chemins de fer dans
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l’infrastructure portuaire aboutiront
aussi à des interfaces intermodales très
améliorées. Les pilotes font aussi leur
part afin d’aider le mode maritime à
maintenir son avantage compétitif. La
collaboration avec l’industrie n’a jamais
été si soutenue et plusieurs pratiques
en matière de pilotage ont été revues
afin d’assurer les passages les plus
sécuritaires et efficients possibles. Un
remarquable exemple de cela est la
diminution substantielle des délais lors
des affectations de nuit en hiver sur le
Saint-Laurent.
Tel que mentionné précédemment, un
grand nombre des facteurs déterminant
la solidité et la croissance du trafic
maritime canadien découlent de forces
externes. Pour l’industrie maritime, les
perspectives sont incertaines, comme
c’est le cas de presque tous les autres
secteurs de l’économie mondiale. On
peut toutefois affirmer que, peu importe
les tendances futures, l’industrie prend
dès maintenant d’importantes mesures
pour rester concurrentielle.