GROUPE LA PROVENCALE

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GROUPE LA PROVENCALE
Photos Christophe Billet
PubliCOTE
De la contrainte à l’innovation.
GROUPE
LA PROVENCALE
La loi SRU vise à modifier en profondeur le droit de l’urbanisme et du
logement depuis 2000. Exigence de solidarité, développement durable,
renforcement de la démocratie et de la décentralisation en sont les
principes. La notion de protection de l’environnement, la gestion urbaine
dans l’intérêt général sont autant d’embûches qu’il vaut mieux savoir
gérer. Parallèlement, les tendances d’Energie Efficace avec ses labels allant
jusqu’à la Maison Passive, mais aussi l’arrêt des aides auraient pu faire
plonger la construction. De 10 000 maisons réalisées par an il y a
quelques années, à 6000 maisons depuis la crise, la construction doit
s’adapter impérativement et c’est la politique du Groupe le Provençale.
Ainsi, les constructeurs en pointe, dont le groupe fait partie, poussent au
changement des mentalités des artisans. Dès 2007, avec eux, sols, murs,
toitures sont isolés, la chaleur est captée, transformée, récupérée, la
Maison Respekt est un archétype de cette philosophie. L’avenir passe par
l’anticipation, et le groupe a bien intégré cette approche. Reste
maintenant à l’usager d’adapter ses habitudes à ces nouvelles donnes.
Le Groupe la Provençale remercie pour ses interventions :
Pour ceux qui croient au bonheur durable.
A l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège
salonnais, le Groupe la Provençale organisait une table
ronde autour des métiers de l’urbanisme et de
l’architecture. Politiques, architectes, urbanistes mais
aussi industriels du bâtiment y observaient les
nouvelles donnes de l’habitat. Cas d’école.
Le nouveau siège, extérieur jour, le lieu prend des allures féériques durant la nuit.
La mairie de Salon de Provence, la mairie de Sénas, Energie Efficace, BDM
(Bâtiment Durable Méditerranée), UMF (Union des Maisons Françaises), la
Maison Abordable.
Un marché en mutation
Le Groupe la Provençale en quelques mots et chiffres.
Claude Vinco, Directeur des Villas la Provençale et Michel Tonon, maire de
Salon présentent l’évolution du marché en prenant en compte l’explosion du
foncier. Tout commence dans les années 90, époque où les personnes
modestes peuvent accéder à l’acquisition d’une maison via les prêts aidés et
la modicité des prix des terrains. Ainsi, une maison (terrain et bâti) coûte de
500 000 FF à 700 000 FF. Le passage à l’euro, la rupture des taux de crédit,
l’effet TGV et l’attraction d’une clientèle au pouvoir d’achat plus élevé font
flamber les prix. La région, malgré les efforts de certains politiques qui
souhaitent maintenir « leur population » in situ, glisse vers une nouvelle
clientèle.
5 sociétés : Construction de Provence, La Provençale
de Vaucluse, La Provençale en Arles, La Provençale
Marignane et PCP (Provence Concept Projet)
1987, L’enseigne Villas individuelles La Provençale voit
le jour avec l’ouverture en Arles de la première villa
exposition, puis en 1989, création des bureaux et villa
exposition à Salon de Provence.
2003, Trophée de la maison individuelle,
Trophée Eliope puis en 2007, prix spécial du jury
challenge UMF, catégorie Maison Innovante
Figure Libre à Prague.
De la construction à la promotion,
l’exemple de la Capelette.
Suivant les nouvelles exigences du marché, le Groupe la Provençale se
constitue et, passant de la maison PAP à la maison haute couture, fait évoluer
ses métiers, jusqu’à celui de promoteur. D’une part, le groupe avec les
recherches de l’architecte Jacques Patingre, s’attache à produire des «
maisons concepts » esthétiques et performantes et d’autre part, il
accompagne une nouvelle approche : l’émergence d’éco-quartiers. De ce
point de vue, l’exemple de la Capelette à Sénas est révélateur. Prenons une
petite ville de 7000 habitants, un maire, Rémy Fabre, décidé de répondre à la
demande d’habitats sociaux et à celle des primo accédants. Après
consultations et marché comme il se doit, il fait appel au Groupe la
Provençale, pour que soit créé sur une parcelle de 9 000 M2 un quartier, celui
de la Capelette. Une véritable approche urbanistique, une maîtrise des coûts
sont alors nécessaires. Création d’un écran végétalisé pour se protéger des
méfaits de l’autoroute, voie carrossable, pistes cyclables, la densification se
traduit par un esprit « village ». Maisons individuelles sur la rue, jardins à
l’arrière, logements collectifs R+1, avec des plots de 4 logements traversants
pour la lumière, stationnements, garages, services … Une originalité
innovante complète la démarche, l’utilisation de la pierre ponce, matériau
hautement isolant fourni par une entreprise locale PonceBloc de saint Andiol.
L’architecte Jacques Patingre et Rémy Fabre, maire de Sénas.
Christian Grazzini d’Energie Efficace, Benoît Vion-Dury de BDM,
Bruno Guerra d’UMF, présentés par Jérôme Bonaldi.
Bruno Breton, Jacques Patingre, Claude Vinco Directeur des Villas la Provençale, Michel Tonon
maire de Salon, le journaliste Jérôme Bonaldi animateur de la table ronde et Gilbert Naccarato